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01
Aides aux entreprises
SupplémentGRATUIT
Dossier
Demandez de l’aideavant qu’il ne soit trop tard !
Créer son entrepriseétape par étape
Septembre2014
Comment nan er
mon projet ?
Comment nan er
mon projet ?Quiz.innovons.be, l'adresse qu'il vous faut !
ompa nerles jeunes entrepreneurs
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Supplément réalisé par Les efficassureurs
Dossier Aides aux Entreprises
02
Un concours ouvert à tous !Le Prix belge de l’Energie et de l’Environnement vise à récompenser toutes
les initiatives positives et reproductibles en faveur de l’environnement, de
l’énergie et du changement climatique. Ce concours est ouvert à tous les
belges (à titre individuel ou via leur organisme) : citoyens, entreprises, insti-
tutions, associations, écoles et universités, villes et communes...
Depuis 2006, il a déjà rendu hommage à plus de 1.800 Belges engagés
dans le développement durable.
Un engagement pour les générations futuresSi nous sommes nombreux à agir, à relever le défi et à nous engager,
encore faut-il faire savoir et faire connaître ces initiatives pour notre
bien à tous.
C’est ce que propose le Prix belge de l’Energie et de l’Environnement. Fort
de ses partenaires de choix, de ses nombreux soutiens et d’une très large
médiatisation le Prix vise à :
* stimuler les initiatives positives et reproductibles,
* faire connaître les “success stories”,
* démontrer que chacun peut agir à son niveau en matière d’énergie et
d’environnement et que de telles actions sont rentables et à la portée
de tous.
Des lauréats sélectionnés par un panel d’expertsUn panel d’experts évalue et classe les dossiers en utilisant une grille
d’évaluation préétablie. Cette procédure garantit l’équité et l’analyse ob-
jective de chacun des dossiers.
Le comité du jury se compose de représentants des différentes univer-
sités du pays, des entreprises, des syndicats et des ONG et apporte
son savoirfaire dans l’analyse détaillée de chacune des nombreuses
candidatures.
Remise des trophéesLa cérémonie de remise des trophées se déroulera le 5 juin 2015 - en
association avec la Journée mondiale de l’Environnement, instaurée par
les Nations Unies – sur le site de Tour&Taxis. Lors de cette soirée, les meil-
leures démarches sont récompensées en présence de nombreux repré-
sentants du monde politique, économique, scientifique et associatif.
Plus d’infos : visitez le site www.eeaward.be ou contactez Nathalie Nicosia
0477 61 70 41 - [email protected]
SOUTENEZLE PRIX BELGE DE L’ENERGIE
ET DE L’ENVIRONNEMENT :
Une visibilité durable et positive !L’appel est lancé aux sociétés qui désirent s’associer à cette impor-
tante sensibilisation en faveur de la planète. « C’est tout bon pour
l’environnement et cela représente une vitrine d’exception ! », comme
le souligne un partenaire de longue date.
Avec sa large campagne de promotion (d’une valeur, en 2014, de +
de 540.000 €) et sa prestigieuse soirée de remise de prix, le Prix belge
de l’Energie et de l’Environnement constitue un événement média-
tique de haut niveau qui offre une visibilité exceptionnelle à la fois aux
candidats mais également aux partenaires sponsors.
Une vitrine d’exception durant toute l’annéeLa prestigieuse cérémonie de remise des Prix ainsi que l’importante
campagne de médiatisation, offrent aux partenaires sponsors une
large visibilité et une communication positive étalées sur une année.
Un vaste soutienCe Prix a pu voir le jour grâce au soutien précieux de partenaires
industriels et institutionnels et de la Fondation Polaire Internationale,
fondée par Alain Hubert. C’est sans compter également sur le sou-
tien de plus de 100 organismes qui relaient l’information vers leurs
membres, via leur site ou newsletter.
Infos : José Piron - 0475 73 85 20 - [email protected]
Pour la 10ème année consécutive, le Prix Belge de l’Energie et de l’Environnement met à l’honneur ceux et celles qui, au travers de leur réalisation et de leur créativité, œuvrent à la préservation de la planète.
Prix belge de l’Energie et de l’Environnement 2015 :l’appel est lancé aux projets durables !
Les Lauréats 2014
10 eANNÉE
03
Editorial / Dossier Aides aux Entreprises
03
La situation économique n'est pas radieuse – doux euphémisme – les perspectives ne
sont guère rassurantes.
Dans ce contexte, on se retrouve face à deux réactions possibles. Soit, on opte pour le
repli sous la couette, soit on tente de prendre le taureau par les cornes et on se souvient
de la réfl exion qui veut que ce soit en temps de crise que les audacieux sont parvenus
à s'imposer.
Créer son entreprise. Devenir son propre patron. Organiser son travail comme on l'en-
tend. Sortir du chômage... Autant de pistes qui peuvent expliquer le passage à l'acte.
Mais l'audace ne suffi t pas.
Créer une entreprise comporte certains risques et surtout cela ne s’improvise pas.
Si vous voulez vous lancer, construisez votre projet sur des valeurs sûres : votre expé-
rience, votre formation, vos compétences, vos éventuels associés ou aidants...
Planifi er son projet, c’est en défi nir avec le plus de précision possible les différentes
étapes : de l’identifi cation de votre produit ou service, à l’organisation de votre activité en
tenant compte du marché et des concurrents, en passant par la recherche des aides aux
lancements. Une véritable jungle que ce dernier point. Mais une jungle qui, apprivoisée,
peut donner un solide coup de pouce à votre projet. Songez encore, notamment, à la
conception de votre business plan, au choix de l’implantation de vos locaux...
Toutes ces questions peuvent parfois paraître fastidieuses et rébarbatives mais elles sont
essentielles car ce sont autant de pistes à emprunter pour vous mener vers le succès.
Mais avant de vous lancer dans une activité d’indépendant, vous aurez une série de
démarches à effectuer. Si les différentes formalités et obligations vous semblent longues,
complexes et fastidieuses, sachez que tout au long de votre parcours, de nombreux
professionnels sont là pour vous épauler et vous guider.
Ce dossier a pour mission de vous fournir quelques clés et outils pour la concrétisation
de votre projet professionnel.
Supplément gratuit à La Libre Belgique réalisé par IPM ADVERTISING - 27 septembre 2014Rue des Francs, 79 - 1040 Bruxelles - TÈL : 02.211.28.49 - FAX : 02.211.28.70
EDITEURS RESPONSABLES : Emmanuel Denis, Henry VisartCOORDINATION & RÉDACTION : Corine Loockx - [email protected] / PRODUCT MANAGER : José Piron - Tel: +32 475737520 MISE EN PAGE : Fabrice Liben, IPM PRINT / PHOTOS : © Shutterstock / INTERNET : www.lalibre.be
SommaireAVANT-PROPOS
Comment fi nancermon projet ? ......................... 04
Créer son entreprise,étape par étape .................... 06
Pour un entrepreneur,le conseil n'a pas de prix ......08
Demandez de l’aide avantqu’il ne soit trop tard ! ...........10
Localisation de l’entreprise,un choix crucial dedéveloppement .....................12
Profession chasseurde primes .............................13
Le rachat, une autremanière de se lancer .............17
Sowalfi n, du sur mesurepour les TPE et les PMEwallonnes ..............................18
Quiz.innovons.be,l'adresse qu'il vous faut ........ 20
Sesam, un incitant àl'embauche en Régionwallonne ................................21
AEF Europe la mobilitéest un atout .......................... 23
Accompagner les jeunesentrepreneurs ....................... 24
Financer son projet sans passer par les banques, c'est possible grâce au crowdfunding ......... 27
Be Angels ............................. 28
Look&Fin : une alternativeinnovante aux placementstraditionnels .......................... 29
Pas évident de se lancer à l'international quand on estune jeune entreprise ouune PME .............................. 30
La s
ont g
s ce
ous
exion
epris
ômag
pas.
rte ce
uisez v
Osons...mais avec réflexion !
Dossier Aides aux Entreprises
0404
Rares sont les entreprises qui ne nécessitent pas d’investissements. Outre les frais liés à la création de l’entreprise en elle-même, il vous faudra donc réunir les fonds nécessaires au lancement et à la pérennisation de votre activité. Pour cela, à moins de disposer de fonds propres, sachez qu’il existe différents types d’aides. L’État fédéral peut vous aider, via le fonds de participation qui octroie des prêts à taux avantageux. Certains chambres de commerce fi nancent également des projets innovants ou vous orientent vers des investisseurs potentiels.
Commentn n e
mon projet ?
A Bruxelles, vous pouvez aussi vous
adresser à l’ABE (Agence bruxelloise
pour l’entreprise), dont la mission est de
vous orienter vers les différents organes
susceptibles d’aider au fi nancement de
votre projet.
Communes, régions, fédéral et Europe
sont autant de pistes à explorer mais par-
fois bien complexes, si bien que l’aide de
l’ABE vous sera d’un précieux secours.
Par ailleurs, le Fonds bruxellois de garan-
tie accorde, comme son nom l’indique,
des garanties aux PME et aux indépen-
dants. Enfi n, la SRIB, société régionale
d’investissement de Bruxelles, met à
disposition des entrepreneurs (débutants
ou déjà établis), différentes sources de
fi nancement.
En Wallonie, la Sowalfi n, société wal-
lonne de fi nancement et de garantie des
petites et moyennes entreprises, dispose
d’un guichet unique où les entreprises
peuvent obtenir une aide au fi nancement
ou au co-fi nancement en complément
des prêts octroyés par les institutions
bancaires.
Il existe aussi, côté wallon, des bourses
de préactivité qui peuvent se révéler un
fameux tremplin au lancement, pour au-
tant bien sûr que votre idée soit viable et
potentiellement créatrice d’emploi.
Le montant de la bourse s’élève à 12.500 €
et peut couvrir 80% des frais encourus.
A cela, s’ajoute un complément éventuel
de 6.000 € s’il est déterminant pour la
création de l’entreprise. Tout type d’en-
trepreneur peut y prétendre (indépen-
dant, salarié de votre société ou deman-
deur d’emploi), mais une série de critères
stricts sont à remplir. Originalité, viabi-
lité du concept et retombées en matière
d’emploi sont analysés par un comité de
sélection qui décidera ou non de vous
octroyer cette bourse.
A côté de ces nombreuses aides des
pouvoirs publics, les sources de fi nan-
cement les plus classiques restent les
banques. Là aussi, armez-vous de
patience et montez un dossier sérieux
avant de pousser la porte de votre ban-
quier. Sachez cependant que les institu-
tions bancaires ne sont pas les seules
qui peuvent vous aider à fi nancer votre
projet. Différents types d’investisseurs
peuvent être séduits par le caractère
innovant de votre projet. Leur apport ne
sera cependant pas dénué d’intérêt.
En échange d’investissements en fonds
numéraires (argent), ou en fonds en
nature (machines, bâtiments, etc), ils
reçoivent des parts sociétales, ce qui si-
gnifi e qu’ils obtiennent voix au chapitre et
ont donc leur mot à dire dans la gestion
de l’entreprise puisqu’ils en détiennent
une partie.
Les Business Angels agissent, quant à
eux, en tant que personnes physiques
qui injectent des capitaux dans les socié-
tés en fonction de leur caractère original
ou innovant. Ce fi nancement n’est pas le
plus accessible de tous, mais il vous per-
met en outre de bénéfi cier de l’expertise
de votre bailleur de fonds.
Signalons aussi l’existence des sociétés
de capital-risque, dont les investisse-
ments se focalisent sur les entreprises les
plus innovantes, en escomptant un ren-
dement les plus élevé possible. Mais leur
prise de risque s’accompagne générale-
ment d’une prise de position importante
au sein de votre société.
05
Dossier Aides aux Entreprises
Dossier Aides aux Entreprises
06
Ouvrir un compte bancaireau nom de la sociétéC’est la toute première étape de la constitution
de votre société. Il est en effet obligatoire de
créer un compte à vue professionnel distinct
de votre compte personnel. Même en qualité
d’indépendant en personne physique.
Ce compte devra servir exclusivement aux
opérations liées à l’activité de l’entreprise.
Le numéro du compte, de même que le nom
exact de l’entreprise et celui de l’institution
fi nancière devront fi gurer sur tous les documents
commerciaux de l’entreprise (lettre, bon de
commande, facture, etc).
Établir l’acte constitutifToute société commerciale est constituée
par un document appelé acte de constitution.
Si sa rédaction sous seing privé est autorisé
pour certaines formes de société, les SA, SCRL
et SPRL nécessitent le passage devant notaire.
L’acte de constitution reprend les statuts de
l’entreprise (dénomination, siège social, capital...)
ainsi que les modalités de fonctionnement de la
société. Après avoir été établi, l’acte constitutif
des sociétés en personnalité juridique doit être
déposer au greffe du Tribunal de Commerce et
enregistré auprès du SPF Finances, endéans les
15 jours. Pour SA, SPRL et SCRL, le notaire doit
effectuer ce même dépôt et l’acte est enregistré
dans le Registre des Personnes Morales. Pour
les actes sous seing privé, les associés doivent
effectuer ce dépôt. Le greffi er du Tribunal de
Commerce introduit les données d’identifi cation
dans la Banque-Carrefour des Entreprises qui
attribue le numéro d’entreprise à la société.
Le greffer assure également la publication de
l’acte au Moniteur belge.
Créer sonentreprise,étapepar étape
07
Dossier Aides aux Entreprises
Toute personne (personne physique ou
indépendant) exerçant de façon régulière
et indépendante, avec ou sans but
lucratif, comme activité principale ou
complémentaire, la fourniture de biens ou
la prestation de services visées par le code
de la TVA, quel que soit le lieu où s’exerce
l’activité économique, est en principe
assujettie à la TVA. Certaines professions
disposent cependant d’une exemption
(médecins, comédien, etc). La liste des
exemptions peut être consultée dans votre
bureau local de TVA.
Si vous constituez une société pour exercer
votre activité indépendante, vous avez
l’obligation de vous affi lier personnellement
ainsi que d’affi lier votre société à une caisse
d’assurances sociales de votre choix.
Le gérant d’une société est un indépendant.
Vous avez le choix de celle-ci et devez le faire
au plus tard au moment du début de l’exercice
effectif de son activité indépendante.
Si vous ne le faites pas, l’INASTI ou Institut
National d’Assurances Sociales pour
Travailleurs Indépendants vous priera de
régulariser votre situation. Si vous ne le faites
toujours pas, vous serez affi lié d’offi ce à la
Caisse Nationale Auxiliaire pour Travailleurs
Indépendants.
Pour la constitution d’un acte authentique,
nécessitant de faire appel à un notaire, il vous
en coûtera en moyenne entre 750 et 1.000 €
(hors TVA ) de frais de notaire, ceux-ci incluant déjà
les frais d’enregistrement et le droit d’écriture.
La publication de l’acte constitutif au Moniteur
belge n’est pas gratuite non plus. Elle coûte
260 €, à payer au greffe.
Enfi n, en tant que mandataire ou préposé,
vous devrez aussi vous rendre au guichet
d’entreprises ACERTA afi n de faire valider votre
numéro d’entreprise et le faire activer comme
numéro de TVA.
Par unité d’établissement, il vous en coûtera
81,50 €. Pour l’inscription en qualité d’entreprise
commerciale ou artisanale, des frais oscillant
entre 31,50 et 81,50 € sont également comptés.
Dossier Aides aux Entreprises
08
Je monte ma boîteC’est la formation de base, qui permet d’abor-
der de nombreux domaines tels que la commu-
nication, les techniques de vente, les études de
marché, le plan financier, l’analyse des coûts, la
tenue de la comptabilité, la gestion, les rapports
avec la TVA et bien d’autres aspects encore.
Le futur entrepreneur peut y puiser les modules
qu’ils souhaite pour combler ses lacunes et
s’armer au mieux avant de débuter la grande
aventure.
En collaboration avec son réseau de parte-
naires, l’IFAPME vous aide à réaliser votre étude
de marché, identifier les moyens nécessaires,
trouver des financements, estimer votre chiffre
d’affaires, calculer la rentabilité ou encore choisir
la forme juridique la plus adéquate.
Reprendre une entrepriseOn estime que dans les dix prochaines années,
plus de la moitié des entreprises existantes
seront à remettre. Parmi celles-ci, 30% sont
menacées de disparition par manque de prépa-
ration et d’information.
Avec les professionnels de l’IFAPME, vous
pouvez cependant envisager plus sereinement
la reprise d’une société. Ils vous conseilleront
pour faire le bilan de vos compétences et vous
assurer que vous êtes paré pour gérer une en-
treprise. Le profil, la taille et l’activité de l’entre-
prise seront analysés, de même que vos moti-
vations. Point crucial, un état des lieux de vos
ressources propres et des possibilités de
financement sera aussi réalisé pour étu-
dier la faisabilité de votre projet. Afin de
ne pas acheter un chat dans un sac,
les comptes de la société et bien
d’autres aspects (audit comp-
table, fiscal ou social) seront
passés au crible.
L’après-reprise sera aussi envisagé, en
termes de communication et de rapports
avec les partenaires internes et externes à la
société. Le vendeur peut d’ailleurs faire par-
tie de ces accompagnateurs pour vous aider
au mieux à réussir.
Formations post-créationNe vous reposez jamais sur vos lauriers. Même
(bien) lancés, continuez à vous former. Le dis-
positif After Start est là pour vous encadrer et
vous propose des formations vous permettant
de confirmer vos premiers succès.
Séminaires théoriques, ateliers théoriques et/
ou pratiques, modules de formations à distance
ou de remise à niveau sont autant de clé de la
réussite mis à votre disposition par l’IFAPME,
en partenariat avec le centre de compétence
Management et Commerce.
A Bruxelles également, vous pouvez faire ap-
pel à un consultant avant de
vous lancer. Une mission
pour laquelle la Région de
Bruxelles-Capitale peut
d’ailleurs vous subsidier.
Vous êtes libre de choisir le consultant ou l’or-
ganisme avec lequel vous travaillerez, à condi-
tion que celui-ci soit spécialisé dans la matière
concernée et qu’il dispose d’une expérience
professionnelle de minimum deux ans.
Avant de débuter la mission, le choix du
consultant ou de l’organisme spécialisé doit
cependant être soumis à l’avis d’une asso-
ciation agréée. A savoir, l’Union des Classes
Moyennes (UCM), l’Agence bruxelloise pour
l’Entreprise (ABE), la Chambre de Commerce
de Bruxelles (BECI) ou l’Unie van zelfstandige
ondernemers (UNIZO). Le pourcentage de
l’aide s’élève à 50% du coût de l’étude ou du
service externe, avec un minimum de 500 €
et un maximum de 15.000 €. A noter que le
paiement de la prime n’intervient qu’une fois la
mission terminée, et, bien entendu, sur
base des pièces justificatives.
Créer son entreprise n’est pas une opératoion anodine, maintenir son activité non plus. Un chiffre, constat depuis plusieurs annés, le démontre : plus de 10% des starters sont contraintes d'arrêter leur activité durant la première année et 40% endéans les trois ans. Ce constat chiffré n'est pas une fatalité : en effet, le taux baisse à 22% lorsque le starter est accompagné ou adéquatement formé.
Pour un entrepreneur,le conseil n'a pas de prix
30%sont menacées de disparition par manque de préparation et d’information.
Dossier Aides aux Entreprises
Le CEFORA met à la disposition de toutes les
entreprises qui dépendent de la commission pa-
ritaire 218 une très large gamme de formations
destinées à leurs employés.
“Ce sont des formations gratuites car préala-
blement financées”, explique Laurence Gonze,
senior communication officer chez CEFORA.
“En réalité, toutes les entreprises qui relèvent de
cette commission paritaire cotisent automati-
quement pour ce service.
Le Cefora, avec cette enveloppe, met sur pied
une large gamme de formations et services et
toutes les entreprises qui cotisent peuvent faire
appel à nos services.”
Pour bénéficier du meilleur service possible,
les entreprises doivent enregistrer leur plan de
formation (sur le site du Fonds social : www.
sfonds218l.be). Une petite formalité réglée en
quelques minutes et qui leur permet ensuite de
disposer de tous les services du CEFORA et
même de la possibilité d'organiser des forma-
tions au sein de leur entreprise. Si le plan de
formation n'est pas enregistré, les entreprises
peuvent quand même inscrire leurs employés
aux formations mais ne bénéficient pas de ce
service sur mesure ni d’autres avantages.
Si, malgré la très large gamme de formations
offertes, l'entreprise ne trouve pas son bonheur,
le CEFORA peut financer ces autres formations.
Qu'on se le dise, chaque employé peut par-
ticiper à quatre jours de formation par CCT
(convention collective de travail conclue pour
2 ans). “Chaque employé peut encore bénéfi-
cier d'un jour de formation complémentaire en
dehors de son temps de travail, en général le
samedi. Pas besoin ici d'avoir le go de sa direc-
tion.”, continue Mme Gonze.
“L'objectif des formations du CEFORA est que
les employés puissent mettre en pratique leur
contenu au quotidien. Aujourd'hui, parallèle-
ment aux formations que l'on pourrait qualifier
de classiques, nous avons développé le e-lear-
ning”, explique Hélène Wilders, responsable de
projet au Cefora. “C'est à dire des formations en
ligne. L'inscription est très simple. Il suffit de se
rendre sur notre site et de suivre les indications.
L'offre s'étoffe très régulièrement. Nous avons
construit un système qui se veut le plus pra-
tique et le plus interactif possibles. Nous avons
aussi, pour nombre de formations, un système
d'envoi de mails avec des trucs et astuces qui
complètent ces dernières et les rendent plus
ludiques. Ces formations en e-learning fonc-
tionnent très bien pour une mise à jour dans un
secteur que l'on maîtrise déjà mais aussi pour
découvrir un nouveau domaine. Ensuite, rien
n'interdit évidemment que l'on approfondisse
ces connaissances par une formation classique.
Le e-learning convient pour une multitude de
secteurs, mais il faut cependant être bien orga-
nisé et je conseille, continue Mme Wilders, aux
personnes qui s'inscrivent à ce type de forma-
tions de le faire de manière structurée. Il faut
s'organsier pour le faire de manière régulière
sans quoi on risque de vite zapper les cours. ”
Le e-learning, c’est apprendre où et quand vous
le voulez, et surtout à VOTRE RYTHME.
A bon entendeur...
Une entreprise, quelle que soit sa taille, a besoin de disposer d'un personnel continuellement bien formé, capable de s'adapter à un monde en constante évolution. Mais il n'est pas toujours aisé de s'organiser pour suivre ces formations. C'est pour cette raison que le Cefora développe et continue de développer le e-learning.
Cefora, se former... partout,tout le temps
Les formations du Cefora ...… sans frais supplémentaires… courtes et axées sur la pratique… résultats immédiats… dans votre région ou même dans votre entreprise… label de qualité ISO….plus de 900 thèmes
A la recherche d’un nouveau collègue ou d’un stagiaire ?Recrutez un demandeur d’emploi qui a suivi une formation du Cefora. Il est motivé et directement opérationnel.Diffusez vos offres d’emploi via www.cefora.be/jobbersquare
Plus d’infos ?
POUR APPRENDRE AVEC PLAISIR
Dossier Aides aux Entreprises
10
La mission du Ced-W est d’aider les indépen-
dants et chefs d’entreprise dont le siège social
est établi en Wallonie. Le concept existait déjà
à Bruxelles, avant de s’etendre à la Wallonie.
Les entreprises qui connaissent des difficultés
peuvent appeler gratuitement le numéro unique
0800/35222. De là, elles bénéficieront de soutien
et de conseils d’experts dans les domaines juri-
diques, comptables et de droit social. Le CEd-W
est accessible à toute entreprise ayant un siège
social en Wallonie, qui affronte des difficultés
telles que conflits entre associés, différends com-
merciaux, structure financière défaillante, pro-
blèmes de paiement, etc. Tant en Wallonie qu’à
Bruxelles, ces centres travaillent principalement
sur un système de communication positive, de
sensibilisation ensuite et enfin de revitalisation, via
des guidances personnalisées et des réorienta-
tions. Il est ouvert gratuitement à tout entrepre-
neur quel que soit le secteur d’activité et la taille
de l'activité. Chaque année, le centre bruxellois
accueille près de 2000 entrepreneurs et garantit
à ceux-ci une confidentialité absolue.
Financé par BECI et par la Région de Bruxelles-
Capitale, il peut aussi s’appuyer sur le soutien
logistique du Barreau des avocats de Bruxelles,
de plusieurs associations comptables de la Ré-
gion de Bruxelles-Capitale et du groupe social
Partena.
Le partenariat avec le Barreau de Bruxelles a
déjà permis de résoudre des problèmes de
contrat, des difficultés à l’égard d’une adminis-
tration, des citations en justice, des conflits re-
latifs au bail commercial, ou de faire face à des
clients qui ne paient pas. Le CED peut aider
l’entrepreneur et lui faire profiter gratuitement
de conseils spécialisés.
Le service d’assistance aux entreprises en dif-
ficulté du Barreau de Bruxelles est offert gra-
tuitement aux petites et moyennes entreprises
en difficulté ainsi qu’aux entrepreneurs - indé-
pendants de tous secteurs établis en région de
Bruxelles-Capitale.
Ses services sont avant tout des informations
et des consultations au sein desquelles les avo-
cats distillent des conseils simples et pratiques.
Mais ils peuvent aussi servir d’assistants dans
le cadre de négociation avec les créanciers ou
faire office de représentant en justice ou inter-
venir à l’occasion d’une ou de plusieurs com-
parutions de l’entreprise devant la Chambre
des enquêtes commerciales, devant le Tribunal
de commerce ou du travail...
Pour pouvoir disposer de ce service d’assis-
tance, les indépendants et entreprises en dif-
ficulté doivent se trouver dans une situation
d’urgence objective et ne pas avoir consulté un
avocat pour le problème rencontré ainsi qu’être
dans l’impossibilité de prendre en charge les
honoraires d’un avocat.
À côté de ces initiatives, qui ont pour vocation
de proposer une aide individuelle aux entre-
prises, d’autres associations apportent un sup-
port scientifique, en promouvant l’échange et le
partage de connaissances, et en développant
une expertise, notamment sur la législation re-
lative aux entreprises en difficulté. Parmi elles
figure notamment le Réseau Cap (pour Conti-
nuité, Accompagnement, Prévention), une as-
sociation de fait constituée à l’initiative d’Alain
Zenner et Gérard Delvaux, début avril 2009, à
l’occasion de l’entrée en vigueur de la loi rela-
tive à la continuité des entreprises du 31 janvier
2009. L’association rassemble des membres
de la famille judiciaire (présidents des tribunaux
et autres magistrats professionnels du siège ou
du parquet, juges consulaires, avocats), des
professionnels du chiffre, des représentants
des chambres de commerce et d’autres asso-
ciations professionnelles, des dirigeants d’en-
treprise, des spécialistes du monde de l’entre-
prise, de la banque et de la finance, et des
associations ou fédérations professionnelles
ou sociétés spécialisées et oeuvre en associa-
tion avec l’Ordre des experts-comptables et
comptables brevetés de Belgique. Son but est
essentiellement de contribuer à la survie des
entreprises en utilisant tous les artifices dispo-
nibles pour faire respecter la loi.
L’Agence wallonne de stimulation économique (ASE) a créé en 2013 un nouveau dispositif d’aide d’urgence aux entreprises en situation délicate : le Centre pour Entreprises en difficulté (Ced-W).
Demandez de l’aideavant qu’il ne soit trop tard !
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Dossier Aides aux Entreprises
Dossier Aides aux Entreprises
12
Le choix du lieu d’implantation de votre activité
est fondamental car il est souvent le refl et de
l'image de l'entreprise.
Selon le secteur dans lequel vous exercez, vous
devrez tenir compte de nombreux facteurs tels
que les infrastructures de communication dispo-
nibles, le prix des loyers, les possibilités d'exten-
sion, la présence d'entreprises concurrentes.
Il existe de nombreuses possibilités : chez vous,
dans un local à usage professionnel ou com-
mercial, dans les locaux d'une autre entreprise...
Chaque formule présente naturellement des
avantages et des inconvénients.
Si vous vous lancez dans un commerce, ce choix
devient un élément primordial car l'emplacement
peut fortement favoriser l'affl ux de votre clientèle.
Il est connu que, dans un même quartier, cer-
taines rues sont très fréquentées et d'autres pas
du tout. Tenez compte également des possibili-
tés de stationnement et des marchés locaux qui
peuvent se tenir à différents moments de la se-
maine pour drainer une clientèle plus nombreuse.
Analysez aussi la présence de la concurrence.
Si votre activité consiste à produire des biens,
l'important sera plutôt de trouver une surface suf-
fi sante, un accès aisé pour les livraisons et une
bonne desserte des transports en commun pour
votre personnel.
Pour une activité de services, sans réception de
marchandises et de clientèle, le choix du local
ne sera pas déterminant et vous pourrez même
envisager de travailler chez vous.
Dans tous les cas, sachez que vous n'avez pas
intérêt à changer fréquemment d'adresse car
cela entraîne des coûts non négligeables : démé-
nagement, avis aux clients, impression de nou-
veaux documents commerciaux… Prenez donc
le temps de réfl échir avant de vous décider !
Centres d’entreprisesLorsque l'on crée sa propre entreprise, il est par-
fois commode de pouvoir disposer de locaux
adaptés, modulables et ne nécessitant pas de
gros investissements de départ.
Un centre d'entreprises peut représenter une
alternative avantageuse puisqu'il vous permet
de bénéfi cier de salles de réunion, d'un par-
king clients, d'un service de gestion postale, de
connexions internet, d’un service d’accueil et de
permanence téléphonique voire d’un secrétariat.
Ces infrastructures et services que vous partagez
avec d'autres entreprises ne vous coûtent, selon
les cas, qu'un forfait très raisonnable ou un mon-
tant correspondant à l'utilisation concrète que
vous en faites.
Par ailleurs, un espace de travail partagé permet
au nouvel entrepreneur de ne pas rester isolé et
de pouvoir trouver en ce lieu un réseau de travail-
leurs encourageant l’échange et l’ouverture. Une
source non négligeable de motivation !
Où implanter votre entreprise ? Un choix qui peut se révéler déterminant pour votre avenir et votre réussite. Selon la nature de votre activité, il conviendra d’analyser les lieux de passage, les facilités d’accès mais également vos capacités fi nancières et vos besoins en investissement.
Localisation de l’entrepriseun choix crucial de développement
Vous trouverez une liste de centres d’affaires disponibles dans votre Région en surfant sur :
Pour la Région de Bruxelles-Capitale :
Sur le site d’impulse.brussels :
www. monstarterkit.be/guide web/S’implanter– Localisation et accompagnement.
Pour la Région wallonne :
Union Wallonne des Entreprises : www.uwe.be / Bases de données / Centres d’affaires.
Dossier Aides aux Entreprises
Un chasseur de primes pour les professionnels, c'est quoi ?Le chasseur de primes pour les profession-
nels a pour but d’essayer de faire gagner
de l’argent aux PME. Il existe, en effet, un
nombre important d’aides pour lesquels les
PME peuvent introduire une demande. Même
si vous êtes débrouillard et que vous trou-
vez les informations par vous-mêmes, vous
devrez ensuite les étudier et vous farcir la
rédaction de dossiers souvent peu lisibles
parce que rédigés dans un langage très
bureaucratique.
En quoi consiste le métier ?Le chasseur de primes est un professionnel
qui conseille les entrepreneurs, étudie les dif-
férentes primes possibles et prend en charge
l'ensemble des démarches administratives
(délai, papier, argumentation, manière de
présenter les faits, etc.). En d’autres termes,
il optimise la recherche des primes accor-
dées aux PME par les pouvoirs publics. C'est
donc un professionnel qui accompagne l'en-
trepreneur tout au long de ce long processus
fastidieux.
Quelles aides peut-il obtenir ?Il existe des centaines d’aides accor-
dées par les pouvoirs publics, quels qu'ils
soient (de la commune à l'Europe en pa-
sant notamment par la Région), à des-
tination des professionnels. Ces aides
peuvent revêtir des formes différentes :
subsides, incitants fiscaux, financements,
garanties et assurances. Certaines sont
cumulables, d’autres pas. Mais attention, il
faut toujours remplir des conditions spéci-
fiques liées à l’aide désirée et au final, même
avec l’aide d’un chasseur de primes, l’admi-
nistration reste la seule à décider si vous
pouvez bénéficier d’une aide ou pas.
Comment se rémunèreun chasseur de primes ?“La rémunération se fera soit à l’ouverture du
dossier (déductible du montant accordé par
la prime si vous l’avez obtenue) soit à l’obten-
tion de la prime (entre 10 % et 20% de la prime
obtenue).
La durée pour l’obtention d’une prime peut
varier en fonction de la nature de la prime. En
moyenne, il faut compter entre 3 et 6 mois. Les
primes dépendent évidemment du secteur d'ac-
tivités. Les montants sont souvent plafonnés et
dépendent évidemment tant des secteurs que
de l'importance des tâches à accomplir qui jus-
tifi ent cett quête.
Qu'est-ce qu'un bon chasseurde primes ?Un bon chasseur de primes, c’est avant tout
une personne qui conseille et accompagne ses
clients, mais qui réfl échit aussi - pour le client
- aux différentes primes et ne se limite pas aux
démarches administratives.
Professionchasseur
de primes
La profession a fait les beaux jours des scénaristes de westerns. Qu'on se le dise, les chasseurs de primes dont il est question ici n'ont rien à voir avec ces pistoleros courant derrière les affi ches barrées d'un Wanted.Le chasseur de prime actuel, bien moins connu mais bien plus utile, conseille et accompagne ses clients privés ou professionnels dans leur quête de bons tuyaux.
Dossier Aides aux Entreprises
14
“WSL est l'incubateur wallon des projets issus
des sciences de l'ingénieur. Sa mission est
d'aider toutes les spin-up et les start-up qui font
preuve d'innovation dans le secteur de l'engi-
neering”, explique David Della Vecchia, respon-
sable du tout nouveau WSLlabs.
Historiquement, WSL est issu de la volonté
de la Région wallonne de développer, à la fin
des années 90, les activités spatiales en forte
croissance en Wallonie et plus particulièrement
à l’Université de Liège, via le Centre Spatial de
Liège (CSL).
Mais cette niche est quelque peu réductrice. Du
coup, au fil du temps, WSL a étendu ses acti-
vités sur l'ensemble de la Wallonie et a surtout
élargi ses domaines d'intervention à l’ensemble
des métiers de l'ingénieur : les technologies
vertes, les applications spatiales, mais aussi et
surtout aujourd'hui les TIC et les microsystèmes.
A ce jour, WSL a recçu près de 300 projets et
plus de 90 ont abouti la créaton d'une entreprise.
“WSL se démarque des autres organismes
d'accompagnement par une méthodologie
éprouvée intégrant le développement durable,
des infrastructures présentes désormais sur
l'ensemble de la Wallonie, des ressources tech-
niques de pointe mutulisées et des moyens fi-
nanciers adaptés aux besoins des start-up ma-
bitieyuses”, poursuit M. Della Vecchia. “Plutôt
que de parler d'incubateur, je préfère parler de
partenaire. Les entrepreneurs qui viennent vers
nous peuvent être au stade de l'idée ou déjà ins-
tallés avec un nouveau concept qu'ils cherchent
à développer. Ces entrepreneurs nous sou-
mettent leur projet et si nous estimons qu'il est
suffisamment innovant dans le domaine de l'en-
gineering nous signons un partenariat et nous
allons l'accompagner au plu sprès possible.”
WSL peut donc se positionner au coté des
entrepreneurs dès avant la création de la start-
up. “Nous travaillons avec des ingénieurs. C'est
passionnant. Ce sont des gens brillants. Mais
entre leur invention et le monde des affaires, il y
a parfois plus qu'une marge. Dans ce contexte,
dès le départ nous pouvons réaliser une analyse
du projet en menant une étude du marché pour
bien appréhender sa taille potentielle, pour me-
surer aussi les attentes et les besoins des éven-
tuels clients. Il est aussi crucial de faire, quand
on vient nous trouver avant le lancement de la
start-up, une analyse du produit, de ses perfor-
mances, des points à améliorer et de l'adéqua-
tion avec les besoins du marché.”
WSL peut se charger aussi de préparer la struc-
ture financière de la future start-up et peut aussi
l'aider dans la recherche de son financement.
“Ce n'est un secret pour personne, l'argent est
le nerf de la guerre et ce secteur aussi porteur
soit-il potentiellement n'échappe à cet adage.
Qui plus est, ce sont des projets innovateurs
avec des entreprenurs ou des équipes souvent
jeunes. L'investissement peut donc paraître un
peu plus risqué. Sans oublier que les produits mis
en avant mettent généralement plus de temps à
trouver leurs clients. La recherche de finance-
ment est donc complexe. Ici, nous soutenons les
entrepreneurs pour l'obtention d'aides régionales
ou fédérales que ce soit sous forme de subven-
tions, d'avances récupérables, du soutien de
l'AWEX et j'en passe”, continue M. della Vecchia.
“En fait, on veut permettre au porteur de projet
de se concentrer sur leur coeur de métier, WSL
agit donc comme un fournisseur de ressources
tangibles, avec la mise à disposition de locaux,
de la logistique, et intangibles avec la mise en ré-
seau, le soutien financier, l'assistance juridique...
La plupart des services que bnous offrons à une
start-up à créer sont aussi disponibles pour une
start-up qui est déjà sur les rails. Ici, on réalise
aussi une étude du marché, des attentes des
clients potentiels. En fait, le partenariat est assez
similaire, on cherche toujours à faire aboutir le
projet innovant car il est porteur de richesse et de
développement pour notre région”.
Aujourd'hui, 15 ans après son lancement, WSL
peut se targuer de belles réussites. Les pro-
jets sont nombreux et les réussites actées dé-
montrent clairement que l'incubateur WSL est
devenu un partenaire de confiance, entre les
fondateurs, les investisseurs et, éventuellement,
les tenants de la propriété intellectuelle.
A la signature du partenariat, des ressources
sont disponibles à chaque étape sur base d’un
dossier de demande et sous réserve d’accep-
tation du Conseil d'Administration de WSL. En
échange, les entreprises s’engagent à :
Inviter WSL comme observateur à chacun de
leur Conseil d'Administration.
Communiquer leurs comptes trimestriels.
Participer à des réunions mensuelles de suivi
avec leur gestionnaire de dossier.
Du projet à la création de l’entreprise, en sou-
tenant la croissance, l'incubateur WSL garan-
tit un partenariat durable et adapté à chaque
étape (de 3 à 7 ans).
Aujourd'hui, pour entamer le dernier trimestre
de l'année, le Conseil d'Administration de l'incu-
bateur WSL vient encore d'annoncer qu'il avait
WSL,trois lettresqui ont du génieLes incubateurs, structures d'accompagne-ment des jeunes entreprises, sont devenus légion chez nous et de part le monde. Pour-tant, WSL n'est pas un incubateur comme les autres. Sa spécificité : il se concentre exclusivement sur les métiers de l'ingénieur. Une niche essentielle !
15
Dossier Aides aux Entreprises
Le repère des techno-entrepreneurs au coeur du Liège Science Park
OPEN LAB
WSL LAB
LIVING LAB
Rue Bois Saint Jean, 15/1 - 4102 Seraing Tél : 04/353.30.00 | [email protected]
www.thelabs.be
Un espace de rencontre et de travail collaboratif pour
les techno-entrepreneurs wallons
Un lieu de pointe technologique pour les membres WSL dans les domaines des
microsystèmes et du software engineering
Une plateforme de recherche en innovation ouverte portée par les utilisateurs
du secteur e-health
validé la candidature de sept nouveaux projets
innovants et très hi-tech qui vont de la vision
en 3D des projets immobiliers (réalité virtuelle
interactive) à la production de nanoparticules en
passant par un nouveau type de transmisson
pour les hélicoptères ou la gestion des réseaux
internet (amélioration du débit). Autant de pro-
jets qui démontrent à souhait le très haut niveau
de technicité des projets soutenus par WSL.
Au fil des ans, l'incubateur s'est taillé une solide
réputation qui draine aujourd'hui natrurellement
les projets vers lui, il peut aussi compter sur la
collaboration des universités.
WSLlabs, the new place to beAujourd'hui, WSL va encore plus loin dans son
soutien aux start-up de haute technologie grâce
à la création du WSLlabs. “On dispose désor-
mais de notre propre bâtiment dont l'objectif
est encore de booster la créativité dans le sec-
teur des métiers de l'ingénieur qui est au centre
de nos préoccupations”, enchaîne David della
Vecchia, responsable des lieux. Le bâtiment, de
1.500m², est posé à côté de Technifutur dans le
Liège Science Park, dans le cadre verdoyant du
Sart-Timan. Un lieu qui déjà devenu synonyme
d'innovation.
“On dispose d'un bâtiment qui offre trois fonc-
tions précises et précieuses. Nous proposons
un espace “Meet&Work”. Cet espace offre une
dynamique favorable à la création, à l'inspira-
tion, aux interractions et au business. C'est un
lieu de partage et de création pour les techno-
entrepreneurs et étudiants entrepreneurs. Des
personnes qui parlent le même langage, pas-
sionnées par l'innovation technologique et
l'entrepreneuriat, avec le désir de concrétiser
des projets de business. On a voulu qu'il soit
très accessible. L'objectif est vraiment que ce
niveau puisse devenir un centre de bouillonne-
ment d'idées et de création. On dispose aussi
d'un “office lab”, une structure de qualité qui
permettra d'héberger des sociétés innovantes
actives dans les domaines de la micro-électro-
nique, les micro-systèmes et l'informatique em-
barquée. On y trouve notamment des bureaux
et cinq salles blanches bien équipées avec du
matériel à la pointe de la technologie qui vont
permettre, à moindre frais, de réaliser, notam-
ment, des prototypes électroniques. Enfin, nous
proposons aussi désormais d'un Living Lab, un
espace dédié à l'eHealth qui favorise et accé-
lère l'émergence d'innovations en réponse aux
besoins concrets des utilisateurs finaux. On est
vraiment dans le concret. La demande est clia-
rement présente. On a ainsi contacté la plupart
des hôpitaux de la Région wallonne et la grande
majorité a marqué plus qu'un intérêt pour cette
initiative.”
Au total, 4 millions d'euros ont été investis par
la Wallonie dans cet outil qui s'inscrit pleinement
dans le cadre de Creative Wallonia.
Dossier Aides aux Entreprises
16
Gaëtan Smets: "Forts de notre expérience
dans le secteur public, nous avons dévelop-
pé des produits innovants à destination du
secteur privé. Pour répondre efficacement
aux besoins des entreprises, nous avons
développé un partenariat privilégié avec les
grands courtiers nationaux établis dans les
trois régions du pays, ainsi qu’avec plusieurs
courtiers régionaux. Dans notre pays, plus de
9 entreprises sur 10 font en effet appel au
réseau des courtiers. Ces derniers ont une
connaissance très pointue des risques liés
aux activités de leurs clients et possèdent
un savoir-faire technique incontestable, qui
se combine idéalement au nôtre. Une stra-
tégie de distribution qui porte réellement ses
fruits. En plus d’apporter une réponse immé-
diate et efficace aux besoins de nos assurés
en matière de couverture des risques, notre
principal objectif est de gérer chaque sinistre
de manière rapide et efficace."
Les services innovants que vous proposez
aux entreprises en matière de sécurité et
de gestion des risques reflètent la valeur de
proximité que vous privilégiez.
G. S. : "Pour Ethias, le meilleur accident du
travail est celui qui ne se produit pas. Nous
disposons donc d’une cellule prévention, com-
posée de conseillers brevetés « niveau 1 » en
matière de sécurité, qui épaule nos assurés sur
le terrain. Nous dispensons des formations à
la sécurité, sur mesure et gratuites, à la de-
mande des entreprises clientes. Nous avons
également mis en place une cellule d’aide aux
victimes et proposons un suivi psychologique
en cas de traumatisme grave. Tout est mis en
oeuvre à notre niveau pour que l’entreprise éco-
nomise un temps précieux en cas d’accident :
gestion intégrée des intervenants (médecins,
avocats…), contrôle systématique des inca-
pacités temporaires via notre réseau de méde-
cins-conseils, module performant de gestion
du paiement des frais, etc. Nous mettons
particulièrement l’accent sur une gestion infor-
matisée des contrats et des sinistres. Grâce
au logiciel Acceval, chaque affilié peut suivre
online, dans un espace sécurisé, ses propres
statistiques en matière d’accidents de travail et
adapter en conséquence sa politique de pré-
vention. Cet outil, qui garantit à la fois un gain
de productivité et une efficacité accrue, est très
apprécié par les entreprises."
HospiFlex vient de recevoir le Trophée De-
cavi 2014, octroyé par un jury d’experts qui
représentent le secteur. De quoi s’agit-il ?
G.S. : Ethias s’inscrit dans une dynamique
d’innovation depuis plusieurs années, avec 4
trophées Decavi en Innovation. Le dernier en
date, HospiFlex, est une couverture en soins
de santé-hospitalisation qui se veut modulable.
Désormais, chaque employeur a la possibilité,
selon ses budgets, ses priorités ou encore
les attentes de son personnel, de déplacer
certains curseurs dans le contrat qui le lie à
la compagnie d’assurance. Illustration : si un
employeur décide d’allouer un certain budget
à une police soins de santé pour son person-
nel – par exemple en ne donnant pas la priorité
à des chambres individuelles –, il peut suppri-
mer tout ce qui est franchises ou redescendre
à zéro des plafonds existants. Donc, dans un
contrat collectif, il y a désormais la possibilité
pour l’employeur d’individualiser certaines cou-
vertures d’assurances.
Auparavant, les couvertures soins de santé
collectives étaient généralement souscrites
en bloc pour l’ensemble du personnel d’une
entreprise. Ce service « à la carte » est as-
sorti de plusieurs options, telles que le choix
des garanties et la sélection des franchises
modulables dans un même contrat collectif :
plafonds d’intervention en frais d’hospitalisation,
formules de chambres, frais pré- et post- hospi-
talisation, assistance médicale, frais de médecine
alternative, etc. Un bel exemple d’innovation pro-
fitable aux entreprises de tous secteurs.
Capitalisant sur sa solide expertise d’assureur du secteur public, Ethias fait désormais figure de partenaire privilégié des entreprises, plus spécifiquement dans le segment des accidents du travail. Reconnue pour son efficacité et sa souplesse en matière de gestion des sinistres, Ethias met avant tout l’accent sur la prévention, une démarche particulièrement appréciée des sociétés de toutes tailles. Dialogue avec Gaëtan Smets, Marketing Manager b2b d’Ethias.
La flexibilité avant toutHospiFlex, c’est avant tout une large gamme de solutions de couverture en soins de santé,
parfaitement adaptables aux besoins du client et modulables selon ses souhaits. Un problème
de santé, une hospitalisation, un traitement spécifique… Sans une solide couverture médicale,
ces cas de figure peuvent causer beaucoup de soucis et entraîner des factures importantes.
Offrir aux collaborateurs d’une entreprise une assurance soins de santé de qualité constitue un
atout réel et très apprécié dans la gamme d’avantages extra-légaux proposés.
Avec ses courtiers partenaires, Ethias propose plusieurs formules de couvertures flexibles
pour toute entreprise, au rapport qualité-prix le plus juste pour le client. Les atouts d’Hos-
piFlex sont sa grande souplesse d’analyse lors de la souscription, le caractère modulable
et sur mesure des garanties, franchises et options proposées. Tout employeur peut ainsi
véritablement construire une couverture sur mesure, selon ses besoins et les moyens dis-
ponibles, pour offrir à tout son personnel un avantage extra-légal de première qualité.
Entièrement modulable, le produit est assorti de plusieurs options, telles que le choix
des garanties et la sélection des franchises modulables dans un même contrat collectif :
plafonds d’intervention en frais d’hospitalisation, formules de chambre, frais pré- et post-
hospitalisation, assistance médicale, frais de médecine alternative, etc.). Outre le fait que
le taux est garanti 2 ans, HospiFlex offre à tout employeur la garantie d’un service unique à
tous les bénéficiaires : le concept d’AssurCard® permet l’application du système de tiers-
payant, et EthiasHospi rend dorénavant possible toute déclaration d’hospitalisation sur
Internet, même à partir d’une tablette.
Gaëtan Smets, Marketing Manager b2b d’Ethias
Ethias,LE partenaire privilégié des entreprises et du courtage spécialisé
17
Dossier Aides aux Entreprises
La procédure classique consiste à racheter les
actions du vendeur.
Pour cela, comme dans toute transaction com-
merciale, il s’agit d’une négociation entre le ven-
deur et l’acheteur. Penchez-vous donc sur toutes
les informations financières à disposition pour
jauger de la valeur réelle de l’entreprise que vous
lorgnez. Ne signez une convention d’achat que
lorsque vous avez pris connaissance de toutes les
informations financières, fiscales et comptables
de la société. Prenez gare car le vendeur a tou-
jours l’envie de présenter la mariée sous son meil-
leur jour et pourrait donc vous avoir communiqué
des données comptables quelque peu enjolivées.
Pour éviter tout déboire, n’hésitez donc pas à
inclure dans la convention de vente, un maxi-
mum de clauses stipulant que le vendeur garantit
(pendant une durée déterminée la plus large pos-
sible), que les informations et documents pré-
sentés durant la négociation sont exacts et sin-
cères. S’il devait s’avérer que certains comptes
ou perspectives sont inexacts ou irréels, exigez
alors par écrit le droit de demander une dimi-
nution du prix de rachat ou un remboursement
d’une partie du prix de vente.
Si vous souhaitez monter votre propre entreprise, vous n’êtes pas obligé de partir de zéro. Le rachat d’une société existante est possible et peut présenter de nombreux avantages comme le fait de bénéficier d’une structure existante (bâtiments, clients, fichier de prospects, etc) . Gare, cependant, certains sociétés peuvent sembler une bonne... affaire en apparence et, au final, vous apporter bien des ennuis.
Le rachat,une autre manière de se lancer
Cinq questions à vous poser avant d’acheter
1. Pourquoi le vendeur se sépare-t-il de
son entreprise?
Les raisons de la vente d’une entreprise
peuvent être multiples. Le vendeur peut avoir
atteint l’âge de la retraite ou, touché par la mala-
die, ne plus être capable de diriger sa société.
Il peut aussi ne plus vouloir supporter la charge
de travail qui incombe à tout entrepreneur. Mais
il peut aussi avoir suffisamment d’expérience
dans son domaine pour jauger de la difficulté du
marché à maintenir son activité ou, pire, prévoir
que le contexte concurrentiel ne lui permettra
plus de maintenir son activité.
Pour, vous en rendre compte, n’hésitez pas à
faire votre propre étude de marché, à com-
mencer par un état des lieux de la concur-
rence. Penchez vous aussi sur la vétusté du
matériel de l’entreprise et, s’il arrive en bout
de vie, du coût qu’engendrerait un renouvel-
lement de l’équipement.
Enfin, analysez bien le fichier client de la
société, s’il est restreint et que la viabilité de
la société dépend d’une poignée de clients,
méfiez-vous, il se peut que le vendeur n’ait
pas obtenu toutes les garanties quant à la
pérennisation de son activité.
2. Êtes-vous assez méfiant ?
On l’a dit, le vendeur a toujours tendance à
vanter les qualités de son produit, son entre-
prise en l’occurrence. Ne buvez donc pas ses
paroles et vérifiez chacune de ses informa-
tions. Renseignez-vous aussi chez se four-
nisseurs afin d’estimer la qualité des relations
entre les deux parties.
S’il y a du personnel dans l’entreprise, prenez
aussi la température de leur côté, vous pour-
riez y recueillir des informations intéressantes.
3. Avez-vous toutes les qualités requises ?
Entreprendre est une chose, gérer en est une
autre. Un bon patron doit savoir déléguer. En
fonction de la taille de l’entreprise que vous
souhaitez acquérir, il y a peut-être certaines
tâches qui ne sont pas faites pour vous. Gérer
du personnel, effectuer des tâches adminis-
tratives, négocier avec les fournisseurs, trou-
ver des marchés, assurer la promotion de vos
produits: autant de métiers différents qui ne
sont pas forcément faciles à rassembler sous
une casquette d’entrepreneur. La qualité de
ces différents départements n’est donc pas
facile à analyser pour une seule et même per-
sonne. Sachez donc vous faire épauler pour
déceler les éventuelles failles de l’entreprise
que vous planifiez d’acquérir.
4. Qu’en pense votre famille ?
Être à la tête d’une entreprise, c’est renoncer
au train-train métro-boulot-dodo. Avant d’ef-
fectuer le grand saut, parlez-en à votre en-
tourage proche. Il se peut que, faute d’avoir
anticipé la charge de travail qui vous attend,
et sans en avoir averti votre entourage, vous
soyez soumis à une pression familiale à la-
quelle vous ne vous attendiez pas. Et de de-
voir, contraint et forcé, faire un choix entre vie
professionnelle et vie privée.
Un dilemme qu’il est facile d’éviter en antici-
pant. Une fois le nez dans le guidon et les pre-
miers reproches quant à vos absence dans le
cocon familial formulés, il sera trop tard.
5. Êtes-vous en terrain connu ?
Si le désir d’entreprendre est plus fort que
tout, il ne faut pas croire que ce que votre
voisin a réalisé est à la portée de tous. Se
diriger vers un business parce qu’il est por-
teur sans s’y connaître est la meilleure façon
d’aller droit dans le mur. Si vous avez les qua-
lités pour devenir entrepreneur, encore faut-il
en connaître un rayon dans le secteur vers
lequel vous vous dirigez.
Dossier Aides aux Entreprises
18
Le champ d'action initial de la SOCAMUT était
déjà particulièrement vaste. Depuis le 1er juillet
2014, son terrain d'intervention s'est encore
élargi. Le Groupe SOWALFIN est désormais la
seule institution compétente pour le finance-
ment des indépendants, des TPE et des PME
en Wallonie. En effet, le Fonds de participation
(organisme fédéral) a arrêté son activité d'oc-
troi de prêts, suite au transfert de ses compé-
tences aux Régions (conformément à la loi du
6 janvier 2014 relative à la Sixième Réforme de
l'Etat).
En pratique, le Groupe SOWALFIN, sa filiale
SOCAMUT (Société des Cautions Mutuelles de
Wallonie) et les Invests vont poursuivre et ampli-
fier leurs activités, en proposant des solutions
de financement adaptées aux besoins des en-
treprises, à tous les stades de la vie des entre-
du sur mesure pour les TPE et les PME wallonnes Les témoignages sont nombreux et ils sont confirmés par les statistiques, il est terriblement compliqué pour une micro-entreprise d’avoir accès aux crédits que ce soit pour lancer son affaire ou pour se développer. Un vrai parcours du combattant qui a de quoi démotiver les plus volontaires. C’est pour répondre à ce souci que la Socamut (filiale de la Sowalfin) a été créée en 2003 à l’initiative du gouvernement wallon. Objectif : contribuer à la création et au développement des micro-entreprises établies en Wallonie, quels que soient leur marché ou leur secteur d’activité.
Chiffres Fonds de participation
Toutes entreprises confondues :
-
cements pour 187.477.000 € et garanties
pour 68.012.000 € (sur des crédits bancaires
de l’ordre de 120 millions)
-
Pour les Indépendants et les entreprises de
moins de 10 personnes :
Parmi ces entreprises, plus de 70% sont des indé-
pendants et des entreprises employant moins de
10 personnes (public du Fonds de participation).
Dans le détail cela représente :
-
-
caires de l’ordre de 60 millions €).
10 personnes soutenues sur le 1er semestre
2014 (pour une enveloppe de financements de
de 16.600.000 €.
En prêt, sur juillet et août 2014, la Sowalfin a
pris des engagements dans les secteurs dans
lesquels elle n'intervenait pas auparavant pour
(commerces de vêtements, commerce de vélos,
restaurants, car wash, vente et montage de
pneus, salles de fitness…).
Chiffres Groupe SOWALFIN et Invests
Fonds de participation 2011 2012 2013
Montants Nombre Montants Nombre Montants Nombre
Total des engagements
en financements € € €
Dossier Aides aux Entreprises
Depuis plus de 10 années nous travaillons au service des entreprises et principalement des PME, afin de leur apporter le support dont elles ont besoin ponctuellement pour gérer une crise ou simplement s’améliorer, progresser.
Nous œuvrons à sensibiliser, communiquer et promouvoir la philosophie de l’excellence et identifier de nouvelles opportu-nités de développement et d’amélioration des services.
Les nouvelles technologies liées à l’e-business (RENTIC)
Les aides à l’emploi
Les aides à l’investissement
Les aides à la recherche et aux innovations
Les aides à la consultance
Les aides à la qualité et l’accompagnement (ISO, 5S, LEAN)
L’intelligence stratégique
La gestion et l’accompagnement en transmission d’entreprise
Et ceci avec un focus particulier sur :
www.ev-partners.com Mail : [email protected] Tél : 071/13.68.70
prises (création, développement, internationali-
sation, transmission), et cela, à travers une large
gamme de produits (prise de participation, octroi
de prêts subordonnés, garantie de crédits ban-
caires) couvrant l’ensemble du passif du bilan
d’une entreprise – là où le Fonds n’avait qu’une
seule solution de financement qui consistait en
du prêt subordonné.
Avant la régionalisation, la SOWALFIN privilégiait
les secteurs du commerce de détail, de l'hore-
ca, du service aux particuliers, chez les indépen-
dants et les professions libérales.
Depuis la régionalisation, la philosophie d’inter-
vention de la SOWALFIN et de sa filiale SOCA-
MUT peut se résumer comme suit :
Financer tout type d’entreprise dès sa création
en combinant les différents produits avec un
partage de risques équilibré entre les différents
intervenants :
Le niveau de risques accepté dépend du
projet - pas de règle stricte – souplesse
d’intervention
Accompagnement essentiel de l’entrepre-
neur, d’autant plus dans les créations
Mise en avant de l’outil de garantie :
-
ture de la SOWALFIN
-
sition personnelle
crédit avec un outil moins consommateur
en moyens financiers que le prêt
Combinaison prêt subordonné et garantie pri-
vilégiée : deux solutions très complémentaires.
Types de financementsFinancement sur mesure selon les spécificités
de l’entreprise et du projet :
-
Montant
Franchise
Durée
Coût
Sûretés
Démarche
en capital ou d’octroi de financement est prise
Financement Invests (accordé à l’entreprise)
Dossier Aides aux Entreprises
Tous les professionnels vous le diront, il n'est
pas toujours évident de s'y retrouver dans la
multitude des aides potentielles que la Région
wallonne réserve aux porteurs de projets, aux
PME ou aux grandes entreprises.
Partant de ce constat, l'Agence de Stimulation
Technologique a planché sur site Internet aussi
intelligent qu'interactif et intuitif.
Un site vraiment malin qui apporte en quelques
clics toutes les réponses aux questions que se
posent les professionnels qui souhaitent s'im-
pliquer dans une démarche de recherche, de
développement et d'innovation pour trouver les
aides régionales wallonnes qui correspondent à
leurs besoins.
Et ce, dans une perspective de recherche et dé-
veloppement, de mise sur le marché ou encore
d'exportation.
Les entrepreneurs pourront trouver sans souci
le niveau auquel ils se situent. En quelques clics,
ils se verront proposer des réponses pertinentes
et exhaustives.
Ce quiz, vraiment à la portée de tous, entend
ainsi répondre aux demandes répétées des
entrepreneurs à la recherche d'une meilleure
lisibilité des aides publiques. Les informations
qui se retrouvent sur ce quiz couvrent la baga-
telle d'une quarantaine d'incitants fi nanciers en
faveur de l'innovation.
En quelques clics et en fonction de vos de-
mandes, vous obtenez une réponse concrète et
bien structurée.
Un exemple ? Vous êtes à la tête d'une PME
et vous souhaitez protéger votre propriété intel-
lectuelle par un brevet. La démarche est coû-
teuse et vous hésitez à sauter le pas malgré
les dangers que cela peut vous faire courir. En
trois clics, pas un de plus, vous connaissez les
aides auxquelles vous pouvez prétendre. Dans
ce cas précis, l'aide de la Région peut aller de
25 à 70% selon qu'il s'agisse de recherche in-
dustrielle, de développement expérimental ou
de cession de licence exclusive. Et ce n'est pas
tout, le site vous explique aussi, ce qui est dé-
terminant dans le labyrinthe des aides, à quelle
porte vous devez aller frapper. Un dernier clic,
le 4e seulement, et vous accédez à la fi che ad-
hoc qui vous donne tous les renseignements
nécessaires pour introduire votre dossier dans
les meilleures conditions. La recherche et la lec-
ture de tous les documents n'ont pas pris plus
de 15 minutes. Une véritable révolution.
Ce quiz est une initiative conjointe de l’Agence
de Stimulation Technologique et du Service
public de Wallonie dans le cadre du Small Bu-
siness ACT (SBA) wallon.
INNOVATION
Produit/procédé/service
Avance récupérable
First Spin-Off
recherche/développement
Chèques
Technologiques
Besointechnologique
Fonds
produit/service
Conseil
PME
GE
PORTEURSDE PROJETS
EXPORTATION
MILIEU
INDUSTRIEL
FAISABILITÉpartenariat
hors UE
quiz.innovons.be
Vous êtes un porteur de projets ou un dirigeant d’entreprise à la recherche
d’informations claires sur les aides wallonnes en matière d’innovation ?
Le site quiz.innovons.be répond à vos besoins en vous fournissant les réponses pertinentes et exhaustives.
La Wallonie soutient l’innovation
Quiz.innovons.bel'adresse qu'il vous faut
21
Dossier Aides aux Entreprises
La Région wallonne octroie un incitant fi nancier
à certaines entreprises pour l'engagement de
personnes fragilisées sur le marché du travail.
Il s'agit d'une mesure visant à remplacer les
aides à l'emploi (APE) pour le secteur mar-
chand qui ont été supprimées depuis le 1er
janvier 2013.
Cet avantage est réservé aux micro-entre-
prises (moins de 10 travailleurs) et aux petites
entreprises (moins de 50 travailleurs) avec un
chiffre d'affaires qui ne dépasse pas 10 millions
d'euros. Ces entreprises peuvent bénéfi cier
d’un montant de 10.000 euros, 7.500 euros ou
5.000 euros (+ compléments de 2.500 euros)
lors de l'engagement de personnes ayant un
profi l particulier. Ces nouvelles dispositions sont
entrées en vigueur le 1er juin 2013.
Quels sont les employeurs qui peu ent en pro ter Soit une personne physique ayant la qualité de com-
merçant ou exerçant une profession indépendante
ou une association formée entre ces personnes;
Soit une personne morale constituée sous la
forme d'une société commerciale ou d'un grou-
pement européen d’intérêt économique;
Pour bénéfi cier de cet avantage, l’employeur doit:
être une micro entreprise ou une petite entre-
prise (= moins de 50 travailleurs et moins de
10 millions d'euros de chiffre d'affaires);
avoir une unité d’exploitation située en Région
wallonne;
être une entreprise autonome.
les entreprises en diffi culté à savoir:
- s'il s'agit d'une SPRL, lorsque plus de la moi-
tié de son capital social a disparu, plus du
quart de ce capital ayant été perdu au cours
des douze derniers mois;
- s'il s'agit d'une société dont certains asso-
ciés au moins ont une responsabilité illimi-
tée pour les dettes de la société, lorsque
plus de la moitié des fonds propres, tels
qu'ils sont inscrits dans les comptes de la
société, ont disparu, plus du quart de ces
fonds ayant été perdus au cours des douze
derniers mois;
- pour toutes les formes d'entreprises, lorsqu'elle
remplit, selon le droit national qui lui est appli-
cable, les conditions de soumission à une pro-
cédure collective d'insolvabilité.
our quels tr illeurs Les personnes visées doivent être des deman-
deurs d'emploi inoccupés ou occupés pendant
leur période de préavis dû à un licenciement
Sesam, un incitant à l'embaucheen Région wallonneSesam, le nom sonne déjà comme une bonne nouvelle. Derrière cette phrase à la Ali Baba (décidément très à la mode ces derniers temps), on découvre une nouvelle mesure pour renforcer l'embauche de demandeurs d'emploi en Région wallonne.
Dossier Aides aux Entreprises
22
du chef de l'employeur et qui sont inscrits en
tant que tels au FOREM. Ces personnes ne
peuvent avoir été engagées dans les liens d'un
contrat de travail à durée indéterminée (hormis
contrat de remplacement) dans l'entreprise
qui bénéficie de l'avantage dans les 12 mois
qui précèdent la dernière inscription auprès du
FOREM.
Quelle aide ?L’aide est octroyée sous la forme d’une prime
en plusieurs volets pour l'engagement de per-
sonnes reprises dans le point ci-dessus:
une prime dégressive pendant les 3 premières
années de l'engagement:
- 1ère année de l'engagement: 10.000€
- 2ème année de l'engagement: 7.500€
- 3ème année de l'engagement: 5.000€
une prime complémentaire pour l'engagement
de personnes appartenant à un groupe-cible
défavorisé sur le marché de l'emploi:
- 2.500€ par an et par embauche (à majorer
éventuellement jusqu'à un montant maxi-
mum de 5.000€)
C'est quoi un groupe-cible défavorisé ? 1. un demandeur d'emploi qui, à la date de l'en-
gagement, a moins de trente ans accomplis;
2. un demandeur d'emploi qui, à la date de
l'engagement, n'a pas été mis au travail dans
une période calculée six mois après la fin de
l'accompagnement individualisé;
3. un demandeur d'emploi qui, à la date de l'en-
gagement, a cinquante ans ou plus;
4. un demandeur d'emploi qui, à la date de
l'engagement, n'est pas titulaire d'un cer-
tificat d'enseignement secondaire du deu-
xième degré;
5. un demandeur d'emploi qui a été enregistré
auprès de l'Agence wallonne pour l'Intégra-
tion des Personnes handicapées et a fait
l'objet d'une décision d'intervention de la part
de celle-ci;
6. un demandeur d'emploi qui, à la date de
l'engagement, fait partie des trois premiers
engagements réalisés par l'entreprise;
7. un demandeur d'emploi dont l'engagement
favorise la croissance économique de l'entre-
prise soit par la modernisation de techniques
de management, soit par le soutien à l'expor-
tation de production de biens et de services
wallons, soit par l'amélioration significative de
produits, de techniques de production, de
procédés et de services au travers du déve-
loppement de technologies innovantes ou de
la recherche appliquée;
8. un demandeur d'emploi visé à l'article 3 dont
l'engagement vise à améliorer significative-
ment l'évolution du fonctionnement ou de
l'activité de l'entreprise vers le développe-
ment durable.
Les limitations L'avantage ne peut être supérieur au coût ef-
fectivement supporté par l'entreprise pour ce
travailleur (comme la rémunération brute du
travailleur pour les prestations de travail effec-
tives assimilées);
L’employeur devra éventuellement restituer une
prime déjà versée s’il n’a pas maintenu le per-
sonnel supplémentaire pendant les trimestres
suivant le trimestre de l’engagement ou si la
prime a été obtenue abusivement.
Comment ça marche ? La micro entreprise introduit une demande de
prime auprès de la Direction Générale opéra-
tionnelle Economie, l’Emploi et Recherche du
Service Public Wallonie, au moyen d’un formu-
laire type disponible auprès de celle-ci: http://
www.wallonie.be/fr/actualites/sesam-nou-
veau-dispositif-dengagement-de-personnel
L’administration accuse réception de la de-
mande dans les 5 jours à dater de la réception
de la demande. Ensuite:
- Si la demande est irrecevable car l'em-
ployeur ne répond pas aux conditions pour
bénéficier de l'avantage, l'administration
en informe l'entreprise dans un délai de 10
jours à dater de la réception de la demande
complète;
- Si la demande est recevable, l'administration
fait une proposition de décision au Ministre
dans les 20 jours à dater de la réception de
la demande complète. Le Ministre prend
une décision d'octroi ou de refus dans les
15 jours qui suivant la réception du dossier
complet envoyé par l'administration.
La prime à l’emploi est liquidée par tranche
trimestrielle à dater de l'engagement du de-
mandeur d'emploi et au plus tard avant la fin
du premier mois du trimestre suivant. Chaque
trimestre, avant de liquider l'aide, les autori-
tés vérifieront que les conditions d'accès, de
maintien de l'occupation et les obligations à
respecter par l'employeur (cf. point ci-des-
sous) sont bien respectées.
Remarque : notez que l'employeur doit
attendre la décision d'obtention de l'incitant
financier avant même d'engager!
Contrat de travail Le travailleur doit être engagé dans le cadre d’un
contrat de travail à durée déterminée ou indéter-
minée. L'engagement se réalise à temps plein
ou à temps partiel (= au moins un mi-temps) au
plus tard dans un délai de 6 mois prenant cours
le premier jour qui suit la notification de la déci-
sion d'octroi de l'aide.
La rémunération convenue devra respecter les
barèmes fixés dans le secteur ou à défaut au CNT.
Obligations de l'employeur L'employeur doit respecter les législations et
réglementations fiscales et sociales.
L'entreprise est, en outre, tenue :
de maintenir le nombre de travailleurs enga-
gés, calculé en nombre d'équivalents temps
plein par rapport à la moyenne de l'effectif de
référence établi durant les quatre trimestres qui
précèdent l'introduction de la demande d'oc-
troi de l'incitant financier;
d'augmenter l'effectif de référence d'un équi-
valent temps plein prévu par la décision d'oc-
troi pendant le double de la durée fixée dans
cette décision;
d'avertir l'administration en cas de diminution
de l'effectif de référence.
Suspension ou retrait de l'aide A défaut de respecter les obligations établies par
le décret, le Ministre procède, après avertisse-
ment, à la suspension ou au retrait de l'incitant
financier. Un remboursement de l'aide octroyée
peut également être demandée.
Source : Group S
23
Dossier Aides aux Entreprises
Le constat est aussi cruel que limpide, le chô-
mage des jeunes atteint des niveaux records.
Un des principaux griefs adressé aux jeunes
est qu'ils manquent d'expérience et, dans les
entreprises, les responsables se plaignent de
ne pas trouver facilement la bonne recrue.
Les stages en entrepriseFace à ces constats, une piste se dessine : les
stages en entreprise grâce au programme Eras-
mus+, pour les apprenants de l’enseignement et
de la formation professionnels. La possibilité de
stages en entreprise existe aussi pour les étu-
diants de l’enseignement supérieur, pendant leurs
études, voire dans l’année après leur diplômation.
De cette manière, les jeunes acquièrent de
l’expérience et les futurs patrons peuvent voir
à l'œuvre des jeunes recrues potentielles.
Bref, un vrai partenariat win-win. Cette for-
mule connait un succès croissant, elle permet
un extraordinaire brassage de savoir-faire, de
cultures et d'expériences. Une opportunité qui
s'offre à toutes les structures engagées dans
une activité économique publique ou privée.
Une question de mobilitéA côté de ces stages, il est aussi possible d'en-
voyer du personnel pour une activité d'ensei-
gnement et/ou de formation à l'étranger.
Qui peut en bénéficier ? Le personnel des
établissements d’enseignement supérieur, des
organismes d’enseignement et de formation pro-
fessionnels, des entreprises, des établissements
scolaires, des centres de formation pour adultes.
Tout dépend du projet d'établissement, notam-
ment en termes d'internationalisation, de déve-
loppement professionnel et de modernisation. Il
s'agit donc de permettre au personnel de l’orga-
nisme d'enseigner dans un organisme partenaire
à l'étranger, de faire un stage pratique ou d'ob-
servation qui peut s'étendre de 2 jours à 2 mois.
Ce programme concerne les 28 Etats de
l'Union européenne mais aussi la Norvège, le
Liechtenstein, l'Islande, l'ex-République You-
goslave de Macédoine et la Turquie.
L'objectif ici est notamment de soutenir le déve-
loppement professionnel du personnel éducatif
afin d'innover, d'améliorer la qualité de l'ensei-
gnement sans oublier évidemment d'améliorer
les compétences linguistiques. Toujours cette
volonté évidente de brassage, d’ouverture à
l'autre et d'enrichissement mutuel.
Last but not least, l’Europass Mobilité* peut at-
tester des acquis d’apprentissage et de l’amé-
lioration des compétences linguistiques. Ce
document existe en 24 langues et est reconnu
dans tous les pays participant au programme
Erasmus+.
Partenariats stratégiquesIci, il s’agit d'une initiative qui permet la coopé-
ration entre organismes actifs dans le domaine
de l'éducation et de la formation, dont les
établissements scolaires et de formation pro-
fessionnelle. Ces projets peuvent également
inclure des partenaires tels que entreprises,
autorités publiques ou organisations de la so-
ciété civile (asbl, ONG, partenaires sociaux .. .).
L'objectif, ici, est de coopérer afin de dévelop-
per, de transférer et/ou d'implémenter des pra-
tiques innovantes menant à une amélioration
des formations, à un apprentissage de qualité
et à une modernisation des institutions.
Ces projets de partenariats peuvent prendre
plusieurs formes et leurs objectifs sont multiples
puisqu'il s'agit aussi bien de faciliter la validation
des apprentissages non-formels et informels
et leur lien avec l'éducation formelle, de lutter
contre le décrochage scolaire ou d'améliorer
les compétences de base, principalement en
lecture, mathématiques et sciences.
Ces partenariats stratégiques sont ouverts
à tout organisme établi en Fédération Wal-
lonie-Bruxelles et actif dans le domaine de
l'éducation.
Ici, trois partenaires minimum venant de trois
pays différents sont nécessaires (2 partenaires
minimum si le partenariat est composé exclusi-
vement d'établissements scolaires).
AEF Europe la mobilité est un atout
PLUS D’INFORMATION :www.aef-europe.be*www.moneuropass.be
AEF-Europe est en charge de la promotion, de la mise en œuvre et de la gestion de la partie éducation et formation du programme Erasmus+ en Fédération Wallonie-Bruxelles
Dossier Aides aux Entreprises
24
Quelle est la vocation de la Fje ? Partons d’un double constat : d’une part,
beaucoup trop de porteurs de projets ren-
contrent l’échec. En effet, plus de 50% d’entre
eux ne passent pas le cap des cinq ans, même
dans une région privilégiée comme le Brabant
wallon. D’autre part, la Belgique connaît le
taux le plus faible de création d’entreprises
d’Europe.
La Fondation pour la jeune entreprise, soute-
nue par l’expertise d’entrepreneurs confi rmés
issus de différents horizons, a pour défi d’aider
les jeunes à fonder leur entreprise, à réussir et à
créer de l’emploi.
Quelles sont ses s ci cit s ?Elles tournent autour de trois axes : tout d’abord,
nous acceptons tous les porteurs de projets. Du
plombier à celui qui lance une spin-off univer-
sitaire dans les nouvelles technologies, nous
n’avons aucune exclusive quant aux secteurs
ou aux degrés d’innovation.
Ensuite, nous fonctionnons avec un tandem par-
rain/experts. Le parrain va suivre le projet tout au
long du processus. Il sera le mentor du porteur
de projet. Il le guidera et le conseillera en bon
père de famille. Il facilitera les rencontres et les
échanges. Il ouvrira aussi son carnet d’adresse
car il est, en effet, très précieux d’être introduit
auprès de l’une ou l’autre personne lorsqu’on
se lance dans une activité entrepreneuriale. Les
experts interviendront, quant à eux, à des mo-
ments bien précis, selon les besoins du projet.
Ainsi, un notaire, un avocat, un comptable…
de notre réseau donnera quelques heures de
son temps pour aider un débutant dans ses
démarches.
Enfi n, et c’est un aspect très important, nous
souhaitons que tous ces services soient of-
ferts gratuitement aux porteurs de projets.
Avec la déontologie qui veut que les par-
rains s’interdisent d’investir dans le projet afi n
qu’ils ne soient pas eux-mêmes juge et par-
tie. Notre philosophie repose sur l’échange et
sur la réciprocité. Les entrepreneurs que nous
avons aidés, prodigueront, à leur tour dans
quelques années, conseils et assistances aux
débutants.
Quels soutiens apportez-vous ?Les entrepreneurs à qui nous apportons
notre aide sont de trois types. Le premier
tiers est issu de personnes qui viennent vers
nous avec une série de questions à nous
poser et qu’on ne revoit plus ensuite. Un
autre tiers est constitué de jeunes que l’on
aide dans l’obtention d’un financement. Le
dernier groupe comprend des porteurs de
projets qu’il faut accompagner plus en pro-
fondeur. Un parrain les épaulera durant les
cinq premières années dans leurs démarches
et étapes importantes.
La Fondation facilite aussi l acc s au nance entEffectivement. Accréditée par la Région wal-
lonne, la Fje permet l’accès aux fi nancements
publics tels que les ‘prêts lancement’ ou les
‘bourses de proactivités’. Elle facilite également
l’obtention de prêts bancaires ou d’investisse-
ment par des business angels.
Nous collaborons notamment avec la Louvain
School of Management Conseil (LSM Conseil)
qui, pour une somme tout à fait raisonnable,
élabore des études de marché très fouillées afi n
d’étudier la viabilité d’une entreprise.
Quel bilan pouvez-vous dresser après quatorze ans d’activités ?Alors que nous acceptons tous les projets,
nous pouvons nous prévaloir d’une réussite de
90% des jeunes entrepreneurs que nous avons
soutenus. Cela nous encourage vivement à
poursuivre notre action. C’est un véritable plai-
sir d’aider. On s’enrichit des rencontres que l’on
fait. D’ailleurs, l’aboutissement de la connais-
sance est de l’enseigner aux autres.
cco pa nerles jeunes entrepreneursCréée en 2000 à l’initiative d’entrepreneurs de la région de Wavre, la Fondation pour la jeune entreprise (Fje) a pour mission d’aider bénévolement les créateurs de nouvelles entreprises en Belgique. Chaque année, elle accompagne plus de 140 porteurs de projets qui seront le moteur de l’économie de demain. Rencontre avec Dominique Jozeau, Président de la Fje.
FJE ASBL :Einstein Business CenterRue du Bosquet 15A – 1435 Mont-St-GuibertTél. : 010/844 655Email : [email protected] web : www.fje.be
Journée transfrontalière de l'Energie durable
Le 9 octobre 2014 à Mons
3ème édition
www.jted.euHAINAUT DEVELOPPEMENT, en tant qu'Agence de Développement de l’Economie et de l’Environnement de la Province de Hainaut, off re des services d’information, d’accompagnement et de conseil aux entreprises du Hainaut en répondant aux besoins concrets en terme de:
❯ développement des activités aux niveaux transfrontalier, européen et international;
❯ stimulation au partenariat interentreprises;❯ support aux réseaux d’entreprises;❯ soutien spécifi que aux secteurs des circuits courts
alimentaires, du transport & logistique, et des énergies renouvelables et URE.
Dans ce contexte, HAINAUT DEVELOPPEMENT (B) organise, en partenariat avec LA PORTE DU HAINAUT DEVELOPPEMENT (FR), la 3e édition de la Journée transfrontalière de l'Energie durable, le jeudi 9 octobre à Mons, avec le soutien des réseaux "Enterprise Europe Network" et "Hatrium".
L’objectif de cet événement est de permettre aux entreprises belges et françaises d’échanger savoir-faire et expériences, de découvrir de nouvelles technologies de part et d’autre de la frontière, de développer des accords de partenariat interentreprises dans le domaine de l'énergie durable.
Les secteurs concernés sont principalement: solaire, biomasse, éolien, géothermie, hydroélectricité, rénovation énergétique de l’habitat, éco-conception, maîtrise énergétique des bâtiments, éco-construction et éco-matériaux, co-génération, management énergétique mobilité verte,...
Cette journée, entièrement gratuite, s’adresse: aux PME & TPE du secteur ER-URE, aux sociétés de services énergétiques, aux installateurs, aux architectes, aux bureaux d’étude et aux pouvoirs locaux (mandataires, responsables environnement/ énergie,…).
Plus de renseignements sur cette 3ème édition (exposants, inscription aux ateliers thématiques, aux rencontres B2B,…) :
www.jted.eu
PROGRAMME
DÈS 9H00 ❯ ESPACE D’EXPOSITION15 stands d'entreprises avec démonstrations de produitset réalisations, échanges d’expériences et de savoir-faire.
9H30-12H30 ❯ RENCONTRES D’AFFAIRES B2BParticipez gratuitement à une matinée de rencontres profession-nelles sous forme de speed-dating d'affaires. Venez rencontrer vos futurs partenaires grâce à un planning préprogrammé pouvant compter jusqu'à 6 rendez-vous personnalisés!
12H30-13H30 ❯ LUNCH
13H30-17H30 ❯ ATELIERS16 ateliers vous sont proposés et présenteront une offre deproduits et services innovants par des experts et responsables d’entreprises dans les différentes fi lières de l'énergie durable.
17H30 ❯ DRINK DE CLÔTURE
Adresse du jourHAINAUT DEVELOPPEMENTParc scientifi que Initialisboulevard Initialis 227000 MONS
ContactPascale TRIFFOY+32 65 342 [email protected]
16 ATELIERS THÉMATIQUES1. Projet 55 – 1re rénovation zéro
énergie (HOMECO)
2. Isolation et étanchéité à l’air: les nouveaux isolants et leur effi cacité (MEURANT)
3. Services de contrôles par thermographie et infi ltrométrie (HOFFMANN)
4. Les fi nancements coopératifs, mutualisant investissements immobiliers et production d'EnR, une voie pragmatique à explorer pour faciliter l'émergence des "Smart Grids" (Immobilière du Berceau sprl)
5. Diagnostic de pannes et dépannage en installations photovoltaïques: présentation de cas et de solutions techniques (ENERGY VILLAGE)
6. La ventilation naturelle alternative (Agence d’urbanisme d’architecture et de recherche)
7. La simulation au service de la construction et des villes durables (CENAERO)
8. La requalifi cation d'un ancien site industriel en une salle de sport à usages multiples "Passiv Haus" (SOLENER)
9. La pompe à chaleur: performance, économie, écologie (FOREM)
10. Construire passif avec une vision globale et une approche systémique (PG GLOBAL SYSTEM)
11. Présentation de l'entreprise et vision sur l'éolien de moyenne taille (ENERGY OPEN)
12. Le management énergétique (ELLIPSE)
13. L’architecture durable et passive - Cas concrets: immeuble de 35 logements sociaux passifs et première agence bancaire
passive de Belgique (PIRON ETUDES ET CONSTRUCTION sa)
14. L'effi cacité énergétique comme vecteur de développement durable en industrie (PIROTECH)
15. Présentation du Thermal coating et ses aspects innovants (AVA INDUSTRIALS sprl)
16. Quel intérêt pour les entreprises d'investir dans des bâtiments zéro énergie?
Exemple pratique : le nouveau siège
de Kumpen Wallonie à Fleurus (ST.
AR.TECH. MANAGEMENT GROUP)
Dossier Aides aux Entreprises
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27
Dossier Aides aux Entreprises
Crowdfunding,ça veut dire quoi ?Ce barbarisme venu tout droit
d'outre-Atlantique signifie littérale-
ment le financement par la foule.
Evidemment, il ne s'agit pas de
descendre dans la rue avec une
pancarte autour du cou et une pré-
sentation sommaire de son projet
pour tenter de faire la manche.
Concrètement, il s’agit de récolter
des fonds auprès du plus grand
nombre. Il s'agit essentiellement
d'un outil qui s'est développé grâce
à l'installation d'internet dans la
plupart des foyers. Les opérations
de crowdfunding se déroulent le
plus souvent via des plateformes
spécialisées sur le Net, pour finan-
cer un projet précis.
Commentça fonctionne ?Les idées ne manquent pas, c'est
l'argent, éternel nerf de la guerre,
qui fait défaut ?
Le crowdfunding vous permet de
présenter vos projets avec pour
objectif de séduire un large panel
d'internautes qui vous permettront
de récolter les fonds nécessaires
pour concrétiser votre projet.
Vous avez des fonds mais pas
l'âme d'un entrepreneur. Par contre
vous aimeriez soutenir des jeunes
entreprises, leur donner un coup
de pouce sans pour autant devenir
un mécène.
Le financement participatif vous
permet de devenir “investisseur”
en soutenant un projet selon vos
moyens et dans le secteur que
vous désirez. Vous pouvez ainsi
devenir actionnaire d'une jeune en-
treprise pour une somme modique
(parfois même d'euro symbolique
mais il faut reconnaître que ça ne
fait guère avancer le dossier). En
effet, selon les projets et les plate-
formes, vous pouvez investir de 1
ou 1.000 €, voire plus, beaucoup
plus, si vous croyez fermement
à l’idée et que vous en avez les
moyens.
Sachez que généralement c'est
l'addition de petits montants qui,
additionnés les uns aux autres,
permettront de boucler le budget
souhaité par l’auteur du projet.
Comment séduirel'investisseur potentiel ?Votre idée a été retenue par un site
de crowdfunding ? C'est le début
d'une grande aventure. La levée
de fonds va pouvoir débuter : un
appel est alors lancé aux “investis-
seurs” potentiels via le site Internet
participatif. Si le projet parvient à
séduire assez d’investisseurs et
que la somme nécessaire est ras-
semblée dans le délai fixé, le bud-
get est alors libéré et transmis au
détenteur du projet. Tous ceux qui
ont participé au financement de-
viennent des actionnaires. Comme
tout actionnaire, ils peuvent espé-
rer un retour sur investissement.
C'est le même principe que pour
un investissement en Bourse, le
capital investi n'est jamais garanti.
Certains projets qui se présentent
par ce biais aux investisseurs po-
tentiels prévoient parfois des avan-
tages, des petits cadeaux. Mais
jamais de garantie sur les montants
investis ou sur un niveau de return.
Quel secteur ?Si jusqu’il y a peu le financement
participatif était surtout l’apanage
des secteurs culturels et artistiques
(financement d’albums musicaux,
de films, de bandes dessinées
avec, notamment chez nous, en
Belgique, la société Sandawe -
Voir ci contre). Aujourd'hui, tous
les secteurs peuvent faire l'objet de
crowdfunding.
Quels avantages et pour qui? Pour les porteurs de projet : pos-
sibilité de soumettre à nouveau le
projet s’il n’a pas été financé ou
de financer des projets parallèles à
un projet plus global, accès à une
communauté d’intéressés, sup-
port web.
Pour les investisseurs : pas de
risque si le projet n’est pas collec-
tivement soutenu, diversification de
son portefeuille d’investissement,
pas de lien avec les marchés finan-
ciers, transparence, grande variété
de contreparties (intérêts, services,
goodies et exclusivités…), satisfac-
tion personnelle d’investir dans un
projet de proximité.
C’est sûr ?Les plateformes qui sont apparues
un peu anarchiquement au début
de l'aventure se sont professionna-
lisées. Les moins sérieuses ont na-
turellement disparu d'elles-mêmes.
Aujourd'hui, en Belgique, certaines
règles doivent être respectées en
matière de crowdfunding.
Les plateformes de crowdfunding en BelgiqueLes plateformes apparaissent régu-
lièrement, parfois dans des niches
très précises, parfois beaucoup
plus généralistes. Parmi les acteurs,
on citera notamment, MyMicroIn-
vest, MyFirstCompany, Look&Fin,
AngelM, SonicAngel ou encore
FilmAngel.
Besoin d’argent pour lancer votre projet ? Vous cherchez une alternative aux banques pour lever des fonds ? Osez le crowdfunding, la méthode connaît un succès croissant et les initiatives se multiplient chez nous.
Financer son projet sans passer par les banques, c'est possible grâce au crowdfunding
Dossier Aides aux Entreprises
28
Les BA sont des personnes privées
qui souhaitent investir dans l’écono-
mie réelle, en mettant à disposition
d’une jeune entreprise innovante
leur expérience entrepreneuriale,
expertise sectorielle et/ou leur
réseau de contacts ainsi qu’une
petite partie de leur patrimoine. En
échange de cet investissement, le
BA acquiert une part minoritaire du
capital de l’entreprise.
Les entrepreneurs déposent leur
projet sur la plate-forme sécurisée
de Be Angels (www.beangels.be).
Un comité de sélection se réunit
une fois par mois pour sélection-
ner les projets qui auront l’oppor-
tunité de présenter devant les
membres lors du forum mensuel.
Ils bénéficieront par ailleurs d’ac-
compagnement afin de préparer
au mieux leur présentation pour le
jour J.
Be Angels a lancé plusieurs initia-
tives afin de mobiliser l’épargne de
proximité dans l’innovation:
Séances de formation pour
business angels
Sensibilisation des femmes à
l'activité de BA (Women Business
Angels Club)
Groupes d’investissement avec
coaching et accès à un cursus
de formation en ligne développé
par l’un des leaders mondiaux
dans ce domaine.
Be Angels est l’un des partenaires
du programme Seed4Start (www.
seed4start.org, soutenu par le pro-
gramme INTERREG de l’Union eu-
ropéenne), qui propose un accom-
pagnement des entrepreneurs, des
formations et l’opportunité de se
présenter devant des investisseurs
de la Grande Région.
Depuis sa création, environ 220 pro-
jets ont pu lever des fonds auprès de
membres de Be Angels pour plus
de 30 millions d’euros. En 2014, le
réseau fédère près de 170 membres
dont près de 15% de femmes.
« Dans un contexte économique
difficile, le rôle de business angels
dans le financement et surtout l’ac-
compagnement des porteurs de
projet est devenu essentiel. Be An-
gels permet de structurer la mise
en relation avec des investisseurs
dans un environnement confiden-
tiel et professionnel ».
Réseau de business angels actif en Région de Bruxelles-Capitale et en Région wallonne,Be Angels met en relation des porteurs de projets innovants à la recherche de financement
et d’accompagnement avec des business angels (BA).
Be Angels
Dossier Aides aux Entreprises
Le crowdfunding n'est plus à pré-
senter. Au fi l des ans et même des
mois, plusieurs plateformes ont vu
le jour chez nous. Le crowdfun-
ding, ou fi nancement participatif,
permet à des particuliers d'investir
dans des jeunes entreprises à par-
tir d'une plate-forme web.
La spécifi cité de Look&Fin ? Ici, le
fi nancement des entreprises ne se
fait pas sous forme de capital mais
sous forme de prêt, ce qui limite
évidemment le risque de l'inves-
tisseur, tout en laissant à l'entre-
preneur l'entière possession de
son projet. Une approche qui per-
met aux paticuliers d'investir dans
l'économie réelle en soutenant des
projets concrets et, par là même,
d'apporter du fi nancement com-
plémentaire pour les PME.
Le montant dont l'entreprise est
redevable est payé progressive-
ment sur base d'un pourcentage
fi xé du chiffre d'affaires réalisé.
L'entreprise est donc redevable
du montant investi majoré d'un
intérêt défi ni au moment de
l'investissement.
Comment ça marche ? Les entreprises qui cherchent du fi -
nancement soumettent leur candida-
ture via le site www.lookandfi n.com.
Look&Fin analysele dossierLe comité de sélection approuve
sa mise en ligne. Pour la levée des
fonds, l'entreprise est proposée
aux membres de Look&Fin durant
une période de 3 mois.
Un rendement attractifLe rendement espéré par les in-
vestisseurs oscille entre 6 et 12%,
bien au-delà de ce que proposent
les institutons bancaires. Qui plus
est les services offerts par la plate-
forme de crowdfunding, pendant
et après l'investissement, sont
entièrement gratuits.
Risque maîtriséLe montant de la créance est
connu dès le départ. L'échéance
maximale est fi xée à 10 ans. Pour
les entreprises, le remboursement
dépend du niveau de l'activité de
l'entreprise, contrairement aux
emprunts bancaires traditionnels.
Le volume d'entreprises propo-
sées par Look&Fin permet aux
investisseurs de se créer un effet
portefeuille.
Aujourd'hui, Look&Fin, lancé en
2012 seulement, compte plus de
3.000 membres actifs et a déjà
récolté 450.000 € pour le fi nance-
ment de 5 sociétés.
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Look&Fin est la première plateforme de fi nancement des PME par le prêt, en Belgique. Elle réunit des entreprises matures cherchant à lever des fonds avec tout particulier intéressé à investir directement dans l’économie réelle.
Look&Fin :une alternative innovanteaux placements traditionnels
Jean-Marc Bourg et Frédéric Levy Morelle,les administrateurs délégués de Look & Fin
Dossier Aides aux Entreprises
30
“Il faut être un peu fou pour entreprendre tout en
restant bien les pieds sur terre. Par contre, dès
le départ, je savais que je devrais exporter si je
voulais m'en sortir. Parce que le marché belge
est trop petit dans mon secteur.” Au bout du fi l,
Jasmine de Wulf, la jeune patronne de Skinoo,
une starter présente sur le marché belge depuis
juin 2013. Son produit : des anneaux d’allaite-
ment en coton naturel pour prévenir et lutter
contre les crevasses sur les mamelons. “C'est
une histoire très personnelle, je suis maman de
quatre enfants et c'est sur base de mon expé-
rience que j'ai conçu ces anneaux. Aujourd'hui,
je reçois pas mal de messages encourageants
des mamans qui ont utilisé mon produit et c'est
à chaque fois, un rayon de soleil. Mais je sais
que ce n'est pas gagné pour autant. Il faut que
je parvienne à exporter mon produit pour me
développer et parvenir à pérenniser la société.”
Pour tenter de trouver le coup de pouce néces-
saire pour se lancer dans la grande aventure de
l'international, Jasmine de Wulf s'est adressée à
l'Awex. “Le support est génial. L'aide est humai-
neet concrète”.
Du côté de l'Awex, en collaboration avec l'Union
wallonne des Entreprises, on réfl échissait depuis
un certain temps pour trouver un système qui
permette de soutenir les PME qui souhaitaient
se lancer à l'international.
“Un programme de portage a existé à l'Awex”,
explique Marie-Christine Thiry, directrice au dé-
partement Incitants fi nanciers de l'Awex. “Mais,
au fi l du temps, on s'est rendu compte que ce
programme ne répondait plus aux attentes. Les
dossiers se faisaient de plus en plus rares. On
s'est donc mis autour d'une table avec l'UWE
pour trouver un autre système de parrainage.”
C'est ainsi qu'est née l'idée de lancer le concept
de l'Entreprise exportatrice solidaire. “Il s'agit de
trouver des entreprises déjà actives à l'inter-
national qui acceptent de supporter des PME
qui se lancent dans cette grande aventure”,
explique Jean-Jacques Westhoff, de l'UWE.
“Il n'y a pas d'incitants fi nanciers pour ces entre-
prises”, continue Mme Thiry. "Ce sont des entre-
prises qui ont envie de partager leurs connais-
sances, d'aider de nouvelles structures. Ce qui
les motive? Je dirais que c'est dans l'ADN des
entrepreneurs, c'est le goût de l'innovation. En
plus, on n'a pas réinventé la roue, les clubs
d'entrepreneurs qui s'entraident ont toujours
existé. Ici, on leur a dessiné un nouveau cadre.
Nous, nous jouons les intermédiaires. Douze
entreprises ont été labellisées, fi n 2013, comme
entreprises exportatrices solidaires : Illam-Fei,
Techspace Aero,Vigan Engineering, Stassen,
Belourthe, Thales Belgium, Sonaca, Automa-
tion& Robotics, Mathy by Bols, Mithra, Intact
3000 et Huckert's International. Ces entrerpises
s'engagent, sur base d’une convention, à par-
rainer deux PME wallonnes par an”.
Skinoo répondait au cahier des charges pour
prétendre à ce parrainage et a obtenu le sou-
tien de Mithra, la société spécialisée dans la
santé féminine. Pourquoi Mithra s'est-elle
engagée dans cette aventure? Poser la ques-
tion à François Fornieri, le manager de l'année
2011, et la réponse fuse. “C'est naturel. Cette
démarche correspond à la vision de l'entre-
prise pour Mithra. Il est naturel de soutenir
cette initiative de l'Awex et d'aider les autres
entreprises. Pourquoi Skinoo ? Parce que son
produit est dans un secteur d'activité qui nous
intéresse, parce qu'il s'agit de la santé de la
femme qui est au coeur de nos activités et
parce que le produit développé par Skinoo
nous permet aussi de compléter notre gamme
à l'international. Nous aidons Skinoo et ça
nous aide, c'est idéal.”
Pour Jasmine de Wulf, le coup de pouce est
précieux. “C'est énorme. C'est un terrible adju-
vant. François Fornieri m'a dit qu'il trouvait que
mon produit est bon, qu'il a sa place sur le mar-
ché et qu'il est complémentaire par rapport à
ce qui existe. Il m'a aussi présentée à son staff.
Moi, j'entreprends seule, c'est très important
d'être entourée de professionnels. Cela rassure
et j'ai pleinement profi té de son équipe”.
Le début d'une nouvelle aventure pour deux
entreprises aux formats bien différents.
Aujourd'hui, Skinoo lorgne vers deux grands
marchés européens. “J'ai pu compter sur le
concours d’une stagiaire qui démarche en
Grande-Bretagne. Une fois encore, je dois
remercier l'Awex qui prend en charge 50% du
salaire de cette stagiaire.” Une belle aventure
qui s'annonce bien pour cette maman entre-
preneur qui n'a pas froid aux yeux et qui entend
mettre toutes les chances de son côté.
Pas évident de se lancerà l'international quand on estune jeune entreprise ou une PMELe constat est évident. L'Awex a donc décidé de donner un coup de pouce à ces “débutants” en collaboration avec l'Union Wallonne des Entreprises et une série de sociétés déjà bien implantées à l'étranger. Nom de code de ce programme : l'entreprise exportatrice citoyenne.
Les programmes les plus sollicités à l'Awex
TROIS PROGRAMMES SONT FORTEMENT SOLLICITÉS PAR NOS ENTREPRISES :
Carte de visite d'entreprise.L'Awex fi nance à 50 % les outils de promotion permettant aux entreprises de gagner en visibilité auprès des entreprises étrangères (brochures, site Internet, vidéo, insertions publicitaires dans des revues professionnelles publiées à l’étranger…).
Assistance prospection -Etude de nouveaux marchésUn bon plan pour prospecter un nouveau marché hors UE et créer son réseau de distribution: subside couvrant 50 % des frais de voyage et séjour ainsi que 50% des frais d’invitation en Belgique de clients ou distributeurs ( 25% pour les traders ).
Subsides foires (50% des frais de location du stand) et Bonus PME.Pour rencontrer ses clients ou futurs parte-naires en participant à un salon à l’étran-ger. Le Bonus PME est appliqué pour une première participation à un salon ( 50% des coûts de location et aménagement du stand ainsi que des frais de voyage et séjour).
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