Document de travail de S. Benoist à partir de CLEM Editions Accès
Pour une prévention des troubles du langage
Stage n° 306 « Apprentissages langagiers à l’école maternelle » mai 2007 Vienne II
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Petit rappel
60 à 65 % des enfants n’ont pas de problème de langage
20 à 25 % des enfants présentent un léger retard et de petites immaturités
10 % des enfants présentent un trouble du langage
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Quand faut-il s’inquiéter ?
Une prise en charge de l’enfant de 3 à 4 ans est nécessaire en cas : D’absence de langage intelligible D’absence de structure grammaticale (3 mots
dont un verbe associé à 3 ans) De troubles de la compréhension
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Des idées reçues« Contrairement aux idées reçues, qui ont la vie dure, ce ne
sont ni les origines sociales ni le niveau de vie plus ou moins aisée des familles qui créent les différences entre les enfants dans les premières années de leur développement, en ce qui concerne la première acquisition de la langue orale et écrite. Les différences d’une classe sociale à l’autre ne s’établissent que tardivement, et le potentiel de l’enfant reste longtemps préservé. Les problèmes qui surviennent dans les familles en difficulté, liés à une insuffisance des échanges verbaux portant sur la forme récit, reste pour une grande pas réversible…»
(Article de Marie Bonnafé « Actions culturelles contre les exclusions et les ségrégations »)
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Les troubles les plus courants du langage oral Les surdités du premier âge ou les surdités
acquises Le trouble d’articulation Le bégaiement La déglutition atypique La dysphonie ou raucité vocale Le retard de parole le retard de langage La dysphasie
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L’évolution du langage de trois à six ans: vers trois ans – trois ans et demi L’enfant dit son prénom Il utilise les articles « un, une, des » Il se sert des prépositions « de, dans, en bas, derrière,
dessus, sur, en haut» Il emploie les pronoms personnels avec l’apparition du «
moi, toi, lui » puis du « je» Vers 30 mois, il emploie l’adjectif possessif « mon doudou
» il utilise l’infinitif présent « veux pas domi» être et avoir
«est gand» le passé composé « maman est pati » La structure syntaxique s’enrichit avec les premières
coordinations dénoncées comme «ma a veu gato »,et l’emploi de «et»
L’enfant produit des phrases simples : sujet, verbe et complément avec adjectif. Il maîtrise son schéma corporel
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Vers quatre ans – quatre ans et demi L’enfant s’exprime correctement sans difficultés grammaticales
sérieuses par phrases de six mots ou plus Il emploie des relatives et des complétives il y a encore souvent omission des conjonctions de subordination Il utilise « en haut, en bas, devant, derrière, pareil, pas pareil » Il utilise des pronoms personnels « je, tu, il, elle, lui, eux, » Il pose des questions « qu’est-ce que c’est ? où ? C’est qui ?
Pourquoi ? Comment ? Il utilise le pluriel et emploie des genres Il utilise des pronoms possessifs « Mon, mien , ton, tien » puis «
son, sien » Il utilise des prépositions comme « à, dans, en, par, près de, sur,
sous, avec qui » Il utilise les marques de négation « ne pas » « ne plus » Ses terminaisons sont encore imprécises. Il utilise le présent le
passé. Le futur est exprimé avec «va» Il aime jouer à faire semblant. Il accède à la fonction symbolique
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Vers cinq et six ans L’enfant parle beaucoup, s’exprime correctement, pose
beaucoup de questions. Les constructions grammaticales et syntaxiques sont correctes.
Il utilise correctement les articles Il utilise des pronoms possessifs« le mien, le tien, le
nôtre » Il utilise des adverbes « dedans, dessus, maintenant, tout à
l’heure, tout de suite, toujours, demain, d’abord » Il commence à maîtriser la succession des événements
dans le temps Il utilise des adverbes « avant, après, pendant, hier, autour
de » Il utilise les verbes conjugués au futur, à l’imparfait, au
participe présent Il reconnaît et différencie des sons proches
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Vers cinq et six ans Il introduit le conditionnel« on dirait que… » Il utilise les circonstancielles de cause et de conséquence Il utilise des catégories d’objets, il va opérer des
classifications Il utilise les locutions adverbiales « en premier » « en
dernier » Il est capable de formuler des questions Il est capable de donner son nom, son adresse son numéro
de téléphone Ses récits sont clairs et ordonnés, ses phrases structurées Il peut expliquer des mots et en donner une définition Sa conscience phonologique est affinée Il demande à lire
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Un outil pour une observation fine effectuée par l’enseignant en PS Un dépistage précoce pour une réussite
scolaire Interrelation entre langage, apprentissages
scolaires et comportement Une approche attentive des capacités et des
éventuelles difficultés de l’enfant Un questionnaire court « Chevrier – Muller»
Un appui aux enseignants de maternelle et non une évaluation
Un outil d’observation et non un test
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Conditions d’application du questionnaire Jamais en dessous ou au-dessus de ces
limites: 3 ans 6 mois et 3 ans 9 mois
Questionnaire renseigné par les enseignants de l’école maternelle
Questionnaire individuel ne nécessitant que peu de temps
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Description du protocole de passation
Répondre à 29 questions
Répondre à toutes les questions
Répondre par « oui » ou par « non »
10 types d’aptitudes ou de comportement
Référence au niveau moyen de la classe
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Voix
C’est la caractéristique « voix chuchotée ou très faible », parmi les perturbations vocales, qui a été rencontrée le plus fréquemment (11.7 %) et qui, par ailleurs, a une liaison plus nette avec les résultats obtenus par les enfants à la batterie de tests. On peut penser qu’un enfant qui a des difficultés de langage et/ou de parole aura du mal à s’affirmer en particulier par une « bonne voix ».
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Voix
C’est donc la constatation d’une voix chuchotée (ou très faible) qui conduit à la réponse « non » concernant la voix. D’autres altérations beaucoup plus rares peuvent être observées (raucité vocale par exemple), elles doivent être soigneusement notées pour diriger l’enfant vers le spécialiste (phoniatre, ORL), mais elles ne conduisent pas à la réponse « non » et ne sont donc pas prises en compte dans l’évaluation quantitative au terme du questionnaire
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Parole
Ici c’est la constatation d’un « parler bébé » (en opposition à une parole « normale ») qui conduit à la réponse « non ». Le « parler bébé » inclut en général à la fois des défauts d’articulation (portant en particulier sur S, CH, Z, J, mais parfois aussi sur d’autres consonnes et sur la réalisation des groupes comme TR, CR, PL, FL, etc...) et, par ailleurs, la déformation de mots dits « enfantins » (crocrodile, valabo, balane, castrole, bourette, etc...) ;
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Parole (suite)
une certaine intonation « bébé » est probablement prise en compte dans cette caractérisation. Ces différentes altérations ne suffisent pas, à titre isolé, à constituer le tableau complet du « parler bébé », ainsi dans la population de référence 48 % des enfants à 3 ans et ½ n’articulent pas correctement CH et J, alors qu’il n’y a que 15 % de « parler bébé ».
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Compréhension – notions cognitives
Une seule vérification ne peut permettre de conclure à la compréhension ou à l’incompréhension de la consigne par l’enfant, on pourra donc être amené à reproposer la tâche dans des contextes un peu différents.
Le questionnaire ne devra pas être considéré comme un test. Une grande liberté est donc laissée à l’enseignant quant au matériel à utiliser
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Compréhension – notions cognitives
Pour ce qui est des notions spatiales « sur (dessus) » et « sous (dessous » , on les évaluera en utilisant deux objets et en demandant à l’enfant de les placer l’un par rapport à l’autre.
Pour tester la compréhension de « le plus long » on se sert de deux objets (crayons, règles...).
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Compréhension – notions cognitives(suite) La compréhension des « mots interrogatifs » est
évaluée en posant des questions telles que le contexte n'induise pas la réponse.
« Qu’est-ce que » + « tu vois là ? » ou « tu tiens la… ? » : on ne précise pas le contexte.
« Combien... ? » : avec des objets petits dans la main.
« Pourquoi.... ? » : on accepte les réponses commençant par « pa(r)ce que » ou toute autre formulation exprimant la causalité.
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Compréhension – notions cognitives(suite) Pour la connaissance du vocabulaire concernant les
parties du corps, c’est la désignation par l’enfant du « ventre » qui s’est révélée discriminer le mieux les enfants en fonction de leur réussite aux tests administrés par ailleurs, c’est donc elle qui a été retenue ici, mais il est évident qu’on a tout intérêt à réaliser une « mise en route » en demandant auparavant à l’enfant de montrer ses « oreilles », sa « main », son « bras », etc. (les items de « mise en route » ne font pas l’objet d’une cotation, et en cas d’échec ne dispensent pas de la demande de désignation du « ventre »).
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Expression
Pour « dit ses nom ET prénom » , il est nécessaire d’obtenir les deux informations pour que l’item soit considéré comme réussi.
Pour « tu as quel âge ? » 11 : si l’enfant fait une erreur (dans le chiffre) la réponse est cependant considérée comme « bonne » (=OUI).
Pour le pronom « je » 12 : et pour les deux questions concernant les phrases « de plus de 3 mots, avec verbe »13 : et les « phrases avec subordonnées » 14, les réponses seront données après observation du langage spontané de l’enfant produit au cours de la communication verbale quotidienne avec l’adulte et avec les autres enfants.
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Expression
La réponse NON pour l’item « fait des phrases de plus de 3 mots (avec verbe) » 13 implique automatiquement la réponse NON pour l’item suivant « et utilise des subordonnées » 14.
La réponse OUI à « fait des phrases de plus de 3 mots » peut évidemment être associée à une réponse par OUI ou par NON à la question concernant l’utilisation des subordonnées.
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Comportement en général
La question : « pas de difficultés de comportement » 20 est une appréciation globale qui résume l’impression sur le comportement de l’enfant. Il est indispensable d’y répondre même après avoir répondu aux questions spécifiques des paragraphes précédents (comportement dans le jeu, comportement dans les activités scolaires, comportement en groupe).
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Modalités de la cotation
De 0 à 9 inclus : l’enfant n’a pas de difficultés De 10 à 13 inclus : l’enfant est à surveiller ou
à revoir De 14 à 17 inclus : difficulté probable, intérêt
d’une procédure d’examen individuel (pédiatre, orthophoniste ou psychologue…)
Au - dessus de 18: examen individuel INDISPENSABLE
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Évaluation qualitative Capacités spécifiquement atteintes : Les réponses « non »
concernent plus particulièrement le langage (compréhension) ou le comportement.
Si par exemple, les réponses « non » concernent massivement les chapitres «compréhension, expression et parole » du questionnaire, le médecin sollicitera l’avis de l’orthophoniste, qui peut alors réaliser des évaluations plus détaillées et notamment utiliser des tests étalonnés.
Si les questions portant sur le comportement et l’attention donnent lieu dans leur ensemble à des réponses de type négatif, il y a lieu de se préoccuper de l’origine médicale et/ou psychologique des troubles ; l’examen individuel sera donc orienté différemment.
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Rôle des facteurs d’environnement
Il est nécessaire de prendre en compte en tant que facteur de risque les informations sur l’environnement et avant tout les conditions socio-économiques et socio - culturelles
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Les signes d’appel en maternelle
Être vigilant sur les troubles du langage oral, c’est à dire en production, on remarque qu’ils ont du mal à dire des mots et des non - mots.
Difficulté de dénonimation d’images (imagier) L’enfant connaît le mot mais il n’arrivera pas à évoquer ce mot face à l’image.
Trouble articulatoire Vocabulaire pauvre Difficile pour eux de faire une discrimination des bruits Si on observe tous ces signes d’appel (Échelle de langage de
Chevrier Muller) Chez ces enfants qui ont des problèmes de langage oral: 90%
auront des troubles sans suite, et 10% qui développeront leur dyslexie.
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Prévention de la dyslexie a l’école maternelle (document APEDYS)
Si vous remarquez chez des élèves de Petite section plusieurs signes DURABLES du type :
L’enfant ne communique pas avec les autres ou le fait surtout par gestes, il ne parle pas ou peu, ne construit pas de phrases, il s’isole, se montre agressif ou très agité.
Il parle mais est inintelligible pour tout autre que ses proches.
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Prévention de la dyslexie a l’école maternelle (suite)En moyenne section : Les mêmes troubles que petite section. Il construit mal ses phrases, omet les articles,
ne conjugue pas les verbes, etc… La mémoire immédiate est insuffisante
(rythmes, comptines, histoires courtes…) Maladresse gestuelle
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Prévention de la dyslexie a l’école maternelle (suite)En grande section : Les mêmes troubles que moyenne section. Il ne possède pas tous les sons de la langue, fait des
confusions (ch/s ; tr/cr, l, r, pr, pl, etc…). Il ne dispose pas d’un langage informatif, ne peut pas
raconter ce qu’il meurt d’envie de dire. Mémoire immédiate auditive insuffisante : rythmes,
poésies, mémorisation de plusieurs consignes (il ne retient que la dernière ou les mélange).
Mémoire visuelle insuffisante. Il ne sait pas bien nommer les principales parties du
corps. Dessin du bonhomme peu structuré.
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Prévention de la dyslexie a l’école maternelle (suite) Il ne sait pas se repérer dans l’espace (matin, midi, soir) Il ne reconstitue pas la chronologie d’une histoire en
images. Il s’organise mal dans une séquence d’actions (ex : se laver
les mains) L’enfant est mal latéralisé. Le graphisme : grande maladresse, mauvaise tenue du crayon. confusions d’orientation des signes ou des lettres :
haut/bas, droite/gauche, u/n, q/p, d/b, o/a, l/h, f/t. lettres ou chiffres tracés à l’envers, par exemple : dans le
sens des aiguilles d’une montre pour les (o) et toutes les lettres qui démarrent de la même façon (a, g, d…).
il manifeste un manque d’attention et une lenteur.
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Que faire avec la famille?
Il faut conseiller aux parents d’en parler à leur médecin qui pourra prescrire d’abord, un bilan chez un orthophoniste ou un psychomotricien afin d’évaluer le niveau des difficultés de l’enfant et ensuite, le cas échéant, une prise en charge.
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Que faire en tant qu’enseignant?
Avoir conscience que les enfants ne présentent pas le même profil de difficulté
Dire à l’enfant que l’on sait qu’il a une difficulté particulière et que l’on va en tenir compte pour installer un climat de confiance
Faire comprendre et accepter par la classe les adaptations
Ne dire qu’une consigne à la fois
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Que faire en tant qu’enseignant? Moins parler Présenter une notion, installer une
compétence avec des entrées variées Éviter la surcharge d’écrit Réduire la copie Donner plus de temps Agrandir les photocopies Penser à la clarté de ce que l’on donne Ne jamais le faire « lire » devant les autres
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Dyslexie / dyscalculie /dysgraphie/dysphasie/dyspraxie Un Trouble du développement spécifique
et durable de l’apprentissage de la lecture / calcul / graphisme / orthographe / le langage oral / la coordination motrice…
Un trouble et non pas simple retard Développemental et non pas acquis spécifique et non pas général durable et non pas transitoire
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Manifestation des « dys »
Les « dys » se manifestent chez des enfants qui ont :
un fonctionnement intellectuel normal (QI supérieur à 90)
ne présentant aucun problème sensoriel élevés dans un milieu « normalement »
stimulant et scolarisés ne présentant aucun trouble psychiatrique ou
neurologique
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Le diagnostic
C’est 18 mois de retard (Si un enfant de CM2 lit comme un enfant de milieu CE2, on peut penser à une dyslexie)
On ne peut pas poser le diagnostic trop tôt.
On apprend à 6 ans à lire, il faut donc attendre la moitié du CE1.
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les 3 types de dyslexies qu’on détermine aujourd’hui La dyslexie de surface (dyséidétique) se
caractérise par une difficulté à lire les mots irréguliers, alors que la lecture de pseudo - mots est relativement préservée.
La dyslexie phonologique se caractérise par une difficulté à lire les pseudo-mots alors que la lecture de mots irréguliers est relativement préservée.
Parfois, l’enfant ne lit ni les mots irréguliers, ni les pseudo mots, c’est le cas d’une dyslexie qu’on nomme sévère.
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Pour entraîner le traitement phonologique On peut entraîner avec les compositions de
médicaments en fin de CE1
On peut entraîner sur des tâches d’acronymes
cétrizine dichlorhydrate phloroglucinol dipropionate bétaméthasone
annonce / matin / image : a / m / i
dent / ours / chat : d / ou / ch
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Pour entraîner le traitement lexical
On entraîne avec des mots irréguliers
On entraîne à épeler les mots à l’envers
août sept femme ville hier monsieur
dix seconde million gentil écho cacahuète
équateur outil examen oignon faon thym
tronc orchestre moyen parfum clown
Lait : t / i / a / l
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Pour entraîner le traitement phonologique au CP - CE1On entraîne avec des non – mots
On entraîne également avec les pseudo - mots d’un auteur : Ponti par exemple
ranito scandi rac aivron casine pric pruc
okilélé foulbazar pain-ôlé le réfrigogérateur
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Des dyslexiques célèbres Léonard de Vinci Michael Ange George Washington Auguste Rodin Hans Christian Andersen Thomas Edison Winston Churchill Albert Einstein Agatha Christie Walt Disney Steven Spielberg John Fitzgerald Kennedy