Fiche pédagogique - coordination départementale Ecole & Cinéma 63 Quelques pistes possibles pour aborder le film avec les élèves
Chantons sous la pluieun film de Stanley Donen et Gene Kelly - 1952 - 1h43
Quelques informations pratiques pour commencer... - Où télécharger la fiche pédagogique du film et les fiches outils (vocabulaire du cinéma, des ressentis) ? a www.ac-clermont.fr/ia63/ (rubrique éducation artistique et culturelle / arts visuels / Ecole & Cinéma) a www.cineparc.fr (rubrique Ecole & Cinéma) a www.clermont-filmfest.com (rubrique Pôle régional d’éducation à l’image/Ecole et Cinéma Puy-de-Dôme)- Où trouver des extraits vidéos en lien avec le film (et cités dans la présente fiche)? a http://vimeo.com/ Cliquez sur «Log in» en haut de la page et il apparaîtra deux rectangles blancs ; dans le premier inscrivez l’adresse suivante : [email protected] et dans le second le mot de passe : grandecran. Sur la page viméo Ecole et Cinéma 63, cliquez sur «my videos».- Où trouver des affiches, des photos et d’autres informations sur le film? a www.enfants-de-cinema.com a http://site-image.eu/
avant la séance... a ecouter la chanson «singin’ in the rain» (disponible sur la page vimeo + paroles cf. annexe 2)* Quelles sensations ? Quel rythme ? Que ressent-on ? Qu’imaginons-nous ? A votre avis, qui chante ? Pourquoi (rôle de la tessiture, intensité, etc.)?. Et le texte ? Comprenons-nous les paroles ? «I’m singing in the rain, just singing in the rain, what a glorious fee-lin’, I’m happy again...»Proposer aux élèves de se déplacer sur la musique pour affiner les perceptions…* Imaginer un scénario… La chanson du générique symbolise remarquablement le film, de quelle façon ? Quelles attentes provoque-t-elle chez nous ?
a imaginer autour du titre : « Chantons sous la pluie » Une expression inhabituelle… Qui chante habituellement sous la pluie ? Que doit-on imaginer ? Est-ce une his-toire d’enfants délurés ? Qu’est-ce qui pourrait provoquer le fait de chanter sous la pluie ? On chante lorsque l’on est heureux… Habituellement on se protège de la pluie… Que penser ?…
a travail autour de trois documents visuels : 2 affiches du film + 1 photo extraite du film (cf. annexe 1)Documents à présenter séparément ou ensemble, à combiner, superposer...* L’affiche 1 « Les trois personnages » : Quels éléments pour quel climat ? Couleurs, nombre et attitudes des personnages, objets, … Que pouvons-nous imaginer? Que pourrait raconter ce film ? À quel genre de film pensez-vous en regardant cette affiche ? Faites des hypothèses sur l’histoire, les personnages, le lieu …* L’affiche 2 « le danseur sous la pluie » : Un seul personnage… Que fait-il ? Sous la pluie et pourtant hilare, pourquoi ? Qu’apporte cette affiche de plus à l’autre ? Le texte est en anglais et encore ? Le questionnement peu à peu s’élargit…* L’image extraite du film : Quelle relation cette image peut-elle bien avoir avec les deux autres ? Combien de personnages ? S’agit-il des mêmes que pour les autres documents ? Que font-ils ? Quelle relation peut-il bien exister entre ces trois images? Le mystère s’épaissit…
Chantons sous la pluie parle d’un des bouleversements majeurs de l’histoire du cinéma, à savoir le passage du cinéma muet au cinéma parlant. Afin de donner quelques repères aux élèves qui les aideront à une meilleure compréhension du film, ne pas hésiter à donner quelques références sur ce sujet avant même la projection.
Ecole et Cinéma 63 - Ciné Parc/ Bureau Art & Culture - octobre 2012
après la projection : des clés de lecture ...
a/Dans un premier temps, revenir sur le film par un «inventaire-déballage» a Des motsChant, danse, joie, dynamisme, exubérance (communicative), gentil, méchante, muet, parlant, sautant, bondis-sant, mimiques, grimaces, autrefois…
a Des personnages - des hommes : Don et Cosmo son ami, le producteur R F Simpson - des femmes : Kathy la gentille et Lina la méchante - des personnages secondaires : des professeurs de diction, une journaliste - des acteurs/des spectateurs
a Des lieux - Hollywood avec ses studios, ses plateaux de tournage, ses décors intérieurs et extérieurs : une rue, des maisons, ses salles de spectacle, ses coulisses. - La ville «réelle» où habitent les acteurs : la maison de Don, du producteur, ... - Broadway et ses multiples cabarets à spectacles.
a Des contrastes - Vrai/faux ou mensonge/réalité : par exemple lorsque Don raconte son parcours artistique. Ses propos, en direct dans le micro, décrivent une réussite exponentielle enclenchant les succès les uns après les autres alors qu’en réalité, en flash back, il ne s’agit que d’une mosaïque de petits rôles le plus souvent ingrats à la limite du ridicule et frôlant parfois la dangerosité, rôles dans lesquels il se glisse, se plie avec une soumission et une envie de réussir importantes. - Noir et blanc/couleurs : passage de l’un à l’autre pour traduire les différents points de vue, par exemple le film muet vu par les spectateurs de la salle de cinéma est projeté en noir et blanc alors que ce même film montré lors de son tournage est en couleur. - Moments parlés/moments chantés et dansés : Les premiers correspondent à «la vraie vie» des acteurs, ils font avancer le film, alors que les seconds sont souvent au service des sentiments, traduisant l’allégresse, la joie d’être ensemble, l’amitié, l’amour. - Muet/parlant : La différence entre le film muet et le film parlant, leur fabrication (le réalisateur est sur le plateau avec les acteurs pour le tournage du muet et dans une cabine d’enregitrement pour le parlant, ...)
B/Dans un deuxième temps, favoriser la prise de parole des enfants pour exprimer leurs ressentis et affiner la compréhension a Revenir sur le film pour un “déballage” des ressentis - Quelle impression vous a fait ce film ? Joie, allégresse communicative… - Qu’avez-vous ressenti face aux scènes dansées?Est-ce que le film vous a donné envie de danser ? Oui/non, pourquoi ? Niveau de virtuosité élevé qui instaure une distance entre le spectacle et le spectateur, mainte-nant ce dernier dans son rôle et le faisant «vibrer» en admirant tout simplement de l’art. - Y a-t-il une ou plusieurs histoires ? Lesquelles? Celle de Don (sa carrière, ses amours, ses amitiés) et/ou celle de l’évolution du cinéma muet vers le parlant. Est-ce une histoire vraie ou y a t-il des éléments dans le film qui ont pu exister? - Comment avez-vous perçu les différents personnages ? Leurs relations ?Des gentils (Kathy, Don, Cosmo, le réalisateur), une «méchante» (Lina) ; des liens forts d’amitié, un amour qui nait et s’épanouit ; des jalousies, des rancœurs, des rivalités, des méchancetés, des humiliations...
a Rentrer dans la discussion par une analyse plus fine - L’évolution du personnage de Don : Parti de rien pour arriver à la célébrité, Don Lockwood ne remet pas en question son travail de comédien ni son comportement jusqu’à sa rencontre avec Kathy Selden. Il va dou-ter puis avec l’aide de Kathy et de Cosmo s’adapter au cinéma parlant et surtout revenir à ses premiers amours : le chant et la danse. Même si Don et Kathy s’aiment, Don va devoir passer par plusieurs étapes avant d’avouer son amour pour Kathy au grand jour (et risquer de décevoir ses admiratrices).
Ecole et Cinéma 63 - Ciné Parc/ Bureau Art & Culture - octobre 2012
- La célébrité ou l’envie de briller : ... Au risque de donner une fausse image de soi (S’appuyer sur l’extrait «Always dignity», Cf. page viméo)Des exemples : flash back sur la biographie de Don ; passage où Kathy ment à Don pour faire croire qu’elle n’est pas actrice de cinéma mais comédienne de théâtre, ...Chantons sous la pluie montre différents aspects du monde du cinéma : de la fabrication d’un film aux projec-tions en salle et se moque avec bonne humeur de la célébrité. La scène sur le tapis rouge lors de la première du film «Prince et Scélérat» montre un aspect du cinéma que les enfants connaissent : le star system. Quelques élus sur le tapis rouge et des milliers de gens qui les acclament (faire un lien avec la montée des marches à Cannes, les avant-premières de films à succès, etc.).A l’heure où la célébrité est devenu à la mode, se demander : Qu’est-ce que la célébrité? Pourquoi devient-on célèbre? Y a t-il des raisons ou devient-on célèbre par hasard? Quelles peuvent être les conséquences?...
- Situer le film dans son époque (s’appuyer sur l’extrait «Ceci est un film parlant», Cf. page viméo)*Où et quand se déroule cette histoire ? Elle se passe dans le passé, à quoi le voit-on ? S’appuyer sur les contrastes listés précédemment ainsi que des détails comme les habits, les moyens de communication, de locomotion, l’emploi du noir et blanc, … Attention à bien faire différencier l’année de fabrication du film (1954) et les années dont il parle (l’histoire racontée se déroule en 1927), en profiter pour approfondir la notion du film « faisant référence à une époque». *Se demander pourquoi le film se passe en 1927? Essayer de retrouver l’évènement qui a marqué cette année là dans le monde du cinéma. En s’appuyant sur l’extrait et les souvenirs de la projection du film : essayer de comprendre comment se fabriquaient les films, comment se déroulaient les projections (orchestre qui joue la musique en direct, etc.) avant le cinéma parlant. Quels changements pour les spectateurs, les acteurs, les tech-niciens, les spectateurs avec l’arrivée du cinéma parlant?
- Aborder le genre du film : la comédie musicale (s’appuyer sur les extraits «Moses-cours de diction» et Broadway melody», Cf. page viméo) *A partir des différentes «déballages», pointer les caractéristiques de ce genre. * Chantons sous la pluie rassemble des numéros dits musicaux de spectacle (Broadway Melody, les débuts de Don sur scène, etc.) ainsi que des numéraux musicaux comme expression des personnages (un personnage est heureux il le chante et le danse, etc.)Regarder les deux extraits et essayer de souligner les points communs (la danse, le chant) et les différences (on danse pour quels objectifs -pour le spectacle ou pour s’amuser et exprimer ses sentiments-, avec quels moyens -des costumes, des centaines de danseurs ou avec les objets du quotidien-, ...) extrait Broadway melody : Passer au ralenti le passage où Don chante sur la scène à Broadway et où l’on voit les différentes composantes du lieu (enseignes, spectateurs, coulisses) se juxtaposer tour à tour sur l’écran, pointer le nombre de danseurs, les accumulations, la scène... pour constituer cet univers si particulier du spec-tacle. extrait Moses-cours de diction : Les personnages sont dans la réalité et vont basculer dans la danse et le chant. Comment cela est-il possible? Essayer de visualiser le moment où tout bascule ainsi que les signes an-nonciateurs (le rythme de la voix du professeur puis de Don et Cosmo ; les mouvements de tête de Cosmo puis des deux compères ; les regards complices qui annoncent un moment de rigolade entre amis, etc.). Comment se passe ce moment de comédie musicale? Les comédiens utilisent des objets du quotidien mais de quelle façon?
Vous trouverez dans les pages suivantes un tableau sur le fond et sur la forme du film. Les partis pris (esthé-tiques, filmiques…), les choix faits par le réalisateur se conjuguent au service d’un message : le fond. Fond et forme sont imbriqués. On peut partir d’une analyse de la forme pour comprendre, ou partir de mots clés illus-trant le fond pour ensuite rechercher les moyens employés.Ces tableaux vous accompagneront dans la lecture du film ainsi que pour alimenter les disussions en classe après la projection.
a tableau 1 : le fond a tableau 2 : la forme
Ecole et Cinéma 63 - Ciné Parc/ Bureau Art & Culture - octobre 2012
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après la projection : des pistes pédagogiques
a) Confronter - enrichir a un peu d’histoire : avant le cinéma, il y avait quoi ?Chantons sous la pluie permet d’aborder un moment crucial de l’histoire du cinéma (passage du cinéma muet au parlant). Il est intéressant de prolonger cet aspect culturel en revenant aux sources du cinéma : comment est né le cinéma et donc la représentation du réel en image ? Quels inventions ont permis d’arriver à l’invention du Cinématographe des frères Lumière, objet qui a donné son nom au 7e art? (S’appuyer sur l’annexe 3 ainsi que sur les extraits des Frères Lumière et du chanteur de Jazz.Cf. page viméo)
a la comédie musicale - Chantons sous la pluie appartient au genre de la comédie musicale et, est devenu l’un des ses plus beaux représentant. Essayer de définir avec les élèves les caractéristiques de ce genre (par les souvenirs de pro-jection de Chantons sous la pluie, par les discussions après la séance, par des recherches documentaires, …)Essayer de montrer la variété de ce genre, de le confronter aux comédies musicales que connaissent les élèves (les comédies musicales que l’ont peut voir sur scène)... Faire un lien avec Broadway le berceau du musical...
- Découvrir une autre comédie musicale : Les demoiselles de Rochefort de Jacques Demy (1967) (s’appuyer sur les extraits «Les demoiselles de Rochefort», Cf. page viméo)Peu de réalisateurs français ont tenté de réaliser des comédies musicales et le cinéma de Jacques Demy repré-sente également avec inventivité ce genre cinématographique. A travers des extraits des Demoiselles de Rochefort (film inscrit au catalogue Ecole et Cinéma), chercher les spécificités de la comédie musicale à la française et les points communs avec Chantons sous la pluie (des chan-gements de rythme, des accumulations, des couleurs très présentes, Gene Kelly !...)
- En relation avec l’approfondissement culturel proposé ci-dessus, voir d’autres films, d’autres extraits du même auteur, avec le même acteur (Gene Kelly), du même genre. Les confronter afin d’en faire émerger constantes et spécificités. En profiter, si cela est possible pour enrichir de traces le cahier de rencontres artis-tiques et culturelles, le cahier d’histoire des arts.
a la chaîne du cinéma Par son côté documentaire, Chantons sous la pluie donne à voir toute la chaine du cinéma : de la création à la salle de cinéma en passant par le plateau de tournage. A partir des souvenirs de projection de Chantons sous la pluie, de différents génériques de fin de films et de recherches documentaires, établir la chaine du cinéma et recenser ses principaux métiers et par conséquent l’immense équipe qu’il faut composer pour réaliser un film.Quelques répères (liste non exhaustive) : 1/ Préparation du film - Le/La producteur-trice - Le/La réalisateur-trice - La/Le scénariste 2/ Préparation du tournage - Le/La directeur-trice de casting - Les acteurs et actrices - Le/La régisseur-se: organisation matérielle du tournage - Le/Le costumier-re - Le/La chef décorateur-trice 3/ Réalisation du film : sur le plateau de tournage - Le/La réalisateur-trice / Les acteurs et actrices / Le producteur / Le/La régisseur-se - L’assistant-e- du réalisateur : organise et prépare le tournage. - La/Le scripte : mémoire du réalisateur, note tous les détails pour les raccords entre les scènes. - Le/La chef opérateur-trice : responsable de l’équipe image (cadreurs, assistants caméras, électri-ciens, machinistes, ...), supervise la qualité de l’image par le travail de la lumière et des mouvements de caméra. - L’ingénieur-e- du son : prise de son (avec le perchman/woman)
Ecole et Cinéma 63 - Ciné Parc/ Bureau Art & Culture - octobre 2012
- La/Le photographe de plateau : témoignage photographique de la fabrication du film (au-jourd’hui plus souvent sous la forme de making off vidéo) - Le/La maquilleur-euse - Le/La coiffeur-euse - L’habilleur-euse - L’accessoiriste 4/ Réalisation du film : après de tournage - Le/La monteur-teuse - Les réalisateurs-trices effets spéciaux - L’ingénieur-e- du son : mixage, post-synchronisation - Les bruiteurs - Les doubleurs - Le/La musicien-nne 5/ La sortie du film - L’attaché-e- de presse - Le/La distributeur-trice du film - L’exploitant-e- de salle de cinéma - La/Le projectionniste
B/ Des projets autour... l’importance du son dans un film et un axe particulier de travail : le doublageaDébuter le travail en se posant une des questions centrale du film : comment le cinéma muet devient-il par-lant ? S’aider pour cela des propositions « Confronter/Enrichir ».Quels nouveaux types d’appareil, de personnes apparaissent avec le cinéma parlant ? Y a-t-il des éléments qui disparaissent ? Essayer de faire émerger un vocabulaire spécifique et/ou l’introduire (réalisateur, caméra, projecteur, cabine de prise de son, bande-son, haut-parleur, pianiste d’ambiance, acteurs, opérateur caméra, scripte, éléments de décor, etc .)
aPour ancrer l’importance du son dans notre compréhension du monde, proposer aux élèves un jeu théâtral du type : « Jouer une même scène de deux façons, avec paroles et sans paroles » ; une partie des élèves auront le rôle de spectateurs.
aRevoir la scène de l’avant-première du film parlant (Cf. DVD du film) : noter les éléments qui composent ou pa-rasitent la bande-son (bruits parasites, bruits des perles, serment d’amour, désynchronisation des voix, décalage voix de femme/voix d’homme, comique de situation, rires du public, camouflage du micro , …). La connaissance de tous ces indices permettra, dans un second temps une mise en pratique plus rigoureuse et efficace.S’ouvrent alors deux types de prolongement : travailler sur le doublage pur ou travailler sur les effets d’un dou-blage particulier, volontaire ou non… Le décalage.
atravail sur le doublageComprendre ce qu’est un doublage en donnant une voix à un personnage qui s’anime à l’écran et prendre ainsi conscience de la nécessité de tenir compte de plusieurs paramètres : - Un texte est associé au personnage. Peut-on le tronquer ? oui/non… - Nécessité de prendre en compte des caractéristiques morales : pour une personne fielleuse, incontrô-lable , adopter une voix sifflante, rapide… - Pour compléter, nécessité de prendre en compte les caractéristiques physiques de la personne que l’on double pour aller dans le sens de ce que son physique donne à penser ou pour prendre le contre pied (on «retombe» alors sur un principe de décalage pour situation burlesque comme pour Lina Lamont dans Chantons sous la pluie). - Acquérir selon les niveaux d’âge quelques notions sur ce qu’est la voix : hauteur, durée, intensité, timbre, tessiture (S’appuyer sur l’annexe 4 : La voix humaine» et fiche pédagogique Ecole et Cinéma sur le film U - décembre 2009).
Ecole et Cinéma 63 - Ciné Parc/ Bureau Art & Culture - octobre 2012
Ecole et Cinéma 63 - Ciné Parc/ Bureau Art & Culture - octobre 2012
- Un travail de mise en pratique parmi d’autres : choisir une scène du film (pourquoi pas celle du premier doublage) et la faire doubler par les élèves (ne pas oublier les bruitages).
travail sur le décalage - Décalé ? Réfléchir à ce que ce terme signifie… Qui n’est pas synchronisé, en harmonie, dans le bon «tempo», déphasé... On pourrait investir ce terme dans plusieurs formes d’expression artistique, nous nous en tiendrons ici à l’image animée. - Revoir ou rechercher dans les souvenirs des situations où ce terme prend toute sa force dans le film : voix de crécelle/ femme somptueuse; jeux de théâtre des acteurs/ textes.
En s’appuyant sur le deuxième exemple, mise en place d’ activités d’expression théâtrale décalées. Situation 1 : Les élèves sont en cercle. Un premier mime une action en l’accompagnant d’un son qui lui corres-pond (Ex. il scie une bûche). Son voisin l’interroge « Que fais tu ? ». La réponse donnée n’a alors rien à voir avec le geste qui est toujours en train d’être exécuté (« Tu vois bien! Je fais du vélo ! »). Celui qui questionnait reprend à son compte l’action décrite, il la réalise et profère le son qui lui ait associé… (cf. dossier Collège au Cinéma-Maine et Loire)Situation 2 : Par groupe de six, les élèves imaginent un court scénario. Trois d’entre eux vont jouer la scène, sans parler ; les trois autres doubleront les personnages en adéquation totale avec ce qui est montré. Dans un second temps, la même scène va être jouée MAIS le doublage va se décaler… soit –dans le contenu (réf. situation 1) ; soit dans le temps. Une situation déstabilisante, cocasse va peu à peu s’installer. On se trouve bien dans une situation de doublage décalé à effet burlesque.
NB. Une autre stratégie à mettre en place : les élèves tournent les scènes ; ils sont filmés à l’aide d’un appareil photo ou caméra. Les doublages, selon les deux modalités proposées, s’effectueront alors à la projection.
Fiche pédagogique - coordination départementale Ecole & Cinéma 63 Chantons sous la pluie
Annexe 1 : documents visuels
affiche 1
Ecole et Cinéma 63 - Ciné Parc/ Bureau Art & Culture - octobre 2012
affiche 2
Fiche pédagogique - coordination départementale Ecole & Cinéma 63 Chantons sous la pluie
Annexe 1 : documents visuels
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photo extraite du film
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Annexe 1 : documents visuels
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Annexe 2 : Quelques paroles de chansons du film
Doo-doo-doo-doo-dooDoo-dloo-doo-doo-doo-dooDoo-dloo-doo-doo-doo-dooDoo-dloo-doo-doo-doo-doo...
I’m singing in the rainJust singing in the rainWhat a glorious feelin’I’m happy againI’m laughing at cloudsSo dark up aboveThe sun’s in my heartAnd I’m ready for loveLet the stormy clouds chaseEveryone from the placeCome on with the rainI’ve a smile on my faceI walk down the laneWith a happy refrainJust singin’,Singin’ in the rain
Dancin’ in the rainDee-ah dee-ah dee-ahDee-ah dee-ah dee-ahI’m happy again!I’m singin’ and dancin’ in the rain!
I’m dancin’ and singin’ in the rain...[ADDITIONAL VERSE]Why am I smilingAnd why do I sing?Why does SeptemberSeem sunny as spring?Why do I get upEach morning and start?Happy and head upWith joy in my heartWhy is each new taskA trifle to do?Because I am livingA life full of you.
sinGin’ in the Rain
Make ‘eM lauGhMake ‘em laugh, make ‘em laughDon’t you know everyone wants to laugh, hah hah!My dad said be an actor my sonBut be a comical one!They’ll be standin’ in linesFor those old honky tonk monkey shinesNow you can study Shakespeare and be quite elite And you can charm the critics and have nothin’ to eatJust slip on a banana peel, the world’s at your feetMake ‘em laugh, make ‘em laugh, make ‘em laugh!Make... make ‘em laughDon’t you know everyone wants to laughMy grandpa said go out and tell ‘em a jokeBut give it plenty of hoke!Make ‘em roar, make ‘em screamTake a fall, butt a wall, split a seamYou start off by pretending you’re a dancer with graceYou wiggle to a giggle and all over the placeAnd then you get a great big custard pie in the faceMake ‘em laugh, make ‘em laugh, make ‘em laugh!... make ‘em laugh... don’t you... all the world.. wantMy dad...They’ll be standin’ in lines for those old honky tonk monkey shines...Make ‘em laugh! Make ‘em laugh! Make ‘em laugh!Make ‘em laugh, make ‘em laugh, make ‘em laugh!
Ecole et Cinéma 63 Ciné Parc/ Bureau Art & Culture - octobre 2012
Fiche pédagogique - coordination départementale Ecole & Cinéma 63 Chantons sous la pluie
Annexe 2 : Quelques paroles de chansons du film
Good mornin’, good mornin’!We’ve passed the whole night through,Good morrin’, good mornin’ to you.Good mornin’, good mornin’!It’s great to stay up late,Good mornin’, good mornin’ to you.
When the band began to playThe stars were shinin’ bright.Now the milkman’s on his way,It’s too late to say goodnight.
So, good mornin’, good mornin’!Sunbeams will soon smile through,Good mornin’, good mornin’, to you.
And you, and you, and you
Good mornin’, good mornin’!We’ve got the whole night through,Good mornin’, good mornin’ to you.
In the morning, in the morning,It’s great to stay up lateGood mornin’, good morning to you!
When we left the movie show,The future wasn’t brightBut came is Don,The show goes onAnd I don’t want to say good night!
So say good mornin’!Good mornin’Rainbows are shining throughGood mornin’ Good mornin’Bonjour Buenos DiasBongiorno Guten MorgenGood morning to you!
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Ecole et Cinéma 63 - Ciné Parc/ Bureau Art & Culture - octobre 2012
Fiche pédagogique - coordination départementale Ecole & Cinéma 63 Chantons sous la pluie
Annexe 3 : Du pré-cinéma à la naissance du cinématographe
Ecole et Cinéma 63 - Ciné Parc/ Bureau Art & Culture - octobre 2012
le cinématographe est né en 1895. Mais bien avant la naissance du cinéma, de multiples recherches et ré-flexions sur les moyens de projections et la décomposition du mouvement ont contribué à mettre en place le 7e art. Vous trouverez ci-dessous quelques repères historiques importants (cette liste est, bien entendu, incomplète et non exhaustive) mais si vous souhaitez approfondir ce sujet, nous vous recommandons ce dossier réalisé par le studio d’animation Folimage à l’occasion de l’exposition «Que de la poudre aux yeux !» :http://www.lequipee.com/document/expo/lequipee_53.pdfSi vous souhaitez recevoir les photos qui accompagnent cette annexe, merci de contacter : Claudine Boyer ([email protected] ) ou Candice Roussel ([email protected]).
lascauxDès les premières représentations du réel, souhait de représenter le mouve-ment avec les moyens que dont on dispose (ici animaux à plusieurs pattes et queues).
la lanterne magique (17e siècle)Celui qui est reconnu comme son inventeur est un astronome hollandais Chris-tiaan Huygens en 1659. La lanterne magique était un appareil qui regroupait une source de lumière (bougie, lampe à huile, etc.), une lentille convergente c’est-à-dire un objectif, une « loupe » et une plaque de verre peinte (l’image que l’on projetait). Cet appareil permettait de projeter en grand une image fixe. Au fil des années et des siècles, la lanterne magique va s’améliorer, les plaques de verres peintes vont même s’animer, raconter des histoires. Durant plusieurs siècles, la lanterne magique aura été une source de spec-tacle dans la haute société (image scientifique, etc.) comme dans les plus pe-tits villages grâce aux colporteurs qui commentaient les images qu’il montrait (images de fantômes, de monstres, etc.).
les jouets optiques (19e siècle)Au 19e siècle, les jouets optiques vont faire leur apparition et véritablement permettre de donner l’illusion du mouvement. Thaumatrope, folioscope, praxinoscope, phénakistiscope, zootrope… Autant de mots étonnants aujourd’hui pour des jouets qui donnaient l’illusion du mouvement en regroupant trois éléments essentiels : la persistance rétinienne (tout ce que nous regardons reste sur notre rétine plus longtemps que nous ne l’avons ef-fectivement regardé (1/10 de seconde), la vitesse (qui doit être moyenne) et la décomposition du mouvement.le thaumatrope : Jouet optique intéressant pour expliquer la persistance rétinienne. Objet à deux faces, par exemple d’un côté une cage, de l’autre un oiseau. Quand l’objet est actionné, l’oiseau semble être dans la cage. Grâce à la persistance rétinienne, les deux images se superposent.http://www.cite-sciences.fr/francais/web_cite/experime/bricocite/fran/brico_thaumatrope.htmle folioscope ou flip-book : Petit livret où chaque page décompose le mouvement, il peut raconter une histoire contrairement aux autres jouets optiques qui proposent des histoires cycliques.http://auch2.free.fr/html/Cinema/Folioscope.htmlhttps://vimeo.com/15531973
la première photoEn 1826, Nicéphore Nepce réalisa la première photographie grâce à l’appareil qu’il avait inventé. Il lui fallut 8 heures pour la prendre. C’est la première fois que le réel est impressionné.
le fusil photographiqueEn 1882, Etienne Jules MAREY inventa le fusil photographique capable de prendre des photos très rapidement et les unes à la suite des autres. On dé-couvre alors la décomposition du mouvement du réel.
le théâtre optiqueEn 1892, Emile Reynaud (inventeur du praxinoscope), propose le théâtre optique. Il rajoute une lanterne magique au praxinoscope, remplace les 12 dessins par une bande de plusieurs centaines de dessins. Le théâtre optique raconte une histoire en dessin avant le cinéma en prises de vues réelles. De 1892 à 1900, plusieurs milliers de personnes verront ce spectacle au Musée Grévin à Paris.
Pour voir une démonstration de théâtre optique, aller sur la page viméo Ecole et Cinéma 63.
Ecole et Cinéma 63 - Ciné Parc/ Bureau Art & Culture - octobre 2012
le cinématographeEn 1895, grâce et suite aux avancées sur la pellicule et les essais du fusil pho-tographique, les Frères Lumière présentent le Cinématographe, un appareil qui permet à la fois de filmer et de projeter des images. La première projec-tion de cinéma a lieu le 28 décembre 1895 au Grand Café à Paris. Ils présen-tent 10 films muets de 50 secondes. Il y eut 33 spectateurs à cette première séance… 1000 spectateurs le lendemain toutes séances confondues. C’est un
succès phénoménal en France et en Europe qui éclipse totalement le théâtre optique. Le premier film est La sor-tie d’usine, c’est la première fois qu’on filmait des personnes réelles. Le film Entrée du train en gare de la Ciotat fit peur aux spectateurs car ils crurent que le train entrait dans la salle… Eux, n’avait encore jamais vu d’images animées du réel...Dans un premier temps, les frères Lumière filment leur quotidien familial, la vie à Lyon puis il commence à amener de la narration avec L’Arroseur Arrosé. Les années suivantes les Frères Lumière envoyèrent des opérateurs dans le monde entier pour tourner de nombreux films qui sont autant de témoignages de la vie à cette époque là. (La sortie d’usine et L’arroseur arrosé à retrouver sur la page viméo Ecole et Cinéma 63)
le premier dessin animéEn 1908 sera projeté le 1er dessin animé : Fantasmagorie d’Emile Colh. Emile Colh a la patience de filmer image par image des centaines de dessins pour qu’une véritable histoire en dessins puisse s’animer. Il essaiera plein de techniques différentes et inventera un personnage qui aura plusieurs aventures : Fantoche.
le premier film parlant : le chanteur de jazz (1927) (cf. extrait page viméo Ecole et Cinéma 63)A l’époque, le cinéma muet est à son apogée. Les films sont devenus de longs métrages, les ambitions esthé-tiques se développent, tous les genres cinématographiques sont représentés ou presque… Excepté le music-hall de Broadway. Un des frères Warner (des studios Warner) souhaite voir des musicals sur grand écran mais im-possible sans le son. Il collabore alors avec une société qui met en place le premier procédé de cinéma parlant. Au début personne n’y croit mais le succès du Chanteur de jazz va changer la donne. C’est le premier film qui présente une bonne synchronisation (contrairement aux premier essais). Il mélange chant, dialogue mais aussi cartons et scènes muettes.
Fiche pédagogique - coordination départementale Ecole & Cinéma 63 Chantons sous la pluie
Annexe 4 : La voix humaine
La voix chez l’homme est une émission de sons par le moyen des cordes vocales qui fait vibrer l’air. C’est le choc de la glotte sur les muscles du larynx. Cette voix est caractérisée par quatre paramètres : la hau-teur, la durée, l’intensité et le timbre.
la hauteur qui est la qualité d’un son plus ou moins grave ou aigu dépend du nombre de vibrations. En effet, il faut savoir qu’en matière d’acoustique un corps ne peut émettre un son que s’il vibre. Ces vibrations sont alors transmises à l’oreille par l’intermédiaire de l’air et leur fréquence peut varier entre 16 et 20000 vibrations par seconde. Ainsi plus le son est aigu, plus les vibrations sont nombreuses et inversement.
la durée ou la tenue des sons dépend de la pression de l’air expiré.
l’intensité fait distinguer un son fort d’un son faible et est liée avec l’amplitude des vibrations. L’unité de mesure de cette intensité est le décibel (symbole: dB). Voici l’intensité de quelques sources sonores pour illustrer nos propos : un bruissement de feuilles: de 0 à 10 dB; une conversation normale: 20 à 50 dB; une discussion animée: 50 à 65 dB; Un bruit devient douloureux à l’oreille à partir de 120 décibels et au dessus de 160 décibels on peut parler de sons destructeurs!le timbre est ce qui permet de reconnaître qu’une même note est jouée à la flûte ou au hautbois. Un bruit ou un son de hauteur non définie (comme un gong) est composé de toutes sortes de vibrations graves et aiguës. Cependant, dans le cas de la voix ou d’un instrument émettant une note musicale de hauteur définie, ces diverses vibrations sont ordonnées de manière mathématiquement harmonieuse. La vibration la plus basse est celle du son entendu et noté par le mélomane ou le musicien. Il s’y su-perpose, moins fortes mais d’intensités diverses selon l’instrument ou la voix, une série de vibrations deux fois, trois fois, quatre fois plus rapides (et ainsi de suite) et qu’on nomme harmoniques. Ce sont ces composantes du son, cachées (ou du moins: insoupçonnées), que notre oreille analyse comme le timbre.
la tessiture : registre, étendue des sons que peut produire une voix.
source : www.musimem.com/voix-humaine.htm
Ecole et Cinéma 63 - Ciné Parc/ Bureau Art & Culture - octobre 2012