Download - Etude de marché des systèmes solaires thermiques ...solarge.org/uploads/media/FR_SOLARGE_Market_Report_2007-12-13.pdf · Etude de marché des systèmes solaires thermiques collectifs

Etude de marchédes systèmes solaires thermiques collectifsdans les logements collectifs et les hôtels en Europe

Danemark, Allemagne, Pays-Bas, France, Slovénie, Italie, Espagne, Chypre

�

SOLARGE – Protection de l’environnement et développement économiqueL’utilisation de l’énergie solaire thermique est un moyen important de réduire les émis-sions de gaz à effets de serre en Europe, dont un tiers de ces émissions est causé par le secteur du bâtiment.Les systèmes solaires thermiques collectifs pour les logements collectifs, sociaux et pu-blics, et les hôtels ne sont, actuellement, rarement plus que des projets de démonstra-tion. Cependant, il existe un énorme potentiel de création d’emploi et de développement économique régional dans le secteur du bâtiment, sans oublier l’aspect de protection de l’environnement.Le projet SOLARGE est basé sur la coopération de 11 organismes partenaires de 8 pays européens pour la promotion d’installations d’eau chaude solaire thermique collective (ECSColl) avec des surfaces de capteurs à partir de 30 m�.SOLARGE analyse les principaux obstacles du marché et les éléments de promotion des systèmes d’ECSColl et développe les outils pratiques pour les investisseurs, exploitants, bureaux d’études, installateurs et décideurs politiques. Le projet a démarré en janvier �005 et se poursuivra jusqu’en décembre �007. Les cibles de marché incluent les secteurs hôteliers et du logement, les autorités publiques, les industriels du solaire thermique, les architectes et les bureaux d’études.En parallèle de SOLARGE, 8 rapports nationaux effectués en �005 fournissent un inven-taire détaillé des informations clés sur ces différents marchés nationaux et sur les disposi-tions politiques mis en place pour l’ECSColl. Suivant cet objectif, tous les partenaires du projet et une institution chypriote ont compilé les données et facteurs existants concer-nant ces différents marchés nationaux pour les logements collectifs et les hôtels et ainsi pouvoir les comparer. Tous les partenaires ont utilisé le même mode de fonctionnement : quatre questions clés pour identifier les obstacles et les barrières spécifiques à l’implanta-tion des systèmes d’ECSColl dans chaque pays :1. Quelle est la situation actuelle pour le logement et l’hôtellerie (état des lieux du parc

bâti national, systèmes de chauffage utilisés, activités de rénovation et de construc-tion, implications pour l’industrie solaire) ?

�. Quel stade a atteint le développement national du marché et de l’industrie solaire thermique ?

3. Comment la politique énergétique nationale existante y contribue-t-elle (objectifs po-litiques, procédures administratives des programmes, subventions) ?

4. Les conditions légales et économiques nationales existantes sont-elles efficaces (prix des énergies, conditions légales de la rénovation, lois du secteur du bâtiment) ?

Ce document est basé sur les résultats des rapports nationaux. Il donne un aperçu glo-bal des conditions politiques, économiques et légales spécifiques aux implantations de systèmes d’ECSColl dans chaque pays partenaire. Les conclusions issues de l’analyse de ces données, facteurs et conditions générales vont former une base importante pour la campagne de �006 et �007.Une partie importante de SOLARGE est la base de données des opérations de référence, qui va être développée continuellement via le site Internet en 8 langues www.solarge.org. Le site va présenter plusieurs aspects : le succès du projet, les solutions techniques et éco-nomiques exemplaires ainsi que les interviews des acteurs concernés.Nous voudrions saisir cette opportunité d’inviter tous les propriétaires de bâtiments, ex-perts et industriels intéressés à rejoindre le projet SOLARGE :• Présentation de leurs projets à des experts internationaux ainsi qu’au public français

et européen• Utilisation des outils pratiques et d’information de SOLARGE• Coopération avec les acteurs français et éventuellement européens

Best regards

Gabi Schlichtmann Andreas Steege

target GmbH, coordinateurs de SOLARGE

3

Sommaire

Statu quo des différents pays partenaires de SOLARGE ................................. 4

Danemark .................................................................................................... 6Allemagne ................................................................................................... 8Pays-Bas ..................................................................................................... 10France ........................................................................................................ 1�Slovénie ..................................................................................................... 14Italie .......................................................................................................... 16Espagne ..................................................................................................... 18Chypre ....................................................................................................... �0

Conclusions et perspectives futures ............................................................ ��Partenaires du projet .................................................................................. �6Imprimeurs ................................................................................................ �7

4

Statu quo des différents pays partenaires de SOLARGEPanorama du secteur du logement collectif, de l’hôtellerie et des systèmes d’eau chaude solaire thermique collective (ECSColl) en fonctionnement

Illustration 2 : Composition du parc hôtelier des pays partenaires (données de 2003 et 2004 respecti-vement)*Source : Rapports nationaux SOLARGE 2005, www.solarge.org

Illustration 1 : Composition du parc de logements dans les pays partenaires (données de 2000 à 2005)Source : Rapports nationaux SOLARGE 2005, www.solarge.org

Parmi le parc total de logements des pays partenaires avec 108 millions de bâtiments, environ 50% sont des lo-gements collectifs. Un aspect intéres-sant avec l’Allemagne et l’Espagne, qui sont les seuls pays impliqués dans SOLARGE, où – avec respective-ment �0,51 millions et 9,�5 millions – il y a plus de logements collectifs que de logements individuels. A l’op-posé, Chypre a la plus faible propor-tion de logements collectifs dans le parc immobilier national, seulement �3%, suivi par les Pays-Bas avec �9%. En regardant le nombre absolu de bâtiments, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne en ont le plus et les Pays-Bas, la Slovénie et Chypre, le moins.

Les quatre pays avec les parcs hôte-liers les plus importants sont l’Al-lemagne, l’Italie, la France et l’Es-pagne, avec un total de 119 589 hôtels. La moyenne nationale de nombre de lits par hôtel varie de 31 aux Pays-Bas à 145 en Slovénie. Cependant, la moyenne européenne de lits par hôtel est de 81. Il est in-téressant de noter que, basé sur les données récoltées, les Pays-Bas pos-sèdent le nombre de lits le plus faible par hôtel mais ont le taux d’occupa-tion le plus élevé (63,�%) dans ce secteur.

Informations clés sur le secteur du logement et de l’hôtellerie

Dans tous les pays européens analysés dans le cadre de SOLARGE, il existe moins de logements collectifs que de maisons individuelles, excepté en Allemagne et en Espagne. Il existe un potentiel de quasiment 54,�8 millions de bâtiments de logements collectifs dans les pays partenaires : (du nord au sud) Danemark, Allemagne, Pays-Bas, France, Slovénie, Italie, Espagne et Chypre. Le nombre total d’hôtels enregistrés dans les huit pays partenaires est de 1�4 166. Le parc hôtelier correspondant se compose d’environ 10,05 millions de lits.Cependant, la taille et la structure des bâtiments de logements collectifs et d’hôtellerie varient énormément dans les différents pays ainsi que les infrastructures existantes et la demande pour l’eau chaude sanitaire et le chauffage.

Allemagne

rightaxis

leftaxis

FranceItalie

Espagne Pays-BasDanemark

ChypreSlovénie

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

En milliers de logements

Logements individuels Logements collectifs

0

0

10 000

20 000

30 000

40 000

50 000

60 000

0

600

1 200

1 800

2 400

3 000

3 600Hôtels

rightaxis

leftaxis

AllemagneFrance

ItalieEspagne Pays-Bas

DanemarkChypre

Slovénie

* : La définition d’un hôtel n’est pas la même dans chacun des pays consultés. Cela peut être pris en compte quand le parc hôtelier est comparé entre les différents pays.

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Illustration 3 : Surface (en m2) et capacité (en kWth) de capteurs solaire ther-mique installés par les pays partenaires en 2004 et la proportion d’ECSCollSource : ESTIF 2005, www.estif.org; ADEME, 2005 ; Rapports nationaux SO-LARGE 2005, www.solarge.org

Remarques : ESTIF – Fédération Européenne de l’Industrie Solaire Thermi-que – a comptabilisé les surfaces de capteurs en fonctionnement par pays ; En prenant une durée de vie moyenne de �0 ans (15 ans pour des systèmes installés avant 1989). La plupart des systèmes actuels sont conçus pour durer plus longtemps, mais les systèmes individuels peuvent avoir une durée de vie plus courte due à la destruction, au changement d’utilisation du bâtiment ou à une faible maintenance.France : A la différence des statistiques habituelles de l’ESTIF, les données françaises – fournies par l’ADEME – se réfèrent à la métropole et aux DOM-TOM.

Avec un nombre important d’instal-lations en �004, l’Espagne domine le marché de l’ECSColl avec, et de loin, la part la plus importante soit 336 300 m� ; 80% de la surface de capteurs en fonctionnement dans le pays sont des systèmes d’ECSColl. Il n’y a clairement aucun autre pays avec une telle part de marché pour l’ECSColl.Le Danemark arrive second, avec une surface de 55 000 m� de cap-teurs installés pour l’ECSColl en �004. L’ECSColl représente environ 16% de la surface totale installée en �004.Les Pays-Bas arrivent en 3ème po-sition avec 45 000 m� ; l’ECSColl représente aussi 16% de la surface totale installée. L’Allemagne repré-sente entre 60 000 et 75 000 m� de capteurs pour l’ECSColl, soit entre 1,1 et 1,3% de la surface totale de capteurs vitrés installés en �004. C’est assez remarquable étant donné que l’Allemagne est connue comme le leader européen des installations solaires thermiques en terme de sur-face totale cumulée entre �000 et �004.La France, et non l’Allemagne, avec 38 500 m� de systèmes d’ECSColl installés à ce jour est parmi les 4 pays leaders au niveau de la part de surface d’ECSColl sur la surface to-tale. Les systèmes d’ECSColl en fonc-tionnement représentent une part de 6% du marché dans le pays. Ce taux a rapidement augmenté depuis quel-ques années.

Développement national des systèmes d’eau chaude solaire collective (ECSColl)

La surface totale de capteurs vitrés installés dans les huit pays partenaires est d’environ 8,�6 millions de m� pro-duisant approximativement 5,79 millions de kW de chaleur. En �004, environ 1,05 millions de m� de capteurs ont été installés dans ces pays, dont 116 000 m� en ECSColl représentant 11% des surfaces totales de capteurs vitrés installés.Compte tenu des différentes réglementations et conditions nationales pour l’implantation des systèmes d’ECSColl dans les logements collectifs et les hôtels, et des différentes populations, il existe une grande variation dans le dé-veloppement du marché d’ECSColl dans ces différents pays qui est présenté dans le graphique ci-dessous. Cepen-dant, le nombre variable de systèmes d’ECSColl en fonctionnement dans ces différents pays n’est pas uniquement le résultat de ces conditions, il dépend aussi en grande partie des cadres légal, économique et politique nationaux existants, qui peuvent supporter ou entraver l’implantation des systèmes d’ECSColl. L’importance du développe-ment de l’énergie solaire dans chaque pays est aussi un facteur important du développement du marché.

0

150

300

450

600

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1 000

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2 800

3 500

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105

210

315

420

525

630

FranceAllemagne

ItalieEspagnePays-Bas

Danemark ChypreSlovénie

Surface cumulée de capteurs installés

Surface cumulée d’ECSColl

MWth / milliers de m² milliers de m² / MWth

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Composition du parc bati Répartition de la propriété

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

Autres

Promoteurs immobiliers

Offices HLM

Copropriétés

Propriétaires privés

0%10%20%30%40%

50%60%70%80%90%

100%

Logements individuels

Logements collectifs

Maisons dans des lotissements

Fermes

Résidences étudiantes

Autres logementsoccupés à plein temps

Maisons secondaires

Institutions

Inconnu

DanemarkConnaissances et compétences des industriels orientées vers un marché plus important – plutôt incompatible avec le cadre national

A la fin de l’année �005, environ 55 000 m� de capteurs d’ECSColl (16% de la surface totale de capteurs) étaient en fonc-tionnement au Danemark, où les systèmes collectifs sont encore installés par les industriels. Une expansion du secteur de 50% est prévue pour �005. Comparé à la période avant �00�, le marché danois de l’ECSColl reste encore a un faible niveau.Les systèmes de chauffage central, pour lesquels une large gamme de prix existent, sont courants dans ce pays aux regards des caractéristiques spéciales du Danemark. La combinaison de chaleur et d’énergie est aussi largement répandue dans les grosses centrales. Pour cette raison, les villes importantes bénéficient souvent de prix réduits. Une taxation lourde et un prix relativement élevé de l’énergie incitent à investir dans l’ECSColl. De plus, des prêts à faible taux d’intérêt sont garantis et une nouvelle réglementation sur le bâtiment va entrer en vigueur en �006.

Secteur de l’habitat collectif national

Illustration 4 : Composition du secteur du logement au DanemarkSource : Rapports nationaux SOLARGE 2005, www.solarge.org

ConclusionSecteur des logements collectifsDavantage de systèmes d’ECS-Coll doivent être installés avec le chauffage central, bien que le chauffage central ne soit pas possible pour les nouveaux bâ-timents. Le solaire thermique va plus devenir une alternative pour les bâtiments actuellement chauffés au gaz ou au fioul.L’utilisation largement répandue du chauffage central pour la pro-duction d’eau chaude sanitaire des bâtiments individuels est es-sentiel pour l’ECSColl.

Il y a approximativement �,6 mil-lions de logements au Danemark. La plupart (40%) sont des logements individuels, suivi par les logements collectifs (38%), et les maisons liées ou semi détachées (13%). La majo-rité des logements ont été construits entre 1970 et 1974 ou même avant 1900.Au Danemark, le chauffage urbain représente une grande part des systèmes de chauffage, alors que le chauffage au fioul ou au gaz est rare. Dans quasiment tous les bâti-ments résidentiels du Danemark, le chauffage et l’eau chaude sanitaire sont produits par la même source d’énergie.

Le taux d’activité en terme de constructions neuves a dépassé 4% en �004. En revanche, le taux estimé de rénovation n’est que de 0,�%. Les investisseurs significatifs pour les installations d’ECSColl sont les offi-ces de logements sociaux qui domi-nent le marché de la propriété avec 36% du parc. �0% des logements collectifs sont des copropriétés et �0% sont la propriété des municipa-lités et collectivités.

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Néanmoins, l’énergie solaire n’est pas une priorité du gouvernement, car elle est considérée comme une manière onéreuse de réduire les émissions de CO�. Ainsi, il n’existe actuellement aucun schéma de subventions ou d’inci-tations directes pour l’énergie solaire, malgré la promotion nationale mise en place par l’Agence de l’Energie sous l’égide du Ministère des Transports et de l’énergie.

Surface : 43 096 km²Nombre d’habitants : 5 397 000PIB par habitant en �003 : �6 100 EUREnergie incidente solaire annuelle : 9�5–1 000 kWh/m²

ConclusionCadre nationalAu Danemark, les industriels possèdent les connaissances et les compétences requises pour répondre à un marché important. De plus, le prix élevé de l’énergie, résultant d’une taxation élevée, est une incitation pour l’investissement dans l’ECSColl.Par conséquent, les installations de chauffage central de grande dimension ont un plus grand intérêt pour SOLARGE. En outre, nous allons aussi nous focaliser sur le secteur de la construc-tion, basé sur les réglementations de performance énergétique des bâtiments.Malheureusement, il n’y a actuellement aucune incitation à la promotion de l’ECSColl, même si la hausse du prix de l’énergie a engendré un marché grandissant.Les activités de promotion envisagées par SOLARGE doivent insister sur les avantages de l’ECSColl comparés avec les autres sources d’énergie.

ConclusionSecteur hôtelierComme le chauffage urbain est très répandu, seul un petit pour-centage du parc hôtelier peut être intéressé par une utilisation du solaire thermique.Cependant, l’énergie solaire est attractive pour les systèmes de chauffage central et de produc-tion d’eau chaude sanitaire. Il n’y a encore pas d’aides adéquates pour les investissements.

Secteur Hôtelier National

41 838 chambres ont été répertoriées au Danemark en �005. Le nombre d’hôtels a chuté de 43% entre 1993 et �003 : il y a actuellement 5�7 hô-tels*. En revanche, le nombre de chambres par hôtel a augmenté, dû à un taux d’occupation de 35% en �003.La majorité des hôtels est connectée au réseau urbain de chauffage, alors que le secteur de l’eau chaude sanitaire est dominé par les systèmes centralisés. Le chauffage de l’espace est généralement effectué par des radiateurs, bien que le plancher chauffant soit commun dans les nouveaux hôtels.Des corporations commerciales possèdent environ 7�% du secteur hôtelier, regroupées en chaînes hôtelières. Les propriétaires des hôtels sont habituelle-ment peu disposés à investir dans l’ECSColl, à cause du temps de retour sur investissement et du manque d’aides adéquates.


8

AllemagneMalgré des conditions et des subventions incitatives, le marché du solaire thermique collectif (ECSColl) est encore relativement peu développé.

En �004, environ 5% de la surface totale de capteurs installés en Allemagne était de l’ECSColl. Dans le secteur de l’ha-bitat collectif, un total d’environ 60 à 75 000 m� de capteurs sont en fonctionnement. Bien qu’ayant montré un intérêt croissant pour le développement du secteur de l’ECSColl, ce marché est encore sous-développé et les solutions solaires thermiques adaptées qui réunissent tous les besoins techniques et économiques des investisseurs sont rares.Cependant, la hausse des prix de l’énergie apporte des conditions incitatives pour l’ECSColl. De plus, l’Ordonnance sur les Economies d’énergies (EnEV �00�) limite la consommation d’énergie pour les maisons, et l’exigence d’un label d’ef-ficacité énergétique pour les bâtiments résidentiels devrait faciliter l’intégration des activités solaires. Dans le secteur hôtelier, il faut reconnaître que les temps de retour sur investissement sont plus courts que dans le secteur de l’habitat.

Le parc bâti en Allemagne se com-pose d’environ 17 millions de bâ-timents au total. Les vieux états fédéraux possèdent environ 60% du parc, alors que dans les nouveaux états fédéraux, quasiment 70% des bâtiments restants sont tenus par des coopératives, des agences de l’habitat municipales ainsi que des collectivités.

ConclusionSecteur du logement collectifL’intégration de l’ECSColl est basée sur un haut potentiel d’optimisation énergétique. Les associations de propriétaires sont une cible pertinente pour les activités liées à SOLARGE.Les activités solaires peuvent être une part de la stratégie marketing globale.

Illustration 5 : Composition du secteur du logement en AllemagneSource : Rapports nationaux SOLARGE 2005, www.solarge.org


Beaucoup de logements collectifs sont équipés de systèmes de chauf-fage central pour plusieurs bâti-ments. Le gaz naturel est l’énergie la plus courante pour le chauffage. Bien que le chauffage urbain et les systèmes au charbon soient aussi courants dans les nouveaux états fé-déraux, le fioul est utilisé en grande proportion dans les vieux états fédé-

raux. En �003, environ 9� milliards d’euros ont été investis dans la réno-vation alors que 5� milliards d’euros ont été dépensés pour des nouveaux bâtiments. 80% des logements collectifs utilisent des systèmes de chauffage qui pourraient technique-ment bénéficier d’une installation d’ECSColl.

Répartition de la propriété

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

Autres

Office de logements

Coopérative de constructeurs

Bâtiments municipaux


Composition du parc bati

>12 logements

7–12 logements

3–6 logements

1–2 logements

Systèmes de chauffagedes logements collectifs

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

Chauffage urbain

Chauffage central

Chauffage individuel

Chauffage sous forme de stockage

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En �003, le secteur hôtelier allemand offrait une capacité de plus de �,5 mil-lions de lits dans 53 771 « hôtels »*. La plupart des séjours sont effectués en été, ce qui contribue à l’adoption de l’énergie solaire thermique.En �004, approximativement 549 hôtels ont été construits et environ 1156 rénovés.Le secteur hôtelier allemand bénéficie d’un temps de retour sur investisse-ment relativement court pour un investissement dans l’ECSColl. De plus, l’image de marque joue un rôle dans son implantation, qui doit être considé-rée selon différentes applications marketing. A travers l’expansion des chaînes hôtelières, les structures propriétaires comptaient pour 38% en �000.

Surface : 357 0�7 km²Nombre d’habitants : 8� 531 000PIB par habitant en �003 : �3 100 EUREnergie incidente solaire annuelle : 900 – 1 300 kWh/m²

Cependant, on estime que la haute industrie nationale du solaire thermique va investir plus de temps et de moyens dans le développement de systèmes adaptés aux logements collectifs et au secteur hôtelier.D’ici �010, la surface cumulée de capteurs installés devrait atteindre 10 millions de m�. Diverses subventions sont pré-vues pour favoriser l’utilisation de l’ECSColl. Il existe des initiatives de promotion ainsi que des programmes de subven-tions (Solarthermie �000 plus et un programme d’incitation de marché – Marktanreizprogramm) et des prêts réduits garantis par la Coopération des Prêts de Reconstruction (Kreditanstalt für Wiederaufbau – KfW).

ConclusionCadre nationalBien que les parties impliquées dans le marché solaire thermique en Allemagne montrent un intérêt croissant pour l’amélioration et l’expansion du secteur de l’ECSColl, ce segment est encore, à ce jour, assez sous-développé.Les conditions nationales, cependant, contribuent à une implantation de l’ECSColl, due au fait que le prix des énergies est élevé et continu d’augmenter. De plus, l’intégration des activités solaires pour-rait être facilitée par l’exigence d’un label d’efficacité énergétique pour les bâtiments résidentiels. Malgré le cadre législatif et économique favorable, des subventions sont garanties pour les investisse-ments sur l’ECSColl en Allemagne qui devrait générer des effets positifs sur le marché de l’ECSColl.

ConclusionSecteur hôtelierDans le secteur hôtelier, bien que les moyens financiers pour des activités supplémentaires, tel que l’implantation de solutions solai-res thermiques, soient faibles, les chaînes hôtelières sont une cible appropriée pour SOLARGE. L’in-tégration des solutions solaires dans les stratégies marketing des hôtels peut être un moyen inté-ressant de positionnement, spé-cialement dans les secteurs du bien-être et de l’écotourisme.

* : La définition d’un hôtel n’est pas la même dans chacun des pays consultés.

Cela peut être pris en compte quand le parc hôtelier est comparé entre les diffé-rents pays.

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Pays-BasLes ventes annuelles d’installations solaires thermiques collectives se sont stabilisées du fait du changement des politiques gouvernementales.

45 000 m� de surface totale cumulée d’installations d’ECSColl étaient installés en �004, et plus de 5000 m� de capteurs ont été installés cette même année, contribuant pour une part de 16% du marché de l’ECSColl sur la surface totale installée. Ce marché s’est maintenant stabilisé, dû au fait que les programmes nationaux d’aides ont été stoppés en �003. Actuellement, il n’y a pas de programme d’incitation spécifique pour les systèmes solaires thermiques, à l’exception des réductions de taxes pour les entreprises et certaines aides locales. Il est improbable que les précédents objectifs nationaux fixés pour l’énergie solaire thermique soient atteints en �010. Néanmoins les distributeurs de systèmes d’ECSColl se sont professionnalisés du-rant les dernières années. Cela peut former une bonne base pour un développement autonome du marché dans les années à venir.La technologie solaire thermique prédominante aux Pays-Bas est la production d’eau chaude solaire. Cependant, des instal-lations collectives combinant des systèmes de chauffage et d’eau chaude solaire ont été construites récemment.

Le patrimoine bâti aux Pays-Bas se compose d’environ 6,8 millions de logements au total. Parmi elles, � millions, soit 30%, sont des loge-ments collectifs répartis dans environ 70 000 bâtiments. Environ 3,4 mil-lions de logements ont été construits après 1970. Près de 16% des loge-ments collectifs sont équipés d’ins-tallations de chauffage collectif, alors que l’eau chaude sanitaire est pro-duite de manière individualisée dans 84% des cas.Le gaz naturel est la source d’éner-gie la plus courante dans tout le parc bâti : 97% du chauffage et 79% de la production d’eau chaude sanitaire. L’électricité est utilisée pour le chauf-fage de l’eau dans 11% des cas, et

ConclusionSecteur du logement collectifDans le futur, l’intérêt pour les économies d’énergie va s’accroî-tre du fait de l’augmentation rapide du prix des énergies. La promotion de l’énergie solaire thermique peut être associée à des méthodes de rénovation, et insister sur la commodité et la santé. La majorité des bâtiments collectifs appartiennent à des or-ganismes de logements sociaux. En conséquence, ils sont les dé-positaires les plus importants, et devraient être la cible privilégiée des activités de SOLARGE.

Illustration 6 : Composition du secteur du logement aux Pays-BasSource : Rapports nationaux SOLARGE 2005, www.solarge.org


Logements collectifsLogements individuels


0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

Loyers sociauxLoyers privésPropriétaires privés

Systèmes de chauffage des logements collectifs

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

DécentraliséCentralisé

les systèmes collectifs pour 10%.Le taux de rénovation annuel des installations de chauffage dans le secteur du logement hollandais est d’environ 6,7%, comparé à un taux de construction de seulement 0,8%. Les organismes de logements so-ciaux ont des faibles taux d’intérêts garantis. Dans ce secteur de marché, un temps de retour sur investisse-ment de 10 à 15 ans est acceptable.Beaucoup de logements collectifs (63%) appartiennent aux organis-mes de logements sociaux, alors que �7% sont des propriétaires privés et 10% des locations privées. Les organismes de logements sociaux possèdent environ 35% de tous les logements des Pays-Bas.

11

Depuis �006, les exigences existantes de performance énergétique pour les nouveaux bâtiments ont été augmentées de �0%. Cela devrait accroître la demande pour l’énergie solaire thermique dans les nouveaux bâtiments. L’introduc-tion de la directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments (EPBD) peut aider à la promotion de l’énergie solaire. Une réflexion complète sur la qualité énergétique des bâtiments et les prix des locations peut aussi être un facteur important de développement.Cependant, l’intérêt du gouvernement pour l’énergie solaire thermique a décliné dans les dernières années. D’autres secteurs tels que les industriels du solaire et certains grands distributeurs se sont professionnalisés et ont acquis un rôle beaucoup plus actif.


Avec SOLARGE, le secteur hôtelier est ciblé comme un secteur potentiellement intéressant pour l’énergie solaire thermi-que. En �003, le secteur hôtelier hollan-dais comprenait 90 850 chambres dans � 900 hôtels*. Le taux moyen d’occupa-tion avoisine les 63,�%.Un petit nombre de grandes chaînes d’hôtels (internationales) possède ap-proximativement �0% des hôtels, les 80% restants appartiennent à des peti-tes compagnies. Les chaudières centrales au gaz sont couramment utilisées pour la production d’eau chaude sanitaire et le chauffage aux Pays-Bas. Le taux de ré-novation pour les systèmes d’eau chau-de en �004 est estimé à environ 7%.Dans ce secteur commercial prédomi-nant, les investissements dans les écono-mies d’énergies ont un temps de retour compris entre 3 et 5 ans.En plus du secteur hôtelier, plus de 4 000 autres logements, comme les chambres d’hôtes, les auberges de jeu-nesse ou les bungalows, fournissent une capacité de lits supplémentaire.

Surface : 41 5�6 km�

Nombre d’habitants : 16 �58 000PIB par habitant en �003 : �5 800 EUREnergie incidente solaire annuelle : 1 000 kWh/m�

ConclusionCadre nationalLe changement de politique gouvernementale explique la stabilisation des ventes d’ECSColl aux Pays-Bas. Actuellement, il n’y a pas de programme d’incitation spécifique pour l’énergie solaire thermique. Cependant, l’augmentation des exigences concernant les performances énergétiques des bâtiments va stimuler la deman-de pour l’énergie solaire thermique dans la construction de nouveaux bâtiments à partir de �006 ; de plus, l’EPBD va stimuler le marché avec des méthodes de rénovation incorporant l’énergie solaire thermique. De plus, la répercussion de la qualité énergétique sur le montant des loyers peut devenir une stimulation impor-tante pour des investissements dans l’ECSColl.L’intérêt du gouvernement pour l’énergie solaire thermique a diminué au bénéfice d’autres énergies renouve-lables dans les dernières années. Pour cette raison, les activités nationales clés de SOLARGE vont aider à dé-velopper une cartographie des industriels et des instituts de recherche de route de l’énergie solaire thermique avec. Cette cartographie va spécifier le rôle que les différentes parties (industrie, distributeurs, gouvernement, instituts de recherche) peuvent jouer dans le développement du marché de l’énergie solaire thermique.

ConclusionSecteur hôtelierL’exigence d’un petit nombre de grandes chaînes hôtelières permet à SOLARGE de cibler ses activités de promotion. Pour des raisons d’image de marque environnementale, l’intérêt du solaire thermique va augmenter dans le futur, les opportunités étant plus liées à l’image de marque qu’à un besoin économique.De plus, l’énergie solaire thermique peut être utilisée dans d’autres types de logements comme les campings, qui représentent 34% de la capacité totale d’hébergement.


1�


0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

>19 logements 10-19 logements5-9 logements3-4 logements1-2 logements


0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

Appartements louésMaisons louéesAppartements privésMaisons privées

Systèmes de chauffage des logements collectifs

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

Chauffage urbainChauffage central au gaz naturel

Chauffage central au fioulChauffage central électriqueChauffage au charbonPas de chauffage central

FranceDes conditions nationales et un programme de sensibilisation, un développement encore très lié aux actions des autorités publiques.

En �004, une surface totale de capteurs d’ECSColl de 7 768 m� a été installée en France, ce qui représente une part de marché de 9,9%. Le marché est prévu pour augmenter rapidement en �005 avec près de 14 000 m� de capteurs d’ECS-Coll, pour ainsi arriver à la surface totale de capteurs installés de 100 000 m�. Pour �006, l’objectif d’installation annuel pour l’ECSColl est de 15 à �0 000 m�. Cependant, le marché solaire est toujours caractérisé par une organisation et un lobbying relativement faible de la part des industriels et des autres acteurs de ce secteur.La nouvelle loi « Programme des Orientations de la Politique Energétique » �005 (POPE �005), qui va entrer en vigueur en �006, exige l’utilisation des énergies renouvelables pour atteindre les 15 Mtep économisées dans le chauffage des bâtiments en �010. Au regard du cadre légal, des réglementations thermiques doivent être développées, comme les performances énergétiques dans les nouveaux bâtiments, spécialement pour la production d’eau chaude sanitaire. Selon les lois « POPE »

La majorité des bâtiments ont été construits entre 1949 et 1974 (35%) et avant 1948 (31,�%). En France, les systèmes de chauffage décentra-lisés sont les plus courants et dans la majorité des cas le gaz naturel et l’électricité en sont les principales sources d’énergies. Cependant, on observe une tendance à s’orienter vers les chaudières individuelles à gaz. Plus de la moitié du parc bâti (56%, soit 13,7 millions de loge-ments) est privé, dont �,6 millions sont des logements collectifs. Envi-ron 45% des logements collectifs sont des logements sociaux.

ConclusionSecteur du logement collectifDans le secteur du logement social en particulier, il y a un grand potentiel pour l’ECSColl. Le logement social est un des segments avec le plus haut taux d’installations solaires, particulièrement pour les logements datant des années 80, et plus largement depuis 1999. Les diverses institutions qui géraient le logement social ont montré leur motivation dans leurs mesures passées et présentes. De plus, dans le secteur privé, les besoins conséquents engendrés par les nouvelles constructions et la rénovation des copropriétés, sont, tous les deux combinés, un point de départ attrac-tif pour les développeurs de projets.

Illustration 7 : Composition du secteur du logement en FranceSource : Rapports nationaux SOLARGE 2005, www.solarge.org


Le parc bâti français se compose de �9,4 millions d’unités en �00�. Envi-

ron 10,6 millions de logements sont des logements collectifs.

13


Le parc hôtelier national français comporte �7 6�9 hôtels dont la moitié est de propriété privée ou familiale*. Environ 18% des hôtels sont des propriétés commerciales, intégrés dans des chaînes hôtelières. La dernière catégorie a continuellement et fortement augmentée depuis le milieu des années 90.Les systèmes décentralisés sont plus courants pour la production d’ECS et de chauffage. Alors que les hôtels de classe économique sont généralement do-tés de systèmes de chauffage électrique, les hôtels de luxe utilisent différentes sources d’énergies.

ConclusionSecteur hôtelierConcernant le secteur hôtelier national, les chaînes hôtelières, qui peuvent multiplier leurs pro-jets sur le marché, peuvent être une cible intéressante.

Surface : 543 965 km�

Nombre d’habitants : 59 900 000PIB par habitant en �003 : �3 700 EUREnergie incidente solaire annuelle : 1 100 – 1 700 kWh/m�

et « Solidarité et renouvellement urbain » (SRU), un bonus est accordé quand une énergie renouvelable est utilisée.Dans le but d’atteindre l’objectif du million de m� de surface de capteurs installés, dans lesquels au moins �00 000 m� sont prévus pour être de l’ECSColl pour �010, l’augmentation des mesures de promotion vont être liées à des pro-grammes de promotion et des mesures continues pour l’ECSColl. Les autorités locales et régionales sont une cible par-ticulièrement appropriée pour l’intégration de l’ECSColl.

ConclusionCadre nationalLes actions des autorités publiques déterminent encore fortement le développement du marché national de l’ECSColl. Les acteurs clés tels que les industriels ne sont encore pas suffisamment or-ganisés pour une réelle expansion ; de plus le lobbying est encore peu marqué.Cependant, les conditions économiques et législatives sont prometteuses. Les réglementations ont été adaptées et la nouvelle loi de �005, qui définit les objectifs de part de marché pour l’énergie solaire thermique, a été validée.La France offre des conditions incitatives pour l’implantation de l’ECSColl, incluant des mesures concrètes et un programme de promotion avec des actions de communication en augmenta-tion. Dans le but d’intégrer avec succès l’ECSColl dans le marché, les autorités locales, comme les conseils régionaux, doivent être les principaux centres d’intérêt des activités de SOLARGE.


14


SlovénieUn schéma national de subventions incitatives et des plans d’investissements prometteurs mais une industrie domestique désorganisée.

Environ 9 000 m� de capteurs ont été installés en �004, dont 1% pour de l’ECSColl. En �004, seulement deux installations solaires collectives, avec une surface de capteurs de 86 m�, ont été mises en place. Le fait que si peu d’installations d’ECS-Coll aient été installées est dû aux mauvaises expériences concernant la durée de vie des systèmes par le passé. Bien que l’industrie semble être relativement désorganisée, les schémas d’aides pour l’ECSColl vont assurément avoir un impact, en particulier sur les investisseurs privés. Les aspects importants pour l’implantation de l’ECSColl sont sa réputation pour sa bienveillance environnementale et les opérations exemplaires.Comme l’ECSColl doit activement rivaliser avec d’autres technologies comme les pompes à chaleur, les perspectives pour l’ECSColl vont être meilleures, grâce notamment à l’augmentation du prix de l’énergie. Cependant, il n’y a aucune exigence

En Slovénie, il y a environ 777 000 logements, dont �4� 000, soit 31%, sont des logements collectifs. En-viron 59% du parc bâti national a été construit avant 1975 et 31% entre 1975 et 1990. Cela induit une importante consommation d’énergie annuelle pour le chauf-fage (175 kWh/m�) et la production d’eau chaude sanitaire (3� kWh/m�). Environ 66% des logements pos-sèdent des systèmes de chauffage individualisé. L’électricité est aussi courante pour la production d’eau chaude sanitaire et représente �9% des consommations d’énergie. Les consommations importantes d’éner-gie pour la production d’eau chaude sanitaire créent un potentiel pro-metteur pour l’utilisation du solaire.

Illustration 8 : Composition du secteur du logement en SlovénieSource : Rapports nationaux SOLARGE 2005, www.solarge.org

ConclusionSecteur du logement collectifLes importantes consommations d’énergie et la prédominance des systèmes de chauffage in-dividuel entraînent un potentiel prometteur pour l’énergie solaire thermique en Slovénie. Une im-portante barrière légale est le fait que les logements collectifs soient des copropriétés. Dans le but d’augmenter les installations d’ECSColl, les responsables de ces bâtiments doivent être une cible importante pour SOLARGE.

Offices de logements sociaux

Logements collectifsLogements individuels


0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

Compagnies publics et privées, institutions, autres

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

Chauffage urbainChaudière individuelleSystème de chauffage central

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

Systèmes de chauffage des logements collectifsComposition du parc bati Répartition de la propriété

Pour le chauffage, le fioul est l’éner-gie dominante, avec plus de 45%, suivi par la biomasse avec �9% et le chauffage urbain avec 1�%. Durant la dernière décennie, les activités de rénovation ont augmenté. Par contre, le taux de construction de nouveaux bâtiments en �00� était de moins de 0,1%. Récemment, des initiatives combinant biomasse et chauffe-eau solaire ont aussi été mises en place encouragées par des schémas de financement spéciaux. Dans la plupart des cas (9�%) les logements collectifs sont des copro-priétés, suite à la vente des bâti-ments de l’Etat dans les années 90. En outre, �7 000 logements ne sont pas occupés.

15


Il y a 190 hôtels dans environ 30 centres touristiques majeurs, qui ont été construits en majorité après 1965. La capacité du parc hôtelier slovène est compris entre �7 500 et 30 000 lits*. Les hôtels ont une capacité moyenne de 400 à 500 lits. Le taux d’occupation annuel de ce secteur est de 47,9%.Plusieurs chaînes d’hôtels majeures ont lancé des travaux de rénovation dans les dernières années, du fait du développement de l’industrie touris-tique. En �010, environ � 000 chau-dières doivent être remplacées, pour un total de 1 500 millions d’euros. Chaque année, environ 90 nouveaux bâtiments sont construits.En Slovénie, une grande partie des hôtels, (65%) sont privés – il y a peu de chaînes d’hôtels. Les 13 plus im-portants campings du pays peuvent aussi être une cible intéressante pour l’implantation de l’ECSColl.

ConclusionSecteur hôtelierLes plans d’investissements prévus pour la rénovation et la construction sont un indicateur utile pour l’implantation de l’ECSColl dans le secteur hôtelier. Les chaînes hôtelières sont la cible principale des activités de SO-LARGE.

Surface : �0 �53 km�

Nombre d’habitants : 1 996 000PIB par habitant en �003 : 16 400 EUREnergie incidente solaire annuelle : 1 000 – 1 600 kWh/m�

concernant l’ECSColl et pas d’arrêtés sur le solaire annoncés, bien qu’une loi sur la protection thermique et l’efficacité énergétique dans les bâtiments ait été adoptée.Malgré le plan actuel de subventions nationales incitatives, un programme à long terme devrait être envisagé pour la Slovénie, augmentant annuellement les aides pour les investissements. Le programme actuel de protection de l’en-vironnement national prévoit une surface totale de 10 000 m� par an de capteurs installée pour �010. Cependant, l’insertion du solaire dans le plan national sur l’énergie n’est pas assez ambitieuse et il n’existe pas de programme de promotion directe pour l’ECSColl. Les institutions nationales sont donc une des cibles de la promotion de l’ECSColl.

ConclusionCadre nationalBien que la Slovénie ait actuellement un schéma national de subventions incita-tives, le soutien du gouvernement devrait engendrer plus d’effets pour les inves-tisseurs individuels que pour le secteur hôtelier. De plus, l’industrie nationale est assez désorganisée.Cependant, le statut de l’ECSColl va s’améliorer, résultant premièrement de l’aug-mentation du prix de l’énergie. Cependant, un plan de subventions à long terme, avec augmentation annuelle des aides, pourrait néanmoins être mis en place. Les activités de SOLARGE vont donc se concentrer sur les institutions nationales, met-tant en valeur l’image environnementale autant que les opérations de référence. De plus, SOLARGE va promouvoir la demande dans les logements collectifs et les hôtels.


16

Entreprises (banques, biens fonciers, autres)Propriétaires privés

Coopératives de bâtiments

>15 logements3-15 logements2 logementsMaisons individuelles

AutresIACPDépartement de la sécurité socialeEtat, Régions, Provinces, Municipalités

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

CentraliséAutonome

Composition du parc bati Répartition de la propriétéSystèmes de chauffage des logements collectifs


ItalieUn faible marché de l’ECSColl avec trop peu de distributeurs présents, mais des législations nationales incitatives

Actuellement, seulement 4 000 à 8 000 m� de capteurs d’ECSColl sont installés en Italie, ce qui correspond à 1 ou �% de la surface totale en fonctionnement. Cependant, depuis quelques années une augmentation significative des installations d’ECSColl, d’environ 10% annuellement, a été observée. Les systèmes d’ECSColl sont principalement installés sur les loge-ments collectifs, hôtels et équipements sportifs. La loi italienne 10/91 sur la demande maximum d’énergie primaire des bâti-ments et l’exigence des administrations d’installer du solaire est innovante mais faiblement suivie. Un nouvel élan est donné par plusieurs lois locales et régionales appliquant la Directive européenne sur la Performance Energétique des Bâtiments (EPBD), incluant déjà les ordonnances solaires, et entrant en vigueur à travers les codes locaux du bâtiment. Le ministre de

Il y a 10,9 millions de bâtiments en Italie, dont 3,95 millions ont été construits entre 1961 et 1981. Une grande partie des logements sont situés en immeubles collectifs et la majorité de cette population est pro-priétaire de son logement.15 millions d’appartements au total sont privés, c’est-à-dire plus de 90% du total national, incluant les copro-priétés. Beaucoup de bâtiments sont possédés par des groupes, mais diri-gés par des compagnies extérieures ou des administrateurs seuls.Des systèmes de chauffage auto-nome, comme les chaudières, sont

ConclusionSecteur du logement collectifL’installation de l’ECSColl est souvent perturbée par des problèmes techniques et déci-sionnels. Néanmoins, le loge-ment social et les entreprises de construction sont une cible intéressante pour les activités de SOLARGE.

Illustration 9 : Composition du secteur du logement en ItalieSource : Rapports nationaux SOLARGE 2005, www.solarge.org

très couramment utilisés pour la production d’eau chaude sanitaire. Au contraire, les systèmes centralisés sont rares pour cette utilisation mais largement répandus pour le chauf-fage. Le secteur du logement social, en particulier, a tendance à s’orien-ter vers des systèmes de chauffage autonomes.Le taux de rénovation est important en Italie. Depuis 1991, plus de 430 000 bâtiments ont été rénovés. Un certain pourcentage de ces loge-ments collectifs est équipé d’un sys-tème de chauffage adapté à l’instal-lation d’ECSColl.

17

l’environnement a alloué des aides de six millions d’euros en �001 à l’implantation de systèmes solaires thermiques, et une réduction d’impôt de 10% est accordée.De plus, un programme de subventions de 15,5 millions d’euros, géré par les régions, a débuté en �00� et un pro-gramme de promotion avec un budget de 9 millions d’euros pour les régions du centre et du sud a été voté. Néan-moins, l’objectif d’une surface totale de capteurs installés de 3 millions de m� en �010 ne sera pas atteint.


Il existe environ 33 500 hôtels en Italie, principalement localisés au nord et au centre du pays, pour un total de 1,9 millions de lits*. Le taux d’occupation du secteur hôtelier et de 44%.Le chauffage central est le plus cou-ramment utilisé pour la production d’eau chaude sanitaire et le chauf-fage, avec le gaz comme énergie dans quasiment tous les hôtels. Dans le sud, il y a aussi des systèmes de chauffage individualisé, alors que les îles utilisent l’électricité pour la pro-duction d’eau chaude sanitaire.Environ 45% des plus gros hôtels italiens font partis de consortiums, alors que �5% sont des propriétai-res privés. Un grand nombre d’hôtels sont cependant dirigés par des com-pagnies familiales.

Surface : 301 336 km�

Nombre d’habitants : 57 888 000PIB par habitant en �003 : �� 800 EUREnergie incidente solaire annuelle : 1 �00 – 1 800 kWh/m�

ConclusionCadre nationalEn Italie, la distribution du marché solaire thermique n’est pas encore suffisamment établie pour satisfaire une plus importante demande. Un autre obstacle à l’implan-tation de l’ECSColl est le manque de connaissances des installateurs. La coopération avec tous les acteurs de la distribution est donc un aspect crucial pour les activités de SOLARGE.Il y a une exigence importante lié la rentabilité de l’ECSColl : le prix des énergies est élevé en Italie. Cependant, les investisseurs ne sont pas encore convaincus, malgré de nouveaux plans économiques et législatifs.Un programme de recherche et de développement à long terme pour l’ECSColl est essentiel pour développer les technologies appropriées et générer la confiance requise sur le marché.

ConclusionSecteur hôtelierLe secteur hôtelier italien offre un énorme potentiel technique pour l’im-plantation de systèmes d’ECSColl. Les gérants d’hôtels, en particulier dans le sud, sont de plus en plus intéressés par les systèmes d’ECSColl. Cepen-dant, le développement est modéré, du fait du prix des énergies subven-tionné pour les propriétaires d’hôtels qui n’acceptent que des temps de retour courts.



18

Collectif> 3 étages≤ 3 étagesCollectif horizontalMaisons individuelles

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

Loyers sociauxLoyers privésPropriétaires privés

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

DécentraliséCentralisé

Composition du parc bati Répartition de la propriétéSystèmes de chauffage des logements collectifs

ConclusionSecteur du logement collectifLa politique énergétique nationa-le est là pour accroître la deman-de de systèmes d’ECSColl.Malgré la hausse du marché de ces dernières années, il reste un fort potentiel dans les logements collectifs. Le secteur de l’habitat neuf représente un segment de marché intéressant pour SOLAR-GE. Cependant, la cible princi-pale devrait être les copropriétés et ses effets sur l’implantation d’ECSColl.


EspagneLes systèmes d’ECSColl sont une solution adéquate pour les systèmes décentralisés.

Le principal segment de marché pour l’ECSColl en Espagne sont les installations avec une surface de capteurs de plus de 30 m�. Ces systèmes réalisent 80% de part de marché pour une augmentation du marché de 5 à 11% durant les � dernières années.Avec un coût de l’énergie relativement bas, la raison de cette augmentation peut venir des temps de retour sur inves-tissement compris entre 5 et 10 ans. Cependant, une Ordonnance Solaire a été introduit dans 50 municipalités, exi-geant l’utilisation de chauffe-eau solaires dans les bâtiments neufs ou en rénovation.En �006, un nouveau code du bâtiment « Codigo Tecnico de la Edificacion » (CTE) va entrer en vigueur, stipulant que

IEn �000, environ 14,1 millions de logements occupés étaient réper-toriés en Espagne. 1� millions de logements sont privés et regroupés en copropriétés, représentant envi-ron 90% du parc national de loge-ments. Les systèmes de chauffage individualisés sont majoritaires dans le logement collectif. Ils représentent environ 40% du marché, alors que le chauffage centralisé est peu com-mun avec moins de 10%. Approxi-mativement 38% des logements sont seulement partiellement chauf-fés en utilisant des petits matériels portables. Seul 48% du parc bâti total a un système de chauffage pro-fessionnel. Le gaz naturel est un peu

Illustration 10 : Composition du secteur du logement en EspagneSource : Rapports nationaux SOLARGE 2005, www.solarge.org

plus utilisé que l’électricité, comme énergie pour le chauffage, avec une part de marché d’environ 40% cha-cun. Cependant, l’utilisation du gaz naturel augmente dans les nouveaux bâtiments. Les réseaux de chaleur, par contre, sont rares.Le taux de rénovation en Espagne est de 0,5% par an ; il y a davantage de nouveaux bâtiments construits dans le pays.

19

l’énergie solaire doit fournir 30 à 70% de la production d’énergie dans tous les nouveaux bâtiments et dans la plupart de ceux en rénovation.Dans le but d’atteindre l’objectif du Plan des Energies Renouvelables remis à jour « Plan de Energias Renovables en Espana �005 – �010 » (PER �005 : 4,9 millions de m� de surface de capteurs installés en �010), des instruments de fi-nancement spéciaux (subventions et prêts), jusqu’à 80%, des coûts éligibles sont octroyés. Les entreprises peuvent déjà bénéficier de réductions d’impôt de 10% des coûts d’investissements, alors que des primes pour les particuliers sont prévues mais pas encore mises en place.

ConclusionCadre nationalEn Espagne, le marché de l’ECSColl devient lentement mature et professionnel. Ce-pendant, des besoins de systèmes d’ECSColl existent, dû à un grand nombre d’im-meubles d’habitations. Le développement technologique doit donc être amélioré, conjointement à différents aspects comme des exigences minimums de production d’énergie solaire et une intégration au bâti optimale. Des solutions adéquates doi-vent être proposées pour des systèmes d’ECSColl individualisés. Une autre clé du succès serait de favoriser l’implantation du nouveau code du bâtiment (CTE), qui devrait avoir un effet majeur sur le marché. Les acteurs clés pour l’adoption du CTE sont les élus publics au niveau national, régional et local. La combinaison du CTE et du Plan des Energies Renouvelables PER �005 ainsi que les subventions et les crédits favorables, vont créer une base solide, même si le prix des énergies assez bas n’est pas un facteur clé pour le développement du marché.


Le parc hôtelier espagnol se compose de 13 83� bâtiments avec environ 1,� millions de lits en �004*. Approximativement 80% des ces lits sont situés dans les régions autonomes suivantes : les Baléares, les îles Canaries, la Catalogne, l’Andalousie, Valen-ce et Madrid. Le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire sont généralement alimentés par des systèmes collectifs dont le gaz naturel et le fioul sont les principales sources d’énergie.Chaque année, environ 15� nouveaux hô-tels sont construits, ce qui implique un taux de construction faible de 1,1%.Dans le secteur hôtelier espagnol, où 70% des hôtels étaient privés en 1999, le taux d’occupation actuel est de 54%. Environ 30% de l’ensemble des hôtels espagnols sont organisés en chaînes hôtelières. Ce tiers du parc hôtelier représente quasiment 50% du nombre de lits disponible.

ConclusionSecteur hôtelierLa production d’eau chaude sa-nitaire est un secteur de marché prometteur pour SOLARGE, mal-gré les coûts de l’énergie signi-ficatifs. La cible des installations d’ECSColl se situe sur le parc hô-telier existant, du fait des faibles taux de construction.

Surface : 504 78� km�

Nombre d’habitants : 4� 345 000PIB par habitant en �003 : �0 900 EUREnergie incidente solaire annuelle : 1 100 – 1 900 kWh/m�



�0

ChypreLe prix élevé de l’énergie et un grand potentiel pour l’ECSColl dans les secteurs hôteliers et des bâtiments publics.

Avec une surface totale installée de 450 �00 m� en �004, Chypre est le leader mondial en surface totale de capteurs instal-lés par habitant. Parmi eux, 40 000 m� de capteurs d’ECSColl étaient en fonctionnement en �004 et le marché augmente de 10 – 15% chaque année. Les capacités de production industrielle nationale avoisinent les 30 000 m� annuellement. Cepen-dant, une coopération internationale est envisageable en introduisant d’autres applications de l’énergie solaire thermique.Chypre se caractérise par un coût de l’énergie élevé ; l’introduction d’un grand nombre de systèmes d’ECSColl est promet-teuse pour le moment.Les investissements dans l’énergie solaire thermique sont soumis à un programme de subventions qui couvre jusqu’à 40% des coûts d’investissements. Les écoles, municipalités et collectivités bénéficient de ce programme, mis en place par l’Institut Chypriote de l’Energie.

En �003, le parc bâti national de Chypre se composait d’environ 300 000 lo-gements, constitué principalement de maisons individuelles et d’immeubles collectifs. Actuellement, le nombre de logements collectifs composés de 6 à 8 appartements augmentent rapidement.Les chaudières collectives au fioul sont largement répandues pour le chauf-fage. L’eau chaude sanitaire est généralement produite par des chauffe-eau solaires à thermosiphon. A Chypre, chaque logement possède son propre sys-tème de chauffage.Les copropriétés représentent 80% du secteur de l’habitat.

ConclusionSecteur du logement collectifUne des cibles importantes pour les activités de SOLARGE sont les départements ministériels. La première cible pourrait être le chauffage et le développement des systèmes, incluant la circula-tion forcée par exemple.

Illustration 11 : Composition du secteur du logement à ChypreSource : Rapports nationaux SOLARGE 2005, www.solarge.org


AutresLogements collectifsCollectif horizontalMaisons mitoyennesMaisons individuelles

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

Offices delogements sociaux

Copropriétés

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

Eau chaude solaire

Composition du parc bati Répartition de la propriété Pourcentage de logements avec

Chauffage(chaudière au fioul)

�1

De plus, le plan d’actions national pour les énergies « durables » cible également l’utilisation de l’énergie solaire ther-mique dans d’autres applications telles que le chauffage et le rafraîchissement solaire.

ConclusionCadre nationalA Chypre, l’industrie locale de l’énergie solaire thermique est bien établie. D’autres applications de systèmes peuvent donc être introduites et mi-ses en place avec des coopérations internationales. Actuellement, les prix élevés de l’énergie sont une incitation pour installer un grand nombre de systèmes d’ECSColl, bien qu’il n’existe aucune corrélation officielle entre le loyer et l’efficacité énergétique d’un appartement.Avec la mise en place d’un programme, beaucoup d’hôtels vont être ré-novés dans les années à venir pour améliorer la qualité des services dans le secteur. De nouveaux systèmes efficaces vont donc remplacer les an-ciennes installations solaires thermiques. De plus, de nouvelles installa-tions d’ECSColl sont programmées pour des écoles et des municipalités dans le programme actuel de subventions.


La capacité hôtelière à Chypre est approximativement de 100 000 lits pour environ 1 000 hôtels, appartements saisonniers et village de touristes*. Néan-moins, le taux d’occupation est tombé de 75% en �001 à 55% en �004.La moitié du parc hôtelier natio-nal utilise des systèmes d’ECS-Coll, avec comme appoint des chaudières au fioul pour les mois d’hiver. Les systèmes à circulation forcée sont plus répandus avec

une large collection de capteurs vitrés. Des systèmes de chauffage central sont le plus couramment utilisé.Le taux de rénovation dans le secteur hôtelier de Chypre est de 1000 à 1500 hôtels par an. Dans les prochaines années, beaucoup d’hôtels vont être réno-vés avec l’implantation d’un programme. Cela va inciter le remplacement des vieux systèmes thermiques par des nouveaux systèmes efficaces et va entraî-ner une amélioration de la qualité des services hôteliers.Avant 1990, tous les hôtels existants étaient familiaux, alors que de nos jours les chaînes hôtelières se sont accaparées le marché. Ces chaînes hôtelières sont souvent dirigées par des grosses compagnies qui possèdent aujourd’hui 40% de la capacité totale du secteur hôtelier.

ConclusionSecteur hôtelierDans le but d’améliorer la qua-lité des services du tourisme, le Ministère du Commerce, de l’In-dustrie et du Tourisme a consul-té d’autres associations dont l’objectif est d’introduire des lois et des mesures nouvelles. Cet as-pect devrait générer des activités pour SOLARGE.

Surface : 9 �51 km�

Nombre d’habitants : 770 000PIB par habitant en �003 : 17 600 EUR


��

Conclusions et prospectives futuresUn potentiel inégal pour les systèmes d’eau chaude solaire collective (ECSColl) dû aux différentes conditions propres à chaque pays parte-naire – des conditions prometteuses principalement dans les pays du sud de l’Europe.

Comparaison des conditions dans les secteurs nationaux de l’habitat et de l’hôtellerie

ECSColl dans le secteur de l’habitat collectif

ECSColl dans le secteur hôtelier

Danemark 0 --

Pays-Bas + 0

Allemagne + +

France ++ ++

Espagne + ++

Italie + +

Slovénie 0 +

Chypre + ++

Illustration 12 et 13 :Légende : +++ = conditions optimales, ++ = conditions favorables, + = condi-tions plutôt favorables, 0 = conditions neutres, - = conditions plutôt défavo-rables, -- = conditions très défavorables, --- = intégration de l’ECSColl impos-sibleSource: SOLARGE 2005, www.solarge.org

En France, les conditions d’intégration de l’ECSColl dans le parc bâti sont considérées comme les plus incitatives. Les conditions générales dans le parc hôtelier sont légèrement meilleures que dans les autres pays partenaires. La France, l’Espagne et Chypre ont donc les conditions favorables à l’intégration de l’ECSColl. L’Espagne, et la France en particulier, peuvent agir comme des modèles, notamment concernant les efforts effectués dans ce secteur.

BAu regard des conditions des deux secteurs, la France apparaît comme étant le marché le plus prometteur pour l’implantation de l’ECSColl dans un futur proche, suivi par les pays du sud de l’Europe (Espagne, Italie et Chypre) qui sont placés devant l’Allemagne.

Aux vues de l’évaluation des huit pays partenaires de SOLARGE, il y a manifestement un potentiel pour d’autres implantations de systèmes d’ECSColl dans tous les pays, spécialement quand on consi-dère le niveau d’augmentation du prix des énergies dans chacun d’eux. Mais aucun pays ne possède actuellement de cadres légal, économique et politique complets pour une implantation en masse d’ECSColl.

�3

Comparaison des conditions liées au cadre national

Politique énergéti-que nationale pour l’ECSColl

Cadre écono- mique national pour l’ECSColl

Cadre législatif natio-nal pour l’ECSColl

Danemark --- 0 +

Pays-Bas 0 0 +

Allemagne + + +

France ++ + ++

Espagne ++ - +

Italie + ++ +

Slovénie + 0 -

Chypre + ++ 0

Comparé aux conditions des secteurs nationaux, les cadres politiques, écono-miques et législatifs nationaux pour l’implantation de l’ECSColl dans les pays partenaires sont beaucoup plus diversifiés et offrent donc des points de dé-part variés ainsi que différentes cibles pour les activités liées à SOLARGE.

Comme présenté dans le tableau, beaucoup de politiques énergétiques na-tionales existantes et de cadres législatifs sont déjà quelque peu incitatifs ou au moins n’entravent pas les marchés de l’ECSColl. Beaucoup de rapports na-tionaux ont aussi identifié des aspects politiques et légaux à améliorer par les autorités nationales pour établir un marché commercial pour l’ECSColl.

Le cadre économique complet de chaque pays, comprenant des aspects, com-me le prix des énergies mais aussi les critères de marché, capitaux pour les investissements d’état et les temps de retour sur investissement attendus pour les projets de rénovation, semble être la barrière la plus importante au déve-loppement de l’ECSColl dans certains pays partenaires. Seule la moitié des pays a actuellement relevé des conditions économiques plus ou moins incitati-ves. Les seules exceptions positives sont l’Italie et Chypre.

La France possède actuellement les meilleures conditions sur les huit pays par-tenaires pour l’implantation des systèmes d’ECSColl. Ce n’est pas seulement dû à la nouvelle loi spécifiant les parts de marché pour le solaire thermique collectif, mais aussi à la nouvelle réglementation thermique qui impose des exigences strictes pour la performance énergétique des nouveaux bâtiments. Dans d’autres pays avec des conditions législatives généralement incitati-ves, les réglementations jouent généralement un rôle, souvent en conjonc-tion avec les réglementations sur la performance énergétique des bâtiments. Deuxièmement, l’intégration de la Directive Européenne sur la Performance Energétique des Bâtiments (EPBD) dans les politiques nationales est identifiée comme un important stimulus pour l’installation de systèmes d’ECSColl.

Aux vues de l’évaluation des huit pays partenaires de SOLARGE, il y a manifestement un potentiel pour d’autres implantations de systèmes d’ECSColl dans tous les pays, spécialement quand on consi-dère le niveau d’augmentation du prix des énergies dans chacun d’eux. Mais aucun pays ne possède actuellement de cadres légal, économique et politique complets pour une implantation en masse d’ECSColl.

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Prospectives pour SOLARGE 2006/2007

Comme tous les schémas, tableaux et aspects que ce document montre, les activités de SOLARGE, adaptées à chacun des huit pays partenaires, sont es-sentielles à l’amélioration des conditions nationales pour l’implantation de l’ECSColl.Tous les acteurs pertinents du marché doivent donc être convaincus des avan-tages de l’ECSColl dans le logement collectif et l’hôtellerie. Pour cet objectif, non seulement les institutions nationales et les élus, comme les ministères du logement et de l’économie, sont des cibles importantes, mais aussi les inves-tisseurs, les bailleurs sociaux et les chaînes hôtelières en particulier. De plus, l’augmentation de la capacité des acteurs de la distribution, tels que l’indus-trie, les ensembliers et les artisans doivent être incorporés aux activités de SOLARGE.

Les différents outils de SOLARGE vont être utilisés pour surmonter les diffé-rentes barrières à l’implantation de systèmes d’ECSColl et pour encourager le développement de ce marché. En particulier :• Une base de données des opérations de référence en Europe va être pu-

bliée pour comparaison• Des formations vont être mises en place pour les groupes ciblés appro-

priés• Des campagnes locales d’information pour les investisseurs sont prévues• Des documents de positionnement national donnant des recommanda-

tions concrètes pour améliorer les cadres légaux et politiques vont être édités, et sur le plan local, les municipalités et les décideurs doivent être accompagnés afin de formuler des propositions pour une politique effi-cace.

La base de données mentionnée ci-dessus ne va pas seulement présenter des données techniques et des opérations de référence, mais aussi les facteurs qui ont contribué au succès de ces projets respectifs. Les motivations pour l’instal-lation y sont expliquées, ainsi que les mesures de financement et de supports appropriés. Dernier point, mais pas le moindre, les solutions techniques spéci-fiques au projet seront aussi détaillées.

Tous les résultats du projet sont communiqués dans toute l’Europe, et publiés parmi d’autres sur le site Internet du projet : www.solarge.org.

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Photographies / Sources

Titre “rue des plantes”, Paris; OPAC de Paris; source: target GmbHPage 7 (Danemark) Marstal Solarfield; source: RambollPage 9 (Allemagne) Tapiauer Allee, Berlin; DEGEWO; source: DEGEWOPage 11 (Pays-Bas) source: Eneco/Atag/BruinsePage 13 (France) source: Tecsol – ADEMEPage 15 (Slovénie) source: University of LjubljanaPage 17 (Italie) source: Ambiente ItaliaPage 19 (Espagne) source: Ecofys S.L.Page �1 (Chypre) source: Gevo ltd, Cyprus

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Partenaires du projet

Coordinateur du projet

target GmbH Walderseestraße 7 • D-30163 HannoverContact: Andreas Steege, Bodo Grimmig

Le Consortium du projet

ESTIF – European Solar Thermal Industry FederationRenewable Energy House Rue d‘Arlon 63-65 • B-1040 BruxellesContact : Uwe Trenkner

DanemarkRambøll Danmark A/STeknikerbyen 31 • DK-�830 VirumContact : Henrik Steffensen, Flemming Ulbjerg

FranceADEME – Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’EnergieCentre de Sophia Antipolis500, route des Lucioles • F-06560 ValbonneContact : Bruno Gagnepain

ENERPLAN – Association Professionnelle de l‘Energie SolaireLe Forum Bâtiment B • 515, avenue de la Tramontane – Zone Athelia 4F-13600 La CiotatContact : Richard Loyen, Aymeric Chastanet

AllemagneBSW – Bundesverband Solarwirtschaft e. V.Energieforum • Stralauer Platz 34 • D-10�43 BerlinContact : Gerhard Stryi-Hipp, Christian Brennig

Berliner Energieagentur GmbHFranzösische Straße �3 • D-10117 BerlinContact : Susanne Berger

Sous-traitant :eclareon GmbH – Ideas into EnergyStresemannstraße 33 • D-10963 BerlinContact : Christoph Urbschat

ItalieAmbiente Italia srlVia Carlo Poerio 39 • I-�01�9 MilanoContact : Thomas Pauschinger, Marco Calderoni

Pays-BasEcofys Netherlands BVKanaalweg 16-G • NL-35�6 KL UtrechtContact : Frank Zegers

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SlovénieUniversity of LjubljanaFaculty of Mechanical EngineeringAškerceva 6 • SI-1000 LjubljanaContact : Sašo Medved

EspagneEcofys S. L.Paseo del Ferrocarril, 339, 4° 3a • E-08860 Castelldefels (Barcelona)Contact : Ronald Voskens, Roger Marcos

Partenaire du projet

ChypreLML CBA (Conquest Business Advisors) Ltd.P. O. Box �03�6 • CY-�151 NicosiaContact : Louis M. Loizou

Imprimeur

Contenu scientifique et conceptionConsortium de SOLARGE

AuteursChristoph Urbschat, eclareon GmbHAnja Schlieder, eclareaon GmbHSusanne Berger, Berliner Energieagentur GmbHGabi Schlichtmann, target GmbH

Correction et traductionHermann Sievers, target GmbHTRANSLATIONES, Berlin

Designset-up design.print.media

© SOLARGE, Décembre �005

Avec le soutien de

Le contenu de cette publication n’engage que la responsabilité de son auteur et ne représente pas nécessairement l’opinion de la Communauté européenne. La Commission européenne n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations qui y figurent.

Download - Etude de marché des systèmes solaires thermiques ...solarge.org/uploads/media/FR_SOLARGE_Market_Report_2007-12-13.pdf · Etude de marché des systèmes solaires thermiques collectifs

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