Download - L'Ecole valaisanne, mars 1978
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Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand
Mars 1978 XX Ile année No 7
paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
M. Jean-Pierre Ra usis.
Le 25 de chaque mois.
ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, tél. (027) 21 53 65.
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Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas S.A.
Sommaire
EDITORIAL
A. Pannatier
EDUCATION ET SOCIETE
DIP A. Neuenschwander Office d'orientation scolaire et professionnelle
DIDACTIQUE
Y. Michlig
J.-B. Bochatay M. Pigueron C. Philippoz G. Vouilloz
Où en sommes-nous? .
Situation et problèmes des handicapés. L'enseignement du français Prise en charge des différents secteurs.
Mathématique: exploita,tion de la fiche NN4 6e année: Proposition d'un canevas méthodologique Travail au compas. Avec des coquilles d'œufs. Boîte à disque: TM pour le CO Mosaïque de papier
INFORMATIONS OFFICIELLES
DIP
Secrétariat CDIP
M. Bovard
VIE CORPORATIVE
Comité AECOBT
AEPSVR
Communiqué concernant les nouveaux numéros de téléphone du DIP . Ille Forum suisse sur l'enseignement des mathématiques CIRCE III
Invitation à tous les maîtres et maîtresses de terminales Tournoi de volleyball .
INFORMATIONS GENERALES
R. Rudin Home « La Pommeraie» E. Egger ODIS
Connaissez-vous quelqu'un? Futurs mariés. Statuts de la COSMA. Poèmes de Marinette ThéIer .
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Où en sommes-nous? Dans notre éditorial d'octobre 1977, nous avons présenté
à nos lecteurs une série d'hypothèses sur la répartition dans l'année du temps de la scolarité. Ces réflexions oht provoqué de nombreux commentaires dont l'écho nous est parvenu, des observations verbales qu'on nous a communiquées, ainsi qu'une prise de position, sèche et agressive, publiée dans le numéro de décembre 1977 de notre revue pédagogique. C'est dire que le sujet intéresse et passionne. Le personnel enseignant, directement concerné, les parents, qui ont voix au chapitre, l'opinion publique y regardent de près. Dans sa session prorogée de février dernier, le parlement valaisan a été saisi de la question. Le développement d'un postulat sur la semaine de cinq jours a donné l'occasion au chef du Département de l'instruction publique d'une réponse détaillée et complète sur ce sujet.
Pressentant qu'un large débat s'instaurerait en rapport avec ce thème, nous avons estimé devoir en exposer les données principales, afin d'éviter des prises de position hâtives, basées sur une connaissance insuffisante et partielle d'une situation complexe de par sa nature et de par toutes les ramifications qui atteignent également les secteurs extra-scolaires.
L'initiative ne fut pas inutile. En effet, dans le développement qu'il en fit, l'auteur du postulat tint compte des renseignements contenus dans notre éditorial. L'Association des parents de Sion s'en inspira également, à l'occasion d'une étude qu'elle conduisit sur la question. Réunie à Ardon, l'assemblée des délégués de la Société pédagogique valaisanne décida de se pencher sur cette affaire. Nous ne doutons pas qu'elle utilisera largement, pour son analyse, les éléments de réflexion que nous avons publiés.
Ceci dit, tirons notre chapeau, pour commencer, devant les nombreux enseignants dont le témoignage montre qu'ils savent, dans l'objectivité et la sérénité, envisager tous les aspects d'un problème et même ceux qui pourraient leur être moins favorables, sans accuser «a priori» d'intentions sournoises ou de sombres desseins, ceux qui ont voulu exposer, avec la seule volonté de provoquer la réflexion, une matière de première actualité.
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Il importe maintenant de faire connaître la position actuelle du gouvernement valaisan sur le problème de la semaine de cinq jours. Cette information a donc été communiquée à la Haute Assemblée par M. le conseiller d'Etat Antoine Zufferey, chef du Département de l'instruction publique. En voici les lignes de force, transcrites sous une forme schématique et résumée.
1. PREAMBULE
Avant de donner la réponse au postulat, il faut rappeler quelques notions relatives à la durée de la scolarité en Valais. Au début de l'année scolaire 1977-1978, la situation était la suivante pour l'enseignement primaire :
1095 classes, soit le 73 %, comptent une durée de scolarité de 42 semaines
72 classes, soit le 5 .%, comptent une durée de scolarité de 41 semaines
231 classes, soit le 15 %, comptent une durée de scolarité de 40 semaines
104 classes, soit le 7 % comptent une durée de scolarité de 39 semaines.
Dans l'enseignement secondaire du 1er degré, les CO ont une durée de scolarité de 42 semaines, sauf celui de Bagnes qui en compte 41 et celui de Savièse 40 Yz.
Tous les établissements d'enseignement secondaire du 2e degré ont une durée de scolarité de 42 semaines.
2. SCOLARITE EFFECTIVE
Les indications qui précèdent concernent la durée globale de la scolarité. En réalité, chaque année scolaire comporte des vacances et des congés qui représentent au totall'équivalent de six semaines.
3. TACHES CONFIEES A L'ECOLE
On a tendance à considérer que la famille se décharge de plus en plus sur ['école de tâches qu'assumaient autrefois les parents. Cette situation provient, entre autres. du fait qu'aujourd' hui la femme mariée exerce une activité lucrative qui la tient éloignée du foyer. Par ailleurs la mission de ['école se complique, les programmes s'enrichissent au point que le
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temps manque souvent pour en faire le tour. On conviendra donc qu'avec une durée effective maximale de la scolarité annuelle de 36 semaines, il ne soit pas possible de procéder à des réductions de temps.
4. COMPENSATION
L'introduction de la semaine à cinq jours, demandée par le postulat, c'est-à-dire la suppression de la demi-journée de classe du samedi matin, ne saurait donc être envisagée sans une compensation intégrale du temps de scolarité. 'Cela représente un total de 18 journées qu'il faut placer ailleurs.
5. POSSIBILITES DE COMPENSATION
5.1 Prolongement de la journée de classe
Il faudrait ajouter, chaque jour, 40 minutes aux six heures actuelles pour obtenir la compensation intégrale. Mais les études sur la fatigue scolaire montrent que l'élève n'est capable de forte concentration qu'à des moments limités de la journée, le reste du temps servant à des activités de consolidation moins exigeantes et moins pénibles. On obtiendrait donc par ce procédé une compensation en durée mais non en efficacité.
5.2 Réduction du nombre de jours de congé dans l'année scolaire
A l' heure actuelle, il y a une trentaine de jours de congé et de vacances à l'intérieur de l'année scolaire. En les diminuant de dix-huit, il n'en resterait que douze. L'insuffisance du nombre et de la durée des pauses entre les trimestres et au sein de ceux-ci entraînerait une augmentation de fatigue et de tension ,aussi bien chez les élèves qu'en ce qui concerne le personnel enseignant.
5.3 Augmentation du nombre de semaines de scolarité
On pourrait compenser les dix-huit jours en prolongeant de trois semaines et trois jours la durée annuelle de la scolarité. La grande pause de l'été serait réduite à six semaines et demie. Il en résulterait, pour les élèves et pour les maîtres, un rythme de travail et d'efforts plus régulier et donc, théoriquement, un avantage indéniable sur le plan scolaire. En réalité, l'enseignement se donnerait, fin juin et fin août, sur les périodes des grandes chaleurs estivales, avec tous les inconvénients qui en découlent. De plus, les vacances des enfants conditionnant celles des parents, on se trouverait en présence de difficultés de tous ordres dues à une concentration, sur un temps diminué, des vacances en général. Des problèmes déjà aigus seraient accentués dans les domaines suivants,' économie, tourisme, administration etc ...
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5.4 Remplacement de la matinée du samedi par l'après-midi du mercredi
L'inconvénient d'une telle hypothèse apparaît trop nettement pour qu'il soit nécessaire d'insister sur les désavantages de cette solution. A une semaine excessivement chargée pour les élèves et pour les maîtres succéderait un long arrêt de deux jours,' un tel rythme conviendrait mal à la nature . de l'enfant et aux exigences du travail scolaire.
5.5 Autres possibilités
D'autres possibilités de compensation pourraient être trouvées par la combinaison des hypothèses décrites sous chiffres 5.2 et 5.3 ci-dessus. C'est sans doute dans cette direction que devront être recherchées les solutions d'avenir si la tendance 'vers la semaine de cinq jours allait gagner du terrain.
6. AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE LA SEMAINE DE CINQ JOURS
Indépendamment du problème des compensations à trouver, le principe même de la semaine de cinq jours mérite réflexion.
La réalisation de ce postulat créerait une plus grande équité pour les professions de l'enseignement, en rapport avec les autres activités dont on sait qu'un grand nombre marquent un temps d'arrêt qui s'étend sur toute la journée du samedi.
Pour les élèves eux-mêmes, la longue pause de fin de semaine donnerait l'occasion d'une plus grande régénération, dans la mesure où l'arrêt serait utilisé judicieusement.
Les relations familiales gagneraient en profondeur et en intensité si l'occasion d'un «week-end » entier était donnée aux parents et aux enfants d'être ensemble et de vivre en commun ces moments de répit et d'intimité. De plus les parents pourraient disposer librement de leur temps depuis le vendredi soir jusqu'à la fin du dimanche.
Toutefois, la semaine de cinq jours ne comporterait pas que ces avantages, en partie théoriques, et, là où ils existeraient réellement, ils ne s'étendraient pas à toutes les catégories de la population valaisanne. Qui plus est, des inconvénients dont on ne peut se cacher l'importance ne manqueraient pas de peser lourdement sur la nouvelle formule.
Il est un fait que la libération des élèves le samedi matin ne satisfait pas toutes les couches sociales de la population de notre canton. Elle peut provoquer en outre, dans les villes 6
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surtout, un exode massif des familles vers les résidences secondaires et une paralysie de la vie sociale, de l'activité des sociétés en fin de semaine.
En admettant que l'après-midi du mercredi demeurerait une demi-journée de congé, la concentration de l'enseignement sur un nombre d' heures / semaine diminué poserait d'une façon plus grave le problème de l'utilisation des salles de gymnastique, en nombre encore insuffisant à l'heure actuelle.
Com'me on le sait, l'école passe depuis quelques années par une série de transformations qui étonnent et inquiètent les parents, les maîtres, l'opinion publique. Un nouveau changement dans l'organisation scolaire pourrait, dans ces circonstances, paraître peu opportun, alors même que les avantages de celui-ci ne sont pas évidents ou comportent, en con-tre-partie une série d'inconvénients. .
La situation, dans les autres cantons de la Suisse, ne ~onsacre pas partout, et de loin pas-, la semaine de ,cinq Jours.
Enfin, le problème de l'occupation intelligente et éducative des enfants qui seraient libérés durant une demi-journée supplémentaire par semaine, s'il était résolu favorablement ici et là, n'aurait pas encore de solution satisfaisante dans bien d'autres cas.
7. CONCLUSION
Ce problème de la semaine de cinq jours devait être posé. Il a permis que le parlement soit informé de la complexité des questions ainsi soulevées. Il montre que l'on ne peut pas aller pour le moment dans le sens préconisé par le postulat. Une décision immédiate surviendrait donc trop tôt. Il ya lieu d;'attendre qu'une évolution se produise et permette de déceler des tendances plus marquées, dans un sens ou dans un autre. Au besoin, des consultations d'associations de parents, de maîtres, de communes, de milieux s'occupant de problèmes sociaux, industriels, touristiques, agricoles et autres permettrait de connaître des avis dont on peut imaginer qu'ils fourniraient de précieux enseignements. Le dossier est ouvert, il le restera pendant quelques années, années qu'il faudra utiliser pour la réflexion, la consultation, la diffusion et le recueil de l'information.
C'est dans le sens indiqué que le Conseil d'Etat entend traiter le problème soulevé par le développement du postulat sur la semaine de cinq jours.
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Il reste à souhaiter maintenant que les lecteurs de «l'Ecole valaisanne» fassent connaître à leur entourage, aux parents des élèves en particulier, toutes les composantes du dossier afin que la réflexion puisse s'instaurer sur des prémisses solides et se développer ensuite dans un climat de calme et de sérénité. Il reste à espérer que. l'on débattra de cette question avec sagesse et pondération. La récente assemblée de l'Association des parents de Sion, qui s'est tenue à l'aula du collège, au cours de laquelle une discussion eut lieu sur ce sujet, a démontré que l'on peut traiter de ces délicates affaires sans que se déchaînent nécessairement les passions.
Anselme Pannatier
STATISTIQUE DES CLASSES EN FONCTION DES DEGRES QU'ELLES COMPORTENT
SITUATION AU DEBUT DE L'ANNEE SCOLAIRE 1977 -1978
Haut-Valais
Classes enfantines homogènes à 1 degré 43 à 2 degrés 47
Classes enfantines et primaires à 2 degrés à 3 degrés à 4 degrés à 5 degrés à 6 degrés
Classes primaires homogènes à 1 degré 211 à 2 degrés 96 à 3 degrés 51 à 4 degrés 4 à 5 degrés 4 à 6 degrés 4
460
P.S. : Notre éditorial de février 1978 était suivi d'une statistique sur le nombre de classes en fonction de leur composition. Une erreur de mise en page s'y est glissée en ce sens que les colonnes Bas-Valais et Haut-Valais ont été malencontreusement inversées. Les indications qui figuraient sous le titre Bas-Valais devaient donc être attribuées au HautValais et vice-versa. Le tableau ci-dessus apporte les corœctio.ns nécessaires.
Bas-Valais Total
152 195 61 108
3 3 8 8 3 3
2 2
541 752 132 228
19 70 4 4 4
922 1382
8 9
Situation . et problèmes des handicapés 1
1. MESURES EN FAVEUR DES HANDICAPES
1.1 En général C'est à partir du XVIIIe siècle que des
spécialistes se sont penchés sur le problème des handicapés et particulièrement sur leur éducation. Les progrès ne se sont réa- ' lisés que très lentement puisque ce n'est qu'en 1971 qu'apparaît la première proclamation internationale en la matière, à savoir la déclaration des droits des handicapés mentaux publiée par l'Assemblée générale des Nations Unies.
Les deux guerres mondiales ont contribué à faire accepter par notre génération la nécessité de l'aide à apporter aux handicapés pour développer leur indépendance et permettre, autant que possible, une insertion ou une réinsertion professionnelle et sociale dans le monde des biens portants.
«Les innombrables mutilés de guerre ont incité les gouvernements à prendre des mesures pour leur réadaptation et même à les imposer à ceux qui sont devenus infirmes par suite d'actes de guerre a ouvert la voie à la réadaptation professionnelle et sociale des invalides en général. (RCC, 3, 1977, p. 153 1) ».
1975 ... proclamation des droits des personnes handicapées. Lors de la séance plénière du 9.12.1975, le Conseil économique et social des Nations Unies a proclamé les droits des personnes handicapées. Il n'est pas dans notre intention de reproduire la totalité du document qui comporte, outre les considérants, treize points; nous nous
1 RCC - Revue à l'intention des caisses de compensation.
contenterons de vous citer ceux qui nous paraissent le plus de circonstance.
Chapitre 3. - Le handicapé a essentiellement droit au respect de sa dignité humaine. Le handicapé, quelles que soient [' origine, la nature et la gravité de ses troubles et déficiences, a les mêmes droits fondamentaux que ses concitoyens du même âge, ce qui implique en ordre principal celui de jouir d'une vie décente, aussi nor-
. male et épanouie que possible. Chapitre 6. - Le handicapé a droit au
traitement médical, psychologique et fonctionnel, y compris aux appareils de prothèse et d'orthèse,' à la réadaptation médicale et sociale " à l'éducation,' à la formation et à la réadaptation professionnelles,' aux aides, aux conseils, aux services de placement et autres services qui assureront la mise en valeur maximale de ses capacités et aptitudes et hâteront le processus de son intégration ou de sa réintégration sociale.
Chapitre 7. - Le handicapé a droit à la sécurité économique et sociale et à un niveau de vie décent. Il a le droit, selon ses possibilités, d'obtenir et de conserver un emploi ou d'exercer une occupation utile, productive et rémunératrice, et de faire partie d'organisations syndicales.
Cha pitre 10. - Le handicapé doit être protégé contre toute exploitation., toute réglementation ou tout traitement discriminatoires, abusifs ou dégradants . .
1.2 En Suisse Le problème des handicapés n'a été
abordé dans notre pays que relativement tard, en 1960. C'est la LAI 1 qui a permis
1 LAI: Loi sur l'assurance-invalidité du 19 juin 1959.
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le démarage. Il faut relever que le fait d'avoir attendu quelque peu a permis d'y admettre l'idée de réadaptation à laquelle l'AI 2 a donné priorité sur les prestations en espèces.
La LAI permet une prise en charge éducative des handicapés dès leur plus jeune âge; cette possibilité favorise grandement l'objectif final: la réintégration sociale et professionnelle. Dans les prestations servies par l'AI nous trouvons principalement la réadaptation, les rentes et l'encouragement de l'aide aux invalides.
Dans la réadaptation, nous trouvons les mesures médicales, principalement pour le traitement des infirmités congénitales des mineurs. En cas d'accidents et de maladie, l'AI n'intervient que s'il s'agit de mesures nécessaires à la réadaptation professionnelle ou de nature à améliorer de façon durable la capacité de gain.
Des subsides sont accordés pour la formation scolaire spéciale des mineurs aptes à recevoir une instruction mais qui, par suite d'invalidité, ne peuvent fréquenter l'école pu blique. Ils sont également versés pour l'application de mesures de nature pédago-thérapeutique qui, en raison de l'invalidité, sont nécessaires pour compléter la formation scolaire spéciale ou pour permettre de fréquenter l'école publique.
Les mesures professionnelles comprennent l'orientation professionnelle et la formation professionnelle initiale. Cette dernière peut être réalisée par un apprentissage normal avec, si nécessaire, des cours d'appui, par une formation pratique ou dans un centre, par une préparation à un travail auxiliaire en vue d'une activité en a telier protégé.
Les rentes AI ne sont accordées, en règle générale, que si les mesures de réadaptation ·n'atteignent pas leur but ou ne l'atteignent qu'insuffisamment, lorsqu'elles apparaissent d'emblée· inutiles ou lorsque l'assuré est, certes, réadapta ble mais n'est pas en état, pour des raisons de santé, de de se soumettre immédiatement à des mesures de réadaptation.
2 AI: Assurance-invalidité.
L'encouragement de l'aide aux invalides: les différents organes de l'AI font appel à la collaboration des services sociaux publics ou reconnus d'utilité publique; l'assurance rembourse pour les services rendus les frais supplémentaires de leur collaboration. Elle alloue des subventions pour la construction et l'exploitation d'établissements de réadaptation, d'occupation et d'hébergement d'invalides. Elle verse des subventions aux associations d'aide aux invalides et aux centres de formation de personnel spécialisé pour l'exercice de certaines activités.
1. 3 En Valais 1.3.1 Enfants et adolescents en âge de
scolarité La situation dans notre canton est à peu
près celle que nous trouvons au niveau fédéral à la même époque. La loi de 1946 sur l'enseignement primaire et ménager et son règlement d'application n'OIit guère favorisé l'évolution de la prise en charge des enfants handicapés. Il faut attendre la législation de 1962 sur l'instruction publique et tout particulièrement les articles 31 et 120 pour qu'une véritable action en faveur des handicapés soit entreprise.
Voici ce que nous relevons dans la BGC 1 (nov. 1961, T. 1, p. 19) rapportant le message qui accompagnait la loi précitée au sujet des enfants handicapés: «L'art. 31 entend faire une application particulière de l'art. 18 de la constitution cantonale qui prévoit,' « L'Etat fonde ou soutient par des subsides les établissements d'éducation pour l'enfance malheureuse et d'autres institutions de bienfaisance.» Il s'agit là d'une obligation que la constitution impartit à l'Etat. L'Etat entend s'en acquitter en prévoyant des établissements situés dans un ou hors du canton. »
Lors de la session prorogée de mai 1962, M. Jules Délèze, député, insista sur le rôle que l'Etat avait à jouer dans l'éducation des enfants handicapés pour les conduire à une indépendance économique complète ou partielle. «La première chose pour .atteindre ce but, disait-il, est de créer des
1 BGC: Bulletin des séances du Grand Conseil du canton du Valais. 10 Il
établissements appropriés, avec un personnel spécialisé. Seul l'Etat peut le faire et je voudrais que ce principe soit inscrit dans cet art. 31 afin qu'il ne demeure pas simplement un vœu pie. Ainsi, aucune catégorie d'enfants ne sera oubliée dans la présente loi et nous aurons accompli une œuvre de justice envers la catégorie la plus prétéritée de notre jeunesse (BCG, mai 1962, p. 52) . »
Dans ce sens, Monsieur Gross, chef du Département de l'instruction publique accepta une modificatiem de l'alinéa 2 de l'art. 31 et au lieu de ({ il peut aussi créer» de dire: « en cas de besoin, il crée les établissements nécessaires. »
L'obligation que le législateur avait imposée à l'Etat s'est concrétisée par la mise en place d'un équipement adapté aux différentes catégories de handicapés. Si tout n'est pas encore parfait, nous pouvons cependant affirmer qu'un grand effort a été fourni et qu'ainsi quelques réalisations enviées par certains voisins confédérés ont vu jour.
Nous citons selon un certain ordre géographique les constructions suivantes:
Hcilpadagogische Schule, Oberwallis, Glis
- Kinderdorf St. Antonius, Leuk - Institut Notre-Dame-de-Lourdes,
Sierre - Ecole La Bruyère, Sion - Institut St-Raphaël, Champlan - Centre de préapprentissage, Sion - Institut Ste-Agnès, Sion - La Castalie, centre médico-éducatif,
Monthey.
Il faut également noter l'organisation de classes d'adaptation à Viège, Sierre,
Sion, Martigny et Monthey. Tout ceci a pu être réalisé grâce aux dispositions prévues dans la loi de 1962 et aux subventions de l'AI.
1.3.2 Les adultes handicapés
Nous avons relevé précédemment l'évolution réjouissante dont notre canton peut être fier, de la prise en charge éducative des enfants handicapés durant leur scolarité.
Au terme de cette première étape, nous devons constater qu'aucune base légale cantonale adéquate permet de prendre la relève. Et pourtant, la suite est indispensable pour permettre aux handicapés, selon leurs possibilités, de parvenir au maximum d'intégration sociale et professionnelle. Pour certains, il s'agit d'une adap-
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tation à la vie professionnelle, pour d'autres d'un travail en atelier protégé ou d'occupation, pour d'autres encore, il faut un hébergement dans un foyer.
Certaines associations et fondations, conscientes de l'urgence des nécessités, se sont déjà mises à l'œuvre et ont créé des éta blissemen ts.
A défaut d'une législation appropriée, l'Etat est intervenu pour ces constructions par le biais de la loi de juin 1955 sur l'Assistance publique.
Pour l'exploitation, aucune disposition légale ne permet d'apporter l'aide indispensable qui doit compléter les subventions de l'AI. Si la situation financière de ces institutions ne s'est pas trop détériorée, c'est grâce à la société de la Loterie de la Suisse romande qui alimente le fonds mis à disposition du Département de l'instruction publique pour le soutien d'œuvres de tiers en faveur des handicapés. La situation risque cependant de s'aggraver très rapidement si des mesures ne sont pas prises dans un avenir assez proche.
2. PROBLEMES DES HANDICAPES
Les problèmes des handicapés de notre canton ont été étudiés d'abord par une commission nommée par le Conseil d'Etat en 1966. Faisaient partie de ce groupe de travail, le chef du Service juridique du Département de justice et police, Me R. Perraudin qui en a assumé la présidence, MM. P. Calpini, chef du Service de la santé publique, A. Chastonay, chef du Service de l'enseignement primaire et ménager, et le Dr J. Rey-Bellet, directeur de l'hôpital psychiatrique de Malévoz. Cette commission chargée de l'étude des problèmes de l'enfance déficiente à établi un rapport préliminaire en 1967 et déposé son rapport définitif en 1968.
Le préposé aux handicapés à l'Etat du Valais a repris et complété ce premier document concernant les enfants et les adolescents ; il a inventorié également les institutions s'occupant des handicapés. Il s'est penché sur les problèmes des adolescents libérés de la scolarité et des adultes
handicapés. L'essentiel de la suite du présent message est basé sur ses rapports présentés en 1973, 1974 et 1975.
2.1 Action préventive
Notre première action doit être préventive. Il s'agit de mettre sur pied, d'intensifier les mesures et les moyens propres à éviter les handicaps provoqués par la maladie, par les accidents et par d'autres causes diverses. La mise en place des services médico-sociaux dans les différentes zones sanitaires de notre canton répond à ce souci en favorisant la coordination des efforts des différentes organisations valaisannes et des personnes en activité.
Une action préventive s'exerce également dans l'information du public qui doit connaître les pro blèmes et les besoins des handicapés, enfans et adultes, comprendre l'importance des mesures préconisées et accepter la nécessité de certains investissements financiers. La société doit apprendre à admettre en son sein les handicapés dans toute la mesure du possible. Pour y parvenir, il faut combattre nombre de préjugés, en particulier ceux qui concernent la ségrégation et l'éducation çles handicapés mentaux. Il faut inculquer au public l'état d'esprit voulu. Cette éducation devrait commencer à l'école et se compléter par les mass média. Elle se fait déjà mais d'une manière encore insuffisante par les associations de parents, par la presse, par la radio, la télévision. Cette action gagnerait à être encouragée et éventuellement guidée. Dans notre canton, l'accent devrait être mis sur le travail des handicapés adultes en milieu normal, l'occupation en ateliers protégés ou d'occupation et l'hébergement dans des homes ou foyers.
Une action informative et éducative doit toucher les familles qui ont la charge d'élever ou d'accueillir des handicapés. Cette information est d'autant plus nécessaire et plus importante que, de nos jours, on préconise d'élever l'enfant handicapé dans sa famille le plus souvent possible et de faire bénéficier l'adulte handicapé d'une vie familiale chaque fois que les cir-
. constances le permettent. Il importe donc que la famille soit préparée à cette tâche
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et qu'au besoin une aide lui soit apportée. Les parents demeurent les responsables permanents de l'éducation de leurs enfants; il faut donc qu'ils soient convenablement informés du point de vue médical et éducatif afin de décider en connaissance de cause des mesures à prendre.
2.2 La scolarité L'éducation des enfans handicapés ne
peut se limiter à la scolarité obligatoire. Les mesures éducatives doivent être entreprises très tôt, en période préscolaire déjà; souvent il est également indispensable de les prolonger jusqu'à 18 ans. Les médecins et les différents spécialistes qui s'occupent des enfants handicapés sont unanimes pour affirmer que plus une stimulation consciente et dirigée est précoce, plus elle a de chance d'être utile et efficace. Dans chaque partie linguistique de notre canton, un service pédago-thérapeutique fonctionne depuis plusieurs années. Les éducatrices travaillant dans ces services rattachés respectivement à la Heilpadagogische Schule Oberwallis et à l'Ecole La Bruyère, se rendent à la demande des pédiatres généralement, dans les f~milles où se trouvent des enfants handIcapés, selon un rythme défini en fonction des handicaps des enfants et des difficultés que les parents rencontrent pour assumer l'éducation de leurs enfants.
Il convient de relever ici que l'enfant handicapé mentalement, en particulier, a besoin de stimulation permanente pour se développer. L'enfant normal apprend beaucoup de choses par lui-même en jouant, en marchant, en chercha~t. Toutes ces acquisitions qui se font quaSI naturellement, sans aide extérieure, nécessitent pour le handicapé l'aide de l'adulte, de ses parents en premier lieu. Cependant, ceuxci sont souvent démunis, perdus, et seul l'appui d'une personne spécialisée leur permet de donner à leur enfant cette stimulation indispensable.
L'action éducative de ces services se déroule donc sur deux axes convergents. Tout d'abord le travail direct avec le jeune déficient et ensuite les conseils éducatifs aux parents, aux mères en particulie~ . Cette prise en charge précoce des han dl-
capés, tout en leur permettant de rester dans leur milieu naturel - ce qui nous paraît capital lorsque l'intégration dans la société est l'objectif majeur - permet une meilleure stimulation de l'enfant et favorise d'une manière évidente son développement ultérieur. Les résultats sont parfois même surprenants. Certains pseudo-débiles qui, sans ces interventions à l'âge préscolaire, auraient accumulé des retards conséquents se seraient «débilisés» définitivement, ont pu être intégrés dans le circuit scolaire (classes enfantines, classes de développement).
Nous n'insistons pas sur la nécessité de l'école, car ce qui a été dit pour la période préscolaire est également valable pour la scolarité obligatoire. Nous signalon's cependant le souci constant qu'il faut avoir d'amener l'enfant handicapé au maximum d'autonomie afin de préparer son insertion professionnelle et sociale. L'organisat.ion des classes en général doit donc faVOrIser dans la mesure du possible l'intégration scolaire des déficients. Des mesures éducatives adaptées et individualisées sont dispensées à ces écoliers par des enseignants spécialisés en pédagogie curative. L'internat nécessite également le recours à des éducateurs spécialisés. Des spécialistes appliquant des mesures pédago-thérapeutiques (orthophonie, logopédie, psychomotricité) et des mesures médicales (ergothérapie fonctionnelle, psychothérapie, physiothérapie) sont indispensables dans l'action éducative et rééducative.
En fin de scolarité obligatoire, les handicapés subissent un examen d'orientation profesionnelle. Dans de nom br~ux cas, une prolongation des mesures scolaues est proposée. Cette prolongation permet à cert~ins adolescents de compléter ou de consohder leurs acquisitions scolaires, de se préparer aux exigences professionnelles par un préapprentissage. Pour les handicapés mentaux, nous constatons que leur développement global est incontestablement beaucoup plus lent que celui des enfants et des jeunes normaux; il est aussi vrai que ce développement s'étale sur un temps plus long. Fréquemment des handicapés de plus de 16 ans progressent utilement et acquièrent certaines notions importantes qui
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n'auraient pu être assimilées plus tôt. D'un autre côté, certains blocages, certaines inhibitions diminuent fortement lors de l'adolescence et ainsi des progrès sont encore possibles pour ces jeunes après l'âge de la scolarité obligatoire.
Sur le plan des acquisitions pratiques (apprentissage des gestes de base, augmentation de la force, de l'endurance, de l'adresse) et du développement physique, les exercices demandent de nombreuses répétitions et beaucoup d'entraînements successifs. Or cet entraînement ne peut être commencé trop tôt en raison du retard global dans le développement physique. Il est donc non seulement utile mais nécessaire que ces jeunes bénéficient d'un temps suffisant pour ce développement physique et pour les acquisitions pratiques.
Sur le plan du comportement social ou de la bonne adaptation du comportement de nos enfants à la société, la prolongation des mesures scolaires se justifiant également. L'ouverture des jeunes handicapés au monde extérieur est certes entreprise bien plus tôt. Cependant, les enfants qui sont accueillis, d'une part ne prennent pas tout de suite conscience des réalités extérieures à l'école et, d'autre part, sont empêchés ou gênés dans cette ouverture vers l'extérieur par les blocages et les inhibitions dont nous parlions ci-dessus.
C'est pourquoi, c'est seulement vers 15 ans que ron peut vraiment commencer à leur donner une réelle autonomie dans le monde extra-scolaire.
En conclusion, cette prolongation de la durée de la prise en charge des jeunes est toujours très importante, souvent indispensable. Il suffit parfois d'un dernier effort d'une année ou deux pour que toute la vie du jeune handicapé mental, sur les plans professionnel et social, su bisse une sérieuse modification dans le sens d'une amélioration réelle.
2.3 L'intégration professionnelle
L'intégration sociale des handicapés ne peut «se penser» sans l'intégration professionnelle. L'incorporation des handicapés dans l'économie ouverte, malgré leur handicap, est une exigence de leur dignité
et non seulement une considération profitable et économique. Tous les responsables de l'engagement du personnel, des grandes administrations aux petites entreprises, devraient être sensibles à ce problème grave qui est posé à notre génération.
Lorsque nous parlons de formation professionnelle, nous ne retenons que les jeunes ayant une certaine capacité d'apprentissage professionnel. Nous trouvons dans cette catégorie certains jeunes handicapés sensoriels et physiques et la plupart des cas sociaux ou caractériels. Pour tous ces adolescents, leur formation professionnelle, mis à part certains petits aménagements, ne s'écarte pas de celle des autres apprentis. Leur chance de réussite et d'insertion sociale dépend de leur possibilité d'assumer leur handicap, leurs difficultés psychologiques ou sociales.
Un encadrement éducatif et, souvent, un appui pédagogique au niveau des cours professionnels sont indispensables pour un certain nombre d'entre eux.
A côté de ces premiers promus, un certain nom bre de jeunes gens et jeunes filles (les estimations varient entre 5 et 8 pour cent) ne sont pas à même d'accomplir un apprentissage professionnel complet. Pour ceux -ci, et dans le cadre de certaines professions seulement, notre canton leur offre la possibilité de faire un « apprentissage» pratique ». La nouvelle loi tout comme le projet de loi fédérale du 26 janvier 1977 sur la forma tian professionnelle permettront d'apporter un complément théorique à ces cas.
Enfin reste la catégorie des handicapés qui ont droit à des mesures d'ordre professionnel selon la LAI. Il s'agit surtout d'une adaptation du handicapé à la vie professionnelle par une préparation à un travail auxiliaire ou à une activité en atelier protégé. Les institutions publiques ou d'utilité publique assumant cette tâche et remplissant les conditions d'octroi sont subventionnées par l'AI. Une certaine partie des frais d'exploitation demeure cependant" à leur charge et, faute de ressources propres suffisantes, l'aide du canton est indispensable.
(A suivre) 14 15
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COMMISSION INTERCANTONALE ROMANDE DE COORDINATION DE L'ENSEIGNEMENT (CIRCE)
L'enseignement du français * 1
La langue maternelle, parlée et écrite, joue un rôle éminent parmi les moyens d'expression et de communication dont nous disposons. Il n'est donc pas étonnant qu'une place importante lui soit réservée dans le plan d'études romand, en tant que discipline autonome - qui puise la matière sur laquelle elle travaille dans tout ce que vit l'enfant - mais aussi comme éléément indispensable des autres disciplines.
Il faut relever, en outre, que le problème de la maîtrise progressive de la langue, but visé par l'enseignement du français, n'intéresse pas que l'école, mais l'opinion pu blique dans son ensemble.
Dès lors, il semble justifié de consacrer un long article à son enseignement, ce d'autant plus que les propositions de CIRCE en la matière tranchent sur ce qui s'est fait jusqu'à présent.
Je remercie MM. Roger Nussbaum, membre de la sous-commission de français de CIRCE 1 et coauteur de la Méthodologie du français, et Léon Nicolas, membre de la sous-commission de français de CIRCE II et président de la commission d'examen de la Méthodologie du français, de leurs contributions à la présentation et au commentaire des lignes directrices soit des programmes, soit des moyens d'enseignement élaborés.
*** * La seconde partie de cet article paraîtra
dans un prochain numéro.
Mais, tout d'abord, une opinion officielle.
Répondant récemment à l'interpellation d'un député au Grand Conseil, interpellation relative à« l'enseignement de la langue française dans le cadre de l'école romande », le Conseil exécutif du canton de Berne écrivait notamment ceci :
«Aujourd' hui, il est généralement admis que la maîtrise de la langue maternelle joue un rôle important et appréciable dans le développement intellectuel de l'enfant. Mieux, elle favorise, dans une . large mesure, son épanouissement sodo-affectif et sa réussite scolaire. Enfin, elle facilite sa future insertion professionnelle et sociale.
» Il est donc indispensable que l'on voue une attention très particulière aux récentes études dans les domaines de la linguistique, de la sociologie et de la psychologie, tout en étant conscient que leurs divers développements et prolongements doivent être pris en compte avec prudence, modération et raison. ,[[ s'agit d'avoir le souci constant de placer l'enfant au centre du débat.
» On peut admettre, sans réserves, que les auteurs du plan d'études romand se sont fortement inspirés de ces divers principes généraux. »
*** Des options
Lorsque s'est posé le problème d'une harmonisation des programmes en Suisse romande, il est apparu assez rapidement aux représentants de l'autorité scolaire et du corps enseignant que cette harmonisation ne pouvait se faire que dans une perspective de rénovation. Plus simplement, il paru évident qu'on ne pouvait arriver à un accord en modifiant, en retouchant des programmes, des méthodologies, des méthodes provenant de six cantons, liés à des structures particulières et ayant déterminé des pratiques pédagogiques différentes.
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D'autre part, et dans cette optique, l'important était de se mettre d'accord sur des objectifs, avant de songer aux moyens de les atteindre.
Pour la langue maternelle, ces objectifs ont été définis en tenant compte de l'apport de la sociologie, de la psychologie et de la linguistique.
Les sociologues rappellent que, lorsqu'il arrive à l'école, l'enfant a déjà entrepris l'apprentissage de sa langue maternelle. Néanmoins, on ne saurait ignorer combien la qualité de cet apprentissage est étroitement liée au milieu social auquel appartient le jeune élève.
Aussi, la tâche première de lécole va-telle être de « compenser, autant que faire se peut, les inégalités qui résultent, pour les enfants, de leur appartenance à un milieu social donné », d'élargir donc l'éventail des variétés du français qu'ils maîtrisent. Cela signifie que l'accent soit mis d'abord sur la pratique de la langue par les élèves, sur l'acquisition progressive, par l'ensemble de la classe, d'un vocabulaire de base et des constructions syntaxiques fondamentales du français.
Pour les psychologues, il n'y Cl pas de progrès durable dans le langage sans besoin de s'exprimer, de comprendre. Les exercices ne sauraient donc être des occasions de faire fonctionper le langage à vide mais doivent s'enraciner dans l'affectivité, la sensi bilié de l' enfan t, dans son besoin de s'exprimer pour les autres, de comprendre ce que les autres disent.
Voilà qui suppose l'instauration, dans la classe, d'un véritable climat de communication où l'élève dialogue non seulement avec le maître, mais aussi avec ses camarades.
Voilà qui suppose également, de la part du maître, une attitude nouvelle, celle d'un animateur qui - plutôt que de pénaliser - suscite les échanges, les alimente et les encourage en s'efforçant de montrer quelles sont les conditions les meilleures pour qu'un message s'élabore et qu'il passe.
La psychologie génétique nous a appris, pàr ailleurs, que maîtrise de la langue et
développement de la pensée sont liés et qu'il faut se garder de poser, à l'égard des progrès linguistiques de nos élèves, des exigences prématurées.
Les linguistiques, enfin, dans leurs analyses récentes, éclairent les fonctionnements de la langue considérée comme un système, mettent en évidence ce qui oppose langue orale et langue écrite, décrivant les facteurs qui interviennent dans la communication.
Cela étant, il a fallu préparer un programme et des moyens d'enseignement dont les intentions et le contenu soient conformes aux options prises et aux objectifs assignés à l'enseignement de la langue maternelle.
Un programme
Moyen d'expression et de communication, la langue est considérée sous ses quatre aspects :
- émission d'un message oral, - émission d'un message écrit, - réception d'un message oral, - réception d'un message écrit.
Ce double pouvoir de comprendre et de s'exprimer prend appui sur les activités d'analyse et d'apprentissage que sont l'élocution, le vocabulaire, la grammaire, la conjùgaison et l'orthographe. Il faut noter toutefois que ces disciplines, qui ont bien leur objet propre, trouvent leur justification principale dans l'expression, orale puis écrite, qui est le point de départ mais aussi le couronnement de l'enseignement du français.
La matière qui sert de support à ce travail de la langue peut être puisée dans les différentes disciplines enseignées à l'école, dans les lectures, dans des films, dans des émissions de radio ou de télévision, dans des événements de la vie quotidienne.
CIRCE 1 s'est occupée du programme destiné aux degrés 1 à 4. Celui-ci a "été publié en 1972 déjà, dans le plan d'études adopté alors par les cantons romands. Je le suppose connu; je n'y reviens donc pas.
•
16 17
CIRCE II s'est chargée du programme des degrés 5 et 6. S'appuyant sur les acquisitions des années précédentes dont il est la suite logique, ce programme vise à développer et à affiner la compréhension et la maîtrise de la langue orale et écrite et de ses structures.
Voici l'essentiel de ce programme:
- Entraînement à l'expression orale L'accent est mis sur les différents niveaux de langue et leurs caractéristiques, sur l'expression et la justification d'opinions personnelles (récits vécus ou imaginaires, discussions et débats, résumés et comptes rendus, brefs exposés, etc.).
- Entraînement à l'expression écrite Les élèves ont l'occasion de produire différents types de textes:
- textes écrits spontanément (récits personnels, vécus ou imaginés, poèmes) ou textes spécifiques (lettres, résumés, comptes rendus d'enquêtes, questionnaires, etc.) ; exercices instrumentaux (par exemple, exercices d'imprégnation à partir de fragments plus ou moins longs d'auteurs contemporains et portant sur des faits de style caractéristiques: description, narration, dialogue).
- Entraînement à la réception d'un message oral Les exercices, d'identification et de restitution, portent sur la discrimination auditive, sur l'attention et la compréhension (les messages proposés sont, par exemple, des consignes, d~s fragments enregistrés de conversatIOns ou
d'émissions radiophoniques, des contes, des faits divers, etc.).
- Entraînement à la réception d'un message écrit On aborde l'étude critique de textes de nature variée (d'une part, articles de journaux, textes documentaires, reportages, textes publicitaires, affiches, etc. ~
d'autre part, romans pour la jeunesse, contes et légendes, nouvelles, poèmes, extraits de pièce de théâtre, chansons, etc.).
On pratique les exercices suivants: - reconnaissance des types de dis
cours ~
- structure, forme et contenu de ces textes ~
- expression et confrontation des opinions et des sentiments des élèves face à ces textes.
Comme en 4e année, on fait alterner lecture expressive et lecture silencieuse.
- Activités d'analyse et d'apprentissage
Elocution Il s'agit surtout d'exercices de diction (pose de la voix, prononciation, articulation, intonation, rythme, expressivité).
Vocabulaire L'enrichissement du vocabulaire se poursuit, en extension (étude de mots nouveaux, ceux de la liste de base notamment) et en compréhension (approfondisement du sens des mots courants, étude des rapports de sens entre les mots), au moyen de thèmes choisis en fonction de la vie de la classe, d'une lecture, d'un événement d'actualité, etc.
Grammaire La grammaire reprend, prolonge et complète l'étude des notions abordées dans les degrés précédents. Elle est essentiellement fondée sur la structure et le fonctionnement de la phrase et de ses constituants: - entraînement aux différents types et
formes de phrases ~
- étude du groupe nominal avec ses constituants obligatoires (les différents types de noms, les déterminants) et ses constituants facultatifs (les compléments de nom tel que l'adjectif et le groupe adjectival, le groupe prépositionnel et la phrase enchâssée) ;
- étude du groupe verbal avec ses constituants (groupe nominal et groupe prépositionnel et leur pronominalisation, suites du verbe ETRE, phrase enchâssée complément de verbe, pronoms toniques, dou ble pronominaIisation) ;
- étude du complément de phrase. Elle introduit cependant aussi les notions sémantiques de temps, de lieu et de manière.
Conjugaison Elle prévoit, d'une part, l'exercice oral des formes usuelles de verbes du vocabulaire de base et la mise en évidence des rapports entre certains temps; d'autre part, l'étude de la forme écrite d'une liste de verbes à tous les temps (exception faite de temps tels que le subjonctif imparfait ou le subjonctif plus-que-parfait).
Orthographe Outre l'entraînement à l'emplo'i du dictionnaire et d'autres ouvrages de référence, cet enseignement comprend: - la connaissance de l'orthographe de
tous les. mots de la liste de base au moins ~
- en relation avec la grammaire, l'accord 'sujet-verbe et les principaux cas d'accord du , participe passé, l'accord de l'adjectif, les modifications des déterminants et des pronoms en fonction du genre et du nombre, les déterminants numéraux jusqu'à mille;
- en relation avec la . conjugaison, l'orthographe· des verbes figurant au programme;
- les homophonies courantes; - les signes de ponctuation.
André Neuenschwander Extrait de «Coordination ». 18 19
OFFICE D'ORIENTATION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE DU V ALAIS ROMAND
Avenue de France 23 1950 SION Téléphone (027) 223641
Prise en charge des différents secteurs Année scolaire 1977-1978:
01. M. Rémy Abbet Directeur de l'Office d'orientation scolaire et professionnelle du Valais romand, avenue de France 23, 1950 Sion, (027) 223641 ou 23 3404. Responsa ble de l'OSP à l'Ecole de commerce de l'Institut St-Joseph, Monthey.
02. M. Louis Bellwald Conseiller d'orientation, responsable de l'OSP dans les centres scolaires: - du collège Ste-Marie, 1920 Marti-
gny, (026) 2 2242 ; - du CO collège de Bagnes, 1934 Le
Châble, (026) 7 1620.
Domicile professionnel: Ste-Marie à Martigny.
03. M. Germain Bétrisey Conseiller d'orientation, responsable de l'OSP dans les centres scolaires: - du CO Hérens, 1961 Euseigne,
(027) 81 2004 ; - du CO Grône, 3941 Grône,
(027) 58 15 25 ~ - de l'Institut St-Raphaël,
1961 Champlan, (027) 38 2441 ; - du Centre de préapprentissage,
, 1950 Sion, (027) 23 11 50.
Domicile professionnel : avenue de France 23, 1950 Sion.
04. M. Gustave Clivaz Conseiller d'orientation, responsable de l'OSP dans les centres scolaires: - du CO Institut Ste-Jeanne-Antide,
1920 Martigny, (026) 22288 ; - du CO Orsières, 1937 Orsières,
(026) 4 27 12.
Domicile professionnel: Ste-Jeanne-Antide, Martigny.
05. M. Jean Clivaz Conseiller d'orientation, responsable de l'OSP dans les centres scolaires: - du CO « Les Liddes », 3960 Sierre,
(027) 55 30 25 ; - du CO Montana, 3962 Montana
Vermala, (027) 41 1005.
Domicile professionnel: Centre scolaire « Les Liddes» Sierre.
06. M. Maurice Dirren Psychologue-conseiller d'orientation, responsable de l'OSP dans les centres scolaires: - du collège Ste-Marie-des-Anges,
1950 Sion, (027) 2274 13 ~ - de l'Ecole supérieure de commer
ce des jeunes filles, 1950 Sion, (027) 23 29 13, interne 29 ;
- de l'Institut Ste-Jeanne-Antide (Ecole de commerce), 1920 Martigny, (026) 22288 ;
- du collège Ste-Marie (Ecole de commerce), 1920 Martigny, (026) 22242.
Domicile professionnel: avenue de France 23, 1950 Sion.
07. M. André Fontannaz chef de section Conseiller d'orientation, responsable de l'OSP dans les centres scolaires: - Ecole de culture générale et pré-
professionnelle de Sion; - du CO des jeunes filles, St-Guérin,
1950 Sion, (027) 23 1577. Domicile professionnel: avenue de France 23, 1950 Sion.
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08. M. Gilbert Fournier chef de section Psychologue-conseiller d'orientation, responsable de l'OSP au : - Lycée-collège des garçons,
1950 Sion, (027) 2297 57.
Domicile professionnel : avenue de France 23, 1950 Sion.
09. M. Philippe Frossard Conseiller d'orientation, responsable
13. de l'OSP dans les centres scolaires: - du CO « B» Institut St-Joseph,
1870 Monthey, (025) 429 55 ; - du CO Troistorrents,
1872 Troistorrents, (025) 8 23 50 ; - du CO collège du Reposieux,
1870 Monthey, (025) 461 36.
Domicile professionnel : collège Le Reposieux, Monthey.
10. M. Jean-Michel Giroud 14.
Psychologue-conseiller d'orientation, responsable de l'OSP da1{s les centres scolaires: - du collège Regina Pacis,
'1890 St-Maurice, (025) 3 7204 ; - du CO + collège de l'Abbaye,
1890 St-Maurice, (025) 3 6622.
Domicile professionnel: collège de l'Abbaye, St-Maurice.
11. M. Jean-Claude Lambiel Conseiller d'orientation, responsable
, de l'OSP dans les centres scolaires: - du CO Leytron, (027) 8646 30 ; - du CO Nendaz,
1961 Basse-Nendaz, 15. (027) 882253.
Domicile professionnel: avenue de France 23 , 1950 Sion.
12. M. Jean-Marc Marini Conseiller d'orien ta tion, responsable de l'OSP dans les centres scolaires: - du CO Vissoie, 3961 Vissoie,
(027) 65 14 53 ;
- du CO Goubing, 3960 Sierre, (027) 55 90 55 ;
- de l'Ecole de commerce des filles, 3960 Sierre, (027) 55 1505 ;
- de l'Ecole de commerce des gar-çons, 3960 Sierre, (027) 55 51 06.
Domicile professionnel: Centre scolaire du CO, Goubing -Sierre.
M. Maurice Métral Conseiller d'orien ta tion, responsable de l'OSP dans les centres scolaires: - du CO des garçons, 1950 Sion,
(027) 22 10 86 ; - du CO Ayent, 1966 St-Romain.
Domicile professionnel: avenue de France 23, 1950 Sion.
M. Guy Vernay Conseiller d'orientation, responsable de l'OSP dans les centres scolaires: - Ecole de culture générale et pré-
professionnelle, Institut de la Tui-lerie, St-Maurice;
- du CO, Institut de la Tuilerie, 1890 St-Maurice, (025) 3 6429 ;
- du CO Vou vry, 1896 Vouvry, (025) 74621 ;
- du CO «A », Institut St-Joseph, 1870 Monthey, (025) 42955.
Domicile professionnel : Centre scolaire du CO Institut St-J 0-
seph, Monthey.
M. Alexis Voide Conseiller d'orientation, responsable de l'OSP dans les centres scolaires: - du CO Savièse, 1965 St-Germain,
(027) 23 27 67 ; - du CO Conthey, 1964 Plan-C~n-
they (dès septembre 1978).
Domicile professionnel: avenue de France 23, 1950 Sion. 20 21
l
MATHEMATIQUE EXPLOITATION DE LA FICHE NN-4 6e ANNEE
Proposition d'un canevas méthodologique But: Amener l'enfant à la DECOUVERTE d'un procédé permettant de calculer aisément la somme des termes d'une séquence.
RECHERCHE PRELIMINAIRE
A. La séquence est constituée d'un nom-bre pair de termes
Chaque élève dispose d'une feuille (A4) qu'il partage en quatre rectangles isométriques. Il plie ensuite chaque rectangle de façon à former un petit cahier dont les pages vont être numérotées. - Corn bien de pages possède le cahier?
(16). (Chaque face de feuille comporte deux numéros).
Illustration:
4 2 .3 If S
- Effectuons la somme des numéros de pages!
- Qu'obtenons-nous? (136) Malgré une utilisation judicieuse de l'associativité et de la commutativité de l'addition, l'opération demeure fastidieuse. - Défaisons le cahier et cherchons un
procédé de calcul plus rapide!
Les élèves observent que: - la première et la dernière page consti
tuent la même face d'une feuille, de même que la seconde et l'avant-dernière, etc. ;
- la somme des numéros de pages situés sur la face d'une feuille vaut toujours 17 ;
- la somme des numéros de pages est égale au produit de 8 par 17.
6 l ($ .J 40 Il 12 13# 15 /6 Recto Verso
11l1k1!i1illll 16 ' ' 15
14 ' 13
12 ' 11
10 :
L'expérience est renouvelée avec des cahiers comprenant différents nombres (pairs) de pages. A chaque fois, la somme des numéros de pages est obtenue en multipliant la somme du premier et du dernier numéro par la moitié du nombre de pages.
'/7 Il
41· 8=436
Exemple: le cahier comporte 36 pages 37 - 18 = 666.
B. La séquence est constituée d'un nombre impair de termes
- Observons la situation suivante!
Un enfant construit, avec des plots, un escalier de 9 marches.
- Cherchons un procédé de calcul pour connaître rapidement le nombre de plots nécessaire à la construction de l'escalier!
- Comparons les différentes stratégies proposées!
Par exemple:
-1 !l .3 4- 5 6 ., 8 9
.;. fi. 7"3 '1'.2 of { .. 1 -2 -3 -II
5 5 5 5 S 5 ,5 .5 5
5-9=45
~ t'I 3 /.j. 5 6 r 8 9 '" ~9 ;-8 ."t ;.6 +5 -l'Ji. +3 012 ri
JO -10 10 ,/0 10 /0 .10 10 /0
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.JO~· 2 ~ 1/.5
- Donnons notre préférence au dernier procédé!
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t--, -
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1 1 1
1 1 1
4 2 -3 Il 5 G '-;' 8 .9
22 23
En additionnant le premier et le dernier, le seèond et l'avant-dernier terme de la série, etc. on obtient le double de la somme. Pour cela, il suffit d'écrire, au-dessous des nombres qui composent la séquence, les mêmes nom bres, mais en ordre inverse.
Le résultat représente le double du nombrre cherché; on obtiendra celui-ci en divisant le résultat par deux. Ce procédé peut également être appliqué si la séquence est constituée d'un nombre pair de termes.
,1 2 .3 "- .5 6 '1 8 9' ,ID -II 12 13· 12:= 156
~/2 .,./1 if 0 tS .;.8 'IL of 6 ~ 5' ~!t. "..l... r~ #-1 ./5'6:.2 :::;J
1.3 l.J /3 13 1,3 IJ 13 13 l3 Ij /3 13
Dans les deux cas, il faut multiplier la somme du premier et du dernier terme par le nombre de termes et diviser le résultat par 2.
e. La séquence est constituée de nombres « équidistants»
Cette stratégie permet également de calculer la somme de nombres «équidistants », et ceci quel que soit le premier terme.
(; lo III ,18 22 26
+30 .;.26 jo22 #/8 .;./'1 f /0
j6 36 36 36 36 ,j'6
RESOLUTION DE LA FICHE NN-4
NN-4
- Calculons la somme des termes de la séquence suivante où chaque nombre est séparé du suivant par un «intervalle» de 4 ! 6 10 14 18 22 26 30
Comme dans les exemples traités, la somme du premier et du dernier terme est égale à celle du second et de l'avant-dernier, et ainsi de suite.
Ainsi:
30 36 .' 7 == .252
+6 252; 2 = 126
.J6
Dans chacune des parties A, B et C, additionne les deux nombres de chaque colonne et écris une multiplication permettant de calculer la somme'des nombres de la première ligne.
A. 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35
3!;> 34 33 32 31 30 29 28 27 26 25 24
59 59 53 59 59' .59 j9 59 59 59 59 59
La séquence est constituée de 12 termes. Somme des nombres des deux lignes: 59 . 12 = 708.
Somme du premier et du dernier terme: 24 + 35 = 59.
Somme des nombres de la première ligne: 708 : 2 = 354 ou 59 . 6 = 354.
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B. 11 13 15 17 19 21 23
39 37 35 33 31 29 27
50 50 So 50 50 50 50
La séquence est constituée de 15 termes.
Somme du premier et du dernier terme: 11 + 39 = 50.
c. 35 40 45 50 55
80 75 70 65 60
25 27 29 31 33 35 37 39
25 23 21 19 17 15 13 11
Sa 50 60 50 .So 50 50 50
60
5.5
Somme des nombres des deux lignes: 50 • 15 = 750. Somme des nombres de la première ligne: 750 : 2 = 375 ou 25 • 15 = 375.
65 70 75 80
50 45 40 35
.,ffS ,fIS -liS" -IlS .1/5 .115 115 Ils /IS /15
La séquence est constituée de 10 termes . Chaque terme est séparé du suivant par un « intervalle» de 5. Somme du premier et du dernier terme: 35 + 80 = 115. Somme des nombres des deux lignes: 115 • 10 = 1150. Somme des nom bres de la première ligne: 1150 : 2 = 575 ou 115 • 5 = 575.
D.
Utilise ce que tu as constaté pour calcu-1er:
l. La somme des nombres naturels de 1 à 100, 1 + 100 + 101 101 • 100 = 10100 10100 : 2 = 5050 ou 101 . 50 = 5050.
2. La somme des nombres pairs de 100 à 120,
.100 .102 10" • .116 ..118 /20
120 /18 l/6 ,loi/. '/02 100
220 220 220 220 220 220
De 100 à 120, il existe 11 nombres pairs." Somme du premier et du dernier terme:
Somme des nombres des deux lignes: 220 • 11 = 2420.
Somme des nom bres de la première ligne: 2240 : 2 = 1210 ou 110 • 11 = 1210.
3. La somme des multiples de 9 inférieurs à 200,
J 18 27- -180 .f~9 /98
198 139 Ig0 21 48 9
li07 201 20, .Po 7- 201 l20f
Il existe 22 multiples de 9 inférieurs à 200. (Référentiel: IN*).
Somme du premier et du dernier terme: 9 + 198 = 207 .
Somme des nombres des deux lignes : 207 • 22 = 4554.
Somme des nombres de la première ligne: 4554 : 2 = 2277 QU 207 • 11 = 2277.
100 + 120 = 220. Yvan Michlig 24 25
Travail au compas
(pour des classes de 5e-6e primaires)
Cette activité consiste à familiariser les enfants avec l'utilisation du compas. En plus du plaisir qu'elle peut leur procurer d'obtenir un résultat graphique et artistique intéressant, elle est susceptible également de les préparer à l'étude de la géométrie.
Matériel
- Un compas de bonne qualité, pouvant être employé avec tire-lignes à encre;
- Une boîte de couleurs; ~ De l'encre de Chine noire, ou simple
ment l'encre bleue des cartouches; - Des feuilles de dessin A4 ;
Il est recommandé de placer un carton sous le dessin, pour éviter que la pointe du compas ne glisse sur le banc ou ne l'abîme.
Tenue du compas
Au début, il est nécessaire d'assouplir la main, d'éliminer toute crispation.
Tenir le compas d'une main; le faire pivoter entre le pouce et l'index, en dosant la pression, de façon à obtenir une ligne continue et régulière. Répéter l'exercice un grande nombre de fois sur des feuilles d'essai; dessiner des cercles de différents rayons.
Suggestions
Dès qu'ils ont acquis une certaine assurance, les élèves peuvent chercher toutes sortes de figures où s'entrecroisent arcs de cercle et courbes harmonieuses.
Si vous voulez les aider, voici deux idées, offrant de multiples possibilités:
A. Travail combiné, compas - crayons de couleurs
N. B. Toute la préparation ci-dessous se fait au crayon à papier, car elle doit être gommée par la suite.
- Dessiner deux axes perpendiculaires se coupant en leur milieu (environ 20 cm chacun) ;
- Reporter sur ces axes des points équidistants (à chaque cm par exemple) ;
- Tracer un cercle de 5 cm de ra yon à partir du centre;
- En gardant le même rayon, tracer des arcs de cercle à partir des points successifs d'un axe, de façon à couvrir la moitié du disque;
NB. Les pointill s représentent
les rayons d cercle
- Faire pivoter le dessin d'un quart de tour; exécuter le même travail ;
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- Répéter l'opération deux fois encore;
- Gommer les constructions extérieures au cercle et colorier les cases.
Travail d'élève terminé 26 27
B. Travail au compas avec tire-lignes à encre
- Dessiner au crayon à papier, une figure quelconque dont la dimension maximum ne dépasse pas 10 cm, au centre de la feuille ;
- Reporter sur le pourtour de la figure des points équidistants (par exemple à tous les }i cm) ;
- Donner au compas une ouverture qui permette de tracer des cercles à partir de n'importe quel point de la figure, sans que ces derniers ne sortent de la feuille;
1 , 1
li - A l'aide du tire-lignes à encre, tracer
un cercle à partir de chaque point; - Pour nuancer le dessin, on peut modi
fier l'ouverture du compas et tracer à nouveau un cercle à partir de chaque point.
Jean-Baptiste Bochatay
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Travaux d'élèves 28 29
Avec des coquiles
d'œufs Travail collectif réalisé par des élèves de
3e primaire
Matériel: - des coquilles d'œufs multicolores - un panneau de bois ou de carton fort - de la peinture, de la colle
Préparation : A partir du matériel récupéré (les coquilles d'œufs), une discussion s'engage au cours de laquelle chacun apporte ses connaissances concernant la basse-cour: - Quels animaux pondent des œufs? - Quels oiseaux vivent dans une basse-
cour? (coq, poule, poussin, dinde, oie, canard, pigeon ... )
- Description de ces oiseaux: forme, couleur, allure, ressemblances, différences ... (On peut observer des illustrations qui seront ensuite cachées).
Déroulement du travail : - Chaque élève choisit un oiseau de la
basse-cour, le dessine sur un carton et le découpe.
- Entre temps, les élèves plus rapides peignent le panneau.
Puis la classe décide, après plusieurs essais, la disposition des volailles. Chaque enfant pose son oiseau à l'endroit prévu sur le panneau et en dessine le contour.
- Les coquilles sont ensuite cassées et collées.
Remarque: En superposant les coquilles, l'enfant peut donner à l'oiseau un aspect plus ou moins dodu.
Le panneau terminé mettra une note gaie dans les corridors ou dans le hall d'entrée du bâtiment scolaire.
N. B. - Cette technique peut être appliquée par des élèves plus âgés, en réalisation collective ou individuelle, sur un vieux disque 33 tours par exemple, comme le montre la photo ci-dessous. Voilà un cadeau original pour la Fête des Mères!
Monique Pigueron
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Boite à disques Matériel
Boîte:
TM pour le CO
carton bois 4 mm.
Tiroir: carton machine 2 mm.
Construction: type « boîte montée» (boîte) coupe à mi-carton (tiroir)
La faible largeur du modèle présenté est à respecter dans la mesure où vous en réaliserez plusieurs, ce qui vous permettra de classer vos disques par groupe.
Cyrille Philippoz Ex. tiré de la collection «The Classics ».
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MOSAÏQUE DE f AflElt Matériel:
Vieux journaux illustrés Feuille de papier fort ou carton (noir ou coloré) Ciseaux, colle
Déroulement de la leçon
Le maître peut, au début de la leçon, montrer quelques diapositives ou photos de mosaïques. Il attirera l'attention des élèves:
a) Sur la régularité des petits éléments de la mosaïque,
b) sur l'espace étroit et régulier qu'il faut laisser entre ces éléments,
c) surtout, enfin, sur le mouvement qu'il faut imprimer à ces éléments pour· que l'ensemble soit harmonieux (cf. schéma).
JUSTE FAUX
L'élève fera ensuite au crayon une esquisse très légère du thème choisi, puis il décidera des couleurs. Il découpera dans ses illustrés la quantité nécessaire de petits carrés pour chaque couleur. Il procédera enfin au collage.
On choisira de préférence des sujets hauts en couleurs: tête de clown, papillon, fleur, oiseau: poisson, araignée, nain, escargot, chevaher, serpent, crocodile, arlequin ...
Etienne V ouilloz Classe de 4e primaire
N. B. - Des travaux d'élèves sont exposés à l'ODIS, à St-Maurice. 32 33
Communiqué A la suite de l'extension du réseau in
terne ,de l'Etat, les n~méros de téléphone du Departement de l'mstruction publique changeront à partir
du 20 MARS 1978
Voici les nouveaux numéros: (indicatif 027)
1. Enseignement primaire 21 6278 Chef de service 21 6279 Adjoint Haut-Valais 21 62 80 Adj oin t Bas-Valais 21 6281 Secrétaire 21 62 83 Secrétariat 21 6284 Préposé aux handicapés
2. ODIS 21 6285 Directeur 21 62 88 Remplaçant du directeur
Responsa ble MA V 21 6286 Secrétariat 21 6287 Dépôt ouvrages féminins
3. Enseignement secondaire 21 62 94 Chef de service 21 6295 Adjoint Bas-Valais 21 6296 Adjoint Haut-Valais 21 6297 Secrétariat
4. Service administratif 21 6265 Chef de service 21 62 66 Adjoint 21 62 67 Secrétariat 21 6270 Section des bourses
5. Conseiller pédagogique 21 6272.
Nous rappelons également les numéros de téléphone des inspecteurs, du conseiller pédagogique et des animateurs.
ENSEIGNEMENT SECONDAffiE : inspecteurs: M. Pellegrini: M. Putallaz
(025) 3 6027 (027) 86 1235
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE:
1. Inspecteurs principaux
1er arrondissement: M. Rey (027) 74309
2e arrondissement: M.Pellaud (026) 62337
3e arrondissement: Mme Savioz (027) 22 39 65
4e arrondissement: M. Zuber (027) 55 61 47
2. Inspecteur de gymnastique
M. Curdy (027) 22 23 37
3. Inspectrices A CM
Mme Bagnoud Mme Dubois
(027) 511221 (026) 21752
4. Conseiller pédagogique des classes spéciales
Mme Salamin
5. Animateurs
Langue 2 : Mlle Dubuis M. Décaillet
(027) 55 09 53
(027) 2221 25 (026) 8 1680
Mathématique moderne: M. Sauthier (027) 223255
Français: M. Mathis (027) 38 29 93
Environnement: M. Rausis (027) 21 6285
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Ille Forum suisse sur l'enseignement des mathématiques (COmE,S - 7 DECEMBRE 1977)
L'utilisation de la calculatrice de poche durant la scolarité obligatoire
Le 3e Forum suisse sur l'enseignement des mathématiques durant la scolarité obligatoire a réuni cette année 120 enseignants, inspecteurs scolaires et responsables du renouvellement de l'enseignement mathématique en Suisse. Le thème traité « L'utilisation de la calculatrice de poche durant la scolarité obligatoire: avait déjà été abordé, en octobre dernier, lors d'un cours de perfectionnement de la Société suisse des professeürs de mathématique et de physique où l'on avait examiné l'emploi des petites calculatrices dans l'enseignement postobligatoire ainsi que dans celui qui le précède.
Répartis en 9 groupes de travail, les participants à ce 3e Forum se sont efforcés de répondre aux questions suivantes:
- Quelles premières constatations est-on amené à faire à la suite de l'utilisation des petites calculatrices dans un nombre limité de classes en Suisse?
Quels sont les problèmes que semblent devoir poser un emploi plus généralisé de cet outil et quelle influence exercerait-il sur l'enseignement (celui des mathématiques en particulier) ?
La synthèse des rapports des groupes a mis en évidence les idées-forces suivantes:
- Bien que la petite calculatrice se trouve déjà entre les mains de beaucoup d'élèves, les expériences menées systématiquement en vue de son utilisation dans l'enseignement obligatoire sont encore rares.
Par contre, après la scolarité obligatoire, la calculatrice de poche est d'un usage fréquent; aussi les participants au 3e Forum ont-ils estimé souhaitable l'emploi de la petite calculatrice, notamment à partir de la 7e année scolaire.
- L'utilisation de ce moyen auxiliaire devrait permettre d'améliorer la compréhension des concepts mathématiques et ne semble pas nécessiter. de prime abord, des modifications essentielles des plans d'études.
En conséquence, les participants au 3e Forum ont recommandé que des expériences soient effectuées systématiquement -à tous les degrés scolaires et dans toute la Suisse - afin de rassembler les éléments de réponses à diverses questions liées à l'utilisation de la calculatrice de poche. Ces recommandations ont été adressées à la Commission pédagogique de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP).
Secrétariat général de la CDIP
34 35
CIRCE III
Consacrée à une prise de contact et à un échange de vues très général au sujet du mandat, la première séance de CIRCE III avait laissé percevoir les craintes de plusieurs délégations quant à la composition de la commision plénière et au déroulement des travaux:
Les principaux intéressés, c'est-à-dire les enseignants des degrés 7, 8 et 9, pourraient-ils se faire entendre? Auraient-ils une influence prépondérante dans l'élaboration des programmes? Saurait-on se garder du piège, ou de la tentation, qui consisterait à mettre les dernières années de la scolarité obligatoire au service plus ou moins exclusif des apprentissages, des gymnases ou des écoles normales? L'enfant, ou l'adolescent, continueraient-ils à être au centre des préoccupations? La discussion n'allait-elle pas faire une place trop grande aux déclarations de principe, aux projets de réformes utopiques, aux questions de structure scolaire, voire à la procédure?
Ces dangers, les membres de CIRCE III les ont évités au cours de la deuxième séance, dont l'essentiel fut consacré à l'examen du mandat et au problème de la mathématique.
L'étendue de la coordination que CIReE III souhaite proposer n'a pas encore été formellement définie: le mandat provisoire limite l'élaboration de programmes-cadre à la mathématique, au français, à la langue II, à l'histoire nationale et à l'éducation civique; CIRCE III ne saurait cependant oublier de fixer le « niveau d'introduction des différentes disciplines figurant au plan d'études de tous les cantons romands qui ne font pas l'objet d'une coordination prioritaire ».
Ce dernier aspect de la coordination acquerra à longue échéance une grande importance: toute entreprise de cet ordre, en effet, devrait tendre à faire débuter l'enseignement d'une discipline à un même degré dans l'ensemble de la Suisse romande. Certes, la proportion des élèves se déplaçant d'un canton à l'autre paraît bien faible. De plus, des dispositions particulières prises à l'intérieur de l'établissement facilitent souvent l'intégration d'un élève nouveau, en provenance d'un autre canton: heures d'appui, programme spécial durant un temps limité, période assez longue accordée pour l'adaptation, régime provisoire pour décider de la promotion, épreuves personnalisées pour mesurer l'assimilation des notions nouvelles. Cette intégration, elle se révélera difficile, impossible même, si les uns commencent la discipline «X}) en 7e alors que d'autres ne l'introduisent qu'en 8e.
n appartiendra à CIRCE III de définir ultérieurement un équilibre entre deux tendances : les uns souhaitent une coordination aussi étendue que possible, valable pour tous les élèves: CIRCE III devrait, par exemple, traiter de toutes les matières qui ont fait l'objet des travaux de CIRCE II et 1. D'autres, plus modestes dans leurs ambitions, ne désirent aborder que les disciplines figurant au mandat. Ce qui paraît évident, c'est que tous les délégués partagent l'idée que la définition de la coordination, l'élaboration de programmes-cadre doivent être synonymes de rénovation pédagogique, à l'image de la voie tracée pour les quatre premières années de la scolarité obligatoire.
*** Pour des raisons historiques, la mathé-
matique est la discipline que CIRCE III doit aborder en première urgence. Le programme-cadre de mathématique pour le degré 7 devrait être prêt pour l'année 1979-1980, ce qui signifie aussi moyens d'enseignement élaborés et maîtres recyclés.
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Outre le délai, une difficulté supplémentaire - prévisible et justifiée - a surgi: Pourquoi est-il (provisoirement) prévu que CIRCE III puisse définir la conception pédagogique du français, de la langue II, de l'histoire nationale et de l'éducation civique, et non celle de la mathématique? Faut-il y voir une conséquence du calendrier à respecter? ou une volonté de ne pas remettre en question les choix de CIRCE 1 et II ?
Quelle que soit la rép~nse, CIRCE III a estimé indispensable de proposer que la mathématique soit étudiée selon la même méthodologie que les autres disciplines expressément mentionnée dans le mandat. C'est pourquoi, avant d'établir un programme-cadre, elle formulera vraisemblablement une définition de la conception pédagogique qu'elle se fait de la mathématique aux degrés 7, 8 et 9.
Une récente décision de la Conférence romande des chefs de service de l'enseignement secondaire a facilité le choix de cette option; en effet, estimant à juste titre que le programme-cadre de mathématique ne serait pas opérationnel pour la 7e dès 1979-1980 ,les chefs de service de l'enseignement secondaire ont mandaté une commission chargée de trouver les solutions pour la période de transition débutant en 1979, jusqu'au moment où CIRCE III aura pu en ce domaine terminer ses travaux.
Ainsi, dans le · domaine de la mathématique, l'urgence paraît présentement moins grande. Prenons simplement garde que cette période de transition soit brève et n'oublions pas que l'intérêt des élèves commande de disposer, dès que possible, d'un programme définitif.
La deuxième séance de CIRCE III a mis en évidence diverses idées-forces: continuité avec les travaux antérieurs de coordination, souci de donner aux élèves un enseignement adapté, volonté de faciliter l'évolution des programmes et de créer, par là-même, un mouvement de rénovation pédagogique, mais surtout crainte
d'u'n hiatus entre l'école et l'apprentissage ou les établissements du degré supérieur.
Les participants à CIRCE III manifestent une grande attention à tout ce qui a été fait pour les degrés 1 à 4 d'abord, 5 et 6 ensuite. Ils sont également très soucieux de faciliter la transition au terme de la ge année. Rien ne sert, en effet, d'éviter toute difficulté dans le passage aux niveaux 7-8-9, si ce mode de faire a pour conséquence de rendre plus ardu le seuil à franchir après la ge.
C'est pour résoudre ces difficultés que la présence dés représentants de l'enseignement professionnel, des gymnases, de l'Université ou des écoles normales se révélera particulièrement précieuse à CIRCE III.
Michel Bavard président de CIRCE III
Extrait de «Coordination ».
INVITATION A TOUS LES MAITRES ET MAITRESSES DE TERMINALES
Mercredi 12 avril 1978 à 14 h. au CO de Leytron aura lieu le 2e séminaire de mathématique à l'intention des maîtres et maîtresses de terminales.
Ce séminaire sera animé par Monsieur le professeur GEORGES avec la participation de Madame Marion SALAMIN, conseillère pédagogique, et de Monsieur Roger SA UHIER, professeur.
Nous espérons que cette rencontre pédagogique suscitera plus d'intérêt que la précédente et nous vous attendons nombreux à Leytron.
Le comité de l'AECOBT
Communication corporative: AEPSVR
Le traditionnel tournoi de volleyball des enseignants se déroulera à Sierre le samedi 29 avril 1978 dès 13 h. 30.
Réservez, d'ores et déjà, cette date!
P. Bruchez 36
AVENIR
Quand on aura fait le tour des technologies avancées
Quand on aura tout automatisé
Quand l'ordinateur nous tiendra lieu de conscience, de comptable, de confesseur et de médecin
Quand une moitié de la ville sera en parking et l'autre en autoroute
Quand on apprendra les langues en dormant sur des minicassettes en forme d'oreiller
Quand on pourra acheter de la poudre de saucisson et qu'on boira, pour des libations, du Beaujolais hyophilisé ...
Quand les enfants de quatre ans sauront tout sur la sexualité
Alors je demanderai poliment, mais avec quelle tension intérieure,
à la force, à l'autorité, voire même au gouvernement, de faire une pause de quelques jours pour nous permettre de réapprendre
la vie quotidienne, l'amitié, le temps qu'on perd,
la tendresse et le geste délicat, la rose qu'on offre,
la main qu'on prend dans la main et, de façon générale,
le retour du printemps.
Car tout le reste est une foutaise qui commence à nous fatiguer.
Roger Nordmann
Connaissez-vous quelqu'un? ...
Chemin faisant en radio éducative, j'ai eu l'occasion de recueillir des témoignages de gens soit inconnus, soit plus ou moins célèbres, et qui tous, non seulement avaient quelque chose à dire, mais savaient le raconter.
Les précieuses veillées d'antan ont disparu, tuées par les mass média. Mais la radio, surtout la radio, sait redonner la parole. Une parole vivante, alerte, naturelle.
Et c'est l'un des buts de la série Chemin faisant: redonner à la langue parlée ses lettres de noblesse.
L'autre but consiste à relier les générations, en sortant par exemple le troisième âge du ghetto dans lequel nos cités l'enferment. Et c'est avant tout à la campagne que 1'on sait encore écouter les vieux.
Depuis septembre, j'ai recueilli en Valais les récits et souvenirs d'un artisan, Oscar Favre; d'un écrivain, Maurice Métral; d'un conteur-chanteur, Bernard Montangéro; d'un animateur du musée folklorique du val d'Anniviers, Edouard Florey.
Avez-vous remarqué? Que des hommes!
ET IL ME RESTE UNE EMISSION A REALISER CE PRINTEMPS ... ALORS, CHER(E)S COLLEGUES ...
Puis-je vous demander de me signaler le nom d'une Valaisanne au talent de conteuse, que vous connaîtriez, et dont les récits apprendraient aux enfants le temps passé, des coutumes disparues, des histoires passionnantes, simples et belles, une connaisance des gens, des choses, des animaux, de la naturre, une sagesse, un humour, une tendresse susceptibles d'enrichir qui saura l'écouter.
J'entrerai en contact soit avec vous, soit avec la personne en question dans le courant d'avril.
Un grand merci, vraiment, d'en informer l'Ecole valaisanne ou le soussigné!
Et, bien sûr, pour d'autres émissions, d'autres témoignages, je retiendrai dès maintenant les adresses de Valaisannes et Valaisans que l'on aimeraient faire entendre.
Encore une chose ... Et si l'un ou l'autre d'entre vous acceptait de collaborer à ces entretiens? Les enseignants ont aussi des souvenirs à raconter!
Robert Rudin 1, chemin de la Mairie 1223 Col ogny Téléphone privé (022) 35 Il 95
(A Pâques, on peut m'atteindre chez M. Cyrille Moix, 1961 Eison par Saint-Martin).
FUTuns MAnIÉS! Organisateurs ou animateurs de banquets, soirées, etc. !
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Statuts de la commission suisse pour les moyens audio-visuels d'enseignement et d'éducation aux mass média COSMA
La Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP) institue, sous le nom de COSMA (SKAUM), une commission permanente pour tout ce qui concerne les moyens audio-visuels d'enseignement et l'éducation aux mass media.
La COSMA dispose d'un budget dont le montant est fixé par la CDIP.
1. Objectifs 1. En vue de mettre à la disposition des
écoles les moyens audio-visuels (ci-après « MAY») les plus appropriés et de promouvoir l'éducation aux mass media, la COSMA a) coordonne et favorise l'acquisition et la
distribution de MAY, sur le plan suisse et dans les régions;
b) favorise la production, la co-production et l'adaptation de MA V ;
c) organise et coordonne la documentation et l'information concernant les MAYet l'éducation aux mass media en collaboration avec les centres de documentation pédagogiques existants;
d) favorise la formation en vue de l'utilisation des MA V et l'éducation à la compréhension des mass media par l'école.
2. La COSMA est l'organe consultatif de la CDIP pour l'ensemble des problèmes posés par les MA V et l'éducation aux mass media.
3. Dans les limites de son budget, la COSMA peut subventionner, entièrement ou partiellement, des productions, co-productions ou adaptations dont l'intérêt pédagogique lui paraît évident.
4. Pour l'organisation de cours de perfectionnement et autres manifestations destinées aux maîtres et aux élèves ainsi que pour la mise en place d'une documentation concernant les MA V, la COSMA
c.ollabore avec le Centre pour le perfectlonnement des professeurs de l'enseignement secondaire, le Centre de coordination pour la recherche en matière d'éducation, les centres de perfectionnement régionaux et cantonaux et les commissions cantonales.
5. En tant que commission permanente de la CDIP~ la COSMA établit et entretient des relations (information réciproque, collaboration), avec: a) les organisations fédérales, intercanto
nales, cantonales et institutions publiques s'occupant de MA Y et d'éducation aux mass media'
b) la SSR et les société~ régionales de télévision;
c) les hautes écoles; d) les organisations analogues à l'étran
ger. II. Structures
a) Commission 1. La commission permanente est compo
sée de 19 membres au maximum, nommés par la CDIP.
2. Chaque région au sens de l'article 6 du concordat intercantonal pour la coordination scolaire est représentée dans la commission. La commission doit comprendre également des représentants - des départements fédéraux compé-
tents - de la SSR - de la KOSLO - de la Commission pédagogique - de la Commission pédagogique de
l'enseignement secondaire ainsi que des spécialistes de la distributi.on, de la documentation et du per-fectIOnnement des enseignants. -
3. La CDIP nomme le président, les viceprésidents et le secrétaire de la commission. 40 41
La commission dispose d'un secrétariat permanent.
b) Sous-commissions Afin de remplir son mandat, la com
mission peut, selon les besoins et dans les limites de son budget, créer des sous-commissions. Les sous-commissions se corn posent, en principe, de sept membres au maximum et sont présidées par l'un des membres de la commission. Elles peuvent faire appel au concours d'autres personnes, d'entente avec le Secrétariat de la CDIP. Les sous-commissions s'occupent des problèmes relatifs: a) à la production et à la distribution; b) aux cours et autres manifestations. c) Bureau
Pour préparer les délibérations de la commission, celle-ci se donne un bureau
LES POEMES DE MARINETTE
L'ouvrage des « Poèmes de Marinette» sortira prochainement de presse. C'est l'occasion pour nous de rappeler la collaboration riche et intéressante que nous avons pu entretenir avec Marinette ThéIer, brusquement décédée au printemps 1977.
Tout avait débuté en automne 1973. Marinette nous avait alors proposé la publication d'histoires à exploiter en classes enfantines. Nous avions publié alors l'histoire du bonhomme de neige qui ne voulait pas fondre dans le numéro de décembre 1973 de l'Ecole valaisanne. Très rapidement, l'idée d'intéresser des maîtresses enfantines de diverses régions du Valais romand à un travail d'équipe se concrétisait grâce au dynamisme, à la sensibilité et au savoir-faire de Marinette.
De la collaboration entre ces différentes maîtresses, il en résulta une série d'expériences et de découvertes très enrichissantes parmi lesquelles nous relevons plus particulièrement la création des marottes qui animent la vie de nombreuses classes enfantines de notre canton. Maîtrisant à merveille la technique d'utilisation des madonnettes, Marinette fut ensuite appelée à diriger des cours de perfectionnement
exécutif, qui ne peut être chargé que de l'expédition des affaires courantes. ,
Ce' bureau se compose du président, des vice-présidents, du secrétaire; en cas de nécessité, le bureau fait appel aux présidents des sous-commissions instituées.
III. Indemnisation Les membres de la commission et des
sous-commissions sont indemnisés conformément au «règlement de financement» adopté par la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique.
Approuvés par l'assemblée plénière, Berne, 22 mai 1975 (modifié le 31 mars 1977). Le président: Alfred Gilgen Le secrétaire: Eugène Egger
et nombreuses sont les enseignantes qui ont grandement apprécié ses talents d'animation.
Avec cet ouvrage de poèmes préparé par Marinette, quelque temps avant son brusque départ, c'est un peu de sa fraîcheur et de son enthousiasme que nous retrouvons. Nous ne pouvons que le recommander à tous les enseignants des classes enfantines et nous sommes persuadés qu'ils en tireront le plus grand profit.
EV
P.-S. - L'ouvrage sera introduit au dépôt des ouvrages scolaires; il figurera donc sur le bulletin de commande sous la rubrique «Section enfantine ».
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Liste des suffixes Document destiné à fournir aux enseignants les matériaux nécessaires pour composer un ou des exercices à partir d'un mot contenant un suffixe intéressant, mot trouvé au hasard d'une dictée, d'une lecture, ou même d'une autre leçon.
Ecole valaisanne, Sion, mars 1978
Sommaire
PREMIERE PARTIE: LISTE DE SUFFIXES Pages
1. Suffixes diminutifs 3 2. Suffixes d'origine . . . 4 3. Suffixes indiquant l'action ou son résultat. 4 4. Suffixes indiquant le lieu. " 5 5. Suffixes indiquant un contenant . 6 6. Suffixes indiquant l'arbre 6 7. Suffixes indiquant la contenance . . 6 8. Suffixes indiquant la dignité, la fonction. 6 9. Suffixes indiquant l'art, le métier en géné-~ 6
10. Suffixes indiquant la profession 7 Il. Suffixes de qualité ou de défaut .. 7 12. Suffixes indiquant un système de croyance. 8 13. Suffixes indiquant les partisans 8 14. Suffixes désignant un ensemble 8 15. Suffixes péjoratifs 9 16. Suffixes diminutifs ou fréquentatifs 9 17. Quelques suffixes scientifiques. 10
DEUXIEME PARTIE: SUGGESTION D'EXERCICES
1. Recherche collective dans le dictionnaire. 10 2. Recherche collective . Il 3. Travail d'invention personnel . 12 4. Réflexion 13 5. Exercices oraux d'entraînement systémati-
que 14 6. Orthographe 15 7. Exercices sur les dérivés et les composés. 16 8. Compléter des tableaux 18 9. Feuilles de mots . 18
Remarque: Il est inutile de donner des listes de mots ayant le même préfixe.' on les découvre facilement en ouvrant le dictionnaire.
ille
illon
eton
eron
on
in
ine
ceau
ereau
eteau
isseau
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et
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elet
e1ette
ot
ule cule 2
m
m
m
m
m
m
m
m
m
m
m
f
m
f
m
Première partie 1. SUFFIXES DIMINUTIFS
brindille, faucille, mantille, résille, bulbille, peccadille, pastille, coquille
grappillon, négrillon, carpillon, moinillon, oisillon, maillon, portillon, trappillon, cotillon, pavillon, médaillon, taurillon, bottillon, aiguillon, gravillon, bouvillon, moussaillon
caneton, charreton, oeilleton, clocheton, mousqueton
aileron, moucheron, napperon, mancheron
veston, ourson, oison, aiglon, chaton, crayon, mûron, paillasson, manchon, guidon, dindon, lardon, ballon, cordon, poêlon, billon, ca ban on, limaçon
tambourin, fortin, oursin, rondin, festin, serpentin
bottine, langoustine, mousseline, percaline, chopine, bassine, tartine, figurine
pourceau, lionceau, souriceau, arceaù, cerceau
lapereau, vipéreau, poétereau, tourtereau
louveteau, bouqueteau
arbrisseau, vermisseau, coulisseau, ruisseau
drapeau, jambonneau, dindonneau, éléphanteau, tonneau, renardeau,pruneau, agneau, caveau, cuveau, bandeau, cordeau
livret, oeillet, jardinet, bâtonnet, coussinet, sachet, cordonnet, cochonnet, crochet, bosquet, coffret
facette, herbette, fourchette, chansonnette, historiette, chambrette, nouillette, banquette, tablette, colerette, fleurette; planchette, bou-lette, savonnette .
enfantelet, roitelet, agnelet, ruisselet, cervelet, osselet, tonnelet, carrelet. porcelet. annelet. barillet, bâtelet. châtelet
tartelette, cassolette, maigrelette, côtelette, échelette, bandelette, gouttelette, chevillette, chenillette
Pierrot, charriot, angelot, loupiot, bourricot, îlot
globule, granule, molécule, corpuscule, monticule, pellicule, animalcule, ventricule, opuscule, fascicule, lobule, particule. vésicule
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1 l '
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2. SUFFIXES D'ORIGINE
{africain, marocain, romain, roumain, mexicain, américain, cubain. samaritain, urbain, vilain, riverain, napolitain
{
français, lyonnais, portugais, anglais, écossais, hollandais, bordelais, antillais, congolais, soudanais, albanais, milanais, japonais, polonais
{persan, valaisan, castillan, courtisan, roman, transjuran, rhénan, paysan, toscan, catalan
barbaresque, mauresque, arabesque, picaresque, moliéresque, livresque, simiesque. dantesque
{
parisien, prussien, brésilien, chilien, australien, syrien, italien, laotien, terrien, martien, égyptien, alsacien, canadien, sicilien, bohémien, algérien, tunisien, vénitien
arabique, persique, asiatique, gothique, médique, dorique, attique, nordique
{alpin, argentin, citadin, abyssin, girondin, limousin, porcin, léonin, oursin, caprin, chevalin, éléphantin
( chinois, danois, suédois, munichois, zurichois, hongrois, pékinois, \ vaudois, genevois, neuchâtelois, fribourgeois
{breton, saxon, sauvageon, berrichon, beauceron, gascon, bourguignon, wallon, nippon, grison, patagon
(c~réen, ven~éen, araT?éen, chaldéen, galiléen, dahoméen, pyrél neen, europeen, nazareen
( allemand, flamand, romand, normand
t sa voyard. chamoniard. campagnard. montagnard. st-mauriard
3. SUFFIXES INDIQUANT L'ACTION OU SON RESULTAT
ade
age m
aison f
bravade, escalade, ruade, gambade, roulade, torsade, dérobade, grillade, baignade, galopade, glissade, calvacade, bousculade, embrassade, noyade, promenade
balayage, héritage, voyage, sciage, pliage, triage, minage, tirage, virage, rasage, pesage, dosage, lavage, rinçage, bâchage, séchage, pompage, réglage, hivernage, jardinage, labourage, mesurage, remplissage, témoignage, usage -fenaison, livraison, pendaison, salaison, fumaison, liaison, floraison, crevaison, exhalaison, flottaison, comparaison, combinaison, conjugaison, terminaison
elle
an ce
ence
faction
tion
ture
ure
ée
ement
is
ite erie
aie
aire
4 5 erie
m
m
f f
m
prunelle, dentelle, cervelle, passerelle, radicelle, tigelle, poutrelle, cou pelle, tourelle, tigelle, lamelle, parcelle, ruelle
naissance, résistance, alliance, mouvance, croyance, vengeance, abondance, vigilance, vaillance, résonance, tolérance, attirance, endurance, prévenance, répugnance, souffrance
présidence, prudence, exigence, patience, violence, clémence, présence, innocence, insolence, adhérence, existence, affluence, influence, excellence, négligence, confidence
tuméfaction, stupéfaction, torréfaction, liquéfaction, satisfaction, putréfaction, raréfaction
augmentation, rotation, insolation, natation, citation, votation, taxation, éjection, addition, punition, adoption, obtention, démolition, traduction, protection, distraction
signature, ligature, facture, lecture, culture, clôture, rupture, capture, couture, monture, mouture, créature, filature, jointure. fermeture, confiture, peinture
foulure, blessure, mixture, usure, rayure, bavure, rature, dorure, piqûre, fumure, pelure, sciure, soudure, rognure, coupure, frisure, morsure, cassure, fissure, gravure, courbure, écorchure, éraflure, griffure
arrivée, amenée, coulée, entrée, pensée, montée, trouée, plongée, saignée, traînée, balafrée, enjambée, assemblée, traversée, criée, échappée, levée, menée, mêlée, veillée
abaissement, enterrement, banissement, bouleversement, châtiment, grincement, maniement, nivellement, évanouissement, rajeunissement, fléchissement, bruissement, sifflement
hachis, gâchis, semis, mépris, éboulis, tournis, croquis, clapotis, compromis, cliquetis, gazouillis, glacis, vernis
réussite, inconduite, poursuite, faillite, conduite moquerie, badinerie, broderie, causerie, escroquerie, tracasserie, plaisanterie, jonglerie, raillerie
4. SUFFIXES INDIQUANT LE LIEU
châtaigneraie, saulaie, chênaie, cédraie, oseraie, hêtraie, olivaie, coudraie, roseraie, rouvraie, cerisaie, prunelaie, ronceraie, palmeraie, pommeraie, bananeraie
vestiaire, syllabaire, dictionnaire, abécédaire, ossuaire, reliquaire, vocabulaire, antiphonaire, sermonaire, dispensaire
crèmerie, épicerie, distillerie, boucherie, buanderie, mairie, por-
"~'l' ,~ ... y ••••• ~ •••••••• yyy.~ ••••• W •••• '.~~Y.Y .•• y ••••• ~ •• ~ •• y •••••••••••••••••••••
• 1 • Il ' 1
oir m
oire m
f
ier m
ière
ier m
ée f
é f
esse f
at ID
cherie, aumônerie, marbrerie, poudrerie, lustrerie, armurerie, brasserie, papeterie, droguerie, librairie, chaufferie, fromagerie, soufflerie, hôtellerie, imprimerie
parloir, dortoir, vidoir, saloir, fumoir, séchoir, couloir, battoir, perchoir, laminoir, crachoir, reposoir, dépôtoir, abattoir, trottoir, abreuvoir, lavoir, pressoir
prétoire, giratoire, crématoire, territoire, laboratoire, promontoire, déambulatoire armoire, baignoire, glissoire
s. SUFFIXES INDIQUANT UN CONTENANT
encrier, sucrier, saladier, confiturier, herbier, imagier, fichier, bourbier, grenier, charnier, carnier, guêpier, brasier, parolier, pétrolier, cendrier, poudrier, poivrier
pépinière, ardoisière, théière, cafetière, bonbonnière, fourmilière, saucière, ratière, soupière, tabatière, plâtrière, chènevière
6. SUFFIXE INDIQUANT L'ARBRE
abricotier, amandier, caféier, cerisier, châtaignier, ébénier, figuier, églantier, groseillier, marronnier, pommier, mûrier, prunier, pistachier, sorbier, palmier, citronnier, bananier, cognassier, noisetier, framboisier
7. SUFFIXE INDIQUANT LA CONTENANCE
assiettée, charretée, pelletée, cuillerée, brouettée, année, nichée, aiguillée, gorgée, hottée, bouchée, marmitée, fourchée, chambrée, wagonnée, maisonnée, couvée, fournée, poignée, rangée, tablée, poêlée
8. SUFFIXES INDIQUANT LA DIGNITE, LA FONCTION
papauté, royauté, primauté, amirauté, divinité, maternité, paternité, féminité
comtesse, princesse. prêtresse, noblesse, duchesse, mairesse, pairesse, maîtresse, diaconesse, notairesse, chanoinesse, patronesse, prophétesse '
professorat, patriarcat, légat, avocat, soldat, prélat, vicariat, nota- . riat, apostolat, paysannat, épiscopat, maréchalat, cardinalat, inspectorat
9. SUFFIXE INDIQUANT L'ART, LE METIER EN GENERAL
erie f verrerie, chancellerie, brosserie, briqueterie, serrurerie, tapisserie, teinturerie, gendarmerie, horlogerie, verrerie, cordonnerie, coutellerie, imprimerie 6 7
10. SUFFIXES INDIQUANT LA PROFESSION
eur m coureur, livreur, rôtisseur, dessinateur, instituteur, graveur, direc-teur, inspecteur, danseur, fournisseur, chômeur, soudeur, mouleur, sonneur, relieur, pêcheur, éleveur, éditeur, constructeur, rédacteur, sculpteur, percepteur, précepteur
aire m antiquaire, vicaire, notaire, rétiaire, libraire, corsaire, lapidaire, diamantaire, stagiaire, auxiliaire, faussaire, mercenaire, secrétaire, apothicaire, vétérinaire (certains peuvent être féminins)
er m boucher, charcutier, épicier, plâtrier, tôlier, potier, sorcier, poli-cier, porcher, vacher, luthier, sellier, écolier, geôlier, fermier, pos-tier, meunier, vitrier, carrier, verrier, bouvier, banquier, caissier
ère f les féminins de la plupart des mots précédents la vandière, camérière, crémière
(e)ron ID bûcheron, patron, charron, vigneron, forgeron, fanfaron
ien ID pharmacien, gardien, magicien, logicien, milicien, musicien, opti-cien, comédien, tragédien, galérien, praticien, physicien, collégien, historien, mécanicien, théologien .
iste m dentiste, journaliste, cycliste, soliste, légiste, fumiste, copiste, ju-" riste, artiste, chimiste, pianiste, ébéniste, pompiste, garagiste, bura-liste, fabuliste, organiste, céramiste, botaniste .. fleuriste, droguiste, aubergiste, oculiste, paysagiste, violoncelliste
Il. SUFFIXES DE QUALITE OU DE DEFAUT
erie f fourberie, gaminerie, gaucherie, ivrognerie, goujaterie, cajolerie, câlinerie, badinerie, pingrerie, mièvrerie, niaiserie, bigoterie, flat-terie, étourderie, sauvagerie
esse f faiblesse, rudesse, hardiesse, souplesse, politesse, petitesse, tris-tesse, vieillesse, maladresse, sécheresse, allégresse, étroitesse, gen-tillesse, délicatesse
eur f blancheur, noirceur, minceur, douceur, tiédeur, laideur, raideur, rondeur, verdeur, rougeur, ampleur, aigreur, lenteur, moiteur, hauteur, vigueur, ferveur, profondeur
ise f bêtise, gourmandise, franchise, vantardise, convoitise, traîtrise, roublardise, fainéantise
tude f exactitude, similitude, ingratitude, promptitude, certitude, décré-pitude, inquiétude, aptitude, plénitude, lassitude, gratitude, servi-tude, solitude
ure f droiture, courbure, carrure, chamarrure, moisissure
t"~"~ ,.y ... Y.~ •••••••••••••• Y ••••• W.Y •••• ~Y9.~ •••• y,"t.'W9 W#W, - ••• W ••• W ••••••
1 1 l ,
té
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ence
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isme ID
isme ID
iste
an
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ain
" ien
ade f
age ID
pauvr~té, fermeté, ancienneté, nouveauté, beauté velouté cruauté timidité, loyauté, humidité, humilité, sobriété, h~bileté, ~bscurité: légèreté, voracité, rigidité, âcreté, difficulté, honnêteté, lâcheté, netteté, propreté, vivacité, immensité, virilité, priorité rotondité longévité, gravité ' •
arrogance, bienveillance, consistance, élégance, insouciance nonchalance, bi~nséance, o?ligeance" prévenance, répugnance, dépendance, exu berance, suffisance, prevoyance
0dole,nce, induJ~ence, innocence, insolence, négligence, prudence, Impatience, abstll1ence, compétence, urgence, turbulence somnolence, impénitence, magnificence, opulence, clémence, 'décence fréquence, éloquence, évidence ·
modestie, barbarie, calvitie, énergie, folie, furie, idolâtrie, jalousie, mélancolie, perfidie, hypocrisie, inertie, courtoisie, incurie, hémophilie, suprématie, diplomatie
n:u~isme, cyn~sn:e, civisme, h~roïsme, pédantisme, vandalisme, optImIsme, peSSImIsme, amoralIsme, alcoolisme, académisme, extrémisme, réformisme, crétinisme, défaitisme, banditisme
12. SUFFIXE INDIQUANT UN SYSTEME DE CROYANCE
catholicisme, protestantisme, judaïsme, bouddhisme, mahométisme, christianisme, paganisme, panthéisme, théisme, puritanisme, anglicanisme, fétichisme, islamisme
cartesianisme, machiavélisme, platonisme, fatalisme libéralisme. nihilisme, réalisme, stoïcisme, rationalisme ·
13. SUFFIXES INDIQUANT LES PARTISANS
bouddhiste, anarchiste, calviniste, déiste, janséniste, matérialiste. royaliste, optimiste, pessimiste
musulman, anglican. mahométan, gallican
bénédictin, girondin, bernardin, jacobin
franciscain, puritain, républicain, dominicain
luthérien, païen, pharisien, chrétien, platonicien
14. SUFFIXES DESIGNANT UN ENSEMBLE
colonnade, barricade, myriade, peuplade, fusillade, canonnade. mascarade, palissade, balustrade
plumage" feuillag~, pelage. ramage, pavage, herbage, cordage. dallage, lIgnage, VItrage, paysage, marécage, branchage, équipage, ra yonnage, carrelage, poin tillage 8
ain
aine
ure
aille
as
asse
assier
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(i)ole
aud
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ailler
iller
iner
cher
onner
oter
oyer
9 asser
m
m
m
m
m
quatrain, dizain, sixain, onzain, huitain, septain, couvain, trentain, contemporain
dizaine, douzaine, vingtaine, quarantaine, soixantaine, centaine
parure, friture, épluchure, mâture, verdure, bordure, voilure, réglure, coiffure, brochure, tu bulure, membrure, ossature, nourriture, législature, infrastructure, littérature, chevelure, musculature
15. SUFFIXES PEJORATIFS
ferraille, valetaille, volaille, rocaille, limaille, muraille, ripaille, cisaille, futaille, marmaille, sonnaille, piétaille, mangeaille, grisaille, cochonnaille
fatras, plâtras, coutelas, ga]jmatias
filasse, paperasse, fadasse, mélasse, vinasse, bonasse, lavasse, tignasse, paillasse
écrivassier, finassier, tracassier, avocassier, plumassier, paperassier
bellâtre, blanchâtre, olivâtre, douceâtre, marâtre, parâtre, idolâtre, roussâtre, bleuâtre, verdâtre, brunâtre
carriole, bestiole, gloriole, babiole, bagnole, cabriole, torgnole, gaudriole, flammerole
courtaud, lourdaud, rougeaud, finaud , pataud, salaud, nigaud, noiraud , rustaud , corniaud
faiblard, papelard, gueulard, flemmard, traînard, salopard, piaillard, braillard, froussard, politicard, tortillard, pantouflard
16. SUFFIXES DIMINUTIFS OU FREQUENTATIFS
ferrailler, tirailler, tournailler, mitrailler, piailler, toussailler, brailler, rôdailler, rimailler, tenaiJler, coupailler, écrivailler
mordiller, sautiller, gribouiller, barbouiller, bredouiller, pendouiller, gargouiller, fourmiller, patouiller
trottiner, pleuviner, piétiner, dégouliner, baragouiner
flânocher, amouracher, pleurnicher, effilocher, éplucher
mâchonner, grisonner, papillonner, fanfaronner, polissonner, griffonner, ronchonner, chansonner, visionner
vivoter, toussoter, boursicoter, trembloter, asticoter, crachoter, siffloter
larmoyer, tournoyer, charroyer, guerroyer, rougeoyer, flamboyer
rêvasser, "finasser, pleuvasser, écrivasser
"~l"~ , .... ~.~y.y.Wy •••• ~ ••• yy •••••• y"""""W, •• ,' ""., ••••••• , ••• ",.,.,. • • .. 1 1 • 1 1 l " , ~ , 1 1 : " "
ium
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ure
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acées
ite
ite
ie
algie
17. QUELQUES SUFFIXES SCIENTIFIQUES
calcium, magnésium, silicium, sodium, barium
acétate, borate, bromate, carbonate, phosphate, sulfate
car bure, sulfure, chlorure
benzine, térébenthine, caféine, margarine, morphine, nicotine, quinine, naphtaline
herbacées, liliacées, graminées, rosacées, papavéracées
pyrite, magnétite, chromite, azurite, cuprite
otite, appendicite, encéphalite, amygdalite, méningite, bronchite, sinusite
anémie, atrophie, épilepsie, hémorragie, pleurésie
névralgie, gastralgie, odontalgie
Deuxième partie
Suggestions d'exercices
1. RECHERCHE COLLECTIVE DANS LE DICTIONNAmE
But:
Liste No 1 :
Liste No 2:
Liste No 3 :
Découverte du sens des préfixes et des suffixes
1.1 Recherche sur les suffixes
Démarche proposée : Le maître donne une des listes suivantes Chaque élève cherche le sens d'un mot Ensemble on essaie de découvrir le sens du suffixe.
apiculture, aviculture, agriculture, aquiculture, viticulture, rizic~lture, hém?~ulture, moto.culture, monoculture, polyculture, pisc~culture, puenculture, flonculture, horticulture, sylviculture, sériclcult~re, ostréiculture, spongiculture, mytiliculture, osiériculture, ar bonculture, tru tticulture, salmoniculture, cuniculiculture
nécromancie, chiromancie, oniromancie, cartomancie bibliomancie, rhabdomancie, ornithomancie, arithmomancie, gy~omancie
radi~mt~éraI?ie, balnéothérapie, psychothérapie, chimiothérapie, phY~lOth~rap~e, the~mot,hér~pie, ~éca-?oth.érapie, organothérapie, pyretotheraple, radlOtheraple, heliotheraple, hydrothérapie pho-tothérapie, sérothérapie ' 10 I I
Liste No 4:
Liste No 5 :
Liste No 6:
Liste No 7 :
Liste No 8 :
Liste No 9 :
Liste No 10 :
Liste No Il :
agoraphobie, androphobie, hydrophobie, anglophobie, germanophobie, xénophobie, claustrophobie
biologie, ornithologie, méthodologie, phraséologie, criminologie, météorologie, climatologie, dermatologie, pharmacologie, bactériologie, etc ... suffixe graphe: géographe, orthographe, sismographe, etc ...
suffixe graphie: géographie, musicographie, photographie, chro-
suffixe tomie :
nographie, océanographie, etc ...
amygdalectomie, laryngectomie, gastrectomie, trachéotomie, etc ...
suffixe scopie: gastroscopie, radioscopie, microscopie, etc ...
suffixe sc ope : stéréoscope, stéthoscope, cinémascope, etc ...
suffixe algie: odontalgie, gastralgie, névralgie, etc ...
Les listes données dans la première partie peuvent aussi être utilisées.
1.2 Recherche identique en partant des préfixes
Démarche proposée:
A l'aide du dictionnaire, établir des listes de mots contenant un préfixe numérique grec ou latin mili centi déci semi quadri quint
kilo hecto ·deca hémi tétra penta
mille cent dix la moitié quatre cinq
2. RECHERCHE COLLECTIVE
But: découvrir des suffixes de même sens
2.1 Recherche sur les suffixes
Démarche proposée: le maître donne :
maisonnette: oisillon: bâtonet: carpillon:
petite maison petit oiseau petit bâton peti te carpe petite planche petite faux
bi bis tri tris sex nov multi uni
Les élèves par petits groupes sont invités à compléter On procède à la mise en commun
di dis ter hexa ennéa poly mono
deux trois six neuf plusieurs un seul
"'" ,-.....••••••••••••..................... ,
•• yy •• y •••••••••••• yy •••••••••••••••••
l '
On tente une classification dans le genre : Suffixe diminutif ON : ourson, chaton, carafon ... Suffixe diminutif ET: livret, bâtonet, coffret ... Suffixe diminutif ILLON: grapillon, carpillon, oisillon ... Suffixe diminutif ET TE : maisonnette, clochette, charrette ...
'" etc .... (voir dans la première partie) Autres listes de départ: africain: vient d'Afrique européen: vient d'Europe valaisan: vient du Valais nordique: vient du Nord
vient du Brésil vient de France
2.2 Recherche sur les préfixes On arrivera à des tableaux du genre: Préfixes indiquant une transformation a .. abaisser alourdir ... ag .. aggraver agglutiner ... at ___________ attendre attirer .. . af ~ affaiblir affiner .. . an~annoter annuler ... ar ---. arranger arrondir .. . ad ~ admettre adverbe .. .
mordiller: toussoter: tirailler: larmoyer:
mordre souvent mais peu tousser souvent mais peu tirer souvent mais peu pleurer souvent mais peu rêver souvent un peu sonner souvent mais peu
Préfixes indiquant une position trans transjuran transalpin ... : au delà cis cisjuran cisalpin ... : en deçà post postface postdater ... : après pré préface prélude ... : avant sub, sous sus, super, supra circon, circum
3. TRAVAIL D'INVENTION PERSONNEL
But: acquisition de vocabulaire trouver Je plus de mots possible ayant le même suffixe (préfixe)
3.1 Travail sur les suffixes Démarche proposée: les élèves sont invités à compléter les tableaux: suffixes indiquant un métier, une profession 1ER (IERE) plombier, laitière, bijoutier, crémière ... EUR (EUSE) brodeuse, lamineur, aléseur, décolleteur ... ON forgeron, vigneron, maçon ... ISTE dentiste, oculiste, droguiste ... AIRE anticaire, militaire, discaire ... IEN (IENNE) pharmacienne, opticien, comédienne
suffixes indiquant une qualité: AT professorat, patriarchat, épiscopat E papauté, amirauté, paternité ... ESSE comtesse, princesse, prêtresse ... Les listes de la première partie permettent de compléter.
3.2 Un travail identique pourra être mené avec les préfixes en utilisant le dictionnaire, par exemple quelques préfixes grecs
EU EV bon évangile, euthanasie ... DIA à travers diamètre, diagonale .. . SYN SYM avec synonyme, symbiose .. . META changement HYPER beaucoup trop EPI sur
métastase, métamorphose .. . hypertension, hyperémotif .. . épizootie, épitoge ... 12
•
13
4. REFLEXION
But: découvrir qu'un suffixe (préfixe peut avoir deux sens ou plus
4.1 Réflexion sur les suffixes Démarche proposée: le maître donne la liste suivante: branchage, nettoyage, feuillage, herbage, coffrage, ramage, repassage, découpage, plumage, balayage, héritage, carrelage, rayonnage. Les élèves sont invités à séparer les mots suivant leur sens. Cn obtient: AGE = emem ble : branchage, feuillage, herbage, ramage, plumage, carrelage,
AGE = action de :
Deuxième liste:
ERIE = lieu: ER1E = travail: ER1E = défaut:
Troisième liste:
ON = diminutif: ON = origine: ON = métier:
rayonnage nettoyage, coffrage, repassage, découpage, balayage, héritage
boulangerie, meunerie, poltl'onnerie, poterie, broderie, sucrerie, cidrerie, coquetterie, verrerie, espièglerie
boulangerie, sucrerie, cidrerie, verrerie meunerie, broderie, poterie poltronnerie, coquetterie, espièglerie
aiglon, forgeron, saxon, charron, berrichon, carafon, bourguignon, bücheron, nippon, ourson
aiglon, carafon, ourson saxon, berrichon, bourguignon, nippon forgeron, charron, bücheron
4.2 Réflexion sur les préfixes Première 1 iste :
RE = de nouveau: RE = en arrière:
Deuxième liste:
IN = contraire: IN = dedans:
refaire, retourner, se replier, relire, remonter, rejeter, renvoyer, regagner, redire, revenir refaire, relire, remonter, regagner, redire retourner, se replier, rejeter, renvoyer, revenir
injecter, immoral, irréel, incarcérer, inculper, inconnu, indéfini, immerger, incruster, indécision immoral, irréel, inconnu, indéfini, indécision injecter, incarcérer, inculper, immerger, incruster
Troisième liste: essouffler, exclure, édenter, égrener, essabler, expatrier, éclore, exporter, essarter, essuyer
ES E EX = tirer dehors: édenter, égrener; éclore, essuyer ES E EX = éloigner: exclure, expatrier, exporter ES E EX = priver de : essoufler, essabler, essarter
4.3 Autres séries permettant des exercices semblables POLI = se rapporte à la ville: policeman, politique, policlinique POL y = plusieurs: polycopie, polygone, polyculture, polyvalent ADE = ensemble: colonnade, bastonnade, balustrade ADE = action de : escalade, baignade, grillade
IEN = . origine: IEN = la qualité: IEN = métier:
ANTI = avant: ANTI = opposé :
parisien, londonien, alsacien citoyen, politicien, pharisien pharmacien, musicien, physicien
antidater, anticiper, antécédent, antédiluvien anticonformiste, antibiotique, antagonisme, antidote
"~,t, ,'W, ••• y ••• y •• y •••••• , •• y ••••• ,.""""", .wy.y.y.yyy~~ •• yyy ••• y ••••• ~ •• y·
• '1 .I~I . 'jit,.,. . Ii' ·j/~It'··
ESSE = dignité: ESSE = qualité:
IN = sens négatif: IN = sens positif: lM = sens négatif: lM = sens positif: DI DIS = 2 fois: DI DIS = négation: DI DIS = hors de :
1ER = le contenant: 1ER = l'arbre producteur:
4.4 Chasser l'intrus Liste No 1 : Liste No 2 : Liste No 3 : Liste No 4 : Liste No 5 :
mairesse, prêtresse, prophétesse souplesse, allégresse, étroitesse
incapable, indiscipline, injuste, invisible inclure, infiltrer, infuser, inspecter, incruster imberbe, impur, immaculé, immortel, imparfait implanter, importer, illuminer, immerger, imbiber dissylla be, distique, diphtongue, diptique dissemblable, disjoindre, difforme, disproportion disperser, diffusion, disséminer, disloquer
encrier, confiturier, brasier caféier, groseillier, prunellier
abricotier, prunier, figuier, groseillier, colombier riveraine, napolitaine, douzaine, cubaine, romaine accoudoir, mouchoir, baignoire, grattoir, parloir morsure, ouverture, ossature, piqûre, peinture ossuaire, notaire, antiquaire, libraire, propriétaire
S. EXERCICES ORAUX D'ENTRAINEMENT SYSTEMATIQUE But: acquisition systématique de mots nouveaux
5.1 Entraînement sur les suffixes (utiliser les listes de la première partie) a) le maître demande: l'élève répond:
un ensemble de coups de canon une canonnade un ensemble de coups de fusil une fusillade l'ensemble des pavés le pavage l'ensemble des carreaux le carrelage l'ensemble des mâts la mâture
b) le maître demande : Que fait le rôtisseur?
le vacher? le vitrier? le verrier? la lavandière?
c) le maître demande : rendre fort rendre pur rendre simple rendre uni mettre en croix rendre vif rendre clair rendre rare réta blir la paix rendre saint rendre droit frapper de terreur
l'élève répond il vend des viandes rôties il garde les vaches il pose les vitres il fabrique des objets en verre elle lave le linge
l'élève répond fortifier purifier simplifier unifier crucifier vivifier clarifier raréfier pacifier sanctifier rectifier terrifier
d) le maître peut utiliser d'autres listes 14 15
5.2 Entraînement avec les préfixes a) le maître demande :
Qu'est-ce qu'un octogone un octaèdre une octave
octobre
l'élève répond : surface à 8 côtés solide à 8 faces saut de 8 notes
un vers octosyllabe un octuor
le 8e mois de l'an romain un vers de 8 syllabes un en sem ble de 8 musiciens
b) en travaillant les aspects contraires le maître demande: Comment s'appellent les radiations lumineuses situées de part et d'autre de l'arc-en-ciel : Comment s'appellent les vibrations sonores situées en-dessus et en-dessous de ce que nous entendons? Comment s'appelle l'ensemble des installations sous le sol et sur le sol ? Comment qualifie-t-on ce qui est situé dessus et ce qui est situé dessous? Ce qui est devant et derrière? Ce qui est avant et après l'école? Le texte placé en tête d'un livre et celui placé à la fin ? Inscrire une date avant, une date après?
c) en travaillant les préfixes indiquant un contraire le maître demande : Donner le contraire d'ha biller
de certain d'agréable de gracieux d'apte de légal de réel de moral de chance
d) en travaillant les préfixes de nombre le maître demande: Comment appelle-t-on ... une copie dont on a tiré plusieurs exemplaires? une surface à plusieurs côtés un solide à plusieurs faces? un homme marié à plusieurs femmes? un homme parlant plusieurs langues? un ouvrage taillé dans une seule pierre? un homme marié avec une seule femme? un avion à un seul moteur? ce qui n'a qu'une couleur
6. ORTHOGRAPHE
l'élève répond : les infrarouges et les ultraviolets
les infrasonS et l~s ultrasons les infrastructures et les superstructures
su périeur et inférieur antérieur et postérieur préscolaire et postscolaire
préface et postface antidater et postdater '
l'élève répond : désha biller incertain désagréa ble disgracieux inapte illégal irréel immoral malchance
l'élève répond: une polycopie un polygone un polyèdre un polygame un polyglotte
'monolithe monogame un monomoteur monochrome
But: faire découvrir certaines règles en rapport avec les préfixes et les suffixes 6.1 Certains suffixes forment des noms masculins, d'autres, des noms féminins; cela
est indiqué dans la première partie par les lettres m ou f.
6.2 Le préfixe «in»
La consonne est redoublée seulement si l'initiale du radical est une consonne: apte, inapte; nommé, innommé, légal, illégal; espéré, inespéré; mortel, immortel; opportun, inopportun.
6.3 Le préfixe «mal» ou «més» Més devant une voyelle: mésestime, mésalliance, mésintelligence. Mal devant une consonne: maldonne, malchance, malfaçon, malheur.
6.4 Le préfixe «re» r devant a, en, parfois é : rallier, renvoyer, réveiller, remmener ré le plus souvent devant une voyelle: réunir, réorganiser, réélire, ~éexaminer réinventer, mais: réformer, récapituler... res devant un s : ressentir, ressouvenir, ressemeler re dans les autres cas: rebaisser, reformer, remonter, requérir
6.5 Le préfixe « dé » des (sans acceut) ou de devant un s : dessaisir, dessaler, desceller, description, destruction, dessécher dés devant une voyelle ou h muette: désaccorder, déshabiller, désunir, déshériter, désinfecter dé dans les autres cas: déceler, déborder, déformer, dérégler, déloyal, dédoubler.
7. EXERCICES SUR LES DERIVES ET LES COMPOSES
But: préparation à la recherche d'une famille de mot
7.1 Exercices sur les dérivés 7.1.3 Trouver le verbe dérivé du nom:
7.1.1 Trouver un nom dérivé d'un nom:
charrette, chariot char: mont: terre : garde: homme: astre : porte: main:
montagne, montagnard terrain, territoire gardien, garderie humanité, humanisme astronaute, astrologue portail, portillon manivelle, manœuvre
7.1.2 Trouver un verbe dérivé d'un verbe: tousser: tousailIer, toussoter écrire: écrivailler, scribouiller mordre : mordiller mâcher: mâchonner tourner: tournoyer, tourbillonner rêver: rêvasser tirer: tirailler pleuvoir: pleuviner rôder: rôdailler pendre: pendouiller
botte: botteler carreau: carreler niveau: niveler trot: trotter, trottiner bec: becqueter accès : accéder coin : guerre : monnaie: fruit:
coincer guerroyer monnayer fructifier
7.1.4 Trouver l'adjectif et l'adverbe à partir du nom
paix: paisible paisiblement homme: humain humainement cheval : chevalin ca valièrement fruit: frugal frugalement vérité: vrai vraiment prudence: prudent prudemment dieu: divin divinement espace: spacieux spacieusement père: paternel pa ternellement loi: légal légalement
•
16 17
7.1.5 Former un adjectif dérivé d'un adjectif
furi~ux : maigre: riche: mourant: court: pourpre: lourd: doux: fou: vieux:
furibond maigrelet richard moribond courtaud purpurin lourdaud douceâtre follet follâtre vieillot
7.1.6 Trouver le nom dérivé de l'adjectif
rugueux: bas: étroit: large: clair: mince: las: plein: serein: semblable:
rugosité bassesse étroitesse largeur clarté minceur lassitude plénitude sérénité ressemblance, similitude
7.1.7 Trouver le nom dont est dérivé l'adjectif
dominical: stellaire : circulaire : studieux: estival: festival: napolitain: jovial: séculaire: régulier: pacifique:
dimanche étoile cercle étude été fête Naple joie siècle règle paix
7.2 Exercices sur les composés
7.2.1 Trouver le nom composé à partir d'un nom
vol : président: nom: amiral: légalité: bourg: comte: avis: cycle: sphère :
survol vice-présiden t pronom -con tre-amiral illégalité faubourg vicomte préavis tricycle hémisphère
7.2.2 Trouver le verbe composé à partir
d'un verbe (il est conseillé d'exclure le préfixe « re» qui revient toujours)
percer: convenu' : monter: foncer: geler: dire : porter: suivre : allier: achever:
transpercer circonvenir, disconvenir surmonter, démonter enfoncer, défoncer surgeler, congeler contredire, médire transporter, emporter poursuivre mésallier parachever
7.2.3 Trouver le verbe composé à partir d'un nom
monceau: sorcier: appel: nouveau: sac: semelle: légèreté: cave: brêche: pied:
amonceler ensorceler rappeler renouveler ensacher ressemeler alléger encaver ébrécher empiéter
7.2.4 Trouver le contraire du mot en changeant le préfixe
antidater: postdater amener: emménager: inhumer: enterrer: immerger: apprécier: décourager : apparaître : disjoindre: disjonction: importation: internat: préfixe: malédiction: antérieur: précéder:
emmener déménager exhumer déterrer émerger déprécier encourager disparaître rejoindre adjonction exportation externat suffixe bénédiction postérieur succéder
J"~'"~ ,.yy~ ••• Y •••• Y •• Y ••••••• YYY9 •• ',""".'~YYW.'" •• , ~.W ••• y •• ~ ••••• y.~ •••••••••
1 J 1 1 1 1 Ill'
7.3 Dérivés ou composés à partir d'une racine grecque
biblio: (livre) bibliothèque, bibliophile zoo: (animal) zoologue, épizootie proto: (premier) protozoaire, prototype ortho: (droit) orthographe, orthodoxe gone: (côté) polygone, octogone phono: (voix) phonographe, téléphone télé: (au loin) télégramme, télémètre derme: (peau) épiderme, dermatologue agro: (champ) agronomie, agriculture chrono: (temps) chronomètre, chronolgie cycle: (cercle) tricycle, cyclone hélio: (soleil) héliographie, héliothérapie ~omo: (semblable) homonyme, homogénéité lithe : (pierre) aérolithe, lithogravure
8. COMPLETER DES TABLEAUX DU GENRE:
Nom Nom dérivé Verbe Adjectif Adverbe
ou composé
paix pacifica teur pacifier paisible paisiblement pureté impureté purifier pur purement terreur terroriste terroriser terrible terriblement mort mortalité mourir mortel mortellement · .. · .. ajourner · .. · .. · .. · ... · .. · .. naturellement · .. · .. · .. tardif · .. solo · .. · .. · .. , · ..
9. FAMILLE DE MOTS: exemple: famille du mot écrire
Verbes et participes Noms et adjectifs (adverbes)
écri re, vant, écrit écriture, écriteau, écritoire écriv écrivain. écrivassier, écrivailleur scrib scribe. scribouiller. scribouillard script scriptural. scripteur. scriptuaire
con script conscrit. conscription cir con scri circonscrit. circonscription
dé cri re. - vant. t description. descriptif. indescriptible in scri re, vant, t inscription
pre scri re, vant. t prescription. imprescriptible pro scri re, vant. t proscription, proscripteur
ré cri re, vant, t rescription sou scri re, vant, t souscription
tran scri re. vant, t transcription
Gérard Comby
J"" , •............•••• yyy.y ••••• y •• ,"~""'" ••••••••• y,y,y""y., •••••••••••••••••• ~ 1 1