Download - UNICEF Sur Le Terrain Contre Ebola_Juin 2015
-
Newsletter title goes here Headline goes here
COMMUNICATION
Juin 2015
UNICEF sur le terrain
Lutte contre la maladie virus Ebola
Partenariats publics et privs
Renforcement en Ressources Humaines
Comits de Veille (CVV)
Centres de Transit Communautaires (CTCom)
Rentre scolaire 2015
Assistance aux enfants
LUNICEF, Lead de la Nutrition
Ralisations de forages
Apport en logistique
Distribution des kits de lavage des mains
Mnages sensibiliss & botes images
Units oprationnelles & plateformes
Soutien aux personnes guries
Partenariats en recherche
Les femmes se mobilisent contre Ebola
Les jeunes, acteurs indispensables de la lutte
Participation des religieux et des tradipraticiens
Implication de la Police et des Transports
Appui la Radio Rurale de Guine
Synergie des radios
Activits avec les Scouts
Foire Internationale de Conakry
Production du documentaire 1 sauve 100
Caravanes dans les coles et places publiques
Tournes du Groupe des Hommes dAffaires
Campagnes Coyah, Forcariah et Dubrka
Donateurs
Hommage Marcel Rudasingwa
Images du terrain
Dans ce numro
Page 1 sur 42
P. 2
P. 3
P. 6
LUNICEF en premire ligne de la riposte
P. 7
P. 10
P. 14
P. 20
P. 21
P. 22
P. 25
P. 27
P. 28
P. 28
P. 29
P. 29
P. 30
P. 30
P. 31
P. 31
P. 32
P. 32
P. 33
P. 33
P. 33
P. 34
P. 35
P. 37
P. 38
P. 39
Lappui des partenaires sarticule autour de quatre domaines ma-
jeurs, que sont la communication/mobilisation sociale, la surveil-
lance pidmiologique, la prise en charge des patients et la logis-
tique. LUNICEF, leader de la mobilisation sociale et de lengage-
ment communautaire, sest positionn ds labord aux premires
lignes faisant front commun avec les autres partenaires de la Guine
en vue de lradication de la maladie travers des efforts pour un
changement effectif de comportement. Le rle des secteurs autres
que la communication pour le dveloppement est saluer. Il sagit
entre autres de la Sant travers notamment les Centres de Transit
Communautaires (CTCom), la Protection travers lappui psycho-
social aux enfants et laide financire aux familles affectes, lEau-
Hygine-Assainissement travers la distribution de kits dhygine et
laccs leau potable, et lEducation travers le dveloppement et
lappui la mise en uvre de protocoles pour une rentre et une
anne scolaires scurises contre Ebola. La lutte continue
Bulletin dinformation de lUNICEF Guine
Mohamed Ag Ayoya, Reprsentant
" La Fivre Hmorragique Virus Ebola
a t dclare en Guine en mars 2014
et a caus des pertes normes, tant hu-
maines que matrielles. Les partenaires
techniques et financiers se sont mobili-
ss autour du gouvernement et des
communauts pour lutter efficacement
contre cette pidmie sans prcdent. "
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Partenariats publics et privs avec 7 ministres et plus de 30 ONG
Le Conseil National des Organisations de la Socit Civile Guinenne (CNOSCG), la Croix-Rouge Guinenne, le Groupe
Organis des Hommes dAffaires (GOHA) et lUnion des Radiodiffusions et Tlvisions Libres de Guine (URTELGUI) sont
des partenaires privilgis dexcution. Plusieurs ONG internationales sont galement en partenariat avec lUNICEF. Ces
organisations sont Plan, lOrganisation Catholique pour la Promotion Humaine (OCPH), lONG Research Triangle Internatio-
nal (RTI), Action Contre la Faim (ACF), ChildFund et Search For Common Ground).
Page 2 sur 42
LUNICEF vient en appui au gouvernement travers la Coordination Nationale de Lutte contre la Maladie Virus Ebola, le
Ministre de la jeunesse et de lemploi des jeunes, le Ministre de la communication, le Ministre de l'action sociale, de la
promotion fminine et de l'enfance, le Ministre de la sant, le Ministre de la coopration internationale, le Ministre des
transports, le Ministre de la scurit et de la protection civile, le Secrtariat Gnral des Affaires Religieuses, les structures
dconcentres (directions nationales, directions rgionales, gouvernorats, ) et autres dpartements et services tels que la
Radiotlvision Guinenne (RTG) Koloma et Boulbinet et la Radio Rurale de Guine.
Dans son rle de leader de la mobilisation sociale et de
lengagement communautaire, lUNICEF sappuie sur
les structures locales pour soutenir efficacement la r-
silience communautaire. Cette approche inclusive et
participative, qui place les communauts au cur de
toutes les interventions, est conduite par les parte-
naires locaux que sont entre autres : lAssociation des
Animateurs Communautaires de Guine (AACG), le
Centre Africain de Formation pour le Dveloppement
(CENAFOD), le Centre d'Etudes de Recherche d'Aide
au Dveloppement (CERADE), lONG Aide la Famille
Africaine (AFA), le Centre d'Ecoute de Conseils et d'Orientation des Jeunes (CECOJE), lAssociation d'Aide aux Enfants
Dshrits, lAssociation pour la Promotion de la Gouvernance et des Initiatives Locales (AGIL), lAssociation des Etudiants
en Mdecine, lAssociation Nationale des Scouts de Guine, lONG Sant Plus, lONG Priorit Sant Guine, lAssociation
des personnes Guries dEbola, lONG Zro Pauvre en Afrique, la Fondation Hirondelle, CBC Worldwide, lAssociation des
Personnes Handicapes, la Fondation Binta Ann pour les Enfants et les Femmes (FONBALE), la Fondation Internationale
Thierno et Mariam (FITIMA) et les ONG Monde des Enfants et Enfance du Globe. La mission de ces structures locales
consiste informer et sensibiliser les populations, posant les jalons dun changement positif de comportement dans la
riposte commune contre lpidmie.
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Renforcement en Ressources
Humaines
Page 3 sur 42
DEPLOIEMENT DE 800 MOBILISATEURS SOCIAUX ET 58 COORDINATEURS DE COMMUNICATION
Les mobilisateurs sociaux conduisent des activits diverses : sensibilisation porte--porte ou de masse, counseling,
sessions dchanges, animations publiques, Ils collaborent troitement avec les membres des Comits de Veille identifis
dans chaque localit. Ils ont contribu la mise en place des comits de veille et se sont fortement impliqus dans la forma-
tion de ses membres. La mission des coordinateurs de la communication en tant quacteurs facilitateurs pdagogiques
au sein et au service des communauts la base, est de renforcer la dynamique participative et inclusive dans la riposte,
faciliter les interventions de suivi pidmiologique et appuyer les porteurs locaux dobligation reprsents au niveau des
comits de veille. Ils uvrent spcifiquement dans le cadre de :
La capitalisation et la valorisation de lexprience des acteurs impliqus au niveau local dans les actions de mobilisation
sociale et dengagement communautaire ;
La promotion de lintgration des communauts la base dans la gestion et la prise en compte de leurs attentes et
proccupations quotidiennes ;
Lclaircissement de manire efficace des voies pour toutes les interventions coordonnes et harmonises de riposte
avec une effective adhsion communautaire.
(Photo : Les coordinateurs prfectoraux de la communication (C4D) contracts sous CENAFOD et CERADE assistent
une sance dinduction dans les bureaux UNICEF, avant dtre dploys sur le terrain - Novembre 2014)
LUNICEF a dploy plusieurs dizaines de staff durgence pour renforcer ses quipes sur le terrain. Il sagit dexperts
dans des domaines varis : protection des enfants, hygine et assainissement, ducation, engagement communau-
taire, changement de comportements, construction des centres communautaires, sant et nutrition, communication
externe et visibilit, A ce jour, lUNICEF compte 246 employs en Guine. LUNICEF a par ailleurs apport un
appui stratgique la Coordination Nationale avec le renforcement en experts en communication. travers ses
partenariats avec les ONG nationales et internationales, lUNICEF coordonne les activits de 16 806 personnes sur
le terrain.
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Les mobilisateurs sociaux et les coordonnateurs de la communication sillonnent le pays la rencontre des populations.
Ils se rendent dans les mnages, tablissements scolaires, marchs, espaces publics, garages, salons de coiffure et
de couture, mosques et glises, et sensibilisent sur des thmes tels que
Ces acteurs jouent un rle fondamental dans la leve des rticences et la rfutation des rumeurs portant notamment
sur les centres de traitement Ebola (CTE).
Au cours des sances dinformation et de sensibilisation, ils saident doutils et de supports de communication tels que
les prospectus, posters, et surtout les botes images.
les signes et symptmes de la FHVE
les modes de contamination
la ncessit des enterrements dignes et scuriss
les moyens de prvention de la maladie
limportance des mesures de protection le rle essentiel des agents de la Croix Rouge
la non-stigmatisation des personnes guries
Cartographie des mobilisateurs sociaux et des coordinateurs de communication
Comme illustr sur la carte, lUNICEF assure la prsence constante de mobilisateurs sociaux et coordinateurs prfectoraux de
la communication sur tout le territoire.
Page 4 sur 42
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
A date, lUNICEF compte un effectif de 246 staffs dont 65 internationaux et 181 staffs nationaux.
Page 5 sur 42
L e s t a f f d e l U N I C E F F o r c a r i a h M a i 2 0 1 5
Dploiement du staff sur le terrain
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 6 sur 42
Comits de Veille
Les comits de veille sont des groupes organiss des
membres dune communaut ddis la lutte contre la mala-
die virus Ebola. Ces structures communautaires sont mises
en place au niveau des villages et quartiers (CVV et CVQ)
pour faciliter la circulation de linformation cruciale de rponse
lpidmie. Ils sont composs de personnes issues des com-
munauts, des personnes responsables, crdibles et moti-
ves pour se mettre au service de la communaut. Les
membres sont issus des entits suivantes : Agents de sant
communautaires, notables, jeunes, femmes, religieux (se), gurisseurs (homme/femme), griots (e), enseignants, personnes
guries et reprsentants des villages choisis par les communauts elles-mmes.
Ce programme est implment avec la communaut, pour la
communaut et par la communaut.
Lors de la crmonie de mise en place des Comits de Veille
Forcariah en novembre 2014, le prsident du CNOSCG, Dansa
Kourouma, a mis un accent particulier sur le rle majeur qui est
dvolu aux communauts dans la mise en place et le fonctionne-
ment de ces structures : Ce programme est implment avec la
communaut, pour la communaut et par la communaut. En tant
que Socit Civile, nous sommes des serviteurs des communau-
ts ; notre rle est donc de faciliter aux populations la comprhen-
sion [et lappropriation] de ce processus important .
LUNICEF a mis en place comits
de veille, sur environ . LUNICEF
prend en charge la formation des membres des
comits, le paiement de leurs primes, leur en-
cadrement et le monitoring des donnes col-
lectes sur le terrain.
2 487
3 000
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Centres de Transit Communautaires
Page 7 sur 42
Dans le cadre de sa contribution renforce lacclration de la r-
ponse nationale lpidmie de la fivre hmorragique virus Ebola,
lUNICEF a construit six (7) Centres de Transit Communautaires
(CTCom), Koropara, Friguiagb, Kourmal, Bofossou, Kissidougou,
Kamsar et Kouroussa. Lobjectif gnral de la mise en place des
CTCom est de rduire la transmission du virus Ebola au sein des com-
munauts en isolant le plus rapidement possible les personnes prsen-
tant les signes de la maladie. Ces centres de transit communautaires
de par leur encrage communautaire par le biais des Comits de Veille Villageois (CVVs), contribuent rduire les rsistances
et violences communautaires en isolant de manire temporaire les personnes suspectes dans des sites proches de leurs
communauts. Les Comits de Veille Villageois jouent un rle essentiel dans la mise en place et dans le fonctionnement
effectif des CTCom, en ce sens quils servent dinterface entre la communaut villageoise et les intervenants extrieurs.
Les comits
daccueil
communautaire
Un comit daccueil
communautaire
(CACom) est install
au sein de chaque
CTCom. Il est com-
pos de deux repr-
sentants des Comi-
ts de Veille, char-
gs de laccueil des
parents, de leur ex-
pliquer le fonction-
nement du centre et
les mesures de pro-
tection et de prven-
tion en son sein et
les mesures de pr-
vention au niveau
communautaire.
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 8 sur 42
RENFORCEMENT DU SYSTEME DE SANTE POST-EBOLA
Dans la mise en uvre des CTCom, lUNICEF a prvu le volet renforcement du systme de sant post-Ebola, travers :
la reconversion sur le plan architectural des CTCom en structures semi-permanentes permettant leur utilisation pour des activits de sant de routine et de formation ;
lidentification et la formation du personnel fixe (en permanence au sein du CTCom) et de soutien (bas au niveau des
centres de sant ou des postes de sante) pour la conduite des activits ;
la planification, la mise en uvre et le monitoring des interventions/activits mener en utilisant les CTCom (structures
et personnel) comme plateforme oprationnelle dans les domaines de la vaccination, la nutrition, du WASH ( Water,
Sanitation and Hygiene i.e. eau, hygine et assainissement) et de la sant maternelle.
Prcisions utiles
Les Centres de Transit Communautaires ne sont pas des centres de trai-
tement. Les patients y sont admis pour une priode maximale de 48 heures.
Seuls les cas suspects sont reus dans les centres. Les cas probables
sont demble transfrs au Centre de Traitement Ebola (CTE) de rfrence.
Les centres de transit communautaires sinscrivent dans un cadre opra-
tionnel deux composantes mdicale et communautaire, savoir le
Centre lui-mme et les comits de veille villageois qui sassurent de linstaura-
tion effective dun dialogue communautaire tout au long du processus.
CAS SUSPECT DEBOLA
Tout cas dcd qui avait un lien pi-
dmiologique avec un cas confirm
dEbola, qui prsente un ou plusieurs
des signes suivants : fivre, vomisse-
ments, fatigue, diarrhe, saigne-
ments
Toute personne ayant eu un contact
avec un cas confirm dEbola et qui
prsente un ou plusieurs des signes
suivants : fivre, vomissements, fa-
tigue, diarrhe, saignements
CAS PROBABLE DEBOLA
CTCom construits par lUNICEF
CTCom Rgion Prfecture Achvement
Bofossou NZrkor Macenta Fvrier 2015
Friguiagb Kindia Kindia Fvrier 2015
Kamsar Bok Bok Juin 2015
Kissidougou Faranah Kissidougou Fvrier 2015
Koropara NZrkor NZrkor Janvier 2015
Kourmal Kankan Siguiri Dcembre 2014
Kouroussa Kankan Kouroussa Dcembre 2014
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 9 sur 42
Etapes cls dans la mise en place des CTCom
Visites guides du CTCom par toutes les couches de la communaut la fin des travaux.
Rencontre avec les autorits administratives, religieuses et traditionnelles, les reprsentants des confrries, des femmes et des jeunes,
pour leur expliquer le concept des CTCom, obtenir leur approbation et saccorder sur les modalits de slection du site dimplantation.
Organisation dune visite du site identifi par la communaut avec les autorits et toutes les couches de la communaut.
Assainissement du site prcdemment choisi avec la communaut.
Organisation dune visite du chantier mi-parcours avec les autorits et les reprsentants de la communaut.
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 10 sur 42
Rentre scolaire 2015
Lpidmie de la fivre hmorragique virus Ebola et linstauration de
ltat durgence sanitaire en Rpublique de Guine a conduit les auto-
rits reporter louverture des classes en vue de prendre les mesures
ncessaires pour prvenir la propagation de la maladie. La rentre a
t effective le 19 janvier 2015 sur toute ltendue du territoire lin-
tention de prs de trois millions dapprenants et plus de 80 000 ensei-
gnants. LUNICEF a contribu aux oprations permettant de rduire
les risques de transmission du virus Ebola en milieu scolaire. Pour
lOrganisation, il est essentiel que les coles constituent un environ-
nement protecteur o le risque de transmission du virus Ebola est r-
duit au minimum et o lensemble des connaissances contribue ar-
rter la propagation de la maladie. Parmi les protocoles relatifs la
scurit mis sur pied par les ministres en charge de lducation, con-
jointement avec lUNICEF et ses partenaires, figurent le contrle
systmatique de temprature lentre des coles, linterdiction dentre toute personne ayant plus de 38 degrs de fivre
ou ayant t en contact avec un patient ou une victime dEbola au cours des vingt-et-un derniers jours ou qui prsente trois
symptmes du virus Ebola : fivre, diarrhe et vomissements. Le protocole explique aussi clairement comment faire face un
cas suspect grce un dispositif dorientation.
PROCEDURES DORIENTATION
Les enfants accueillent lUNICEF lcole primaire Gbangbaissa
dans la prfecture de Guckdou mars 2015
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 11 sur 42
Contributions de lUNICEF et de ses partenaires la rentre scolaire
80 657 enseignants de tous niveaux ont t forms aux protocoles de rouverture
des coles relatifs la scurit. LUNICEF a assur la formation de 19% des
enseignants. Plusieurs reprsentants de parents dlves et prestataires de ser-
vices des coles ont particip aux formations. A noter galement la formation de
148 formateurs nationaux et 1 363 formateurs prfectoraux et sous-prfectoraux.
48 615 kits dhygine contenant des seaux et du savon ont t distribus dans
12 000 coles (du prscolaire lenseignement suprieur) pour servir 2,7 mil-
lions denfants. LUNICEF a donn 58 % des kits, ciblant 1,4 million denfants.
350 000 lves ont t dots de fournitures scolaires dans 19 prfectures.
LUNICEF a distribu de plus de 2 754 kits coles pour soutenir lapprentissage de 100 000 enfants dans les zones qui
ont t trs affectes par lpidmie.
La Coordination Nationale a fourni du chlore et diffrents partenaires ont fourni du savon pour le lavage des mains.
Nov. 2014 Fin de la formation des enseignants Conakry
Le Ministre de lducation a fourni 20 500 thermomtres sans-contact lensemble des coles.
Des fiches individuelles didentification ont t instaures, devant tre remplies par tous les en-
fants, lves, tudiants, enseignants et autres membres du personnel des tablissements. Ces
fiches permettent didentifier les mouvements individuels pendant les vacances pour dterminer
dventuels cas contacts. 2 231 592 fiches ont t reproduites pour les lves/apprenants et
tudiants, et 69,863 fiches pour les enseignants et chercheurs des rgions de Mamou, Lab,
Kankan, Bok, Kindia et Conakry.
Des missions radiotlvises ont t diffuses et des affiches de sensibilisation ont t colles
dans les coles.
Un guide de formation des lves sur la maladie virus Ebola a t labor. Ce guide inclut des
recommandations relatives au soutien aux enfants et la non-stigmatisation.
La temprature est prise
laide dun thermomtre
sans contact
Rle des enseignants et des parents dlves
Les enseignants ont jou un rle essentiel dans la mise en place des protocoles de scurit dans les tablisse-
ments. LUNICEF a assur la formation de plus de 15 000 enseignants sur lidentification et la prvention de lpi-
dmie en milieu scolaire. LUNICEF a galement appuy le gouvernement dans la formation en appui psychosocial
aux lves et personnel scolaire affects par lpidmie. Les formations se sont droules dans les prfectures de
Beyla, Guckdou, Lola, Macenta, Nzrkor, Yomou, Krouan, et dans les 5 communes de Conakry, en parte-
nariat avec lONG Save The Children. 310 formateurs ont t forms en appui psychosocial et plus de 10 000
enseignants ont leur tour bnfici de la formation.
Suivant le principe de la continuit de lducation, un programme dducation radio a t lanc, diffusant des cours de
rattrapage pour les enfants hors de lcole et permettant le renforcement des acquis des enfants scolariss. Ces pro-
grammes radiodiffuss permettent par ailleurs de renforcer les messages de prvention de la maladie en milieu scolaire.
1 103 401 enfants bnficient de ces programmes ce jour.
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 12 sur 42
La Fdration Guinenne des Associations des Parents dElves (FEGUIPAE) sest aussi fortement implique
dans les prparatifs de la rentre. Elle a formellement instruit les diffrentes coordinations rgionales, prfectorales
et sous-prfectorales des Associations de parents dlves afin que toutes se mobilisent avec les parents pour la
mise en application effective des dispositifs de lutte contre la maladie Ebola en milieu scolaire. Dans le cadre de
laccord entre lUNICEF et la FEGUIPAE, la Fdration, avec les reprsentants des coordinations des APEAE et
les reprsentants de 23 radios locales, a labor des messages diffuss par les radios. Ces messages taient axs
sur trois aspects cls : lapprovisionnement en eau des coles sans points deau, le creusement des latrines tem-
poraires pour palier le manque de latrines durables, la mobilisation des parents pour la scolarisation massive des
enfants, garons et filles.
Positionnement des kits dans les sous-
prfectures lors de la rentre scolaire
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 13 sur 42
Thermoflash et lavage des mains
La prise de temprature et le lavage des mains, obligatoires lentre des tablissements scolaires, sont les meilleurs moyens pour prvenir la propagation de la maladie.
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 14 sur 42
Assistance aux enfants affects
Paru dans Le Lynx n1178 du 10 novembre 2014
A ce jour, 605 enfants de 0 17 ans ont t confirms positifs et 357 sont dcds
des suites de la maladie virus Ebola. 5,874 enfants ont perdu un ou deux
parents des suites dEbola. Face cette situation, le Ministre de lAction
Sociale de la Promotion Fminine, de lEnfance avec lappui de lUNICEF, a ralis
un Mapping des besoins psychosociaux des enfants. Les rsultats de ltude ont
rvl que ces enfants seraient en particulier exposs des situations de trauma-
tisme psychosocial, de sparation familiale, de stigmatisation et de rejet, de travail
de lenfant, de ngligence, de dscolarisation et de pauvret exacerbe. Pour ga-
rantir la protection et la scurit des enfants affects, il est essentiel de mettre en
place des services dappui aux enfants. Le soutien psychosocial doit tre fourni
aux familles et aux enfants en dtresse; les enfants non accompagns et
spars doivent tre runifis leurs familles ou des arrangements appropris
de protection de remplacement trouvs et leurs besoins nutritionnels et physiques
de base doivent tre remplis.
Autres enfants
vulnrables
(cibles secondaires)
Orphelins(cibles primaires)
Bnficiaires cls
Les enfants spars sont des
enfants spars de leurs deux parents
(pre et mre) ou de la personne qui tait
initialement charge, selon la loi ou la cou-
tume, de subvenir leurs besoins. Ils ne
sont pas ncessairement spars dautres
membres de leur famille. Certains en-
fants spars peuvent donc tre
accompagns par des membres
adultes de leur famille.
Enfants spars
Enfants non accompagns
Prfectures affectes
Beyla, Boffa, Bok, Conakry, Coyah, Dabola, Dalaba, Dinguiraye, Dubrka, Faranah, Forcariah, Fria, Guckdou, Kankan,
Krouan, Kindia, Kissidougou, Kouroussa, Lola, Macenta, Mali, N'Zrkor, Pita, Siguiri, Tliml, Tougu, Yomou
Les enfants non accompagns sont
des enfants qui se trouvent spars de
leurs deux parents et dautres
membres de leur famille, et qui ne
sont pris en charge par aucun adulte
qui la loi ou la coutume attribue la res-
ponsabilit de soccuper
deux.
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 15 sur 42
Rpartition du nombre dorphelins et de dcs dus Ebola
Renforcement du systme de protection des enfants
Un mcanisme daccompagnement de proximit compos dassistants so-
ciaux et de volontaires communautaires est mis en place pour les enfants
rendus orphelins dans les prfectures de Siguiri, Kouroussa, Krouan, Lola,
Yomou, Kankan et Beyla. 4 218 leaders communautaires ont particip aux
formations en protection de lenfant et en appui psychosocial organises
lendroit des communauts. Les assistants sociaux recruts et forms, assu-
rent laccompagnement psychosocial individualis et le suivi des enfants di-
rectement et indirectement affects dans les coles et les mnages. Quant
aux volontaires communautaires, ils animent des ateliers psychosociaux vi-
sant sensibiliser sur la prvention de la maladie au sein des communauts,
augmenter la rsilience des enfants et des mnages et lutter contre la
stigmatisation. 2,824 visites domiciliaires des orphelins ont t ralises auprs des familles par les volontaires communau-
taires et les travailleurs sociaux, pour sassurer de la prise en compte des besoins des enfants.
Visite aux orphelins Mliandou, Guckdou, o a vcu le Patient Zro dEbola, Emile Ouamouno, g de 2 ans
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 16 sur 42
Comits de Protection de lEnfant
Les Conseils Villageois de Protection de lEnfant
Le Conseil Villageois de Protection de lEnfant (CVPE) est une structure base communautaire au bas de lchelle
du dispositif de protection communment appel SYPEG (Systme de Protection de lEnfant en Guinee). Il est mis
en place dans les villages/secteurs pour servir de filet de protection proche de lenfant et de sa famille. Il est cons-
titu dau moins 15 membres issus de toutes les instances tatiques et Organisations Communautaires de Base
(OCB) existants dans la communaut afin que tous les besoins et problmatiques lis aux enfants soient pris en
compte, rfrs temps et que des rponses adquates y soient apportes. Dans le contexte de la crise Ebola,
640 CVPE ont t installs pour accentuer lappui aux enfants rsidant dans les villages affects par lpidmie.
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 17 sur 42
Soutien psychosocial pour les enfants vivant
dans les villages affects
Dans le cadre de la protection et de laccompagnement
psychosocial des enfants et des mnages directement et
indirectement affects par la Fivre Hmorragique Virus
Ebola, des ateliers dappui psychosocial ont t or-
ganiss avec la participation de 93 182 enfants. Les ate-
liers sont anims par des travailleurs sociaux et des
volontaires communautaires recruts par lUNICEF
raison de 3 ateliers par semaine. Les enfants sont
Dessins faits par des enfants lors dateliers dappui psychosocial
catgoriss par tranches dge lors des sessions et ils participent des activits ludiques et ducatives qui am-
liorent leur bien-tre motionnel et psychologique.
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 18 sur 42
Soutien matriel et financier aux familles
accueillant les orphelins
Dans le contexte de lpidmie virus Ebola, les familles des nombreux enfants affects directement ou indirectement se
retrouvent dmunies dans un contexte social marqu par la stigmatisation. En Guine, les familles largies des enfants affects
sont plus enclines recueillir ces orphelins, particulirement ceux ayant perdu leurs deux parents. LUNICEF vient en appui
ces familles pour attnuer les consquences sociales regrettables de la maladie, travers des dons de kits dhygine, de
vtements et de matriel scolaire. Ce faisant, les zones durement touches par la maladie sont couvertes en priorit. LUNI-
CEF a par ailleurs lanc des oprations de transfert de fonds dnommes Cash Transfer lintention des orphelins. Ces
oprations sont conditionnes une utilisation effective des fonds pour les enfants et concerne les prfectures affectes. Un
fondement du projet de Cash Transfer est de favoriser la consolidation des liens sociaux dans un contexte marqu par la
stigmatisation et la dislocation des familles et communauts cause dEbola.
A ce jour, les familles de
5 332 enfants orphelins (dont
2 506 filles et 2 826 garons) ont
bnfici de transfert de fonds
(Cash Transfer) dans les prfec-
tures affectes.
Accueil et rinsertion des enfants affects
spars de leurs familles
En rponse la problmatique des nombreux enfants rendus vul-
nrables d Ebola et parfois rejets par leur famille, lUNICEF a
appuy le ministre de laction sociale dans la mise en place dun
centre daccueil et dun rseau de familles daccueil diriges par des
personnes guries dEbola.
Le centre daccueil pour enfants affects dnomm Centre dAc-
cueil Temporaire et de Protection des Enfants a t mis en
place en dcembre 2014 Guckdou avec lappui de lUNICEF. Il
a t mis en place pour offrir aux enfants non-accompagns ou s-
pars un cadre et des services de protection complets en attendant
leur rintgration familiale.
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 19 sur 42
Pour sadapter lvolution de la maladie, une stratgie daccueil dans des familles identifies a t mise en place
avec le Ministre de lAction Sociale de la Promotion Fminine, de lEnfance. LUNICEF assure la mise disponibilit de kits
divers pour les familles daccueil, les familles dorigine et les enfants eux-mmes. Ces kits contiennent des vivres, des vte-
ments, des outils scolaires, des jouets, Ils bnficient galement dun appui financier ainsi que dun soutien psychosocial.
La prise en charge par la famille daccueil est temporaire suivant le principe de lunit de la famille. Ds le placement de
lenfant, les agents sociaux vont la recherche des membres de la famille dorigine biologique ou largie de lenfant. Le sjour
de lenfant dans une famille daccueil est de 21 jours en moyenne et aboutit la rinsertion finale dans la famille dorigine ou
largie, garantissant ainsi la prise en charge, la protection et lpanouissement de lenfant. A date, 12 familles daccueil ont
t mises en place travers ce programme et 5 enfants spars ont t pris en charge et rintgrs dans leurs familles et
communauts dorigine.
Placement des enfants en familles daccueil
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Page 20 sur 42
au moyen de ses partenaires dimplmentation a fourni du counselling et des aliments thrapeutiques 2 055 patients
atteints dEbola dans les CTE. Dans le souci de protger le statut nutritionnel des enfants vulnrables, 1 306 enfants affects
LUNICEF, Lead de la Nutrition
Depuis le dbut de lpidmie Ebola, la section Nutrition de
lUNICEF sest mobilise pour apporter, avec ses parte-
naires, une rponse adapte cette crise. Cette rponse
se dcline en actions directes lintention des patients at-
teints dEbola et lendroit des enfants, lobjectif tant de
protger leur tat nutritionnel et de rduire limpact de la
maladie. Depuis mai 2014, laliment thrapeutique prt
lemploi a t intgr dans le protocole de prise en charge
des patients dEbola pour prvenir la dtrioration de leur
tat nutritionnel et apporter leur organisme suffisamment
dnergie pour faire face linfection. ce jour, lUNICEF
par Ebola ont bnfici de lait maternis (formula pour en-
fant) travers leurs familles, notamment les enfants orphe-
lins dEbola. Dans les prfectures particulirement tou-
ches, lUNICEF a mis laccent sur la supplmentation des
enfants en micronutriments dont la vitamine A pour renfor-
cer la rsistance linfection. Une recherche active des en-
fants svrement malnutris a t faite pour quils puissent
bnficier du traitement temps, ce qui a permis de prendre
en charge plus de 4 479 enfants de moins de cinq ans s-
vrement malnutris dans les zones affectes par Ebola pour
la priode doctobre 2014 avril 2015. Pour une meilleure
coordination des actions humanitaires, un cluster Nutri-
tion/Scurit Alimentaire a t activ, dirig par lUNI-
CEF et le Programme Alimentaire Mondial (PAM) en appui
la Division dalimentation et de nutrition du Ministre de la
sant. Ce cluster a initi des enqutes sur les effets de
lpidmie sur la nutrition des femmes et des enfants ainsi que sur les conditions de vie des mnages en terme de scurit
alimentaire. Les rsultats de ces enqutes serviront de base lidentification dactions prioritaires de rsilience post-Ebola.
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Ralisation de forages
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 21 sur 42
LUNICEF a appuy le gouvernement dans la ralisation de points deau travers le pays, dans le cadre du programme
daccs leau potable dans les zones affectes par la maladie virus Ebola. Depuis le dbut de lpidmie, lUNICEF
a contribu la ralisation de 253 points deau dans les rgions touches, permettant ainsi plus de 76 000 per-
sonnes davoir accs une source deau potable. Trs satisfaites, les populations ont partout remerci lUNICEF pour
ces ralisations qui amliorent leurs conditions sanitaires et viennent encourager la pratique du lavage des mains au
savon recommande dans la lutte contre la maladie virus Ebola. 108 points deau sont actuellement en rhabilitation
Forcariah.
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 22 sur 42
pport en logistique A
$- $2 $4 $6 $8
Autres
Matriel de communication (C4D)
Kits medicaux
Equipements de protection
Equipements des CTCom
Paires de gants
Seaux
Bouteilles de chlore
Morceaux de savons
Vlos
Moto-ambulances
Motos
Camions
Vehicules tout terrain
Ambulances
MILLIONS USD
Rponse Logistique de l'UNICEF l'pidmie Ebola
82
1 966
30
2 940
13 000 000
5 700 000
A quoi a servi le matriel ? Les ambulances et moto-ambulances ont servi au transport des cas suspects et probables dEbola, tandis que les vhicules
lgers, les motos et les vlos ont t utiliss dans le cadre de la mobilisation sociale travers le pays, particulirement dans
les zones touches, pour la coordination des interventions terrain, le transport des quipes de supervision et le renforcement
du systme de sant. Les bouteilles de chlore, les seaux et les morceaux de savon servent la promotion de lhygine,
spcifiquement le lavage des mains qui constitue le rempart principal contre la contamination de la maladie virus Ebola.
Quant aux camions, ils ont permis de transporter les kits dhygine et les quipements mdicaux dont les gants, assurant la
protection du personnel mdical contre la maladie. Le matriel de communication pour le dveloppement a appuy les
campagnes dinformation et de sensibilisation conduite en masse ou dans le cadre de campagnes porte--porte.
245
2
5 000 000
470 000
Dans la riposte contre lpidmie Ebola, lUNICEF a livr plusieurs tonnes de matriel durgence, dune
valeur de 35 millions USD. Le matriel livr comprend du matriel mdical, du matriel roulant, du
matriel dhygine, du matriel de communication, du matriel de construction Cette rponse lo-
gistique consquente de lUNICEF a t un complment essentiel des activits mises en uvre par les
quipes sur le terrain.
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 23 sur 42
Points saillants en logistique
5 700 000 paires de gants, 13 000 000 morceaux de savons, 5 000 000 bouteilles de chlore 2 camions, 82
ambulances, 245 vhicules 4x4, 1 966 motos et 2 940 vlos ont t remis principalement la Coordination
Nationale de Lutte contre Ebola et aux autres institutions gouvernementales.
3 groupes lectrognes de 10 KVA ont t remis pour utilisation dans les structures de sant.
1,5 million de vaccins contre la rougeole ont t livrs dans le cadre de la campagne de vaccination de routine
organise par le Programme Elargi de Vaccination en avril 2015.
En support aux campagnes de promotion de lhygine, 26 500 kits de lavage des mains ont t distribus
dans les coles de 13 prfectures, 1 500 kits de lavage des mains dans les gares routires et 5 000 kits
dans les 5 communes de Conakry.
7 Centres de Transit Communautaires (CTCom) ont t construits et quips Koropara, Friguiagb, Kou-
rmal, Bofossou, Kissidougou, Kamsar et Kouroussa.
3 postes de contrle ont t construits Coyah et Dubrka pour assurer le respect des mesures sanitaires
dune prfecture une autre.
En support logistique aux campagnes cibles de Forcariah, Coyah et Dubrka, lUNICEF a fourni un
apport en ressources humaines, en matriel (savon, mdicaments), en structures temporaires (tentes) et en
capacit de transport travers la mise disposition de camions.
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 24 sur 42
LUNICEF a remis 82 Ambulances, 245 voitures, 30 moto-ambulances, 1 966 motos, 2 940 vlos, 13 000
000 morceaux de savons, 5 000 000 bouteilles de chlore et 5 700 000 paires de gants pour appuyer la ri-
poste contre lpidmie virus Ebola.
LUNICEF a produit plus de 1 700 000 copies de matriels de communication (prospectus, dpliants, affiches, botes images, stickers,
) et a livr des kits mdicaux dune valeur de 7 440 000 USD.
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 25 sur 42
Distribution des kits de lavage des mains dans les mnages et places publiques
LUNICEF a fourni 296 432 kits dhygine 2 116 524
personnes, chaque kit comprenant un seau avec robinet
incorpor et 6 morceaux de savon. Ces actions de lUNI-
CEF visent promouvoir le lavage des mains au savon,
identifi comme tant le moyen de prvention majeur
contre la maladie virus Ebola.
Distribution de kits famille couple la sensibilisation porte--porte Wondiro dans la sous-prfecture de Fermessadou, prfecture de
Kissidougou (Dcembre 2014)
Les kits ont t distribus aprs les sances dinformation et de sensibilisation collectives organises dans les places
publiques ou les sances individuelles qui ont lieu dans les mnages lors de campagnes porte--porte. Les endroits
o les kits ont t distribus comprennent les marchs hebdomadaires, les villages, les commissariats, les camps
militaires, les prisons, les dbarcadres , dans toutes les rgions et prfectures du pays.
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 26 sur 42
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Zoom sur les botes images
De novembre 2014 mars 2015, lUNICEF a directement produit 8 766 botes image, et a appuy la Coordina-
tion Nationale de Lutte contre Ebola dans la production de 50 000 botes images. Lensemble des partenaires
de la riposte a produit 225 000 botes.
Conues sous la forme de blocs-notes gants, les botes images
sont des supports de communication indispensables aux sances de
sensibilisation animes par les mobilisateurs sociaux et les coordina-
teurs prfectoraux. Lutilisation dimages dessines et de schmas
permettent de vhiculer les messages de sensibilisation de manire
simplifie, synthtique et schmatique. Elles se prsentent sous la
forme d'une srie d'images de grand format relies entre elles et dis-
poses sur un chevalet qui est prsent face au groupe et permet de
passer d'une image l'autre.
Mnages sensibiliss
Page 27 sur 42
243,373
157,508
233,633
145,289
171,791
130,317
195,257
243,707243,373
75,038
233,633
50,986 50,139
108,607
80,419
243,707
0
50,000
100,000
150,000
200,000
250,000
300,000
Conakry Bok Kindia Mamou Lab Faranah Kankan N'Zrkor
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Page 28 sur 42
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
units oprationnelles & Plateformes multifonctionnelles
Les units oprationnelles, 130 au total, ont t mises en place dans les quar-
tiers des communes de Conakry. Elles reprsentent les structures de base pour les
interventions intgres de riposte dans les quartiers et sont constitues dacteurs
locaux intervenant au niveau communautaire pour le systme dalerte prcoce, la
mobilisation sociale, le soutien et la surveillance aux contacts, lappui au transfert
des cas suspects, lappui la ralisation de pulvrisation et des enterrements scu-
riss. Les units oprationnelles sont composes de 2 350 acteurs, dont des
membres des comits de veille des quartiers (CVQ), des reprsentants du conseil
de quartier, du chef de secteur, des religieux, des sages, des jeunes leaders, des
femmes leaders et des clubs danimation citoyenne et dducation la paix, tous
rsidents des quartiers. LUNICEF assure le paiement des per diem des membres
des units et leur fonctionnement logistique travers notamment la mise disposi-
tion de 130 motos. A travers cet appui de lUNICEF, elles sont mieux quipes pour
contribuer de manire optimale la mobilisation sociale et communautaire contre la
propagation de la maladie virus Ebola.
Soutien aux personnes guries
200 femmes guries dEbola ont t prises en charge par le Ministre de laction
sociale, de la promotion fminine et de lenfance, sous financement de lUNICEF. Les
bnficiaires ont reu une enveloppe de plus de 500 000 000 GNF (714 000 USD),
visant contribuer lamlioration des conditions de vie des personnes guries et
la consolidation des liens sociaux dans un contexte marqu par la stigmatisation dans
les communauts. LUNICEF a organis le raccompagnement de plusieurs personnes
guries dans leurs communauts respectives, leur apportant un soutien matriel et
financier, et simpliquant directement auprs de leurs communauts travers la mo-
bilisation sociale afin de rduire les risques de stigmatisation des guris. De par son
Des plateformes multifonctionnelles ont t installes au sein des structures de coordination communale dans les pr-
fectures de Bok, Fria, Coyah, Dubrka, Forcariah et Kindia, ainsi que dans les 5 communes de Conakry. Ces bases
oprationnelles ont t mises en place dans le souci damliorer la coordination, lintgration et le suivi des interventions de
riposte contre Ebola sur le terrain. Elles sont animes par une quipe multidisciplinaire constitue de lensemble des acteurs
humanitaires impliqus dans la riposte. LUNICEF assure la mobilisation des ressources, la mobilisation de potentielles en
ressources humaines, lamnagement des locaux, . Une responsabilit essentielle des acteurs des plateformes concerne la
coordination et lintgration des interventions sur le terrain. A travers la gestion harmonise des informations, les partenaires
peuvent apporter une rponse efficiente et dynamique lvolution de la situation sur le terrain. Cela facilite entre autre une
valuation continue de la situation et des besoins, la priorisation des objectifs par secteur et un suivi efficace des interventions.
mandat, lUNICEF prte une attention particulire aux enfants affects rendus encore plus vulnrables dans le contexte de
lpidmie virus Ebola. (Voir lassistance aux enfants en page 14).
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 29 sur 42
Partenariats en recherche
Les femmes se mobilisent contre Ebola
En collaboration avec luniversit Gnral Lansana Cont de Sonfonia, lUNICEF, travers les sections de Politiques Sociales,
Plaidoyer, Suivi-Evaluation et Communication pour le Dveloppement (C4D), a initi une enqute socio-anthropologique sur la
maladie virus Ebola dnomme enqute CAP (Connaissances Attitudes Pratiques) focalise sur les rticences
lies la maladie. Cette tude a permis entre autre danalyser les causes et les facteurs des rticences. Les rsultats de
lenqute ont t difiants plus dun titre. Une investigation approfondie des rticences des populations a rvl des origines
et enjeux complexes. Certaines des rticences proviennent de lignorance de la maladie virus Ebola dont les signes cliniques
sont, plusieurs gards, identiques aux maladies les plus courantes en Guine telles que le paludisme et la Fivre Lassa.
Certains effets de ces rticences sont le refus didentification des personnes contacts, le fait de cacher et/ou de soigner les
malades au sein de la communaut, les enterrements communautaires non-scuriss, les violences verbales et physiques
lendroit des acteurs de la riposte, Ces rticences, quelle que soit leur nature, ont pour consquences la propagation du virus
et laggravation de lpidmie. Lenqute a par ailleurs rvl quelques insuffisances dans la stratgie initiale de riposte. Les
actions poses par les acteurs sur le terrain ont de prime abord privilgi les dimensions clinique et technique de la maladie
Ebola, tout en en ignorant laspect socio-anthropologique. De toutes les recommandations mises dans le cadre de ltude, il
se dgage la conclusion suivante : une pidmie se combat avec la population, ses valeurs, ses normes, ses leaders.
Dans le contexte de la riposte contre Ebola, lappui de
lUNICEF a favoris limplication de groupes aussi varis
que les professionnels de la sant, les femmes, les
jeunes, les agents communautaires, LUNICEF a sou-
tenu la tenue dune vaste campagne de mobilisation so-
ciale des femmes dans les prfectures de Dubrka,
Coyah et Forcariah, en fvrier 2015. Au terme de la tour-
ne officielle dans les trois prfectures cibles, 600
femmes leaders avaient assist aux sances dinforma-
tion sur la maladie et 225 femmes issues de groupements
ont t dployes pour des activits de sensibilisation de
proximit. chaque tape, plusieurs cartons de savons et de bouteilles de chlore ont t distribus aux femmes pour utilisation
dans les mnages. travers le pays, plusieurs groupements de femmes se mobilisent spontanment, souvent la suite des
sances tenues par les agents de lUNICEF, pour faire front commun contre lpidmie et protger leurs communauts. Cest
le cas du village de Foumba Forcariah, o les femmes ont marqu leur engagement dans la riposte en initiant le mouvement
Sagatii , disant du balai Ebola en langue Soussou.
Les femmes de Foumba, Forcariah, balaient Ebola hors de leur village
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 30 sur 42
Le Ministre de la jeunesse et de lemploi des jeunes a t appuy par lUNICEF pour
dployer plus de 2 100 jeunes Conakry pour sensibiliser les populations, reconnaissant
ainsi le rle fondamental de la jeunesse dans la riposte contre Ebola. Un second groupe
de 16 000 jeunes a aussi t recrut, form et dploy pour une vaste campagne de
sensibilisation porte--porte dans les mnages de Conakry, Coyah et Forcariah, et
750 autres jeunes ont t dploys NZrkor et Macenta. Le Ministre a collabor
avec les stars du football (Hafia 77) et les Miss Guine 2014 et 2015 qui sont alls la
rencontre des populations Kissidougou, NZrkor, Kankan, Mamou, Lab, Kindia,
Coyah, Forcariah et Dubrka pour relayer des messages de prvention contre Ebola.
Les jeunes, acteurs indispensables de la riposte
contre Ebola
Participation des religieux et des tradipraticiens
Ebola ne passera ni par moi, ni par mes fidles. Ce slogan illustre lengagement des imams, prtres et pasteurs qui
multiplient les appels la vigilance lors des sermons et homlies. LUNICEF a appuy les religieux travers le Secrtariat
Gnral des Affaires Religieuses qui a coordonn la formation et la sensibilisation de 4 324 leaders religieux, dont 1 625
dans les 5 communes de Conakry, 1 104 dans les prfectures de Coyah, Dubrka, Forcariah et Boffa et 1 595 dans
les autres prfectures. Sen sont suivies des campagnes de sensibilisation dans les lieux de culte accompagnes de distri-
bution de matriel de sensibilisation et de kits dhygine aux fidles. 25 000 flacons de chlore, 10 000 morceaux de savon,
15 500 flyers en franais et en arabe et 500 posters ont t distribus.
Limplication des tradipraticiens (hommes et femmes) dans la lutte contre Ebola a considrablement amlior le systme de
dtection des cas dEbola. En effet, une grande partie de la population croit que la maladie a une origine mystique et que
seules les plantes locales peuvent la gurir. Lassociation des tradipraticiens aux activits de riposte a t ncessaire compte
tenu de la disparition rcurrente de cas contacts ou de malades suspects dans les communauts. Leur engagement a t
obtenu suite un plaidoyer et une srie de formation pour renforcer leurs capacits en surveillance communautaire et le
rfrencement des cas suspects vers les structures sanitaires. Organiss en associations, les tradipraticiens forms ont leur
tour transmis leurs connaissances sur la maladie leurs pairs. La crdibilit des tradipraticiens a t mise en profit pour
consolider les activits de recherche active durant les campagnes cibles conduites Coyah, Forcariah et Dubrka.
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 31 sur 42
Implication de la Police et des Transports
LUnicef a conduit une sance de sensibilisation contre le virus Ebola dans les locaux de la
Direction Gnrale de la police nationale le 17 octobre 2014, en prsence du Ministre de la
scurit et de la protection civile, des officiers, sous-officiers et hommes de rang du dpar-
tement. A la suite des sessions, des mesures strictes ont t mises en place, dont linterdic-
tion systmatique au sein des effectifs de se saluer en se serrant les mains, de se faire des
accolades, ainsi que le respect de toutes les consignes sanitaires permettant de prvenir la
propagation de la maladie virus Ebola.
LUNICEF a galement engag des discussions avec les responsables et cadres du secteur
des transports, afin quils simpliquent activement dans la lutte pour la scurit des passa-
gers. Le 29 octobre 2014, plusieurs milliers de stickers de sensibilisation ont t colls sur
les taxis et des visuels ont t accrochs aux bus de transport urbain et inter urbain de la
Socit de Transports de Guine (SOTRAGUI). La SOTRAGUI dispose dun parc de 100
bus circulant sur les axes Dabompa-Port et Sonfonia-Dxinn. 820 employs de la SOTRAGUI
ont t forms sur les modes de prvention de la maladie.
LUNICEF a financ 4 nouvelles radios rurales Forcariah,
Yomou Boffa et Lola. Cette dmarche entre dans le cadre du
renforcement des capacits de la Radio Rurale de Guine
pour une meilleure sensibilisation des populations contre la
maladie virus Ebola. La totalit des besoins techniques et
matriels pour loprationnalisation des radios, ainsi que la
formation des agents techniciens et des animateurs ont t
pris e charge. La formation des techniciens est assure par la
Fondation Hirondelle, qui a aussi la charge de produire des
mini et micro programmes sur Ebola et deffectuer des tudes
daudience qualitatives. LUNICEF a galement appuy la Ra-
dio Rurale en quipements et matriels pour renforcer les ca-
pacits de 15 radios rurales et sites relais Lab, Kindia,
NZrkor, Bok, Mali, Beyla, Kankan, Tougu, Dinguiraye,
Siguiri, Kouroussa, Kerouan, Macenta, Koundara et Pita.
Appui la Radio Rurale de Guine
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 32 sur 42
Faranah, N'Zrkor et Kankan. En termes de kits dhygine, 18818 seaux et 80 272 morceaux de savons ont t distribus
grce lappui de lUNICEF.
Les scouts de Guine ont se sont massivement mobiliss dans la riposte
contre Ebola, visant faire intervenir un maximum dacteurs dans les
lieux les plus affects par lpidmie. Les activits menes par les
scouts comprennent des sances de sensibilisation porte--porte, des
carnavals accompagns de fanfares, des matchs de gala, des causeries
autour de feux de camps lors de veilles nocturnes et des projections
publiques de films de sensibilisation contre Ebola. Depuis le mois de
mars 2015, 245 619 personnes ont t sensibilises dans les com-
munes et prfectures de Kaloum, Matam, Dixinn, Ratoma, Matoto,
Coyah, Dubrka, Boffa, Forcariah, Fria, Bok, Kindia, Mamou, Lab,
Synergie des radios
Activits avec les Scouts
Dans le but dassurer aux populations laccs des informations fiables et
susceptibles de lutter efficacement contre la propagation de la maladie
virus Ebola, lUNICEF a appuy la mise en place de deux synergies de ra-
dios. La premire est celle de la radio Nationale en synchronisation avec les
23 stations de radio rurale de lintrieur. 90 missions en franais et
en langues nationales y ont t diffuses de septembre 2014 janvier 2015. La deuxime synergie a t conduite par lUnion
Des Radiodiffusions et Tlvisions Libres de Guine (URTELGUI) de janvier avril 2015. Elle a fait participer 30 radios
prives sur la base dune programmation de diffusions de spots audio, dmissions radiophoniques sous formes de tables
rondes suivies dinteractivits avec les auditeurs et de magazines spcialement conus cet effet. Les synergies ont pour
objectifs de :
Sensibiliser lensemble des guinens et rsidents en Guine sur la ralit de la maladie virus Ebola.
Accrotre le niveau de connaissance sur Ebola, ses sources de contamination et les mesures dhygine mettre en
place pour viter la propagation dans les communauts.
Donner la parole aux spcialistes, aux personnes guries, aux partenaires et aux acteurs de la riposte.
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 33 sur 42
LUNICEF a financ un documentaire titr 1 sauve 100 , qui informe et sensibilise la population sur la maladie virus
Ebola. Le film recueille les tmoignages de plusieurs victimes dEbola travers la Guine, dont des personnes guries. Il a
t traduit en plusieurs langues (Poular, Guerz, Malink, Sousou, Kissi et Toma) et a t projet en synchronisation sur les
mdias locaux.
Foire Internationale de Conakry
Production du documentaire 1 sauve 100
Caravanes dans les coles et places publiques
LUNICEF, appuy par ses partenaires, a mis en place des mesures de pro-
tection contre la maladie virus Ebola la Foire Internationale de Conakry
qui se tient du 26 mars au 12 avril 2015 au Palais du Peuple. LONG Sant
Plus et les Scouts de Guine y ont anim des stands de sensibilisation per-
mettant aux visiteurs de recevoir des informations sur les moyens de prven-
tion de la maladie et les rgles respecter. Des dispositifs de lavage des
mains ont t placs lentre des stands et des kits dhygine sont distri-
bus. LUNICEF a par ailleurs install des toilettes mobiles pour lusage des
visiteurs, assurant ainsi le respect des normes dhygine qui est un aspect
important de la riposte contre Ebola. Pour cette 13me dition, la Foire Inter-
nationale de Conakry a reu approximativement 4 000 visiteurs par jour du-
rant la semaine et jusqu 40 000 personnes pendant les week-ends.
Une caravane de projection du documentaire 1 sauve 100 a t organise en
mars et avril 2015 dans 27 coles et 8 places publiques des communes de Conakry
et des prfectures de Dubrka, Coyah, Forcariah et Kindia, ciblant. Dans les coles,
48 490 lves taient cibls et de nombreux parents dlves ont galement assist
aux projections. Les places publiques vises taient le Palais du Peuple loccasion
de la Foire Internationale de Conakry, lesplanade du Stade du 28 Septembre, le
Stade de Bonfi, lespace Blue Zone, le Boulevard Diallo Telly, le terrain de jeu de
Taouyah, le rond-point de Hamdallaye, le Stade Kabinet Kouyat de Sangoyah ; 4 800 spectateurs ont t estims pour
lensemble des places publiques.
Des dispositifs de lavage des mains ont t placs la Foire
Internationale de Conakry et des kits dhygine sont distri-
bus aux visiteurs
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Tournes du Groupe Organis des Hommes dAffaires
Le Groupe Organis des Hommes dAffaires (GOHA), en collaboration avec lUNICEF, a particip aux efforts de scurisation
des frontires pour prvenir la propagation de la maladie inter-pays. Prs de 30 000 kits dhygine comprenant des seaux,
tabourets, savons et botes de chlore ont t distribus, dont 4 000 dans les coles coraniques, mosques et glises du
pays, et plusieurs centaines dans les marchs, le long des routes, aux postes frontaliers, aux palais de justice, commissariats
etc. Conakry et de lintrieur du pays (Coyah, Forcariah, Dubrka, Boffa, Bok, Kamsar/Sangardi, Koundara, Mali Yem-
bering, Lab, Tougu, Mamou, Dalaba, Pita, ). Limplication du GOHA dans les marchs a t un facteur cl dans la leve
de plusieurs rticences, notamment au march de Forcariah o les quipes de sensibilisation tait rejetes avant larrive
du GOHA sur site. A chaque tape de ses tournes, le prsident du GOHA a mis laccent sur limpact de lpidmie Ebola
sur lconomie. Cherif Abdallah a demand limplication effective de tous les oprateurs pour arrter la propagation de la
maladie : Ebola tue les citoyens, mais Ebola est aussi en train de tuer lconomie du pays en affectant gravement le
commerce, les mouvements des biens et des personnes et les investissements. Il est du devoir de tous les oprateurs
conomiques de simpliquer dans la lutte pour protger nos populations et relancer notre conomie. Il faut noter que le
GOHA a jou un rle dterminant dans la dcision des autorits du Sngal rouvrir les frontires terrestres avec la Guine
aprs quelles aient t fermes pendant plusieurs mois, ayant entran dnormes pertes sur le plan conomique.
Page 34 sur 42
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Page 35 sur 42
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Campagne cible dans les mnages Coyah
E
Campagnes dengagement communautaire et
de dtection active des cas Forcariah
Prs de 2 000 acteurs (mobilisateurs sociaux, agents communautaires, membres des Comits de Veille, ) ont t dploys
dans la prfecture de Coyah du 24 au 27 avril 2015 pour intensifier les efforts de riposte contre la maladie virus Ebola.
Durant 4 jours, 638 quipes ont visit 45 392 mnages porte--porte dans les sous-prfectures de Wonkifong, Kouriah,
Manah et dans la commune urbaine. Les diffrentes quipes se sont rendues dans les mnages pour sensibiliser les popu-
lations travers les botes images sur les modes de prvention et de contamination de la maladie. LUNICEF a distribu
285 000 morceaux de savons dans les mnages visits. A la suite de la campagne, les populations de Coyah se sont enga-
ges simpliquer activement dans la lutte, jusquau dernier cas dEbola.
Le gouvernement et ses partenaires ont conduit deux campagnes de
terrain Forcariah en avril et en mai 2015. La premire campagne
de Sensibilisation et engagement communautaire a t lance
le 12 avril par le Premier Ministre et fait intervenir 2 024 personnes,
dont 1 518 agents communautaires, 506 agents de sant et des
membres des Comits de Veille. Elles se sont rendues porte--
porte dans les mnages, afin de les sensibiliser sur les mthodes
existantes pour se protger dEbola et de dtecter les cas suspects.
LUNICEF a offert six savons chacun des quelques 60 000 mnages visits. Outre la commune urbaine, neufs sous-
prfectures de Forcariah doivent faire lobjet de cette opration porte--porte , savoir Moussayah, Farmoriah, Maferi-
nyah, Sikhourou, Kaback, Benty, Kaliah, Allasoyah et Kakossah.
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 36 sur 42
Les partenaires dans la riposte contre Ebola ont conduit quatre
jours de campagne intensive pour la recherche active des cas
suspects, couple la sensibilisation dans les 5 districts cibles
de la sous-prfecture de Tann Dubrka, du 07 au 10 juin
2015. Plus de 18 613 habitants rpartis dans 3 742 m-
nages ont t visits et sensibiliss Tann Centre 1, Ta-
nn Centre 2, Dixinn Bouramaya, Dembayah et Kenende
Lory, et plusieurs milliers de kits dhygine contenant des sa-
vons et des seaux ont t distribus. En mme temps que la
campagne, une radio mobile dnomme Radio San-
teyaFM a t
teya FM a t lance le 06 juin 2015 Tann dans le but dinformer amplement la communaut sur les objectifs et le
droulement lopration. Les messages de la radio ont permis de lutter contre les rumeurs et faire revenir les personnes qui
avaient quitt la localit lannonce de la campagne. Comme ce fut le cas prcdemment avec les campagnes conduites
Coyah et Forcariah, la population a bnfici de soins gratuits dans les centres de sant grce lappui de lUNICEF qui a
fourni des mdicaments pour soigner les symptmes non suspects. A la suite de la campagne, 33 alertes ont t notifies,
9 personnes suspectes ont t vacues au Centre de Traitement Ebola (CTE), 4 dcs communautaires ont t investigus
et enterrs de manire digne et scurise par les agents de la Croix Rouge et 1 cas positif la maladie virus Ebola a t
confirm.
Campagne de recherche active
des cas Dubrka
La seconde campagne de sensibilisation et recherche active des cas
Forcariah a eu lieu du 16 au 19 mai 2015, avec pour objectif principal
didentifier les cas suspects et les malades, et de les rfrer aux centres de
traitement. Dans ce cadre, 3 500 agents se sont rendus dans 8 023 m-
nages et ont sensibilis plus de 38 500 personnes. Grce au travail des
mobilisateurs sociaux, 403 alertes avaient t notifies, 39 personnes sus-
pectes ont pu tre vacues au Centre de Traitement Ebola (CTE), 29 dcs
communautaires ont t investigus et enterrs de manire digne et scuri-
se par les agents de la Croix Rouge et 5 cas positifs la maladie virus
Ebola ont t confirms. LUNICEF a mis la disposition du gouvernement 70 000 morceaux de savon, 40 tentes qui ont
permis aux quipes de terrain de rester proche des zones ncessitant des oprations accentues, 13 ambulances et plu-
sieurs vhicules. LUNICEF a galement fourni des mdicaments essentiels aux centres de sant pour soigner les personnes
prsentant des symptmes non-suspects.
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 37 sur 42
Donateurs
Banque Mondiale
Fonds Commun des Donateurs (MPTF)
USAID/OFDA
Pays Bas
Banque Islamique de Dveloppement
Allemagne
Japon
Sude
Emirats Arabes Unis
Canada
Commission Europenne/ECHO
Belgique
Fonds des Nations Unies pour les
Urgences - CERF
Norvge
UNICEF France
UNICEF USA
Russie
Suisse
Organisation Ouest Africaine
de la Sant
Danemark
Guinea Alumina Corporation
Rio Tinto
UNICEF Japon
PNUD
Rio Tinto0.2% Belgique
1.6%
Canada/IHA2.9%
Danemark0.4%
Commission Europenne/ECHO3%
UNICEF France0.7%
Allemagne6.4%
Banque Mondiale28.5%
Banque Islamique de
Dveloppement6.9%
Japon5.2%UNICEF Japon
0.2%
Pays Bas7.0%
Norvge0.9%
SIDA - Sude4.3%
Suisse0.5%
Fonds Commun des Donateurs (MPTF)
14.3%
PNUD0.2%
Guinea Alumina Corporation0.3%
Emirats Arabes Unis3.0%
UNICEF USA0.7%
Fonds des Nations Unies pour les Urgences - CERF
1.5%USAID/OFDA
10.7%
Russie0.6%
Organisation Ouest Africaine de la Sant
0.4%
Montant total :
USD 99,002,001
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 38 sur 42
Marcel Rudasingwa, alors Chef de la mission des Nations Unies pour la lutte contre Ebola
(UNMEER) en Guine, est dcd Conakry le 17 novembre 2014. LUNICEF a perdu un
collgue et un ami en la personne de Marcel. Il avait commenc sa carrire lUNICEF au
Rwanda en 1994 et avait occup divers postes durant plus de deux dcennies de service
au Rwanda, Djibouti et au Danemark, avant dtre nomm Reprsentant de lUNICEF en
Guine, puis au Mali et dernirement au Kenya. Ses nombreux amis de lUNICEF et dail-
leurs se souviennent de Marcel Rudasingwa comme dun homme de devoir lesprit in-
domptable qui travaillait pour les enfants avec joie et passion.
Hommage Marcel Rudasingwa
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Images du terrain
Les activits dinformation et de sensibilisation ont t conduites travers tout le pays : A CONAKRY,
dans les communes de Kaloum, Dixinn, Matam, Ratoma et Matoto, et aussi dans les REGIONS :
Bok (Boffa, Bok, Gaoual, Koundara, Fria), Kindia (Coyah, Dubrka, Forcariah, Kindia, Tliml), Ma-
mou (Dalaba, Mamou, Pita), Faranah (Dabola, Dinguiraye, Faranah, Kissidougou), Kankan (Krouan,
Kankan, Kouroussa, Mandiana, Siguiri), Lab (Koubia, Lab, Llouma, Mali, Tougu) et NZr-
kor (Beyla, Guckdou, Lola, Macenta, NZrkor, Yomou).
Page 39 sur 42
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 40 sur 42
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Missions de haut niveau
Page 41 sur 42
Lgende : En haut gauche : Geeta Rao Gupta, Directrice gnrale adjointe de lUNICEF, au CTCom de Friguiagb - En haut droite : Peter Salama, Coordinateur global pour la
lutte contre Ebola, au CTE de Forcariah Au centre gauche : Gianfranco Rotigliano, Coordinateur rgional pour la lutte contre Ebola et Shanelle Hall, Directrice de la Division
des approvisionnements, la radio rurale de Forcariah Au centre droite : Barbara Bentein, Conseillre principale au sige, lcole primaire de Dubrka - En bas gauche : Ma-
nuel Fontaine, Directeur rgional de l'UNICEF pour l'Afrique de l'ouest et du centre, Peter Salama et Ibrahima Camara, Secrtaire Gnral charg de ladministration la Prfecture
de Forcariah, en visite aux comits de veille - En bas droite : Barbara Bentein, prsent Coordinatrice globale pour la lutte contre Ebola, discute avec Mory Cond de lONG AGIL
la plateforme des partenaires Forcariah
Plusieurs missions de haut niveau de lUNICEF se sont rendues sur le terrain Conakry et dans les prfectures touches. Ces nombreuses
visites provenant du Sige et du Bureau Rgional ont t un signe fort dencouragement pour les quipes prsentes sur le terrain.
-
Newsletter title goes here Headline goes here
Tlchargez les bulletins prcdents :
Unicef sur le terrain Dcembre 2014 http://bit.ly/1yHoiwV
Rentre scolaire 2015 : http://bit.ly/1EJ8tgW
Pour des informations rgulires sur nos activits, suivez-nous sur :
Facebook : facebook.com/unicefguinee
Twitter : @unicefguinee
Tumblr : unicefguinea.tumblr.com
Flickr : flickr.com/unicefguinea
Lutte contre lpidmie Ebola Mobilisation sociale
Page 42 sur 42
Bulletin dinformation de lUNICEF Guine Lutte contre la maladie virus Ebola Juin 2015
Directeur de la rdaction : Mohamed Ag Ayoya - Reprsentant
Rdaction : Kadijah Diallo - Spcialiste en Communication