RÉSUMÉ NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT
Projet éolien de la Plaine d’AuzayCommune de Auzay
Communauté de communes du Pays de Fontenay-le-Comte
Département de Vendée
Maître d’ouvrage :
Energie du Val de l’Oise98 rue du Château92100 BOULOGNE BILLANCOURT Décembre 2016 - Version complétée
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 3
Table des matières
I. INTRODUCTION – PRESENTATION DU DOCUMENT ..................................................................................... 4
II. LE PROJET DE LA PLAINE D'AUZAY EN QUELQUES CHIFFRES ....................................................................... 6
III. HISTORIQUE ET CONCERTATION ............................................................................................................. 7
IV. JUSTIFICATION DU CHOIX DU PROJET ..................................................................................................... 8
1. Contexte énergétique ...................................................................................................................................... 8
2. Le choix du site d’implantation ....................................................................................................................... 8
3. Le choix de la variante d’implantation ............................................................................................................ 8
V. METHODOLOGIES UTILISEES .................................................................................................................... 11
1. Définition des aires d’étude utilisées ............................................................................................................ 11
2. Méthodologie de l’étude d’impacts .............................................................................................................. 11
3. Méthodologie de l’étude acoustique ............................................................................................................ 12
4. Méthodologie du volet paysager de l’étude d’impacts ................................................................................ 12
5. Méthodologie de volet étude écologique de l’étude d’impacts ................................................................... 12
6. Enjeux et sensibilités ..................................................................................................................................... 14
VI. SYNTHESE DE L’ANALYSE DU MILIEU PHYSIQUE ................................................................................... 15
VII. SYNTHESE DE L’ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT HUMAIN .................................................................. 16
VIII. SYNTHESE DE L’ANALYSE DU PAYSAGE ET DU PATRIMOINE .................................................................. 20
IX. SYNTHESE DE L’ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT NATUREL .................................................................. 25
X. SYNTHESE DE L’ANALYSE DES EFFETS CUMULES ....................................................................................... 31
1. Impacts cumulés avec les projets éoliens ..................................................................................................... 31
2. Impacts cumulés avec le projet de retenue de substitution ......................................................................... 32
XI. CONCLUSION ....................................................................................................................................... 33
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 4
I.INTRODUCTION – PRESENTATION DU DOCUMENT
Les parcs éoliens comportant des machines dont le mât est de hauteur supérieure ou égale à 50 m sont des
installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE), ils doivent faire l’objet d’une demande
d’autorisation. Cette demande administrative réglementaire a récemment été simplifiée par l’adoption de
l’ordonnance n° 2014-355 du 20 mars 2014. Celle-ci est dorénavant une autorisation unique délivrée par le préfet
regroupant la demande ICPE et la demande de permis de construire.
Par conséquent, une étude d’impact doit être réalisée et constitue la pièce maîtresse du dossier de Demande
d’Autorisation unique du parc éolien (procédure au titre du Code de l’environnement).
Le décret n° 2014-450 du 2 mai 2014, fixe le contenu du dossier de demande d’autorisation unique ainsi que les
modalités d’instruction et de délivrance.
L’étude d’impact contient les éléments suivants :
- les noms et qualités du ou des auteurs et contributeurs de l’étude
- une description du projet
- une analyse de l’état initial
- une analyse des effets du projet, y compris cumulés
- une esquisse des principales solutions de substitution examinées
- les éléments de compatibilité du projet avec les documents d’urbanisme, plans, schémas et programmes
- les mesures d’évitement, de réduction, de compensation ou d’accompagnement
- une présentation des méthodes et des éventuelles difficultés rencontrées lors de la réalisation de l’étude
Elle doit être accompagnée d’un résumé non technique, dont l'objet est de faciliter la prise de connaissance par le
public des informations contenues dans l’étude d’impact sur l’environnement, pièce majeure de la demande
d’autorisation unique au titre des ICPE.
Il s’agit donc d’une synthèse des éléments développés dans l’étude d’impact qui, tout en restant objective, ne peut
s’avérer exhaustive. Pour des informations complètes, notamment en termes de technique/méthodologie, il
s’agira de se reporter aux documents sources.
1 Sur le site de la préfecture de Vendée: http://www.vendee.gouv.fr/
Les pièces constitutives du dossier de demande sont les suivantes : Par ailleurs, il convient de noter qu’une version en ligne de ce document est aussi accessible via le site internet
dédié des services instructeurs1.
Demande d’autorisation unique au titre des ICPE
Dossier de demande : Lettre de demande
Présentation du demandeur et de l’installation Plans
Documents graphiques demandés au titre du code de l’urbanisme (cartes, coupes, photomontages)
Etude d’impact sur l’environnement
Volets annexes de l’étude d’impact :
- Etudes techniques : acoustique, ombres portées, documentation sur les modèles d’éolienne
envisagés
- Etude paysagère
- Etude écologique et évaluation des incidences sur le réseau Natura 2000
Résumé non technique de l’étude d’impact sur l’environnement
Etude de dangers + Résumé non technique
Volets annexes de l’étude de dangers :
- Approbation du projet d’ouvrage
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L'étude d'impact et chaque étude spécifique ont été réalisées par des bureaux d'études indépendants, mandatés
par wpd (voir tableau suivant) :
DOMAINE D’INTERVENTION
SOCIETE CONTACT
Etude d’impact, synthèse et coordination
des études spécifiques
Wpd
98 rue du château 92100 BOULOGNE-BILLANCOURT
Tél. : 01.41.31.09.02 www.wpd.fr
Etude spécifique : Paysage
VUD’ICI
2 rue Amedeo Avogadro 49070 BEAUCOUZE Tél :02.41.72.17.30
www.vudici.fr
Etude spécifique : Acoustique
JLBI Conseil
Parc Technologique de Soye 5 rue Copernic
56270 PLOEMEUR Tél. : 02.97.37.01.02
http://www.jlbi-acoustique.com
Etude spécifique : Faune - Flore
LPO Vendée
La Brétinière 85000 La Roche-sur-Yon
Tél : 02.51.46.21.91 http://vendee.klpo.fr
Les études spécifiques, annexes de l’étude d’impact sur l’environnement, sont disponibles dans des volets séparés.
Les méthodologies employées par ces différents bureaux d’étude ont permis d’identifier et de hiérarchiser
l’ensemble des enjeux du territoire et les sensibilités principales. C’est en se basant sur cet état initial très complet
que le projet le plus respectueux de l’environnement a pu être conçu.
Ces méthodologies sont cadrées par le Guide de l’étude d’impact sur l’environnement des parcs éoliens, édité par
le MEEDDM2 en juillet 2010.
2 Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de la Mer
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 6
II.LE PROJET DE LA PLAINE D'AUZAY EN QUELQUES CHIFFRES Cette partie est traitée à partir de la page 104 de l’étude d’impact
Le document ci-présent constitue le résumé non technique de l’étude d’impact accompagnant la demande
d’autorisation unique pour un projet éolien situé dans le département de la Vendée sur la commune d’Auchay-
sur-Vendée.
Situation du projet
Le site d’implantation s’étend au sud de l’autoroute A83, sur un ensemble de parcelles agricoles dédiées à la
culture de céréales. Les éoliennes sont exclusivement implantées sur la commune déléguée d’Auzay, partie
d’Auchay-sur-Vendée après la fusion d’Auzay et de Chaix au 1er janvier 2017.
Porteur du projet : Energie du Val de l’Oise
98 rue du château
Boulogne Billancourt
Le développement du projet a été réalisé par la société wpd SAS basée à Boulogne Billancourt. Une société
d’exploitation, Energie du Val de l’Oise, a été créée dans le but d’être entièrement dédiée au parc éolien de la
Plaine d’Auzay. Elle est domiciliée à Boulogne Billancourt et permet d’assurer le dépôt et l’exploitation de ce parc
éolien.
Puissance du parc : 37,8 MW
Le parc éolien de la Plaine d’Auzay sera constitué de 9 éoliennes d’une hauteur en bout de pale de 180 m et de 3
postes de livraison. La puissance unitaire des machines sera au maximum de 4,2 MW.
Production estimée : Le parc en exploitation permettra une production annuelle de plus de 90 millions de kWh.
D’après le Réseau de Transport d’Electricité (RTE), la consommation électrique domestique moyenne pour un foyer
français (hors chauffage et eau chaude) est de 3 200 kWh. La production d’électricité du parc éolien de la Plaine
d’Auzay couvrira alors la consommation de 28 290 foyers soit 65 067 personnes. Par ailleurs, il évitera en moyenne
chaque année l’émission de 27 160 tonnes de CO2 dans l’atmosphère (sur la base de 300g de CO2 évités par KWh
produit3).
3 Chiffres EDF 2013 : avec 10% d'énergie renouvelable, le parc électrique de l'Union Européenne émet 331 g de CO2/kWh. Pour l'éolien,
les émissions de CO2 sont estimées à 11 g par kWh.
Localisation géographique du site d'étude
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 7
III.HISTORIQUE ET CONCERTATION
Dans le processus du développement du parc éolien de la Plaine d’Auzay, la société wpd a mis en place une
démarche de concertation et d’échanges, tant avec les riverains et la municipalité d’Auzay qu’avec les services de
l’Etat. Le tableau ci-contre résume les différents échanges et rencontres qui ont eu lieu pour le parc éolien de la
Plaine d’Auzay.
Lors de ces différentes rencontres, le porteur de projet a ainsi pu rencontrer les acteurs locaux, et notamment le
Parc Naturel Régional du marais Poitevin en 2015 acteur majeur de l'aire d'étude éloignée. Le PNR du marais
Poitevin n'a pas émis de remarque vis-à-vis du projet éolien de la Plaine d'Auzay.
Egalement, les différents propriétaires fonciers, acteurs essentiels dans un projet éolien, ont été rencontrés très
tôt dans la phase de développement du projet et ont été associés tout au long de la démarche de création du
projet.
Dans le but de relayer l'information localement, le porteur de projet a entretenu une correspondance
téléphonique et électronique régulière avec la municipalité d'Auzay.
Des parutions régulières dans les documents d'informations municipaux (cf. page suivante) ou les journaux locaux
ont assuré une information continue sur le projet à l'ensemble des citoyens.
Deux permanences publiques ont été réalisées les 10 juin 2015 et 23 novembre 2016. Ces permanences publiques
ont eu pour objectifs de présenter le projet éolien à deux stades d’avancement différents.
Pour ces deux sessions de présentation publique, le porteur de projet a convié par publipostage l'ensemble des
habitants d'Auzay et des lieux-dits limitrophes au projet situés sur d'autres communes :
• sur le Poiré sur Velluire : les habitants des Grellières, le Rétail et les Noyers
• sur le Langon : les habitatns des Pelées et la Lisobe
• sur Longèves : les habitants du Moulin des sable
Les communes limitrophes (Chaix, Longèves, Fontenay-le-Comte, le Langon, le Poiré-sur-Velluire, Pétosse) ont
également reçu une invitation à ces deux permanences par courrier adressé à la mairie, tout comme la
Communauté de communes du Pays de Fontenay-le-Comte.
Enfin, l'ensemble des propriétaires et exploitants concernés par le projet ont également été conviés à ces deux
permanences publiques.
Date de la réunion Objet de la réunion
Concertation avec les riverains, la commune d'implantation et les communes limitrophes
3 décembre 2013 Présentation de la société wpd et du projet éolien d'Auzay en Conseil municipal d'Auzay
12 septembre 2014 Présentation du projet éolien au Maire de la commune du Langon
Le projet sera mentionné lors des questions diverses du Conseil Municipal du 12 Septembre 2014
17 mars 2015 Présentation du projet éolien devant le Conseil Municipal d'Auzay
26 mars 2015 Présentation du projet éolien au Maire de la commune du Poiré-sur-Velluire
10 juin 2015 Permanence publique en mairie d’Auzay afin d’informer et d’échanger avec les habitants
sur le projet
11 septembre 2015 Délibération favorable au projet du Conseil Municipal du Poiré-sur-Velluire
17 septembre 2015 Délibération favorable au projet du Conseil Municipal du Poiré-sur-Velluire
30 septembre 2015 Présentation du projet éolien au Maire de la commune de Pétosse
30 septembre 2015 Présentation du projet éolien au Maire de la commune de Longève
07 octobre 2015 Délibération favorable au projet des Conseils Municipaux de Pétosse et Longève
08 juin 2016 Présentation de l'état d'avancement du projet en Mairie d'Auzay
22 novembre 2016 Présentation du projet définitf devant le Conseil Municipal d'Auzay
23 novembre 2016 Permanence publique en mairie d’Auzay afin d’informer et d’échanger avec les habitants
sur le projet éolien
24 novembre 2016 Présentation du projet définitf devant le Conseil Municipal de Chaix
Une délibération favorable au projet du Conseil Municipal de Chaix a eu lieu le même jour
Concertation avec les services de l'Etat et les grands élus
19 juillet 2013 Présentation du projet éolien à la conseillère générale du Canton de Fontenay-le-Comte
10 octobre 2013 Présentation du projet éolien à l'architecte des Bâtiments de France du STAP 85
21 octobre 2014 wpd rencontre la paysagiste conseil et la chargée de mission Natura2000 de la DDTM 85
Décembre 2014-Janvier 2015 Echanges avec l'inspecteur ICPE 85 sur le projet éolien
15 janvier 2015 Présentation du projet au Parc Naturel Régional du marais Poitevin
19 janvier 2015 Présentation du projet devant le Conseil Communautaire du Pays de Fontenay-le-Comte
8 avril 2015 Délibération favorable au projet du conseil communautaire du Pays de Fontenay-le-
Comte
17 avril 2015
Présentation du projet en Sous-Préfecture de Fontenay-le-Comte afin d'exposer à Mme la Sous-Préfète l'avancée du projet.
Etaient également présents des membres des services de l'Etat ainsi que le PNR du marais Poitevin
31 mars 2016 Présentation du projet au député de la 5ème circonscription de la Vendée, Monsieur
Hugues Fourage
18 juillet 2016
Présentation du projet à la Sénatrice de la Vendée, Madame Annick Billon
26 juillet 2016 Présentation du projet en Sous-Préfecture de Fontenay-le-Comte afin d'exposer le projet
quasi définitif à Madame la Sous-Préfète et les services de l'Etat
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 8
IV.JUSTIFICATION DU CHOIX DU PROJET Cette partie est traitée à partir de la page 93 de l’étude d’impact
1. Contexte énergétique
La politique énergétique de l’Union Européenne vise à développer davantage les énergies renouvelables. La France
a pris des engagements en ce sens via le Grenelle de l’Environnement en 2009 et plus récemment en adoptant le
14 octobre 2015 la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte. Elle fixe des objectifs qui vont
contribuer plus efficacement à la lutte dans le dérèglement climatique et renforcer l’indépendance énergétique
en équilibrant mieux les différentes sources d’approvisionnement.
Le projet éolien de la Plaine d’Auzay s’insère dans l’objectif de porter la part des énergies renouvelables à 40% de
la production d’électricité en 2030.
2. Le choix du site d’implantation
Le porteur de projet a entrepris en 2013 le développement d’un projet éolien au sein de la plaine de sud Vendée
sur un secteur d’agriculture céréalière. Le site identifié se situe en extension du parc éolien de Plisson, le long de
l’autoroute A83, sur la commune d’Auzay.
Soutenu par la municipalité, le porteur de projet a développé un projet éolien en concertation avec les
propriétaires des parcelles et la population. Durant plus de deux ans, il a ainsi rencontré les acteurs du territoire
(commune d’implantation, communes riveraines, communauté de communes du Pays de Fontenay-le-Comte,
Grand Elus, Parc Naturel Régional du Marais Poitevin etc.) et les riverains au travers de réunions ou de
permanences publiques pour penser de façon optimale le parc éolien de la Plaine d’Auzay.
Compte-tenu du soutien politique et de l’acceptabilité des propriétaires privés des parcelles, le projet s’est
développé au sein d’une zone favorable pour l’implantation d’un parc éolien.
3. Le choix de la variante d’implantation
Trois scénarii d’aménagements ont été étudiés lors de la phase de conception du projet. Ces derniers étaient
conditionnés par la configuration du site et les grandes orientations paysagères des périmètres intermédiaire et
rapproché (parcs éoliens existants, autoroute A 83, vallée de la Vendée notamment).
• Scénario 1: prolongation du parc du Plisson en une seule ligne • Scénario 2 : prolongation de l'existant en préservant une certaine latitude de conception • Scénario 3 : Souligner la ligne de crête du coteau de la Vendée
Le scénario 2 est apparu le plus cohérent et fut donc retenu. Trois variantes d’implantations ont fait l’objet d’une
étude approfondie pour déterminer le meilleur compromis.
Variante A – 12 éoliennes
Variante B – 8 éoliennes
Variante C – 9 éoliennes
Ces variantes d’implantation reprenaient le scénario de la matrice régulière, avec des variations tant sur le nombre
d’éoliennes que sur le nombre de lignes (cf. carte ci-dessus).
La variante C, à 9 éoliennes disposées en 3 lignes de 3 éoliennes, représente le meilleur ratio entre impacts et
bénéfices environnementaux (passant par la production d'énergie renouvelable). Cette implantation consiste
principalement à supprimer les éoliennes les plus proches des habitations des variantes A et B tout en conservant
une optimisation de la zone d'étude.
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 9
Sur le plan acoustique, les modélisations montrent que cette implantation permet effectivement de limiter les
émergences et donc les bridages nécessaires. Le productible par machine est donc augmenté. Conserver une
troisième ligne permet une plus forte production d'énergie renouvelable.
Autant sur le plan humain que paysager, la suppression des machines les plus proches de la frange d'Auzay permet
de limiter les impacts visuels. En effet, la première éolienne se situe à 1214 m du lieu-dit Les Deux Moulins,
hameau le plus à l'ouest du bourg d'Auzay, entre celui-ci et le projet. Cette distance est importante tant pour le
rapport d'échelle lorsque les riverains circuleront dans le centre bourg mais également sur le plan des émergences
acoustiques qui seront de ce point de vue réduites.
Cette implantation à 9 machines permet de minimiser les effets cumulatifs avec les parcs existants et ce depuis
l'A83 et la RD 65 notamment. Depuis la vallée de la Vendée, le recul de cette variante (par rapport aux variantes A
et B) permet de dégager le champ visuel et de limiter les effets de superposition.
La suppression des éoliennes en bordure d'Auzay permet également une meilleure aération et flexibilité entre les
machines. Ainsi, une distance suffisante (80 m) a été respectée vis-à-vis de la haie au centre du site, en concertation
avec la LPO Vendée. De plus, cette suppression d'éoliennes permet un éloignement plus important du parc éolien
par rapport au site de rassemblement de l'Œdicnème criard localisé au niveau de la Raire et le Liaud, au nord du
bourg d'Auzay.
C’est donc cette implantation à trois lignes de 3 éoliennes qui a finalement été retenue, afin de garantir un projet
éolien viable, intégré de manière optimale dans son environnement et ce en concertation avec les riverains.
Une optimisation de cette variante constitue l’implantation définitive du projet éolien.
Le tableau ci-contre reprend la synthèse de l’évaluation des variantes.
Le projet final est constitué de 9 éoliennes de 180 m en bout de pale et d’une puissance nominale maximale de
4,2 MW. La puissance totale pour le parc éolien sera donc de 37,8 MW. La production annuelle du parc éolien de
la Plaine d’Auzay est estimée à 90 531 MWh.
Tableau de synthèse de l’évaluation des variantes envisagées
La carte suivante présente la localisation géographique des éoliennes :
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 10
Plan de masse du parc éolien de la Plaine d’Auzay
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 11
V.METHODOLOGIES UTILISEES
1. Définition des aires d’étude utilisées
Aire d’étude Distance Aspects étudiés
Eloignée
Périmètre de 10 à 20 km autour de la zone pressentie pour l’implantation du parc éolien
Climatologie
Géologie et relief
Recensement des zones naturelles d'intérêt, zones
Natura 2000, corridors écologiques, etc.
Principales voies migratoires des oiseaux
Sites pouvant accueillir des chiroptères (parturition et
hibernation)
Étude paysagère
Patrimoine historique et culturel
Contexte éolien
Installations nucléaires et SEVESO, grands projets
d'infrastructures
Raccordement au réseau E.D.F.
Intermédiaire
Périmètre de 2 à 10 km autour de la zone pressentie pour l’implantation du parc éolien
Idem aspects Aire éloignée
Hydrologie
Usages de l'eau
Occupation du sol
Principaux axes de déplacement
Rapprochée
Périmètre inférieur à 2 km autour de la zone pressentie pour l’implantation du parc éolien
Idem aspects Aire intermédiaire
Risques naturels
Servitudes et réseaux
Infrastructures (notamment installations ICPE)
Patrimoine archéologique
Urbanisme
Environnement humain (santé, bruit)
Aspects socio-économiques
Paysage = ce périmètre intègre les lieux de vie les plus proches
Immédiate
Zone pressentie pour l’implantation du parc éolien. Cette zone correspond à une zone à 500 m des habitations et délimitée au nord par la servitude de l'A83
Zone de recherche de l’optimisation environnementale du
projet :
o Investigations naturalistes les plus poussées (IPA
avifaune, recensement de la flore et des habitats
naturels, étude chiroptérologique, etc)
o Conditions géotechniques
2. Méthodologie de l’étude d’impacts
L’état initial a pour objectif de décrire l’environnement du projet en analysant les différentes composantes physiques,
naturelles, humaines et paysagères dans le périmètre d’étude. Cette analyse sert de base à l’évaluation des impacts potentiels
du projet sur l’environnement.
L’analyse de l’environnement humain permet de comprendre l’organisation et le fonctionnement économique et social dans
lequel s’insère le projet éolien.
Le territoire est analysé sous un angle strictement géographique, en étudiant la répartition des différentes utilisations de la
surface au sol. Les dynamiques humaines sont ensuite abordées afin de qualifier l’attractivité économique du territoire. Les
activités, fonctions à la fois des infrastructures et de la population, sont ensuite approfondies par secteurs, afin de cerner
l’utilisation du territoire. Le parc éolien s’insère dans cette maille économique et sociale et doit donc d’une part intégrer les
enjeux existants et d’autre part répondre aux besoins du territoire.
Les activités humaines peuvent engendrer des risques technologiques mais également des servitudes techniques à prendre
en compte dans la planification du projet éolien. Les documents d’urbanisme sont également à intégrer dans la réflexion.
L’objectif du chapitre impacts de l’étude d’impacts est d’évaluer finement les effets du projet sur l’environnement et de
s’assurer que les impacts occasionnés sont globalement acceptables d’un point de vue environnemental (milieu humain,
physique, milieu paysager et milieu écologique).
Les effets du projet correspondent aux conséquences objectives de ce dernier sur l’environnement. On peut distinguer
plusieurs types d’effets, qui diffèrent en fonction de l’échelle temporelle ou spatiale à laquelle ils s’observent :
effets directs (liés directement à la mise en place des éoliennes et des infrastructures annexes du parc éolien) ou
indirects (généralement différés dans le temps et éloignés du lieu d’implantation) ;
effets temporaires (souvent liés à la phase de chantier, limités dans le temps) ou permanents (présents tout au long
de la vie du parc éolien) à court, moyen et long terme ;
effets négatifs ou positifs ;
effets réductibles (qui s’atténuent avec le temps) ou irréversibles (liés à une transformation lourde de
l’environnement, ce qui n’est a priori pas le cas pour l’énergie éolienne, qui possède la qualité d’être réversible) ;
effets induits (liés aux modifications d’une autre activité pouvant avoir des conséquences sur l’environnement, par
exemple l’augmentation de la fréquentation du site qui peut entraîner un dérangement de la faune locale) ;
effets cumulés (liés à l’action combinée du projet éolien de la Plaine d'Auzay avec d'autres projets connus dans un
même secteur géographique).
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 12
3. Méthodologie de l’étude acoustique
Une étude acoustique a été réalisée par le bureau d’étude JLBI.
L’étude acoustique s’articule autour de trois axes :
Une campagne de mesures in situ : détermination du bruit résiduel sur le site en fonction de la vitesse du
vent.
Des calculs prévisionnels du bruit des éoliennes : estimation de la contribution sonore du projet au droit
des habitations riveraines.
Une analyse de l’émergence à partir des deux points précédents : validation du respect de la
réglementation française en vigueur et, le cas échéant, proposition de solutions adaptées pour y parvenir.
La campagne de mesures s'est déroulée du 22 décembre 2015 au 06 janvier 2016, période non-végétative
représentative de la saison la plus calme de l'année au droit des tiers les plus proches du projet.
Les mesures et calculs d’émergence ont été réalisés sur 6 récepteurs, placés au niveau des habitations les plus
proches du futur parc éolien et répartis sur l’ensemble de l’aire d’étude rapprochée.
4. Méthodologie du volet paysager de l’étude d’impacts
Les monuments historiques classés et inscrits, les ZPPAUP et AVAP ainsi que les sites classés et inscrits ont été
recensés au sein de l'aire d'étude éloignée, soit dans un rayon de 20 km. Certains éléments patrimoniaux d'intérêt
ont également été recensés au-delà du périmètre éloigné. L'étude paysagère s'appuie quant à elle sur un périmètre
éloigné de 15 à 20 km.
Les données sont issues du Ministère de la Culture (Base Mérimée) et de la DREAL Pays de la Loire.
La zone visuelle d’influence (ZVI) est un outil de modélisation informatique permettant la cartographie des
secteurs depuis lesquels le parc éolien sera potentiellement visible, dans sa totalité ou en partie. Cet outil aide à
définir l’influence des éoliennes par secteur et à identifier d’éventuelles covisibilités. Les cartes de perceptions
visuelles constituent donc un support pour l’évaluation de l’impact paysager. Cette ZVI est réalisée avec le logiciel
Windpro, sur la base d’un modèle numérique de terrain de l’IGN.
Quarante-quatre prises de vues ont été choisies pour réaliser l’analyse paysagère du projet par photomontages.
Le choix de localisation des photomontages s’appuie sur l’analyse paysagère et l’analyse des perceptions du site.
Il s’agit d’évaluer l’impact visuel du futur parc éolien dans le contexte paysager du site à l’échelle des différents
périmètres paysagers, depuis les secteurs d’intérêt touristique et patrimonial ainsi que depuis les principaux axes
de circulation et les secteurs habités. L’objectif est de mieux appréhender l'insertion du projet et ses interactions
avec les éléments constitutifs du paysage.
La définition de ces points de vue s’est appuyée à la fois sur un travail cartographique « théorique » et sur des
repérages de terrain. Le choix a privilégié différents axes :
les points de vue réalisés à proximité d’un édifice ou d’un site inscrit ou classé
les points de vue qui permettent d’évaluer l’insertion des éoliennes dans le paysage, à toutes les échelles
les points de vue qui rendent compte de la construction d’un paysage éolien
les points de vue qui témoignent de la perception des éoliennes du projet par les riverains les plus proches
les points de vue caractérisant les perceptions depuis une route, très fréquentée à moins fréquentée
Cependant, un photomontage reste avant tout un outil d’interprétation. Il n’a pas vocation à retranscrire toute la
complexité de la réalité, même si la méthodologie rigoureuse utilisée pour sa réalisation permet d’en obtenir une
représentation fidèle. Par exemple, le mouvement des éoliennes ou les caractéristiques propres à l'observateur
ne peuvent figurer sur le photomontage. C’est pourquoi, dans l’étude d’impact, ces photomontages sont
complétés par d’autres outils, comme les coupes topographiques, les schémas d’interprétation, les cartes
thématiques… C’est l’ensemble de ces éléments qui permet aux paysagistes d’évaluer finement la façon dont le
parc éolien trouve sa place dans le paysage.
5. Méthodologie de volet étude écologique de l’étude d’impacts
Habitats et faune terrestre
La méthode consiste, dans l’aire d’étude rapprochée à :
Caractériser l'occupation des sols (cultures, prairies, pelouses, friches)
Caractériser les haies (présence d'une strate arborée, arbustive, talus…)
Rechercher, dans les milieux présentant un potentiel biologique important, la faune et la flore à forte
valeur patrimoniale ou permettant de caractériser les milieux
Dans le contexte de la plaine calcaire du sud Vendée, la grande surface de cultures conventionnelles réduit
l'emprise des milieux à forte valeur patrimoniale ou pouvant abriter des espèces rares ou menacées. En outre, la
zone d'implantation potentielle est essentiellement située dans des parcelles de grandes cultures.
Deux sorties de terrain spécifiquement consacrées à la caractérisation des milieux et à la recherche des espèces
de faune, ont été réalisées à la mi-juin 2015 et à la mi-août 2015.
Une sortie supplémentaire de caractérisation de la haie centrale du site a été réalisée au printemps 2017.
Toutes les espèces de faune observées lors des prospections oiseaux et chauves-souris ont également été relevées.
Enfin, la base de données de la LPO Vendée a été consultée pour compléter les données.
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 13
Oiseaux
Les données de la base de la LPO Vendée (http://www.faune-vendee.org), qui contient plus d'un million de
données (pour l'ensemble du département), ont été extraites dans l'aire d'étude éloignée (10 km). Ces
informations, collectées par un réseau de bénévoles (pour la majorité des données) et de permanents, sont à la
fois issues de "balades du dimanche" et de suivis particuliers avec protocole : inventaires régionaux, nationaux ou
internationaux (par exemple atlas des oiseaux nicheurs, suivis STOC-EPS, comptage des colonies de cormorans,
inventaire international des oiseaux hivernants, observatoire du patrimoine naturel du Marais poitevin) ou
expertises.
Cette base a été interrogée pour la période allant du 1er août 2009 au 31 août 2015.
Elle comprend en particulier les données des suivis que la LPO Vendée réalise sur les oiseaux d'intérêt
communautaire, dans le cadre de la mise en œuvre du document d'objectifs de la ZPS Plaine Calcaire du Sud
Vendée, ainsi que les données de l'Observatoire du Patrimoine Naturel du Marais poitevin.
Les inventaires de terrain réalisés en 2014 et 2015 avaient pour objectif de compléter, sur le site d'implantation
des éoliennes, la base de données déjà conséquente et d'identifier précisément les espèces fréquentant le site.
Date des sorties d’observation de l’avifaune (LPO Vendée)
(Hors suivi de la nidification des busards)
Concernant l’observation spécifique de la migration, la LPO Vendée, en charge de l'expertise faune-flore du projet
de parc éolien de la plaine d’Auzay, dispose d'une base de données ornithologiques qui comprend plus de 1 700000
données pour l'ensemble du département, dont plus de 55 % sont postérieures à 2008
Dans l'aire d'étude éloignée, la base de données de la LPO Vendée fournit ainsi des données pour tous les jours
compris entre le 1er février et le 30 avril (soit 5 634 données) et pour tous les jours compris entre le 1er août et le
30 novembre (soit 6 180 données) (années 2009 à 2015 confondues).
Ainsi, seuls des suivis ciblés sur des espèces particulières ont été réalisés en période de migration. Ces sessions
de terrain ont eu lieu à l'automne 2014, pour les stationnements post-nuptiaux d'Œdicnèmes criards et des
dortoirs de busards, espèces qui représentent un enjeu particulier à l'échelle des aires d'étude rapprochée et
intermédiaire (ayant servi à la désignation de la ZPS Plaine calcaire du Sud Vendée). Ces sessions de terrain
complètent celles qui sont menées depuis plusieurs années dans le cadre des suivis ZPS.
Ainsi, les dates de comptages ont été choisies pour correspondre aux dates des comptages nationaux afin de
pouvoir remettre les effectifs contactés sur le site d’étude en perspective de ceux du reste de la plaine. Les
comptages ont été réalisés les 5 septembre (comptage national), 24 septembre, 10 octobre (comptage national),
22 octobre, 4 novembre. Les données ont été complétées avec celles qui ont été récoltées par les observateurs
bénévoles de passage sur le site.
Chauves-souris
Pour caractériser l’occupation du site d’étude par les chauves-souris, la LPO Vendée a utilisé les méthodes
suivantes :
Recherche des données antérieures à 2014 dans la base de données commune LPO Vendée / Les
Naturalistes Vendéens. La base de données a été interrogée dans un rayon de 10 km autour du projet,
certaines espèces pouvant accomplir des trajets de plusieurs dizaines de kilomètres (même au quotidien).
La base actuelle comprend : des données de gîtes, des données acoustiques, des données de captures au
filet, des données de télémétrie. Les gîtes recensés sont essentiellement anthropiques (ponts, bâti). La
base contient très peu de données de colonies arboricoles, rendant de ce fait la cartographie incomplète
pour les chauves-souris sylvicoles. Il faut ajouter que des études télémétriques ont été menées en 2012 et
2013 sur les chauves-souris qui fréquentent les cavités à chiroptères de Saint-Michel-le-Cloucq et Pissotte
(site Natura 2000, cf. § 2.1.2.2 et 2.4.1.3). Les résultats de ces études, destinées à connaître les territoires
de chasse, les trajets et les gîtes utilisés par les barbastelles, rhinolophes et murins qui se rassemblent à
l'automne dans ces sites, ont été utilisés dans l'analyse.
Recherche de gîtes dans les endroits favorables proches de l'aire d'étude rapprochée (notamment le bourg
d'Auzay), en hiver puis en été.
Réalisation de 10 points d'écoute "active" de 10 minutes (carte 3) au détecteur d'ultrasons à main. A
l'automne, période de l'année potentiellement critique vis-à-vis de la mortalité des chauves-souris, 1
passage a été effectué tous les 15 jours (les 16 septembre, 1er, 13 et 30 octobre 2014). En 2015, des
passages ont été effectués les 21 mai, 16 juin, 18 juillet et 25 août. Le détecteur utilisé est un modèle à
expansion de temps (Petterson D240X). Sur chaque point sont notés la température, la nébulosité,
l'intensité du vent car ces 3 paramètres peuvent conditionner l'activité nocturne des chauves-souris. Tous
les contacts obtenus sont notés et identifiés dans la mesure du possible. Certaines séquences sont
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 14
enregistrées pour être analysées par informatique. Enfin, certaines espèces émettent des sons trop
proches pour être distingués. Dans ce cas c'est un "groupe" qui est relevé, par exemple Myotis
daubenton/bechsteinii.
Pose d'un enregistreur autonome d'ultrasons (SM2Bat de Wildlife acoustics) au centre de la zone
d'implantation potentielle (carte 3), équipé de 2 micros, l'un à une hauteur de 6 mètres (au bout d'une
perche), et l'autre à une hauteur de 40 mètres environ, à l'aide d'un ballon gonflé à l'hélium (photos 1). En
2014, 6 nuits complètes d'enregistrement ont été réalisées entre le 16 septembre et le 30 octobre.
Cependant, les nuits du 1er et du 30 octobre n'ont pas permis d'obtenir des données en hauteur (problème
technique de stockage des données dans le premier cas, ballon endommagé dans le deuxième cas). Pour
pallier les problèmes techniques, pour 2015 nous avons utilisé un ballon légèrement plus gros, dans une
matière plus solide que celui utilisé en 2014. En 2015, 4 nuits complètes d'enregistrement ont été
réalisées les 21 mai, 16 juin, 18 juillet et 25 août. Pour chaque nuit ont été notées, comme pour les points
d'écoute active, la température, la nébulosité, l'intensité du vent du début de nuit et de fin de nuit. Les
fichiers ont ensuite été analysés grâce à l'utilisation d'un logiciel dédié, et les contacts ont été comptés par
tranche de 5 secondes.
Les dates et conditions des prospections sont synthétisées dans le tableau suivant.
Dates des prospections « chauves-souris » pour le projet de la plaine d’Auzay (LPO Vendée)
Il convient également de préciser que les inventaires de terrain ne permettent de dresser qu’un état initial à
l’instant t du site d’étude. De plus, les techniques employées induisent des biais de mesures ou d’identifications
propres à la méthode scientifique mise en place. La bibliographie et l’analyse des bases de données contribuent à
intégrer une variabilité des données selon les années et donc de préciser ce diagnostic.
Pour le projet éolien de la Plaine d’Auzay, les données disponibles dans la base de la LPO Vendée permettent
d’évaluer les variations interannuelles sur 10 ans et ainsi d’affiner au mieux l’état initial sur le site d’étude.
6. Enjeux et sensibilités
Dans l’étude d’impact du projet éolien de la Plaine d’Auzay, le terme "enjeu" d'une espèce, d'un lieu, représente
son importance intrinsèque. Par exemple, un élément de patrimoine classé au titre des monuments historiques
aura un enjeu intrinsèque plus fort qu'un élément de patrimoine inscrit.
La "sensibilité" représente quant à elle un croisement entre l'enjeu intrinsèque et sa nature dans l'environnement
étudié.
Ainsi le monument classé évoqué précédemment se situe au sein du forêt à plus de 10 km du projet alors que le
monument inscrit se situe à 3 km de l'aire d'étude immédiate en terrain dégagé. Le premier aura donc une
sensibilité plus faible que le second vis-à-vis d'un potentiel impact du futur parc éolien.
Ces éléments s'appliquent à l'ensemble des thématiques étudiées dans la présente étude d'impact.
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 15
VI.SYNTHESE DE L’ANALYSE DU MILIEU PHYSIQUE Cette partie est traitée aux pages 43-50 et 122-134 de l’étude d’impact
Etat initial
Le secteur d’étude, qui s'étend sur la plaine du Bas-Poitou, se positionne à la jonction entre les entités paysagères
du Marais poitevin et du Bocage du Lay et de la Vendée. L'aire d'étude immédiate pour le projet éolien de la Plaine
d’Auzay est située sur le plateau d'Auzay, en bordure nord du Marais Poitevin, sur une altitude supérieure à ce
dernier.
La géologie du site est caractéristique des formations calcaires du Bassin Aquitain. Le socle du Massif Armoricain
s'étendant vers le nord à partir de l'axe des Essarts-Mervent. La plaine du Bas Poitou, fertile, est un espace
d'agriculture céréalière intensive. L'irrigation prélevant dans les nappes peu profondes des roches calcaires assure
un approvisionnement continue en eau pour les cultures.
Le site s’inscrit dans le bassin versant de la Sèvre Niortaise et Marais poitevin. Les eaux versées sur l'aire d'étude
d'implantation rejoignent le Marais Poitevin. A noter plusieurs forages à vocation d'irrigation sur le site du projet.
Le site du projet éolien de la Plaine d'Auzay est sous l’influence d’un climat de type océanique. Ce climat se
caractérise par sa douceur et ses phénomènes climatiques extrêmes : épisodes orageux très rares, tempêtes
hivernales avec de fortes rafales de vent, faibles écarts de températures au cours de l’année, avec des hivers doux
et des étés sans grosse chaleur. Les vents, principalement de direction Sud-Ouest et Nord-Est, sont assez constants
et favorables à l’implantation d'un parc éolien.
Concernant les risques naturels, les communes de l’aire d’étude rapprochée sont soumises au risque climatique
diffus, qui concerne l’ensemble du territoire de la Vendée. La commune d'Auzay est soumise à un risque majeur «
ponctuel » identifié, qualifié de faible à moyen : le risque lié à l'aléa retrait-gonflement des argiles. Les communes
du périmètre immédiat, comme l’ensemble du département de la Vendée, sont classées en zone de sismicité 3
(aléa modéré).
ENJEU GLOBAL NUL A MODERE
Impacts et mesures
Impact en phase de travaux :
L’impact sur les formations géologiques sera négligeable car les travaux de terrassement pour les chemins d’accès,
les aires de grutages, les postes de livraison et les fondations resteront superficiels et ne nécessiteront pas de
forage profond.
Impact en phase d’exploitation :
Avec l'installation du parc éolien, environ 36 000 m2 de terres agricoles changeront de vocation. Cette surface
correspond aux chemins d'accès et virages nouvellement créés, aux aires de grutage, aux fondations des éoliennes
ainsi qu'à l'emprise des postes de livraison.
De plus, les aménagements seront réalisés sur des parcelles agricoles déjà exploitées par l'homme. Il est donc
possible de conclure que les risques d’érosion, s’ils ont lieu, vont être relativement équivalents à ceux déjà
existants avant la phase chantier.
Au niveau des emplacements des éoliennes, les risques de mouvements de terrain et de remontées de nappe sont
faibles. Une étude géotechnique sera réalisée avant commencement du chantier. Cette étude permettra de
s’assurer de l’absence de cavité artificielle ou naturelle au droit de chaque éolienne et de son chemin d’accès. De
même, l’étude permettra de valider le type de fondations à utiliser.
Concernant les risques de pollutions éventuelles des sols, ces derniers sont très limités, car tous les éléments
stockant de l’huile sur les éoliennes sont équipés de détecteurs de niveau d’huile permettant de prévenir les
éventuelles fuites d’huile et d’arrêter l’éolienne en cas d’urgence.
Mesures d’évitement et de réduction pendant le chantier : Pas de stockage d’hydrocarbure à proximité des zones
sensibles – Entretien du matériel de chantier – Kit de dépollution d’urgence.
Mesures d’évitement et de réduction pendant l’exploitation : Choix d’une éolienne de haute-technicité
contenant une faible quantité de substances polluantes et des équipements anti-fuites.
ENJEU GLOBAL NUL A MODERE
IMPACT NEGLIGEABLE
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 16
VII.SYNTHESE DE L’ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT HUMAIN Cette partie est traitée aux pages 51-69 et 125-136 de l’étude d’impact
Etat initial
Activités économiques
Le site du projet éolien de Auzay s’insère sur des parcelles d’agriculture céréalières en milieu péri-urbain. La
proximité de plusieurs bourgs (Auzay, Le Langon, Le Poiré-sur-Velluire) et de Fontenay-le-Comte, sous-préfecture
de Vendée, renforce ce côté péri-urbain malgré la proximité du Marais poitevin.
La dynamique démographique des communes de l'aire d'étude rapprochée est positive à l’exception du territoire
de Fontenay-le-Comte. Le taux de chômage reste maîtrisé et suit la tendance nationale.
En parallèle, le nombre de personnes qui résident et qui travaillent sur les communes a tendance à diminuer, ce
qui va de pair avec la raréfaction des commerces, des artisans et des services sur ces communes. On observe ainsi
que la majorité des services aux personnes ainsi que des services publics sont disponibles au centre économique
de la communauté de communes, à Fontenay-le-Comte. Cette dernière est également Sous-Préfecture du
département de la Vendée.
L’offre touristique sur l’aire d’étude éloignée est plutôt diversifiée. Outre l’offre culturelle à Fontenay-le-Comte,
les quelques abbayes du secteur, notamment celle de Maillezais constituent des points d’importances touristiques
majeurs. Outre l’offre culturelle, le tourisme sur l’aire d’étude éloignée est tourné vers la nature avec le massif
forestier de Mervent-Vouvant ou encore le Marais poitevin.
ENJEU GLOBAL NUL A MODERE
Urbanisme La commune d’Auzay dispose d’une carte communale. Le projet éolien doit se situer à plus de 500 m des
habitations existantes.
ENJEU FORT
Contraintes techniques
Les principales contraintes techniques sont liées aux contraintes aéronautiques civiles et militaires, à la servitude
de protection autour de l’autoroute A83 ainsi qu’au faisceau hertzien PT2 inusité traversant la zone d’étude.
Différents réseaux aériens et enterrés (Lignes électriques ERDF, canalisations d’eau liées à l’irrigation et à l’eau
potable, …) ont été répertoriés.
Les principales voiries situées à proximité de la zone d’étude ont également été répertoriées (RD30, RD65, la voie
communale d’Auzay au Langon, la voie communale de Vieux Champ Coupeau et les chemins de l’association
foncière).
ENJEU NUL à FORT
Environnement sonore
Les niveaux sonores mesurés in situ sont variables d’une journée à l’autre, mais d’une manière générale les niveaux
observés de jour comme de nuit sont caractéristiques d’un environnement rural calme pour le sud du site. La partie
nord du site, en raison de la proximité avec l'autoroute A83 présente des résiduels plus élevés. Les niveaux
résiduels globaux sont ainsi très disparates et compris entre 21,9 (vent secteur sud) et 55,8 (vent secteur ouest)
dB(A) la nuit et entre 27,8 (secteur sud) et 57,4 (secteur ouest) dB(A) le jour.
ENJEU NUL à FORT
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 17
Impacts et mesures
Activité économique
Lors des chantiers de construction et de démantèlement, l’impact pour l’activité économique des communes
alentours sera positif. Le maître d’ouvrage mandatera des entreprises de génie civil et électrique afin de construire
et démanteler le parc. De plus, l’activité économique des communes sera ponctuellement augmentée via l’accueil
en restauration et en hôtellerie des personnes travaillant sur le chantier.
L’impact sur l’activité agricole sera modéré et temporaire. Cet impact est lié à la consommation d’espace plus
importante en phase chantier (41 200 m2) qu’en phase d’exploitation (36 000 m2).
Durant la phase d’exploitation du parc éolien des emplois indirects seront créés pour la maintenance et l’entretien
des machines ou encore pour les suivis environnementaux effectués ponctuellement.
La surface agricole consommée par le parc éolien sera de 36 000 m2 soit 0,29 % de la surface agricole utile de la
commune d’Auzay.
Le parc éolien de la Plaine d’Auzay générera des retombées économiques atteignant 399 132 € par an, participant
ainsi à l’augmentation des ressources financières des collectivités locales.
Mesures d’évitement et de réduction pendant le chantier : Site éloigné de tout enjeu – Entreprises mandatées
localement.
Mesures d’évitement et de réduction pendant l’exploitation : Voies d’accès positionnées en concertation avec
les propriétaires et exploitants – Câbles électriques enterrés et fondations recouvertes.
ENJEU GLOBAL NUL A MODERE EFFET NUL A FAIBLE (TEMPORAIRE)
IMPACT GLOBAL NEGLIGEABLE A POSITIF
Urbanisme La commune d’Auzay dispose d’une carte communale. La construction d’éoliennes sur les parcelles visées par le
projet éolien est compatible avec le règlement de la carte communale. Le projet éolien est situé à plus de 500 m
des habitations existantes.
ENJEU FORT EFFET NUL
IMPACT NUL
Contraintes techniques
Le projet éolien de la plaine d’Auzay se situe en dehors des contraintes techniques liées aux servitudes
aéronautiques civiles et militaires et de la servitude de protection autour de l’autoroute A83. L’avis de l’ensemble
des services de l’Etat sera de nouveau demandé lors de la demande d’autorisation unique afin de prévenir de toute
évolution sur le site.
Les différents réseaux aériens et enterrés ont été répertoriés et sont connus du porteur de projet, donc aucun
impact n’est à prévoir sur les réseaux en phase de travaux comme en phase d’exploitation. Le parc n’induira pas
de coupure accidentelle d’électricité ou de téléphone.
Les voiries susceptibles d’être les plus impactées tant en phase chantier qu’en phase d’exploitation sont la RD 30
et les voies communales autour du site d’implantation suite aux passages des camions de chantier ou aux véhicules
légers pour la maintenance classique, mais ces gênes seront temporaires.
Mesures d’évitement et de réduction : Prise en compte des réseaux présents sur le site – Implantation des
éoliennes à l’écart des principaux réseaux – Remise en état complète des voies en cas de dégradation – mesures
de sécurité pour les voies de circulation utilisées lors du chantier.
ENJEU FAIBLE EFFET FAIBLE A MODERE TEMPORAIRE
IMPACT GLOBAL FAIBLE
Environnement sonore
Lors de la phase chantier, les nuisances sonores seront dues à la circulation et à l’usage des engins de chantiers.
Pendant l’exploitation des éoliennes, la réglementation ICPE impose des seuils d’émergences, c’est-à-dire des
seuils de bruit « ajouté » par le projet éolien au bruit de l’environnement, à respecter :
- De jour, les émergences ne peuvent pas excéder 5 dB(A) - De nuit, les émergences ne peuvent pas excéder 3 dB(A) Réglementairement, une éolienne ne peut pas être installée à moins de 500 m d’une habitation. Dans le cas du
projet éolien de la Plaine d’Auzay, l’habitation la plus proche des éoliennes est située au Vieux Champ Coupeau, à
800 m de distance, de l’autre côté de l’autoroute, ce qui réduit considérablement la perception du bruit.
Les mesures effectuées ont permis de montrer que les seuils réglementaires seraient toujours respectés en période
diurne pour toutes les classes et les directions de vents. Il existe cependant un faible risque de dépassement des
émergences en période nocturne pour les habitations des « Noyers » et des « Deux-Moulins » lors des vitesses de
vents de 6 à 7 m/s provenant du sud-ouest ou du nord-est.
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 18
Mesures d’évitement et de réduction en phase de travaux : Chantier à plus de 800 m des habitations –
Précautions appropriées pour limiter le bruit tel que l’interdiction de l’usage des appareils de communication
sonores (sirènes, haut-parleurs…) – Les engins devront être conformes aux dispositions en matière de limitation
de leurs émissions sonores – Travaux réalisés uniquement de jour.
Mesures d’évitement et de réduction en phase d’exploitation : Eloignement de 1200 m de la frange d’Auzay la
plus sensible. Bridage adapté aux dépassements des émergences en période nocturne.
ENJEU NUL A FORT EFFET NUL A TRES FAIBLE
IMPACT GLOBAL NUL
Mesures de suivi : Suivi acoustique après la mise en service du parc afin d’affiner le mode de bridage si nécessaire.
Projection d’ombre
Les éoliennes choisies ont une hauteur de 180 m en bout de pale. Ces grandes structures forment des ombres
conséquentes. Le point le plus important réside dans l’effet provoqué par la rotation des pales. Ces dernières, en
tournant, génèrent une ombre intermittente, appelée papillotement.
Aucun bâtiment à usage de bureaux n’est situé à moins de 250 m du parc éolien de La Plaine d’Auzay. Néanmoins
une étude des ombres portées a été réalisée au niveau des zones d'habitations et des voies de circulation les plus
proches, par souci de respect du voisinage.
Une modélisation a été réalisée grâce à un logiciel spécialisé (WindPRO). Le calcul ne prend en compte ni les
bosquets et haies, ni les bâtiments et constitue donc un cas majorant. D’après les résultats obtenus, les ombres
portées n’occasionneront qu’un faible impact sur les habitations.
En effet, les habitations concernées percevront moins de 10 h de papillotement par an, soit une durée très réduite.
Les habitations du Vieux Champ Coupeau, de la Raire (et du Parc) et celles des Deux Moulins recevront le plus
important papillotement annuel avec respectivement environ 9h30, 7h45 et 6h45.
Il est à noter que ce phénomène restera ponctuel.
Le réseau routier passant autour du site est peu touché par le phénomène. Seule l’autoroute A83 peut être
impactée de façon plus importante au niveau des Roches. Cette sensibilité doit être relativisée eu égard à la vitesse
et l’orientation de la voie. En effet, le papillotement peut, à vitesse élevée, être assimilé aux ombres portées des
objets statiques qui bordent la route.
ENJEU MODERE EFFET TRES FAIBLE
IMPACT GLOBAL TRES FAIBLE
Mesures de compensation : Des plantations en fond de jardin dans les parcelles privées ayant une visibilité sur le
parc seront proposées. Ces masques végétaux permettront de supprimer l’impact résiduel.
IMPACT NEGLIGEABLE
Valeur de l’immobilier
Différentes études ont montré que la présence de parcs éoliens n’engendrait généralement aucun effet sur le
marché immobilier, le reste du temps les effets positifs et négatifs s’équilibrent. Le parc éolien de la plaine d’Auzay
est situé en zone rural où la pression foncière et la demande sont faibles. D’après la bibliographie existante et
d’après le contexte local de l’habitat, nous pouvons prévoir que les impacts sur le parc immobilier environnant
seront négatifs faibles à positifs faibles selon les choix d’investissement des retombées économiques collectées
par les collectivités locales dans des améliorations des prestations collectives.
ENJEU FAIBLE EFFET NEGATIF OU POSITIF FAIBLE
IMPACT RESIDUEL NEGATIF OU POSITIF FAIBLE
Santé humaine
En phase de travaux, les engins de chantier sont susceptibles d’entraîner quelques vibrations et émissions de
poussières, qui constitueront une très faible gêne pour le voisinage d’autant plus que le chantier se situera à plus
d’un kilomètre des premières habitations.
Les infrasons générés par les éoliennes proviennent de leur exposition au vent et accessoirement au
fonctionnement des équipements. Ces infrasons sont faibles comparés à ceux de notre environnement habituel.
A distance habituelle des habitations, leur niveau sonore est inférieur aux seuils d’audition et de perception.
L’émission d’infrasons d’éoliennes n’induit pas la moindre dangerosité ou gêne pour les riverains.
Si les champs électromagnétiques atteignent une intensité suffisante, ils peuvent stimuler les nerfs et les muscles
ou affecter divers processus biologiques. Les champs électromagnétiques induits par la génératrice du courant
électrique sont de très basse fréquence de l’ordre de 50 Hz. Les valeurs d’émissions sont toujours très inférieures
aux valeurs limites d’exposition.
Mesures d’évitement et de réduction en phase de travaux : Les pistes seront empierrées pour limiter les
émissions de poussières en période sèche et les salissures de boue à l’extérieur du chantier en période humide.
Mesures d’évitement et de réduction en phase d’exploitation : Choix d’une machine récente limitant ces types
de gêne – Respect de la distance réglementaire aux habitations – Respect des valeurs réglementaires – Les
équipements électriques sont contenus dans des caisses métalliques et dans les locaux hermétiques, ce qui réduit
de façon importante les champs émis.
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 19
ENJEU MODERE EFFET NUL
IMPACT RESIDUEL NUL
Commodité du voisinage
En phase d’exploitation, le balisage nocturne des machines induira une gêne potentielle pour les riverains. Tout
comme pour les autres types de source lumineuse de moyenne intensité, il est difficile d’évaluer objectivement la
gêne potentielle que représente le balisage des éoliennes pour les riverains du parc éolien. Cependant, on peut
remarquer que ces flashs lumineux sont réellement perceptibles la nuit, c’est-à-dire lorsque la majorité des
habitants dorment ou lorsque les volets des maisons sont fermés. Pour les personnes éveillées, ils peuvent
représenter une gêne ou au contraire un point de repère.
Mesures d’évitement et de réduction : Utilisation de LED pour le balisage – Diffusion du faisceau vers le haut –
Synchronisation des feux de balisage – Respect de la distance réglementaire aux habitations
ENJEU FAIBLE EFFET FAIBLE A NUL
IMPACT RESIDUEL NUL
Dans le cas d’un projet éolien, le principal impact technique identifié est le risque de perturbation des ondes
radioélectriques, et notamment des ondes TV. En cas d’apparition de ces perturbations, la société d’exploitation
est dans l’obligation légale d’intervenir et de rétablir à ses frais la bonne réception des signaux (Code de l’habitat,
article L. 112-12).
ENJEU FAIBLE EFFET FAIBLE A NUL
IMPACT RESIDUEL NUL
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 20
VIII.SYNTHESE DE L’ANALYSE DU PAYSAGE ET DU PATRIMOINE Cette partie est traitée aux pages 70-79 et 144-157 de l’étude d’impact
Etat initial
Le grand paysage
Le périmètre éloigné recouvre trois unités paysagères bien distinctes. D'un paysage de bocage vallonné au nord-
est, le périmètre éloigné s'étend au travers de la plaine du Bas-Poitou pour finir en sa partie sud-ouest sur le
territoire plat du marais poitevin d'où ressorte le faible relief des îlots calcaires.
L'ensemble du territoire d'étude est marqué par la présence de l'eau qui structure un paysage de vallées et vallons
au nord, se faisant plus discrète sur la plaine centrale. L'élément eau refait surface au sud-ouest selon le maillage
régulier du marais poitevin. Les principaux secteurs à enjeux vont concerner la grande plaine du bas-Poitou d’où
la visibilité vers l'aire d'étude immédiate sera la plus forte. La vallée de la Vendée, et notamment les bourgs étagés
sur ses abords, sont également concernés par des enjeux paysagers modérés.
A l'inverse, la trame boisée, ainsi que le relief pour l'unité paysagère du bocage du Lay et de la Vendée, joueront
un rôle de masque important pour les unités paysagères situées au nord-est et au sud-est du périmètre éloigné.
Seules les perceptions depuis certaines franges urbaines et voies de circulation principales peuvent porter des
enjeux paysagers.
ENJEU FAIBLE A MODERE
Patrimoine culturel
Soixante-quatre monuments historiques et sites protégés sont recensés dans l’aire d’étude éloignée. La plupart
d’entre eux sont éloignés et/ou inclus dans un contexte fermé ce qui limite leur sensibilité vis-à-vis du projet éolien.
Cependant, l’'église de Saint-Rémi de Pouillé, l'abbaye de Maillezais, le prieuré d'Auzay et la Chapelle de Notre-
Dame-des-Coussais sont les plus susceptibles d'être en relation visuelle avec le projet du fait de leur proximité
Chapelle de Notre-Dame-des-Coussais, Prieuré d’Auzay) ou de leur situation particulière (Abbaye de Maillezais sur
une butte dans le contexte plat du Marais Poitevin).
ENJEU FAIBLE A MODERE
Le clocher de l’église du Prieuré d’Auzay (Vu d’Ici) Les ruines de la Chapelle de Notre-Dame-des-
Coussais (Vu d’Ici)
L’Abbaye de Maillezais (Vu d’Ici)
Le périmètre proche
Les perceptions sur le site depuis les bourgs proches sont les plus sensibles, en particulier depuis Auzay (pour sa
proximité) et depuis Le Langon pour ses vues ouvertes. Les hameaux proches sont également concernés par un
fort enjeu.
Les bourgs étagés (Chaix, Le Poiré-en-Veilluire) et les hameaux présents sur les flancs de vallées montrent des
enjeux faibles de visibilité sur le parc, du fait de la densité de la végétation et des perspectives visuelles masquées
ou non dirigées vers le projet (le regard est orienté sur les secteurs les plus dégagés en outre les pentes peuvent
jouer un rôle d’écran pouvant masquer en partie le projet éolien).
Ainsi, en raison de la situation du site d’implantation sur un plateau de la plaine du Bas-Poitou et ainsi que de celle
des hameaux et des bourgs environnants également sur la plaine, les enjeux liés à l'habitat portent essentiellement
sur les entrées et les sorties des lieux de vie. De plus, les perceptions depuis les hameaux riverains ont également
fait l’objet d’une étude attentive, liée à l’exposition des accès et au contexte paysager ouvert.
ENJEU FORT
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 21
Patrimoine protégé dans l’aire d’étude éloignée (Vu d’Ici)
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 22
Impacts et mesures
Le grand paysage
L’unité paysagère du bocage du Lay et de la Vendée, caractérisé par des vues fermées, ne présente pas de visibilité
vers le projet éolien de la Plaine d’Auzay, à l’exception de quelques points hauts.
IMPACT FAIBLE A TRES FAIBLE
A l’inverse, la plaine du Bas-Poitou présente de nombreuses vues depuis lesquelles le projet se perçoit dans son
intégralité avec une matrice compacte. Depuis les vues proches, le projet de la Plaine d’Auzay dispose d’une forte
emprise visuelle.
IMPACT MODERE A FORT
Depuis le marais Poitevin, la présence de nombreux écrans végétaux délimitant les parcelles vient restreindre les
perceptions lointaines. Seules quelques vues, situées aux abords de la plaine, permettent d'offrir quelques
ouvertures en direction du projet rapidement limitées par la végétation. Depuis les îlots calcaires, les vues
panoramiques s’ouvrent vers le projet et l’ensemble du contexte éolien existant.
IMPACT FAIBLE A NEGLIGEABLE
Patrimoine culturel
Après l’analyse des photomontages, l’étude paysagère met en avant des relations visuelles entre le projet et douze
édifices/sites protégés.
Le prieuré d’Auzay, dont le clocher est mis en concurrence visuelle directe depuis le sud de la Vendée, présente
un impact relativement faible en raison du peu de visibilité de l’édifice qui s’inscrit dans un boisement, en arrière
d'une demeure qui constitue le point d'appel majoritaire sur cette vue.
La Chapelle Notre-Dame-des-Coussais présente un impact modéré notamment en raison de sa grande proximité
au projet. L’ouverture des vues et la proximité des éoliennes favorise cependant des jeux d’échelles contrastés.
Une mesure de valorisation de ce monument en ruine sera mise en place pour palier à cet impact.
Comme vu précédemment, l’église Notre-Dame de Fontenay-le-Comte présente un impact faible en raison d’une
covisibilité avec le projet depuis un point de vue éloigné au sud.
Les autres édifices concernés par impact faible ou peu marquant sont : L’Eglise Saint-Rémi, l’Eglise de Doix,
l’Abbaye de Maillezais, l’Abbaye de Nieul-sur-l’Autise, l’église de Saint-Etienne-de-Brillouet et lÎlots des tours et la
Commande de la Féolette.
IMPACT FAIBLE OU PEU MARQUANT
IMPACT MODERE POUR LA CHAPELLE DE NOTRE-DAME-DES-COUSSAIS
Le périmètre proche
Auzay, bourg le plus proche du projet éolien de la Plaine d’Auzay, dispose de quelques vues ouvertes sur le site
d’implantation.
Avec l’élargissement des voies lors d’une traversée est-ouest du centre bourg, les simulations effectuées attestent
de la perception du projet depuis le centre-bourg en lui-même et pas seulement depuis ses franges, les éoliennes
venant s'inscrire dans la perspective de certaines rues (rue Jacques de Maupéou par exemple).
Les hameaux situés à proximité bénéficient le plus souvent d'un contexte végétal qui limite les vues vers le projet.
Cependant, les abords et les voies d'accès restent très ouverts sur le paysage et offrent de larges vues en direction
du projet qui, du fait de sa proximité, est très prégnant dans le paysage, tant verticalement qu'horizontalement.
Le Langon situé à l'interface entre le marais poitevin et la plaine du Bas-Poitou dispose d’un bourg de forme
linéaire. Ce dernier présente une faible densité bâtie permettant d'ouvrir les vues vers l'extérieur et notamment
vers le projet. Au Sud du bourg, au sein du marais, les éoliennes du projet se trouvent partiellement dissimulées
par la végétation arborée qui entoure les parcelles, se confondant avec la silhouette élancée des arbres. A noter
qu'en saison estivale, le projet sera entièrement dissimulé par le feuillage.
Le bourg de Chaix ne présente pas d’impact, le projet n’étant pas visible depuis le centre bourg. Deux points de
vue à l’est du bourg, montrent le projet partiellement dissimulé par la végétation et dispose d'une bonne lisibilité
du fait de son organisation en trois rangées distinctes.
Deux bourgs de marais, Chaillé-les-Marais et L'Ile-d'Elle montrent des vues longues en direction du projet, depuis
les points hauts dégagés du bourg. Ces vues permettent d'embrasser des panoramas à 360° sur les paysages de
plaine et de marais. Le projet de la Plaine d'Auzay se mêle alors aux autres parcs existants et en projet présents
dans la plaine.
IMPACT FAIBLE A FORT
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 23
Pour pallier à ces impacts, des mesures de réduction ont été prises. Ces mesures concernent :
- l'intégration du poste de livraison,
- la réduction de l'impact visuel par des mesures de plantations de haies chez les riverains concernés et sur des
parcelles communales.
Enfin des mesures de compensation seront mises en places afin de compenser les impacts paysagers engendrés
par le projet. Trois mesures seront ainsi mises en place :
- Valorisation de la Chapelle de Notre-Dame-des-Coussais
- Réaménagement de l'aire de pique-nique d'Auzay
- Enfouissement de lignes électriques
Toutes ces mesures sont détaillées dans la partie Mesures. Elles auront un effet positif sur le cadre de vie des
riverains du projet éolien de la Plaine d’Auzay et permettront de renforcer l’intégration du projet dans le cadre de
vies des riverains et usagers du territoire d’étude.
IMPACT FINAL FAIBLE A NEGLIGEABLE SUR LE PAYSAGE
En page suivante sont présentés 4 photomontages illustrant les vues proches. L’ensemble des photomontages
réalisés est disponible dans le carnet de photomontages annexé à l’étude d’impact (Source : Vu d’ICI)
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 24
Vue depuis l’autoroute A83 au Sud-Ouest de Pouillé, à 7,4 km de l’éolienne n°9
Cette vue montre un tronçon bénéficiant d’ouvertures ponctuelles en direction du paysage environnant, qui montre une forte présence du motif éolien. Le projet d’Auzay vient compléter ce paysage éolien.
Vue depuis le Langon, à l’Est de Mouzeuil-Saint-Martin, à 2,9 km de l’éolienne n°3
Cette vue se situe en sortie Nord du bourg, en direction de la plaine. Le projet de la plaine d’Auzay se situe ici à moins de 3km et bénéficie d’une très bonne visibilité depuis la frange Nord du bourg
Vue depuis l’aire de pique-nique en sortie d’Auzay, à 1340m de l’éolienne n°4
Les éoliennes sont ici en partie dissimulées par la végétation et la topographie qui réduisent la portion perçue des machines. Malgré cela, elles restent très visibles en sortie de bourg.
Vue Depuis les abords de la chapelle Notre-Dame-des-Coussais, à 1,98 km de l’éolienne n°1
D’ici, les éoliennes de la plaine d’Auzay sont presque toutes visibles dans leur globalité. Le projet éolien de Pouillé vient s’ajouter à l’ensemble des parcs existant mais son éloignement par rapport au projet éolien de la plaine d’Auzay ne permet pas d’entrer en «concurrence visuelle» avec ce dernier. Ainsi, le projet éolien d’Auzay préserve sa lisibilité.
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 25
IX.SYNTHESE DE L’ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT NATUREL Cette partie est traitée aux pages 80-92 et 158-166 de l’étude d’impact
Etat initial
Zones naturelles d’intérêt reconnu et zone Natura 2000
28 ZNIEFF de type I sont identifiées jusqu'à 10 km autour du site. Ce sont principalement des milieux humides
(marais ou grandes prairies) reconnus pour leur intérêt ornithologique et botanique pour les zonages au sud, et
des entités boisées du bocage au nord.
4 ZNIEFF de type II sont présentes dans un rayon de 10 km autour du projet. L'une d'entre-elle, la ZNIEFF II "Plaine
calcaire du Sud Vendée" fait également l'objet d'une protection au titre d'une ZPS Natura 2000. Les enjeux en
présence sur ce site seront évoqués dans la partie sur les zonages Natura 2000. L'aire d'étude immédiate recouvre
une partie de son périmètre.
L'aire d'étude immédiate se situe au sein de la ZICO PL12 (Plaine calcaire du Sud Vendée) et à proximité de la ZICO
PL13 (Marais poitevin). La première citée a servi à la délimitation de la ZPS "Plaine calcaire du Sud Vendée".
Dans un périmètre de 10 km, on ne recense que deux zones Natura 2000 définies pour leur intérêt ornithologique.
Il s'agit de la ZPS "Marais poitevin" et de la ZPS « Plaine calcaire du Sud Vendée ». Cette dernière présente un fort
intérêt pour les oiseaux de plaine de type Busards, Œdicnème criard notamment. L'aire d'étude immédiate s'étend
sur une partie du périmètre de cette ZPS.
Il existe quatre APB (Arrêté de Protection de Biotope) dans un rayon de 10 km autour du site. Deux d'entre eux
ont fait l’objet d’une protection au titre d'une ZSC en raison de leur intérêt pour les chauve-souris : « Tunnel
ferroviaire de Pissotte» et « Cavités des Pierrières ». Les deux autres APB sont les sites " Coteaux calcaires de
Chaillé-les-Marais" et "Terrées du Pain Béni et prairies attenantes", respectivement à 9,37 et 9,05 kilomètres de
l'aire d'étude immédiate.
ENJEU MODERE
Localisation des zonages d’inventaire (LPO Vendée)
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 26
Localisation des zonages de protection (LPO Vendée)
Habitats naturels
Le site s’inscrit dans un contexte agricole dont la diversité floristique est faible. Aucune espèce floristique protégée
n’a été répertoriée sur le site d’étude.
Seule une haie au centre du site présente un intérêt majeur de par son caractère solitaire sur cette plaine agricole.
ENJEU FAIBLE A MODERE (CULTURES) ENJEU FORT (HAIE)
Les oiseaux (ou l’avifaune)
Lors de la phase d’hivernage, malgré plusieurs espèces qui hivernent en effectifs parfois important, l'aire d'étude
immédiate est relativement peu attractive. Ce sont essentiellement les marais communaux du marais poitevin qui
abritent les plus grands contingents d'oiseaux, et notamment d'espèces d'oiseaux d'eau.
En ce qui concernant la migration, le rassemblement d'importance régional de l'Œdicnème criard ainsi que les
dortoirs de Busards constituent les principaux enjeux de cette phase biologique sur le site d'étude. Il conviendra
alors d'étudier plus précisément les potentiels impacts d'un projet éolien sur ces différentes populations de
migrateurs. Ces derniers volent pour la majeure partie en suivant le linéaire de la vallée de la Vendée.
Principaux passages d’oiseaux en période internuptiale (LPO Vendée)
Lors de la phase de nidification, les habitats de plaine abritent plusieurs espèces de passereaux d'intérêt (Alouette
des champs...) ainsi que des contingents de Busards (cendré et des roseaux). L'OEdicnème criard affectionne
également ces habitats pour sa reproduction. La vallée sèche et les faibles linéaires de haies concentrent
également de nombreuses espèces nicheuses (Verdier d'Europe pour les haies par exemple, Tarier pâtre...).
A la vue de ces différents enjeux, le site choisi pour le projet éolien de la Plaine d'Auzay tend à s'accorder avec
un tel projet.
Nidification
ENJEU FORT EN PHASE DE TRAVAUX
ENJEU FAIBLE EN PHASE D’EXPLOITATION
Migrations ENJEU FAIBLE A MODERE
Hivernage ENJEU TRES FAIBLE
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 27
Les chauves-souris (ou les chiroptères)
Les prospections de terrain de 2014 et 2015 et l'analyse des données de la base naturaliste mettent en évidence
la présence de 19 espèces dans l'aire d'étude éloignée, sur les 22 que compte la Vendée, dont 13 concernées par
l'hivernage.
La richesse spécifique de l'aire d'étude éloignée est liée à l'importante pression de prospection pour certaines
espèces et sites (notamment autour du site Natura 2000 nommé plus haut). La forte densité de boisements et de
secteurs favorables aux chauves-souris surtout dans le tiers nord-est du périmètre étudié participe également à
ces résultats.
Pour l'aire d'étude immédiate, 13 espèces au-moins ont été détectées avec :
une richesse spécifique et un nombre de contacts par nuit relativement importants aux mois d'août et
septembre 2014 par rapport aux autres sites de plaine céréalière connus et inventoriés par la LPO Vendée;
des données beaucoup moins nombreuses entre mai et août 2015, sans toutefois pouvoir tirer des
conclusions en raison du grand nombre de bruits parasites dans les enregistrements (vibrations du ballon
et du câble...).
La richesse spécifique automnale s'explique probablement par le fait que la haie traversant le site est d'une part
la seule du secteur, et d'autre part est en connexion avec la vallée sèche d'Auzay (et donc la vallée de la Vendée et
le bocage au nord). Elle constitue un corridor important pour un certain nombre de chauve-souris
Activité de chasse ENJEU MODERE
Migrations ENJEU MODERE
Potentialité de gîtes ENJEU FAIBLE
Les autres espèces terrestres
Les études ont mis en avant 6 espèces de mammifères (communes) et 30 espèces de papillons rhopalocères,
groupe sur lequel la prospection était particulièrement ciblée.
Aucune de ces espèces de papillons n'est protégée et aucune ne présente un statut de conservation défavorable.
Quelques autres espèces d'invertébrés ont été notées, il s'agit de l'Agrion mignon (Coenagrion scitulum), noté dans
la vallée sèche, de l'Argiope frelon (Argiope bruennichi) et de la Mante religieuse (Mantis religiosa), notés au niveau
du lieu-dit Pichelame.
ENJEU FAIBLE
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 28
Impacts et mesures
Habitats naturels
La haie au centre du site sera préservée au moment de la construction, les chemins d'accès ayant été pensés pour
éviter toute dégradation de celle-ci.
IMPACT FINAL FAIBLE A NEGLIGEABLE SUR LES HABITATS
Les oiseaux (ou Avifaune)
En phase de travaux
Les impacts sur l'avifaune en période de travaux devraient être :
négligeables en termes de destruction directe d'habitats,
faibles hors période de reproduction sinon fort,
faibles à modérés selon les espèces et fonction des dates des travaux, pour le dérangement.
Destruction d’habitats IMPACT NEGLIGEABLE
Dérangement IMPACT MODERE
Mortalité en phase de travaux (si démarrage en période de reproduction)
IMPACT FORT
Mortalité en phase de travaux (si démarrage hors période de reproduction)
IMPACT FAIBLE
En phase d’exploitation
Les espèces présentes ont été analysées au travers des prismes du statut de conservation et des éléments apportés
par la bibliographie afin d'évaluer leur sensibilité à l'effet "épouvantail" (perte indirecte d'habitat). Ainsi, les
espèces les plus sensibles sont les suivantes :
En période de nidification :
les busards (cendré et des roseaux principalement, Saint-Martin secondairement) sont les principales
espèces concernées, avec un impact jugé faible compte tenu du petit nombre de couples concernés.
En période inter-nuptiale, les éoliennes pourraient avoir un effet principalement sur :
les groupes de laridés, de vanneaux, de pluviers dorés - l'impact est considéré comme faible.
les busards (roseaux et Saint-Martin), avec un impact faible à modéré
Dérangement IMPACT FINAL NEGLIGEABLE A MODERE
Effet barrière IMPACT FAIBLE
Mortalité IIMPACT FAIBLE
Mesures d’évitement, de compensation et d’accompagnement
Mise en place d’un calendrier de travaux compatible avec le cycle biologique de l’avifaune
Les travaux ne devront idéalement pas débuter pendant la période de mi-mars à mi-juillet. Ils ne devront ensuite
pas être interrompus plus de deux semaines pendant cette période, et ce afin d’éviter toute installation de nichée
dans les zones impactées par le chantier, et ainsi d’éviter tout échec de nidification par dérangement ou
destruction directe. Des milieux similaires à ceux impactés par les travaux étant largement disponibles autour du
site, l’impact en termes de perte d’habitat devrait rester faible.
IMPACT FINAL EN PHASE DE TRAVAUX NEGLIGEABLE
Reconversion de 4 hectares de parcelles de culture en « jachères » favorables à l’avifaune de plaine
Des parcelles seront dévolues à la gestion de milieux favorables, en concertation avec des agriculteurs locaux, pour
une surface de 4 ha. L'objectif de cette mesure est de favoriser un parcellaire avec des couverts végétaux pérennes
(légumineuses), réalisés à partir de semences biologiques Un contrôle de la mise en place et du respect du cahier
des charges est nécessaire.
IMPACT FINAL SUR L’AVIFAUNE NEGLIGEABLE A FAIBLE
Mesure de plus-value écologique
Une mesure de plus-value écologique est proposée en accompagnement du projet éolien de la Plaine d'Auzay.
Cette mesure vise à l'achat d'environ 8 hectares, dans un rayon de 5 km autour du parc éolien. Une gestion de ces
terrains sera confiée à des agriculteurs respectant à minima le cahier des charges de l'agriculture biologique, avec
en plus pour objectif le maintien et la restauration des milieux naturels (pelouses, prairies, haies).
Cette action sera favorable d'une part aux espèces directement ou indirectement concernées par le projet et
d'autre part à la biodiversité en général. Elle sera également pérenne, même au-delà de la durée de vie de
l'installation, et participera à l'économie du territoire.
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 29
Les chauves-souris (ou chiroptères)
En phase de travaux
Aucune cavité souterraine ni aucun bâtiment ne sera modifié ou détruit lors de la phase de travaux. La haie
présente sur le site ne sera pas détruite, il n'y aura donc ni perte directe d'habitat (gîtes, corridors et terrains de
chasse) ni de mortalité intentionnelle en phase de travaux.
Aucun impact indirect significatif n’est donc à prévoir pendant la phase de travaux.
IMPACT FINAL EN PHASE DE TRAVAUX NEGLIGEABLE
En phase d’exploitation
Les éoliennes E5 et E8 ont été éloignées de 80 m de la haie centrale au moment de la conception du projet (mesure
R2 du volet Ecologique).
Ainsi, l'impact sur les populations de chauves-souris, en termes de dérangement et d'effet barrière, même s’il est
difficile à évaluer, reste limité aux alentours de la haie centrale et est considéré comme faible à modéré selon les
espèces.
IMPACT PAR DERANGEMENT FAIBLE A MODERE SELON LES ESPECES
Le risque de mortalité liée aux éoliennes reste limité mais peut engendrer un impact modéré à fort selon les
espèces. Pour prévenir ce risque et réduire au maximum cet impact, une mesure de régulation du fonctionnement
des éoliennes sera mise en place dès la mise en service.
Régulation du fonctionnement des éoliennes
Le fonctionnement des éoliennes sera ainsi régulé dès la première année, selon le scénario suivant :
- toutes les éoliennes seront arrêtées entre le 15 juillet et le 15 octobre, toute la nuit, et dès que la vitesse
du vent à hauteur du moyeu sera inférieure à 6 m/s et la température supérieure à 8°C.
Le suivi de mortalité et d'activité acoustique permettra d'adapter au mieux ce premier scénario de bridage.
Mesures de suivi
Afin de vérifier que les risques d'impacts sont effectivement minimisés en phase d'exploitation une mesure de
suivi de l'activité à hauteur de nacelle sera mise en place.
De plus, un suivi de mortalité post-implantation couplé à ces enregistrements effectués par un dispositif en
hauteur sera mis en place dès la mise en service du parc éolien de la Plaine d'Auzay.
Si la mortalité de chauves-souris devait s'avérer importante, la régulation du fonctionnement des éoliennes serait
adaptée en fonction de la probabilité de présence des chauves-souris sur le site et des résultats du suivi.
Les enregistreurs à hauteur de nacelle permettront d’affiner de manière optimale les périodes d'asservissement
des éoliennes selon plusieurs critères :
plage horaire
période de l'année
conditions météorologiques (vitesse de vent, température, précipitations)
Dans le cas inverse, si la mortalité constatée est faible ou négligeable, ce suivi en hauteur permettra également
d’adapter au mieux le fonctionnement des éoliennes en optimisant leur régulation.
IMPACT FINAL SUR LES CHIROPTERES FAIBLE
Les autres espèces terrestres
Le projet s'insère sur de grandes parcelles céréalières nombreuses dans le secteur. L'évitement de la vallée sèche
ainsi que l'abondance d'habitats de cultures similaires constituent de nombreuses zones de report pour la grande
faune (chevreuils, lièvres...).
Les retours d'expérience des parcs en exploitation, des fédérations de chasse et de la bibliographie montrent que
les éoliennes n'ont pas d'impact significatif sur les mammifères sauvages. Seule la phase de construction peut
engendrer une désertion temporaire de la zone en travaux.
Pour les autres taxons (insectes, amphibiens, reptiles), en raison de l'absence d'habitat favorable, il n'y aura pas
d'impact sur les espèces.
Le projet éolien de la Plaine d'Auzay n'aura ainsi pas d'impact sur les habitats et les espèces.
IMPACT FINAL NEGLIGEABLE A FAIBLE SUR LES HABITATS
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 30
Evaluation des incidences Natura 2000
Les impacts du futur parc éolien de la Plaine d'Auzay seront négligeables à faibles sur l'état de conservation des
populations d'espèces des ZPS "Plaine calcaire du sud Vendée" et "Marais Poitevin" notamment.
Compte tenu des éléments présentés, l'étude d'évaluation des incidences Natura 2000 conclut que le projet
éolien de la Plaine d'Auzay est compatible avec les objectifs de conservation des espèces et habitats pour
lesquels les sites Natura 2000 étudiés ont été désignés.
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 31
X.SYNTHESE DE L’ANALYSE DES EFFETS CUMULES Cette partie est traitée aux pages 167-173 de l’étude d’impact
1. Impacts cumulés avec les projets éoliens
Impacts cumulés sur l’écologie
Impacts cumulés sur les chiroptères
Territoire de chasse et proximité de l’autoroute
Il y a un possible cumul de l'effet de dérangement des territoires de chasse par les éoliennes et les structures
existantes, essentiellement pour la partie nord du projet en raison de la proximité des éoliennes E7 et E8 de la
vallée sèche et de l’autoroute.
Ce sont les espèces de chauves-souris contactées qui fréquentent la plaine, les bosquets, les haies et la vallée sèche
à proximité qui peuvent être concernées par ce potentiel effet (les Murin à moustaches, Noctule de Leisler,
Barbastelle d'Europe, Pipistrelle de Kuhl et ou de Nathusius, Pipistrelle commune).
Pour les espèces à grand rayon d'action (territoires de chasse pouvant être à plusieurs kilomètres des gîtes, espèces
migratrices), les effets seront vraisemblablement négligeables.
Mortalité
En l'absence d'information sur le comportement des chauves-souris autour des éoliennes, le possible report vers
les zones "à risques" (type autoroute ou parcs existants), le lien entre le nombre d'éoliennes et les taux de
mortalité, et en l'absence d'une meilleure connaissance des populations locales comme migratrices, l'enjeu de
mortalité due aux impacts cumulés est difficilement quantifiable.
Un suivi de la mortalité sera mis en place après la mise en service et permettra d’évaluer cette problématique.
Impacts cumulés sur l'avifaune
Perte d’habitats
Il existe un risque potentiel de cumul de perte d'habitat pour les busards (abandon de secteurs) dans le secteur de
la zone d'étude et de celui du projet de Pouillé. Cependant l'impact devrait être relativement limité à l'échelle de
la population locale compte tenu du faible nombre de couples concernés. De plus, le cumul des parcs éoliens peut
aussi créer un effet barrière pour les oiseaux en recherche d'alimentation (rapaces essentiellement). On note enfin,
que le risque de cumul est moins important pour l'Œdicnème criard et les passereaux nicheurs qui sont moins
sensibles au dérangement.
Projets connus pris en compte pour les effets cumulés
L’impact cumulé du projet de la Plaine d’Auzay et du futur parc de Pouillé devrait être relativement faible sur les
populations d’hivernants compte-tenu du très petit nombre d'oiseaux d'eau observés dans ces secteurs au regard
des effectifs présents dans le Marais poitevin, aux alentours de Nalliers-Mouzeuil et de la vallée de la Vendée.
Les mesures mises en place dans le cadre du projet éolien de la Plaine d’Auzay auront un effet positif pour les
populations impactées par le cumul des projets, réduisant ainsi fortement les potentiels effets cumulatifs.
Effet barrière et mortalité
Toutes les espèces migratrices sont potentiellement concernées par l’effet barrière, mais l'évaluation de l'impact
à l'échelle des populations migratrices est complexe. Cet effet barrière pourrait inciter les oiseaux à changer de
trajectoire ou bien changer d'altitude. Ces oiseaux peuvent alors se reporter sur les zones "à risques" proches que
sont les éoliennes existantes, l'autoroute et les routes. La mortalité serait alors supérieure à celle engendrée par
les seules éoliennes, les seules routes ou les seules lignes électriques.
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 32
L'impact cumulé sur la conservation des populations est difficile à appréhender, surtout pour les migrateurs au
long cours mais sera négligeable à faible.
Impacts cumulés sur l’environnement sonore
Le Parc éolien de la Plaine d’Auzay est projeté dans un environnement où l’éolien est déjà présent depuis plusieurs
années. Le parc le plus proche de l’aire d’étude est ainsi pris en compte directement dans l’état initial.
Le parc de Pouillé, le plus proche des parcs non-construits à ce jour, est trop éloigné pour avoir un quelconque
impact acoustique sur les ZER du parc éolien de la Plaine d’Auzay.
Il n’y a donc pas d’impacts cumulés acoustiques potentiels pour le parc éolien de la Plaine d’Auzay.
Impacts cumulés sur le paysage et le patrimoine
Trois points de vue ont donc été réalisés afin d’apprécier les potentiels effets cumulés avec les parcs existants et
futurs. Compte tenu de l'organisation de l'ensemble des éoliennes des différents parcs, il a été choisi de présenter
trois points de vue maximisant.
Globalement, lorsque les projets sont en concurrence dans le même champ visuel, le projet éolien de la Plaine
d’Auzay s’installe dans la continuité de l’existant et du futur projet de Pouillé.
Un point de vue depuis la sortie est de Saint-Etienne-du-Brillouet illustre l'éloignement du futur parc de Pouillé par
rapport au projet éolien de la plaine d’Auzay. Cet éloignement ne permet pas une « concurrence visuelle » avec ce
dernier. Le projet éolien de la Plaine d’Auzay n’engendrera pas d’impacts cumulés avec le projet éolien de Pouillé.
Saturation visuelle
Bien qu’il soit composé de 9 éoliennes, le parc éolien de la Plaine d’Auzay, en raison de sa configuration compacte
et matricielle n’ajoutera que peu d’éolien par rapport à l’existant dans la perception visuelle des riverains et
usagers des voies de circulation.
On peut donc conclure que l’impact de saturation visuelle est négligeable.
2. Impacts cumulés avec le projet de retenue de substitution
Un projet de retenue de substitution pour l’irrigation des cultures est prévu sur la commune du Poiré-sur-Velluire
à environ 450 m au sud-ouest du premier poste de livraison.
Cet ouvrage sera ceinturé d’une digue périphérique de 12 m de haut réalisée en remblais homogènes. Les
matériaux nécessaires seront extraits du site (terrassement en déblai de la zone centrale) et mis en œuvre par
compactage (précédé d’un broyage, en ce qui concerne la couche de parement qui supportera le dispositif
d’étanchéité artificielle).
Le projet permettra de retenir un volume important d'eau, en prévision d'irrigation estivale.
Vue d’illustration de la future retenue de substitution (CACG)
Impacts cumulés sur l'environnement naturel
La réserve de substitution est en mesure d'attirer des oiseaux d'eau (laridés principalement), et donc d'ajouter
potentiellement des cas de mortalité. Cependant il est probable que les oiseaux fréquentant la réserve de
substitution effectueront plutôt des échanges avec la zone humide du Marais poitevin (au sud) qu'avec le nord du
site (plaine). Les effets cumulés restent donc faibles voire inexistants.
Un suivi ornithologique de la réserve de substitution sera effectué en même temps que le suivi du comportement
des oiseaux autour du parc éolien.
Impacts cumulés paysagers
La retenue de substitution prévue sur la commune du Poiré-sur-Velluire reste un aménagement peu prégnant dans
le paysage. Avec ses remblais végétalisés, cette retenue de substitution n'aura pas d'impact sur le paysage selon
l'étude d'impact consultée par le pétitionnaire.
En ce sens, les effets cumulés paysagers avec le projet éolien de la Plaine d'Auzay sont nuls.
PARC EOLIEN DE LA PLAINE D’AUZAY 33
XI.CONCLUSION
Le parc éolien de la Plaine d'Auzay, développé par la société wpd, s'inscrit dans la stratégie nationale et
européenne d'indépendance énergétique et de diminution des gaz à effet de serre.
Le parc éolien est composé de neuf éoliennes de 180 m de hauteur en bout de pale, pour une puissance totale
installée de 37,8 MW. Ce projet permettra une production d’électricité annuelle de 90 531 MWh, soit autant que
les 55 éoliennes réunies (de 90 m en bout de pale) des parcs éoliens présents dans l'aire d'étude éloignée.
L’électricité produite par le parc chaque année devrait donc couvrir l’équivalent de 28 290 foyers, soit une
population de 65067 personnes. L’exploitation de ce parc éolien permettra également d’éviter l’émission d’environ
27 160 tonnes de CO2 par an.
L’installation du parc éolien de la Plaine d'Auzay sur la commune d'Auzay contribuera ainsi à la réussite de la
politique de développement durable menée par le département de la Vendée ainsi que de la région Pays de la
Loire.
Outre cet aspect de production d’énergie propre et renouvelable, la mise en place d’un parc éolien génère
également une activité économique au niveau local : le développement, la construction et l’exploitation d’un tel
parc fait effectivement appel à de nombreuses compétences et ce dans des domaines divers (ingénierie,
construction, maintenance, droit…).
Les impacts socio-économiques sont positifs et variés, notamment concernant la création d’emplois et les
retombées fiscales.
Les conclusions de l’étude d’impact sur l’environnement, menée par wpd en partenariat avec des bureaux d’études
indépendants, permettent d’assurer que le projet éolien de la Plaine d'Auzay engendre un impact faible sur
l’environnement :
Les seuils réglementaires acoustiques admissibles seront respectés pour l’ensemble des habitations concernées par le projet éolien, quelles que soient les périodes de jour ou de nuit et les conditions (vitesse et direction) de vent considérées ;
Au niveau paysager, l’implantation du parc de la Plaine d'Auzay vient en prolongement de parcs éoliens existants, soulignant les grandes lignes directrices du territoire (autoroute A83, ensemble éolien existant...). Un travail important a été mené pour que son insertion soit optimale dans le grand paysage comme dans le paysage local ;
L’impact sur les monuments historiques est faible, voire très faible. Peu d’entre eux s’exposent aux covisibilités avec les éoliennes en raison du relief, de la végétation, des constructions ou encore de la distance ;
L’enjeu floristique sur le lieu d’implantation du parc est faible, il s’agit en effet d’une zone de cultures où les possibilités de développement d’une flore patrimoniale sont très réduites ;
Les éoliennes ont été éloignées de la seule haie du site, corridor pour les déplacements des chiroptères, conformément aux recommandations des experts naturalistes.
Enfin, concernant l’avifaune, l’impact est globalement faible en terme de risques de collisions, de modifications de comportement de vol et de pertes d’habitat, sous réserve de la mise en place d'un chantier respectueux des cycles biologiques ;
De nombreux suivis pendant le chantier et l'exploitation des éoliennes seront mis en place pour vérifier les conclusions des études et adapter le fonctionnement des éoliennes si nécessaire.
La société wpd en concertation avec les bureaux d’études concernés et les différents élus locaux propose par
ailleurs une série de mesures permettant de réduire et de compenser au mieux les impacts identifiés, ainsi que
d'accompagner l’insertion du projet dans son environnement local.
Rappelons également que la société Énergie du Val de l'Oise sera exploitant du parc éolien pendant tout le cycle
de vie du parc éolien. Elle garantit le démantèlement complet du parc éolien à la fin de l’exploitation et une remise
en état du site comme à son origine pour rendre le terrain intégralement cultivable. Cette garantie est assurée par
la mise à disposition de la somme nécessaire au démantèlement du parc (compte bloqué, assurance bancaire etc.).
Conçu dans une démarche de développement durable et d’aménagement concerté du site, le projet éolien de la
Plaine d'Auzay contribuera ainsi au développement du territoire dans lequel il s'insère.