Rap
po
rt d
e s
tag
e �
déce
mb
re 2
00
4
Diplôme de conservateur de bibliothèque
La bibliothèque municipale de Reims : rapport de stage
Eléonore DEBAR
Sous la direction de Delphine Quéreux-SbaïDirectrice de la Bibliothèque Municipale de Reims
Remerciements
Je remercie mon directeur de stage, Delphine Quéreux-Sbaï, d�avoir pris le
temps de m�accueillir, de me former et d�avoir été sensible à ma bonne intégration
dans l�équipe. Je me suis sentie encadrée et suivie dans mon apprentissage tout au
long du stage.
Je remercie aussi l�ensemble de l�équipe de direction : chacun a su me
montrer l�intérêt qu�il portait à mes activités pendant le stage et notamment aux
résultats de l�enquête que j�ai menée. Je les remercie de l�attention qu�ils m�ont
portée.
Mes remerciements vont également au personnel de la médiathèque
Cathédrale mais aussi au personnel du réseau dans son ensemble. Je tiens
particulièrement à les remercier pour leur disponibilité lors de mes visites, de leur
participation active à l�enquête de publics. Certains d�entre eux m�ont fait partager
des moments forts de leur vie de bibliothécaire, notamment lors de l�accueil des
publics dits spécifiques.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
2
Sommaire
INTRODUCTION ................................................................................................4
LE CONTEXTE HISTORIQUE..........................................................................6
1. UN IMPORTANT RETARD EN LECTURE� ........................................................6
2. �RATTRAPÉ GRÂCE AU PROGRAMME DE LA BMVR ET À LA CONSTRUCTION
D�UNE GRANDE MÉDIATHÈQUE DE QUARTIER ........................................................6
L�ORGANISATION GÉNÉRALE DE LA BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE .8
1. LA TUTELLE.................................................................................................8
2. LES MISSIONS ET LA POLITIQUE DOCUMENTAIRE ...........................................9
3. LE PERSONNEL...........................................................................................11
4. LES ÉTABLISSEMENTS ................................................................................12
LES MOYENS D�ACTION DE LA BIBLIOTHÈQUE ....................................23
1. SES RESSOURCES FINANCIÈRES ...................................................................23
2. SES COLLECTIONS ......................................................................................23
3. LA MISE EN VALEUR DES COLLECTIONS .......................................................24
4. L�ACCUEIL DES PUBLICS.............................................................................26
5. UNE COOPÉRATION À DIMENSION RÉGIONALE ET NATIONALE.......................27
6. LE PUBLIC TOUCHÉ PAR LA BIBLIOTHÈQUE ..................................................28
MES ACTIVITÉS PENDANT LE STAGE .......................................................30
1. PARTICIPATION AUX ACTIVITÉS DU PERSONNEL...........................................30
2. LE SUIVI DES ACTIVITÉS DE LA DIRECTION ..................................................31
3. L�ORGANISATION D�UNE ENQUÊTE DE PUBLICS ...........................................33
CONCLUSION...................................................................................................35
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................37
TABLE DES ANNEXES ....................................................................................41
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
3
Introduction
La ville de Reims comptait 187 206 habitants au dernier recensement de
l�INSEE en 1999. C�est la plus grande ville de la région Champagne-Ardenne et
une grande métropole de l�Est de la France. Reims est également la 12e ville de
France par sa population.
Elle appartient à une communauté d�agglomération nommée la CAR
(Communauté d�agglomération de Reims) regroupant six communes totalisant
214 448 habitants. La ville de Reims exerce une influence plus large sur ce qu�on
appelle le Pays Rémois1.
Pourtant dotée d�une renommée internationale due à sa cathédrale et à
l�industrie du champagne, Reims pâtit d�une attractivité faible : malgré une
population jeune, la ville connaît un fléchissement de sa croissance
démographique. Depuis le milieu des années 70, le solde migratoire est négatif.
Malgré la présence d�un grand pôle universitaire pluridisciplinaire, les jeunes
diplômés quittent la ville une fois leurs études terminées. Il faut dire que Reims
souffre d�un fractionnement des espaces patrimoniaux qui affecte l�affirmation de
son identité. Il faut ajouter à cette dispersion la présence de grandes coupures dues
aux voies de circulation : la ville est traversée par des autoroutes, des voies ferrées,
le canal. Les équipements cultu rels, tous placés en centre ville, desservent
difficilement les habitants des quartiers.
La ville possède un patrimoine architectural très riche allant de l�époque
gallo-romaine au XXe siècle en passant par le Moyen Age (dont trois sites classés
au Patrimoine de l�Unesco). Reims a su au fil des années accueillir des
équipements culturels variés et dynamiques : une scène nationale de danse, une
scène nationale de théâtre, un Grand Théâtre, une douzaine de musées,
équipements bientôt rejoints par une maison des musiques amplifiées. Deux écoles
artistiques complètent ce panorama créatif : le conservatoire national de région de
musique et de danse et l�école supérieure d�art et de design.
1 Ce Pays Rémois regroupe, depuis 1988, 137 communes autour d�un syndicat intercommunal d�étude et de
programmation de la région urbaine de Reims (SIEPRUR). Il totalise 362 253 habitants.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
4
Le réseau de la bibliothèque municipale fait donc partie d�un ensemble
culturel riche et varié dans lequel les responsables d�établissements semblent
ouverts aux partenariats et à la coopération.
Jusqu�ici, la bibliothèque ne disposait que de locaux exigus et devenus
inadaptés, des collections se limitant aux imprimés, et surtout desservait très mal le
sud de la ville pourtant densément peuplé. Le programme de la Bibliothèque
Municipale à Vocation Régionale et la construction d�une médiathèque de quartier
constituent des évènements tout à fait exceptionnels pour l�offre de lecture à
Reims. Aujourd�hui, grâce à ces investissements, la ville de Reims offre des
équipements modernes, des collections multimédias et de nombreux services.
Ces grands changements ont constitué la motivation principale de mon stage
à la bibliothèque. Pour avoir connu l�ouverture des médiathèques en tant que
Rémoise, je savais que cela avait modifié beaucoup de choses. Je voulais connaître
plus précisément les changements impliqués par ces investissements sur les
lecteurs.
Ce stage a été l�occasion de mieux comprendre l�organisation générale
d�une bibliothèque, les contextes administratif, politique et culturel dans lesquels
s�insère son action, la façon dont gérer un établissement et les questions auxquelles
sont confrontés les conservateurs au quotidien dans leur métier.
J�ai donc choisi d�expliquer d�abord le contexte historique dans lequel a
émergé le programme de la BMVR de Reims et celui de la médiathèque de
quartier, puis l�organisation générale de la bibliothèque, suivie des moyens
d�action dont elle dispose pour développer la lecture. Enfin, j�évoquerai mes
activités pendant le stage et ce qu�elles m�ont apporté dans ma connaissance des
bibliothèques et du métier de conservateur. Ma principale mission consistait en
l�organisation d�une enquête de publics. Les résultats de cette enquête sont placés
en annexe.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
5
Le contexte historique
1. Un important retard en lecture�
Reims a longtemps été en retard en matière de lecture. D�après un classement
paru dans Livre Hebdo en juin 2001, elle était la 103e ville sur 111 de plus de
50 000 habitants en matière de bibliothèque.
Le mémoire écrit en 1995 par Delphine Quéreux-Sbaï, aujourd�hui directrice
de la bibliothèque municipale, a confirmé cette situation devenue véritablement
alarmante en 1995 : les moyens étaient « dérisoires », l�image de la BM était
« élitiste et vieillotte », les équipements trop exigus pour l�accueil du public et peu
nombreux, les collections étaient stockées en magasin et la politique d�animation
était presque inexistante du fait des locaux inappropriés. Des lacunes au niveau de
la desserte du public existaient réellement dans plusieurs quartiers. Au total, les
inscrits ne représentaient qu�à peine 10 % de la population !
Tout cela était doublé d�une absence de politique cohérente et directive.
Delphine Quéreux notait donc l�urgence de définir un plan de développement de la
lecture et de réfléchir au rôle de la bibliothèque.
2. �rattrapé grâce au programme de la BMVR et à la construction d�une grande médiathèque de quartier
La première informatisation a eu lieu en 1995. C�est à ce moment-là qu�a
été prise la décision de participer aux concours des BMVR2 et celle de la
construction d�une grande médiathèque de quartier au Sud de la ville. L�enjeu de
ces constructions était de rattraper le retard en lecture publique, d�arriver à
atteindre la moyenne nationale que ce soit au niveau des surfaces, du budget ou du
2 La troisième part du concours particulier a permis d'aider la construction et l'équipement de grandes bibliothèques dénommées bibliothèques municipales à vocation régionale (BMVR) à hauteur de 40 % du coût subventionnable de l'opération. Douze projets ont été retenus notamment à Orléans, Poitiers, La Rochelle, Limoges, Montpellier et trois en Champagne-Ardenne Reims, Troyes et Châlons-en-Champagne.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
6
personnel. L�objectif était aussi de mettre à disposition les nouveaux supports tels
que cédé audio, cédérom et vidéo qui étaient jusqu�alors inexistants dans les
collections de la bibliothèque.
Avant l�ouverture des deux médiathèques en 2003, la bibliothèque
municipale comprenait une centrale, la bibliothèque Carnegie3, cinq annexes dont
une spécialisée en jeunesse, deux bibliobus scolaires et un bibliobus urbain.
Le programme BMVR de Reims comprenait deux axes : la construction
d�une grande médiathèque en centre ville et la rénovation de la bibliothèque
Carnegie. La médiathèque Cathédrale, au centre, a ouvert ses portes le 13 mai
2003 ; la bibliothèque Carnegie devrait réouvir les siennes en juin 2005 en tant que
bibliothèque d�étude et de conservation. Parallèlement, la municipalité a projeté la
construction d�une grande médiathèque de quartier.
En effet, le quartier Croix-Rouge, construit dans les années 60 et le plus
dense de la ville (20 000 habitants), ne disposait que d�une bibliothèque jeunesse
de 100 m2 ouverte en 1983. Le projet de grande médiathèque de quartier a
véritablement pris corps au moment du programme BMVR avec pour objectif de
renforcer le réseau par un équipement de proximité dans le quartier Sud de la ville.
Cette médiathèque a ouvert ses portes le 1er juillet 2003.
La ville est désormais dotée d�une grande médiathèque de centre ville,
d�une bibliothèque d�étude, d�une grande médiathèque de quartier, de quatre
annexes et de trois bibliobus. Cette densification du réseau ne doit pas masquer les
faiblesses de la desserte de certaines zones qui apparaissent encore.
3 Les bibliothèques Carnegie sont des bibliothèques publiques construites à l'initiative de l'industriel et philanthrope Andrew Carnegie. La première bibliothèque Carnegie s�est ouverte en 1893 à Fairfield dans l�Iowa. Au total, 2509 bibliothèques ont été construites à travers tout le monde. Celle de Reims a été construite au moment de la Reconstruction, entre 1921 et 1928, sur les plans de l�architecte Max Sainsaulieu.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
7
L�organisation générale de la
bibliothèque municipale
1. La tutelle
1.1. La direction de la culture
La bibliothèque est un service municipal placé sous la tutelle de la
Direction de la Culture. Pour certaines questions, la directrice de la bibliothèque,
Delphine Quéreux-Sbaï, doit en référer directement à l�élu à la Culture sous
couvert du directeur de la Culture.
La culture est donc organisée autour d�une Direction de la Culture avec un
directeur, Jean Perrin et un directeur adjoint, Bernard Potier. Cette direction
regroupe aussi un service du Développement culturel mené par Alain Patrolin, un
service du Spectacle vivant, un service Logistique et projets, et une Coordination
administrative et financière.
Cette direction dépend du Directeur général à l�animation urbaine
s�occupant entre autres du sport, de la communication et de l�éducation.
L�ensemble est supervisé par le Directeur Général des Services (DGS) et par le
Maire4.
1.2. L�organisation et les directives de la tutelle
Comme il est indiqué dans la charte des collections de la bibliothèque « La
Ville de Reims considère que l�accès à la culture et à l�information sous toutes ses
formes constitue l�un des axes d�action prioritaires ». En réalité, aucune priorité
n�est donnée à la bibliothèque en matière de politique du développement de la
lecture. En l�absence de directives de la part de l�élu à la culture, la direction de la
bibliothèque est relativement autonome dans les choix qu�elle mène au quotidien
notamment en matière d�animation.
4 L�organigramme des services culturels est placé en annexe 1.1
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
8
Une commission culture est menée tous les mois par l�adjoint à la culture
pour préparer les conseils municipaux et valider les délibérations du domaine
culturel qui y seront présentées. J�ai pu constater une centralisation importante des
décisions puisque aucun chef d�établissement culturel n�est convié à cette
commission. Les décisions sont prises sans eux, sans qu�ils aient l�occasion de
présenter les projets, de les justifier ou de les défendre. Il en est de même pour le
budget : à aucun moment il n�est donné la possibilité aux responsables
d�établissement de le présenter ou de le défendre. Il est seulement proposé à l�élu,
puis voté en conseil municipal.
La direction de la bibliothèque est tout de même en relation avec le
directeur de la culture et l�élu à l�occasion des évènements organisés par la
bibliothèque.
2. Les missions et la politique documentaire
2.1. Les missions
Les missions de la bibliothèque sont décrites dans la charte des collections5.
La bibliothèque s�est donnée comme objectifs d�entretenir et développer la
pratique de la lecture auprès des jeunes autant que des adultes, d�assurer l�accès
aux différentes formes d�expression culturelle, de favoriser aussi le plaisir de la
découverte, de garantir à tous l�accès aux nouveaux supports de l�information,
d�assurer la conservation du patrimoine écrit, de favoriser la formation initiale et
permanente et, enfin, d�être un lieu de découverte, de rencontre, d�échanges et de
convivialité.
2.2. La charte des collections
La charte des collections a été rédigée par l�ancien directeur de la
bibliothèque, Nicolas Galaud, et ses adjoints sous l�autorité du maire de Reims.
Six grands principes y sont exprimés concernant les acquisitions de la
bibliothèque : acquérir prioritairement des documents dont le contenu offre une
certaine pérennité, satisfaire le plus grand nombre d�usagers, offrir des documents
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
9
représentant une variété d�opinions, ne pas prétendre à l�exhaustivité, procéder à
des acquisitions régulières complétées d�un désherbage pour offrir une information
fraîche et de qualité, enfin, proscrire les documents faisant l�apologie des crimes
contre l�humanité ou proférant des injures de diverses sortes, tout contenu pouvant
menacer l�ordre public.
C�est une charte satisfaisante mais très large. Ses principes ne constituent
pas en eux-mêmes un outil aidant à l�acquisition mais seulement un cadre de
travail. La charte n�apporte pas de conseils sur les modalités d�acquisitions et ne
permet pas non plus de suivre l�utilisation des crédits. Ces documents constituent
la partie inachevée de la politique documentaire de la BM, qui devrait inclure un
protocole de sélection et une fiche de pilotage annuelle.
2.3. La politique documentaire
La politique documentaire de la bibliothèque municipale est donc
principalement formalisée dans la charte des collections. Cette politique a pris
forme jusqu�ici à travers de nombreuses formations afin de sensibiliser le
personnel à la question. Ces formations étaient portées en interne par Richard Roy,
directeur de la médiathèque Cathédrale et complétées par des formations
organisées par le CNFPT. Elles ont concerné toutes les personnes en rapport avec
le circuit du livre, c�est à dire une cinquantaine de personnes.
La politique documentaire se concrétise par le déroulement d�une réunion
mensuelle des différents secteurs de la médiathèque Cathédrale. Ces réunions
permettent d�informer chacun des choix effectués par les autres secteurs.
Concernant les acquisitions du réseau, une bibliothécaire du secteur Littérature de
la médiathèque conseille le personnel des annexes par une liste de suggestions en
matière de romans. De même, les discothécaires des deux médiathèques se
concertent régulièrement.
Les achats de la médiathèque Cathédrale sont généralistes mais
comprennent trois domaines privilégiés. Le design, car la médiathèque accueille
5 La charte des collections est consultable en annexe 3.1
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
10
dans ses locaux les collections de l�ESAD6 toute proche. La photographie car, au
moment de la conception des collections, le Mai de la Photo existait encore à
Reims. La médiathèque dispose d�un espace dédié aux expositions de
photographie. Les ouvrages sur la guerre 14-18 sont aussi acquis systématiquement
puisque la ville a été particulièrement touchée par cette guerre.
La politique documentaire doit donc être poursuivie. Il était prévu que ce
travail s�élargisse aux annexes, mais compte-tenu de la place réduite dont
disposent les annexes, une spécialisation était difficilement envisageable.
3. Le personnel
En octobre 2004, la bibliothèque municipale compte 107 agents dont 11
personnes à temps partiel. L�équipe de direction est composée de 3 conservateurs
d�Etat (dont un poste non pourvu), 3 conservateurs territoriaux, 3 bibliothécaires
territoriaux et 1 attaché.
Seulement 7 personnes relèvent de la filière administrative et 9 personnes
de la filière technique (dont les agents de l�atelier de reliure). La majorité du
personnel (77.5%) provient de la filière culturelle (et la BM ne compte qu�un seul
emploi-jeune). La ville a, en effet, mené depuis 13 ans une politique de
pérennisation des emplois en préparation de l�ouverture des médiathèques.
Concernant la filière culturelle, on compte 47% de catégorie C, 43.4% de
catégorie B et 9.6% de catégorie A. Les postes de catégorie A sont encore en
dessous de la moyenne nationale pour une ville de 100 000 à 300 000 habitants
(14%), tandis que les postes des catégories C et B sont légèrement au-dessus de la
moyenne (respectivement 45% et 41%).
Les frais de personnel ont considérablement augmenté ces dernières années.
Ils se montent en 2004 à 2 367 745 euros, mais ce qui reste encore en dessous de la
moyenne nationale pour une ville de 200 000 habitants (la moyenne se monte à
3 237 545 euros). En effet, une bibliothèque d�une ville d�une telle taille compte
en moyenne 118 agents, or la bibliothèque compte actuellement 107 agents.
6 Les collections spécialisées de la bibliothèque de l�Ecole d�Art et de Design ont été intégrées aux collections de la médiathèque. L�école continue d�acquérir des livres et poursuit ses abonnements. Après réception, ces documents sont apportés à la médiathèque qui a en charge leur catalogage et leur mise à disposition au public. Cela permet à la
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
11
L�organigramme de la bibliothèque vient d�être mis à jour7. Il met en
évidence l�autonomie de chaque établissement et le manque de missions
transversales. Cela est en partie dû au poste de conservateur vacant dont les
missions sont l�animation, la communication et la formation.
4. Les établissements
La bibliothèque dispose d�une surface totale de 9 856 m2 répartie en 7
établissements : 6 716 m2 sont dédiés à la centrale et 2 150 m2 à la médiathèque
Croix-Rouge, ce qui signifie que les bibliothèques de quartier sont
particulièrement petites.
L�ensemble du réseau fonctionne avec un SIGB commun, le logiciel AB6
de la société GFI.
4.1. La médiathèque Cathédrale
Située en centre ville sur le parvis de la Cathédrale, la médiathèque
bénéficie d�un emplacement idéal. La façade de l�ancien hôtel de police a été
conservée. Cet emplacement a malgré tout imposé une surface réduite qui a induit
des espaces internes très exigus et des locaux de stockage trop peu nombreux.
52 personnes travaillent à la médiathèque Cathédrale mais ce chiffre
englobe le personnel administratif travaillant pour le réseau et le personnel de la
reliure. Le personnel travaillant pour la médiathèque se limite donc à 34 personnes
La médiathèque est dirigée par un conservateur, Richard Roy.
La médiathèque Cathédrale propose tous les supports : livres, magazines,
textes lus, disques, vidéos, partitions et s�organise en 7 espaces thématiques multi-
supports : l�espace Actualité Information avec la presse généraliste et les ouvrages
de référence au rez-de-chaussée, la Jeunesse sur deux niveaux (rez-de-chaussée et
mezzanine). Le secteur Image Son Arts et Loisirs regroupant les collections sur
l�art et le sport, les disques et les vidéos de fiction est situé sur le plateau du
premier étage en face de l�espace Sciences et Techniques. Au second étage, on
trouve le secteur Langues et Littératures et celui des Sciences Humaines et Société.
médiathèque de mettre à disposition un nombre important de documents en langues étrangères qu�elle aurait eu du mal à se procurer autrement. L�école, de son côté, bénéficie d�une salle de cours supplémentaire libérée par la bibliothèque.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
12
Le prêt et le retour des documents sont centralisés dans le hall d�entrée au rez-de-
chaussée. Le lecteur peut passer s�il le souhaite par des automates de prêt.
Huit cabines de langue sont à disposition des usagers, 40 postes
multimédias reliés à Internet peuvent être utilisés par les usagers inscrits, et 13
OPAC. Un superbe auditorium de 200 places est placé en sous-sol. Il accueille à la
fois des animations proposées par la médiathèque mais aussi par des partenaires
extérieurs, des projections et des conférences essentiellement. Un technicien serait
nécessaire à la bibliothèque pour prendre en charge un tel équipement.
Il n�existe pas à la médiathèque de petit espace permettant d�accueillir des
animations à public restreint, excepté une salle en jeunesse pour des ateliers et un
coin pour le conte mais mal conçu par l�architecte. Quatre endroits sont destinés à
l�accueil d�expositions, ce qui provoque un éparpillement des grandes expositions,
mais ce qui donne aussi la possibilité d�en proposer plusieurs en même temps.
Ouvert 35 heures par semaine, cet équipement remporte un succès très
important depuis son ouverture : 10 000 à 12 000 personnes le fréquentent chaque
semaine.
4.2. La médiathèque Croix-Rouge
C�est la médiathèque du quartier Sud de la ville. Elle a été conçue par les
architectes Serge et Lipa Goldstein. Le quartier Croix-Rouge bénéficie désormais
d�un magnifique équipement que les architectes ont soigné jusqu�aux plus petits
détails. La médiathèque offre ainsi une surface de 2 150 m2 sur deux niveaux et
plus de 96 000 documents comprenant des livres, disques, périodiques et
vidéogrammes. Les lecteurs disposent aussi de 5 OPAC et 16 postes multimédias
reliés à Internet. La médiathèque est ouverte 28 heures par semaine et draine
environ 3000 personnes par semaine.
La médiathèque Croix-Rouge, même si elle fait partie d�un réseau, a une
réelle autonomie avec un conservateur à sa tête, Muriel Masini. L�équipe est
composée de 16 agents dont deux médiateurs et un emploi jeune. L�équipe des
bibliobus scolaires vient renforcer les effectifs de la médiathèque pour les plages
de service public des mercredi et samedi, et pendant les vacances scolaires.
7 L�organigramme de la bibliothèque municipale est consultable en annexe 4
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
13
L�organisation est différente de celle de la médiathèque Cathédrale. Le rez-
de-chaussée est composé d�un hall d�entrée et d�un espace d�exposition d�une part,
l�espace Image et Son associé à l�espace Actualité Emploi Formation d�autre part.
Le hall accueille les activités d�inscription et de prêt. A l�étage, on trouve d�un
côté l�espace Adulte, de l�autre l�espace Jeunesse : les deux se côtoient autour
d�une banque d�accueil commune qui permet le renseignement et le retour des
ouvrages. A chaque banque, un agent renseigne et conseille tandis que l�autre
prend en charge les retours des documents. Un espace Conte très accueillant est
placé au centre également. La taille réduite du bâtiment et l�emplacement central
des banques d�accueil facilitent le mixage des publics. Cela permet également les
échanges entre bibliothécaires, évite le cloisonnement, même si chacun a sa
spécialité.
Concernant les acquisitions, un assistant est placé à la tête de chaque
secteur (disque, vidéo, jeunesse, adulte), chacune gère son budget et effectue ses
commandes. Il n�y a pas de réunion d�acquisition formalisée mais le conservateur
tient quand même à avoir une vue d�ensemble sur les achats. Un principe préside
leur choix : les collections doivent être destinées au public le plus large possible,
les acquéreurs essayent donc de prendre en compte tous les niveaux. Les contes
pour adultes et enfants sont mélangés, et une collection « Passerelle » a été créée
pour les jeunes adultes et les faibles lecteurs.
Dès le début, de par sa situation dans la ville, il a été clair que la
médiathèque Croix-Rouge devait avoir plus qu�une mission culturelle, à savoir une
mission sociale. Cette mission s�exprime dans ses collections par le secteur Emploi
Formation et le Point Information Jeunesse, mais Muriel Masini aimerait aussi que
cette vocation tout public s�exprime dans tous les espaces de la médiathèque et
dans les animations.
Récemment implanté dans le quartier, le personnel de la médiathèque a
désiré faire appel aux compétences qui existaient déjà sur les lieux dans le
domaine socioculturel et travaille beaucoup avec les coordonnateurs de la ZEP
(Zone d�Education Prioritaire). L�aide aux devoirs, l�initiation à Internet, l�accueil
de femmes immigrées pourraient être aussi des missions de la médiathèque, mais
toujours en partenariat avec des associations. Une convention est en cours avec
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
14
l�ANPE pour de l�échange de documentation, elle est en attente d�une validation
par la mairie.
4.3. La bibliothèque Carnegie
Construite en 1928 grâce à l�aide américaine, ce bâtiment est une des rares
bibliothèques françaises construites dans l�Entre-deux-guerres : c�est un
magnifique bâtiment Art Déco inscrit à l�Inventaire supplémentaire des
Monuments Historiques. Il est actuellement en rénovation dans le cadre du
programme BMVR. Ces travaux consistaient à remettre le bâtiment aux normes,
accroître les capacités de stockage, améliorer les conditions de conservation des
collections par un système de climatisation, améliorer les conditions d�accueil du
public et créer des espaces pour la mise en valeur des collections. Le principe suivi
était le respect du bâtiment ancien tout en intégrant la modernisation pour les
lecteurs (accès à l�OPAC, à Internet, tour de cd roms, branchements pour les
portables, climatisation des locaux�).
La BM se situe actuellement à la fin de la deuxième phase des travaux, la
passation du marché mobilier. Cette phase est très importante car elle concerne non
seulement le mobilier contemporain qui va devoir s�intégrer au bâtiment de style
Art Déco, mais aussi les nouveaux rayonnages qui accueilleront les collections
patrimoniales.
Elle deviendra la bibliothèque d�étude et de conservation de la Ville. Elle a
pour mission d�enrichir le fonds existant, d�assurer l�accès à ces documents, de
mettre en valeur ses collections et de les conserver. Rappelons que la BM de
Reims est une bibliothèque municipale classée. Son fonds ancien retournera donc à
la bibliothèque Carnegie. Il est composé d�environ 400 000 documents, ce qui
représente 9 kilomètres linéaires. Les fonds de la bibliothèque Carnegie ont pu être
constitués grâce aux saisies révolutionnaires (800 manuscrits datant d�avant le XVe
siècle, incunables, imprimés�), il s�agissait essentiellement de fonds religieux. A
cela, se sont ajoutées les collections de l�ancienne faculté de médecine et des dons
tout au long du XIXe siècle. La bibliothèque est aussi riche d�un fonds d�estampes
sur Reims et la Champagne datant du XVIe siècle jusqu�à aujourd�hui.
Actuellement, les collections de Carnegie sont divisées en 4 grandes spécialités : le
fonds local sur Reims et la Champagne, le fonds général (comprenant les
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
15
documents anciens, les documents d�étude), la réserve (composée des manuscrits,
des incunables, des imprimés les plus précieux et de reliures) et, enfin, du fonds
iconographique. Le dépôt légal policier vient enrichir ses collections.
En attendant cette réouverture, une salle Patrimoine a été ouverte au
premier étage de la médiathèque Cathédrale permettant de consulter
principalement les collections de l�Union8 depuis leurs origines et un tiers des
collections9 installées provisoirement dans les sous-sols.
Un des chantiers en cours est celui de la rétroconversion des fichier papier.
Il reste à ce jour à traiter les notices des ouvrages des XIXe et XXe siècles, ce qui
représente environ 200 000 notices. C�est un contrat Plan Etat-Région qui permet à
la Ville de Reims de voir financer ce programme par l�Etat et la Région pour les
deux tiers.
D�autres chantiers sont en projet. En premier lieu, la numérisation des
collections. De nombreuses images sont déjà numérisées, il reste désormais à les
indexer grâce au logiciel SIM produit de la société Archimed. Cette indexation
permettra de mettre en ligne sur le site Web ces images.
Le conservateur responsable de la bibliothèque, Matthieu Gerbault, accorde
beaucoup d�importance à la mise en valeur des collections de Carnegie. Il souhaite
les faire connaître grâce aux nouvelles technologies prioritairement. Cette mise en
valeur pourra se faire grâce au logiciel SIM, mais aussi en créant des sites Internet
pour les fonds les plus importants. Grâce à la récupération des anciens locaux des
Archives municipales en sous-sol, la rénovation de Carnegie a permis la création
d�une salle de conférence et d�une salle pédagogique. Ces lieux permettront
d�accueillir convenablement le public. Grâce au nombre important de personnel
affecté à cette bibliothèque (15 personnes : 1 conservateur, 3 cadres B et des
agents du patrimoine), le responsable a l�intention de développer l�accueil du
public et les actions culturelles en général, en s�appuyant sur des partenariats.
8 Il s�agit d�un périodique local créé en 1944. 9 Les collections stockées provisoirement sont les ouvrages du fonds local, ceux de la réserve et ceux repérables par le catalogue informatique.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
16
4.4. Les bibliothèques de quartier
4.4.1. La bibliothèque du Chemin Vert
La bibliothèque est située au c�ur de la Cité jardin du Chemin Vert. La
maison communale, dans laquelle est abritée la bibliothèque, a été rénovée en
2001. Deux personnes tiennent cette bibliothèque de moins de 140 m2 composée
d�une section adulte et d�une section jeunesse. De nombreuses animations ont lieu
dans cette bibliothèque. Le personnel est très actif en la matière à travers l�accueil
des scolaires, mais aussi des élèves de l�IME10 et de bébés lecteurs. Cet accueil
demande beaucoup de volonté, de disponibilité mais le personnel souhaite
activement sensibiliser les jeunes à la lecture. D�autre part, la bibliothèque
accueille régulièrement des intervenants extérieurs : l�écrivain Gisèle Bienne, par
exemple, y mène son atelier d�écriture depuis 6 ans.
Ouverte 17 heures par semaine, la bibliothèque a effectué 27 960 prêts en
2003, ce qui la place parmi les moins fréquentées des annexes.
L�emplacement et les locaux de cette bibliothèque deviennent préoccupants.
Les locaux, bien qu�agréables, sont devenus trop étroits : il n�y a aucune
possibilité d�extension. La bibliothèque, située au c�ur de la Cité du Chemin Vert,
est actuellement trop enclavée. Cette cité est par ailleurs peu peuplée (moins de
2000 habitants) et la population vieillit. La bibliothèque pâtit aussi de la réputation
de son public qui effraie les usagers extérieurs au quartier. La bibliothèque jouxte
une maison de quartier fermée le samedi et pendant les vacances scolaires : les
jeunes ne sont donc pas pris en charge et se reportent, quand le temps est mauvais,
sur les locaux de la bibliothèque. Des débordements ont lieu régulièrement et les
bibliothécaires n�ont pas de médiateurs pour les aider.
4.4.2. La bibliothèque Laon Zola
Sept personnes travaillent dans cette bibliothèque de quartier, la plus grande
du réseau après la médiathèque Croix-Rouge. La bibliothèque, construite en 1967,
dispose d�environ 800 m2 répartis en trois espaces : un secteur jeunesse, un secteur
adulte et une salle d�étude. Elle est ouverte 26 heures par semaine.
10 L�institut médico-édcuatif accueille des enfants dits « déficients intellectuels ».
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
17
Une rénovation du bâtiment est en cours et le mobilier doit être changé
l�année prochaine à l�occasion du développement d�une nouvelle collection : la
bibliothèque acquiert désormais des disques. Un budget de 100 000 euros a été
accordé par la mairie en 2004. Cela va lui permettre de proposer un fonds musical
généraliste qui sera presque l�équivalent de celui proposé à Croix-Rouge.
La bibliothèque touche un public important. On comptabilisait 133 729
prêts en 2003. Mais il semblerait qu�elle ait perdu une part importante de son
public jeune suite à l�ouverture des médiathèques. Le développement des
collections musicales devrait lui permettre de connaître un nouvel élan.
Le personnel s�investit beaucoup dans l�accueil des scolaires. A l�occasion
de sa rénovation, la bibliothèque Laon-Zola va aussi accueillir en 2005 un atelier
fresque11 dans le cadre d�un PAP (projet d�application professionnelle).
4.4.3. La bibliothèque Saint-Remi
Cette bibliothèque, créée en juin 1968, est située en c�ur d�îlot dans le
quartier Saint-Remi. Elle est très peu visible. Aucun aménagement intérieur n�est
guère plus possible, ni d�extension. Cette situation d�asphyxie oblige les
bibliothécaires à désherber en permanence. Malgré sa taille réduite (160 m2), son
emplacement peu attractif et proche du centre ville, cette annexe, ouverte 16
heures par semaine, réalise un nombre de prêts important : 59 802 prêts en 2003. Il
semble d�ailleurs que l�ouverture de la médiathèque Cathédrale ait plutôt joué en
sa faveur.
Le personnel, deux personnes à temps plein pour la section jeunesse et une
personne à temps partiel pour la section adulte, s�investit énormément dans
l�accueil des publics.
La bibliothèque bénéficie d�un public varié et le jardin d�enfants situé
devant fait venir de nombreux parents.
4.4.4. La bibliothèque Holden
Deux personnes s�occupent de cette annexe ouverte 19h30 par semaine.
Elles doivent faire face quotidiennement à un problème crucial de place : 120 m2
dans un bâtiment créé en 1887. Aucune extension extérieure n�est possible (le
11 Une artiste et un professeur d�art plastique encadreront une classe de 4e technologique de Pierre Brossolette.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
18
bâtiment est inscrit à l�Inventaire) excepté sur le parking à l�arrière
éventuellement. Une rénovation, respectant l�architecture du bâtiment, a tout de
même eu lieu en 2002, ce qui la rend agréable mais ne lui confère pas plus
d�espace, ni de lumière. De récents aménagements du mobilier ont permis de
clarifier les différentes sections et de gagner un peu de place, mais ce n�est qu�un
pis-aller. Un désherbage est nécessaire tous les ans.
La bibliothèque effectue malgré tout 46 774 prêts par an, ce qui est loin
d�être négligeable compte tenu de sa proximité de la médiathèque Cathédrale. La
bibliothèque accueille essentiellement un public très jeune et des personnes âgées.
Les adolescents ne la fréquentent pas beaucoup.
4.5. Le service de prêt aux collectivités et les bibliobus
Depuis l�ouverture des médiathèques, un service de prêt aux collectivités,
avec son propre budget d�acquisition, a été mis en place. Ce service de prêt aux
collectivités, c�est la bibliothèque hors les murs ; il permet de toucher les publics
qui ne viennent pas dans les médiathèques. Ce service englobe les trois bibliobus
(un bibliobus urbain et deux bibliobus scolaires) et la réserve pour les prêts aux
collectivités. L�équipe est composée de 5,8 ETP (7 personnes dont trois à temps
partiel) et est rattachée à la médiathèque Croix-Rouge où se trouvent leur réserve
et le garage.
Depuis un an, le bibliobus urbain est seulement pris en charge par un agent
du patrimoine chauffeur. Un poste supplémentaire pour ce bibliobus est demandé à
la municipalité depuis 2003. La bibliothèque avait également réfléchi à un
redéploiement du bibliobus en modifiant certaines heures de passage, en proposant
des déplacements d�arrêts et des nouveaux arrêts. Ces arrêts, validés en mars 2003
par la mairie, ne sont encore pas tous aménagés aujourd�hui. Le bibliobus urbain,
n�assure ainsi pour l�instant que la moitié de la tournée prévue. Une réelle attente
existe donc dans les quartiers.
Le prêt aux collectivités assure un dépôt à la prison : 300 livres y sont
déposés tous les trois mois. La relation se limite à ce dépôt. La prison a sa propre
bibliothèque gérée par un détenu. Cette action en direction de la prison est
complétée par la participation d�un bibliothécaire à la rédaction du journal l�Arrêt
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
19
Robespierre, qui regroupe les écrits des détenus. Un autre dépôt a lieu dans la
clinique médico-psychologique Henri Ey.
Toutes les autres collectivités intéressées par un prêt de livres doivent se
déplacer à la réserve de la médiathèque Croix-Rouge pour choisir les livres. C�est
le cas de 28 écoles élémentaires, de 7 écoles maternelles, de 5 collèges, de 2
crèches, de 10 maisons de quartier, du terrain d�accueil des gens du voyage, et
d�autres structures telles que Lire et Faire lire12, le Foyer Jean Thibierge13 ou le
foyer maternel14. Au total, la bibliothèque dessert 65 structures environ.
En 2004, c�est le travail en direction des écoles qui a été privilégié.
Auparavant, les bibliobus effectuaient une distribution intensive de livres : il
passait toutes les 3 semaines pendant un quart d�heure. Ce travail a été modifié à
l�occasion de l�ouverture du service de prêt aux collectivités. L�un des deux
bibliobus passe plus de temps avec les enfants (une demie-heure) et leur propose
une lecture. D�autre part, le travail avec les écoles peut prendre plusieurs formes.
Le bibliobus peut assurer un dépôt à la BCD15 d�environ 200 livres (environ 25
écoles sont concernées par ce service). Il met ensuite à disposition des enseignants
des malles thématiques accompagnées de fiches d�animation. Enfin, le personnel a
également sélectionné des séries de livres classés par thèmes. Ces thèmes ne sont
pas associés à des animations. Les écoles peuvent solliciter tous ces services à la
fois.
Le service du bibliobus scolaire est très connu et très sollicité par les écoles.
Mais la nouvelle méthode de travail demande un investissement plus important de
la part des enseignants et ces derniers ne sont pas tous prêts à le fournir. Il n�a pas
été facile d�imposer cette nouvelle façon de travailler, certaines écoles ont déserté
le service car l�ancien mode était plus simple.
Le service de prêt aux collectivités s�adresse actuellement avant tout au
public des jeunes, mais sa responsable aimerait avoir plus de moyens en personnel
pour élargir son action auprès d�autres publics, notamment les personnes âgées.
12 Lire et faire lire est un programme de développement du plaisir de la lecture et de la solidarité intergénérationnelle en direction des enfants des écoles primaires. L�association est née fin 1999 de la volonté de trois associations : le Relais Civique, la Ligue française de l'enseignement et l'Union Nationale des Associations Familiales (U.N.A.F.). Des retraités bénévoles offrent une partie de leur temps libre aux enfants des écoles primaires pour sensibiliser les enfants à la lecture. 13 Ce foyer accueille des personnes handicapées moteurs. 14 Le foyer maternel a pour mission d�accueillir les jeunes mamans en situation difficile accompagnées de leurs enfants. 15 Bibliothèque et Centre de Documentation
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
20
4.6. Le réseau de la bibliothèque municipale
Le réseau de la bibliothèque se matérialise pour les lecteurs grâce à un
catalogue commun16, une carte de lecteur unique et des règles de prêts
uniformisées. Les lecteurs ne peuvent en revanche pas rendre les documents
n�importe où.
Pour les bibliothécaires, cette notion se concrétise par des réunions
transversales régulières dont certaines ont été mises en place très récemment. La
nouvelle directrice tient effectivement à développer les réunions d�animation
transversales pour renforcer le sentiment d�implication du personnel, augmenter
les actions sur l�ensemble du réseau et favoriser la circulation des informations
auprès du public. L�idée de réseau s�exprime aussi grâce aux réunions de direction
qui regroupent les cadres A et ont lieu toutes les semaines. Elles sont l�occasion de
prendre des décisions en commun, d�échanger des points de vue, de se tenir au
courant des différents projets.
Le circuit du livre implique aussi un fonctionnement en réseau. Les
commandes des annexes arrivent à la médiathèque Cathédrale. Le personnel du
réseau s�y déplace pour cataloguer. Seule la médiathèque Croix-Rouge réceptionne
certains de ses supports (cédés audio et vidéos). Tous les livres du réseau sont
équipés à la médiathèque Cathédrale par l�atelier de reliure.
En dépit des réunions, l�autonomie de chaque établissement est forte, la
notion de réseau est faible à la fois pour les bibliothécaires et les lecteurs. Les
annexes ont le sentiment d�être relativement isolées de ce qui se passe à la
centrale, notamment en terme de communication autour des manifestations, mais
aussi face à l�informatique.
Par ailleurs, la navette passe seulement une fois par semaine, ce qui ralentit
énormément la circulation des collections et de l�information17.
Malgré les récentes constructions, le réseau est encore inégal, certains
quartiers de la ville sont mal desservis18 : le Nord de la ville avec les quartiers
16 Dans le catalogue informatique, Richard Roy a mis en place un outil innovant nommé « découverte du catalogue » qui consiste à reproduire, grâce à une présentation thématique des ouvrages, la déambulation qui se fait habituellement dans les rayons de la bibliothèque physique. 17 Les affiches et les programmes d�animation sont en effet diffusés par la navette. 18 Un plan de la ville, situé en annexe 5, sur lequel sont reportés les emplacements de la bibliothèque permet de s�en rendre compte.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
21
Orgeval et Neufchatel, le quartier des Chatillons, et les quartiers périphériques à
l�Est.
4.7. Les bibliothèques associées à la bibliothèque municipale
Quatre bibliothèques sont dites « associées » à la bibliothèque municipale : le
centre de documentation du musée Saint Remi, le centre de documentation du
musée des Beaux-Arts, la médiathèque du Conservatoire et la bibliothèque du
Cercle Agricole Rémois19. Cette « association » consiste en un catalogage partagé
des collections. Ces bibliothèques sont reliées par fibre optique au réseau
municipal et travaillent sous le même SIGB AB6. Leurs personnels peuvent
cataloguer dans AB6 et leurs collections sont consultables par le public sur les
OPAC au même titre que celles de la BM. Cette mise en réseau autorise une
meilleure visibilité des collections de chacun des partenaires auprès du public,
d�autant que le catalogue est consultable sur Internet.
La notion de réseau est plus ou moins développée selon les partenaires.
Toutes les structures peuvent se connecter à AB6 et avoir accès à l�OPAC.
Certains documentalistes ont terminé le catalogage informatisé de leurs collections
(Cercle agricole), d�autres commencent (le Conservatoire et la bibliothèque du
musée Saint-Remi) et apparaissent désormais dans le catalogue commun. La
bibliothèque du musée des Beaux-Arts n�a pas commencé faute de moyens
humains. Dans tous les cas, le bibliothécaire chargé de l�informatique à la BM
forme le personnel de ces structures au catalogage et à l�indexation. Il se déplace
aussi régulièrement pour donner des conseils et harmoniser le catalogage des
documents.
Malheureusement les Archives Municipales ne se sont pas associées à ce
réseau documentaire.
19 Cette bibliothèque est particulière puisqu�il s�agit d�un fonds clos que la mise en réseau a permis de cataloguer informatiquement par l�emploi en CDD d�une documentaliste extérieure.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
22
Les moyens d�action de la bibliothèque
1. Ses ressources financières
Le budget primitif pour l�année 2004 se montait à 1 498 780 euros pour
l�investissement, répartis dans les bâtiments et mobiliers des nouveaux
équipements, le mobilier pour la rénovation de la bibliothèque d�étude, le matériel
de bureau et le matériel informatique, et la constitution d�une collection de disques
pour la bibliothèque Laon-Zola.
1 407 702 euros pour le fonctionnement (hors personnel) ont été votés au
budget primitif : ce budget a été réparti entre les acquisitions de documents, la
maintenance informatique, les fournitures pour l�équipement et la reliure des
documents et les animations.
A titre indicatif, les recettes propres à la bibliothèque correspondant aux
droits d�inscription, se sont montées à 77 410 euros en 2003.
2. Ses collections
La bibliothèque municipale possède 389 796 imprimés20 (hors patrimoine)
et 2 342 titres de périodiques morts et vivants. A cela s�ajoute 21 995
phonogrammes, 2 055 cédéroms, 8 386 vidéogrammes et 73 partitions. Les fonds
patrimoniaux se composent d�environ 300 000 documents dont 2 850 manuscrits et
60 750 documents graphiques, cartes et plans.
La BM a dépensé en 2003 pour ses acquisitions et ses abonnements la
somme de 586 409 euros. Elle dispose donc de moyens importants. Cela lui a
permis d�acquérir 20 077 livres adultes et 8 220 jeunesse, 24 documents
patrimoniaux, 1 702 phonogrammes, 147 cédéroms, 2 105 vidéogrammes ce qui
fait un total d�environ 33 000 documents. Elle compte 955 abonnements en cours.
20 Les chiffres cités sont issus du rapport d�évaluation 2003 envoyé à la Direction du livre et de la lecture.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
23
Et ces collections ne restent pas sur les rayonnages ! La bibliothèque a pu
effectuer en 2003 près de 660 000 prêts de livres et périodiques, 135 167 prêts de
phonogrammes, 81 165 prêts de vidéogrammes, 11 184 prêts de cédéroms, ce qui a
représenté au total presque 889 000 prêts en 2003 accompagnés de près de 34 000
dépôts dans les collectivités. Les collections multimédias ont donc trouvé leurs
usagers.
3. La mise en valeur des collections
La mise en valeur des collections de la bibliothèque se fait au travers
d�animations variées mais encore peu fréquentes jusqu�ici : expositions,
conférences, concerts, projections, lectures, venue d�écrivains. En 2003, la
bibliothèque a disposé d�un budget de 27 995 euros pour ses animations. Les
animations sont une nouvelle mission de la bibliothèque, le personnel s�y était
encore peu investi jusqu�ici.
3.1. L�organisation des animations
Une personne à temps plein s�occupe des animations et de la
communication, mais il n�existe pas de coordinateur réseau. Les animations se font
de façon très autonome dans chaque établissement. Des réunions transversales se
mettent en place depuis cet été pour favoriser la diffusion de l�information sur le
réseau et la coopération entre bibliothécaires. Ainsi, il existe désormais un comité
animation jeunesse et un comité animation Cathédrale. La directrice souhaiterait
que l�animation ait autant de légitimité que le catalogage des documents. Mais
cette démarche met du temps à se mettre en place, notamment parce que le
personnel se sent encore mal formé en la matière.
3.2. Quelques exemples d�animations
Pendant mon stage, j�ai pu constater la motivation de la bibliothèque à
participer à des événements locaux autant que nationaux.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
24
L�année dernière, la bibliothèque a participé à l�organisation d�événements
autour du Grand Jeu21. Cette année, la bibliothèque a participé à la Fête de la
science par une animation trans-secteurs (image et son, sciences et techniques et
jeunesse). L�événement Vivre les villes a été l�occasion de lire des textes sur
l�architecture et de faire visiter la bibliothèque Carnegie. Lire en Fête a été porté
par la médiathèque Croix-Rouge22. En novembre 2004, la bibliothèque a aussi
relayé l�opération des Cosmopolitaines23 et le mois du film documentaire. Ce
dernier a été l�occasion de projeter 21 films, ce qui a constitué une lourde
programmation pour l�équipe Image et Son de la médiathèque Cathédrale. Au
niveau local, la bibliothèque est aussi un relais de l�actualité musicale. Pour le
festival de musiques actuelles Magnitudes, organisé à Reims par la future maison
des musiques amplifiées, la médiathèque a projeté deux films consacrés à des
groupes de musiciens et a mis à disposition un totem proposant l�écoute des
albums des artistes intervenants dans le festival. Un partenariat est en train de se
mettre en place avec la Comédie24.
3.3. La communication autour des animations
La bibliothèque publie un programme de ses animations en quatre pages
intitulé Ouvrez les guillemets. Il paraît une fois par mois, mais pour l�instant il
connaît des difficultés d�impression et parait très tard, ce qui freine la
communication des événements en début de mois. La direction réfléchit à des
moyens d�améliorer la diffusion de ce programme. Pour les événements les plus
importants, les bibliothécaires écrivent aussi une bibliographie sélective nommée À
propos. Ces deux publications sont toutes deux mises en ligne sur le site Internet
au format Pdf.
21 Le Grand Jeu est un mouvement littéraire né à Reims dans les années 1920. En 2003, de nombreuses manifestations ont été organisées par la Ville de Reims en hommage aux membres du Grand Jeu (René Daumal, Roger Gilbert-Lecomte, Roger Vailland, Pierre Minet, Joseph Sima, André Rolland de Renéville, etc.). 22 En partenariat avec la ZEP et deux maisons de quartier. 23 Les Cosmopolitaines est une action organisée depuis 2 ans par l�Office régional culturel de Champagne-Ardenne (ORCCA) et le Centre Régional du Livre en partenariat avec les bibliothèques et les librairies pour faire découvrir la littérature étrangère. La deuxième édition a lieu cette année, en novembre, et est consacrée à la littérature portugaise. 24 Scène nationale de théâtre à Reims.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
25
4. L�accueil des publics
4.1. L�accueil des scolaires
Chaque bibliothèque doit accueillir en priorité les classes de son quartier,
mais il n�est pas exclu d�accueillir d�autres classes qui le souhaitent.
Les politiques d�accueil des classes sont différentes d�une bibliothèque à
une autre. Pour les médiathèques, on assiste globalement à une multiplication et
une diversification des visites en 2004-200525. L�emprunt n�est toujours pas
envisagé afin d�inciter les jeunes à revenir à d�autres moments avec leurs familles.
Dans les bibliothèques de quartier l�accueil des classes est une mission importante
à laquelle les bibliothécaires consacrent beaucoup de temps.
4.2. Les animations hors temps scolaire
La bibliothèque Saint-Remi organise depuis un an une Heure du conte tous
les mercredis matins. La bibliothèque du Chemin Vert organise aussi une Heure du
Conte une fois par mois pour petits et grands. La médiathèque Croix-Rouge
organise 4 animations régulières par mois pour les jeunes, une différente toutes les
semaines alternant projection de diapositives, lecture de conte, ronde d�albums et
projection d�une vidéo. La médiathèque Cathédrale est pour l�instant la moins
avancée dans ce domaine : les bibliothécaires organisent une heure du conte le
mercredi et le samedi depuis le mois de juin 2004 mais l�heure fluctue et n�est pas
annoncée. Des projections de films jeunesse ont lieu plusieurs fois par mois. Il faut
remarquer que la majorité des animations sont destinées aux jeunes.
4.3. L�accueil des publics spécifiques
La bibliothèque Saint-Remi accueille les patients de l�hôpital de jour une
fois par mois en la présence d�une personne invitée évoquant ses lectures
préférées. La bibliothèque du Chemin Vert s�est lancée dans une animation
hebdomadaire pour les bébés lecteurs, tout comme la médiathèque Croix-Rouge.
Ce public devrait être privilégié dès l�année prochaine dans le cadre d�une
25 Les visites avaient été limitées l�année de l�ouverture des médiathèques. Les classes n�avaient droit qu�à une seule visite dans l�année . Cet accueil consistait en une simple découverte des lieux.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
26
convention de développement culturel entre la ville de Reims et la Drac. Cette
convention devrait privilégier aussi l�action auprès des primo-arrivants. La
médiathèque Cathédrale a ainsi déjà lancé des projections en français sous-titrées
en français à destination des nouveaux arrivants qui pourront intéresser aussi le
public des malentendants.
Un projet intéressant a pu voir le jour cette année : suite à l'exposition
«Grand Jeu et surréalisme » présentée au musée des Beaux Arts, le photographe
Guillaume Gellert a mené plusieurs ateliers d�expérimentations photographiques
sur le thème du portrait surréaliste. Quatre groupes ont participé au projet : des
détenus de la maison d'arrêt de Reims, des familles du quartier Croix-Rouge, un
groupe de primo arrivants encadrés par l'AEFTI ainsi que des enfants du terrain
d'accueil des gens du voyage. Leurs photographies sont présentées successivement
dans les deux médiathèques.
La bibliothèque municipale propose d�autre part encore trop peu de
services26 en direction des publics empêchés et spécifiques. Ces services exigent
des moyens en personnel que la bibliothèque n�a pas à disposition.
5. Une coopération à dimension régionale et nationale
La BM de Reims fait partie de l�association Interbibly qui est une agence de
coopération des bibliothèques, centres de documentation et services d�archives de
la région Champagne-Ardenne. Cette association a pour objectif d�aider au
développement des établissements membres à travers trois axes : la conservation et
la valorisation du patrimoine écrit, le développement des publics et la formation et
l�information des personnels. Les réunions de l�association sont donc un lieu
d�échange d�idées, d�expériences et d�informations très enrichissantes entre les
différents acteurs régionaux.
Il faut savoir également que la bibliothèque organise et accueille la
formation ABF pour toute la région Champagne-Ardenne.
26 Elle dispose à ce jour d�un télé agrandisseur dans chaque médiathèque et de livres en large vision pour les malvoyants dans tous les établissements du réseau.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
27
D�autre part, une base bibliographique régionale est en cours de
programmation avec les bibliothèques de Troyes, de Châlons-en-Champagne et la
bibliothèque universitaire dans un premier temps. Les différents catalogues de ces
bibliothèques devraient être reliés par un serveur Z39-50. Ce catalogue commun a
pour objectif de faciliter les recherches des lecteurs et d�améliorer la visibilité des
collections. Cette base apportera un sens à la « Vocation régionale » de la BMVR.
Enfin, depuis 20 ans, la bibliothèque municipale de Reims bénéficie du
Dépôt Légal des romans policiers27. La Bibliothèque nationale de France lui envoie
un exemplaire du dépôt légal éditeur. Cette collection a enrichi la bibliothèque
d�environ 15 000 documents.
6. Le public touché par la bibliothèque
6.1. Plus du doublement des inscrits
La bibliothèque a assisté à plus du doublement du nombre de ses
inscrits depuis l�ouverture des médiathèques. Elle est passée de 19 247 inscrits
avant l�ouverture des médiathèques (au 09 mai 2003) à plus de 44 006 lecteurs (31
octobre 2004). La bibliothèque, qui touchait à l�époque moins de 10 % des
habitants de l�agglomération touche désormais 23.5 % de la population (187 206
Rémois). Cette croissance exceptionnelle du nombre de lecteurs confirme le succès
de ces nouveaux équipements.
6.2. Une proportion importante d�adultes et de femmes
A la veille de l�ouverture, la bibliothèque comptait 10 038 jeunes de 0 à 19
ans (ils représentaient donc 52,2% du public). En septembre 2004 , la bibliothèque
compte 18 989 jeunes de moins de 19 ans, ce qui correspond à 43,9 % des inscrits.
Nous assistons donc à un rééquilibrage des inscrits au profit des adultes.
Les personnes âgées sont peu touchées : 5.3 % des inscrits alors que la ville
en compte 16.5 %.
27 L�origine de ce dépôt provient d�un festival du polard qui existait dans les années 80 à Reims.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
28
Avant l�ouverture des médiathèques, la bibliothèque comptait 64 % de
femmes inscrites. L�ouverture a permis un rééquilibrage du public mais les femmes
restent très nombreuses, elles représentent actuellement 58,3 % des inscrits.
6.3. Une démocratisation de l�accès à la lecture ?
Aujourd�hui, la catégorie d�inscrits la plus représentée est celle des
étudiants et élèves (33,4 %) qui ont des besoins importants en documentation,
suivie des employés (16,4 %) et des chômeurs et Rmistes (10,8 % ; la ville en
compte 16 %, c�est donc logique). Dans le sens inverse, les personnes les moins
présentes à la BM sont les agriculteurs (0,36 %) ce qui n�est pas étonnant dans un
contexte urbanisé, suivis des artisans-commerçants (1,7 %) et enfin, les ouvriers
(3,9 % des inscrits). Le constat d�échec établi par Olivier Donnat28 au sujet de la
démocratisation culturelle est à relativiser à Reims : les chiffres indiquent une
augmentation du public, ils rendent compte également de la fréquentation des
catégories socioprofessionnelles des employés et des chômeurs. En revanche, un
effort important reste à faire pour toucher les personnes âgées et les ouvriers (qui
représentent 25 % des actifs Rémois).
28 Olivier DONNAT, Les pratiques culturelles des français : enquête de 1997, La Documentation française, 1998.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
29
Mes activités pendant le stage
1. Participation aux activités du personnel
J�ai pu découvrir ou approfondir ma connaissance d�un large éventail de
tâches effectuées en bibliothèque grâce à un très bon accueil des équipes et une
bonne intégration. Il était important pour moi de découvrir la vie de
l�établissement et les missions de chacun. Cette prise de connaissance a pu se faire
grâce à des visites dans chaque établissement et des participations aux activités
dans tout le réseau.
J�ai donc participé aux différentes réunions qui scandent la vie de
l�établissement : les réunions Animation à Cathédrale, Animation pour les annexes,
Sections Jeunesse, Acquisition à Cathédrale, et la réunion du personnel de
Cathédrale : toutes ces discussions ont été riches en informations sur l�organisation
de l�établissement. Ces réunions permettent à chacun de partager ses problèmes ou
ses compétences avec le reste du personnel. Il est à mon avis important de
poursuivre une politique de communication interne dans ce sens. C�est de cette
manière que les bibliothécaires pourront réfléchir en terme de réseau, ce qui est
essentiel pour un meilleur service au public.
Des plages de service public m�ont permis d�aller à la rencontre du public,
de me remémorer le quotidien des bibliothécaires et de discuter avec eux de leur
travail.
Ce qui m�a le plus intéressée reste l�accueil des publics. J�ai pu participer à
l�accueil d�élèves d�une classe d�IME et à celui des patients de l�hôpital de jour à
la bibliothèque Saint-Remi. Ces expériences ont été très enrichissantes au point de
vue humain. Ce type d�action est important pour deux raisons : d�une part la
médiation autour du livre permet de développer la lecture en générale et faire
découvrir des ouvrages vers lesquels ne seraient pas allés spontanément les
lecteurs. D�autre part, ces actions auprès de ces publics donnent un véritable sens à
la notion de « service public ». J�ai également participé à l�accueil des bébés
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
30
lecteurs à la bibliothèque du Chemin Vert qui m�a fait prendre conscience de
l�importance du développement de la lecture chez les plus jeunes. J�ai d�ailleurs pu
bénéficier d�une formation de deux jours organisée par la ville et menée par
l�association ACCES29 sur la lecture aux tout-petits. ACCES propose un dispositif
particulier que les membres de l�association sont venus nous faire partager. Cette
formation, destinée à des professionnels des bibliothèques et du social, m�a donné
des bases théoriques et pratiques pour lire des livres aux bébés.
La période du stage était particulièrement riche en événements culturels, ce
qui m�a permis de participer aux Journées du Patrimoine en accueillant le public et
en présentant les collections et les services de la médiathèque Cathédrale.
2. Le suivi des activités de la direction
2.1. Les réunions de direction
L�équipe de direction m�a très bien intégrée à ses activités en me faisant
participer aux réunions de direction, qui ont lieu toutes les semaines. Ces réunions
sont le lieu de discussions animées autour de l�organisation d�animations, de
questions administratives, de candidatures, de problèmes techniques posés par le
bâtiment de la médiathèque Cathédrale, de comptes-rendus à rédiger pour la
tutelle, de questions de communication autour des événements, de problèmes de
personnel, de la notation et bien sûr du budget. Ces réunions sont l�occasion
d�échanger des points de vue, de se concerter pour prendre des décisions
communes, ce sont aussi des moments dans lesquels se confrontent différentes
politiques d�établissement, différentes visions du métier de bibliothécaire et de la
bibliothèque, ce qui fut passionnant. Elles étaient pour moi aussi l�occasion de
prendre connaissance des procédures administratives à suivre pour monter des
projets ou communiquer avec la tutelle ou les élus.
29 L�association ACCES, actions culturelles contre l�exclusion et les ségrégations, a été fondée en 1982 par des psychiatres de la petite enfance. Ses projets consistent à mettre parents et enfants en contact avec le livre, de faire comprendre aux familles que le fait de raconter des histoires est bénéfique pour le développement de l�enfant, pour sa compréhension du monde, sa maîtrise de lui-même.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
31
Beaucoup de réunions ont été consacrées au budget 2005. Cela m�a permis
de comprendre le calendrier Rémois : préparation du budget vers les mois de
septembre-octobre, clôture du budget en cours fin décembre, vote du budget
primitif (BP) en mars et du budget supplémentaire (BS) en juin. J�ai pu me
familiariser avec les modalités de constitution du budget et avec la nomenclature
M14.
L�une des réunions de direction a été l�occasion de rencontrer une
représentante d�Interbibly au sujet de l�accueil des sourds et malentendants dans
les bibliothèques. La bibliothèque a pu constater son retard dans ce domaine et
chacun de nous a pu réaliser son manque d�information sur ce public et ses
pratiques et les difficultés qu�il rencontre dans une bibliothèque. Cette personne,
elle-même sourde, nous a sensibilisés véritablement à la question de l�accueil de ce
public, à ses besoins, aux améliorations à apporter en terme de collections et de
services, aux efforts à faire et aux relations à tisser avec les associations.
2.2. Les autres activités auprès de la direction
Parallèlement aux réunions, j�ai pu assister aux entretiens de recrutement
d�une dizaine de candidats pour deux postes d�agents du patrimoine. Cette journée
a été particulièrement enrichissante pour l�avenir en tant que futur recruteur ; j�ai
pu mieux appréhender la façon dont se déroule un entretien et les critères sur
lesquels peut être choisi un candidat.
La bibliothèque Carnegie étant en rénovation, j�ai eu l�occasion de
participer à une réunion de chantier mais aussi à des visites d�entreprises pour le
marché du mobilier. J�ai d�ailleurs pu assister aux deux commissions d�appel
d�offre concernant ce marché : une première commission d�appel d�offre pour
l�ouverture de la seconde enveloppe, puis la commission de choix pour la
présentation et le classement des candidats. Ces temps forts m�ont familiarisée
avec les procédures administratives relatives au code des marchés publics.
Les sujets abordés auprès de l�équipe de direction pendant mon stage ont
été multiples : une réunion sur l�informatisation, une autre sur la sécurité
informatique du réseau, une rencontre avec un collectif de conteurs, une réunion
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
32
d�Interbibly, toutes ont été riches d�enseignement aussi bien sur le plan personnel
que professionnel.
Une réunion particulièrement intéressante pour moi, qui ai suivi un cursus
d�histoire de l�art, fut celle du 1% artistique30. Dans ce cadre, la médiathèque
Cathédrale accueille une �uvre de Gilberto Zorio, mais celle de Croix-Rouge est
toujours en attente d�une oeuvre. Cette réunion consistait en une présentation des
candidats et de leur proposition. Les discussions autour des candidats m�ont
montré que la mise en place d�une �uvre d�art n�est pas anodine dans un espace
public comme une médiathèque, plusieurs paramètres doivent être pris en compte :
l�esthétique de l��uvre et son adéquation à l�architecture, son emplacement, mais
avant cela, le contenu dont elle est porteuse et que la médiathèque devra assumer
par la suite. Il faut effectivement penser à la réception de l��uvre par les usagers,
mais aussi par les habitants si elle se situe à l�extérieur. Il faut réfléchir à la
médiation qui va l�accompagner. Autant de questions très délicates à concilier.
Une formation évacuation organisée pour le personnel m�a fait prendre
conscience des dangers potentiels d�un ERP (Établissement Recevant du Public).
Le chef de service doit désigner une équipe « incendie »31 chargée de mettre en
�uvre le matériel d�extinction et de secours, de diriger l�évacuation et d�aviser les
sapeurs-pompiers. Étant donné l�altération de la perception et la panique au
moment d�un incendie, il est indispensable de former le personnel à ce genre de
sinistre en lui faisant connaître les moyens techniques à sa disposition, les lieux,
les signaux d�alarme, les différents chemins d�évacuation et les ressources
humaines à sa disposition.
3. L�organisation d�une enquête de publics
Parallèlement à ces activités, ma mission principale était de réaliser une
enquête de publics dans les deux médiathèques. Elle m�a permis d�être présente sur
le terrain et m�a apporté une meilleure compréhension du public. La mise en place
30 Le 1% artistique est une obligation légale qui oblige tout maître d�ouvrage public (Etat, collectivité territoriale) à consacrer 1% de la subvention accordée pour la construction d�un bâtiment public à la réalisation d�une �uvre d�art. 31 D�après l�article R 232-12-20 du code du travail et l�arrêté du 25 juin 1980 concernant les ERP.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
33
d�une enquête de public est une tâche qui exige beaucoup de travail : en amont
dans la réflexion sur les objectifs de l�enquête et sur la limitation de son contenu,
dans la mise en forme des questions pour s�assurer de leur bonne compréhension.
La distribution de l�enquête mobilise aussi des agents de la bibliothèque et requiert
une disponibilité importante. Elle suppose ensuite un long travail de saisie, puis de
traitement des données, afin de pouvoir à terme exploiter les résultats et lancer des
pistes d�action. L�enquête s�est, de surcroît, déroulée simultanément dans les deux
médiathèques. Les détails de l�enquête sont expliqués dans les annexes32.
Cette enquête a finalement fourni des informations sur le profil des usagers,
sur leurs habitudes de fréquentation, leur niveau de satisfaction par rapport aux
services, aux différents supports et aux collections de chaque secteur, a permis de
connaître leur usage d�Internet dans les locaux de la BM, et leur fréquentation des
animations. Les questions ouvertes ont permis aux usagers de s�exprimer sur le
fonctionnement actuel et sur les améliorations qu�ils souhaiteraient.
Même si ces résultats sont à prendre avec précaution (350 personnes ont
répondu à ce questionnaire sur 44 000 personnes inscrites), cette enquête a
concrètement mis en lumière des points forts mais aussi des points faibles de la
bibliothèque. Elle a permis de dégager des priorités d�action pour améliorer
l�impact de la bibliothèque auprès des usagers et mieux les satisfaire.
Un compte-rendu de cette enquête sera effectué auprès des agents de la
bibliothèque au cours du mois de décembre pour les informer des résultats.
32 On peut consulter une synthèse de l�enquête dans l�annexe 6. Elle comprend des informations sur la méthodologie choisie (l�échantillonnage, les modalités de distribution de l�enquête, les moyens d�exploitation des données et les limites de l�enquête). Cette méthodologie est accompagnée des tableaux récapitulatifs des résultats, d�une synthèse détaillée des résultats par établissement et d�une synthèse comparative.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
34
Conclusion
La bibliothèque municipale de Reims dispose de moyens accrus en
personnel et en équipements, et offre désormais des collections nombreuses et
diversifiées. Elle a su trouver son public comme l�indique le nombre important de
nouveaux inscrits. Cette offre prendra encore une nouvelle dimension lors de la
réouverture au public de la bibliothèque Carnegie entièrement rénovée.
Mon mémoire d�étude et l�enquête de publics ont mis en lumière certaines
faiblesses de la bibliothèque municipale et dégagé des priorités d�action pour
améliorer le service au public. La notion de réseau entre les médiathèques et les
bibliothèques de quartier mérite d�être renforcée afin d�assurer un meilleur service
au public. Les animations demandent aussi à être développées, notamment en
direction des adultes, mais cela est déjà en cours. Les publics empêchés et
spécifiques tout comme certains quartiers de la ville sont encore peu desservis par
la bibliothèque, des actions hors les murs sont à mener en leur direction. Enfin, les
relations entre les autres bibliothèques municipales de l�agglomération mériteraient
de se développer : la ville doit aller au-delà de ses frontières et mener une politique
de la lecture en direction de l�ensemble des habitants de l�agglomération pour
pallier le déséquilibre existant actuellement en matière d�offre de lecture sur le
territoire de l�agglomération.
Ce stage fut une expérience très enrichissante. Il m�a permis de découvrir
dans le détail l�organisation d�une grande bibliothèque. Mon regard extérieur m�a
fait comprendre qu�il est important d�évaluer les actions de sa bibliothèque afin de
rester en harmonie à la fois avec les missions de la bibliothèque et les besoins du
public. Ce stage s�est tout de même révélé trop court : certaines questions méritent,
en effet, un apprentissage concret qui exige une présence plus longue sur le terrain.
Toutes ces activités pendant le stage ont mis en valeur les multiples facettes
du métier de conservateur et les diverses compétences qu�il requiert comme le sens
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
35
des relations avec le personnel et avec la tutelle, le sens développé de la gestion
d�une équipe, d�un talent de motivation autour de projets, des compétences
administratives, l�aptitude à gérer l�urgence mais aussi, dans le sens inverse, à
s�organiser, à planifier. Le conservateur doit avoir une aptitude importante à la
communication pour s�assurer que son personnel soit bien informé et donc adhère
au projet d�équipe, pour que le public le soit aussi. Le métier de conservateur exige
des compétences nombreuses que ce stage m�a permis de mieux saisir et que je
suis impatiente de mettre en �uvre.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
36
Bibliographie
LES BIBLIOTHÈQUES MUNICIPALES
BERTRAND Anne-Marie, Les bibliothèques municipales, enjeux culturels, sociaux, politiques, Paris : Cercle de la Librairie, 2002. (Bibliothèques). BERTRAND Anne-Marie, BURGOS Martine, POISSENOT Claude, PRIVAT Jean-Marie, Les bibliothèques municipales et leurs publics : pratiques ordinaires de la culture, Paris : Bibliothèque Publique d�Information-Centre Georges Pompidou, 2001. (Collection Etudes et recherche). Bibliothèques municipales, Bibliothèques départementales de prêt : données 2002, Paris : Ministère de la Culture et de la Communication, 2003. CALENGE Bertrand, Accueillir, orienter, informer : l�organisation des services publics dans les bibliothèques, Cercle de la Librairie, 1996. (Bibliothèques). CORDAZZO Denis, L�offre de lecture publique dans les quartiers de la ville de Palaiseau, Mémoire d�étude, Villeurbanne : Enssib, 1996. D�AMICO Valérie, Le réseau villeurbannais de lecture publique : état des lieux : rapport de stage, Villeurbanne : Enssib, 1999. GALAUD Nicolas, « Bibliothèques et territoires », Bulletin des Bibliothèques de France, 2001, t. 46, n°3, p. 20-26 LAHARY Dominique, « Lecture publique et territoires : modèles et enjeux». In Dominique Lahary, site professionnel. [En ligne]. [réf. du 22 novembre 2004]. Disponible sur : <http ://membres.lycos.fr/vacher/profess/textes/colloque95.htm> LOGIE Gérard, L�intercommunalité au service du projet de territoire, Syros, 2001 NAUDIN Françoise, RYF-GAULIER Laurence, SOULE Véronique, « 5 actions de coopération entre BCD, CDI et BM », Argos, n°30, septembre 2002, p.4-6. OCHANINE Hélène, 50e congrès de l�ABF : les bibliothèques aménagent le territoire. Archimag [En ligne]. [réf. du 22 novembre 2004]. Disponible sur : <http://www.archimag.com/articles/176/176docbib_evenement.html>
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
37
ROCHE Julien, « Proximité et centralité dans un réseau municipal » Bulletin des Bibliothèques de France, 2004, t. 49, n°2, p. 74-81. ROCHE Julien, L�impact de l�ouverture d�une nouvelle centrale sur le réseau d�une BM : le cas de Saint-Étienne, mémoire de DCB, Villeurbanne : Enssib, 2002. ROUET Michel, La grande mutation des bibliothèques municipales modernisation et nouveaux modèles, La Documentation française, 1998. SAEZ Jean-Pierre, « Bibliothèques et territoires » . In ABF, site de l�Association des Bibliothécaires Français, [En ligne]. [ref. du 22 novembre 2004]. Disponible sur : < http://www.abf.asso.fr/article.php3?id_article=365 >
REIMS ET LA LECTURE PUBLIQUE
BERARD Françoise, « La Champagne-Ardenne se dote d�une base bibliographique », Bibliothèque(s), n°3, juin 2002, p. 47-48. GALAUD Nicolas, « BMVR de Reims : victoire d�un projet contesté », Bibliothèque(s), juin 2002, n°3, p. 15-18. MASINI Muriel, « Médiathèque Croix-Rouge à Reims : l�espoir d�un quartier », Bibliothèque(s), mai 2004,n°14, p.58-59. QUEREUX Delphine, L�offre de lecture à Reims : constats et défis, mémoire d�étude sous la direction de Françoise Lerouge, Lyon : Enssib, 1995. ROY Richard, « Reims : le sacre de la médiathèque », Bibliothèque(s), août 2003, n°10, p. 62-64. SANTANTONIOS Laurence, « Reims dresse sa cathédrale de livres », Livre Hebdo, n°460, 8 mars 2002, p.54-55.
LES BIBLIOTHÈQUES MUNICIPALES À VOCATION RÉGIONALE
Architecture(s) de bibliothèques : 12 réalisations en région, 1992-2000, Paris : Direction du Livre et de la Lecture-Institut Français d�Architecture, 2000. Bibliothèque municipale à vocation régionale : concept et réalités. Bibliothèques et coopérations, journées d�étude, 3 avril, 24 octobre 1997, Rennes, Bibliothèque municipale, 1998.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
38
GERMAIN Marc, LORIUS Marion, « Architectures des bibliothèques municipales à vocation régionale », Bulletin des Bibliothèques de France, 2000, t. 45, n°3, p. 39-48. GORNOUVEL Bénédicte, La BMVR et la bibliothèque intercommunale l�exemple de la bibliothèque municipale de Rennes. Villeurbanne : Enssib, 2002. Interbibly, Bibliothèques municipales à vocation régionale : quelle coopération pour le livre : actes du colloque, Châlons-en-Champagne, 11-12 juin 1998, 2000. LE BRIS Sabrina, « Les bibliothèques municipales à vocation régionale », Bulletin des Bibliothèques de France, 1997, t. 42, n°6, p. 34-38. LE SAUX Annie, « Les bibliothèques municipales à vocation régionale », Bulletin des Bibliothèques de France, 1997, t. 42, n°4, p. 70-72. LIEBER Claudine, « Bibliothèques municipales à vocation régionale », Bulletin des Bibliothèques de France, 1998, t. 43 ; n°5, p. 95-97. LORIUS Marion, GROGNET Thierry, « Les bibliothèques municipales à vocation régionale », Bulletin des Bibliothèques de France, 2000, t.45, n°3, p. 17-24.
LES ENQUÊTES DE PUBLICS
BERTRAND Anne-Marie, Les publics des bibliothèques, CNFPT, 1999. CALENGE Bertrand, « Publics nomades, bibliothèque familière : enquêtes sur le public de la bibliothèque municipale de Lyon », Bulletin des Bibliothèques de France, 2003, t. 48, n°6, p. 72. DONNAT Olivier, Les pratiques culturelles des français : enquête de 1997, La Documentation française, 1998. ESQUENAZI J-P, Sociologie des publics, Paris : La Découverte, 2003. EVANS Christophe, La PBI à l�usage, 1978-1995 : analyse comparée des profils et des pratiques des usagers de la Bibliothèque Publique d�Information du Centre Georges-Pompidou, Paris : BPI-Centre Georges-Pompidou, 1998. EVANS Christophe, «Usagers et usages en bibliothèques, Les bibliothèques en France, sous la dir. de Dominique Arot, Paris : Cercle de la Librairie, 1998. (Bibliothèques).
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
39
FAIVRE J-P, Concevoir et réaliser une enquête de satisfaction des clients, Paris : AFNOR, 2000. HAMON Bénédicte, Analyse de l�impact de l�ouverture d�un nouvel équipement sur la fréquentation publique, l�exemple de médiathèque de Lisieux, Mémoire d�étude, Villeurbanne : Enssib, 2004. MAURY Brigitte, La fréquentation des publics en bibliothèque municipale : impact d�un nouvel équipement. L�exemple de la médiathèque de Bagnolet en Seine-Saint-Denis, Mémoire d�étude, Lyon : Enssib, 2004. MILLOT Sophie, L�enquête de satisfaction : guide méthodologique, Paris : Afnor, 2001. Observatoire permanent de la lecture publique à Paris, Publics et usages des bibliothèques : un défi pour la coopération, Paris : BPI/Centre Georges-Pompidou, 1998. PINARD Joëlle et REJEAN Savard, « Enquête de satisfaction et de besoins du public de la médiathèque départementale de la Drôme », Bulletin des Bibliothèques de France, 1996, t. 41, n°6, p.23-28. RANJARD Sophie, « Pratiques et attentes des publics des médiathèques : méthodes et techniques d�enquêtes », Bulletin des Bibliothèques de France, t. 45, n°5, 2000, p. 102-107 SINGLY François de, L�enquête et ses méthodes : le questionnaire, Paris : Nathan, 1992. (Collection 128).
POLITIQUE CULTURELLE LOCALE
BEHAR Daniel et ESTEBE Philippe, « Politiques culturelles et territoire, la banalisation douloureuse », Bulletin des Bibliothèques de France, 2001, t. 46, n°3, p. 15-18. SEIBEL Bernadette (dir.), Lire et faire lire : des usages de l�écrit aux politiques de lecture, Paris : Le Monde, 1996. DEBEUSSCHER Elisabeth, GAYE Valérie, ROUYER-GAYETTE François, « De l�action culturelle au projet culturel, l�exemple d�un dispositif contractuel : le contrat Ville-Lecture », La revue des Livres pour enfants, n°217, juin 2004, p. 98-101.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
40
Table des annexes
ANNEXE 1 : LA DIRECTION DE LA CULTURE ..........................................42
ANNEXE 2 : BUDGET DE LA BIBLIOTHÈQUE ...........................................45
ANNEXE 3 : MISSIONS ET COLLECTIONS DE LA BIBLIOTHÈQUE......47
ANNEXE 4 : ORGANIGRAMME DE LA BIBLIOTHÈQUE..........................55
ANNEXE 5 : CARTE DES EMPLACEMENTS DE LA BIBLIOTHÈQUE
MUNICIPALE ...................................................................................................59
ANNEXE 6 : L�ENQUÊTE DE PUBLICS ........................................................61
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
41
Annexes
Annexe 1 : La direction de la Culture
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
42
Annexes
1.1 Organigramme des services de la Ville de Reims dans le
domaine de la culture
Maire
Jean-Louis SCHNEITER
Directeur Général des Services
Michel MOUSSEAU
Directeur général à l�animation urbaine
Patrick BOURIN
Direction de la Culture
Jean PERRIN, Directeur
- Bernard POTIER, Directeur Adjoint
- Alain PATROLIN, Développement culturel
- Nathalie ALBERTINI, Coordination administrative et Financière
- Spectacle vivant
- Gilles WATELET, Logistique et Projets
Archives
municipales
Ancien
Collège
des
Jésuites-
Planét-
arium
Musée
des
Beaux-
Arts
Musée
Saint
Remi
Ecole
Supérieure
d�Art et de
Design
Conservatoire
National de
Région
Bibliothèque
municipale
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
43
Annexes
1.2 Le Budget de la Direction de la Culture
Présentation par fonction
FONCTION 3 : CULTURE* Chapitres 30
Services communs
31
Expression artistique
32
Conservation et
diffusion du
patrimoine
Dépenses totales 3 104 298 � 12 061 091 � 8 771 729 �
Recettes totales 44 150 � 1 115 770 � 225 500 �
SOUS-FONCTION 32 : Conservation et diffusion du patrimoine
321
Bibliothèques
et
médiathèques
322
Musées
323
Archives
324
Entretien du
patrimoine
culturel
Total
Dépenses 4 897 566 � 3 486 716 � 336 364 � 51 083 � 8 771 729 �
Recettes 155 000 � 69 500 � 1 000 � 225 500 �
* Ces chiffres sont issus du budget primitif 2004 de la Ville de Reims.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
44
Annexes
Annexe 2 : Le budget de la bibliothèque
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
45
Annexes
2.1 Evolution du budget de la bibliothèque municipale (en
euros)
1999 2000 2001 2002 2003 2004
Investissement 205 501 506 201 439 434 4 796 960 574 203 1 498 780Fonctionnement 320 142 330 814 509 955 890 870 1 146 910 1 407 702
Personnel 1 608 017 1 931 696 1 963 863 2 221 445 2 367 745 2 367 745*
Evolution des dépenses de la bibliothèque municipale (en euros)
01 000 0002 000 0003 000 0004 000 0005 000 0006 000 000
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
InvestissementFonctionnementPersonnel (BP)
Ces chiffres sont issus du Budget Principal.
Les dépenses d�investissement ont connu des pics d�augmentation très
importants. En 2002, cela correspond aux constructions des deux nouvelles
médiathèques et en 2004 à la finalisation des travaux de rénovation de la
bibliothèque Carnegie.
Les dépenses de fonctionnement sont en constante augmentation depuis
1999, elles ont été multipliées par 4,5 depuis cette date.
Les dépenses de personnel ont connu une augmentation de plus de 16% sur
les cinq dernières années. Cette augmentation est même supérieure puisque les
16,5 postes créés au cours de l�année 2004 ne figurent pas encore dans ce tableau.
Ce tableau révèle les investissements importants consentis par la
municipalité en ce qui concerne la lecture. * Ce chiffre ne prend manifestement pas en compte les 16,5 postes supplémentaires recrutés au cours de l�année 2004.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
46
Annexes
Annexe 3 : Missions et collections de la bibliothèque
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
47
Annexes
Charte des collections de la bibliothèque municipale de Reims
Le préambule
La présente Charte des collections présente les objectifs généraux de la bibliothèque municipale de Reims et les grands principes de constitution de ses collections.
Ce document fonde le travail du personnel de la bibliothèque municipale afin que les collections composent des ensembles cohérents correspondant aux attentes du public et aux objectifs de la collectivité. Il sera porté à la connaissance des utilisateurs de la bibliothèque municipale. Les missions La bibliothèque municipale est un service de la Ville de Reims. En tant que service municipal, elle fonctionne sous la responsabilité des instances politiques et administratives de la Ville ; en tant que service public, elle assume ses missions en se fondant sur les valeurs d�égalité, de laïcité et de continuité. La bibliothèque municipale est une bibliothèque publique ouverte à tous, sans distinction de nationalité, d�âge, de sexe, de religion, de langue, de situation sociale ou de niveau d�instruction. Elle concerne aussi bien le public déjà acquis à la fréquentation des bibliothèques que les personnes qui n�en ont pas encore la pratique.
La Ville de Reims considère que l�accès à la culture et à l�information sous toutes ses formes constitue l�un de ses axes d�action prioritaires et que la bibliothèque municipale est un service public culturel nécessaire à l�exercice de la démocratie. Elle décide des moyens nécessaires en locaux, équipement, personnel qualifié, ainsi que des crédits alloués chaque année pour ses collections et leur mise en valeur.
Les missions de la bibliothèque municipale sont les suivantes : > Entretenir et développer la pratique de la lecture auprès des publics jeunes et adultes. Cela suppose des collections pluralistes, de niveaux de lecture et de compréhension variés, régulièrement tenues à jour, qui permettent à l�usager de se cultiver, se distraire, s�informer, se former.
> Assurer l�accès aux différentes formes d�expression culturelle. Le texte, l�image et la musique concourent à l�enrichissement personnel, aussi les collections de la bibliothèque font-elles leur place aux disques compacts, aux vidéocassettes et aux DVD.
> Favoriser le plaisir de la découverte. Par des conférences, des rencontres-débats avec des auteurs et d�autres créateurs, par des cycles de projections et d�auditions, par des expositions, la bibliothèque contribue à promouvoir des thématiques, des �uvres ou des auteurs peu présents dans le circuit commercial.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
48
Annexes
> Garantir à tous l�accès aux nouveaux supports de l�information et aux technologies documentaires et multimédia (cédéroms, Internet)
> Assurer la conservation du patrimoine écrit, notamment local. C�est le rôle de la bibliothèque d�étude et de recherche Carnegie.
> Favoriser la formation initiale et permanente, la mise à jour des acquis scolaires, universitaires ou professionnels. Dans un monde changeant, la bibliothèque permet à l�usager de compléter et de réactiver ses connaissances. Elle accroît ainsi l�égalité des chances et encourage la promotion sociale.
> Être un lieu de découverte, de rencontre, d�échanges et de convivialité dans la cité. Permettre l�information de chacun sur ses droits et ses devoirs. La bibliothèque favorise la diffusion des valeurs républicaines et se fait l�écho du débat démocratique. Elle porte à la connaissance des usagers le plus grand nombre d�informations pratiques, tant locales que nationales.
Environnement et réseaux Située au c�ur d�une agglomération de plus de 200 000 habitants et d�une zone de rayonnement s�étendant jusqu�à l�Aisne et aux Ardennes, la bibliothèque municipale dessert non seulement la population de la Ville de Reims mais aussi un public sensiblement plus large. Elle est organisée en réseau : > La bibliothèque Carnegie, fondée en 1928, est dédiée aux missions de conservation du patrimoine écrit, en particulier local. C�est à la bibliothèque Carnegie que sont conservées les collections de manuscrits et d�imprimés anciens, les cartes et plans, les fonds iconographiques, la collection du Dépôt Légal des romans policiers, ainsi que les collections de journaux et revues de plus d�un an. Conjointement avec la médiathèque Cathédrale, la bibliothèque Carnegie constitue la Bibliothèque municipale à Vocation Régionale (BMVR).
> La médiathèque Cathédrale est l�équipement central du réseau de la bibliothèque. À vocation généraliste, et offrant des collections de niveaux d�accessibilité variés, elle propose en accès libre sur plus de 4 000 m2 quelque 100 000 documents à la consultation ou au prêt à domicile, ainsi que divers services (cabines de langues, espaces d�exposition et d�animation). Elle abrite, en outre, les services communs du réseau (direction et administration, reliure et équipement des livres, informatique).
> La médiathèque Croix Rouge dessert notamment les quartiers sud de la ville. Ses collections sont généralistes, multimédia et de niveaux variés. Elle est plus particulièrement investie d�une mission d�aide à la formation et de conquête des publics peu lecteurs ou peu familiers des équipements culturels. Elle privilégie dans ses acquisitions la documentation et l�information sur les métiers, la formation, et les concours. Elle est également la base de départ des bibliobus (scolaires et urbain) pour une desserte de la population éloignée des autres équipements du réseau de lecture publique.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
49
Annexes
> Les bibliothèques de proximité des quartiers Laon-Zola, Chemin vert, Holden et Saint-Remi, offrent chacune une documentation encyclopédique de 25 000 à 45 000 volumes.
La Ville de Reims, dans le cadre de sa politique du développement culturel et de la connaissance, souhaite participer à des réseaux régionaux, nationaux, européens ou internationaux et à ce titre :
> Elle soutient les actions de coopération développées dans la région Champagne-Ardenne par l�Association des bibliothécaires français et l�Agence de coopération Interbibly, et travaille en partenariat avec la bibliothèque de l�Université de Reims Champagne-Ardenne et les bibliothèques des communes environnantes.
> Elle soutient les actions régionales des associations de documentalistes (ADBS), d�aide à la lecture (AFL), de lutte contre l�illettrisme ou de toute autre association �uvrant dans ces domaines
> Elle maintient également pour le plus grand bénéfice de ses utilisateurs des liens avec les organismes nationaux dédiés au développement du livre et de la lecture, de la culture musicale et cinématographique et des documents numériques.
> Elle participe aux actions nationales et européennes de développement des bibliothèques (catalogues collectifs, base de données de périodiques, mise en commun ou en valeur des ressources, actions nationales, etc.)
> Elle participe au service du prêt entre bibliothèques.
Les collections
Principes généraux
« Les collections des bibliothèques des collectivités publiques doivent être représentatives, chacune à son niveau ou dans sa spécialité, de l�ensemble des connaissances, des courants d�opinion et des productions éditoriales. »Elles doivent répondre aux intérêts de tous les membres de la collectivité à desservir et de tous les courants d�opinion, dans le respect de la Constitution et des lois. »Elles doivent être régulièrement renouvelées et actualisées. »D�une manière générale, chaque bibliothèque doit élaborer et publier la politique de développement de ses collections et de ses services en concertation avec les bibliothèques proches ou apparentées. »
Extrait de la Charte des bibliothèques adoptée par le Conseil supérieur des bibliothèques le 7 novembre 1991 (article 7)
« Les collections et les services ne doivent être soumis ni à une forme quelconque de censure idéologique, politique ou religieuse, ni à des pressions commerciales. »
Manifeste de l�Unesco sur la bibliothèque publique (1994)
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
50
Annexes
Contenu des collections
Elles sont constituées avec un triple objectif : encyclopédisme, variété dans les niveaux d�accessibilité et complémentarité entre les différents équipements du réseau. Elles comprennent des documents écrits (presse, revues, encyclopédies et dictionnaires, livres), des documents sonores (CD audio, cassettes), des documents vidéo, des cédéroms et tous autres supports numériques.
La politique documentaire de la bibliothèque municipale de Reims est définie par son directeur et ses adjoints, sous l�autorité du Maire.
Les acquisitions
Elles proviennent de 3 sources : les achats, les dons, les échanges. Quelle que soit leur provenance, elles privilégient les principes suivants :
- La bibliothèque municipale recherche prioritairement des documents présentant l�assurance d�une certaine pérennité. Le souci de tenir sa documentation à jour lui impose toutefois de ne pas négliger l�actualité, notamment dans le secteur de la presse périodique. > Les documents sont acquis dans le souci de satisfaire le plus grand nombre d�utilisateurs : ceux que l�on jugerait trop spécialisés ne seront pas acquis, certaines autres bibliothèques pouvant les procurer, y-compris par le biais du prêt entre bibliothèques. > Les collections sont constituées dans l�esprit d�une large diversité d�opinions, dans le respect des lois en vigueur. > La bibliothèque ne prétend pas à l�exhaustivité : aucune bibliothèque ne peut acheter toutes les parutions, tous les supports. > La fraîcheur des documents, la véracité de leur information, l�exactitude scientifique, la qualité littéraire sont des critères de choix, et, a fortiori, d�élimination. > Il n�est acquis aucun document ni souscrit aucun abonnement à des titres faisant l�apologie des crimes contre l�humanité ou les niant, proférant des injures raciales, à caractère diffamatoire ou discriminatoire, pouvant menacer l�ordre public, ou en provenance de sectes figurant sur la liste établie par les commissions parlementaires ou déclarées interdites par arrêté du ministère de l�Intérieur. Si toutefois la bibliothèque juge nécessaire pour des raisons strictement documentaires d�acquérir certains ouvrages pouvant être qualifiés de la sorte, ces documents figurent au catalogue pour les besoins de la recherche, mais ne sont pas proposées en accès libre et peuvent faire l�objet de réserves quant au prêt et à la communication.
Pour tous ses fonds, les interdictions administratives ou condamnations judiciaires s�imposent à la bibliothèque municipale.
Les acquisitions sont faites grâce aux outils bibliographiques professionnels (catalogues d�éditeurs, presse professionnelle, revues critiques, presse parlée, écrite, télédiffusée, Internet).
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
51
Annexes
Les demandes des lecteurs
Elles sont analysées et prises en compte selon l�intérêt qu�elles présentent pour l�enrichissement des collections. Le directeur et ses adjoints sont seuls habilités à juger de l�intérêt des demandes et des suites à leur donner.
Dons et legs
Ils sont analysés et pris en compte s�ils entrent dans le cadre de la présente Charte. Le Directeur et ses adjoints sont seuls habilités à juger de l�intérêt des documents proposés. Les dons et legs sont acceptés, sur proposition du directeur de la bibliothèque, par le Conseil municipal, ou par le Maire s�ils ne sont grevés ni de conditions ni de charges.
Modalités d�acquisitions
Les acquisitions de documents sont effectuées dans le respect des règles de marchés publics.
Éliminations
Les collections sont régulièrement revues et réactualisées. Selon les cas, les ouvrages obsolètes ou défraîchis sont éliminés, ou conservés en magasin. Ils peuvent également faire l�objet de dons ou d�échanges avec d�autres institutions, en particulier dans le cadre de la politique régionale de conservation partagée. En cas d�élimination, de don ou d�échange, ils font l�objet d�une procédure de désaliénation, en conformité avec la décision municipale prise sur cette question.
Évaluation Il est procédé régulièrement à une évaluation des collections, visant à maintenir l�encyclopédisme de la bibliothèque et la cohérence de ses fonds.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
52
Annexes
3.2 Tableau comparatif de la bibliothèque municipale de
Reims avec les chiffres moyens d�une bibliothèque d�une
ville de 200 000 habitants*
Chiffres moyens La BM de Reims Comparaison Dépenses pour le personnel
3 237 545 euros 2 367 745 euros _
Nombre d�emplois
118 107 _
Part des emplois spécifiques (catégorie A, B ou C)
65.25% 75.5% +
Nombre d�imprimés hors patrimoine
473 817 (28,4 % en section enfants et 71,6% en section adultes)
389 796 (dont 36.8% en section enfant et 63.2% en section adultes)
_
Phonogrammes
33 877 21 995 _
Vidéogrammes
6452 8 386
+
Cédéroms
1500
2 055
+
Acquisitions annuelles
26 004 imprimés 28 297 imprimés +
Abonnements en cours
1348
955
_
Acquisitions annuelles de phonogrammes
2760 1 702 _
Acquisitions annuelles de vidéogrammes
777
2 105 +
Dépenses d�acquisition pour les livres
263 498 euros 340 196 euros +
Emprunteurs
26 941 (enfants : 31.3 % ; adultes : 68.7%)
44 006 (dont 34.3 % enfants et 65.7% d�adultes)
+
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
53
Annexes
Taux d�inscrits
15.09 % 23.5 % +
Prêts d�imprimés
738 014 660 689 _
Prêts de phonogramme
186 698
135 167 _
Prêts de vidéogrammes
52 144
81 165 +
Prêts de cédéroms
8779
11 184 +
Horaires d�ouverture hebdomadaire
5.2 jours / 37h52
5 jours / 35H pour la centrale
_
Locaux
9316 m2 ; 0.05 m2 par habitant
9 856 m2 +
Places assises 587 947 +
*Les chiffres moyens sont issus des statistiques de la DLL (2002). Il faut prendre cette comparaison avec précaution. Ces chiffres représentent une moyenne. Et surtout le seuil de comparaison est de 200 000 habitants, or Reims n�a que 187 206 habitants, ce qui peut expliquer le nombre important de données en dessous de la moyenne. Enfin, les chiffres moyens datent de 2001, tandis que ceux de Reims datent de 2003. D�autre part, les collections patrimoniales, qui constituent le c�ur et la richesse des collections documentaires Rémoises, ne sont pas évoquées dans ce tableau. Les services offerts ne sont pas non plus pris en compte. Ces chiffres sont révélateurs d�une médiathèque qui vient de s�ouvrir :
- Les collections multimédias, toutes nouvelles à Reims, ne sont encore pas nombreuses dans les collections mais sont amenées à se développer à l�avenir.
- On note d�ailleurs un rythme d�acquisition des vidéos supérieur à la moyenne. Les prêts de vidéos et de cédéroms sont aussi supérieurs à la moyenne.
- Un nombre de lecteurs inscrits largement au-dessus de la moyenne.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
54
Annexes
Annexe 4 : Organigramme de la bibliothèque
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
55
Annexes
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembDroits d�auteur ré
56
Méd. Croix-Rouge Annexes
Services
Administratifs
1A : Attaché 1B : Rédacteur Principal 1C : Secrétaire 1C : Agent administratif
Reliure
7C : Agent de maîtrise
principal Agent de maîtrise qualifié Agent technique principal Agent technique principal Agent technique principal Agent entr. techn. qual. Agent entr.. techn. qual.
Informatique
NTIC
1A : Bibliothécaire 1B : Contractuel
Ag. Tech. Princip. ! ouvrier
concierge
Langues littérature
3B : As. qual. Hors cl. As. qual. 1e cl. As. qual. 1e cl. 2C : Ag. pat. 2e cl. Aux.
Jeunesse
3B : As. qual. 1e cl. As. 2e cl. As. non tit. 3C : Ag. pat. 1e cl. Ag. pat. 1e cl. Ag. pat. 2e cl.
servés.
Sciences humaines
3B : As. 1e cl. As. qual. 1e cl. As. qual. 2e cl. 2C : Ag. Pat. 2e cl. Ag. qual. 1e re 2004
Animations Communication
1B : Assistant qualifié 2e cl.
Images son
5B : As. qual. 2ecl.! vidéo As. qual. 2ecl.! musique As. 2e cl.! musique As. 2e cl.! 700 As. 2e cl.! 700 + ESAD 4C : Ag. pat. qual. 2e cl.!vidéo Ag. pat. 2e cl. Ag. pat. 2ecl.!musiq. Ag. pat. 2e cl. !vidéo
Responsable médiathèque et pol.
documentaire
Roy Richard
(Conservateur en chef)
Actualité
2B : As. 1e cl. As. 2e cl. 2C : Ag. pat. Ag. admin.
Sciences et techniques
2B : As. qual. hors cl. As. 2e cl. 2C : Ag. Pat. 2e cl. Ag. 2e cl.
Médiathèque centrale
Responsable acquisitions
1A : Bibliothécaire
Traitement des commandes
1C : Agent admin. qualifié
Bibliothèque Carnegie
Responsable public
1A : Bibliothécaire
Directeur des bibliothèques et
des médiathèques
Quéreux-Sbaï Delphine
DEBAR Eléonore | DC staDroits d�auteur réservés.
2B : As. qual. 2 As. non tit3C : Ag. qual. 1Ag. pat. 2e
3B : As. qual. 2 As. 2e cl. As. 2e cl. s1C : Ag. pat. 1e
1B : As. qual. 2e
1C : Ag. pat. 2e
Entretien
2C : Ag. entr. bat. qua. Ag. entr. bat.
Ouvrier-concierge
1C : Ag. tech. Pr.
Conservation préventive
1C : Ag. pat.
Fonds ancien et local
3B : As. qual. h. cl. As. qual. 1e cl. As. 4C : Adj. adm. pr. Ag. qual. hors cl. Ag. qual. 1e cl. Ag. qual.2e cl. Ag. pat. 2e cl. Ag. pat. 2e cl. Ag. pat.
Responsable bibliothèque
Gerbault Matthieu
(Conservateur état 2e cl.)
Carnegie
B 13 | Rapport de
3B : As. qual. 2As. 2e cl. 2C : Ag. du pat Emploi jeu
Annexes
ge | décembre 2004 57
Service aux collectivités
1B : As. qual. 1e cl.
Image et son
e cl.! musiq. . ! vidéo
e cl. cl.
Jeunesse
e cl.
tagiaire
cl.
Responsable médiathèque
Masini Muriel
(Conservateur en chef)
Bibliobus
1B : As. qual. hors cl. 5C : Chef de garage pr. Ag. qual. hors cl. Ag. qual. 1e cl. Ag. pat. 2e cl. Ag. pat. 2e cl.
Médiateur
2C : médiateur médiateur
Emploi-insertion
cl.
cl.
Croix-Rouge
Adultes
e cl.
. 2e cl. ne!med. du livre
Droits d�auteur réservés.
Chem
2C : Ag. pat. 1e c As. aux.
Sai
3C : Ag. pat. 1e cl. Ag. pat.1e cl. Ag. qual. non
l
t
DEBAR Eléonore | DCB 1
in-Vert
.
nt-Remi
it.
Annexes
3 | Rapport de stage | décembre 2004 58
Responsable bibliothèques de
quartiers
Camprasse Marianne
(Conservateur territorial 1e cl.)
Holden
2C : Ag. pat. 2e cl. Ag. pat. 2e cl.
Laon-Zola
Adultes : 1B : As. qual. 2e cl. 3C : Ag. pat. 2e cl. Ag. pat. 2e cl. Ag. pat. 2e cl. Jeunes : 1B : As. 2e cl. 2C : Ag. qual. 1e cl. Adj. adm. pr.
Annexes
Entretien
1C : (Ag. qual. bat.
Annexes
Annexe 5 : carte des emplacements de la bibliothèque municipale
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
59
Annexes
5.1 Les emplacements des bibliothèques et des arrêts du
bibliobus
Le report des emplacements des bibliothèques et des arrêts du bibliobus urbain révèle des zones mal ou non couvertes par le réseau. Le Nord, humainement très dense, est particulièrement éloigné d�un grand équipement, tout comme l�Est de la ville. Le Sud l�est également mais une ligne de bus lie rapidement le quartier du Val de Murigny à la médiathèque Croix-Rouge.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
60
Annexes
Annexe 6 : l�enquête de publics
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
61
Annexes
6.1 La méthodologie de l�enquête de publics
Les objectifs Cette enquête devait permettre de mesurer l�impact de l�ouverture des deux
établissements sur les pratiques des usagers, de comprendre les motivations de leur fréquentation, de mesurer le niveau de satisfaction des usagers depuis l�ouverture des médiathèques et, enfin, d�identifier leurs attentes. Organisation
Un planning sous Excel m�a aidé à m�organiser pour cette enquête. Pour le questionnaire, j�ai privilégié les questions fermées plus facilement
exploitables et les questions sous forme de tableau où les interviewés n�ont plus qu�à cocher. Des questions ouvertes à la fin leur permettaient de s�exprimer librement.
Après avoir élaboré le questionnaire selon les objectifs définis, un test était nécessaire pour voir si le questionnaire était bien compris des lecteurs. Il a été effectué auprès d�une dizaine de personnes environ. Il a permis de reformuler certaines questions.
Le questionnaire élaboré est sensiblement différent d�une médiathèque à l�autre. Cette différence se justifie puisque les bâtiments, les publics et le contexte urbain ne sont pas les mêmes. Ces deux enquêtes ont donc été traitées séparément. Il a été décidé, compte tenu du temps requis pour la saisie et le traitement des réponses, de traiter au minimum 150 questionnaires dans chaque médiathèque.
Mode d�échantillonnage retenu
L�échantillonnage « accidentel » : on distribue un nombre de questionnaires
proportionnel aux volumes de fréquentation horaire. Ensuite, une personne sur X personnes est sondée pour donner à chacun autant de probabilités d�être interrogé.
La disproportion entre la fréquentation de la médiathèque Cathédrale et celle de Croix-Rouge ne permettait pas de réunir les deux questionnaires : il aurait fallu distribuer 4 fois plus de questionnaires à la médiathèque Cathédrale pour que les réponses puissent être réunies et cohérentes. Dans le temps qu�il m�est imparti pour le stage cette proportion n�était pas envisageable. Ainsi, deux questionnaires différents ont été conçus et cela se justifie puisque les bâtiments, les publics et le contexte urbain ne sont pas les mêmes. Ces deux enquêtes seront traitées séparément. Il a été décidé, compte tenu du temps requis pour la saisie et le traitement des réponses, de distribuer environ 150 questionnaires dans chaque médiathèque.
La distribution des questionnaires
Le questionnaire a été distribué à l�entrée. Il s�agissait d�un questionnaire
auto-administré pour mobiliser le moins d�agents de la bibliothèque possible. Les
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
62
Annexes
interviewés devaient le remettre avant leur sortie afin d�obtenir des réponses les plus fiables possibles et un maximum de questionnaires en retour.
La distribution s�est déroulée les mardi 5 octobre, le jeudi 7 et le samedi 9 en fonction des flux des différentes heures de la journée. Un mode d�échantillonnage « accidentel » a été choisi : une personne sur X personnes entrant est sondée pour donner à chacun autant de probabilités d�être interrogé.
La distribution s�est finalement déroulée sur le principe d�une personne sur 5 entrant à la médiathèque Cathédrale et d�une personne sur 2 à la médiathèque Croix-Rouge. Cette distribution a pu se faire grâce à la collaboration du personnel de chaque médiathèque.
J�ai pu observer à la médiathèque Cathédrale un nombre important de personnes écartées (1/3 des personnes interrogées environ) : les personnes de moins de 16 ans, les personnes pressées et celles qui venaient seulement pour les toilettes, et, les nouveaux usagers. Dans ces cas, la personne suivante était interrogée. Le nombre important de nouveaux venus est plutôt encourageant pour le renouvellement des inscriptions.
La distribution a bien fonctionné : 187 questionnaires obtenus à Cathédrale et 166 à Croix-Rouge, l�objectif étant de 150 pour chaque médiathèque, il était largement dépassé. Pour cela, j�avais prévu une distribution bien supérieure à 150 questionnaires à la médiathèque Cathédrale, les lieux étant vastes, il fallait prévoir des non-retours importants : ils ont été de l�ordre de 20% effectivement (220 distribués). En revanche, l�enquête a été parfaitement suivie par les lecteurs de Croix-Rouge puisque seulement 5 questionnaires au total n�ont pas été rendus (171 distribués).
Les limites de l�enquête
Cet échantillon de 187 personnes et de 166 reste finalement restreint compte
tenu du nombre total d�entrées dans les deux médiathèques. Il faut donc faire attention à ne pas trop généraliser ces réponses à tout le public. D�ailleurs, il s�agit seulement du public fréquentant les médiathèques, et non du public de la BM dans sa totalité. Néanmoins, l�échantillon reste suffisamment important pour qu�on le prenne en compte et qu�on puisse dégager des tendances, des grandes lignes qui nous permettent de mieux cerner ce public et ses attentes.
Il s�agit d�une enquête quantitative mettant en valeur des grandes tendances : il ne faudrait pas généraliser des attitudes collectives comme des comportements individuels
Enfin, il serait intéressant de recueillir les témoignages de non usagers en complément.
Le traitement des réponses
La saisie a été effectuée sous Sphinx. 184 questionnaires ont pu être
exploités sur les 187 questionnaires récoltés à la médiathèque Cathédrale et 159 questionnaires sur 166 récoltés pour la médiathèque Croix-Rouge, ce qui reste très nettement satisfaisant.
Les questions ouvertes ont été très peu remplies par les usagers, moins de la moitié pour chaque médiathèque : 89 personnes sur 184 ont répondu à l�une des
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
63
Annexes
deux questions ouvertes (48,4%) à la médiathèque Cathédrale et 69 sur 159 à la médiathèque Croix-Rouge (43.4%). Un tableau Excel m�a permis de trier par thème les réponses aux questions ouvertes.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
64
Annexes
6.2 L�enquête menée à la médiathèque Cathédrale
Votre avis sur la médiathèque Cathédrale
Ce questionnaire s�adresse aux personnes de plus de 16 ans, venues au moins déjà deux fois à
la médiathèque. Ce questionnaire nous permettra de mieux connaître vos usages et vos attentes,
afin de mieux répondre à vos besoins. Vos réponses sont anonymes et resteront strictement
confidentielles.
Merci de votre collaboration.
- Vous êtes :
o Un homme o Une femme
- Vous avez entre :
o 16-19 ans o 20-24 ans o 25-54 ans o 55 ans et plus
- Quel est votre niveau d�étude ?
o Sans diplôme o Certificat d�études primaires o Niveau Brevet des collèges o Niveau CAP/ BEP o Niveau Baccalauréat o Etudes supérieures
- Quelle est votre situation professionnelle ?
o Collégien ou lycéen o Etudiant o En activité (CDD, CDI, intérim) o Sans emploi ou à la recherche d�un emploi o Au foyer o A la retraite
- Si vous êtes en activité, à quelle catégorie socioprofessionnelle appartenez-vous ?
o Agriculteur o Ouvrier o Employé o Technicien o Cadre moyen o Enseignant o Artisan ou commerçant o Cadre supérieur o Autres (Précisez) :
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
65
Annexes
- Où habitez-vous ?
o A Reims : Veuillez précisez le nom de votre rue :
Veuillez préciser le nom de votre quartier :
o En dehors de Reims : Veuillez précisez le nom de la commune :
- Fréquentiez-vous la bibliothèque municipale1 avant l�ouverture des médiathèques ?
Oui/Non2
- Comment avez-vous connu la médiathèque ? (Une seule réponse possible)
o Par les médias (presse, radio, télévision) o Par votre entourage o Parce que vous fréquentiez déjà la bibliothèque municipale o Par votre établissement scolaire, votre université o Autres (précisez) :
- Pour quelles raisons venez-vous à la médiathèque ? (Ordonnez vos réponses par ordre de
préférence)
__ Emprunter __ Consulter les documents sur place pour votre détente, vos loisirs __ Rencontrer des amis __ Travailler/Etudier sur place __ Lire la presse __ Rechercher un emploi __ Assister à une animation (exposition, projection, conférence�) __ Pour les fonds patrimoniaux (en attendant la réouverture de la bibliothèque Carnegie) __ Pour d�autres raisons (précisez) :
- La proximité de la médiathèque par rapport à votre domicile ou lieu de travail ou d�étude
est-elle un facteur déterminant dans votre visite ? Oui/Non
- Les horaires d�ouverture de la médiathèque vous conviennent-ils ? Oui/ Non
- Si non, vous préféreriez ? (Une seule réponse possible)
o Une ouverture plus tardive le soir o Une ouverture pendant midi o Une ouverture 6 jours sur 7 o Une ouverture supplémentaire le matin
- Avez-vous une carte d�abonnement à la bibliothèque ? Oui/Non
- Si oui, pour quelles raisons vous êtes vous inscrit� ? (Ordonnez vos réponses par ordre de
préférence)
__ Pour emprunter des livres ou des textes lus __ Pour emprunter des bandes dessinées
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
66
Annexes
__ Pour emprunter des CD __ Pour emprunter des DVD/VHS __ Pour emprunter des cédéroms __ Pour emprunter des partitions __ Pour consulter Internet __ Pour d�autres raisons (précisez) :
- Si non, pour quelles raisons ? (Plusieurs réponses possibles)
o Les tarifs sont trop élevés o Vous préférez acheter o Vous n�aimez pas les contraintes de l�emprunt o Autres (précisez) :
-Savez-vous que l�inscription donne le droit d�emprunter dans tout le réseau des
bibliothèques municipales de Reims* ? Oui/Non
- Fréquentez-vous une autre bibliothèque du réseau municipal1 ? Oui/Non
- Si oui, laquelle ? (Plusieurs réponses possibles)
o La médiathèque Croix-Rouge, rue Jean-Louis Debar o La bibliothèque du Chemin Vert, avenue de l�Yser o La bibliothèque Laon-Zola, rue de la Neuvillette o La bibliothèque Saint-Remi, esplanade des Capucins o La bibliothèque Holden, place Brouette o Le bibliobus
- Et pour quelles raisons ? (Plusieurs réponses possibles)
o Pour trouver des documents qui n�existent pas ici o Pour trouver des documents qui sont déjà empruntés ici o Parce que l�établissement est à proximité de votre domicile ou de votre lieu de travail ou
d�étude o Pour d�autres raisons (précisez) :
- Fréquentez-vous d�autres bibliothèques en dehors de la bibliothèque municipale ? Oui/Non
- Si oui, laquelle ? (Plusieurs réponses possibles)
o Une bibliothèque scolaire o Une bibliothèque universitaire ou d�école supérieure o Une bibliothèque associative (Culture et Bibliothèque pour tous, bibliothèque
d�entreprise, MJC�) o La bibliothèque de votre commune
- Et pour quelles raisons ? (Plusieurs réponses possibles)
o Trouver des documents qui n�existent pas ici o Trouver des documents qui sont déjà empruntés ici o L�établissement est à proximité de votre domicile ou de votre lieu de travail o Accéder à d�autres services o Trouver un autre cadre de travail o Autres (précisez) :
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
67
Annexes
- Au cours des derniers mois, vous êtes venu à la médiathèque Cathédrale :
o Plusieurs fois par semaine o Une fois par semaine o Une à deux fois par mois o Moins souvent
- Que pensez-vous des services offerts par la médiathèque Cathédrale ? (Cocher la case
correspondante)
Services
Pas du
tout
satisfait
Plutôt pas
satisfait
Plutôt
satisfait
Très
satisfait
Je ne connais
pas ce service
La présence des agents de
sécurité
L�accueil des
bibliothécaires
L�aide à la recherche,
conseils
L�orientation dans le
bâtiment
Le cadre architectural,
l�ambiance
La communication sur les
animations
La recherche dans le
catalogue
Le site Web
L�accès à Internet
Notre sélection de signets
Internet
L�accès aux cabines de
langue
Les photocopieurs
Le nombre de places assises
Le nombre de toilettes
Le coût de l�inscription
La durée de l�emprunt
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
68
Annexes
- Que pensez-vous des différents types de documents que nous proposons ? (Cocher la case
correspondante)
Collections
Pas du
tout
satisfait
Plutôt pas
satisfait
Plutôt
satisfait
Très
satisfait
Je ne consulte pas ce
type de document
Livres adultes
Livres jeunesse
Bandes dessinées
Revues/magazines
CD audio
DVD/VHS
Cédéroms
Méthode de langues
Partitions
- Que pensez-vous de nos collections dans les différents secteurs ? (Cocher la case
correspondante)
Sections
Pas du tout
satisfait
Plutôt pas
satisfait
Plutôt
satisfait
Très
satisfait
Je ne consulte
pas les
collections de
ce secteur
Actualité/Information
Jeunesse
Science et techniques
Musique, vidéo et
arts
Sciences humaines et
sociales
Langues et
littératures
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
69
Annexes
- Consultez-vous Internet à la médiathèque ? Oui/Non
- Si oui, dans quel but ? (Plusieurs réponses possibles)
o Vous divertir, jouer o Communiquer (courrier électronique) o Rechercher un emploi ou un stage o Vous initier à Internet, à l�utilisation d�un ordinateur o Faire des recherches scolaires, universitaires ou professionnelles o Trouver des informations sur vos centres d�intérêt
- Avez-vous déjà assisté à une animation à la médiathèque ? Oui/Non
- Si oui, de quel type d�animation s�agit-il ? (Plusieurs réponses possibles)
o Une projection o Une conférence o Un concert o Une lecture o Une exposition
- Si non, pour quelles raisons ? (Plusieurs réponses possibles)
o Par manque d�information sur la programmation o Par désintérêt pour les animations proposées o Par incompatibilité des horaires des animations o Par manque de temps o Pour d�autres raisons (précisez) :
- Quels types d�animations souhaiteriez-vous voir organiser plus souvent ?
- Avez-vous des remarques à ajouter sur le fonctionnement actuel de la médiathèque
Cathédrale ?
- Quelles améliorations souhaiteriez-vous trouver dans le fonctionnement de la
médiathèque ?
Merci de votre collaboration et à bientôt !
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
70
Annexes
6.3 Les résultats obtenus à la médiathèque Cathédrale
lieu
A la médiathèque Cathédrale 184 100.0%
A la médiathèque Croix-Rouge 0 0.0%
Total 184 100.0%
date
mardi 57 31.0%
jeudi 53 28.8%
samedi 74 40.2%
Total 184 100.0%
sexe
Un homme 94 51.1%
Une femme 90 48.9%
Total 184 100.0%
age
16-19 ans 24 13.0%
20-24 ans 45 24.5%
25-54 ans 100 54.3%
55 ans et plus 15 8.2%
Total 184 100.0%
études
Sans diplôme 3 1.6%
certif icat d'études primaires 1 0.5%
Niveau Brevet des collèges 6 3.3%
Niveau CAP/BEP 12 6.5%
Niveau Baccalauréat 27 14.7%
Etudes supérieures 135 73.4%
Total 184 100.0%
situation
Collègien ou lycéen 9 4.9%
Etudiant 65 35.5%
En activité 76 41.5%
Sans emploi ou à la recherche d'un emploi 22 12.0%
Au foyer 1 0.5%
A la retraite 10 5.5%
Total 183 100.0%
csp
Agriculteur 1 1.3%
Ouvrier 3 3.9%
Technicien 5 6.6%
Cadre moyen 16 21.1%
Enseignant 14 18.4%
Artisan ou commmerçant 2 2.6%
Cadre supérieur 10 13.2%
Autres (précisez).................................. 11 14.5%
employé 14 18.4%
Total 76 100.0%
habitation
A Reims 163 88.6%
En-dehors de Reims 21 11.4%
Total 184 100.0%
avant ouverture
Oui 87 49.2%
Non 90 50.8%
Total 177 100.0%
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
71
Annexes
connaissance
Par les médias 35 20.5%
Par votre entourage 55 32.2%
Parce que vous fréquentiez déjà la bibliothèque municipale 53 31.0%
Par votre établissement scolaire ou universitaire 7 4.1%
Autres (Précisez) : ........................................ 21 12.3%
Total 171 100.0%
raisons frequentation
Emprunter 151 24.1%
Consulter sur place 122 19.5%
Rencontrer des amis 44 7.0%
Travailler ou étudier 84 13.4%
Lire la presse 90 14.4%
Rechercher un emploi 33 5.3%
Assister à une animation 55 8.8%
Pour les fonds patrimoniaux 28 4.5%
Pour d'autres raisons 20 3.2%
Total 627 100.0%
Groupe n°1
Oui Non Total
proximité
horaires
Total
104 71
98 86
175
184
202 157 359
choix horaires
Une ouverture plus tardive le soir 25 32.9%
Une ouverture pendant midi 10 13.2%
Une ouverture 6 jours sur 7 17 22.4%
Une ouverture supplémentaire le matin 24 31.6%
Total 76 100.0%
carte
Oui 171 92.9%
Non 13 7.1%
Total 184 100.0%
inscription raisons
Pour emprunter des livres 141 25.4%
Pour emprunter des BD 55 9.9%
Pour emprunter des cd 111 20.0%
Pour emprunter des vidéos 101 18.2%
Pour emprunter des cédéroms 48 8.6%
Pour emprunter des partitions 32 5.8%
Pour consulter Internet 67 12.1%
Pour d'autres raisons 0 0.0%
Total 555 100.0%
raisons non inscription
Les tarifs sont trop élevés 0 0.0%
Vous préferez acheter 2 18.2%
Vous n'aimez pas les conytraintes de l'emprunt 4 36.4%
Pour d'autres raisons 5 45.5%
Total 11 100.0%
Groupe n°2
Oui Non Total
carte pour reseau
reseau frequentation
Total
160 22
68 115
182
183
228 137 365
quelle bib
La médiathèque Croix-Rouge 37 39.8%
La bibliothèque du Chemin Vert 3 3.2%
La bibliothèque Laon-Zola 24 25.8%
La bibliothèque Saint-Remi 13 14.0%
La bibliothèque Holden 12 12.9%
Le bibliobus 4 4.3%
Total 93 100.0%
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
72
Annexes
raisons frequentation reseau
Trouver d'autres documents qui n'existent pas ici 30 31.6%
Trouver des documents qui sont déjà empruntés ici 25 26.3%
Par proximité de votre domicile ou lieu de travail ou d'étude 28 29.5%
Autres 12 12.6%
Total 95 100.0%
autres bibfrequentées
Oui 65 36.1%
Non 115 63.9%
Total 180 100.0%
quelle bib hors reseau
Une bibliothèque scolaire 7 10.1%
Une bibliothèque universitaire ou d'ecole supérieure 55 79.7%
Une bibliothèque associative 2 2.9%
La bibliothèque de votre commune 5 7.2%
Total 69 100.0%
raisons autres bib2
Trouver des documents qui n'existent pas ici 46 41.1%
Trouver des documents qui sont déjà empruntés ici 11 9.8%
Par proximité de votre domicile ou lieu de travail ou d'étude 30 26.8%
Accèder à d'autres services 12 10.7%
Trouver un autre cadre de travail 12 10.7%
autres 1 0.9%
Total 112 100.0%
nombre venues
Plusieurs fois par semaine 71 40.1%
Une fois par semaine 51 28.8%
Une à deux fois par mois 47 26.6%
Moins souvent 8 4.5%
Total 177 100.0%
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
73
Annexes
Groupe n°3
Pas dutout
satisfait
Plutôtpas
satisfait
Plutôtsatisfait
Tout àfait
satisfait
Neconnais
pasTotal
agents
accueil
aide recherche
orientation
ambiance
comm anim
opac
site w eb
internet
signets
cabines langues
photocopieurs
places
toilettes
cout
emprunt durée
livres adultes
jeunesse
BD
revues
cd audios
videos
cdroms
langues methodes
partitions
actu-info
jeunesse2
st
misa
hum
litt
Total
4 4 87 56 24
3 10 70 92 2
3 13 58 72 29
1 14 83 69 9
1 6 57 114 1
3 31 69 40 29
3 21 74 35 36
2 15 57 36 55
5 15 60 41 48
4 11 48 28 61
1 7 35 25 92
3 11 35 28 81
7 24 81 40 15
9 28 71 35 23
5 13 69 72 8
6 13 80 74 5
2 12 91 59 12
0 1 42 30 80
0 10 55 29 62
0 10 79 42 32
5 32 73 36 22
14 46 49 24 31
3 16 40 20 77
3 7 32 18 97
4 10 25 15 98
1 5 92 28 37
1 4 50 21 78
3 9 54 20 70
3 22 74 28 32
2 15 69 29 40
2 12 77 29 38
175
177
175
176
179
172
169
165
169
152
160
158
167
166
167
178
176
153
156
163
168
164
156
157
152
163
154
156
159
155
158
103 447 1936 1285 1324 5095
internet1
Oui 93 51.1%
Non 89 48.9%
Total 182 100.0%
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
74
Annexes
but internet
Vous divertir ou jouer 14 7.0%
Communiquer 54 27.1%
Rechercher un emploi 17 8.5%
Vous initier à Internet 9 4.5%
Faire des recherches scolaires, universitaires ou professionnelles 47 23.6%
Trouver des informations sur vos centres d'interet 58 29.1%
Total 199 100.0%
animation
Oui 40 22.1%
Non 141 77.9%
Total 181 100.0%
type anim
Une projection 18 25.4%
Une conference 14 19.7%
Un concert 5 7.0%
Une lecture 9 12.7%
Une exposition 25 35.2%
Total 71 100.0%
raisons non animation
Par manque d'information sur la programmation 59 33.9%
Par désintéret pour les animations 17 9.8%
par incompatibilité des horaires 25 14.4%
Par manque de temps 67 38.5%
Autres 6 3.4%
Total 174 100.0%
type animation desirée
Projection 14 15.4%
Conference 15 16.5%
Concert 16 17.6%
Lecture 6 6.6%
Exposition 17 18.7%
Autres 23 25.3%
Total 91 100.0%
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
75
Annexes
6.4 Synthèse des résultats de l�enquête de publics menée à
la médiathèque Cathédrale : un échantillon de 184
personnes
I. Dépouillement des questions fermées Le profil des usagers
Le public des femmes et des hommes est sensiblement le même avec tout de même une fréquentation légèrement supérieure pour les hommes (51.1% du public) contrairement à la médiathèque Croix-Rouge. La majorité des usagers ont entre 20 et 55 ans. Il faut rappeler que le
questionnaire s�adressait aux plus de 16 ans uniquement. Les 16-19 ans sont peu représentés (13%), ce qui n�est pas étonnant puisque cette tranche d�âge correspond à celle des lycéens, or les plus de 16 ans n�ont pas la gratuité, il faut attendre d�être étudiant pour en bénéficier. Le public des adolescents est aussi connu pour sa désertion des bibliothèques. Les personnes âgées sont le public le plus faible avec 8.2%. Il serait intéressant de s�intéresser de plus près à cette population (Pourquoi vient-elle à la médiathèque ? Plus de personnes âgées viennent-elles dans les bibliothèques de proximité ou bien ce taux est-il identique dans tous les établissements rémois ?).
Tout comme le public de la médiathèque Croix-Rouge, mais dans une proportion plus forte, celui de Cathédrale est majoritairement diplômé : 73.4% ont fait des études supérieures et 14.7% ont le niveau baccalauréat.
Concernant la situation des usagers : le public le plus nombreux est celui des actifs (41.5%), suivi de celui des étudiants (35.5%), puis des sans emploi ou à la recherche d�un emploi (12%). Il faut préciser que les chômeurs rémois correspondent à 16% de la population, leur forte présence à la médiathèque rejoint donc la réalité. Une seule femme au foyer a été interrogée (il faut dire que le questionnaire n�a pas été distribué le mercredi justement pour éviter une trop forte proportion de ce public).
Les usagers en activité sont avant tout des cadres moyens (21.1%), suivis des employés (18.4%) et des enseignants (18.4%) et enfin les cadres supérieurs (13.2%). Les populations les moins représentées sont celles des agriculteurs (1.3%), des artisans et commerçants (2.6%) et des ouvriers (3.9%). Ces chiffres sont représentatif de la réalité socioprofessionnelle rémoise, excepté pour les ouvriers qui représentent 25.2% de la population en réalité : un effort reste donc à faire pour conquérir ce public. Signalons aussi à 3.9% des personnes se déclarent en tant qu�artistes.
Les usagers sont surtout des rémois pour 88.6% d�entre eux.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
76
Annexes
Les habitudes de fréquentation Un peu plus de la moitié des lecteurs interrogés (50.8%) ne fréquentaient pas la bibliothèque municipale avant l�ouverture des médiathèques. Cela correspond au doublement largement constaté dans les inscriptions. Les lecteurs qui ne connaissaient pas la bibliothèque ont surtout connu la médiathèque grâce à leur entourage (32.2% : le bouche à oreille est donc très important et donc l�image véhiculée par la médiathèque aussi) et grâce aux médias (20.5% : il faut dire que l�ouverture a fait l�objet de nombreux articles et reportages, cela porte donc ses fruits). Les médias ont surtout touché les personnes actives tandis que les étudiants ont surtout connu la médiathèque par leur entourage. 59% des personnes interrogées se disent sensibles à la proximité de l�équipement. D�ailleurs, une grand partie du public vient plusieurs fois par semaine à la médiathèque Cathédrale (40.1%) ou bien une fois par semaine (28.8%), puis une à deux fois par mois (26.6%). Ces pratiques sont différentes de celles constatées à Croix-Rouge. Cette fréquentation assidue de la médiathèque doit être en partie due par sa situation centrale qui lui permet d�être au carrefour des déplacements de la population (entre le domicile, les courses, l�école, le travail, les loisirs�). 53% du public se dit satisfait des horaires actuels de la médiathèque Cathédrale, ce qui est mitigé. Le reste du public préférerait une ouverture plus tardive le soir (32.9% sollicitée à la fois par les étudiants et les actifs) ou une ouverture supplémentaire le matin (31.6%), suivi d�une ouverture 6 jours sur 7 (22.4%). Ces attentes se rencontrent dans les mêmes proportions dans les questions ouvertes. L�ouverture plus tardive et une ouverture de plus le matin sont toutes les deux souhaitées à la fois par les étudiants et les actifs. Si une ouverture plus tardive le soir devait être envisagée à l�avenir, il faudrait prendre en compte l�emploi du temps particulier des étudiants (soirées étudiantes le jeudi, départ en week-end le vendredi et retour le lundi soir souvent�il resterait le mardi ou bien le mercredi à proposer) En prenant l�ensemble des usagers, on constate qu�ils viennent à la médiathèque en priorité pour emprunter (24.1%), puis pour consulter sur place pour leurs loisirs et leur détente (19.5%), puis pour lire la presse (14.4%) et travailler sur place (13.4%). 8.8% disent venir aussi pour les animations. L�accès à Internet (moins de 3%) et la recherche d�un emploi (5.3%) sont les raisons les moins évoquées par les usagers. En général, c�est donc l�emprunt qui motive principalement la venue, suivi de la consultation sur place pour la détente. Mais si l�on observe de plus près les pratiques selon la situation des usagers, certaines divergences émergent : les étudiants sont plus motivés par le travail sur place que par la lecture de la presse. Les actifs correspondent au profil global tracé plus haut mais sont autant intéressés par le travail sur place que par les animations. Il en est de même pour les personnes sans emploi. Les retraités en revanche se concentrent sur 3 activités : emprunter, consulter pour leur détente et lire la presse.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
77
Annexes
92.9% des usagers interrogés sont inscrits à la BM. Les non inscrits sont des étudiants et des personnes à la recherche d�un emploi habitant Reims pour la plupart. Etonnamment il s�agit de personnes bénéficiant de la gratuité. Leur non inscription est plutôt due au fait qu�ils n�apprécient pas les contraintes de l�emprunt (36.4%) ou bien qu�ils préfèrent acheter (18.2%). Les inscrits de leur côté le sont surtout pour pouvoir emprunter des livres (25.4%), des cédés audio (20%), des vidéos (18.2%) et pour consulter Internet (12.1%). Les mêmes usages sont identifiés à Croix-Rouge. Les hommes et les femmes ne divergent pas dans leurs pratiques. Mais qu�en est-il selon la situation ? On n�observe pas de différence de pratiques selon l�âge excepté sur la tranche d�âge des 20-24 ans pour qui l�emprunt des vidéos est aussi important que la consultation d�Internet. La grande majorité du public sait que la carte d�inscription est valable pour tout le réseau de la bibliothèque municipale. 37% du public de la médiathèque Cathédrale fréquente d�autres établissements de la BM, ce qui n�est pas négligeable. En général, il s�agit de la médiathèque Croix-Rouge (39.8%) et de la bibliothèque Laon-Zola (25.8%). La fréquentation de ces bibliothèques est motivée par le besoin de trouver des documents complémentaires de ceux proposés par la médiathèque Cathédrale (31.6%), mais aussi par la proximité de ces bibliothèques par rapport à leur lieu de passage (29.5% : domicile, travail, étude) et pour trouver des documents déjà empruntés ici (26.3%). 4 personnes ont tenu à préciser qu�elles appréciaient le contact avec les bibliothécaires dans ces autres établissements et l�ambiance qui y règne motive aussi 6 personnes. 36.1% du public déclare aussi fréquenter d�autres bibliothèques en-dehors du réseau municipal. Il s�agit en grande majorité des bibliothèques de l�enseignement supérieur (79.7%). C�est le public étudiant et les actifs qui les fréquentent (on a vu que beaucoup d�enseignants fréquentent la médiathèque, ce n�est donc pas étonnant). Les personnes fréquentent ces lieux pour trouver des documents qui n�existent pas à la médiathèque Cathédrale (41.1%) mais aussi tout simplement parce qu�ils se trouvent à proximité de leur activité (domicile, étude, travail). Peu de personnes précisent que c�est parce que les documents sont déjà empruntés ici (9.8%), ce qui signifie qu�ils vont y trouver des collections complémentaires, souvent très spécialisées. Le niveau de satisfaction concernant les services offerts
Il faut rappeler ici que pour qu�un service soit jugé satisfaisant il doit obtenir au moins 70% de réponses positives. J�ai mesuré le taux de satisfaction en additionnant les lecteurs satisfaits et très satisfaits. On observe globalement les mêmes tendances qu�à la médiathèque Croix-Rouge.
Les agents de sécurité sont très appréciés du public (82%). Malgré les échos négatifs qui parviennent régulièrement au personnel de la
médiathèque, l�accueil des bibliothécaires de Cathédrale est très apprécié des lecteurs avec un taux de satisfaction de 91%. Tout comme l�aide à la recherche et les conseils fournis par les bibliothécaires remportent 74% de satisfaction. Le caractère « usine » ou « supermarché » souvent évoqué de la médiathèque n�est donc pas si fortement ressenti par ses usagers qui déclarent en majorité être très
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
78
Annexes
satisfaits du contact avec les bibliothécaires. Evoquons tout de même trois personnes exprimant dans les questions ouvertes un manque de disponibilité du personnel et un accueil parfois désagréable. Il faut aussi préciser que l�enquête était destinée aux usagers habitués et donc conquis par la médiathèque Cathédrale. Mais qu�en est-il des personnes fréquentant prioritairement les annexes ?
L�orientation dans le bâtiment, malgré les défauts rencontrés en matière de signalétique et de circulation du public, semble convenir avec un taux de satisfaction de 86%. Il faut aussi mettre en lumière le plaisir des usagers par rapport au cadre architectural et à l�ambiance de la médiathèque : 95% des personnes interrogées apprécient le lieu et ce qu�il dégage (et la grand majorité d�entre eux sont plus précisément très satisfaits). Le nombre de places semble d�ailleurs convenir aux usagers (72% de satisfaits et 19% d�insatisfaits).
Deux autres services sont particulièrement appréciés des lecteurs : le coût de l�inscription est considéré satisfaisant (84%), ainsi que la durée de l�emprunt (87%).
En revanche, il faut signaler certains services ne donnant encore pas entière satisfaction aux lecteurs. Notamment la communication sur les animations : elle remporte un taux de satisfaction s�élevant à 63%, une non satisfaction de 19% et 17% des usagers ne connaissait pas la communication effectuée sur les animations. Elle manque donc encore de visibilité certainement.
Le multimédia également est moins satisfaisant mais ce n�est pas parce qu�il ne convient pas, mais plutôt par méconnaissance du public sur le sujet. En effet, l�OPAC récolte un taux de satisfaction de 64% et 21% des usagers ne le connaissent pas. Le site web de la bibliothèque satisfait seulement 56% du public et est méconnu par 33% des personnes interrogées. L�accès à Internet est apprécié par 60% des usagers mais encore méconnu de 28% d�entre eux (surtout les 25-54 ans). Il faut quand même signaler les 5 personnes qui disent dans les questions ouvertes qu�elles aimeraient un temps de connexion plus long. Les signets remportent un taux de satisfaction de 50% mais ne sont pas connus de 40% des usagers. Enfin, les cabines de langue connaissent un taux de satisfaction de 38% et sont méconnues de 58% des usagers (et pourtant ces cabines ont un taux de fréquentation important)
Il ne faut donc pas prendre ces chiffres sous l�angle de la critique mais comprendre que ces services ne sont pas très utilisés du public. Il serait donc intéressant de s�interroger sur les raisons de ce manque d�information sur le sujet : est-ce un manque d�intérêt pour ces outils, un manque d�apprentissage et de pratique, un manque de visibilité tout simplement ? Et que faut-il faire pour changer ce manque de connaissance du mutlimédia ? Des visites tout public notamment lors des journées portes ouvertes, des séances d�initiation ou de formation à l�usage de l�OPAC ou d�Internet ? Il est vrai que le personnel aide volontiers les personnes intéressées mais le manque de temps en service public ne permet pas de véritable formation. Et pour l�instant la médiathèque manque de créneau et d�espace dédié pour accueillir ce type d�atelier.
Le service de reproduction aussi ne récolte qu�un taux de satisfaction de 40% et est largement méconnu du public (51%).
Dans l�ensemble on peut donc dire que les usagers sont satisfaits des services de la médiathèque (même si certains sont donc mal connus), de l�ambiance qui y règne et cela grâce au cadre architectural et à l�accueil et au
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
79
Annexes
professionnalisme des bibliothécaires. Les règles (coût et emprunt) conviennent également. Ces réponses sont donc très positives.
Dix personnes ont d�ailleurs tenu à préciser leur réelle satisfaction de la médiathèque dans les questions ouvertes. Le niveau de satisfaction concernant les différents supports proposés
En ce qui concerne les livres adultes, le public est entièrement satisfait avec un taux de satisfaction de 85%. Cela est plus que positif dans la mesure où c�est le type de support qu�il emprunte de plus. Pourtant, c�est ce type de support qui suscite le plus de remarques dans les questions ouvertes : les lecteurs souhaitent en effet tout de même plus de livres en général et aussi plus de livres spécialisés, mais est-ce le rôle de la BM ?
Les revues et magazines apportent également satisfaction au public avec 74% de réponses positives.
Les cd audio sont à la limite de la satisfaction avec 65% de satisfaits et 22% de non satisfaits. Malheureusement, les lecteurs interrogés restent très peu explicites sur les raisons de leur insatisfaction. Seulement quatre lecteurs se sont exprimés sur les cédés audio dans les questions ouvertes à ce sujet : l�un critique l�état dans lequel sont les cédés, le second aimerait que des musiciens soient associer aux acquisitions, un troisième aimerait plus de BO de films et de musique classique, le quatrième préférant lui plus de musique contemporaine ! Ces propositions ne sont pas assez consensuelles pour en tirer quelque chose.
L�autre support qui satisfait le moins les usagers est la vidéo (VHS ou DVD) avec un taux de satisfaction de seulement 44% et de non satisfaction de 37%. Il faut rappeler que les vidéos sont le troisième support qui intéresse le plus les inscrits : leur satisfaction est donc importante. Là encore les critiques sont peu expliquées mais 6 personnes se sont exprimées sur les vidéos dans les questions ouvertes : 4 aimeraient plus de DVD en général, deux autres souhaiteraient que le temps d�emprunt des vidéos soit réduit. Cela révèle un sentiment souvent évoqué : l�impression de vide dans les collections de vidéos. Une diminution de la durée d�emprunt résoudrait-elle le manque évoqué ? Le problème si un tel choix était fait résiderait dans la divergence entre règles communes sur le réseau et les pratiques différentes constatées : en effet, si les lecteurs de Cathédrale viennent souvent (plusieurs fois par semaine), ceux de Croix-Rouge ne viennent qu�une à deux fois par mois : une réduction du temps d�emprunt les gênerait. Une solution intermédiaire serait de limiter la durée de prêt à 15 jours mais cela suffirait-il à pallier le manque de vidéos constaté ? La solution idéale serait de renforcer les équipes vidéos pour augmenter les acquisitions et la rapidité du catalogage. Les collections de vidéos sont en effet certainement trop faibles notamment pour la centrale qui draine un public important. Les moyens actuels en personnel ne permettent pas de faire évoluer cette situation.
Enfin, le taux de satisfaction des autres supports est aussi très faible : 53% pour les BD, 38% pour les cédéroms, 32% pour les méthodes de langue et 26% pour les partitions. Mais cela s�explique par l�usage modéré qui est fait de ces collections, elles sont apparemment peu connues des lecteurs : 40% ne connaissent pas les BD, 49% les cédéroms, 62% les méthodes de langue et 64% les partitions.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
80
Annexes
Les livres jeunesse sont aussi mal connus (52% ne les consulte pas) mais cela s�explique par la nature du questionnaire : il s�adressait aux personnes de plus 16 ans. Le niveau de satisfaction concernant les collections des différents secteurs
Les usagers sont satisfaits des collections qu�ils trouvent dans le secteur Actualité Information (74%), mais 23% ne connaissent pas les collections de ce secteur. Ce sont les seules collections de la médiathèque obtenant le seuil de satisfaction de 70%. Les autres secteurs n�atteignent pas ce seuil non pas à cause d�une éventuelle insatisfaction des usagers mais principalement à cause de la méconnaissance de ces secteurs.
Ainsi, les collections du secteur Langues et Littératures obtiennent 67% de satisfaction, ce qui est loin d�être négligeable mais 24% signalent leur non connaissance de ces collections.
Puis les collections du secteur Image, son et musique avec 64% de satisfaction, 16% de non satisfaction (ce qui rejoint les remarques citées plus haut sur les vidéos notamment) et 20% de personnes qui ne consultent pas ces collections.
Les collections du secteur Science Humaines et Société sont appréciées de façon équivalente avec un taux de satisfaction de 63%. Mais cela ne veut pas dire que les lecteurs sont insatisfaits puisqu�il faut signaler que 26% des usagers disent ne pas consulter les collections de ce secteur.
Enfin, les collections sur les Sciences et Techniques ne recueillent que 47% de satisfaction mais cela est surtout du à une méconnaissance importante de ses collections : en effet, 45% des lecteurs interrogés disent de pas les connaître.
Les chiffres sont presque les mêmes pour les collections de l�espace Jeunesse que pour celles de Sciences mais cela s�explique une fois encore par l�âge de la population interrogée.
Le nombre important de personnes ne connaissant pas les collections de certains secteurs est révélateur d�une sorte de « mono usage ». Ils fréquentent assidûment surtout un secteur, voir deux, mais rarement plus. Il serait important de réfléchir à une meilleure mise en valeur des collections, notamment dans le secteur Sciences et techniques apparemment très mal connu. L�usage d�Internet
La moitié des usagers utilisent Internet à la médiathèque (51.1%). Internet constitue d�ailleurs la 4e motivation de l�inscription à la médiathèque. Il est relativement effrayant de constater qu�encore une moitié des lecteurs n�utilisent pas Internet compte tenu de l�affluence déjà constatée sur ces postes. Faudrait-il envisager des formations ? Mais a-t-on réellement les moyens matériels pour solliciter de nouveaux usages ?
Les usagers qui le consultent le font principalement pour trouver des informations relatives à leurs centres d�intérêt (29.1%), mais aussi beaucoup pour communiquer (27.1%) et faire des recherches scolaires, universitaires et professionnelles (23.6%).
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
81
Annexes
Les animations
22.1% du public interrogé a déjà fréquenté une animation. Il reste donc une part importante n�ayant jamais assisté à une animation. Ils expliquent leur comportement par manque de temps surtout (38.5% : mais quand on est intéressé, ne prend-t-on pas le temps ?), mais aussi par manque d�information (33.9%) et par incompatibilité des horaires (14.4%). Peu de personnes (9.8%) affichent un désintérêt réel pour ce qui est proposé. Le manque d�information doit amener la bibliothèque à repenser les modalités de diffusion de sa programmation.
Les usagers sont venus voir une exposition (35.2%), mais aussi une projection (25.4%), une conférence (19.7%).
Seulement 71 personnes sur 184 ont souhaité s�exprimer les animations qu�elles attendent. Cela est-il révélateur du peu d�attente des lecteurs en ce domaine vis-à-vis de l�animation ? Les lecteurs ont-ils du mal à envisager la bibliothèque en tant qu�acteur culturel ?
Interrogés sur ce qu�ils aimeraient voir à la médiathèque à travers une question ouverte, beaucoup de propositions dans tous les sens ont été recueillies. Certaines personnes avaient d�ailleurs plusieurs idées à proposer. Les expositions sont les plus demandées (17 personnes), puis les concerts (16 personnes), les conférences (15 personnes), les projections (14 personnes), les rencontres d�auteurs ou d�artistes (9 personnes), la découverte de différentes cultures du monde (8 personnes), et, enfin, des débats sur l�actualité (4 personnes). II. Dépouillement des questions ouvertes
Tout comme Croix-Rouge, peu de lecteurs ont répondu aux questions ouvertes. Ce manque de réponse est regrettable car le niveau de satisfaction concernant les services et les collections est désormais connu mais les raisons ne le sont pas assez. Les lecteurs ont donc en majorité exprimé une satisfaction ou un mécontentement mais sans expliquer les raisons ni faire des propositions constructives.
J�ai finalement surtout pris en compte les remarques et les propositions qui revenaient plusieurs fois, j�ai retenu les idées faisant consensus et non les réflexions isolées qui sont plus assimilables au contenu d�un cahier de réclamations. Remarques sur le fonctionnement actuel de la médiathèque Cathédrale
Les lecteurs ont surtout profité de cette question ouverte pour exprimer leur satisfaction vis-à-vis du fonctionnement actuel (11 lecteurs).
Quatre remarques évoquent le mécontentement des usagers vis-à-vis de l�accueil des bibliothécaires.
Deux remarques ont trait au bruit important subi dans les locaux.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
82
Annexes
Les propositions d�améliorations
Les plus nombreuses propositions portent sur les collections. Les lecteurs demandent avant tout un plus grand choix de livres (12 personnes) mais il s�agissait surtout de sujets très précis (philosophie, économie, critiques littéraires) ou d�un niveau universitaire mais cela ne rentre pas forcément dans les missions de la BM.
Quatre personnes ont demandé plus de dvd et de vhs. Les horaires sont aussi le sujet le plus abordé : 14 personnes les
mentionnent dont trois souhaitant une fermeture plus tardive le soir (ce qui rejoint les réponses des questions fermées), deux une ouverture supplémentaire le matin et deux plus d�ouverture en général.
Des améliorations pour Internet sont sollicitées aussi par 8 personnes. Elles demandent surtout un temps de connexion plus long (5 personnes)
La réservation a été demandée par 4 personnes. Le temps d�emprunt des vidéos mériterait d�être réduit selon 2 personnes. Deux personnes souhaitent aussi plus de personnel pour être mieux guidées. Toutes les autres améliorations souhaitées n�apparaissent qu�une fois. Entre
autres : rendre les documents n�importe où, proposer en double certains journaux, avoir au moins un exemplaire de chaque document à la centrale, avoir une salle de travail, avoir un cafétéria conviviale, être informé à domicile�
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
83
Annexes
6.5 L�enquête menée à la médiathèque Croix-Rouge
Votre avis sur la médiathèque Croix-Rouge Ce questionnaire s�adresse aux personnes de plus de 16 ans, venues au moins déjà deux fois à
la médiathèque. Ce questionnaire nous permettra de mieux connaître vos usages et vos attentes,
afin de mieux répondre à vos besoins. Vos réponses sont anonymes et resteront strictement
confidentielles. Merci de votre collaboration.
- Vous êtes :
o Un homme o Une femme
- Vous avez entre :
o 16-19 ans o 20-24 ans o 25-54 ans o 55 ans et plus
- Quel est votre niveau d�étude ?
o Sans diplôme o Certificat d�études primaires o Niveau Brevet des collèges o Niveau CAP/ BEP o Niveau Baccalauréat o Etudes supérieures
- Quelle est votre situation professionnelle ?
o Collégien ou lycéen o Etudiant o En activité (CDD, CDI, intérim) o Sans emploi ou à la recherche d�un emploi o Au foyer o A la retraite
- Si vous êtes en activité, à quelle catégorie socioprofessionnelle appartenez-vous ?
o Agriculteur o Ouvrier o Employé o Technicien o Cadre moyen o Enseignant o Artisan ou commerçant o Cadre supérieur o Autres (Précisez) :
- Où habitez-vous ?
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
84
Annexes
o A Reims : Veuillez précisez le nom de votre rue :
Veuillez préciser le nom de votre quartier :
o En dehors de Reims : Veuillez précisez le nom de la commune :
- Fréquentiez-vous la bibliothèque municipale1 avant l�ouverture des médiathèques ?
Oui/Non2
- Comment avez-vous connu la médiathèque ? (Une seule réponse possible)
o Par les médias (presse, radio, télévision) o Par votre entourage o Parce que vous fréquentiez déjà la bibliothèque municipale o Par votre établissement scolaire, votre université o Autres (précisez) :
- Vous venez habituellement à la médiathèque pour : (Ordonnez vos réponses par ordre de
préférence)
__ Emprunter __ Consulter les documents sur place pour votre détente, vos loisirs __ Rencontrer des amis __ Travailler/Etudier sur place __ Lire la presse __ Rechercher un emploi __ Assister à une animation (exposition, projection, conférence�) __ Autres (précisez) : ���������..
- La proximité de la médiathèque par rapport à votre domicile ou lieu de travail ou d�étude
est-elle un facteur déterminant dans votre visite ? Oui/Non
- Les horaires d�ouverture de la médiathèque vous conviennent-ils ? Oui/Non
- Si non, vous préféreriez ? (Une seule réponse possible)
o Une ouverture plus tardive le soir o Une ouverture pendant midi o Une ouverture 6 jours sur 7 o Une ouverture supplémentaire le matin
- Avez-vous une carte d�abonnement à la bibliothèque ? Oui/Non
- Si oui, pour quelles raisons vous êtes vous inscrit� ? (Ordonnez vos réponses par ordre de
préférence)
__ Pour emprunter des livres ou des textes lus __ Pour emprunter des BD __ Pour emprunter des CD __ Pour emprunter des DVD/VHS __ Pour emprunter des cédéroms
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
85
Annexes
__ Pour emprunter des magazines __ Pour emprunter des partitions __ Pour consulter Internet __ Pour d�autres raisons (précisez) :
- Si non, pour quelles raisons ? (Plusieurs réponses possibles)
o Les tarifs sont trop élevés o Vous préférez acheter o Vous n�aimez pas les contraintes de l�emprunt o Autres (précisez) :
- Savez-vous que l�inscription donne le droit d�emprunter dans tout le réseau des
bibliothèques municipales de Reims* ? Oui/Non
- Fréquentez-vous une autre bibliothèque du réseau municipal1 ? Oui/Non
- Si oui, laquelle ?
o La médiathèque Cathédrale, rue des Fuseliers o La bibliothèque du Chemin Vert, avenue de l�Yser o La bibliothèque Laon-Zola, rue de la Neuvilette o La bibliothèque Saint-Remi, esplanade des Capucins o La bibliothèque Holden, place Brouette o Le bibliobus
- Et pour quelles raisons ? (Plusieurs réponses possibles)
o Pour trouver des documents qui n�existent pas ici o Pour trouver des documents qui sont déjà empruntés ici o Parce que l�établissement est à proximité de votre domicile ou de votre lieu de travail ou
d�étude o Pour d�autres raisons (précisez) :
- Fréquentez-vous d�autres bibliothèques en dehors de la bibliothèque municipale ? Oui/Non
- Si oui, laquelle ? (Plusieurs réponses possibles)
o Une bibliothèque scolaire o Une bibliothèque universitaire ou d�école supérieure o Une bibliothèque associative (Culture et Bibliothèque pour tous, bibliothèque
d�entreprise, MJC�) o La bibliothèque de votre commune
- Et pour quelles raisons ? (Plusieurs réponses possibles)
o Trouver des documents qui n�existent pas ici o Trouver des documents qui sont déjà empruntés ici o L�établissement est à proximité de votre domicile ou de votre lieu de travail o Accéder à d�autres services o Trouver un autre cadre de travail o Autres (précisez) :
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
86
Annexes
- Au cours des derniers mois, vous êtes venu à la médiathèque Croix-Rouge :
o Plusieurs fois par semaine o Une fois par semaine o Une à deux fois par mois o Moins souvent
- Que pensez-vous des services offerts par la médiathèque Croix Rouge ? (Cocher la case
correspondante)
Services
Pas du
tout
satisfait
Plutôt pas
satisfait
Plutôt
satisfait
Très
satisfait
Je ne connais
pas ce service
La présence des agents de
sécurité
L�accueil des
bibliothécaires
L�aide à la recherche,
conseils
L�orientation dans le
bâtiment
Le cadre architectural,
l�ambiance
La communication sur les
animations
La recherche dans le
catalogue
Le site Web
L�accès à Internet
Notre sélection de signets
Internet
Les photocopieurs
Le nombre de places assises
Le coût de l�inscription
La durée de l�emprunt
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
87
Annexes
- Que pensez-vous des différents types de documents que nous proposons ? (Cocher la case
correspondante)
Collections
Pas du tout
satisfait
Plutôt pas
satisfait
Plutôt
satisfait
Très satisfait Je ne consulte
pas ce type de
document
Livres adultes
Livres jeunesse
Bandes dessinées
Revues/magazines
CD audio
DVD/VHS
Cédéroms
- Que pensez-vous de nos collections dans les différents secteurs ? (Cocher la case
correspondante)
Sections
Pas du tout
satisfait
Plutôt pas
satisfait
Plutôt
satisfait
Très
satisfait
Je ne consulte
pas les
collections de ce
secteur
Section Jeunesse
Section Adulte
Section Musique et
Image
Section Actualité,
Emploi Formation
- Lors de vos venues, trouvez-vous les documents que vous souhaitez ? Oui/Non
- Si non, quels types de documents n�avez-vous pas trouvé ?
-Quand vous ne trouvez pas les documents recherchés, faites-vous appel à un bibliothécaire ?
Oui/Non
- Si non, pourquoi ? (Plusieurs réponses possibles)
o Il y a trop d�attente o Le bibliothécaire ne semble pas disponible o Il vous est difficile d�exprimer votre demande o Autres (précisez) :
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
88
Annexes
- Consultez-vous Internet à la médiathèque ? Oui/Non
- Si oui, dans quel but ? (Plusieurs réponses possibles)
o Vous divertir, jouer o Communiquer (courrier électronique) o Rechercher un emploi ou un stage o Vous initier à Internet, à l�utilisation d�un ordinateur o Faire des recherches scolaires, universitaires ou professionnelles o Trouver des informations sur vos centres d�intérêt
- Avez-vous déjà assisté à une animation à la médiathèque ? Oui/Non
- Si oui, de quel type d�animation s�agit-il ? (Plusieurs réponses possibles)
o Une projection o Une conférence o Un concert o Une lecture o Une exposition o Autres (précisez) :
- Et comment en avez-vous eu connaissance ? (Une seule réponse possible)
o Par des affichettes o Par « Ouvrez les guillemets » o Par un autre moyen (précisez) :
- Si non, pour quelles raisons ? (Plusieurs réponses possibles)
o Par manque d�information sur la programmation o Par inadéquation avec vos centres d�intérêt o Par incompatibilité des horaires o Pour d�autres raisons (précisez) :
- Quels types d�animations souhaiteriez-vous voir organiser plus souvent ?
- Avez-vous des remarques à ajouter sur le fonctionnement actuel de la médiathèque Croix-
Rouge ?
-Quelles améliorations souhaiteriez-vous trouver dans le fonctionnement de la médiathèque ?
Merci de votre collaboration et à bientôt !
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
89
Annexes
6.6 Les résultats de l�enquête de la médiathèque Croix-
Rouge
date
mardi 48 30.2%
jeudi 39 24.5%
samedi 72 45.3%
Total 159 100.0%
sexe
Un homme 77 48.4%
Une femme 82 51.6%
Total 159 100.0%
age
16-19 ans 8 5.0%
20-24 ans 26 16.4%
25-54 ans 112 70.4%
55 ans et plus 13 8.2%
Total 159 100.0%
études
Sans diplôme 2 1.3%
certif icat d'études primaires 3 1.9%
Niveau Brevet des collèges 4 2.5%
Niveau CAP/BEP 14 8.8%
Niveau Baccalauréat 35 22.0%
Etudes supérieures 101 63.5%
Total 159 100.0%
situation
Collègien ou lycéen 3 1.9%
Etudiant 34 21.4%
En activité 85 53.5%
Sans emploi ou à la recherche d'un emploi 26 16.4%
Au foyer 3 1.9%
A la retraite 8 5.0%
Total 159 100.0%
csp
Agriculteur 0 0.0%
Ouvrier 2 2.4%
Employé 36 42.4%
Technicien 5 5.9%
Cadre moyen 3 3.5%
Enseignant 21 24.7%
Artisan ou commmerçant 1 1.2%
Cadre supérieur 10 11.8%
Autres (précisez).................................. 7 8.2%
Total 85 100.0%
habitation
A Reims 142 89.3%
En-dehors de Reims 17 10.7%
Total 159 100.0%
avant ouverture
Oui 75 48.1%
Non 81 51.9%
Total 156 100.0%
connaissance
Par les médias 32 20.4%
Par votre entourage 57 36.3%
Parce que vous fréquentiez déjà la bibliothèque municipale 49 31.2%
Par votre établissement scolaire ou universitaire 6 3.8%
Autres (Précisez) : ........................................ 13 8.3%
Total 157 100.0%
raisons frequentation
Emprunter 143 35.2%
Consulter sur place 85 20.9%
Rencontrer des amis 20 4.9%
Travailler ou étudier 42 10.3%
Lire la presse 50 12.3%
Rechercher un emploi 27 6.7%
Assister à une animation 29 7.1%
Pour d'autres raisons 10 2.5%
Total 406 100.0%
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
90
Annexes
Groupe n°1
Oui Non Total
proximité
horaires
Total
114 40
91 68
154
159
205 108 313
choix horaires
Une ouverture plus tardive le soir 17 27.4%
Une ouverture pendant midi 10 16.1%
Une ouverture 6 jours sur 7 12 19.4%
Une ouverture supplémentaire le matin 23 37.1%
Total 62 100.0%
carte
Oui 157 98.7%
Non 2 1.3%
Total 159 100.0%
inscription raisons
Pour emprunter des livres 125 25.6%
Pour emprunter des BD 51 10.4%
Pour emprunter des cd 89 18.2%
Pour emprunter des vidéos 80 16.4%
Pour emprunter des cédéroms 36 7.4%
Pour emprunter des partitions 17 3.5%
Pour consulter Internet 52 10.6%
Pour d'autres raisons 0 0.0%
Emprunter des magazines 39 8.0%
Total 489 100.0%
raisons non inscription
Les tarifs sont trop élevés 1 50.0%
Vous préferez acheter 1 50.0%
Vous n'aimez pas les conytraintes de l'emprunt 0 0.0%
Pour d'autres raisons 0 0.0%
Total 2 100.0%
Groupe n°2
Oui Non Total
carte pour reseau
reseau frequentation
Total
155 3
97 62
158
159
252 65 317
quelle bib
La médiathèque Cathédrale 89 71.8%
La bibliothèque du Chemin Vert 5 4.0%
La bibliothèque Laon-Zola 13 10.5%
La bibliothèque Saint-Remi 11 8.9%
La bibliothèque Holden 4 3.2%
Le bibliobus 2 1.6%
Total 124 100.0%
raisons frequentation reseau
Trouver d'autres documents qui n'existent pas ici 65 48.9%
Trouver des documents qui sont déjà empruntés ici 24 18.0%
Par proximité de votre domicile ou lieu de travail ou d'étude 35 26.3%
Autres 9 6.8%
Total 133 100.0%
autres bibfrequentées
Oui 50 32.3%
Non 105 67.7%
Total 155 100.0%
quelle bib hors reseau
Une bibliothèque scolaire 8 14.8%
Une bibliothèque universitaire ou d'ecole supérieure 35 64.8%
Une bibliothèque associative 5 9.3%
La bibliothèque de votre commune 6 11.1%
Total 54 100.0%
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
91
Annexes
raisons autres bib2
Trouver des documents qui n'existent pas ici 32 40.0%
Trouver des documents qui sont déjà empruntés ici 5 6.3%
Par proximité de votre domicile ou lieu de travail ou d'étude 19 23.8%
Accèder à d'autres services 11 13.8%
Trouver un autre cadre de travail 10 12.5%
autres 3 3.8%
Total 80 100.0%
nombre venues
Plusieurs fois par semaine 30 19.4%
Une fois par semaine 49 31.6%
Une à deux fois par mois 70 45.2%
Moins souvent 6 3.9%
Total 155 100.0%
Groupe n°3
Pas dutout
satisfait
Plutôtpas
satisfait
Plutôtsatisfait
Tout àfait
satisfait
Neconnais
pasTotal
agents
accueil
aide recherche
orientation
ambiance
comm anim
opac
site w eb
internet
signets
photocopieurs
places
cout
emprunt durée
livres adultes
jeunesse
BD
revues
cd audios
videos
cdroms
jeunesse2
cr adultes
misa
actu-emploi-formation
Total
1 3 42 37 69
0 0 36 121 1
0 1 39 96 13
2 1 51 91 8
0 4 54 89 6
3 11 62 36 32
0 8 62 46 28
1 9 41 37 46
2 9 40 42 47
1 7 40 21 67
2 6 29 17 82
2 14 69 54 5
0 6 55 85 3
1 11 65 78 1
0 1 79 67 9
0 0 40 44 59
0 4 44 48 47
0 3 57 43 41
4 13 66 45 19
3 33 50 30 25
3 9 44 19 66
0 1 52 33 58
0 3 81 56 10
1 9 66 40 28
0 3 38 34 68
152
158
149
153
153
144
144
134
140
136
136
144
149
156
156
143
143
144
147
141
141
144
150
144
143
26 169 1302 1309 838 3644
Groupe n°4
Oui Non Total
trouver docs
appel bib
Total
134 18
119 29
152
148
253 47 300
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
92
Annexes
pourquoi pas appel
Il y a trop d'attente 1 5.3%
Le bibliothécaire ne semble pas disponible 3 15.8%
Il vous est diff icile d'exprimer votre demande 7 36.8%
autres 8 42.1%
Total 19 100.0%
internet1
Oui 70 44.3%
Non 88 55.7%
Total 158 100.0%
but internet
Vous divertir ou jouer 9 6.5%
Communiquer 31 22.3%
Rechercher un emploi 20 14.4%
Vous initier à Internet 7 5.0%
Faire des recherches scolaires, universitaires ou professionnelles 28 20.1%
Trouver des informations sur vos centres d'interet 44 31.7%
Total 139 100.0%
animation
Oui 27 17.1%
Non 131 82.9%
Total 158 100.0%
type anim
Une projection 6 16.2%
Une conference 2 5.4%
Un concert 4 10.8%
Une lecture 7 18.9%
Une exposition 15 40.5%
théâtre 3 8.1%
Total 37 100.0%
connaissance anim
Par des aff ichettes 20 76.9%
Par "Ouvrez les guillemets" 1 3.8%
Par un autre moyen 5 19.2%
Total 26 100.0%
raisons non animation
Par manque d'information sur la programmation 58 47.2%
Par inadequation avec vos centres d'interet 22 17.9%
Par incompatibilité des horaires 32 26.0%
Autres 11 8.9%
Total 123 100.0%
type animation desirée
Projection 6 11.3%
Conference 8 15.1%
Concert 9 17.0%
Lecture 5 9.4%
Exposition 10 18.9%
Autres 15 28.3%
Total 53 100.0%
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
93
Annexes
6.7 Synthèse des résultats de l�enquête menée à la
médiathèque Croix-Rouge : un échantillon de 159
personnes
I. Dépouillement des questions fermées Le profil des usagers de la médiathèque Croix-Rouge
La proportion des hommes et des femmes est sensiblement la même mais avec une présence un peu plus forte des femmes (51.6%)
Ce sont les adultes de 25 à 54 ans les plus nombreux à fréquenter la médiathèque (70.4%), suivi des 20-24 ans (16.4%). Les personnes de plus de 55 ans ne représentent que 8.2% des usagers.
Il s�agit majoritairement d�un public diplômé : 63.5% usagers ont fait des études supérieures et 22% ont un baccalauréat.
En revanche, même si les gens en activité constituent la majorité du public (53.5% sont des actifs), suivis des étudiants (21.4%), la part des personnes sans emploi ou à la recherche d�un emploi est importante (16.4% du public).
Au niveau de la catégorie socioprofessionnelle ce sont les employés qui fréquentent le plus la médiathèque (42.4%), suivis des enseignants (24.7%, ce qui n�est pas étonnant compte tenu de la proximité des universités), et des cadres supérieurs (11.8%). On note aussi quelques personnes qui précisent qu�elles travaillent en milieu hospitalier. Les catégories les moins représentées sont celles des agriculteurs (absents), des artisans et commerçants et des ouvriers.
La grande majorité des gens interrogés habite Reims (89.3%), il reste 10.7% de non rémois : il s�agit majoritairement de personnes en activité et d�étudiants. Ces chiffres correspondent à peu près à la proportion des rémois et non rémois inscrits à la BM. Les habitudes de fréquentation
Plus de la moitié des personnes interrogées (51.9%) ne fréquentaient pas la bibliothèque municipale avant l�ouverture des médiathèques. Les habitants ont d�ailleurs connu la médiathèque avant tout par leur entourage (36.3% : le bouche à oreille est donc très important), mais aussi par les médias (20.4%).
Les usagers viennent avant tout pour emprunter des ouvrages (35.2% d�entre eux), puis pour la consultation sur place dans le cadre de leurs loisirs ou pour leur détente (20.9%). Ces deux raisons font l�unanimité quelque soit l�âge, le sexe ou la situation professionnelle. Lire la presse est la 3e motivation de leur venue (12.3%), l�étude ou le travail est la 4e raison la plus évoquée (10.3%). Seulement 4,9% des usagers utilise la médiathèque comme lieu de rencontre, et 6.7% pour recherche un emploi malgré les collections spécifiques sur le sujet. Seulement 7.1% des lecteurs y viennent pour assister à une animation. Les
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
94
Annexes
hommes et les femmes ont le même usage de la médiathèque. C�est au niveau des 3e et 4e raisons qu�on commence à trouver des différences de pratique. La situation professionnelle semble être un facteur de différence : les étudiants viennent surtout pour le prêt, la détente et travailler sur place, puis pour la presse, ce qui est logique. Les personnes en activité donnent la priorité au prêt, à la détente, à la presse, puis aux animations. Les sans emploi de leur côté viennent pour le prêt, la presse, la détente et la recherche d�un emploi.
Les personnes interrogées viennent surtout entre une et deux fois par mois (45.2%) ce qui correspond à peu près à la durée d�un emprunt (qui constitue, on l�a vu, la motivation première de leur venue). Cette pratique est très différente des usagers de Cathédrale qui de leur côté fréquentent en majorité la médiathèque plusieurs fois par semaine. 31.6% viennent une fois par semaine (personnes en activité) et 19.4% plusieurs fois par semaine (ce sont surtout des étudiants, public qui a des besoins importants en documentation)
57.2 % des personnes se dit satisfait des horaires, ce qui est plutôt mitigé comme à Cathédrale (53%). Pour ceux qui ne le sont pas : 37.1% souhaitent une ouverture supplémentaire le matin (il s�agit surtout des étudiants, des gens en activité et des sans emploi) et 27.4% une ouverture plus tardive le soir (il s�agit surtout des personnes en activité). Le créneau qui les intéresse le moins est celui du midi.
L�immense majorité des personnes qui fréquentent la médiathèque est aussi inscrite à la BM (98.7% : seulement deux personnes interrogées ne l�étaient pas, l�une à cause des tarifs, l�autre car elle préfère acheter).
La plupart d�entre eux se sont inscrits pour emprunter des livres (25.6%), mais aussi des cd (18.2%) et des vidéos (16.4%). Nombre d�entre eux se disent aussi motivés par l�accès à Internet (10.6%) et par l�emprunt de BD (10.4%). L�emprunt des partitions et celui des cdroms restent en marge de leur pratique (respectivement 3.5% et 7.4%)
Tous savent que la carte d�inscription permet d�emprunter sur tout le réseau. 61% des personnes interrogées profitent d�ailleurs de cette possibilité en allant fréquenter d�autres bibliothèques du réseau. C�est la médiathèque Cathédrale qu�ils fréquentent le plus (71.8% des 97 personnes fréquentant d�autres bibliothèques) mais aussi la bibliothèque Laon-Zola, pourtant fort éloignée (10.5%) ; Une ligne de bus relie-t-elle les deux quartiers ? La bibliothèque Saint-Remi est fréquentée par 8.9% des 97 personnes fréquentant d�autres bibliothèques. Les usagers de ces bibliothèques les fréquentent pour trouver des documents qui n�existent pas à la médiathèque Croix-Rouge (48.9%), mais aussi en raison de la proximité d�un lieu d�étude (26.3%), de travail ou de leur domicile. Plusieurs usagers ont précisé que leur venue à la médiathèque centrale était due à une balade en centre ville.
32.3% des personnes interrogées fréquentent d�autres bibliothèques que celles de la BM. Ce sont surtout des personnes en activité (53.5%) et des étudiants (21.4%). Ce sont les bibliothèques universitaires qu�ils fréquentent le plus (64.8%) et les bibliothèques scolaires (14.8%). Ceci n�est pas étonnant compte tenu du nombre important d�enseignants dans le public de la médiathèque. Cette double fréquentation est due aux mêmes motivations que celles citées plus haut, mais d�autres s�ajoutent à cela une complémentarité des services et le cadre de travail différent.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
95
Annexes
Le niveau de satisfaction concernant les services offerts par la médiathèque
Pour qu�un service soit estimé satisfaisant, il doit remporter au moins 70% de réponses positives.
Concernant les agents de sécurité une bonne partie du public se dit satisfaite (58%), mais ce qui est intéressant c�est le nombre de personnes qui n�a pas connaissance de ce service (45%). Cela peut signifier la discrétion des agents dans leur travail, ce qui est plutôt positif pour l�établissement.
L�accueil des bibliothécaires est entièrement apprécié des lecteurs (99%), aucune remarque négative à ce sujet. Tout comme l�aide à la recherche qui obtient un taux de satisfaction important (90%).
L�orientation dans le bâtiment est très satisfaisante (93%), et l�ambiance, le cadre architectural sont très appréciés (93%).
Les usagers se disent satisfaits de la communication sur les animations (68%). Il faut préciser que 10% sont insatisfaits et que 22% n�en n�ont pas connaissance.
L�OPAC ne remporte que peu de satisfaction (46%) mais là, c�est plus par méconnaissance de ce service (19.5%) que par manque de satisfaction. Le site web remporte un succès plus mitigé : 58% de personnes satisfaites, mais aussi 7.5% de non satisfaits et surtout 34% de personnes qui ne le connaissent pas ! L�accès aux postes Internet montre des résultats identiques. Les signets sont encore moins connus : 49% ne les utilisent pas et seulement 49% de personnes satisfaites. Le service de photocopie ne connaît qu�un taux de satisfaction de 34% ce qui est très faible mais cela s�explique surtout la méconnaissance de ce service (60% !). Au contraire, le nombre de places assises semble très satisfaisant (85% de satisfaction), le coût de l�inscription aussi (94%) et la durée de l�emprunt également semble convenir (92%). C�est donc le multimédia qui semble le moins connu du public (OPAC, site web, Internet, signets), mais aussi la communication sur les animations. Deux efforts semblent donc à fournir dans ce sens : d�une part, sensibiliser le public à l�usage du multimédia par des visites, des initiations ou bien même des formations. Mais il me semble que cette action est envisagée dans le cadre de l�accueil des scolaires pour 2005. D�autre part, il faudrait réfléchir à d�autres formes de communication comme la distribution de flyers dans le quartier ou dans la médiathèque tout simplement (puisque le public semble sensible aux affichettes). Le niveau de satisfaction concernant les différents supports proposés Les livres adultes remportent un succès important (94% de satisfaits), les cd audio aussi (75%) et les revues (70% de satisfaction et 28% ne les consulte pas). En revanche, les vidéos semblent moins satisfaire le public : 57% de satisfaits seulement mais surtout 25% de non satisfaits. Ceci est ressenti aussi à la médiathèque Cathédrale mais dans des proportions plus importantes. Dans les questions ouvertes sur la médiathèque Croix-Rouge, cinq personnes ont tenu à dire qu�elles attendaient plus de vidéos en général, et 7 personnes attendent aussi plus
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
96
Annexes
de nouveautés. Cela révèle un sentiment souvent évoqué : l�impression de vide dans les collections de vidéos. Les vidéos étant le troisième support qui intéresse le plus les lecteurs, il semble important de réfléchir à des évolutions dans ce domaine. Une diminution de la durée d�emprunt résoudrait-elle le manque évoqué ? Le problème si un tel choix était fait résiderait dans la divergence entre les règles communes sur le réseau et les pratiques différentes constatées : en effet, si les lecteurs de Cathédrale viennent souvent (plusieurs fois par semaine), ceux de Croix-Rouge ne viennent qu�une à deux fois par mois. Une solution intermédiaire serait de limiter la durée de prêt à 15 jours mais cela suffirait-il à pallier le manque de vidéos constaté. La solution idéale serait de renforcer les équipes vidéos pour augmenter les acquisitions et la rapidité du catalogage. Les collections de vidéos sont en effet certainement trop faibles notamment pour la centrale qui draine un public important. Les moyens actuels en personnel ne permettent pas de faire évoluer cette situation. Les autres collections n�ont pas un taux de satisfaction important mais cela s�explique prioritairement par la méconnaissance de ces fonds : 33% du public ne connaît pas les BD, 47% ne connaît pas les cédéroms et 41% ne connaît pas les collections jeunesse (mais cela est logique puisque le questionnaire ne s�adressait pas aux jeunes). La part importante du public ne consultant pas certains supports peut révéler une sorte de « mono usage » des collections : le public vient en priorité pour un support ou deux mais pas plus. On peut conclure de ces chiffres qu�il y a des efforts à faire essentiellement en matière de vidéos. Le niveau de satisfaction concernant les collections des différents secteurs
Les livres de la section Jeunesse ne remporte pas un franc succès (60% de satisfaction) mais là encore c�est en raison de l�échantillon de population choisi puisque 40% dit ne pas consulter ces collections.
En revanche, les livres du secteur Adulte sont très appréciés avec un taux de satisfaction se montant à 91%
Le secteur Musique Son et Image aussi avec 75% de satisfaits (on note tout de même 19% de personnes qui ne le fréquentent pas). Ce chiffre de 75% tend à minimiser les critiques dirigées vers les collections de vidéos puisque le public se dit malgré tout très satisfait dans l�ensemble.
Enfin, le secteur Actualité Emploi Formation ne remporte qu�un taux de satisfaction de 50% mais cela s�explique par 48% du public interrogé affirmant qu�il ne fréquente pas ce secteur. Ce secteur, il me semble, est pourtant autant fréquenté que les autres (de plus la presse est la troisième motivation du public). Est-ce le nom du secteur que le public ne connaît pas ? Aurait-on du parler du secteur Presse Emploi Formation? Est-ce la notion de recherche d�emploi à laquelle l�usager ne veut pas être assimilé ? Le public dissocie-t-il lui-même la presse d�un coté et la recherche d�emploi de l�autre ?
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
97
Annexes
Le rapport entre lecteurs, les collections et les bibliothécaires Les lecteurs disent trouver les documents qu�ils veulent en général (84.3%). Et la majorité d�entre eux, 75% n�hésitent pas à faire appel à un bibliothécaire quand ils ne trouvent pas. Ceux qui ne font pas appel aux bibliothécaires sont tout de même 25%. Ils expliquent leur comportement avant tout parce qu�il leur est difficile d�exprimer leur demande, parce que le bibliothécaire ne semble pas forcément disponible, mais aussi par persévérance dans la recherche et parce qu�ils ont le temps de s�y consacrer. L�usage d�Internet
Seulement 44.3% des usagers utilisent Internet à la médiathèque. Ce qui nous intéressait était les raisons de leur usage d�Internet, nous n�avons donc pas d�informations concernant les raisons de la non utilisation de ces postes. Ainsi, sur les 44.3% les utilisant, la plupart dans le but de trouver des informations sur leurs centres d�intérêt (31.7%), pour communiquer (22.3%), faire des recherches scolaires, universitaires ou professionnelles 20.1%) mais aussi pour rechercher un emploi (14.4%). Les usagers et les animations 17,1% des usagers ont déjà assisté à une animation. La majorité de ce petit effectif est allée voir une exposition (40.5%), une lecture (18.9%), une projection (16.2%). La plupart ont eu connaissance de l�animation par des affichettes (76.9%) ou par un autre moyen (en découvrant eux-mêmes les animations sur place notamment). Une seule personne évoque « Ouvrez les guillemets » ! Ceux qui ne viennent pas aux animations expliquent leur absence par un manque d�information sur la programmation (47.2%) et par l�incompatibilité des horaires (26%), suivi par un désintérêt pour les animations proposées (17.9%). 53 personnes se sont exprimées pour dire quelles animations elles souhaitaient. Elles attendent de la médiathèque des expositions (18.9%), des concerts (17%), des conférences (15.1%) et des projections (11.3%). Voici aussi en vrac les autres types d�animations demandés : des rencontres d�écrivains ou d�artistes (3 personnes), des spectacles pour enfants (2 personnes), du théâtre (2), des présentations de livres ou de CD, des présentations des nouvelles acquisitions, des animations sur l�histoire géographie, des projections d�art et d�essai, des interventions sur la petite enfance, des interventions sur les formations, des débats sur la délinquance, des ateliers de créations informatiques, des ateliers de calligraphie , des expositions de photographie (mais cela s�assimile à un cahier de suggestions !)
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
98
Annexes
II. Dépouillement des questions ouvertes
Seulement 69 personnes ont souhaité profiter des questions ouvertes pour s�exprimer, c'est-à-dire moins de la moitié des lecteurs interrogés (43.4%). Les remarques sur le fonctionnement actuel de la médiathèque Croix-Rouge
Les personnes ont avant tout souhaité préciser leur satisfaction quant au fonctionnement actuel (8 personnes)
Six personnes ont également tenu à exprimer le bon accueil qu�elles reçoivent du personnel.
Les autres remarques ne reviennent pas plus d�une fois chacune. Les améliorations souhaitées
Elles portent essentiellement sur les collections. Les lecteurs attendent plus de documents en général (11 personnes), mais aussi plus particulièrement plus nouveautés à la fois en vidéo et en cd (7 personnes), mais aussi plus de livres récents (2).
Quinze lecteurs se sont exprimés ensuite sur les horaires, bien qu�une question été déjà été posée sur le sujet dans les questions fermées. Six précisent leur souhait d�une ouverture supplémentaire le matin, cinq une plus grande ouverture en générale.
La réservation est sollicitée par 3 personnes
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
99
Annexes
6.8 Synthèse comparative des deux enquêtes de publics
Concernant le profil des usagers
Le profil des usagers est identique à la médiathèque Croix-Rouge et à la médiathèque Cathédrale sauf au niveau de la catégorie socioprofessionnelle.
La majorité des usagers ont entre 25 et 55 ans (il faut rappeler que le questionnaire s�adressait aux plus de 16 ans), suivis des 20-24 ans. Ce qui correspond à la répartition en âge de la population rémoise. En revanche, les personnes âgées ne représentent que 8.2% des usagers des médiathèques alors que les personnes de plus de 60 ans représentent 16.5% de la population rémoise. Ce public reste à conquérir.
Le public est très diplômé (entre 63% et 73% de personnes ayant fait des études supérieures à Croix-Rouge et Cathédrale), ce qui n�est pas étonnant puisqu�un niveau d�étude élevé est souvent couplé d�un besoin culturel important.
Les usagers les plus nombreux (entre 40% et 53% à Cathédrale et Croix-Rouge) sont en activité, suivis des étudiants et des personnes sans emploi (entre 12% et 16% à Cathédrale et Croix-Rouge). Ceci n�est pas étonnant dans la mesure où la ville de Reims connaît un taux de chômage de 16%.
Les actifs sont en majorité des employés, des enseignants, puis des cadres supérieurs à Croix-Rouge (cela n�est pas étonnant du fait du contexte universitaire) et des cadres moyens, employés et enseignants à Cathédrale. Les moins nombreux sont les agriculteurs et les artisans commerçants mais leur faible nombre correspond à leur faible présence dans la population rémoise. En revanche, les ouvriers, représentant 25.2% de la population rémoise, ne représentent que 2.5 à 4% des usagers des médiathèques.
Ces chiffres indiquent que des efforts restent à faire pour conquérir le public des personnes âgées et celui des ouvriers. Les habitudes de fréquentation
La moitié des personnes interrogées ne fréquentait pas la bibliothèque municipale avant l�ouverture des médiathèques ce qui correspond au large doublement des inscriptions. Interrogées sur la façon dont elles ont connu les médiathèques, les personnes ont majoritairement répondu « Par leur entourage », ce qui révèle l�importance du bouche à oreille et donc l�importance de l�image véhiculée par les médiathèques.
Les lecteurs viennent pour les même raisons dans les deux médiathèques : emprunter d�abord, puis pour consulter des documents sur place pour leur détente et leurs loisirs, lire la presse ensuite, et, travailler ou étudier en quatrième position. Les animations ne motivent la venue des usagers que pour 7 à 8% d�entre eux.
Là où les réponses diffèrent entre Cathédrale et Croix-Rouge, c�est au niveau de la périodicité de la fréquentation et des horaires souhaités. Le public de la médiathèque Croix-Rouge vient en majorité une à deux fois par mois (l�équivalent de la durée d�un emprunt) tandis que celui de Cathédrale vient en majorité plusieurs fois par semaine.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
100
Annexes
Entre 50 et 60 % du public se dit satisfait des horaires actuels, ce qui n�est pas très élevé. Beaucoup de personnes ont, en plus, profité des questions ouvertes pour demander un élargissement des horaires. Le public de Croix-Rouge souhaite une ouverture supplémentaire le matin, alors que celui de Cathédrale aimerait une ouverture plus tardive le soir.
J�ai pu constater une écrasante majorité d�inscrits (92% à Cathédrale et 98% à Croix-Rouge). Le faible nombre d�usagers non-inscrits est étonnant car on parle souvent du nombre important d�usagers non inscrits pour contrebalancer le mythique seuil difficilement franchi de 18% d�inscrits. Les personnes sont inscrites en priorité pour emprunter des livres, puis des cd, des vidéos et consulter Internet. Ce sont les quatre réponses qui reviennent le plus souvent.
Une écrasante majorité de personnes savent que la carte d�abonnement est valable sur tout le réseau. Les « multi fréquentants » sont relativement nombreux (37% à Cathédrale et 61% à Croix-Rouge). Cela signifie que le public ne déserte pas les annexes. Lorsqu�ils fréquentent un autre établissement il s�agit surtout de l�autre médiathèque et de la bibliothèque Laon Zola. Cette multi fréquentation est surtout motivée par la complémentarité des documents proposés, puis par la proximité des établissements dans leurs déplacements. Précisons tout de même que les « multi fréquentants » sont avant tout (environ 60%) des personnes qui fréquentaient la bibliothèque avant l�ouverture des médiathèques, il faut donc être vigilant et continuer de faire connaître le réseau aux nouveaux usagers. Il faut signaler qu�un tiers du public interrogé fréquente aussi d�autres bibliothèques que celles du réseau municipal, avant tout encore pour la complémentarité, et qu�il s�agit surtout de la bibliothèque universitaire. La satisfaction du public concernant les services
Un service est jugé satisfaisant s�il remporte un taux de satisfaction supérieur à 70%.
L�accueil des bibliothécaires est largement apprécié : 99% à la médiathèque Croix-Rouge et 91% à la médiathèque Cathédrale. L�aide à la recherche et les conseils donnés sont aussi très appréciés des lecteurs (90% à Croix-Rouge et 74% à Cathédrale). Ces chiffres sont à nuancer à Cathédrale par la présence de plusieurs remarques négatives dans les questions ouvertes sur l�accueil, l�amabilité et la disponibilité des bibliothécaires. Et à Croix-Rouge : 16% du public ne demandant pas l�aide d�un bibliothécaire explique son choix par la difficulté d�exprimer leur demande mais aussi par l�indisponibilité des bibliothécaires.
Pour continuer tout de même sur les points positifs, le cadre architectural et l�ambiance qui règne dans les médiathèques plaisent largement aux usagers (93% à Croix-Rouge et 95% à Cathédrale). L�orientation dans les bâtiments ne semble pas non plus leur poser de problèmes. Le nombre de places assises (72% à Cathédrale, 85% à Croix-Rouge), le coût de l�inscription (84% à Cathédrale, 94% à Croix-Rouge) et la durée d�emprunt (87% à Cathédrale, 92% à Croix-Rouge) remportent également un large taux de satisfaction.
Il convient de nuancer ces résultats positifs par une remise en contexte des données chiffrées. Tout d�abord le questionnaire s�adressait aux habitués, c'est-à-
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
101
Annexes
dire à un public conquis par les médiathèques, ce qui signifie que les gens déçus ne revenant pas n�ont certainement pas eu l�occasion de s�exprimer dans cette enquête. D�autre part, l�enquête a été menée sur les usagers des médiathèques et non pas sur l�ensemble de usagers de la BM, ce qui aurait peut-être contribué à nuancer ces résultats. Enfin, et ceci est valable pour toutes les réponses, il s�agit d�un échantillon de 350 lecteurs sur 44 000 inscrits, ce qui est assez faible. Il faut donc prendre tous ces chiffres avec précaution.
Par ailleurs, un nombre important de services n�obtient pas le seuil de satisfaction. Il faut préciser que si le taux de satisfaction n�est pas atteint, ce n�est pas en raison de critiques mais à cause d�une méconnaissance importante et inquiétante (je rappelle que le lecteur avait le choix entre pas du tout satisfait, pas satisfait, satisfait, très satisfait, et ne connais pas ce service).
Le multimédia en fait partie : 20% du public ne connaît pas le catalogue informatisé, 30 à 35% ne connaît pas le site Web ni l�accès à Internet dans les locaux, 40 à 50% ne connaissent pas les signets et, enfin, 60% des usagers ne connaissent pas les cabines de langue !
Les chiffres concernant Internet nous rappellent qu�il faut prendre les résultats de l�enquête avec précaution : alors qu�Internet semble constituer la 4e motivation de l�inscription du public, à peine 50% du public dit consulter Internet dans les médiathèques.
Les photocopieurs également sont méconnus de 50 à 60% du public. Il faut s�interroger sur ces résultats inquiétants : est-ce un manque d�intérêt
pour ces outils, un manque d�accessibilité, de formation, ou d�information ? Des visites, des présentations, des formations et une meilleure communication semblent nécessaires. Le personnel de la médiathèque Croix-Rouge a déjà prévu des actions en ce sens.
Mais en même temps la bibliothèque a-t-elle les moyens matériels de solliciter une plus forte fréquentation de ces outils (les postes Internet et les cabines de langue sont déjà fortement fréquentées quotidiennement) ?
Ajoutons aussi que, dans les questions ouvertes, la réservation des ouvrages est plusieurs fois sollicitée. Les animations
Actuellement entre 17% et 22% des usagers disent avoir fréquenté au moins une fois les animations, ce qui est très faible.
A Croix-Rouge, cette absence du public est expliquée par les lecteurs par un manque d�information sur la programmation (47%) puis par un manque de temps. A Cathédrale, les lecteurs l�expliquent d�abord par un manque de temps (38%) suivi de près par un manque d�information (34%). Cela nous montre que l�information passe encore mal auprès des usagers alors qu�un programme des animations existe. Jusqu�ici le personnel était peu impliqué dans les animations et avait peut-être du mal à s�informer de lui-même. Il faut espérer que les comités animations de Cathédrale et celui des sections jeunesse favoriseront le développement du sentiment d�implication, du développement de la communication au sein du personnel, afin de mieux renseigner le public à ce sujet. Il faut rappeler que la communication ne peut pas être l�affaire d�une seule
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
102
Annexes
personne pour un réseau de cette taille, mais que chacun peut y contribuer, à son échelle, dans sa relation avec le public.
La bibliothèque a encore du mal à s�affirmer comme acteur culturel puisque peu de personnes (moins de la moitié) ont exprimé des attentes en matière d�animation. Pour les personnes qui ont émis des souhaits, elles aimeraient des expositions, des concerts, des conférences, des projections, mais aussi des rencontres d�auteur, des découvertes d�autres cultures et des débats sur l�actualité.
Malgré un niveau de satisfaction appréciable concernant les services proposés par les médiathèques, ce niveau est à relativiser. Des efforts restent encore à produire pour donner une meilleure visibilité au multimédia et à l�action culturelle. Le niveau de satisfaction par rapport aux divers supports proposés
Partout les livres Adultes apportent une grande satisfaction aux usagers (94% à Croix-Rouge et 85% à Cathédrale), mais en même temps ce sont eux qui suscitent le plus d�attentes dans les questions ouvertes (mais des livres spécialisés surtout), il faut donc être vigilant dans la mesure où le livre est le support le plus demandé des emprunteurs.
Les revues remportent elles aussi un franc succès (entre 70% 74% ). Les cd audio aussi : 75% à Croix-Rouge mais seulement 65% à Cathédrale
donc résultat plus mitigé. Les supports tels que cédéroms, partitions et méthodes de langues, plus
spécialisés, sont largement méconnus du public (50 à 65% ne les consultent pas). Les livres jeunesse non plus mais les moins de 16 ans n�étaient pas interrogés.
Le support posant le plus de questions est celui des vidéos. Le taux de satisfaction ne s�élève qu�à 57% à Croix-Rouge et 44% à Cathédrale, mais surtout le taux de mécontentement est élevé (25% à Croix-Rouge et 37% à Cathédrale). Les usagers réclament plus de vidéos en général (une impression de vide), un temps d�emprunt moins long. Il s�agit du troisième support le plus emprunté, l�image de ces collections est donc très importante, d�autant plus que le bouche à oreille fonctionne bien. Réfléchir à la réduction du temps d�emprunt des vidéos ou bien au renforcement des budgets et des équipes vidéos pour mettre plus de documents en rayonnage. Le niveau de satisfaction concernant les collections dans les différents secteurs
Il est difficile de comparer les résultats car les deux médiathèques sont organisées différemment.
Globalement, hormis les livres adultes, les collections n�atteignent pas le seuil de satisfaction, mais cela n�est pas dû au mécontentement des usagers, mais à la méconnaissance des divers fonds. Les usagers ont tendance à fréquenter un espace, voire deux mais rarement plus. S�agit-il de modifier les pratiques des usagers en les incitant à s�ouvrir à d�autres connaissances ou bien s�agit-il d�un manque de présentation des collections, de mise en valeur des collections ?
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
103
Annexes
Concernant les collections, des efforts semblent à fournir pour leur mise en valeur, pour leur présentation au moment de l�inscription, mais aussi au travers des animations certainement. Conclusion générale
Les résultats de l�enquête sont encourageants (les usagers ont d�ailleurs profité des questions ouvertes pour exprimer leur satisfaction globale), les critiques ne sont pas nombreuses mais le manque de visibilité, de connaissance de certains services et de certaines collections pointent les efforts à faire par les bibliothécaires.
Ces efforts peuvent être réalisés quotidiennement dans le contact avec le public, mais aussi par l�intermédiaire de l�inscription des lecteurs : certes, tout ne peut être évoqué, mais un minimum d�informations primordiales doit être transmis, il faut donc être vigilant. Cela montre aussi que les journées Portes Ouvertes sont encore nécessaires : les possibilités offertes par ces nouveaux équipements étant encore mal connues, ces journées donnent le temps de les présenter. Des petites visites devraient être aussi envisagées pendant les heures d�ouverture des médiathèques.
Il faut retenir quatre axes d�action : la sensibilisation au multimédia (catalogue, Internet, site Web, cabines de langues), la mise en valeur des collections, le développement des animations et, plus largement le développement de la communication.
Ce qui est positif, c�est la globale similitude des résultats entre la médiathèque Cathédrale et la médiathèque Croix-Rouge. Cela signifie que les responsables et le personnel de ces équipements vont pouvoir agir conjointement, trouver des solutions en réseau et ne pas éparpiller leurs actions dans des directions différentes.
DEBAR Eléonore | DCB 13 | Rapport de stage | décembre 2004 Droits d�auteur réservés.
104