DOSSIER DE PRESSE NOVEMBRE 2016
ILS SOUTIENNENT ACTIVEMENT LE BOCUSE D’OR
MAIN SPONSORS
PARTENAIRES
MEMBRES
FOURNISSEURS
VOITURE OFFICIELLE
SOMMAIRE
UN JOUR UN DESTIN ...................................... 4
PROCESSUS DE SELECTION ............................. 7
PAYS FINALISTES ............................................ 8
ORDRE DE PASSAGE ....................................... 9
DEUX EPREUVES ........................................... 10
JURY ET NOTATION ....................................... 11
ANNIVERSAIRE .............................................. 13
HISTOIRE, HERITAGE, HOMMAGE ................. 14
PALMARES MONDIAL ................................... 17
PODIUMS PAR PAYS ..................................... 18
HISTOIRES ..................................................... 19
LA DIVISION FOOD SERVICE DE GL EVENTS EXHIBITIONS ................................................. 22
CONTACTS .................................................... 23
UN JOUR UN DESTIN
Tous les deux ans depuis 1987, 24 candidats représentant 24 pays participent à la plus
grande compétition de la cuisine contemporaine. Après presque deux ans de
sélections nationales et continentales, au terme de plusieurs mois d’entraînement, ils
ont 5h35 et deux épreuves pour remporter le Bocuse d’Or.
JOUR DU BOCUSE D’OR
Lyon, 24 Janvier 2017. Les lumières s’allument, les drapeaux se hissent au milieu d’une foule
de 2 500 personnes, unies dans une même respiration, les mêmes cris d’encouragement. Dès
les premiers instants, la grande finale du Bocuse d’Or est un spectacle.
Unité de temps, de lieu et d’action, le public est face à la scène, comme au théâtre, la dramaturgie
est parfaite. Les acteurs sont là, dans la pénombre et le silence, concentrés. Dans un instant, les
12 premiers duos finalistes, composés d’un chef et d’un commis, entreront en piste pour une
issue tant attendue après deux ans de compétition. Deux épreuves ultimes les attendent, une sur
plat, l’autre sur assiette.
Le Bocuse d’Or est une compétition de haute précision, une lutte contre le chronomètre, une
épreuve d’équipe tout autant qu’une confrontation à soi-même. Une confrontation au monde
aussi, 24 nations s’affrontant en finale sur deux jours. Le temps de l’épreuve, les ateliers,
construits spécialement à l’identique pour chaque équipe, deviennent un bout de territoire, 24
parcelles de pays sur le terrain neutre de la Haute Cuisine.
À LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU
5h35 au compte à rebours. Le volume sonore atteint son paroxysme. Les premiers plateaux
défilent, portés par deux membres du Comité International d’Organisation et par beaucoup plus
de fans, professionnels, familles, supporters venus par centaines soutenir leur candidat. La
tension est palpable, les gestes sur le plan de travail, au passe et au service semblent comme
téléguidés par les cris. Mais chaque juré s’isole, tête baissée, sens en éveil, regard aiguisé et
carnet de note sorti. Le temps est à la dégustation avant la délibération finale.
L’HEURE DU DÉNOUEMENT
À présent, la halle tout entière est un cri. Les lumières sont plein feu, un podium prend place
pendant les délibérations devant les ateliers relégués en coulisses. Les drapeaux défilent devant
les candidats, trois enveloppes se fraient un chemin jusqu’au président du jury. Bronze, Argent,
Or. Les pleurs et les embrassades, les tours d’honneur et les promesses d’un avenir radieux –
car gagner le Bocuse d’Or change une vie-, d’excitantes carrières qui se dessinent, une fierté
ramenée au pays. « Peu de gens réalisent combien de temps, d’efforts et de ressources sont
nécessaires à cette compétition », explique Philip Tessier, chef de Thomas Keller au Per Se de
New York, et Bocuse d’Argent en 2015. « Le plus dur est de surmonter les déceptions et de
continuer à avancer pendant les épreuves qui jalonnent le concours. Je me suis entouré d’un
groupe de gens qui m’a aidé à dépasser ces moments. » Le Bocuse d’Or est une histoire d’équipe
et d’émotion.
LE BOCUSE D’OR EN 10 VALEURS
1. Tu travailleras en équipe
2. Tu représenteras fidèlement ton pays
3. Tu t’attacheras à respecter les producteurs et le goût des produits
4. Tu feras preuve de liberté et d’imagination
5. Tu engageras le meilleur de tes connaissances
6. Tu ne gaspilleras pas, tu ne jetteras pas
7. Tu resteras maître de toi dans l’adversité
8. Tu auras le triomphe humble et la défaite lumineuse
9. Tu serviras l’humanisme en cuisine
10. Tu transmettras ta passion aux générations futures
PROCESSUS DE SELECTION
GRANDE FINALE AU SIRHA
24 et 25 Janvier 2017
De 2015 à 2017 Sélections nationales et continentales
24 pays
Participations Individuelles
3 pays sélectionnés
Wild Cards
2 pays sélectionnés
Bocuse d’Or
Amérique Latine 2016
Bocuse d’Or
Europe 2016
Bocuse d’Or
Asie-Pacifique 2016
Sirha Budapest 10-11 Mai 2016
Singapour 14-15 Avril 2016
Sirha Mexico 11-12 Février 2016
BRÉSIL
URUGUAY
GUATEMALA
USA CANADA MAROC
ALLEMAGNE
CHILI
3 pays 5 pays 11 pays 3 pays
JAPON
SINGAPOUR
AUSTRALIE
CHINE
CORÉE DU SUD
2 pays
BELGIQUE
DANEMARK
ESTONIE
FINLANDE
FRANCE
HONGRIE
ISLANDE
NORVÈGE
PAYS-BAS
SUÈDE
SUISSE
PAYS FINALISTES
ORDRE DE PASSAGE
MARDI 24 JANVIER
MERCREDI 25 JANVIER
Atelier 1 :
Suède
Atelier 7 :
France
Atelier 1 :
Singapour
Atelier 7 :
Allemagne
Atelier 2 :
Chine
Atelier 8 :
Belgique
Atelier 2 :
Suisse
Atelier 8 :
Canada
Atelier 3 :
Finlande
Atelier 9 :
Danemark
Atelier 3 :
Australie
Atelier 9 :
Brésil
Atelier 4 :
Chili
Atelier 10 :
Pays Bas
Atelier 4 :
Estonie
Atelier 10 :
Uruguay
Atelier 5 :
Japon
Atelier 11 :
Norvège
Atelier 5 :
Etats-Unis
Atelier 11 :
Maroc
Atelier 6 :
Corée du sud
Atelier 12 :
Hongrie
Atelier 6 :
Islande
Atelier 12 :
Guatemala
DEUX EPREUVES
THEME SUR PLATEAU
5 heures et 35 minutes, pas une seconde de plus :
c’est le temps imparti pour interpréter un produit
principal imposé. Viande de la meilleure extraction
ou poisson de toute première fraîcheur, l’œuvre
imaginée à partir de ce produit phare devra être
présentée au plat, « à la française ».
L’essence tricolore du concours est marquée, sans
pour autant gommer les identités, les cultures. La
pièce centrale et ses accompagnements, apprêtés
comme de l’orfèvrerie, doivent conserver
impérativement le goût de chaque pays, la couleur et la sensibilité de chaque identité. Car si le
Bocuse d’Or est bien un patrimoine – au même titre que la cuisine est au cœur d’un ADN français
–, il est surtout une valeur universelle partagée. Il est l’expression de savoir-faire variés, il met en
œuvre les techniques les plus avant-gardistes pour mieux révéler la sensibilité, l’expression
singulière, culturelle et artistique de chaque équipe.
Le Bocuse d’Or offre une liberté totale sous l’apparent exercice imposé et n’a cessé d’évoluer
depuis 30 ans, inventant le mouvement perpétuel de la cuisine.
SURPRISE, PATRIMOINE ET PRODUIT
Le Bocuse d’Or est le concours qui ne dort jamais. Chaque année, il remet son ouvrage sur le
métier. En 2017, il réserve un grosse surprise aux amateurs mais surtout aux participants. Le
thème à l’assiette sera dévoilé fin novembre et fera à nouveau appel au désormais fameux
« marché METRO ».
Côté service au plat, le Bocuse d’Or assumera fièrement son identité lyonnaise et, au-delà, bien
française. Pour fêter les 30 ans, les candidats devront créer un « Poulet de Bresse aux
crustacés » sur la base d’une interprétation de la fameuse recette lyonnaise du « Poulet aux
écrevisses ».
THEME SUR ASSIETTE
Dans ces 5 heures et 35 minutes imparties, chaque compétiteur doit livrer son interprétation
personnelle du second produit imposé, dans un plat présenté cette fois-ci sur assiette comme
dans un restaurant.
Le Bocuse d’Or est bien au cœur de la créativité culinaire. La compétition est l’antichambre de
ce qui se crée et se vit ensuite au restaurant. La cuisson millimétrée, le travail des textures, la
précision des découpes, la brillance d’un jus, le choix précautionneux des satellites végétaux,
légumiers, les pointes d’acidités heureuses, le dressage savant et harmonieux : tout concourt à
la réussite gustative, à la cohérence interne de chacun des plats. « Il ne faut jamais oublier que
sous les décors, les concepts et le design, il y a avant tout la cuisine », rappelle Thibaut Ruggeri,
grand vainqueur de l’épreuve en 2013, et président du jury international en 2015.
Le Bocuse d’Or est la représentation de l’excellence technique et les prémices de la cuisine de
demain, celle qui s’incarne, une fois les lumières éteintes, dans les restaurants contemporains.
JURY ET NOTATION
LE JURY
Pour juger de l’excellence, ils sont 24, autant que les équipes finalistes, un par pays en compétition.
Équilibre et équité. Mais surtout, ce sont 24 grandes signatures de la cuisine mondiale qui jugent
le goût, l’esthétique, la créativité. Les membres du jury dégustation prennent place face au public,
en habits et en toques, sanglés dans leurs tabliers, haie d’honneur d’un blanc immaculé. Ils siègent
à la longue table disposée en contrebas de l’impressionnante tribune, mi auditorium, mi stade
olympique.
LA NOTATION
La présentation représente un total de 20
points dans la note finale du jury
dégustation mais c’est le goût qui est au
centre de toutes les attentions : 40 points
pour ce seul critère. Puissance et
légèreté, profondeur et complexité,
textures et netteté. Les pairs observent,
détaillent du bout de leur fourchette avant
de goûter.
La spécificité et l’originalité géographique
de chaque plat peuvent aussi rapporter
jusqu’à 20 points. L’interprétation d’une
pintade par l’équipe américaine ne peut
avoir le même goût que celle de Norvège
ou de Chine.
De son côté, le jury cuisine a tout
observé, tout pointé, pour déterminer la
capacité des candidats à cuisiner sans
gaspillage, en respectant la durabilité,
l’hygiène et une méthodologie de travail
impeccable. La cuisine est une rigueur, 20
points sont crédités pour la récompenser.
Au total, 100 points qualifient de manière
mathématique une cuisine tendant vers le
zéro défaut, au prix d’une prise de risque
absolue mais maintes fois calculée. Le
Bocuse d’Or est imparable.
* La note du Jury Cuisine s’applique à chaque plat. Elle est affectée
d’un coefficient 10 pour l’épreuve sur plateau et d’un coefficient 10
pour l’épreuve sur assiette.
** Une épreuve d'interprétation notée sur 10 est prévue et sera
annoncée en même temps que le thème sur assiette fin
novembre 2016
THÈME SUR PLATEAU
CRITÈRES
POINTS
ATTRIBUÉS
JURY DÉGUSTATION
Goût 40
Présentation 20
« Spécificité et originalité
géographique » 20
TOTAL JURY DÉGUSTATION 80
JURY CUISINE*
Non-gaspillage et durabilité 10
Hygiène et méthodologie 10
TOTAL JURY CUISINE* 20
TOTAL 100
THÈME SUR ASSIETTE
CRITÈRES
POINTS
ATTRIBUÉS
JURY DÉGUSTATION
Goût 40
Présentation 20
« Spécificité et originalité
géographique » 10
« Interprétation » ** 10
TOTAL JURY DÉGUSTATION 80
JURY CUISINE*
Non-gaspillage et durabilité 10
Hygiène et méthodologie 10
TOTAL JURY CUISINE* 20
TOTAL 100
ANNIVERSAIRE
Le Bocuse d’Or a 30 ans et dévore à pleine dent le XXIe siècle. Créé en 1987 par Paul
Bocuse, légende de la cuisine, le Bocuse d’Or s’est imposé sans contestation possible
comme le plus important des concours culinaires internationaux.
30 ANS EN OR
Tous les deux ans à Lyon, devant un jury d'experts, vingt-quatre cuisiniers venus du monde entier
s'affrontent pour obtenir le titre de « meilleur cuisinier du monde ».
En 30 ans, le Bocuse d’Or a ainsi accueilli devant des centaines de milliers de spectateurs, des
milliers de professionnels, femmes et hommes qui passent en équipe avec coach et commis de
longs mois et toute leur énergie pour se qualifier à la grande finale. Car le Bocuse d’Or pousse
les cuisiniers à puiser dans des ressources inconnues, à se découvrir eux-mêmes, pour se révéler
au monde.
Véritables Jeux olympiques de la cuisine, le concours a fait passer de l’ombre à la lumière en
distribuant 14 statuettes de bronze, d’argent et d’or des chefs touchés par la grâce d’une assiette
parfaitement réussie, d’un plateau magnifiquement composé. Le Bocuse d’Or a contribué à faire
émerger des gastronomies méconnues. Il a fait se lever les foules dans des pays investis jusqu’au
plus haut sommet de l’état, en quête d’une victoire de prestige et d’un rayonnement planétaire.
En 30 ans, le Bocuse d’Or n’a jamais perdu de vue l’avant-garde des tendances et des techniques
culinaires. Il a aussi anticipé le phénomène global qui met aujourd’hui la gastronomie au cœur de
la modernité, de l’innovation et des enjeux de société. Bien avant l’explosion de la télé réalité
culinaire, il s’est inscrit dans le sillage de Paul Bocuse, l’homme qui a révolutionné l’image du
chef, artiste et artisan, à la fois gardien du temple et éclaireur d’un monde en perpétuelle mutation.
Le Bocuse d’or a pour cela toujours su modifier son format, explorer de nouvelles pistes dans les
épreuves imposées, pour continuer à défricher, inlassablement. C’est la recette en or pour
conserver 30 ans d’avance.
En janvier prochain, pour célébrer cet anniversaire, des surprises émailleront les 2 jours de
concours et un site web spécialement créé pour l’occasion fera partager une expérience inédite
à travers 30 ans de chefs et de passions.
HISTOIRE, HERITAGE, HOMMAGE
LE COUP DE GÉNIE DE MONSIEUR PAUL
En 1987, Paul Bocuse est déjà auréolé de trois étoiles au Guide Michelin depuis 22 ans. Il a créé
des plats signatures indémodables, le rouget en écailles de pommes de terre ou la soupe VGE.
Avec quelques-uns de ses condisciples, Michel Guérard, les frères Troisgros, Alain Senderens,
Alain Chapel ou Roger Vergé, il a révolutionné l’image du chef et fait rayonner la gastronomie
française partout dans le monde. À 61 ans, il aurait pu prendre un peu de repos. Mais ce n’est
pas le genre de la maison. Il a une autre idée en tête : la création d’un grand concours
international. Il le pense comme l’expression de la rigueur, du savoir-faire, de l’excellence, mais
dans un esprit festif de compétition sportive, jeune et moderne. Le Bocuse d’Or est né.
L’EVEREST DE LA CUISINE
Dès la première édition, l’événement s’impose comme bien plus qu’un concours. Trente ans plus
tard, c’est toujours un but ultime, un Everest, le sommet de la cuisine mondiale. Très peu de chefs
ont su un jour le dompter. Depuis 1987, 15 éditions, 15 cordées – chef, commis, coach, président
– sont parvenus au sommet. Mais ils sont des milliers à avoir tenté l’aventure, depuis les
qualifications nationales et régionales, jusqu’à la grande finale, organisée tous les deux ans dans
le cadre du Sirha, les années impaires à Lyon. Certains ont renoncé au camp de base, d’autres
ont persévéré, ont fait demi-tour pour mieux revenir.
UNE MONDIALISATION HEUREUSE
Pour comprendre l’importance capitale prise par le Bocuse d’Or aujourd’hui, il faut écouter
Rasmus Kofoed. Le chef de Geranium, à Copenhague, est le seul candidat à avoir participé trois
fois pour remporter enfin l’or, en 2011, après le bronze (2005) et l’argent (2007). « J’ai souhaité
aller au bout de moi-même, explique-t-il. Pas par obsession, mais par goût du surpassement de
soi et parce que c’était mon histoire à moi. » Tous les deux ans, c’est le même engagement pour
tous, la même détermination, d’anciens candidats prennent les nouveaux sous leur aile, d’autres
persévèrent comme Rasmus Kofoed. Ainsi, Tommy Myllymaki, Bocuse d’Argent en 2011 et de
Bronze en 2015, reviendra peut-être pour devenir le second Suédois couronné d’or après Mathias
Dahlgren en 1997. À l’exception de la Luxembourgeoise Léa Linster, seule femme sacrée en
1989, on notera d’ailleurs que les pays scandinaves disputent tous les ans la victoire à la France,
7 Bocuse d’Or pour chaque bloc. Mais ce temps-là pourrait être révolu, le monde entier se presse
au pied du podium, voire dessus, tel le Japon en 2013 (bronze) ou les États-Unis en 2015
(argent).
INTEMPOREL ET AVANT-GARDISTE
En 30 ans et quinze grandes finales, le Bocuse d’Or s’est imposé comme le titre le plus prestigieux
parmi les titres de cuisiniers. Un classique intemporel, comme un Gand-Wevelgem ou un Paris-
Roubaix, se renouvelant sans cesse pour mieux durer. Le Bocuse d’Or est de son temps et de
son époque, il s’attache à révéler les talents, convoque les dernières techniques et fait immerger
les tendances de fond. Il se met au service d’un patrimoine culinaire plus vivant que jamais, un
patrimoine connecté aux générations et aux enthousiasmes d’un monde pour qui la cuisine est
devenue valeur universelle. Le Bocuse d’Or porte haut ces valeurs.
UNE AVENTURE HUMAINE
Ces valeurs sont celles de son fondateur, Paul Bocuse, qui a transmis au concours tout son
savoir. En 2013, il a tenu à annoncer en personne la victoire du Français Thibaut Ruggeri.
Monsieur Paul n’a pas donné que son nom à ce concours, il lui a dédié son énergie vitale. En
créant cet événement universel, il a légué un bout de patrimoine à une profession qu’il aime tant
et qu’il a toujours défendue. Dans le sillage de cet homme hors du commun, le Bocuse d’Or est
devenue l’aventure humaine la plus passionnante de la cuisine contemporaine.
PALMARES MONDIAL
PODIUMS PAR PAYS
Nombre total de trophées
France 7 2 1 10
Norvège 5 2 2 9
Danemark 1 3 1 5
Suède 1 4 1 6
Belgique - 3 2 5
Allemagne - - 3 3
Pays Bas - - 1 1
Singapour - - 1 1
Japon - - 1 1
Islande - - 1 1
Suisse - - 1 1
Etats-Unis - 1 - 1
TOTAL 14 15 15 44
HISTOIRES
Ils ont remporté le bronze, ont arraché l’argent ou se sont battus plusieurs fois pour
décrocher le titre suprême. Le Bocuse d’Or vu à travers six grands chefs
internationaux.
LÉA LINSTER / LUXEMBOURG
BOCUSE D’OR 1989
« Léa, tu es la reine du goût. » Tombé de la bouche de Paul Bocuse, le compliment a fait rougir
Léa Linster, vainqueur du Bocuse d’Or 1989. Un trophée qui lui a été volé en 2013, à sa grande
tristesse : « on ne me volera jamais mon savoir-faire, je resterai éternellement Bocuse d’Or, mais
celui qui a dérobé cet objet ne se doute pas du mal qu’il m’a fait ». La cheffe luxembourgeoise
dirige aujourd’hui deux restaurants et reste la seule femme sacrée dans l’histoire du Bocuse d’Or.
Cela ne va pas durer. Les femmes sont de plus en plus nombreuses dans les épreuves de
qualifications, deux sud-américaines se sont même qualifiées pour la finale 2017, Giovanna
Grossi (Brésil) et Jessika Toni (Uruguay).
RASMUS KOFOED / DANEMARK
BOCUSE DE BRONZE 2005, BOCUSE D’ARGENT
2007, BOCUSE D’OR 2011
Le mot persévérance a sans doute été inventé pour
lui.Le Danois Rasmus Kofoed a participé trois fois à la
grande finale, décrochant d’abord le bronze en 2005,
puis l’argent en 2007, et enfin l’or tant convoité en 2011.
Trois trophées, trois étoiles au Guide Michelin pour son
Géranium de Copenhague : la mission du métronome
danois, adepte du bio et grand amateur de football, est
loin d’être terminée. Le Bocuse d’Or est une famille que
l’on ne quitte jamais vraiment. Ainsi, est-il devenu le
mentor de Tamas Szell, chef hongrois du restaurant
étoilé Onyx, à Budapest. Ce dernier s’est qualifié pour
une deuxième finale consécutive (il a terminé 10e de la
finale en 2015) en remportant le Bocuse d’Or Europe,
chez lui en mai 2016. L’effet Rasmus.
ODD IVAR SOLVOLD / NORVEGE
BOCUSE DE BRONZE 1997, COACH DES BOCUSE D’OR 2003, 2009, 2015
C’est « Monsieur Bocuse d’Or » ! Le chef norvégien, véritable bête à concours (trois fois meilleur
chef de Norvège), a commencé « timidement » par un Bocuse de Bronze en 1997. Mais il a
attrapé le virus et n’a jamais voulu s’en guérir. Tour à tour conseiller ou coach des équipes de
Norvège successives, ce fin stratège imbattable sur le règlement, a su partager tout son savoir,
son expérience, contribuant à créer une lignée unique de chefs d’exception, décrochant trois
Bocuse d’Or en chemin, avec Charles Tjessem en 2003, Geir Skeie en 2009 et Orjan Johanessen
en 2015. Avec 5 titres, la Norvège talonne la France (7). Odd Ivar n’a pas dit son dernier mot.
PHILIP TESSIER / ETATS-UNIS
BOCUSE D’ARGENT 2015
Longtemps, les États-Unis ont brillé par leur absence.
Le plus souvent non qualifiés ou abonnés au milieu du
classement, leur meilleur résultat était une 6e place en
finale (Tim Hollingsworth en 2009). Mais ça, c’était
avant Philip Tessier. Coup de tonnerre en 2015, le chef
américain d’origine québécoise (d’où son nom bien
français), sous-chef de Thomas Keller à The French
Laundry, grimpe sur la deuxième place du podium.
Outre la tutelle irremplaçable du chef Keller, Philip a
bénéficié d’une chaîne vertueuse constituée de Gavin
Kaysen (candidat en 2011) et Richard Rosendale
(candidat en 2013) pour arriver dans les meilleures
dispositions. Gare, quand les Américains se
professionnalisent, les résultats tombent.
NORIYUKI HAMADA / JAPON
BOCUSE DE BRONZE 2013
L’Asie a toujours répondu présent à l’appel du Bocuse d’Or. Mais, après William Wai, Bocuse de
Bronze 1989 pour Singapour, il a fallu attendre 2013 pour voir Noriyuki Hamada, chef japonais
du Yukawatan, à Karuizawa, faire aussi bien. Un grand bonheur. « Le plus gros changement a
été le regard des chefs, étrangers comme japonais, a-t-il expliqué après coup. Être reconnu par
mes pairs, c’est pour moi extrêmement important. » Preuve de fidélité, le finaliste japonais en
2017 sera Kotaro Hasegawa, déjà 6e en 2007. Derrière la locomotive Japon, tous les pays
asiatiques sont en constante progression. Le Bocuse d’Or est un tremplin autant pour de jeunes
chefs que pour les nations. Le très francophile chef Hiroyuki Hiramatsu, président du Bocuse d’Or
Japon, a d’ailleurs créé une fondation qui permettra de doter de 17 000 euros chaque pays de la
zone Asie-Pacifique qualifié pour la finale 2017. Le soleil se lève à l’Est.
TAMAS SZELL / HONGRIE
BOCUSE D’OR EUROPE 2016
En finale du Bocuse d’Or 2013, Tamas Szell est sorti de
nulle part pour prendre une belle 10e place, sur 24. C’était
la première participation de la Hongrie. Ce fut moins bien en
2015 (13e) mais Tamas Szell a de la suite dans les idées.
Et la Hongrie a fait du Bocuse d’Or un enjeu économique et
patriotique majeur. Soutenu par tout un peuple mais aussi
par l’ensemble de la communauté nationale (chefs,
hommes politiques, industriels), entraîné par le virtuose
Danois Rasmus Kofoed, Bocuse d’Or 2011, il revient plus
fort que jamais. Devant un public en délire, chez lui à
Budapest, il a remporté le Bocuse d’Or Europe 2016, se
qualifiant par la grande porte pour la finale de janvier 2017.
Comme d’autres nations à la gastronomie méconnue, la
Hongrie restait jusque-là dans l’ombre, le Bocuse d’Or
contribue à la mettre dans la lumière, c’est là l’une de ses
plus belles missions.
LA DIVISION FOOD SERVICE DE GL EVENTS EXHIBITIONS
Dirigée par Marie-Odile Fondeur, la division Food Service dispose d'une forte expertise dans
l'organisation de salons et d'événements portant sur tous les types de restauration.
Le plus emblématique est Sirha, -référence dans le domaine de la restauration et l'hôtellerie- et
les prestigieux concours Bocuse d'Or et la Coupe du Monde de la Pâtisserie. Les finales de
ces compétitions ont lieu tous les deux ans lors du Sirha à Lyon. Les prochains événements
organisés par la division agro-alimentaire de GL events Exhibitions sont :
SIRHA ISTANBUL 24-26 Novembre 2016
accueille les sélections régionales du Bocuse d’Or et de la Coupe du Monde de la Pâtisserie
OMNIVORE ISTANBUL 24 – 26 Novembre 2016
dans le cadre de Sirha Istanbul
SIRHA MEXICO
8-10 Février 2017 accueille les sélections continentales du Bocuse d’Or et de la Coupe du Monde de la Pâtisserie
OMNIVORE PARIS
5 – 7 Mars 2016
RESPONSABLE SPONSORING Marie MONTABONNEL
[email protected] Tél: 04 78 176 284
CONTACTS
DIRECTRICE GENERALE DE LA DIVISION AGRO-ALIMENTAIRE, DIRECTRICE GENERALE DE SIRHA
Marie-Odile FONDEUR
DIRECTEUR DES EVENEMENTS
GASTRONOMIQUES Florent SUPLISSON
Bocuse d’Or, L’Everest de la cuisine
En janvier 1987, Paul Bocuse crée le Bocuse d’Or, un concours
révolutionnaire en matière de gastronomie. En empruntant les codes
des plus grands évènements sportifs, il a imaginé un véritable spectacle
autour de la cuisine et des chefs.
Le concept : réunir 24 jeunes chefs du monde entier, parmi les plus
prometteurs de leur génération, et leur faire réaliser des plats en 5h35
devant un public enthousiaste.
Bocuse d’Or, 24-25 janvier 2017 Espace des Chefs
Un événement Sirha, 21-25 janvier 2017
Eurexpo Lyon, France
bocusedor.com
#Bocusedor
sirha.com
Contact Presse : AB3C
Jean-Patrick Blin - Aurélie Mestelan [email protected] - [email protected]
+33 (0)1 53 30 74 01
CHEF DE PROJET Amandine SAVI
[email protected] Tél: 04 78 176 294
Amandine SAVI [email protected] Tél: 04 78 176 294
C
H
CHEF DE PROJET Quentin PARIOT
[email protected] Tél: 04 78 176 274
ASSISTANTE CHEF DE PROJET Héloïse DROIN
[email protected] Tél: 04 78 176 297