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35A RTE Magaz ine25 août > 31 août 2001
Paysans de tous pays
Thema jeudi 30 aoûtEntretien avec José Bové page 28
La Chauve-sourisen direct de Salzbourg
Absolutely Fabulous !
La Chauve-sourisen direct de Salzbourg
Absolutely Fabulous !
14.00 > 19.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS
19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS
35Semaine du 25 août au 31 août 2001
amedi 25 Dimanche 2 6 Lundi 27 Mardi 28 Mercredi 29 Jeudi 30 Vendredi 31
4.00ola
4.30ecrets es anciens (4)
5.15e corps e l’homme
6.10ange
a soupe
7.25ourt-circuite magazine)
9.00istoirearallèle
9.45 étéo
9.50RTE Info
0.00e dessous es cartes
0.15alker Evans
0.45ictione dernier vol
2.15etropolis
3.15Music Planet
artial Solal
0.10RTE Info
0.30bsolutelyabulous
1.55ne vie e pacha
14.00Voilà l’Europe
14.30Voyages, voyagesSao Paulo
15.15Biopark
16.00Le dernier vol(1)
17.30Le dernier vol(2)
19.00MaestroThomasHampson (2)
19.45 Météo
19.50ARTE Info
20.15Y en a marre !
20.40-00.55ThemaIl y a le ciel, le soleil et la mer...
20.40L’étrangère
22.15La vie, la plage
23.00Girl fromIpanema
23.30Le temps de l’été
23.35Vamos a la playa
00.35Le dix millièmejour
00.55ARTE Info
01.20Metropolis
02.20Un château en Espagne
14.00Cuisines des terroirsLe Piémont
14.30BiographiesDoris Lessing
15.15Metropolis
16.15Voyages, voyagesLa Havane
17.00Padre Padrone
19.00NatureLe bonheur en 4-cv
19.45 Météo
19.50ARTE Info
20.15ReportageLes Vi e t n a m i e n sdu Sénégal
20.45CinémaBaril de poudre
22.25Court-circuit (1)La chambredes parents (4)
22.35CinémaEdward II
00.00Court-circuit (2)LouiseLe chapeau
00.35ARTE Info
01.00Gagner la vie
14.00Hippocrate
14.30La mort desrécifs de corail
15.15James Carter
16.15Salomé
17.30Why have youleft me ?
19.00Archimède
19.45Météo
19.50ARTE Info
20.15ReportageLa guerredu feu
20.45-00.10ThemaTout en blanc
20.45La baleineblanche
22.00L’amour chez Tati
22.50Blanc
23.30Plus blanc que blanc
00.05Portrait de femme sur toile
00.10ARTE Info
00.35Les filles de la fortune
02.30Les 100 photosdu siècle
02.40Les 100 photosdu siècle
14.00L’aventurier et le caïman
14.30Voyages, voyagesLa Havane
15.15La vie, la plage
15.55Le temps de l’été
16.00Vamos a la playa
17.00Le dix millièmejour
17.20Culpabilité zéro
19.00MusicaLa chauve-souris (1)
20.55Météo
21.00ARTE Info
21.25MusicaLa chauve-souris (2)
22.30FictionLa femmecomblée
23.30ProfilKate Millett
00.30La lucarneBons baisersdu milieu de la vie
01.30ARTE Info
01.55Le boulangeret ses épouses
02.30Hop ! Ozone
14.00Le bateau de l’IVG
14.30Le bonheur en 4-cv
15.15Edward II
16.50La chambredes parents (3 et 4)
17.00Les filles de la fortune
19.00Voyages, voyagesBuenos Aires
19.45 Météo
19.50ARTE Info
20.15ReportageChampions par tradition
20.45-01.05ThemaLe mondepaysan dans l’ornière
20.45Les paysans etla spirale de lamondialisation
21.40Bové encampagnecontre burger
22.10 Lescultivateurs dutoit du monde
22.40Les petitesfugues
01.05ARTE Info
01.30L’ordredes Templiers
02.25Le dix millièmejour
14.00Congéssolidaires
14.30Album de familleSe marier ou pas ?
15.15Le manteau
16.25Optimum
17.20Sapho
19.00Tracks
19.45 Météo
19.50ARTE Info
20.15ReportageDu venin dans le sang
20.45FictionQuatre femmes à marier
22.15Grand formatUne synagogueà la campagne
23.20CinémaTimeless,bottomless,bad movie
01.20ARTE Info
01.45Le dessous des cartes
01.55Louise
02.20Un roi sans trône
Les grands rendez-vous P. 15 Noir sur blancEn deux coups de crayon, Michèle Cournoyer donnevie à une histoire aussi terrible que, hélas, très commune. Le Chapeau, un film d’animationinoubliable. Court-circuit - 2e partie
Le chapeau
Lundi 27 août à 00.00
P. 17 Plus blanc que blancLe blanc est présent dans toutes les civilisations.Cette “non-couleur” est aussi un symbole qui varie selon les lieux et les âges. Ce soir, “Thema” frotte etrévèle le blanc. Thema
Tout en blanc
Mardi 28 août à 20.45
P. 20 Nuits blanchesUn bal costumé qui vire à la farce, ça vous rappellequelque chose ? Sifflotons la Chauve-souris endirect de Salzbourg et en simultané sur FranceMusiques. Musica
La Chauve-souris
Mercredi 29 août à 19.00
Les films de la semaineMange ta soupe de Mathieu AmalricSamedi 25 août à 16.10
L’étrangère de Neil JordanDimanche 26 août à 20.40
Padre Padrone de Paolo et Vittorio Taviani Lundi 27 août à 17.00
Baril de poudre de Goran PaskaljevicLundi 27 août à 20.45
Edward II de Derek JarmanLundi 27 août à 22.35 et jeudi 30 août à 15.15
Les petites fugues d’Yves YersinJeudi 30 août à 22.40
Timeless, bottomless, bad movie de Jang SunwooVendredi 31 août à 23.20
Une nuit à Belgrade
sous les bombes :
Baril de poudre, lundi.
Six minutes contre le crime sexuel.
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14.00LolaRediffusion du 7 août 2001)
14.30Secrets des anciens (4)Rediffusion du 22 août 2001)
15.15Le corps de l’hommeRediffusion du 16 août 2001)
16.10Mange ta soupe
ilm de Mathieu AmalricRediffusion du 16 janvier 2000)
17.25Court-circuit le magazine)
19.00Histoire parallèle
19.45 Météo
19.50ARTE Info
20.00Le dessous des cartes’Allemagne réunifiée : un bilan
20.15alker Evans
Photographies d’AmériqueDocumentaire de Reiner Holzemer
20.45
FictionLe dernier vol (2)
éléfilm de Hartmut Schoen
22.15Metropolis
23.15
Music PlanetMartial SolalDocumentaire de Jean-Paul Fargier
00.10ARTE InfoRediffusion)
00.30Absolutely FabulousLe dernier criSérie créée par Jennifer SaundersRéalisation : Bob Spiers
01.55Une vie de pachaRediffusion du 23 août 2001)
17.25Court-circuit (le magazine)Rédaction en chef : Luc LagierRéalisation : Philippe Truffault(France, 2001-1h30mn)Coproduction : ARTE France, MK2TVARTE FRANCE
Chaque samedi, le magazine du courtmétrage. Au sommaire du n° 30 : - Un château en Espagne, de Delphine Gleize- Cendrillon à l’envers, de Pascale Bre t o n- Radicaux libres (2) : La chronique du ciné-ma d’avant-garde de Nicole Brenez, re s-ponsable de la programmation des filmsexpérimentaux à la Cinémathèque françai-se. Cette semaine : The Politics ofP e rc e p t i o n de Kirk Tougas, cinéaste cana-dien, fondateur de la Cinémathèque deVa n c o u v e r. Un travail sur la bande annon-ce du film The Mecanic (avec CharlesBronson) : Kirk Tougas la passe en boucle,e n registrant au fur et à mesure la lentedétérioration de la pellicule…- Soins & Beauté , moyen métraged’Alejandra Rojo qui commente égalementla première scène de son film.
19.00Histoire parallèleSemaine du 25 août 1951
1951-2001 : les États-Unis
ont-ils changé ?
Marc Ferro reçoit Nancy L. Green
et Claude Fohlen
Une émission proposée par Louisette NeilRéalisée par Didier Deleskiewicz (2001-50mn)ARTE FRANCE
En partenariat avec
N° 629
Alors que commence à se négocier l’armis-tice en Corée – et tandis qu’ailleurs la guer-re froide continue –, quelle re p r é s e n t a t i o nl’Amérique se fait-elle du monde et d’elle-même ? Après cinquante ans, comment, dudehors, voit-on aujourd’hui l’Amérique ? Enquoi a-t-elle changé ?
Actualités Paramount 1951 : – Guerre deCorée : pourparlers de cessez-le-feu. –Scandale à West Point. – La crise du papier.– Eisenhower en Allemagne.
En parallèle : – Immigration en Iowa (INA,2000). – Intégration d’étudiants d’origineasiatique à Berkeley (ARTE, 1996). – Lafolie sécuritaire aux États-Unis (ART E ,1996). – La condamnation à mort aux USA( A RTE, 1996). – “Une vallée en or”, SiliconValley (M6, Capital, 2000). – 50e anniversai-re de l’OTAN (INA, 1999).
Nancy L. Green
Historienne américaine, dire c-trice d’étude à l’EHESS.Principales publications : l e sTravailleurs immigrés juifs à labelle époque ( F a y a rd, 1985) ;Et ils peuplèrent l’Amérique
( G a l l i m a rd / Découvertes, 1994) ; Du sentierà la 7e Av e n u e : la confection et les immigrés,Paris-New York 1880-1980 (Seuil, 1998).
Claude Fohlen
Historien français. P u b l i c a t i o n ssur l’histoire nord-américaine :Nous partons pour l’Amériquedu Nord ( P U F, 1969) ; l aSociété américaine, 1865-1 9 7 0 ( A rthaud, 1973) ; la Vi e
quotidienne au Far West, 1860-1890(Hachette, 1974) ; les États-Unis de F. D.Roosevelt (Imprimerie nationale, 1982) ; lesÉtats-Unis du XXe siècle (Aubier, 1988) ; lesP è res de la révolution américaine ( A l b i nMichel, 1989) ; Canada et États-Unisdepuis 1770 (1998) ; Thomas Jeff e r s o n( P resses universitaires de Nancy, 1992) ;De Washington à Roosevelt, Histoire desÉ t a t s - U n i s (Nathan, 1992) ; les Noirs auxÉ t a t s - U n i s ( P U F, 1994) ; les Indiensd’Amérique du Nord (PUF, 1995) ; Jeffersonà Paris ( P e rrin-Plon, 1995) ; H i s t o i re de l’esclavage aux États-Unis ( P e rr i n - P l o n ,1998) ; Benjamin Franklin, l’Américain deslumières (Payot, 2000).
s a m e d i 25 août
es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.
Câble et satellite
Soins & Beauté
(Warten ist der Tod)
Téléfilm en deux parties de Hartmut Schoen(Allemagne, 1999-1h29mn) - VFScénario : Hartmut SchoenAvec : Ulrich Tukur (Jürgen Venske), Barbara Auer (Gertrud Venske), Jörg Schüttauf(Mike Laux), Henry Hübchen (KlausKellermann), Thomas Thieme (Max Glöckler)Image : Peter DöttlingMontage : Vessela Martschewski Musique : Mathias FreyProduction : Multimedia Berlin, ZDF/ARTEZDF(Rediffusion du 28 août 1999)Diffusion en 16/9
Les choses se gâtent pour le trio d’appre n-tis voleurs : Kellermann est tué dans des cir-constances mystérieuses ; Glöckler paniqueet menace de tout révéler à la police. Ve n s k ese sent bien seul, soumis à la double pre s-sion de sa femme Gert rud et de sa maître s-se Sylvia. Il échafaude un plan avec Lauxpour tenter de récupérer le magot, qui set rouve maintenant emmuré derr i è re uneépaisse paroi de béton suite à des travauxsur la canalisation de la piscine... Rediffusion le 26 août à 17.30
20.45 Le dernier vol (2)
Trois anciens aviateurs de l’OTAN se sont emparés
de la recette d’un meeting aérien. À l’heure des
comptes, l’un d’eux disparaît mystérieusement...
Seconde partie d’un téléfilm plein de suspense
et de rebondissements, servi par une interprétation
e x c e l l e n t e .
20.00Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o rRéalisation : Alain Jomier (2001-10mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 10 mars 2001)
En partenariat avec
L’Allemagne réunifiée : un bilan
Dix ans ont passé depuis la réunification del’Allemagne. Le Dessous des cart e s fait lebilan en cartes des transformations (réali-sées et en cours) dans la partie est du pays.Rediffusion le 31 août à 01.45
20.15Walker EvansPhotographies d’AmériqueDocumentaire de Reiner Holzemer(Allemagne, 2001-26mn)BR
Walker Evans, ou comment la photographies’est faite le reflet de la réalité sociale.Né en 1903 à Saint Louis (Missouri), WalkerEvans est une figure essentielle de l’histoi-re de la photographie américaine. Sesimages se veulent objectives, neutres, lereflet fidèle de la réalité sociale. Les photosréalisées pour le compte de la FarmSecurity Administration dans le sud-est desÉtats-Unis, pendant la grande dépre s s i o n ,l’ont rendu célèbre. De 1935 à 1939, WalkerEvans photographie la vie des habitants,leur pauvreté, sans jamais verser dans undiscours propagandiste. Certaines de sesimages sont devenues de véritables“icônes”, comme ses portraits de cultiva-teurs de coton à Hale County, en Alabama.
Venske et Laux continuent leur jeu
du chat et de la souris. Une occasion
pour les deux acteurs de donner
toute la mesure de leur talent.
Bud Fields et sa famille, Hale County, Alabama, été 1936.
Le peintre récemment disparu avait
accordé un entretien à Metropolis.
22.15MetropolisMagazine culturel européen coordonné par Pierre-André Boutang et Peter Wien(Allemagne, 2001-58mn)ZDF
> Balthus le mystérieux
Né à Paris en 1908, Balthasar Klossowskide Rola, dit Balthus, est décédé quelquesjours avant son 93e a n n i v e r s a i re. Cet auto-didacte doit entre autres sa célébrité à sesportraits érotiques de jeunes filles. Sa pein-t u re n’entre dans aucun courant art i s t i q u edéfini, même si l’on y trouve des élémentss u rréalistes et classiques. À l’occasion dela plus grande rétrospective Balthus jamais organisée – du 9 septembre 2001au 6 janvier 2002, au Palazzo Grassi àVenise –, M e t ro p o l i s se souvient de ceta rtiste mystérieux. Peu de temps avant samort, Balthus avait accordé une interview àGero von Boehm.
> Ilia Benjaminovitch Waisfeld
ou le cinéma russe
Ancien élève d’Eisenstein, Ilia BenjaminovitchWaisfeld est considéré comme l’un des père sdu cinéma russe. Depuis 1946, il enseigne àl’École supérieure d’art cinématographiquede Moscou. Rencontre avec cette grandefigure du 7e art et quelques-uns de sesélèves, en particulier Victor Tc h e rnitch, seulRusse à avoir reçu un Oscar.
> Des biographies pour tous
L’agence de Katrin Rohnstock propose àtout un chacun d’écrire sa biographie, lebut étant de re c o n s t ru i re le passé desclients et de le fixer pour la postérité.Rediffusion le 26 août à 01.20
et le 27 août à 15.15
23.15Martial SolalDocumentaire de Jean-Paul Fargier(France, 1999-55mn)Sur une idée de Gérald Arnaud Dans la série “Jazz Collection”ARTE FRANCE(Rediffusion du 17 juillet 1999)
En partenariat avec
Un film simple et riche comme le jazz selonSolal. Une improvisation sur le plaisir d’im-proviser, signée Jean-Paul Fargier.Solal au piano : un déluge d’idées, derythmes, d’inventions mélodiques, de tro u-vailles harmoniques (qu’il appelle modes-tement des “solutions techniques”), tout cequi fait que l’improvisation ressemble à laplus ingénieuse des compositions. Ce qu’iljoue, personne ne l’a jamais joué commelui. Sidney Bechet, Django Reinhard t ,Stéphane Grappelli ont enregistré avec luileurs disques les plus bizarres. Sesmusiques de film (À bout de souff l e d eGodard) sont parmi les plus étranges. Dansl ’ h i s t o i re du jazz, il figurera parmi les plusgrands pianistes improvisateurs, aux côtésde Fats Wa l l e r, Art Tatum, Bud Powell, BillEvans, Keith Jarrett... Pourtant, Martial Solalest un provincial du jazz : né à Alger, il amûri à Paris et vit depuis longtemps en ban-lieue. Il n’a même pas d’impresario. Laseule chose qui l’intéresse, c’est son piano.On croise dans ce film quelques-uns deses partenaires favoris : Daniel Humair, LeeKonitz, Michel Portal... Rediffusion le 7 septembre à 16.10
samedi 25 août
Music Planet
En inventant sa propre musique, Solal a pris au pied de la lettre le mot “jazz”.
(The Last Show)
Réalisation : Bob SpiersSérie créée par Jennifer Saunders(Royaume-Uni, 1996-1h24mn) - VOSTFAvec : Jennifer Saunders (Edina Monsoon),Joanna Lumley (Patsy Stone), Julia Sawalha(Saffron Monsoon), June Whitfield (Mme Monsoon)Guest stars : Marianne Faithfull,
Christian Lacroix, PP Arnold
ARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 29 décembre 2000)
Les fiançailles de Saff ron, la fille coincéed’Edina, donnent lieu à un festival de gagset de vacheries sexuelles bien dans l’espritde la sitcom la plus déjantée des 10 der-n i è res années ! Une fois achevée la sériedes 18 épisodes, (diffusés en VO sur ARTEau printemps 1998), Jennifer Saunders etJoanna Lumley se sont retrouvées deux ansplus tard pour cet ultime feu d’artifice. Troisfois plus long qu’un épisode normal, ced e rnier tour de piste permet de re t ro u v e rtous les personnages de la série culte, plusquelques invités de luxe (dont MarianneFaithfull dans le rôle de Dieu). Un régal !Rediffusion le 1er septembre à 15.15
et le 7 septembre à 01.25
- Quelqu’un
a vu mon truc
qui vibre ?
- À côté de
ton lit, darling.
- Je voulais dire
mon portable.
Edina a adopté un dauphin, Saffron va se marier, Patsy fait du ski.
L e f e u d ’ a rt i f i c e
00.30 Absolutely FabulousLe dernier cri
Absolument fabuleux, l’adaptation
française d’AbFab, avec Nathalie Baye
et Josiane Balasko, sort le 29 août
sur grand écran.
4.00oilà l’Europeediffusion du 4 août 2001)
4.30
oyages, voyagesao Pauloediffusion du 23 août 2001)
5.15iopark, l’agriculturee l’avenirediffusion du 16 août 2001)
6.00e dernier vol (1)ediffusion du 24 août 2001)
7.30e dernier vol (2)ediffusion du 25 août 2001)
9.00
Maestrohomas Hampson hante l’Amérique (2)
9.45 Météo
9.50RTE Info
0.15 en a marre !
0.40-00.55
Thema y a le ciel, le soleil t la mer...
0.40
étrangèrem de Neil Jordan
2.15a vie, la plageocumentaire d’Alfred Behrens Michael Kuball
3.00irl from Ipanema
ocumentaire de Carlos Nader
3.30e temps de l’étéourt métrage de Ramunas Greicius
3.35amos a la playaocumentaire de Martin Baer
0.35e dix millième jourourt métrage de Christopher Smith
0.55RTE Info (Rediffusion)
1.20Metropolis
ediffusion du 25 août 2001)
2.20n château en Espagneediffusion du 20 août 2001)
19.00Thomas Hampsonchante l’Amérique (2)
Réalisation : Claus Viller(Autriche, 2001-43mn)ORF
En partenariat avec
Deuxième partie d’un voyage évocateur àtravers le paysage lyrique américain encompagnie de Thomas Hampson, DennisRussell Davies, Barbara Bonney, SusanGraham… Au programme, de larges extraits de chefs-d ’ œ u v re comme les Four Songs of Wa l tW h i t m a n de Kurt Weill, la F a n f a re for theCommon Man et quelques Old AmericanS o n g s d ’ A a ron Copland ou encore, T h re ePlaces in New England de Charles Ives.La programmation spéciale Salzbourg
se poursuit avec la Chauve-souris,
mercredi 29 août à 19.00.
Dossier spécial Salzbourg
sur www.arte-tv.com
20.15Y en a marre !(Pond Life)
Série animée de Candy Guard(Royaume-Uni, 1996-22mn) - VFMusique : Christopher GuardProduction : Pond Life Productions pour Channel 4ARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 16 juillet 2000)
Retrouvez Dolly, une jeune femme d’aujour-d’hui aux prises avec sa mère, ses voisins,ses ex et son temps. Une sitcom animée àl’humour ravageur !
Quel succès !
Dolly rêve des feux de la rampe. Désireusede devenir une poétesse célèbre, elle seprésente à un concours de poésie pourenfants, faisant fi du règlement...
Relax
Trouvant Dolly totalement stressée, Belleorganise une journée de détente. Dolly, quin’a visiblement rien compris, nage plu-sieurs longueurs dans la piscine, se retrou-ve à faire de l’hyper-ventilation dans lesauna, se bat avec la masseuse et ratemême la méditation.
d i m a n c h e 26 août
Maestro
ilm
Les grands airs américains par Thomas Hampson.
Dolly soit impérativement vaincre son stress,
mais ça l’énerve.
ZDF/NDR
20.40 L’étrangère(The Miracle)
Film de Neil Jordan(Royaume-Uni, 1990-1h33mn) - VFScénario : Neil Jordan d’après sa nouvelle Nuit en Tunisie
Avec : Beverly d’Angelo (Renée), Donald McCann (Sam), Niall Byrne (Jimmy), Lorraine Pilkington (Rose), J. G. Devlin (M. Beausang), Cathleen Delaney (Miss Strange), Tom Hicke(Tommy), Shane Connaughton (le père de Rose) Image : Philippe Rousselot Montage : Joke van WijkMusique : Anne Dudley(Rediffusion du 23 juin 1997)
Dans leur petit port d’Irlande, deux adoles-cents fantasment sur la vie des inconnus.Jusqu’au jour où une créature de rêve vientbouleverser leur existence. Une comédie deNeil Jordan (The Crying Game, Michael
Collins). Jimmy et Rose, deux adolescents à l’imagi-nation fébrile, s’ennuient dans une modes-te station balnéaire irlandaise. Ils essaientde tuer le temps en inventant d’incroyableshistoires à propos des touristes et des habi-tants qu’ils croisent. Un jour arrive une blon-de aguichante. Jimmy ne la quitte plus desyeux. La belle ne semble pas insensible àses avances, mais reste distante. Le jeunehomme devra aller jusqu’à Dublin pourdécouvrir son identité : Renée Baker, art i s-te de variétés. Jimmy est plus que jamaisfasciné par la personnalité de cette femme.Mais pourquoi son père se mêle-t-il decette passion ? De son côté, Rose a enfint rouvé un amoureux : il travaille dans laménagerie d’un cirque ambulant. Elle ima-gine une aventure qu’elle compte bienvivre...
Chronique estivale
L’Irlandais Neil Jordan (The Crying Game,Michael Collins) est devenu l’un des réali-sateurs les plus en vue du cinéma euro-péen. Sa chronique estivale l ’ É t r a n g è rejoue sur le mystère, l’étrangeté, la com-plexité des émotions et des rêves dansdeux âmes juvéniles. Un saxophone égrè-ne ses notes mélancoliques en parfaite har-monie avec la poésie des images et le jeuconvaincant des jeunes acteurs.
Jimmy s’amourache
de la belle Renée
(Beverly d’Angelo).
20.40-00.55 Il y a le ciel, le soleil et la mer...Pique-nique sur le sable, concours de beauté, amours estivales : sur la plage, tout peut
a rr i v e r. Il suffit de se laisser aller… ARTE propose des rêves de plage et des plages de rêve.
Jimmy (Niall Byrne) et Rose (Lorraine Pilkington) trompent l’ennui de l’été en rêvant à la vie des autres.
Film
“La plage est une
invention du XXe siècle,
comme les vacances,
comme les films
d’amateurs…”
22.15La vie, la plageDocumentaire d’Alfred Behrens et Michael Kuball (1990-40mn)Coproduction : NDR, ARTE France, BBC
Deauville en 1920, Monte-Carlo en 1929,les plages de l’Atlantique pendant la guer-re… Petite histoire des plages à travers lesfilms amateurs de l’époque.En rassemblant une vingtaine de films ama-teurs fort rares, les réalisateurs nous emmè-nent sur les bords de mer des années 20aux années 50. Scènes du port deWa rnemünde près de Rostock, joies de laplage à Deauville au début des années 20,vues de la côte d’Azur avant la ruée versl’or bleu… Les films sont le plus souventcommentés par le cinéaste amateur lui-même ou par son entourage. Tous privilé-gient le thème de la vie insouciante sur lesable chaud. Mais l’atmosphère changeavec la guerre. 1941 : les cuirassiers cro i-sent non loin des plages de l’Atlantique etla baignade y est souvent interdite. Dansles années 50, elles accueillent de nouveaules familles en mal de soleil. Miss Paris estsur la côte d’Azur, la mode du bikini est lan-cée. La plage devient le lieu de toutes lesexcentricités et un terr i t o i re réservé auxvacances.Rediffusion le 29 août à 15.15
et le 3 septembre à 14.30
23.00Girl from IpanemaDocumentaire de Carlos Nader(Brésil, 2001-30mn)
Favelas et séduction à fleur de peau sur lesplages d’Ipanema.Il y a quarante ans, Helo Pinheiro interpré-tait “Girl from Ipanema”. Le succès fut énor-me et la chanson connut des dizaines deversions. Le mythe d’Ipanema était né. Àl’époque, la plage était interdite auxp a u v res. Aujourd’hui, les favelas y côtoientles villas et les pauvres comme les richesse pressent sur le sable. Seuls comptent lecorps et le plaisir de le montre r, comme lep rouve le succès du concours de beautélocal : chaque année, plus de cent jeunesfilles tentent de gagner le prix Girl fro mIpanema.
Carlos Nader a suivi trois jeunes filles desfavelas d’Ipanema. Elles se retrouvent tousles après-midi sur la plage, échangent lesnouvelles, s’inventent un futur. À traverselles, il nous montre la vie d’une plage deRio, ville éternelle de la séduction.
23.30Le temps de l’été(Leto, cas dalekych Letu)
Court métrage de Ramunas Greicius(République tchèque, 1996-5mn)Avec : Laima Vaiciuliene, Rima JomantieneP r o d u c t i o n : FAMU (École de cinéma de Prague)(Rediffusion du 25 octobre 1999)Premier prix au Festival de la FAMU
Deux femmes en vacances, l’une grosse,l’autre maigre.C’est enfin le temps de la plage, du soleil,des cocktails et des cinq-à-sept dans lesdunes…Rediffusion le 29 août à 15.55
d i m a n c h e 26 août
Il y a le ciel, le soleil et la mer...
Les joies du bord de mer dans les films d’amateurs.
Trois girls from Ipanema.
23.35Vamos a la playa À la re c h e rche du paradis perd uDocumentaire de Martin Baer(Allemagne, 2001-1h)
Il y a le ciel, le soleil et la mer… Le paradissur terre pourrait être une plage. Maislaquelle ? Voyage autour du monde à larecherche du site parfait.Vamos a la playa nous mène des plagesdes Caraïbes, si prisées de nos jours, auxcôtes de la mer du Nord, lieu des premièresvacances à la plage des nantis du XVIIIe
siècle. Entre-temps, cap sur Miami Beachen Floride, Venice Beach en Californie etWaikiki Beach à Hawaï. Pourquoi les mersdu Sud attirent-elles tant ? Martin Baercherche les réponses dans les peintures deGauguin comme dans les analyses socio-logiques du tourisme de masse. Et si la perfection ne pouvait être trouvée que dans
l ’ a rtificiel ? Quand l’homme les crée, lesplages sont pro p res et sûres. La nature yest ordonnée, sans danger, accessible àtoute heure. Les images de plages paradi-siaques imprègnent l’imaginaire collectif. Leréalisateur a rassemblé en un collage cessites idéaux tirés de publicités, de films etde cartes postales. Deux hommes enrichis-sent les images de leurs commentaires : l esociologue français Jean-Didier Urbain,auteur de Sur la plage et S e c rets de voya-ge, et Christoph Hennig, spécialiste du tou-risme et auteur de Reiselust.Rediffusion le 29 août à 16.00
et le 1er septembre à 01.40
00.35Le dix millièmejourCourt métrage de Christopher Smith(Royaume-Uni, 1997-18mn) - VOSTFAvec : Tomomi Kitamura (Jyunko), Sylvia Cohen (Sam)(Rediffusion du 27 septembre 1999)
Drôle d’endroit pour une rencontre.Jyunko est persuadée qu’il va lui arr i v e rquelque chose d’extraord i n a i re pour le 10 000e jour de sa vie. Elle se rend sur uneplage et décide de s’enterrer dans le sable.Sam passe par là…Rediffusion le 29 août à 17.00
et le 30 août à 02.25
alisateur lituanien
unas Greicius.
Une plage de rêve : la petite anse
de La Digue, aux Seychelles.
Jyunko dans le sable.
4.00
Cuisines des terroirse Piémontediffusion du 5 août 2001)
4.30
Biographiesoris Lessingediffusion du 9 août 2001)
5.15Metropolis
ediffusion du 25 août 2001)
6.15
oyages, voyagesa Havaneediffusion du 16 août 2001)
7.00adre Padroneediffusion du 19 août 2001)
9.00
Naturee bonheur en 4-cvocumentaire d’Achim Tacke
9.45 Météo
9.50RTE Info
0.15
Reportagees Vietnamiens u Sénégaléalisation : Emmanuel Besnier
0.45
Cinémaaril de poudrem de Goran Paskaljevic
2.25ourt-circuit - 1re partiea chambrees parents (4)
nouvel amourourt métrage de Pascale Breton
2.35
Cinémadward IIm de Derek Jarman
0.00ourt-circuit - 2e partieouiseourt métrage de Nicolas Revoye chapeauourt métrage de Michèle Cournoyer
0.35RTE Infoediffusion)
1.00agner la vieediffusion du 18 août 2001)
19.00Le bonheur en 4-cvDocumentaire d’Achim Tacke(Allemagne, 1998-43mn)NDR(Rediffusion du 14 février 2000)
Les petites exploitations agricoles sont-ellesplus viables que les grosses ? Sur les 22 hectares de leur ferme biologique, Wi l l yet Solveig Götz font des bénéfices sanss’endetter.Au lendemain de la chute du mur de Berlin,Willy et Solveig Götz ont acheté une ferm ede 22 hectares à Steinfurt, en Poméranieoccidentale, pour se consacrer au maraî-chage et à l’élevage. Non loin de chez euxse trouve une entreprise agricole quiapplique les techniques les plus modernes.Elle s’étend sur 700 hectares et ses pro-p r i é t a i res respectent scrupuleusement lesd i rectives de l’Union européenne. Enc o n t re p a rtie, celle-ci lui verse des subven-tions qui représentent la moitié de ses reve-nus. “ C ’ e s t végéter sous perf u s i o n ” , c r i-tique Willy. La famille Götz, quant à elle, n’ajamais attendu l’aide de Bruxelles, quireprésente à peine 6 % de son budgetannuel. Willy Götz considère que la logiquede l’agrandissement illimité est une aberra-tion – bien des exploitants, surendettés, ontdû abandonner leurs fermes. Willy etSolveig Götz, eux, n’ont pas de dettes.Grâce à une production diversifiée, lesmauvaises récoltes sont compensées parles bonnes. Et, s’ils ont opté pour ce typed’agriculture, ce n’est ni par conviction mili-tante, ni par nostalgie...Rediffusion le 30 août et le 7 septembre
à 14.30
20.15Les Vietnamiensdu SénégalRéalisation : Emmanuel Besnier(France, 2001-26mn)Coproduction : ARTE, Zoulou Compagnie ARTE G.E.I.E.
Cent vingt experts agricoles vietnamienstravaillent au Sénégal dans le cadre d’unprogramme alimentaire financé par la FA O .Une petite révolution dans l’aide humanitai-re internationale.Pionniers d’une nouvelle approche de lacoopération, ces ingénieurs vietnamiensont le double avantage d’être beaucoupmoins coûteux que les experts occidentaux(600 dollars par mois contre 14 à 15 000)et d’apporter une coopération techniqueadaptée. “Nous ne sommes pas dese x p e rts de bureaux climatisés mais dese x p e rts d’un pays pauvre venus offrir leuraide à un autre pays pauvre”, dit Dihn. Pourlui, comme pour ses collègues, pas de 4x4dernier cri ni de grande villa climatisée. Lescoopérants vietnamiens circulent en motoou en vélo, se logent à plusieurs. Ilsa p p rennent aux populations sénégalaisesà faire avec les moyens du bord, à déve-lopper leurs cultures traditionnelles maisaussi d’autres productions comme le mielou le… nuoc mam.
l u n d i 27 août
Nature
ReportageQuand l’agriculture bio est aussi un succès
économique.
Coopération Sud-Sud.
(Bure Baruta)
Film de Goran Paskaljevic(Yougoslavie/France/Turquie, 1998-1h40mn) -VOSTFScénario : Goran Paskaljevic et Dejan DukovskiAvec : Miki Manojlovic (Michael), SergejTrifunovic (le jeune homme), Mirjana Jokovic(Ana), Lazar Ristovski (le boxeur), Mira Banjac(la mère du Serbe bosniaque), NikolaRistanovski (Boris), Nebojsa Glocovac (le chauffeur de taxi), Marko Urosevic (Alex)Image : Milan SpasicMontage : Petar PutnikovicMusique : Zoran SimjanovicZDFPrix de la critique, Venise 1998
Meilleur film, Prix européen
de la critique 1998
Grand Prix du Festival d’Haïfa 1998
Grand Prix du Festival d’Antalya 1998
Belgrade, à la veille des accords deDayton. Cette nuit-là, les destins de genso rd i n a i res s’entre c roisent dans une atmo-sphère tendue, dont la violence et le déses-poir se mêlent d’une dérision et d’une vita-lité toutes balkaniques. Les personnagescirculent d’une histoire à l’autre, se rencon-trent au gré du hasard, dérapent chacun àson tour : un homme s’attaque à un chauf-fard parce que sa voiture est son seul bien.Un autre tue son meilleur ami qui vient delui avouer tous ses mensonges. Un jeunehomme agacé par le re t a rd du bus entre-p rend de conduire lui-même l’engin… Lesévénements de cette nuit parlent non seu-lement des difficultés des uns et desa u t res, des conflits qui les opposent, maisaussi de la situation d’un pays au bord dugouffre. Un baril de poudre prêt à exploser.
Voyage au bout de la nuit
1999. Les Balkans sont devenus une véri-table poudrière et la moindre étincelle pour-rait embraser la région. C’est le message
que délivre Goran Paskaljevic dans Baril dep o u d re. Le film est construit comme leS h o rt Cuts de Robert Altman, mais lecontexte diff è re totalement. Ici, l’action sed é roule à Belgrade pendant la guerre etl ’ e m b a rgo. Et si Baril de poudre a d o p t el’humour noir et la dérision que l’on re t ro u-ve dans l’ensemble du cinéma yougoslavede cette période, il n’en reste pas moinsp rofondément empreint de désespoir.L’action se déroule entièrement de nuit,m a n i è re symbolique de figurer l’obscuritéqui s’est abattue sur Belgrade depuis tro plongtemps. Sans l’évoquer clairement, lefilm exprime la souffrance et l’épuisementd’une population après plusieurs annéesde conflit. Il montre les traces qu’elles ontlaissées dans les mémoires avec d’autantplus de violence qu’il s’appuie sur desexemples précis. Priorité est donnée auxpersonnages filmés en plans serrés commes’ils allaient surgir de l’écran. Pour mieuxtémoigner et nous faire réagir.Rediffusion le 4 septembre à 17.15
Malgré l’hostilité du
pouvoir, le manque
d’argent et l’absence
de publicité, Baril de
poudre a fait 200 000
entrées à Belgrade.
Le bouche à oreille
a fonctionné comme
un vecteur de rébellion
culturelle contre
le régime de Milosevic.
20.45 Baril de poudreUne nuit à Belgrade, des gens ord i n a i res se croisent dans une atmosphère
explosive. Goran Paskaljevic, cinéaste engagé, filme la folie d’hommes poussés
à bout par la guerre et les conséquences de l’embargo. Un cri d’amour à son
pays, qui mêle humour noir et dérision.
Tout se passe au cours d’une nuit à Belgrade. Une nuit hantée de gens ordinaires dont les destins
s’entrechoquent. Chaque individu étant un petit baril de poudre, c’est l’explosion.
C y c l e
cinéma y o u g o s l a v e
22.25Court-circuit - 1 re partieTalents Cannes 2001
La chambredes parents (4)
Court métrage de Pascale Breton(France, 2001-6mn)Avec : Julien Baumgartner (Romain), Mélanie Leray (Christina)Image : Emmanuelle CollinotSon : Paulin SagnaCoproduction : Les Films du Petit Poisson,ADAMIARTE FRANCE
Dernier volet de la Chambre des parents,une série de quatre courts métrages qui onttous pour cadre la même soirée de maria-ge. Dans la chambre des parents de lamariée, du début de la fête à l’aube, senouent des rencontres insolites.
4. Un nouvel amour
Au moment de quitter la fête, seule et fati-guée, Christina re n c o n t re Romain, beau etdésabusé. Il parle, elle écoute et lui propo-se de prendre un bain ensemble.Rediffusion le 30 août à 16.50
et le 6 septembre à 02.30
22.35Edward IIFilm de Derek Jarman(Royaume-Uni, 1991-1h27mn) - VOSTFScénario : Derek Jarman, Stephen McBride,Ken Butler, d’après la pièce de ChristopherMarloweAvec : Steven Waddington (Edward II), Andrew Tiernan (Gaveston), Tilda Swinton(Isabelle), Nigel Terry (Mortimer), Jerome Flynn(Kent), Jody Graber (le prince Edward), Dudley Sutton (l’évêque de Winchester), Annie Lennox (la chanteuse), John Lynch(Spencer), Kevin Collins (Lightborn)Image : Ian WilsonSon : George RichardMontage : George AkersMusique : Simon Fisher-TurnerProduction : Working Title, British Screen, BBCFilms, Uplink-JaponARDPrix de l’Âge d’or, Bruxelles 1991
Prix d’interprétation féminine pour Tilda
Swinton, Venise 1991
Prix Fipresci (section Forum), Berlin 1992
Délaissant la reine et les affaires de l’Étatau profit de son favori Gaveston, Edward IIse fait de puissants ennemis… Une parabo-le très contemporaine sur l’homosexualitésignée Derek Jarman (Caravaggio, Bleu). Angleterre, 1307. Edward II est devenu roi.À peine couronné, il s’empresse de fairerevenir Gaveston, son amant exilé enFrance. La cour se montre aussitôt très
lundi 27 août
Le pouvoir et le sexe
vus par le réalisateur
culte du cinéma
expérimentalo-gay,
Derek Jarman.
Christina (Mélanie Leray) entre à son
tour dans la chambre des parents.
choquée par les mœurs dissolues de sonsouverain. Condamnée par la société, sarelation homosexuelle avec Gaveston serenforce. Edward offre à son amant de l’ar-gent, un titre et même un comté. Il se sertsans ménagements du pouvoir qui lui estconféré pour écarter ses ennemis. La reineIsabelle tente en vain de gagner les bonnesgrâces d’Edward, et sa passion pour le ro ise transforme bientôt en haine. Avec sonconfident Mort i m e r, elle ourdit un complotsuite auquel Gaveston trouve la mort .Isabelle réussit à s’allier la cour, le clerg é ,l ’ a rmée et même Kent, le pro p re frère duroi, pour détrôner Edward II…
L’amant du roi
En adaptant la pièce de ChristopherMarlowe écrite en 1592, Derek Jarman –m o rt du sida en 1994 – livre une parabolesur la société moderne. Le réalisateuractualise l’histoire d’un roi homosexuel etde son amant victimes d’une sociétéo p p ressive, à la morale hypocrite. Le film
fait notamment allusion aux lois répressivesenvers les homosexuels, à la brutale inter-vention armée en Irlande du Nord et à lapolitique de “la Dame de fer”. Tilda Swintona reçu le Prix d’interprétation féminine auFestival de Venise pour son interprétationdu personnage d’Isabelle, brillant mélanged’Evita, de Joan Crawford et de Marg a re tThatcher.Rediffusion le 30 août à 15.15
00.00Court-circuit - 2e partieARTE FRANCE
LouiseCourt métrage de Nicolas Revoy(France, 2000-26mn)Avec : Eda Erbeyli (Louise), Sophie Grivet (la mère), Michel C. Pouzol (Jo)Image : Jean-René DuveauMontage : Dominique GallieniSon : Nicolas GerlicProduction : Quo Vadis Cinéma, avec le soutiend’ARTE France
Onze ans et tout son temps. Louise, 11 ans, se prépare à quitter l’im-meuble de son enfance qui va être démoli.Même l’amitié de Jo, le concierge, ne laconsole pas...Rediffusion le 31 août à 01.55
Le chapeauCourt métrage de Michèle Cournoyer(Canada, 1999-6mn)Réalisation, scénario et animation : Michèle CournoyerMusique originale : Jean DeromeProduction : ONF (ThérèseD e s c a r y, Pierre Hébert)
Six minutes bouleversantes pourdénoncer le viol d’une enfant. Un chapeau devient un corps defemme, puis de petite fille, puis... Cefilm d’animation en noir et blanc est unr é q u i s i t o i re audacieux et implacablec o n t re les crimes sexuels commissur les enfants.Rediffusion le 2 septembre
à 02.20
La reine Isabella
(Tilda Swinton)
se fait mal à
l’homosexualité
d’Edward
(Steven
Waddington).
Un beau moment d’enfance et d’amitié.
Des images
simples, crues,
inoubliables.
4.00ippocrateediffusion du 6 août 2001)
4.30a mort des récifs e corailediffusion du 20 août 2001)
5.15ames Carterediffusion du 18 août 2001)
6.15aloméediffusion du 16 août 2001)
7.30hy have you left me ?ediffusion du 24 août 2001)
9.00chimède
9.45Météo
9.50RTE Info
0.15
Reportagea guerre du feu
0.45-00.10
Themaout en blanc
0.45a baleine blancheocumentaire de Stefan Köster Carl-Ludwig Rettinger
2.00’amour chez Tatiocumentaire de Susann Gluth
2.50lanc
umentaire de Jacqueline Steigner
3.30lus blanc que blanceportage de Roswitha Ziegler
0.05ortrait de femme ur toileourt métrage de Luca Maria Novelli
0.10RTE Info (Rediffusion)
0.35es filles de la fortuneediffusion du 20 août 2001)
2.30es 100 photos du siècleonfessions à Gdanskediffusion du 17 août 2001)
2.40es 100 photos du siècletats-Unis : la grandeépressionediffusion du 4 mai 2001)
19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de Philippe Boulanger, Jean-Jacques Henry,Pierre Oscar Lévy, Hervé This, Gero von Boehm(Allemagne, 2001-43mn)BR
> Espèces en migration
Conséquence du ballastage des navire s ,les côtes européennes sont envahies pardes organismes marins provenant desquatre coins du monde. L’apparition de cesnouvelles espèces dans les mers du Nordet de la Baltique entraîne un dérèglementde l’écosystème.
> La plage et ses tourments
L’homme n’est pas le seul à apprécier laplage. On y trouve aussi des puces desable, des méduses, des algues parf o i snocives et bien d’autres choses…
> Anémones de mer et poissons
c l o w n s
À Eilat, en Israël, l’Institut de sciencesmarines étudie le développement des récifscoralliens. La biologiste Nanette Chadwick-F u rman s’intéresse plus part i c u l i è rement àla relation symbiotique entre l’anémone demers et le poisson clown, qui est un indica-teur déterminant sur l’état du récif.
> Combats simulés en laboratoire
Sur un terrain équipé d’une technologie depointe, les soldats de la Bundeswehr ima-ginent les plans stratégique des guerres dedemain. Des batailles sont ainsi simuléespour améliorer les futures perf o rm a n c e sdes combattants.
> Le piéton à l’étude
Afin d’éviter les drames lors des mouve-ments de panique collective, des scienti-fiques de Duisbourg observent le compor-tement des piétons. Le résultat desrecherches est étonnant…
19.50ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE(2001-25mn)ARTE G.E.I.E.
Tous les jours de la semaine, de 19.50 à20.15, l’information est à l’honneur avecA RTE Info. En pre m i è re partie, l’actualitéi n t e rnationale du jour. En seconde partie, undossier approfondi sur un sujet précis.
20.15La guerre du feuRéalisation : Peter Bardehle et Boris Claudi(Allemagne, 2001-26mn)Coproduction : ARTE, Vidicom ARTE G.E.I.E.
Comme les pays méditerranéens, leCanada est victime des feux de forêts. Pourse prémunir contre ce fléau, les Canadiensont depuis longtemps mis au point desavions très performants.En 1995, un incendie a détruit l’équivalentde deux fois la Belgique. Depuis long-temps, les Canadiens ont mis au point desavions bombardiers d’eau pour parer à cetype de catastrophe, et notamment lesM a rtin Mars. Ce sont les plus gros hydra-vions bombardiers d’eau du monde.C o n s t ruits au début des années 40, seulsdeux de ces vétérans de la guerre du feurestent encore en activité à ce jour. Cesm o n s t res peuvent absorber 27 000 litre sd’eau à la minute. Peter Bardehle et BorisClaudi ont passé deux semaines en com-pagnie des quatre Canadiens capables depiloter ce type d’avion.
m a rd i 28 août
Reportage
ZDF
20.45La baleine blancheDocumentaire de Stefan Köster et Carl-Ludwig Rettinger(Allemagne, 2001-1h12mn)
De la découverte d’une baleine dans le Rhinau mariage de la reine Beatrix, retour surune année symbolique – 1966 – placéesous le signe du blanc.18 mai 1966. Une baleine blanche fait sur-face au milieu du Rhin près de Duisbourg ,à 300 km de la mer. Ce qui aurait pu êtreune simple anecdote zoologique devientaussitôt un événement médiatique… etpolémique : tandis qu’un ancien dire c t e u rde zoo annonce vouloir attraper la baleinepour son delphinarium, les protecteurs dela nature s’élèvent contre cette “scandaleu-se chasse à courre ” et les “méthodes de
chasse barbares des Allemands”. Le publicp rend parti pour l’animal persécuté.Bientôt, une armée de reporters poursuit labaleine avec des hélicoptères, des hors-b o rds et un Zeppelin. Pendant plus d’unmois, la baleine circule entre Rotterdam etBonn. Elle passe même cinq jours dansl’ancienne capitale de la RFA ! Le 18 juin1966, l’agence maritime Dirkzwager faitsavoir que l’animal a enfin regagné la hautem e r. Pendant ce temps, la reine Beatrix,tout de blanc vêtue, épouse le princeClaus, et le chanteur Roy Black connaît unénorme succès…Mêlant archives, journaux télévisés del’époque, films amateurs, images récenteset témoignages, le documentaire met enl u m i è re la puissance de cet animal blanc,soudain chargé de toute la symboliqued’une époque. Stefan Köster et Carl-Ludwig Rettinger proposent également uneréflexion sur les rapports de notre société à son environnement, sur le pouvoir desmédias et l’action politique.
Ferdi, la seule baleine blanche
qui vive en captivité en Europe,
est une pensionnaire du zoo
de Duisbourg.
20.45-00.10 Tout en blancEt si le blanc n’était pas une couleur, mais un état ? Guidés par Francesco Caroli,
l’un des plus grands clowns blancs d’Europe, découvrez toutes les déclinaisons
de ce symbole de pureté, de virginité et de pro p reté.
22.00L’amour chez TatiDocumentaire de Susann Gluth(Allemagne, 1999-47mn)
Comment choisit-on la robe qu’on ne porte-ra qu’une fois ? Susann Gluth a suivi defutures mariées chez Tati…Depuis le mariage de la reine Victoria en1840, la robe nuptiale est toujours blanche.La symbolique christique de la pureté a sur-
vécu à l’époque du blue-jeans. Au pointque rares sont les civilisations qui n’ont
pas adopté la robe blanche. L’ A m o u rchez Ta t i raconte ce mythe enblanc, le commerce de “la” robe etsa signification pour la mariéed ’ a u j o u rd’hui. Susann Gluth apassé quatre semaines dans
une des boutiques Tati consa-crées presque entièrement à l’habit nuptial. Français de
tous les horizons – Noirs,Blancs, Nord-Africains ou petits-b o u rgeois –, tous essaient def a i re ici l’acquisition de la
robe qu’on ne porte qu’unefois. Vendeuses et clientsparlent librement du corpsféminin et de leurs pro-
blèmes d’argent. Et ilsn’en finissent pas dechoisir la robe tant
d é s i r é e …
22.50BlancDocumentaire de Jacqueline Steigner(Allemagne, 2001-42mn)
Aliments, murs, vêtements… : le blanc estpartout. Ce triomphe de la non-couleurméritait bien une analyse !Jacqueline Steigner utilise toute la palettedes symboles pour parler du blanc. Lié àla pureté ou au vide, le blanc est omnipré-sent dans notre société. B l a n c analyse cerègne sans mélange à travers des imagesquotidiennes. Dans notre monde, les réfri-gérateurs sont blancs, les murs de nos inté-rieurs sont peints en blanc et la viande quenous mangeons est souvent blanche. La réalisatrice explore aussi les connota-tions et expressions linguistiques : blousesblanches, “mort blanche”… Des stéréo-types aux associations d’idées originales,tout incite à se demander quel est l’effet dublanc sur les observateurs. Les réponsessont inattendues et déconcertantes. Av e ccette interrogation finale : le blanc n’est-ilqu’une utopie ?Rediffusion le 4 septembre à 15.15
m a rdi 28 août
Tout en blanc“Le blanc influe
sur notre psyché
tel un grand
silence.” (Vassili
Kandinsky)
23.30Plus blanc que blancReportage de Roswitha Ziegler(Allemagne, 1999-32mn)
Le blanc est synonyme de propreté. Qu’enpensent ceux qui fabriquent les produitsnettoyants ? Un drôle de petit film sur uneentreprise qui ne vit que de blanc.
On entend souvent dire que tout doit êtrep ro p re, pur et blanc comme neige : lesconsciences comme les habis. Pour la plusgrande joie des publicitaires et des fabri-cants de lessive. Roswitha Ziegler a choiside décrire ce besoin d’éliminer les impure-tés à travers la vie d’une entreprise de pro-duits de lavage. Plus blanc que blanc, telleest sa devise ! Comment les employés etle chef de cette entreprise considère n t - i l sles produits nettoyants et leur travail ? Leurstémoignages sont mis en parallèle avec lesdéclarations du psychologue BurkhardCiupka, pour qui l’obsession de la propretépeut aussi être une maladie.
00.05Portrait de femmesur toileCourt métrage de Luca Maria Novelli(Italie, 1998-5mn)
Rêverie musicale… en blanc.Impressions d’une femme en blanc dans unfilm sans paroles.
FaxARTE France
Cinéma : les sorties du mois
de septembre
> La pianiste
de Michael Haneke
Avec : Isabelle Huppert, AnnieGirardot et Benoît MagimelCoproduction : MK2, Les FilmsAlain Sarde, ARTE France CinémGrand Prix du jury, Prix
d’interprétation féminine pour
Isabelle Huppert et Prix
d’interprétation masculine pou
Benoît Magimel, Cannes 2001
Sortie le 5 septembre
> Ceux d’en face
de Jean Daniel Pollet
Avec : Michaël Lonsdale, Valentine Vidal et Alain WiedelCoproduction : Cauri Films, ARTE France CinémaSortie le 26 septembre
> Et là-bas quelle heure
est-il ? de Tsai Ming-Liang
Coproduction : Arena Films, ARTE France CinémaPrix spécial pour la meilleure
contribution technique à
l’ingénieur du son Tu-Duu-Chih,
Cannes 2001
Sortie le 26 septembre
Contact presse :Anne Sachot / Martina Bangert01 55 00 70 47 / 73 43
Baleine blanche
échouée, 1711.
Le blanc d’œuf Une recette de teinture naturelle
et traditionnelle.
F a i re durcir des œufs à coquille blanche depoule ou d’oie. Les écailler immédiatementen enlevant la pellicule intérieure. Laissersécher soigneusement ces coquilles, puis les broyer dans un mortier de marbreou de métal. Ne pas pulvériser, car tout l’intérêt du blanc
de coquille est de former une mosaïque de petites surfaces blanches. Encoller
abondamment le support avec de la gommearabique, de la caséine ou, mieux, de la colle
de peau, avant d’y déposer le blanc de coquille. Des pigments similaires sont obtenus en broyant
les plus blanches des écailles d’huîtres, de palourdes ou de conques. Dans ce cas, prévoir un blanchiment préalable au soleil pendant plusieurs années... Recette extraite du beau livre d’Anne Varichon, Couleurs,
aux éditions du Seuil. Chaque pigment naturel dans son histoire
et son utilisation, avec les fiches techniques pour réaliser
soi-même ses propres teintures.
4.00aventurier t le caïmanediffusion du 17 août 2001)
4.30
oyages, voyagesa Havaneediffusion du 16 août 2001)
5.15a vie, la plageediffusion du 26 août 2001)
5.55 (PDC : 16.00)
e temps de l’étéediffusion du 26 août 2001)
6.00 (PDC : 16.05)
amos a la playaediffusion du 26 août 2001)
7.00 (PDC : 17.05)
e dix millième jourediffusion du 26 août 2001)
7.20 (PDC : 17.25)
ulpabilité zéroléfilm de Cédric Kahnediffusion du 16 décembre 1997)
9.00
Musicaa chauve-souris (1)
0.55étéo
1.00RTE Info
1.25
Musicaa chauve-souris (2)
2.30
ictiona femme combléeléfilm de Jose Ganga
3.30
Profilate Millettcumentaire de Leonore Paurat
0.30
a lucarneons baisers u milieu de la viecumentaire de Marian Kiss
1.30RTE Infoediffusion)
1.55e boulanger t ses épousesediffusion du 23 août 2001)
2.30 (PDC : 02.50)
op ! Ozone
(Die Fledermaus)
Opérette en trois actes de Johann StraussLivret de Carl Haffner et Richard Genée, d’après Henri Meilhac et Ludovic HalevyDirection musicale : Marc MinkowskiAdaptation et mise en scène : Hans NeuenfelsAvec : Christoph Homberger (Gabriel vonEisenstein), Mireille Delunsch (Rosalinde), JerryHadley (Alfred), Dale Duesing (Frank), Olaf Bär(le Dr Falke), David Moss (le prince Orlofsky),Malin Hartelius (Adele), Franz Supper (le Dr Blind), Elisabeth Trissenaar (Frosch) Décors et costumes : Reinhard von der T h a n n e nLe Mozarteum Orchester Salzburg & le ArnoldSchoenberg ChorRéalisation : Don Kent (2001-2h50mn) Coproduction : ARTE France, Bel Air Media,France 3, SWR, NHK et la participation du CNCARTE FRANCE
Rosalinde écoute la sérénade d’un anciensoupirant, Alfred, chanteur d’opéra. Sonmari, Eisenstein, va être jeté en prisonpour avoir insulté le perc e p t e u r. Là-des-sus, son ami Falke suggère qu’ils aillenttous les deux au bal donné par le princeOrlofsky et qu’Eisenstein n’aille se consti-tuer prisonnier que le lendemain matin.A l f red revient après le départ des deuxhommes ; son tête-à-tête avec Rosalinde
est interrompu par l’arrivée de Frank,d i recteur de la prison, qui vient cherc h e rEisenstein. Il prend Alfred pour ce dern i e ret l’emmène en prison. Rosalinde, égale-ment invitée au bal d’Orlofsky, y arr i v emasquée, se faisant passer pour une com-tesse hongroise : son mari Eisenstein luifait une cour éhontée...
Les tubes de Vienne
Johann Strauss fils (1825-1899) était déjàconnu comme compositeur de musiqueviennoise, notamment pour ses célèbre svalses – le Beau Danube bleu ( 1 8 6 7 ) ,H i s t o i res de la forêt viennoise (1868) –,avant de s’essayer à l’opérette. Entre 1871et 1897, il en composa seize pour lesthéâtres de Vienne. Indigo (1871), puis DerK a rneval in Rom (1873) et enfin D i eF l e d e rm a u s (la Chauve-souris, 1874) oue n c o re Der Zigeunerbaro n (le Baron tsiga-n e, 1885). Extraord i n a i re pot-pourri desplus beaux thèmes de cette composition oùprédomine la valse, l’ouvert u re endiabléed e la Chauve-souris est l’une des pluspopulaires qui aient jamais été écrites. Lest rois premiers airs sont pris à la scène dela prison (acte III), le troisième étant asso-cié au dénouement. Vient ensuite la célèbrevalse au refrain cadencé.
m e rc re d i 29 août
es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.
19.00 La chauve-souris
Soirée présentée
par Barbara Rett
Retransmis en
simultané sur
France Musiques
En partenariat avec
Hans Neuenfels, un provocateur
de la scène allemande
Metteur en scène, réalisateur et écrivain,Hans Neuenfels est né à Krefeld en 1941.Après avoir publié de la poésie dans sesjeunes années, il commence des études det h é â t re à la Folkwangschule d’Essen etpoursuit sa formation à Vienne, au Max-R e i n h a rd t - S e m i n a r. Son premier ro m a nautobiographique I s a a k a ro s est paru en1991. Au cours des trente dern i è re sannées, Hans Neuenfels a mis en scèneplus de trente pièces et a formé autour delui une solide troupe de comédiens, parm ilesquels Elisabeth Tr i s s e n a a r, Gottfried
John et Ulrich Wildgruber. Il a travaillé pourde nombreuses scènes à Hambourg ,Berlin, Munich, Zürich, Vienne et Paris, et adirigé de 1986 à 1990 la Freie Vo l k s b ü h n ede Berlin. Il a tourné des films sur Kleist,Musil, Genet et Strindberg. Depuis 1974, ilréalise aussi des mises en scène d’opéras,le Tro u v è re de Ve rdi à Nure m b e rg, la créa-tion du Maître et Marguerite de York Höllersà Paris, la Force du destin, R i g o l e t t o,M a c b e t h de Ve rdi et les Soldats de Bern dAlois Zimmermann à Berlin. Hans Neuenfels a signé l’an dernier àS a l z b o u rg une interprétation passionnantede C o s ì fan tutte également inscrite au pro-gramme cette année, mais aussil’Enlèvement au sérail à Stuttgart et unel é g e n d a i re A ï d a à Francfort. Devraients u i v re en mai 2002 Don Giovanni de M o z a rt à Stuttgart et en octobre 2002Wo z z e c k d’Alban Berg au Covent Gard e nde Londres.
Cette Chauve-souris est
l’occasion de retrouver le chef
d’orchestre Marc Minkowski
(ci-dessus) et Mireille Delunsch,
très appréciés sur ARTE l’an
dernier dans le Couronnement
de Poppée, au Festival
d’Aix-en-Provence.
Le chef-d’œuvre par excellence de Johann Strauss
et de l’opérette viennoise. Hans Neuenfels propose,
avec la complicité du chef d’orc h e s t re Marc Minkowski,
une mise en scène contemporaine et décalée de
cette C h a u v e - s o u r i s q u ’ A RTE retransmet ce soir, en direct
de la Felsenreitschule du Festival de Salzbourg 2001.
En direct de Salzbourg
Hans Neuenfels, un fils spirituel
de Max Ernst.
Elisabeth Trissenaar (Frosch)
et Dale Duesing (Frank).
Elisabeth
Trissenaar
(Frosch).
Avant de faire le Zorro, Antonio
Banderas a aussi débuté chez
Almodóvar.
Téléfilm de Jose Ganga(Espagne, 1989-58mn) - VFDans la série “La femme de ta vie”Scénario : Jose GangaAvec : Carmen Maura (Marisa), Antonio Banderas (Antonio), Mario Gas (Paco)Image : Antonio PucheMusique : Bernardo BonezziProduction : Fernando Trueba pour la TVETVE(Rediffusion du 17 août 1996)
Antonio re n t re d’Allemagne où il a travaillé.De la gare, il téléphone à sa petite amie lors-qu’un meurt re a lieu juste sous ses yeux. Ilessaie d’aider la victime, mais c’est tro pt a rd. Antonio se re t rouve avec l’arme ducrime dans la main et tout semble vouloirl ’ a c c u s e r. Il prend alors la fuite et re n c o n t redans sa cavale Marisa. Forte personnalité,cette dern i è re s’ennuie avec son riche mari.Bien que convaincue de la culpabilitéd’Antonio, elle le cache dans un appart e-ment de son immeuble. Elle devient sa maî-t resse et constate combien il peut être exci-tant d’avoir deux hommes sous la main, dontl’un captif et totalement à sa merc i …
Jose Ganga
Commence des études de médecine enItalie. Il suit ensuite des cours de philoso-phie, de linguistique et de communication.Acteur dans la Caperuceta ro j a et dansVe c i n o s , il passe derr i è re la caméra pourP a r a í s o et pour Rumbo nort e. Sa série TVC a n g u ro s , d i ffusée en 1994, a obtenubeaucoup de succès.
Carmen Maura
Née en 1945. Avant de devenir l’interprètedes plus grands films de Pedro Almodóvar(Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier,la Loi du désir. . .) , elle fait du café-théâtre ,joue le répert o i re classique au Théâtrenational et anime une émission de télévi-sion. En 1987, Femmes au bord de la crise
de nerf s lui assure une re c o n-naissance internationale. Ellea depuis tourné notammentdans Sur la terre comme auc i e l de Hänsel, Louis, l’enfantroi de Roger Planchon, l eBonheur est dans le préd ’Étienne Chatiliez, Alice etM a rt i n d’André Téchiné et l eH a rem de Mme Osmane d eNadir Mokneche.
Antonio Banderas
Né en 1960 à Málaga. Il commence sa car-rière sur les planches à Madrid et débute àl’écran en 1982 dans Labyrinthe des pas-sions de Pedro Almodóvar. Il va rester pen-dant longtemps l’acteur fétiche de ce réali-s a t e u r, incarnant tour à tour les tueurs oules homosexuels. Considéré comme l’incar-nation du “latin lover”, il se tourne au débutdes années 90 vers les États-Unis. Ilacquiert une renommée internationale avecP h i l a d e l p h i a de Jonathan Demme, puisE n t retien avec un vampire de Neil Jord a n ,D e s p e r a d o de Robert Rodriguez, E v i t ad’Alan Parker et le Masque de Zorro d eM a rtin Campbell. Il a lui-même réalisé l aTête dans le carton à chapeau en 1999.
m e rc redi 29 août
22.30 La femme combléeAccusé d’un meurt re qu’il n’a pas commis, Antonio trouve refuge chez
une femme mariée dont il devient l’amant… Empruntez le labyrinthe
des passions avec les magnifiques Carmen Maura et Antonio Banderas.
Carmen Maura, l’interprète des plus grands films d’Almodóvar.
23.30Kate Millett Les chemins de traverseDocumentaire de Leonore Paurat(Allemagne, 2000-59mn)SR
Portrait de l’auteur de la Politique du mâle,figure de proue de la révolution féministe,toujours combative à 65 ans. En 1970, son portrait fait la une du magazi-ne Ti m e. Trente ans plus tard, elle vit de lavente de ses sapins de Noël. Sa mère trou-ve que “c’est beaucoup mieux que tous ceslivres que tu as faits”. Kate Millett est pour-tant l’auteur de la Politique du mâle, livreessentiel sur les liens entre politique, amouret sexualité. Depuis, cette célèbre féminis-te a eu plusieurs carr i è re s : écrivain, poé-tesse, sculpteur et finalement agricultrice.“Ma vie ne ressemble pas à une ligne droi-t e, dit-elle en faisant un bilan pro v i s o i re à65 ans, mais je préfère ne pas savoir ceque l’avenir me réserve.”
Elle a en tout cas gardé son esprit militant.Actuellement, elle se bat contre la démoli-tion de son quartier de New York, leB o w e ry, où elle côtoie des clochards, desa rtistes et des petits artisans. LeonorePaurat a voulu savoir comment vit, travailleet pense aujourd’hui cette ancienne figurede proue du féminisme.
00.30Bons baisers du milieu de la vie Documentaire de Marian Kiss(Allemagne, 1999-59mn)ZDF
Deux amies, réalisatrices hongroises émi-grées à l’Ouest, font le bilan de la premièremoitié de leur vie. Portrait doux-amer d’unegénération.
Mari et Marian se connaissent depuis lebac à sable. Elles ont été à l’écoleensemble à Budapest avant d’émigrer àl’Ouest. Toutes deux sont devenues réali-satrices, se sont mariées et ont élevé leursenfants. Et puis, sans crier gare, les voilàarrivées au milieu de leur vie : 13 147 jours,315 576 heures passées à travailler, aimer,r ê v e r, rire… Il est temps de faire un bilan.Que sont devenus leurs rêves, leurs désirset leurs certitudes ? Combien de temps ont-elles dilapidé, combien de temps leurreste-t-il à vivre ? Marian Kiss a cherc h édes éléments de réponse auprès d’amis,d’enfants et de voisins. Ce film subjectiftrace avec mélancolie et bienveillance lep o rtrait d’une génération qui, après avoirvécu une jeunesse prolongée, se confronteà la difficulté d’être adulte.
Deux femmes,
parvenues au milieu
de leur vie, font un bilan
des rêves et des
compromissions
de leur génération.
Profil
La lucarne
4.00e bateau de l’IVGediffusion du 14 août 2001)
4.30e bonheur en 4-cvediffusion du 27 août 2001)
5.15dward IIediffusion du 27 août 2001)
6.45a chambrees parents (3)ediffusion du 20 août 2001)
6.50a chambrees parents (4)ediffusion du 27 août 2001)
7.00es filles de la fortuneediffusion du 20 août 2001)
9.00
oyages, voyagesuenos Aires
9.45 Météo
9.50RTE Info
0.15
Reportagehampions par tradition
goslavie : les géants du basket
0.45-01.05
Themae monde paysan ans l’ornière
0.45 es paysans t la spirale e la mondialisation
1.40ové en campagneontre Burger
2.10 es cultivateurs u toit du monde
2.40
es petites fuguesm d’Yves Yersin
1.05RTE Info (Rediffusion)
1.30’ordre des Templiersediffusion du 18 août 2001)
2.25e dix millième jourediffusion du 26 août 2001)
19.00Buenos AiresDocumentaire de Sylvain Bergère(France, 1999-43mn)Coproduction : ARTE France, MK2TVARTE FRANCE(Rediffusion du 22 avril 1999)
En partenariat avec
Sylvain Bergère s’est promené dans lesquartiers de Buenos Aires, croquant sesrues, son tango et ses habitants. Il nous pro-pose de feuilleter avec lui les pages de sonalbum argentin.
Le soir, le rythme de Buenos Aires s’accé-l è re. Dans les bals tango, l’atmosphère ,toute de chaleur et de sensualité, rap-p roche les corps et échauffe les esprits.Fascinée par la “copulation ry t h m é e ” d e sdanseurs (Paul Morand), la caméra s’attar-de sur les pas enfiévrés d’un couple. Lelendemain, la balade se poursuit. Le filmsaisit l’agitation permanente des quart i e r sp o p u l a i res, comme celui de la Boca. Ons’égare avec plaisir dans les rues peupléesde gamins jouant au ballon avant d’allercomme tout le monde au stade pour lagrand-messe footballistique du dimanche,dans une ambiance virile et passionnée. Àchaque halte ses sensations : voluptueusesdans les bals tango, étonnées dans l’im-mense marché aux bestiaux, mélanco-liques à El Ti g re, la Venise tropicale, à 40k i l o m è t res de Buenos Aires. SylvainB e rg è re commente lui-même cette baladea rgentine et signe un carnet de voyageempreint du spleen et du désir qui descen-dent avec la nuit sur la capitale du tango.Rediffusion le 2 septembre à 14.30
20.15Champions par traditionYougoslavie : les géants du basket Réalisation : Herade Feist et Pascal Carcanade (France, 2001-26mn)Coproduction : L’Équipe TV, Point du jour ARTE G.E.I.E.
Dernier volet de la série “Champions
par tradition” qui enquête sur
les raisons profondes qui font qu’un pays
est associé à un sport.
On dit que dans les Alpes Dinariques, entrela Bosnie et la Croatie, vivent les plusgrands hommes d’Europe. À Trebinjie, lesadolescents mesurent en moyenne 1,87 m– dix centimètres de plus que la moyenneeuropéenne. Des géants prédestinés àbriller sous les paniers.Le basket arrive en Yougoslavie après laSeconde Guerre mondiale et, très vite, ter-rains et paniers improvisés fleurissent. Dèsles années 60, le sport devient le meilleurp roduit d’exportation de la jeune nationcommuniste. La Yougoslavie domine lebasket européen, cumule les titres et expor-te ses champions. Ses joueurs sont les pre-miers étrangers à investir la NBA, fort e re s-se longtemps imprenable. Les Yougoslavesont su développer un jeu très inventif. Ilsont une célèbre école d’entraînement, unefédération et des clubs très puissants, toutcela grâce aux largesses financières dup o u v o i r. Après l’éclatement du pays, laSerbie de Milosevic re p rend le flambeau.Les victoires servent à regonfler l’org u e i lnational et à oublier les séquelles de lag u e rre. Miroir de la société yougoslave, lebasket est aujourd’hui à son image :exsangue, affaibli par l’éclatement géogra-phique et la crise économique. Mais lesgamins de Belgrade, Sarajevo ou Zagre bcontinuent de battre le bitume.
j e u d i 30 août
Voyages, voyages Reportage
“Les Européens vont toujours se coucher vers six
heures du matin, ils sont trop raisonnables.”
ilm
NDR
20.45Les paysans et la spirale de la mondialisationDocumentaire d’Uli Koglin et Achim Tacke(Allemagne, 2001-52mn)
Tous les agriculteurs sont confrontés auxconséquences de la mondialisation. Poursurvivre, il leur faut être toujours plus eff i-caces, produire plus vite et moins cher. Étatdes lieux en Europe, aux États-Unis et enAmérique du Sud.Avec la mondialisation, les agriculteurs sonta u j o u rd’hui tous en concurrence. Unec o n c u rrence toutefois quelque peu “faus-sée” par le jeu des subventions, des re s t r i c-tions au commerce ou des normes de qua-lité. Par exemple, l’Union européenne bradela viande bovine allemande sur le marc h émondial ; les États-Unis taxent à 100 % lesi m p o rtations de ro q u e f o rt ; l’Amérique duSud n’arrive pas à exporter sa pro d u c t i o n
de viande bien qu’elle soit de qualité et àbas prix… Mais même lorsqu’ils sont aidéspar des subventions ou un climat favorable,les agriculteurs ne sont nulle part dans unesituation enviable. Le libre-échange est-ilcompatible avec un développement équi-table et durable ? Recueillant des témoi-gnages en Europe, aux États-Unis et enAmérique du Sud, Uli Koglin et Achim Ta c k em o n t rent comment l’agriculture, le commer-ce et le marché sont en train d’évoluer.
Agriculteurs sans frontières
Michel Bos élève des bœufs de la raceAubrac dans le Massif central. Il mène unevie dure qu’il n’échangerait pourtant pourrien au monde. Heinrich Graf von Bassewitza racheté il y a dix ans les terres de sa famil-le dans le Land de Mecklenbourg - P o m é r a n i eoù il pratique l’agriculture biologique sure n v i ron 1 000 ha. Jacques Boivin cultive descéréales en Île-de-France sur plus de 150ha. Pour lui, l’avenir de l’agriculture euro-péenne se trouve dans la rationalisation et lep rogrès technique. Dana Hauck élève desbovins au Kansas. Il est convaincu que lesÉtats-Unis produisent la meilleure viandebovine du monde – entre autres grâce auxh o rmones données aux animaux…
Lire notre article page 27
et notre entretien avec
José Bové pages 28 et 29.
Le démontage du McDo à Millau : une manifestation contre les sanctions douanières imposées par
les États-Unis sur une centaine de produits européens (dont le roquefort) et contre la décision de l’OMC
pénalisant l’Union européenne pour son refus d’importer de la viande aux hormones américaine.
20.45-01.05 Le monde paysan dans l’ornière
Depuis quelques
années, les
négociations agricoles
sont au cœur des
débats de l’Org a n i s a t i o n
mondiale du commerc e .
L’objectif de l’OMC :
obtenir une nouvelle
libéralisation des
échanges. Mais à quel
prix ? Pour quelle
a g r i c u l t u re ? Du Massif
central au Népal,
les agriculteurs doivent
déjà, souvent contre
leur gré, appliquer
les lois du commerc e
mondial.
Que fait José Bové ?
De l’Aubrac au Kansas, le
même métier, deux mondes. 21.40Bové en campagnec o n t re burg e rDocumentaire d’Uli Koglin et Achim Tacke(Allemagne, 2001-29mn)
Il y a deux ans, José Bové faisaitirruption sur la scène médiatique.Depuis, il y a eu Seattle, les jour-nées antimondialisation à Millau, la
destruction des OGM, les procès…Depuis le démontage du McDonald’s deMillau, le 12 août 1999, José Bové et laConfédération paysanne sont au cœur dela lutte antimondialisation. L’éleveur de bre-bis a pris pour cible les hamburgers, sym-bole à ses yeux de la “malbouffe”. Uneaction faisant suite à la taxation à 100 % duroquefort par les États-Unis pour faire pres-sion sur l’Union européenne qui interd i s a i tl ’ i m p o rtation de viande aux hormones. ÀSeattle, José Bové a fait du ro q u e f o rt unsymbole. Depuis, il est l’une des princi-pales figures de proue du mouvement anti -
mondialisation. Avec lui, la lutte s’apparen-te souvent à un “happening”. Ses actionss p e c t a c u l a i res l’ont jusqu’à présent re n d uchaque fois plus populaire. Lors des der-n i è res élections des chambres d’agricultu-re, la Confédération paysanne a obtenu untiers de voix supplémentaires. Uli Koglin etAchim Tacke ont suivi ce personnage cha-rismatique pendant deux semaines à tra-vers le Midi.Rediffusion le 10 septembre à 02.15
22.10 Les cultivateurs du toit du mondeDocumentaire d’Uli Koglin et Achim Tacke(Allemagne, 2001-29mn)
Dans les montagnes du Népal, l’un despays les plus pauvres du monde, les petitesexploitations familiales font l’apprentissagede la concurrence.Les familles Budathake et Gurung cultiventdes légumes sur 1,5 ha dans les mon-tagnes népalaises. Ces exploitations, quip e rmettent de nourrir chacune sept per-sonnes, correspondent à la moyenne népa-laise. Le Népal est en effet l’un des paysles plus pauvres du monde, dans lequelplus de 80 % de la population vit dire c t e-ment de l’agriculture. Mais même ici, lamondialisation est arrivée. Depuis cinq ans,une route bitumée relie le village au re s t edu monde. L’ i m p o rtation de marc h a n d i s e sbon marché a commencé. Les exploitationsfamiliales doivent désormais faire face à laconcurrence. A p p renant que le poulet est àla mode, les agriculteurs ont monté de petitsélevages. Mais les animaux, peu adaptés à la haute montagne, meurent les uns
après les autre s …Hira Gurung et Durg aBudathake saventqu’il leur faudra tro u-ver d’autres solutions,s ’ o rganiser mieux, êtreplus efficaces. Rediffusion
le 6 septembre
à 16.30
jeudi 30 août
Le monde paysan dans l’ornière
Kira Gurung aux champs
avec une voisine. Même au Népa
la mondialisation est en marche.
22.40 Les petites fuguesFilm d’Yves Yersin (Suisse, 1979-2h22mn)Scénario : Yves Yersin, Claude MuretAvec : Michel Robin (Pipe), Fabienne Barraud(Josiane), Dore De Rosa (Luigi), Fred Personne (John Dupperex) Image : Robert AlazrakiProduction : Film et Video Collectif, Filmkollektiv,Télévision SSR, FR3, Les Films 2001
Pipe, vieil ouvrier agricole, s’achète un vélo-moteur et part à la découverte du monde.Un film plein de poésie et d’humour sur unmonde en mutation.Pipe est ouvrier agricole dans la mêmef e rme depuis trente ans. Le jour où ild é b a rque avec un vélomoteur, c’est lac o n s t e rnation. Avec l’aide de Luigi, employés a i s o n n i e r, Pipe apprend à conduire sonengin. Ayant acquis de l’assurance, il s’élan-ce seul à travers la campagne alors qu’on abesoin de lui à la ferme…
À vélomoteur
Comme tous ces films qui mettent en scènedes personnages se révélant tardivement àla vie, les Petites Fugues est un film optimis-te et plein d’humour. L’éveil du naïf Pipe tour-ne même carrément au burlesque lorsqu’ila p p rend à piloter son nouvel engin. Mais làne se limite pas l’intérêt du très beau filmd ’ Yves Yersin. Car la remise en question dePipe affecte tout son entourage dont il préci-pite en quelque sorte la crise latente. Dansla ferme qui l’emploie depuis trente ans, sou-dain, tout bascule. La forme de vie qui yrègne n’est plus adaptée : pour Alain, le fils,il devient impossible de continuer à gére rainsi la ferme qui commence à avoir des sec-teurs déficitaires. Josiane, la fille, ne suppor-te plus l’autorité du père. La tension montep ro g ressivement jusqu’à un point limite...(d’après la Saison cinématographique 80)Rediffusion le 3 septembre à 16.30.
Film
L ’icône médiatique “josébové”est née le 12 août 1999
et dans les jours qui ont suivi : uneaction syndicale non violente etpeu banale (le démontage d’unM c D o n a l d ’s en construction àMillau), l’emprisonnement auxcôtés de quatre autres agriculteursde la Confédération paysanne, lerefus d’être libéré sous caution,une photo avec le poing levé surles marches du palais de justicede Montpellier, une autre avec lesmenottes et le sourire triomphant...La lutte contre le libéralisme desmultinationales prenait soudain unnouveau visage, une figure ave-nante et malicieuse que l’on re t ro u-vera ensuite (pipe et moustachecomprises) à chaque manif “anti-mondialisation”.
Une image de plus sur la scènem é d i a t i q u e ? Pas seulement. Carcette image parle – un discourssolide, une argumentation précise– et ce qu’elle dit ne relève pas dela génération spontanée : le mili-tant José Bové, lui, s’est form édans les années 70, au cro i s e m e n tdes luttes antimilitaristes et “agrico-logiques”. Dans le creuset de mou-vements sociaux dont les analysessur l’évolution de l’économie mon-diale (et sur les destru c t i o n ssociales et environnementales liéesau productivisme) se vérifienta u j o u rd’hui plus que jamais. Tre n t eannées de militantisme au coursdesquelles toute une conceptionde l’action collective a pu pre n d recorps. Le Larzac fut évidemmentson terrain privilégié. Là, sur ceplateau caussenard devenu au fildes années un lieu de référe n c eaussi bien pour les paysans japo-nais que pour les indépendantisteskanaks, la lutte des paysans contreles militaires allait devenir emblé-matique d’une forme de résistance
non corporatiste, en prise avec lesgrandes questions politiques dumoment (la violence, le désarm e-ment, le nucléaire, mais aussi lerôle de l’État, l’organisation du tra-vail, la qualité de la vie). La jonction avec les mouvementspaysans pro g ressistes (à l’originede la Confédération paysanne) etla victoire contre l’armée (entérinéepar François Mitterrand en 1981)allaient créer une situation uniquepuisque aujourd’hui le Larzac estle seul endroit en Europe où laquestion de la propriété foncièreest réglée : l’utilisation de la terre(outil de travail) est gérée collectivement au profit de tous.
Le renouveau de la vie sur un pla-teau autrement condamné à lad é s e rtification, les liens de solidari-té avec les autres peuples en luttesur la planète, la réflexion sur les méthodes et les finalités de la production, la dimension joyeuseet festive de l’action syndicale,sans oublier la convivialité pro p re à une population qui, par choix, “vit et travaille au pays”, ont fini parcomposer un cocktail où l’aisancedans l’intervention publique et l ’ i rrespect pour les pouvoirs enplace tiennent une place originale.Et permettent de dire qu’en plusd’une personnalité forte et atta-chante, José Bové est aussi unnom collectif. ■
Anatomie
d’un symbole.
L’icône et le militant
Quelles leçons tirez-vous du “contre -
sommet” de Gênes ?
José Bové : Lors de la pre m i è re manifestation
i n t e rnationale à Seattle, en décembre 1999, il y
avait 60 000 personnes ; Gênes a réuni au mini-
mum 200 000 personnes le samedi. Cela veut
d i re qu’on a multiplié par trois le nombre de par-
ticipants. Cette forme de résistance à la globali-
sation est en train de s’organiser à un niveau
i n t e rnational comme cela ne s’était jamais vu
auparavant. Le mouvement fédère les gens sur
des questions aussi diff é rentes que l’agriculture ,
l ’ e n v i ronnement, la santé, les conditions de tra-
vail dans les entreprises, les questions finan-
c i è res... En terme de mobilisation et de réflexion
sur le type de société mondiale que l’on
c o n s t ruit, c’est une nouvelle donne.
Face à cela, on sent bien qu’il y a une inversion
des priorités : à Seattle, les institutions s’étaient
réunies pour fixer leurs règles du jeu, puis elles
ont été obligées de pre n d re en compte les inter-
rogations de l’extérieur, qui ont amené le crash
i n t e rne. Ce qui était significatif à Gênes, c’est
que l’agenda de discussion des chefs d’État
était notre agenda de discussion. C’est-à-dire
que le G8 s’est réuni sur des questions posées
par la société civile. Gênes a montré que la légi-
timité du mouvement social et citoyen était réelle
puisque c’est lui qui amenait les questions. Et le
peu de choses qui sont sorties du sommet off i-
ciel ont été des réponses aux revendications du
mouvement social. Je crois que c’est ça la leçon
fondamentale.
On peut aussi parler de la façon dont s’est
d é roulé Gênes, du rôle de la police, de la situa-
tion italienne part i c u l i è re de Berlusconi, de la
façon dont les manipulations ont pu se faire en
exploitant la révolte de certains réseaux infiltrés
par la police. À mon avis, ces phénomènes iro n t
en s’accentuant car plus le mouvement re n f o rc e
sa légitimité, plus les armes de l’adversaire se
re n f o rc e ront pour faire exploser de l’intérieur le
mouvement, ou pour essayer de lui coller une
image négative afin de casser l’adhésion de
l’opinion. C’est une vieille tactique.
Ces derniers mois, vous avez beaucoup
c i rculé en Europe, en Angleterre, en
Suède, en Allemagne...
La tournée en Allemagne était liée à la sortie du
l i v re le Monde n’est pas une marchandise ( 1 ) ,
qui vient d’être traduit en allemand.
Actuellement, il y a un vrai paradoxe en
Allemagne. L’ABL, syndicat fondateur avec nous
de la Coordination paysanne européenne, se
re t rouve confronté à un ministère de l’Agriculture
v e rt qui mène une politique assez curieuse : on
fait du vert dedans mais on ouvre les marc h é s ,
on détruit toutes les régulations économiques,
et donc on sacrifie l’emploi. Une réflexion est en
train de naître sur la question de l’emploi paysan
et de l’aménagement du terr i t o i re, et l’on
commence à se dire que ce n’est pas en
c o n v e rtissant tout en bio que l’on va résoudre
les problèmes économiques liés à l’agriculture.
Il y a la même réflexion en Suède et en Grande-
B retagne où la logique reste très libérale,
favorisant la concentration des exploitations
et la destruction des paysans, ce qui rend
très problématique le maintien d’un tissu rural.
Les revendications dont vous êtes por-
teurs à la Confédération paysanne ont-
elles davantage de chances de s’inscri-
re dans un contexte européen ?
À la Confédération paysanne, nous travaillons
sur trois niveaux : il y a bien sûr la ferme, le
niveau local ; puis le niveau européen ; enfin l’in-
t e rnational. Toute la politique agricole que l’on
connaît s’est construite depuis 1958 dans le
c a d re européen. Et c’est dans le cadre euro p é e n
que se trouve la solution, non pas dans un re p l i
national ni uniquement sur un plan intern a t i o n a l .
La politique agricole européenne a eu pour
objectif l’autosuffisance alimentaire de l’Euro p e
après la guerre. C’est le point de départ de
l ’ E u rope. Il est donc cohérent de porter le débat
Le monde paysan dans l’ornière
Paysan sans
“Ce n’est pas en convertissant
tout en bio que l’on
va résoudre les problèmes
économiques
liés à l’agriculture...”
“Même si on peut
le regretter, les luttes
et les idées s’incarnent
souvent dans
des personnes.”
à ce niveau : si on parle de maîtrise de la pro-
duction ou de répartition entre les régions riches
et les régions plus pauvres de l’Europe, cela n’a
de sens qu’au niveau européen. Le pro b l è m e
qui est posé aujourd’hui, c’est que depuis les
r é f o rmes de la politique agricole commune en
1992 et en 1999, celle-ci doit se plier entière-
ment aux règles de l’OMC. L’ a g r i c u l t u re est
devenue un objet d’échange.
Changement de terrain : en France, des
militants commencent à vous re p ro c h e r
d ’ a p p a r a î t re trop souvent dans les
médias.
Quand vous êtes port e - p a role, a priori votre bou-
lot c’est de re n d re compte. Il y a des émissions
prévues à l’avance auxquelles je participe, à tort
ou à raison, mais c’est un choix dans la mesure
où l’on détermine toujours collectivement les
e n d roits où je vais interv e n i r. Et puis il y a les
i n t e rventions liées à l’actualité, dont il faut assu-
mer la responsabilité. Aujourd’hui, avec la créa-
tion de réseaux qui s’étendent de plus en plus, il
y a une vraie demande d’internationalisation du
débat, de mise en relation des forces sociales.
Comme la Confédération paysanne a toujours
été un syndicat qui agit avec les autres, c’est
vrai que la plupart du temps on ne se contente
pas de faire des meetings : on participe avec les
gens là où ils sont à la dénonciation de la
logique néo-libérale et du productivisme.
Pensez-vous pouvoir concilier encore
longtemps les effets du vedettariat
avec les exigences de l’engagement
militant ?
Pour moi, ça ne change rien à l’engagement mili-
tant. En terme de pratique syndicale, où tout se
décide dans le cadre collectif, il n’y a pas de
double langage. Ni de parcours individuel. Je
suis très tranquille par rapport à ça car je ne fais
que porter le discours qui est celui du syndicat et
je ne parle jamais en mon nom pro p re. J’essaye
toujours d’écarter l’aspect individuel pour qu’il n’y
ait pas de “starisation”, au sens où je parlerais de
moi et où c’est cela qui deviendrait le plus impor-
tant. Parfois, il y a des tentatives pour essayer de
r é d u i re la portée du message, mais on sait bien
que c’est le système de fonctionnement de cer-
tains médias.
Même si on peut le re g re t t e r, les luttes et les idées
s ’ i n c a rnent souvent dans des personnes. Dans
cette lutte contre la mondialisation libérale, dans
cette re c h e rche d’une cohérence entre le local et
le global – les mouvements auxquels j’ai part i c i p é
ont toujours travaillé dans cette direction-là :
c’était déjà l’histoire du Larzac, avec la contesta-
tion de l’armée sur place et de l’armée en géné-
ral, ou l’histoire des paysans travailleurs, avec la
remise en cause du productivisme non seulement
dans l’agriculture mais globalement, en tant que
mode de fonctionnement de la société technicien-
ne –, j’assume le fait de pouvoir représenter pour
un certain nombre de gens cette forme d’engage-
ment. Tout en sachant que cela n’a de sens que
si c’est porté par un collectif, que si ça permet de
développer et d’élargir l’action.
Quel est le prochain rendez-vous ?
Le 12 août à Millau, on organise une nouvelle
m a rche sur le McDonald’s, deux ans jour pour
jour après le démontage. Car la situation des
p roducteurs de lait de brebis n’a pas changé :
l ’ E u rope est toujours condamnée par l’OMC en
raison de son refus d’importer du bœuf aux
h o rmones américain, le ro q u e f o rt et d’autres
p roduits sont toujours surtaxés à 100 % par les
États-Unis en compensation... ce qui équivaut à
un embargo sur ces produits. 2 500 exploitations
qui vivent du lait de brebis autour de Roquefort
ont perdu 30 millions de francs depuis deux ans.
Sans que personne lève le petit doigt. Donc on
va re m a rcher sur le McDo sur le thème
“ R o q u e f o rt asphyxié, déb u s hons l’OMC !”. ■
P ropos recueillis par Olivier Apprill
D o c u m e n t a i re Bové en campagne contre
b u rg e r en ouvert u re de la soirée “Thema”,
jeudi 30 août à 21.40.
(1) José Bové et François Dufour, le Monde n’est pas
une marc h a n d i s e, La Découverte (rééd. Points Seuil).
frontières
Nous avons rencontré José Bové
à son retour de Gênes, au siège
de la Confédération paysanne
qui vient de renouveler son
mandat de porte-parole chargé
des relations internationales.
Propos sans détours sur
l’antiglobalisation, la politique
agricole en Europe, son
statut de “vedette” et le sens
de son engagement.
La Confédération paysanne
dans la rue, avec François Dufour
et José Bové.
14.00Congés solidairesRediffusion du 7 août 2001)
14.30
Album de familleSe marier ou pas ?Rediffusion du 7 août 2001)
15.15Le manteauRediffusion du 22 août 2001)
16.25OptimumRediffusion du 24 août 2001)
17.20SaphoRediffusion du 17 août 2001)
19.00racks
Magazine musical
19.45 Météo
19.50ARTE Info
20.15
ReportageDu venin dans le sangRéalisation : Philippe Escudié
20.45
FictionQuatre femmesà marier
éléfilm de René Heisig
22.15 (PDC : 22.10)
Grand formatUne synagogue à la campagneDocumentaire de FranzRickenbach
23.20
Cinémaimeless, bottomless,
bad movieilm de Jang Sunwoo
01.20 (PDC : 01.50)
ARTE InfoRediffusion)
01.45 (PDC : 02.15)
Le dessous des cartesRediffusion du 18 août 2001)
01.55 (PDC : 02.30)
LouiseRediffusion du 27 août 2001)
02.20Un roi sans trôneRediffusion du 22 août 2001)
19.00TracksMagazine musicalRédacteurs en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe (France, 2001-45mn)Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE FRANCE
En partenariat avec
> Dream : Tricky
De son vrai nom Adrian Thaws, Tr i c k y, ex-chanteur de Massive Attack, a incontesta-blement marqué les années 90. Le kid deBristol qui n’écoutait que du hip-hop et quia découvert le rock grâce à une re n c o n t rea m o u reuse a su se créer un univers musi-cal unique, sombre et torturé, à son image.Après avoir été viré de sa maison dedisques, celui dont on dit qu’il est l’inven-teur du trip-hop revient sur le devant de lascène avec un cinquième album.
> Vibration : Cinéma Japon
Du cinéma cyberpunk de Tsukamoto, leréalisateur culte de Te t s u o, au film chocBattle Royale du vieux Yakusa KinjiFukasaku, voici la réponse nipponne à LoftStory. Banzai !
> Live : Black Bom A
C’est lors de la tournée du Sriracha To u r,l’événement hard c o re re g roupant Lofofora,Watcha et Oneyed Jack, que Tracks a ren-contré Jag et Poun, les deux chanteurs deBlack Bom A. Ce groupe qui vient tout justede sortir son premier album, Human Bomb,est déjà reconnu comme la nouvelle sensa-tion de la scène métal française. Plongezdans l’univers déchaîné des Black Bom A !
> Tribal : Neo Graph
Le graffiti déchire plus que jamais.
> Backstage : La Finlande
ou la musique surgelée
Le son qui venait du froid.
20.15Du venin dans le sangRéalisation : Philippe Escudié (France, 2001-26mn) Production : Clip Clap VidéoARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 9 mars 2001)
Philippe Escudié a suivi un charmeur deserpents dans ses périlleuses expéditionspour capturer cobras ou vipères heurtantes,tous deux mortels…
Cet homme est un mystère. Il s’appelleMokhtar, il a 58 ans, il est merveilleusementdoux et ne vit que par et pour ses serpents.À Marrakech, Mokhtar est un personnagetrès respecté par ses pairs, les charm e u r sde serpents, qui le considèrent comme leseul capable de communiquer de manièreaussi forte avec ses animaux. Mokhtar passe des semaines dans led é s e rt, avec sa vieille mobylette, sa tenteet un peu de ravitaillement, à la re c h e rc h ede ceux qui deviendront ses compagnonsde travail. Quand il finit par en capturer un,M o k h t a r, fou de joie, implore la clémencede Dieu et se met à parler à son cobra : lesserpents sont réputés sourds, mais entreses mains, ils réagissent comme s’ils com-prenaient le langage de l’homme. Il s’ensuitalors une incroyable chorégraphie avec lam o rt, où chaque geste, chaque son,chaque caresse, se transforment en imageinoubliable.
v e n d re d i 31 août
es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.
Reportage
Mokhtar a du charme.
Téléfilm de René Heisig(Allemagne, 2001-1h26mn) - VFScénario : Meike ToelstedeAvec : Hannelore Hoger (Maren), Jürgen Schornagel (Friedrich), Marie Hörbiger(Merle), Nina Hoger (Muriel), Susanne Schäfer (May-Brit), Gregor Bloéb (Richard), August Zirner (Harald), Felix Eitner (Alex)Image : Hans GrimmelmannMusique : Peter W. SchmittCoproduction : Network Movie, ZDF, ARTEZDF
Après la mort de son mari, Maren Ohmsen,p ro p r i é t a i re du restaurant Aux quatre sirènes– allusion à la patronne et à ses trois filles –décide de se re m a r i e r. Quand, sous la pre s-sion de son fiancé, elle l’annonce à ses filles,celles-ci ont des réactions très diff é re n t e s .May-Brit, une hôtesse de l’air de 30 ans, estla seule à se réjouir. Elle-même sort avec legigolo Richard Hess, qu’elle a l’intention deprésenter à sa famille comme son futurmari... Muriel, violoncelliste, de 35 ans,c o n s i d è re ce mariage comme une trahisonvis-à-vis de son père défunt. Elle estconvaincue que le fiancé, le cuisinierFriedrich, est un escroc qui veut s’appro p r i e rle restaurant. Aussi se met-elle en route avecHarald, son compagnon, pour tenter d’évi-ter le pire... Merle, 25 ans, se méfie deshommes en général. Elle est d’ailleurs pour-suivie par Alex, un présentateur de télévi-sion qui n’a pas été part i c u l i è rement galantavec elle lors d’un casting. En route pour lacérémonie, beaucoup de choses vont arr i-ver aux unes et aux autres, les obligeant àrevoir leurs positions respectives...
René Heisig et Hannelore Hoger
Avec Q u a t re femmes à marier, son dern i e rtéléfilm, le réalisateur René Heisig sepenche une fois de plus sur les re l a t i o n sd i fficiles entre enfants et parents. C’étaitdéjà le thème de son film de fin d’études àl’École de cinéma et de télévision deMunich, le Voyage de Paul ( d i ffusé surARTE le 25 mai 2000). H a n n e l o re Hoger, qui joue dans Q u a t refemmes à marier aux côtés de sa fille Nina,compte parmi les actrices allemandes lesplus renommées. Elle a tourné notammentavec Alexander Kluge (les Artistes sous lechapiteau, perplexes ; la Force des senti-m e n t s) et Volker Schlöndorff (l ’ H o n n e u rp e rdu de Katharina Blum). Depuis 1993,elle incarne avec succès la commissaireBella Block dans la série du même nom(voir notamment M e u rt res en sourd i n e, dif-fusé sur ARTE le 28 janvier 2000 etDangereuse lumière, diffusé sur ARTE le 11mai 2001).Rediffusion le 3 septembre à 00.50
et le 5 septembre à 17.30
Les “quatre sirènes” :
Merle (Marie Hörbiger),
Muriel (Nina Hoger), Maren,
la mère (Hannelore Hoger)
et May-Brit (Susanne Schäfer).
20.45 Quatre femmes à marierQuand la restauratrice Maren Ohmsen décide de se re m a r i e r, ses trois filles sombre n t
dans un vrai chaos sentimental. En route pour la cérémonie, chacune va devoir re d é f i n i r
sa vie amoureuse... et accepter celle de maman !
Deux sœurs face au mariage de maman. Muriel (Nina Hoger, à gauche) et Merle (Marie Hörbiger).
La petite synagogue
du film sera bientôt
restaurée...
Une fondation a été
créée à cet effet,
et les premiers travaux
viennent de débuter.
Documentaire de Franz Rickenbach(Suisse, 1999-1h09mn)Coproduction : I-Magus production, TSR avec la participation de ARTESSRPrix du documentaire 2000 du Canton
de Berne
Réunis autour d’une synagogue constru i t een 1911, les sept derniers juifs deDelémont, deux hommes et cinq femmes,ont accepté de témoigner devant la camé-ra de Franz Rickenbach. À travers leursrécits se déplient le présent, le passé ets’annonce l’inexorable extinction du petitg roupe. Ils se souviennent du temps où ilstenaient boutique, construisaient des pontsou couraient les foires de campagne.Delémont était alors le paradis des mar-chands de bétail. Mais depuis, la jeunegénération a préféré la ville à la campagne.Franz Rickenbach a donné de l’ampleur eta élargi son sujet à tout le Jura, est remon-té jusqu’à l’Alsace, d’où sont originaires lap l u p a rt de ces vieillards magnifiques. Lep ro d u c t e u r-réalisateur réussit un film drôleet émouvant sur la création d’un monde etsa disparition.
Les derniers jours
“C’était une folie de faire un film surpresque rien, mais le sujet m’a trouvé et nem’a plus lâché.” Habitant lui-même le Jurabernois, Franz Rickenbach s’est passionnépour la communauté juive de Delémont. Ila passé sept ans auprès d’elle, de 1992 à1999. Sa persévérance n’a pas été vaine,puisque son film en propose une visionaussi émouvante que souriante. “J’ai ététouché par cette mort lente. Il fallait que jem o n t re ces derniers représentants d’unereligion.” Ce protestant qui n’avait jamaismis les pieds dans une synagogue a unregard original sur le judaïsme : “À force dene montrer toujours que les pratiques re l i-gieuses, on fait de l’exotisme et cela abou-tit en fait à isoler les minorités. J’ai voulusouligner le quotidien, l’humain, le banalqui fait que les juifs ne sont pas des gensd i ff é rents. J’espère qu’à travers ma pro p refascination pour cette communauté et sesm e m b res, les spectateurs seront aussiémus et intéressés que je l’ai été.” M i s s i o naccomplie.Rediffusion le 6 septembre à 15.15
v e n d redi 31 août
22.15Une synagogue à la campagneIl était une fois, en Suisse romande, une petite communauté qui vivait tranquillement
son déclin… En suivant leur histoire et leur quotidien, Franz Rickenbach réussit le
p o rtrait vif et souriant des sept derniers juifs de Delémont.
Sept vieillards
magnifiques.
23.20Timeless, bottomless, bad movie(Na pun young hwa)
Film de Jang Sunwoo(Corée, 1997-2h24mn) - VOSTFScénario : Jang Sunwoo, Kim SoohyunAvec : Kwon Hyocksin (Belle), Jang Namkyoung(Birdbrain), KG-Gim (Unaddict)ARTE FRANCEGrand Prix au Festival de Tokyo
Un vrai-faux documentaire sur la jeunesserebelle de Séoul, par le réalisateur du sulfu-reux F a n t a s m e s. Violent, âpre et visuelle-ment splendide, un poème trash appelé àdevenir culte. Pendant six mois, Jang Sunwoo a suivi lajeunesse perdue de Séoul, fugueurs, dro-gués ou zonards, alternant les prises devues documentaires et la mise en scènedes histoires personnelles des ados. Viréesen moto, brutalités policières, délinquance,viols, mendicité.... Divisé en chapitres auxt i t res ironiques, rythmé par d’étonnantesanimations, ce film extrême et unique aenchanté ou épouvanté plusieurs festivalsà travers le monde.
Vivre libre ou mourir
“J’ai cherché à re c ruter des gosses enayant une histoire en tête, mais quand je lesai trouvés, j’ai jeté mon scénario et je les ai
laissés raconter leurs pro p res histoire s .Pendant les six mois du tournage, je mesentais plus dans la peau d’un entraîneurde foot que d’un réalisateur. (...) Ils se tei-gnent les cheveux en orange, invententleurs pro p res arts martiaux, se battent aupoing ou au couteau, se brûlent, se défon-cent. Ce sont des arnaqueurs, des men-diants, des putains et des voleurs. Et pour-tant, ils se révèlent aussi attachants etl i b res. Après le film, ils ont commencé àpenser à leur avenir. J’ai eu une mauvaiseinfluence sur eux, parce que maintenant ilspréparent tous l’examen d’entrée à l’univer-sité... Ils ont changé. Quand on s’intére s s eà ces gosses, ils changent.” (Jang Sunwoo)Rediffusion le 6 septembre à 16.30
“Voici un très bon
mauvais film.”
(Jean-Michel Frodon,
le Monde)
“Le titre original en
coréen est ‘Bad Movie’.
C’est un mauvais film
sur de mauvais gosses.”
(Jang Sunwoo)
Cinéma
Jang Sunwoo réinvente le réel
grâce à une caméra virtuose
et à une superbe utilisation
des couleurs. Un mélange
de cinéma-vérité et de manga,
éprouvant et magnifique.
A RTE G.E.I.E. Téléphone 03 88 14 22 22
D i recteur du développement
et de la coord i n a t i o n
H a n s - Walter Schlie 03 88 14 20 02
P resse et relations publiques
Claude-Anne Savin 03 88 14 21 45
M a r k e t i n g
L a u rence Stutzmann 03 88 14 21 47
Relations grand public
Paulus G. Wu n s c h 03 88 14 21 43
M u l t i m é d i a
A l b recht Fre n z e l 03 88 14 21 61
A RT E DEUTSCHLAND TV
Téléphone (49) 7221/93690
Communication et marketing
Thomas P. S c h m i d
RT B F Téléphone (32) 2 737 25 57
Communication
Marianne De Muylder
A RTE MAGAZINE
Publication d’ARTE France
ISSN 1168-6707
Rédacteur en chef
Silvain Gire 01 55 00 70 54
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Chef d’édition
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S e c r é t a i re de rédaction
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Maquettiste
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Scanneriste
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C o l l a b o r a t i o n Jacqueline Letteron,
Emelie De Jong, Catherine We i n z o rn,
Josie Mély, Christelle Fleury, Anne Jeanvoine,
Solines Larnaud, Esther Lehoczky
Crédits photos : Photo : X-DR. Toute re p roduction
des photos sans autorisation est interd i t e .
© Couvert u re : Georges Bartoli / M A X P P P
D i recteur de la publication : Jérôme Clément
E x e m p l a i re n° 35 jeudi 2 août 2001
I m p ression STIPA, Montre u i l
A RTE FRANCE Téléphone 01 55 00 77 77
Fax 01 55 00 77 00
S e rvice de pre s s e
Fax 01 55 00 73 52
D i rectrice de la communicationMarie-Danièle Boussières
m d - b o u s s i e re s @ p a r i s . a rt e . f rLilian Gay (secrétariat) 01 55 00 70 35
P u b l i c i t é - m a r k e t i n gOlivia Olivi (chef de serv i c e ) 01 55 00 70 59
o - o l i v i @ p a r i s . a rt e . f rFrançoise Lecarpentier 01 55 00 71 28( p a rtenariats) [email protected] e . f r
S e rvice de pre s s eResponsable Françoise Landesque 01 55 00 70 42
f - l a n d e s q u e @ p a r i s . a rt e . f r
D o c u m e n t a i re sAgnès Buiche 01 55 00 70 40
a - b u i c h e @ p a r i s . a rt e . f rCéline Chevalier 01 55 00 70 41
c - c h e v a l i e r @ p a r i s . a rt e . f rNadia Refsi (assistante) 01 55 00 70 23
n - re f s i @ p a r i s . a rt e . f r
S p e c t a c l e s / M e t ro p o l i sFrédérique Champs 01 55 00 70 45
f - c h a m p s @ p a r i s . a rt e . f rCécile Braun (a s s i s t a n t e) 01 55 00 70 44
c - b r a u n @ p a r i s . a rt e . f r
C i n é m a / A RTE France CinémaAnne Sachot 01 55 00 70 47
a - s a c h o t @ p a r i s . a rt e . f rM a rtina Bangert 01 55 00 73 43 ( a s s i s t a n t e + grille de pro g r a m m e s )
m - b a n g e rt @ p a r i s . a rt e . f r
Soirées thématiquesFrançoise Landesque 01 55 00 70 42
f - l a n d e s q u e @ p a r i s . a rt e . f rRima Matta ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 70 43
r- m a t t a @ p a r i s . a rt e . f rF i c t i o nVi rginie Doré 01 55 00 70 46
v - d o re @ p a r i s . a rt e . f rG r é g o i re Mauban (assistant) 01 55 00 70 48
g - m a u b a n @ p a r i s . a rt e . f r
Le dessous des cart e sIsabelle Courty 01 55 00 73 25
i - c o u rt y @ p a r i s . a rt e . f r
A RTE Info, Reportage, Reportage GEOCéline Chevalier 01 55 00 70 41
Fichier pre s s eRima Matta 01 55 00 70 37
r- m a t t a @ p a r i s . a rt e . f r
S e rvice photoElisabetta Zampa 01 55 00 70 50
e - z a m p a @ p a r i s . a rt e . f rOlivier de Clare m b a u t 01 55 00 70 49( a s s i s t a n t ) o - d e c l a re m b a u t @ p a r i s . a rt e . f rGeneviève Duigou 01 55 00 70 53( a s s i s t a n t e ) g - d u i g o u @ p a r i s . a rt e . f r
A RTE Éditions, ARTE Vidéo Henriette Souk 01 55 00 70 83
h - s o u k @ p a r i s . a rt e . f r
e rvice téléspectateurs
03 88 14 22 55
nitel
3615 ARTE (1,29 F/mn)
n t e rnet
w w w. a rt e - t v. c o m
RTE France
w w w. a rt e f r a n c e . f r
A RTE Magazinet disponible sur
w w w. a rt e f r a n c e . f r
La semaine prochaine (36)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)
Samedi 1er septembre19.00 Histoire parallèle
19.45 ARTE Info
20.00 Le dessous des cartes
20.15 Les murs de Belfast
20.45 L’aventure humaine :
À l’écoute des climats
21.40 Metropolis
22.40 Fiction : Le policier de Tanger
00.10 Music Planet : Monty Alexander
01.40 Vamos a la playa (r)
Dimanche 2 septembre19.00 Maestro :
Le Festival du Schleswig-Holstein
19.45 ARTE Info
20.15 Y en a marre, série animée
20.40 Thema : L’homme qui marche,
avec le film Sans toit ni loi
d’Agnès Varda
00.25 Metropolis (r)
01.25 Le corps de l’homme (r)
02.20 Le chapeau (r)
Lundi 3 septembre19.00 Nature
19.45 ARTE Info
20.15 360 ° - Le reportage GEO
20.45 Cinéma : Ginger et Fred,
film de Federico Fellini
22.45 Court-circuit (1)
22.50 Cinéma : Les honneurs de la guerre,
film de Jean Dewever
00.20 Court-circuit (2)
00.50 Quatre femmes à marier (r)
02.20 Cartoon Factory (r)
Mardi 4 septembre19.00 Archimède
19.45 ARTE Info
20.15 360 ° - Le reportage GEO
20.45 La vie en face : Un ticket pour
les bains-douches, documentaire
21.35 Thema : Amours sans frontières
01.10 Why have you left me ? (r)
Mercredi 5 septembre19.00 Connaissance
19.45 ARTE Info
20.15 360 ° - Le reportage GEO
20.45 Les mercredis de l’histoire :
Sigmund Freud,
l’invention de la psychanalyse (1)
21.45 Musica : Ariane à Naxos
23.55 Profil : Alvaro Mutis
00.50 La lucarne : Nous les garçons
01.40 À l’écoute des climats (r)
02.30 Les 100 photos du siècle
Jeudi 6 septembre19.00 Voyages, voyages : Espagne du Sud
19.45 ARTE Info
20.15 360 ° - Le reportage GEO
20.45 Thema :
Les abus sexuels sur les enfants
00.55 Le policier de Tanger (r)
02.30 La chambre des parents (r)
Vendredi 7 septembre19.00 Tracks
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Fiction : Mémoires en fuite,
téléfilm de François Marthouret
22.20 Grand format :
Made in Germany, documentaire
23.45 Cinéma : Un mariage en Finlande,
film de Makku Pölönen
01.15 Le dessous des cartes (r)
01.25 Absolutely Fabulous (r)
Ginger et FredFellini réunit ses deux
plus grands interprètes
– Giulietta Masina
et Marcello Mastroianni –
pour un réquisitoire féroce
contre la télé spaghetti.
Une vision crépusculaire,
drôle et tragique,
lundi 3 septembre à 20.45.
35
ARTE G.E.I.E. 2a, rue de la Fonderie
67080 Strasbourg cedexTél. 03 88 14 22 22
ARTE France8, rue Marceau
92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tél. 01 55 00 77 77
ARTE Deutschland(Allemagne)
Schützenstraße 176530 Baden-Baden
Tél. 00 49 7221 9369-0
RTBF (Belgique)
52, Boulevard Reyers1044 Bruxelles
Tél. 00 32 2 737 25 57
TVE (Espagne)
TorrespañaAlcade Sainz de Baranda, 92
28007 MadridTél. 00 34 1 346 88 45
SRG SSR idée suisse(Suisse)
Giacomettistrasse 3case postale 26
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TVP (Pologne)
17, J. P. Woronicza St00-999 Warszawa
Tél. 00 48 22 547 85 01
ORF (Autriche)
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