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CFO Survey France
3e trimestre 2016
Novembre 2016
Sommaire
© 2016 Deloitte SAS 2
Périmètre et objectifs de l’étude 3
Synthèse 4
Profil de l’échantillon 6
Perspectives économiques et financières 8
Questions d’actualité 25
Position des CFO par rapport à des sujets clés 29
Annexes 39
Le but de ce baromètre d’opinion 2016 est de dresser un bilan et de mesurer l’évolution de la perception des directeurs financiers sur :
• l’environnement financier et macro-économique,
• les différents éléments influençant leurs décisions et celles de leur entreprise,
• les sujets d’actualité.
Déroulement de l’étude
Etude quantitative articulée autour des thèmes suivants :
• contexte et perspectives européennes,
• questions d’actualité,
• priorités pour les CFO et leur position par rapport à des sujets clés.
Etude menée via une enquête en ligne en octobre 2016 auprès de 72 directeurs financiers des entreprises françaises ou de filiales françaises d’entreprises étrangères, couvrant ainsi divers secteurs de l’économie nationale.
Périmètre et objectifs de l’étude
© 2016 Deloitte SAS 3
Synthèse
© 2016 Deloitte SAS 4
Une France moins inquiète que ses grands voisinsLa situation anglaise montre une très forte inquiétude. En effet, 88% des CFO font face à une situation très incertaine : si 46% veulent plus de revenus, seulement 18% sont prêts à prendre plus de risques. Ce niveau d’inquiétude surprend également en Allemagne, où 88% des CFO déclarent faire face à une situation très incertaine. La faible appétence pour une prise de risque accrue (25%) confirme cette tendance, quand bien même les indicateurs de revenus et de marges sont prévus à la hausse, respectivement par 76% et 41% des CFO.
Les conditions d’une reprise en FranceLes deux précédentes éditions du baromètre étaient marquées par une neutralité persistante de la part des directeurs financiers face à la conjoncture. Cette neutralité révélait une certaine prudence de leur part. La 8e édition montre que les CFO expriment aujourd’hui un regain d’optimisme qui prend peu à peu le dessus sur l’attentisme.
« Augmenter la rentabilité de l’entreprise est la priorité des directeurs financiers. Les conditions de la nouvelle compétitivité et le nouveau paysage géopolitique d’aujourd’hui sont à prendre en compte pour accélérer les choix stratégiques. Il appartiendra entre autres aux politiques de favoriser les conditions de cette reprise et plus encore d’y apporter plus de visibilité et de continuité », commente Jean-Paul Betbeze, Economic AdvisorDeloitte France.
Synthèse
© 2016 Deloitte SAS 5
• Un regain d’optimisme : 20% des CFO se disent optimistes quant à la conjoncture économique française (+6 points).
• Le niveau d’incertitude économique et financière reste fort : il s’élève à 58%.
• La reprise se manifeste : 45% des entreprises sondées déclarent avoir un chiffre d’affaires en croissance (+13% en 2015) et 12% en forte croissance (+11% en 2015).
• La croissance organique (46%) et la réduction des coûts (42%) sont les priorités des CFO cette année.
• Les conditions bancaires et de marchés sont perçues comme attractives : 33% (+19 points) des CFO considèrent les conditions d’accès à l’emprunt bancaire comme très attractives.
• Le Brexit représente, en premier lieu, une augmentation de la complexité et des coûts selon 42% des CFO.
• L’IT (53%), la satisfaction client (38%) et le capital humain (36%) sont les principaux leviers de compétitivité pour les CFO.
Quelques chiffres clésUne fenêtre d’opportunités s’entrouvre Si l’incertitude économique européenne et le cours de l’euro inquiètent moins les CFO qu’en 2015 (respectivement -3 et -18%), leurs interrogations en Europe se concentrent surtout autour de la fiscalité, du cours des matières premières (+11%) et des marchés financiers dans le monde (+5%). Pour les CFO, le Brexitest perçu comme une augmentation de la complexité et des coûts induits par la mise en place d’une nouvelle réglementation (42%), du fait des restrictions de mobilité des employés (28%) et d’un accroissement des taxes (13%).
Dans ce contexte économique, les CFO priorisent leurs axes stratégiques d’intervention.Parmi les facteurs les plus importants, trois sont mis en évidence : la croissance organique (46%), la réduction des coûts (42%) et, davantage, l’innovation en produits et services (32%). Parmi les leviers clés de compétitivité, les CFO mentionnent en priorité l’IT (53%), la performance client (38%) et le capital humain (36%).
« Les CFO bénéficient de toutes les conditions nécessaires pour consolider une reprise. Dans ce climat optimiste où les taux sont encore bas, ils peuvent se permettre d’accélérer leurs processus de décisions. Il leur faudra néanmoins anticiper et envisager plusieurs scénarios possibles, tout en gardant en tête les récentes et prochaines échéances électorales qui risquent de créer de nouvelles tensions géopolitiques », déclare Anne Philipona-Hintzy, Associée responsable CFO en régions chez Deloitte.
Profil de l’échantillon
© 2016 Deloitte SAS 6
Un accent particulier sur l’industrie, les produits de consommation et les TMT. Une bonne représentation des grandes et moyennes entreprises ainsi que de la région parisienne.
Profil de l’échantillon
Auvergne/Rhône-Alpes 24%
Pays de Loire 19%
Nouvelle Aquitaine 14%
Occitanie 10%
Bourgogne/Franche-Comté 10%
Centre 5%
Bretagne 5%
Pays-Bas* 5%
Londres* 5%
Monaco* 5%
58
%
42
%Paris
Régions
43%
14%
14%
29%Moins de 500 employés
500 à 999 employés
1 000 à 1 999 employés
Plus de 2 000 employés
38%
35%
15%
7%6%
Privée
Cotée
Financée par des fonds
privés (LBO)
Familiale
Autre
22%
18%
18%
11%
10%
7%
4%
3%
3%
4%
Secteur d’activité Effectifs
Type d’entreprise Localisations
Produits industriels
Produits de consommation
Technologies, Médias, Télécom
Finance, Banque, Assurance
Energie & Ressources
Services professionnels
Sciences de la vie & Santé
Immobilier/Logement
Services
Autres
© 2016 Deloitte SAS
*ces localisations concernent les localisations physiques des répondants
Perspectives économiques et financières
© 2016 Deloitte SAS 8
La reprise semble naître : réduire l’attentisme est un axe majeur pour les CFO, d’autant plus qu’ils sont de plus en plus optimistes. Augmenter la profitabilité des entreprises, par la baisse des impôts et la simplification des procédures est décisif : c’est la tâche des politiques de la renforcer !
Perspectives économiques et financières
Comparée à il y a six mois, quelle est votre opinion au sujet de la conjoncture actuelle en France ?
Comment qualifieriez-vous le niveau général d’incertitude économique et financière auquel devra faire face votre entreprise ?
100%
38%
36%
50%
50%
8%
12%
19%
15%
18%
13%
38%
33%
19%
50%
Distribution par taille d’entreprise
Faible
Très fort
20%
50%
24%
3%
+6%
-14%
+2%
+2%
%
Très pessimiste
Optimiste
40%
34%
55%
100%
20%
13%
9%
20%
16%
14%
20%
37%
23%
8%
58%
33%
2%
+5%
-7%
+5%
-1%
Neutre
Pessimiste
Fort
Normal
3% +3%Très optimiste
Evolution2016 VS 2015
© 2016 Deloitte SAS 9Base de l’analyse : 72 réponses
Les résultats EMEA
Perspectives économiques et financières
Comparée à il y a six mois, quelle est votre opinion au sujet de la conjoncture actuelle en France ?
Comment qualifieriez-vous le niveau général d’incertitude économique et financière auquel devra faire face votre entreprise ?
© 2016 Deloitte SAS 10Base de l’analyse : 1 148 réponses dans 17 pays
Evolution2016 VS 2015
La reprise se manifeste dans les entreprises sondées, surtout pour celles entre 500 et 1 000 employés. Elle concerne plus le chiffre d’affaires que la marge, mais tout va dans le bon sens.
Perspectives économiques et financières
Pour les 12 prochains mois et concernant votre entreprise, quelle est votre opinion sur l’évolution du chiffre d’affaires ?
Pour les 12 prochains mois et concernant votre entreprise, quelle est votre opinion sur l’évolution de la marge opérationnelle ?
88%
40%
28%
44%
13%
17%
11%
17%
22%
11%
13%
30%
33%
33%
100%
50%
35%
53%
27%
13%
7%
27%
22%
10%
18%
50%
30%
30%
27%
3%
35%
17%
0%
+2%
+3%
+6%
-9%
45%
-2%
En forte croissance
En forte dégradation
En croissance
En dégradation
Stable
En forte croissance
En forte dégradation
En croissance
En dégradation
Stable
12%
45%
14%
2%
+11%
+13%
-12%
-12%
27%
0%
Distribution par taille d’entreprise%
© 2016 Deloitte SAS 11Base de l’analyse : 72 réponses
L’investissement se dégèle partout, notamment et enfin dans les entreprises de moins de 500 employés.
Perspectives économiques et financières
Pour les 12 prochains mois et concernant votre entreprise, quelle est votre opinion sur l’évolution des dépenses en capital ?
Pour les 12 prochains mois et concernant votre entreprise, quelle est votre opinion sur l’évolution du nombre d’employés ?
40%
59%
41%
20%
20%
6%
15%
10%
12%
15%
30%
40%
24%
29%
40%
8%
26%
15%
0%
+7%
-2%
-3%
-
52%
-1%
67%
65%
34%
27%
6%
17%
9%
18%
14%
18%
33%
12%
34%
45%
5%
26%
17%
0%
+4%
+2%
+4%
-5%
53%
-5%
En forte croissance
En forte dégradation
En croissance
En dégradation
Stable
En forte croissance
En forte dégradation
En croissance
En dégradation
Stable
© 2016 Deloitte SAS 12
Distribution par taille d’entreprise%Evolution
2016 VS 2015
Base de l’analyse : 72 réponses
Les résultats EMEA
Perspectives économiques et financières
Pour les 12 prochains mois et concernant votre entreprise, quelle est votre opinion sur l’évolution du chiffre d’affaires ?
© 2016 Deloitte SAS 13
Pour les 12 prochains mois et concernant votre entreprise, quelle est votre opinion sur l’évolution de la marge opérationnelle ?
Base de l’analyse : 1 148 réponses dans 17 pays
Les résultats EMEA
Perspectives économiques et financières
Pour les 12 prochains mois et concernant votre entreprise, quelle est votre opinion sur l’évolution des dépenses en capital ?
© 2016 Deloitte SAS 14
Pour les 12 prochains mois et concernant votre entreprise, quelle est votre opinion sur l’évolution du nombre d’employés ?
Base de l’analyse : 1 148 réponses dans 17 pays
Ce sont les entreprises moyennes et grosses, mais pas les plus grosses, qui sont prêtes à prendre des risques. Notons un détachement des grandes entreprises dans les Sciences de la Vie et Santé.
Perspectives économiques et financières
CFO prêts à prendre des risques CFO réticents à la prise de risques
40%
9%11%
40%
24%
19%
19%
14%
10%
5%5%5%
Produits industriels
Produits de consommation
Energie & Ressources
TMT
Services professionnels
Finance, Banque & Assurances
Sciences de la vie & Santé
Autres
24%
18%
4%18%
7%
11%
4%
13%
48%
19%
24%
10% Moins de 500 employés
500 à 999 employés
1 000 à 1 999 employés
2 000 employés et plus
Distribution par taille d’entreprise
Distribution par secteur d’activité
© 2016 Deloitte SAS 15Base de l’analyse : 72 réponses
Aujourd’hui, estimez-vous pouvoir prendre davantage de risques au regard des contraintes qui pèsent sur votre bilan (dette, liquidité) ?
Résultats EMEA
Perspectives économiques et financières
Aujourd’hui, estimez-vous pouvoir prendre davantage de risques au regard des contraintes qui pèsent sur votre bilan (dette, liquidité) ?
© 2016 Deloitte SAS 16Base de l’analyse : 1 148 réponses dans 17 pays
A la date de l’enquête, l’incertitude économique européenne et le cours de l’euro inquiètent moins. Les interrogations sont fiscales en Europe et concernent aussi les cours des matières premières et les marchés financiers dans le monde.
Perspectives économiques et financières
Pour les 12 mois à venir, quels sont les facteurs économiques principaux induisant des risques pour la performance de votre entreprise ?
34%
47%
32%
47%
44%
31%
30%
33%
17%
17%
8%
19%
6%
33%
17%
11%
20%
24%
19%
31%
10%
11%
32%
25%
40%
29%
19%
31%
60%
22%
Distribution par taille d’entreprise
L’évolution des pays membres (Eurozone)
57%
14%
22%
22%
-3%
+1%
+11%
+5%
%
Le cours de l’euro
La croissance des pays émergents
L’incertitude économique européenne générale
La coordination des politiques économiques européennes
13%
-18%
-5%
+3%
+7%
Les politiques fiscales et sociales en Europe
L’évolution du cours des matières premières
50%
35%
L’instabilité des marchés financiers
24%
Evolution2016 VS 2015
© 2016 Deloitte SAS 17Base de l’analyse : 72 réponses
Résultats EMEA
Perspectives économiques et financières
Pour les 12 mois à venir, quels sont les facteurs économiques principaux induisant des risques pour la performance de votre entreprise ?
© 2016 Deloitte SAS 18Base de l’analyse : 1 148 réponses dans 17 pays
Evolution2016 VS 2015
Priorité stratégique : les CFO mettent plus en avant la croissance organique (toujours présente), la réduction des coûts et davantage l’innovation en produits et services.
Perspectives économiques et financières
27%
23%
4%
55%
53%
18%
13%
30%
15%
21%
17%
22%
5%
18%
33%
47%
43%
25%
29%
Distribution par taille d’entreprise
Le contrôle des coûts
46%
42%
28%
32%
%
Le développement du capital humain
L’introduction de nouveaux produits/services
La croissance organique
La réduction des coûts
11%
0%L'augmentation des dividendes ou des rachats d'actions
La cession d’actifs
L’augmentation des dépenses d’exploitation
L’augmentation des dépenses d’investissement
L’augmentation de la trésorerie disponible
3%
4%
8%
24%
-9%
-1%
+6%
-15%
+5%
-11%
+3%
-2%
-6%
+4%
Forte priorité
Faible priorité
75%
33%
100%
100%
13%
17% 17%
13%
33%
Pour les 12 mois à venir, quels sont les axes stratégiques qui représentent une priorité forte pour votre entreprise ?
© 2016 Deloitte SAS 19Base de l’analyse : 72 réponses
Résultats EMEA
Perspectives économiques et financières
© 2016 Deloitte SAS 20Base de l’analyse : 1 148 réponses dans 17 pays
Pour les 12 mois à venir, quels sont les axes stratégiques qui représentent une priorité forte pour votre entreprise ?
Enfin, les conditions bancaires et de marché sont perçues comme attractives ! Ceci au moment même où elles le sont moins pour les marchés et, bientôt, pour les banques. Un rattrapage est donc possible, pour combler le retard – mais le minimum des taux est derrière.
Perspectives économiques et financières
Comment percevez-vous l’attractivité et les conditions d’accès aux emprunts bancaires ?
Comment percevez-vous l’attractivité et les conditions d’accès à la dette ?
55%
33%
43%
17%
21%
23%
13%
7%
23%
37%
29%
33%
45%
0%
0%
+19%
-2%
-11%
-7%
21%
-1%
36%
32%
50%
50%
11%
18%
27%
21%
9%
36%
37%
24%
50%
17%
29%
3%
0%
+6%
-5%
+2%
-1%
52%
-
Distribution par taille d’entreprise%
Très dissuasifs
Très attractifs
Attractifs
Ni attractifs, ni dissuasifs
Dissuasifs
Très dissuasive
Très attractive
Attractive
Ni attractive, ni dissuasive
Dissuasive
Evolution2016 VS 2015
© 2016 Deloitte SAS 21Base de l’analyse : 72 réponses
A contrario, le marché actions n’attire pas, l’autofinancement plus.
Perspectives économiques et financières
Comment percevez-vous l’attractivité et les conditions d’accès au marché actions ?
Comment percevez-vous l’attractivité et les conditions d’accès à l’autofinancement ?
50%
41%
33%
100%
14%
11%
16%
22%
50%
29%
33%
0%
9%
14%
3%
0%
-4%
+15%
-9%
74%
-3%
33%
39%
39%
80%
100%
17%
10%
20%
17%
9%
23%
50%
35%
29%
9%
35%
8%
2%
+4%
0%
-6%
+2%
47%
+2%
Distribution par taille d’entreprise%
Très dissuasif
Très attractif
Attractif
Ni attractif, ni dissuasif
Dissuasif
Très dissuasif
Très attractif
Attractif
Ni attractif, ni dissuasif
Dissuasif
Evolution2016 VS 2015
© 2016 Deloitte SAS 22Base de l’analyse : 72 réponses
Les résultats EMEA
Perspectives économiques et financières
© 2016 Deloitte SAS 23Base de l’analyse : 1 148 réponses dans 17 pays
Comment percevez-vous l’attractivité et les conditions d’accès aux emprunts bancaires ?
Comment percevez-vous l’attractivité et les conditions d’accès à la dette ?
Les résultats EMEA
Perspectives économiques et financières
© 2016 Deloitte SAS 24Base de l’analyse : 1 148 réponses dans 17 pays
Comment percevez-vous l’attractivité et les conditions d’accès au marché actions ?
Comment percevez-vous l’attractivité et les conditions d’accès à l’autofinancement ?
Questions d’actualité
Brexit, compétitivité et prise de décision
© 2016 Deloitte SAS 25
Le Brexit est vu comme un surcoût, administratif puis social, pas comme la nécessité d’une réorganisation. Les prochains mois nous dirons si ces impacts se tiennent.
Question spéciale
Selon vous, quel(s) l’impact(s) le Brexit peut-il avoir sur votre entreprise ?
37%
35%
44%
56%
56%
75%
29%
43%
50%
13%
10%
22%
11%
11%
14%
14%
25%
10%
10%
33%
22%
29%
40%
45%
33%
11%
25%
29%
43%
25%
Distribution par taille d’entreprise
Une augmentation des parts de marché dans l’Union européenne
42%
10%
11%
13%
-
-
-
-
%
Une baisse des opportunités d’exporter (douane et taxes)
Le besoin de reconsidérer et de réorganiser la chaîne de valeur
Une augmentation de la complexité et des coûts induits par la mise en place d’une nouvelle
réglementation
Une baisse des opportunités d’exporter (hors douane et taxes)
10%
-
-
-
-
Des restrictions en lien avec la mobilité des employés
Un accroissement des dépenses liées aux taxes
28%
13%
Des difficultés dans le financement des activités
13%
6%Une diminution des accords avec le Royaume-Uni et aussi des fusions
-
Evolution2016 VS 2015
© 2016 Deloitte SAS 26Base de l’analyse : 72 réponses
Résultats EMEA
Question spéciale
Selon vous, quel(s) impact(s) le Brexit peut-il avoir sur votre entreprise ?
© 2016 Deloitte SAS 27Base de l’analyse : 1 148 réponses dans 17 pays
Les facteurs de compétitivité
Selon vous, quels sont les leviers pour améliorer la compétitivité de votre entreprise ?
47%
26%
35%
60%
41%
38%
46%
46%
33%
67%
16%
15%
15%
24%
8%
8%
15%
33%
5%
22%
8%
10%
12%
15%
15%
23%
17%
32%
37%
42%
30%
24%
38%
31%
15%
50%
Distribution par taille d’entreprise
Une refonte de tous les processus/ L'évolution du modèle organisationnel
53%
18%
18%
24%
-
-
-
-
Evolution2016 VS 2015
%
Le changement de la culture de l'entreprise
La mise en place de l'amélioration continue
L'évolution des systèmes IT et le déploiement digital
L'alignement des objectifs opérationnels avec la stratégie
18%
-
-
-
-
Le pilotage de la performance et de la satisfaction client
La gestion des compétences, des talents et des carrières
38%
36%
Une forte implication du top management 28%
Le déploiement de nouveaux moyens de contrôle
8%L'externalisation de certaines
opérations
4%
-
-
© 2016 Deloitte SAS 28
Enfin, IT, performance client et capital humain en tête ! En revanche, il y a toujours une sous-estimation des exigences globales liées à la compétitivité. Il s’agit en fait d’une conception globale qui commence, comme l’indiquent les CFO, mais qui doit (bien souvent) conduire à une refonte plus complète.
Base de l’analyse : 72 réponses
Position des CFO par rapport aux sujets clés
© 2016 Deloitte SAS 29
Le cash, toujours le cash! Les CFO envisagent majoritairement une sécurisation de la trésorerie disponible.
La trésorerie
Pour les 12 prochains mois, quels sont vos choix en matière de liquidité ?
48%
54%
50%
50%
15%
13%
13%
15%
4%
13%
21%
29%
25%
50%
Distribution par taille d’entreprise
58%
42%
14%
7%
%
Placements sur le marché financier ou bancaire
Placements sur le marché monétaire
Sécurisation du cash disponible
Anticipation du besoin en fond de roulement
+4%
+9%
+3%
+4%
© 2016 Deloitte SAS 30
Evolution2016 VS 2015
Base de l’analyse : 57 réponses
Optimiser le fond de roulement : c’est toujours bien… renégocier, c’est encore temps !
La trésorerie
Parmi les actions suivantes, quelles sont celles qui vous semblent prioritaires pour améliorer la trésorerie de votre entreprise ?
38%
50%
30%
78%
17%
50%
67%
14%
20%
33%
12%
14%
20%
11%
17%
25%
36%
36%
30%
11%
67%
25%
Céder des actifs
Allonger les délais de paiement fournisseurs
Diminuer les dividendes
74%
25%
18%
16%
+9%
+7%
-1%
+5%Aucune action
nécessaire
Renégocier des emprunts en cours
Optimiser le BFR
Diversifier les sources de financement
11%
7%
5%
-3%
-7%
-8%
© 2016 Deloitte SAS 31
Distribution par taille d’entreprise% Evolution2016 VS 2015
Base de l’analyse : 57 réponses
Priorité au hard et un peu plus qu’avant au soft
La trésorerie
Lorsque vous avez un excédent de trésorerie, à quoi souhaitez-vous prioritairement l’allouer ?
50%
44%
31%
33%
69%
57%
18%
25%
13%
7%
15%
14%
8%
8%
25%
31%
56%
60%
8%
29%
65%
32%
28%
21%
+2%
+7%
+3%
0%
9%
9%
-15%
-2%Aux dividendes/rachats
d’actions
Aux acquisitions
Au développement du capital humain
Au développement international
Aux investissements
A la R&D et à l’innovation
© 2016 Deloitte SAS 32
Distribution par taille d’entreprise% Evolution2016 VS 2015
Base de l’analyse : 57 réponses
Les programmes suivent les prévisions à 6 mois mais le futur est plus obscur avec un fort changement de cap concernant les prévisions d’investissement.
Les investissements
Et dans les 12 prochains mois, avez-vous prévu d’investir davantage ?
50%
49%
17%
14%
8%
17%
14%
33%
36%
30%
33%
Distribution par taille d’entreprise
NON
OUI
25%
65%
11%
-12%
+17%
-5%
Evolution Oct. VS Avr.
2015
%
Moins
Plus
58%
35%
8%
13%
8%
16%
27%
35%
Concernant vos prévisions d’investissement, par rapport à il y a 6 mois, vous investissez plus, autant, moins ?
46%
54%
-13%
+14%
Autant
© 2016 Deloitte SAS 33Base de l’analyse : 57 réponses
L’industrie investit, notamment à l’étranger. Suivent les biens de consommation.
Les investissements
+3%
+3%
+3%
-6%
+1%
Quels sont les types d’investissement que vous prévoyez ?
21%
47%
19%
11%
57%
21%
26%
25%
11%
15%
5%
19%
11%
14%
6%
5%
13%
22%
29%
12%
11%
9%
11%
6%
3%
13%
11%
15%
5%
6%
22%
Produits industriels Produits de consommation
TMT Finance, Banque & Assurances
Energie & Ressources Services professionnels
Sciences de la vie & Santé Autres
Investissement financiers à l’étranger
60%
33%
28%
16%Investissements
financiers en France
Investissements de restructuration
Investissements de capacité
Investissements de rattrapage
12%
© 2016 Deloitte SAS 34
Distribution par taille d’entreprise% Evolution2016 VS 2015
Base de l’analyse : 57 réponses
Pour le CFO, le niveau de tension des conditions d’accès au crédit est principalement normal voire faible… mais attention : les choses pourraient se compliquer avec la remontée des taux !
Le crédit et le financement
43%
55%
33%
13%
11%
14%
10%
11%
43%
23%
44%
0%
13%
55%
-3%
-11%
-2%
Faible
Très élevé
Comment estimez-vous le niveau de tension des conditions d’accès au crédit ?
32% +16%
Elevé
Normal
© 2016 Deloitte SAS 35
Distribution par taille d’entreprise%Evolution
2016 VS 2015
Base de l’analyse : 56 réponses
Un prévision de l’activité des fusions-acquisitions toujours un peu plus en augmentation… après on pourra regretter.
La croissance externe
40%
54%
31%
33%
20%
11%
8%
20%
9%
15%
33%
20%
26%
46%
33%
100%Une baisse
significative
9%
61%
23%
5%
Une augmentation
significative
2%
Selon vous, au cours des 6 prochains mois en France, l’activité de fusions/acquisitions connaîtra :
+3%
-10%
+2%
+3%
+2%
Une légère augmentation
Une stabilisation
Une légère baisse
© 2016 Deloitte SAS 36
Distribution par taille d’entreprise%Evolution
2016 VS 2015
Base de l’analyse : 57 réponses
Le mouvement de croissance externe est significatif hors de l’UE. Il s’est partout accéléré sur un an, notamment par plus d’acquisitions que de cessions.
La croissance externe
4%
4%
5%
27%
34%
38%
32%
29%
31%
18%
18%
13%
2% 18%
16%
13%
Acquisitions uniquement Plus d'acquisitions que de cessions
Autant de cessions que d'acquisitions Plus de cessions que d'acquisitions
Cessions uniquement Ni cession ni acquisition
Au cours des 6 prochains mois, pour chacune des zones suivantes, comment estimez-vous l’équilibre cessions/acquisitions dans votre secteur ?
UE hors France
Reste du monde
France
14% 10% 10% 8% 6% 52% Oct. 2015
Oct. 2016
21% 10% 10% 3% 5% 52% Oct. 2015
Oct. 2016
22% 13% 11% 3% 2% 49% Oct. 2015
Oct. 2016
© 2016 Deloitte SAS 37Base de l’analyse : 57 réponses
Attention à avoir une politique cohérente : plus d’investissement en capital humain impliquera plus de formation et d’épargne salariale.
La politique salariale
Quelles sont les actions que vous privilégiez au regard de votre politique salariale ?
53%
45%
56%
33%
33%
7%
13%
11%
50%
10%
13%
30%
29%
33%
17%
67%Des actions en faveur de compléments de retraite
54%
53%
16%
11%
-32%
-
-28%
-25%Des initiatives en faveur de
l’épargne salariale
Des actions compensatoires de formation
Une hausse limitée
Une hausse ciblée
5% -6%
© 2016 Deloitte SAS 38
Distribution par taille d’entreprise% Evolution2016 VS 2015
Base de l’analyse : 57 réponses
Annexes
© 2016 Deloitte SAS 39
Des décisions influencées par le niveau de croissance en France, la croissances des pays émergents ainsi que la conjoncture économique et politique
Préoccupations économiques : ce que nous disent les CFO
© 2016 Deloitte SAS 40
« Une croissance faible dans un marché en contraction »
« Les intérêts négatifs et la réglementation »
« L'incertitude sur les marchés financiers et sur l'ensemble de la croissance mondiale, le risque
d'éclatement d'une bulle spéculative sur certains marchés, qui entraînerait le reste de l'économie, sont aujourd'hui
des éléments qui déterminent le plus la prise de décision. »
« Une croissance trop faible, donc la nécessité de
gagner des parts de marché, tout en nettoyant
un historique hérité »
« Une incertitude de la conjoncture européenne
(conséquences Brexit et celles résultant de la situation politique
de certains pays émergents »
« La compétitivité fiscale de la France »
« Une zone euro atone avec une croissance faible, une instabilité législative
d'autant plus avec la présidentielle 2017 ;
un manque de visibilité du carnet de commandes »
« L'incertitude qui pèse sur la politique incitative à la R&D en France, au soutien à la réindustrialisation, à l’allégement des charges
sociales et à la simplification du code du travail ; quels soutiens et quelles facilitations pour le
développement des entreprises ? »
« Une croissance anémique sans perspective, ce qui limite
toute velléité d'investir »
Quels sont les facteurs qui importent le plus dans vos décisions en ce moment (croissance faible, inflation faible…) ? (Verbatim)
Base de l’analyse : 72 réponses
Priorité stratégique : les CFO mettent plus en avant la croissance organique (toujours présente), la réduction des coûts et davantage l’innovation en produits et services.
Contexte et perspectives européennes
41
Pour les 12 mois à venir, quels sont les axes stratégiques qui représentent une priorité forte pour votre entreprise ?
27%
23%
4%
55%
53%
31%
33%
63%
75%
75%
33%
100%
100%
18%
13%
30%
15%
19%
13%
13%
17%
21%
17%
22%
5%
18%
25%
22%
13%
17%
33%
47%
43%
25%
29%
25%
44%
25%
13%
13%
33%
La diminution de l’endettement
Le contrôle des coûts
La croissance externe par le biais d’acquisitions
46%
42%
28%
32%
Le développement du capital humain
L’introduction de nouveaux produits /services
La croissance organique
La réduction des coûts
13%
11%
11%
0%L'augmentation des dividendes ou
des rachats d'actions
La cession d’actifs
L’augmentation des dépenses d’exploitation
L’augmentation des dépenses d’investissement
L’augmentation de la trésorerie disponible
L’augmentation des investissements
La croissance externe sur de nouveaux marchés
3%
4%
8%
22%
24%
11%
-9%
-1%
+6%
-15%
+5%
-11%
+3%
-2%
+3%
-4%
+11%
-4%
-6%
+4%
Distribution par taille d’entreprise%Evolution
2016 VS 2015
Base de l’analyse : 72 réponses
Les CFO représentent principalement des entreprises de moins de 1 Md€ de chiffre d’affaires.
Profil de l’échantillon (suite)
56%
44%
Du groupe/de la maisonmère
D'une division/d'unebusiness unit
31%
47%
6%
17% Moins de 100 M€
Entre 100 et 999 M€
Entre 1 Md€ et 1,5 Md€
Plus de 1,5 Md€
Directeur financier du groupe/maison mère ou d'une division/business unit ?
Chiffre d’affaires de l’entreprise
29%
11%
13%15%
32% Moins de 10%
Entre 10% et 25%
Entre 25% et 50%
Entre 50% et 75%
Plus de 75%
Part du chiffre d’affaires réalisé hors de France
© 2016 Deloitte SAS 42
Cette présentation propose une sélection de nombreux chiffres et informations disponibles auprès de nos experts chez Deloitte.
Pour en savoir plus
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Anne Philipona-HintzyAssociée AuditDeloitte
Jean-Paul BetbèzeEconomic AdvisorDeloitte