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Samedi 28 janvier 2006 LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE *60e ANNÉE - No 18 843 - 1,80 � Francemétropolitaine

LA FLAMMEDE PLATINIMeneur de jeu de la Juventusentre 1982 et 1987, dernierporteur de la flamme olympiquelors des JO d’Albertville en 1992 :faire parler l’ancien numéro 10des Bleus s’imposait, à deuxsemaines des Jeux de Turin.

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AUSTRALIE :FEDERER AURENDEZ-VOUSDE LA FINALE(Page 14)

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FOOTBALL

LE BORDEAUXDE RICARDOATTEND LENSDE PIED FERME(Pages 4 à 8)

RUGBY

TOP 14 :BIARRITZEN DANGERÀ PERPIGNAN(Pages 12 et 13)

LE CHOC DES ETOILES

Dernière image de la grande saga des duels franco-italiens, le 2 juillet 2000 à Rotterdam, ce but en or de David Trezeguet, lors de la prolongation de la finale de l’Euro, crucifiait l’Italie de Francesco Toldo et de Mark Iuliano(à droite). Six ans plus tard, les deux équipes se retrouveront en éliminatoires de l’Euro 2008. (Photo Gamma)

L’ÉQUIPE samedi : ALLEMAGNE, 2 � ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 � ; AUTRICHE, 2 � ; BELGIQUE, 3 � ; ESPAGNE, 3,75 � ; GRÈCE, 1,95 � ; ITALIE, 3,65 � ; LUXEMBOURG, 3 � ; PAYS-BAS, 2 � ; PORTUGAL CONT., 1,8 �.

A suivre en dernière page...

3:HIKKLA=XUV]UZ:?a@l@c@s@a;M 00103 - 128 - F: 1,80 E

Sur la route de l’Euro 2008, les Bleus héritent d’un groupe de qualification très relevé : les champions du monde 1998retrouveront notamment les Italiens, triples vainqueurs du Mondial, qu’ils n’ont plus affrontés depuis la finalede l’Euro 2000, ainsi que l’Ukraine et l’Écosse. (Pages 2 et 3, et notre éditorial)

GROUPE B

FranceItalieUkraineÉcosseLituanieGéorgieÎles Féroé

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avec

Brestt

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Dijon

Lille

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StrasbourgStrStra bSt

LyonLyon

La Rocchelle

GreenobleGreenoble

Moitié nord du territoire :brouillards et éclaircies seront au menu.Cocktail de neige et de pluiessur la moitié sud.

Le temps sur la France :

31

40

5-2

145

2-1

Pau(Top 14),

reçeçoit Toulouseeço

61

30

2-5

40

1-3

2-3

1-4

0-4

61

1

NiceN104

0-7

92

92

Cherbourgg

CClermont-FerrandFerrand

1-3

Bordeaux

Marseille

(L 1),1),) reeççeç it Loit Lensço

Le Mans(L 1)(L 1),

reççeç eoit TouloouseçoNantes(L 1),( )

reçeçoit Troyesço

(L 1),(L 1)((( reçeçoit itçoSochaux

MontpellierlliMontMMo(Top 14),

reççeçoit Clermontço

(Top 14),reçeçoit Biarritzço

y Nancy((L 1),reçeç ooit AC Ajacciooit AC Ajaccoit AC Ajaccço

PPerpignan

4-1

Saaint-Étienne

Bayonne

( ),(L 1), reççeçoit Nicceço

xerreAux re(L 1),rereçeçoiit ço

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(ToTop 14),) reççeç goinoit Bourrgoiço

onneNarbNaa(T(Top 14),op 414)4 reççeçoit Castresi Cço

GROUPE APortugal

gPolognePologneSerbie-Monténéggro

g qBelgiqueFinlandeAArméé inieAzerbaïaïdjanïdKazakhstan

GROUPE C

GrèceqTurquie

NorvNorvèègegeBosnie-HerzéggovineHongrieHongrieMoldavieMalte

GROUPE D

République tchèquegAllemagne

SlovaquieSlovaquieEireGallesGalles

ypChypreSaint-Marin

GROUPE E

AngleterreCroatieRussieRussieIsraëlEstonieEstonieMacédoineAndorre

GROUPE F

Suèdep gEspagne

DanemarkDanemarkLettonieIslandeIslandeIrlande du NordLiechtenstein

GROUPE G

Pays-BasRoumanieBulgarieBulgarieSlovénieAlbanieAlbanieBélarusLuxembourg

L’HUMEUR

L’ÉDITO

LA QUESTION D’HIERAmélie Mauresmo peut-elle battre JustineHenin en finale de l’Open d’Australie ?

OUI ............................................................................................. 75 %NON ........................................................................................... 25 %(nombre de votants : 73 113)Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS.

LA MÉTÉO

Gallas :« L’Italie, c’est excitant »� William GALLAS (défenseur deChelsea) : « Entre l’Ukraine, l’Italieet nous, forcément, ce ne sera pasévident. Ça va se jouer sur lesmatchesàdomicile, il faudra prendretous les points chez nous. Contrel’Italie, on va remplir le Stade deFrance, il y aura de l’ambiance. C’estexcitant, l’Italie. Je ne sais pas quelvisage on aura à ce moment-là et laconfiance qu’on aura, ça dépendrade la Coupe du monde. À bientôtvingt-neuf ans, moi, ça me donnetoujours aussi envie. » – R. Te.� Lilian THURAM (défenseur de laJuventus) : « C’est un groupe pas-sionnant avec trois équipes de trèshaut niveau, la France, l’Italie etl’Ukraine. La France tombe effective-mentdans unepoule relevéemais onpeut dire la même chose au sujet del’Ukraine ou de l’Italie. On sait déjàqu’une très bonneéquipe neserapasqualifiée. À Turin, on a évoqué entrenous le tirage au sort. Il s’agissaitsurtout de tenter d’imaginer à quoipouvaient bien ressembler ces

PHASE PRÉLIMINAIRE

Estonie - Pays de Galles ; Malte-Géorgie ;Saint-Marin - Arménie ; Liechtenstein -Irlande du Nord ; Kazakhstan-Moldavie ;Luxembourg-Macédoine ; Andorre-Islande ; Azerbaïdjan-Eire.

Lesvainqueursdes8 matches, qui devrontêtre joués avant le 15 juillet 2006, se qua-lifient pour la phase de groupes.

PHASE DE GROUPES

Groupe 1 : Norvège, Bosnie-Herzégo-

vine, vainqueur du match de barrageSaint-Marin - Arménie.Groupe 2 : Espagne, Slovaquie, Albanie.Groupe3 : Serbie-Monténégro,Lituanie,vainqueur du match de barrage Malte-Géorgie.Groupe 4 : Belgique, Grèce, vainqueurdu match de barrage Azerbaïdjan-Eire.Groupe 5 : Italie, Autriche, vainqueur dumatch de barrage Andorre-Islande.Groupe 6 : Russie, Hongrie, Finlande.Groupe 7 : Portugal, Pologne, Lettonie.Groupe 8 : Suisse, Angleterre, vainqueur

du match de barrage Kazakhstan-Moldavie.Groupe 9 : République tchèque, Bélarus,Chypre.Groupe 10 : Allemagne, Roumanie,vainqueurdu matchde barrageLiechtens-tein - Irlande du Nord.Groupe 11 : Danemark, Suède, vain-queur du match de barrage Luxembourg-Macédoine.Groupe 12 : Croatie, Ukraine, Bulgarie.Groupe13: Turquie, Israël, vainqueurdumatchde barrageEstonie - Paysde Galles.Groupe 14 : France, Slovénie, Écosse.

ESPOIRS

L’Écosse et la Slovénie pour la FranceEn marge du tirage au sort des qualifications pour l’Euro 2008, aeu lieu à Montreux celui des éliminatoires de l’Euro des moins de21 ans, version 2006-2007. L’équipe de France sera dans legroupe 14 avec la Slovénie et l’Écosse, ce qui réjouissait RenéGirard, le sélectionneur des Espoirs : « C’est bien. L’Écosse, c’estun football que j’aimebien. Et puis, on sait ce qui nous attend. LaSlovénie, on connaîtmoins,mais c’est l’occasionde découvrir unautre football. C’est un groupe intéressant. » – R. Po.

16 août 2006 : Slovénie-Écosse.2 ou 3 septembre 2006 : Écosse-France.5 ou 6 septembre 2006 : France-Slovénie.

Le vainqueur du groupe est qualifié pour les matches de bar-rage, qui auront lieu les 7 et 8 octobre 2006 etles 10 et 11 octobre 2006. Les sept vainqueurs des barragesrejoindront les Pays-Bas, pays organisateur, pour disputer letournoi final.

LES AUTRES GROUPES

ILS ONT DIT GROUPE A� René VANDEREYCKEN (sélectionneur de la Belgique) : « C’est jouable,le groupe est équilibré. Certes le Portugal est favori, mais il faudra voir com-ment cette équipe va digérer la Coupe du monde. Par le passé, les Portugaisont souvent éprouvé des difficultés face à la Belgique. »

GROUPE C� Otto REHHAGEL (sélectionneur de la Grèce) : « Nous sommes contents.Noussommes leschampions et tousvoudront nousbattre. Faceà la Turquie, ily aura de l’émotion et de la tension. Mais, en qualifications de la Coupe dumonde2006, nous nous sommesdéjà affrontés et les deuxmatches nuls (0-0)se sont déroulés dans un bon esprit. »� Fatih TERIM (sélectionneur de la Turquie) : « Nous sommes satisfaits dece tirage.Notregroupeest incontestablement lemeilleur. Avec l’aide deDieu,nous nous qualifierons directement pour l’Euro 2008. »

GROUPE E� Sven-Goran ERIKSSON (sélectionneur de l’Angleterre) : « Je pense quel’Angleterre doit être satisfaite, il y a des groupes plus difficiles que le sien. Jepense qu’elle passera plutôt facilement. Mon successeur sera satisfait de cetirage au sort. »

GROUPE F� Luis ARAGONES (sélectionneur de l’Espagne) : « Techniquement, noussommes les meilleurs (du groupe) et nous espérons que la technique prendrale dessus sur le physique. »

GROUPE G� MarcoVANBASTEN (sélectionneurdes Pays-Bas) :« C’estunbon tirage.La Roumanie est notre adversaire le plus sérieux. Attention à la Bulgarie ! Lesautres adversaires (Slovénie, Albanie, Biélorussie et Luxembourg) sont enprincipe des équipes que nous devrions vaincre. »� Hristo STOÏCHKOV (entraîneur de la Bulgarie) : « Je suis content dutirage. Je respecte toutes les équipes dans ce groupe, je pense qu’il n’y aurapas de match facile, mais nous devrions réussir à nous qualifier. »

LES BLEUSET L’HÉRITAGE

E TIRAGE au sort des qualifications de l’Euro 2008 aL accouché, pour l’équipe de France, d’un groupe qui vanous changer de l’ordinaire. Cette fois, les Bleus necroiseront pas la route d’Israël ou celle de Chypre, fidèlescompagnons de ces dernières années. Ils n’affronteront pasnon plus la Suisse qui leur colle aux basques depuis deuxans, et pour cause : elle est qualifiée d’office, avecl’Autriche, en tant que pays coorganisateurs. À part lesretrouvailles avec les Îles Féroé, ce groupe B dégage unparfum de nouveauté assez agréable avec l’Italie, l’Ukraine,l’Écosse, la Lituanie et la Géorgie. Rien que la perspectivede se frotter aux Italiens, six ans après l’inoubliable finalede l’Euro 2000, est une invitation aux souvenirs, auxcomparaisons et la garantie d’une bonne dose d’excitation.Dans l’intervalle, il y aura la Coupe du monde 2006,susceptible de modifier sensiblement le paysage. D’abord,la France pourrait très bien y affronter l’Ukraine enhuitièmes de finale et l’Italie en quarts, ce qui serait déjà lamarque d’un parcours honorable. Ensuite, le contrat desélectionneur de Raymond Domenech ne va pas au-delà decette échéance et son avenir à plus long terme dépendrade la longévité des Bleus en juin et juillet. Enfin, la Coupedu monde marquera le terminus, définitif cette fois, de lagénération Zidane. Le meneur de jeu du Real Madrid laisseplaner le mystère sur la poursuite de sa carrière en clubmais il ne fait aucun doute qu’il mettra un terme à sonparcours international. Et il est probable que Thuram,Barthez et Makelele l’imitent.Si une Coupe du monde marque souvent la fin d’un cycle,celle-ci marquera la fin d’une époque. L’équipe de Francese retrouvera grosso modo dans la même situation qu’aulendemain de l’Euro 2004, lorsqu’elle avait dû digérer lesdéparts de Desailly, de Lizarazu, de Thuram, de Zidane et,un peu plus tard, de Makelele. On sait à quel point lescadres restants et les jeunes arrivants avaient peiné àassumer leurs responsabilités. On n’a pas oublié lecheminement très laborieux dans un groupe qui n’avait riend’effrayant. Et l’on demeure convaincu que, sans les troisrevenants, les Bleus n’étaient pas partis pour y arriver.En septembre prochain, c’est donc une nouvelle équipe deFrance qui attaquera les éliminatoires de l’Euro 2008. Ellepourra s’appuyer sur quelques joueurs d’expérience (Vieira,Henry, Trezeguet, Sagnol, Gallas…), le talent de nouveauxvenus (Ribéry ?) et le vécu de la Coupe du monde. Mais,livrée à elle-même sans possibilité de recours, saura-t-ellemieux gérer l’héritage que celle de la saison 2004-2005 ?Plus que la valeur de l’Italie et de l’Ukraine, c’est laréponse à cette question qui déterminera son avenireuropéen.

FOOTBALL CHAMPIONNAT D’EUROPE DES NATIONS 2008 – TIRAGE AU SORT

« Beaucoup de symboles »RAYMOND DOMENECH se réjouit de voir la France retrouver l’Italie, au nom de l’histoire.Juste avant le tirage, dans une conférence de presse organisée parl’UEFA, Raymond Domenech s’était trouvé auprès de Luiz-Felipe Sco-lari, le sélectionneur portugais, et de Marco Van Basten, le sélection-neur des Pays-Bas. Évoquant la possible disparition, de fait, desmatchesamicaux internationauxfaceà l’augmentationdunombredematches éliminatoires, il avait glissé : « Àmoins de les rencontrer enphase finale, onnepourraplus jamais rencontrer l’Espagneou l’Italie,par exemple… »Juste après, donc, commentant un tirage ès qualités, le sélectionneurde l’équipe de France, prenant garde de ne pas regarder au-delà de laCoupe du monde à venir, s’est montré heureux de retrouver l’Italie.Mêmesi,biensûr, il faudraattendre lafindel’histoirepoursavoiràquicela aura fait le plus plaisir.

MONTREUX – (SUI)de notre envoyé spécial

« QUE VOUS INSPIRE ce tirageau sort ?– Il n’y a pas de bon ou de mauvaistirage, il faut jouer les matches. Maisje suis heureux que l’on rencontrel’Italie, c’est bien, cela fait long-temps qu’on ne l’a pas rencontrée. Jene suis pas content par rapport à ladifficulté que cela représente, maisparce que c’est un super match àvoir. Pour le spectacle, en tantqu’amateur du foot, je suis intéressépar ce match-là. Est-ce le groupe leplus difficile ? Je ne sais pas. Je lerépète, il faut jouer. Je me souviens,il y a deux ans, tout le mondeavait ditqu’on avait un groupe facile. Et on avu ce qui est arrivé.– La présence de l’Italie, sixans après la finale de l’Euro2000 (2-1, b.e.o.), est la grandeaffaire de ce tirage…– Oui, il y a beaucoup de symboles.C’était aussi le premier matchd’Aimé Jacquet sélectionneur, en1994 (à Naples, 1-0). Tous lesFrance-Italie de l’histoire sont desmatches dont il reste quelque chose,longtemps après.

« Équilibrermatches à l’extérieuret à domicile »

– L’Ukraine est-elle le premieroutsider ?– Mais il n’y a que des outsiders ! Cesont les médias qui évoquent lesfavoris, pas nous.– Deux qualifiés par poule,cela enlève un peu de pres-sion ?– Pas forcément. Si on se lance dansdes calculs, on peut toujours estimerqu’on a le droit de perdre un matchou même les deux contre un« gros », mais si cela laisse plus

GROUPE B� Marcello LIPPI (sélectionneur del’Italie) : « C’est un beau groupe, dur,avec de grandes équipes. Mais, pour lemoment, je n’arrive pas à penser à laFrance. J’ai la tête uniquement au Gha-na, aux États-Unis et à la Républiquetchèque, les équipes que nous affronte-rons au premier tour de la Coupe dumonde en Allemagne. »

� Marco DI VAIO (attaquant de l’Italieet de Monaco) : « Retrouver l’équipe deFrance dans cette compétition et êtredans lemêmegroupe avec le souvenir detoutes les confrontations passées,commecelle de l’Euro 2000, ça fait forcé-ment un rendez-vous particulier. Ce seraune belle rivalité et un défi à relever pourles deux équipes. » – E. B.

� Oleg BLOKHINE (sélectionneur del’Ukraine) : « Nous ne nous attendionspas à tomber dans un groupe facile. Tousles groupes sont vraiment très relevésavec trois ou quatre sérieux challengers.La qualification ne sera pas aisée. »

� Klaus TOPPMÖLLER (sélectionneurde la Géorgie) : « C’est un groupe très durpour nous. Face à trois équipes qualifiéespour laphase finalede laCoupedumonde,le challenge est immense pour notreéquipe, mais très intéressant aussi. Voussavez, après la Grèce en 2004, pourquoi la

équipes dans deux ans. Ce sera unephase qualificative difficile maisencore une fois passionnante. »– J. L. F.� Patrick VIEIRA (milieu de laJuventus, sur le site Internet duclub) : « Il s’agit d’un groupe extrê-mement difficile. L’Italie, l’Ukraineet la France partiront favorismais lesautres rencontres seront aussiimportantes. Désormais, il n’y a plusde matches faciles au niveau inter-national. Maintenant, la priorité, laCoupe du monde. »� Jérôme ROTHEN (milieu duPSG) : « C’est un groupe relevé maison s’y attendait. On se doutait qu’il yaurait deux ou trois équipes dures àaffronter. Ce ne sera pas évidentmais l’équipe de France se doit de sequalifier,même si çadevait se passerdans la douleur. Avec la France, l’Ita-lie et l’Ukraine, il y a trois équipes quiressortent mais je pense qu’il ne fautpas non plus oublier l’Écosse. Celadit, je le répète, on a les moyens desortir de ce groupe. » – J. T.

d’ouvertures, cela ne donne pas plusde certitudes. Car il y a plus dematches, et donc plus de risques deperdre des points…

– Pour la première fois, la

France va jouer douze matcheséliminatoires. N’est-ce pastrop ?– La plupart des techniciens préfè-rent la formule Championnat à la for-mule Coupe et, donc, ne pas passerpar les barrages, mais avec quatorzematches pour certains et douzematches pour les autres, cela devienténorme et va poser des problèmes.Je suis partisan de ce qui arrive dansd’autres sports : séparer les niveauxet garder la formule Championnatsans multiplier les matches. Avec laformule de l’Euro 2008, il y a telle-ment de matches officiels que l’onrisque de ne pas rencontrer lesgrandes nations du football enmatch amical pendant très long-temps.– Vous allez observer ces

futurs adversaires au prin-temps, sans savoir si cela vousconcernera...– Ce n’est pas moi, à titrepersonnel,qui vais organiser ces observations,c’est la DTN. C’est elle qui assure lacontinuité. Mais déjà, à la Coupe dumonde, on peut très bien croiserl’Ukraine en huitièmes de finale, parexemple.– En ignorant si vous serezencore là en septembre, nevous sentez-vous pas décaléici, à Montreux ?– Le chapeau de la DTN que je porteme permet d’être tranquille par rap-port à ça. Si ce n’est pas moi, quel-qu’un continuera. En attendant, j’aiun boulot à faire : participer à l’éla-boration du calendrier, ce qui estimportant. Je me suis plaint du der-

nier, ce qui ne nous a pas empêchésde nous qualifier, non plus… Celasuppose une véritable étude. Parexemple, il faut éviter d’enchaînerl’Ukraine et l’Italie à quatre jours dedistance. Équilibrer, dans le temps,les matches à l’extérieur et lesmatches à domicile. Et tenir comptedes dates de la Coupe du monde derugby à l’automne 2007.– C’est une négociation quevous pouvez donc mener pourquelqu’un d’autre ?– Ce sera pour la FFF et le footballfrançais. Ce n’est pas moi, c’estla FFF qui discute. Quel que soit lesélectionneur, l’équipe de France etle football continuent, quoi qu’iladvienne.– En dehors du cas du sélec-tionneur, à quoi l’équipe de

France pourrait-elle ressem-bler, selon vous, au début deséliminatoires del’Euro 2008, enseptembre prochain ?– Le résultat de la Coupe du monde,entre-temps, aura forcément uneincidence. Terminer une compétitionde cette intensité et passer aussi viteà une autre peut être un problème. Ilfaut aussi considérer que la Coupedu monde en Allemagne est uneéchéance pour un certain nombre dejoueurs. Certains vont souffler, aprèsça… Mais je ne suis pas dans cetteréflexion. Je ne sais pas qui va conti-nuer, je ne sais pas si je vais conti-nuer, mais, pour le moment, je nepense qu’à une chose, la finale de laCoupe du monde, le 9 juillet àBerlin. »

VINCENT DULUC

MONTREUX. –Marcello Lippi,qui dirigel’équipe d’Italie,assisteactuellementà la CAN,mais RaymondDomenech(à droite)a pu discuterdu tiragedu groupe Bavec d’autressélectionneurs :Walter Smith,celui de l’Écosse(à gauche)et AlgimantasLiubinskas, celuide la Lituanie.(PhotoAlain de Martignac)

Géorgie ne créerait-elle pas une grandesurprise ? Pour l’instant, je suis en phasede découverte, je commence vraiment lasemaine prochaine. J’ai très envie de cechallenge… » – V.D.

� Walter SMITH (entraîneur del’Écosse) : « C’est un groupe très difficilealors que la France, l’Italie et l’Ukraine sesont toutes qualifiées pour la Coupe dumonde en finissant premières de leurgroupe. Ce sera important de réussir unbon départ. N’ayons pas de retard à rat-traper comme ce fut le cas lors de la cam-pagne de la Coupe du monde. »

� Algimantas LIUBINSKAS (sélec-tionneur de la Lituanie) :« C’est très inté-ressant. Deux anciens champions dumonde, trois qualifiés à la Coupe dumonde en Allemagne, plus l’Écosse et laGéorgie, cela sera difficile. Les Françaiset les Italiens sont favoris, mais notrejeune équipe développe un bon football,nous allons essayer de le montrer. Nousn’avons pas de joueurs dans les grandsclubs européens, mais Stankavicius joueà Brescia, et Jankauskas, que vous avezvu en France, à Nice, évolue maintenanten Suède. On a une vingtaine de joueursprofessionnels dans les pays d’Europecentrale, aussi. J’ai été le premier sélec-tionneur de l’histoire de la Lituanie,en1992, et je suis heureux d’être revenu,il y a quatre ans. » – V. D.

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PAGE 2 SAMEDI 28 JANVIER 2006

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MONTREUX –de notre envoyé spécial

IL A FALLU SEIZE MINUTES, pasune de plus, pour fixer définitivementle décor du football européen desdeux prochaines saisons. Le tirage ausort des éliminatoires de l’Euro 2008,effectué par Stéphane Chapuisat etAndreas Herzog, hier après-midi àMontreux, a distribué inégalement lesmigraines et les soulagements, lais-sant l’équipe de France, le Portugal etl’Allemagne dans des draps incertainsquand les Pays-Bas de Marco Van Bas-ten peuvent se rendormir tranquilles.Il faut, bien sûr, considérer ces septgroupes à la lumière du nouveau for-mat de la compétition (deux qualifiésdirects dans chaque groupe pourrejoindre la Suisse et l’Autriche), maisleur densité est aussi inhabituelle quece format. Pour un groupe C extrême-ment faible en regard des forces dumoment (aucun qualifié pour la Coupedu monde) et seulement remarquablepar la présence conjointe de la Grèceet de la Turquie (il ne manque queChypre…), les groupes A (Portugal,Pologne, Serbie-Monténégro) et B(France, Italie, Ukraine) sont les seulsà receler trois équipes qui seront enAllemagne au mois de juin.Un peu plus dans le détail, l’Angle-terre n’aura pas la tâche facile dans legroupe E face à la Croatie, la Russie etIsraël qui a terminé invaincu son par-cours éliminatoire de la Coupe dumonde 2006, et l’Allemagne, dans legroupe D, devra serrer les dents et lejeupour n’êtrepas prise entenaille parles pièges tchèque et slovaque d’unepart, celte d’autre part (Eire et Galles).Mais c’est naturellement le groupe Bqui nous intéresse prioritairement :France, Italie, Ukraine, Écosse, Litua-nie, Géorgie, Îles Féroé. Il provoquedeux lectures. La première, un peuinquiète, tient à la présence, au-delàdes gros bras des deux premiers cha-peaux (France, Italie), d’une équipe(Ukraine) qui était peut-être la plusforte du troisième chapeau. La Bulga-rie ou la Slovaquie étaient infinimentplus tentantes dans le genre. Il se des-sine ainsi un mariage à trois incertainentre les favoris du groupe.

Avec l’Ukrainede Chevtchenko

Ce sera la première fois que la Franceet l’Italie, adversaires réguliers enphase finale (Coupes du monde 1978,1986, 1998, Euro 2000), se retrouve-ront en éliminatoires. Ce sera le sel dugroupe B, son sommet :après n’avoir pas réussi àbattre l’Italie pendant soi-xante-deux ans, de 1920 à1982, la France n’a plus per-du face aux Transalpinsdepuis vingt-huit ans main-tenant (défaite 1-2 au pre-mier tour de la Coupe dumonde 1978). L’issue de lafinale de l’Euro 2000 (2-1,b.e.o.), que les Italiens por-tent comme un fardeau, vapeser sur les retrouvailles.On a déjà envie de voir ça.L e t r o i s i è m e l a r r o n ,l’Ukraine, avait déjà étédans le groupe des Bleus surla route de l’Euro 2000 (0-0au Stade de France et àKiev), à une époque oùChevtchenko n’était pasencore devenu le Ballon d’Or2004 et l’immense joueurqu’il est à présent.

Mais si le niveau de ses deux adver-saires majeurs est quelque peu inquié-tantpour les intérêts français, on peut,donc, effectuer une seconde lectureun peu plus favorable de ce groupe B :les équipes des chapeaux inférieurs nesemblent pas pouvoir réellement pré-tendre à la qualification. Uneimmense surprise est toujours pos-sible, mais l’Écosse est en grandeperte de vitesse, en raison du déclinconjoncturel ou durable du Celtic etdes Rangers, de la grande faiblesse deson Championnat et d’une influencequasi éteinte en Angleterre par l’arrêtBosman et le débarquement desjoueurs étrangers en Premier League.À Glasgow, les Écossais restent sûre-ment capables de battre tout lemonde, mais le sens du vent et del’histoire ne leur semble pas favo-rable. La France se souviendra quandmême que l’Écosse lui avait barré lechemin de la Coupe du monde en Ita-lie, en 1989.

Ni la Lituanie ni la Géorgie, quel’équipe de France n’a jamais rencon-trées et qui portent à trois le nombrede républiques de l’ancienne URSSdans le groupe B, ne semblentcapables, non plus, de se hisser à l’unedes trois premières places. Restent lesÎles Féroé, compagnon des élimina-toires de la Coupe du monde 2006 : lesBleus retourneront donc à Thorshavn,où ils avaient été dans le brouillard dudébut à la fin de leur séjour, en sep-tembre 2004, s’imposant sans gloire(2-0)avant de rester coincés un jourdeplus sur l’île face à l’impossibilité dedécoller.

La France est donc en danger face à ladensité du niveau des trois principauxprétendants à la qualification (France,Italie, Ukraine), et face à la difficultéd’assurer des résultats à l’extérieur enÉcosse, par exemple, mais le faitmême qu’il y ait deux billets pour troisprétendants relativise quelque peu leproblème. À condition que l’Italie

passe aussi, par exemple,é l im ine r l ’Uk ra ine e tl’Écosse ne semble pas pluscompliqué, sur le papier, quefinir devant la Suisse, Israëlet l’Eire, comme ce fut le caslors des éliminatoires de laCoupe du monde 2006.À l’automne 2007, à l’ins-tant de la décision, tout aubout des douze matches éli-minatoires, record histo-rique pour les Bleus, celafera quatorze ans (France-Bulgarie, 1-2, en novembre1993) que l’équipe deFrance n’a pas été écartéed’une phase finale. Autant,alors, continuer comme ça,et passer le mois de juin2008 en Autriche et enSuisse.

VINCENT DULUC

La dernière défaite de la France facede la France face àl’Italie (1-2) remonte au 2 juin 1978, lorsde la Coupe du monde en Argentine, soitpresque 28 ans.28p q

Il s’estt éécoulléé presque 62 ans entre la presquevictoire française (3-1) du 29 août 1920et celle du 23 février 1982 (2-0). Entrecesces deux dates, il y eut 19 rencontresdeux dates il y eut 19 rencontres (14 victoires italiennes et 5 nuls).

LA QUESTION DU JOUREn phase éliminatoire de l’Euro 2008,les Bleus ont-ils hérité du groupele plus difficile ?Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMSau 61008 (0,34 � + coût d’un SMS).

CALENDRIER

Réunion les 9 et 10 févrierà ParisDANS LES MATCHES de groupe, lecalendrier n’est pas sans intérêt. Ils’agit en effet de déterminer l’ordredes rencontres, qui auront lieu entreseptembre 2006 et novembre 2007aux dates internationales réservéespar la FIFA. Ce calendrier doit fairel’objet d’un accord entre les respon-sables des différentes sélections dansles quatre-vingt-dix jours suivant letirage, sous peine de voir l’administra-tion de l’UEFA s’emparer du problèmeet imposer un « calendrier standard ».Aussi, dès la fin du tirage au sort àMontreux, les dirigeants des sélec-tions concernées se sont concertéspour trouver un rendez-vous satisfai-sant pour tous, afin de négocier. « Cesera le 9 février à Paris, à 9 heures dumatin dansunhôtel parisien »,annon-ça Jean-Pierre Escalettes, le présidentde la FFF, moins d’une demi-heureaprès la cérémonie.Pourtant, un peu plus tard, un repré-sentant italien allait venir expliqueraux Français qu’une réunion sur deuxjours serait préférable. « D’accordpour le 9 février, dit-il à Jean-PierreEscaletteset Jacques Lambert, ledirec-teur général de la FFF, mais nous sou-

haiterions dormir à Paris et pouvoir, encas de besoin, poursuivre les discus-sions le lendemain. »Aussitôt demandé, aussitôt adopté. Laréunion entre les sept délégations, quipeuvent comprendre le président de laFédération, le sélectionneur, voire ledirecteur ou le secrétaire général, auralieu le 9 février dans l’après-midi et sepoursuivra éventuellement le lende-main. Chacun essaiera donc d’obtenirle tableau le mieux équilibré possibleet les discussions s’annoncent serrées.On se souvient que pour les élimina-toires de la Coupe du monde 2006, àDublin, Gérard Enault, alors directeurgénéral de la FFF, avait dû poursuivreseul le bras de fer engagé avec lesautres équipes, Jacques Santini étantrentré en France. Et Raymond Dome-nech avait longtemps pesté contre cecalendrier mal fagoté. D’où l’intérêtd’organiser cette réunion à domicile.Hier, le sélectionneur estimait mêmeque Jean-Pierre Escalettes avait déjàgagné une rencontre en obtenant cerendez-vous à domicile.« Ah, ce sera àParis ! Bravo, président ! » s’exclama-t-il en apprenant la nouvelle.

RICHARD PORRET

Avant et après PlatiniSi les Bleus n’ont plus perdu depuis 1978 contre leurs voisinstransalpins, le rapport de force historique reste en leur défaveur.LE 23 FÉVRIER 1982, l’Italie tombaitau Parc des Princes (2-0) sur deux butsde Michel Platini et de Daniel Bravo,venus mettre fin à soixante-deux ansd’invincibilité italienne. Le lendemain,LaGazetta Dello Sport, l’un des grandsquotidienssportifs transalpins, titrait àsa une : « L’Italie a dû rendre les armesdevant Platini. » Depuis, les Bleus ontpris l’ascendant psychologique, etl’Italie, tellement supérieure durantd’interminables décennies, n’y arriveplus, victime du syndrome français. LaFrance reste depuis sur trois victoireset deux matches nuls, dont la finale del’Euro 2000 (2-1, b.e.o.), marquée parles exploits de Wiltord et de Trezeguet,et ce quart de finale de la Coupe dumonde 1998, remporté lors de laséance des tirs au but (0-0, 4-3 auxt.a.b.) après le fameux raté de Di Bia-gio. Quatre ans plus tôt, à Naples (1-0,en 1994), Aimé Jacquet avait fait sen-sation pour ses débuts à la tête del’équipe de France, victorieuse grâce àun but de Youri Djorkaeff servi parDavid Ginola. Entre-temps, il y eut un2-2 au Tournoi de France de 1997, plusspectaculaire qu’autre chose. Et bienavant,en 1986, laplus convaincanteetla plus accomplie des victoires fran-çaises, lors d’un quart de finale de laCoupe du monde, au Mexique, survolépar Platini devant ses partenaires de laJuventus, et que Stopyra n’a pas dûoublier (2-0).Si les Bleus devaient garder la main etprolonger la série jusqu’à l’Euro 2008,ils porteraient leur invincibilité à trenteans, puisqu’il faut remonter à 1978pour trouver trace de la dernière vic-toire italienne. C’était en Argentine, àMar del Plata, pour le premier match

de la France en Coupe du mondedepuis 1966. Bernard Lacombe n’avaitmis que trente-huit secondes pourtrouver la faille sur un centre de DidierSix,mais les Bleusn’avaient ni la matu-rité ni les épaulespour gérer et tenir cetavantage. À l’arrivée, deux buts dePaolo Rossi et de Zaccarelli ruinaientles espoirs français, pourtant si grandsaprès le 2-2 obtenu à Naples quatremois plus tôt. Cet après-midi-là, le8 février 1978, l’Italie et Dino Zoffavaient appris à connaître Michel Pla-tini, roi des coups francs, de l’obstina-tion et de la feinte. À l’heure de jeu,alors que l’Italie menait 2-1 (doublé deGraziani, butde Bathenay), il frappade

22 mètres un coup franc dans lalucarne droite de Zoff avant le coup desifflet de l’arbitre, qui lui ordonna deretirer… dans le mur cette fois. Dixminutes plus tard, au même endroit,Platini attendit le coup de sifflet del’arbitre et mystifia Zoff, à gauche et àras de terre (2-2).Malgré Platini, Trezeguet et Di Biagio,et malgré la série en cours, la balancereste nettement favorable aux Italiens,lesquels mènent toujours 17 succès à 7dans un match qui débuta en 1910, àMilan et sur un terrain en terre battuefatal aux Tricolores (2-6). Ce ne fut pasla seule raclée reçue par les Français.Ainsi, en 1920, après avoir passé qua-rante et une heures dans le train entreParis et Milan en raison d’une grèvedes cheminots, les Bleus arrivèrent àdestination quinze minutes avant lecoup d’envoi, juste à temps pour subirun historique 9-4. Cinq ans plus tard, àTurin, en 1920, une équipe de Francede petite taille, composée de septjoueurs mesurant moins d’1 m 65, per-dit 7-0. La punition aurait pu être pireen 1931 (5-0) mais les Italiens levèrentle pied à l’heure de jeu après un triplédu célèbre Giuseppe Meazza.AvantPlatini, lesbons souvenirs furentrares et l’exploit unique, il fut signéEugène Maës en mars 1912, auteurd’un triplé lors d’une victoire des Bleusà Turin (4-3). Son troisième but est ain-si décrit dans les livres d’histoire :« balle arrachée des mains de Farop-pa, chargéà terre ».À l’époque, le gar-dien de but n’était pas protégé, et lacharge au gardien était une tactiquede jeu dont raffolait les Bleus.

RÉGIS TESTELIN

FOOTBALL CHAMPIONNAT D’EUROPE DES NATIONS 2008 – TIRAGE AU SORT

France-Italie, premièreLes Bleus croiseront l’Italie pour la première fois dans une phase éliminatoire, au sein d’un groupe relevé.Pour l’équipe de France,le chemin qui doitla mener à l’Euro 2008,en Suisse et en Autriche,sera un peu celui despremières. Avec au menul’Italie, pour la premièrefois en éliminatoires,mais aussi la Géorgie etla Lituanie, pour lapremière fois tout court,la France innovera. Avecégalement les Îles Féroé,encore, l’Écosse,et surtout l’Ukraine,elle hérite d’un groupequi fera forcémentune victimede marque.

C’était le 2 juin 1978, à Mar del Plata. La France affrontait l’Italie lors de son premier match de la Coupe du monde argentine. Au coup de sifflet final, les Italiens (de gauche à droite, Gaetano Scirea,Marco Tardelli, Claudio Gentile et Renato Zaccarelli) levaient les bras et les Français (de gauche à droite, Marius Trésor, Michel Platini et Patrice Rio) baissaient la tête. Deux buts de Paolo Rossi(29e minute) et Renato Zaccarelli (54e) avaient répondu à l’éclair de Bernard Lacombe (1re) et l’Italie s’était imposée 2-1. Depuis, la France n’a plus jamais perdu devant la Nazionale. (Photo L’Équipe)

GROUPE B

FranceItalieItalieUkraineÉÉcosseLituanieLituanieGé gorgieÎles Féroé

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SAMEDI 28 JANVIER 2006 PAGE 3

Page 4: capman.free.frcapman.free.fr/journal/ekip280106.pdf · 2006. 1. 28. · Noir Jaune Bleu Rouge 1 Noir Jaune Bleu Rouge Noir Jaune Bleu Rouge Noir Jaune Bleu Rouge Samedi 28 janvier

Noir Jaune

Bleu Rouge4

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

Auxerre Arbitre : M. Malige

20 : 00Stade Abbé-Deschamps

RennesEn direct sur Foot +

Prix des places : 7, 12, 16, 18, 26 et 30

1oolooCCCooooCoo

3Jaurès

8Lachuer

cap.

10Kahlenberg

18Mathis

7Be. Cheyrou

20Luyindula

13Berson

12MignotM t

4Grichting

2Radet

30pPoupppp ninliinplip inplip

2Perrier-Doumbé

8Källström

18Monterrubio

cap.

24N’Guéma

10Y. Gourcuff ouMvuemba (28)

19Briand

6G. Bourillon

5J. Faty

4Adailtonnd

9Edman

Saint-Étienne Arbitre : M. Bré

20 : 00Stade Geoffroy-Guichard

16nnotnnnJJJaannnJaan

3BrunoBasto

8Hellebuyck

22F. Diawara

9Piquionne

20Postiga

21M. Dabo

24L. Perrin

4Hognon

6Z. CamaraZ m

27Sablécap.

Prix des places : 15, 20 et 30

En direct sur Foot +

Nice

16Grééégoriiii iiininiiin

2Varrault

cap.

13Abardonado

17S. Traora é

14Balmont

6Echouafni

26Rool

19Vahirua

11Bagayoko

18Bellion

24Fanni

Le plein pour Bordeaux ?

Points pris sur deux matches consécutifs à domicile

Recevoir deux fois d’affilée ne signifie pas toujours faire le plein de points. Bordeaux, qui accueille Lens aujourd’hui après avoir battu Strasbourg (2-1), sera le 13e club à jouer deux fois de suite chez lui cette saison. Et, pour l’instant, seuls Marseille et Nantes ont fait un sans-faute.

6 : Marseille, Nantes.4 : Le Mans.3 : Auxerre, Lille, Paris-SG, Saint-ÉÉtienne.

1 : Monaco, Nancy, Nice.0 : Sochaux, Strasbourg.

Arbitre : M. Piccirillo

17 : 15

LensEn direct sur Canal +

30dItanddItandd eedjedd ejdj

26Demont

4A. Coulibalylyyo

5Jussiê

3Hiltoncap.

23A. Diarra

18Thomert

9

Cousin ouKhiter (29)

14Frau ou

Carrière (10)8

Se. Keita32

Assou-Ekotto

Prix des places : 8, 10, 14, 20, 26, 32 et 42

Stade Jacques-Chaban-Delmas

Bordeaux

13Jemmali

3Henrique

27Planusa

23Marange

14Br. Cheyrou

5Fernando

7Laslandes

11Smicer

18Faubert

9Darcheville16

RRamRRRRRRR éécap.

Le Mans Arbitre : M. Coué

20 : 00

Prix des places : 6,40, 11,40, 22, 27 et 32

Stade Léon-Bollée En direct sur Foot +

30PPelPPPY.YY. PPPPY P é

6O. Thomas

25Basa

28Chiumiento

27Fauré

5F. Thomas

22Matsui

26Douillard

15Cerdanrd

20Bonnart

cap.

24Fischer

Toulouse

1RevauRevauuRevauu tlttlt

cap.cap

4Arribagri é

5Mathieu

12Aubey

14Sirieix

19Taïder

29Batlles ou

Akpa-Akpro(26)

10D. Moreira

25Dieuze

8Giresse ou Batlles (29)

13Ebondo

Marseille Arbitre : M. Thual

20 : 00Stade-Vélodrome

16BarthezartheaBartheBaBBBBBB

cap.

4D. Ferreira

5Déhu

2Andrré Luis

9Maoulida

7Ribéry

25Pagis

22Nasri

14Lamouchi

19Cana

18Bonnissel

Prix des places : 30, 40, 50, 60, 70 et 80

SochauxEn direct sur Foot +

16eRichRichertterteerte

22Tosic

2AfolabiA

20Calvé

7Pitau

19Dagano

11Ménez

9Ilan

12Isabeycap.

10Mézague

4Miranda

Nantes Arbitre : M. Sars

20 : 00Stade de la Beaujoire-Louis-Fonteneau

1ndreaundreaunndreanLaLaannnnLaancap.

3Signorino

12DelhommeauDD m

17Toulalan

28Keserü

25Rossi

13M. Diallo8

Da Rocha

14Quint

4Cetto

15Savinaud

Prix des places : 8, 10, 13, 20 et 25

Troyes

1Le CroLe Crooe Croommomomom

20Matuidi

10Nivet

28Montero

23Ib. Faye

3Boucansaudda

29G. Ba

Grax9

12Enza-Yamissi

6Tourenne

cap.

18Dujeux ou Paisley (11)

Nancy Arbitre : M. Derrien

20 : 00Stade Marcel-Picot

1B ciglianocigliacigliacBrBrraacccBrraac

cap.

3Lécluse

28Puygreniery 6

Berenguer ouAndre Luiz Silva

(5)

24B. Gavanon

5Andre Luiz Silva

ou Da Costa(31)

21Rudolf

8Biancalani

20Chrétien

7Duchemin

18Sarkisian

Prix des places : 11, 15, 20, 25 et 30

En direct sur Foot +

4AntonioCarlos

13Danjoua

15Laurenti

28André Luiz

cap.

9Lucas

10Edson

14Mou. N’ Diaye

25Collin

21Chafni

5Robin

AC Ajaccio

1PoratoPoratooPoratotoooooo

AUJOURD'HUI17 H 15

BORDEAUX (1-1) LENS20 HEURES

AUXERRE (1-3) RENNESLE MANS (2-0) TOULOUSEMARSEILLE (1-0) SOCHAUXNANCY (0-1) AC AJACCIONANTES (0-1) TROYESSAINT-ÉTIENNE (1-0) NICESTRASBOURG remis PARIS-SG

DEMAIN18 HEURES

LILLE (2-0) METZ20 H 45

MONACO (1-2) LYON

FOOTBALL LIGUE 1 (24e journée) TOTAL DOMICILE EXTERIEUR

CLASSEMENT Pts MATCHES BUTS MATCHES BUTS MATCHES BUTS

J. G. N. P. p. c. diff. J. G. N. P. p. c. J. G. N. P. p. c.

1. Lyon 54 23 16 6 1 39 15 +24 11 8 2 1 17 10 12 8 4 0 22 5

2. Bordeaux 42 23 11 9 3 21 12 +9 11 7 3 1 11 5 12 4 6 2 10 7

3. Auxerre 39 23 12 3 8 30 24 +6 11 9 0 2 21 6 12 3 3 6 9 18

4. Lille 37 23 10 7 6 31 16 +15 12 8 2 2 18 3 11 2 5 4 13 13

5. Paris-SG 37 23 11 4 8 28 22 +6 12 9 1 2 23 10 11 2 3 6 5 12

6. Marseille 35 23 10 5 8 25 27 -2 12 7 4 1 16 10 11 3 1 7 9 17

7. Lens 34 23 7 13 3 30 19 +11 11 5 5 1 19 7 12 2 8 2 11 12

8. Le Mans 34 23 10 4 9 23 18 +5 12 8 2 2 18 6 11 2 2 7 5 12

9. Monaco 33 23 9 6 8 22 18 +4 11 5 3 3 11 6 12 4 3 5 11 12

10. Saint-Étienne 33 22 8 9 5 20 17 +3 11 4 6 1 13 6 11 4 3 4 7 11

11. Rennes 32 23 10 2 11 24 33 -9 11 6 1 4 17 16 12 4 1 7 7 17

12. Nancy 31 23 9 4 10 24 19 +5 12 4 4 4 15 10 11 5 0 6 9 9

13. Nantes 30 23 8 6 9 24 23 +1 12 5 4 3 13 9 11 3 2 6 11 14

14. Nice 30 23 7 9 7 17 19 -2 12 5 3 4 10 9 11 2 6 3 7 10

15. Toulouse 26 22 7 5 10 20 26 -6 11 5 3 3 11 8 11 2 2 7 9 18

16. Sochaux 25 23 6 7 10 18 25 -7 12 4 4 4 11 9 11 2 3 6 7 16

17. Troyes 25 23 6 7 10 21 29 -8 11 4 5 2 11 10 12 2 2 8 10 19

18. AC Ajaccio 16 23 3 7 13 13 29 -16 11 2 5 4 8 10 12 1 2 9 5 19

19. Strasbourg 15 23 2 9 12 14 30 -16 12 1 5 6 6 15 11 1 4 6 8 15

20. Metz 14 23 2 8 13 13 36 -23 11 2 3 6 7 16 12 0 5 7 6 20Strasbourg - Paris-SG (0-1) a été reporté en raison du gel.Entre parenthèses, le score du match aller (6e journée).

LES CINQ DERNIÈRES SAISONS00-01 01-02 02-03 03-04 04-05

Auxerre - Rennes 0-1 2-3 1-0 2-1 3-1Bordeaux - Lens 1-1 2-1 1-0 0-0 1-1Le Mans - Toulouse — — — 2-1 —Lille - Metz 2-1 2-0 — 1-1 4-0Marseille - Sochaux — 4-2 1-0 2-0 0-2Monaco - Lyon 0-2 2-1 2-0 3-0 1-1Nancy - AC Ajaccio — — — — —

Nantes - Troyes 4-0 1-0 2-1 — —Saint-Étienne - Nice — — — — 2-1Strasbourg - Paris-SG 1-2 — 0-1 0-0 3-1

PROCHAINES JOURNÉESMATCH EN RETARD(22e journée)

MERCREDI 1er FÉVRIER

20 HEURESSaint-Étienne - Toulouse (Foot +)

25e JOURNÉESAMEDI 4 FÉVRIER

17 H 15Paris-SG - Saint-Étienne (Canal +)

20 HEURESAC Ajaccio - AuxerreLens - StrasbourgMetz - NancyNice - LilleRennes - MonacoSochaux - Le MansToulouse - Nantes(Ces sept matches sur Foot +)

DIMANCHE 5 FÉVRIER

18 HEURESTroyes - Marseille (Canal + Sport)

21 HEURESLyon - Bordeaux (Canal +)

26e JOURNÉESAMEDI 11 FÉVRIER

17 H 15Lens - Lyon (Canal +)

20 HEURESAuxerre - MetzBordeaux - RennesLe Mans - NiceMonaco - TroyesNancy - Saint-ÉtienneNantes - SochauxStrasbourg - AC Ajaccio(Ces sept matches sur Foot +)

DIMANCHE 12 FÉVRIER

18 HEURESMarseille - Toulouse (Canal + Sport)

21 HEURESLille - Paris-SG (Canal +)

AGENDADEMAIN

� LIGUE 1 (24e journée, matchesdécalés)Voir ci-dessus

MARDI 31 JANVIER

� COUPE DE FRANCE (16es de finale,suite)Voir page 9

MERCREDI 1er FÉVRIER

� LIGUE 1 (22e journée, match enretard)Voir ci-dessus� COUPE DE FRANCE (16es de finale,suite)Voir page 9

VENDREDI 3 FÉVRIER

� LIGUE 2 (24e journée)Voir page 8

� NATIONAL (22e journée, matchavancé)

SAMEDI 4 FÉVRIER

� LIGUE 1 (25e journée)Voir ci-dessus� NATIONAL (22e journée, suite)

DIMANCHE 5 FÉVRIER

� LIGUE 1 (25e journée, matchesdécalés)Voir ci-dessus

� LIGUE 2 (24e journée, matchdécalé)Voir page 8

LUNDI 6 FÉVRIER

� LIGUE 2 (24e journée, matchdécalé)Voir page 8

TIRAGE No 7. – On joue sur les matches français et étrangers jusqu’à ce soir, 19 h 45.Le match Strasbourg - Paris-SG, reporté en raison des conditions météo, est considérécomme gagnant.SUPERPACTOLE. – 3 000 000 d’euros sont en jeu à l’occasion du tirage no 7.

BUTEURS1. Pauleta (Paris-SG), 14 buts.2. Luyindula (Auxerre), 9 buts.3. Cousin (Lens) ; Wiltord (Lyon), 8 buts.5. Pieroni (Auxerre), 7 buts.6. DeMelo (Le Mans) ;Odemwingie (Lille) ; Fred (Lyon) ;Pagis (Strasbourg, 4 ; puis Marseille, 2) ; M. Diallo(Nantes) ; Ilan (Sochaux) ; D. Moreira (Toulouse) ; Grax(Troyes), 6 buts.14. Aruna, Thomert (Lens) ; Carew (Lyon) ; Niang, Ribé-ry (Marseille) ; Kroupi, Zerka (Nancy) ; Frei (Rennes),5 buts.22. Lucas (AC Ajaccio) ; Gygax, Makoun, Moussilou(Lille) ; Govou, Juninho (Lyon) ; Lamouchi (Marseille) ;Kapo (Monaco) ; Bamogo (Nantes) ; Bagayoko (Nice) ;Kalou (Paris-SG) ; Källström (Rennes) ; Piquionne(Saint-Étienne) ; Dagano (Sochaux), 4 buts.36. Rocchi (AC Ajaccio) ; Lachuer (Auxerre) ; Chamakh,Darcheville, Faubert, Fernando (Bordeaux) ; Is. Bangou-ra, Hautcœur, Matsui (Le Mans) ; Jussiê (Lens) ; Debu-chy (Lille) ; Tiago (Lyon) ; Oruma (Marseille) ; Proment(Metz) ; Meriem (Monaco) ; Curbelo (Nancy) ; B. Koné,S. Traoré, Vahirua (Nice) ; Yepes (Paris-SG) ; Gourcuff,Monterrubio, Utaka (Rennes) ; P. Feindouno, Hognon,Hellebuyck (Saint-Étienne) ; Ménez (Sochaux) ; Le Pen(Strasbourg) ; Bergougnoux, Santos (Toulouse) ; Dallet,Jaziri, Nivet (Troyes), 3 buts, etc.

PASSEURS1. Kahlenberg (Auxerre), 7 passes.2. Jussiê(Lens) ; J. Leroy (Lens,parti auBeitar Jérusalem,ISR) ;Matsui (Le Mans) ; Kalou (Paris-SG) ; Monterrubio(Rennes), 5 passes.7. André Luiz (AC Ajaccio) ; Pieroni (Auxerre) ; Dernis(Lille) ; Govou (Lyon) ; Rothen (Paris-SG), 4 passes.12. Darcheville (Bordeaux) ; Fanchone (Le Mans) ; Tho-mert (Lens) ; Bodmer (Lille) ; F. Malouda, Wiltord(Lyon) ; Dimitrijevic (Nantes) ; B. Koné (Nice) ; Dhora-soo, Landrin, B. Mendy (Paris-SG) ; Källström (Rennes) ;P. Feindouno, L. Perrin (Saint-Étienne) ; Isabey(Sochaux) ; Batlles, Ebondo (Toulouse), 3 passes, etc.

MONACO - LYON (demain)MONACO

Meriem s’est ménagéAprès s’être entraînés sous la neige jeudi, les Monégasquesont répété leurs gammes offensives normalement hieraprès-midi. Vieri et Di Vaio ont été associés dans tous lesexercices, auxquels n’a pas participé Meriem, qui s’estménagé « sans motif médical », indique-t-on au club. Cubi-lier (grippé) était absent, alors que Squillaci et Zikos ont suivila séance sans problème. Guidolin devrait faire confiance àDos Santos sur le flanc gauche et à Modesto dans l’axe.L’animation offensive reste à l’étude, comme l’illustrent lesdernières séances. Kapo et Meriem seront-ils titularisésdemain ? C’est loin d’être certain. – E. Ba.L’équipe probable : Warmuz – Maicon, Modesto, Givet,Dos Santos – Plasil ou Meriem, Zikos, Bernardi, Maurice-Belay ou Kapo – Vieri, Di Vaio.

LYON

Réveillère revientVictime d’une élongation à la cuisse gauche peu avant lareprise du Championnat, Réveillère, qui a donc manqué lescinq premières sorties de l’OL en 2006, est de retour dans legroupe. Les 18 joueurs retenus seront officiellement dési-gnés en fin d’après-midi, à l’issue d’une séance à huis clos.« Nous sommes cinqdéfenseurs pour quatre postes. Je peuxdonc être celui qui se retrouvera sur le banc, reconnaît lelatéral droit. D’autant que François Clerc a très bien saisil’opportunité offerteà lui.Mais jeme sens toutà fait capabled’être titularisé, y compris à gauche si le coach me ledemande. » Houllier a par ailleurs annoncé qu’en l’absencede Diarra, suspendu, il reviendrait à Tiago de le remplacerposte pour poste. – C. C.L’équipe probable : Coupet - Réveillère, Cris, Müller,Monsoreau – Tiago, Pedretti ou Clément, Juninho – Govou,Fred ou Carew, Wiltord ou Malouda.

LILLE - METZ (demain)LILLE

Des incertitudesLes terrains gelés ont occasionné des blessurestendineuses ou articulaires, notamment pourMoussilou, Touré, Franquart et Lichtsteiner.Fauvergue, souffre d’un hématome en hautd’une cuisse. Debuchy et Keita ont dû soignerdes coups reçus à Toulouse (0-0). Une seuleabsence ne fait aucun doute face à Metz, cellede Schmitz, suspendu. – M. Bo.L’équipe probable : Malicki – Chalmé, Tav-laridis, Vitakic, Tafforeau – Cabaye, Bodmer –Debuchy ou K. Keita, Gygax, Dernis – Moussi-lou.

METZ

Wimbéeest prêtTum (genou) est forfait et Obraniak (adduc-teurs) pourrait également renoncer. Enrevanche, Wimbée, qui a repris avec le groupe,tiendra sa place dans le but. Muller pourraitintégrer Morisot au milieu et faire évoluer son4-4-2 en 4-3-2-1. S’il reste fidèle à son systèmehabituel, Gueye ou N’Diaye pourrait être titula-risé en soutien de Youla. Meniri, suspendu,manquera encore. La suspension du défenseurcentral fait l’objet d’un appel, qui sera étudiémardi. – R. R.L’équipe probable : Wimbée – Béria, Medja-ni, Borbiconi, Bassong ou Huszti – Proment,Morisot ou Gueye ou Mo. N’Diaye, Huszti ouObraniak – Ouadah, Pimenov – Youla.

Les cinq derniers matches : P. G. P. G. N.Remplaçants : Hamel (g.) (16), Martin (34),Bolf (5), Poyet (26), Pieroni (9).Entraîneur : J. Santini.Absents : Sagna (cheville), Kaboul, Lejeune(convalescence), Akalé, Kalabane (CAN).Suspendu : Violeau.

Bolf dans le groupeBolf, qui a effectué sa rentrée en CFA leweek-end dernier, retrouve le groupe. Violeaususpendu, Cheyrou et Berson devraient occu-per les postes défensifs au milieu. Santini aurale choix entre deux attaquants de pointe ou unmilieu renforcé. Luyindula devrait être titulari-sé. – J.-P. G.

Les cinq derniers matches : P. G. G. P. P.Remplaçants : Douard (33) (g.), Mbia (17)ou Rochat (21), Mvuemba (28) ou Gourcuff(10), Barbosa (14), Sow (29).Entraîneur : L. Bölöni.Absents : Frei (hanche), É. Didot (tendond’Achille), Isaksson (g.), Jeunechamp(reprise), Utaka, Y. Hadji, Ouaddou, C. N’Diaye(CAN), Sepsi, Bru (choix de l’entraîneur).Suspendu : aucun.

Frei absentAprès deux revers consécutifs, Rennes veutrebondir. Ressentant une douleur aux niveaudes releveurs de hanche, Frei fera l’impassesur le déplacement en Bourgogne. Ce quidevrait recentrer Briand en pointe. Qui anime-ra les côtés ? Annoncé à Lorient, N’Guéma aété retenu par ses dirigeants pour ce match. Ilpourrait débuter à droite. – J.-D. C.

Les cinq derniers matches : N. G. N. G. P.Remplaçants : Viviani (g.) (1), Kamara (17),Perquis (19), Mazure (10), B. Gomis (18) ouHouri (12).Entraîneur : E. Baup.Absents : Ilunga, Zokora, Tiéné, P. Feindouno,F. Mendy (CAN), Sakho, O. Sarr, Piatti (choixde l’entraîneur).Suspendu : An. Yahia.

La première de BastoBruno Basto, la dernière recrue stéphanoisede ce mercato, devrait occuper le flancgauche de la défense tandis que Sablé etPiquionne effectuent leur retour dans le onzede départ. L’ultime entraînement a égalementrassuré Baup quant à la condition physique dePerrin. En revanche, la participation deDiawara n’est pas encore officielle, le Maliensouffrant toujours d’un tibia. – J.-Y. D.

Les cinq derniers matches : P. G. N. N. G.Remplaçants : Lloris (g.) (1), Jarjat (15) ouTchato (3), Roudet (8) ou Ederson (10),An. Yahia (21), Bigné (27).Entraîneur : F. Antonetti.Absents : B. Koné et So. Camara (CAN),Bisconti (reprise), Fauconnier et Larbi (conva-lescence), Lamatina, Dolci, Grenet, Moreau,F. Padovani (choix de l’entraîneur). Sus-pendu : aucun.

Groupe inchangéSi Tchato sera le dix-septième homme, lapetite alerte causée par Fanni semble levée.Antonetti maintiendra-t-il sa formule de jeutrès offensive sur ses anciennes terres vertesou prendra-t-il une option plus traditionnelleloin du Ray, Vahirua ayant débuté peu dematches en déplacement ? – Ja. G.

Les cinq derniers matches : N. N. G. G. G.Remplaçants : Roux (g.) (1), Perea (12),Denilson (22), Alonso (12), Mavuba (24) ouDucasse (19).Entraîneur : Ricardo.Absents : Chamakh (CAN), Jurietti (abdomi-naux), Valverde (épaule), Paulo Costa (essai),T. Lavie, Francia, Beto, Afanou (choix del’entraîneur).Suspendu : aucun.

Jurietti forfaitLaslandes est partant mais Jurietti, l’autreincertain dans la semaine, n’est pas dans legroupe, remplacé par Marange à gauche. Del’autre côté, Jemmali devrait retrouver saplace. Dans la même optique, Cheyrou pour-rait accompagner Fernando dans l’entrejeuplutôt que Mavuba, déjà sorti contre Stras-bourg (2-1). Devant, confiance à la paireLaslandes-Darcheville. – L. L.

Les cinq derniers matches : G. N. P. P. N.Remplaçants : Chabbert (g.) (1), Barul (34),Gillet (5), Lacourt (13), Frau (14) ou Cousinou Khiter.Entraîneur : F. Gillot.Absents : Aruna, Jemaâ (CAN), Brocard (g.),G. Rodriguez, Lachor, Zayatte (choix del’entraîneur).Suspendu : aucun.

Plusieurs incertitudesGillot récupère Diarra et Cousin, suspendusface à Monaco (1-1). Ce dernier, qui souffredu dos, est toutefois incertain et pourrait êtreremplacé par Khiter. Autre point d’interroga-tion, la présence de Frau qui était malade hier.En cas d’absence, Carrière retrouverait unposte de milieu axial. Le jeune UruguayenRodriguez n’est pas parti avec le groupe car ilest pour l’instant jugé trop juste. – H. W.

Les cinq derniers matches : P. G. P. G. G.Remplaçants : Roche (g.) (16), Pinault (23),Poulard (19), Fanchone (17), De Melo (18).Entraîneur : F. Hantz.Absents : Lucau (genou), Romaric, Is. Ban-goura (CAN), Périatambée, Ekhosuehi,N’Dzomo, Lisembart, Loriot (choix de l’entraî-neur).Suspendu : Hautcœur, Lavecchia, Gormond.

Fischer titulaireSuspendu, Hautcœur est remplacé par Fischerau milieu. Cerdan revient en charnière cen-trale auprès de Basa. Hantz a bien mémoriséle meilleur début d’année du TFC. – Ch. L.

Les cinq derniers matches : G. P. P. G. N.Remplaçants : Douchez (g.) (16), Dao (9) ouBedimo (23), Cardy (6), Bergougnoux (15),Akpa-Akpro (26) ou Giresse (8).Entraîneur : É. Mombaerts.Absents : Congré (épaule), Santos, Emana,Mansaré (CAN), Benvegnu (g.), Lièvre, Fofana,Bonnet (choix de l’entraîneur).Suspendu : néant.

Hésitationssur les côtés

Batlles est assuré de débuter, a priori sur leflanc droit. Giresse serait alors titularisé – unepremière depuis la défaite à Rennes (1-4) le20 novembre – côté gauche. Mais Mombaertspourrait finalement choisir de faire permuterBatlles et d’aligner d’entrée à droite Akpa-Akpro. En défense centrale, Arribagé, remis desa contusion à un talon, retrouve sa place audétriment de Dao. – N. S.

Les cinq derniers matches : G. N. P. G. P.Remplaçants : Carrasso (g.) (1), Gimenez(13), Delfim (6), Cantareil (21), Deruda (32).Entraîneur : J. Fernandez.Absents : Meité, Oruma, Beye, Taiwo, Niang(CAN), Mendoza, K. Nakata (instance dedépart), Quesnel (g.) (choix de l’entraîneur).Suspendu : Cesar.

André Luisremplace Cesar

Fernandez va aligner une équipe très clas-sique à domicile avec une défense à quatreéléments, deux récupérateurs et une ligne detrois joueurs offensifs en soutien de Maoulida.Cesar, suspendu, doit céder sa place à AndréLuis alors que Bonnissel ne ressent plus, apriori, de fatigue. – H. F.

Les cinq derniers matches : P. P. N. P. G.Remplaçants : Martinovic (g.) (1), Bühler(25), Boudarène (8), Brunel (5), Quercia (33)ou Ben. Genghini (22).Entraîneur : D. Bijotat.Absents : Lonfat (claquage), Josse, Meghni,Erding (reprise), Daf, So. Diawara, N’Daw,Kader Touré (CAN), Weldon (attente de quali-fication), Potillon, Sène (choix de l’entraî-neur).Suspendu : aucun.

Dans la continuitéLes Sochaliens se sont entraînés sous la pluieet sur une pelouse gorgée d’eau hier àMarignane. Bijotat devrait reconduire le onzequi avait démarré le match face à Saint-Étienne (4-0). La seule incertitude concerne ledernier poste de remplaçant, pour lequelQuercia et Genghini seront en balance. – C. M.

Les cinq derniers matches : N. P. G. N. G.Remplaçants : Heurtebis (g.) (16), Leray(35), Ca (23), Mhadhbi (18), Payet (33).Entraîneur : S. Le Dizet.Absents : Guillon, Dimitrijevic, Glombard(cuisse), Bamogo (cheville), Capoue (dos), G.Norbert (genou), Faé, Yapi (CAN), Pierre, Bou-guerra, Thicot, Viveros (choix de l’entraîneur).Suspendu : aucun.

Quint retrouveles siens

Des trois joueurs incertains, seul Dimitrijevic adû déclarer forfait après avoir reçu unebéquille à l’entraînement mercredi. Cetto etToulalan sont aptes, le second devant toute-fois se montrer prudent selon le staff médical.La grande nouvelle, c’est le retour de Quintdans le groupe, huit mois après sa rupture desligaments croisés. Le milieu gauche pourraitmême débuter la rencontre. – J.-D. C.

Les cinq derniers matches : G. N. G. P. P.Remplaçants : Westberg (g.) (30), Adam(14), Boskovic (2), Paisley (11) ou Dujeux(18), Faivre (27).Entraîneur : J.-M. Furlan.Absents : Ib. Bangoura, Jaziri, Kouassi (CAN),S. Drouin (quadriceps), Amzine (lumbago),Dallet (mollet), Nadé (ischio-jambiers), Ber-kak (pubalgie), Sanz, Meslien, Guillaume, Bou-dard, N’Dour (choix de l’entraîneur).Suspendu : aucun.

Un choix restreintFurlan n’a pas beaucoup de choix pour com-poser son groupe. Les absences profitent àBoskovic qui retrouve le groupe. Paisley, ladernière recrue du mercato, pourrait faire sesdébuts en remplaçant Dujeux côté gauche dela défense, ce dernier glissant à droite à laplace de Montero qui sera suspendu contrel’OM. – J.-P. K.

Les cinq derniers matches : G. N. G. P. G.Remplaçants : Sorin (g.) (16), Chouleur(33), Da Costa (31) ou Berenguer (6), N’Tolla(32), Camerling (34).Entraîneur : P. Correa.Absents : D. Bakari (arrêt maladie), Adailton(cheville et tibia), Curbelo, Kroupi, Sapina(reprise), N’Guémo (tibia), Zerka, Kim, A. Kei-ta (cheville), Diakhaté (CAN).Suspendu : Brison.

Avec BerenguerAnnoncé forfait la veille, Berenguer figurequand même dans le groupe après un ultimeessai. Si le milieu corse débute, André LuizSilva retrouvera la défense après un intérimréussi au milieu à Rennes (2-0). Kroupi estrétabli mais ne reprendra avec le groupe quelundi. Zerka out, le jeune Rudolf conduira vrai-semblablement l’attaque. Sarkisian devraitdébuter mais il semble peu probable qu’iltienne toute la rencontre. – R. R.

Les cinq derniers matches : N. P. P. P. G.Remplaçants : Trév isan (g.) (16) ,J.-T. Moretti (33), Baron (34), Scarpelli (11),Mandrichi (12).Entraîneur : J. Pasqualetti.Absents : Jabi et K. Diawara (CAN), Dzodic,Rocchi (pubalgie), Saïfi (tendinite), Abdoun,Becas, Anzité, Joinville (choix de l’entraîneur).Suspendu : Rodrigo.

Danjou de retourSix absents : outre Jabi et Diawara partis à laCAN, Pasqualetti déplore les absences deDzodic, Rocchi, Saïfi et Rodrigo, suspendu.Danjou a été rappelé en défense centrale. Lebinôme Chafni-Robin sera à la récupération.Deux amateurs prendront place sur le banc, ledéfenseur Jean-Toussaint Moretti (défenseur)et le milieu Antony Baron. – D. F.

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FOOTBALL LIGUE 1 (24e journée) BORDEAUX - LENS

« On n’a encore rien prouvé »RICARDO, l’entraîneur bordelais, reste très pragmatique et refuse ouvertement d’évoquer l’Europe.Arrivé en Gironde l’été dernier, l’ancien joueur et entraîneur du Paris-Saint-GermainamétamorphoséBordeaux.D’uneéquipe traumatiséepar une saison de tous les dangers, il a fait un candidat crédible à laLigue des champions. Même si le jeu développé par les Bordelais estplus réaliste que spectaculaire, il existe bel et bien un style Ricardo.Avec des mots dont il se méfie de la portée, l’entraîneur bordelaiscontinuepourtantde prêcher la modestie. Il tient toujoursun discoursminimaliste et assure que la solidité de son équipe, « on la mesureraen fin de saison ».

BORDEAUX –de notre envoyé spécial

« BORDEAUX, deuxième aprèsvingt-trois journées, est-ce unobjectif que vous vous étiez fixélors de votre prise de fonctions ?– Mais ce classement ne veut rien direou si peu. On n’a encore rien prouvé.Nous avons une équipe qui fait beau-coup d’efforts et qui a eu des résultatsjusqu’à présent. On peut donc juste direqu’on a été t rès bien jusqu’àaujourd’hui. Mais c’est au soir de la38e journée que l’on jugera de notre soli-dité. Si on compte 75 points à cemoment-là, alors oui, on pourra parlerde saison réussie. En se basant sur duconcret.– Vous persistez donc dans votrerefus de parler de Coupe d’Europeet de participation à la Ligue deschampions ?– Pour un club du standing de Bor-deaux, disputer une Coupe d’Europe estdans la logique des choses. Mais jecontinue à ne pas vouloir prononcer lemot Europe. Je vis au match le match,tout en étant conscient que nos résultatsnous rendent forcément plus crédibles.Nous avons une confiance, une sérénitéquenous n’avionspas au débutde la sai-son. Cela nous autorise à aborder nosmatches de façon plus libérée.– Comment vous y êtes-vous prispour transformer aussi radicale-ment une équipe qui aurait pudescendre en L 2 la saison der-nière ?– Il n’y a ni secret ni recette miracle. J’aid’abord adapté mon discours à ce que jeressentais du groupe. Et j’ai insisté sur lanotion de confiance, sur la nécessité dene pas avoir peur d’aller à Marseille ouMonaco avec l’ambition d’y gagner.Pour le reste, je me suis appuyé sur deschoses fondamentales : debons joueurs,une bonne organisationet une complici-té entre tous pour créer des automa-tismes.

« En France,toutes les équipessont intéressantes »

– Au point de faire de Bordeauxune équipe qui n’a encaissé quedouze buts, un record pour undeuxième du Championnat.– Mais Bordeaux n’est pas une équipedéfensive ! À chaque match, on chercheà trouver un équilibre pour déstabiliserl’adversaire tout en respectant uneorganisation de jeu et en évitant de sefaire piéger. Mais à part Lyon, qui

impose à chaquefois sa puissance et sonjeu ?– Avec de tels principes, Bor-deauxmarquemoinsdeunbutparmatch (21) et n’assure pas vrai-ment le spectacle.– Les chiffres sont trompeurs. Nous nesommes pas aussi solides ni aussi aus-tères que ce qu’indiquent les statis-tiques. La qualité de notre jeu aurait dûnous permettre d’inscrire sept ou huitbutsde plus.Mais je ne tiens pas comptedes jugements que l’on porte sur monéquipe. Cela ne m’agace même pas.– Vous avez pourtant l’habituded’affirmer que votre équipe n’estpas“extraordinaire”.Est-ceà direqu’elle est ordinaire ?– Pas du tout. Dans ce Championnat, iln’y a pas d’équipe ordinaire. Je ne voispas d’équipe qui ne produise rien auniveau du jeu. En France, toutes leséquipes sont intéressantes. Et notreréussite n’est en aucun cas liée à la fai-blesse des autres.– Face à Strasbourg (2-1),l’équipe que vous avez alignéeétait à forte coloration sud-amé-ricaine (*). Est-ce le début d’uneprise de pouvoir ?– Pas du tout ! C’est le hasard. Il estaussi arrivé qu’aucun Sud-Américain nesoit titulaire. Pour moi, tous les passe-ports ont la même couleur. Ils sont bleumarine, la couleur du club.– Hormis Denilson, tous cesjoueurs étaient pratiquementinconnus en Europe et faisaientmême figure de deuxième choix.Est-ce aussi l’une de vos réus-sites ?– Je n’ai recruté aucun d’eux à l’aveu-glette. Sur ceux que je ne connaissaispas, j’ai pris des renseignements, j’aimême vu des images avant de donnermon accord pour Alonso et Perea. J’aiété extrêmement vigilant au début pourque leur intégration soit bonne. Sur leplan sportif, on peut parler de bonnesaffaires, c’est vrai. Mais ils doivent tous,Denilson y compris, apporter encoreplus pour que l’on parle de vraie réus-site.– Vous ne pouvez pas nierl’importance du match de ce soir.En cas de défaite, Lens se retrou-verait à 11 points de Bordeaux àquatorze journées de la fin duChampionnat.– Avant de nous rendre à Lyon, quipourrait nier l’importance d’un succèsaujourd’hui ? Mais je reste convaincuque Lens sera jusqu’au bout l’un de nosplus sérieux concurrents. Cette équipe a

un vécu et des repères. Elle a beaucoupjoué en début de saison et elle en a payéle prix cet hiver. Mais elle va revenir etretrouver son niveau. Je m’attends à unmatch difficile.– Depuis votre départ de Paris etvotre retour au Brésil, en 1998,vous avez entraîné beaucoup declubs ou sélections (neuf) maisvous n’avez fait que passer. Avez-vous l’intention de vous poser àBordeaux ?– Mais c’est mon rêve, bâtir une grandeéquipe à Bordeaux et avoir le temps d’enprofiter. Pour l’instant, on en est simple-ment à construire les fondations. Et laréussite, cela se juge sur la durée. »

ÉRIC CHAMPEL

(*) Les Brésiliens Fernando, Henriqueet Denilson, le Colombien Perea etl’Argentin Alonso.

Non, il n’a pas changéDe Paris à Bordeaux, Ricardo est resté fidèleaux mêmes principes et aux mêmes méthodes.UNEMAINDEFER dans un gant develours. Depuis sonarrivée àBordeaux,Ricardoest passémaîtredans l’artd’êtreconstammentdans l’exigence tout en évitant les frictions et les tensions. Deuxréflexionsparmi tant d’autres illustrentcette parfaitemaîtrise desressorts de la vie d’un groupe. « Se relâcher ? Avec ce coach-là,aucun risque », s’exclame Jean-Claude Darcheville. « Il va falloircontinuer et faire confiance à l’entraîneur qui nous a prouvé queson turnover était positif », s’était réjoui Lilian Laslandes après lavictoire à Monaco (1-0, 22e j.). « Ricardo ? Non seulement, il n’apas changé,mais je pense qu’il s’est bonifié, assure Patrick Colle-ter, son coéquipier au Paris-SG de 1991 à 1995 et aujourd’hui sonassistantaux Girondins. Il est toujours aussi posé, calmeet acces-sible, mais il est plus ouvert et davantage à l’écoute que lorsqu’ilétait joueur. »

Vincent Guérin, qui a connu Ricardo comme joueur (de 1992à 1995), puis comme entraîneur du Paris-SG (de 1996 à 1998),confirme cette ouverture d’esprit. « Il avait su poser les barrièresoù il le fallait, raconte-t-il.Mais il n’était pas ferméau dialogue. »À l’époque déjà, Ricardo avait imposé son style en faisant passerses idées.« C’était un entraîneur avec une ligne directrice prochede celle d’Artur Jorge,poursuit Vincent Guérin.Ils avaient tous lesdeux lamême rigueur, lamêmediscipline et lamême intelligencetactique. Ricardo avait su s’appuyer sur les joueurs les plus âgésavec lesquels il avait joué, commemoi, Rai, Lamaou Fournier. De

ce côté-là, il avait tout compris. Il avait vite été adopté par legroupe grâce à sa personnalité. »Presque dix ans plus tard, la même méthode a produit les mêmeseffets à Bordeaux. En fin psychologue, Ricardo s’est assuré dusoutien de tous les cadres de son équipe, mais il a eu la lucidité dene laisser personne à l’écart. Là encore, c’est une constante dansson fonctionnement.À Paris, il avaitprocédé avec autant de doig-té et de discernement.« C’est la première fois qu’il entraînaituneéquipe pro et j’en garde un très bon souvenir, rappelle FlorianMaurice, joueur au PSG lors de la saison 1997-1998. Il m’a tou-jours fait confiance, même quand je n’étais pas très bon. »« Ses séances reposaient souvent sur des oppositions sur terrainréel, ajoute Maurice. Ses discours d’avant match étaient brefs. Ilinsistait surtout sur l’engagement.Mais il ne construisait pas uneéquipe à vocation défensive. Ce n’était pas tous derrière. » Cettesaison-là, le Paris - Saint-Germain avait encaissé 35 buts en34 journées et s’était classé 8e du Championnat (*). Le Bordeauxversion Ricardo en a seulement concédé 12 en 23 journées de L 1.Si l’entraîneur avoue « être toujours le même », les tempsauraient-ils changé ? – E. C. et D. D.

(*) Lors de la saison 1996-1997 avec Ricardo aux com-mandes, le PSG avait terminé deuxième du Championnatderrière Monaco. Cette saison-là, le PSG avait été finalistede la Coupe des Coupes (0-1 face à Barcelone). Lors de lasaison 1997-1998, Paris avait gagné la Coupe de France et laCoupe de la Ligue.

Lens en alerteToujours sans victoire en 2006, les Lensois doivent faireun gros coup en Gironde pour croire encore au podium.LORS DES QUATRE journées deChampionnat disputées en janvier,Lens a toujours été mené. Il a réussi àégaliser face à l’OM (1-1) et Monaco(1-1). Mais il n’a toujours pas gagné unseul match. À la fin des matches aller, ilétait deuxième. Il pointe désormais àhuit longueurs du deuxième, Bordeaux,son adversaire du jour. Pourquoi cecreux ?DES ERREURS DÉFENSIVES. – Tousles buts encaissés par Lens, face à Nan-cy (1-2), Auxerre (0-1) et Monaco (1-1),sont la conséquence d’erreurs défen-sives dans le placement ou la concen-tration. Même Hilton, réputé pour êtrele plus fiable des défenseurs, n’y a paséchappé. L’arrière-garde manque devitesseet quand son Brésilienn’anticipepas les actions adverses, elle est prise àdéfaut. L’arrivée de l’international uru-guayen Guillermo Rodriguez, vingt etun ans (arrière central ou gauche), com-pétitif dans une dizaine de jours, selonDidier Sénac, qui est allé le chercher enAmérique du Sud, lui offrira-t-elle unenouvelle stabilité ?DES MAUVAIS CHOIX OFFENSIFS.– En janvier, le Racing a marqué un butlors de chacun de ses cinq matches(quatre en L 1 et un en Coupe deFrance). C’est trop peu pour une équipe

qui conserve un gros pouvoir offensif endépit des absences liées à la CAN (l’Ivoi-rien Aruna, par ailleurs blessé, et leTunisien Jemaa, souvent remplaçant).Très efficace avant la trêve, Daniel Cou-sinn’estplusen réussitemalgréunetrèsgrosse activité sur le front de l’attaque(à Auxerre notamment). Suspenducontre Monaco, il revient en Gironde.« On n’est pas très performant dans lescentres et les dernières passes, ou bien,au lieu de centrer, on fait le crochet quin’est pas indispensable, ou on n’est pasà la réception », note Gillot. En résumé,de nombreux réglages sont à effectuer.UN DÉBUT DE SATURATION PSY-CHOLOGIQUE. – « Le problème n’estpas physique », disait Éric Sikora,entraîneur adjoint, la semaine dernière.Confirmation face à Monaco, où Lens afini fort sans pouvoir arracher la vic-toire. « Quand on enchaîne, commenous, les matches, c’est sûr qu’il y a unphénomène d’usure psychologique,souligne Gillot. On en a déjà jouétrente-neuf (le plus grand nombre pourun club français), soit l’équivalent d’unChampionnat ! Aujourd’hui, dans lefootball de haut niveau, c’est le mentalqui compte car chaque club possède lephysique et les individualités. »Friable il y aun an, le mental des Sang et

Or est assez solide depuis le début de lasaison, malgré l’absence de vrais lea-ders. « J’espère qu’on va renouer rapi-dement avec la victoire car, dans le cascontraire, il faudra craindreun découra-gement, n’ignore pas Gillot. J’ai dit auxjoueurs : “Il faut vite regagner vite,sinon ce sera fini pour la 2e et la3e place.” »LE VIDE LAISSÉ PAR LE DÉPART DEJÉRÔME LEROY. – Jérôme Leroyoccupe toujours la première place duclassement des passeurs (avec l’Auxer-rois Kahlenberg et le Parisien Kalou)alors qu’il est parti en Israël… débutdécembre. « C’est sûr qu’il nousmanque dans la dernière passe, recon-naît Gillot, mais on ne va pas pleurer. Jecherche d’autres solutions, commecelle demettreDemontet Assou-Ekotto(ses latéraux) plus haut sur les côtés. »Buteur contre Nancy, Pierre-Alain Frau,arrivé en remplacement de Leroy, dansun rôle plus offensif, doit encore s’affir-mer. « Il faut du temps à un joueur dehaut niveau qui a arrêté pendant unmois, et lui il l’a été six mois ! rappellel’entraîneur. Dans le contenu de cer-taines actions, on retrouve des chosesque l’on connaissait de lui. »

JEAN-LUC GATELLIER

« J’ai adaptémon discoursà ce queje ressentais dugroupe »,dit Ricardo(ici avec UlrichRamé, TedLavie, RioMavuba, FranckJurietti,VladimirSmicer, MarcPlanuset JulienFaubert) pourexpliquer– en partie –sa réussitedepuis sonarrivée àBordeaux.(PhotoBruno Fablet)

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Strasbourg - Paris-SG reportéL’HIVER A EU RAISON du matchStrasbourg - Paris-SG qui devait sedérouler ce soir à la Meinau. La régionalsacienne subit depuis quelques joursdes températures très basses et onattend que le thermomètre descendeaux alentours des – 8 °C la nuit pro-chaine. Du coup, les efforts des diri-geants du Racing pour permettre ledéroulement de la rencontre ont étévains. Serge Cayen, directeur du stadeet responsable de la sécurité, expli-que : « Le terrain est bâché depuismardi dernier. Mais si, sur l’essentielde sa surface il est praticable, ce n’estpas le cas sur les côtés où le risque de

Ajaccio veut confirmer

NANCY - AC AJACCIO

L’appeldes sommetsNancy ne pense qu’au maintien mais sa réussite l’incitede plus en plus à regarder vers le haut.NANCY –de notre correspondantpermanent

OÙ S’ARRÊTERONT les Nancéiens ?Une certitude : leurs récents succès surles terrains d’Auxerre (1-0), de Lens(2-1) et de Rennes (0-2) ont renforcéleur crédibilitéet conforté leur positionde candidat au maintien. Un constatensuite : derniers au soir de la qua-trième journée avec un compteur ver-rouillé, ils mènent grand train depuis(31 points) et ont démontré leur carac-tère en ne perdant plus jamais deuxfois d’affilée. Un classement virtuelenfin : si le Championnat avait com-mencé avec leur carton infligé auxRennais (6-0), le 27 août, ils seraientaujourd’hui sixièmes à onze longueursde Lyon, quatre de Marseille, deux deBordeaux et une d’Auxerre et Lille.D’où une autre question : l’ASNL peut-

elle transformer le virtuel en réalité ?Même si l’OM, sixième, n’est qu’àquatre points, les Lorrains veulentd’abord renouveler leur bail en L 1.Pourtant, le calendrier pourrait les inci-ter à voir plus haut que leur actuel dou-zième rang. Lors des six prochainesjournées, Nancy, qui a su rester perfor-manten janviermalgré les absencesdetous ses attaquants et de Diakhaté, arendez-vous avec cinq des six derniersdu classement et Saint-Étienne.« Pourle moment, on regarde encore der-rière, assure Mickaël Chrétien. L’écartavec les relégables nous rassure maisaprès lesmatches, dans le vestiaire, ondemande seulement les résultatsd’Ajaccio, de Strasbourg et de Metz.Onaimerait regarder vers le haut.Moi,j’aimerais bien demander ce qu’a faitl’OM. Mais il faudra attendre d’avoirjouer Ajaccio et Metz. Nous étionsdans leur peau il y a peu. » Qualifiés

pour les demi-finales de la Coupe de laLigue, les Nancéiens ont de l’appétit.Cela pourrait compter au moment dusprint final s’ils sont en ordre debataille.Ce soir, Nancy n’alignera que douzepros, dont le jeune Rudolf et le deu-xième gardien, sur la feuille de match.« À un moment, les blessures pour-raient nous limiter, s’inquiète Correa,l’entraîneur. Le but, ce n’est pas de rat-traper Marseille, c’est que la saison sepasse le plus tranquillement possible.On voudra toujours aller de l’avantmais il ne faut peut-être pas non plus yaller trop vite. Parce qu’on risque de setromper. »À Nancy, la pondération de l’entraî-neur uruguayen a toujours transcendéune équipe qui aime rêver secrète-ment. Alors…

RAPHAËL RAYMOND

Le vraidépartde Dagano ?Auteur d’un doublé contre Saint-Étienne(4-0), l’attaquant sochalien espèreque sa saison est enfin lancée.« C’EST COMME SI ma saison venait de commencer. »Une semaine après le doublé réalisé face à Saint-Étienne(4-0), Moumouni Dagano, l’attaquant burkinabé duFC Sochaux a enfin l’impression d’être sorti des starting-blocks. Il parle désormais « d’un vrai départ », ceci aumoment même où la disparition de son père l’oblige àconsidérer la vie autrement.Samedi dernier, Dagano a surmonté la douleur et le vide,trouvant auprès de ses coéquipiers à la fois le réconfort et laforce. Il n’oubliera pas. Ni les mots prononcés dans le ves-tiaire, ni le geste d’Ilan lui offrant de tirer un penalty à saplace :« Dans cemoment difficile, j’ai ressenti de la chaleurautour de moi. » Le lendemain du match, Dagano s’estrendu au Burkina afin de se recueillir sur la tombe de sonpère. Il est rentré mardi et il a repris le boulot. Différent for-cément, espérant effacer de longues semaines de doute,d’abattement parfois.Ce serait donc l’heure du vrai départ.« Je l’espère, pourmoiet pour l’équipe, confie l’ancien attaquant du BeerschotAnvers, du RC Genk (BEL) et de Guingamp. Les choses n’ontpas été faciles jusque-là. Je suis arrivé au club alors que lasaison avait déjà commencé (*). J’étais perturbé et l’adap-tation, le retour à la L 1 ont été compliqués. »Ce que confirme son entraîneur, Dominique Bijotat :« Il était loin d’exploiter son potentiel. Je voyais un joueurmanquant de mobilité, pas toujours efficace devant le butet dans la construction du jeu. » Jusqu’au match de Saint-Étienne, Dagano en était à deux buts marqués. Une misère.Bonal lui fit part de son mécontentement. Dagano :« Les supporters m’ont sifflé, j’en ai souffert. Mais je savaisqu’il ne fallait pas lâcher, se concentrer encore plus. »Bijotat : « On a modifié les exercices à l’entraînement ettrouvé un autre discours. On a parlé de la profondeur dansson jeu, de la finition sur lesballons venantdes extérieurs. »« Ce travail supplémentaire devant le but commence peut-être à payer », espère le joueur.

« Avec Ilan,je me sens mieux »

C’est regonflé que Dagano s’est envolé hier matin pourMarseille. Pour la huitième fois seulement, cette saison,il sera associé à Ilan au coup d’envoi. Les chiffres disent que,jusque-là, Sochaux n’a perdu qu’une fois quand les deuxhommes ont été titularisés d’entrée. C’était à Lyon (0-1), cequi n’a rien d’un scandale.« Ilan et Dagano sont complémentaires, je le sais, mais lesblessures du Brésilien ont empêché que le duo s’impose surla distance », note Bijotat. « Avec Ilan, on se comprend,confirme Dagano. Je me sens mieux quand il est là, à mescôtés. »Pourtant, rien ne dit que la vie commune des deux buteurssochaliens ne connaîtra pas quelques éclipses. Un nouveauBrésilien, Weldon (Cruzeiro), vient d’arriver. « Cela medonne des solutions supplémentaires », se contente derelever Bijotat. « Bien sûr, c’est une concurrence de plus,commente Dagano. Mais, pour l’équipe, dans notre situa-tion, c’est bien. Je suis comme tous les joueurs, je n’aimepas le banc des remplaçants et cela vame pousser à travail-ler encore plus, à confirmermonmatchdeSaint-Étienne. Il ya peut-être un coup à jouer. »

JEAN-MARC BUTTERLIN

(*) Dagano a disputé son premier match avec Sochaux lors dela 4e journée (contre Lille, 0-0, entré en jeu à la 58e minute à laplace de Menez).

Le match menacépar la pluie ?LA PLUIE EST TOMBÉE sans discontinuer, hier à Mar-seille, et elle est encore prévue tout le week-end. Pourrait-elle entraîner le report d’OM-Sochaux ? Cette éventualitéa été évoquée. Un représentant de la Ligue a été dépêchéhier après-midi pour constater que le drainage de lapelouse se faisait correctement en attendant la rencontrece soir. Les Olympiens ne se sont pas entraînés auVélodrome, comme c’est le cas la veille des matches, parprécaution. – H. F.

� 300e DE BARTHEZ. –Fabien Barthez jouera ce soir son300e match en Première Division. Le gardien internationalavait fait sesdébuts en D1 le21 septembre1991 lors d’unerencontre Nancy-Toulouse (1-1). – H. F.

FOOTBALL LIGUE 1 (24e journée)

Marseille ou l’inconstanceComme sa défaite à Ajaccio l’a démontré, l’OM souffre de son manque de régularitédepuis le début de la saison.MARSEILLE –de notre correspondante

FERNANDEZ A COUTUME de le répé-ter : « Nous pouvons encore finir deu-xièmes, comme dixièmes. » La dernièredéfaite à Ajaccio (1-3) ne l’a pas vrai-ment réconforté. Comment pouvait-il sedéjuger en effet après avoir annoncé levoyage en Corse comme un tournant et,surtout, le point de départ d’une sériefavorable en cas de succès ? « Il étaitimportant de commencer par une vic-toire pour engranger un gros capitalconfiance avant de rencontrer sixéquipes plutôt mal classés. Là, on seretrouve aumêmepoint face à Sochaux,une équipe qui vient d’en passer quatreà Saint-Étienne (4-0) et qu’on prendsans doute au mauvais moment. »Mais l’OM, cette saison, souffle le chaudet le froid. Derniers au classement aprèscinq journées, les Marseillais avaienteffectué une spectaculaire remontée,avant de tomber de haut au Mans débutnovembre (0-3) etdemanqueruneocca-sion de rejoindre la première moitié duclassement.Malgré tout, une fin d’année remar-quable les ramène dans la course auxplaces de Ligue des champions. Fernan-dezse dit alorsque le travail paie enfinetque son équipe prend forme. Mais cedébut d’année a de nouveau refroidi lessupporters marseillais avec seulementquatre points pris sur douze. Le départ àla CAN de quatre titulaires, censé êtrecompensé par le recrutement de troisjoueurs confirmés (Toifilou Maoulida,Michaël Pagis et Jérôme Bonnissel),n’explique pas tout.

Le naufrage d’Ajacciosymbole d’espoir ?

Après Lens (1-1) et Lyon (1-2), Jean Fer-nandez avait montré son agacement,notamment devant le mental fragile deses hommes et la fébrilité de sa défense,quinzième du Championnat avec27 buts encaissés, des maux récurrentsqu’il a visiblement du mal à résoudre.« Ceproblèmedéfensif doit se penser en

termes de problème collectif, expliqueFréderic Déhu. C’est l’histoire d’un col-lectif qui ne fait pas bien son travail. »Faceà Ajaccio, alorsquerien ne l’annon-çait vraiment, les lacunes sont apparuescriantes. Les Corses n’avaient plusgagné depuis seize matches, l’OM leur aoffert un superbe rebond. Les cadresn’ont pas su réagir.« Onest passés tota-lement à côté, confirme Déhu. C’est leproblème de notre équipe de ne pasavoir réussi à enchaîner cette année surla durée. Ce qui fait qu’on ne peut pasrivaliser vraiment avec les équipes detête alors que le Championnat est trèsserré. Tout peut basculer d’un côtécomme de l’autre. Si on veut grandir, ilfautde la continuitéetde la régularité. »L’équipe marseillaise se chercheraitdonc encore. « Cette équipe est enconstruction,appuie Delfim,etunevraieformation se construit comme ça enenchaînant victoires et défaites, en ana-lysant ses revers et en avançant. Nousavons une grosse marge de progressionet on a tendance à oublier qu’on setrouve dans un processus normal. Ondébute un projet ensemble, pas commeLyon qui est dans la continuité, alors jetrouve que pour une équipe quienchaîne trois compétitions, on n’estpas si mal lotis. »Malgré toutes ces lacunes, l’OM ne pâtitpas vraiment de son inconstance puis-qu’il est toujours sixième. Et même s’ilplairait à Fernandez d’avoir un peu plusde certitudes dans le jeu, à la manière deBordeaux, il se contenterait bien de limi-ter les dégâts avant le sprint final. « Jemets au défi n’importe quelle équipe deperdre quatre titulaires et de s’en sortirsans dommages, en exigeant encoreplus de résultats. »Il pourrait faire le dos rond en attendantle retourde son effectif aucomplet. Maisl’expérience de cette saison lui permetaussi d’échafauder une autre hypo-thèse. Après le revers cuisant au Mans,les Marseillais ont pris 13 points sur15 possibles. Ajaccio peut être le chocnécessaire.

HÉLÈNE FOXONET

blessures aurait été important.D’autrepart, on risquait de rencontrer lemêmeproblème que pour le match Saint-Étienne - Toulouse (remis le 15 janvierdernier). En enlevant la bâche, lacondensation pouvait provoquer ungel immédiat sur tout le terrain. Ilvalaitmieuxprendre cette décisionparrespect des joueurs mais aussi dupublic. » Strasbourg jouant mardi pro-chain à Lyon-La Duchère (CFA) en 16e

de finale de la Coupe de France, lereport à demain, dimanche, étaitimpossible. La date de ce report seracommuniquée mercredi prochain,selon un porte-parole du PSG. « Le

report dumatcharrangepeut-êtreplusStrasbourg que nous », estimait, hier,Guy Lacombe, qui a programmé uneséance « costaud » aujourd’hui, à 17heures, pour compenser l’absence decompétition. L’entraîneur parisiensongeait hier au fait que Dhorasoo, quidevait être suspendu aujourd’hui, lesera désormais contre Auxerre, mer-credi, en Coupe de France. Un matchpour lequel un autre milieu défensif,M’Bami, sera aussi suspendu. Par ail-leurs, Lacombe a confirmé que JérômeAlonzo, dont la titularisation était pré-vue ce soir, gardera bien le but parisiencontre l’AJA. – J.-M. B., J. T.

AJACCIO –de notre correspondant

AJACCIO, qui n’avait plus remporté un match en L 1 depuisle 10 septembre, a retrouvé les plaisirs de la victoire lasemaine dernière contre Marseille (3-1). Renouveau ou feude paille ? « Contre l’OM, les joueurs ont prouvé qu’ilsavaient la qualité, l’envie, la détermination et qu’ils étaientcapables d’évoluer à un bonniveau, assure José Pasqualetti,l’entraîneurcorse. J’ai retrouvéuneéquipe libérée, entrepre-nante, audacieuse et surtout respectueuse d’une organisa-tion, ce qui est toujours intéressant.On ne comprendrait pasqu’ils retombent dans les travers qui les avaient plongésdans une situation délicate. »

Il sait pourtant que le plus dur sera de confirmer pour un clubqui pointe à neuf points du premier non relégable.Aujourd’hui, l’équipe devrait être amputée de six élémentsconsidérés comme des titulaires potentiels. Aux absences deJabi et Kaba Diawara, qui participent à la CAN, s’ajoutentcelles de Rocchi, Dzodic (pubalgie), Saïfi (tendinite) et Rodri-go (suspendu) et le départ de Bastien à Sedan. « Nancy,notre adversaire, n’est pas mieux loti, ce qui peut équilibrerles chances, assure le technicien. C’est l’occasion pour desgarçons comme Danjou et Robin de replonger dans le bain.Je leur fait entièrement confiance, ils ont l’esprit et les quali-tés requises. » José Pasqualetti est fidèle à ses convictions :si l’AC Ajaccio a une chance de s’en sortir, ce n’est qu’enprônant l’unité de groupe. – D. F.

Mamadou Niang et Habib Beye (Sénégal), Taye Taiwo et Wilson Oruma (Nigeria) ainsi qu’Abdoulaye Meïté (Côte d’Ivoire)sont à la CAN mais ça ne suffit pas à expliquer le médiocre début d’année de l’OM. L’arrivée de Toifilou Maoulida (ici contrépar l’Ajaccien Nenad Dzodic), conjuguée à celle de Mickaël Pagis, a notamment densifié l’attaque marseillaise. (Photo Didier Fèvre)

MARSEILLE - SOCHAUX

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TOULOUSE

En panne de buteurTOULOUSE VOYAGE MAL. Lors de ses onze matches deL 1 à l’extérieur, le Téfécé a connu sept défaites et encaisséplus de 69 % de ses buts. Il se déplace ce soir au Mans, déjàvainqueur au Stadium (2-0, 6e journée). Le pronostic n’estdonc pas favorable aux hommes de Mombaerts, mal clas-sés (15e), éliminés des deux Coupes et qui ont le maintienpour unique objectif, très loin de leurs ambitions initiales.« Nos objectifs sont revus et corrigés en permanence,remarque le technicien toulousain. Cette saison est uneannée de transition. »Ces derniers temps, le TFC avait paru afficher un nouveaudynamisme, une sécurité, un état d’esprit annonciateursde beaux jours. Ainsi, Arribagé et Aubey, en défense cen-trale, se montrent de plus en plus dissuasifs et Mathieu,

dans le couloir gauche, évolue à nouveau à son meilleurniveau. Les Toulousains ont également adopté un milieuen triangle (Sirieix-Dieuze-Taïder), générateur d’un grosvolume de jeu. Ils avaient surtout trouvé en Mansaré, avantson départ à la CAN, un fameux percuteur. Mais, en sonabsence, et celle de Santos, pour la même raison, l’attaquetoulousaine est restée muette contre Monaco en Coupe dela Ligue (0-2) et Lille en L 1 (0-0). Moreira, attaquant depointe, a beau mettre sa bonne volonté dans la balance, aucours des cent quatre-vingts dernières minutes, il n’a pastiré une seule fois au but et ce qu’il tente est trop prévisible.Toulouse pourra-t-il se passer longtemps des services d’unvrai buteur ? – G. R. et N. S.

LE MANS - TOULOUSE

La nouvelle donneAu Mans, les arrivées de Fauré et d’un attaquant brésilienrenforcent les ambitions.AU MOMENT de dévoiler les objec-tifs de la seconde moitié de saison,Frédéric Hantz a préféré se raviser.L’entraîneur manceau s’est pourtantdéclaré « très satisfait » du cycle detrois matches bouclés par sesjoueurs : deux victoires en Champion-nat sur Ajaccio (1-0) et Troyes (3-1),une autre en quart de finale de Coupede la Ligue, face à Guingamp (1-1, 3-2aux t.a.b.). Mais, si ce trois sur troisouvre au Mans, bien calé à la hui-tième place, de nouvelles perspec-tives, le coach a préféré tournerautour du pot : « On n’est pas encoresauvés. On se lâchera quand nousaurons atteint la barre des 42 points.Il y aura alors une grosse prise derisques et on s’y prépare. »Le joli parcours des Sarthois incitedonc Frédéric Hantz à une prudenteattitude autant qu’à l’optimisme :« Notre force, c’est la cohésion maistout peut aller très vite dans les deuxsens, poursuit-il. Les joueurs ontbeaucoup donné pour le groupe maissi chacun se met à croire qu’on en estlà grâce à lui, on aura de gros soucis.Regardez Toulouse l’année dernière.Ils se sont sauvés et ils n’ont plus riengagné. Huit défaites d’affilée, çarefroidit. »

Le Mans accueille justement le TFC àLéon-Bollée et, aux dernières nou-velles, il n’a pas l’intention de faufilerdans la dentelle : « Nous devonscontinuer à être performants endéfense et au milieu, dit Hantz. Jesalue une fois de plus l’état d’esprit etl’implication de tous. Ce n’est que sinous parvenons à conserver cettedétermination collective, que nouspourrons être une bonne surprise defin de saison. »

Fauré :« Je ne vais pas laisserpasser ma chance »

Le résultat a jusque-là dépassé lesespérances du président Henri Legar-da, parti au Brésil pour affaires profes-sionnelles, mais qui en revient avec unjoueur de plus dans ses valises : ledénommé Grafité, un attaquant duSao Paulo FC, vingt-six ans, 1,88 m,17 buts l’an passé. L’athlétique Brési-lien arrivera cependant trop tard pourse mesurer aux Toulousains, dont latâche ne sera pas simple ce soir.La modeste formation mancelle(20 millions d’euros de budget), quiprécède au classement des cylindréescomme Monaco et Rennes, est cin-quième au nombre des victoires (dixen tout), n’a concédé que deux

défaites à domicile (face à Lyon, 1-2 etAuxerre 0-2), et a surtout appris àconjuguer le verbe défendre. La voilàcinquième meilleure défense deLigue 1avec 18 buts encaissés, à peinetrois de plus que Lyon.La rencontre de ce soir permettra àCédric Fauré, devenu sarthois au mer-cato, de retrouver son ancien club.Pour ses deux premiers matches,l’ancien Toulousain, qui vient de pas-ser un an et demi en Ligue 2 (Guin-gamp et Istres), a marqué deux butscoup sur coup, à Troyes et à Guin-gamp. Il a retrouvé ce qui fait la forced’un buteur, la confiance, et ne cachepas sa grande détermination : « Je nevais pas laisser passer ma chance. Jesuisprêt àprouver à tout lemondequeje mérite ma place en Ligue 1. »Hantz, son nouvel entraîneur, qui lepistait depuis un bout de temps,apprécie : « L’arrivée de Cédricchange la donne. Il va sans cesse dansla profondeur, ça manquait au Mans.Dès que Grafité sera prêt nous passe-rons à deux attaquants. Aujourd’huion travaille même à une future adap-tation à trois attaquants. Bientôt,vous pourrez voir les véritables ambi-tions du Mans. »

GUY ROGER

� MONTERRUBIO ET L’ÉLECTRICITÉ RENNAISE. – Interrogé sur les ten-sions perceptibles ces derniers mois à Rennes, notamment vis-à-vis de LaszloBölöni, le capitaine, Olivier Monterrubio, a opté pour la métaphore électrique :« Il ne faut pas que ça pète dans le groupe. Il n’y a aucune raison. Avec le coach,on fonctionne sur courant alternatif. Si une ampoule grille, on la change et çarepart. Les tensions sont plus perceptibles quandon estmoins bien.De son côté,lui aussi cherche les solutions… » – J.-D. C.

Rennes a-t-illa moelle ?RENNES –de notre correspondantpermanent

LE HAMSTER RENNAIS gambadequand la roue tourne dans son sens. Àl’extérieur, en revanche, il trébuche àla moindre anicroche. En nets pro-grès, les Bretons ont pourtant empiléquatre succès et un nul. Mais, dèsqu’ils encaissent un but, ils rentrentbattus (sept fois). L’indice d’unmanque de caractère ? « D’une fragi-lité psychologique peut-être, consentLaszlo Bölöni, qui relativise aussitôt.Dans 80 % des cas, le premier butinflue de manière significative sur ledéroulement desmatches. Les grandsrenversements sont rares. Mais, c’estvrai, on doit se renforcer, notammentà l’extérieur, dans notre capacité ànous révolter, à revenir dans lesmatches. »

Jacques Faty abonde mais s’agacequ’on puisse mettre en doute lamoelle de son équipe : « Le caractèrene se résume pas à cette statistique.On a gagné à Monaco (2-0) ou à

Nantes (2-0) après quarante et un ansd’attente. On a tenu à Pampelunecontre Osasuna (0-0) et à Lens (0-0)dans des contextes difficiles. On adébuté la saison parmi les relégables.On ne l’est plus. On a donc déjà mon-tré nos qualités mentales, notre soli-darité. On ne peut pas tout jeter.Maintenant, qu’on puisse progresser,c’est une évidence car on n’arrive pasà être réguliers au niveau de l’étatd’esprit, de l’enthousiasme. On l’a vucontre Nancy (0-2) après un bonmatch à Marseille (0-1). »

Samedi dernier, les Rennais ont ainsiperdu leur lucidité dès le premier butencaissé. On a aperçu les défautsd’« une équipe encore jeune », noteOlivier Monterrubio. « Dans cesmoments-là, il faut qu’on se bouge,

explique le capitaine. À nous, lescadres, de remobiliser tout lemonde. » « On n’a pas une équipe deCoupe », avait diagnostiqué PierreDréossi, malgré la qualification àCorte (3-2), a fortiori dans un grouperégulièrement décimé et encore privéde titulaires indiscutables (Jeune-champ, Utaka, Ouaddou, Isaksson,Didot et Frei), ce soir. « Auxerre, cen’estpasvraiment l’endroit idéal pourse refaire mais on doit rapporterquelque chose, lance Monterrubio.On aborde une semaine avec troismatches importants (Auxerre, Lensen Coupe de France, Monaco). Si onles perd, la fin de saison risque d’êtremorose. »

JEAN-DENIS COQUARD

FOOTBALL LIGUE 1 (24e journée) AUXERRE - RENNES

Cheyrou, le déménageurCette saison, l’Auxerrois a beaucoup joué, mais pas toujours à son poste.AUXERRE –de notre envoyé spécial

APRÈS LA SAISON de l’éclosion,celle de la délocalisation. Ce soir,Benoît Cheyrou connaîtra le plaisirrare d’évoluer à son poste de travailpréféré. Depuis le début de saison, lemilieu de terrain auxerrois n’a jamaisété remis en cause dans son statut detitulaire, indiscutable. Mais il n’a pastoujours débuté dans l’axe, là où sesperformances avaient crevé le pla-fond l’an passé.La suspension de Philippe Violeau luidonne l’occasion d’y régner, à nou-veau, au moins l’espace d’un match.D’évacuer une frustration chroni-que : depuis la huitième journée,l’ancien Lillois a été placé six foiscomme milieu gauche, soit une foissur deux environ. Des migrations quil’enthousiasment modérément.« Peut-être que certaines des per-sonnes qui suivent le foot se deman-dent où je joue…L’entraîneur sait cequ’en j’en pense. Tant que c’est pourdépanner, je le fais volontiers. Maisje ne veux pas que ça me desserve,car je pense être plus performant enmilieu défensif. »Mais avec le recrutement de Bersoncet été, l’AJA compte maintenanttrois spécialistes performants dansce secteur. D’une main-d’œuvrefiable. Plutôt que devoir se passer del’un d’eux, Jacques Santini préfèredéplacer le plus complet du trio.L’ancien sélectionneur de l’équipede France utilise sa polyvalence,comme Claude Puel avant lui : à ses

débuts lillois, l’international Espoirsavait évolué arrière gauche. Ces der-niers mois, il a parfois dépannécomme défenseur central.

« Chaque annéeon doit réfléchirà sa situation »

Dans les couloirs du stade Abbé-Des-champs, on raille parfois gentiment« l’ailier de débordement ». Car,finalement, l’exil nuit peu à BenoîtCheyrou. Il est toujours le meilleurajaïste à la moyenne de notes deL’Équipe, et a déjà doublé son recordde buts inscrits sur une saison en L 1(son précédent s’élevait à une unité).« Oui, je pense être dans la continui-té de ma première année ici. Sur leplan personnel ça se passe plutôtbien. » Il est le deuxième joueur dechamp le plus utilisé en L 1 parJacques Santini, derrière Jean-PascalMignot. Et les suiveurs bourgui-gnons attendent toujours de le voirrater un match.Simplement, quand il évolue surl’aile ou légèrement décalé sur lagauche, comme dimanche dernier àLyon (1-1), l’ancien Lillois est moinssollicité ballon au pied. Moins omni-présent. Moins en vue.Or Benoît Cheyrou n’est plus l’espoiren quête de rebond qui a débarquédans l’Yonne durant l’été 2004.Depuis maintenant une saison etdemie, sa courbe de performancesn’a jamais fléchi, malgré un talond’Achille gauche capricieux : « Jesuis encore sous contrat pour deuxans et demi ici, mais chaque année

on doit réfléchir à sa situation, toutest remis en question en fin de sai-son. Pour l’instant, je me sens bienici, la situation est favorable, mais jesuisambitieux, et j’espère que le cluble sera aussi. »Aux dernières nouvelles, l’AJA n’aaucune intention de recruter d’ici à lafin du mercato malgré les départs deBenjani et Diaby. Mais, dans deuxgrosses semaines, une nouveautédevrait combler Benoît Cheyrou.L’Ivoirien Gauthier Akalé sera deretour de la CAN. Un concurrent deplus à gauche, c’est surtout unechance supplémentaire de réinvestirl’axe.

RÉGIS DUPONT

L’imageest trompeuse,Benoît Cheyrou(qui déborde icile ManceauOliver Thomas)ne s’est pas muéen ailierde débordement.Mais l’ancien Lilloisa beaucoup jouéà gauchecette saison.Ce qui nel’enthousiasmeque modérément…(Photo Jérôme Prévost)

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Traoré,l’arrière qui monteSAMMY TRAORÉ reste sur unebelle série de trois buts consécutifscontre le Paris-SG (à l’aller, le but acependant été attribué à Rozehnalcontre son camp, le Tchèque déviantle coup de tête de l’arrière niçois),dont deux cette saison. Avec ceuxinscrits à Toulouse (2-0, 2e journée),puis face à Sochaux (1-2, 3e journée),le défenseur international malien estle deuxième meilleur buteur del’OGC Nice avec tro is buts .« Bagayoko me fait un peu deconcurrence », sourit-il. L’atta-quant, Malien lui aussi, en comptequatre. Mais les deux réalisations deTraoré contre le TFC et le PSG ontdirectement ajouté six points dansl’escarcelle niçoise. Frédéric Anto-netti dévoile le secret de la réussite :« Nos défenseurs centraux montentsur tous les coups de pied arrêtés.Sammy est bon de la tête, ce quej’appelle “le plus” pour un défen-seur. On travaille beaucoup cesphases de jeu à l’entraînement parceque l’équipe se procure beaucoup decoups francs. » « Lorsque nous fai-sons des séances devant le but, jem’en tire bien. Dans la surface deréparation, c’est à l’instinct »,détaille Traoré (29 ans), égalementpréposé aux penalties. S’il a inscritneufbuts en 101 matches de L 1sousle maillot niçois, Traoré n’a pas tou-jours eu cette réussite puisque, pourun nombre identique de rencontres à

Créteil, il n’avait jamais fait tremblerles filets. Sa polyvalence, largementutilisée par ses entraîneurs précé-dents, ne l’a pas aidé à trouver sesrepères. « J’ai été formé dans l’axe,alors évoluer milieu droit commec’est arrivé la saison dernière,ce n’était pas évident. » Pour Anto-netti, la position de Traoré, dansl’axe de la défense, sonne commeune évidence. « Il a tout de l’arrièrecentral de très haut niveau, ditl’entraîneur corse. On a beaucoupmisé sur lui. Il fait partie des joueurssur lesquels on se repose, même si çalui arrive encore de manquer parfoisde concentration . » Ses qualitésphysiques, en revanche, ne souffrentaucune contestation. Les 192 centi-mètres affichés sous la toise nepoussent pas le ballon au fond descages adverses par enchantement.« Le jeu aérien, ça se travaille,argumente-t-il. On dit souvent queles grands ont cette faculté à sautermais il ne faut pas se relâcher. »À l’heure où les Aiglons se déplacentà Saint-Étienne, on imagine Anto-netti satisfait de la non-qualificationdu Mali pour la CAN. Le scénarioéchafaudé par Sammy Traoré– « une victoire, pour faire plaisir àl’entraîneur et prendre une revanchesur la défaite subie à l’aller (0-1) etmoi marquant le but victorieux » –semble donc réalisable.

MICKAËL CARON

Troyes, gagne-petitTROYES –de notre envoyé spécial

SI LA LIGUE 1 est devenue riche, ce n’est pas en buts. Enmoyenne cette saison, ses pensionnaires marquent moinsd’une fois par match (0,9978 exactement). Avec 21 réalisa-tions à leur actif en 23 matches, les Troyens participent àcette disette. « Nous sommes dans la situation de toutes leséquipes du dernier tiers du tableau, estime Jean-Marc Fur-lan. Elles ont des attaques quimarquent peu et des défensesqui concèdent plus de buts que la moyenne. » La faible pro-duction troyenne est assez bien répartie : ils n’ont jamais ins-crit plus de deux buts lors du même match, mais ils ne sontrestés muets qu’à cinq reprises (deux nuls et trois défaites).Les trois fois où ils ont marqué à deux reprises, les Aubois ontgagné. Le reste du temps, ils n’ont trouvé le chemin des filetsqu’une fois et cela n’a pas souvent suffi à leur bonheur (troissuccès, cinq nuls et sept défaites). À cette réalité, Furlan enoppose une autre :« Marquer, c’est évidemmentmoncredo.Mais cela dépend aussi de la qualité des joueurs. Dans cedomaine,Troyes doit encore évoluer.Nos attaquants décou-

vrent la L 1. C’est le cas notamment de Grax, mais aussi deDallet qui n’avait plus joué à ce niveau depuis quelquetemps. »Furlan prend soin de ne pas enfoncer davantage ceux quisont déjà au fond du gouffre. Mais il sait aussi que ce faiblerendement offensif s’explique par une énorme déception,celle qu’est en train de laisser Branko Boskovic. Prêté par lePSG, le créateur yougoslave n’avance pas. Troyes misaitpourtant sur lui. À son arrivée, Furlan avait indiqué qu’il fau-drait « faire preuve de patience ». Les limites ont étéatteintes. Souvent écarté du groupe ces derniers temps,« Bosko » doit davantage sa présence à Nantes auxabsences qu’à ses performances. Privé de Nadé, l’entraîneura grimacé en apprenant que la Guinée et la Tunisie passaientle premier tour de la CAN. Cela retarde les retours de Ban-goura et Jaziri. L’attitude de l’attaquant de poche tunisienlaisse parfois à désirer, mais ses trois buts pèsent indirecte-ment sept points. Et pour s’en sortir, les Troyens doiventmarquer des buts qui rapportent.

RAPHAËL RAYMOND(avec J.-P. K.)

LES RÉVÉLATIONS D’EYDELIE

Diouf : « On écornel’image du club »Le président de l’OM, Pape Diouf, a réagi hier aux propos de Jean-JacquesEydelie, parus dans L’Équipe Magazine du 21 janvier. « Ces propos ne peuventpas nous plaire, car, même s’ils déterrent une affaire ancienne et qu’on peuts’interroger sur la motivation de ses auteurs, on écorne toujours l’image duclub », a-t-il déclaré. S’il affirme que les déclarations d’Eydelie ne « pèsentpas » sur le climat au sein du club, Diouf reconnaît qu’ils ont « provoqué unecertaine désolation, sur le fait qu’une fois de plus, l’OM est sous les feux desprojecteurs de manière abusive. Mais cela n’émousse pas la détermination duclub à construire et bâtir une grande équipe. Marseille a toujours fait la uneet nourrit commercialement certains medias. Il est évident que cela devientgênant quand il ne se passe plus rien au club. On préférerait tellement qu’il yait ici gabegie et pataquès ».

� LA FAUSSE AFFAIRE CISSÉ. –L’attaquant Djibril Cissé vaconvoquer une conférence de presse,aujourd’hui, à Liverpool, pourdémentir ce que la presse anglaiseétale aujourd’hui dans ses colonnes.Hier, une information faisait état deviolence conjugale de la part del’international français, dans lasoirée de jeudi. Celui-ci aurait étéconduit au poste de police et auraitété libéré en milieu d’après-midi.Mais, hier matin, Cissé était aucentre d’entraînement de Melwoodavec ses coéquipiers. En fait,l’agresseur présumé serait l’un desvoisins de l’ancien Auxerrois, dumême âge que lui (24 ans). Commel’identité du suspect n’a pu êtredévoilée par la police, l’assimilation

NANTES - TROYES

NANTES –de notre envoyé spécial

LES SOURIRES nantais ont refleuri àl’extérieur en ce début d’année. Ils sefanent à la Beaujoire. Victorieux àAjaccio (2-0) et Metz (4-1), Nantespatine à domicile. Depuis deux mois(4-3 contre Strasbourg), il n’y a vaincuque Valenciennes (L 2, 2-1) en Coupede France, à l’issue d’une prestationtrès pauvre, et n’y a marqué aucun buten L 1, concédant deux nuls (contreMonaco et Nice, 0-0) et un revers his-torique contre Rennes (0-2). Cette bar-rière de points ralentit une progressionmanifeste dans le jeu. « L’équipe apourtant pris une consistance qui meplaît bien depuis la reprise, note SergeLe Dizet. Il y a une constance dansl’agressivité, l’expression collective.Mais, face à Rennes et Nice, on aman-qué d’un chouia de réussite, de jus-tesse et de promptitude pour profiterde situations intéressantes devant lebut. »À l’aise chez eux, dans les espaces lais-sés par des relégables en opérationsurvie, les Canaris s’époumonent envain devant des blocs resserrés etattentistes. Metz (0-0) ou Ajaccio (0-2)les avaient ainsi déjà essoufflés en

début de saison. Avec le renfort deRossi, « un malin qui fait jouer lesautres et sait se placer entre leslignes », selon Franck Signorino, lesNantais espèrent puiser dans leurassurance renaissante la force dedébloquer les verrous. « Si on pro-

gresse, il faut que ça se voit à domicile,relève NicolasSavinaud.Ons’est sortisd’une zone difficile. Nos bons résultatsdoivent permettre de trouver les bonsdécalages, d’affirmer notre jeu et demarquer vite. » « On emmagasine dela confiance, estime Signorino. Troyes

va sansdoute venir ici avecungrosdis-positifdéfensif.Ona recolléaupelotoneton veut semettre plusencore à l’abrides relégables. On pourra parler d’uneautre ambitionàNantes quandon seracapables de battre les équipes quibétonnent. » – J. D. C.

� LE TERRAIN EST PRATICABLE. – La neige étant tombée en abondancesur le Forez, le délégué de la LFP est venu inspecter, hier, la pelouse de Geof-froy-Guichard. Celle-ci étant recouverte d’une bâche chauffante, il pu consta-ter que toutes les parties du terrain restaient jouables. Le match n’a donc pasété reporté. Accompagné du délégué, Stéphane Bré, l’arbitre de cette ren-contre, viendra toutefois l’inspecter une dernière fois, aujourd’hui, à midi. Unedécision définitive sera alors prise. – B. Li.

FOOTBALL LIGUE 1 (24e journée) SAINT-ÉTIENNE - NICE

Les Verts à fleur de peauLes Stéphanois ont écopé de leurs trois premières expulsions lors de leurs quatre derniers matches de Ligue 1.SAINT-ÉTIENNE –de notre envoyé spécial

LES VERTS ont viré au rouge. Alorsqu’ils n’avaient connu aucune expul-sion en Championnat jusqu’endécembre (*), ils viennent d’en subirtrois lors de leurs quatre dernières sor-ties en L 1. Après Ilunga, expulsé àRennes (1-0, le 17 décembre), ce fut autour de Camara de l’être devant Troyes(1-1, le 4 janvier), puis de Yahia, àSochaux (0-4, le 21 janvier). Pour leurentraîneur, ce constat ne trahit pasunenervosité générale. « Prenez le cas deYahia, dit Baup. Il a fait preuve d’unpetit manque de self-control sur unesituation particulière et individuelle,pas collective. » Ses joueurs se sonttoutefois aussi retrouvés impliquésdans trois débuts de bagarre générale(chez les Rennais, face aux Troyens etaux Sochaliens).Ces gestes d’énervement ne se sontpas, non plus, cantonnés au terrain.Piquionne a craqué faceà un supporter(voir ci-contre). Un membre du stafftechnique a également violemmentmenacé un journaliste local, coupable,à ses yeux, d’avoir parlé des blessés(Diawara, Perrin, Sablé, etc.).Comment expliquer que les Stépha-nois, qui faisaient jusque-là preuved’un réel état d’esprit fair-play, sesoient laissé aller à de tels déborde-ments ? « Tout ce qui nous est tombésur la tête, les blessures, les départs àla CAN et les incidents parallèles(affaire Piquionne, non départ deYahia à la CAN), n’est pas de nature à

rassurer tout le monde, répond Baup.Mais c’est dans ce cas-là qu’il faut semontrer costaud. » Et unis. Ce fut lemot d’ordre cette semaine.

Baup : « Maldans notre peau »« On a effectivement resserré les bou-lons, confie Baup. Tiens, j’en ai gardéun dans ma poche. » C’est donc avecun écrou dans la main que le malintechnicien forézien finit par avouer :« On est mal dans notre peau. Monéquipe vient de recevoir une gifleimportante à Sochaux (0-4).On a vécucette défaite comme une humiliation.Les joueurs ont envie de laver cetaffront. »Pour cela, ils pourront compter sur lerenfort de l’ancien Bordelais Basto,troisième recrue stéphanoise du mer-cato (après le Portugais Helder etl’Argentin Piatti), ainsi que sur unPiquionne avide de grand pardon. « Ilfaut que le vestiaire discute et se res-soude avant ce match, prévient toute-fois le buteur des Verts.Car c’estmain-tenant qu’il faut donner un derniercoup de collier. »Baup en croit son équipe capable : « Sije me réfère à tout ce que je lis, on ainversé les couleurs. Tous les feux sontau rouge à Saint-Étienne et au vert àNice. Pour moi, ils sont à l’orange. Onverra qui passera, ce soir . »

BERNARD LIONS

(*) Camara avait été expulsé àGenève, lors de Neuchâtel Xamax -Saint-Étienne (1-2, en juillet). Mais ils’agissait de la Coupe Intertoto.

Au stade du Ray, il n’avait fallu que huit minutes auStéphanois Frédéric Piquionne (ici en suspension, 6e j., 0-1)pour prendre le meilleur sur la défense niçoise deSammy Traoré (à gauche). Dans le Chaudron, l’attaquantde Saint-Étienne, qui a beaucoup à se faire pardonner,tentera l’impossible pour renouveler la performance...(Photo Philippe Caron/L’Équipe)

Nantes, destination sans risque

fut rapide. Elle sera démentieaujourd’hui. – D. D.

� QUI CONTRE LES BLEUS ? – LaFFF cherche toujours un adversairepour le match amical qu’elleaimerait organiser, le 1er juin à Lens,avec les joueurs qui n’auraient pasaffronté le Danemark la veille. « Oncherche, dit Jean-Pierre Escalettes, leprésident de la FFF. Il y a des pistes,mais rien d’arrêté. On a eu plusieurspropositions. On a parlé de l’Arabiesaoudite, il y a aussi leLiechtenstein. » – R. Po.

� L’ANGLETERRE VEUT UNSUCCESSEUR À ERIKSSON AVANTLA COUPE DU MONDE. – LaFédération anglaise (FA) aimeraittrouver un successeur à sonsélectionneur suédois, Sven-Göran

Eriksson, avant le début de la Coupedu monde, le 9 juin. Erikssonquittera son poste à la fin de lacompétition. Le directeur général dela FA, Brian Barwick, considère qu’ilserait un avantage pour le futursélectionneur d’avoir pu étudier deprès le comportement de l’équipeanglaise lors du Mondial.

� ANGLETERRE : WENGER ETFERGUSON NE SONT PASINTÉRESSÉS. – Arsène Wenger,entraîneur d’Arsenal, a assuré ne pasêtre intéressé par le poste desélectionneur de l’Angleterre, quisera libre après la Coupe du monde.« Ce job n’est pas pour moi, a assuréWenger. J’adore le football de clubet je suis sûr que cela memanquerait au quotidien. Avec,disons, seulement dix matches paran, cela serait vide. Les périodes derepos sont plus longues et plusintenses parce que vous êtes sousune énorme pression. » L’ÉcossaisAlex Ferguson, entraîneur deManchester United, a pour sa partaffirmé qu’il « ne trahirait jamaisl’Écosse en prenant le poste desélectionneur de l’Angleterre ».

� UNE LICENCE POUR LES CLUBSDE NATIONAL ? – Dans le cadre destravaux de restructuration desChampionnats nationaux menés avecla FFF, l’Union des clubsprofessionnels a retenu l’idée d’unelicence du type de celle imposée parl’UEFA pour autoriser un club ayantrempli le cahier des charges àparticiper à ses compétitions.

« Cette mise en place aurait, parexemple, le mérite de préparer unclub de National à la montée, autravers d’un projet réunissant lesdirigeants, les élus et le mondeéconomique », a expliqué Jean-PierreLouvel, président du Havre. – M. Ch.

� LIBÉRATION DESINTERNATIONAUX : LESFÉDÉRATIONS FONT FRONT. – Lescinquante-deux Fédérationsmembres de l’UEFA ont apporté leursoutien au règlement de la FIFA surla libération des internationaux,contesté par les clubs les pluspuissants. « Il est évident que cetterègle est essentielle pour la bonnemarche des compétitionsinternationales telles que la Coupedu monde ou le Championnatd’Europe des nations », source definancement principale desFédérations, rappelle l’UEFA.

� 204 MILLIONS D’EUROS DEPERTE POUR CHELSEA. – Chelsea,champion d’Angleterre en titre, aannoncé une perte de 140 millionsde livres (204 millions d’euros) surl’exercice clôturant au 30 juin 2005,la plus lourde jamais enregistrée parun club britannique. Elle ne mettoutefois pas en péril l’avenir duclub, car elle devrait être effacée parle propriétaire du club londonien, lemilliardaire russe RomanAbramovitch.

Affaire Piquionne,suite et fin ?SELON UN COMMUNIQUÉ signé conjointement par l’ASSE, Frédéric Piquionneet Lionel, le supporter à qui le joueur a fracturé le nez le 15 janvier dernier,« l’affaire Piquionne » se trouve en passe d’être réglée. « Le joueur a présenté sesexcuses à la victime, qui les a acceptées. Frédéric Piquionne s’est engagé à indem-niser Lionel, qui a décidé de reverser la totalité de la somme à la Ligue contre lecancer et Un but pour Sébastien, deux associations caritatives. »En plus d’une « sanction sportive » (un match de suspension, purgé à Sochaux,0-4, samedi dernier), le buteur des Vertsa écopé d’une« autre sanction, financière(3,3 % du salaire en conformité avec les règlements fédéraux). »Les discussions ont été âpres avant l’officialisation du communiqué, rendu publicpar l’AFP jeudi à 23 h 06. Ce communiqué précise d’ailleurs que Lionel, qui a enfinpu reprendre son travail hier, et les Magic Fans « jugent encore insuffisantes cessanctions ». La victime s’est toutefois engagée à retirer sa plainte la semaine pro-chaine. Quant aux Magic Fans, ils n’envisageaient pas, hier après-midi, de siffler,ni de mettre de banderoles hostiles à Piquionne face à Nice. Le communiqué ter-mine en effet en disant que « l’ASSE a décidé de ne plus pénaliser sportivementson joueur et l’ensemble du groupe en mettant à nouveau Frédéric Piquionne à ladisposition de l’équipe ». L’attaquant devrait donc jouer ce soir. – B. Li.

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COUPE DE FRANCE (16es de finale)

MONTPELLIER (L 2) - ROYE (CFA)AUJOURD’HUI, 18 HEURES, STADE DE LA MOSSONMONTPELLIER : Pionnier – Chakouri, F. Mendy, Carotti (cap.), Colombo – Atik,Taouil, Lafon,Darbion – Bugnet ou Ab.Cissé, Montaño.Remplaçants : Jourdren (g.),Ngambi, Yachir, Lafourcade, Ab. Cissé ou Bugnet. Entraîneur : J.-F. Domergue.ROYE : Bokuma – Pédro, Diompy, Lacam, Magny – Etondé, Malfleury, Collet, Zer-dab(cap.) – O.Traoré,DaCosta.Remplaçants:Langlois (g.),Madelin,Lassalle,Cam-pion, Tandia. Entraîneur : J.-G. Wallemme. Arbitre : M. Viléo.

BASTIA (L 2) - AGDE (CFA)AUJOURD’HUI, 14 H 30, STADE ARMAND-CESARI, À FURIANIBASTIA : Penneteau – Marester, Maire, Lorenzi, Sauget – Barthélémy, Y. Gomez,Ghisolfi, Jolibois – Née, André (cap.). Remplaçants : J.-L. Leca (g.), Ciony, Camadini,Meslin, Conombo. Entraîneur : B. Casoni.AGDE : Blaquière – Giacopelli, Faubesse (cap.), Belabas – De la Rosa, Megherbi,Oukassou, Cambonie, Vallejo – Schulzendorf, Tefferas. Remplaçants : Sirre (g.),Texier, Taboubi, Gamet. Entraîneur : T. Villa. Arbitre : M. Bonnin.

SAINTE-GENEVIÈVE (CFA) - CALAIS (CFA)AUJOURD’HUI, 15 HEURES, À BONDOUFLE, STADE ROBERT-BOBINSAINTE-GENEVIÈVE : Thénault – El-Othmani, Basukisa, Luanda, Lours – Antonin,R’Kiki, Solentini, Savin – Dobi, A. Diagouraga. Remplaçants : Rougui, Niobe, Trohel,Thodiard, Doufène. Entraîneur : J.-C. Fernandes.CALAIS : Schille – Briesmalien, Liébart, Baron (cap.) – Millien, Marque, G. Vasseur,Bouzin, Rollet – Boutoille – Hoguet. Remplaçants : Rapain (g.), Devilliers, Dutitre,Playe, Diakhité. Entraîneur : S. Jore. Arbitre : M. Khendek.

DIJON (L 2) - MOULINS (N)AUJOURD’HUI, 20 HEURES, STADE GASTON-GÉRARDDIJON : Perraud – Tacalfred,Grégoire (cap.), Vosahlo, Kajima – Linarès, Livramento– Laurent, Asuar, Mangione – Estevès. Remplaçants : Mouko (g.), Ponge ou Benon,Masson, Larcier, Makriev. Entraîneur : R. Garcia.MOULINS: Novais– Letzelter,Georges (cap.),Maronne,Diompy– Sola,Hammouti,Erassa, Bouby – Moreno, Perbet. Remplaçants : Levet (g.), Guenot, Cortambert,Sikorski, Sagna. Entraîneur : B. Tihy. Arbitre : M. Cailleux.

� CFA (matches en retard). – GROUPE A. – DEMAIN, 15 heures : Lesquin (10) -Wasquehal (18) (13e journée). GROUPE B. – DEMAIN, 14 h 30 : Sochaux B (17) -Endoume (16) (15e journée). GROUPE C. – AUJOURD’HUI, 17 heures : Aurillac (12) -Le Mans B (10) (11e journée) ; 20 heures : Rodez (2) - Brive (11) (15e journée).� CFA 2 (matches en retard). – GROUPE B. – AUJOURD’HUI, 14 h 30 : Jarville(13) - Forbach (14) (11ejournée) ; 18 heures : Amnéville (7) - Épernay (6) (14e journée).GROUPE E. – AUJOURD’HUI, 16 heures : Draguignan (5) - Hyères (2) (12e journée).GROUPE H. – AUJOURD’HUI, 17 heures : Brest B (10) - Mondeville B (14)(12e journée).

Une solutiond’avenirLES IMAGES DE LA L 1 et de la L 2 sontvisibles depuis décembre 2004 sur leréseau Orange grâce à son portail OrangeWorld Video pour peu que l’utilisateur soitéquipé d’un mobile de troisième généra-tion (3 G) et dispose d’un abonnement spé-cifique. Orange utilise notamment la tech-nologie UMTS (Unive rsa l Mobi leTelecommunications System), la normeretenue en Europe. Elle offre un largechamp de possibilités, avec du son, desimages et des données écrites.Sporever, la société dirigée par PatrickChêne, l’ancien directeur des sports deFrance Télévisions, se charge pour Orangede récupérer les images de Canal +, de lespersonnaliser et de les formater pour l’opé-rateur mobile.En plus, la qualité des images sur lesmobiles va faire un bond en avant grâce àune nouvelle technologie. Comme sesconcurrents, Orange teste en effet la télévi-sion mobile en DVB-H, qui permet la diffu-sion en masse depuis un émetteur vers desmilliers de récepteurs, ce qui évite lesrisques de saturation. La généralisation decesystème devrait s’opérer autour de 2008.Au passage, les coûts devraient d’ailleursbaisser, permettant de se connecter plusfréquemment sur des images. – E. M.

FOOTBALL DROITS TV-MOBILES

La Ligue 1 reste OrangeVainqueur de l’appel d’offres lancé par la LFP, l’opérateur conserve les droits mobiles du Championnat.PREMIER OPÉRATEUR à avoirmisé sur le Championnat de France,Orange reste seul maître à bord. Hiermatin, le conseil d’administration dela Ligue de football professionnel(LFP) lui a en effet attribué la totalitédes droits mobiles (via UMTS) de laLigue 1 jusqu’en 2008 (terme ducontrat de télévision avec Canal +)et uniquement pour 2006-2007concernant la Ligue 2 (fin du bailavec Eurosport).Lancé le 17 décembre dernier,l’appel d’offres de la LFP comportaitdeux lots : le premier pour le « quasi-direct », permettant la diffusiond’images, quelle que soit la ren-contre, « une minute trente après lafin de l’action concernée et jusqu’à

vingt minutes après le coup de siffletfinal ». Avec un maximum de dixminutes d’extraits d’un match. Et lesecond pour des magazines.Orange s’est adjugé le lot 1 contre lapromesse d’un chèque annuel de24 millions d’euros, loin devant lespropositions de ses deux concur-rents. SFR a ainsi formulé une offrepresque symbolique de 1,5 milliond’euros annuels, tandis que eTF 1,un peu plus généreux, proposait 8millions d’euros pour la premièreannée de contrat et 10 millionsd’euros pour la seconde.Le lot 2 a été plus disputé. Orange eteTF 1ont offert, tous deux, 5 millionsd’euros annuels. Mais l’application

des critères qualitatifs a donnél’avantage à Orange.À l’arrivée, la LFP récolte donc 29millions d’euros annuels et fait plusque tripler ses ressources actuelles (8millions d’euros par an). Pour le plusgrand bonheur de Frédéric Thiriez,qui disait viser « le maintien » desmontants actuels : « Il y a trois ans,nous étions en retard par rapport ànos concurrents sur les droits de télé-vision et les autres supports. Nousavons d’abord rattrapé notre retardsur la télévision grâce à l’appeld’offres réussi de 2004 (600 millionsd’euros annuels versés par Canal +jusqu’en 2008). Nous l’avons faitaujourd’hui sur la téléphonie mobileavec ces nouveaux contrats. C’est

une grande satisfaction. Noussommes désormais au même niveauque le Championnat d’Angleterre(30 millions d’euros par an). Maisnous ne faisons pas de triompha-lisme. »

Querelle juridiqueEn plus des 29 millions d’euros ver-sés à la LFP, Orange, sous contratavec de nombreux clubs, va leur don-ner 16 millions d’euros par an lorsdes deux prochaines saisons. Autotal, l’opérateur va donc débourser45 millions d’euros par an en faveurdu football professionnel français.Ce qui réjouit Gervais Martel, le pré-sident de Lens et de l’UCPF, le syndi-cat des présidents de clubs : « C’est

un résultat qui prouve l’attrait denotre Championnat. Le football aencore deux heures d’avance sur lereste du peloton. »Lors du vote, Martel s’est abstenu.« À Lens, mon sponsor, c’estOrange… Il était donc préférableque je m’abstienne. Mais à titre per-sonnel, je me réjouis qu’ils aientgagné. » Emmanuel Cueff, le prési-dent de Rennes, s’est lui aussi abste-nu, « en raison des liens capitalis-tiques entre l’actionnaire du StadeRennais (Pinault) et TF 1 ».En attendant, la répartition de cenouveau magot est loin d’êtreréglée. L’UNFP, le syndicat desjoueurs, estimeen effet que les droitsmobiles ne sont pas des droits audio-

visuels comme les autres. Etn’entend pas se contenter de 1 %des recettes, comme sur les droits detélévision. Philippe Piat, le présidentde l’UNFP, et Jean-Jacques Amorfini,le vice-président , tous deuxmembres du conseil d’administra-tion de la LFP, n’ont pas pris part auvote. « Nous allons nous réunir avecl’UCPF et la Ligue, le 9 février, pourdéterminer la répartition desrecettes, annonce Piat.Mais aupara-vant, des juristes devront dire qui araison dans cette affaire. »Pour Thiriez, les choses sont pour-tant claires : « Il y a des discussionsen cours avec l’UNFP, mais personnene peut sérieusement dire que ce nesont pas des droits audiovisuels… »Loin de ce débat juridique, Orangesavourait, hier, cette victoire. Touten mesurant la fragilité des nou-velles technologies. Pendant que lefootball français lui renouvelait saconfiance, l’opérateur tentait deréparer une panne qui perturbait sonréseau…

ÉTIENNE MOATTI

AUJOURD’HUI, 18 HEURES, STADE MUNICIPALASVITRÉ:Chevrollier–Morisseau,Gomis,Brard,Marquet– Jouvrot,Cabioch,Cour-teille (cap.), Moro – David, Le Mat. Remplaçants : Viseux (g.), Koffi ou Moustapha,B. Diawara, Guiriec, Fall ou Anestah. Entraîneur : J. Cloarec.LONGUENESSE : J. Potier – Saint-Georges, Hochart, Foubles, A. Potier – F. Marc,D.Mametz,David,Guinot(cap.),–B.Marc,MelinouLefebvre.Remplaçants: Bequet,Descamps, Fasquel, Strobbe, Lefebvre ou Melin. Entraîneur : D. Popieul.Arbitre : M. Brocas.

UN JOUR ET UNE HEURE. Tel auraété le temps de préparation de Lon-guenesse entre sa qualification pourles16es de finale et le coupd’envoi deson match à Vitré. Ce n’est qu’hier,vers 17 heures, que le Petit Poucet dela Coupe de France en a reçu laconfirmation définitive. Le prési-dent, Alain Baroux, a appris la nou-velle sur une aire d’autoroute nonloin de… Caen.Le 7 janvier, Longuenesse avaitpourtant été logiquement éliminé en32es par le Stade Malherbe (0-4). Le20, la commission supérieured’appel de la FFF confirmait la quali-fication sur tapis vert des Nordistes.Ils estimaient que Caen n’avait pasrespecté l’article 21-7 selon lequel« les clubs sont tenus de faire figurersur la feuille d’arbitrage au moinssept joueurs ayant pris part à l’unedes deux dernières rencontres offi-cielles disputées par son équipe pre-mière ». Jeudi soir, le CNOSF a renduun avis confirmant la décision de lacommission d’appel. Et hier, le tribu-nal administratif de Caen a déboutéle Stade Malherbe, estimant que« rien n’est de nature à faire naîtreun doute sérieux quand à la légalitéde la décision contestée et au règle-ment de la Fédération ».Longuenesse disputera donc son 16e

de finale alors que sa qualificationdate de vingt-quatre heures. « C’estévidemment un gros souci. Pour un16e de finale, on aurait pu s’attendreà un environnement plus favorable,déplore l’entraîneur, Didier Popieul.

AS VITRÉ (CFA) - LONGUENESSE (PH)

Cendrillon rêve encoreLonguenesse a vécu une préparation agitée, sa qualification n’ayant étéentérinée qu’hier après-midi. L’aventure du Petit Poucet continue.

Les joueurs ont essayé de faire abs-traction de l’incertitude concernantla qualification mais ça reste pénali-sant. Nous nous sommes préparésen conséquence mais on ne maîtrisepas tout. » Jusqu’à vendredi matin,le club se tenait prêt à annuler ledéplacement en bus.« Nousn’avonsvraiment pas l’habitude de ce genrede choses », regrettait le secrétairedu club, Bernard Foubert. En casd’annulation de la rencontre de cetaprès-midi, Didier Popieul avaitmême prévu un entraînement ven-dredi soir. Un match du Champion-nat de promotion d’honneur auraitpu être programmé à la dernièreminute. Finalement, les joueurs ontpris la route vers midi, avant mêmeque la décision du tribunal ne soitconnue.

La réservede Vitré au-dessusde Longuenesse

Les dirigeants de Longuenesse crai-gnent que cette préparation chao-tique ne pénalise les joueurs « dansun contexte particulier, face à uneformation de CFA et dans un stadeplein ». Didier Popieul, lui, n’a pasattendu que les atermoiementsadministratifs cessent pour préparerau mieux cette rencontre historique(le club n’avait jamais dépassé leseptième tour de la Coupe deFrance). Il a supervisé l’AS Vitré lorsde ses deux derniers matches deChampionnat et relevé quelquesfailles.« Nous étions stressés enpre-

mière période contre Caen. Cettefois encore, nous avons tout àgagner, il faut jouer dans cet esprit.On a tiré des enseignements de cettedéfaite, notamment sur notre timidi-té. » Si le club n’a pas changé seshabitudes, les joueurs ont eu droit àune séance supplémentaire avec uneration de trois entraînements dans lasemaine.Suffisant pour bousculer l’AS Vitré,une formation de CFA habituée auxexploits en Coupe ? « La réserve deVitré évolue encore au-dessus denous (en DH), sourit Popieul. UneCFA 2, c’est possible (Longuenesse asorti Levallois au septième tour, 1-1,4-2 aux t.a.b.), mais une CFA, c’estencore au-dessus. » Un nouvelexploit, sur le terrain, semble diffici-lement réalisable, mais qui pourraits’avancer après la folle quinzaine quivient de s’écouler ?

MICKAËL CARON (avec M. Ch.)

HIER

Brest (L 2) -Amiens(L 2) ................ 2-0

AUJOURD’HUI

14 H 30Bastia (L 2) - Agde (CFA)

15 HEURESSainte-Geneviève (CFA) - Calais (CFA)(à Bondoufle, stade Robert-Robin)

18 HEURESAS Vitré (CFA) - Longuenesse (PH)Montpellier (L 2) - Roye (CFA)

20 HEURESDijon (L 2) - Moulins (N)

MARDI 31 JANVIER

19 HEURESLyon-la-Duchère (CFA) - StrasbourgBordeaux - Entente SSG (N)

20 HEURESChâteauroux (L 2) - SochauxBois-Guillaume (CFA) - Nantes (àRouen, stade Robert-Diochon)

20 H 30Rennes - Lens (Eurosport)

MERCREDI 1er FÉVRIER

17 HEURESParis-SG - Auxerre (TF 1)

18 HEURESAC Ajaccio - Lyon

19 HEURESColmar (CFA 2) - MonacoLorient (L 2) - Lille

20 H 45Marseille - Metz (Eurosport)

Le tirageau sort des huitièmesde finale(mardi 21 et mercredi 22 mars) seraeffectué dimanche 12 février dans lecadre de l’émission Téléfoot sur TF 1.L 1 : Ligue 1 ; L 2 : Ligue 2 ; N : Natio-nal ; CFA : Championnat de Franceamateurs (niveau 4) ; CFA 2 : Cham-pionnat de France amateurs 2(niveau 5) ; PH : Promotion Honneur(niveau 7).

LIGUE 2 (20e journée, match en retard)

REIMS - GRENOBLE : 0-0

Zéro blessépartout…

REIMS - GRENOBLE : 0-0Temps très froid. Pelouse gelée.4 110spectateurs.Arbitre : M.Djouzi.Avertissements. – Reims : Ielsch (45e,tacle par-derrière sur Caillas) ; Gre-noble : Neva (75e, jeu dangereux surFéret).REIMS : Weber – Ielsch, Jeannel,Del-motte(cap.),Giraudon–Bonnal(Heb-bar, 82e), L. Bah, S. Didot, Féret –Heitzmann (Maspimby, 88e), N’zigou(Baleguhé,76e).Entraîneur:T.Froger.GRENOBLE : Bayiha – Neva, S. Pelé,Matheus, N’Ganga – Da. Coulibaly,Kamissoko, François (cap.) (Connen,69e),Caillas (Menassel,82e) – Akrour,Kermorgant. Entraîneur : T. Goudet.

QUATORZIÈME MATCH sansdéfaite pour Reims, à l’issue d’une par-tie qui n’aurait jamais dû se disputer,tant les conditions de jeu étaient diffi-ciles. Sur un terrain gelé, en profon-deur et en surface, les trajectoires duballon et des courses devenaientimprévisibles. Pourtant, des deuxcôtés, si les entraîneurs se félicitaientdene compter aucun blessé à l’issuedela partie, ils mettaient aussi en avant laqualité du jeu produit. Reims dominaitla première demi-heure, sans queJeannel ou Heitzmann (37e) ne par-viennent à conclure. Après la pause,Grenoble se montrait plus menaçant,inscrivant même un but refusé pourhors-jeu (Akrour, 52e).Ce même Akrour (79e) et Baleguhé(86e) trouvaient chacun les montants,confirmant ainsi que le partage despoints était équitable. – G. K.� Thierry FROGER (entraîneur deReims) : « C’était un match dangereuxpour les joueurs. Heureusement, on necompte aucun blessé. Nous avons effec-tué une bonne première demi-heure,avant de subir légèrement la pressionadverse. Des deux côtés, on a essayé demarquer. Je suis satisfait de ce nul conquisdans des conditions très particulières. »� Thierry GOUDET (entraîneur de Gre-noble) : « Seul l’arbitre voulait jouer cematch. En première mi-temps, nous étionsbien enplaceet jepense qu’onpouvait fairemieux enseconde. On savait qu’il était diffi-cile de bien jouer sur une telle surface. »

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Reims - Grenoble ............... 0-0

ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.— — — — — — — —

1. Sedan 45 23 12 9 2 33 18 +152. Bastia 43 23 12 7 4 33 17 +163. Lorient 42 23 11 9 3 30 14 +164. Valenciennes 41 23 11 8 4 31 20 +115. Créteil 33 23 8 9 6 31 19 +126. Dijon 33 23 8 9 6 25 23 +27. Reims 30 23 6 12 5 20 14 +68. Caen 30 23 7 9 7 29 25 +49. Châteauroux 30 23 7 9 7 29 28 +1

10. Grenoble 29 23 7 8 8 20 24 -411. Montpellier 29 23 7 8 8 21 26 -512. Gueugnon 29 23 6 11 6 16 23 -713. Le Havre 28 23 6 10 7 28 28 014. Amiens 28 23 6 10 7 24 25 -115. Brest 26 23 6 8 9 22 26 -416. Guingamp 25 23 5 10 8 17 19 -217. Istres 24 23 5 9 9 20 31 -1118. Laval 22 23 6 4 13 20 31 -1119. Clermont 22 23 5 7 11 18 39 -2120. Sète 14 23 2 8 13 18 35 -17

BUTEURS1. Lesage (Le Havre), 12 buts.2. K. Traoré (Le Havre), 11 buts.3. A. M’Bodji (Créteil) ; Savidan (Valen-ciennes), 10 buts.5. Heitzmann (Reims), 9 buts.6. Meslin (Bastia) ; Buengo (Clermont) ;Bourhani (Lorient) ; Boutabout (Sedan),8 buts.10. I. Dia (Amiens) ; Jau (Bastia) ; Com-pan, Samson (Caen) ; Socrier (Château-roux) ; Boulebda (Créteil) ; Akrour (Gre-noble) ; Kharbouchi (Sète), 7 buts.18. André (Bastia) ; Malm, Sahnoun(Brest) ; Fouret (Clermont) ; Kermorgant(Grenoble) ; Fauré (Istres, parti au Mans,L 1) ; Mauricio (Laval) ; Audel (Lorient),6 buts.

En déboursant 29 millions d’euros, Orange s’est de nouveau octroyé la totalité des droits mobiles de la Ligue 1 jusqu’en 2008. (Photo Marc Francotte, Photomontage, L’Équipe)

PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi3 février, 20 h 30 : Amiens - Gueu-gnon, Clermont - Brest, Créteil - Châ-teauroux, Laval - Montpellier, Reims -Bastia, Sedan - Dijon, Sète - Grenoble ;20 h 45 : Guingamp - Caen (Euros-port) ;dimanche 5 février, 15 h 30 :Valenciennes - Le Havre (Eurosport) ;lundi 6 février, 20 h 30 : Istres -Lorient (Eurosport).

BREST - AMIENS : 2-0BREST - AMIENS : 2-0 (1-0)Temps frais. Pelouse moyenne.3 744 spectateurs. Arbitre : M. Ennji-mi. Buts : Massot (22e), Tomou (64e).Avertissements. – Brest : Aliaj (27e,mauvais tacle sur Camara), Oliveira(38e, contestation), Bernardet (66e,faute sur Fayolle), Guégan (70e, fauteprès de la surface sur Hernandez) ;Amiens : De Freitas (10e, tacle tropappuyé sur Liabeuf), Hernandez (85e,agression sur Malm).BREST: J.Lachuer–Bourgis,Oliveira,Charpenet, Massot, Aliaj (Bernardet,42e) – Auriac, Guégan (cap.), Liabeuf(Sarr, 86e) – Malm, Tomou. Entraî-neur : A. Rust.AMIENS: Tangara– De Freitas,Scot-to (cap.), Hernandez (Casartelli, 88e),Sami – Levrat, Colleau (Fayolle, 60e),Buron, Camara – Dia, Diaw (Traoré,60e). Entraîneur : A. Dupont.

SAMEDI 28 JANVIER 2006 PAGE 9

Page 10: capman.free.frcapman.free.fr/journal/ekip280106.pdf · 2006. 1. 28. · Noir Jaune Bleu Rouge 1 Noir Jaune Bleu Rouge Noir Jaune Bleu Rouge Noir Jaune Bleu Rouge Samedi 28 janvier

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PORTUGAL(20e journée)

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Paços Ferreira-Boavista .................... n.p.AUJOURD’HUI

Naval - Estrela AmadoraBenfica - Sporting Portugal

DEMAIN

Belenenses - PenafielNacional Funchal - Gil VicenteMaritimo Funchal - U. LeiriaRio Ave - FC PortoBraga - Guimaraes

LUNDI

V. Setubal - Académica CoimbraClassement: 1. FC Porto, 43pts ; 2. Ben-fica, 40 ; 3. Nacional Funchal, 36 ; 4. Bra-ga, 36 ; 5. Sporting Portugal, 34 ; 6. V.Setubal, 33 ; 7. Boavista, 29 ; 8. U. Leira,25 ; 9. Estrala Amadora,25 ; 10. MaritimoFunchal, 24 ; 11. Rio Ave, 24 ; 12. PaçosFerreira, 22 ; 13. Belenenses, 21 ; 14. GilVicente, 21 ; 15. Academia Coimbra, 20 ;16. Guimaraes, 16 ; 17. Naval, 15 ; 18.Penafiel, 8.

ÉCOSSE(24e journée)

AUJOURD’HUI

Aberdeen - KilmarnockCeltic Glasgow - Dundee U.Dunfermline - MotherwellHeart of Midlothian - HibernianLivingston - Falkirk

DEMAIN

Inverness - Glasgow RangersClassement : 1. Celtic Glasgow, 57 pts ;2. Heart of Midlothian, 47 ; 3. Hibernian,41 ; 4. Glasgow Rangers, 40 ; 5. Kilmar-nock, 36 ; 6. Inverness, 34 ; 7. Mother-well,29 ; 8.Aberdeen,28 ;9. DundeeUtd,25 ; 10. Falkirk, 17 ; 11. Dunfermline, 13 ;12. Livingston, 12.

ITALIE(22e journée)

AUJOURD’HUI

Palerme - SienneAC Milan - Sampdoria

DEMAIN

Ascoli - Juventus Turin(15 heures, Canal + Sport)Chievo Vérone - RegginaEmpoli - ParmeMessine - CagliariAS Rome - LivourneTrévise - Lazio Rome (15 heures, TPS Foot)Udinese - FiorentinaLecce - Inter Milan (20 h 30, TPS Foot)Classement : 1. Juventus Turin, 56 pts ;2. Inter Milan,48 ; 3. AC Milan,46 ; 4. Fio-rentina, 43 ; 5. Livourne, 37 ; 6. AS Rome,36 ; 7. Sampdoria, 31 ; 8. Chievo, 31 ; 9.LazioRome,30 ; 10.Palerme,26 ; 11.Udi-nese,25 ; 12.Ascoli,23 ;13. Reggina,22 ;14. Sienne, 21 ; 15. Cagliari, 19 ; 16.Empoli, 19 ; 17. Messine, 18 ; 18. Parme,18 ; 19. Trévise, 13 ; 20. Lecce, 13.

ESPAGNE(21e journée)

AUJOURD’HUI

Cadix - SantanderAthl. Bilbao - GetafeAtl. Madrid - La Corogne

DEMAIN

Valence CF - SaragosseFC Séville - VillarrealEsp. Barcelone - MalagaAlavés - Real SociedadOsasuna - Betis SévilleMajorque - FC Barcelone(19 heures, Sport +)Celta Vigo - Real Madrid(21 heures, Canal+ Sport)Classement : 1. FC Barcelone,49 points ; 2. Valence CF, 39 ; 3. Osasuna,39 ; 4. Real Madrid, 36 ; 5. Villarreal, 34 ;6. La Corogne, 33 ; 7. Celta Vigo, 33 ;8. FC Séville, 32 ; 9. Getafe, 28 ; 10. Sara-gosse, 27 ; 11. Atl. Madrid, 23 ; 12. San-tander, 23 ; 13. Real Sociedad, 22 ;14. Espanyol Barcelone, 21 ; 15. Cadix,20 ; 16. Betis Séville, 19 ; 17. Majorque,18 ; 18. Malaga, 17 ; 19. Athl. Bilbao, 16 ;20. Alavés, 15.Encasd’égalitédepoints, les équipessontdépartagées par la différence de butsparticulière.

ANGLETERRE(Coupe, 16es de finale)

AUJOURD’HUI

Cheltenham (D 4) - Newcastle(13 h 30, Canal + Sport)Aston Villa - Port Vale (D 3)Brentford (D 3) - SunderlandCharlton - Leyton Orient (D 4)Colchester (D 3) - Derby County (D 2)Coventry (D 2) - MiddlesbroughEverton - ChelseaLeicester (D 2) - SouthamptonManchester City - WiganPrestonNorthEnd (D 2) - CrystalPal. (D 2)Reading (D 2) - BirminghamStoke City (D 2) - Walsall (D 3)West Ham - BlackburnBolton - Arsenal

DEMAIN

Wolverhampton (D 2) - Manchester UtdPortsmouth - LiverpoolLes huitièmes de finale auront lieusamedi 18 et dimanche 19 février.

AUJOURD’HUIMayence - FC CologneVfB Stuttgart - DuisbourgNuremberg - HambourgBor. Dortmund - Wolfsburg(15 h 30, Canal + Sport)Leverkusen - Eintr. FrancfortHertha Berlin - Hanovre

DEMAINKaiserslautern - Schalke 04Bielefeld - Werder Brême

FOOTBALL COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS GHANA - SÉNÉGAL : 1-0

GHANA - SÉNÉGAL : 1-0 (1-0)Temps frais et venteux. Pelouse en bon état. 17 000 spectateurs environ. Arbitre :M. El-Arjoune (MAR). But : Amoah (13e). Avertissements. – Ghana : Pappoe (48e),Haminu (81e). Expulsions. – Ghana : Kingston (62e) ; Sénégal : Beye (62e).GHANA : Adjei – Paintsil, Issah, Mensah, Pappoe – Kingston, Yakubu, Appiah (cap.)(Edusei, 90e + 5), Haminu – M. Amoah (Tagoe, 87e), Frimpong (Mohammed, 83e).Entraîneur : R. Dujkovic (SEM).SÉNÉGAL : Sylva – Coly (cap.), Diatta, So. Diawara, Beye – Is. Ba (D. Kamara, 66e),A.Faye,Diagne-Faye(BoubaDiop,46e), Barry–H.Camara,Diouf(Niang,66e). Entraî-neurs : A. Sarr et A. Traoré.

ÉGYPTE - CÔTE D’IVOIREAUJOURD’HUI, 19 HEURES (18 HEURES, HEURE FRANÇAISE),AU CAIRE, STADE INTERNATIONAL (Eurosport)ÉGYPTE : El-Hadary – Gomaa, Saïd, El-Sakka – Fathy, Shawki, A. Hassan (cap.),Wahab – Barakat – Mido, Zaki. Remplaçants : A.W. El-Sayed (g.), Abdel Monsef (g.),A. El-Sayed, T. El-Sayed, Hosni, Abo Treka, Abdel Malek, Mostapha, H. Hassan,Moteb, Ali, Sabry. Entraîneur : H. Shehata.CÔTED’IVOIRE: Tizié–Zoro,Domoraud(cap.)K. Touré,Boka–Faé,Zokora,Y.Tou-ré, Akalé – B. Koné, B. Kalou. Remplaçants : Copa Barry (g.), Gnanhouan(g.), Demel,Meïté, Eboué, Kouassi, Yapi, Romaric, Tiéné, Aruna, Drogba, A. Koné. Entraîneur :H. Michel.

LIBYE - MAROCAUJOURD’HUI, 19 HEURES (18 HEURES, HEURE FRANÇAISE),AU CAIRE, STADE DE L’ACADÉMIE MILITAIRE (Eurosport 2)LIBYE : Ghazalla – Hamadi (cap.), Alhousen-Shibani, Walid Osman, Shushan –Marei, El-Taïb, Kames, Al-Tarhoni – Muntaser, Karra. Remplaçants : Alejandro (g.),Abboud (g.), Makhlouf, Rajab, Dawood, Belkher, Salil, Hussein, Saed, Rewani,El-Masli, Zuway. Entraîneur : I. Loncarevic (CRO).MAROC : Jarmouni – El-Karkouri, Naybet (cap.), Rbati – Regragui, Kharja, Safri,Kadouri–El-Yaagoubi–Y.Hadji,Chamakh.Remplaçants:Chadli(g.),Lamyaghri(g.),Ouchela, Kacemi, Abdessadek, Chippo, Madihi, Boussaboune, Aboucherouane,Armoumen, Zaïri. Entraîneur : M. Fakhir.

GROUPE AAUJOURD’HUI

18 HEURESÉgypte - Côte d’Ivoire, au Caire,stade international (Eurosport)Libye - Maroc, au Caire, stadede l’Académie militaire (Eurosport 2)

Classement

Pts J. G. N. P. p. c. Diff.— — — — — — — —

1. Côte d'Ivoire . 6 2 2 0 0 3 1 +22. Égypte ........ 4 2 1 1 0 3 0 +33. Maroc ......... 1 2 0 1 1 0 1 -14. Libye ........... 0 2 0 0 2 1 5 -4

� La CÔTE D’IVOIRE est qualifiée.� La Libye est éliminée.

DÉJÀ JOUÉS

20 janvier : Égypte-Libye3-0 ; 21 jan-vier : Maroc - Côte d’Ivoire0-1. 24 jan-vier : Libye - Côte d’Ivoire 1-2 ; Égypte-Maroc 0-0.

GROUPE BDEMAIN

18 HEURESCameroun - RD Congo, au Caire,stade de l’Académie militaireAngola - Togo, au Caire, stadeinternational

Classement

Pts J. G. N. P. p. c. Diff.— — — — — — — —

1. Cameroun .... 6 2 2 0 0 5 1 +42. RD Congo .... 4 2 1 1 0 2 0 +23. Angola .......... 1 2 0 1 1 1 3 -24. Togo .............. 0 2 0 0 2 0 4 -4

� Le CAMEROUN est qualifié.� Le Togo est éliminé.

DÉJÀ JOUÉS

21 janvier : Cameroun-Angola 3-1 ;Togo - RD Congo 0-2. 25 janvier :Angola - RD Congo 0-0 ; Cameroun-Togo 2-0.

GROUPE CLUNDI

18 HEURESTunisie-Guinée, à Alexandrie,stade Haras El-HedoodZambie - Afrique du Sud,stade d’Alexandrie

Classement

Pts J. G. N. P. p. c. Diff.— — — — — — — —

1. Tunisie .......... 6 2 2 0 0 6 1 +52. Guinée .......... 6 2 2 0 0 4 1 +33. Zambie ......... 0 2 0 0 2 2 6 -44. Afrique du Sud . 0 2 0 0 2 0 4 -4

� LaTUNISIEet laGUINÉE sontqualifiées.� La Zambie et l’Afrique du Sud sontéliminées.

DÉJÀ JOUÉS

22 janvier : Tunisie-Zambie, 4-1 ;Afrique du Sud - Guinée, 0-2. 26 jan-vier : Zambie-Guinée, 1-2 ; Tunisie -Afrique du Sud, 2-0.

GROUPE DHIER

Ghana -Sénégal ........................ 1-0Nigeria -Zimbabwe ................... 2-0

Classement

Pts J. G. N. P. p. c. Diff.— — — — — — — —

1. Nigeria .......... 6 2 2 0 0 3 0 +32. Ghana ........... 3 2 1 0 1 1 1 03. Sénégal ........ 3 2 1 0 1 2 1 +14. Zimbabwe .... 0 2 0 0 2 0 4 -4

DÉJÀ JOUÉS

23 janvier : Nigeria - Ghana 1-0 ; Zim-babwe-Sénégal 0-2.

RESTENT À JOUER

Mardi 31 janvier, 18 heures : Nige-ria-Sénégal, stade de Port-Saïd et Gha-na-Zimbabwe, stade d’Ismaïlia.

� QUARTS DE FINALE. – Vendredi 3 février, 14 heures, à Alexandrie, stadeHaras el-Hedood : 1er gr. C - 2e gr. D (1) ; 18 heures, au Caire, stade internatio-nal :1er gr. A - 2e gr. B (2) ; Samedi4 février, 14 heures, àPort-Saïd : 1er gr. D - 2e gr.C (3) ; 18 heures, au Caire, stade de l’Académie militaire : 1er gr. B - 2e gr. A (4).� DEMI-FINALES.– Mardi 7 février, 14 heures, à Alexandrie, stade Haras el-Hedood : vainqueur 3 - vainqueur 4 ; 18 heures, au Caire, stade international :vainqueur 1 - vainqueur 2.� MATCH POUR LA 3e PLACE. – Jeudi 9 février, 17 heures, au Caire, stade de l’Acadé-mie militaire.� FINALE. – Vendredi 10 février, 17 heures, au Caire, stade international (TF 1).

N.B. : Il s’agit des heures françaises. Pour les horaires égyptiens, ajouter une heure. Tous lesmatches de la compétition sont retransmis en direct sur Eurosport, sauf Libye-Maroc, Ango-la-Togo, Zambie-Afrique du Sud et Ghana-Zimbabwe diffusés par Eurosport 2, et la finale, quisera sur TF 1.

RÈGLEMENTLe premier tour se dispute selon une formule Championnat. Le barème est de 3 points pourune victoire, 1 point pour un match nul et 0 point pour une défaite. Les deux premiers dechaque groupe seront qualifiés pour les quarts de finale. En cas d’égalité de points entredeux ou plusieurs équipes, le classement sera établi selon les critères suivants : 1. Plus grandnombre de points obtenus dans les rencontres directes ; 2. Meilleure différence de buts dansles rencontres directes ; 3. Plus grand nombre de buts marqués dans les rencontresdirectes ; 4. Meilleure différence de buts sur tous les matches du groupe ; 5. Plus grandnombre de buts marqués sur tous les matches du groupe ; 6. Classement du fair-play établià partir des cartons jaunes et des cartons rouges reçus par chaque équipe ; 7. Tirage au sort.La deuxième phase est disputée selon un système de coupe, par élimination directe. Enquarts de finale, demi-finales, lors du match pour la troisième place et en finale, si les deuxéquipes sont toujours à égalité après quatre-vingt-dix minutes, une prolongation de deux foisquinze minutes aura lieu, sans but en or, ni but en argent. Si l’égalité persiste, une séance detirs au but sera effectuée.

BUTEURS1. Eto’o (Cameroun) ; Santos (Tunisie), 4 buts ;3. Drogba (Côte d’Ivoire) ; Feindouno (Guinée), 2 buts ;5. Flavio Amado (Angola) ; Meyong (Cameroun) ; Y. Touré (Côte d’Ivoire) ; A. Hassan,Mido, Abo Treka (Égypte) ; Amoah (Ghana) ; O. Bangoura, S. Bangoura (Guinée) ; Lua-Lua, Mputu (RD Congo) ; Kames (Libye) ; Obi Mikel, Obodo, Taiwo (Nigeria) ; Is. Ba, H.Camara (Sénégal) ; Benachour, Bouazizi (Tunisie) ; Chamanga, Tana (Zambie), 1 but.

NIGERIA - ZIMBABWE : 2-0 (0-0)Temps frais et venteux. Pelouse en bon état. 17 000 spectateurs environ. Arbitre :M. Koman Coulibaly (MLI). Buts : Obodo (57e), Obi Mikel (61e). Avertissements.– Zimbabwe : Nengomasha (32e), Yohane (51e), Matola (59e), Dinha (66e).NIGERIA:Enyeama–Yobo(cap.),Odiah,Enakarhire,Taiwo–Youssouf,Oruma(ObiMikel,55e),Obodo(Lawal,87e)–Utaka,Aghahowa(Kanu,55e),Martins.Entraîneur :A. Eguavoen.ZIMBABWE: Muzadzi– Makonese,Yohane, Chimedza,Matola – Dinha (B. Ndlovu,79e), Luphala(Kazinauyo,87e),Nyandoro,Nengomasha–Benjani (cap.),Kawondera(P. Ndlovu, 80e). Entraîneur : C. Mhlauri.

Basso : non à Milan - San RemoContrairement à ce qu’il avait laissé entendre, Ivan Basso ne participera pas àMilan - San Remo, le 18 mars. Le manager de la CSC Bjarne Riis esttotalement opposé à ce projet qu’il juge irréaliste. « La Primavera est unecourse trop particulière où tout se concentre sur les trente dernierskilomètres, entre la Cipressa et le Poggio. Si l’organisateur avait rajouté unecôte, comme il en avait émis l’intention, peut-être aurions-nous pu revoir leproblème. Mais, dans l’état actuel, Ivan n’a rien à gagner dans ce genre decourse ultranerveuse, où les risques de chute sont nombreux. »Dans l’immédiat, Basso se prépare avec la minutie qui le caractérise : il aprofité du stage de la CSC à Camaïore pour aller reconnaître avec seséquipiers l’étape chronométrée de Pontedera du prochain Tour d’Italie.Le 2 février, il donnera le départ des Six Jours de Copenhague et saisira cetteoccasion pour effectuer quelques tours de piste avec Giovanni Lombardi. Puisil séjournera du 10 au 20 février, à Solvang, en Californie, avant de reprendrela compétition le 4 mars à Milan-Turin. L’Italien a par ailleurs inscrit descourses françaises à son programme : le Critérium International (25-26 mars),la Route Adélie (31 mars), le Grand Prix de Rennes (2 avril) et le Circuit de laSarthe (4-7 avril). – Ph. Br.

� VOIGT EN RETARD. – Victimed’une déchirure des ligaments del’épaule droite, le 20 novembredernier, alors qu’il s’échauffait enprévision d’un cyclo-cross, Jens Voigtest en retard dans sa préparation :« Je ne serai pas aussi performantdans les classiques que je l’auraissouhaité, mais c’est peut-être unbien pour un mal en vue du Tour »,estime l’Allemand, qui doit encore sefaire retirer une broche.� AUBER DANS LA SÉRÉNITÉ. – Dixcoureurs, douze victoires en 2004,onze en 2005. Depuis deux ansqu’elle axe de nouveau son travailsur la formation, Auber 93 afficheune belle régularité et travaille dansla sérénité. « Au terme du stage, lacohésion est scellée », affirme lemanager Stéphane Javalet, dontl’effectif 2006, renouvelé de moitié(avec 24 ans, c’est la plus jeunemoyenne d’âge des formationsfrançaises), a été présenté cettesemaine. Pour combler les départsde Labbe, Bonnet, Valentin etSivakov, ont été recrutés

Émilien-Benoît Bergès (RAGT) etquatre Élite 2, Mathieu Drujon(3 victoires en 2005), JeanMespoulède (vainqueur du Critériumdes Espoirs), Florian Morizot(vainqueur du Circuit des Ardennes2005 et 3e du Championnat deFrance du contre-la-montre) etl’Estonien René Mandri, 2e duclassement FFC. Tous possèdent unebonne pointe de vitesse et un esprittourné vers l’offensive. Idéal en vuedes manches de la Coupe de France,le fil conducteur de la saison.« On espère un bon classement paréquipes et remporter le classementdes jeunes. On vise également unpodium au Tour de l’Avenir »,avance Javalet, qui attend uneéquipe « constante sur toute lasaison ». – B. R.

� LA PRIMAVERA ROSA ANNULÉE.– La Primavera Rosa, versionféminine de Milan-San Remo, quiconstituait depuis 1999 la 3e manchede la Coupe du monde, est annuléepour des raisons économiques.

CYCLISME GRAND PRIX DE DOHA

Boonen d’entréePremière course de l’année et première victoire pour le champion du monde.DOHA – (QAT)de notre envoyée spéciale

TORSE RELEVÉ, bras écartés, il apassé la ligne avec un bon vélod’avance sur tout le monde. Pour sacourse de rentrée, hier à Doha, TomBoonen n’a pas fait dans la demi-mesure. « J’avais de bonnes sensa-tions, mais il était le plus fort »,s’inclinait Erik Zabel, 3e derrièreRobert Hunter. Depuis son arrivéemercredi au Qatar, le champion dumonde paraissait tellement impa-tient de remettre un dossard que savictoire n’a pas surpris grand monde.« J’ai hâte de recourir », avait confiéle Belge de Quick Step. Hâte de secaler au milieu de ses pairs dans unpeloton et de retrouver ainsi peut-être un peu de calme, lui qui, depuisson sacre mondial il y a cinq mois àMadrid, est entraîné dans un tourbil-lon infernal. Il n’y avait qu’à voir les

CLASSEMENT1. Boonen (Bel, Quick Step Innerge-tic), les 108 km en 2 h 26’24’’(moy. : 44,262km/h) ; 2. Hunter (AFS,Phonak) ; 3. Zabel (ALL, Milram) ;4. Van Bon (HOL, Davitamon Lotto) ;5. Van Hummel (HOL, Skill) ;…16. Monnerais (Française desJeux) ; 20. Duclos-Lassalle (Cofi-dis) ; 21. Delage (Fdj), t.m.t.

photographes se précipiter sur lui,jeudi matin, alors qu’il était simple-ment en train de régler la hauteur desa selle, pour comprendre que désor-mais, plus aucun de ses gestes n’estanodin.Pour autant, le Belge n’est pas « legenre de coureur qui reste cachédans le peloton toute la saison ».Hier, il prit d’ailleurs lui-même lacourse en main en se portant en têtedu peloton au moment où l’avancedes trois échappées (Boucher,Stubbe et Rooijakkers) atteignaitpresque sept minutes. « Ça ne vou-lait pas dire que je me sentaiscapable de gagner, expliquait-ilaprès l’arrivée,mais je voulais durcirla course. J’avais besoin de mejauger. » Outre l’aspect symboliquede cette première victoire avec lemaillot arc-en-ciel sur les épaules(opéré dans la foulée de son titre,

il n’avait plus couru depuis), le GPde Doha a également permis àBoonen de prendre ses marquesavec ses nouveaux coéquipiers(dont Matteo Tosatto, l’ex-lieute-nant d’Alessandro Petacchi) aprèsavoir travaillé l’exercice lors du der-nier stage en Espagne la semainedernière. « Van Impe, De Jongh etles autres ont effectué un travailimpressionnant, observait-il. Quandj’ai vu le train de CSC et de la Fran-çaise des Jeux se mettre en placepour O’Grady et Eisel, Knaven s’estmis en tête du peloton et il a mis lesgaz. Un kilomètre plus loin, on nevoyait plus les autres équipes. »Hulsmans, Tosatto et De Jongh ontensuite terminé le boulot.« Cette victoire est la récompense deplusieurs semaines de travail. Avecle vent, ça été une course dure,déclarait Boonen. La force est là, pas

encore la condition. » Vainqueurl’an dernier de deux étapes du Tourdu Qatar (qui débute lundi), le cham-pion du monde ne veut pas faire deprojet. « Je vais avancer au jour lejour. Je suis content d’avoir gagnéma première course avec le maillot,après on verra. Cette course estfacile si on est bien mais, avec levent, on peut aussi vite finir au fonddu paquet. »

BARBARA RUMPUS

PROGRAMMEAUJOURD’HUI. – Juniors (11 h 30) ; Espoirs (14 h 30).Équipe de France. – JUNIORS : Duval, Martinez, Lavoine, Chabanon, Collinet.ESPOIRS : Lhotellerie, Villa, Le Corre, Cid, Lopez.DEMAIN. – Femmes (11 h 30) ; Élite (14 h 30).

CYCLO-CROSS - CHAMPIONNATS DU MONDE

Attention aux pièges !ZEDDAM – (HOL)de notre envoyé spécial

DANS QUELLE DIRECTION setrouve Zeddam ? Impossible dese tromper ! Il suffisait dès hierde suivre les premières vaguesde supporters belges (trente millespectateurs, dont une majoritéde Flamands, sont attendus demainpour la course Élite) débarquésdes Flandres voisines (la petite villenéerlandaise, sise près d’Arnhem,est située à environ 150 kilomètresd’Anvers), puis de repérer l’imman-quable moulin à vent sur la petitecolline pour se retrouver direc-tement sur le circuit des Cham-pionnats du monde, qui se déroulentce week-end. Premier constat :la terre est gelée et, a priori,la météo n’annonce aucun redoux(les températures avoisinaient hierles – 2 oC). « Ce parcours ne donnepas droit à l’erreur, observait ainsiJean-Yves Plaisance, l’entraîneurnational. Il faudra rester concentré,ne pas faire de fautes. Il n’y a pasde portions de récupération etcela deviendra physique au fildes tours. »Cette perspective de jouer les équi-libristes n’emballe pas ClémentLhotellerie, le champion de France

Espoirs, lauréat d’une Coupedu monde fin décembre. L’Arden-nais, qui vise un podium cetaprès-midi , fa isai t la moue.« J’espérais que ce soit boueux.Là, c’est trop roulant à mon goût.Et puis, à la moindre faute, tu peuxte prendre cent mètres. Mais il fautsavoir s’adapter à tout. »Du côté des coureurs Élite, qui ontreconnu le circuit pour la premièrefois hier matin, le moral était bon,l’ambiance détendue. « C’estpiégeux, plein de relances, il vafalloir être hyper attentif, mais çame convient », assurait JohnGadret, avant de partir se promenerà pied avec ses coéquipiers ArnaudLabbe et Steve Chainel, dans le petitbourg de Terborg, où loge l’équipede France. « Il n’y a rien à voir,mais tant pis, ça nous évite decogiter dans nos chambres », sejustifiait Chainel. Quant à FrancisMourey, rassuré par ses « beauxrepérages de la matinée » ettrès confiant pour demain, il pré-férait cocooner à l’hôtel. Sage dé-cision : « Si ma femme apprenaitque je vais me balader, alors quechez moi, à Besançon, je ne vaisjamais faire de shopping au centre-ville… » – J. A.

LIBYE - MAROC

Chamakh n’en fait pas un drameLE CAIRE –de notre envoyé spécial

UN NOM, UN CHIFFRE, un feuille-ton. Cible de Lyon, Marouane Cha-makh valait 12 millions d’euros, l’étédernier. Rejoindre le champion deFrance, participer à la Ligue des cham-pions, enrichir un palmarès. L’interna-tional marocain manifesta publique-ment son désir, partir. Hors dequestion, répondirent ses dirigeants.Jean-Michel Aulas s’obstina. Bor-deaux, puis M 6 affirmèrent leurdéfiance au boss de l’OL. À vingt et unans (*), Chamakh avait encore l’âgedes bêtises. Certificats médicauxbidon ? Absences répétées aux entraî-nements ? Mine dépressive ? Tac-

t iques us i tées , géné ralementpayantes. Le milieu ne s’en serait pasétonné. Mais le jeune attaquant refusad’entrer dans la danse.Au cours d’un entretien, en début desemaine, au Caire, il a évoqué longue-ment la situation du Maroc, qui risqued’être éliminé dès le premier tour de laCAN, tout à l’heure, après son matchface à la Libye. Puis, la conversations’est détournée sur sa situation per-sonnelle, sur ce passé récent que l’onimaginait douloureux. En Gironde,Marouane Chamakh n’est plus titu-laire. D’un transfert à Lyon, il a peu àpeu glissé à un statut d’intermittentdans son club formateur. Il lui est pour-tant impossible d’exprimer une forme

de rancœur. « Le transfert n’a pas étéréalisé, c’est comme ça, dit-il. Cetteannée, je joue moins. Je l’accepte etj’assume. C’est la vie d’un sportif dehaut niveau. » On lui fit remarquer lasingularité de son discours. « Maisj’aime Bordeaux, répondit-il. J’aimevraiment ce club et je le respecte. Jevoulais partir, mais je n’étais pasdégoûté de rester. Alors je ne vais pascommencer à pleurer. Certainst’encouragent à aller voir le coach, àdemander à partir. Je n’écoute pas lesmauvaises paroles. » Il reconnut, aus-si, qu’il s’était peut-être montré moinsperformant : « Peut-être que le coachattendait plus de moi et qu’il est déçu.Quand on a été éliminés de la Coupe

du monde, j’ai eu du mal à retrouverl’envie de jouer. Mais ça a duré troissemaines, pas plus. » Un genou dou-loureux l’a ensuite ralenti. « Maisavant de partir pour la CAN, ça allaitdéjà mieux. » Si le Maroc, relégué àtrois points de l’Égypte, deuxième, estéliminé, il rentrera à Bordeaux plus tôtqu’il ne l’avait prévu et se battra pourretrouver une place qui était censée luiappartenir. Plutôt effacé depuis ledébut du tournoi, il aimerait simple-ment attendre encore un peu. Ils’accroche « au petit espoir qui (lui)reste. »

SÉBASTIEN TARRAGO

(1) Il ena vingt-deuxdepuis le 10 janvier.

Le Sénégal caleBattus par le Ghana, les Sénégalais devront faire un coup face au Nigeria pour se qualifier.

PORT-SAÏD – (EGY)de notre envoyé spécial

DANS LE BUS des Lions, les regrets selisent sur les visages fermés. Quelquesinstants plus tôt, une erreur d’inatten-tion a scellé la défaite du Sénégal faceau Ghana (0-1). Une touche anodinesur le côté droit, un placement hasar-deux de la défense, une interventionmanquée de Lamine Diatta. But deMatthew Amoah (13e). « On est vrai-ment mal entrés dans le match,raconte le défenseur de l’OlympiqueLyonnais. On les a regardés jouer. Etpuis il y a eu cette touche. Je veux pas-ser devant le gars et je rate mon inter-vention. » Diatta assume. « On a étéplus ou moins laxistes, regretteAbdoulaye Sarr, le coach. Cette frac-tionde seconde nouscoûte très cher. »Les Ghanéens et les Sénégalais possè-dent trois points chacun. Mardi pro-chain, les premiers disputeront leurqualification face au Zimbabwe, lesseconds seront opposés au… Nigeria,six points en deux rencontres, maistoujours pas qualifiés.L’affaire se complique sérieusementpour les coéquipiers de FerdinandColy. Intéressants face au Zimbabwe(2-0), ils ont manqué d’agressivité, devivacité, de profondeur. Ils n’ont pasconcédé tant d’occasions que cela.Mais malgré leur domination en fin dematch, ils ne s’en sont pas crééesdavantage. Certains les imaginent dif-ficilement s’imposer face aux SuperEagles, vainqueurs de la formation deBenjani un peu plus tard dans la soirée(2-0). « Et pourquoi ça ? interroge El-HadjiDiouf.Onapris unbut très tôt, unbut absolument stupide. Mais ça,c’était aujourd’hui. On verra contre le

Nigeria. Rien n’est perdu. » Il paraîtque le Sénégal n’est jamais aussi per-formant que dans les situations péril-leuses. « Peut-être, oui, poursuitDiouf. Mais il ne suffit pas de le dire.Il va falloir montrer qu’on est deshommes. »

Le Ghana sousles yeux de Lippi

L’attaquant de Bolton en appelle à lavirilité des siens. Cela ne suffira pas.Mardi, il sera question de jeu collectif,bien sûr. Mais certaines individualitésdevront également montrer davan-tage de choses. Excellent face au Zim-babwe, Rahmane Barry, le Marseillaisprêté à Lorient, a déçu. Irrésistible lorsdu premier match, Henri Camara n’apas existé. Habib Beye a été expulsépour une altercation avec Kingston(62e) et El-Hadji Diouf, trop dispersésur le terrain, n’a pas pesé et a cédé saplace à Mamadou Niang à la66e minute. Dans l’anarchie de la zonemixte, un confrère lui suggère que leSénégal aura besoin d’un grand Dioufface au Nigeria. Il affirme que ce n’estpas la question. « Et puis un grandDiouf, un petit Diouf ou un Diouf sur lebanc, ça m’est égal. Je veux gagnerce match. Point. »La force des Lions de la Teranga estd’ailleurs censée résider dans la pro-fondeur de son effectif. Hier, PapeBouba Diop, Mamadou Niang, Dio-mansy Kamara et le défenseur centralPape Malickou Diakhate, très bon avecNancy, étaient remplaçants. Le Ghanapossède peut-être moins de talentspurs. Mais si le Togo ou l’Angola,autres qualifiés pour la Coupe dumonde, ont déjà laissé entrevoir des

faiblesses très inquiétantes dans laperspective du mois de juin, cetteéquipe (*), supervisée hier par Marcel-lo Lippi, le sélectionneur italien,semble plus armée défensivement,plus solide. Avec Muntari (Udinese) etEssien, absents en Égypte, pour renfor-cer son milieu de terrain et apporterune force de percussion qui semble

encore lui manquer, elle posséderasans doute davantage d’argumentspour tenter sa chance en Allemagne.Ce n’est pas une garantie. Mais c’estdéjà ça.

SÉBASTIEN TARRAGO

(*) Au premier tour, le Ghana seraopposé, dans le groupe E, à l’Italie, auxÉtats-Unis et à la République tchèque.

HIER

M'GLADBACH 1-3 BAYERN MUNICHSonck (56e) Makaay (13e, 69e)

Ballack (55e)

ALLEMAGNE(18e journée)

BELGIQUE(20e journée)

HIER

GB Anvers-Anderlecht ....................... 2-0AUJOURD’HUI

Saint-Trond - Standard Liège(18 heures, TPS Foot)Mouscron - CharleroiFC Brussels - LokerenLierse - BeverenGenk - WesterloLa Louvière - WaregemCercle Bruges - La Gantoise

DEMAIN

Roulers - FC BrugesClassement : 1. FC Bruges, 38 pts ;2. Standard Liège, 38 ; 3. Anderlecht, 37 ;4. Waregem, 33 ; 5. Westerlo, 32 ;6. Genk, 31 ; 7. Lokeren, 30 ; 8. FC Brus-sels, 28 ; 9. La Gantoise, 28 ; 10. Roulers,24 ; 11. Charleroi,24 ; 12. GB Anvers, 24 ;13. Cercle Bruges, 22 ; 14. Mouscron, 20 ;15. Beveren, 20 ; 16. La Louvière, 18 ;17. Saint-Trond, 16 ; 18. Lierse, 10.

PAYS-BAS(21e journée)

HIER

RodaJC -AZAlkmaar .......................... 1-4AUJOURD’HUI

Willem II - NEC NimègueRoosendaal - HeerenveenSparta Rotterdam - Twente

DEMAIN

ADO La Haye - PSV EindhovenGroningue - NAC BredaWaalwijk - Vitesse ArnhemAjax Amsterdam - UtrechtHéraclès Almelo - FeyenoordClassement : 1. AZ Alkmaar, 48 points ;2. PSV Eindhoven, 48 ; 3. Feyenoord, 45 ;4. Ajax Amsterdam, 34 ; 5. NEC Nimègue,34 ; 6. Utrecht, 33 ; 7. Groningue, 33 ;8. Waalwijk, 31 ; 9. Heerenveen, 30 ;10. Vitesse Arnhem, 29 ; 11. Roda JC, 26 ;12. Heracles Almelo, 25 ; 13. Twente, 22 ;14. NAC Breda, 20 ; 15. ADO La Haye, 18 ;16. Sparta Rotterdam, 17 ; 17. Willem II,10 ; 18. RBC Roosendaal, 5.

Classement : 1. Bayern Munich, 47 pts ;2. Hambourg, 38 ; 3. Werder Brême, 36 ;4. Schalke 04, 31 ; 5. Hertha Berlin, 26 ;6. VfB Stuttgart, 25 ; 7. M'Gladbach, 25 ;8. Hanovre, 21 ; 9. Borussia Dortmund,21 ; 10. Eintracht Francfort, 21 ; 11. Biele-feld, 20 ; 12. Leverkusen, 19 ; 13. Wolfs-burg, 18 ; 14. Mayence, 16 ; 15. Nurem-berg, 14 ; 16. FC Cologne, 12 ;17. Duisburg, 12 ; 18. Kaiserslautern, 12.

FOOTBALL JOURNAL DES TRANSFERTS

« Je ferai le point en juin »LUDOVIC GIULY, attaquant du Barça approché au mercato, a préféré rester malgré un temps de jeu réduit.Ludovic Giuly joue beaucoup moins ces dernières semaines. Il estdevenu le remplaçant de Lionel Messi, la petite star argentine. Trèstouché par cette nouvelle situation, il a songé au départ avant dechanger complètement d’avis et de comportement. Désormais, il nepense qu’à une chose : travailler encore plus dur pour retrouver untempsde jeu correctetaugmenterainsi seschancesdedisputer lapro-chaine Coupe du monde. Sous contrat jusqu’en juin 2007, l’ancienmonégasque (29 ans) se penchera sur son avenir en fin de saison.

BARCELONE –de notre correspondant

« LYON,MONACOetGalatasarayauraient tenté de vous engagerdurant ce mercato. Est-ce vrai ?– Monaco et un autre grand club fran-çais m’ont appelé, de même que Gala-tasaray. Ce qui a motivé une discus-sion avec mon coach, Franck Rijkaard.Il a été catégorique et a refusé que jem’en aille en janvier. Je suis donc resté.– Monaco ? Vous en étiez partifâché, non ?– Pasdu tout !Peu avant la démissionde Didier (Deschamps), j’ai dit que jeregrettais le départ de deux ou troisjoueurs importants monégasques,dont moi. Alors que nous voulions tousrester. Mais je m’entends avec tout lemonde, là-bas.– Vous n’êtes plus titulaireindiscutable du Barça comme lasaison passée. Pourquoi rester ?– Pour la raison évoquée et parce queje suis sous contrat jusqu’en juin 2007.En juin, comme tous les ans, je ferai lepoint et réfléchirai à la suite de ma car-rière. Ma priorité actuelle est de tra-vailler.– Où en êtes-vous depuis le RealMadrid-Barça du 19 novembre…que vous n’avez pas joué ?– Là, sincèrement, j’avais pris un coup

au moral. Je m’étais préparé à fond, jeme sentais bien. Et je ne joue pas. J’aimis quinze jours à m’en remettre.D’autant que, simultanément, je nesuis pas retenu en sélection. Il m’a falluun petit temps pour comprendre quecela ne servait à rien de me morfondreen donnant l’image du mec déçu de nepas jouer. J’ai donc changé.– En quoi ?– C’était une situation nouvelle pourmoi. Elle m’a obligé à tout remettre àplat. L’idée, c’est que je n’ai rien àdémontrer. Si un coach me faitconfiance, c’est parce qu’il connaît mavaleur. Du coup, je joue chaque minutede façon plus libérée, avec moins depression. J’ai aussi accepté l’idée desrotations qui n’existaient pas, l’an der-nier, où l’effectif était réduit à treize ouquatorze joueurs pour cause de bles-sures.– Cetemps dejeuréduitnedimi-nue-t-il pas vos chances de parti-ciper à la Coupe du monde ?– J’aurais pu rentrer en France et aug-menter mes chances de jouer. Je suisresté. Ici, c’est le Barça. Jouer un matchsur trois ici n’a pas la même valeur qued’être titulaire dans une autre équipe.L’équipe de France ? Moi, j’y crois. Jevais me battre pour cela. »

FRÉDÉRIC TRAINI

Fowler revient à Liverpool…et Cissé resteC’EST UNE SURPRISE que Djibril Cissé devrait accueillir avec un plaisir modéré.Hier après-midi, Liverpool a recruté son ancien enfant chéri, l’avant-centre RobbieFowler. Il a été transféré sans indemnité et sera sous contrat avec les Reds jusqu’àla fin de la saison. Âgé de trente ans, Fowler, qui aurait d’ailleurs été proposé àTroyes, n’était quasi plus utilisé à Manchester City où il n’a été titularisé qu’à unereprise cette saison, lors d’un match de Coupe, et n’est apparu que quatre fois enChampionnat, à chaque fois comme remplaçant.À Liverpool, la cote de Fowler n’a jamais chuté. En neuf ans avec son club forma-teur, il a inscrit 170 buts toutes compétitions confondues. L’entraîneur espagnolde Liverpool, Rafael Benitez, compte sur cette arrivée pour stimuler la concurrenceen attaque, où l’Anglais Peter Crouch et Djibril Cissé ne sont pas très en verveactuellement. Un départ de l’ancien Auxerrois n’est donc pas à l’ordre du jour.D’abord, des quatre attaquants de pointe à disposition de Benitez (Morientes,Crouch, Fowler et Cissé), il est le seul possédant des qualités de vitesse. Ensuite,s’il avait dû partir, sa destination privilégiée aurait été Marseille. Comme ce casn’est plus possible, il restera à Liverpool où il tient à s’imposer.En revanche, un autre Françaisdevrait quitter les lieux : FlorentSinama-Pongolle aen effet obtenu son billet de sortie jusqu’à la fin de la saison. Il pourrait choisirentre Manchester City et Blackburn, à moins qu’un club français ne crée la surpriseau dernier moment. – D. D., G. D., (avec A. H. à Londres)

Après unepremièresaison trèsréussie àBarcelone,Ludovic Giulysubit l’éclosionde LionelMessi, sansdoute l’une desfutures stars dufootballmondial. Maisl’ancienMonégasquen’entend pasrenoncer auBarça pourl’instant.(PhotoStéphane Mantey)

Wenger veutgarder Henry« à n’importe quel prix »ARSÈNE WENGER A AFFIRMÉ hierqu’il ferait tout ce qui est en son pou-voir pour conserver son meilleur élé-ment offensif, Thierry Henry, 28 ans,qui sera libre en juin 2007.« Nous vou-lonsabsolument garder Thierry, a réaf-firmé Wenger. Et cela se fera àn’importe quel prix. Nous lui donne-rons tout l’argentque l’onpeut lui don-ner. Il y aura peut-être une différenceentre ce qu’il veut et ce que nous pour-rons lui donner.Mais je connais Thierryet je ne pense pas que l’argent soit unproblème. Je sais que, financièrement,nous trouverons un accord. » Arsenal

a proposé à son capitaine une prolon-gation de contrat portant sur cinq sai-sons moyennant 160 000 euros heb-domadaires. Le joueur n’a de toutefaçon pas l’intention d’aller au termede son contrat et, surtout, il a émis lesouhait de rester à Londres. Toutefois,quelques mois avant que le club londo-nien n’investisse son nouveau stadeEmirates, Henry attend que les Gun-ners montent une équipe capable derivaliser avec les meilleures en Angle-terre et en Europe. Barcelone, le RealMadrid et l’AC Milan, eux, espèrent lerecruter cet été.

Zebina confirmeson départJEUDI SOIR, après le quart de finale de Coupe d’Italieentre la Juve et l’AS Rome (2-3), Jonathan Zebina a expri-mé son désarroi en zone mixte. « Je partirai de la Juve enfin de saison, a annoncé le défenseur français. J’avaissimplement demandéuneaugmentation desalaire. Et lesdirigeants m’ont alors fait passer pour une personne quise plaint. Je croyais que le clubme tenait plus en considé-ration. Mes rapports avec la Juve ne sont plus aussi bonsque par le passé. C’est vrai que j’ai eu des problèmes phy-siques, mais ils n’étaient pas si graves. Je pensais davan-tage être soutenu ces derniers mois. J’aurais aimé quetout se passe de manière discrète. Je pense que je m’enirai plutôt dans un club non italien. » Il confirme ainsi cequ’il laissait entendre dans notre édition d’hier. – Y. Ri.

Kapo restera-t-il à Monaco ?MEILLEURBUTEURDE L’ASMen L 1 (4buts), maisauteurd’une première partie de saison décevante, Olivier Kapo,prêté par la Juventus sans option d’achat, ne donne pasentière satisfaction à Francesco Guidolin. L’entraîneurmonégasque a récemment demandé à son joueur une plusgrande implication à l’entraînement, et n’en a pas toujoursfait son premier choix offensif côté gauche, lui préférant par-fois le jeune Nicolas Maurice-Belay. Dans ce contexte, loind’avoir avec Guidolin les mêmes rapports de confiancequ’avec Didier Deschamps qui l’avait convaincu de venir serelancer en L 1, Kapo, vingt-cinq ans, hésiterait à poursuivreson bail en Principauté, d’autant que plusieurs clubs étran-gers sont venus aux nouvelles. Au sein même de l’ASM,l’idée d’un prochain départ de Kapo n’était plus réfutée demanière unanime ces dernières heures, alors qu’une offre deMessine (Serie A) a déjà été rejetée en début de semaine parla Juventus. Mais pas par le joueur.Par ailleurs, demain, les dirigeants monégasques officialise-

ront la signature d’Alexandre Licata, attaquant de vingt-deux ans, qui évolue à Louhans-Cuiseaux. Il s’engagera pourtrois ans et demi. En 18 matches de National, il a inscrit10 buts. Enfin Marko Muslin, le jeune milieu offensif del’ASM (20 ans), s’est engagé hier pour dix-huit mois enfaveur de Willem II, avant-dernier du Championnat néerlan-dais. – S. K., T. M., G. D.

� TOULOUSE NE VEUT PAS PRÊTER SANTOS. – Lesdirigeants de Toulouse, qui ont proposé Santos à de nom-breux clubs français, ont refusé une demande de prêt d’Ever-ton hier. Le club anglais, qui a vu évoluer le joueur lors desdeux premiers matches de la Tunisie à la CAN, a été séduitmais a jugé qu’il ne le connaissait pas suffisamment pourl’acheter. Même s’ils affirment le contraire, les dirigeants duTFC cherchent plutôt à le vendre. Santos est arrivé cet été àToulouse qui l’a acheté un peu plus de quatre millionsd’euros à Sochaux. – G. D.

� N’DIEFI DE RETOUR À SEDAN ?– Pius N’Diéfi pourrait retrouver le clubqui l’a révélé. L’attaquant camerou-nais est en effet à l’essai à Sedan, lea-der de L 2. Âgé de 30 ans, il est libreaprès avoir résilié le contrat qui le liaitau Germinal Anvers. N’Diéfi a jouépendant huit ans dans les Ardennes,de 1996 à octobre 2003. – P. R.� CLERMONT ENGAGE DIO-MÈDE. – Bernard Diomède n’est plusau chômage. Hier, l’ancien championdu monde est tombé d’accord avec lesdirigeants de Clermont-Ferrand qui luiont proposé un contrat de six mois.Âgé de 31 ans, l’attaquant ou milieuoffensif n’a pas joué depuis le 27 maidernier et l’ultime journée du Cham-pionnat 2004-2005 de L 2. À l’époque,il portait le maillot de Créteil. Ce n’estpas la première fois que le club auver-gnat l’approche mais les discussionsn’avaient jamais abouti. Égalementsollicité par le FC Brussels, club entraî-né par Albert Cartier, Diomède a doncdécidéde rester en France dans un club

très mal classé en L 2 puisqu’il occupeune inquiétante 19e place. – G. D.� MALBRANQUE RESTE À FUL-HAM. – Chris Coleman, l’entraîneurde Fulham, ne veut pas laisser partirSteed Malbranque, un joueur qu’ilcompare à David Ginola, Éric Cantonaou encore à Thierry Henry. Contacté demanière officielle par Manchester City,le milieu de terrain français va rester àFulham. Il a même assuré qu’il irait aubout de son contrat qui s’achève enjuin 2007. Il n’acceptera donc pas laproposition de prolongation quedevraient prochainement lui sou-mettre les dirigeants de Fulham. –G. D.� DIABATÉ VERS LAUSANNE. –Lassina Diabaté, qui n’a pu signer àClermont malgré un essai concluant,pourrait s’engager dans les prochainesheures en faveur de Lausanne, club deD2 suisse. Âgé de 31 ans, le milieu deterrain ivoirien n’a pas joué cette sai-son. Il est actuellement en stage en Ita-lie. – G. D.

� ACCORD ENTRE MARSEILLE ET LE FC BÂLE POURNAKATA. – Marseille et le FC Bâle ont trouvé un accordpour le transfert du défenseur japonais de l’OM, KojiNakata. « Cet accord reste soumis aux réserves d’usage,à savoir le passage de la visite médicale et la finalisationde son contrat », a précisé le club olympien. Koji Nakata,26 ans, avait été recruté en 2004 par Philippe Troussier pouroccuper le poste de défenseur central.� ALIOUI EST MESSIN. – Jamal Alioui (23 ans) s’estengagé, hier, jusqu’à la fin de saison avec le FC Metz. Forméà Lyon, il évoluait cette saison à Crotone (D 2 italienne). Sonprêt au club lorrain est assorti d’une option d’achat. Il pour-rait débuter avec les Grenat mercredi en Coupe de France, àMarseille. – R. R.� CABAYE PROLONGE À LILLE. – Le milieu de ter-rain du LOSC Yohan Cabaye, qui était sous contratjusqu’en 2008, a prolongé celui-ci de deux ans. Il a dis-puté quatorze matches de L 1 depuis le début de saison. –M. Bo.

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PORT-SAÏD. – Le Merlu de Lorient Rahmane Barry pris dans les filets ghanéens, en l’occurrence le buteur du matchMatthew Amoah (à gauche) et Yakubu Abubakari : le Sénégal s’est mis dans une situation difficile en s’inclinanthier face à un pays qui disputera en juin la première Coupe du monde de son histoire. (Photo Jean-Marc Pochat)

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BleuRouge

BRIVE - AGENAUJOURD’HUI, 18 H 30, STADE AMÉDÉE-DOMENECHBRIVE : Dalla Riva – Donguy, Bonetti, Valbon, Sid – (o) Sadourny, (m) Clark – J. Bon-voisin (cap.), Chouly, Mallier – Van Rensburg, Drozdz – Capdevielle, Campo, Tode-rasc. Entraîneurs : D. Faugeron, L. Rodriguez et L. Segura. Remplaçants : Minas-sian, D. Rodriguez, Chinarro, Azoulai, Péjoine, Petitjean, Leite.AGEN : Elhorga – Lafforgue (cap.), Mirande, Miquel, Caucaunibuca – (o) Gelez, (m)Morlaes – Ostiglia, Fonua, Mat. Lièvremont – Koulemine, Dellape – Castellina, Rué,Crenca.Entraîneurs: Ch.Lanta,Ch.DeylaudetR.Sonnes.Remplaçants:Narjissi,Califano, Galasso, Yukes, Culine, Tilloles, C. Stoltz.Arbitre : M. Maciello (Côte d’Azur)

NARBONNE - CASTRESAUJOURD’HUI, 18 H 30, PARC DES-SPORTS-ET-DE-L’AMITIÉNARBONNE : Nadau – Lartigue, Viard, T. Van Rensburg, Candelon – (o) Rosalen,(m) Balue – Bisaro (cap.), Labit, Tomiki – Bortolami, Springgay – Tournaire, Rofes,Hooper. Entraîneurs : J.-F. Beltran et M. Delpoux. Remplaçants : Algret,A. Martinez, Sierra, Hunter, Mahé, Mazars, Nègre-Gauthier.CASTRES : Teulet – Milford, Raffault, Christophers, Fleming – (o) Delaigue,(m) Albouy (cap.) – Volley, Faure,Puricelli – Nallet, Capo Ortega – Attoub, Vigneaux,Hoeft.Entraîneurs:L. SeigneetPh.Bérot. Remplaçants: Roumieuou Giorgadze,Castex, Spanghero, Taussac, Marticorena, Tuilagi, Barrau.Arbitre : M. Dubes (Côte d’Argent).

MONTPELLIER - CLERMONTAUJOURD’HUI, 18 H 30, STADE SABATHÉMONTPELLIER:Bortolussi–Arbo,Lubbe,Stoïca,Kuzbik–(o)Aucagne, (m)Buada–Vallée (cap.), Macurdy, Durand – Hancke, Bert – Baïocco, Diomandé, Petit. Entraî-neur : D. Nourault. Remplaçants : Grelon, Toleafoa, Vigna, Nouchi, Mathieu, Les-pinas, Logerot.CLERMONT : Floch – Rougerie (cap.), Canale, Marsh, Malzieu – (o) Jones, (m)Mignoni – Dieudé, Vermeulen, Audebert – Privat, Barrier – Scelzo, Ledesma, Emma-nuelli. Entraîneurs : Ph. Agostini et J.-P. Laparra. Remplaçants : Miguel, Schve-lidze, Vigouroux, Longo, Moreau, Garcia, Paulse.Arbitre : M. Darrière (Côte Basque).

ÉQUIPE DE FRANCE

Six Bleus au reposSIX SÉLECTIONNÉS au repos com-plet, cinq sur le banc de touche etonze titulaires avec leurs clubs àl’occasion de la 15e journée duTop 14. À la lecture des composi-tions d’équipe annoncées, BernardLaporte se contentera de cette revued’effectif avant le début de l’ultimeweek-end précédant le stage de pré-paration à Écosse-France (5 février).À une semaine du début du Tournoides Six Nations, le dernier samedi decompétition cause régulièrementdes soucis aux différents sélection-neurs. Ainsi, de l’autre côté de laManche, Andy Robinson, son homo-logue a ng la i s , e spèr e que ,aujourd’hui, les deux matches pharede la 13e journée du Championnatd’Angleterre, Leicester-Sale et Bath-Wasps, n’occasionneront pas de

ILS SONT AU REPOS (6)Michalak (Toulouse), Marconnet, De Villiers, Szarzewski, Martin, Dominici(Stade Français).

ILS SERONT REMPLAÇANTS (5)Nyanga (Toulouse), Yachvili, Thion, Th. Lièvremont (Biarritz), Bruno (Sale).

ILS SERONT TITULAIRES (11)Pelous, Élissalde, Jauzion, Fritz, Heymans (Toulouse), Milloud, Bonnaire,Boyet (Bourgoin), Nallet (Castres), Brusque (Biarritz), Valbon (Brive).

blessures chez les nombreux sélec-tionnés anglais en lice.La saison dernière, le dernier week-end de Top 16 avant le rassemble-ment à Marcoussis avait privé les tri-c o l o r e s d u s e u l I m a n o lHarinordoquy, touché à une épaulecontre Pau. Cette fois, l’entraîneurde l’équipe de France est au moinscertain qu’il n’apprendra pas demauvaises nouvelles concernantFrédéric Michalak, puisque GuyNovès a dispensé le numéro 10 desBleus du voyage à Pau. Outre leToulousain, les cinq éléments duStade Français qui figurent dans laliste des vingt-deux sélectionnésauront évidemment aussi bénéficiéd’un week-end sans match puisque,hier soir, Toulon - Stade Français aété reporté.

PROCHAINE JOURNÉE.– Vendredi 17 février et samedi 18 février :Agen-Stade Français ; Toulon-Clermont ; Montpellier-Bourgoin ; Brive -Biarritz ; Narbonne-Toulouse ; Perpignan-Castres ; Pau-Bayonne.La 16e journée, initialement programmée le 4 février, a été reportée au11 mars.

HIER

Toulon-StadeFrançais ........................................................ reportéAUJOURD’HUI

17 H 30(en direct sur Canal + Sport)Pau - Toulouse

18 H 30Bayonne - BourgoinMontpellier - ClermontNarbonne - CastresBrive - Agen

20 H 45(en direct sur Canal +)Perpignan - Biarritz

ClassementPts B. J. G. N. P. p. c. Diff.— — — — — — — — —

1. Biarritz .......................................................... 49 9 14 10 0 4 380 181 +1992. Stade Français............................................ 48 8 14 10 0 4 361 235 +1263. Toulouse ....................................................... 47 7 14 10 0 4 390 257 +1334. Perpignan ..................................................... 45 5 14 10 0 4 350 225 +1255. Castres .......................................................... 44 8 14 9 0 5 437 252 +1856. Bourgoin ....................................................... 41 5 14 9 0 5 313 242 +717. Clermont ...................................................... 40 4 14 9 0 5 360 288 +728. Agen .............................................................. 33 5 14 7 0 7 345 317 +289. Brive .............................................................. 30 4 14 6 1 7 209 281 -72

10. Bayonne ....................................................... 21 3 14 4 1 9 246 350 -10411. Narbonne...................................................... 21 1 14 5 0 9 271 463 -19212. Montpellier ................................................... 16 4 14 3 0 11 240 340 -10013. Pau ................................................................ 13 1 14 3 0 11 226 474 -24814. Toulon ........................................................... 12 4 14 2 0 12 184 407 -223

Lesquatrepremiersendemi-finales.Les13e et 14e reléguésenProD 2.Quatrepointspour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour chaqueéquipequi inscrira aumoins quatre essais et/ou perdra par 7 points oumoins. Les sixpremiers qualifiés pour la Coupe d’Europe. En cas de victoire d’un club français enCoupe d’Europe, sept clubs sont qualifiés.

RUGBY TOP 14 (15e journée) PERPIGNAN - BIARRITZ

Robertson, la deuxième lameL’ancien numéro 8 des All Blacks, surnommé « le Rasoir », a retrouvé son tranchant. Pour le bonheur de Perpignan.PERPIGNAN –de notre envoyé spécial

SCOTT ROBERTSON s’étire ausoleil d’Aimé-Giral. L’entraînementdes Perpignanais vient de prendrefin et le troisième-ligne centre néo-zélandais demande conseil à OlivierLambert, le médecin de l’USAP.Cass, son petit dernier, deux ans etdemi à peine, est fiévreux. Pour unefois, l’ancien All Black ne consultepas pour lui. « Je ne me suis jamaissenti physiquement aussi biendepuis que je suis en France »,avoue-t-il à la veille d’accueillir leleader biarrot.Biarritz… Àl’évocation du prochain

Biarritz aux aguets

PERPIGNAN –de notre envoyé spécial

LA SAISON DERNIÈRE, Perpignanavait dû attendre la 78e minute etun but de pénalité de MannyEdmonds du bord de la touchepour venir à bout de Biarritz (20-18).Cette fois encore, le sommet de la15e journée promet une belleempoignade. Difficile à manœuvrerdans sa citadelle d’Aimé-Giral,l’USAP, invaincue chez elle depuistrente-trois rencontres, ne peut passe permettre de trébucher si elleveut rester dans le quatuor de tête.Sans pression, les Biarrots, leadersdu Top 14, viennent à Perpignanpour confirmer leur montée enpuissance et essayer de jouer unbon coup. « On est sur une bonnedynamique de victoires, et on adécidé d’aligner les joueurs quiseront les plus motivés, expliquePatrice Lagisquet, l’un des entraî-

neurs du BO, qui a laissé sur le bancses internationaux Thomas Lièvre-mont, Jérôme Thion et Dimitri Yach-vili. « Ils ont beaucoup joué et, àune semaine d’un match internatio-nal, il y a toujours le risque de ne pasêtre totalement impliqué. Et puis,c’est bien qu’Imanol se retrouve enhuit. Quant à Olivier Olibeau etJulien Dupuy, ils nous ont toujoursdonné satisfaction. »Les Catalans, qui se sont entraînésune dernière fois hier au soir àl’heure du match, devraient présen-ter une équipe au complet. Unepetite incertitude concerne le capi-taine Bernard Goutta, touché au doscontre Calvisano et qui a été ménagétoute la semaine. Au centre, la paireMarty-Hume sera reconduite, Jean-Philippe Grandclaude, victime d’untraumatisme facial à Cardiff voilàquinze jours, retrouvant une placesur le banc. – G. N.

Scott Robertson, ici face à Calvisano, franchitle rideau défensif. Arrivé en Catalogne avecl’étiquette de « star », l’ancien troisième lignedes Blacks n’a pas toujours répondu aux attentesplacées en lui. Mais, cette saison, il sembleretrouver la grande forme.(Photo Marc Francotte)

AUJOURD’HUI, 20 H 45, STADE AIMÉ-GIRAL(en direct sur Canal +)

PERPIGNAN: 15Edmonds– 14Manas, 13Marty,12Hume,11 Naulu– 10N. Lahar-rague, 9 Durand – 7 Goutta (cap.) ou Tonita, 8 Robertson, 6 Le Corvec – 5 Hines, 4Gaston – 3 Mas, 2 Tincu, 1 Freshwater. Entraîneurs : Ph. Boher et Ph. Ducousso.Remplaçants : 16 Konieck, 17 Debaty, 18 Bozzi, 19 Alvarez Kairelis, 20 Tonita ouVaki ou Goutta, 21 S. Dupuy, 22 Grandclaude.BIARRITZ: 15 Brusque – 14 Martin Aramburu, 13 Bidabé, 12 Lison, 11 Gobelet – 10Peyrelongue, 9 J. Dupuy – 7 Dusautoir, 8 Harinordoquy,6 Betsen – 5 Couzinet, 4 Oli-beau– 3 Johnston, 2August (cap.), 1 Balan. Entraîneurs: P. Lagisquetet J. Delmas.Remplaçants : 16 Noirot, 17 Lecouls, 18 Lealamanua,19 Thion, 20 Th. Lièvremont,21 Yachvili, 22 B. Dambielle.Arbitre : M. Jutge (Midi-Pyrénées).

adversaire des Catalans, un petitsourire se dessine sur les lèvres dunatif de Tauranga, au nord-est del’île du Nord. « Biarritz, ce n’est pasune statistique “glamour” pourmoi », dit-il avec une moue dedépit. Le triple vainqueur duSuper 12, avec les Crusaders, sesouvient qu’il effectua ses grandsdébuts en France face aux Basques(25-15), il y a à peine plus de deuxans, le 20 décembre 2003. Mais cejour-là, son bonheur ne dura quesept petites minutes. Le tempsd’asséner un plaquage désinté-grant, déclenchant une houle debonheur dans les rangs des suppor-ters catalans, puis de se blesser

méchamment au mollet droit sur lesecond... Depuis, la carrière fran-çaise de celui qui suscita les espoirsles plus fous sur les bords de laMéditerranée, tout auréolé d’unecarte de visite affichant vingt-troissélections en Black, cent cinquante-cinq matches joués en Super 12avec les Crusaders et deux fois vain-queur du NPC avec Canterbury, aconnu peu de hauts et beaucoup debas.

« J’ai cruque ce seraitma dernière saison »« L’an passé, avoue celui que lapresse néo-zélandaise a surnommé

“Razor” (le Rasoir) à cause du tran-chant de ses interventions défen-sives, jeme suis demandé commentj’allais pouvoir redevenir moi-même. Mon genou droit me faisaitdeplus enplusmal, jen’arrivais plusà le plier correctement. Ça me pre-nait beaucoup d’énergie d’essayerde comprendre ce qui n’allait pas,ce que je devais faire. J’ai finale-ment décidé de me faire opérer. »C’est à la clinique Sainte-AnneLumière à Lyon que le professeurSonnery-Cottet enleva quelquesfragments cartilagineux parasiteset une petite excroissance osseuse,poussée sur le plateau tibial, quilimitait la souplesse du genou droit.

En souvenir, Robertson a conservéce fragment osseux dans un petitflacon, qu’il laisse dans son placardde vestiaire à Aimé-Giral. Tout celan’est plus désormais qu’un mauvaissouvenir. « Mon jeu ne peut êtreefficace que lorsque je suis à 100 %physiquement, avoue-t-il . Etlorsque tu es blessé… » Ajoutez àcela une adaptation difficile – « J’aides difficultés avec le français quin’est pas, pour moi, une languenaturelle » –, une famille qui res-sentait parfois le mal du pays etvous aurez le pourquoi d’une adap-tation longue et difficile. « Et puis, àPerpignan, j’ai aussi découvert unautre rugby, enchaîne-t-il. Avec les

Crusaders, Canterbury ou lesBlacks, je jouais davantage dans laligne où j’apportais ma puissanceau niveau des centres. J’aimais biencréer des espaces, un peu à lamanière d’un troisième centre. Ici,j’ai dû apprendre un jeu plus défen-sif et une mentalité à laquelle jen’étais pas habitué. Intraitables à lamaison, nous étions moins perfor-mants en déplacement. En Nou-velle-Zélande, si tu fais partie desmeilleurs, tu peux gagner partout,n’importe quand. » Le changementculturel total, aggravé par les diffi-cultés de communication lui fitcraindre le pire. « La saison der-nière, j’ai vraiment cru que ce serait

ma dernière, puis tout s’est arran-gé. » Jane, son épouse, appréciantmieux le Roussillon, son jeu redeve-nu enfin efficace, Robertson peutenfin donner la pleine mesure deson talent. « The Razor » est prêt àdéfier la troisième ligne internatio-nale des Biarrots, Dusautoir, Hari-nordoquy, Betsen. « Cette saison,l’USAP a gagné en maturité »,affirme-t-il. Et lui a une bellerevanche à prendre sur le mauvaissort. Faire oublier sa statistique peu« glamour » de ses débuts sous lemaillot perpignanais, il y a deux ansde cela…

GILLES NAVARRO

� �Scott ROBERTSON� (Perpignan/NZL)� 31 ans, né le 21 août 1974

à Tauranga (NZL)� 1,92 m ; 110 kg� Troisième ligne centre� 23 sélections (4 essais).� Débuts internationaux : Nou-

velle-Zélande - Australie (23-27)le 1er août 1998 à Christchurch.

� Dernière sélection : Afrique duSud - Nouvelle-Zélande (23-30)le 10 août 2002 à Durban.

� Club précédent: CanterburyCrusa-ders (NZL).

� Palmarès : Tri Nations (2002) ;Super 12 (1998, 1999, 2000).

LE POINT

Avis de tempête� PERPIGNAN VEUT S’OFFRIR LE CHAMPION. – Le match Toulon - StadeFrançais ayant été reporté, Paris n’a pas eu l’occasion de ravir la première place auBO qui est toujours leader ce matin. Mais le champion de France risque de prendrede plein fouet la tramontane et les ambitions de l’USAP qui veut se maintenir dansle peloton de tête.� PAUEN PÉRIL.– Scotchés en queue de peloton, les Palois risquent de payer auprix fort les envies de revanche des Toulousains, soucieux d’effacer leur défaite àdomicile face à Bayonne (13-19), le 7 janvier.� L’ESPOIR DE BAYONNE, NARBONNE ET MONTPELLIER. – Ces troiséquipes reçoivent respectivement Bourgoin, Castres et Clermont qui n’ont guèrebrillé sur le front européen. Les « petits » sont à l’affût, désireux de la sérénitéqu’un succès leur apporterait. Mais les trois gros veulent rester dans la course auxdemies.� RENDEZ-VOUS DANS TROIS SEMAINES. – Cette quinzième journée estdisputée trois semaines après la quatorzièmeet trois semaines avant la…dix-sep-tième. La seizième, initialement programmée le week-end prochain, a en effet étéreportée au 11 mars prochain, veille de France-Angleterre.

TOULON - STADE FRANÇAIS (reporté)

Toulon sous les eauxReporté en raison des conditions climatiques, Toulon - Stade Français pourrait se joueren février, pendant le Tournoi.TOULON –de notre envoyé spécial

LA PLUIE n’a cessé de tomber hier surToulon. Et les trombes d’eaux qui sesont abattues sur la pelouse du stadeMayol ont rendu l’aire de jeu imprati-cable. À 19 h 30, une heure avant lecoup d’envoi du match, M. Gastou,l’arbitre de la rencontre, a rendu sonverdict, sans appel : terrain inondé,match reporté. « L’eau monte jus-qu’aux chevilles, c’est injouable. Il fautêtre raisonnable, onne peutpas laisserentrer les joueurs dans ces condi-tions. » Trempé de la tête aux pieds,l’arbitre languedocien vient de faire letour du terrain. Sa décision est sanséquivoque : « L’une des plus faciles dema carrière », sourit-il. À ce moment-là de la soirée, les deux clubs doiventenvisager l’éventualité de jouer le len-demain (aujourd’hui), comme le pré-voit le règlement de la Ligue nationalede rugby.Mais, comme le souligne M. Gastou,« vu les conditions, l’état du terrain etl’alerte météo, ça m’étonnerait. Unarrêté municipal et l’affaire seraréglée. »Quelques minutes plus tard, HubertFalco, le maire de la ville, confirme quele document administratif va être éta-bli. Et une heure plus tard, l’arbitre l’adans les mains. Ce matin à 10 heures,quand M. Gastou se présentera austade Mayol afin de respecter la procé-dure officielle, il devrait donc trouverles grilles fermées. Quant aux Pari-siens, qui n’ignorent pas que les pluiesse poursuivront aujourd’hui, ils seronten route vers l’aéroport pour rallier lacapitale par le vol de 11 h 05.

Le nouveau report semblant acquis,une seule question se pose. Quand lematch pourra-t-il être joué ?« Maintenant que nous ne sommesplus en Coupe d’Europe, il y a le week-end des quarts de finale qui est libre(31 mars, 1er et 2 avril) », proposaitMax Guazzini dès hier soir. Mais ducôté de la Ligue, on envisageait davan-tage d’utiliser un des trois week-endsde février (4, 11, 25) occupés par leTournoi. « Avec le risque d’autresreports, il me semble périlleuxd’attendre le premier week-endd’avril, soulignait de son côté Arnaud

Dagorne, le directeur général de laLNR. Les week-ends de France-Irlande(11 février) ou de France-Italie(25 février) semblent être de meil-leures dates. Une décision sera priselundi. »Loin de ces considérations, Franck Ala-zet, le deuxième-ligne de Toulon, enshort et chaussures d’échauffement,riait jaune : « On avait bien fait monterla pression. Je ne sais pas commentje vais réussir à dormir ce soir. » Sonpartenaire, Gérald Orsoni, était plusheureux. Blessé de longue date (herniediscale), il devrait revenir sur les ter-

rains la semaine prochaine : « Cematch me faisait vraiment envie. Ehbien,maintenant, peut-être que je vaispouvoir le jouer. »Le StadeFrançais nesera donc pas premier du Top 14 àl’issue de cette 15e journée, comme ill’avait envisagé. Pour Toulon, quicomptait sur ce match pour se refaireune santé morale moins d’unesemaine après avoir débarqué sesentraîneurs, Thierry Louvet et AubinHueber, ce n’est aussi que partieremise. La réception d’après-match,elle, a bien eu lieu.

JULIEN SCHRAMM

TOULON. – Pour son retour à Mayol, le Toulonnais Christophe Dominici a été accueilli par destrombes d’eau. (Photo Jérôme Prévost)

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LUGE 10.00Coupe du monde. Biplace. 1 re manche. À Oberhof (ALL).

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SKI ALPIN 10.00Coupe du monde. Descente F. À Cortina d’Ampezzo (ITA).

Eurosport 75 minRediff. à 16 h Eurosport 2

LUGE 11.00Coupe du monde. Biplace. 2e manche. À Oberhof (ALL).

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GLISSE 11.00Winter X Games 2003. ESPN Classic Sport 120 min

DOCUMENTAIRE 11.10« Les Grands Duels du sport. Alpinisme : Allemagne - Grande-Bretagne », de B. Cazedepats.

Arte 50 min

SKI ALPIN 11.15Coupe du monde. Descente H. À Garmisch-Partenkirchen (ALL).

Eurosport 90 min

RUGBY 11.40Championnat de France. Top 14. 15e journée.Toulon - Stade Français.

Canal + Sport 105 min

MAGAZINE 11.45« Ippon » Sport + 60 min

BOBSLEIGH 12.15Coupe du monde. Bob à 2 H. 1 re manche. À Altenberg (ALL).

Eurosport 2 60 min

GOLF 12.45Circuit européen. Masters du Qatar. 3e jour. À Doha.

Sport + 105 minRediff. dimanche à 7 h 30

TENNIS 12.45Open d’Australie. Finale F.A. Mauresmo - J. Henin (BEL).

Eurosport 90 min

LUGE 13.15Coupe du monde. 2e manche F. À Oberhof (Allemagne).

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FOOTBALL 13.25Coupe d’Angleterre. 4e tour. Cheltenham (D 4) - Newcastle.

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HOCKEY SUR GLACE 14.00Championnat du monde de bandy hockey. Suède-Kazakhstan. En Suède.

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BOBSLEIGH 14.15Coupe du monde. Bob à 2 H. 2e manche. À Altenberg (ALL).

Eurosport 60 min

VOLLEY-BALL 14.30Championnat de France. Pro A H.Paris-Sète.

Sport + 105 min

FOOTBALL 15.25Championnat d’Allemagne. 18e journée. Borussia Dortmund - Wolfsburg.

Canal + Sport 120 min

HANDBALL 16.15Euro H 2006. 1er tour. Groupe B. France-Espagne. À Bâle (SUI).

Sport + 105 minRediff. demain à 11 h 15

SAUT À SKIS 17.00Coupe du monde. HS 134. À Zakopane (POL).

Eurosport 2 60 minRediff. à 20 h

FOOTBALL 17.15Ligue 1. 24e journée. Bordeaux-Lens.

Canal + 125 minRediff. à 19 h 15 Canal+ Sport

RUGBY 17.25Championnat de France Top 14. 15e journée. Pau-Toulouse.

Canal + Sport 110 min

MAGAZINE 17.30Emission spéciale Coupe d’Afrique des nations. Eurosport 30 min

HANDBALL 18.00Euro H 2006. 1er tour. Groupe B. Slovaquie-Allemagne. À Bâle (SUI).

Sport + 90 min

FOOTBALL 18.00Coupe d’Afrique des nations. Groupe A. Egypte - Côte d’Ivoire. Au Caire (EGY).

Eurosport 120 minRediff. à 21 h Eurosport 2

FOOTBALL 18.00Coupe d’Afrique des Nations. Groupe A. Libye-Maroc. Au Caire (EGY).

Eurosport 2 120 minRediff. à 20 h Eurosport 2

FOOTBALL 18.00Championnat de Belgique. 20e journée. Saint-Trond - Standard.

TPS Foot 110 minRediff. à 23 h 15

FOOTBALL 19.50Ligue 1. 24e journée. Auxerre-Rennes (153) ; Le Mans - Toulouse (154) ;Marseille-Sochaux (155) ; Nancy - AC Ajaccio (156) ;Nantes-Troyes (157) ; Saint-Étienne - Nice (158).

Foot + 140 min

TOUT LE SPORT 20.10France 3 10 min

RUGBY 20.45Championnat de France Top 14. 15e journée. Perpignan-Biarritz.

Canal + 110 minRediff. demain à 11 h 30 Canal + Spor

FOOTBALL 20.55Coupe d’Angleterre. 4e tour. Bolton-Arsenal.

Canal + Sport 105 min

FOOTBALL 21.00Championnat d’Italie. 22e journée. AC Milan - Sampdoria Gênes.

Sport + 105 minRediff. demain à 9 h 15

MAGAZINE 22.35« Jour de foot » Canal + 55 min

MAGAZINE 22.45« Boxe & star » TPS Star 45 min

MAGAZINE 23.30« Jour de rugby » Canal + 45 min

BASKET 01.00NBA. Washington Wizards - Charlotte Bobcats.

NBA + 120 minRediff. demain à 7 h 30

L’ÉQUIPE TV6. Édition du week-end. 8.30 Matchaprès match (rediff. toutes les heuresjusqu’à 13.30). 19. La Grande Édi-tionWeek-end. 20. Édition duWeek-end. 23.30 La Grande Édition Week-end, avec la Page foot.

INFOSPORT6. Journal en continu.

LE COIN DES RADIOSToute la journée. France Info. À .8 età .38 de chaque heure, chroniquesportive. 8.8 France Inter. Journaldes sports. 8.42 RTL. RTL Sports.8.42 Europe 1. Sports. 10. RMC. Àvos marques. 14. RMC. IntégraleSport. 17.30 Sud Radio. Sud RadioSports. 17. RMC. Intégrale Foot.19.30 Europe 1. Multiplex. 19.45RTL. RTL Foot. 20. France Inter (GO).Interfootball.

RUGBY TOP 14 (15e journée) PAU - TOULOUSE

La Section joue sa peauAvant-derniers du Top 14, les Palois n’ont pas le droit de perdre. Mais l’ogre toulousain a besoin de points.

AUJOURD’HUI, 17 H 30, STADE DU HAMEAU(en direct sur Canal + Sport)

PAU : 15Dumitras– 14Mat.Dourthe,13Cistacq,12Cassin,11Souverbie– 10Beau-xis, 9 Laussucq – 7 Forgues, 8 Soucaze, 6 Manta – 5 Morgan, 4 Rudzki – 3 Laperne,2 Terrain (cap.), 1 Delpuech. Entraîneurs : Th. Mentières et Y. Vignette. Rempla-çants : 16 Tiatia, 17 Boiroux, 18 Boutaty, 19 Tabacco, 20 Darbo, 21 Quesada,22 Puyo.TOULOUSE : 15 Poitrenaud - 14 Clerc, 13 Jauzion, 12 Fritz, 11 Heymans - 10 Dubois,9 Élissalde - 7 Lamboley,8 I. Maka, 6 Bouilhou (cap.) - 5 Brennan, 4 Pelous - 3 Hasan,2 McFarland,1 Poux. Entraîneurs : G. Novès, Ph. Rougé-Thomaset S. Laïrle. Rem-plaçants : 16 Bru, 17 Human, 18 Montauriol, 19 Nyanga, 20 Dubois, 21 Garbajosa,22 Thomas. Arbitre : M. Mené (Provence).

JUSTE AVANT NOËL, JoaquimAlvarez, le président palois, y croyaitencore. Il avait établi une feuille deroute à ses joueurs jusqu’à la fin dumois de janvier : « En trois matches,il faut récupérer quatre points. » Defaçon comptable, avec quinzepoints, bonus compris, à prendredans l’hypothèse la plus large, c’étaitamplement réalisable. L’hypothèsela plus basse, personne n’osaitl’envisager. Pourtant, près de deuxmois plus tard, le constat est amer :Aucun point en deux rencontres àl’extérieur, à Castres (66-8) et àBourgoin (27-13). À quelques heuresde recevoir Toulouse, la réalité dumoment est dure pour la SectionPaloise. Et le champion d’Europearrive au stade du Hameau en quêtede points pour gommer l’échec àdomicile contre Bayonne (13-19), etéviter par-là même de sortir du qua-tuor de tête en cas de succès deCastres à Narbonne et de Perpignancontre Biarritz.« Que Toulouse perde chez lui avantde venir chez nous, c’est ce qui pou-vait nous arriver de plus mal,regrette Thierry Mentières, l’entraî-neur des avants béarnais. Dans unautre contexte, on pouvait espérerfaire un résultat. Mais là, nous allonsdevoir affronter une équipe détermi-née qui voudra récupérer ces pointsperdus tout en pensant aux deuxmatches de Championnat qu’ilsdevront disputer sans les internatio-naux pendant le tournoi. C’estd’autant plus désespérant que c’estBayonnequi les bat et que les Bayon-nais, avec qui nous sommes enconcurrence pour la descente, ontainsi huit points d’avance, commeNarbonne. »Ce succès inattendu a perturbé leplan de relance programmé à partirdu 18 février. Une séquence durantlaquelle les Palois affronterontBayonne (18 février), Montpellier(18 mars), Narbonne (25 mars) et

BAYONNE - BOURGOIN

A Bayonne, c’est le printempsLa victoire contre Toulouse à Ernest-Wallon début janvier a redonné confianceaux Bayonnais.

AUJOURD’HUI, 18 H 30, STADE JEAN-DAUGERBAYONNE : Thiery – Lhande, R. Dourthe, Inigo, Piossek – (o) Fraser, (m) Siro –Lafaiali’i, Davies, Gratchev – Cléda, Tewhata – Tomuli, Laurent (cap.), Usandisaga.Entraîneurs : G. Doucet, X. Péméja et P. Alvarez. Remplaçants : Hill, Coetzee,Weissels, Bergez, Massabeau, Vermis, Sudre.BOURGOIN: Péclier – A. Forest, Boussès, Venditti,Coux – (o) Boyet, (m) M. Forest –Pétrilli, Bonnaire (cap.), Frier – Del Fava, Papé – Peyron, Cabello, Milloud.Entraîneurs:C.UriosetG.Tourlonias.Remplaçants:BonnetouCardinali,Jooste,Monzéglio, Baluc-Rittener, Carmona, Davis, Giorgadze ou Pesteil.Arbitre : M. Matheu (Armagnac-Bigorre).

BAYONNE –de notre correspondant

UNE VICTOIRE, aussi symboliqueet fracassante soit-elle, et toutes lesplaies du malade se referment. Endisposant de Toulouse à Ernest-Wal-lon début janvier (13-19), l’AvironBayonnais n’a pas fait que se

soulager en quittant la zone rouge.La confiance revenue, Bayonne aretrouvé son jeu, s’est enfin structurédans ses intentions en rangeant auxoubliettes l’indiscipline qui faisait delui le mauvais élève du Top 14. « Onétait indisciplinés parce qu’on étaitfrustrés au niveau du jeu, on n’arri-vait pas à se trouver. Maintenant,

chacun sait où il doit être à toutmoment, c’est autrement pluslisible », affirme en ce sens RichardDourthe.À mi-saison, Bayonne s’est attaché àreconstruire son jeu autour d’un dis-cours, pour la première fois de la sai-son, cohérent et concordant. « Nousavions quelques divergences entrenous, les entraîneurs », affirmeGilbert Doucet, le manager.« Aujourd’hui il n’y en a plus, onparle tous d’une même voix, on arecadré le jeu de l’équipe sur les troispremiers temps de jeu. Nous devonsnous en tenir à une certaine ligne deconduite. Après, et seulement après,place à l’initiative ! »Sur le pré, les nets progrès apparus àToulouse furent validés enChallenge

Européen face à Toulon (62-0), puis àGloucester (défaite 32-19, avec deuxessais refusés). Pour la première foisdans l’histoire du club, centenairel’an passé, Bayonne accède auxquarts de finale d’une compétitioneuropéenne. Là aussi c’est un sym-bole mais, à l’exception de Brive,aucun club français cette saison n’yest parvenu. « Aujourd’hui on peutbattre Bourgoin, clame l’entraîneurXavier Péméja, c’est essentiel quedans nos têtes nous en soyonsconvaincus. Début décembre, contreCastres (11-34), nous avions leniveau d’une équipe du bas detableau de Pro D 2, on a touché lefond et on s’en est relevés ! »

NICOLAS BRIDOUX

Toulon (8 avril), clubs avec lesquelsils sont en concurrence pour la relé-gation. « À partir de cette date, nousallons voir si nous avons des res-sources morales pour nous sortir decette sale affaire », reconnaissait lecentre Jean-Charles Cistacq avant laquatorzième journée.Depuis, alors qu’elle aurait dû profi-ter du Challenge Européen pouremmagasiner de la confiance, laSection a de nouveau sombré,encaissant un cinglant 75-12 faceaux London Irish la semaine der-nière, dont 56 points en premièrepériode. Alarmant pour une équipequi entre dans une phase de survie.« Dans une telle période de doute,c’est le genre de résultat qui affectele moral des joueurs, admet ThierryMentières. Les mots sont une chose,après il y a la réalité du terrain. Cen’est pas rassurant et force est deconstater que nous sommes loin desobjectifs du projet sportif déterminéen début de saison. Mais il faut ycroire car, pour bien connaître leclub, Pau est une équipe decoups ! »

Si Joaquim Alvarez accepte cesombre panorama, il ne laisse placedans son discours à aucune alterna-tive : « C’est aujourd’hui qu’il fautprendre quatre points. » MéthodeCoué ou jeu de rôle aveugle, il est undes seuls Palois à avoir foi en un sur-saut des siens ce samedi.

Parmi ceux qui ont contribué à larecapitalisation du club, il y en amême qui préfèrent les pentesenneigées de Gourette ou le confortd’un salon plutôt que de plongerdans le désarroi du stade duHameau. « Je ne veux pas que laSectiondisparaissemais je neprends

plus aucun plaisir à me rendre auHameau », souffle un gentil dona-teur, Palois de la première heure. Unstade du Hameau qui perd de sa fer-veur et qui ne clame même pas« démission ! ».Qu’il s’agisse de celle du président,de Pierre Bouisset, le manager, ou

des entraîneurs, il n’en est d’ailleurspas question. Pas d’éviction ou delicenciement. « Cela n’arrangeraitrien », précise Joaquim Alvarez. Toutjuste la Section Paloise a-t-elle libéréOlivier Nauroy et Fernando Guatieripour trouver une capacité de finan-cement qui lui a permis de recruter

récemment deux jokers médicauxanglais : le deuxième-ligne PaulDearlove (27 ans, 1,96 m, 110 kg) etl’ailier Joe Mbu (24 ans, 1,85 m,108 kg).Paradoxalement, c’est au momentoù sportivement la Section est enplein doute qu’elle n’est plus dans le

collimateur de la DNACG. « Noussommes bien au niveau des fondspropres et nous équilibrerons notrebudget en fin de saison », souligneJoaquim Alvarez qui espère« que lesjoueurs seront reconnaissants sur leterrain de cette gestion saine ».

SERGE TYNELSKI

Jean-Marc Souverbie(15) et les Palois, dos

au mur etavant-derniers

du Top 14, n’ont pasle droit à l’erreuraujourd’hui pour

la réceptionde Toulouse.

(Photo Bruno Fablet)

PRO D 2 (18e journée)

AUJOURD’HUI

18 H 30Béziers - Pays d’AixLa Rochelle - TyrosseAuch - AlbiStade Bordelais - Montauban

DEMAIN

15 HEURESDax - TarbesRacing-Métro 92 - Lyon OU

15 H 35Colomiers - Mont-de-Marsan(En direct sur France 3 Sud, Aquitaineet Poitou-Charentes.)Match reporté : Aurillac-Oyonnax.

Quatre points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour unedéfaite.Un point de bonuspour chaque équipe qui inscrira aumoins quatre essais et/ou perdra par 7 points oumoins. Le club classé 1er à l’issue de la phase préliminaire accède au Top 14. Aprèsdes demi-finales entre les clubs classés de 2 à 5, le vainqueur de la finale (4 juin) estaussi promu en Top 14. Les équipes classées 14e, 15e et 16e sont reléguées en Fédé-rale 1.PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 18 et dimanche 19 février : Dax-Aurillac,Auch-Tyrosse, Colomiers - Pays d’Aix, Racing-Métro 92 - Montauban, Béziers -Mont-de-Marsan, Stade Bordelais - Lyon OU, La Rochelle - Tarbes, Albi-Oyonnax.LA 19e JOURNÉE, initialementprogrammée le 4 février, a été reportée au 11mars.

Pts J. G. N. P. p. c. B.— — — — — — — —

1. Montauban ... 69 17 15 0 2 455 245 92. Albi ............... 59 17 13 0 4 402 302 73. Béziers ......... 57 17 12 0 5 441 342 94. Dax ............... 52 17 11 0 6 403 243 85. Tarbes .......... 47 17 10 0 7 394 319 76. Auch ............. 45 17 9 0 8 344 280 97. Colomiers ..... 42 17 10 0 7 299 362 28. St. Bordelais. 40 17 9 0 8 321 406 49. Oyonnax....... 39 17 9 0 8 328 331 3

10. La Rochelle .. 37 17 8 0 9 351 362 511. Lyon OU ....... 32 17 6 0 11 291 341 812. Racing-Mét. 92 . 31 17 6 1 10 300 395 513. Mt-de-Marsan . 27 17 5 0 12 317 379 714. Pays d'Aix..... 27 17 5 0 12 264 338 715. Tyrosse ........ 23 17 4 1 12 293 433 516. Aurillac ......... 20 17 3 0 14 281 406 8

TÉLÉVISION LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE »

� DÉCÈS DE L’INTERNATIONAL ANGLAIS MAURICE COLCLOUGH. –Maurice Colclough, ancien deuxième-ligne de l’équipe d’Angleterre entre1978 et 1986 (25 sélections), est décédé hier à l’âge de 52 ans, des suitesd’une tumeur au cerveau. Premier international anglais à jouer en France, àAngoulême et à Poitiers, Colclough a remporté le Grand chelem dans leTournoi des Cinq Nations en 1980, et a fait partie des tournées des Lionsbritanniques en Afrique du Sud (1980) et en Nouvelle-Zélande (1983).

� ANGLETERRE (13e journée). –HIER : Bristol-Worcester, 23-26.AUJOURD’HUI : Bath-Wasps,Gloucester - London Irish,Leicester-Sale, Newcastle-Saracens,Northampton-Leeds. Classement : 1.Sale, 43 pts (12 matches) ; 2. Wasps,43 (12 m.) ; 3. Leicester, 36 (12 m.) ; 4.Gloucester, 35 (12 m.) ; 5. Worcester,32 (13 m.) ; 6. London Irish, 29(12 m.) ; 7. Bristol, 25 (13 m.) ; 8.Saracens, 24 (12 m.) ; 9. Newcastle, 22(12 m.) ; 10. Northampton, 21 (12 m.) ;11. Bath, 17 (12 m.) ; 12. Leeds, 15(12 m.).� AGEN : OSTIGLIA PROLONGEJUSQU’EN 2008. – Recruté commejoker médical en octobre, pour pallierla longue indisponibilité du capitaineagenais Matthieu Lièvremont (tendond’Achille), le troisième-ligneinternational argentin Lucas Ostiglia(29 ans, 1,90 m, 100 kg, 26 sél.), vientde prolonger son bail avec le SUALGjusqu’en juin 2008. « Si je reste àAgen, c’est parce que je suis certain

de pouvoir m’épanouir ici », a-t-ildéclaré (26 sélections). – Ch. D.

� BOURGOIN : COUX SIGNE POURDEUX ANS. – L’ailier du CSBJJean-François Coux (25 ans), en fin decontrat à l’issue de la saison, s’estengagé pour deux saisonssupplémentaires. Un demi d’ouverturenéo-zélandais de 23 ans, Joël Iggo, estactuellement à l’essai au clubberjallien. Il évolue à CanterburyCrusaders, où il est la doublure deCarter. Peu utilisé dans le Super 12, ila été régulièrement titulaire enchampionnat NPC. – E. C.

� ANGLETERRE : FIN DE SAISONPOUR VICKERY. – Opéré du dosaujourd’hui, le pilier internationalanglais de Gloucester, Phil Vickery (29ans, 47 sél.), devrait être indisponiblejusqu’en fin de la saison.

� LIGUE CELTE (13e j.). – HIER :Cardiff-Édimbourg, 9-13 ; Glasgow -Neath-Swansea, 8-22 ; Leinster-Borders, 62-14 ; Ulster-Llanelli, 30-13.

ZAP

Ce soir 19 : 00

> LA GRANDE ÉDITION WEEK-END Notre consultant Nicolas Escudé sur le plateau de Xavier Richefort

> TENNIS

INFORMATION

SAMEDI 28 JANVIER 2006 PAGE 13

Page 13: capman.free.frcapman.free.fr/journal/ekip280106.pdf · 2006. 1. 28. · Noir Jaune Bleu Rouge 1 Noir Jaune Bleu Rouge Noir Jaune Bleu Rouge Noir Jaune Bleu Rouge Samedi 28 janvier

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Pour un septième cielFederer a retrouvé son brillant en demi-finale face à Kiefer. Et pourrait conquérir son septième titre majeur demain contre Baghdatis.

TENNIS OPEN D’AUSTRALIE (Grand Chelem, Rebound Ace)

La phrase««««Le chiffre 222

(entre parenthèses, la nationalité et le classement ATP) (entre parenthèses, la nationalité et le classement WTA ; w.c. : wild-card)

1/2 Fin.SISIMMPPPLE HPLE H SSEEMMMMHOMHOM 1/2 Fin.SISIMMPPPLE FPLE F SSESESMEMEMMMMFEMFEM

Demain,9 h 30, heure française(19 h 30, heure locale),en direct sur Eurosport.

FFEEDERFEDER )1)1SUI(SER (ER (SUI, 1)

DDAAVYDDAVYD 5)SUSRUO (ROENKENKO (RUS, 5)))

KIEFER (ALL, 25)

GROSJEAN (28)

Santoro (65)

NALBANDIAN (ARG, 4)

LJUBICIC (CRO, 8)

Baghdatis (CHY, 54)

EDERER,FEFFEDERER,6-4, 3-6, 7-6 6-466 4 3 6 7 6 9-7),9 7)(9(97-6 (7-5)7 6 (7 5)7 6 (7 5)

KIEFER,6-3, 0-6, 6-4,6-7 (1-7), 8-6

NALBANDIAN,7-5, 6-0, 6-0

Baghdatis,6-4, 6-2, 4-6, 3-6, 6-3

Baghdatis,3-6, 5-7, 6-3,6-4, 6-4

FEDERER,FEDERERFEDER6-3, 5-7, 6-0,6-2

11

555

21

25

4

7

La nuit dernière.

DDAAVENDAVEN 1)ASAUST (UTPORTPORT (USA, 1)

HHEENINHENIN )L 6)L(BEL(BEL, 6)

SHARAPOVA (RUS, 4)

PETROVA (RUS, 7)

SHNYDER (SUI, 8)

MAURESMO (3)

Hingis (SUI, 349, w.c)

CLIJSTERS (BEL, 2)

ENIN,HEHHENIN,2-6, 6-2, 6-32-622 6 6 2 6 3

HENIN,HENINHENIN4-6, 6-1, 6-4

SHARAPOVA,7-6 (8-6), 6-4

MAURESMO,6-3, 6-0

CLIJSTERS,6-3, 2-6, 6-4

MAURESMO,5-7, 6-2, 3-2 ab.

11

888

4

6

7

3

2

Depuis la création du classement ATP en 1973, sept joueurs ont atteint la finale d’un Grand Chelem en étant moins bien classés que Marcos Baghdatis.

Le 8e plus mal classé

Mark EdmondsonM * (AUS)Open d’Australie 1976

John MarksJ (AUS)Open d’Australie 1978

Goran IvanisevicG * (CRO)Wimbledon 2001

AndreA ï Medvedev (UKR)Roland-Garros 1999

Chris LewisC (GBR)Wimbledon 1983

Marat SafinM (RUS)Open d’Australie 2004

Gustavo KuertenG * (BRE)Roland-Garros 1997

gMarcos BaghdatisM (CHY)Open d’Australie 2006

Steve DentonS (USA) Open d’Australie 1981

212e

188e

125e

100e

91e

86e

66e

54e

54e

* vainqueur du tournoi.

En finale d’un Grand Chelem :

� NicolasKIEFER (battupar Roger Federer,6-3, 5-7, 6-0, 6-2) :« Jecroisqu’onajoué du très grand tennis pendant les deux premiers sets. Mais il a réussi troisextraordinaires retours au début du troisième et il m’a breaké. Une fois qu’il mèneauscore, ça devient encoreplus dur. Peut-être ai-je pris tropde risques,mais il fautjouerà la limite contreun joueur comme lui. J’ai peut-êtreaussi payémadébauched’énergie dans les premiers tours. Je crois que, lorsque je réaliserai ce qui m’estarrivé ici, je pourrai être fier de moi. Il me tarde de me retrouver à Halle pour laCoupeDavis (contre la France dans quinze jours). C’estmonendroit préféré, jem’ysens comme à la maison. »

ROGER FEDERER appréciait de se retrouveren finale après avoir connu des moments difficiles.

« Une longue route »Les jours se suivent et s’améliorent pour le Suisse, encore plus sereinqu’après ses victoires sur Haas et Davydenko.

MELBOURNE –de notre envoyé spécial

« VOUS ÊTES-VOUS rassuré survotre jeu, à une marche du titre ?– J’ai connu un début de match diffi-cile. J’étais plutôt nerveux en entrantsur le court. J’ai tellement bossé que çam’aurait fait mal de perdre en demi-finale. Mais, une fois le premier breakréussi, je me suis senti soulagé.Ensuite, les troisième etquatrième setsont vraiment été excellents.– Vous montez en puissance ?– Peut-être que ça m’a servi d’êtresérieusement bousculé par Haas et parDavydenko. Vous savez, je ne pensepas avoir si mal joué que ça, et je suistrès heureux de me retrouver en finale.C’était mon objectif en début de tour-noi, mais c’est toujours une longueroute.– Comment allez-vous préparerla finale ?– On va parler du match demain soir(samedi soir). Je réglerai sans doutequelques détails techniques, même sije ne crois pas pouvoir changer grand-chose sur le fond ! (Rires) Je suis plutôtsatisfait de la qualité de mon tennis.– Comment imaginez-vous lepublic, dimanche soir ?– Je crois qu’il sera partagé, mais fair-play. Les Australiens aiment vraimentet profondément le sport. Et ça ne medérange pas de jouer dans uneambiance de foot. J’ai déjà connu çal’an dernier. Je m’en réjouis d’avance.– Trouvez-vous normal queBaghdatis bénéficie d’un joursupplémentaire de repos ?

– J’aurais pu en bénéficier l’an dernier(s’il avait battu Safin en demi-finale),alors, je sais ce que ça signifie. Je nepense pas que ça fasse une grande dif-férence. Si j’avais dû jouer un long etdur match en cinq sets, peut-être, maislà, ça va…– Comment appréciez-vous laperformance du jeune Chy-priote ?– En deux semaines, depuis Doha,c’est sûr qu’il a incroyablement pro-gressé ! (Rires.) Je crois qu’on est toussurpris de le retrouver en finale. Je pen-sais que d’autres joueurs aussi talen-tueux perceraient avant lui. Mais ilnous a prouvé qu’on avait tort. Il a bat-tu trois grands joueurs et mériteamplement sa place en finale. Cela dit,ce seraun avantage pour moi de l’avoiraffronté récemment (Federer l’avaitbattu à Doha, en quart de finale, 6-3,6-4).– Personne ne sait comment unjoueur va réagir pour sa pre-mièregrandefinale. Voussouve-nez-vous de Wimbledon 2003 ?– Moi, j’étais favori contre Philip-poussis parce que j’avais réussi ungrand match contre Roddick en demi-

finale. Ce ne sera pas le cas pour lui.Mais il a l’air tellement relax que je nepense pas qu’il passera à côté dumatch. À moi d’assurer un haut niveaude jeu pour lui rendre la tâche difficile.– Avez-vous l’impression d’êtretout seul au sommet ?– Non. Et, c’est une réponse honnête.– Comment s’est passée votrerencontre avec Rod Laver ?– On a très peu parlé de tennis mais çam’a beaucoup plu. C’était un honneurpour moi. Comme Tony (Roche, soncoach) était là, l’ambiance était relax.J’ai été très agréablement surpris, Rodétait vraiment comme je l’avais imagi-né : un grand monsieur. J’espère qu’onse reverra souvent. Normalement, ondevrait se croiser de nouveau à IndianWells. »

VINCENT COGNET

« Comme d’habitude »,Roger Federer a perduun set contre NicolasKiefer en Grand Chelem(6-3, 5-7, 6-0, 6-2).Un mais pas plus,et le numéro 1 mondial,plus impressionnantque dans les toursprécédents, va disputerdemain sa septièmefinale dans un tournoimajeur. Il n’en a jamaisperdu une. MarcosBaghdatis, lui, n’en ajamais disputé. Maisle parcours australiendu Chypriote devraitconduire le Suisseà la prudence.

MELBOURNE –de notre envoyé spécial

POUR SA PREMIÈRE FINALE duGrand Chelem, Marcos Baghdatis,vingt ans et 54e mondial, sera gâté. Lemaître absolu du tennis mondial,Roger Federer, se tiendra de l’autrecôté du filet. Rarement finaliste auradonc eu moins à perdre. S’il gagne, sagloire sera décuplée. S’il échoue, elledemeurera intacte. Reste à gagner.Un examen superficiel tendrait à luinier la moindre chance. Rares sont lesfinalistes impromptu qui ont brillé

dans ces circonstances exception-nelles. Il suffit de se rappeler les expé-riences françaises de Cédric Piolinecontre Pete Sampras à l’US Open 1993(6-4, 6-4, 6-3) ou d’Arnaud Clémentcontre Andre Agassi en Australie en2001 (6-4, 6-2, 6-2). L’air raréfié desgrand sommets et la personnalité deleurs adversaires leur avaient alorscoupé le souffle. Tout comme celui dejoueurs comme Schüttler, Verkerk oumême Nalbandian dans des circons-tances comparables. Mais ceshommes ne constituent pas forcémentles bonnes références.Nalbandian, par exemple, avant deperdre en finale à Wimbledon en 2002,avait battu successivement dans lesderniers tours Wayne Arthurs, NicolasLapentti et Xavier Malisse. Rien decomparable avec Andy Roddick (troi-sième mondial), Ivan Ljubicic (hui-tième) et David Nalbandian lui-même(quatrième), les trois dernières vic-times du Chypriote.

Un parcoursà la Kuerten

Le parcours de Baghdatis se rap-proche donc plutôt de ceux de jeunesgens comme Mats Wilander à Roland-Garros en 1982, Boris Becker à Wim-bledon en 1985, Michael Chang àRoland-Garros en 1989, Pete Samprasà l’US Open en 1990 ou encore Gusta-vo Kuerten à Paris en 1997. Tousfuturs vainqueurs. La plupart avaientéliminé des gros bras en route vers lafinale : Lendl, Gerulaitis et Clerc pourWilander ; Lendl pour Chang ; Lendl etMcEnroe pour Sampras ; Muster etKafelnikov, les deux vainqueurs pré-cédents du tournoi, pour Kuerten.C’est d’ailleurs de ce dernier que le

profil de Baghdatis se rapproche leplus. Avant d’aborder le tournoi deRoland-Garros qui fit sa notoriété, leBrésilien ne comptait pas le moindretitre à son palmarès et émargeait au66e rang du classement mondial. LeChypriote peut, lui, se prévaloir d’untitre de champion du monde juniors(en 2003) et d’une finale au tournoi deBâle l’année passée. C’est peu. Lesdeux hommes se ressemblent aussipar leur joie de jouer, leur enthou-siasme sur le court et leur communica-tion avec le public.

Ultime point positif, endurci au feu deses derniers matches en cinq sets,Baghdatis aura traversé quelquescamps d’altitude avant d’arriver ausommet. Il serait donc étonnant qu’il

suffoque avant même de jouer. La pre-mière mauvaise nouvelle pour lui esttoutefois qu’aucun de ces glorieuxprédécesseurs n’avait eu à affronteren finale un numéro 1 absolu ducalibre de Roger Federer. Tout justepeut-on accorder à Guillermo Vilas lerang de numéro 1 sur terre battuequand Mats Wilander l’avait battu àParis.Federer, c’est autre chose. Sa victoiresur Kiefer, hier dans la deuxième demi-finale, lui vaut d’atteindre sa septièmefinale sur les onze derniers tournois duGrand Chelem. La proportion estexceptionnelle, seuls Ivan Lendl (8 sur10, deRoland-Garros 1984à l’USOpen1987), Pete Sampras (7 sur 10, deWimbledon 1993 à l’US Open 1995) et

Jim Courier (7 sur 10, de Roland-Gar-ros 1991 à Wimbledon 1993) ont faitmieux. Mais aucun d’entre eux n’avaitremporté les six premières finales qu’ilavait disputées.

Federer se réveilleLa deuxième nouvelle pour le challen-ger provient de la qualité de jeu deFederer dans les derniers momentscontre Kiefer. Brillant par instantsmaisterriblement inconstant contre sesdeux adversaires précédents, TommyHaas et Nikolay Davydenko, le Suisse aserré le jeu hier, sous les yeux d’une deses idoles, Rod Laver, présent au pre-mier rang de la tribune officielle dustade qui porte son nom.Federer avait deux bonnes raisons dese méfier de l’Allemand : les deux sets

perdus l’an passé dans leurs deux ren-contres dans des tournois du GrandChelem (un à Wimbledon, un àl’US Open). De son propre aveu un peunerveux avant l’entame, il réussit dèsle quatrième jeu un break « déclen-cheur » enrichi par deux coups excep-tionnels, une pichenette de revers par-delà le poteau de filet et unedemi-volée lobée à la Santoro.En face, Kiefer jouait du biceps pourasséner des aces, des cordes vocalespour grogner à tout bout de champ etsemblait souvent tenté de rivaliser enfinesse, peut-être pour montrer à laface du beau monde que son talent àlui en valait bien d’autres. À juste titre.Il réussit ainsi à glaner « son » sethabituel, le deuxième, après que Fede-

rer eut laissé passer à 4-4 une belleoccasion de break en ratant un lob.L’aiguillon dans les reins, le numéro 1prit alors un peu plus l’offensive, ils’appliqua sur ses revers, ressortant deson sac le « long de ligne » disparudepuis deux matches et s’envola horsde portée.« Les médias se posent trop de ques-tions sur le jeu de Roger, s’amusaitensuite Tony Roche, son entraîneur.Rod Laver était le meilleur joueur dumondede son époque,mais lors de sesdeux Grands Chelems, il a lui aussigagné des matches en cinq sets etmême été mené deux sets à zéro. Cequi compte, c’est de gagner. Et Rogercontinue de le faire. »

PHILIPPE BOUIN

PROGRAMMELA NUIT DERNIÈRE. – À partir de3 h 30 (13 h 30, heure locale). RodLaver Arena : MAURESMO -HENIN (BEL).DIMANCHE. – À partir de 9 h 30(19 h 30, heure locale). Rod LaverArena : FEDERER (SUI) - Baghdatis(CHY).

� SIDORENKO EN DEMIE. – LeFrançais Alexandre Sidorenko, 17 ans,était entré dans le tableau juniorsgrâce à un statut de special exemptarraché grâce à… une place de fina-liste en double dans un tournoi précé-dant l’Open d’Australie à Notting Hill.Mais le triple champion de France– minimes, cadets et juniors – est rapi-dement sorti de l’ombre en se quali-fiant hier pour les demi-finales aprèsavoir battu le Japonais Kei Nishikori,sparring-partner occasionnel de MaryPierce dans l’académie Bollettieri enFloride (4-6, 6-3, 6-2). Le Français,entraîné au TCP par son père – cham-pion olympique en tant qu’entraîneurde l’équipe russe de handball –, avaitmal débuté la rencontre avant que lapluie ne vienne interrompre le match.« Et c’est ça qui m’a sauvé, racontaitcelui qui s’est fixé comme but de deve-nir champion du monde juniors. Envenant en Australie, j’ai déjà rempli unobjectif envoyant les kangourouspourla première fois. Maintenant, il mereste à gagner un tournoi du GrandChelem pour en remplir un deu-xième. » – F. Ra.� ENCORE LA CHINE ! – Un an etdemi après la victoire de la paire LiTing - Sun Tiantian aux Jeux Olym-piques d’Athènes, c’est une autreéquipe chinoise, composée de Yan Ziet Zheng Jie, qui a remporté le doubledames à Melbourne en dominant LisaRaymond et Samantha Stosur en troissets (2-6, 7-6, 6-3). « C’est bon pour lefutur du tennis chinois, a commentéYan Zi dans un anglais hésitant. Onjoue ensemble depuis cinqans et onnepeut que s’améliorer. J’espère que cetitreva inciter nos compatriotes à jouerau tennis. » Le match était retransmisen direct à la télévision chinoise.– V. C.

Mauresmo l’AustralienneFinaliste en 1999 et la nuit dernière (face à Justine Henin), la Française est à Melbournecomme chez elle.

MELBOURNE –de notre envoyée spéciale

DE FAVORITE « SENTIMENTALE » au début dutournoi, Amélie Mauresmo est passée très vite aurang de gagnante possible du tournoi durant la quin-zaine. Presque tous les chroniqueurs, journalistes etconsultants ont, depuis le début, montré un vraifaible pour la jeune femme.Certains auront retenu en premier lieu la qualité deson jeu, son lift bondissant sur Rebound Ace, sa facul-té à varier les effets et les cadences. Pour d’autres,c’est sa condition physique qui a impressionné toutau long de la quinzaine. Hormis un furtif torticolis,Mauresmo a séduit par sa silhouette, sa formeéblouissante et la manière dont elle se meut sur leterrain. Sa tenue vestimentaire impeccable, ses poi-gnées de main amicales à la fin des matches,l’absence de casquette ou de visière qui permet dedéchiffrer toutes ses émotions, sont autant d’atoutsqui plaident en sa faveur.En conférence de presse, elle s’efforce, dans un

anglais simple, de répondre le mieux possible àtoutes sortes de questions. Hier, avant la finale, unjournaliste lui fit remarquer qu’à part Novotna,gagnante de Wimbledon en 1998 à l’âge de vingt-neuf ans, les joueuses actuelles remportaient leurpremier Grand Chelem beaucoup plus jeune qu’elle.Il lui demanda si, à vingt-six ans, elle avait l’impres-sion que cette finale était un peu celle de la dernièrechance. Mauresmo répondit en riant : « Ce n’est pasdu tout dans cet esprit que j’aborde cette finalecontre Justine (Henin). C’est même le contraire.Maintenant (depuis sa victoire au Masters de LosAngeles en novembre dernier), je sais ce dont je suiscapable. J’espère gagner ici, mais des occasions deremporter un tournoi du Grand Chelem, j’en auraiencore d’autres. »

Mauresmo évoqua aussi les leçons qu’elle a su tirerdeses défaites :« Par rapport aux tournoisoù j’ai blo-qué en quarts ou en demies, jemets à présent davan-tage les choses en perspective, expliqua-t-elle.Récemment (depuis octobre), je ne lis plus du tout la

presse. Je laisse moins les émotions prendre ledessus. »De sa finale 1999 à l’Open d’Australie, Mauresmo ditqu’elle n’a gardé aucun souvenir, à part le fait qu’ellejouait« à l’instinct » . Une manière intelligente de nepas avoir à commenter les réflexions fameuses deMartina Hingis, son adversaire en finale cette année-là. La Suissesse l’avait traitée de « demi-homme ».Paroles offensantes qu’Amélie Mauresmo, dix-neuf ans à l’époque, avait transformées en une occa-sion de rendre publique son homosexualité, commeon désamorce une grenade.Si le sujet est toujours très pudiquement abordéen France, en Australie, il fait partie de la légendedu tournoi. Cette histoire a fait de Mauresmo unevictime digne et courageuse, une chic fille que l’onaimerait voir enfin récompensée. Avant sa finalecontre Henin, elle affichait déjà à Melbourne son meil-leur rapport victoires-défaites en tournois du GrandChelem (83 %). Peut-être un peu mieux désormais…

DOMINIQUE BONNOT

RÉSULTATS� DOUBLE FEMMES. – Finale : Yan Zi-Zheng Jie (CHN) b. Raymond-Stosur (USA-AUS), 2-6, 7-6 (9-7), 6-3.� DOUBLE MIXTE. – Demi-finales : Lik-hovtseva-Nestor (RUS-CAN) b. Dechy-Paes(IND), 3-6, 6-4, 7-6 (7-4) ; Hingis-Bhupathi(SUI-IND) b. Stosur-Hanley (AUS), 6-3, 6-3.� JUNIORS GARÇONS. – Quart de finale :Sidorenko b. Nishikori (JAP), 4-6, 6-3, 6-2.

« Je perdrais parce qu’on utili-serait une raquette en bois. »De Roger Federer, à qui l’on deman-daitquel serait le résultat d’un matchface à Rod Laver sur gazon.

MELBOURNE. –S’il devaits’imposerdemain faceà MarcosBaghdatis,Roger Federerse retrouveraitalorsà mi-chemindu recordde quatorzetitresdu Grand Chelemremportés parPete Sampras.(PhotoNicolas Luttiau)

La place d’Amélie Mauresmo,lundi, au nouveau classementmondial.

Baghdatis à l’instinctGuillaume Peyre, l’entraîneur du Chypriote, décrypte le largeéventail de coups du surprenant finaliste.

MELBOURNE –de notre envoyé spécial

UN JEU TRÈS COMPLET. – « Mar-cos a une très bonne première balle,grâce à sa force de bras. Quand on luidemande de contracter la main, il aun triceps exceptionnel ! Alors qu’ilfait 1,79 m, il envoie régulièrementdes premières balles au-dessus de200 km/h. Il est capable de varieravec précision en touchant les zones.Sur la deuxième balle, il a un très bonkick. Ça gicle. Il gagne beaucoup depoints en deuxième balle. L’autrepoint fort, c’est le retour de service. Ilest capable de retourner des servicesà plus de 200 km/h. S’il est sur la tra-jectoire, il les mettra rarementdehors. Il a un œil et il est adroit.C’est vrai qu’il envoie des patates encoup droit mais, pour moi, son reversest une merveille, qu’il peut jouervite croisé ou le long de la ligne. Il a

un peu le même jeu que Nalbandian,à part que Marcos sert mieux et qu’ilpeut “péter” plus en coup droit. Nal-bandian va être moins à l’aise queMarcos dans les contres sur ce coup-là. Sa tête de raquette accélère trèsvite quand il attaque. Concernantses points faibles, il peut améliorerson retour en coup droit. Quand onlui envoie une balle slicée, il a unetenue de grip qui n’est pas assezferme. Tout le jeu naturel au filet està peaufiner. »UN PHYSIQUE QUI SE BÂTIT. –« C’est un domaine où il a incroya-blement progressé. Avant, il fati-guait très vite, il ne couvrait pasautant de terrain. Au-delà des exer-cices spécifiques, on joue beaucoupau foot à l’entraînement dans desmatches de deux heures. Il est par-tout sur le terrain ! J’aimerais bienvoir un petit Baghdatis-Nadal pourvoir ce que ça donne… Il se déplace

bien, avec des prises d’appui trèsbonnes parce que son centre de gra-vité est bas et que ses jambes sonttrès puissantes. Quand il contracteses cannes, c’est du béton ! »

UNE TACTIQUE IMPROVISÉE. –« Marcos déteste que l’on parle detactique avant un match. Ça le per-turbe. Il me dit souvent :“Guillaume,je vais trouver la solution sur le ter-rain.” Sur le court, il aime sentir parlui-même les choses. Il a le sens dujeu depuis qu’il est tout petit. C’’estun “vrai” joueur, il peut changer detactique en plein match. Il ne veutpas perdre, alors, il essaie tout. Mais,le plus souvent, il a un jeu basé surl’échange en fond de court. Il aimejouer le point, il ne va pas se précipi-ter pour finir. Il va construire le point.Chaque coup qu’il tape est calculé. »

FRANCK RAMELLA

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24e MONDIALDES 12-14 ANS

52 NATIONSdu 27 JANVIERau 5 FEVRIER

24e TOURNOIDE TENNIS EN

FAUTEUIL8 Nations

du 1er au 5 FEVRIER

UNE FRANCAISE ? UN FRANCAIS ? ou LES DEUX ?Dernière VICTOIRE : d’une française en 1984 d’un français en 1999

SAMEDI 4 FEVRIERRafael NADAL

Il fait sa rentrée et son retour à Tarbes !N° 2 MONDIAL

VAINQUEUR ROLAND GARROS 2005VAINQUEUR PETITS AS 2000

Fabrice SANTOROTalentueux et expérimenté

le français à nouveau à Tarbes !VAINQUEUR EN DOUBLE MASTERS 2005

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Page 14: capman.free.frcapman.free.fr/journal/ekip280106.pdf · 2006. 1. 28. · Noir Jaune Bleu Rouge 1 Noir Jaune Bleu Rouge Noir Jaune Bleu Rouge Noir Jaune Bleu Rouge Samedi 28 janvier

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Bleu Rouge15

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Coupe du monde2005-2006 Hommes

… 24. Vidal, 258 ; 26. Tissot, 205 ;38. Dénériaz, 152 ; 50. Bourgeat, 97.

(après 26 / 38)- G Géénnééralral -

1.2.3.4.5.6.7.8.9.

10.

952704689688612585566536509498

Walchhofer (AUT)Rahlves (USA) Miller (USA) Svindal (NOR) Maier (AUT) Palander (FIN)Rocca (ITA) F. Strobl (AUT) Aamodt (NOR)

Aujourd’hui :’h descente,: à Garmisch-Partenkirchen (ALL).à

Neuvième descente : dimanche 4 février,à Chamonix.

1. WALCHHOFER (AUT), 472 ; 2. F. Strobl (AUT), 415 ; 3. Rahlves (USA), 390 ; 4. Büchel (LIE), 360 ; 5. Miller (USA), 260 ; … 14. Dénériaz, 123 ; 18. Bertrand, 83 ; 25. Dalcin, 60 ; 48. N. Burtin, 7 ; 50. Bottollier-Lasquin, 6.

- Descente Descente - (après 7 / 10)

Coupe du monde2005-2006 Femmes

- G Géénnééralral -

1.2.3.4.5.6.7.8.9.

10.

1 208970901690654620521510404391

Dorfmeister (AUT)Paerson (SUE)Meissnitzer (AUT) Kildow (USA) Marl. Schild (AUT) Hosp (AUT) Zettel (AUT) Mancuso (USA)Mazé (SLV)

… 21. Jacquemod, 214 ; 27. Montillet, 167 ; 29. Pequegnot, 155.

(après 22 / 36)

Aujourd’hui : descente,à Cortina dà ’Ampezzo (ITA).’A

- pSuper G Super-G - (après 6 / 8)

Septièième super-G : vendredi 3 mars,èmà Lillehammer-Hafjell (NOR).à

1. DORFMEISTER (AUT), 446 ;2. Meissnitzer (AUT), 396 ; 3. Styger (SUI), 260 ; 4. Kostelic (CRO), 198 ; …10. Paerson (SUE), 142 ; 16. Jacquemod, 108 ; 18. Montillet, 103.

- Descente Descente - (après 6 / 8)

1. DORFMEISTER (AUT), 412 ; 2. Kildow (USA), 301 ; 3. Kostelic (CRO), 280 ; 4. Meissnitzer (AUT), 267 ; 5. Berthod (SUI), 223 ; … 20. Montillet, 64 ; 30. Jacquemod, 41.

SKI ALPIN COUPE DU MONDE – SUPER-G FEMMES

Deux éclairs dans les floconsSi Paerson s’offre un nouvel exploit, Carole Montillet, bonne sixième, retrouve des couleurs dans le mauvais temps.CORTINA D’AMPEZZO –(ITA)de notre envoyé spécial

IL PEUT DONC FAIRE mauvais surCortina d’Ampezzo. D’ordinaire siaccueillante avec ces dames de laCoupe du monde, toujours prête àdévoiler ses charmes et ses couleursuniques sur fond de ciel bleu, lastation des Dolomites a bousculéses habitudes. Flocons et plafondbas étaient ainsi au menu de sonsuper-G. En ce vendredi, il a neigésur Cortina. Et c’était une bonnenouvelle.Car si la course a dû être retardée dedeux heures et demie, départ donnéà 13 heures, afin de dégager sur lapiste les quinze centimètres de pou-dreuse tombée depuis la veille ausoir, la météo a sensiblement com-pliqué le défi du jour, celui d’unsuper-G à ne pas rater puisqu’ils’agissait du dernier avant les Jeux(10-26 février). Et il faut croire queCarole Montillet, à la peine sur lesskis pour son dernier hiver, a besoinde se frotter à la difficulté pourse transcender, pour entrevoir lalumière.Comme si les facteurs extérieurscontraires, fatales aux moins témé-raires, aux plus tendres, obligeaientla championne olympique de des-cente à oublier les doutes et lesquestions qui trop souvent lamusellent. À Val-d’Isère, déjà, le17 décembre, Carole avait domptéle mauvais temps.C’était la tempête. C’était en des-cente. Une sixième place. C’étaitjusque-là son meilleur résultat. Enécho vient désormais s’écrire uneautre sixième place. Dans desconditions moins dantesques qu’enTarentaise. En super-G. Quand elledevait jusque-là se contenter d’unmodeste dixième rang, quand ellerestait sur deux sorties ratées dansla discipline.

Montillet :« Ça fait du bien »

Bien sûr, il n’y a pas de quoi basculerdans l’euphorie. « C’est correctmais pas encore ça, offre d’ailleursla Dauphinoise en première réac-tion. Ce n’est bien que lorsque tu essur le podium. » Carole Montilletdoit toujours se résoudre à en regar-der d’autres recevoir bises, bou-quets et ovations. Notamment Lind-sey Kildow, troisième, et JuliaMancuso, deuxième pour le premierpodium de sa carrière, la jeunesseaméricaine qui a chipé la parole àune armada autrichienne étrange-ment muette. Götschl, huit fois vic-torieuse sur la Tofana, glisse à lahuitième place.Dorfmeister, dix fois dans le trio detête lors des onze premièresépreuves de vitesse, pas aidée parune neige plus abondante à sonpassage, dérape plus loin (10e).Toutes mouchées, même Kostelic

(4e), par une nouvelle fulgurance dup’tit génie de Tarnaby.C’était en effet le jour de Paerson.Prénom Anja. C’est décidémentsouvent le jour de la Suédoise. Maiscelui-ci a une saveur particulière.Car son ski tout en contrôle, tout àl’attaque, sur une piste sévère etsélective, dans un tracé ouvert doncplus favorable aux spécialistes devitesse qu’elle dit trop modeste-ment ne pas être encore, permet à lacélèbrevoisine d’Ingemar Stenmarkd’entrer plus encore dans l’histoirede son sport. Après ses deux succèsen slalom (Aspen et SpindleruvMlyn), celui en géant (Lienz), et endescente (Bad Kleinkirchheim), elles’offre avec ce super-G le grandchelem.Gagner dans le même hiver dans lesquatre disciplines. Un must de lapolyvalence. Et puisqu’elle avaitdéjà réalisé l’exploit l’an passé,Anja, vingt-quatre ans seulement etdésormais 31 victoires, fait mieuxque Petra Kronberger, Bode Milleret Marc Girardelli qui n’ont réussicela qu’une seule fois. « J’en suistrès fière ! Plus encore que la pre-mière fois. Gagner dans les quatredisciplines était l’un de mes plusgrands rêves », se félicite la Sué-doise.Et dire que Paerson avait juré, audébut de l’hiver, ne pas donner prio-rité à la Coupe du monde focalisantson immense talent et sa débor-dante ambition sur Turin 2006 pourcroquer la seule chose qui luimanque : l’or olympique. À qua-torze jours de la cérémonie d’ouver-ture, elle ne pouvait pas mieux pré-parer le prochain super-G, celuides… Jeux, le 19 février. CaroleMontillet pourra elle aussi l’aborderavec les souvenirs de Cortina.Car dans l’esprit, dans l’engage-ment, la championne olympique estenfin dans le bon ton. Peut-êtreaiguillonnée par les changementsinsufflés par l’encadrement ces der-niers jours (plus de vidéo, recen-

PROGRAMMEAUJOURD’HUI. – À Chamalières et à Amiens, séries à partir de 9 heures, finales àpartir de 17 heures. HOMMES : 50 m, 200 m, 50 m brasse, 100 m brasse, 50 m dos,200 m dos, 50 m papillon, 100 m papillon, 400 m 4 nages. FEMMES : 50 m, 100 m,400m,50mbrasse,200mbrasse,50mdos,100mdos,50mpapillon,200mpapillon,200 m 4 nages.Les séries des 50 m ayant eu lieu hier, seules les finales sont programméesaujourd’hui.

� MANAUDOU EN CADENCE. – Elle n’a pas chômé et c’est tout sauf inhabi-tuel. Venue à Chamalières dans l’idée de « nager quandmême plus vite qu’à Bor-deaux il y a deux semaines », dixit coach Lucas, Laure Manaudou a glissé surpresque tous les fronts hier. En hors-d’œuvre, un 800 m enchaîné, un tour d’hor-loge plus tard, par un 1 500 m avec, chaque fois, une victoire et une jolie partie demanivellesavec sa consœurde Melun, SarahBey. Endessert, la championne olym-pique et du monde engloutit les séries des 50 m dos (1re des séries en 30’’18) etcrawl (8e des séries en 27’’70). Du fond et de la vitesse, le tout avec méthode etapplication. « Ce sont des chronos corrects, du bon boulot », jugeait Lucas quiprévoyait, aujourd’hui au menu de Manaudou, le 400 m, le 200 m 4 nages et les50 m dos et crawl. – F. Be.

RÉSULTATSCOUPE DE FRANCE (grand bass in ,27-29 janvier). – À Chamalières. – Finales.HOMMES. 800 m : 1. Rostoucher, 8’8’’85.1 500 m : 1. Schmitt, 15’50’’70. FEMMES.800 m : 1. Manaudou, 8’40’’15. 1 500 m : 1.Manaudou, 16’43’’23.À Amiens. – Finales. HOMMES. 800 m : 1.Bignon, 8’30’’20. 1 500 m : 1. Leprêtre,15’56’’59. FEMMES. 800 m : 1. Huber,8’47’’35. 1 500 m : 1. Dietrich, 17’15’’62.

NATATION COUPE DE FRANCE (grand bassin)

Muffat sous la loupeLa jeune Niçoise, qui a détroussé Manaudou d’un record de France l’an dernier, se sait attendueau tournant. Sans se biler.CHAMALIÈRES –de notre envoyé spécial

C’EST LE PRIVILÈGE des meil-leures graines. Depuis son effractiondu printemps dernier, toute lafamille de l’eau chlorée guette lamoindre des ondulations de CamilleMuffat. Elle intrigue, elle épate, elleaiguise les élucubrations mais la tee-nager hausse les épaules quand onlui dresse ce tableau. « Oui, c’estnormal tout ça, dit-elle d’une voixtrès assurée. Mais je n’y prête pasattention, je fais tout pour que, si leschoses changent à côté, moi je restecomme avant. »Pourquoi tant de remous autour decette lolita » ? Élémentaire… Elleporte l’insigne honneur d’être laseule nageuse à avoir, un jour,dépossédé Laure Manaudou d’un deses records de France. Son 200 m 4nages de Nancy (2’15’’30), lors des

derniers Championnats nationauxen mai, a réveillé les volcans. Ça nepasse pas incognito. Et comme elleaffiche aussi le signe particulierd’être encore plus jeunette – seizeans – que la championne olympique– dix-neuf ans –, on lui pave volon-tiers un destin hors du commun. Lescompliments tombent de partout,même de son clan. Fabrice Pellerin,qui la couve depuis quatre ans, nes’interdit surtout pas les hommagesà sa crack. « Quand elle nage, ça res-semble à de l’art, compare le coachatypique, à l’approche très céré-brale.C’est chorégraphique, c’est du Bol-choï. Je revendique ce langage ana-logique,nousneparlons pasde chro-nos ou de coups de bras, noussommes sur un autre chemin. »Soucieux de ne pas brûler les étapesde sa nageuse étoile, Pellerin avait

décidé de ne pas céder à la carottedes Mondiaux de Montréal avec lesgrands, jugeant plus sage que sonélève aille en découdre avec sescontemporaines juniors lors del’Euro à Budapest. Plutôt que leSaint-Laurent, le Danube. Là-bas,l’été dernier, la Niçoise a ratissélarge, capturant deux médailles d’or,une autre d’argent et rabotantencore ce record du 200 m 4 nages(2’14’’84).Avant qu’elle ne découvre ce week-end à Chamalières – elle a nagé hiersoir sa série du 50 m brasse en32’’52 –, on ne l’avait guère revue.« Cedernier trimestre, Camille a plu-tôt développé des compétences trèsprécises sur les quatre nages et tra-vaillé la stratégie de course. Je veuxqu’elle devienne une technicienne

hors pair ; et elle a déjà un niveautrès haut », explique Fabrice Pelle-rin.Un bagage qui devrait la ramener,l’été prochain, à Budapest pourl’Euro toutes catégories, sa premièreplongée dans l’élite internationale.« J’y pense, reconnaît la lycéenne en1re S. Mais pas question de stresserdesmois avant ; ça servirait àquoi deme bloquer avant d’y être ? » Toutsemble sous contrôle. Pas un sem-blant d’inquiétude devant lesattentes accrochées à son nom.Nada.« On n’est pas dupes, sourit le coachzen.Onsent bien quebeaucouppiaf-fent d’assister au duel avec Manau-dou (les demoiselles pourraient secroiser demain sur 200 m) et c’estd’ailleurs très sain. Mais ça n’entre

jamais dans nos conversations.Notre credo : c’est Camille contreCamille. »Manaudou, elle, ypense à voix hauteet n’est pas la dernière à attendreMuffatau coinduplot.« Chaque foisque je lisais un article parlant d’elle,c’était toujours “celle qui a battuManaudou” », note l’aînée. Maiselle m’a dominée sur 200 m 4 nageset ce n’est pas du tout ma spécialité.Sielle l’avait fait sur 400m,OK ;maislà… J’ai vraiment hâte de prendremarevanche, de luimontrer ceque jepeux fairemême sur le quatre nages.Je trouve qu’elle a un vrai talentmême si je ne sais pas comment elleva se comporter maintenant qu’elleest attendue. Ce sera intéressant àvoir. » Il y a du défi dans l’air.

FRÉDÉRIC BERNES

RÉSULTATSCOUPE DU MONDE FEMMES (Cortina d’Ampezzo [ITA], 27 janvier). – Températures : – 6 oCau départ ; – 1 oC à l’arrivée. Temps neigeux. Neige dure.Super-G : 1. Paerson (SUE), 1’16’’75 ; 2. Mancuso (USA), 1’17’’09 ; 3. Kildow (USA), 1’17’’53 ;4. Kostelic (CRO), 1’17’’77 ; 5. Haltmayr (ALL), 1’17’’84 ; 6. Montillet, 1’18’’02 ; 7. Meissnitzer(AUT), 1’18’’03 ; 8. Götschl (AUT), 1’18’’08 ; 9. Mazé (SLV), 1’18’’09 ; 10. Berger (AUT) et Dorf-meister (AUT), 1’18’’19 ; 12. Clark (USA), 1’18’’23 ; 13. Jacquemod, 1’18’’27 ; 14. Styger (SUI),1’18’’34 ; 15. Ludlow (USA), 1’18’’40 ; 16. Fischbacher (AUT), 1’18’’42 ; 17. Ertl (ALL), 1’18’’69 ;18. Mart. Schild (SUI), 1’18’’73 ; 19. Alcott (GBR), 1’18’’99 ; 20. Ceccarelli (ITA), 1’19’’ ; 21. Marl.Schild (AUT), 1’19’’03 ; 22. Putzer (ITA), 1’19’’13 ; 23. Lawrence (CAN), 1’19’’16 ; 24. Wilhelm(AUT), 1’19’’20 ; 25. Grüner (ITA), 1’19’’29 ; 26. Siorpaes (ITA), 1’19’’32 ; 27. Aufdenblatten (SUI)et Rumpfhuber (AUT), 1’19’’46 ; 29. Lindell-Vikarby (SUE), 1’19’’48 ; 30. Merighetti (ITA),1’19’’56 ; … 41. Marchand-Arvier, 1’20’’20 ; 48. Weyrich, 1’21’’37. – Cinquante classées.Abandons : Coletti (MCO), Dumermuth (SUI), Görgl (AUT), Morlans (ESP), Robnik (SLV), Romar(FIN), Simard (CAN), Vanderbeek (CAN), Wirth (AUT).Disqualifiées : N. Fanchini (ITA), Forsyth (CAN), Hosp (AUT).Non partantes : Koznick (USA), Recchia (ITA).

PROGRAMMEAUJ OURD’HUI . – Des cen teFEMMESà 10heures.Piste :OlympiadelleTofane.Départ: 2 348m.Arri-vée : 1 580 m. Dénivelée : 768 m.Longueur : 2 822 m.Trois dernières vainqueurs :Dorfmeister (AUT), 2004-2005 ;Götschl (AUT), 2004-2005 ; Montil-let, 2003-2004.Favorites : Götschl (AUT, dossard30) ; Kostelic (CRO, 29) ; Dorfmeister(AUT,15) ; Paerson (SUE,27) ; Kildow(USA, 31). Principaux dossards :Montillet (7) ; Bent (SUE, 8) ; Jac-quemod (9) ; Ceccarelli (ITA, 10) ;Haltmayr (ALL, 16) ; Görgl (AUT, 17) ;Recchia (ITA, 18) ; Brydon (CAN, 20) ;Clark (USA, 22) ; Styger (SUI, 23) ;Borghi (SUI, 24) ; N. Fanchini (ITA,25) ; Mancuso (USA, 26) ; Aufden-blatten (SUI, 28) ; Weyrich (44) ; Mar-chand-Arvier (45).DEMAIN. – Géant FEMMES à 9 h 45(1re manche) et 12 h 45 (2e manche).

RÉSULTATSCOUPE DU MONDE HOMMES (Garmisch-Partenkirchen [ALL], 27 janvier). – Descente.Second entraînement : 1. Kernen (SUI),1’58’’93 ; 2. Fill (ITA), 1’59’’08 ; 3. Buder(AUT), 1’59’’45 ; 4. Raich (AUT), 1’59’’59 ;5. Rahlves (USA), 1’59’’71 ; 6. Stehle (ALL),1’59’’81 ; 7. Maier (AUT), 1’59’’87 ; 8. Sulzen-bacher (ITA), 1’59’’96 ; 9. Osborne-Paradis(CAN), 2’0’’02 ; 10. Ghedina (ITA), 2’0’’05 ;… 18. Bertrand, 2’0’’30 ; 24. Dénériaz,2’0’’81 ; 32. Fournier-Bidoz, 2’1’’09 ;34. Dalcin, 2’1’’22 ; 41. N. Burtin, 2’1’’66 ;51. Bottollier-Lasquin, 2’2’’15 ; 53. Théaux,2’2’’53.

PROGRAMMEAUJOURD’HUI. – Descente à 11 h 15. Piste : Kandahar. Départ : 1 700 m. Arri-vée : 740 m. Dénivelée : 960 m. Longueur : 3 455 m.Derniers vainqueurs : Walchhofer (AUT), 2 fois en 2004-2005 ; Cuche (SUI) puisEberharter (AUT), 2003-2004 ; Eberharter (AUT), 2002-2003.Favoris : Walchhofer (dossard 12, AUT) ; Rahlves (26, USA) ; Maier (24, AUT) ; Ker-nen (30, SUI) ; Ghedina (21, ITA).Principaux engagés : Schifferer (2, AUT) ; Cuche (5, SUI) ; Dénériaz (7) ; Hoff-mann (9, SUI) ; F. Strobl (11, AUT) ; Bertrand (13) ; Büchel (15, LIE) ; Jaerbyn (16,SUE) ; Aamodt (19, NOR) ; Raich (27, AUT) ; Fill (29, ITA) ; Défago (31, SUI) ; Dalcin(37) ; Fournier-Bidoz (41) ; N. Burtin (46) ; Bottollier-Lasquin (48) ; Théaux(51).Absents : Miller (USA), repos ; Kjus (NOR), bronches ; Guay (CAN), dos ; Svindal(NOR), essais de matériel.DEMAIN. – Super-G à 11 heures.

Dans l’ombre de MillerGARMISCH-PARTENKIRCHEN –de notre envoyé spécial

C’EST UN ÉVÉNEMENT. Un événement « en creux », maisil nourrissait hier encore les conversations à Garmisch : BodeMiller ne sera pas dans la course, ce matin, pour la premièrefois depuis près de quatre ans et 136 départs consécutifs.Mais son ombre portera sur la terrible Kandahar, car chacunse demande ce qu’il fait. « Il prend le soleil et quelques joursde vacances en compagnie de son frère, qui se remet d’unaccident de moto. Et il joue au golf », explique l’attaché depresse américain, Marc Habermann, qui assure que le tenantde la Coupe du monde sera de retour à Chamonix, le week-

end suivant, et bien sûr pour les Jeux, « son grand objectif,maintenant que Raich s’est envolé au général ».Du coup, c’est vers Hermann Maier que convergent lesregards, après son coup d’éclat au super-G de Kitzbühel, luiqui aborde ici ses 199e et 200e (demain) épreuves de Coupedu monde, lui qui a remporté ici la première de ses 52 vic-toires (un super-G en 1997) et qui, au cours de sa fabuleusecarrière (91 podiums, 143 fois dans les dix premiers), y a par-ticulièrement brillé : 8 fois dans le trio de tête – dont 4 suc-cès – pour 13 participations. Il sera évidemment l’un desgrands favoris sur une piste de glace vive où, comme le ditAamodt, « ce ne sera pas un vainqueur de hasard : il faudraêtre à la fois courageux et excellent skieur ». – P. Laf.

CORTINA D’AMPEZZO.– Carole Montillet,

qui restait sur deuxsorties ratées dans

cette discipline,a retrouvé quelques

sensations hierdans l’ultime super-G

avant les JO.(Photo Jean-Louis Fel)

Des Bleus d’attaqueLes descendeurs français sont sur la bonne pente. Il leur manque juste une performancede choix avant les Jeux.GARMISCH-PARTENKIRCHEN– (ALL)de notre envoyé spécial

COMME LES MOUSQUETAIRES,on a du mal à les compter. Trois ouquatre, on saura tout à l’heure. Troissûr : Dénériaz, Bertrand et Dalcin. Lequatrième éventuel s’appelle Nico-las Burtin, qui doit finir dans lestrente premiers pour attraper le der-nier ticket olympique. Il y a tout cequi peut desservir le Mégevan aumoment d’accomplir une perfor-mance largement dans les cordes deson talent : l’usure de ses quatorzesaisons à haut niveau, ses résultatsqui n’ont pas décollé de l’hiver etl’accident de sa compagne, JulieDuvillard, cette semaine à Cortina,épaule et genou démontés, qui luirappellent la litanie de ses propresblessures. Mais il y a aussi son désirde sortir par la grande porte aux cinqanneaux : « De toute façon, j’arrête,dit “Burt”. Si je vais à Sestrières, cesera pour y faire quelque chose debien, d’un niveau nettement supé-rieur à ce que j’ai montré. »

Nicolas peut donc rejoindre ici sestrois équipiers depuis longtempsdans les clous. Antoine Dénériazd’abord, loin d’avoir assouvi sesdésirs en cette saison de retour deblessure.« Depuis le début, je fais dubon ski, constate le grand de Moril-lon. J’ai d’excellents passages, je nesuis simplement pas parvenu à lesaligner sur une seule course pouraccrocher le podiumquimemanque.Et je dois continuer à accumuler deskilomètres avant les JO. »

Bertrandle perfectionniste

C’est que le double vainqueur de ValGardena n’a pas complètementrésorbé le retard dû à son opérationd’un genou de janvier 2005 : « J’aitoujours quelques hésitations, maisjene vaispasm’affoler : çapeut reve-nir juste à temps… » Juste à tempspour le 12 février, date de la grandechasse aux médailles sur la Banchet-ta de Sestrières, « une piste qui meva bien », avoue « Tonio ».Elle va bien aussi à son copain Yan-nick Bertrand, qui se projette hardi-

ment sur les Jeux, qui sent à la fois« la pression qui monte » et « debonnes sensations » : « J’ai faitbeaucoup de recherche concernantle matériel, j’ai appris, même si çan’a pas payé, pour le moment, dansles classements. » Ce perfection-niste a conscience que les bonsaccessits ne sont plus loin : « ChezDynastar, la structure est légère,réactive et performante. C’est unplus. »Un plus dont bénéficie égale-ment Pierre-Emmanuel Dalcin, soncopain d’écurie avec Aamodt, Kjus etFill. « Ça fait un petit groupe équili-bré et toujours dans les points »,reconnaît le fonceur de Val Cenis quiy est pour sa part régulièrement ren-trédepuis la descente de Bormio (7e),fin décembre. Il a plus de difficultés,ayant à combattre le handicap desdossards élevés, pour revenir aussifort en super-G. « Mais je conservedes objectifs équivalents dans lesdeux disciplines, explique Pierrot.J’ai remis les choses dans l’ordre, jevais de nouveau dans le bon sens. »

Les trois donnent donc de l’espoir àMauro Cornaz, leur entraîneur. Unespoir mesuré, certes, mais pal-pable : « Antoine, bien parti, s’estensuite mis un peu la pression, ana-lyse le coach italien. Depuis sonWengen raté, il va mieux. Il n’aurapas le temps de retrouver sa meil-leure forme pour Sestrières, mais ilpeut y jouer quelque chose d’intéres-sant. Ses progrès en super-G sont unatout supplémentaire. » Bertrand leséduit par sa constance : « Il avaitbien démarré, il a eu un coup de fati-gue après Bormio. Ce n’est pas unénorme talent, mais un bosseur,avec encore de la marge. » Quant àDalcin, « qui skie enfin à sa vraievaleur, s’il déclenche la petitemolette dans la tête, tout lui serafacile… »Reste plus qu’à Nicolas Burtin derejoindre le trio de pointe, et laFrance embarquera pour le Piémontquatre Mousquetaires tout à fait pré-sentables.

PATRICK LAFAYETTE

� MILLER ACCUSE ENCORE. – Même s’il n’est pas dans la course, ce week-end, Bode Miller donne encore du grain à moudre. Dans une nouvelle interviewsulfureuse accordée au magazine Rolling Stone, le skieur américain met en causeles contrôles antidopage : « Actuellement, si vous voulez tricher, vous pouvez :Barry Bonds (champion de base-ball) et ce genre de types trichent sciemment,mais il y a toutes sortes d’échappatoires. Si vous dites que ça doit être “sciem-ment”, il suffit de faire ce que Lance (Armstrong) et ses gars font, lorsque chaquematin leur docteur leur donne une boîte de pilules et qu’ils ne demandent rien, ilsprennent juste les pilules. » Miller n’avance évidemment aucune preuve à cesaffirmations. Ni Bonds ni Armstrong n’ont pour l’instant souhaité réagir.

DESCENTE HOMMES trage sur le groupe) afin de seconcentrer sur l’essentiel, les sensa-tions. « Même si je ne suis pasencore tout à fait libérée, s’il memanque encore le truc pour y arrivertotalement, j’ai essayé de retrouverdes choses simples. Je suis alléechercher la vitesse, se réjouit-elle.Ça fait du bien. » Elle sourit enfin.Elles sourient enfin. À ses côtés,Ingrid Jacquemod, 13e, retire égale-ment du positif de sa journée mal-gré deux grosses fautes : « Si laplace n’est pas terrible, je suiscontente de l’intention et de l’inten-sité que j’ai mises. » Et si les Fran-çaises avaient retrouvé de la voix, lavoie ? À confirmer dès ce matin endescente. Avec finalement unebonne nouvelle de la météo. Ildevrait faire mauvais sur Cortina.Pourvu que, mi-février, il neige aus-si sur San Sicario…

BENOÎT LALLEMENT

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SA

Tirage du vendredi 27 janvier 2006:418 613 exemplaires

ÉPÉE HOMMES

Jeannet la joue humbleHomme des grands rendez-vous, le vice-champion du monde s’efforce de se motiverpour des compétitions de moindre importance.QUESTION : À QUAND remonte ladernière victoire individuelle deFabrice Jeannet, virtuose précoce del’épée et dernier Français sacré cham-pion du monde ? Eh bien, précisémentà ce beau jour d’octobre 2003 àLa Havane où, à même pas vingt-troisans, il coiffa la couronne mondiale etinscrivit ses pasdans ceux,historiques,des Boisse, Riboud, Srecki et autresObry.Promis au plus bel avenir, l’Antillaiss’est depuis construit un solide palma-rès international, bardé d’accessitsdans les compétitions les plus presti-gieuses (toujours sur le podium desMondiaux depuis 2001). Mais, dansdes épreuves de Coupe du mondemoins cotées, il n’est plus monté sur lapremière marche depuis trois ans.Une surprise ? Pas tant que ça. « Dansl’idéal, explique-t-il, je suis preneur detout, moi : une Coupe du monde, unChampionnat du monde et, bien sûr,unemédaille aux JeuxOlympiques, quireste la consécration ultime. Mais jesais bien qu’il n’est pas possible de

PROGRAMMEAUJOURD’HUI : tableau d’élimination directe à partir de 9 heures (7 heures, heurefrançaise) ; finale à partir de 18 h 30 (16 h 30, heure française).Françaisengagés:F.etJ. Jeannet,Boisse,Robeiri, Jan,Grumier,Lucenay,Lapierre.

faire une saison sans momentscreux. »Alors, d’une certaine manière,il choisit ses compétitions. Même s’iljure qu’il vise « toujours la gagne »quand il est sur la piste (« Le jour où jeperds cet état d’esprit, j’arrête »), uneréputation d’« homme des grands ren-dez-vous » a fini par lui coller à lapeau.Dernier exemple en date en octobrepassé à Leipzig, lors des Champion-nats du monde. Alors qu’il traînait sonmal de confiance consécutif à « deuxsaisons pourries » (deux fois 3e et sixfois 5e tout de même), le Martiniquaisretrouva comme par magie ses sensa-tions à l’approche de l’épreuve. Aufinal, il revint d’Allemagne avec unebelle médaille d’argent, après avoirmanqué l’or d’une touche face auRusse Kolobkov (15-14).« Sur le plan de la motivation, Fabricea été sur une pente ascendante jus-qu’aux JeuxOlympiques (de 2004, où ilfinit 5e), explique son entraîneur Sté-phaneRiboud. Ensuite, sonannée pos-tolympique a été une année de transi-

tion, comme chez tous les leaders, enfait. Il était dans une phase derecherche de motivation, il était bonsans être excellent. » De son côté,l’intéressé avoue ressentir, après cinqans au plus haut niveau, « une cer-taine lassitude ». « Mais tant que lessacrifices ne sont pas plus importantsque le plaisir, tant que j’ai encoreenvie, il n’y a aucun souci », assure--t-il.

D’ailleurs, hors de question pour lui dene pas aller au charbon, même s’il fautpour cela aller ferrailler à Koweït City,où se déroule ce week-end la premièredes cinq épreuves de Coupe du mondesélectives pour les Championnats dumonde. Fabrice refuse tous les passe-droits que pourraient lui valoir sesrésultats planétaires, ne serait-ce que

par respect pour les autres. « Ce n’estpas ma façon de voir les choses, pré-cise-t-il. D’ailleurs, ce n’est pas parcequ’on a été bon une saison qu’on lesera la suivante. »

Alors, il veut se faire violence. Auproprecomme au figuré. Victimed’uneentorse au majeur de la main droite lasemaine dernière, il ne sera « pas àcent pour cent » à Koweït City. « C’estla première sélective, je suis blessé :deux raisons qui font qu’avec unpodium ici je serais content. Mais jevise une victoire cette saison. » ADoha, Stockholm, Heidenheim, Tallin,où se dérouleront les autres épreuvessélectives ? Ou à Turin, pour les Cham-pionnats du monde ?

JOSÉ BARROSO

Grenoble 2018,c’est non« POSER LACANDIDATUREd’unevillefrançaiseà l’organisationdes Jeux d’hiverde 2018 ne serait pas une bonne idée. »Henri Sérandour, en déplacement àGrenoble pour ouvrir le 7e Salon du sportet des territoires (SLTT), qui a rassemblépendant trois jours 1 800 congressistes, aclairement refroidi les ambitions olym-piques de la capitale de l’Isère. Le prési-dent du Comité national olympique etsportif françaisn’a pas caché que cela nui-rait à une nouvelle candidature de Parisaux Jeux d’été, par exemple, en 2024.

Quantà Jean-FrançoisLamour, le ministrede la Jeunesse, des Sports et de la Vieassociative, venu clore de passionnantsdébats sur l’avenir de la gouvernance dusport en France, il a estimé que « toutesles candidatures envisagées par nos villessont sympathiques, mais il faut d’abordidentifier les raisons de notre échec pourParis 2012 ». À propos de l’horizon 2012,le ministre a fixé deux objectifs : « Obtenircinquante médailles à Londres et aug-menter le nombrede nos licenciés sportifsde1million,pourporter le totalà 16,5mil-lions. » Par ailleurs, le ministre a lancé :« Malheureusement, la perspective devoir certains Championnats profession-nels, comme le foot et le rugby, devenirdes ligues fermées, sans descenteni mon-tée, est une tendance lourde. C’est dû à lapression des grands clubs et, peut-êtrebientôt,desactionnaires.Cesdeuxentitésvoudront une visibilité et une stabilitémaximales. »

PIERRE-MARIE DESCAMPS

JEUX OLYMPIQUES DOPAGE

Pescante : « Toutva s’arranger »Mario Pescante, le ministre des Sports italien, annonce la fin im-minente de la crise ouverte entre les autorités de son pays et le CIO àpropos de la maîtrise de la logistique antidopage pour les Jeux deTurin. Selon lui, le CIO sera le seul maître d’œuvre en la matière.

« À MOINS DE QUINZE jours del’ouverture des Jeux, la problé-matique des contrôles antido-pagen’esttoujours pastranchée.Est-ce bien sérieux ?– Cesera fait avant le 1er février. Je saisbien que c’est un peu tard, mais c’estcomme cela... Je devais venir rassurerle président Rogge, mardi dernier àLausanne, mais malheureusement, jen’ai pu faire le déplacement. Pas depanique ! Tout va finalement s’arran-ger. En acceptant l’organisation desJeux Olympiques lors de notre électionà Séoul, en 1999, nous nous étionsengagéssur le fait que le CIOmaîtrise lalogistique antidopage lors de cet évé-nement : nous respecterons notreparole.– Francesco Storace, votreconfrère ministre de la Santé, apourtant remis en cause cetaccord par le biais d’un décret,sorti en catimini…– Certes, mais depuis, il est revenu sursa décision. En fait, pour tout dire, ce

n’est pas la quinzaine olympique quil’inquiète, mais plutôt l’après-Jeux.Storace craint que le transfert de com-pétences des représentants de la com-mission de vigilance du ministère de laSanté vers le CIO ne soit ressenti en Ita-lie comme une capitulation des autori-tés publiques. Nous avons trop de pro-blèmes avec le football, le cyclisme etd’autres sports, en Italie, pour baisserla garde. Le CIO sera donc bien maîtred’œuvre à Turin, avec peut-être l’aidedespécialistes du ministèrede la Santé.Deplus, j’espère que la plaintedu prési-dent du Comité olympique italien(CONI), Gianni Petrucci, contre la déci-sion de Storace, sera retirée.– Silvio Berlusconi validera ladécision finale ?– Conformément aux souhaits deJacques Rogge, le patron tranchera,comme d’habitude. Lui aussi a toutintérêt à ce que les Jeux de Turin sedéroulent le mieux possible et donnentune bonne image de notre pays. »

ALAIN LUNZENFICHTER

Guyart éliminé !CONTRAINT DE PASSER par les qualifications en raison d’un classement mon-dial (74e) qui sanctionne sa pénible saison 2005, Brice Guyart s’est pris les piedsdans le tapis, hier à Paris. Déjà guère brillant en poule (2 victoires en 5 matches), lechampion olympique s’est incliné au deuxième tour du tableau éliminatoire face àla tête de série no 1, l’Italien Giuseppe Alongi (15-7). « J’ai bien commencé lacompétition avec deux victoires, je me sentais assez serein, racontait Guyart. Etpuis, j’ai commencé à me prendre la tête tout seul. En fait, j’essaie de trop bienfaire. Je me dis de faire attention à plein de détails, de mettre en place ce que jetravaille à l’entraînement, et au final, je ne pense même plus au mec en face, jepasse à côté du combat. »De retour après ses multiples pépins physiques l’an passé (subluxation de l’épauledroite, opération de l’appendicite, et enfin entorse à la cheville droite), le Pucistese dit « en plein période de doute » . Totalement rétabli physiquement, il paiesurtout son manque de compétition. « Pour un garçon comme Brice, rien ne rem-place la compétition,analysait l’entraîneur nationalStéphane Marcelin. Il abesoinde faire une bonne saison complète, pour retrouver ses repères. L’an dernier, avectoutes ses blessures, on lui a enlevé cette base. Il faut maintenant la réinstaller.Quitte à ce qu’il fasse plus d’épreuves que les autres. » Si Guyart a chuté (il dispu-tera toutefois la compétition paréquipes demain), Desvaux, Coutant, Jault, Attely,Sarda, Boulle, Moine, Malachenko, Robin et Brousse ont, eux, gagné leur ticketpour la phase finale. – J. Ba.

PROGRAMMEAUJOURD’HUI : Challenge International de Paris, au stade Pierre-de-Coubertin,tableau d’élimination directe, à partir de 14 heures ; finale à partir de 20 h 30.DEMAIN : Coupe du monde par équipes à partir de 9 heures ; finale à partir de15 heures.Français engagés : Beaudan, Le Pechoux, Sintès, Attely, Brousse, Coutant, Des-vaux, Ferrari, Jault, Marcilloux, Malachenko,Moine, Robin, Vignolles, Sarda, Boulle.

Après avoir cru ne plus pouvoir prétendre au haut niveau,Nicolas Beaudan a retrouvé les sommets avec le bronzemondial. Et il assure que ça a décuplé son ambition.(Photo Richard Martin)

ESCRIME COUPE DU MONDE – FLEURET HOMMES

Beaudan, le revenantLe médaillé de bronze du dernier Mondial retrouve, aujourd’hui à Paris, la compétition qui l’a relancé.

LYON –de notre envoyé spécial

IL EST DE CES MOMENTS où, pour un rien, undestin peut basculer. Pour Nicolas Beaudan, cetinstant s’est passé l’an dernier, dans ce mêmeChallenge International de Paris (CIP) qu’ilretrouve, aujourd’hui à Coubertin. C’était en 32e

de finale contre le Russe Moltchan. Les deuxhommes sont à 14-14. Ultime action au verdictincertain. « Je revois encore l’image de l’arbitrequihésite àmettre la touche, se souvient Beaudan.S’il fait le geste en sens inverse et la donne à monadversaire… » Si tel avait été le cas, Beaudann’aurait pas terminé sixième du tournoi et n’auraitpas retrouvé l’équipe de France pour aller chercheren octobre dernier une médaille de bronze indivi-duelle et un titre mondial par équipes à Leipzig.Inattendu pour un garçon qui, à vingt-neuf ans,disputait là son premier Championnat du monde.Après plusieurs saisons à l’INSEP à Paris, on avaitfait une croix sur lui, et lui-même avait renoncé auhaut niveau. Fin 2004, il était rentré à Lyon. Chezlui, dans son pays où dès l’âge de huit ans, il avaitcommencé à ferrailler à Tassin-la-Demi-Lune, unpetit club de la banlieue lyonnaise, avant de partirau Masque de Fer.C’est là que, depuis 2004, il exerce à plein tempscomme maître d’armes. Des leçons qu’il donne auxjeunes de tous âges dans les écoles ou les centres

décentralisés du club. Ils sont environ 300 à béné-ficier régulièrement de ses conseils.« Quand on sebat contre lui, ça fait plus de sensation que contrequelqu’un d’autre », lâche un gamin de la Croix-Rousse qui se souvient avoir vu son père crierdevant la télévision pour encourager Nicolasdurant les Mondiaux.

« Encore plus motivé »Beaudan intervient aussi au siège du club, rue Cril-lon. Avec comme ombre tutélaire, les portraits des« glorieux anciens », Philippe Riboud en tête.Dans cette salle déjà trop petite de 600 m², Beau-dan donne la leçon et la prend avec Pascal Mahne.Ils se connaissent depuis qu’ils sont gamins et leurentente s’est faite naturellement au retour deNicolas lequel bénéficie aussi de l’aide de YoannLebrun et David Fouillat. « Quand j’ai quittél’INSEP, raconte Beaudan, il y avait enmoi un goûtd’inachevé, pas de revanche. J’ai toujours cru enmoi, mais ça ne se concrétisait pas. Le haut niveauétait terminé pour moi. Je voulais me donner àfond dans ma nouvelle carrière professionnelle.Mais je me suis aperçu en octobre 2004 que lacompétition me manquait énormément. » Alors ilreprend par les circuits nationaux et gagne saplace pour le CIP 2005. On connaît la suite.Aux Mondiaux, à l’automne dernier, Nicolas a misfin à sa réputation de chat noir résumé dans ces

anecdotes : l’hélice qui se détache dans le bateaudans lequel il monte à Venise ou la motte de terreque, en surplomb d’une autoroute, des gaminsbalancent sur la vitre du bus dans lequel il est. Iltrouve un sourire et un équilibre qui lui man-quaient parfois : « Des éléments personnels ontfait que j’ai eu un déblocage psychologique. »Quoique parvenu au plus haut niveau, pas ques-tionde retrouver l’INSEP pour autant.« J’enai par-lé avec maître Marcelin (l’entraîneur national),mais il était hors de question de changer, dit-il. Ilne fallait pas bouleverser ce qui a marché. »Cependant, l’escrimeur rejoint régulièrement sescamarades pour des stages ou des sessions àl’INSEP. « Je me suis entraîné très dur pour le CIP,explique Beaudan. J’ai pris énormément de leçons.Je n’ai peut-être pas fait le nombre de séancesd’assaut que j’aurais souhaité,mais je suismotivé.C’est une épreuve importante, la première grandeéchéance de la saison et j’y vais pour gagner. Il nefaut pas perdre de vue que c’est une compétitionsélective pour les Championnats du monde(29 septembre-7 octobre à Turin) et il faut de suiteque je montre qu’il faudra compter sur moi. J’ai larage de vaincre, je suis encore plusmotivé que l’anpassé. » Reste que ses adversaires le seront aussi.En un an, Beaudan a acquis un nouveau statut. Leconserver sera tout aussi dur.

MARC VENTOUILLAC

� L. WILLIAMS ET T. DIBABA À BOSTON. – Double championne du monde àHelsinki (5 000-10 000 m), l’Éthiopienne Tirunesh Dibaba attaque sa saison ensalle par un 5 000 m à Boston, la nuit prochaine, sur la piste où elle avaitbattu l’an passé le record du monde de la distance (14’32’’93). À suivreégalement le 60 m femmes avec la championne du monde du 100 mLauryn Williams.AUJOURD’HUI. – À Boston, à partir de 17 h 50 (23 h 50, heure française).Principaux engagés. HOMMES. – 60 m : Zakari (GHA) ; Brown, Burns (TRI) ;Scott, Phillips, Trammell (USA). 600 m : B. Jackson (USA) ; Francique (GRD).2 miles : Sihine (ETH) ; Mottram (AUS). Poids : Godina, Nelson (USA).FEMMES. – 60 m : L. Williams, Lee, M. Barber (USA) ; Ferguson (BAH). 400 m :Henderson, Richards (USA). 5 000 m : T. et E. Dibaba (ETH). Hauteur :Howard, Acuff (USA).� MATCH INTERNATIONAL À GLASGOW. – Le match internationalGrande-Bretagne - Russie - Suède - Italie - Commonwealth verra aujourd’hui,à Glasgow, la rentrée de la Suédoise Kajsa Bergqvist, invaincue en hauteuren 2005, et de la Jamaïquaine Veronica Campbell sur 60 m.AUJOURD’HUI. – À Glasgow, à partir de 13 h 30 (14 h 30, heure française).Principaux engagés. HOMMES. – 60 m : Gardener (GBR) ; Nagel (AFS).Perche : Gibilisco (ITA) ; Pavlov (RUS). FEMMES. – 60 m : Campbell (JAM) ;Tabakova (RUS). 400 m : Williams-Darling (BAH). 800 m : Mutola (MOZ) ;Cherkasova (RUS). 60 m haies : S. Kallur (SUE) ; Shevchenko (RUS). Hauteur :Bergqvist, Green (SUE). Longueur : Kotova (RUS).

� BEKELE BLESSÉ. – Kenenisa Bekele, la principale tête d’affiche du meetingde Karlsruhe, demain, a déclaré forfait. Engagé sur 1 500 m, le championéthiopien se plaint d’une légère blessure à un mollet. La douleur est apparuelors de séances de vitesse effectuées à son retour du cross d’Edimbourg,remporté le 14 janvier dernier, et tarde à se dissiper.� POWELL REPREND. – Forfait aux Mondiaux d’Helsinki et absent des pistesdepuis l’aggravation de sa blessure aux adducteurs lors du meeting deLondres, le 22 juillet, Asafa Powell doit faire sa rentrée aujourd’hui, lors dumeeting Queen’s-Grace Jackson, sur la piste d’échauffement du stade nationalde Kingston. Six mois après sa dernière sortie, face à une opposition peurelevée (Usain Bolt et Michael Frater devraient courir le 400 m) et dans unecompétition festive ouverte aux jeunes, il ne faut pas attendre de grandeperformance du toujours convalescent recordman du monde du 100 m (9’’78).

PROGRAMMEAUJOURD’HUI. – À Mondeville, halle Michel-d’Ornano, à partir de 18 h 30.Principaux engagés. – HOMMES. 60 m : Kankarafou. 3 000 m : Letellier, Pen-creach. 60 m haies : Lavanne, Traoré. Perche : Mesnil, Dossevi. Longueur : Sdiri,Gomis.FEMMES.60m: Arron,Mang ; Mballa-Eloundou(CAM).60mhaies: Rama-lalanirina, Bujak. Poids : Manfredi.Tous français sauf mention.

Baala hypothèquela salleUne élongation à la cuisse contraint le Françaisà différer sa rentrée.

AU SORTIR de trois semaines destage à Potchefstroem, en Afrique duSud, Mehdi Baala était« très bien »,selon son coach, Jean-Michel Dirrin-ger. Malheureusement, « lundi soir,lors d’un entraînement anodin, enfaisant des lignes droites, il a glissésur unepelouse humide… »Ressen-tant « un point à l’ischio gauche,vers le genou », dixit Mehdi,l’athlète a passé une IRM dès sonretour en France, jeudi, à la cliniquedes Lilas, en banlieue parisienne.Verdict : « une petite lésion muscu-laire ». Conséquence : le Strabour-geois ne fera pas sa rentrée demainsur 1 000 m, à Karlsruhe, où il devaitaffronter le Kényan Komen Kipchir-chir, ni à Stuttgart, samedi prochain,où il devait courir son premier1 500 m.« Ça me met la haine parce quej’avais fait un bon stage, raconte-t-il,avec un travail dans la continuité.C’est dommage, on avait monté unesuper course à Karlsruhe. » Dans unmeeting organisé par son agent,Alain Blondel, tout près de chez lui,de l’autre côté du Rhin, ce kilomètrepromettait. « On avait préparé toutparticulièrement ce cycle de deuxcompétitions et Mehdi était chrono-métriquement ambitieux », avoueDirringer.À l’issue de ces deux courses alle-mandes, le miler, frustré par son éli-mination en demi-finale du 1 500 mdes Mondiaux à Helsinki, devaitprendre une décision sur la suite desa saison hivernale, notamment

quant à une participation aux Mon-diaux moscovites (10-12 mars).« Lemédecin a dit que ce n’était pasgrand-chose mais c’est un “pasgrand-chose” à un mauvaismoment, convient Dirringer. La bles-sure n’est pas grave mais le risqueserait de l’aggraver. On prendra zérorisque pour la suite et on verra doncpour fin février-début mars. » SelonPhilippe Deymier, le médecin fédé-ral, on peut qualifier d’« élonga-tion » la petite blessure (« un centi-mètre ») du champion d’Europe2002 et vice-champion du monde2003 du 1 500 m. Le médecin estimele temps de récupération complète à« trois semaines en moyenne, maisc’est variable selon l’athlète et lablessure ; ça peut être deux ». Suivipar le staff médical du RC Stras-bourg, Baala ne devrait pas pouvoirreprendre la compétition avant la findu mois et la probabilité de le voir àl’œuvre lors des prochains Mon-diaux en salle, dans seulement sixsemaines, s’amenuise.Pour l’heure, Mehdi ne voit pas aussiloin. « Je relativise, dit-il. Ce n’estque la salle et je ne veux pas prendrede risque pour l’été. J’espère que jeferai Liévin (le 3 mars, une semaineavant Moscou), comme prévu. Oupeut-être que je rentrerai avant… »Baala devrait passer une IRM decontrôle en fin de semaine pro-chaine, a priori vendredi. Et prendred’ici là son mal en patience. N. H. etK. B. I.

Christine Arron (ici avec son entraîneur Guy Ontanon) entend se régler lors des meetings de cet hiver en salle.Avec en ligne de mire les Mondiaux de Moscou et l’espoir de médailles. (Photo Stéphane Mantey)

ATHLÉTISME MEETING DE MONDEVILLE (salle)

« Envie de passer un cap »CHRISTINE ARRON fait sa rentrée sur 60 m aujourd’hui à Mondeville. Cet hiver, elle espère battre son record de France.« DEPUIS QUATRE ANS, vousdisputez votre premièrecourse en salle à Mondeville.Est-ce désormais un passageobligé ?– Au départ, je voulais courir à Mos-cou, mercredi dernier. Mais il n’yavaitpas de 60 m femmes internatio-nal là-bas, je me suis donc rabattuesur Mondeville. C’est bien commeça. Il y a toujours pas mal de Fran-çaises de bon niveau. C’est un peudes “pré-Championnats de France”.La piste est bonne, c’est un petitmeeting sympa. Mais ce n’est pasnon plus un rituel. Dans ma tête, jene veux pas avoir trop d’habitudes.C’est pour ça que j’avais envisagéd’aller à Moscou. Même si je préfèrecommencer par des meetings natio-naux, juste pour me remettre dans lacompétition et me familiariser avecle coup de feu…– Quels souvenirs gardez-vousde vos précédentes participa-tions au meeting de Monde-ville ?– La toute première fois (en 2003),j’étais super contente, parce quec’était mon retour à la compétitionaprès ma grossesse. J’avais fait 7’’22sur 60 m, c’était super avec quatremois d’entraînement seulementdans les jambes. Les années sui-vantes, j’espérais faire mieux, maisje me suis située presque au mêmeniveau (7’’19 en 2004 et en 2005).Cette saison, j’aimerais aller plusvite. Je souffre d’une angine, mais jesuis prête.– La saison en salle, qui débutepour vous aujourd’hui, est très

dense jusqu’aux Champion-nats du monde de Moscou(10-12 mars). Après Monde-ville, il y a Stuttgart, le4 février, puis Eaubonne, le 10,Birmingham, le 18, les Cham-pionnats de France, du 24 au26…– J’ai renoncé à Stuttgart. À laplace, ce peut être à Tampere (enFin-lande),parce qu’il y a lapossibilité defaire un 60 m et un 100 m. Mais çadépendra de ma fatigue. La saisonest très compacte, tout est concentrésur le mois de février. Il faut déjà êtreprête, les compétitions vont justeservir de réglages. Entre les mee-tings, on fera des petits ajustementstechniques, sur le départ, parexemple.

« Ces médailles,c’est un pas »

– Quelles sont vos ambitionspour les Championnats dumonde, où la plupart des meil-leures sprinteuses seront pré-sentes ?– J’en saurai plus au cours du mois defévrier. Je n’ai pas encore couru, je nesais pas quel est mon niveau, par rap-port aux autres surtout. C’est aussi parrapport aux performances des autresqu’on peut espérer des choses, mêmesi tout est remis à zéro en grand Cham-pionnat.Une placesur le podium seraitde toute façon intéressante… (Rires.)Et, depuis l’an dernier, je pense que jepeux faire mieux que mon record deFrance (7’’08 en 2004). J’ai envie depasser un cap sur 60 m.– Une médaille pourrait aussi

effacer votre déception desChampionnats d’Europe ensalle 2005, à Madrid, où vousaviez dû abandonner à caused’une déchirure à la cuissedroite dès les séries…– On ne peut pas effacer, c’est là,c’est fait. Mais c’est une nouvelleannée, un autre Championnat. Je nepouvais rien faire contre la blessurede Madrid. Ça reste dans un coin dema tête, mais je passe à autre chose.– Vos deux médailles de

bronze sur 100 et 200 m,conquises aux Championnatsdu monde d’Helsinki, en aoûtdernier, vous permettent-ellesde vous sentir plus libérée ?– Ces médailles, c’est un pas. Libé-rée, je le suis certainement, mais cesdeux médailles ne rattrapent pas ceque je n’ai pas eu avant. Ce quej’aurais peut-être dû avoir, mais queje n’ai pas eu. Je ne me dis pas :“Ça yest, j’ai eu deuxmédailles de bronze,j’ai tout gagné.” Pour moi, ce n’est

pas une fin en soi. C’est super parrapport à tout ce qui s’est passéavant, mais il reste beaucoup dechoses à faire. Je ne suis plus à Hel-sinki, je suis déjà en train de travaillersur la suite, j’ai encore soif demédailles.– Mais, sur 60 m, vous êtessou-vent désavantagée par votredépart, surtout par rapport àdes petits gabarits comme Lau-ryn Williams, la championne dumonde du 100 m…

– Techniquement, je peux bien par-tir. Le geste, je peux le faire. Parfoisje le fais bien, parfois non, mais parexemple, mon dernier 100 m, àMonaco (deuxième en 10’’93, le 9septembre 2005) était très bon.Mais, c’est certain, les petites sontbeaucoup plus favorisées au départque moi. C’est à moi de limiter lesdégâts dans ce secteur pour êtrecompétitive assez vite dans lacourse. »

CLÉMENTINE BLONDET

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Fernandez,le faux frèreL’arrière de Barcelone, très estimé en Espagne, savoure à l’avancele rendez-vous de cet après-midi.

BÂLE –de notre envoyé spécial

L’ODEUR DE CE MATCH contrel’Espagne, tout à l’heure, sera trèsparticulière aux narines de JérômeFernandez, l’arrière gauche fran-çais. Il a entamé, en effet, au mois deseptembre sa cinquième saison sousles couleurs de Barcelone, le pluslong bail de sa carrière, trouvant sur-tout, en Catalogne, son équilibre etla reconnaissance. « J’y suis chezmoi, avoue-t-il volontiers. Totale-ment adopté. Seuls, peut-être, lescommentateurs catalans me rappel-lent mes origines françaises puis-qu’ils m’ont surnommé le “mon-sieur de Bordeaux”, clin d’œilsympathique à mes débuts dans lehand. »L’Espagne a donc été bien davan-tage qu’une terre d’accueil pourl’international. Il aime, par exemple,rappeler qu’il y a également retrou-vé ses origines. « Mes grandsparents étaient espagnols et j’ai ren-contré des membres de ma familledu côté de Tolède. » Tout lui rap-pelle qu’il est l’un des « leurs ». Ilest, par exemple, devenu le « tréso-rier du vestiaire » depuis la retraited’O’Callaghan à l’intersaison et il nese passe pas un mois sans que sesdirigeants ne le relancent pour pro-longer son contrat, qui expire en juin2007. « Je n’ai pas encore répondu,avoue-t-il pourtant. Je ne veux pasque le lien affectif soit le seul moyende pression pour me conserver. J’ai

� �Jérôme FERNANDEZ� France� 28 ans, né le 7 mars 1977

à Cenon (Gironde)� 1,99 m ; 106 kg� Poste : arrière gauche� 206 sélections� 822 buts� Palmarès

En club. – Ligue des champions(2005) ; Coupede l’EHF(2003) ;SuperCoupe d’Europe (2004) ; championd’Espagne (2003) ; Coupe du Roi(ESP) (2004) ; SuperCoupe d’Espagne(2004) ; champion de France (2000,2002) ; Coupes de France (1998,2000, 2001, 2002)En sélection. – JO : 5e (2004) ;6e (2000). CM : 1er (2001) ; 3e (2003,2O05) ; 6e (1999). CE : 6e (2002,2004) ; 7e (1998).

� Clubs successifs : Toulouse( 1 9 9 7 - 1 9 9 9 ) ; M o n t p e l l i e r(1999-2002) ; Barcelone (ESP, depuis2002).

toujours des contacts avec la Bun-desliga et Kiel notamment, où évo-lue désormais Nikola Karabatic.Mais il est vrai que tant que Barce-lone jouera au plus haut niveau,l’idéal sera d’y terminer ma car-rière. »

« Le matchsera propreet sans coups bas »

L’Espagne l’a séduit et au momentde retrouver l’équipe championnedu monde, il n’oublie pas que c’esten France que son amour du jeu s’estdéveloppé. « L’équipe de 1992 m’afait rêver. Les joueurs de l’époquem’ont donné l’envie de les rejoindreun jour et de devenir champion dumonde. Ce qui a été fait en 2001.Ensuite, mon objectif était de rem-porter la Ligue des champions avecBarcelone. J’ai rempli l’objectif lasaison dernière. » Comblé Jérômequi, au fil des années, a tissé desliens d’amitié des deux côtés de lafrontière. Avec Thierry Omeyer, legardien français, son « ami » etDavid Barrufet, celui de Barcelone,chez lesquels il « retrouve lesmêmes affinités et partage lesmêmes idées ». Son cœur va-t-il,alors, balancer cet après-midi ?« Non, affirme-t-il. Je serai chezmoisur le parquet de Bâle. Il y aura dessourires de connivence, de complici-té avec les Espagnols mais la certi-tude, surtout, que le match serapropre et sans coups bas. »

Certain seulement que le résultat necréera pas les mêmes effets d’unpays à l’autre. « En France, onmesure la qualité d’une équipe à sesperformances. Si tu n’es pas sur lepodium, tu n’es rien. En Espagne,l’approche est totalement diffé-rente. En 2003, quand nous avonsbattu les Espagnols pour la médaillede bronze du Mondial au Portugal,ils ont été accueillis au pays avec lemême respect que deux ans plustard lorsqu’ils sont devenus cham-pions du monde en Tunisie. Là-bas,lepublic accordeuneautre valeur ausport. »Un monde sépare la France del’Espagne. « Parce que nousconnaissons la pression du résultat,nous avons tendance à réfléchirbeaucoup trop. On s’en rajoute. LesEspagnols, eux, se montrent trèsdécontractés jusqu’au tout début dumatch. Ils restent joueurs et insou-ciants sans jamais redouter lesconséquences d’un échec. » Ensera-t-il de même aujourd’hui puis-qu’une défaite, après le nul contrel’Allemagne, les condamnerait à ral-lier le second tour avec un capitalinsignifiant ? « Ils ne vont penserqu’au jeu, enchaîne Fernandez. Ilsverront après. C’est dans leur collec-tif qu’ils vont tenter de trouver lasolution. »Cette force même que l’équipe deFrance est venue chercher en Suissepour construire son histoire. « À labase, admet Fernandez, le joueur

français, dès la formation, estmieuxpréparé physiquement et on insistebeaucoup sur ses qualités indivi-duelles. C’est au détriment du jeumême. Il faut du temps, ensuite,pour intégrer cette notion du jeu col-lectif. Ce groupe n’en est plus trèsloin. »Et pour ressembler un peu plus à unEspagnol, Jérôme Fernandez rêvequ’il y parvienne dès aujourd’hui.Auquel cas son destin s’en trouve-rait transfiguré.

LAURENT MOISSET

� DIVISION 1 FEMMES (12e journée). – AUJOURD’HUI : Besançon - Dijon (20 heures) ;Fleury-les-Aubrais - Nîmes (20 h 30) ; Toulon - Le Havre ; Bègles - Mios (20 h 45). DEMAIN :Mérignac - Angoulême (16 heures) ; Metz - Yutz (17 heures). Classement : 1. Le Havre, 29 pts ;2. Metz, 28 pts ; 3. Mérignac, 26 pts ; 4. Dijon, 23 pts ; 5. Fleury-les-Aubrais, 23 pts ; 6. Nîmes,23 pts ; 7. Bègles, 22 pts ; 8. Besançon, 20 pts ; 9. Yutz, 20 pts ; 10. Mios, 18 pts ; 11. Toulon,18 pts ; 12. Angoulême, 14 pts.

� LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (1er tour, 4e journée)GROUPE A. – AUJOURD’HUI : Elda (ESP) - Ljubljana (SLV). DEMAIN : Viborg (DAN) - Larvik(NOR). Classement : 1. Viborg, Ljubljana, Larvik, 4 pts ; 4. Elda, 0.GROUPE B. – AUJOURD’HUI : Knjaz (SEM) - Togliatti (RUS) ; Dunaferr (HON) - Slagelse (DAN).Classement : 1. Slagelse, Togliatti et Dunaferr, 4 pts ; 4. Knjaz, 0.GROUPE C. – DEMAIN : Podgorica (SEM) - Niederösterreich (AUT) ; Trondheim (NOR) - Valence(ESP). Classement : 1. Niederösterreich et Valence, 4 pts ; 3. Podgorica et Trondheim, 2.GROUPE D. – AUJOURD’HUI : Skopje (MCD) - Aalborg (DAN). DEMAIN : Volgograd (RUS) - Györi(HON). Classement : 1. Aalborg, 5 pts ; 2. Skopje, 3 ; 3. Volgograd et Györi, 2.Les deux premiers de chaque groupe accèdent aux quarts de finale.

� DIVISION 2 HOMMES (16e journée). – AUJOURD’HUI : Conflans-Nantes ; Belfort-Nancy ;Villeurbanne-Aix ; Villeneuve-d’Ascq - Metz ; Livry-Gargan - Aurillac (20 h 30) ; Billère - Ajaccio(20 h 45). DEMAIN : Porte Normande - Saint-Raphaël ; Wittelsheim-Cesson (16 heures).Classement : 1. Porte Normande, 38 pts ; 2. Villeurbanne, 37 pts ; 3. Cesson, 36 pts ; 4.Conflans, 36 pts ; 5. Saint-Raphaël, 34 pts ; 6. Nantes, 33 pts ; 7. Wittelsheim, 31 pts ; 8. Nancy,30 pts ; 9. Aurillac, 29 pts ; 10. Villeneuve-d'Ascq, 27 pts ; 11. Aix, 26 pts ; 12. Ajaccio, 26 pts ;13. Belfort, 25 pts ; 14. Billère, 24 pts ; 15. Livry-Gargan, 21 pts ; 16. Metz, 19 pts.

HANDBALL CHAMPIONNAT D’EUROPE HOMMES (tour préliminaire, 3e journée) FRANCE - ESPAGNE

Le jeu de la véritéL’Espagne championne du monde aujourd’hui, l’Allemagne au menu demain. La véritable ambition des Bleus se dessinera ce week-end.France-Espagne. L’affichetraverse les époques sansternir. Elle brille mêmed’un éclat particulierdepuis le fameuxrendez-vous deGranollers, pendant lesJeux Olympiquesde 1992. En effet, lesroutes des deux voisinsn’ont eu de cesse, dèslors, de se croiser, et lesdestins dans les grandstournois de l’un et del’autre ont souvent étéinfluencés par l’issue deleurs explications.

BÂLE – (SUI)de notre envoyé spécial

CET APRÈS-MIDI ENCORE, à Bâle,le duel s’annonce chaud, intense etdéterminant pour la suite. L’Espagne,accrochée par l’Allemagne en ouver-ture, n’a pas le droit de perdre. LaFrance, sielle prétendà de grands len-demains, non plus. « S’ils s’inclinentcontre nous, dit Claude Onesta, ils seretrouveront endifficulté avec un seulpoint au deuxième tour. »L’essentiel est résumé. Le Tournoisuisse démarre à peine, mais l’impé-ratif de victoire est déjà crucial. Il nefait aucun mystère de la qualificationdes trois complices. L’Allemagne,l’Espagne et la France sont bien au-dessus de la Slovaquie. Reste à déter-miner le bagage de chacun des prota-gonistes au tour principal. Pourl’heure, les deux premiers sont sûrs devoyager avec un point. Un point quipourrait fort ne pas se révéler suffi-sant pour l’accession aux demi-finales. La France, elle, part de zéro etdispose du week-end pour se posi-tionner.Avec, d’abord, ce premier test faceaux champions du monde. L’examenest attendu par deux équipes finale-ment assez semblables. Deux équipesproches l’une de l’autre, deux équipesqui s’estiment et se respectent.« Il y ade la considération, confirme DidierDinart, expatrié en plein cœur de laMancha, à Ciudad Real. Je croismême qu’inconsciemment, on aimese défier. » Et se prouver que l’on estmeilleur que l’autre…

« Ils nous craignentplus qu’on neles craint »

À ce petit jeu, chacun a eu sapériode. La France jusqu’en 1967.L’Espagne, ensuite, qui a enchaînédix-huit victoires pour un seulrésultat nul entre l’été 1969 etdonc celui de 1992. Fameux été,marqué par la naissance d’ungroupe de barjots qui allait rééqui-librer le rapport de force et, sur-tout, dépoussiérer le bon vieux jeuà sept. Il fallait sans doute êtreinconscient pour remporter ce hui-tième de finale (18-16) dans labanlieue barcelonaise. Inconscientet déraisonnable. On se souvientde Laurent Munier dans le villageolympique, de ses gestes d’intimi-dation à l’endroit de Juan Alema-ny, l’une des principales forces ibé-riques…

Ces manœuvres diplomatiques,aujourd’hui, n’ont plus vraimentcours. Depuis, les protagonistes serendent coup pour coup. En 1995,au Mondial en Islande, les Françaiss’étaient ouvert, à Akureyri, la voievers leur premier titre. Lors desJeux Olympiques d’Atlanta, lesEspagnols s’étaient vengés en pri-vant les Français de la médaille debronze. Ils avaient ensuite rempor-té le quart de finale du Mondial1999, puis à nouveau empêché lesBleus de grimper sur le podium, à

l’Euro 2000. Le dernier round, dansla quête du bronze au Mon-dial 2001, était finalement revenuaux protégés de Claude Onesta.Des protégésqui n’ignorent rien, nide l’histoire ni des enjeux del’après-midi. « Je crois néanmoinsqu’ils nous craignent plus qu’on neles craint, estime le sélectionneur.Notre jeu, à son meilleur niveau,est capable de leur poser des pro-blèmes.Maintenant,ce n’estpas lavaleur potentielle des équipes quiest à prendre en compte,mais celle

du jour. » La valeur du jour… Jeu-di, l’Espagne s’est révélée fébrileen défense, tactiquement dépas-sée, gênée par le jeu rapide alle-mand. La France, elle, est passéeoutre la fébrilité pour gérer sansbriller une partie largement à saportée. Mais aujourd’hui ? « S’ilsdéfendent en 1-5, répond ClaudeOnesta, nous avons les solutions,avec les mouvements du pivot etles rentrées d’arrières, pour lesmettre en difficulté en attaque. Endéfense, il nous faudra surtout

gérer la relation avec Urios aupivot, de loin le plus dangereux deleur dispositif offensif. » Il faudrasurtout trouver le bon engage-ment, le bon rythme. Répondre audéfi physique, freiner la puissancede frappe des arrières espagnols,empêcher leurs ailiers de galoper.Et, surtout,prendre l’ascendantsurles gardiens, Barrufet et Hombra-dos, souvent irrésistibles. Les pro-blèmes à la finition ont souventécarté les Français des plusgrandes scènes…

Hier, à l’issue de l’unique séanced’entraînement, il était question dedonner sa chance à Michaël Guigou,requinqué après sa gastro-entéritede l’avant-veille. Il était aussi ques-tion de tout mettre en œuvre pourque cette nouvelle page de l’histoiredes France-Espagne marque lesesprits. Car il ne faut pas se leurrer.Le vainqueur du jour aura toutes leschances de tenir un rôle premier aucours de cet Euro.

PHILIPPE PAILHORIES

L’ADVERSAIREAUJOURD’HUI, 16 H 15, ST. JAKOBSHALLE À BÂLE

(en direct sur Sport +)FRANCE. – Gardiens : 1 Ploquin (27 ans, 1,90 m) ; 16 Omeyer (29 ans, 1,92 m).Joueursde champ: 2 Fernandez (28 ans, 1,99 m) ; 3 Dinart (28 ans, 1,97 m) ; 4 Krantz(24 ans, 1,88 m) ; 5 G. Gille (29 ans, 1,92 m) ; 6 B. Gille (27 ans, 1,87 m) ; 8 Narcisse(26 ans, 1,89 m) ; 11 Girault (cap., 32 ans, 1,83 m) ; 13 Karabatic (21 ans, 1,95 m) ;14Kempe (30 ans, 1,93m) ; 18Abati (35 ans, 1,90m) ; 19 Abalo (21ans, 1,82m) ; 21Guigou (23 ans, 1,79 m) ; 23 Bosquet (26 ans, 1,98 m). Entraîneur : C. Onesta.ESPAGNE. – Gardiens : 1 Hombrados (28 ans, 1,97 m) ; 16 Barrufet (cap., 35 ans,1,97m). Joueursdechamp:2A.Entrerrios (29ans,1,92m) ;3Urios (35 ans,1,93m) ;4 Rocas (23 ans, 1,88 m) ; 6 Garabaya (27 ans, 2,01 m) ; 8 Belaustegui (26 ans,1,95 m) ; 9 Garralda (36 ans, 1,96 m) ; 10 Fis (31 ans, 1,94 m) ; 11 Lozano (30 ans,1,96 m) ; 14 Perez (32 ans, 2,02 m) ; 15 Davis (29 ans, 1,85 m) ; 17 Garcia (28 ans,1,76 m) ; 18 Roméro (25 ans, 1,96 m) ; 19 M. Ortega (34 ans, 1,90 m) ; 20 Rodriguez(25 ans, 1,87 m). Entraîneur : J.-C. Pastor.MODE DE QUALIFICATION. – Vainqueur de la Lituanie en play-offs : 25-25 et33-23.PALMARÈS. – JO : 3e en 1996 ; 3e en 2000. CM : 1er en 2005. CE : 2e en 1996 ; 2e

en 1998 ; 3e en 2000.FACE-À-FACE. – 65 rencontres ; 28 victoires pour la France ; 6 nuls ; 31 défaites.DERNIER AFFRONTEMENT. – Le 26 octobre 2005 lors de la Super Cup en Alle-magne : France-Espagne, 28-26.

Pts J. G. N. P. p. c.— — — — — — —

1. France ....... 2 1 1 0 0 35 212. Allemagne . 1 1 0 1 0 31 313. Espagne .... 1 1 0 1 0 31 314. Slovaquie .. 0 1 0 0 1 21 35

BÂLE. – Jérôme Fernandez, pas au mieux de sa forme face à la Slovaquie jeudi, devra ajuster ses tirs pour prendre l’ascendant sur desgardiens espagnols qu’il connaît bien. (Photo Pierre Lablatinière)

LE POINTSerbie relancée, Hongrie éliminéeAprès son étonnant revers face à l’Islande jeudi, la Serbie-Monténégro s’est reprise en domi-nant la Hongrie (29-24), du coup éliminée, grâce notamment à un efficace Sterbik dans lesbuts (17 arrêts) et à un prolifique Milosavljevic (8/10 aux tirs). Les deux vainqueurs lors de lapremière journée, l’Islande et le Danemark, se sont tenus en échec (28-28). Comme la veilleface à la Norvège, la Russie, emmenée par Kokcharov et Peskov (6 buts chacun), s’est impo-sée en peinant un peu (35-32). Un deuxième succès qui l’envoie mathématiquement au tourprincipal, avant le choc du groupe demain face à la Croatie. Cette dernière a disposé de laNorvège (28-32) et pointe donc en tête du groupe D avec la Russie.

GROUPE A (à Saint-Gall)HIER

ReposAUJOURD’HUI

Suisse - Pologne (16 h 15)Ukraine - Slovénie (18 h 30)

Classement : 1. Pologne et Slovénie, 2 pts ;3. Ukraine et Suisse, 0.

GROUPE B (à Bâle)HIER

ReposAUJOURD’HUI

Slovaquie - Allemagne (14 heures)Espagne - France (16 h 15)

DÉJÀ JOUÉS : Allemagne - Espagne, 31-31 ;France - Slovaquie, 35-21.RESTENT À JOUER. – Demain : Alle-magne - France (15 h 15) ; Espagne - Slova-quie (17 h 30).

GROUPE C (à Sursee)HIER

Hongrie - Serbie-Monténégro .................. 24-29Islande - Danemark .................................. 28-28.Classement : 1. Islande et Danemark, 3 pts ;3. Serbie-Monténégro, 2 ; 4. Hongrie, 0.

AUJOURD’HUI

Repos

GROUPE D (à Berne)HIER

Portugal - Russie ......................................... 32-35Norvège - Croatie ...................................... 28-32.Classement : 1. Croatie et Russie, 4 pts ;3. Portugal et Norvège, 0.

AUJOURD’HUI

ReposFORMULE. – Quatre groupes de quatre. Lestrois premiers se qualifient pour le tour princi-pal et conservent les points obtenus face auxformations également qualifiées. Le tour princi-pal se dispute en deux groupes de six. Leséquipes issues du groupe A affrontent cellesissues du groupe B ; celles issues du groupe Caffrontent celles du groupe D. Les deux pre-miers accèdent aux demi-finales. Le championd’Europe se qualifie pour l’Euro 2006 ; les troispremiers se qualifient pour le Mondial 2007.

INFOS NON-STOP / 6H-16HPRONOSTICS - COMMENTAIRESLA COURSE EN DIRECT

ON REFAIT LES COURSESBERNARD GLASS / 9H15-9H30

DANS LA COURSE

DIMANCHE 29 JANVIER85e PRIX D’AMERIQUE MARIONNAUD

SAMEDI 28 JANVIER 2006 PAGE 17

Page 17: capman.free.frcapman.free.fr/journal/ekip280106.pdf · 2006. 1. 28. · Noir Jaune Bleu Rouge 1 Noir Jaune Bleu Rouge Noir Jaune Bleu Rouge Noir Jaune Bleu Rouge Samedi 28 janvier

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LES NEWSAvery Johnson, coach de Dallas, sera à la tête de la sélectionOuest du All-Star Game. Avec 33 victoires et 10 défaites, les Mavssont assurés d’être à l’une des deux premières places de la Confé-rence lors de la coupure. Et Gregg Popovich, coach de San Antonio

(33 v.-10 d.) n’est pas éligible car il a participé l’an dernier.

LES FRANÇAISBORIS DIAW (10 pts à 4/13, 6 rbds, 3 p.d. en 36 min) a aidé lesSuns à s’imposer à Miami, avant d’enchaîner par un retour à sonancien club d’Atlanta. Il devait en profiter pour voir son demi-frèresénégalais, Paco Diaw, arrière de Georgia Tech. Deux fautes

d’entrée n’ont pas eu raison de JOHAN PETRO (2 pts à 0/1, 2 sur 4 aux l.f., 5 rbdsen 20 min), très présent lors de la fin de match contre Dallas et préféré à RobertSwift dans le dernier quart. Insuffisant pour empêcher les Mavs de gagner leur7e match d’affilée. MICKAËL PIETRUS et Golden State jouaient chez les Lakersdans la nuit. TONY PARKER a passé son jeudi à Chicago avec son amie Eva Lon-goria, invitée à la prestigieuse émission d’Oprah Winfrey.

LE FAIT DU JOURDeux échanges ont eu lieu jeudi. Le premier concerne Minnesotaet Boston et implique sept joueurs. Les Celtics récupèrent WallySzczerbiak (20,1 pts, 4,8 rbds, 2,8 p.d.), Michael Olowokandi(6,0 pts, 5,6 rbds), Dwayne Jones (n’a pas joué) et un futur tour de

draft. Les Wolves reçoivent en échange Ricky Davis (19,7 pts, 5,3 p.d., 4,5 rbds),Mark Blount (12,4 pts, 4,2 rbds), Marcus Banks (5,5 pts, 1,8 p.d.), Justin Reed (2,3pts) et deux conditionnels tours de draft. Phoenix a cédéun deuxième tour de Draft2006 à Minnesota contre l’ailier géorgien Nikoloz Tskitishvili (3 pts en carrière),ancien numéro 5 de la draft qui va retrouver son coach à Trévise Mike D’Antoni.

LES RÉSULTATSPhiladelphie-Orlando,115-119 a.p. ; Miami-Phoenix,98-107 ;Seattle-Dallas, 97-104.

BASKET PRO A (18e journée) CHALON-SUR-SAÔNE - LE MANS

« Mon jeu stagnait »MAMOUTOU DIARRA, l’ailier international de Chalon, estime que son jeu a évolué depuis son départ, très amer, de Paris.Quitter le cocon lui a finalement souri. Parti très amer du Paris BasketRacing après cinq saisons, Mamoutou Diarra (1,98 m ; 25 ans),l’enfant de Paname, vit un hiver serein dans les frimas de la Bour-gogne, où il s’est installé au retour de l’Euro de Belgrade. Après desdébuts difficiles, l’Élan Chalon est un peu l’équipe à battre en cemoment (six succès par 17,3 points d’écart moyen lors des sept der-niers matches) et remonte la pente avec brio, un peu à l’image de sonarrière-ailier, dont la polyvalence s’exprime désormais pleinement(12,2 points à 48,3 %, 5,9 rebonds, 4e Français de Pro A à l’évaluationstatistique). L’éternel espoir est aujourd’hui devenu un joueur mûr.

CHALON-SUR-SAÔNE –de notre envoyé spécial

« COMMENT LE PARISIEN quevous avez toujours été s’est-ilintégré à Chalon ?– Au début, c’était un peu un“Indien dans la ville” ou plutôt un“Malien dans la ville”. (Il sourit.)Mais je suis venu pour l’aspect spor-tif, pas la ville. Et puis ça se passetrès bien. En fait, j’ai débarqué sanstrop de repères, directement aprèsle Championnat d’Europe, avec lanécessité de vite me fondre dans ungroupe déjà en place. Aujourd’hui,je ne peux être que content.– Pourquoi l’Élan a-t-il sou-dainement décollé après undépart manqué ?– L’équipe était, disons, un peubancale. Petit à petit, c’est revenu.L’arrivée de “MC” Mazique, qui estun tout autre point de fixation parrapport à Trevor (Harvey), a faitbeaucoup de bien, physiquement etpsychologiquement, mais ce n’estpas la seule raison. Sur les cinq, sixderniers matches, on a eu le bon étatd’esprit. Il y a eu juste une boulettecontre Le Havre à domicile (71-73) ;j’espère qu’on ne la refera pas.– Avez-vous suivi la mêmecourbe ?– Oui. Au début, je n’apportais pasce que je devais. Je sentais quej’étais un peu attendu au tournantcar je revenais de l’Euro avec un sta-tut d’international, médaillé. Ça vabeaucoup mieux maintenant.Quand il m’a recruté, Greg Beugnotm’a fixé un challenge, qui est dedevenir le plus polyvalent possible.Et je crois que c’est un peu le casmaintenant. Le travail est en courset cela ira crescendo. J’essaie entout cas de lui rendre ce qu’ilm’apporte.– Que voulez-vous dire parplus polyvalent ?– Le discours de Greg m’a plu car il

m’a proposé de changer l’optiquede mon jeu. D’alterner, de monter laballe, de jouer en post-up (dos aupanier). J’ai plus le réflexe d’aller aurebond qu’à Paris, d’être agressif. Jetrouvais que mon jeu devenait sté-réotypé, entre guillemets, qu’il sta-gnait et qu’il fallait un changement.– Le fait de peu jouer à l’Euroa-t-il été frustrant ?– Je mentirais si je disais non. Maisen même temps, personne ne pen-sait que je jouerais l’Euro. Et leschoses ont toujours été claires avecClaude (Bergeaud). Je savais que jen’aurais pas un rôle majeur.– À votre poste, la concur-rencevaencore être rude pourle Mondial ?– Oui, mais le périphérique étaitdéjà bien bouché l’an dernier (sou-rires). Alors… En tout cas, je vaisfaire le maximum pour en être carjouer l’Argentine, la Serbie, deséquipes d’autres continents, c’estune super expérience.

« On peut aller loin »– Avez-vous douté de votrecapacité à vous exprimer dansun environnement radicale-ment différent de Paris ?– Un petit peu quand même. Sansmoi, l’équipe allait bien en prépara-tion. Et après mon arrivée, beau-coup moins… On se remet en ques-tion.– Vouliez-vous vraiment quit-ter le PBR ?– J’aurais pu rester si C.C. Harrisonet Luca Vébobe n’étaient pas partiscar on savait qu’il y avait quelquechose à faire avec cette équipe. Etpuis, on se l’était tous un peu pro-mis. Mais je ne voulais pas non plusfaire toute ma carrière à Paris. Tousles ans, il y avait une bonne raisonde rester mais pas cette fois, bien aucontraire.– Ressentez-vous toujours del’amertume ?

– Oui, je suis amer. C’est dommageque cela se soit terminé comme ça.Cela gâche unpeu toutes les annéesque j’ai passées là-bas. Il n’y amême pas eu le moindre discoursdes dirigeants à la fin de la saison.Ils mériteraient pire que ce qu’ils ontactuellement. Je parle des diri-geants, pas de l’équipe ni de Gordy(Herbert, l’entraîneur) qui fontencore du super boulot. Je ne saispas jusqu’à quand tout ça va conti-nuer.– Y a-t-il encore un conten-tieux avec les dirigeants duPBR ?– Oui, et je ne suis pas le seul à enavoir. Ils vont encore entendre par-ler de moi. Je reviendrais bien, unjour, à Paris, mais pas avec cettedirection-là. Il faudrait tout changer.– Est-il ennuyeux pour Chalonde ne pas disputer la Semainedes As ?– Oui car c’est tout près d’ici (àDijon) et qu’il y aurait eu un titre àaller chercher. Mais on paie notredébut de saison. On va se dire quecontre Le Mans, face à une équipequi veut rebondir par tous lesmoyens, on jouera un match des As,un gros match, en tout cas.– Que peut espérer Chaloncette saison ?– Il faut être ambitieux. Vu lamanière dont on joue en cemoment, je pense qu’on peut allerloin, dans les quatre, cinq premiers,si ce n’est plus haut. On n’est pasencore à notre place. »

ARNAUD LECOMTE

Gregory et Besokopérationnels

AUJOURD’HUI, À20 HEURES, AU COLISÉEArbitres : MM. Mateus,C. Vauthier et Machabert.L’Élan Chalonnais se présente aucompletfaceà l’équipesarthoisedansun Colisée qui pourrait faire le pleinpource choc.Pour tenterde mettre finà une série de trois défaites consécu-tives, Le Mans devrait compter sur lerétablissement de son ailier KennyGregory, qui s’était donné uneentorse à la cheville face à l’ASVEL etqui a repris l’entraînement jeudi. Lepivot turc Huseyin Besök, qui avaitreçu un coup à l’épaule gauche face àPau, a été ménagé toute cettesemaine mais sera opérationnel enBourgogne. – Ar. L. et C. Lo.

PRO FÉMININE (15e journée) AUJOURD’HUI : Cannet-Rocheville - Béziers ; Mulhouse - Saint-Raphaël ;Hainaut-Istres (20 heures) ; Albi - Stade Français Saint-Cloud ; MVS La Rochette - Cannes(20 h 30). Exempt : Riom.Classement : 1. Cannes, 26 pts ; 2. Béziers, 24 ; 3. Melun, 23 ; 4. Mulhouse, 20 ; 5.Istres, 20 ; 6. Albi, 17 ; 7. Hainaut, 16 ; 8. Riom, 16 ; 9. Cannet Rocheville, 16 ; 10. Saint-Raphaël, 16 ; 11. Stade Français, 15.

PRO B (16e journée) AUJOURD’HUI : Martigues-Aix ; Harnes-Alès ; Grenoble-Dunkerque (20 heures) ;Saint-Nazaire - Chaumont ; Cambrai - Saint-Quentin ; Asnières - Saint-Brieuc (20 h 30).Classement : 1. Asnières, 34 pts ; 2. Saint-Quentin, 30 ; 3. Cambrai, 29 ; 4. Chaumont,29 ; Saint-Brieuc,29 ;6. Dunkerque,26 ;7. Saint-Nazaire,24 ; 8. Aix, 19 ;9. Alès, 16 ; 10.Martigues, 15 ; 11. Harnes, 14 ; 12. Grenoble, 5.

NBA EXPRESS

Journée de transferts

Médaillé de bronze avec les Bleus à l’Euro, l’ailier Mamoutou Diarra, ici devant le GravelinoisKevin Johnson, est l’un des meilleurs Français de Pro A pour sa première saison à Chalon.

(Photo Mao)

� STRASBOURG : HATTON PAS CONSERVÉ. – Après trois petits matches, lemeneur Bobby Joe Hatton, arrivé mi-janvier à Strasbourg en remplacement d’AlvinYoung, ne sera pas conservé par le champion de France et ne jouera pas demain àDijon. À l’essai quinze jours, l’international portoricain a pris les devants au matindu match d’Euroligue à Bologne. « Il a été honnête, raconte Jérôme Rosenstiehl,manager de l’équipe. Il a dit qu’il ne pensait pas être l’homme de la situation et aavoué n’être pas prêt mentalement à relever le défi. » La SIG est en quête d’unautre meneur. Le nom du Franco-Israélien Afik Nissim, chouchou du Rhénuspendant deux saisons et aujourd’hui à Rostov (Russie), est avancé. – R. Sch.

Class. : 1. Mondeville, 31 pts ; 2. Bourges, 30 ; Valenciennes, 30 ; 4. Tarbes, 26 ;5. Montpellier, 25 ; Villeneuve-d'Ascq, 25 ; 7. Aix, 24 ; Clermont, 24 ; 9. Mourenx,22 ; 10.Challes, 21 ; St-Amand,21 pts ; 12. Calais, 20 ; Nice, 20 ; 14. Strasbourg,17.

AUJOURD’HUI 20 HEURES

Aix-en-Provence - MourenxClermont - ValenciennesStrasbourg - MontpellierBourges - NiceSaint-Amand-les-Eaux - CalaisVilleneuve-d’Ascq - Mondeville

DEMAIN 15 H 30

Tarbes - Challes-les-Eaux

PROCHAINE JOURNÉE. – SAMEDI11 FÉVRIER, À 20 HEURES : Calais-Bourges ; Nice - Saint-Amand ; Monde-ville-Strasbourg ; Montpellier-Challes.DIMANCHE 12 FÉVRIER, À 15 H 30 :Mourenx-Tarbes.À 16 HEURES : Ville-neuve-d’Ascq - Clermont ; Valen-ciennes - Aix-en-Provence.

LIGUE FÉMININE (17e journée)

EN DIRECT DE LA PRO A

Zobo-Lebay a reprisDE RETOUR à l’entraînement depuisjeudi, le pointu de Montpellier,Gabriel Zobo-Lebay, fait partie dugroupe héraultais. Tout comme leréceptionneur Dan Lewis, remis de sonproblème à un genou et qui a, lui,repris mercredi. Reste à savoir si lesdeux joueurs seront capables de tenirleur place durant un match entier. Enface, Rennes, très satisfait des pre-miers pasde son joker cubain, le récep-tionneur-attaquant Ivan Benito, leweek-end dernier, est au complet.Ajaccio compte, lui, sur son jeunecentral finlandais Tatu Saisa (22 ans)pour pallier l’absence de ChristopheSongolo, victime d’une fracture dupéroné la semaine passée et qui auradu mal à rejouer cette saison. Tou-louse doit de nouveau se passer aucentre de son capitaine Stéphane Sapi-nart, qui souffre d’un problème de car-tilage à un genou. Un souci qui, cettesemaine, a vraiment affecté un groupeoù l’impact de Sapinart, tant dans lejeu qu’humainement, est très impor-tant. Narbonne laisse au repos son

réceptionneur-attaquant, Roko Sikiric,victime d’une entorse au coudegauche, cela en prévision notammentdu duel face à Rennes le 11 février, cru-cial dans la course au maintien. Lepointu Andy Cès (hernie discale) et lecentral Jean-François Pérez (tendonrotulien) sont toujours indisponibles.Poitiers, au complet, ne s’avance passpécialement serein, une semaineaprès son lourd revers face à Cannes(0-3). Avignon, au complet, reçoitTours, où le pointu Vladimir Nikolov,gêné par un virus dans la semaine, seraopérationnel. Rappelons que le cham-pion d’Europe avait chuté dans le Vau-cluse l’an passé (2-3). Beauvais etNice s’affronteront au complet. Alorsque le club de l’Oise rappelle l’impor-tance, en vue des play-offs, de rempor-ter ses trois prochains matches face àNice, à Ajaccio et contre Toulouse,avant de recevoir son voisin du ParisVolley, les Azuréens assurent eux sedéplacer sans pression chez un adver-saire qu’ils estiment être leur bêtenoire. – (Avec nos correspondants)

EN DIRECT DE LA PRO A

BOURG-EN-BRESSE - HYÈRES-TOULONAUJOURD’HUI À 20 HEURES, SALLE DES SPORTSArbitres : M. Graffin, Mlle Julien et M. Bardera.Bourgs’aligneraavec le pivotUS LanceAllred,pigiste médicalde ReggieBassette.Cedernier,opérédugenoudroitdébut janvier,a recommencéà trottineretpourraitfaireson retour prochainement.Hyères est au complet et sedéplace à Bourg sans pressionmais avec la volonté d’effacer le -21 encaissé à domicile à l’aller. – P. Sev. et P. Sav.

BREST - PARISAUJOURD’HUI À 20 HEURES, SALLE MARCEL-CERDANArbitres : MM. Gasperin, Roman et Lepercq.À la surprise du club brestois, l’intérieur sénégalais Badou Gaye n’a pas été qualifiépar la Ligue et Brest alignera donc le groupe qui s’est imposé à Clermont lors de ladernière journée. Le PBR a décidé de déposer une demande de conciliation devant leCNOSFsuiteà ladécisionde la chambred’appelde la fédérationde confirmer la sanc-tion d’unmatch perduà Strasbourgpour avoiraligné sur la feuille de matchun joueurnon-qualifié. Les dirigeantsdu PBR ont remis mardi à la Ligue les comptescertifiés duclubquelaLNBréclamaitdepuis…juin.TJParker(gastro-entérite)nes’estpasentraî-né cette semaine, mais sera là ce soir et Kenny Atkinson, adjoint de Gordon Herbert,figure encore sur la feuille de match pour faire le nombre. – R. Gue.

REIMS - ASVELAUJOURD’HUIÀ 20 HEURES,SALLE RENÉ-TYS. Arbitres : Viator, Supiot et Taffin.Pour lapremièrefoisde la saison,Reimsretrouvelasalled’honneurRené-Tysenespé-rantque les2.800placesseront toutesoccupées.Legroupeestaucomplet.LibéréparLjubljana, Vasco Evtimov, passé voir ses parents, s’est entraîné deux fois à l’Astro-balle. Mais la signature de l’ancien Villeurbannais (et Palois aux ordres de Bergeauden 97-98) à l’ASVEL, n’est pas acquise. En attendant, le pivot serbe Dragan Ceranic(ex-Ostende)débutera ce soir comme joker médical. Anthony Lever-Pedroza vit sansdoute les derniers moments de sa pige villeurbannaise. – Y. Dog. et C. C.

GRAVELINES - CLERMONTAUJOURD’HUIÀ20HEURES,SPORTICA.Arbitres:Bretagne,Danielet Jeanneau.Gravelines veut fortifier sa place dans le top 5, barre fixée par le directeur exécutifHervé Beddeleem. Le coach de Clermont, Jean-Aimé Toupane, souhaite que songroupe s’en tienne, comme à Cholet, au plan défensif échafaudé. – H. L. et P. Qui.

ROUEN - ROANNEAUJOURD’HUI À 20 HEURES, SALLE DES COTONNIERSArbitres : MM. Castano, Bissang et Mortz.Requinqué par son premier succès à domicile contre Dijon, Rouen sera au complet.L’intérieurAntonyWilliams,ménagécettesemaine(douleurautendonrotuliendroit)seralà.ÀRoanne,ModiboNiakaté,pigistemédicald’Akins,estqualifié.GaryAlexan-der (inflammation tendon rotulien) est diminué. – A. Ges. et P. Bri.

� UNE CHINOISE À CANNES. – Yan Fang, l’entraîneur cannois, l’attendaitdepuis de longues semaines. L’ex-internationale chinoise, Aihua Qiu (28 ans,1,82 m), va donc venir renforcer les championnes de France le temps du FinalFour de la Ligue des champions, organisé par le club azuréen (18-19 mars). Uncontrat de quarante jours pour la réceptionneuse-attaquante, qui jouait àEczacibasi Istanbul (TUR) la saison dernière. – K. N.� DEUX FINAL FOUR EUROPÉENS DE PLUS POUR L’ITALIE. – LaConfédération européenne (CEV) a annoncé hier le nom des organisateurs desFinal Four de Coupe de la CEV et de Top Teams Cup. L’Italie, qui a déjàobtenu le dernier carré de la Ligue des champions à Rome (25-26 mars),accueillera également les deux Final Four de Coupe de la CEV à Padoue(4-5 mars) pour les hommes et à Turin (3-4 mars) pour les femmes. Rappelonsque le Paris Volley est encore en lice dans l’épreuve masculine et affronteraMacerata (ITA), tenant du trophée, en demi-finale. Le club espagnol de Palmade Majorque, où évoluent le capitaine de l’équipe de France Stéphane Antigaet le pointu franco-canadien Sébastien Ruette, organisera le dernier carré dela Top Teams Cup hommes (11-12 mars), alors que Moscou accueillera celuide la Top Teams Cup femmes (11-12 mars).

PAU-ORTHEZ - CHOLET

Foirest reprendLe Palois retrouve le terrain après huit mois d’absence.

AUJOURD’HUI, 20 HEURES, PALAIS DES SPORTSArbitres : MM. Radonjic, Maestre et Laplace.

PAU –de notre correspondant

HUITMOIS jour pour jour après son der-nier match, Laurent Foirest, opéré destendons rotuliens en juillet, est de retource soir avec Pau face à Cholet. L’anciencapitaine des Bleus (32 ans), qui n’avaitjamais connu pareille absence, est ravide renouer avec la compétition mais neveut rien précipiter. « Pour avoir discutéavec d’autres blessés, je savais qu’il yaurait des moments difficiles. Maisj’étais bien entouré. Aujourd’hui, je peuxjouermais j’ai l’impression de repartir dezéro ». Son retour est très attendu parl’Élan compte tenu de la blessure de C.C.Harrison et du manque de condition deson remplaçant Alvin Sims, évident faceà Sienne (1 pt à 0/5 en 17 min). « Lors dumatch d’Euroligue, l’annonce de monretour s’affichait sur les écrans du Palaisdes sports de Pau. C’est marrant mais il

ne s’agit peut-être pas d’un événe-ment », remarque avec modestie l’ailierinternational qui a tourné à 10,4 pointsen 2004-2005 lors d’unesaison régulièretronquée (18 matches). « Je veux y allerdoucement. Il n’est pas question deprendre des risques. Le fait de revenir surle banc, après tout ce temps sans jouer,est déjà une joie.Mais je ne vais pas arri-verendisant : ce soir, jemets40points. »Victorieux à l’aller dans les Mauges avec20 points de Harrison (68-48), le colea-der de Pro A voudra fêter avec un succèsle retour d’un joueur qui entame sasixième saison (1996-1999, puis depuis2003) au club auquel il veut se consacrerpour « gagner en fin de saison ». Côtécholetais, l’arrière Cédric Ferchaud et lepivot Saïd Bendriss (entorse de la che-ville), ont dû être ménagés à l’entraîne-ment mais sont présents en Béarn.

GÉRARD CAYRON(avec P-M. B., à Cholet)

Les septpremiers etDijonparticipentà laSemainedesAs,du16au19 févrieràDijon.Les quatre premiers à la fin de la saison régulière sont qualifiés pour les quarts. Leséquipes classées de 5 à 12 disputent des barrages-huitièmes de finale. Les deuxderniers (17e et 18e) sont relégués en Pro B.

PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi3 février, 20 heures : Paris BR -Chalon. Samedi 4, 20 heures :Roanne-Bourg ; Hyères-Toulon - Pau ;Cholet-ASVEL ; Clermont-Dijon ;Le Mans-Gravelines ; Reims-Brest ;Le Havre-Rouen. Dimanche 5,15 heures : Strasbourg-Nancy (endirect sur TPS Star).

PRO B (18e journée)

PROCHAINE JOURNÉE. – VENDRE-DI 3 FÉVRIER, 20 HEURES : Angers-Golbey ; Saint-Quentin - Levallois ;Nantes-Boulazac ; Antibes-Mulhouse ;Besançon - Saint-Étienne. SAMEDI 4,20 HEURES : Nanterre-Quimper ;Vichy-Maurienne ; Évreux-Orléans ;Châlons-Charleville.

HIER

Golbey-Épinal-Châlons...... 83-92Saint-Étienne-Nanterre..... 81-73

AUJOURD’HUI 20 HEURES

Aix-Maurienne - AngersQuimper - VichyLevallois - ÉvreuxCharleville - NantesBoulazac - AntibesOrléans - BesançonMulhouse - Saint-Quentin

HIER

Nancy -LeHavre............ 103-89AUJOURD’HUI

20 HEURESPau-Orthez - CholetBourg - Hyères-ToulonReims - ASVELBrest - Paris BRChalon - Le MansGravelines - ClermontRouen - Roanne

DEMAIN

15 HEURESDijon - Strasbourg (TPS Star)

GOLBEY-ÉPINAL - CHÂLONS : 83-92 (23-16 ; 15-24 ; 26-23 ; 19-29)GOLBEY-ÉPINAL : Gardner (22), Dioum (10), Cransac (4), Gouez (7), Tailleman (16) ; puisStokes (13), Sani (4), Kere (7), M. Diaw. Entraîneur : P. Maucourant.CHÂLONS : Ouattara (8), Chery (14), Richmond (14), Tchicamboud (12), Z. Moss (34) ; puisPicardo, Galette, K. Sefolosha (2), Kelley-Sanni (8). Entraîneur : F. Péronnet.

SAINT-ÉTIENNE - NANTERRE : 81-73 (19-18 ; 19-18 ; 16-15 ; 27-22)SAINT-ÉTIENNE : Periac (2), McClure (23), Adell (12), Ringstrom (12), Dean (13) ; puisStaelens (9), Sears (2), Rey (4), Passave (4). Entraîneur : A. Thinet.NANTERRE : Schmieder (10), Badji (2), Drevo (13), McFarlin (13), Ekanga-Ehawa (13) ; puisT. Darnauzan (15), Stefanski (1), Corre (6). Entraîneur : P. Donnadieu.

Classement : 1. Besançon, 29 points ; 2. Orléans, 29 ; 3. Châlons, 29 ; 4. Évreux, 28 ;5. Boulazac, 27 ; 6. Quimper, 27 ; 7. Vichy, 27 ; 8. Angers, 26 ; 9. St-Quentin, 26 ; 10.Golbey-Épinal, 26 ; 11. Aix-Maurienne, 25 ; 12. Nantes, 25 ; 13. Nanterre, 25 ;14. Leval-lois, 24 pts ; 15. Mulhouse, 24 ; 16. St-Étienne, 24 ; 17. Charleville, 23 ; 18. Antibes, 21.

ClassementPts J. G. P. p. c.— — — — — —

1. ASVEL ..................... 30 17 13 4 1341 1177Pau-Orthez ........... 30 17 13 4 1242 1087

3. Nancy ..................... 30 18 12 6 1491 13984. Le Mans ................ 29 17 12 5 1304 11765. Bourg ..................... 28 17 11 6 1268 1225

Gravelines ............. 28 17 11 6 1323 1301Strasbourg ............ 28 17 11 6 1254 1155

8. Le Havre ............... 27 18 9 9 1392 13849. Chalon .................... 26 17 9 8 1297 1239

Hyères-Toulon ..... 26 17 9 8 1338 136111. Paris ....................... 25 17 9 8 1126 114512. Cholet ..................... 25 17 8 9 1289 1253

Roanne ................... 25 17 8 9 1392 141314. Clermont ............... 23 17 6 11 1212 1289

Dijon ....................... 23 17 6 11 1268 135616. Brest ....................... 20 17 3 14 1322 152017. Reims ..................... 19 17 2 15 1240 1417

Rouen ..................... 19 17 2 15 1168 1371

HIER

Paris - Sète ...................................... 3-0AUJOURD’HUI

20 HEURESBeauvais - NiceAvignon - ToursAjaccio - Toulouse

20 H 30Narbonne - PoitiersMontpellier - Rennes

DEMAIN

17 HEURESCannes - Tourcoing

ClassementPts J. G. P.— — — —

1. Tours 41 15 15 02. Paris 35 16 12 43. Poitiers 33 15 11 44. Tourcoing 32 15 11 45. Nice 30 15 10 56. Sète 29 16 10 67. Toulouse 27 15 9 68. Cannes 25 15 8 79. Beauvais 18 15 6 910. Montpellier 15 15 4 1111. Narbonne 11 15 3 1212. Avignon 10 15 3 1213. Rennes 9 15 3 1214. Ajaccio 3 15 1 14

PROCHAINE JOURNÉE. – VENDREDI 3 FÉVRIER : Tourcoing - Narbonne(20 heures) ; Nice - Paris (20 h 30). SAMEDI 4 (20 heures) : Sète - Avignon ; Tours -Montpellier ; Rennes - Cannes ; Ajaccio - Beauvais ; Toulouse - Poitiers.

NANCY - LE HAVRE : 103-89

Nancy poursuit sa sérieQUATRIÈME VICTOIRE d’affilée duSLUC hier face à des Havrais qui ontfinalement pu compter sur Tony Stan-ley. L’Américain a tenu à jouer avantde se faire opérer de l’épaule le14 février. Ses 25 points n’auront passuffi à une équipe du Havre assezgénéreuse avec son adversaire(19ballesperdues). Nancya gagnésonmatch après la pause (51-48) et grâceà sa ligne arrière Bailey-Boyette-Green. Les trois feux follets lorrains ontbien compensé les faiblesses du sec-teur intérieur, privé de Julian (mollet)et vite limité par les fautes (Badiane etMcCl intock sort i s aux 24e et27e minutes). Grâce au travail de Zian-veni (18 pts et 17 rbds), auteur d’uneexcellente défense sur Mahinmi, leSLUC a finalement bien tenu laraquette. « C’est une superbe victoireet une belle satisfaction dans cematchavec beaucoup de pression, exultaitJean-Luc Monschau, le technicien nan-céien.Bailey était partout et Zianveni aété très précieux. » – G. Gai.

PARIS - SÈTE : 3-0

VOLLEY-BALL

PRO A (16e journée)

Le coupde l’assommoirNet vainqueur de Sète, Paris s’empareprovisoirement de la deuxième place de Pro A.

PARIS - SÈTE : 3-0 (25-20 ; 25-23 ; 25-22)1 000 spectateurs environ. Arbitres : MM. Gaupp et Baklouti. Points marqués : 140(75 + 65). Durée : 1 h 20’ (1er set : 25’ ; 2e : 27’ ; 3e : 28’).PARIS. – 5 aces (Nilsson, Hotulevs, 2) ; 11 contres gagnants (Hotulevs, 5) ; 41/86attaques gagnantes (Novak, 14/21) ; 21 fautes directes (dont 11 au service).Sixdedépart: Redwitz(cap.,1) ;Bergmann(10) puisBrifaud ;Novak (15) ;Aranha(7) ; Nilsson (12) ; Hotulevs (12). Libero : Skorc. Entraîneur : V. Basic.SÈTE. – 1 ace (Konecny) ; 9 contres gagnants (Konecny, 5) ; 34/77 attaquesgagnantes (Dias, 13/33) ; 18 fautes directes (dont 11 au service).Six de départ : M. Patin (cap., 1) puis Escrig (1) ; Konecny (13) ; Castard (8) puisCohen puis E. Ragondet ; Pesl (6) ; Dias (13) ; Stanek (2) puis Ferrigno puis Escrig.Libero : Labadie. Entraîneur : P. Duflos.

PARIS A FAIT coup double hier soir,empochant en même temps qu’un pré-cieux succès sur Sète (3-0), prétendantdésigné aux play-offs, la deuxièmeplace provisoire de Pro A, derrièreTours l’intouchable. Plus encore que lasécheresse du score, c’est la manièrequi s’est révélée intéressante côté pari-sien. « On a joué par séquences, notaitainsi Veljko Basic, son technicien. On amême évolué, par instants, à très hautniveau pour étouffer une équipesétoise très combative. » Combativemais beaucoup trop dominée dans lesecteur du block et, surtout, du service.« Sur ce que j’ai vu, Paris présente leplus fort potentiel du Championnatdans ce secteur, soulignait PatrickDuflos, l’entraîneur héraultais. Tacti-quement, nous avons pourtant bienjoué la rencontre, mais à chaque fois,endébut de set, ils nous ontmis la pres-sion sur leurs engagements. »

Paris,principal outsider

Chacun des trois sets s’est effective-ment déroulé suivant un scénario quasiimmuable, les joueurs de la capitales’arrogeant une confortable avance,avant de voir revenir leurs adversairesen fin de manche. Mais, à chaque fois,la maîtrise parisienne et l’expérienced’un Jiri Novak, leader toujours aussiincisif, firent la différence. Mieux, lecollectif de Basic a su trouver des res-sources nouvelles pour contourner unblock-défense sétois bien en place,duquel le pointu Marcus Nilsson euttoutes les peines du monde à s’extraire.Pourtant prolifique habituellement, legéantsuédois (2,06m) est passé au tra-vers, considérablement gêné parl’amplitude et la roublardise du centraltchèque de l’Arago, Petr Konecny.Encore décisif au service (2 aces), le

meilleur marqueur de Pro A (19,4 ptssur les 15 premiers matches) a en effetlivré sa plus faible prestation au filet(10/31) depuis son arrivée en France.Preuve qu’il n’a pas encore fait tout àfait sienne cette jolie maxime écrite parBalzac : « La puissance ne consiste pasà frapper fort ou souvent, mais à frap-per juste. » Clément, son coach plai-dait la méforme physique : « Marcusest un peu absent depuis deux troisjours.Unpeumoinsbienphysiquementaussi. Mais ça va revenir. »Revenir, s’accrocher, Sète l’a fait pen-dant toute la rencontre, loin de la pres-tation livrée lors de sa dernière montéeà Paris, en avril dernier. Vainqueurs icimême en quart de finale aller (3-1), lesjoueurs de Duflos y avaient débuté unecampagne qui les mena jusqu’enfinale. Depuis, les passeurs Rafael Red-witz – excellent hier soir – et MathiasPatin ont échangé leur tunique.« Mêmequandonacompté jusqu’à dixpoints de retard, on a continué à sebattre, se justifiait Patin, le nouveaucapitaine de l’Arago. Le jour où leurqualité de service sera moindre, ilsseront prenables. »Ce jour-là, ce sera peut-être vendrediprochain, où Paris aura une nouvellefois les honneurs des caméras deSport +, à l’occasion d’un déplacementdélicat à Nice. Face à un autre préten-dant sérieux à l’une des quatre pre-mières places de la saison régulière– qui assurent l’avantage du terrainlors du premier tour des play-offs – leshommes de Basic se verront offrir unenouvelle chance de s’affirmer commeles principaux outsiders de Pro A cettesaison. De son côté, l’Arago se verraproposer, le lendemain en Avignon, unadversaire beaucoup moins ambitieux,simplement soucieux de ne pas quitterl’élite à la fin de la saison.

GUILLAUME DEGOULET

NANCY 103LE HAVRE 89

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdBailey 33 29 7/13 2/5 13/14 0-3 5Green 25 4 2/8 0/3 - 0-3 4Mcclintock 16 8 3/6 - 2/2 1-3 1Kasperzec 1 - - - - - -Zianveni 40 18 7/15 0/3 4/8 7-10 1M. Badiane 10 4 2/2 - - 2-1 -Boyette 32 25 11/18 1/1 2/5 3-2 2Salmon 10 2 1/2 0/1 - - -Hayes 33 13 5/15 3/10 - 3-4 1TOTAL 200 103 38/79 6/23 21/29 16-26 14

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdJ.K. Edwards 21 7 3/10 - 1/5 7-3 1Mahinmi 18 13 5/7 - 3/3 1-1 -Mekdad 2 2 1/1 - - - -B. Cissé 29 13 5/8 0/2 3/5 0-3 5Jenkins 24 2 1/6 0/3 - 2-0 2Curti 13 2 1/5 0/1 - 1-3 2Stanley 40 25 9/22 4/11 3/3 3-3 2M. Williams 21 7 3/4 0/1 1/1 1-5 -P. Durham 32 18 5/10 4/9 4/4 0-10 2TOTAL 200 89 33/73 8/27 15/21 15-28 14

103-89 (26-22 ; 25-26 ; 23-22 ; 29-19)Écarts. - NAN : +18 (39e) ; LEH : +7 (5e)Spect. : 5 000. Arb. : Bichon, Guedin et Gueu

PAGE 18 SAMEDI 28 JANVIER 2006

Page 18: capman.free.frcapman.free.fr/journal/ekip280106.pdf · 2006. 1. 28. · Noir Jaune Bleu Rouge 1 Noir Jaune Bleu Rouge Noir Jaune Bleu Rouge Noir Jaune Bleu Rouge Samedi 28 janvier

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SKELETONCavoretconfirme

QUATRIÈME de la dernière manchede Coupe du monde qui se disputaithier à Altenberg, Philippe Cavoret aconfirmé qu’il était en très belle formeà seulement deux semaines des Jeuxolympiques (10-26 février). Troisièmede la première manche, le Français adoncune nouvelle fois brillé sur la pistequi l’avait vu remporter la première ettoujours la seule victoire tricolore enCoupe du monde, le 1er février 2003.« C’est une piste que j’aime bien,confirme-t-il. En plus, c’est un peusymbolique car c’est ici que j’avais dis-putéma première Coupe dumonde en1993 et c’était peut-être cette fois madernière descente de Coupe dumondes’il se confirme que j’arrête après lesJeux.Pour lamotivation, ce résultat estd’excellent augure en vue de Turin.J’arrive en forme au bonmoment de lasaison. »

Aprèsquelques jours de repos,Cavoreteffectuera désormais un ultime stagedu 4 au 8 février à La Plagne avant derejoindre le site olympique. Déjànuméro 1 mondial la saison dernière,le Canadien Jeff Pain a pour sa partconfirmé sa victoire au général de laCoupe du monde en remportant sontroisième succès de la saison.COUPE DU MONDE HOMMES (Altenberg[ALL], 27 janvier). – Individuel : 1. Pain (CAN),1’55’’08 (57’’59 + 57’’49) ; 2. Haupt (ALL),1’55’’78 (57’’74 + 58’’04) ; 3. Penz (AUT),1’55’’85 (57’’93 + 57’’92) ; 4. Cavoret,1’56’’03 (57’’88 + 58’’15) ; 5. Boehm (CAN),1’56’’10 (58’’14 + 57’’96) ; 6. Ellis (USA),1’56’’49 ; 7. Bromley (GBR), 1’56’’60 ;…10. Bernotas (USA), 1’56’’83 ; 20. Saint-Genies, 1’57’’91 (58’’85 + 59’’06).Coupe du monde 2006 (classement final) :1. Pain (CAN), 580 points ; 2. Stähli (SUI), 425 ;3. Bernotas (USA), 390 ; 4. Ellis (USA), 365 ;5. Bromley (GBR), 354 ; … 8. Cavoret, 277 ;32. Saint-Géniès, 55.

SAUT À SKIS

Atterrissage forcéÀ moins d’un improbable retournement de situation, il n’y aura pas de sauteursfrançais aux Jeux Olympiques.IL Y A ONZE ANS maintenant, le21 janvier 1995, à Sapporo, au Japon,Nicolas Dessum entrait dans l’histoireet devenait le premier sauteur françaisà remporter une épreuve de Coupe dumonde. À ses côtés, les autresmembres de l’équipe (les Delaup,Jean-Prost et Mollard) se classaientrégulièrement dans les cinq premierset le petit monde du saut français rigo-lait. Aujourd’hui, alors que les JeuxOlympiques débutent dans deuxsemaines, le tableau s’est sérieuse-ment assombri. Aucun sauteur trico-lore n’a réussi les quotas qualificatifs(se classer à quatre reprises dans lesvingt premiers d’une Coupe du mondesur les deux dernières saisons) pour serendre à Turin. Pour la première foisdepuis les Jeux d’Innsbruck, en 1976,aucun Français ne s’envolera du hautdes tremplins olympiques.Exit Nicolas Dessum, seul « survi-vant » de la grande époque. Il vient depasser ses derniers week-ends enCoupe du monde B, plus près de la cin-quantième que de la première place.Exit Manu Chedal, grand espoir de cesdernières années : son mental fragile arefusé l’obstacle. Ce week-end, minépar la course aux résultats, il ne parti-cipe même pas aux deux épreuves deZakopane, en Pologne.Face à l’ampleur des dégâts, NicolasMichaud, responsable du saut et duc o m b i n é f r a n ç a i s , n e p e u tqu’admettre :« Honnêtement, Nicolaset Manu ne méritent pas d’aller auxJeux. Quand le directeur techniquenational (Gérard Rougier) déclare qu’illes voyait faire des médailles, je nepeux pas être d’accord. » Les deuxhommes se rejoignent sur un point :emmener quatre sauteurs il y a quatreans, à Salt Lake City, était une erreur.

AUTOMOBILE FORMULE 1

Williams retrouveses racinesLa FW 28 à moteur Cosworth, dévoilée hier à l’usine de Grove,traduit la farouche détermination de l’écurie britannique.

GROVE (GBR) –de notre envoyée spéciale

C’EST UN PEU comme si l’historiqueécurie Williams respirait à nouveau.Comme si BMW, rompant le liencontractuel qui les unissait depuis septsaisons, lui avait redonné la libertéd’être elle-même. Moins de ressourcesfinancières aujourd’hui, certes, mais leplaisir de renouer pleinement avec sesracines. Le lancement de la FW 28 àmoteur Cosworth s’est tenu hier àl’usine de Grove, dans un climat enjouéet cordial. Dans son préambule, le livretde baptême distribué aux journalistesne laisse aucun doute sur l’atmosphèrerégnant chez Williams F 1, qui figure àprésent, sur le plateau des Grands Prix –Ferrari mise à part – comme la dernièregrande équipe indépendante : « Durantl’hiver, le team s’est redécouvert, lui, safière autonomie, et sa longue histoirebâtie de succès. » Plus loin, le texte ditaussi, avec humour : « Le mouvementdes plaques tectoniquesautour de nouss’étant pour un temps calmé, Williamsrevient à son état d’esprit habituel,pragmatismehonnêteet cultured’inno-vation. »Si le départ de BMW et l’absence d’unsponsor-titre sur la carrosserie entraî-nent forcément une réduction del’enveloppe budgétaire par rapport à2005, Frank Williams précise qu’aucunsacrifice n’a été consenti sur les res-sources humaines et techniques : « Nos

effectifs sont plus importants cetteannée. Nous n’avons pas “rétréci !” Etnous continuons d’investir dans l’outilde travail. » Patrick Head, cofondateuravec lui de l’écurie, ajoute :« Nousnousefforçons d’optimiser les coûts. C’estune démarche que nous observonsdepuis plusieurs années déjà. »Après un exercice 2005 décevant pourla FW 27, la FW 28 aura le devoir, ditSam Michael (directeur technique) de« ramener Williams vers le sommet dela hiérarchie ». L’ampleur de la missionn’est pas mince, vu le niveau égalementpromis par la concurrence. Mais l’écurien’a pas le choix... Pour Williams commepour Cosworth, pour l’avenir de l’une etde l’autre, la saison 2006 sera cruciale.« Nous avons quelque chose à prou-ver », confirme Alex Hitzinger, l’archi-tecte du V 8 Cosworth CA. Et quoi qu’ilen soit, rappelle Patrick Head aux éven-tuels oublieux : « Rien d’autre que ledésir de victoire n’a jamais sous-tendunotre engagement en Formule 1. »LaFW 28,premièreWilliamsdu tandemBigois-Zander (le Français dans le rôlede chef aérodynamicien, l’Allemanddans celui de chef de projet), répondaux contraintes du nouveau règlementpar une silhouette « trapue tout enfinesse », trapue de l’arrière, prolongéepar un avant affûté, à l’instar des autres

monoplaces de l’année. S’il se refuse àentrer dans le détail des modificationsdues au changement de montes pneu-matiques – Williams passant de Miche-lin à Bridgestone –, Sam Michael ditseulement qu’il fut nécessaire de refor-mater la géométrie des suspensions. Àpeine plus loquace sur la transmission àsept rapports et couple continu – quipourrait faire gagner jusqu’à 4/10e deseconde au tour, dit-il –, il confie dumoins qu’il espère la voir pleinementopérationnelle pour le premier GrandPrix, le 12 mars à Bahreïn.À l’heure actuelle, la plupart des écuriestravaillent sur ce principe, Honda etMcLaren l’appliquant déjà sur leursnouvelles voitures. Patrick Head préciseque les soucis de transmission rencon-trés récemment par son équipe ne tien-nent pas forcément au système decouple continu. « Je crois que cela peutconstituer pour nous un important pasen avant. Mais je vous rassure, nousavons à notre disposition des solutionsplus conventionnelles si jamais nousn’étions pas prêts à temps. » Et poursoutenir l’effort collectif, deux pilotesde course dont il loue la combativité :Mark Webber et le jeune Nico Rosberg,vingt ans et d’infinies promesses...

ANNE GIUNTINI

� ESSAIS DE BARCELONE ÉCOURTÉS. – En raison de mauvaises conditionsmétéorologiques (neige puis pluie), les équipes présentes à Barcelone ont renoncéhier à leur dernière journée d’essais. Prochaine séance de travail :mardi à Valence.

A1 GRAND PRIX

Pilotes sous les drapeauxLancé en septembre, l’A1 Grand Prix, Coupe des nations automobile, réussit bienà la France.DURBAN – (AFS)de notre envoyé spécial

SEPT SEMAINES après Dubaï, où ellefit le show sur les terres de son créateur,Cheikh Maktoum Hasher MaktoumAl Maktoum, la série A1 Grand Prixattaque à présent en Afrique du Sud saseconde demi-saison.Cette « Coupe dumonde » d’un nouveau genre passe eneffet par Durban, sur les rivages del’océan Indien. Tracé sur le front de mer,le circuit urbain de 3,283 km, qui reçuthier matin son homologation FIA aprèsinspection de Charlie Whiting, rappellecelui de Surfer’s Paradise, qui accueillele ChampCar en Australie.Lors des essais libres toutefois, unepluie insistante empêcha hier les pilotesd’en prendre la vraie mesure. « C’estsympa, mais par endroits la piste est siétroite qu’on se demande si on pourradoubler », témoignait Alexandre Pré-mat au terme de cette journée écourtée.Il tient ce week-end, en alternance avecNicolas Lapierre, le volant de la mono-place du Team France, alignée parl’équipe DAMS de Jean-Paul Driot.

Avec le Libanet le Pakistan

Au classement du Championnat, avecjusque-là, dans les courses« sprint » oudans les courses « principales », cinqvictoires signées Lapierre et quatreestampillées Prémat, la France pointeen tête devant la Suisse, le Brésil et laGrande-Bretagne, puisque ce ne sontpas des hommes que cette série opposemais des nations.« Une fois dans la voi-ture, le pilote est assis aumilieu du dra-peau de son pays », formule souventDriot pour résumer ce concept innovantauquel vingt-cinq États ont adhéré pourun programme courant sur trois ans.« Ils représentent, indique fièrement

Cheikh Maktoum, qui osa investir plusde 100 millions de ses euros personnelsdans l’aventure, 80 % de la populationde la planète. » Et le mélange des cul-tures est inédit.À côté des Européens dont l’histoire ensport automobile court sur plus d’unsiècle, l’Indonésie, la Chine, le Liban,l’Inde ou le Pakistan en sont à l’an zéromais ont fièrement pris rang. La plupartdes nations, après avoir acheté leurlicence en échange, selon les cas, dedeux à cinq millions de dollars,s’appuient sur des équipes rompues à lacompétition. Outre DAMS, Super Nova,Arden, Carlin, David Price ou ASM ontainsi en charge la gestion technique desmonoplaces, mais celles-ci sont peintesaux couleurs des pays qu’elles repré-sentent. Avec leurs coques Lola paréesd’une carrosserie rappelant à dessein laraie et le requin, une aérodynamiquesciemment dégradée pour permettreaux pilotes de se suivre sans être tropdéventés, leurs moteurs Zytek V 8 de520 chevaux et leurs pneus Cooperslick, les A1 sont volontairement agres-sives et rudimentaires. « C’est proche

de l’ancienne F 3000, avec plus depuis-sance.Ça glisse beaucoup et c’est assezfacile à piloter », expliquait hierLapierre puisque, malgré l’alternance,les deux pilotes du Team France sonttoujours présents. On est donc bien loinde la F 1 mais ce concept de courses parnations semble emporter l’adhésiond’un public nouveau, au point que Ber-nie Ecclestone, le grand argentier de laF 1, s’en agace. « Ils semblent avoir despoches sans fond mais, a-t-il prévenudès le départ au sujet de Cheikh Mat-koum et de ses associés, nous verronss’ils ont la capacité de durer. »

DIDIER BRAILLON

PROGRAMMEDURBAN (AFS, 28-29 janvier). – 7e

des 11 manches. Aujourd’hui :essais libres de 10 à 11 heures ; quali-ficationsde13h15à14h45.Demain:course sprint à 12 h 30 ; course princi-paleà 14heures.Classement (après6 manches) : 1. France, 106 points ; 2.Suisse, 75 ; 3. Brésil, 60 ; 4. Grande-Bretagne, 49 ; 5. Nouvelle-Zélande,42, etc.

PATRICK HEAD, toujours coactionnaire de Williams, se prépare à une saisonâpre, mais non dépourvue d’intérêt pour son team.

« Le V 8 Cosworth sera compétitif »« EN QUOIconsisteprécisémentvotrerôle, directeurde l’ingénierie ?– À faire en sorte que l’écurie dispose de tous les moyensnécessaires, en termes d’installations, d’outils, de méthode etd’organisation,pour mener à bien sa tâche. Par rapport à monrôle antérieur (directeur technique, aujourd’hui assuré parSam Michael), je me tiens plutôt en retrait. Mais cela meconvient. Je suis heureux et, le cas échéant, je peux toujoursapporter ma contribution à tel ou tel détail de la voiture.– CommentlarelationavecCosworthsedéveloppe-t-elle ?– De manière nettement plus saine qu’avec BMW. Je ne suispas là pour décerner les bons ou mauvais points, mais celam’agaçait parfois d’entendre dire que notre écurie était inca-pable de travailler avec un grand constructeur. Nous avons, jecrois, démontré le contraire lors de notre collaboration fruc-tueuse avec Renault dans le passé. Mais dans sa culture de

motoriste, jedois dire que Renaultest bien plusproche de Cos-worth que ne l’était BMW.– Pensez-vous que Cosworth puisse être compétitifen 2006 face aux grands constructeurs ?– Ce dont je suis convaincu, c’est que le V 8 Cosworth seracompétitif en début de saison. L’incertitude réside dans lasuitedu Championnat, lorsque le développementdes moteursnécessiterade gros moyens. Ces moyens, les constructeurs lesont, à des degrés différents. Cosworth, assurément, ne dis-pose pas de telles ressources.– Quelles étaient les lacunes de la FW 27 ?– Sûrement pas des lacunes mécaniques. Son problèmemajeur était l’aérodynamique. Nous avions utilisé notre nou-velle soufflerie tandis que nous modernisions parallèlementl’ancienne et nous avons dès lors perdu pas mal de repères...Que nous avons retrouvés depuis ! » – A. G.

GROVE. – Que de changements en 2006 pour Williams : Cosworth remplace BMW etBridgestone Michelin. Auprès de Mark Webber (deuxième en partant de la gauche), Nico Ros-berg a été titularisé. Les deux pilotes essayeurs sont Alex Wurz (à gauche) et NarainKarthikeyan (à droite). (Photo World Racing Images/Max PPP)

Philippe Cavoret vient designer une belle perfor-mance au bon moment.

(Photo AP)

RUGBY À XIII� ÉLITE (11e journée). – AUJOURD’HUI :Saint-Gaudens - Lyon-Villeurbanne (reporté),Carcassonne-Marsei l le (20 heures) .DEMAIN : Limoux-Pia, UTC-Toulouse, Ville-franche-de-Rouergue-Cahors - Lézignan(15 heures). Carpentras - Villeneuve-sur-Lot :reporté.Classemen t : 1 . L imoux , 28 pt s(10 matches) ; 2. Pia, 28 (10 m.) ; 3. Tou-louse, 26 (10 m.) ; 4. UTC, 25 (10 m.) ; 5.Carcassonne, 23 (10 m.) ; 6. Saint-Gaudens, 2(10 m.) ; 7. Villeneuve-sur-Lot, 20 (10 m.) ; 8.Lyon-Villeurbanne, 17 (10 m.) ; 9. Ville-franche-de-Rouergue-Cahors, 14 (10 m.) ; 10.Lézignan, 13 (10 m.) ; 11. Marseille, 11(9 m.) ; 12. Carpentras, 9 (9 m.).

GOLFLevet vireen têtePROFITANT d’un Tiger Woodsquelque peu rouillé pour son premiertournoi de la saison (5 birdies mais4 bogeys), Thomas Levet (– 7) a pris latête du Buick Invitational à l’issue dupremier tour. Auteur de sept birdies, leFrançais était surtout satisfait d’avoirenfin retrouvé son putt après uneannée difficile : « Même si mes drivesn’ont pas toujours été parfaits, j’ai ététrès bon sur le green. »BUICK INVITATIONAL (La Jolla, Californie,Torrey Pines Golf Course, circuit américainhommes, 4 206 000 �, 26-29 janvier). –Premier tour (par 72) : 1. Levet et Jobe, 65 ;3. Imada (JAP), Barlow, Jones, Appleby (AUS),Hoffman, Watney, Kelly, Quigley et Kendall,66 ;… 33. Garcia (ESP), 69 ; 57. Woods etMickelson, 71.Tous américains sauf mention

� QATAR MASTERS (QAT, Doha Golf Club,circuit européen hommes, 1 652 721 �,26-29 janvier). – Deuxième tour (par 144) :1. Stenson (SUE), 134 (66 + 68) ; 2. Gonzalez(ARG), 135 (66 + 69) ; 3. Dougherty (ANG),136 (69 + 67) et Finch (ANG), 136 (68 + 68) ;5. Marksaeng (THA), 137 (70 + 67) ; 6. Fasth(SUE), 138 (68 + 70) ; 7. Björn (DAN), 139(71 + 68), Broadhurst (ANG), 139 (72 + 67),Fichardt (AFS), 139 (67 + 72), Jaidee (THA),139 (70 + 69), Lafeber (HOL), 139 (71 + 68),McGinley (IRL), 139 (69 + 70) et Storm (ANG),139 (68 + 71) ; … 14. Van de Velde, 140(69 + 71) ; 28. Els (AFS), 142 (71 + 71) ;45. V. Singh (FIJ), 144 (73 + 71) ; N’ont pasfranchi le cut : 67. Remésy, 146 (74 + 72) etHavret, 146 (69 + 77) ; 81. Jacquelin, 147(74 + 73) ; 92. Cévaër, 148 (75 + 73).

BOBSLEIGH � LA DER AVANT LES JEUX. – Bruno Mingeon, Mickaël Serisé et l’équipe deFrance tenteront d’oublier un week-end noir à Saint-Moritz (SUI) la semaine der-nière, inhérent à des problèmes de matériel, pour briller à Altenberg en Alle-magne, dernière étape avant les Jeux de Turin. En bob à deux, ils sont six derrièrel’Américain Hays, vainqueur en Suisse, à pouvoir remporter la Coupe du monde,tandis qu’en bob à quatre le leader suisse Annen, récent champion d’Europe, estencore sous la menace de Hays, du Canadien Lueders et du Russe Zoubkov.COUPE DU MONDE (Altenberg [ALL], 28-29 janvier). – AUJOURD’HUI : bob à deux. Coupe dumonde (après six épreuves) : 1. Hays (USA), 460 points ; 2. Lueders (CAN), 430 ; 3. Lange (ALL),402 ; 4. Annen (SUI), 399 ; 5. Zoubkov (RUS), 389 ;… 23. Mingeon, 92 ; 31. Serisé, 13. ; DEMAIN :bob à quatre. Coupe du monde (après six épreuves) : 1. Annen (SUI), 475 points ; 2. Hays (USA),450 ; 3. Lueders (CAN), 420 ; 4. Zoubkov (RUS), 400 ; 5.Lange (ALL), 346 ;… 16. Mingeon, 163 ;30. Serisé, 24.

SNOWBOARD� RODRIGUEZ ET ZEBROWSKI ÀMONTGENÈVRE. – La station deMontgenèvre accueille ce week-end lapremière étape de half-pipe de laCoupe de France. Deux des sélection-néspour les JO seront présents :SophieRodriguez et Gary Zebrowski qui parti-ciperont à une dernière compétitionavant les Jeux (les épreuves de half-pipe auront lieu à Bardonecchia, ledimanche 12 février pour les hommes,le lendemain pour les femmes).

SKI FREESTYLE � DERNIÈRE CHANCE À MADONNA. – L’équipe de France de bosses ten-tera aujourd’hui à Madonna Di Campiglio de compléter sa sélection olym-pique, à treize jours de l’ouverture des Jeux de Turin, puisque la Commissionnationale du sport de haut niveau (CNSHN) se réunit une dernière fois lundipour les retardataires. Guilbaut Colas, Pierre Ochs et Silvan Palazot, qui n’estpas en Italie pour cause de cheville douloureuse, ainsi que Sandra Laoura chezles filles, ont leur billet en poche.COUPE DU MONDE (Madonna Di Campiglio [ITA], 28 janvier). – AUJOURD’HUI : bosses HOMMESet FEMMES. Français engagés : Colas, Ochs, Dufosse, Benna, Didier, Laoura, Jouval. Coupe dumonde (après 6 épreuves). HOMMES : 1. Begg-Smith (AUS), 405 points ; 2. Bilodeau (CAN), 296 ; 3.Dawson (USA), 294 ; … 29. Dufosse, 48 ; 31. Palazot, 45 ; 33. Colas, 35 ; 34. Benna, 26 ; 37.Didier, 24. FEMMES : 1. Heil (CAN), 449 points ; 2. Traa (NOR), 337 ; 3. Roark (USA), 306 ; …27. Laoura, 43 ; 31. Jouval, 27.

SHORT-TRACK � LA REQUÊTE DE FAUCONNET REJETÉE. – Le Tribunal administratif deDijon a rejeté, hier, la requête en référé de Thibaut Fauconnet et a entériné sadécision prise en première instance le 23 janvier. Le patineur dijonnais n’estdonc pas sélectionné pour les épreuves olympiques et c’est donc bien Jean-Charles Matteï qui ira à Turin disputer 1 000 m et 1 500 m, en compagnie deMaxime Chataignier. Rappelons que la France avait obtenu deux quotas sur1 000 m et deux sur 1 500 m, mais qu’elle ne pouvait sélectionner que deuxathlètes sur ces distances, Maxime Chataignier, Jean-Charles Matteï et Thi-baut Fauconnet étant sur les rangs. La Fédération Française des Sports deGlace (FFSG) avait tranché le 20 décembre 2005 en sélectionnant Chataignieret Matteï.

WATER-POLO � ÉLITE HOMMES. – AUJOURD’HUI (10e journée) : Strasbourg-Reims (20 heures) ; Tour-coing - Aix-les-Bains (20 heures) ; Montpellier-Taverny (20 h 45) ; Douai-Sète (20 heures). Clas-sement : 1. Marseille (8 matches), 24 points ; 2. Montpellier (8), 23 ; 3. Sète (9), 21 ; 4. Nice(9), 20 ; 5. Strasbourg (9), 19 ; 6. Aix-les-Bains (9), 18 ; 7. Taverny (9), 15 ; 8. Reims (9), 15 ; 9.Tourcoing (9), 12 ; 10. Douai (9), 9.

COMBINÉNORDIQUE� TOUS SAUF LAMY-CHAPPUIS. –Tous les cadors de la discipline, à com-mencer par le leader de la Coupe dumonde, le Finlandais Hannu Manni-nen, sont présents ce week-end à See-feld, en Autriche, pour les deux der-nières épreuves avant les JO de Turin.Tous… sauf le Français Jason Lamy-Chappuis, laissé au repos.AUJOURD’HUI : sprint (deux sauts HS 100+ 7,5 km de ski de fond). DEMAIN : individuelle(2 sauts HS 100 + 15 km).Français engagés :Bal, Braud, Lacroix. Coupe du monde 2006(après 13 épreuves) : 1. Manninen (FIN),1 064 pts ; 2. Ackermann (ALL), 501 ; 3. Moan(NOR), 480 ; 4. Stecehr (AUT), 460 ; 5. Tande,(NOR), 451 ; … 9. Lamy-Chappuis, 391 ; 38.Lacroix, 55 ; 41. Laheurte, 43 ; 42. Braud, 40.

PATINAGEDE VITESSE� RETOUR DE FRIESINGER.– L’Allemande Anni Friesinger, quis’était coupée avec un patin lors d’unentraînement début janvier, effectue-ra son grand retour ce week-end, àl’occasionde l’avant-dernièreétapedela Coupe du monde, à Collalbo, en Ita-lie. La championne olympique du1 500 m disputera le 1 000 m,aujourd’hui, car elle s’estime à coursde compétition avant les Jeux de Turin.« Ça va mieux de jour en jour, a-t-elleexpliqué. Je verrai comment jeme senssur un premier 1 000 m puis je décide-rai si je participe au second,dimanche. »AUJOURD’HUI : 500 et 1 000 m HOMMES etFEMMES. DEMAIN : 500 et 1 000 m H et F.

TENNIS DE TABLE � OPEN PRO TOUR DE CROATIE (Zagreb, 26-29 janvier). – HOMMES. Simple. Huitièmes definale : Samsonov (BLR, no 3) - Ma Long (CHN, no 19), 4-3 (12-10 à la belle) ; Hao Shuai (CHN,no 14) - Kreanga (GRE, no 11), 4-3. Quarts de finale : Chen Qi (CHN, no 9) - Rosskopf (ALL,no 34), 4-3 ; Wang Hao (CHN, no 4) - Lei Zhenhua (CHN, n.c.), 4-1 ; Ryu Seung-min (CDS, no 8) -Smirnov (RUS, no 24), 4-0 ; Samsonov (BLR, no 3) - Hao Shuai (CHN, no 14), 4-2. Double. Hui-tièmes de finale : Bertin-Bobillier - Habesohn-Pichler (AUT), 4-1 (7-11, 12-10, 11-7, 11-6,11-4). Quarts de finale : Chen Qi-Wang Hao b. Bertin-Bobillier par forfait (blessure au dos deBertin). FEMMES. Simple. Quarts de finale : Zhang Yining (CHN, no 1) - Fujii (JAP, no 57), 4-0 ;Li Xiao Xia (CHN, no 13) - Boros (CRO, no 7), 4-2 ; Gao Jun (USA, no 11) - Li Nan (CHN, n.c.),4-2 ; Guo Yue (CHN, no 2) - Toth (HON, no 21), 4-0.

MOTO

� SUPERCROSS US : STEWART VEUTCOUPER L’ÉLAN DE CARMICHAEL.– Vainqueur des deux manches précé-dentes à Phoenix et Anaheim, Ricky Car-michael tentera la passe de trois ce week-end à San Francisco, qui accueille lequatrième rendez-vous de la saison deSupercross américain 2006. Passé en têtedu Championnat la semaine dernière, lepilote Suzuki, quadruple champion desÉtats-Unis, aura pour principaux adver-saires Chad Reed et James Stewart. Lepremier joue la régularité depuis le débutde la saison. Avec trois places de deu-xième, il pointe à quatre points de Carmi-

chael.Maisc’est surtoutdeJames Stewartque viendra le danger. Vainqueur de lapremière manche de la saison, troisièmedu général à cinq points du leader, lepilote Kawasaki menait la grande finale lasemaine dernière avant de faire une fautedans les derniers virages et d’abandonnerla victoire à Carmichael. Enfin, la surprisepourrait venir de Jeremy McGrath, le sep-tuple champion de la discipline, en pro-gression depuis son passage à la Honda450 cm³ et toujours à l’aise à San Francis-co, ou pourquoi pas de David Vuillemin,dans le top 10 des trois premières coursesde la saison.

TIR À L’ARC � L’ÉLITE À NÎMES. – Plus de mille archers disputeront la 19e édition du tournoi euro-péen en salle, ce week-end au parc des expositions, à Nîmes. Les tours de qualificationsedérouleront aujourd’hui, les finales (arc à poulies et arc classique) se disputant demain.Les vedettes seront, chez les hommes, les champions du monde 2005 en extérieur Jae-Hun Chung (CDS, arc classique) et Morgan Lundin (SUE, arc à poulies), et, chez lesfemmes, Bérangère Schuh, championne du monde 2003 en salle, et l’Allemande LisaUnruh, vainqueur l’an dernier du tournoi de Nîmes.

HOCKEY SUR GLACE

� LIGUE MAGNUS. – Le leader Rouen reçoit la lanterne rouge Gap dans un dueldes extrêmes alors que Amiens, solide deuxième après son succès en match enretard mardi sur Angers, se déplace à Anglet et voudra éviter le faux pas au Paysbasque. 22e journée. – AUJOURD’HUI : Grenoble-Épinal ; Dijon-Angers, Rouen-Gap, Caen-Brian-çon (20 heures) ; Chamonix - Villard-de-Lans, Anglet-Amiens, Morzine-Avoriaz - Mont-Blanc(20 h 30). Classement : 1. Rouen, 39 pts (– 1 m.) ; 2. Amiens, 32 ; 3. Briançon, 28 ; 4. Grenoble, 26(– 1 m.) ; 5. Dijon, 25 ; 6. Morzine-Avoriaz, 24 (– 2 m.) ; 7. Villard-de-Lans, 24 ; 8. Angers, 23 ; 9.Anglet, 22 ; 10. Épinal, 19 ; 11. Mont-Blanc, 16 ; 12. Caen, 13 ; 13. Chamonix, 9 (– 2 m.) ; 14. Gap, 6(– 2 m.).

� HUET TITULAIRE. – Cristobal Huet était titulaire jeudi soir dans la cage deMontréal lors du match face àOttawa (3-0 pour les Senators). Legardien français aeffectué 37 arrêts mais concédé trois buts alors que la star tchèque Dominik Hasekétait plus tranquille (12 arrêts).

� NHL (26 janvier). – Boston-Washington, 3-2 ; NY Islanders - Pittsburgh, 4-3 t.a.b. ; Atlanta-Caroli-na, 1-5 ; Toronto-Buffalo, 4-8 ; Ottawa-Montréal, 3-0 ; Tampa Bay - New Jersey, 1-0 a.p. ; Detroit-Vancouver, 2-1 ; Minnesota-Nashville, 5-1 ; Chicago-Calgary, 2-0 ; Colorado-Dallas, 2-3 t.a.b. ; LosAngeles - Edmonton, 3-5 ; San Jose - Anaheim, 0-2.

« On a forcé les choses, dit Michaud,arrivé à son poste un peu plus tard.Seulement deuxgars étaient au niveaumais, comme l’équipe était qualifiée,on a refusé de regarder la réalité enface et insisté pour faire partir desgamins qui n’avaient pas leur place. »

Résultat des courses, les sauteurs sesont retrouvésdans le collimateurde laCommission nationale du sport dehaut niveau (CNSHN), qui a imposécette fois des critères de sélection trèssévères. Lundi, lors de la dernière réu-nion de la CNSHN avant les Jeux,Nicolas Michaud tentera de faire valoircet argument au moment d’évoquer lecas du seul sauteur français qui, à sesyeux, mérite d’être défendu à l’heureactuelle. Il s’agit de David Lazzaroni,vingt ans, qui a réalisé son meilleurrésultat (22e) en décembre, à Harra-chov.« Sur ces deux dernières saisons,il est rentréquatre foisen finale– c’est-à-dire dans les trente premiers d’uneépreuve de Coupe du monde –, desperformances qui suffisent à qualifierles skieursalpins ou les fondeurs, dit-il.Surtout, il estenprogressionconstantedepuis trois ans. » À Zakopane,aujourd’hui (Dessum et Descombes,également engagés, ne se sont pasqualifiés), Lazzaroni tentera de frapperles esprits de ceux qui rendront leurverdict lundi.

DOMINIQUE ISSARTEL

AUJOURD’HUI. À Zakopane (POL), Coupe dumonde à 17 heures (grand tremplin). Demain,Coupe du monde à 13 h 45 (grand tremplin).PRINCIPAUX ENGAGÉS. – Janda (RTC),Ahonen, Hautamäki (FIN), Malysz (POL),Morgenstern (AUT), Urhmann (ALL), Küttel(SUI), Lazzaroni.

BIATHLON � CHAMPIONNATS DU MONDE JUNIORS. – Presque Isle (États-Unis)accueille à partir d’aujourd’hui, et jusqu’au 3 février, les Championnats du mondejuniors. MarionBlondeau, PaulineMacabiès et Vincent Jay, devraient être les prin-cipales chances de médaille pour la colonie tricolore dans une compétition quiréussit traditionnellement aux Français avec ces dernières années les belles per-formances de Pauline Jacquin et de Simon Fourcade.Français engagés. – HOMMES. Bœuf, Gehin, Jay, Langel. FEMMES. Blondeau, Bolliet, Dorin, Maca-biès, Soulié.

LUGE � HACKL SE RÔDE. – L’Allemand Georg Hackl est de retour ce week-endpour la dernière manche de la Coupe du monde, à Oberhof (Allemagne). Sélec-tionné pour les JO de Turin, le triple champion olympique avait préféré fairel’impasse il y a quinze jours, sur l’étape autrichienne d’Igls, afin de mieux repo-ser son dos suite à son opération (hernie discale) et soigner ses douleurs aubras gauche.AUJOURD’HUI : biplace HOMMES et monoplace FEMMES. DEMAIN : monoplace H.

David Lazzaroni risque de voir s’envoler ses chances de parti-ciper aux Jeuxde Turin. (Photo Richard Martin)

� WEEK-END CHARGÉ POUR BOURDAIS. – Engagé ce week-end dans la44e édition des 24 Heures de Daytona sur une Doran JE 4-Ford, qu’il partage avecle Brésilien Raul Boesel et l’Américain B.J. Zacharias, Sébastien Bourdaisdisputera également à Daytona la première manche de la Grand-Am Cup avecson père Patrick, au volant d’une Ford Mustang GT. Le double champion deChampCar n’est pas le seul Français à disputer les 24 Heures de Daytona.Emmanuel Collard associé à Taylor et Angelelli, soit le trio victorieux de l’anpassé, plus Ryan Briscoe, sur une Lexus Riley, ainsi que Stephan Grégoire,équipier de Prima et Goad, sur une Crawford Pontiac, mais aussi Stéphane Ortelliavec Cyrille Sauvage, sur une Porsche GT 3, courent aussi la classique américaine.� TROPHÉE ANDROS. Super Besse (27-28 janvier). Dernière manche duTrophée. 1re journée. Qualification 1 : 1. Jouet (BMW), les 3 tours en2’28’’941 ; 2. Rivière (Fiat), 2’32’’083 ; 3. Lagorce (Fiat), 2’32’’596 ; 4. Auriol (Fiat),2’32’’915 ; 5. Muller (Kia), 2’33’’970 ; 6. Dayraut (BMW), 2’34’’055 ;... 9. Prost(Toyota), 2’34’’188, etc. La manche de Super Besse étant disputée en nocturne,vous trouverez les résultats complets dans notre édition de demain.

BOXE

� UN INVAINCU POUR BEYER. – Champion WBC des super-moyens, l’Alle-mand Markus Beyer (34 ans, 33 victoires, 2 défaites) défend son titre contrel’invaincu Italien Alberto Colajanni (32ans, 18 victoires), ce soir à Berlin. Au mêmeprogramme, l’Italien Paolo Vidoz (35 ans, 20 victoires, 2 défaites) défend son titreeuropéen des lourds face à l’Allemand Cengiz Koc (23 victoires, 1 défaite).

� GATTI POUR DAMGAARD. – Ex-champion d’Europe des super-légers et deswelters, l’invaincu Danois Thomas Damgaard (34 ans, 37 victoires, dont 27 avantla limite) affronte le Canadien Arturo Gatti (33 ans, 39 victoires, dont 30 avant lalimite, 7 défaites) pour un titre mineur des welters, ce soir à Atlantic City (NewJersey). Réputé pour son courage et son style spectaculaire, Gatti a toutefois déçulors de la perte de son titre WBC des super-légers, par abandon à l’appel du sep-tième round, face à l’Américain Floyd Mayweather, en juin dernier.

� TAKOUCHT À SAINT-SÉBASTIEN. – En attendant l’entrée des meilleurs Tri-colores en quarts de finale des Championnats de France amateurs le week-endprochain, trois hommes de renom disputent les huitièmes de finale ce soir. Ainsi, àSaint-Sébastien-sur-Loire (Loire-Atlantique), Sofiane Takoucht, champion deFrance des mouche, affronte Youcef Abgour en plume, tandis qu’Alexis Vastine,médaillé d’or aux Jeux de la Francophonie, est opposé à François Riopedre enwelters. Et, à Pollestres (Pyrénées-Orientales), Philippe Frénois, finaliste desmouche 2004, rencontre Samir Ameur en coq.

� BENNASSER BATTUE. – Hier soir à Oslo, en demi-finale des 54 kg de la Nor-way Cup, Mariam Bennasser (19 ans) a été battue 7-8 par la Finlandaise KathyCollander. « Absente des rings depuis sa blessure au genou en Angleterre le1er décembre, commente l’entraîneur Thierry Gauthier,Mariamaété logiquementbattue par une Finlandaise, mais l’arbitre aurait dû sanctionner Collander d’unpoint. En plus de truquer, elle a donné des coups de tête à Mariam. » Les troisautres Françaises entreront aujourd’hui en demi-finale : Dorothé Nougue-Caze-nave (52 kg) face à la Norvégienne Yvonne Medby, Lucie Bertaud (60 kg) contrel’Irlandaise Kathy Taylor et Cindy Orain devant la Finlandaise Paivi Tukia.

� RÉUNION DE TOULON (27 janvier). – Coq (4 × 3) : Jérôme Parodi b. Guil-laume Tajan aux points. Moyens (4 × 3) : Christophe Karakoz b. AdamaClarck (NGR) aux points.

� DE LA HOYA DE RETOUR. – Absent des rings depuis sa défaite en Champion-nat du monde des moyens en septembre 2004, l’Américain Oscar De La Hoya(33 ans) effectuera sa rentrée face au Nicaraguayen Ricardo Mayorga, le 6 maià Las Vegas.

SAMEDI 28 JANVIER 2006 PAGE 19

Page 19: capman.free.frcapman.free.fr/journal/ekip280106.pdf · 2006. 1. 28. · Noir Jaune Bleu Rouge 1 Noir Jaune Bleu Rouge Noir Jaune Bleu Rouge Noir Jaune Bleu Rouge Samedi 28 janvier

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On ne pensait pas qu’elle ferait autant de bruit.

Nouvelle Audi RS4.

La presse spécialisée a parlé. Aucun superlatif n’aura été épargné

pour qualifier tant les aspects techniques qu’esthétiques de l’Audi RS 4 V8 4.2 FSI.

Ça nous fait plaisir. Nous tenions à vous le dire.

Consommations cycles urbain/routier/mixte en l/100 km : 20,6-20,7/9,3-9,4/13,4-13,5. Emissions massiques de CO2 cycle mixte en g/km : 322-324.


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