Séminaire d’Etudes Culturelles
Enrique Pardo Le dimanche 11 décembre 2016
dernier séminaire de l’année
La Villette, Paris
N’importe quoi ! : Zigotos et Disparates
En liaison avec l’article publié sur le Blog Enrique Pardo / Panthéâtre
dont des extraits et des images sont reproduits sur ce document.
https://enriquepanblog.wordpress.com/
PDF de la présentation PowerPoint avec
EP / Enrique Pardo :
résumés des commentaires et des discussions lors du séminaire (en rouge)
Lire Délire Ecrire : Moïse trouvé au bord du Nil, par Gianbattista Tiepolo. A gauche la jeune soeur
de Moïse (?) est poussée à se présenter à la pricesse (lui faire une requête?) par un personnage de type
“mage oriental” (ici juif). Enrique demande une lecture “dramaturgique” du moment, surtout de ce que la
dame plus âgée pourrait bien dire à la princesse, qui lui prête une oreille particulièrement attentive . Une vraie
consultation.
Giulia Sissa La Jalousie / Une passion inavouable
Chapitre 5 : Art d’aimer, art de jalouser - P 178
Le poème de Lucrèce déploie son propre programme didactique : prouver que l’amour doit être démasqué,
dans ses causes et dans sa nature. Les raisons de ses effets désagréables – souffrance, dépendance et
déception – doivent être comprises, en effet, dans un but radical : éviter l’amour. C’est cela que le poète
enseigne à son destinataire, le jeune Memmius. L’Art d’Aimer (d’Ovide) reversera cette leçon : le poème
rétablira les droits de l’amour, c'est-à-dire sa vraie nature qui est plaisir (non pas souffrance), stratégie (non
pas dépendance) et vérité (non pas mensonge). L’amour est une blessure, mais non une maladie, à
condition que l’on apprenne l’art (au lieu de la raison) – en d’autres termes, que l’on ne se trompe pas sur un
certain nombre de choses : les mouvements de la volupté, le tempo du désir et le régime particulier de la
vérité érotique.
Le point d’orgue de cette théorie de l’amour est la jalousie. Nous devons découvrir le savoir esthétique qui
permet de vivre la volatilité de l’Amour – un dieu ailé -, sans en être les victimes tragiques, ainsi que le
voudrait Lucrèce et comme s’en plaignent les autres poètes élégiaques. Il y a discorde entre raison
antiérotique et art d’aimer. La raison nous fait craindre la jalousie. L’art nous en apprend, sinon la maîtrise,
du moins le bon usage.
EP: un extrait pour clore (pour 2016) l’étude du magnifique livre de Giulia Sissa. Ce livre m’a fait dire deux
choses: « le jalousie serait le principal facteur dynamique de mon travail », parce que « la jalousie est
l’ombre d’Eros ». Non pas la jalousie « boulevard et ménage à trois » , mais la jalousie comme principe d’un
héritage et d’un horizon qui dépasse et souvent détruit les idéaux éthiques de la conscience de l’humain. Je
dirais que la réponse que Giulia Sissa donne à Lucrèce (porte-parole d’une version très austère et plutôt
stoïcienne de la philosophie d’Epicure) serait le principe moteur (motivation : motion et é-motion) que je
souhaite travailler et transmettre dans mon travail théâtral, dans l’art que je souhaite « édifier ». Ce que
Giulia Sissa écrit ici (et des citations comme celle-ci il y en a dans chaque chapitre!), serait mon idée de ce
qu’est la QUALITE d’un geste artistique, performatif.
C’est aussi ce que j’ai voulu dire par mon intérêt pour les flèches d’Eros : « les mouvements de la volupté, le
tempo du désir et le régime particulier de la vérité érotique ».
Deux Incidents : Incidere / Incider (avoir de l’incidence)
1 Michaëlla et Hélène (Laboratoire) (complété avec les participants qui étaient au laboratoire du lundi
5 décembre.)
-- Michaëlla sur scène (Quel contexte? Qui chantait?) : Michaëlla devait faire un « job » dans l’Académie de
l’Ennui: fermer les grands rideaux de velours rouge des fenêtres de fond de scène – quatre rideaux de dix
mètres. Hélène, qui chantait hors scène (avec Didier et Joëlle), s’est mise à tousser…
-- Je demande à Hélène d’aller « danser sa toux » sur scène (cultiver son indifférence/différence = un ‘solo’
de danse en contrepoint « supérieur » à Michaëlla – qui fait un travail de « service » scénique, donc
subalterne.
-- Hélène tousse et s’éfouffe un peu. Michaëlla tourne autour - en fait, elle arrête de faire son job, son travail.
Normal, puisqu’une « déesse » semble en difficulté… Mais que faire?
-- Je suggère à Michaëlla de venir chercher dans le public une bouteille d’eau et de lui donner à boire.
Hélène accepte le geste et prend la bouteille. Elle verse l’eau dans sa bouche, cambrée sur le dos par terre,
et se met à gargariser, très fort et longtemps: l’eau gicle sur son visage et sur ses yeux. Michaëlla est comme
interdite, ahurie, terrorifiée. Que faire? (C’est LA question du geste dramaturgique.) Michaëlla finit par fuir et
sortir de scène par où elle est rentrée.
Nous discutons deux points:
1 – La fuite de Michaëlla a sa logique, un peu clownesque, mais réelle: elle avoue que cela lui est arrivé
« dans la vie ». Nous parlons de non-assistance à personne en danger! Quelle éthique peut s’appliquer ici?
2- Terco / terquedad, espagnol pour têtu / braqué: j’en parle parfois comme d’un important danger dans le
théâtre chorégraphique – la non-sous-mission. La performance d’Hélène n’allait clairement pas changer.
Faudrait-il? Exemple d’un acteur, Francis, de l’Odin Teatre (dans Les Cendres de Brecht) qui met sa tête
dans un sceau d’eau, tellement longtemps que nous l’oublions! Il émerge au bord de l’asphixie. Presque du
théâtre « terroriste »…
Conclusion consensuelle: laisser Hélène aller jusqu’au bout – une sorte de mort théâtrale, au bout de
l’aventure (Hélène peut être « formidable » sur scène.) Michaëlla ne fait que la regarder: quel regard?
Préoccupée, désolée, bouche-bée, dure, etc.? Peut-elle retourner à ses rideaux? Peut-être après la fin de la
« crise »…
Deux Incidents : Incidere / Incider (avoir de l’incidence)
2 Michaëlla et Nahuel (Cours de Performance Vocale, du 8 décembre 2016)
Michaëlla « punie » (pourquoi? Elle a fait une remarque, disant qu’à un moment Nahuel était en
train de flirter en chantant) - « punie » donc: c’est elle qui doit se coucher sur scène et flirter
aguicher Nahuel (qui chante-performe) en lui disant: « Fucky fucky Mister? ». Référence
Managua : une anecdote qui m’est arrivée: une petite fille de 11 ou 12, toute maquillée, très
jolie, me prend pour un touriste (je l’étais, mais parlant espagnol) et essaie de me racoler!
Fucky, fucky Mister?
Face à Michaëlla sur scène, Nahuel, hors scène, chante d’abord assis, très « jeune
séminariste » saint nitouche tenté par la femme/le mal. Il s’approche ensuite avec des gestes
(une voix et des chants) de curé exorciste.
Dans me commentaires, avec les autres participants, Nahuel se fait « chambrer » très fort.
Nahuel vient me voir après le cours et proteste vigoureusement sur ce qu’il devait faire: il me dit
qu’il vit dans un quartier type Managua à Buenos Aires: prostituées de 12 ans faisant le trottoir.
C’est du quotidien pour lui. Il les traite comme des collègues : quels rapports entre théâtre et
réalité vécue? Quelles sont les consignes d’action, de performance, d’écriture?
Nous ne sommes pas dans une comédie de mœurs: jouer le touriste-curé et donner un dollar à
la petite fille puis faire le signe de la croix. Que faire d’autre? Quel est le « rêve », le geste
performatif qui mettra en valeur, en force symbolique, la situation (et Michaëlla est une femme
mûre d’une forte personnalité). Nous avons spéculé sur des solutions possibles. J’ai aussi dit
que pour moi le choc critique a commencé par son choix vocal au tout début: cette voix mièvre –
et « sincère »! Chantonnant presque du grégorien. Je pense que s’il avait consulté (la vieille
dame dans le Tiepolo ) un daimon, il aurait peut-être explosé d’une autre voix, une voix de
« jalousie », c’est-à-dire qui vient le l’ombre d’Eros (peut-être même anti-Eros…) Mais en tout
cas « à la hauteur » - profondeur - de la situation.
Deux Incidents : Incidere / Incider (avoir de l’incidence)
Ecriture / Herméneutique / Interprétation / Narratologie
« Story » : récit / histoire / conte / narration (dramaturgie)
Un théâtre non-narratif. (Castellucci?)
Un théâtre narratif non-narratif
La qualité du GESTE
Rendering : un rendu métaphorique, figuratif
Figuring out : comme dans « figure-toi que… »
Performance Art et « La Haine du Théâtre »
Voir: Colloque 9-11 mars 2017.
http://obvil.paris-sorbonne.fr/projets/la-haine-du-theatre
J’ai fait quelques remarques sur ces titres à développer en 2017. Nous avons parlé surtout
de ce qu’on appelle Performance Art et Performance Studies, par exemple de Marina
Abramovic – et de son « allergie » au théâtre (le colloque indiqué ci-dessus traite de « La
Haine du Théâtre » – un projet en cours depuis trois ou quatre ans, souvent « histoire du
théâtre », mais le colloque de mars 2017 semble adresser les questions posées dans notre
laboratoire…) Je l’ai noté dans mon agenda…
Ecriture et Archi-écriture
Jacques Derrida
Voir http://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0509051735.html
Deux écritures, deux textes.
Il y a pour Derrida non pas une écriture, mais deux. L'écriture phonétique, alphabétique, est
indissolublement liée à la voix, à la parole, au sujet et au logos; tandis que l'écriture
proprement dite ou archi-écriture, celle de la différance, est une force de dislocation du
phonocentrisme et du logocentrisme, une différence pure, une différence redoutable. Entre
les deux, entre le discours et l'autre texte, il n'y a ni médiation, ni dialectique, ni
réconciliation. Pourtant, les deux textes ont une racine commune (la trace ou archi-trait). On
ne peut pas les décrire séparément car ils communiquent entre eux et coexistent depuis
toujours dans la pensée occidentale.
Forme / Force (conférence 10 déc 2017) Ars Technica / Ars Magica
Xavier Papaïs
« Toute puissance est imaginaire » (David Hume). Ondes d’impression / impression de
force, impression de réflexion = onde psychique qui devient trace (archi-trace –
Derrida). Soit souvenir (Mémoire), soit imaginaire = RECIT
La SYNTHESE DISJONCTIVE (entre essence/existence, réel/idéal) se fait dans l’ART
= ARTICULATION (forme qui est une force, force que est une forme) = OPERATEUR
MAGIQUE (de type SYMBOLE / symbolon)
N’importe quoi ! Zigotos et Disparates
Cecilia Bengolea, François Chaignaud et Marlene Monteiro Freitas, dans (M)imosa, au Centre National de la Danse, à Pantin, le 14/04/2016.
Ce sont les soli des trois fabuleux « zigotos » que j’ai tellement apprécié. Je reviendrai sur
l’usage de ce « zigotos ». Pour rassurer je dirais : qu’est-ce que j’aimerais être (à nouveau ?)
ce genre de zigoto ! Voir: http://mdtsthlm.se/sv/archive/1250/
Le mot « zigoto », en français a des connotations de : «individu inquiétant, bizarre,
extraordinaire, ou qui cherche à épater. » Pour les espagnols le mot va directement à une
autre source : zigoto [también cigoto] s. m. Célula resultante de la unión de dos gametos
(célula sexual masculina y célula sexual femenina) a partir de la cual se desarrolla el
embrión de un ser vivo. Il s’agit du zygote bisexuel à partir duquel se développe l’embryon.
Belle coïncidence !
Adefesio pourrait être le pendant espagnol du « n’importe quoi » français. Un autre en est :
disparate. Deux magnifiques mots : les espagnols s’y connaissent en anarchisme saugrenu
et sacrilège... Les américains tiennent leur trash. Goya a réuni un grand nombre de ses
gravures noires sous le titre Disparates. Dispar, comme le disparate français, c'est
essentiellement non-pair, non-symétrique. Jeu de mots: disparar, c’est tirer, déclencher la
gâchette et détonner… L’absurde et l'abhération rôdent dans ces parages, comme d’ailleurs
le caprice (dont le maître absolu est Giambattista Tiepolo, professeur, justement, de Goya…
Un exemple que nous avons commenté : Psicoanálisis, la teoría detrás de los disparates de
Jodorowsky - Tras la polémica creada por el escritor en Twitter, analizamos la validez
científica de uno de los pilares de la Psicomagia (Journal El Pais.)
Zogotos, Disparates
Le Club del Pescado
Dans l’Oeil du Regard
Zogotos, Disparates
Le Club del Pescado
Dans l’Oeil du Regard Picasso et Dora Maar
Zogotos, Disparates
Le Club del Pescado
Dans l’Oeil du Regard
Disparates
Francisco Goya
Matrimonio Disparate
Francisco Goya
Disparates
Francisco Goya
(L’habit fait le moine…)
Capricho
Francisco Goya
Le sommeil
de la raison
engendre
des monstres
…« c’est vraiment n’importe quoi ! » … la hargne réactionnaire d’un cartésianisme pur
(logique) et dur (moral) : c’est la manifestation d’une intolérance haineuse lorsqu’un artiste
dérange (ou casse) une corde trop sensible dans le rationalisme narratif, et/ou dans les
conventions éthico-esthétiques.
…dans (M)imosa, (ils) convoquent les esprits de ce que j’entends aujourd’hui par
chamanisme…une intelligence et une générosité que je n’hésite pas à qualifier aussi de
magiques… James Hillman disait : « Il faut des initiatives de type chamaniques pour
contourner la rationalité occidentale », ou encore : « Ce sont nos idées qui ont besoin de
thérapie, bien plus que nos petites personnes
Ils passent à l’acte avec tous les trans et transferts qu’ils peuvent conjurer (sachant bien que « no one is perfect !») : transgression,
transgenre, transsexualité. Et du coup c’est à la fois violent, d’une belle rage, souvent grotesque, mais aussi d’une extraordinaire
finesse et richesse humaine : transparent, touchant, drôle et même surprenant d’humilité. …Bien-sûr : les priorités qu’ils se donnent,
et avec lesquelles ils se donnent, font surgir les plus belles des thérapies personnelles, qui sont, pour ainsi dire, transcendées, car ils
sont eux-mêmes leurs premières cibles. …(un acte d’auto-exorcisme). Ils se retournent sur eux-mêmes… Ils traversent avec un
magnifique « gai savoir », et, chacun à sa façon, les miroirs du narcissisme – et aussi, et là c’est franchement chamanique : ils
traversent le ridicule (le plus grand ennemi de l’acte théâtral-chamanique.) Ils sont libres, tout simplement, d’aller danser avec les
esprits…
(M)imosa - Marlene Monteiro Freitas / François Chaignaud / Cecilia Bengolea
Extraits de l’article “N’importe quoi!” dans le blog
https://enriquepanblog.wordpress.com/
Magie N’importe quoi !
« Le meilleur », du côté intellectuel, est, pour moi, dans les propositions
du philosophe Xavier Papaïs et de ses séminaires sur, justement, une
réhabilitation de la magie – avec trois collaborateurs et critiques culturels :
Nadia Barrientos, Clément Bodet et Thibaut Rioult.
Xavier Papaïs est réticent à la notion de chamanisme. Il y a quelques
années, j’étais carrément en guerre contre – contre le snobisme
archaïsant qui faisait du chaman un modèle soi-disant supérieur à l’acteur.
Aujourd’hui, j’assume et tiens à le récupérer pour nous autres zigotos
artistes...
Voir aussi :
www.pantheatre.com/pdf/6-papais-2016.pdf http://www.ciph.org/spip.php?page=quisommesnousdetail&id_personne=605
http://www.ciph.org/spip.php?page=activite-detail&idevt=469
http://www.pantheatre.com/pdf/6-reading-list-chaman.pdf
EP: les deux jeunes femmes sont clairement enthusiasmées par le bébe que celle du bas met
dans une drôle de position, la tête en bas. Bien sûr pour nous montrer le bébé, à nous spectateurs.
Mais en fait elle montre à la princesse le zizi du bébé Moïse… La dame âgée conseille prudence à
la princesse , tout simplement : “Attention, ce petit est circoncis…” La princesse écoute et
considère. C’est elle et elle seule qui décidera. Magnifique – j’allais ajouter “comme une bonne
chanson des Rolling Stones”! (Joëlle Thysee autre fan des Stones, avait vu qu’il y avait danger…)
Une autre composition de Tiepolo
que j’ai demandé de bien
regarder – en fait d’observer les
regards, avec cet imposant mage
qu’une jeune fille consulte, un
Pulchinella qui le regarde (le
reniffle presque), ce bel éphèbe,
derrière, et cette jolie jeune fille
qui en reste bouche bée..
C’est toute cette trame de regards
que j’ai utilisé pour l’affiche du
festival EMOTION - dont le sous-
titre était WATCH OUT!
C’était dire que l’émotion rôde
dehors et nous guêtte comme une
bête de proie. Ou comme un ange
(ma thèse est que ce que nous
appelons émotion aujourd’hui, la
mythologie appelle ange.)
C’est cet ange-bête que le mage
tient à l’oeil (le seul d’ailleurs qui
“watch out”: les autres sont trop
occupés avec “leurs” émotions
intérieures…
Affiche du Festival 2009
En fait ce que j’ai appelé “le bel
éphèbe “ regarde lui aussi
l’horizon, mais pratiquement en
direction opposée du mage. Il y
aurait beaucoup à dire sur cette
“choréographie” croisée des
regards - notamment en relation
aux consignes d’avoir “le regard
ailleurs” (ou de “regarder avec
les oreilles – et non avec les
yeux”…) Je pense aussi à
l’attention flottante en
psychanalyse…
En s’aventurant encore plus loin
nous entrons dans le territoire de
“l’émotion objective” -
notamment dans l’Académie de
l’Ennui (travail dit de métaphore
d’objet).
Le hibou lui nous regarde
regarder; nous fixe. C’est
pourquoi je lui ai fait les yeux
rouges.
EMOTION
Watch OUT !
Haïti
et un cadeau (funéraire!) de Noël
Un détour final par Haïti
Voici un zombie. Nous avons
rendu visite à Max Beauvoir, ati
houngan empereur du Vodou, à
sa maison près de Port au
Prince. On prennait un verre et on
discutait sous un parasol dans
son jardin, lorque j’apperçus
derrière un arbre cette statue.
Nous avons longuement parlé des
zombies, de ces états d’absence,
quand la rêverie nous emmène
trop loin, lorsque notre esprit est
trop absent, et part ailleurs, où il
risque parfois de tomber captif et
ne plus pouvoir revenir…
Pour finir, quelques sculptures, en
fait des figures de culte vodou
préservées par des
collectionneurs , ajourd’hui dans
un musée du vodou (à Genève?)
Et qui doit un jour retourner en
Haïti..
Scherzi di Fantasia N° 24
Del Celebre
Sifg. Gio Batta Tiepolo
Veneto Pitore
morto in Madrid
Al Servizzio di S : M : C :
EP – Cadeau final, par Tiepolo…
quand est-ce qu’il a gravé ce qui
vient à être le tombeau dans
lequel il est enterré?!
Merry Christmas !
And
A Happy New Year !