Download - B2C n°10 Octobre 2010
Journal du lycée SaintJournal du lycée SaintJournal du lycée SaintJournal du lycée Saint----Exupéry Exupéry Exupéry Exupéry ---- n° 10 n° 10 n° 10 n° 10 ---- Octobre 2010Octobre 2010Octobre 2010Octobre 2010
The édito of the 10ème numéro !
En cette rentrée 2010, l’équipe de B2C redémarre de plus belle, pour une nou-velle saison toujours aussi motivée et chargée en numéros, nous l’espérons :). Bon courage pour l’ENT (et sa prise en main !), pour les premiers contrôles, pour le BAC… sans oublier la santé ! Clin d’œil à notre nouvelle série ci-contre. Et n’oubliez pas de venir sur le BLOG B2C ! L’équipe de rédaction
L’Edito...
SOMMAIRE
DANS NOS MURS : � Le nouveau prix littéraire :
« Into the Wild » p. 3
�Atelier BD au lycée p. 4
�Le nouvel outil : l’ENT p. 5
EXPRESSION LIBRE : � Un homme ordinaire p. 14-15
ACTU : � Monde: Les Tops et les Flops p. 2
CULTURE & LOISIRS : � Théâtre pour les lycéens p. 10
� Musique p. 11
� Manga Mania : Japan Expo 2 p. 12
� Musique : L’Ensemble Impulsion p. 13
SANTE : � Les gestes qui sauvent p. 8
UN ATELIER
BD
AU LYCÉE
P. 4
BLOG : http://bruit2couloir.blogspot.com/
Bienvenue à
St-Ex’: vos
réactions
décryptées
P. 6-7
EXTRA MUROS : �Lycéens au festival d'Avignon p. 9
NOUVELLE SERIE
On en rêvait,On en rêvait,On en rêvait,
ils l’ont fait !!!ils l’ont fait !!!ils l’ont fait !!!
P. 5
L E P R IX L I T T É R A IR E A NG LO - AM ÉRI C A I N D U L Y C ÉE S T EX
P. 3
Partez aux Etats-Unis !
P. 16
En direct du Labo de St Ex !
Retrouvez B2C sur son blog :
www.bruit2couloir.blogspot.com
DOSSIER SPECIAL
ACTU
Monde : Les Flops et les Tops !
Shangaï : comment savoir si l’on est obèse ?
Depuis un an, la municipalité de
Shanghai a mis en place un program-
me de "promotion de l’hygiène et de
la santé". Les tours de taille ayant
tendance à s’élargir, les habitants
sont maintenant susceptibles de re-
cevoir un "Manuel de maintien en
forme" de 138 pages, accompagné
d’un mètre avec calculateur d’indice
de masse corporelle intégré. Ce ma-
tériel aurait été envoyé en raison du
refus des habitants de se pencher sur
la question.
Inde : le journal qui parle
Le 20 septembre, des milliers d’in-
diens ont entendu leurs quotidiens
le "Time of India" et "The Hindu"
parler alors qu’ils les ouvraient pour
les lire!
Rien de surnaturel pourtant, juste
une puce sensible à la lumière qui
déclenchait un transistor. Tout cela
pour Volkswagen qui souhaitait une
publicité innovante afin de se faire
connaître dans le pays où elle l’est
fort peu. L’investissement devait
être important, mais tout cela a
déclenché de nombreuses réactions,
notamment sur les réseaux sociaux.
Russie : le maire de Moscou démis de ses fonctions
Le maire de Moscou, Yuri Luzhkov, a
été "remercié" pour avoir décidé de
partir en vacances dans les Alpes au-
trichiennes tandis que sa ville connais-
sait une vague de chaleur et d’incen-
dies sans précédent. Depuis 18 ans, il
dirigeait la capitale d’une main de fer,
la dotant d’infrastructures de qualité .
Mais faisant face à une kyrielle d’ac-
cusations, notamment de corruptions,
son impopularité était à son paroxys-
me cet été. Son licenciement, toute-
fois, n’apporte guère d’espoir aux
moscovites. Comme toujours, le suc-
cesseur sera choisi par le pouvoir rus-
se et non par eux.
B2C - Page 2 David ALESSANDRO , 2nde 18
Chine : un jeu en ligne pour se défendre contre les démolisseurs !
Dans le pays, un jeu en ligne fait actuellement fureur :
en effet « Nail Household Fighting Against Demolition
Squad » permet aux malheureux expropriés d’affronter
virtuellement les équipes de démolition lancées par les
promoteurs. Disposant de plusieurs personnages, le
joueur à six niveaux à franchir pour atteindre un mode « survie » contre les hor-
des de démolition. Ces expropriations sont l’une des principales causes de mé-
contentement et d’instabilité dans le pays.
Iran : condamné à mort pour un blog !
Hossein Derakhsan, souvent considéré comme le pré-
curseur du mouvement de contestation iranien sur le
web, devait être condamné à mort pour avoir parlé sur
son blog des émeutes iraniennes. Emprisonné depuis
2008, Derakhsan a été jugé cet été pour "collaboration
avec des Etats ennemis", "propagande anti-iranienne"
et "insulte à l’Islam". Finalement sa peine a été com-
muée en 19 ans et demi de détention, mais il n’aurait
pas eu droit à un vrai procès et ses audiences se serait
déroulées en huit clos.
Belgique : l’arbre des réseaux sociaux
Le magazine scientifique et écologique belge « Eos Magazine » vient de réali-
ser une opération de grande envergure : il a personnifié un arbre réel d’un
bois près de Bruxelles, en l’équipant d’un
micro, d’une station météorologique et d’un
capteur de pollution. Ce matériel permet au
végétal de transmettre en temps réel des in-
formations sur son environnement sur des
sites tels que You Tube, Twitter et Facebook, et
de donner des renseignements sur son état.
Espagne : une boîte de nuit appelée « La Mecque »
La réouverture d’une boîte de nuit du nom de "La Mecque", dans le Sud de
l’Espagne, a provoqué la colère des grou-
pes islamistes radicaux, qui refusent que
leur ville sainte soit associée à un lieu de
plaisir...
Devant des menaces et la crainte des ha-
bitants de dégâts physiques, la boîte de
nuit a été rebaptisée "L’île", le croissant
de lune sur son dôme a été retiré et son
minaret a été transformé en phare.
B2C - Page 3
E t oui, lentement mais sûrement, nous y sommes
arrivés : nous publions aujourd’hui notre 10ème numéro ! Impossible de ne pas en parler, car même si les
journalistes ont changé, la motivation est toujours la mê-
me. Nous attendons avec impatience vos réactions et vos
idées puisque ce journal existe PAR et POUR ses lecteurs!
N’oubliez pas, vous pouvez aussi feuilleter la version numé-
rique de B2C sur :
http://bruit2couloir.blogspot.com
Anniv’ Bruit de Couloir : 10ème numéro !
Un nouveau projet vient de naître au lycée :
Le prix INTO THE WILDLe prix INTO THE WILD
Ce projet est né d’une cons-
tatation simple : en matière
de musique, de films ou de
romans, beaucoup d’élèves
sont attirés par les Etats-
Unis ou l’Australie, pays qui
exercent parfois une vérita-
ble fascination sur eux.
Pourquoi ne pas proposer
une sélection de livres et
films sur ce thème de la culture anglo-américaine,
avec des rencontres et spectacles tout au long de
l’année ?
INTO THE WILD, LE PRIX LITTÉRAIRE DU LYCÉE ST EX Laissez-vous embarquer !
En quoi consiste ce prix ?
C’est très simple : pour participer, il suffit d’être élève
à St Ex et de s’engager à lire les 4 romans de la sélec-
tion, disponibles au CDI.
Vous pourrez alors participer à tous les ateliers pro-
posés, à savoir :
• des projections de films, • un spectacle de théâtre, • Des rencontres avec des professionnels des
Métiers du Livre : écrivain, éditeur, libraire,
directeur de médiathèque, traducteurs…
Petit détail qui a son importance : les 4 romans de la
sélection sont à lire EN FRANCAIS ! Ils ont été choisis
pour leurs thèmes et leur qualité littéraire, ne sont pas
particulièrement difficiles, et très intéressants.
Alors, convaincus ?
Si je vous précise que les élèves participants à Into the
Wild pourront bénéficier de tarifs réduits sur des sé-
jours d’été aux Etats-Unis, Angleterre, Australie, Cana-
da, etc. Qu’attendez-vous donc pour vous inscrire ?
Inscription : Mme Bourrilly, Mme Denel au CDI ou sur [email protected]
C.D.
LE PR IX L IT T ÉR A IR E ANGLO - AM ÉR IC A IN
DU LYC É E ST EX
BELOVED de Toni Morrison
L’histoire de Seth, ancienne esclave, hantée par le fantôme de sa
fille, Beloved, morte alors qu’elle n’était encore qu’un bébé…
Quand une jeune fille prétendant s’appeler Beloved sonne à sa
porte , comment réagir ?
Elu Meilleur roman américain de ses 25 dernières années, Prix
Pulitzer. Puissant et inoubliable… A lire d’urgence !
DIX PETITS INDIENS de Sherman Alexie
Les indiens d’Amérique ne sont pas tous morts !
Un recueil de 9 nouvelles écrites par le maitre incontesté de la
culture Amérindienne.
Ces nouvelles, tour à tour hilarantes et émouvantes, bouleversent
par leur énergie et leur insolence.
HORTENSE ET QUEENIE D’Andrea Levy
Londres, 1948, au lendemain de la 2ème guerre mondiale.
Queenie l’anglaise est obligée de louer des chambres à des gens de
couleur pour subsister. Lorsque débarque Hortense de sa Jamaïque,
fière de sa peau claire et persuadée que l’Angletterre est la terre
d’accueil, c’est le début de l’aventure…
Un roman bouleversant et drôle à la fois, qui pose les questions
toujours actuelles de l’immigration et du racisme avec beaucoup
d’humour !
LE TIGRE BLANC d’Aravind Adiga
Balram est un jeune indien de Delhi qui rêve de fuir ses taudis et ses
cafards. Serveur dans un tea-shop, il va bientôt devenir chauffeur de
taxi et découvrir le monde des riches indiens corrompus et absor-
bés par le sexe et l’argent.
Un roman envoutant et passionnant, écrit au scalpel, qui se lit d’une
traite.
DANS NOS MURS
Into the wild :
les Etats-Unis dans votre tête !
De gauche à droite et de haut en bas : Patrick, David, Léo, Laury, Saïda, Jennifer, Mélissa, Robin, Christine et Florence. [Photo : CD.]
B2C - Page 4
DANS NOS MURS
Un Atelier BDUn Atelier BD au lycée !au lycée !
B2C : "Quelles activités proposerez-vous ?" L.: "Durant la première séance,
avant les vacances de la Toussaint,
je demanderai à chacun ses atten-
tes personnelles, et le genre qui
l’intéresse (policier, fantastique,
horreur, etc.). A partir de là, je
mettrai tout un programme en pla-
ce : il y aura des notions théoriques
(case, cadrage, couleurs, mise en
page…) et aussi de la pratique. Le
travail sera néanmoins ciblé : cha-
que séance sera centrée sur une
notion afin de mieux assimiler".
B2C : "Est-il nécessaire d’être doué en dessin ?" L.: "Pas forcément, après tout il y a
un début à tout ! Je peux très bien
aider quelqu’un désireux d’appren-
dre mais qui ne sait dessiner qu’un
seul personnage, par exemple, en
lui donnant des informations sur la
façon de reproduire le corps hu-
main, le squelette, la morphologie,
les angles de vue, etc. D’autres
maîtriseront bien le
dessin mais auront
besoin de conseils
pour articuler et
organiser leur tra-
vail…
En revanche tous
devront effectuer
un réel travail régu-
lier en plus de celui
U n nouvel atelier vient
de naître au lycée, l’A-telier BD, le jeudi soir de 16 à 17h40.
Nous sommes allés interviewer
Lionel, son animateur, nouveau
surveillant et accessoirement an-
cien élève de St-Ex’.
B2C : "Pourquoi avoir choisi de créer un Atelier B.D. ?" Lionel : "J’ai eu envie
de monter cet ate-
lier parce que ça fait
vingt ans que je des-
sine… En effet, après avoir passé
un Bac spécialité Arts Plastiques et
aussi une fac d’Arts plastiques,
c’est un domaine que je pense
bien maîtriser. De plus, la BD et le
dessin en général intéressent les
jeunes, et bien qu’autrefois dévalo-
risée, la BD prend aujourd’hui de
l’ampleur. Il ne faut pas oublier
que c’est "le 9ème art" et que les
festivals foisonnent, à Roquebrune
sur Argens, Mandelieu, Carros, le
Mangazur à Toulon, etc.
J’ai envie de montrer que l’art, ce
n’est pas rien. Il y a un grand nom-
bre de notions à connaître. C’est
pourquoi je voudrais partager mon
savoir, offrir mes compétences :
que les élèves apprennent et qu’
eux aussi m’apprennent quelque
chose d’eux".
des séances. Mon conseil : faire de
l’observation, de la recherche (sur
internet, au CDI), de la pratique per-
sonnelle, de l’approfondissement.
B2C : "Quand auront lieu les ren-contres ?" L. : "Ce sera le jeudi, de 16h à 17h40. Ces horaires ont été choisis
pour que les classes d’arts plasti-
ques aient la possibilité de venir,
mais aussi pour tous les autres élè-
ves intéressés". Pas de matériel à
apporter hormis des feuilles et des
crayons à papier, le reste étant four-
ni par le F.S.E. du lycée.
B2C : "Comment peut-on vous contacter en cas de demande ?" L.: "Je suis présent au lycée le lundi,
le mardi, le mercredi et le vendredi.
Toutes questions, demandes de
conseils peuvent être apportés à
mon casier de la Vie Scolaire, ac-
compagnés du nom, prénom et clas-
se. Je prendrai un moment pour m’y
investir, c’est sûr !
Propos recueillis par
David ALESSANDRO, 2nde 18
• L’Atelier Presse : c’est le Journal du lycée, Bruit2cou-loir. Rejoignez-nous et profitez de cet espace de liberté
ouvert à tous. Renseignements et inscriptions au CDI.
• L’Atelier BD : Le jeudi de 16h à 17h40. Inscriptions au-
près de Lionel à la Vie Scolaire.
• Club inscriptions concours Poésie : M. Sarraméa
Les CLUBS du lycée ! • Le Club Théâtre : Le lundi de 17h à 19h pour les 2ndes,
le jeudi de 17h à 19h pour les 1ères et Tles,
en salle de conférence.
Contact M. Silve, professeur de Français.
• Club échanges monnaies et pièces : voir M. Sarraméa, professeur d’histoire-géo.
Pour proposer un club ou une activité, contactez Mme MEIXIS, CPE !
Rappel : pour participer aux clubs du lycée, il faut cotiser au Foyer Socio-Educatif : 7€, s’adresser à Mme Meixis
tableau d’affichage, qui pourra être différent selon le
public qui le consulte : les élèves, les enseignants, les
parents.
Une fonction très importante sera
celle de la messagerie, avec possibili-
té de communication entre élèves,
professeurs et administration. Sans
oublier le module CDI avec des accès
directs au site du CDI, à la recherche
documentaire via le logiciel BCDI
Web ou via CORRELYCE, le portail de
ressources numérique de la Région,
etc.
P.P.: L’ENT est-il actuellement opérationnel ? M.S.: Oui, il l’est pour les professeurs depuis début sep-
tembre, et tous les élèves ont eu leurs identifiants de
connexion début octobre. En ce qui concerne les pa-
rents, ce sera très vraisemblablement fait dans la semai-
ne du 18 octobre. Les parents des élèves de 2nde les
connaitront quant à eux le jour de la réunion parents/
professeurs.
P.P.: Ce nouvel outil a t-il un prix ? M.S.: Oui évidemment, et c’est à la charge de l’établisse-
ment. Mais il faut préciser un point important : tout
comme trois établissements de l’académie de Nice, Saint
-Exupéry s’est proposé comme "lycée-pilote", et a donc
obtenu une participation financière de la part du Recto-
rat. Néanmoins, le coût est actuellement supporté par le
lycée.
P.P.: Auriez-vous autre chose à ajouter pour conclure ? M.S. Oui, c’est vrai qu’en ce moment, la tendance est
aux outils numériques de communication entre toutes
les membre de la communauté éducative, dont l’ENT. Il
est déjà présent dans la plupart des collèges des Alpes-
Maritimes. En limitant certains documents papier, on est
aussi dans la dynamique du développement durable.
Il faut surtout réaliser qu’il s’agit d’un outil assez com-
plexe mis à notre disposition pour la première fois, il est
donc très vraisemblable qu’on ait besoin d’une petite
période de "rodage"... Ce qui signifie que si vous consta-
tez des anomalies, il faut absolument les signaler à la
direction ou aux administrateurs via le bouton en haut à
droite "écrire un mail à l’administrateur" !
D ans les couloirs, dans les salles, on ne parle
que de ça. C’est la nouveauté de la rentrée,
et tous les professeurs nous le promettent,
certains n’hésitant pas à le présenter comme
« Le Facebook du lycée » (non, nous
ne citerons pas de noms) !
Opération marketing réussie puisque
tous les élèves ont l’eau à la bouche,
mais qu’en est-il vraiment ?
P.P.: Qu'est ce que l'ENT ? M. Sauvage : C’est un Environnement Numérique de Travail, donc c’est un
portail qui est lié à l’établissement et
qui permet à un certain de nombre de
personnes ayant un identifiant et un
mot de passe d’avoir accès à une pléthore de fonction-
nalités : messagerie, groupe de travail, vie de l’établisse-
ment, etc. En gros, c’est un portail numérique partagé
par un certain nombre de personnes.
P.P.: A qui s'adresse t-il ? M.S.: Il s’adresse aussi bien aux élèves, aux professeurs
qu’aux parents d’élèves.
P.P.: Concrètement, qu'est-ce-que ça va changer pour les élèves ? M.S.: Le site viescolaire.net va être intégré dans l’ENT,
les élèves pourront donc visualiser leurs notes, leurs ab-
sences, etc. directement sur l’ENT, et chaque parent
également. Il y aura un compte "élève" et un compte
"parent". Il y aura la possibilité de faire des groupes de
travail et le cahier de texte sera de meilleure qualité.
Il y aura aussi la possibilité d’échanger en créant des
"groupes de travail", par exemple entre un professeur et
ses élèves, ou alors entre élèves. Ce sera très intéres-
sant par exemple dans le cadre des TPE en 1ère. Toute-
fois, certains points sont encore à l’étude, ce sont des
choix de droits d’accès par exemple qui devront être pris
par l’administration… Il y aura aussi la possibilité de
connaitre en direct les dernières infos du lycée via un
B2C - Page 5
DANS NOS MURS
ENT : tous connectés ! [source : dokeos.com]
PROFESSEURSPROFESSEURSPROFESSEURSPROFESSEURS----
DOCUMENTALISTESDOCUMENTALISTESDOCUMENTALISTESDOCUMENTALISTES
DONC EN CONCLUSION, PLUS D’HÉSITATION : METTEZ-VOUS À L’ENT, VOUS NE POURREZ PLUS VOUS EN PASSER !!!
Propos recueillis par Patrick POINCLOU, Tle S1
Un ENT, mais pour quoi faire ?
DOSSIER
B2C - Page 6
Pour ce qui est
des cours, la
difficulté en
début d’année
n’est pas énor-
me, de plus j’ai
r a p i d e m e n t
retrouvé des
amis.
Eloïse : J’ai
retrouvé une
grande partie
des élèves de
ma classe de
l’an dernier, et
je me suis fait
plein de nouveaux amis. Au niveau de la difficulté en
cours, c’est acceptable. C’est juste qu’au début, la tran-
sition de la 3ème
à la seconde est un peu difficile...
L.L.: "Vous venez d’arriver au lycée, avez-vous remar-qué des choses qui selon vous pourraient être amélio-rées ? " R. et E.: "Oui, on a effectivement une revendication im-
portante : on aimerait que les pauses pour manger
soient plus longues ! (Rires) ".
Et oui, l’appréhension de la rentrée a vite été remplacée
par le plaisir d’être ENFIN au lycée, et le sentiment de
liberté qui l’accompagne. Au niveau des cours, pas de
difficulté apparente… Mais nous ne sommes qu’à 1 mois
de la rentrée… Attendons la suite ! Merci à Rebecca et Eloïse
d’avoir bien voulu répondre à nos questions !
Propos recueillis par Laury LOPEZ, 2nde 18
2NDES : QUELQUES AST2NDES : QUELQUES AST2NDES : QUELQUES AST2NDES : QUELQUES ASTUCES POUR BIEN PASSER L’ANNÉE !UCES POUR BIEN PASSER L’ANNÉE !UCES POUR BIEN PASSER L’ANNÉE !UCES POUR BIEN PASSER L’ANNÉE !
Extrait de la BD Retour au collège de Riad Sattouf
L e passage de la 3
ème à la 2
nde, vous vous en
rappelez ? Pour certains d’entre vous, c’est un
vieux souvenir, mais pour d’autres c’est tout
récent !
Et cette année, chers 2ndes, comment l’avez-vous
vécu ? Nous sommes partis enquêter directement sur
le terrain et vous avons rapporté les témoignages de
2 élèves de seconde, Eloïse et Rebecca :
L.L.: "Comment as-tu vécu ton premier jour de classe en temps que lycéenne ?" Rebecca : "J’étais un peu angoissée, car je ne savais
pas encore quels élèves seraient dans ma nouvelle
classe. Mais j’étais très heureuse d’enfin devenir ly-
céenne !"
Eloïse : "J’étais assez nerveuse parce que les vacances
étaient déjà terminées et que je n’avais vraiment pas
envie de revenir en cours. Mais au final, ma rentrée
n’était pas trop mal, et ma classe plutôt agréable.
L.L.: "Et la première semaine ? "
Rebecca : Les premiers jours étaient un peu difficiles
car je n’arrivais pas à me retrouver dans les couloirs,
le lycée étant un vrai labyrinthe !
Spécial 2ndes Spécial 2ndes
[Source : lecorbeaublanc.over-blog.com]
• Un conseil, ne ratez pas de cours ! Le temps perdu
ne se rattrape plus !
• Ne paniquez pas si vos notes baissent : c’est nor-
mal ! Vous passerez peut-être de 16 à 10, mais ac-
crochez-vous ! Au lycée, le travail demandé est diffé-
rent de celui du collège : désormais c’est analyse de
textes, dissertations, commentaires composés, etc.
• Profitez des cours d’Accompagnement Personnalisé,
ils sont là pour vous aider dans les 3 matières fran-
çais, anglais et maths, et aussi en méthodologie,
indispensable !
• Dites-vous que vous êtes là pour progresser et vous
ne pouvez QUE progresser !
• Soyez attentifs dès le début de chaque cours (oui, je
sais, c’est dur !).
• N’attendez pas 2 mois pour vous mettre à bosser,
car là ça sera difficile de remonter la pente ! Vive la
liberté du lycée, mais utilisez tous les moments dis-
ponibles pour vous mettre à jour.
• ORGANISEZ-VOUS tout au long de l'année pour ne
pas être débordé.
• Montrez-vous plus mature. Faites des recherches
sans que les profs ne vous l’aient forcément deman-
dé : au lycée, vous travaillez POUR VOUS !
• Ayez envie de PROGRESSER et d’APPRENDRE et tout se passera bien !
L a rentrée s’est bien passée et vous vous êtes inté-
gré à une vitesse éclair en raison de votre grand
charisme ?
Ou au contraire vous êtes stressé, voire rejeté et
passez votre temps à errer, totalement désemparé, entre
la cafèteria et les couloirs... Mais au fait, elle est où cette
cafèt ?
Voilà l’un des grands problèmes de l’élève de seconde
standard : il n’a aucun point de repère dans ce nouvel éta-
blissement qui fait figure de monstre pour les arrivants
des petits collèges alentours. En effet, St Ex est le plus
grand lycée du Var avec ses 1700 élèves et 300 profes-
seurs ! Mais après un mois de cours, vous verrez, ce pro-
blème de boussole sera vite réglé… normalement !
Alors vous pensez tout savoir ? Vous
savez donc où aller recharger votre
carte ? Vous savez où se trouve le
bureau de votre CPE ? Plus dur : où
se trouve l’équipe de direction ? Et
le nom de ce Proviseur qui vous a si
gentiment accueilli le jour de la ren-
trée ? Où est la cantine ? Vous avez
un vague souvenir….
Pour remédier à tous ces petits tra-
cas, lisez la suite !
Tout d’abord, le plus pénible : l’administratif, vous
connaissez sûrement le nom de votre CPE ? Oui, bien sûr,
il s’agit de Mme Mexis. Son bureau se trouve dans le sinis-
tre couloir de la Vie Scolaire où il vaut mieux ne pas trop
être convoqué. C’est d’ailleurs à la Vie Scolaire que vous
devrez régulariser toutes vos absences et autres petites
tracasseries administratives. Il est facilement reconnaissa-
ble, c’est un grand bureau vitré, également surnommé
« l’aquarium ». Petit mémo pour les délégués : n’oubliez
pas que votre casier s’y trouve aussi et que l’administra-
tion y dépose des documents.
En face, se trouve le bureau de la Scolarité, où vous pou-
vez obtenir un certificat ou autre papier important.
L’autre partie de l’administration se trouve en haut de ce
grand et majestueux escalier sur votre droite dans le hall
d’entrée. Vous y trouverez les bureaux du Proviseur, M.
Falconnier et des proviseurs adjoints, M. Sauvage et Mme
Daugeron. Dans le même couloir se trouve la comptabilité
(si vous avez perdu votre carte de cantine par exemple,
pour en racheter une), et une boîte magique où vous de-
vez déposer vos chèques pour recharger vos cartes. Dans
le hall d’entrée se trouve aussi une borne permettant de
contrôler et recharger votre carte.
Mais parlons maintenant des options : ah vous avez
choisi celles qui vous font terminer à 18h tous les mar-
dis soir, alors que vous pourriez sagement rentrer chez
vous à 16h ? Mauvais choix ! Décidément la vie de ly-
céen n’est pas drôle tous les jours ! Mais sachez quand
même que les options comptent pour le bac et pas
qu’un peu : coefficient 2 (latin coefficient 3) et avec un
bonus ! Le bonus keskesé ? Vous ne connaissez que
ceux des jeux vidéo ? Bon, c’est très simple : seuls les
points au dessus de la moyenne sont pris en compte.
Imaginons que vous ayez 18 : jackpot, vous touchez 16
points bonus, 24 pour le latin.
Sachez toutefois qu’il vaut mieux commencer une op-
tion dès la seconde. Mais à propos, connaissez-vous
toutes les options proposées par St-Ex ? Je vois à votre
regard que non… Alors faisons un petit récapitulatif :
- Le latin : 1h30 de cours, le mardi de 16h à 17h20. Il est
par contre nécessaire d’avoir fait latin au collège.
- Le grec : 1h30 le mardi de 16h à 17h20. Avoir fait grec
au collège est conseillé.
- La musique, enseignée par M. Mabboux avec la possi-
bilité de rentrer dans le groupe du lycée, l’Ensemble-
Impulsion (voir article p.13). Vendredi de 16h à 18h.
- L’Italien européen, enseigné par M. Sarraméa, profes-
seur d’histoire, et par Mme Lorello, professeur d’ita-
lien, a lieu pour les Terminales le vendredi de 16h à
18h. Il faut absolument avoir fait italien au collège et
avoir un bon niveau pour suivre des cours d’histoire en
italien par exemple.
- L’art, enseigné par M. Muraciolle, a lieu le vendredi de
16h à 18h pour les Terminales.
- Le sport (en option bien sûr) vendredi soir, de 16h à
18h.
Sinon, vous avez très très froid, la cafèt est blindée,
vous vous dites qu’il faudrait quand même travailler un
petit peu… Où aller ? Un lieu unique et inoubliable vous tend les bras : le C.D.I. ! Ah, vous faites partie des
réfractaires ? Essayez le donc un peu… L’essayer c’est
l’adopter ! Vous y trouverez des tonnes de documents
pour réviser, un logiciel simplissime pour trouver le do-
cument dont vous rêvez et des ordinateurs en libre ac-
cès, pour travailler évidemment.
Et n’oubliez pas de vous procurer, pour la modique
somme de 6€70, la carte qui vous permettra pendant
vos 3 années de lycée de faire photocopies et impres-
sions au CDI (100 unités en N&B, carte rechargeable
quand elle est vide).
Alors, objectivement : qui a dit qu’on était malheu-reux à St Ex ?! Léo PALLUD, 1ère S2
B2C - Page 7
Le guide de survie !:
[source : pastille.center.net]
SANTE
B2C - Page 8
Les arrêts cardiaque en quelques chiffres : Le saviez-vous ? Chaque année environ 60 000 per-sonnes meurent par arrêt cardiaque.
D’où l’importance de savoir réagir ; en effet, 7 fois sur 10, un arrêt car-diaque se passe devant un témoin, mais 8 fois sur 10, ces témoins sont incapables d’intervenir ! Pourtant le massage cardiaque est
quelque chose de simple. Auparavant, il était conseillé d’alterner massage cardiaque et bouche à bouche, ce qui déroutait certaines personnes… De nos jours, des études ont démontré qu’après l'arrêt cardiaque, dans un certain délai, le sang contient encore assez d'oxygène, ce qui tendrait à prouver que le bouche à bouche n’est pas réellement indispensable, du moins en l’attente de l’arrivée des secours si l’on ne sait pas le faire.
Comment se produit cet arrêt cardiaque ? La plupart du temps, l’arrêt cardiaque est dû à la for-mation de plaques de graisses dans les artères (plaque d’athérome, voir schéma ci-dessous) qui provoquent leur obstruction. A partir de ce moment, la circulation sanguine n’est
plus établie en aval du "bouchon". Les organes se trou-vent endommagés puisqu’ils ne reçoivent plus d’oxy-gène, présent dans l’hémoglobine du sang.
Que ressent-on ? La plupart du temps, une douleur violente survient au niveau de la poitrine, donnant l’impression d'avoir la poitrine comme "serrée dans un étau".
Que faire ? Il faut réagir vite, car si rien n’est fait dans les 8 minu-tes, les chances de survie sont très faibles. Même si on ne sait pas exactement comment faire un massage, il faut tenter sa chance ! 1. Tout d’abord, vérifier si la personne est consciente,
par exemple en lui prenant la main et en lui parlant. Si elle ne répond pas, on peut à priori en déduire qu’elle est inconsciente. 2. Ensuite, écouter si la personne respire, en appro-chant son oreille de sa bouche pour écouter la respira-tion. Il faut aussi regarder si le thorax et l’abdomen se soulèvent : si ce n’est pas le cas, on peut en déduire que la personne est en arrêt respiratoire.
REAGIR VITE !!!!
S’il y a arrêt cardiaque, il faut réagir vite ! • Appeler le SAMU (15) et expliquer la situation. • Demander si il y a un défibrillateur à proximité (au
lycée, il y en a un à l’accueil). • Effectuer un massage cardiaque, ten-
ter quelque chose même si on ne sait pas le faire.
Comment faire le massage cardiaque ?
Il faut dégager le torse de la victime, se mettre à côté d’elle. Puis poser la paume de sa main sur son thorax, au milieu de la poitrine. Puis poser la deuxième main par-dessus la première. Rester à genoux à côté, tendre les bras et appuyer en basculant son corps d’avant en arrière, et surtout conti-nuer jusqu’à l’arrivée des secours. Dans l’idéal, il faut faire 100 impulsions par mi-nute, soit un peu plus d’une par seconde. Il ne faut pas avoir peur d’appuyer fortement par-ce-que le cœur se situe en dessous des côtes : même si on en brise une, les côtes, ça se répare… Et que vaut une côte cassée, com-parée à une vie sauvée ?!
Robin JOUAN, Tle S4
Les gestes qui sauvent : le massage cardiaque
Plus d’infos, des liens et des animations vidéos
pour mieux comprendre sur le blog du journal :
www.bruit2couloir.blogspot.com
Sang oxygéné Sang non oxygéné
Plaque d’athérome
EXTRA MUROS
B2C - Page 9
Lycéens au Festival d’Avignon !
L ycéens au Festival d’Avignon est une opéra-
tion lancée par la Région PACA qui a pour but
de faire (re)découvrir le théâtre aux lycéens.
C’est dans ce cadre qu’une quinzaine d’élèves
de St Ex’, accompagnés de M. Silve (Professeur de
français et animateur du Club Théâtre) et de Mme.
Pincemin (Professeur de Maths) ont pu assister au
plus grand Festival de théâtre dans des conditions
assez exceptionnelles.
Logés et nourris
dans un lycée avi-
gnonnais (lycée Fré-
déric-Mistral), nous
avons pu rencontrer
d’autres lycéens
de la région et par-
tager nos impres-
sions. Durant quatre
jours et trois soi-
rées, nous avons
assisté à 3 specta-
cles du « In », parti-
cipé à des ateliers,
rencontré des artis-
tes, comédiens,
metteur en scène,
etc.
Nous avons visité la ville d’Avignon en « état de festi-
val » : très animée, ruelles envahies de pancartes pré-
sentant les différentes pièces du « Off », comédiens
en costumes, déclamant et jouant sur les trottoirs,
statues vivantes à chaque coin de rue, fanfares, musi-
ques tonitruantes, etc.
L’après-midi, nous avons été « préparés » au specta-
cle que nous allions voir le soir, à travers différents
ateliers. La pièce présentée, Papperlapapp, de Chris-
toph MARTHALER était intéressante bien que parfois
très obscure, vous pouvez d’ailleurs la découvrir en
intégralité sur le site d’ARTE.
Les deux autres pièces du « In » étaient L’homme sans qualité, tirée du roman de Robert MUSIL (une pièce en
flamand surtitrée en français) et Un nid pour quoi faire d’Olivier CADIOT. Pendant notre temps libre, nous
avons pu assister à des spectacles du « Off » qui dans
l’ensemble nous ont davantage plu que ceux du
« In »…
Quoiqu’il en soit, cette « virée
culturelle » fut une expérience
inoubliable !
Si vous êtes intéressés
par le théâtre,
venez vous inscrire
au Club Théâtre !
(M. Silve)
Sources :
www.festival-avignon.com ; www.regionpaca.fr
Papperlapapp, dans la Cour d’honneur du Palais des Papes
[Ph
oto
: C
ha
rlo
tte
Ma
lle
t]
Rue avignonnaise [Photo : Charlotte Mallet]
Avignon en quelques mots...
Le Festival d'Avignon est un festival annuel de théâ-
tre fondé en 1947 par Jean Vilar, à la suite d'une ren-
contre avec le poète René Char. Il a lieu chaque été
en juillet dans la Cour d'honneur du Palais des Papes,
dans de multiples théâtres et lieux du centre histori-
que d'Avignon, ainsi que dans quelques lieux à l'ex-
térieur de la « Cité des papes ».
C'est incontestablement la plus importante manifes-
tation de l'art théâtral et du spectacle vivant en
France par le nombre des création et de spectateurs. [Source: Wikipédia]
Rue avignonnaise [Photo : Charlotte Mallet]
B2C - Page 10
CULTURE Le théâtre, c’est la vie !
insolite et ensuite le 7 décembre, la pièce
« La ballade de Simone » d’après des œuvres de
Simone de Beauvoir, et « Cyrano » d’après l’œuvre
d’Edmond de Rostand le 14.
Pour finir 2010, un peu d’humour le 20 janvier avec
une adaptation de la pièce d’Alfred Jarry (Ubu roi) :
« Père U à la plage », un pamphlet dénonçant l’am-
bition personnelle et la cupidité.
Mais ce n’est pas
terminé ! En 2011 il
restera encore de
nombreux specta-
cles à voir !
« Timon d’Athènes Shakespeare et slam » est un mé-
lange de théâtre,
slam et rap, qui
adapte la pièce de Shakespeare. A voir le 25 janvier.
Puis, plus classique,
« Tartuffe » de Molière le
1er février.
Ensuite le 10 mars
« L‘amante anglaise » de
Marguerite Duras, le 25
mars « L’écume des jours » de Boris Vian, et encore du
théâtre le 7 avril, « Dandin/Requiem » une adaptation
originale du Dandin de Mo-
lière.
Nous clôturerons l’année avec « A mon âge, je me cache encore pour fumer », une pièce de théâtre
sur le thème de la résistance des femmes à Alger.
N’ayez pas peur du mot CULTURE : il suffit de se lais-ser porter par l’émotion !
F.D.
Pour en savoir plus, allez voir le site :
www.aggloscenes.com
C onnaissez-vous le nouveau Théâtre inter-
communal de Fréjus-Saint Raphaël ? Il s’ap-
pelle LE FORUM, si vous passez devant, vous
comprendrez pourquoi.
Chaque année, les élèves peuvent avoir la chance
d’assister avec leur professeur de Lettres à une ou
plusieurs représentations théâtrales. Dans le nouvel
espace du Forum (850 places), cela devient un vrai
plaisir ! Mais il y aura aussi certains spectacles au Pa-lais des congrès de Saint Raphaël.
Beaucoup de spectacles différents seront proposés
aux lycéens : du théâtre classique, ou revisités, du
théâtre contemporain, un opéra, et de la danse.
La saison théâtrale sera inaugurée pour le lycée le 19
octobre avec l’adaptation théâtrale de la nouvelle de
Victor Hugo « Le dernier jour d’un condamné » dans
une mise en scène très contemporaine.
En novembre, nous conti-
nuerons avec, le 9, la pièce
classique de Corneille, « Le Cid », qui se jouera au Pa-
lais des congrès de Saint
Raphaël ; le 16 une œuvre
de création très contem-
poraine, une fable écologi-
que qui se situe en Alaska,
« Alaska forever ». Nous passerons ensuite de l’opéra le 26 novembre
avec « Rigoletto » de Verdi, à une œuvre de Wajdi
Mouawad « Littoral », grande épopée le 30 novem-
bre.
Le mois de décembre, 4 spectacles seront encore au
programme : tout d’abord le 2 décembre « Stand alo-ne zone » science fiction dansée, dans un univers
Alaska forever
Littoral
Tartuffe
Timon d’Athènes
MUSIQUE
Sacha Baron Mercury
B2C - Page 11
Mark L’oncle soul (le vrai) Mark Ronson...Hum ça ne parle pas forcément à tout le
monde…
Et si je dis Amy Winehouse ?
Ah ! déjà plus de mains levées. Le rapport entre les
deux ? Et bien le premier est le producteur de Black to
black, interprété par la seconde. Petite merveille soul
que la diva nous avait offert avant de se piquer plus que
de composer.
Le petit Mark, lui, n’avait pas attendu l’apparition d’Amy
pour commencer la musique. En effet, il connait le début
de la célébrité avec son deuxième album
« Version » (alors composé de reprises sauf soul cuivres
et rythme hip hop de Lily Allen, Coldplay, Kaiser Chiefs,
Kasabian etc...) avant de produire des singles pour Lily
Allen ou autres Robbie Williams…
Fin septembre, il est revenu avec un troisième album,
«Record collection » et un mot : excellent.
Toujours cette petit signature de cuivres vintages, ces
morceaux qui donnent envie de se bouger.
Le tout assaisonné de la collaboration d’artistes tels que
le fameux Boy George (vous devez au moins connaitre
l’un de ses rares tubes des 80’s avec son ex-groupe) ou
Q-tip (pour les fans de rap US) etc…
Bref une jolie petite galette (malgré un petit manque de
cohérence dans l’album) à s’écouter pour l’automne.
Mélanie Clamart 1e S2
[Source : ash-k.fr]
Une nouvelle fait le tour du net ces derniers temps : Freddie Mercury, leader
grandiose du groupe Queen, sera interprété par Sacha Baron Cohen, aussi
connu comme Borat, Ali G ou encore Brüno, dans le prochain biopic (= film
biographique) dont le groupe fait l’objet et c’est le guitariste Bryan May lui-
même qui l’a rapporté.
Jusque-là on avouait une certaine ressemblance entre le personnage Kazakh
et le chanteur (tenue en lycra, moustache…) mais on était loin de s’imaginer
que cela irait plus loin… En effet si l’acteur s’avère être (plus ou moins) drôle,
provocateur et bien qu’il ait déjà tourné avec Tim Burton (Sweeney Todd) et
participé au dessin animé Madagascar, il n’en reste pas moins que son répertoire est uniquement composé de person-
nages grotesques, stéréotypés, peu sérieux, bref des guignols en puissance.
Seulement voilà, jouer Freddie Mercury dans le tout premier film (non documentaire) jamais fait sur l’artiste, emporté
par le sida il y a environ 20 ans, sera tout sauf jouer l’expatrié indien « grande folle » jouant en tenue moulante devant
des milliers de personnes (oui le vrai nom de Mr. Mercury est Farrokh Bulsara, tout de suite moins glam’, hein ?)
Si on prend en compte le fait que le film est écrit par Peter Morgan (scénariste des films Le dernier roi d’Ecosse ou The
Queen,) le film ne va pas être une joyeuse escapade au pays de la musique…
Alors, Sacha Baron Cohen, acteur digne de ce nom ou simple bouffon du cinéma ? La réponse en 2012 dans les salles
obscures.
Un air de …famille? [Source : ash-k.fr]
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11éme Impact !
Cet été au Parc des Expos situé à Villepinte, de nom-
breux artistes japonais étaient présents, ainsi que des
milliers de fans, et bien sûr des tonnes d’activités !
Durant quatre jours, c’é-
tait encore une fois une
ambiance festive. Certes,
pour ceux qui n’aiment
pas la culture japonaise
et surtout les mangas, la
Japan Expo ne vous plaira
pas. Par contre pour les
autres, c’est un lieu ma-
gique !
Les artistes font peu de
dédicaces, ou sont vrai-
ment difficiles à avoir
sauf pour les petits au-
teurs. De nombreux concerts ont lieu : Natsuko Aso,
jeune artiste de 21 ans (elle chante notam-
ment Perfect-Area complete ! ou encore Everyday
Sunshine line !). Sans oublier Ai Takekawa, choisie
pour chanter un générique de l’Anime Inu-Yasha, son
deuxième single sorti le 3 mars, Tooi Michi No Saki De.
Elle a sorti son premier single en novembre 2009 et a
déjà à son actif 70 morceaux originaux.
Envie de bouger ? Alors écoutez Long Shot Party, un
groupe de rock qui déménage ! Petite présentation :
Le groupe est composé de six musiciens : Sasaji au
chant, Kj au saxo, Ken IIKAWA à la trompette, PXOXN à la batterie, Shuichi à la guitare et SAITARO à la bas-
se. Ces noms ne vous disent rien ? En 2008, ils ont été
choisis pour créer le générique de la série Naruto
Shippuden ! Et oui, tout amateur de manga connaît
Naruto ! Peu après sort leur album,
Long Shot Party, un mélange de
mélodies colorées et de ska plein
de bonnes vibrations ! Trois
concerts absolument fabuleux, un
moment absolument GENIAL !
De nombreux auteurs étaient éga-
lement présents : Tsukasa Hôjô,
auteur de City Hunter, Cat's Eye et
Angel Heart. Invité d’honneur à la
Japan Expo, son stand était mar-
qué par de nombreuses illustra-
tions de ses meilleurs mangas. La
créatrice de Hello Kitty , Yuko Shi-
mizu était aussi là pour présenter
son nouveau personnage ‘Rebecca
Bonbon’.
Pour assister à cet événement, le public était venu des
4 coins de la France. Certains étaient costumés pour
l’occasion, d’autres pas, mais il y avait cette année
182 546 visiteurs, soit envi-
ron 20 000 visiteurs de plus
que l’an dernier !
Les "cosplay" (fans costumés)
étaient très nombreux : Na-
ruto, Vampire Knight, Bleach,
One piece, la famille Mario et
beaucoup d’autres personna-
ges encore, tous différents
les uns des autres ! Voir pho-
tos !!
Comme chaque année, des
activités étaient organisées : tirages au sort permettant
de gagner des lots, chasse au trésor One piece. On pou-
vait jouer avec de vieilles consoles et des jeux de l’an-
cien temps, regarder des projections en avant-
première, assister à des démonstrations d’art martiaux,
à des défilés de mode, jouer au baseball et bien d’au-
tres manifestations, toutes aussi amusantes.
De nombreux fans de Final Fantasy étaient présents, et
bien sur une foule énorme pour l’avant-première de
Final Fantasy XIV.
Encore une fois la Japan Expo fut un grand moment...
Rendez vous l’année prochaine !
Jennifer DAIX, 1ES1
Manga mania : Japan Expo saison 2 ! MANGA
Le phénomène Cosplay : des comédiens en costume pour le plus grand
bonheur des fans ! [ Photo J.D.]
Cosplay d’Alice au pays des merveilles [ Photo J.D.]
Pirates des Caraïbes
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E n cette rentrée du journal Bruit2Couloir, je tenais à présenter, pour ceux qui ne le connaissent pas encore, l’Orchestre Inter-Établissements «Ensemble Impulsions»
dirigé par M. Mabboux.
Derrière cet orchestre se cache une longue histoire. La
naissance du groupe date de 1990. Puis s’enchainent
au fil des années une cinquantaine de concerts dans
toute la région, la création de plus de 70 arrange-
ments originaux, des enregistrements de cassettes et
de CD audio, la participation à 2 émissions télé de
France3, mais aussi plusieurs unes de journaux. Mais
au bout de 7 ans, cette belle histoire s'arrête à cause
d’un problème de salle de répétition au Collège de
l’Estérel, établissement dans lequel enseigne M. Mab-
boux. Triste fin assurément...
Mais c’est en 2005, plus précisément le 7 décembre,
que nous assistons à la renaissance de cet orchestre :
renaissance assez exceptionnelle avec un concert
inaugural à l’auditorium du Centre Culturel de Saint-
Raphaël.
Depuis cette date, l’orchestre s’est renouvelé et la
musique est enfin revenue en force, allant même jus-
qu’à se développer à l’international : en effet, l’or-
chestre à effectué une dizaine de concerts à l’étran-
ger, un échange Franco-Tchèque, un voyage en Ukrai-
ne et une tournée en Hollande en avril dernier. Sans
oublier une vingtaine d’articles publiés dans la presse,
un nouveau CD enregistré, des DVD de spectacles...
La meilleure façon de vous en rendre compte est de
jeter un coup d’œil à leur site web riche en contenu
audio et vidéo :
www.ensemble-impulsions.com
Car l’orchestre Impulsions, c’est avant tout un lieu de
partage de la musique, avec un répertoire impression-
nant en quantité, en diversité, et bien sûr en qualité.
Lors du dernier concert le 27 Juin 2010, les 700 per-
sonnes du Théâtre romain de Fréjus ont eu droit à
deux heures de plaisir musical, passant aisément de
la musique classique telle que le Boléro de Ravel, au
groupe Supertramp !
Et l’ensemble Impulsions ne s’arrête pas là : misant
sur la diversité et l’éclectisme, il interprète aussi bien
du Mozart que du Jazz, du Queen, des Beatles, du
John Lennon, Pink Floyd, et bien plus encore.
AVIS DE RECRUTEMENT ! Les élèves grandissant au fil des années et s’envolant
vers d’autres horizons, il est bien évident que le grou-
pe se renouvelle et donc recrute en permanence !
Si vous jouez d’un instrument et que vous êtes inté-
ressé par cette expérience formidable, alors n’hésitez
pas à contacter M. MABBOUX, responsable des op-
tions musique au lycée. Vous le trouverez tous les
Mardi/jeudi/vendredi en salle Petit Prince à partir de
15h50. Robin JOUAN, Tle S4
MUSIQUE
Concert SUPERTRAMP [Photo R. JOUAN]
[Photo R. JOUAN]
[Photo R. JOUAN]
Tous en musique avec l’
EXPRESSION LIBRE
B2C - Page 14
Une petite goutte de sang, toute petite, tomba sur le
bois ébène, venant rompre le rythme trop monoto-
ne de l'horloge. Bastien resta longuement à regarder
la goutte sur son bureau, puis il apporta son doigt
contre ses lèvres et humecta la petite coupure. Il
soupira. Il se disait que ce sang était celui d'un hom-
me de bientôt quarante ans. Qu'avait-il fait durant
ces quarante années ? Tant de choses et si peu à la
fois. Mais il n'arrivait qu'à se persuader qu'il n'avait
pas fait les bons choix, qu'il avait passé sa vie à tra-
vailler…
A cet instant une ques-
tion troublante vint l'at-
taquer : Mais qu'aimait-il
vraiment ? Il eut beau
réfléchir, encore et enco-
re, il ne trouvait rien. Il
aimait sa femme, sa fille,
son travail, mais à part
cela, avait-il quelque
chose qui le faisait vibrer
plus que tout, pour la-
quelle il aurait donné
tout ce qu'il avait ?
Au bout de plusieurs mi-
nutes, peut être même
une heure, il en vint à la
conclusion qu'il était un
homme sans passion.
Quarante années sans
passion, il trouvait cela désolant.
Nous étions lundi, quatorze heures, une infirmière
vint chercher le médecin dans son bureau. Il se leva,
il avait du travail. Mais il ne cessait de penser qu'il
avait moins de deux jours pour trouver sa passion.
Le lendemain matin, très tôt, il reçu un appel urgent
chez lui. Il se leva, laissant sa femme dormir car il ne
faisait pas encore jour, il s'habilla calmement et prit
le chemin de l'hôpital. L'ambiance du grand bâti-
ment s'opposait en tout point à celle, si calme, de
Bastien. Les infirmières le happèrent dès son entrée,
ne cessant de lui répéter que le corps était horrible.
Que ce ne pouvait n'être qu'un meurtre, un meurtre
atroce. Il enfila sa blouse et descendit au bloc où se
trouvait le corps. Il souleva le plastique blanc recou-
vrant la morte. C'était une toute jeune fille qui se
trouvait allongée devant lui, enfin ce qu'il en restait.
C 'était un homme de taille moyenne, avec
des yeux noirs comme le charbon. Il était
médecin depuis quelques années, et il sen-
tait la quarantaine s'amener. Nous étions
lundi, deux jours plus tard il aurait quarante ans mais
il ne parvenait pas à se le dire.
Bastien n'avait jamais vraiment aimé les anniversai-
res, cela lui rappelait que le temps passait trop vite.
Mais peu à peu il avait appris à profiter de chaque
instant et de la vie, oubliant peu à peu qu'il ne pou-
vait pas contrôler les années défilant. Il avait grandit
à Paris, dans une famille
aisée où jamais il n'avait
manqué de rien. Plutôt
brillant à l'école, il avait eu
son baccalauréat facile-
ment et avait réussit sa
première année de méde-
cine brillamment. Il avait
ensuite continué un par-
cours exemplaire jusqu'à
temps de devenir un mé-
decin légiste reconnu dans
Paris.
Il ne souffrait d'aucun
manque d'amour ni d'au-
cune solitude, il avait ren-
contré Juliette durant sa
quatrième année de mé-
decine et il venait juste
d'avoir une petite fille.
Mais ce lundi là, assit dans son bureau, il se sentait
terriblement malheureux. Il essayait de comprendre,
ne trouvant aucune raison à son mal-être. Ses yeux
parcouraient son grand bureau bien meublé, ses
mains jouaient nerveusement avec des feuilles de
papier posées sur le bois sombre. Puis ses prunelles
se posèrent sur l'horloge accrochée au mur, juste au
dessus de la porte d'entrée, ne parvenant pas à s'en
décrocher, comme s'il se trouvait suspendu au
temps. Tout d'un coup il comprit. Il voyait les aiguil-
les tourner de plus en plus vite, comme si un malin
diable s'amusait à faire accélérer le mécanisme. Il
aurait tant aimé que les aiguilles s'arrêtent, rien
qu'un instant, que le temps reste figé. Mais il savait
pertinemment que cela était impossible.
Soudain il fût tiré de sa rêverie quand il se coupa sur
le bout d'une feuille de papier avec laquelle il jouait.
Un homme ordinaire
[source : fr.123rf.com]
Elle avait une grande entaille dans le crâne ainsi
qu'une trace de strangulation. Mais il n'y avait pas que
cela. Tout le reste de son corps était recouvert de cou-
pures plus ou moins profondes et plus ou moins gran-
des. Il examina le corps plusieurs heures avant de
confirmer le verdict du meurtre. Il avait toujours aimé
examiner les corps, étrangement il préférait quand
l'autopsie était difficile, que la mort n'était pas natu-
relle, comme celle-ci. Ensuite il donna toutes les infor-
mations recueillies à la police et retourna dans son
bureau.
Il n'eut pas beaucoup le temps de se remettre de sa
précédente autopsie qu'une infirmière frappa à la por-
te. Un nouveau corps venait d'être amené, un homme
sexagénaire, cette fois-ci. Bastien redescendit au bloc
et recommença le travail d'examen. L'homme avait lui
aussi de grandes coupures sur le corps ainsi qu'une
blessure, mortelle, faite au couteau, près de la poitri-
ne. Bastien rédigea le rapport d'autopsie et le rendit
encore une fois à la police.
Nous étions mardi, quatorze heures, lorsqu’il put un
peu se reposer dans son bureau. Il regarda l'horloge,
étrangement elle semblait aller moins vite que la veil-
le. Ce mardi là il n'eut aucun repos, deux autres corps,
tout aussi tuméfiés et sauvagement assassinés arrivè-
rent, un petit garçon et une femme de trente ans.
Quatre victimes toutes aussi différentes les unes que
les autres, et toutes retrouvées la même nuit dans
Paris.
La police décida de s'entretenir avec Bastien pour ten-
ter de savoir si le tueur pouvait être le même pour les
quatre morts. Le médecin conclu très rapidement qu'il
n'y avait aucun doute, l'assassin avait bien les quatre
victimes à son actif. La question qui se posait était la
suivante : quel horrible personnage avait assassiné si
sauvagement quatre personnes en une même nuit ?
Après de longues discutions qui amenèrent jusqu'à
tard dans la nuit, les enquêteurs avec l'aide de Bas-
tien s'engagèrent sur la piste d'un malade mental
s'étant peut- être évadé quelques jours auparavant.
Ils vérifièrent et trouvèrent que dans un hôpital psy-
chiatrique du sud de la région parisienne, un homme
s'était évadé il y avait deux jours de cela. Il avait le
profil : trois meurtres sanglants à son actif, sa femme
et ses deux enfants, des pulsions meurtrières ne ces-
sant de le hanter depuis. La question qui se posait
était : Où se trouvait maintenant cet homme et com-
ment le retrouver ?
Les enquêteurs proposèrent à Bastien de rentrer chez
lui, avançant que la journée avait été rude et qu'ils
espéraient ne pas trouver de nouveaux corps le len-
demain. Les couloirs de l'hôpital étaient silencieux à
cette heure tardive. Avant de sortir Bastien regarda
sa montre, il était minuit moins quart. Nous étions
mardi, veille de ses quarante ans et ce jour s'achevait
tout simplement dans un quart d'heure, mais cela ne
l'affolait plus. Il marchait doucement dans les rues
animées de Paris, puis décida de prendre une contre-
allée plus silencieuse, où personne ne semblait pas-
ser.
Après quelques minutes, il croisa une jeune femme ;
elle l'accosta pour lui demander un briquet. Bastien
s'arrêta et la regarda longuement. Elle était vraiment
belle, bientôt trente ans pensa t'il. Il regarda sa mon-
tre. Nous étions mercredi depuis une minute. Il eu un
petit sourire, emplie d'une étrangeté que la jeune
femme ne comprit pas. Elle fût encore plus perdue
quand l'homme de maintenant quarante ans lui ré-
pondit ceci :
« Mademoiselle vous avez beaucoup de chance ce
soir, vous m'auriez croisé une minute plus tôt j'aurais
eu à vous examiner demain matin dans mon bloc opé-
ratoire. Mais aujourd'hui nous sommes mercredi,
c'est mon anniversaire, j'ai quarante ans. Et j'ai enfin
trouvé la chose qui me faisait vibrer. Je n'ai pas de
briquet, au revoir ».
Héloïse PRIM, ex-élève de Tle « Merci à tous, pendant ces 3 années,
pour tous ces moments de partage
Directeur de la publication :
Lycée Saint-Exupéry
Directrices de rédaction :
Christine DENEL, Florence DELCLOS,
professeurs-documentalistes
Rédacteur en chef : Robin JOUAN
Journalistes : David ALESSANDRO, Mélanie CLAMART, Jenni-
fer DAIX, Robin JOUAN, Laury LOPEZ, Léo PALLUD, Patrick
POINCLOU.
Sans oublier : Héloïse PRIM, ex-élève de Tle.
Illustrateur : Lionel AMIAND
Mise en page : C. DENEL, F. DELCLOS., A. GRANDOU.
Graphiste : Eymeric FAYOLLE (logo B2C)
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83700 Saint-Raphaël- Tél. : 04.94.19.72.80
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INTERVIEW VIP Nous avons survécu au…Nous avons survécu au… Labo de sciences !!!Labo de sciences !!!
R.J. : « Le métier a-t-il évolué au fil des années ? » M.C. : « Le métier a énormément
évolué en ce qui concerne le person-
nel technique de laboratoire. Par
exemple, pour les Sciences de le Vie
et de la Terre, moi quand je suis ren-
tré dans les laboratoires, il y a 30 ans
de cela, on regardait l’animal. Puis 10
ans après, on regardait à l’intérieur
de l'animal ; 10 ans plus tard, on re-
gardait quasiment les cellules
qui constituent l'animal ; et
maintenant on est en train
d’étudier les molécules qui
font fonctionner ces cellules
et qui constituent ces cellu-
les.
Oui, c’est un métier qui a
énormément évolué… C’est
également vrai au niveau de
la sécurité, rien de compara-
ble à avant. Et aussi concer-
nant l’aspect informatique
puisque maintenant on prati-
que tout ce qui est EXAO
(Expérimentation Assistée
par Ordinateur), sans oublier
la partie multimédia puisque qu’il y a
toute l’acquisition d'images, le traite-
ment vidéo et toutes ces choses là...
R.J. : « Êtes-vous passionné par votre métier ? » M.C. : « Moi oui, car ce qui me plait
beaucoup, c'est la polyvalence : un
jour on fait de la physique, un jour de
la chimie, un jour des SVT et après le
lendemain on fait de l'informatique
puis du multimédia, après on va faire
de l'entretien et de la maintenance,
donc de la construction de la fabrica-
tion, de la réparation. Ensuite, il y a
des commandes à faire, des crédits à
gérer, des dossiers à monter, donc
c'est un métier vraiment très vaste et
diversifié ».
R.J. : « Pour finir quelque chose à ajouter ? » M.C. : « Je dirais que pour faire ce
métier et surtout bien le faire, il faut
être passionné, c’est indispensa-
ble ! ».
Propos recueillis par
Robin JOUAN, Tle S4
Nous sommes tous passés devant,
quelle que soit notre filière, L, S, ES, ou
STG. Rarement nous y sommes ren-
trés, et pourtant ce n’était pas l’envie
qui nous en manquait !
Alors B2C a décidé d’aller interviewer
les gens qui y travaillent régulière-
ment, histoire d’en savoir un peu plus
sur ce lieu étrange et secret...
R.J. : « Tout d’abord, pouvez-vous nous expliquer ce qu’est le Labo de sciences et à quoi il sert ? » M. Canin, responsable du Labo : « Il est là pour préparer le maté-
riel scientifique nécessaire aux
expériences de cours et de Tra-
vaux Pratiques (TP) au niveau
des élèves, donc ça c'est un pre-
mier volet. Ensuite, le deuxième
volet, c'est qu’il faut également
assurer toute la partie sécurité,
c'est-à-dire l'accès aux locaux en
toute sécurité et également la
sécurité concernant l'utilisation
de tout le matériel ».
R.J. : « Combien y a-t-il de personnes qui y travaillent ? » M.C. : « Le laboratoire est composé de
trois adjoints techniques de laboratoi-
re, et de moi-même, technicien de
labo. Le rôle des adjoints techniques
consiste à préparer le matériel expéri-
mental pour les cours et les TP, et aus-
si l'entretien de ce matériel, sa main-
tenance, et donc sa réparation en cas
de besoin. Il y a un technicien de labo-
ratoire qui est chargé d'organiser, de
gérer et de contrôler le fonctionne-
ment des laboratoires et de participer
à la mise au point d’expériences nou-
velles ».
R.J. : « Comment travaillez-vous avec les enseignants ? » M.C. : « Chaque enseignant vient au
laboratoire, il prend connaissance du
nouveau matériel mis à sa disposition.
Ensuite, il apprend à utiliser ce maté-
riel, puis lorsqu'il en a besoin, il fait
une demande sous forme de dépôt
d'une fiche et celui-ci est alors préparé
en fonction de cette demande ».
R.J. : « Avez-vous des pièces rares dans le labo ? » M.C. : « Alors les pièces rares, on en a
de moins en moins (rires) ! En fait,
auparavant, on avait des animaux que
l’on conservait dans du formol, mais
depuis deux ans ou trois ans, le for-
mol est interdit pour des raisons de
sécurité. On n’a donc plus le droit de
conserver ce genre de choses dans les
collèges et les lycées, on a été obligé
de tout donner à l'université et à la
fac. Sinon, il nous reste en pièces ra-
res quelques rostres de requins-scie
ou des espadons, des choses comme
ça, mais pas plus ! ».
R.J. : « Quelles études faut-il faire pour travailler dans un laboratoire de sciences dans un collège ou un
lycée ? » M.C. : « Alors actuellement, il n’existe
que deux concours. Le premier c'est
le concours d'Adjoint technique de
laboratoire : c'est un concours qui
correspond à un niveau CAP/BEP,
mais ça c'est la théorie, parce qu’en
réalité les gens qui se présentent au
concours ont un niveau bac + 2, et
même bac + 3.
Le 2ème concours, c’est celui de
Technicien de laboratoire : il est du
niveau quasiment CAPES, je parle de
la partie technique et pratique mais la
partie théorique est de niveau bac +
2, bac + 3 ».
L’équipe du labo : de gauche à droite Laetitia, Amandine, Éric et Vénérine. [Photo : R. JOUAN]