douleurs articulaires migraine stress

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medicine-of-sickness.blogspot.com Newsletter du 27 octobre 2007

DOULEURS ARTICULAIRES, MIGRAINE, STRESS, DÉPRESSION ...

... ET UN POINT DE VUE 'ALTERNATIF'

Salut à tous…

La semaine d'avant vous avez vu les conneries perpétuées par la médecine conventionnelle en ce qui concerne la dyspepsie et j'ai expliqué ce que c’était vraiment… un signal/symptôme de déshydratation chronique. Dans cette newsletter seront traités les douleurs articulaires (arthrite rhumatoïde, lombalgie), la migraine et le stress. Vu que la dernière newsletter était trop technique, je préfère rester simple cette fois-ci. Ceux qui voudront savoir le point de vue de la médecine conventionnelle, faites vos propres recherches. Pour le moment, tout ce qui suit vient du bouquin ‘Your Body’s Many Cries for Water’ par le Dr. F. Batmanghelidj (Dr. B.) ( http://www.watercure.com ).

Vous avez mal où ...

… aux articulations ?

Je vous assure que ça ira vite. En gros : Les surfaces articulaires des cartilages sont constituées de beaucoup d’eau. Cette matrice d’eau, en plus de la synovie (fluide se trouvant dans la capsule articulaire), permet de lubrifier les surfaces qui glissent les une sur les autres durant le mouvement. Naturellement, quelques cellules cartilagineuses meurent et doivent être remplacées par d’autres cellules naissant au contact de l’os. Le schéma ci-dessous montre qu’il y a une artère qui passe par un trou étroit dans l’os, entre dans la moelle osseuse, perfuse les cellules hématopoïétiques (qui passeront dans le sang après leur maturation dans la moelle) et perfuse ensuite les cellules cartilagineuses. Il y aussi des branches de l’artère qui perfusent la capsule articulaire. Ça c’est à l’état physiologique (normal).

http://www.watercure.com/


Dans un cartilage bien hydraté, les dégâts dus au frottement sont minimes tandis que dans un cartilage déshydraté (parce que la personne ne boit pas assez d’eau ‘pure’), les dégâts sont énormes. La personne commence à avoir mal aux articulations car celles-ci sont moins lubrifiées. Si cet état de déshydratation perdure, la vitesse à laquelle se régénèrent les cellules ne peut plus compenser la mort cellulaire.

En plus, ce qu’il faut comprendre, c’est que la perfusion des cellules hématopoïétiques en pleine maturation est prioritaire sur la perfusion des cellules cartilagineuses. Étant donné que le trou par lequel elle passe est étroit, il se peut que l’artère ne puisse pas se dilater suffisamment afin de fournir plus de plasma (fluide) aux cartilages. Dans une telle circonstance, un mécanisme de shunt (déviation) de la perfusion prendra le relais grâce aux nerfs présents sur la surface articulaire : la perfusion des cartilages se fera maintenant à partir des artères de la capsule articulaire qui vont se dilater, et la capsule deviendra œdémateuse (bourrée de fluide).


A long terme, la personne aura de l’arthrose (les surfaces osseuses n’ont plus de cartilages car ces derniers sont usés, frottent l’une contre l’autre et ça fait un mal fou).

Dr. B. précise que ce processus inflammatoire peut nous leurrer à croire qu’il y a une infection. Il termine par une lettre de remerciement d’une patiente qui, en deux semaines, a considérablement soulagé la douleur d’arthrite au niveau de ses mains rien qu’en augmentant sa consommation d’eau.

Voilà. L’arthrite rhumatoïde, c’est fait. Bien entendu, ce que vous venez de lire est tout con et 'simpliste' mais n’est pas reconnu par la médecine conventionnelle. Il ne faut surtout pas généraliser et dire que toutes les douleurs articulaires sont dues à une déshydratation chronique! Ce qu'il faut c'est d'abord éliminer une déshydratation chronique possible avant d'aller chercher d'autres étiologies. (Merci Pierre de m'avoir fait cette remarque... Des fois c'est bien de dire ce qui est évident.)

Passons maintenant à la lombalgie (douleur dans le bas du dos, au niveau des vertèbres lombaires).


…et au dos ?

Un disque intervertébral typique (référez-vous à Wikipédia ceux qui n’ont pas la moindre idée de ce que je raconte) est constitué d’un noyau contenant beaucoup d’eau et d’un matériel fibreux périphérique. Le cinquième disque intervertébral lombaire supporte le poids du corps se trouvant au-dessus. 75% de ce poids est supporté par le volume d’eau constituant le noyau du disque et 25% est supporté par le matériel fibreux périphérique.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Vert?bre


Toute déshydratation chronique diminue le volume d’eau présent dans l’espace intervertébral et la personne commence à avoir une lombalgie. Les muscles se mettront en spasme dans 80% des cas et c’est douloureux.

Dr. B. parle aussi de la douleur cervicale dans son bouquin et explique quelques exercices d’étirement qui peuvent la soulager.


…et à la tête ? Alouette !

L’expérience de Dr. B. le laisse penser que les migraines surviennent suite à la déshydratation : les boissons alcooliques qui déshydratent les cellules, en particulier celles du cerveau ; des allergènes qui libèrent de l’histamine ; être dans un environnement surchauffé sans penser à s'hydrater. La dilatation excessive des vaisseaux périphériques, dit-il, pourrait bien être une cause de migraine. Il termine en donnant le témoignage d’une patiente qui a souffert pendant des années, a consulté des médecins, des neurologues, des chiropracteurs et qui a dépensé des centaines de dollars pour faire des scanners, des radiographies, mais en vain. Aucun médicament ne soulageait sa migraine. Elle a mis plusieurs mois à se réhydrater et sa migraine survient maintenant que très rarement.

Ça a été assez simple jusque là. Je demande maintenant toute votre attention car ça va bouger un peu. On y va pour le stress… je vais très rapidement résumer les trucs mentionnées dans le bouquin.

Ça me stresse : parce que j’ai choisi d’être une personne stressée


Le stress (et la dépression qui s’ensuit) est dû, selon moi :

• Au fait de prendre la vie trop au sérieux.• A un attachement excessif au matérialisme.• Au sentiment/besoin d’être jugé par et de juger autrui.• Au fait de craindre ce que pense autrui de soi.• Au besoin de contrôler autrui et de leur imposer ses propres convictions.• A l’appréhension de l’avenir.• A l’énergie gaspillée afin d’être dans la ‘norme’, c.-à-d., à ne pas être soi-même.

Dr. B. dit que si les gens buvaient plus d’eau pendant des périodes de stress, alors il y aurait moins de déprimés. Il dit que, lors du stress, le cerveau doit prendre en charge des tas de données et il est débordé s’il n’est pas fournit assez d’eau. C’est parce que le cerveau utilise l’énergie électrique produite par le passage de l’eau à travers des « pompes à énergie » de la membrane plasmique (cellulaire). Un manque de cette énergie peut mener au syndrome de fatigue chronique.

Quand le corps se déshydrate, les processus mis en jeu sont les mêmes que ceux impliqués lors du stress. Dr B. dit que déshydratation = stress, et que le stress produit encore plus de déshydratation. Donc, déshydratation <=> stress, si vous avez pigé. Lors du stress/déshydratation, il y a la libération de plusieurs hormones (de stress) comme les endorphines, le Cortisone Releasing Factor (CRF), la prolactine, la vasopressine (VP) [ VP = ADH ; Vasopressine = Hormone Anti-Diurétique ], et l’activation du système Rénine-Angiotensine-Aldostérone (RAA). Les médecins et étudiants en médecine sont extasiés. Mais je vais quand même expliquer les fonctions de ces différentes hormones afin que ceux qui n’en ont jamais entendus parler puissent continuer à lire.


Très rapidement : les endorphines sont des substances qui permettent de tolérer la douleur ou le stress car elles augmentent le seuil de la sensation de la douleur ; celles-ci sont actives en particulier chez les femmes car elles ont des règles. La cortisone permet de mobiliser les ressources énergétiques du corps car on en a besoin lors des situations stressantes. Les graisses sont dégradées en acides gras (peu importe pour ceux qui ne savent pas) qui sont utilisés pour produire de l’énergie ; les protéines sont aussi dégradées en acides aminés qui vont former d’autres protéines ou alors vont être utilisés par les muscles pour produire de l’énergie. La prolactine assure normalement la production de lait chez la mère qui allaite (et ce, même si elle est déshydratée !) ; ça fait aussi développer les seins.

La vasopressine (VP ou ADH, c’est la même chose) provoque une vasoconstriction (contraction de la lumière des vaisseaux sanguins, diminution de leur calibre). Quelques cellules vitales possèdent aussi des récepteurs (« des serrures ») dans la membrane cellulaire sur lesquels peut se fixer la VP (« la clé »). Ceci transforme le récepteur en filtre qui augmente la perméabilité de la membrane cellulaire à l’eau et qui ne laisse passer que des molécules d’eau de l’extérieur (extracellulaire, du plasma) à l’intérieur de la cellule (intracellulaire). Suivant leur importance dans la hiérarchie, certaines cellules synthétisent plus de récepteurs de VP que d’autres. Ainsi, lors de la déshydratation, la VP distribue l’eau selon une priorité établie. Par exemple, suite à l’installation d’une déshydratation, les neurones fabriquent plus de récepteurs de VP que les autres cellules du corps vu qu’ils ont impérativement besoin d’eau autour des microtubules dans leur système de neurotransmission ( Voir la première newsletter ).

http://www.box.net/shared/7tl29k7ov5


Enfin, la vasopressine (VP), aussi connu sous le nom d’ADH (Hormone Anti-Diurétique), comme son nom l’indique, a des propriétés antidiurétiques, c.-à-d., diminue la production d’urine et contribue ainsi à retenir l’eau dans le corps.

Le système rénine-angiotensine-aldostérone (RAA) est un système subordonné ( Voir la première newsletter ) de conservation de l’eau qui devient très actif au niveau des reins et dans le corps entier lors d’une déshydratation. Les signaux qui activent ce système comprennent : une baisse du volume sanguin (car on perd beaucoup d’eau quand on est déshydraté), une baisse de la pression sanguine qui est une conséquence directe de la baisse du volume sanguin, et une baisse de la natrémie (concentation de sodium, c.-à-d., du sel, dans le sang). Inversement, les signaux qui désactivent/inhibent ce système sont : un apport d’eau et de sel. Pour info, c'est l’aldostérone qui permet de retenir de l’eau et le sel dans le corps en les réabsorbant quand ces derniers sont filtrés au niveau du rein. L’angiotensine provoque, comme la vasopressine vue précédemment, une vasoconstriction (voir plus haut).




Quelques uns de vous sont en train de vous demander l’intérêt de la vasoconstriction… C’est simple à comprendre et c’est tout con. Quand une personne est déshydratée, son volume sanguin diminue et sa pression sanguine baisse car il a perdu beaucoup d’eau. Par conséquent, il y a de « l’espace libre » à la place de l’eau perdue, et ceci est dangereux pour l’organisme. Le corps compense cette « espace libre » en diminuant le calibre (diamètre) des vaisseaux de sorte que le peu de volume présent puisse circuler correctement et à une nouvelle pression adaptée aux circonstances. C’est comme s’il n’y avait pas assez d’eau venant dans votre tuyau d’arrosage et qu’il vous fallait rétrécir le diamètre du tuyau afin de maintenir un écoulement convenable.

Je sais que tout ça est soûlant pour ceux qui le savent déjà, et peut-être aussi pour ceux qui ne savent pas, mais c’est indispensable pour comprendre l’hypertension.

Les glandes salivaires ont la capacité de détecter le manque de sel (et donc, de l’eau) dans le corps, dit Dr. B. Je dis « et donc, de l’eau » parce que tout manque de sel s’accompagne d’une perte d’eau car l’organisme maintient un équilibre ente la quantité d’eau et de sel dans le sang – Et ça, c’est fondamental à comprendre. Les étudiants en médecine diront que l’organisme maintient une osmolarité précise du sang. Mais peu importe. S’il y a une carence en sel (et donc, en eau), les glandes salivaires produisent des kinines (messagers chimiques) qui augmentent la perfusion des glandes salivaires et augmentent la sécrétion de salive. Celle-ci peut même déborder de la bouche tellement il y en a ! Cette salive sert à lubrifier la bouche et à faciliter la digestion. C’est pour ça que, dans la première newsletter, j’avais dit que c’est une grotesque erreur de dire que la « bouche sèche » est le seul signe de déshydratation ! Ce qu’il faut piger dans ce paragraphe : une personne carencée en sel est une personne déshydratée, peu importe la quantité d’eau qu’elle consomme. Sans apport de sel, l’eau ne peut pas être retenue dans le sang car l’organisme maintient un équilibre entre la quantité d‘eau et de sel (osmolarité). Relisez si vous n’avez pas compris.



J’ai besoin d'un Expresso pour continuer

Qu’est qui se passe quand un personne consomme du thé, du café, est du Coca-Cola (évitez le Coca-Cola Zéro, c'est une vraie merde, ça contient de l’aspartame) à gogo et régulièrement ? Eh bien, ces boissons contiennent une quantité énorme de caféine. Ces substances sont des stimulants du système nerveux central et des agents déshydratants. Elles libèrent rapidement de l’énergie du stock d’ATP (molécule « brulée » pour libérer de l’énergie) quand on n’en a pas vraiment besoin. Cela contribue à l’épuisement du pool d’ATP dans le cerveau et le corps, et donc, on ne peut plus puiser de son énergie lorsqu’on en a vraiment besoin. Elles libèrent aussi de l’énergie à partir du calcium stocké dans les cellules. En outre, parce que la caféine est une substance déshydratante, elle prive le corps de l’énergie hydroélectrique qu’elle fabrique normalement à partir de l’eau. Une baisse d’ATP se traduit, selon Dr. B., par un déficit attentionnel et un syndrome de fatigue chronique (observez vos amis accrocs du café). Un excès de caféine finit par épuiser le muscle cardiaque dû à une stimulation exagérée. Enfin, la caféine inhibe la phosphodiestérase (PDE), une enzyme impliquée dans l’apprentissage et le développement de la mémoire ; c’est pour ça que les gens souffrant de la maladie d’Alzheimer et d’une difficulté d’apprentissage ne doivent absolument pas consommer de caféine.


T'es bourré ou quoi ?

L’alcool inhibe la libération de VP à partir de l’hypophyse. Comme-ça, ça se traduit par une déshydratation générale même dans les cellules du cerveau. Du coup, l’organisme fait sécréter plus d’endorphines (hormone de stress) et on a un cercle vicieux.

Voilà.

A suivre … et la suite va déchirer.

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