R7 – AMC2 : Matériaux pour l’éco conception approche expérimentale
Recyclage des déchets
du chantier Une comparaison entre le Brésil et la France
Enseignants responsables: Robert LEROY , professeur HDR
Autres Enseignants: Leda DIMITRIADI
Eleve: Júlia Solléro de Paula , Université de Brasília, Brésil.
Mieux maîtriser les déchets du bâtiment et des travaux publics participe activement à la
protection de la planète, dans une perspective de développement durable. Améliorer la
gestion de ces déchets doit devenir une préoccupation majeure des pouvoirs publics et de
toute la filière professionnelle. Le bâtiment et les travaux public produisent, tous les ans, des
milliers de tonnes de déchets de diverses natures, parfois dangereux. Seule une attitude
volontaire, notamment de la part des maîtres d’ouvrage, et pourquoi pas des jeunes
architectes et des ingénieurs qui sortent des universités pleins d'espérance et de nouvelles
idées , parviendra à éradiquer les décharges sauvages et à limiter les mises en centres de
stockage.
Les réglementations relatives aux déchets deviennent de plus en plus exigeantes et les coûts
de traitement et de recyclage augmentent, d’où l’importance pour les enterprises de trier et
de valoriser au maximum leurs déchets de chantier. Cette gestion des déchets oblige à
engager une réflexion dés la phase de préparation, à organiser les chatiers de manière
différente, à modifier les pratique professionnels, à responsabiliser les corps d’états.
Réutiliser et recycler, c’est éviter de puiser dans les ressources naturelles pour fabriquer de
nouveaux produits. C’est donner une seconde vie à des matériaux de construction, c’est aussi
les envisager comme nouvelles matières premières. C’est un moyen efficace de préserver
l’environnement en limitant les déchets et les transports.
C’est la raison pour laquelle, dans le but de trouver ou sont les problemes les plus grands du
système de recyclage des dechets du chantier et afin de mieux tirer profit de cette enorme
quantité de déchets de la construction qui est produite et rejetée chaque anée en France, au
Brésil et dans le monde, que cet ouvrage a été fait, afin de recueillir des données sur les
perspectives des déchets du chantier, comprendre ce qui est fait de plus innovante dans ce
milieu, et chercher à proposer de nouvelles idées et solutions qui pourront peut-être aider
notre pays a mieux se developper.
“ Le secteur de la construction est le seul secteur capable d'absorber
presque complètement les déchets qu'il produit. Bien que plusieurs secteurs
industriels reduisent leur consommation de matières premières, l'ingénierie civil
ne peut jamais réduire la quantité de matériaux nécessaires pour un projet, sans
compromettre la qualité de la construction. Il est donc nécessaire trouver des
solutions au problème des déchets, avec des formes pratiques de recyclage dans
le chantier lui-même ou dans les usines crées à ce but.” (AGOPYAN,
1995) ( Tradução de Júlia Solléro)
Introduction
Janeiro, 2014
L’enjeu principal pour trouver des nouvelles solutions pour les déchets de chantiers du
bâtiment et des travaux public est avant tout d’ordre environnemental. Assurer un
traitement des déchets de chantier fait partie de la protection de l’environnement et de la
préservation de la planète, en mettant fin aux décharges sauvages, en interdisant le brûlage
sur les chantiers, en limitant la pollution des sols, des eaux, de l’air.
Le traitement des déchets de chantier est d’autant plus nécessaire que ceux qui sont de
natures diverses vu que leur volume est très important puisqu’il est supérieur à celui des
ordures ménagères. Par conséquent, leur recyclage et leur valorisation évitent la saturation
trop rapide des centres de stockage.
De cet enjeu environnemental, devenu incontournable, découlent des enjeux
réglementaires, économiques et de gestion de chantier. Ils concernent essentiellement les
enterprises du bâtiment et des travaux publics car ce sont elles qui sont juridiquement
responsables, ainsi comme le maître d’ouvrage, du traitement de leurs déchets, donc les plus
intéressées à trouver des utilisations intelligentes pour leurs déchets volumineux.
Source: http://www.cifful.ulg.ac.be/images/stories/Guide_reemploi_materiaux_lecture_2013.pdf
1. Pourquoi recycler les déchets du chantier ? Les enjeux
Partie 01 : Recherche – Déchets du chantier
Selon le guide méthodologique, Gestion des déchets de chantier de 2004, les chantiers du
bâtiment ( construction, réhabilitation, démolition ) produisent plus de 31 millions de tonnes
de déchets par an en France et près de 100 millions de tonnes par an au Brésil. Sur les 31
millions de tonnes de déchets produits en France, seulement 2,3 millions proviennent de la
construction neuve, 17,2 millions de la démolition et 11,4 millions de la réhabilitation, dont
10,5 millions de déchets de dépose. Les déchets de démolition et les déchets de dépose se
caractérisent par un volume et un poids très supérieurs à ceux des autres déchets de
chantier.
La démolition engendre le plus fort pourcentage de déchets, d’où l’importance de
déconstruire plutôt que de demolir, afin de pouvoir valoriser ces déchets qui sont
essentiellement minéraux et peuvent être recyclés.
En moyenne , les déchets de chantiers de bâtiment se répartissent en:
- 65% inertes;
- 29% de DIB ( déchets industriels banals), déchets non inertes et non dangereux, hors
emballages ;
- 5% de déchets dangereux ;
- 1% d’emballages.
La loi 92-649 du 13 juillet 1992 en France , relative à l’elimination des déchets et à la
récupération des matériaux, designe clairement le responsable de l’élimination des déchets:
c’est leur producteur ou leur détenteur. Dans le cas des déchets de chantier, ce sont en
général les entreprises intervenant sur le chantier qui ont la charge de l’elimination de leurs
déchets.
En revanche, les déchets des travaux publics étant issus à 80% de chantiers publics, le maître
d’ouvrage est considéré comme producteur et responsable des déchets.
La loi annonçait également que toutes les enterprises du bâtiment doivent chercher à
réutiliser, recycler ou à valoriser au maximum leurs déchets et à n’éliminer en décharge que
la fraction résiduelle, bien que l’obligation de concevoir des plans d’eliminations des déchets.
Un peu plus récemment au Brésil , la Résolution du CONAMA n ° 307 du 5 Juillet 2002 et qui
est entré vigueur le 2 Janvier 2003 établi aussi que le générateur des déchets doit assurer le
confinement des déchets après l'étape de génération de la transmission, garantissant dans
Construction
neuve : 7%
Démolition :
56% Rehabilitation :
37%
Un enjeux quantitatif
Les enjeux réglementaires
tous les cas où il est possible, les conditions de réutilisation et de recyclage ainsi que
comprendre un projet de gestion des déchets de la construction . La Résolution dit aussi que
la ville est aussi responsable pour faire un projet integré entre les processus de la recyclage
du chantier pour que ça puisse bien fonctionner.
Contrairement à ce qui se passait Il y a une dizaine d’années, l’élimination des déchets du
bâtiment a aujourd’hui un coût. En France, ce coût ( hors transport et location de bennes )
reviendrait théoriquement, à 2,54 milliards d’euros par an, soit 3.5% du chiffre d’affaires du
bâtiment. Néanmoins, la Fédération Française du Bâtiment estime qu’avec um tri sommaire
entre déchets dangereux, ce coût descendrait à 1,31 million d’euros, soit 2% du chiffre
d’affaires du bâtiment, et même à 1,27 million d’euros si 30% des déchets d’inertes étaient
recyclés. En revanche, le pourcentage pourrait s’élever à 4% si les entreprises du bâtiment ne
cherchaient pas à optimiser les coûts d’élimination des déchets. D’oú l’importance pour les
entreprises de trier leurs déchets et réduire les mises en décharge, et ce d’autant plus que le
coût de traitement des déchets peut continuer à augmenter, notamment parce que les
filières autorisées sont soumises à de fortes contraintes environnementales ou à cause de
nouvelles taxes.
Au Brésil, l’évacuation irrégulier des déchets accumulés augmente les coûts municipaux à un
moyen de 10r$/hab/ano (transport et l'élimination). Les coûts de ces déchets sont répartis
dans toute la société, de l'augmentation du coût final des bâtiments pour les frais prélevés
par les municipalités. Par ailleurs, ce coût est généralement intégré dans l'impôt disponible
pour l'enlèvement, le transport et le traitement des déchets de construction et de démolition
(Mendes et al, 2004). Quelques valeurs :
Pour faire face aux contraintes réglementaires et réduire les coûts d’elimination de leurs
déchets, toutes les enterprises intervenant sur un chantier doivent se concerter pour trouver
les solutions les plus adaptées. Face à la rèduction des installations de stockage, à leurs coûts
Les enjeux économiques
Coûts en Villes
Coûts de la perte de la fraction mineral des déchets
De
Coûts de la remotion des déchets par berne
Coût total
sans cesse croissant et taxes, il est indispensable qu’elles réduisent la production des déchets
et investissent dans la valorisation par recyclage ou valorisation énergétique.
1.1 L’enjeu d’une bonne gestion des déchets de chantier
La gestion des déchets englobe toutes les opérations visant à réduire, trier, stocker, collecter,
transporter, valoriser et traiter les déchets. Les bases d’une bonne gestion résident dans une
réelle connaissance de ces déchets, des possibilitées pour leur valorisation et leur stockage.
L’enjeu d’une bonne gestion des déchets de chantier consiste à limiter au minimum leur
quantité mise en décharge en réduisant les déchets générés à la source, en optimisant la
valorisation des déchets générés sur le chantier et en déconstruisant au lieu de demolir.
Les entreprises ont tout intérêt à s’engager dans une démarche d’amélioration de la gestion
de leurs déchets car ces bonnes pratiques ne peuvent que se développer et les celles qui
auront pris de l’avance en la matière, seront plus à même à répondre aux appels d’offres
intégrant des exigences de traitement des déchets ou comportant un cahier des charges
environnemental.
Les déchets de chantier sont classés, selon leur dangerosité vis-à-vis de la santé et de
l’environnement, en trois catégories:
L’enjeu d’une bonne gestion des déchets de chantier
2. Les différentes catégories de déchets de chantier
- les déchets inertes ;
- les déchets non dangereux et non inertes, applés aussi déchets industriels banals, DIB,
assimilables aux déchets ménagers ;
- les déchets dangereux , appelés aussi déchets industriels spéciaux, DIS;
Il existe trois classes d’installations de stockage, en fonction de la perméabilité de leur sous-
sol et de leur mode de gestion ( création d’alvéoles, captage des biogaz, traitement des rejets
liquides) :
Classe 1: pour les déchets dangereux
Classe 2 : pour les déchets non dangereux et non inertes
Classe 3 : pour les déchets inertes.
Catégories en chiffres
Les déchets inertes représentent en France, 66% des déchets de chantier, soit 20.460.000
tonnes par an. Les déchets non dangereux et non inertes represéntent 28% des déchets de
chantier, soit 8.680.000 tonnes par an. Les déchets dangereux ou DIS représentent 5% des
déchets de chantier, soit 1.550.000 tonnes par na. Les emballages représentent environ 1%
des déchets sur um chantier, soit 310.000 tonnes par an.
Définition
La directive européenne 1999/31/CE du 26 avril 1999, relative à la mise en décharge, définit
um déchet comme inerte “s’il ne subit aucune modification physique, chimique ou biologique
importante.” Les déchets inertes ne se décomposent pas, ne brûlent pas et ne produisent
aucune réaction physique ou chimique, ne sont pas biodégradables et ne détériorent pas
d’autres matiéres avec lesquelles ils entrent em contact, d’une manière susceptinle
d’entraîne une pollution de l’environnement ou de nuire à la santé humaine.
Composition
Ces déchets inertes sont donc essentiellement des déchets minéraux ou assimilables au
substrat naturel et non pollués. Ce sont les bétons, tuiles et céramiques, briques, déchets de
verre, terres et granulats non polluéset sans mélange enrobés bitumineux sans goudron, les
isolants minéraux (laine de verre, de Roche, de laitier, verre expansé), etc.
DI: 66%
Emballages: 1% DIS: 5%
DIB: 28%
Catégories em chiffres
Dechéts inertes
La composition moyenne des déchets inertes de chantier de bâtiment comprend 57%
d’inertes mélangés, 13% de béton arme, 11% de ciment et mortier, 7% de céramique et terre
cuite.
Traitements
La directive Les déchets inertes peuvent :
- être réemployés sur le site ;
- être utilisés en remblais de chantier ou de carrière ;
-être recyclés en granulats ;
- être collectés par un centre de tri et de recyclage de déchets de chantier ;
- aller en décharge de classe 3.
Composition
Les déchets non dangereux et non inertes, dits industriels banals (DIB) sont de même nature
que les ordures ménagères. Ce sont :
- Les bois non traités ou traités avec des produits non dangereux (emballages, coffrages,
menuiseries, planchers...);
- Les plastiques en PVC, polystyrène, polypropylène (canalisations, menuiseries,
revêtements de sols, emballages…);
- Les métaux ferreux et non ferreux tels que l’aluminium, le cuivre, l’acier, le zinc (toitures,
matériels électriques, canalisations, équipements…);
- Les revêtements muraux et de sol textiles;
- Le polystyrène expansé, le polyuréthane;
- Les produits mélangés issus de chantier de réhabilitation;
- Les peintures, vernis, colles, mastics, qui ne comprennent ni solvants organiques, ni
substances dangereuses;
La composition moyenne des DIB de chantiers de bâtiment comprend 14% de produits
associes à des isolants, 13% de produits associes au plâtre, 5% de bois, 2% de métaux ... ainsi
qu’un million de tonnes d’equipements techniques arrivés em fin de vie.
Traitements
Les DIB peuvent :
- Etre réutilisés sur un autre chantier ;
- Etre collectés par un centre de tri et de recyclage de déchets de chantier ;
- Etre recyclés ;
- Etre brûlés dans une usine d’incinération d’ordures ménagères (UIOM) et déchets assimilés
;
Les déchets industriels banals (DIB) Non dangereux et non inertes
- Aller en décharges de classe 2.
Composition
Les déchets dangereux contiennent des substances nocives pour l’homme et pour
l’environnement. Ils peuvent être toxiques, corrosifs, explosifs ou inflammables. Les
chantiers de construction, de réhabilitation et de démolition produisent un pourcentage
conideráble de déchets dangereux. Tous les mélanges contenant une proportion de déchets
dangereux, aussi minime soit-elle, doivent être traités comme des déchets dangereux. Ce
sont:
- Les déchets contenant de l’amiante ( flocages, calorifugeages, faux-plafonds, amiante-
ciment, dalles vinyl-amiante...);
- Les fonds de pots de peinture avec solvant, les peintures, colles, vernis et mastics contenant
des solvants organiques ou d’autres substances dangereuses;
- Les huiles de décoffrage;
- Les bois traité avec des sels et oxdes de métaux lourds ou à la créosote ( substance tirée du
gourdron provenant de la distilation du bois);
- Les hydrocarbures ;
- Les terres polluées ;
- Les produits gourdronnés ;
- Les piles, accumulateurs, explosifs, parfois utilisés pour réaliser des travaux;
- Les tubes fluorescents;
- Les déchets contenant du mercure en démolition;
Traitements
Les déchets dangereux peuvent :
- Etre brûlé dans une usine d’incinération pour déchets dangereux, sauf ceux contenant de
l’amiante,
- Aller en décharges de classe 1.
Certains déchets dangereux peuvent être recyclés après avoir été décontaminés, notamment
les mélanges de déchets de construction ou de démolition ou encore des déchets provenant
d’équipements électriques et électroniques, déchets contenant du mercure.
La gestion du traitement des déchets dangereux est hautement contrôlée. Un bordereau de
suivi réglementaire atteste du bon passage de chaque lot aux différentes étapes : production,
transport, regroupement, élimination finale. La responsabilité du producteur n’est dégagée
que lorsqu’il a reçu l’attestation de prise en charge par tous les maillons de la filière.
Les entreprises du bâtiment ont tout intérêt, sur les chantiers, à nepas mélanger les déchets
dangereux, les DIB et les inertes, car la catégorie de déchets la plus toxique ou polluante
Déchets dangereux
Les déchets ultimes
détermine la catégorie du mélange, et par conséquent exige le traitement le plus onéreux.
La loi du 13 juillet 1992 a introduit la notion de déchets ultimes et en donne la définition
suivante : « un déchet, résultant ou non du traitement d’un déchet, qui n’est plus susceptible
d’être traité dans les conditions techniques et économiques du moment, notamment par
l’extraction de la part valorisable ou par réduction de son caractère polluant ou dangereux.
»
A terme, seuls les déchets qui n’ont pu être ni recyclés, ni incinérés avec récupération
d’énergie, pourront être mis en décharges.
3. L’organigramme de l’élimination des déchets en France
Source: http://www.dechets-chantier.ffbatiment.fr/res/dechets_chantier/PDF/Brochure_dechets_2013.pdf
La gestion des déchets doit être considérée comme um surcôut nécessaire mais elle doit
néanmoins correspondre à une faisabilité économique. Son côut comprend le tri, le
conditionnement de certains déchets, la location et la rotation des bennes, le transport, ainsi
que le coût ou bénéfice résultant du traitement des déchets. Parfois, des lots de déchets sont
d’ailleurs produits en quantité trop faible pour rentabiliser leur tri et leur transport vers des
filières de valorisation, voire pour intéresser des récupérateurs.
Il est par conséquent important de réaliser une étude technique et économique pour
déterminer quels sont les déchets qui ont intérêt à être valorisés, s’il est préférable de les
transférer sur une plate-forme de regroupement et de tri ou directement vers les filières
repérées, de réaliser le tri soi-même sur le chantier ou de le sous-traiter à la plate-forme, de
transporter soi-même les déchets ou de les confier à um transporteur, etc. Il faut également
prévoir un espace suffisant pour acueillir plusiers bennes sur le chantier.
Cette étude technico-économique permet de déterminer le niveau de tri, suíte à l’estimation
du tonne de déchets par catégories et à la consultation des différents entreprises de
traitement des déchets, ainsi que d’organiser les actions prioritaires à developper pour une
réduction des déchets dans le propre chantier. Selon les données de la Féderation Française
du Bâtiment, les expériences montrent que le coût de la gestion des déchets de chantier est
davantage fonction de leurs traitements que du temps passé au tri sur chantier :
Estimation 1999
4. L’importance d’un étude technico-économique
Source: http://www.dechets-chantier.ffbatiment.fr/res/dechets_chantier/PDF/Brochure_dechets_2013.pdf
Source: http://www.cifful.ulg.ac.be/images/stories/Guide_reemploi_materiaux_lecture_2013.pdf
La démolition engendre le plus fort pourcentage de déchets, d’où l’importance de
déconstruire plutôt que de démolir, afin de pouvoir valoriser ces déchets qui sont
essentiellement minéraux et peuvent être recyclés. Et ce d’autant plus que les programmes
de démolition sont en très forte croissance, notamment dans le cadre des grands projets de
ville. Par exemple, 10 000 à 12 000 logements sociaux ont été demolis en France en 2002
contre 5 000 en 1999. De plus, il faut savoir que la déconstruction de 10 000 logements
engendre 1 million de tonnes de déchets, dont souvent plus de 90 % sont minéraux (béton).
3.4.2 Le réemploi
La réutilisation d’éléments et de matériaux issus du bâtiment peut s’avérer particulièrement
intéressante : elle permet à des équipements en bon état de fonctionnement de prolonger
leur cycle de vie dans un autre bâtiment, évite la dépense supplémentaire qu’induit une
évacuation en décharge autorisée et, par la revente, permet de générer des gains qui
diminuent le coût de démontage de ces équipements.
La déconstruction
Le réemploi
5. Les príncipes de la gestion des matériaux
La proportion d’éléments qui peuvent être revendus ou repris gratuitement est fortement
tributaire de l’état du bâtiment au démarrage du chantier.
Une déconstruction permet, après décontamination et dépose préalable des matériaux du
second œuvre, le recyclage ou la valorisation énergétique des déchets de bois, de verre, de
métaux et surtout des déchets minéraux (hors plâtre), principalement la structure béton des
bâtiments après concassage et déferraillage. Les autres déchets du second œuvre sont plus
difficiles à valoriser à cause de leur complexité et souvent du manque de filières de
valorisation.
La démolition de la structure génère de nombreuses tonnes de matériaux inertes,
représentant souvent plus de 95 % de la totalité des déchets, pouvant être concassés et
assurer le comblement des fosses.
Les déchets recyclables sont tout d’abord des déchets inertes, c'est-à-dire les matériaux
minéraux tels que le béton, le ciment, la céramique, la terre cuite, les tuiles, le marbre, le grès,
l’ardoise… en général, le recyclage des déchets inertes est réalisé par des entreprises privés
de travaux publics qui réutilisent leurs propres matériaux ou des carriers qui les utilisent en
remblais.
Les centres de recyclage des déchets inertes assurent leur concassage, après tri et
déferraillage, pour être ensuite réemployés dans la fabrication de béton ou d’enrobés
bitumineux ou réutilisés en technique routière (sous-couche de fondation et de base des
routes).
Aujourd’hui, selon da FFB, 400 millions de tonnes de matériaux naturels sont produits chaque
année en France, dont la moitié est utilisé en chaussées routières. Le béton est un produit
valorisable et des plateformes de recyclage voient le jour, les granulats issus du béton recyclé
formant un produit fini à la disposition des entreprises de travaux publics. Le soin donné à la
qualité des apports est important pour une bonne valorisation du béton, ce qui implique un
tri rigoureux sur les chantiers de démolition. Car si tous les bétons peuvent être recyclés, ils
ne sont cependant pas de même qualité. Les granulats issus du recyclage sont employés en
substitution aux granulats naturels. Néanmoins, pour le moment, ils ne représentent que 10%
des granulats utilisés pour réaliser les routes, en France. Les freins sont dus au fait qu’il
n’existe pas de norme relative à la qualité des produits recyclés et que les granulats recyclés
de bonne qualité sont au même prix que les autres par manque de volume utilisé.
Selon le Guide de Conception et de Fonctionnement des Installations de Traitement des Déchets du BTP, deux facteurs contribuent fortement à rendre la valorisation plus compétitive que les solutions d’élimination :
• D’une part les producteurs de matériaux de construction, dans la perspective notamment de réduire leur empreinte environnementale mais surtout d’avoir accès à une ressource alternative moins onéreuse, initient des filières de recyclage et augmentent le taux de
Les déchets recyclables
Valorisation
recyclât dans leurs produits. D’autre part ces nouveaux marchés des déchets alternatifs offrent des opportunités aux sociétés collectant ou transformant les déchets en recyclât.
• les restrictions en matière d’ouverture ou d’extension de nouvelles installations d’élimination poussent les gestionnaires de ces filières àdevenir plus sélectifs par rapport aux déchets qu’ils acceptent et à maintenir des prix d’entrée élevés. L’augmentation de l’éco fiscalité avec la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP) vient renforcer le renchérissement du coût des filières d’élimination et permet de détourner une partie des tonnages des installations de stockage de déchets ou des incinérateurs.
Il semble incroyable, mais le Brésilien produit, en moyenne, une demi-tonne de déchets de
construction par an, à savoir, près de 100 millions de tonnes. On peut estimer que 5% de cette
somme n'est pas mappée. De ce montant, sur une évaluation optimiste, moins de 10% sont
recyclés dans des usines fixes ou mobiles contre 50% en France. Selon l'Association
Brésilienne de Recyclage des Déchets de la Construction Civile et de Démolition (Abrecon),
le Brésil jette environ huit milliards de reais par an, car il ne recycle pas ses produits. Pour
avoir une idée, les chiffres indiquent que 60% des déchets solides dans les villes proviennent
de la construction et 70% de ce total pourrait être réutilisés. Juste de déchets inertes le pay
produit presque 33 millions de tonnes par an. Ce volume serait suffisant pour construir
presque 500 mil maisons populaires de 50 m² chaqu’une, mais ça si les residus seraient
proprement recyclés.
Si nous faisions la comparaison avec le recyclage des déchets inertes en France on aurait
l’écart suivant:
En France: Au Brésil:
Source: http://www.consoglobe.com/recycler-dechets-inertes-4327-cg
La France a une histoire de presque 40 ans par rapport a la recyclage des dechéts du chantier :
1975 – la loi du 15 juillet rend le producteur ou le détenteur de déchets responsable de leur élimination 1992 – la loi du 13 juillet indique que les installations d’élimination des déchets par stockage (centres d’enfouissement technique) ne pourront recevoir que des déchets ultimes à partir du 1er juillet 2002.
5% pas mappé
10% recyclé ou reemployé
Dechargé
5. Une comparaison avec le Brèsil
Une recyclage encore jeune
Partie 01 : Recherche – Déchets du chantier
2008 – La Directive cadre « Déchets » du 29 novembre instaure un objectif de 70% de valorisation pour les déchets du BTP à horizon 2020. Elle a été transposée en France par l’ordonnance du 17 décembre 2010. 2009 – La loi de programmation du 3 août, relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement, crée le Plan national de prévention des déchets, décliné dans les départements et les régions, mais facultatif. Elle crée aussi une fiscalité sur les installations de stockage et d’incinération, afin d’inciter à la prévention et au recyclage. 2010 - La loi du 12 juillet, dite « Grenelle II » impose la définition de plans départementaux des déchets issus du BTP (art. 79) 2010 - L’ordonnance du 17 décembre transpose la directive cadre européenne de 2008. 2011 - Le décret du 11 juillet limite les quantités de déchets qui peuvent être incinérés et mis en décharge Parcontre, l'histoire de recyclage des dechets du chantier au Brésil est encore très jeune , elle
date d'un peu plus que 10 ans. En 2002, la résolution 307 a été approuvée par le CONAMA,
elle définissait que les grands producteurs publics et privés sont tenus d'élaborer et mettre
en œuvre un plan de gestion pour le recyclage des déchets de construction. Il fut l'un des
premiers jalons pour les changements suivants qui sont survenus dans le pays, ce qui est
toutefois encore «à ses débuts» à cet égard.
Aprés ça, en aout 2010, le principale document qu’a sorti c’est la Politique de Gestion
Nationale des Dechéts Solides, prévoyant la prévention et la réduction de la production de
déchets, en proposant la pratique des habitudes de consommation durables et un ensemble
d'outils pour augmenter le recyclage et la réutilisation des déchets solides (ce qui a une valeur
économique et peuvent être recyclés ou réutilisés ) et l'élimination écologiquement
appropriée des déchets (ce qui ne peut être recyclé ou réutilisé).
La principale association qui s'occupe du recyclage au Brésil, l'Association Brésilienne pour le
Recyclage des Déchets de Construction Civile et de Démolition - ABRECON, est venu un peu
prés il y a trois ans en Février 2011, très récemment, principalement en raison de l'inquiétude
sur l'avenir du pays avec l'arrivée de la Coupe du Monde et les Jeux Olympiques.
Dans la plupart du temps, les déchets sont retirés du chantier et déposés illégalement dans des endroits tels que les terrains vacants, les berges de rivières et les rues de la banlieue. Le
coût social et environnemental de cette situation est au-delà du contrôle des calculs, même si ses conséquences sont en constante permanence. On peut remarquer la dégradation de la qualité de la vie urbaine dans des domaines tels que les transports, les inondations, la pollution visuelle, la prolifération Situation d'une route au Brésil pendant les travaux
Déposition Illégal
des vecteurs de maladies, entre autres. D'une façon ou d’autre la société, dans l’ensemble, souffre avec le dépôt illégale des déchets de la construction. Les décombres sont un déchet de grand volume, donc qui prendre trop de place pour être déchargé, transporté, et en fonction non seulement de son volume mais aussi de son poids ils deviennent cher.
Encore loin de la culture de recyclage de ce type de déchets, ils finissent éparpillés dans les villes, obstruent les égouts pluviaux, provoquent l'envasement et l'empoisonnement des rivières et même des inondations. Le plus gros problème est l'élimination irresponsable de milliers de petits producteurs, parmi eux, les gens qui font les transformations dans ses maisons et font appel aux bennes qui ne donnent pas la bonne destination aux matériaux, ou même les gens qui utilisent leur propre voiture pour jeter les déchets dans les terrains vagues.
Philippe Jr. et Schneider (2004) soulignent que les transporteurs privés sont les principales causes de l'élimination irrégulière de ces déchets. Déposent irrégulièrement dans les endroits publics à proximité des lieux où ils ont été générés afin de réduire les coûts. Comme ça elles assurent des prix plus accesibles pour les entreprises qui les embauchent et une plus élevée marge bénéficiaire, en transferant le coût pour la société en général .
Bien que prometteur, les entreprises privées marchent encore à un rythme lent. Pour avoir
une idée, les usines de recyclage dans l'état de São Paulo ont la capacité de recycler 800
tonnes de débris par mois, mais ne produisent que 25% de ce total. Les entreprises de
construction qui seraient les plus intéressés par cette solution, nottament à cause
d’économies d’environ 50% dans le coût des travaux, resistent au recyclage des déchets du
chantier.
Comme un exemple clair de ce facteur, la situation suivante s'est passé au début de 2011 au
Brésil. Après la démolition de l'un des bâtiments de l'UFRJ ( Université Ferderal du Rio de
Janeiro) , une pile de 100.000 tonnes de béton et fer tordu a été mis aux enchères et a été
acheté par une entreprise pour 1 real (environ € 0,30) sans concurrence. Les avantages pour
l'environnement au-delà de la rentabilité financière et économique que ces débris pourraient
apporter aux grands entreprises du pays, compenserait un prix de quelques milliers de reais
pour ces décombres, qui, parcontre, ont été vendues à € 0,30.
Selon le président de l’Abrecon, la principale raison qui bloque l'avancement du recyclage
des débris au Brésil c'est principalement le prix de la matière, "Le résidu de la construction a
une valeur très bas parce que, dans la construction, il remplacera le gravier et le sable qui
sont deux produits relativement déjà de bas coût”.
D’un point de vue général, la collecte des déchets du BTP ne pose pas de problème en France. Le réseau des déchèteries de collectivité, couplé à celui des déchèteries professionnelles permet l’apport volontaire dans des rayons n’excédant en général pas 15 km. L’enlèvement
Pas assez de volonté
Distances trop grandes
sur les chantiers est assuré systématiquement par des entreprises spécialisées dans la gestion des déchets qui mettent des bennes à disposition. Ce marché est d’ailleurs très concurrentiel. L’ensemble de ces flux converge soit vers des plateformes de regroupement, de tri ou de traitement, soit directement vers des exutoires de valorisation ou d’élimination.
Completement different au Brésil cette question c’est l’une de ces qui posent plus de problemes. Selon Pinto (1999) la distance entre le chantier et la décharge locale appropriée est un facteur d'une importance fondamentale parce que le coût élevé du transport de ce matériau conduit à des dépôts dans des endroits irréguliers. Le dépôt irrégulier des dechets du chantier au Brésil entre les cinq villes principalles varient entre 10% et 47% du total. Par exemple, la distance entre le transport et la production et l’aplication des gravier naturels représente 2/3 de son coût, d’un autre cotê les granulats recyclés réduit de moitié la distance de transport entre la production / demande, en reduisant jusqu’a 30% du coût par rapport au gravier naturel.
La question est très délicate et implique de nombreux facteurs économiques, et notamment
et malheureusement, de l'ordre culturel. Nous avons tendance a ignorer tout ce qui demande
beaucoup de travail, et nous finissons toujours en optant pour les chemins les plus faciles,
mais pas toujours les meilleurs. Il faut d'abord une prise de conscience par la société sur
l'élimination des déchets, afin que nous puissions trouver des solutions plus efficaces avant
que la situation deviennent insoutenable. Pour avoir de ressources naturelles en abondance,
souvent ce facteur nous met dans une position relativement confortable dans la catégorie
des déchets, et jusqu'au moment que les déchets commencent à gèner plus, parce que les
déchets de la construction ne pue pas autant que les ordures ménagères, c'est à dire , gène
moins à court terme, la situation restera comme ça pendant de nombreuses années si le
gouvernement et la société ne prennent pas de mesures de précaution.
Aujourd’hui, il est estimé que moins de 50% des déchets du BTP sont valorisés en France, c’est-à-dire triés puis envoyés dans un centre de recyclage afin d’être transformés essentiellement:
En matériau de remblai pour les routes (dans le cas des matériaux inertes)
En bois de chauffage ou en panneaux d’aggloméré
En nouvelles pièces plastique et nouvelles plaques de plâtre etc.
70% en 2020. C’est le taux de recyclage des déchets du BTP qui a été officiellement défini comme objectif, par la nouvelle Directive Cadre sur les déchets. Le syndicat entant apporter des réponses concrètes afin de permettre à la France d’atteindre ces objectifs voire de les dépasser. Plusieurs explications peuvent être avancées :
Les matériaux « naturels », non recyclés, sont disponibles en abondance et à un coût très faible : une tonne de granulats destinés au remblai des routes coûte entre 5 et 6 euros, contre près de 10€ pour une tonne de matériaux recyclés.
Une question aussi culturelle
L’avenir
La qualité des matériaux issus du recyclage des déchets du BTP est mal perçue par les entreprises et les particuliers. Il a ainsi été démontré que 20% de granulats recyclés pouvaient être utilisés dans du béton de structure sans que cela n’impacte la qualité de ce dernier. Pourtant, on en utilise actuellement moins de 1%
Il est fréquent que les déchets du BTP, faute d’un tri immédiat sur le chantier, soient ensuite contaminés par des substances qui empêchent ensuite leur valorisation
Une comparaison avec les Brésil montre des chiffres encore très timides. Contre les 70% de la
France pour 2020, l’un des objectifs principales du Brésil c’est d’arriver a 20% des dechéts
recyclés en 2015.
La Politique de Gestion Nationale des Dechéts Solides est certainement très innovante aussi
pour le pays. Cette politique établit de nouveaux concepts et attitudes, ce qui provoque
beaucoup de consternation dans de nombreux. Un des points les plus heureux de la loi
12.305/10 est certainement d’établir l'ordre de priorité dans la gestion des déchets dans
l'ordre suivante:
Pas génération, la réduction, la réutilisation, le recyclage, le traitement et l'élimination finale
des déchets solides environnementalement appropriée.
Cet ordre de priorité a été retiré de l'expérience d'autres pays comme l'Allemagne et si c'est
le cas, alors nous pouvons voir en Allemagne et quel sera l'avenir de la politique nationale au
Brésil. En dépit d'être innovateur au Brésil, ces principes sont déjà connues et appliquées
dans le vieux continent européen, en particulier dans les pays d'Europe centrale et
septentrionale.
1. Comment recycler?
Actuellement, les solutions les plus largement
utilisés pour le recyclage des déchets
mineraux sont:
1. Réutilisation comme :
remblai
remplissage de fondactions
vidange de jardinières
2. Concassage en granulats utilisés pour:
les soubassements de routes et le
terrassement ;
le béton;
le mortier;
comme matière première pour la fabrication d'autres éléments dont la base soit
minéraux;
3. Récuperation de briques de démolition provenant d’um chantier voisin pour
participer à la constituition de nouveaux élements de parement.
Maître d’ouvrage: SPI+ ;
Auteur de projet : atelier d’architecture Alain Richard, AAAR – Liége
Entreprise: Corman-Halleux sprl – Grand Rechain
Sous-traitant façade: Comvrex scrl – Francorchamps
Granulats utilisés comme soubassement d'une route
Produits faits à partir des déchets inertes recyclés
Quelques bonnes idées
4. Bois manufacturé - planches de bois sont fabriqués à
partir de sciure de bois, bois de bâtiments démolis et bois de
rebut. Diminuant ainsi les décombres résultant de la
construction.
5. Plancher avec déchets incorporés . Verre et dechéts inertes divers
Après ce bref recherche sur le problème de déchets de construction , je suis de plus en plus
sûr que le recyclage est la voie à suivre, la voie du futur. Principalement pour les pays
émergents et pleins de ressources naturelles
comme le Brésil , pour qu’on n'aie pas besoin
d'atteindre une position insustenable pour
prendre des mesures plus concrètes . La recherche
a servi non seulement pour que je puisse
Conclusion
Source : http://www.aa-ar.be/projet.asp?projet_id=23
apprendre mieux sur de nouvelles technologies qui sont en cours de développement en
France et dans le monde , mais aussi pour qui je sache comment aider mon pays à obtenir de
meilleurs chiffres en ce qui concerne ce sujet .
Tout au long de l'œuvre j’ai pu obtenir des informations précieuses qui me donne juste envie
d'investir davantage dans des solutions qui peuvent vraiment faire une différence dans le
milieu de la construction, de façon que je peux peut-être avoir trouver une raison d’avoir
choisi l'architecture comme profession. Informations qui suscite également mon dépit de
voir que, malgré tant de richesses, nous ne savons pas donner de la valeur et nous sommes
littéralement en jetant tout dans la poubelle pour ne pas savoir mieux investir notre
connaissance, notre argent et nos professionnels.
Livres:
MAES, Pascale. Gestion des déchets de chantier: Guide méthodologique, Afnor, 2004.
Bibliographie
BAHAMÓN, Alejandro; SANJINÉS, Maria Camila. Rematerial: from waste to architecture , W.W. Norton & Co, 2010
ADDIS, Bill. Building with reclaimed components and materials: a design handbook for reuse and
recyclin, UK: Earthscan, 2006
HUYGEN, Jean-Marc. La poubelle et l’architecte: vers le réemploi des matériau, Actes Sud, 2008.
Prévenir et et gérer les déchets de chantier: méthodologie et outils pratiques opérationnels, Le
Moniteur Editions, 2009.
TRACHTE, Sophie. Matériau, matière d’architecture soutenable: choix responsable des
matériaux de construction, pour une conception globale de l’architecture soutenable, UCL
presses universitaires, 2012.
WINKLER, Greg. Recycling Construction & Demolition Wastte: A LEED-Based Toolkit
(GreenSource, McGraw Hill Professional, 2010
TAM, V. M.; TAM, Chi Ming. Re-use of Construction and Demolition Waste in Housing
Developments, Nova Science Publishers, 2008.
Sites:
La situation des déchets en France:
Federation Française du Bâtiment , Brochure: Mieux gérer les déchets de chantier de bâtiment.
[En ligne] Disponible sur <http://www.dechets-
chantier.ffbatiment.fr/res/dechets_chantier/PDF/Brochure_dechets_2013.pdf> (Page consulté
le 15 decémbre 2013)
Éditions de l’Université de Liège - CIFFUL – 2013, Guide pratique sur le réemploi/réutilisation
des matériaux de construction. [En ligne] Disponible sur
<http://www.cifful.ulg.ac.be/images/stories/Guide_reemploi_materiaux_lecture_2013.pdf>
(Page consulté le 20 novembre 2013).
CHEIKH ROUHOU, Mehdi. Les déchets de chantier et le recyclage des matériaux dans le secteur
du bâtiment. . [En ligne] Disponible sur
<http://www.lyon.archi.fr/sitehqe/site_carnetdevoyage_2004/carnetdevoyage/HQE_M%E9m
oires/hqe_memoires_2006/cheikh_rouhou.pdf> (Page consulté le 15 decémbre 2013)
La situation des déchets au Brésil:
ABRECON, Utilisations recommandées pour les déchets recyclés. [En ligne] Disponible sur
<http://www.abrecon.com.br/Conteudo/8/Aplicacao.aspx#> (Page consulté le 03 janvier
2014).
Jornal O Globo, Société achète pour R$ 1,00 les gravats provenant de la démolition de l'UFRJ. [En
ligne] Disponible sur <http://www.abrecon.com.br/Noticias/23/empresa-compra-por-r--1-
entulho-da-demoli%C3%A7%C3%A3o-da-ufrj.aspx> (Page consulté le 10 janvier 2014).
Agence de renseignement environnementale des entreprises, AICA. Gravats recyclés, opportunité
inexploitée [En ligne] Disponible sur <http://www.ambientelegal.com.br/entulho-reciclado-
oportunidade-inexplorada/#sthash.1OOxfRod.dpuf> (Page consulté le 10 janvier 2014).
GRIGOLI, Ademir Scobin. Recyclage des matériaux de démolition dans le chantier. [En ligne]
Disponible sur <http://triangolarbr.wordpress.com/2013/01/29/reciclagem-de-entulhos-em-
canteiro-de-obras/>(Page consulté le 20 décembre 2013).
Normes de reglementation de l’isolation en France:
[En ligne] Disponible sur <http://www.iso.org/iso/fr/home> (Page consulté le 15 décembre
2013).
[En ligne] Disponible sur <http://www.toutsurlisolation.com/Isolation-phonique/Reussir-son-
isolation-phonique-dans-le-neuf/Reglementation-acoustique> (Page consulté le 15 décembre
2013).