Ce numéro incontournable du cabaret spectacle de Paris s'inspire des blanchisseuses qui dansaient tous les dimanches à Montmartre en montrant
leurs jupons propres et affriolants à leur(s) amoureux.
Les bals sont très fréquentés au XIXe siècle à Paris, en particulier durant la période du Carnaval.
Dans ce cadre apparait le cancan ou coincoin, qui se danse en couple. C'est une danse licencieuse, car à l'époque les femmes portent robe longue et
culotte fendue; montrer ainsi ses jambes est très osé et érotique.
Dès 1850, Céleste Mogador, danseuse vedette du Bal Mabille lance le cancan ou coincoin: une nouvelle danse de huit minutes à couper le souffle sur des
airs entrainants de la musique festive de danses de Paris au XIXème siècle. Un rythme endiablé, de l'équilibre et de la souplesse à la limite de l'acrobatie, les danseuses de cancan dans leur costume affriolant font perdre la tête au
Tout-Paris.
Dans le guide "sortie nocturne Paris" de l'année 1898, les danseuses de french cancan sont décrites comme
« une armée de jeunes filles qui sont là pour danser ce divin chahut parisien ».
En s'inspirant de cette danse, un entrepreneur de spectacles londonien
invente un spectacle : le french cancan.
Accompagné d'airs d'Offenbach le french cancan connait aujourd'hui un
succès universel et est désormais associé
dans l'esprit du public à Offenbach, Paris et ses music-halls, comme les Folies-Bergère ou le Moulin rouge.
Toulouse Lautrec