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DOSSIER DE PRESSE
SIFCA au Salon International de l’Agriculture de Paris
Du 21 Février au 01er
mars 2015
En Côte d’Ivoire, le palmier à Huile fait vivre environ
2 000 000 de personnes
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Le palmier à huile ou éléis de Guinée est un monocotylédone de la famille des
Arécacées, largement cultivé pour ses fruits et ses graines riches en huile à usage
alimentaire et industriel, appelée huile de palme. Depuis plusieurs années, le palmier
à huile a conquis le monde et est devenu la « première source de corps gras végétal
sur le marché mondial ».
Le palmier à huile, facteur d’équilibre socio-économique
Dans les zones rurales où la terre reste la plus grande pourvoyeuse de gains, la
culture de l’huile de palme génère des emplois stables et permet aux populations
rurales de gagner un revenu vital et régulier sur la durée. Son exploitation permet
ainsi de freiner l’exode rural tout en favorisant l’équilibre du tissu économique et
social.
En Côte d’Ivoire, près de 10% de la population vit du palmier à huile
Le palmier à huile génère 250 000 emplois directs ;
40 000 exploitants agricoles, communément appelés Planteurs Villageois,
fournissent les 2/3 des régimes transformés et tirent leur revenu des
productions de leurs plantations ;
La filière Palmier à Huile fait vivre environ 2 000 000 de personnes, soit près
de10% de la population ivoirienne.
Du palmier à huile, ils en vivent
Pépiniéristes, ramasseuses, récolteurs, chauffeurs… autant de
métiers de l’exploitation industrielle
L’implantation des Unités Agricoles Intégrées (UAI) d’huile de palme contribuent au
développement économique des collectivités locales par la création de richesses à
partir des activités agricoles et industrielles développées dans les régions
d’implantation :
- Récolte des fruits
- Ramassage des fruits
- Collecte et Transport des fruits
- Planting plantation et pépinière
- Entretien pépinière, etc.
Les Unités Agricoles Intégrées du Groupe SIFCA créent et mettent au service des
populations environnantes des facilités sociales en matière d’eau, d’électricité, de
santé, d’éducation par la construction d’infrastructures socio-éducatives.
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La vie des femmes exploitantes du « KABAKOUROU »
La production et la commercialisation du
savon traditionnel, dénommé Kabakourou,
réputé moins cher et efficace, est une
pratique ancienne de la vie sociale
ivoirienne. Extrait de l’huile de palme, ce
savon en forme de boule est fabriqué dans
des zones défavorisées sur des espaces
ouverts. Des familles entières sont
impliquées dans la production, l’exploitation
et la commercialisation de ce savon. Les femmes plus présentes dans la chaîne,
assurent l’éducation, la santé et l’alimentation de leurs enfants à partir de ce savon
très prisé par le monde rural et par les populations à revenus très faibles.
La sauce graine la richesse des « maquis »
La « sauce graine » est faite à partir des graines de palme (fruits) qui sont cuites
puis pilées au mortier pour en récupérer le jus. Cette recette se retrouve un peu
partout en Afrique. En Côte d’Ivoire, elle fait partie de la base d’alimentation des
populations, particulièrement celles de l’Ouest. Cette sauce constitue le socle des
restaurants populaires, appelés « Maquis », détenus en majorité par des femmes
dans les quartiers populaires des grandes villes ivoiriennes. Elles y tirent l’essentiel
de leurs revenus pour assurer leur quotidien.
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Ces boisons tirées du palmier à huile :
Le vin de palme, Le vin d’Afrique
Le « Kotoukou », La liqueur des tropiques
Le vin de palme est une boisson alcoolisée issue de la sève du palmier. Elle n'a de
vin que le nom puisqu'elle est issue du palmier et non de la vigne. C’est une boisson
très sucrée avec une odeur caractéristique de la levure. Elle se consomme fraîche
sous diverses nominations locales ("Bandji" en Côte d'Ivoire).
Quant au « Koutoukou », il est plus fort et est obtenu après fermentation puis
distillation. Cet alcool a également divers noms : "Koutoukou" en Côte d'Ivoire,
"Sodébi" au Cameroun, etc.
La production de ces boissons est faite par les hommes
qui la proposent aux femmes qui, à leur tour, assurent sa
vente sur les marchés et espaces dédiés. Des bistros
traditionnels, appelés Bandjidromes, sont aménagés et
tenus par des femmes ou des coopératives de femmes
pour la commercialisation de ces boissons.
Le commerce lucratif des champignons du palmier
Dans la langue commune, le terme
« champignon » désigne un
organisme vivant charnu, constitué
généralement d'un pied surmonté
d'un chapeau. Il pousse aux pieds
des arbres de palmiers à huile
morts. De tous temps, les
champignons ont attiré les hommes
pour leurs propriétés comestibles.
En Côte d’Ivoire, cet organisme
charnu entre dans les pratiques
culinaires et est très prisé par les
populations. Dès lors, son ramassage et sa commercialisation deviennent alors des
activités très lucratives portées par des femmes organisées en coopératives.
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La biomasse ou l’énergie verte à partir du palmier à huile
La biomasse désigne
l’ensemble de la matière
organique d’origine végétale
ou animale, y compris le bois
de chauffage et de cuisson.
De ce fait, la biomasse est la
principale source d’énergie en
Afrique subsaharienne et
représente 60 % à 80% des
bilans énergétiques dans la
plupart des pays. Plus de 500
millions d’Africains en
dépendent quotidiennement.
Considérée comme renouvelable si elle est bien gérée, la biomasse est encore peu
prise en compte dans les politiques forestières, agricoles et énergétiques des pays
africains. Très peu de pays ont développé des politiques d’approvisionnement en
biomasse de leurs centres urbains. En valorisant seulement 30% des déchets issus
de l’agro-industrie et 10% des résidus de bois, l’Afrique subsaharienne produirait
15 000 mégawatts chaque année.
Grâce à sa puissance agro-industrielle (notamment ses grandes plantations de
palmiers à huile), la Côte d’Ivoire dispose de l’un des plus importants gisements de
biomasse en Afrique. Son potentiel est estimé à 12 millions de tonnes par an. Le
gouvernement ivoirien entend mettre à profit ce potentiel en passant à une part de
15% pour l’énergie renouvelable à partir de biomasse dans le mix énergétique à
l’horizon 2020.
A propos de SIFCA
Groupe privé ivoirien, SIFCA est spécialisé dans le domaine agro-industriel depuis 1964. Il est
présent sur l’ensemble de la chaîne de valeur - depuis l’exploitation des plantations jusqu’à la
transformation et la commercialisation - de l’huile de palme, du caoutchouc naturel et du sucre de
canne. Fort de 30 000 employés, le Groupe est présent dans six pays (Côte d’Ivoire, Liberia, Ghana,
Sénégal, Nigeria, France), avec dix filiales, dont certaines sont cotées à la Bourse Régionale des
Valeurs Mobilières d’Abidjan (BRVM) et celle de Paris (Euronext).
Essentiellement basée sur l’humain, sa stratégie privilégie l’accompagnement des planteurs villageois
et la recherche du bien-être de ses collaborateurs, sans jamais renoncer à sa vision et à ses
engagements de compétences, de qualité, de respect des personnes et de l’environnement.
Contacts Presse SIFCA :
Ibrahim OUATTARA: +225 07 02 80 60 / [email protected]
Guy LIALY : +225 57 47 08 75 34 / [email protected]