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46- Année. — N" 12.839 Le Numéro: 26 centimes. Dimanche 5 Octobre 1930

LELTTTORAFortuné ROBAUDY, Fondateur ORGANE DES STATIONS HJÎVEKNAI^SS

Administration et v ; action24, Rae Hoche, CANVfA'- - TÉ-

Journal Littéraire et Mondain de Cannes et de l'Arrondissement de GrassePublie les annonces judlclalreB et légales, les avis des Tribunaux de Commerce, Actes'de sociétés. Vente» et cessions de fonds de commerce, etc... R-. C. Cannes 4.36:

ABONNEMENTSCannes et Départe- 1 » * »°"

ments UmitropheB... 12 fr. 6 fr.Autres départements.. 14 ? T »Union Ptwîale 26 » 13 >

A N N O N C E S i* ugHEchos ( 1 " page) 12 fr.Chron. locale et régionale 8 »Aprea chronique B »Réclames (3* page) -. 4 >Annonces (4* page) 2 DOAnnonces légales 1 60Petites annonces 1 >

Lea «uuoDcea font rcçuM an bureu 4ndt publicité

Le Budgetdu Comité des Fêteset le Conseil Municipal

Le Conseil Municipal s'estréuni mercredi soir pour enten-dre M. Wyngaard, directeur duComité des Fêtes, et pour définirla subvention de la ville qui estnécessaire au chapitre des ré-jouissances d'hiver et d'été. '

Nous avons eu l'occasion re-nouvelée de dire ici à quels cal-culs devait se livrer le Comitédes Fêtes de Cannes, pour ac-

<) complir un programme digne_denotre ville et pour se limiter àson budget.

Autrefois on avait cette res-source, le Comité des Fêtes mu-

. nicipal faisait ce qu'il croyaitutile de faire et quand arrivaitla période des comptes à rendre,comme il manquait ordinaire-ment quelques dizaines de millefrancs pour boucler les opéra-tions, les conseillers faisaientvoter le supplément. C'était fa-

•< cile.Quand M. Wyngaard, sous

l'ancienne Municipalité prit ladirection des fêtes et n'admitplus nos Ediles que comme con-trôleurs de ses dépensas, on luiintima l'ordre de se débrouilleravec la subvention de la villesans espoir de supplément. L'en-gagement fut pris et il fut tenu.Cette année-là, nous eûmespourtant les Fêtes franco-an-glaises qui furent brillantes.

La Municipalité changea ettrouva qu'après ce premierexemple, le directeur du Comitédes Fêtes pouvait continuer,ïl fit les Fêtes Latines et bou-cla encore son budget. Mais ilest nécessaire d'ajouter quepour parvenir à cette solution,il dut faire appel à des concoursprivés. Puis, on le chargea desfêtes d'été, moyennant une sub-vention de cent mille francs qui

»l fut dispersée dans un morcelle-ment d'encouragements finan-ciers à fournir à des petites ma-nifestations sans importance.

M. Wyngaard voulait avoir lapermission, de voir un peu plusgrand pour les fêtes de toutel'année et il demandait au Con-seil municipal une subventiond'un million, car à cet effort dela ville devait correspondre uneffort des directeurs de Casinosd'hiver et d'été.

Le Conseil municipal a adop-té le principe de cette subven-tion annuelle et nous ne pou-vons que l'en féliciter.

Mais, il restait à définir net-tement les exigences du Conseilmunicipal pour les réjouissan-ces du Carnaval, car personnen'ignore qu'il existe, parmi nos

- Ediles, quelques irréductibles,qui veulent se faire les cham-pions de la cause populaire et

t prétendent que l'on peut faireun beau Carnaval avec peud'argent.

Une majorité s'est rangée àl'avis assez sage, parce qu'il estfondé sur l'expérience, que nousferions, avec la subventionaccordée, les fêtes diverses queréclame notre réputation mon-diale et qu'au cas où l'on vou-drait augmenter les manifesta-tions Carnavalesques, on appor-terait un supplément de ressour-

V\ ces financières.Cette solution paraît honnête.

Et les arguments qui l'ont dé-terminée sont suffisants. H fautavant tout, à Cannes, ville deluxe, des fêtes qui correspon-dent au désir de la clientèle élé-gante, or Carnaval ne peut êtrecompris dans celles-là. De plus,si nous voulons vraiment éta-blir un Carnaval digne de notrerang, il convient de dépenser au

'•^ moins 7 à 800.000 francs, somme1 qui nuira à l'élaboration d'au-'

très fêtes indispensables.Le Carnaval existera donc

quand même à Cannes, sous laforme simple de réjouissancespubliques et l'on trouvera quandmême le moyen, avec des musi-ques et des bals, de se distrairesuffisamment.

Nous espérons, avec la con-fiance toujours témoignée au

; . .directeur du Comité des Fêtes,

Billet de ia Semaineles dieux soient bénis quand

us . fournissent des exemples

la questv:is une ville oii de Vclectri- -Cames n'a nieprouve qi

primlègc.Mais, dans cette ville, qui ne dis-

pose pas comme la nôtre diuiie pépi-nière de '< bon sens * éclos sous sesformes les plus riches, la municipalité-a pris une courageuse initiative.

Elle a confié l'étude de ce problè-me aux membres des sociétés littérai-res, artistiques et musicales.

Ceux-là n'ont pas eu le courage derefuser puisq*u'ils étaient capables decommuniquer leur flamme, contenant,lumière et force.

De cette ingénieuse compétition,dotée de prix importants, vont naîtredes romans, des poèmes en plusieurs

cantates et desf badin a naturelle-)

opéras,ent été

évincé.Je n'irai pas jusqu'à vous assurer

que c'est à la lumière et à Ui puis-sance de ces œuvres que lex citoyensde la dite ville s'éclaireront ou ac-

teront des machines, maii ils ontl'espoir que es procédé leur évitera de'aire rire d'eux.

Car, avant d'arriver à cette for-mule, ils avaient tenté plusieursissais infructueux. Ils avaient touti'abord pensé confier cette étude àquelques spécialistes, maii ils virentéclore les ingénieurs et les électriciens

>. nombre incalculable qui les in-ùéta.Rassemblés, en effet, ces deux

titres offrent ordinairement une va-qui se complète par des majus-

cules significatives représentant undiplôme, mais dissociés, ils ne valentplus grand'clioSG du fait que tout le

ide en France peut s^ vanterd'être ingénieur ou électricien.

Et puis l'expérience les renseignaencore bien mieux quand ils s'aper-çurent que le marchand, de cacaouet-

le gardien du Musée, le tondeurde chiens et le rempailleur de chaises

étendaient connaître à fond lemoyen de tourner un interrupteur et

rrogeaient, par conséquent, le droitOmettre un avis sentencieux.Je crois être bon prophète en disant

que cette ville sera la mieux éclairéede France avant peu, car ses diri-geants et ses habitants sont dignesde ce résultat.

Ils en sont dignes parce qu'ils onteut le courage de faira admettre quela poésie et l'ha nie sont très su-ppérieures û toutes sàrtcs de vilainesmenées vindicatives ou politiques.

Ils en sont dignes parce qu'ils ontainsi convaincu d'inutilité toutes sor-tes de gens qui confondent stupide-ment l'effronterie et l'intelligence.

Ils en sont dignes parce que, pen-dant l'élaboration des romans, desodes et des opéras, ïl y a deux ou troisspécialistes, des vrais, qui mettent laquestion au point et qui peuv

Hier avec réflexion.PLVRSS.

La question des Eaux

nt ira-

M. Bonfïls, directeur général de laSociété Lyonnaise des Eaux et d

à C â ll'Eclairage,fin de la semaientendu par lpour l'exposé da apporter au

l

-enu à Cannes â laie dernière et a étéConseil municipal,

=s modifications utile•éseau de Cannes, an

un pror du Comi

un programme très digne denotre ville et dont nous connaî-trons bientôt les grandes lignes.Mais là encore il faut être pru-dent car nous ne manquons pasde susciter chaque année desjalousies qui font que si Cannesannonce une fête grandiose onessaie aussitôt dans le voisina-ge de nous couper l'herbe sousles pieds en fabriquant une fêtedu même genre. Ces -essais ontété jusqu'ici infructueux, maisils nous incitent pourtant à unediscrétion prudente.

de préserver la population de toutepénurie.

Naturellement au cours de centretien amical ont été abordées 1questions des compteurs à eau po-l'habitant et de la double canalistion, mais on sait depuis fort long-temps que cet aménagement parfaiicoûterait fort cher à la ville parerque la Compagnie des Eaux possèdiles moyens contractuels ds nou;abandonner la dépense.

Nous aurons l'occasion de raveniprochainement sur ce problème qui

icore été élucidé.

M. Léon Barétysous • secrétaire d'Etat

à Marseille

i VI" Foire internationale deMarseille, déjà honorée de la visitede MM. Pietri, ministre des Colonies,et Eouisson, président de la Cham-

des! députés, a reçu dimancheïeptembre, M. Léon Baréty, sous-

secrétaire d'Etat au Budget, députédes Alpes-Maritimes, qui est venuprésider la cérémonie de clôture decette grande manifestation économi-que. C'est un nouveau témoignagede l'intérêt que le gouvernementporte à celle-ci et aussi un précieuxencouragement qui ,lui est donné parl'éminente personnalité qu'est M. Ba-réty. ,

Les présidents des Chambres deCommerce, délégués à la Conférencedes Chambres de Commerce médi-terranéennes, ont rehaussé de leurprésence cette manifestation.

M. le Sous-secrétaire d'Etat a étéreçu officiellement au parc Chanotpar M. Artaud, président, et lesmembres du Conseil d'administra-tion, et par M. Georges Brenier.président de la Chambre de Com-merce de Marseille, et président dela Conférence méditerranéenne.

Le fonctionnementdes services des P. T. T.

Le succès considérable de notresaigpn d'été a déterminé, dans lesprincipaux services publics et toutparticulièrement dans les services desP.T.T. un surcroît de besogne auquelle, personnel restreint, à cette époquede l'année, ne pouvait plus faire face,malgré son dévouement auquel nousdevons rendre hommage.

Cette situation n'a pas échappé al'attention du Syndicat < d'Initiativequi, en date du 22 août, signalait auministre des P.T.T. l'embouteillagedes services .postaux de notre ville. •

Le résultat ne s'est pas fait atten-dre et,1 quelques jours plus tard, uninspecteur de cette Administration,détaché spécialement par le servicecentral, pouvait constater « de visu >•>des augmentations considérables detrafic correspondant exactement il'augmentation du nombre des visi-teurs.

Comme suite à cette visite, le Syn-dicat d'Initiative vient de recevoir duministère des P. T. T., la lettre sui-vante :

c Paris, le 23 septembre 1930.» Monsieur le Président,

» Vous avez bien voulu appelermon attention sur l'insuffisance desmoyens d'action du bureau de poste -le Cannes et sur les attentes prolon-

ies imposées au public à certainesiures d'affluence.s- J'ai l'honneur de vous faire con-Lître, comme suite à ma lettre du

25 août dernier, qu'en vue de remé-lier à ces inconvénients, le Directeurlépartemental vient d'être autorisé à

utiliser deux auxiliaires de renfort.En outre, une surveillance spéciale'st exercée sur ce bureau en vue deui fournir, le cas échéant, lesnoyons d'action supplémentaires qui

apparaîtraient nécessaires.» Veuillez agréer, Monsieur le Pré-

iident, l'assurance de ma considéia-,ion distinguée.

» Pour le ministre des P.T.T..Le Conseiller d'Etat;

Directeur du Service Central.Illisible.

Ainsi, l'action du Syndicat d'Initia-tive vient de recevoir une solutionprovisoire.

Nous disons t solution provisoire »car cette augmentation de deux uni-tés ne constitue qu'un renfort passa-ger.

En effet, la ville de Cannes, stationhivernale, n'est pas comprise parmi

r stations estivales bénéficiant au-matiquement d'une brigade saison-ère.Or, notre station a reçu, cet été,

30.000 visiteurs environ", soit unoine de 5.000 visiteurs par mois,

tandis que 70.000 touristes la fréquen-tent pendant la période d'hiver, soitune moyenne mensuelle de 10.000 vi-siteurs.

Le mouvement touristique estival,qui était nul, il y a quelques années,égale donc la moitié de celui de lasaison d'hiver.

Si l'on considère, d'autre part, lemois de pointe de ce que nous appe-lons encore chaque saison, soit févrieret août, par exemple, on constate unrapprochement très sensible.

En effet, le nombre de visiteursarrivés au cours de ces deirx moissont respectivement de 12,000 et 2.000soit, en été, les trois quarts de l'hiver.

Ce sont ces arguments, que le Syn-dicat d'Initiative développera auprèsde l'Administration des P. T. T. afinque Cannes, station hivernale, quireçoit, en un mois d'été, 9.000 visi-teurs, puisse être considérée commeune ville de saison continue.

La réception

des Argentins

A l'heure où paraîtront ces lignes,le. Mission Argentine sera sur lepoint de faire la connaissance denotre ville.

Nous offrons à ces représen-tants distingués d'une nation amie,nos vœuw les plus cordiaux de bien-

De Cannes, dont ils ont admiré, du-rant leur passage en mer, la mer-veilleuse situation, nous ne pouvonsrien leur ' dire, confiants que noussommes dans leur enthousiasme.

Les vieux sites du Suquet, une ré-ception très cordiale â la Mairie, unsouvenir à nos morts glorieux, unemesse à Vile Saint-Honorat avec deschants provençaux, un gala au PalmBeach et, par dessus le marché,, un'Maurice Chevalier qui a suscité leuradmiration, voilà ce que nous pour-rons donner à ces hôtes durant leurcourt séjour avec l'espoir qu'ils em-porteront le meilleur souvenir denotre ville et que dans leur cœur et.dans leur mémoire Cannas s'inscriraen lettres gigantesques.

La délégation argentineà l'île Saint-Honorat

Office Départementaledes Pupilles de la Nation

Répondant au désir du Comité desFêtes, l'Académie Provençale donneraaujourd'hui dimanche 5 octobre, àl'Ile St-Honorat, une messe Proven-çale en l'honneur des intellectuels ar-gentins qui seront les hôtes de la ville.

La messe traditionnelle sera célé-brée dans le cloître de l'orphelinatpar l'Abbé Musso. Elle comprendra laBénédiction des Armes, la distribu-tion du pain bénit, des chants pro-vençaux « A Capella » par la chor;du Patronage de l'Académie Proven-çale, sous la direction de Mlle Ber-trand, et par les solistes de l'Acadé-mie : Mmes Audibert et Changeon,M. Gallo.

..A la fin de l'office auront lieu 1,bénédiction et la danse de la « Sou-che :> de St-Marc.

La survivance de cette, dansecrée, manifestée encore dans de nbreux pays vignobles, est assurée parles diverses sections de l'Académisqui l'exécute en Gascogne, en Proven-ce et dans le Comtat.

La Danse de la Souche est ford'alternances de danses, de prièrede chants religieux, grecs (Comme Hy-rie) français et provençaux. '

Leur texte très ancien et très naïfest le'seul exemple de la curieu:association de ces trois langues quisoient parvenues jusqu'à nous.

Dans la pinède sera donnée une au-e danse religieuse, la danse du

Chivau-Frus ou cheval fringant. Cettnréjouissance populaire du moyen-âgefut réglée par le roi René de Pro-vence pour faire partie des Bravadeset Processions de la Fête-Dieu.

Quelques rares villes, comme Fré-jus, ont conservé jusqu'à notre épo-que cette si pittoresque tradition. Lesvieux cannois se rappellent encoreavoir vu, dans l'antique cité voisine,les «Chivau-Frus» de la procession doSt-François. ,

Ces diverses manifestations for-ment une belle évocation de la viereligieuse populaire. Nul doute quenos hôtes argentins ne soient vive-ment intéressés par cette précieusedocumentation sur le traditionalismeen Provence.

Le prochain grand baldas Parfums

ECHOS

A la MairieM. Charles Antoni "et M. Pierre,

Nouveau sont rentrés de vacances etont repris leurs fonctions à la mai-rie. On sait que M. Antoni est chargéde l'étude de la question de l'élec-tricité, qui est particulièrement • à

Ire du jour, et que M. Nouveau,ur des nouveaux jardins de l'es-

planade des Alliés, doit donner lesdernières instructions pour quesoient fleuris et terminés ceux-ci.

M. Rey, le sympathique proprié-taire du Café des Allées, avait eu,mardi soir, la délicate attention d'of-frir, à l'occasion du prochain ma-jiage de sa fille avec M." Renoux, lenégociant bien connu, un vin d'hon-neur à ses compatriotes savoyards,

n groupement l'Allobroge.-Nombreux avalant répondu à cette

imable invitation, heureux de se re-voir, de rappeller ls terroir savoyard:t de formuler aux futurs époux

leurs plus sincères vœux de bonheur,auxquels nous joignons les nôtres.

Le Dr P. Jones, de retour à Can-nes, a repria ses consultations, à soncabinet dentaire, 23, rue des Etats-Unis. Téléphone 7.24.

Le mouvement des visiteurspendant la Saison d'Eté 1930

Le nombre des visiteurs ayant sé-journé à Cannes, au cours de la sai-son d'été, qui vient de clôturer, c'est-à-dire du I " au 30 septembre, s'estélevé à 28,055, en augmentation de5,232 par rapport â la saison précé-dente.

Voici le décompte par nationalité :France, 15.313; Allemagne, 908;

Angleterre, 1.679; République Argen-tine, 88; Australie, .82; Autriche,292; Belgique, 414; Erésil, 65; Cana-da, .51; Chili, 35;' Danemark, 133Egypte, 59; Espagne, 313; Etats-Unis. 1.596; Grec;:, 102; Hollande,196; Hongrie. 155; Indes, 38; Irlande,55; Italie, 2.301; Luxembourg, 83;Mexique, 48; Norvège, 103; Pérou,36; Pologne, 334; Portugal, 118; Rou-manie,'239; Russie, 693; Suède, 129;Suisse, 773; Tchécoslovaquie, 722;Turquie, 55; Yougoslavie, 257; Ar-ménie, 68; Japon, 35; Bulgarie,Perse, 45; Finlande, 53; Géorgie, 41;Uruguay, 36; Cuba, 54; Afghanistan,32; Chine, 55; Albanie, 41; Ethiopie,1; Lithuanie, 30.

La comparaison de ces chiffresavec ceux de la saison 1929 montreles écarts suivants :

Eu augmentation : France, 2.609Allemagne, 381; Grande-Bretagne,58; République Argentine, 6; Austra-

ta 30; Belgique. 30; Bréçjl, 21; Da-iinark, 55; Egypte, 11; Espagne,

107; ' Etat-Unis, S7S; Hollande, 35;ongrie, 1; Inde, 12; Irlande, 5; Ita-;, 457; Luxembourg, 41; Mexique,'; Norvège, 55; Pérou, 5; Pologne,

68; Portugal, 61; Roumanie, 83; Rus-sie, 106; Suède, 54; Suisse, 141;Yougoslavie, 116; Arménie, 12; Ja-pon, 10; Bulgarie, 47; Perse, 43; Fin-lande, 43; Géorgie, 41; Uruguay, 36;Cuba, 54; Afghanistan, 32; Chine,36; Albanie, 41; Ethiopie, 1; Lithua-nie, 3o!

En diminution : t Autriche, 40; Ca-nada, 5; Chili, 3; Grèce, 7; Tchéco-slovaquie, 74; Turquie, 8.

Les parents ou gardiens dont lesressources ont été reconnues insuffi-santes pour assurer le développe-ment normal des pupilles qu'ils onten charge, pourront se présenter,munis de la carte d'identité -de cha-que pupille, au bureau du percepteur

leur canton pour y percevoir lemontant de la subvention afférsnte

3" trimestre 1930, à compter dsmercredi 1" octobre.

es percepteurs se dessaisissentdes états de paiement à la fin du

3 d'octobre. Les intéressés1 quiauront négligé de percevoir le mon-tant de la subvention qui leur a étéallouée, seront considérés commedisposant de ressources suffisantes etla subvention pourra leur êti-3 sup-primée. Dans tous les cas, aucunrappel ne sera fait des subventionsnon perçues en temps utile.

Il est rappelé que les subventionsne sont mandatées, en fin de tri-mestre, que si la famille a fait par-venir â l'Office un certificat scolaireindiquant le nombre de présenceseffectives en classe durant le tri-mestre précédent, ou un certificatd'apprentissage signé par l'em-ployeur, visé par le président de laSection cantonale et indiquant no-tamment le nom et l'adresse de l'em-ployeur, la nature et la durée del'apprentissage, le salaire reçu par lepupille.

Les pupilles pour lesquels aucuncertificat n'a été produit ont étéconsidérés comme ayant cessé leursétudes ou leur apprentissage et au-cune somme n'a été portée pour eux,aur les états d'émargements.

M. Pierre Hugues, président de laChambre Syndicale des Maîtres Coif-feurs-Parfumeurs de la ville- de Can-nes vient de recevoir de M. André,l'aimable directeur du Casino Muni-cipal, l'autorisation d'organiser « LeGrad Bal des Parfums » dans lesalons du Cercle Nautique pour le di-manche 9 novembre, à 21 h. 30.

Nous pouvons être assurés que laChambre Syndicale des Maîtres Coif-feurs-Parfumeurs ne reculera devantaucun sacrifice pour donner, cetteannée, à cette fête, un éclat sans pré-cédent. On peut dire déjà que, par,exemple, il évoquera des fontaineslaissant'échapper des baumes divers;des vapeurs enivrantes montant len-tement le long des murs de la salle,des pluies de roscs tombant sur lesdanseurs, un orchestre éthéré. Il yaura tout cela. Peut-être cependantles fontaines embaumées seront-ellesremplacées par des jets agréables,caressants de parfums de 'Chypre,d'Origan ou d'Ambre, des cartes, dessachets, des flacons, des poudres, descrèmes aux violentes senteurs, despétales de rosés parfumés, peut-êtreles fleurs seront-elles artificielles 'Mais on pourra quand même se croidans un éden dont parlent les histoi-res, où les fleurs avaient pour langa-ge des odeurs. Enfin, en résumé, cha-cun emportera des souvenirs, carplus de mille objets de parfumerieseront distribués.

Nous donnerons en temps opportun

Enquête

Erreur permise

_. Monsieur qui était entré dansune église de notre ville pendant ungrand office, arpenta l'allée médianede la grande nef en clierchant uneplace pour accomplir ses devoirsreligieux.

Ses yeux ne lui ayant révélé aucunedisponibilité parmi les rangées -éta-

tre la porte et la table deion, le Monsieur allait peut-

être se résigner à prier debout parmila foule qui encombre les abords du

tes de « communs » pourfidèles humbles, quand la loueuse dechaises, dame respectable et insinuan-te, fit signe au Monsieur et baissant,iv. bout de la rangée, un strapontin,lui indiqua ce siège imprévu.

Le Monsieur s'assit sans trop deconfort aux côtés d'une dame assezpuissante qui s'appuyait avec pesan-

l'accoudoir de son* fauteuil.Puis il se surprit à attendre quelqueihose d'extraordinaire qui pouvait•essembler à un spectacle.

Malheureusement là bas, parmi leséclatantes lueurs des rampes électri-ques, il ne se produisait pas de nou-veautés sensationnelles, Et il hésitaitsur la mauvaise qualité de sa visionquand il entendit de la musique.

Décidément il allait de surprise ensurprise. Une voix féminine montaitvers la voûte et se répandait ampli-fiée sur l'assistance, mais cette vois;lui parvenait de l'arrière et cette

<nstatation, en ajoutant un peu plusde déroute à son intellect, lui donnaitune furieuse envie de se. retourner,pour faire comme les autres fidèles.Seul le souci de son centre de gravitéle contraignait à résister à cette con-tagion.

Alors, le Monsieur se prit à réflé-chir que le Progrès opérait tant ettant de miracles que l'on pouvaits'attendre à tout. Il sourit philosophi-quement de son erreur qui lui avaitfait prendre une salle de spectaclepour une église ; il pensa que toutpouvait s'arranger puisque ses des-seins étaient purs et finalement ilconclut par cette formule, éclosesous la protection du Code et po;•conséquent de la Justice: « L'intentionvaut l'acte ».

Mais le Monsieur en était là de sespensées 'quand la prétendue loueusede chaises vint lui tendre lalui réclamer le prix de sa sollicitude.

Alors le Monsieur lui remitreusevwnt un billet de cinq fnlui réclama sur un ton discret : un.programme, une lorgnette et un petit

ADESTE

Avis du Bureaudes Etrangers

Les étrangers qui arrivent à Can-nes doivent se présenter au buipour faire leur déclaration de rési-dence et pour demander tous rensei-

Bments ou accomplir toutes for-.lités concernant les cartes d'iden-

tité obligatoires pour le séjour erFrance.

— Les étrangers encore en pos-session de récépissé délivrés en 1929et 1930 et qui n'ont pas retiré leuicarte d'identité, sont priés de le fain.u plus tôt, s'ils ne veulent pas s'exioser à des difficultés lors du pro

chain renouvellement.

Fédération des Invalidesdu travail

Le public est prévenu qu'une en-quête, relative à la demande présen-tée par M. Rocclï, agissant à titre degérant de la Société J. Cecchini, J.Mauro et Cie, dorrt le siège 3ocial està Cannes, rue de Châteaudun, 30, envue d'être autorisé à agrandir danscette ville, à l'adresse sus-indiquée,l'établissement qu'elle exploite et quicomprendra ;

1" Un garage pouvant contenir 60voitures; 2" un dépôt de 3.000 litresd'essence de pétrole contenus dansun réservoir souterrain; 3" un atelierde réparations comprenant 15 étauxou enclumes et employant 15 ou-vriers, est ouverte dans la Ville deCannes à partir du l"r octobre 1930et se continuera pendant 15 joursjusqu'au 15 octobre 1930 inclus.

En conséquence, les personnes in-téressées pourront prendre connnais-sance du dossier, au Secrétariat dela Mairie (guichet n" 2) et formulerleurs réclamations, s'il y a lieu.

Ecole Municipale de Musique

Plusieurs anciens élèves ayant ma-nifesté le désir d'apprendre l'harmo-nie, le directeur a décidé de crée;cette classe.

M. Guérini Léon, 1er prix de pianoet d'harmonie du Conservatoire deToulon. ' membre de la Société desauteurs et compositeurs de musique,ayant offert son concours bénévole,sera chargé de professer cette classed'harmonie.

Nous lui adressons nos sincèrescompliments.

Pour les inscriptions, les mardi:jeudis et samedis,1 de 11 h. à 12 h.,à la Mairie (salle du rez-de-enaussée)

le programmeé

détaillé de cette fêtapqui d'année en année prend plusd'ampleur et remporte un grand suo-cès auprès dea membres.de la cor-poration et de leura invités.

Pharmacies de Garde

5 octobreAntoni, place Gambetta. Tél. 11.37Gaudia, rue Félix-Faure. TOI. 0,18.

SECTION DE CANNES

Le Comité de la section a tenu saréunion mensuelle. Le nombre diadhérents de la section est aujourd'bu.

50. Ce premier résultat est satis-faisant, mais ce chiffre est loin d<celui qui devrait grouper tous letéressés.

Le Comité rappelle que la permanence de la section, fonctionne r(gulièrement tous les lundis, de 1715 heures, à la Maison des Aveugle!rue Louis .Braille, et que tous les conseils dont ils ont besoin pour la dé-fense de leurs intérêts leur sont doinés gratuitement par le conseiller jiridique de la section.

Les camarades n'ont d'autres obligâtions que le .paiement de leu:tisation : 2 fr. par mois.

Une réunion de propagande seraorganisée pour le dimanche 16 novembre, avec le concours d'un conférencier spécialiste.

Adresser les adhésions à la pe:•manencp, ou au trésorier de la seition, le camarade Lavoute, quartiiSt-Joseph, La Bocca.

Permanence Médicale

DU 5 AXJ 11 OCTOBREJournée du 5 octobre : Dr Pécoui

28, boulevard Carriot Tél. 4.29.Nuit du 5 : Dr Houssiaux, 7, boi

levard Carnot. Tél. 4.63.Nuit du 6 : Dr Baloux, routi

Fréjus, La Bocca. Tél. 12.05.Nuit du 7 ; Dr Bertrand, 8, rue Li

Fontaine. Tél. 21.85.Nuit du 8 : Dr Florena, 46, n

d'Antibes. Tél. 20.48."Nuit du 9 ; Dr Campana, 25,

Hoche. Tél. 16.82.Nuit du 10 : Dr Saint-Martin, av.

nue de St-Cassien, La Bocca. T, 19.01

Nuit du 11 : Cadinouche, :Marlus-Aune. Tél. 26.72.

scendants des VieillesFamilles Cannoises

Nous voici aux joura sombras, de-is juillet la France est en guerre; l'Allemagne, les événementsheureux: se précipitent et, après:hute de Sedan, l'Assemblée Na-ale prononce la déchéance de

empereur Napoléon III. La Troi-:me République est proclamée lflseptembre 1870.Dès que ces événements sont con-LS. donnés un peu tard il est vrai.r le maire, la population cannoiseitraînée par les républicains envahit

Hôtel de Ville, qui était encore au.50 actuel de la rue Félix-Faure,

lasse la municipalité en exerçantoies de fait contre quelquesillers. M. Donat-Méro est ar-

:té et conduit à Nice où il est ce-îndant laissé en liberté à la condl-m que pour le moment il-ne re-irnera pas à Cannes.Par un arrêté du préfet, en date du

septembre 1870, le Conseil muni-pal de Cannes est et demeure dis-us, en même temps, une Commis-

ion municipale est nommée et enDici sa composition :

ire : M. Borniol fils;adjoint : M, Suiffet (Fierre-

lonaparte);

2* adjoint : M. Saïssy (Amédéet;Membres : MM. Teisaeire {Yves),

apitaine. marin; Arluc (Guillaume),loulanger; . Isnard (Hubert), capi-

e marin; Guirard, fabriquant deissures; Dragon (Jean), capitaine•in; Ardisson (Biaise), capitaine•in; Philip, chaudronnier; Mour-

.an (Jean-Baptiste), propriétaire ;icard (Joseph), négociant; Terre-msse, propriétaire ; ArdissonPierre), marchands de fleurs; Las-

ierre (Félix), maître tonnelier; Ga-tgnaire (Pierre), docteur en méde-ine; Bon (Antoine), marchand deleurs; Aubert (époux Tubie), patronêcheur; Millet (époux Varaldy),larfumeur; Morin, charpentier, etLaurent, tailleur de pierres.

L'arrêté est signé de. M. Baragnon,>réfet.'

M. Arluc (Guillaume), ayant re-:usé de faire partie de la commissionit le capitaine Dragon étant à celoment absent de Cannes, les mem-

bres présents sont déclarés, au nome la République, membres de la)ommission municipale provisoire.

A ce moment, il y a lieu d'avoir•ecours à des employés supplémen-

3, attendus que ceux des bu-reaux de la mairie ont une lourde:harge par suite de la situation ac- -uelle; ces employés supplémentairesiront chargés du travail nécessitéir les élections au Conseil munici-il et à l'Assemblée Constituante. Ilit en outre voté une somme de)0 francs, pour acquitter les frais• transport, jusqu'à Nice, des jeu-ÏS gens nécessiteux qui désirent

:ontracter un engagement volontairelour la durée de la guerre, car, dans'état de péril dans lequel se trouve

la France, il est nécessaire d'encou-rager les engagements.

ie compagnie de francs-tireur^à l'effectif de 54 hommes, est orga-nisée; pour subvenir à leurs plustressants besoins une somme de;,500 francs est allouée à cette com->agnie ; quant à son armement, il;era fourni par l'Etat. La cavalerie:1e la garde sédentaire est égalementconstituée, elle est destinée à rem-placer la gendarmerie.

Pour les engagements volontaireSii écriteau placé à l'Hôtel de Ville

rapelle que la « Patrie est en dan-3. et à l'île Sainte-Marguerite, le

capitaine Spinabelli instruit les re-s qui s'illustreront plus tard aux

combats de l'armée de la Loire.Entre temps, les citoyens Terre-

rousse, Bon et Millet, sont nommésabres d'une commission à l'effet

d'étudier les noms à donner aux rueset boulevards qui méritent d'êtra

igés, voici quelques nouveauxis : nos Allées deviennent Allées

Républicaines, ensuite, le boulevardde la Liberté, la rue du 4-Septem-bre, la rue Barbes, le boulevard St-,Pierre, la rue Rostan change sonnom contre celui de Baudin, la ruedu Bivouac-Napoléon devient rue Bi-vouac, le chemin conduisant à l'é-glise, rue Miradou, le boulevard del'Impératrice reprend son nom deboulevard de la Croisette et enfin larue Woldfield et la rue Hoche.

Une l r" compagnie -de marche desvolontaires de la garde nationale estmobilisée, une somme de 18,500 frsest votée pour venir au secours de

volontaires et de leurs familles.

L'HORAIRE D'HIVERdes Trains de la Cie P.-L.M.

grand format

EST EN VENTE à

l'imprimerie Robaudy24, Rue Hoche, CANNES

Prix : 3 francs

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