du vin suisse des schweizer weins - vinea sierre · kel einer ganz bestimmten rebsorte vorgestellt...

Drink responsibly.

Switzerland. Naturally.

of swiss wine

Les visages du vin suisseDie Gesichter

des Schweizer WeinsThe face of Swiss wine

SOMMAIREINHALT

CONTENTS

2-3 préface Vorwort foreword 4-5 l’app vinea Vinea-App l’app vinea

6-11 les régions viticoles Die Weinregionen Swiss wine regions

12 Chasselas14 Les Caves de la Béroche, St-Aubin-Sauges

16 Château Maison Blanche, Yvorne18 Domaine Chervet, Praz20 La Cinquième Saison, Martigny22 Domaine Bovy, Chexbres24 Domaine de Terre-Neuve, St-Prex26 Domaine des Alouettes, Satigny28 Domaine des Muses, Sierre30 Domaine Louis Bovard, Cully32 Les Fils Rogivue, Chexbres

34 Pinot noir36 Weingut und Kellerei Hedinger, Wilchingen

38 Weinhaus Cottinelli, Malans40 Cave Saint Philippe, Salgesch42 Domaine de la Montardière, Tartegnin 44 Domaine des Landions, Colombier46 Jean-Christophe Porret, Cortaillod48 John et Mike Favre et fils, St-Pierre-de-Clages

50 Weingut zur alten Post, Jenins52 Bechtel-Weine, Eglisau54 Domaine Grand’Cour, Satigny

56 Merlot58 Bouvet Jabloir Vins, Auvernier60 Gialdi Vini, Mendrisio62 Vini Rovio Ronco, Rovio64 Piccola Vigna, Coldrerio66 La Cave de Genève, Satigny68 Cantina Il Cavaliere, Contone-Gambarogno

70 Pian Marnino, Gudo72 Chai du Baron, Bramois74 Pierre-Maurice Carruzzo et Fils, Chamoson

76 Uvavins - Cave de la Côte, Tolochenaz

78 Cépages originaux Originelle Rebsorten Historic grape varieties 80 Weingut Donatsch, Malans82 Weinbau Schnorf, Uetikon am See84 Schwarzenbach Weinbau, Meilen86 Stefano Haldemann, Minusio88 Cantina Giubiasco, Giubiasco90 Maurice Zufferey, Sierre92 Domaine du Mont d’Or, Sion94 Javet & Javet, Lugnorre96 Domaine Mermetus, Aran98 Gérald Besse, Martigny-Croix

100 Gamay-Gamaret 102 Weinbau Wetli, Männedorf 104 Les Frères Dutruy, Founex106 Domaine du Centaure, Dardagny108 Domaine des Curiades, Bernex110 Domaine Les Hutins, Dardagny112 Marolf Weinbau, Erlach114 Domaine du Paradis, Satigny116 Vinigma, Basel

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PRÉFACEVORWORT

FOREWORD

David Genolet

Président de VINEA – Präsident der VINEA

VINEA President

Elisabeth Pasquier

Directrice de VINEA – Direktorin der VINEA

VINEA Director

Terre de contrastes où les oliviers tutoient les glaciers, où les vignes s’invitent jusqu’au cœur des centres urbains, où l’on cultive fièrement côte à côte les cépages internationaux et des curiosités très locales, la Suisse viticole aime surprendre.

Et vous serez sans aucun doute sur-pris par la beauté à couper le souffle de ses paysages viticoles façonnés par l’homme, surpris aussi par l’au-thenticité de ses produits et surtout par leur diversité. Sur un peu moins de 15’000ha, soit 0.2 % de la sur-face mondiale, s’épanouissent plus de 250 cépages différents. Une richesse à nulle autre pareille, guidée par la créativité et le perfectionnisme des producteurs. Laissez-vous guider au fil de nos pages pour découvrir ou re-découvrir ces artistes-créateurs qui font le vignoble Suisse. S’ils sont ici décrits sous l’angle d’un cépage, ils produisent bien d’autres vins encore que nous vous encourageons à aller découvrir in situ.

C MGG COPn

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Ein Land der Kontraste, in dem Oliven-bäume und Gletscher per Du sind, wo Reben sogar in den urbanen Zentren wachsen, wo man internationale Sorten stolz Seite an Seite mit sehr lokalen Kuriositäten kultiviert – die Weinschweiz liebt es, zu überraschen!

Und Sie werden, daran besteht kein Zweifel, überrascht sein von der atemberaubenden Schönheit ihrer von Menschen geschaffenen Reb- landschaften, überrascht auch von der Authentizität ihrer Produkte und vor allem von ihrer Vielfalt. Auf etwas weniger als 15’000 Hektaren,

sprich auf 0,2% der weltweiten Reb- fläche, entfalten sich mehr als 250 verschiedene Rebsorten. Ein unver-gleichlicher Reichtum, genährt von der Kreativität und dem Perfektionismus der Produzenten. Lassen Sie sich auf den folgenden Seiten dazu verführen, diese Weinkünstler und -schöpfer zu entdecken – oder wieder zu entdecken –, welche die Weinschweiz ausmachen! Auch wenn sie hier unter dem Blickwin-kel einer ganz bestimmten Rebsorte vorgestellt werden, so produzieren sie selbstverständlich auch zahlreiche an-dere Weine. Es liegt an Ihnen, diese in situ kennenzulernen.

Switzerland is a land of surprises and contrasts, where both olive trees and glaciers have their place, where vineyards rub shoulders with towns, and where international grapes and local historic varieties are proudly grown.

The sheer beauty of Switzerland’s wine-growing regions is breath- taking, as is the quality, authenticity and above all, the diversity of the wines made here: 250 different grapes are grown on just under 15,000 hectares (0.2 % of the world’s surface area of vines). This unique richness is shaped by the creativity and perfectionism of its producers. As you turn the pages, you will discover (or perhaps redisco-ver) the artisans who craft Switzer-land’s vineyards. They are grouped here by specific grape variety but na-turally they make other wines as well, all of which can be enjoyed in situ.

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500 portraits L’app VINEA

500 Gesichter VINEA-App

500 faces VINEA-app

48 portraits Les visages du vin suisse

48 Gesichter Die Gesichter des Schweizer Weins

48 faces The face of Swiss wine

vins suisses

C MGG COPnL’APP VINEA

DIE VINEA-APP VINEA APP

Le vignoble suisse à portée de main avec l’App VINEA Vins Suisses !

Mise à jour chaque année, l’app VINEA Vins Suisses présente, géo localise et décrypte l’actualité de 500 caves du pays. On y trouve aussi le palmarès du Grand Prix du Vin Suisse et les com-mentaires des 39 vins distingués, ainsi que ceux des prix spéciaux. Disponible en français, en allemand ou en anglais sur Google Play et App Store, elle a déjà été téléchargée plus de 26’500 fois ! Et, cerise sur le gâteau, elle est gratuite ! La grande majorité des do-maines présentés dans cette brochure sont référencés dans l’app VINEA Vins Suisses.

Die Schweizer Weingebiete in Griff-weite – dank der VINEA-App Vins Suisses!

Die Jahr für Jahr auf den neusten Stand gebrachte VINEA-App Vins Suisses präsentiert 500 Kellereien des Landes und ihre Neuheiten, inklu-sive Geolokalisierung. Daneben findet man dank der App die Siegerliste des Grand Prix du Vin Suisse sowie die Kommentare zu den 39 ausgezeich-neten Weinen und zu denen, die einen der Spezialpreise errungen haben. In Deutsch, Französisch und Englisch via Google Play und App Store erhältlich, wurde die App bis heute bereits mehr als 26’500 Mal heruntergeladen! Und, als Pünktchen auf dem i: Sie ist gratis! Die grosse Mehrheit der in die-ser Broschüre vorgestellten Weingü-ter wird auch in der VINEA-App Vins Suisses aufgeführt.

With the VINEA Swiss Wine app, you’ve got the wines of Switzerland at your fingertips.

Updated every year, the VINEA Swiss Wine app gives you information, news and geolocation for 500 Swiss wine-ries, as well as the results of the Grand Prix du Vin Suisse and tasting notes for the 39 award-winning wines, as well as for the special prize winners. Available in French, German and Eng-glish via Google Play and App Store, it has already been downloaded 26,500 times – and it’s completely free. Al-most all the domaines featured in this brochure can be found in the VINEA Swiss Wine app.

98 LES RÉGIONS VITICOLES

Ha cultivés 1’006Profil 5 cantons , 2 langues, 3 lacsCépages phares Pinot noir et ChasselasLe petit + Œil-de-perdrix : rosé de Pinot noir

Sous l’appellation 3 Lacs, on a cou-tume de regrouper les vignobles de Neuchâtel (607 ha), du Lac de Bienne (221 ha) du Vully (152 ha), de la Broye (9 ha) et du Jura (16 ha). Une région où il fait bon vivre, où le vignoble parse-mé de belles demeures et de vastes fermes fleuries invite plutôt à la rê-verie et aux ballades bucoliques. Mais qu’on ne s’y trompe pas, si la tradition est toujours bien présente dans les caves, la nouvelle génération dyna-mique et bien formée regorge d’idées nouvelles et d’ambition !www.ovpt.chwww.bielerseewein.chwww.vin-vully.ch

Ha cultivés 1’410Vignerons Dynamiques et novateursCépages phares Gamay, Gamaret, Chardonnay, SauvignonLe petit + Vignoble le mieux mécanisé de Suisse

Le vignoble genevois s’étend sur 1410 ha entre Jura, Léman et frontière fran-çaise. Satigny, avec ses 469 ha de vignes est la plus grande commune vi-ticole de Suisse. Aujourd’hui les rouges sont majoritaires et donnent de ma-gnifiques cuvées plébiscitées dans les concours….et à Genève. Eh oui, les vins genevois sont tendance en ville et les manifestations viticoles comme les caves ouvertes connaissent chaque année un succès retentissant !www.geneveterroir.ch

Ha cultivés 3'774 Profil Patrie du Chasselas qui occupe 2/3 du vignoble4 régions La Côte, Lavaux, le Chablais, et Côtes-de-l’Orbe BonvillarsLe petit + Lavaux classé patrimoine mondial de l’Unesco

Le Chasselas est bien ici chez lui en terre vaudoise ! Nulle part ailleurs il ne s’exprime avec autant de finesse et d’élégance. Entre Alpes et Jura, sur les rives du Léman et du lac de Neu-châtel, on lui voue une véritable ado-ration. Et pour s’imprégner au mieux de l’ambiance, rien ne vaut une dé-gustation dans l’une des nombreuses œnothèques qui jalonnent les villages viticoles de charme du pays de Vaud ! www.ovv.ch

3 LACS GENÈVE VAUD VALAIS TESSIN SUISSE ALÉMANIQUEHa cultivés 4'874

Profil Plus vaste canton viticole du pays (1/3 du vignoble suisse)Climat Très sec et ensoleilléCépages phares Petite arvine, Cornalin, Amigne, HumagnesLe petit + Vignes en terrasses et murs de pierres sèches

Le vignoble du Valais s’étend sur en-viron 4800 ha le long du Rhône, au cœur des glaciers et des hauts som-mets alpins. La vigne s’y plait, mais aussi les abricotiers, les oliviers et même les cigales ! On y cultive sur-tout du pinot noir, du chasselas et du gamay. Les automnes secs per-mettent aussi de mûrir les variétés plus tardives comme la syrah et la marsanne. Les valaisans sont très fiers de leurs spécialités telles la pe-tite arvine, l’amigne ou le cornalin. Ils donnent de formidables vins secs et des vins liquoreux de classe mondiale ! www.vinsduvalais.ch

Ha cultivés 1'124 dont 92 % de rougesProfil 2 régions distinctes séparées par le Monte CeneriClimat très ensoleillé et très arroséCépages phares Merlot

Le Merlot a trouvé son terroir de pré-dilection au sud des Alpes ! Introduit au Tessin il y a un peu plus de 100 ans, il a colonisé tout le vignoble et ne laisse que peu d’ha aux Cabernets, à la bondola ou au Chardonnay. Il s’est bien adapté aux vignes escarpées cultivées en banquettes ainsi qu’aux sautes d’humeur du climat. Eh oui, si le Tessin évoque souvent la douceur méridionale avec ses palmiers et son soleil très présent, le ciel réserve des surprises et les orages sont fréquents et très violents www.ticinowine.ch

Ha cultivés 2636 sur 19 cantonsProfil Mosaïque de terroirs et microclimatsCépages phares Pinot noir, Müller-thurgauSpécialités locales Completer, Raüschling

Diversité ! C’est le maître mot et la force du vignoble de Suisse aléma-nique ! Diversité des terroirs, diver-sité des climats et des paysages. On trouve la vigne tantôt sur les rives des lacs comme à Zürich, tantôt dans les vallées alpines des Grisons, tantôt le long du cours des fleuves comme le Rhin. Les plus grands cantons vi-ticoles sont Zürich (608 ha), Schaf-fhouse (482 ha), les Grisons (422 ha) et Argovie (391 ha).www.weinbranche.ch

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Kultivierte Ha 1006Profil 5 Kantone, 2 Sprachen, 3 SeenStarsorten Pinot noir und ChasselasDas kleine + Œil-de-Perdrix = Rosé de Pinot noir

Die Appellation Dreiseen umfasst fol- gende Weingebiete: Neuenburg (591 ha), Bielersee (220 ha), Vully (150 ha), Broye (10 ha) und Jura (14 ha). Es ist eine Re-gion, in der man gut lebt, wo die Reb-berge, da und dort unterbrochen von schönen Landsitzen und behäbigen, über und über mit Blumen geschmückten Bauernhäusern, zum Träumen und zu bukolischen Spaziergängen einladen. Doch man lasse sich nicht täuschen: Die Tradition ist in den hiesigen Kellern zwar noch sehr präsent, doch die junge Gene-ration, dynamisch und gut ausgebildet, sprüht nur so vor neuen, ambitionierten Ideen. www.ovpt.ch, www.bielerseewein.chwww.vin-vully.ch

Kultivierte Ha 1410Winzer dynamisch und innovativStarsorten Gamay, Gamaret, Chardonnay, SauvignonDas keine + die am stärksten mechanisierte Weinregion der Schweiz

Die Genfer Reben wachsen zwischen Jura, Lac Léman und der französischen Grenze. Satigny mit seinen 469 Hekta-ren Reben ist die grösste Weinbauge-meinde der Schweiz. Rotweine domi-nieren und werden oft zu wunderbaren Cuvées assembliert, die in Concours ausgezeichnet werden und sich in Genf selbst grösster Beliebtheit erfreuen. In der Tat: Genfer Weine sind in Mode in der Rhonestadt, und Weinanlässe wie die Tage der offenen Kellertür haben von Jahr zu Jahr mehr Erfolg.www.geneveterroir.ch

Kultivierte Ha 3774Profil Heimat des Chasselas, der zwei Drittel der Fläche einnimmt4 Regionen La Côte, Lavaux, Chablais und Côtes-de-l’Orbe/BonvillarsDas kleine + Lavaux, klassiert als Weltkulturerbe der Unesco

Der Chasselas ist auf Waadtländer Boden wirklich zu Hause. Nirgend-wo sonst drückt er sich mit solcher Finesse und Eleganz aus. Zwischen Alpen und Jura, an den Ufern des Lac Léman und des Neuenburgersees, wird er geschätzt und verehrt. Um in diese Ambiance einzutauchen, gibt es nichts besseres als eine Degustation in einer der zahlreichen Önotheken in einem der charmanten Weinbaudörfer des Waadtlandes. www.ovv.ch

DREISEEN GENF WAADT

DIE WEIN- REGIONEN

WALLIS TESSIN DEUTSCH- SCHWEIZKultivierte Ha 4874

Profil grösster Weinkanton des Landes (1/3 der Schweizer Rebfläche)Klima sehr trocken und sonnigStarsorten Petite Arvine, Cornalin, Amigne, HumagnesDas kleine + Rebterrassen und Trockensteinmauern

Die Reben des Wallis umfassen rund 4800 Hektaren entlang der Rhone, umringt und überragt von Gletschern und den hohen Berggipfeln der Alpen. Hier fühlen sich nicht nur Reben wohl, sondern auch Aprikosen- und Oliven-bäume, ja selbst Zikaden. Produziert wird vor allem Pinot noir, Chasselas und Gamay. Dank den trockenen Herbst-monaten gelangen auch spätreifende Sorten wie Syrah oder Marsanne zur Reife. Die Walliser sind sehr stolz auf ihre Spezialitäten wie Petite Arvine, Amigne oder Cornalin. Sie ergeben wunderbare trockene Weine, aber auch Dessertweine von Weltklasse. www.vinsduvalais.ch

Kultivierte Ha 1124, 92% davon rote SortenProfil 2 unterschiedliche Regionen, getrennt durch den Monte CeneriKlima sehr sonnig und sehr nassStarsorte Merlot

Der Merlot hat südlich der Alpen seine Wahlheimat gefunden. Vor etwas mehr als hundert Jahren im Tessin eingeführt, hat er das ganze Weinge-biet kolonisiert und überlässt nur we-nige Hektaren den anderen Sorten wie Cabernet, Bondola oder Chardonnay. Er hat sich bestens an die steilen, in kleinen Terrassen kultivierten Rebpar-zellen sowie an das ausgesprochen launische Klima angepasst. Denn ja, das Tessin, das wegen seiner Palmen und den vielen Sonnenstunden oft mit südlicher Milde assoziiert wird, hält Überraschungen in Form von häufigen und sehr heftigen Gewittern bereit. www.ticinowine.ch

Kultivierte Ha 2636, verteilt auf 19 KantoneProfil Mosaik von Terroirs und KleinklimazonenStarsorten Pinot noir, Müller-ThurgauLokale Spezialitäten Completer, Räuschling

Vielfalt! Das ist das Schlüsselwort und die Stärke der Deutschschweiz. Viel-falt der Terroirs, der Kleinklimazonen und der Landschaften. Hier findet man Reben an Seeufern wie am Zürichsee, aber auch in Voralpentälern wie in Graubünden oder an Flussufern wie etwa entlang dem Rhein. Die grössten Weinkantone sind Zürich (609 ha), Schaffhausen (482 ha), Graubünden (422 ha) und Aargau (393 ha).www.weinbranche.ch

1312 SWISS WINE REGIONS

Ha planted 1006Overview 5 cantons, 2 languages, 3 lakesMain grapes Pinot Noir, ChasselasDistinguishing feature Oeil-de-Perdrix: rosé made from Pinot Noir

The appellation 3 Lakes brings to-gether wines from Neuchatel, with 591 hectares, Lake Bienne, 200, Vully, 150, La Broye, 10 and Jura,14 hectares. The region has long been known for fine living, with its vineyards spread out among domaines that boast manor houses and mansions and enormous flower-bedecked farms that beckon to dreamers and those who love bu-colic walks through the countryside. Don’t let this fool you; while tradition is part of the wineries here, wine pro-ducers of the younger generation are well-educated and particularly known for their new ideas and ambition.www.ovpt.chwww.bielerseewein.chwww.vin-vully.ch

Ha planted 1410Growers dynamic, motivatedMain grapes Gamay, Gamaret, Chardonnay, SauvignonDistinguishing feature Switzerland’s most efficiently mechanised vineyards

Geneva’s grapevines cover 1,410 hec-tares that run from the Jura mount-ains to Lake Geneva and its French border. Satigny, with 469 hectares of vines, is the largest grapegrowing commune in Switzerland. Reds are the majority grapes today, lending them-selves well to blends that are praised in competitions, but that are also very popular in Geneva. Geneva wines are definitely popular in the city, and wine events, starting with the Geneva Open House Day, are appreciated by the pu-blic, year after year.www.geneveterroir.ch

Ha planted 3774Overview Chasselas country (two-thirds of the vineyard)4 regions La Côte, Lavaux, le Chablais, Côtes-de-l’Orbe, BonvillarsDistinguishing feature Lavaux: a UNESCO World Heritage site Chasselas is truly at home here, in canton Vaud. Nowhere else does it express its terroir so well, with such delicacy and elegance. It is cherished everywhere here, between the Alps and the Jura, along the shores of Lake Geneva and Lake Neuchatel. Soak up the ambience as the locals do, with a tasting session in one of the many winebars or cellars that are dotted throughout the charming villages of Vaud.www.ovv.ch

3 LAKES GENEVA VAUD VALAIS TICINO GERMAN- SPEAKING

SWITZERLAND Ha planted 4874Overview Switzerland’s largest wine growing canton (a third of the country’s vines)Climate Very dry and sunnyMain grapes Petite Arvine, Cornalin, Amigne, HumagnesDistinguishing feature terraced vineyards and dry stone walls

The vineyards of canton Valais co-ver approximately 4,800 hectares, stretched out along the Rhone river, with glaciers and high Alpine peaks above. Vines love it here, as do apri-cot and olive trees and even crickets! The main grapes grown here are Pinot Noir, Chasselas and Gamay. The dry autumns make it possible to grow late-ripening varieties such as Syrah and Marsanne. The people of this region are very proud of their specialty grapes, which include Petite Arvine, Amigne and Cornalin, grapes that make wonderful world-class dry and sweet wines. www.vinsduvalais.ch

Ha planted 1124 (92% red grapes)Overview 2 distinct regions separated by the Monte CeneriClimate very sunny, lots of rainMain grape Merlot

Merlot found its true home on the sou-th side of the Alps. It was introduced to Ticino a little more than 100 years ago and rapidly took over, grown in the vast majority of vineyards and leaving little room for the Cabernets, Bondola and Chardonnay. It is well adapted to vines on steep slopes grown in ban-quettes, as well as to the vagaries of the climate here. Ticino often reminds us of a gentler South, with its palm trees and the ever-present sun, but the skies here often bring surprises, with frequent and often very violent thunderstorms. www.ticinowine.ch

Ha planted 2636 across 19 cantonsOverview a mosaic of terroirs and microclimatesMain grapes Pinot Noir, Müller-ThurgauLocal grapes Completer, Raüschling

Diversity is the key word and the stren-gth of this region, with many and va-ried terroirs, climates and landscapes. Vines are found along the shores of its lakes, for example in Zurich, as well as in Alpine valleys, in Graubünden, and along the banks of the Rhine river. The largest wine-producing cantons are Zurich, with 609 hectares, Schaf-fhausen with 482, Graubünden with 422 and Aargau, 393 hectares.www.weinbranche.ch

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CHASSELAS Tendre, subtil et précis, le vin de Chasselas, aussi ap-pelé Fendant, est un véritable révélateur des terroirs qui l’ont nourri ! En prenant de l’âge il change de visage, dévoile son corps et de chaleureuses notes de cire.

Weich, subtil und präzis, spiegelt kaum ein Wein wie der Chasselas, auch Fendant genannt, das Terroir wider, das ihn ernährt hat. Mit zunehmendem Alter verändert er sein Angesicht, enthüllt seinen Körper sowie warmherzige Wachsnoten Wines made from this grape (also known as Fendant) are gentle, subtle yet precise: the Chasselas grape has the capacity to really express its terroir. It can evolve with age, gaining body as well as beeswax notes.

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E Introducing the new vintage

Les Caves de la Béroche vinify the equivalent of 52 ha of vines, from 100 growers. Each year, on the third Wed-nesday in January, the very first bottles of the new vintage go on sale. The only criteria is that the wine must be a pure, unfiltered Chasselas. “Making unfiltered wine means that we make some fascinating discoveries in the winery when deciding which tanks to use. In the glass, the wine looks cloudy, it has fresh citrus and passion fruit aromas, with plenty of freshness and body,” explains coop director Caleb Grob. Unfiltered wine is exclusive to Neuchâ-tel, and the perfect excuse for a lively, heart-warming, mid-winter celebration. “We sell unfiltered wine year-round, it’s a living wine which continues to develop in the bottle: it goes really well with the local food from our canton.”

Visitenkarte des neuen Jahrgangs

Die Caves de la Béroche vinifizieren die Trauben von 52 Hektaren Reben, von 100 Genossenschaftern. Jeweils am dritten Mittwoch im Januar kann man die ersten Flaschen des neuen Jahr-gangs entdecken und erwerben. Einzige Bedingung: Es muss Chasselas sein, und zwar unfiltriert! «Der Non-filtré, das ist zuallererst eine passionierende Entdeckung im Keller, dann, wenn wir die Cuves selektionieren müssen, die zu Non-filtré verarbeitet werden», erklärt Caleb Grob, Direktor der Kooperative. «Im Glas ist da zuerst Nebel, dann frische Aromen von Agrumen und Pas-sionsfrucht, mit viel Frische und Fülle.» Der Non-filtré ist eine Neuenburger Exklusivität und eine Gelegenheit, mit-ten im Winter ein warmherziges Fest zu feiern. «Wir verkaufen ihn das ganze Jahr; der Non-filtré ist ein lebendiger Wein, der sich in der Flasche weiter- entwickelt und wunderbar zur Gastro-nomie des Kantons passt.»

Carte de visite du nouveau millésime

Les Caves de la Béroche vinifient l’équivalent de 52 ha de vignes livrés par 100 sociétaires. Chaque année le troisième mercredi de janvier est l’oc-casion de découvrir et de mettre en vente les premiers flacons du millé-sime. Seuls impératifs : il doit s’agir d’un Chasselas pur et il ne doit pas avoir été filtré ! « Le non filtré, c’est tout d’abord de passionnantes découvertes à la cave quand nous devons sélectionner les cuves qui lui seront dédiées. Dans le verre c’est le brouillard, puis des aromes frais d’agrumes et de fruit de la passion avec de la fraîcheur et du vo-lume » explique Caleb Grob, directeur de la coopérative. Le non-filtré est une exclusivité neuchâteloise, l’occasion de faire une fête chaleureuse au cœur de l’hiver ! « Nous en vendons toute l’an-née, le non-filtré est un vin vivant qui évolue sans cesse dans la bouteille et se marie tellement bien à la gastrono-mie cantonale ».

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E A new discovery, every day!

In charge at Maison-Blanche for 30 years now, this is how Jean-Daniel Suardet laughingly describes his me-mories of tasting Chasselas. And as a grower who has left his mark on the steep terraces of the Yvorne, he knows what he’s talking about: of his 7.7 ha vineyard, 6.4 ha are planted with this white variety. The head of the estate confirms that the subtle quality of his Chasselas comes from the terroir – from the incredibly stony soils that resulted from the collapse of the Tour d’Aï in 1594, completely wiping out the village; from the thermal winds which blow almost every year in this corner of the commune. But terroir is also about human know-how and the wise decision to continue planting densely and pruning short; the meticulous vinification carried out in huge wooden vats. When man and Mother Nature give of their best, “elegance, minerality, freshness and structure” is the result.

«Jeden Tag eine grosse Entdeckung!»

So beschreibt Jean-Daniel Suardet, seit 30 Jahren «Schlossherr» von Maison Blanche, humorvoll seine schönste Erinnerung an Chasselas-Degusta-tionen. Er, der die steilen Terrassen von Yvorne gezähmt hat, weiss, wovon er spricht: Von den 7,7 Hektaren Reben des Schlosses sind 6,4 dem Chasselas vorbehalten. Der stets subtile Hausherr unterstreicht, die Qualität seiner Chas-selas verdanke sich dem Terroir: diesem kiesigen Schuttkegel, der vom Berg-sturz des Tour d’Aï von 1584 stammt und der damals das ganze Dorf aus-radierte. Dem thermischen Wind, der in dieser Ecke der Gemeinde fast an je-dem Tag des Jahres weht. Doch Terroir, das ist auch menschliches Savoir-faire, die weise Entscheidung, hohe Pflanz- dichte und kurzen Schnitt beizube-halten, sowie präzise Vinifikation in Holzfudern von Meisterhand. Wenn Mensch und Natur ihr Bestes geben, sind «Eleganz, Mineralität, Frische und Struktur» das Resultat.

Chaque jour une grande découverte !

« Châtelain » de Maison-Blanche de-puis 30 ans, Jean-Daniel Suardet décrit ainsi avec humour son plus beau sou-venir de dégustation de Chasselas ! Et celui qui a dompté les terrasses es-carpées d’Yvorne sait de quoi il parle : sur les 7.7 ha de vignes du Château, 6.4 sont dédiés au cépage blanc ! Tou-jours subtil, le maître des lieux affirme que la qualité de ses Chasselas vient de son terroir. De ces sols très cail-louteux résultant de l’éboulement de la Tour d’Aï qui, en 1584 a complète-ment anéanti le village. De ces vents thermiques qui soufflent chaque jour de l’année ou presque dans ce coin de commune. Mais le terroir, c’est aussi le savoir-faire humain et la décision judi-cieuse de conserver ici de fortes densi-tés de plantation et une taille courte, la vinification précise menée de main de maître dans de grands foudres de bois. Quand l’homme et la nature donnent le meilleur il en résulte « élégance, miné-ralité, fraîcheur et structure ».

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Jean-Daniel Chervet’s favourite Chas-selas is his Sélection du Domaine, the same wine with which he won the title of Best Chasselas in the World in the 2014 Mondial du Chasselas competi-tion. “I am convinced that in Vully we have great terroirs for growing white grapes, especially Chasselas,” he com-ments. “ The Sélection du Domaine is a blend of several different plots, including light, sandy soils from the top of the hill and heavier, more clay-laden soils from lower down. It’s a joyful, summer wine, ideal for sharing with friends and food.” The Chervets have always grown Chasselas, and today it represents 40% of their vines. “It’s a really subtle variety, and we try to reveal this each vintage. It’s also the perfect match for the delicate flesh of the fish caught in our lake.”

Voller Nuancen und Subtilität

Jean-Daniel Chervets Lieblingschas-selas ist seine Sélection du Domaine, mit der er beim Concours Mondial du Chasselas 2014 den Titel als Chasse-las-Weltmeister gewonnen hat. «Ich bin überzeugt davon, dass wir im Vul-ly vorzügliche Weisswein-Terroirs im Allgemeinen und für den Chasselas im Besonderen besitzen. Unsere Sélec-tion du Domaine ist eine Assemblage verschiedener Parzellen, von leichten, sandigen Böden im oberen Teil des Reb- hangs und von schwereren, lehmigen Böden im unteren Teil. Es ist ein Som-merwein, ein Wein der Geselligkeit, den man mit Freunden zu einem guten Es-sen geniesst!» Die Chervets haben den Chasselas schon seit jeher kultiviert. Heute repräsentiert er 40% ihrer Reb- fläche. «Es ist eine Rebsorte voller Nuancen und Subtilität, die wir bei jeder Vinifikation zu enthüllen versuchen. Der Chasselas ist der perfekte Begleiter zu delikaten Fischen aus unserem See.»

Tout en nuance et en subtilité

Le Chasselas préféré de Jean-Daniel Chervet est son Sélection du Domaine, celui là même avec lequel il a rem-porté le titre de Meilleur Chasselas du Monde au concours Mondial du Chasselas 2014. « Je suis convaincu que nous avons au Vully d’excellents terroirs pour les blancs, et pour le Chasselas en particulier. Cette Sélec-tion du Domaine est un panachage de plusieurs parcelles, des sols légers et sablonneux du haut du coteau et des terrains plus lourds et argileux du bas. C’est un vin d’été, de convivialité, un vin à partager avec des amis autour d’une bonne table ! » Les Chervet ont toujours cultivé le Chasselas sur leurs terres. Il représente aujourd’hui 40% de leur vignoble. « C’est un cépage tout en nuance et en subtilité que nous es-sayons de révéler à chaque vinification. C’est aussi le parfait compagnon pour sublimer la chair délicate des poissons de notre lac ! ».

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Recently awarded the title of 3rd best Swiss Chasselas in the 2017 Grand Prix du Vin Suisse, the Fendant de Mar-tigny from the 5ième Saison winery (formerly known as Cave Alexis Jac-quérioz) claims to “reflect Martigny’s terroir,” according to œnologist Chris-tophe Echenard. “We blend fruit from several plots within the commune, and when we vinify, we try to be faithful to the minerality of the terroir while main-taining the variety’s natural finesse and precision.” Some of the wine is aged in 2000 litre wooden vats, to give the final wine a touch of richness and roundness. “Fendant can be a delicious, very classy wine: its popularity never wanes!” Served as an aperitif, it also pairs very well with cheese-based dishes – and older vintages can even be served with dessert!

Ein geselliger Wein

Erst kürzlich beim Grand Prix du Vin Suisse 2017 zum drittbesten Chasselas des Landes erkoren, versteht sich der Fendant de Martigny der Cave La 5ième Saison (der früheren Cave Alexis Jac-quérioz) gemäss ihrem Önologen Christophe Echenard als «Widerschein des Terroirs von Martigny». Er erklärt: «Wir assemblieren mehrere Parzellen, die wir auf Gemeindegebiet kultivieren, und versuchen mit der Vinifikation, die Mineralität getreulich wiederzugeben und gleichzeitig die Finesse und die natürliche Präzision der Rebsorte zu bewahren.» Ein Teil wird in 2000-Li-ter-Fudern ausgebaut, um dem Wein Schmelz und runde Form zu verlei-hen. «Der Fendant ist ein sehr frischer Wein mit viel Klasse, dessen man nie überdrüssig wird!» Ideal als Aperitif, begleitet er auch aufs schönste sämt-liche Käsegerichte – und man könnte es sogar wagen, einen alten Jahrgang zum Dessert zu geniessen!

Un vin convivial

Récemment récompensé du titre de 3ième meilleur Chasselas du pays au Grand Prix du Vin Suisse 2017, le Fen-dant de Martigny de la cave la 5ième Saison (anciennement Cave Alexis Jac-quérioz) se veut le reflet du « terroir de Martigny » selon son œnologue Chris-tophe Echenard. « Nous assemblons plusieurs parchets cultivés sur la com-mune et essayons par la vinification de restituer fidèlement la minéralité du terroir tout en conservant la finesse et la précision naturelles du cépage ». Une partie du volume est élevée en foudre de 2000 litres pour apporter une touche de gras et de rondeur à l’ensemble. « Le Fendant est un vin très friand avec beaucoup de classe; on ne s’en lasse jamais ! ». Présent sur les tables dès l’apéritif, il accompagne aus-si à merveille tous les mets à base de fromages et l’on pourra même oser un vieux millésime avec le dessert !

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Bertrand Bovy looks after production at this tourism-focused, family-run winery, while his brother Eric takes care of sales and marketing. “We farm 11 ha of vines in Lavaux and more than 80% is Chasselas, which we have always grown,” explains Bertrand. The Bovy brothers make five Chasselas wines, all very different from each other. His favourite is the old vine St-Saphorin, made from plots that are more than 25 years old: “it’s text book Chasselas, with plenty of aromas and body, it’s mouth-filling, a real 21st century wine,” he enthuses. “No-one can compete with our Chasselas at an international level, it’s THE speciality of Switzerland,” he adds. And the added bonus is that with ageing, the wines acquire wonderful aromas and tastes: “it’s the most per-fect grape for illustrating terroir and vintages: it’s like bottled memories!”

Das ist unsere Spezialität

«Wir bewirtschaften elf Hektaren im Lavaux, über 80% sind mit Chasse-las bestockt, den wir seit jeher kulti-vieren», erzählt Bertrand Bovy, verantwortlich für die Produktion des Guts, das stark auf Weintourismus setzt. Sein Bruder Eric kümmert sich um den kommerziellen Teil. Die Brü-der Bovy produzieren fünf sehr un-terschiedliche Chasselas. Welchen er bevorzugt? Den St-Saphorin aus einer Parzelle mit mehr als 25 Jahre alten Reben, «die Quintessenz des Chasselas mit Aromatik, Schmelz, rundem Kör-per – ein echter Wein des 21. Jahrhun-derts», kommt er ins Schwärmen. «Mit dem Chasselas kann uns auf interna-tionalem Niveau niemand Konkurrenz machen, das ist die Schweizer Spezia-lität schlechthin.» Und, als Tüpfelchen auf dem i, erlangen die Weine mit der Zeit aussergewöhnliche olfaktive und geschmackliche Qualitäten, «ein fabel-hafter Marker für Terroirs und Jahrgän-ge, in Flaschen gefüllte Erinnerungen!»

C’est notre spécialité

« Nous travaillons 11 ha en Lavaux dont plus de 80 % de Chasselas que nous cultivons depuis tout le temps », explique Bertrand Bovy responsable de la partie production du domaine familial très axé sur l’oenotourisme, tandis que son frère Eric assume la partie commerciale. Les frères Bovy produisent 5 Chasselas tous très dif-férents. Son préféré ? Le St-Saphorin vieilles vignes issu de parcelles de plus de 25 ans, « la quintessence du Chas-selas avec de l’aromatique, du gras, de la rondeur, un vrai vin du XXIème siècle » décrit-il enthousiaste ! « Avec le Chas-selas, personne ne peut nous faire de concurrence sur le plan international, c’est LA spécialité suisse » ajoute-t-il. Et, cerise sur le gâteau, les vins ac-quièrent avec le temps des qualités ol-factives et gustatives exceptionnelles, « c’est un fabuleux marqueur des ter-roirs et des millésimes, de la mémoire en bouteille » !

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All the Terre-Neuve wines have a lily on the label. “It’s an noble flower,” explains David Kind, “and moreover it’s the emblem of the village of St-Prex.” The Kind family are originally from Winterthur, and have owned this domaine since 1919. “It was a summer residence for our family, we didn’t live there. I took it over in 1996 after my viticulture and oenology studies,” says David, with his Zurich accent. Today, assisted by his partner Gaby and son Lucien, he has whole-heartedly em-braced the canton’s signature grape: “We always drank Chasselas at home, and I still drink it almost every day, it’s the only wine you can drink early in the day or late at night,” he jokes. His Chas-selas – called Blanc de Lys – expresses the sandy-clay soils of Terre-Neuve to perfection, and its characterful, mine-ral profile sets it well and truly apart.

Eine Lilie als Emblem

Sämtliche Weine von Terre-Neuve haben eine Lilie auf der Etikette. «Die Lilie ist vornehm», erklärt David Kind, «und sie ist das Symbol des Dorfes St-Prex.» Die aus Winterthur stammen-den Kinds sind seit 1919 Besitzer des Weinguts. «Das war die Sommerre-sidenz der Familie. 1996, nach meinem Weinbaustudium, habe ich den Betrieb übernommen.» Heute wird er von sei-nem Sohn Lucien und seiner Lebens-gefährtin Gabi unterstützt. Noch immer schimmert sein Zürcher Akzent durch, aber längst hat er sich zur Waadtländer Königssorte bekehrt. «Zu Hause tran-ken wir immer Chasselas… heute trinke ich ihn fast jeden Tag. Das ist der einzige Wein, den man morgens um 9 Uhr oder abends um 23 Uhr verkosten kann…», scherzt er. Sein Chasselas Blanc de Lys, ein echter «Terroir-Schwamm», drückt die sandigen Lehmböden von Terre-Neuve mit charakteristisch mine-ralischer Note aus, ein Wein, «der nach mehr verlangt»!

Un lys pour emblème

Tous les vins de Terre-Neuve ont un lys sur leur étiquette. « Le lys c’est noble » explique David Kind « et c’est surtout l’emblème du village de St-Prex. » Ori-ginaires de Winterthur, les Kind sont propriétaires du domaine depuis 1919. « C’était la résidence d’été de la famille, nous n’y vivions pas, j’en ai repris l’ex-ploitation en 1996 après des études vitivinicoles ». Aujourd’hui épaulé de son fils Lucien et sa compagne Gabi, son accent zurichois pointe toujours...mais il est intégralement converti au cépage roi du canton de Vaud ! « Nous avons toujours bu du Chasselas à la maison... et j’en bois encore quasiment tous les jours. C’est le seul vin que l’on peut déguster à 9 heures le matin ou à 23 heures » plaisante-t-il ! Véritable « éponge à terroir », son Chasselas baptisé Blanc de Lys exprime les sols argilo-sablonneux de Terre-Neuve par une note minérale caractéristique, un vin qui « redemande » selon l’expres-sion locale !

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The precision of a watch maker

Florian Ramu was originally a mi-cro-mechanic engineer, starting his career with luxury watch brands in Geneva before making a career change and studying viticulture in 2014. Since early 2017 he has officially headed up the family estate in Satigny, with its 17 ha of vines planted with one third Gamay, one third Chasselas and one third local varieties. “Chasselas was criticised previously but it’s right back in fashion now,” explains his father Jean-Daniel Ramu. “It’s particularly popular with our international female clients who like its unique Swiss pro-file, its precise floral notes and deli-cious freshness. It’s an easy-drinking wine which one never tires of, and for 9 francs a bottle, the value for money is simply unbeatable!”

Die Präzision eines Uhrmachers

Florian Ramu, Ingenieur in Mikro- mechanik, begann seine Karriere im Dienst grosser Genfer Uhrenmarken, bevor er den Beruf wechselte und 2014 Weinbau zu studieren begann. Seit Anfang 2017 leitet er offiziell das Familienweingut in Satigny, das 17 Hek-taren Reben umfasst und zu je einem Drittel mit Gamay, Chasselas und di-versen Spezialitäten bepflanzt ist. «Der Chasselas war zwar in unserem Kanton eine Weile lang verrufen. Doch nun wird er zunehmend wieder Mode», erklärt sein Vater Jean-Daniel Ramu, «und das ganz besonders bei unserer internatio-nalen weiblichen Kundschaft, die seine exklusive Schweizer Seite schätzt, aber auch und vor allem seine präzisen flo-ralen Noten, seine Süffigkeit und seine Frische. Es ist ein leicht zu trinkender Wein, der im Gegensatz zu gewissen Spezialitäten nie ermüdet. Und bei 9 Franken pro Flasche ist das Verhältnis Qualität/Preis einfach unschlagbar!»

Une précision...d’horloger

Ingénieur en micromécanique, Florian Ramu a débuté sa carrière pour de grandes marques horlogères gene-voises avant de changer d’orientation et de reprendre des études viticoles en 2014. Depuis le début de l’année 2017, c’est officiellement lui qui est aux com-mandes du domaine familial de Satigny qui compte 17 ha de vignes plantées d’1/3 de Gamay, 1/3 de Chasselas et 1/3 de spécialités. « S’il a pu être décrié dans le canton, le Chasselas revient maintenant à la mode » explique son père Jean-Daniel Ramu, « et spéciale-ment auprès de notre clientèle fémi-nine internationale qui apprécie son côté « Suisse-exclusif », mais aussi et surtout son floral précis, son friand et sa fraîcheur. C’est un vin facile à boire qui ne sature jamais contrairement à certaines spécialités. Et à 9 francs la bouteille, le rapport qualité/prix est simplement imbattable ! »

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“The best Chasselas tasting I can re-call? It was when the Swiss and Pa-risian wine trade members came to visit,” says Robert Taramarcaz imme-diately. “We tasted my two Fendants over 15 vintages and it was amazing to relive each year and its weather condi-tions by tasting through the bottles, and the work we did with this noble, elegant grape. Time passes, but wine stands the test of time!” Robert might well be a fan of Valais grapes Petite Ar-vine and Cornalin - and he makes great wines from them - but he confesses that “Chasselas is really our num-ber one local grape. No other variety speaks so clearly of its terroir, or needs so much care and attention in the winery.” Robert makes Fendant in two distinct styles: Tradition, which reflects its hillside birthplace in Sierre, and Clas-sique, made from old vines in Vétroz, “a complex, well-balanced food wine.”

Die Zeit vergeht, der Wein widersteht

«Meine schönste Erinnerung an eine Chasselas-Degustation? Der Besuch von Pariser und Schweizer Profis», antwortet Robert Taramarcaz ohne Zö-gern. «Wir haben 15 Jahrgänge meiner beiden Fendants verkostet. Das war ma-gisch, sich Wein für Wein an das Wetter all dieser Jahre zu erinnern und an die Ar-beit rund um diese vornehme, elegante Rebsorte. Die Zeit vergeht schnell, doch der Wein widersteht ihr!» Obwohl er mit Erfolg die Walliser Spezialitäten Petite Arvine und Cornalin vinifiziert, findet er: «Der Chasselas ist unsere grösste Spezialität! Keine andere Rebsorte wi-derspiegelt wie er den Boden, auf dem er wächst, und verlangt im Keller so viel Aufmerksamkeit.» Bei ihm dekliniert sich der Fendant in zwei Versionen, als Tradition, der die wundervollen Terroirs der Hänge von Sierre ausdrückt, und als Classique von alten Rebstöcken ober-halb von Vétroz, «ein komplexer, harmo-nischer Gastronomiewein.»

Le temps passe vite, le vin résiste

« Mon plus beau souvenir de dégus-tation de Chasselas ? La visite de professionnels parisiens et suisses » répond sans hésiter Robert Taramar-caz. « Nous avons dégusté mes deux fendants sur une quinzaine de millé-simes. C’était magique de pouvoir se remémorer vin après vin la météo de chaque année et le travail effectué avec un cépage si noble et si élégant. Le temps passe vite, le vin résiste ! ». S’il apprécie et vinifie avec succès les spécialités valaisannes que sont la Pe-tite Arvine et le Cornalin, il avoue ce-pendant que « le Chasselas est notre plus grande spécialité ! Aucun cépage ne reflète à ce point le sol dont il est issu et ne réclame autant d’attention en cave ». Chez lui le Fendant se décline en 2 vins distincts, le Tradition qui exprime les terroirs magnifiques des coteaux de Sierre et le Classique, issu de vieilles vignes sur Vétroz, « un vin de gastrono-mie complexe et harmonieux ».

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RD Chasselas: past, present

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“My aim is for Chasselas to achieve recognition at international level as a noble white grape,” explains Louis-Phi-lippe Bovard, “and this recognition has to come from outside Switzerland, to influence Swiss wine drinkers,” he in-sists. For 35 years he has headed up the family estate in Cully where he makes five Lavaux Chasselas wines. “We’ve got exceptional terroir here, but we also have huge production costs because our vineyards are terraced and every-thing has to be done by hand, so it makes sense for us to make top-of-the-range wines.” He already exports his wines to seven countries, and his older vintages which have garnered attention from in-ternational critics now feature in some of Switzerland’s best restaurants: “20 years of effort is finally beginning to pay off.” Louis-Philippe was an instigator of the Conservatoire Mondial du Chasselas, where 19 historic types of Vaud’s star grape are currently grown and studied in partnership with Agroscope.

Chasselas – gestern, heute und morgen

«Es ist mein Ziel, den Chasselas auf das Niveau der grossen internationalen Weissweinsorten zu heben», erklärt Louis-Philippe Bovard mit Nachdruck. «Diese Anerkennung wird aus dem Ausland kommen und die Schweizer Konsumenten überzeugen!» Seit 35 Jahren an der Spitze des Familienbe- triebs in Cully, produziert er fünf Chas-selas im Lavaux, darunter den Dézaley. «Das ist ein mythisches Terroir. Die Pro-duktionskosten in den Rebterrassen, wo nur Handarbeit möglich ist, sind hoch. Unsere einzige Chance liegt in Spitzen-qualitäten.» Er exportiert in sieben Län-der, seine alten Jahrgänge, von interna-tionalen Kritikern anerkannt, stehen auf den Karten der besten Schweizer Res-taurants. «Ein zwanzigjähriger Kampf, der endlich Früchte trägt!» Da seine Passion schon im Rebberg beginnt, hat er das Conservatoire du Chasselas ge-gründet; hier werden zusammen mit Agroscope 19 Typen der Waadtländer Sorte gepflegt und beobachtet.

Du Chasselas au passé, présent et futur

« Mon objectif est d’élever le Chasselas au niveau des grands cépages blancs internationaux » explique Louis-Phi-lippe Bovard. « Et cette reconnaissance viendra de l’étranger, pour convaincre le consommateur suisse » martèle-t-il. A la tête depuis 35 ans du domaine familial à Cully, il produit 5 Chasselas de Lavaux parmi lesquels le Dézaley. « Il s’agit d’un terroir mythique. Les frais de production sont élevés dans nos terrasses où tout se fait à la main. Le salut est de viser le très haut de gamme. » Il exporte déjà dans 7 pays et ses millésimes anciens, qui se sont fait remarquer chez les critiques internatio-naux, figurent sur les grandes cartes de Suisse. « Un combat de vingt années qui porte ses fruits ». Et comme sa pas-sion commence dès la vigne, il est aussi l’instigateur du Conservatoire mondial du Chasselas où sont plantés et ob-servés, en partenariat avec Agroscope, 19 types anciens du cépage vaudois.

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The St-Saphorin Bellevue wine made by brothers Jean-Paul and Jean-Daniel Rogivue came first out of 411 Chasse-las wines entered in the 2017 Grand Prix du Vin Suisse competition, thus becoming national Champion – ano-ther accolade for these twins who grow 70% Chasselas on their 9 hec-tares of vineyard. “You have to make wines you love, but above all, you have to make wines you can sell,” explains Jean-Daniel Rogivue. “We’ve had Char-donnay for over 50 years but our real strength is the quality and diversity of our Chasselas. No-one can beat us on those wines!” Each year the brothers swap roles, taking responsibility for the vineyard or the wine cellar. They make five Chasselas wines from five diffe-rent terroirs. Jean-Daniel continues: “With Jean-Paul and my son François who works with us, we love all our wines, but somehow we always come back to the Chasselas...”

Der beste Schweizer Chasselas

Der St-Saphorin Bellevue der Brüder Jean-Paul und Jean-Daniel Rogivue wurde beim Grand Prix du Vin Suisse 2017 Bester von 411 präsentierten Chasselas und errang so den natio-nalen Titel. Eine Ehrung mehr für die Zwillingsbrüder, die auf ihren neun Hek-taren Reben zu 70% Chasselas kulti-vieren. «Man muss Weine produzieren, die man selber liebt, aber auch und vor allem solche, die man verkaufen kann», findet Jean-Daniel Rogivue. «Wir pfle-gen seit mehr als 50 Jahren Chardon-nay, aber unsere wahre Stärke liegt in der Qualität und der Vielfalt unserer Chasselas. Bei diesen Weinen haben wir keine Konkurrenz!» Die Brüder, die jedes Jahr abwechseln in der Verantwortung für Rebberge und Keller, produzieren fünf Chasselas von fünf Terroirs. «Wir – Jean-Paul, mein Sohn François, der mit uns auf dem Gut arbeitet, und ich – lieben alle Weine, trotzdem kommen wir immer wieder auf den Chasselas zurück…»

Meilleur Chasselas suisse

Le St-Saphorin Bellevue des frères Jean-Paul et Jean-Daniel Rogivue ter-mine 1er des 411 Chasselas présentés au Grand Prix du Vin Suisse 2017 et s’offre ainsi le titre de Champion national ! Une consécration de plus pour les frères jumeaux qui cultivent 70% de Chasse-las sur leurs 9 ha. « Il faut produire des vins que l’on aime, mais aussi et surtout ceux que l’on peut vendre » explique Jean-Daniel Rogivue. « Cela fait plus de 50 ans que nous avons du Chardonnay, mais notre vraie force c’est la qualité et la diversité de nos Chasselas. Sur ces vins nous n’avons aucune concur-rence » ! Les frères qui, chaque année s’échangent les fonctions de respon-sable du vignoble et responsable de la cave, produisent 5 Chasselas issus de 5 terroirs différents. « Avec Jean-Paul et mon fils François qui travaille avec nous sur le domaine, nous aimons tous les vins, mais le Chasselas, on y revient toujours... »

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36Le Pinot noir se plait sur les terres calcaires de Suisse. On le trouve dans tous les cantons viticoles, c’est le cépage le plus cultivé ! Sa robe pourpre, son nez éclatant de fruits rouges et ses tanins fins font parler l’élégance avant tout.

Der Pinot noir fühlt sich ausgesprochen wohl auf den Kalkter-rassen der Schweiz. Man findet ihn in allen Weinbaukantonen, er ist die am meisten kultivierte Rebsorte des Landes! Seine purpurrote Farbe, seine strahlend rotfruchtige Nase und seine feinen Tannine bringen vor allem die Eleganz zum Klingen Pinot Noir is well suited to Switzerland’s chalky soil. It can be found in all the wine-growing cantons and is the most widely-planted grape. With its purple robe, red fruit aromas and fine tannins, it is known above all for its elegance.

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«I can certainly focus on my work: I’m running a Pinot Noir winery,” states Markus Hedinger simply. Indeed, the Burgundian grape accounts for 98% of his production. “And things are set to stay that way. Many fellow growers are switching to white varieties, but I’m still planting Pinot. I’m going against the grain,” he comments. Even if Markus Hedinger is faithful to what he loves best, he allows himself to be different in his choice of Pinot clones, with the aim of enhancing his wines’ complexity. The grapes ripen in the foothills of the Jura, are harvested late and undergo a traditional fermentation. “I place great important on having fine, ripe, perfectly integrated tannins and a light touch of oak,” he says, effectively descri-bing his best-known wine, Pinot Edition 2013. With its carefully-crafted notes of black fruit and elegant, mouth-filling structure, “it’s not far off what I consi-der to be an ideal Pinot Noir.”

Im Zeichen des Blauburgunders

«Ich bin nicht verspielt», meint Markus Hedinger trocken, «ich leite eine Blau-burgunder-Kellerei.» In der Tat: 98 Prozent der Produktion entfallen auf Blauburgunder. «Und das bleibt auch so. Viele Kollegen stellen auf weisse Sorten um, ich setze hingegen immer wieder Pinot – ich funktioniere anti-zyklisch.» Markus Hedinger bleibt bei seiner Kernkompetenz, diversifiziert aber in der Auswahl seiner Pinot-Klo-ne, das fördere die Komplexität. Die Trauben, gewachsen auf Jura- ausläufern und perfekt gereift, wer-den spät gelesen und an der Maische vergoren. «Ich lege grössten Wert auf feine, geschliffene und reife Tannine und auf dezentes Holz.» So wie bei seinem Aushängeschild, dem Pinot Edi-tion 2013, der mit seinen klaren, edlen schwarzfruchtigen Aromen und dem fülligen, gut strukturierten Körper vol-ler Eleganz «meinem Idealbild eines Pinots sehr nahe kommt».

Sous le signe du Pinot noir

« Je ne me disperse pas », nous dit im-passiblement Markus Hedinger. « Je suis à la tête d’une cave de Pinot noir. » Le cépage bourguignon représente en effet 98 pourcent de sa production. « Et cela ne changera pas de sitôt. De nombreux collègues passent sur des cépages blancs. Moi je continue à planter du Pinot. Je nage à contre-cou-rant. » Si Markus Hedinger reste fidèle à sa compétence de base, il se diversifie pourtant dans le choix de ses clones de Pinot, afin de favoriser la complexité. Les raisins mûrissent sur les contre-forts du Jura, sont récoltés tardivement et subissent une fermentation tradition-nelle. « J’attache beaucoup d’importance à des tanins fins, mûrs et bien ciselés et à des notes boisées discrètes. » On re-trouve tout cela dans son vin de réfé-rence, le Pinot Edition 2013, qui, avec ses arômes précis et nobles de fruits noirs et avec sa structure ample et élégante, « s’approche assez bien de ma vision d’un pinot noir idéal. »

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Loris Zanolari heads up the Cottinelli winery. Up until just a few years ago, Pinot Noir was not to his liking (nor to that of head of production Gaudenz Thürer). “I grew up in Val Poschiavo with Nebbiolo from the Valteline val-ley, not with Pinot…,» he explains with a smile. Today 15 of the 22 hectares leased and farmed by Cottinelli are planted to Pinot Noir. “We’re very proud of our single parcel wines made with strictly controlled yields,” he states. Their Pinot Noir Réserve Halde, voted Best Wine at the 2017 Mondial des Pinots, is undoubtedly the jewel in the crown. The grapes ripen at La Halde, a well-known plot within the Coire vi-neyard area which belongs to the bi-shop of Coire. The wine is vinified and aged in new 500L barrels. And with its “amazing notes and gentle, supple character,” it has even managed to per-suade Loris Zanolari to replant this plot to Pinot...

Berühmte Einzellagen

Loris Zanolari, Geschäftsleiter von Cottinelli (im Bild mit Produktionslei-ter Gaudenz Thürer), hatte bis vor einigen Jahren wenig am Hut mit Blauburgunder. «Ich bin im Puschlav aufgewachsen», entschuldigt er sich lachend, «mit Veltliner Nebbiolo, nicht mit Pinot…» Bei Cottinelli sind 15 der 22 gepachteten, aber selbst bewirtschaf-teten Hektaren mit Blauburgunder bestockt. Der Stolz des Hauses sind die «Crus aus Einzellagen, mit streng reguliertem Ertrag.» Das unbestritte-ne Aushängeschild, der Pinot Noir Re-serve Halde, wurde 2017 zum besten Wein des Mondial des Pinots erkoren. Er wächst in der berühmten Churer Reblage Halde, die dem Bistum Chur gehört, und wird in neuen 500-Liter- Fässern vergoren und ausgebaut. Mit seiner «tollen Aromatik und seiner weichen, geschmeidig-sanften Art» ist es ihm sogar gelungen, Loris Zanolari im Sturm zu erobern und zum Pinot zu bekehren…

Des parcelles réputées

Jusqu’à quelques années en arrière le Pinot noir n’était pas la tasse de thé de Loris Zanolari, chef de l’entreprise Cot-tinelli (à l’image du chef de la produc-tion Gaudenz Thürer). « J’ai grandi dans le Val Poschiavo, avec du Nebbiolo de la Valteline, et non pas avec du Pinot… » s’excuse t’il en souriant. Quinze des 22 hectares affermés et cultivés par Cotinelli sont plantés avec du Pinot noir. « Les crus parcellaires, avec des ren-dements strictement contrôlés, sont la fierté de la cave. » Le Pinot noir Ré-serve Halde, distingué comme meilleur vin au Mondial des Pinots 2017, en est incontestablement le fleuron. Les rai-sins mûrissent à la Halde, une parcelle réputée du vignoble de Coire, propriété de l’évêché de Coire. Le cru est vinifié et élevé en barriques neuves de 500 litres. Avec « ses arômes épatants et une nature tendre et souple », il a même réussi à persuader Loris Zano-lari et à le convertir au Pinot…

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PEThe star of Salquenen

Pinot Noir is truly at home on the chalky soils of Salquenen – indeed, the local growers chose to give it Grand Cru status in 1988 with a demanding set of requirements including desi-gnated parcels, maximum yields, po-tential alcohol levels and an obligatory taste test. “We have excellent red wine terroir in Salquenen, my Pinots are planted at 580 - 720 metres altitude which means they have maximum fruit character with fine tannins and lots of elegance. I’ve planted more demanding varieties like Cornalin and Diolinoir in plots with the best possible exposure,” explains Philippe Constantin. Asked to name his favourite wine, he says: “It depends on the occasion, I prefer the Grand Cru with food because it’s a more complex, structured wine, but for an aperitif the Réserve du Père Maurice would be better suited because of its fruity, subtle style. There’s a Salquenen Pinot for every occasion!”

Der Star von Salgesch

Der Pinot noir ist auf den Kalkterroirs von Salgesch zu Hause. Die Winzer haben ihn 1988 in den Rang eines Grand Cru erhoben und ihn einem prä-zisen Pflichtenheft unterstellt, das selektionierte Parzellen, begrenzte Erträge, Mindestgradationen und eine Verkostung vorschreibt. «Wir haben hier in Salgesch exzellente Rotwein-terroirs», erklärt Philippe Constantin. «Bei mir wachsen die Pinots auf Lagen zwischen 580 und 720 Metern Höhe, das ermöglicht mir ein Maxi-mum an Frucht, feine Tannine und viel Eleganz. Anspruchsvollere Rotwein-sorten wie Cornalin und Diolinoir habe ich in den allerbesten Expositionen angepflanzt.» Sein Favorit? «Das hängt von den Umständen ab. Zum Essen bevorzuge ich den komplexeren, bes-ser strukturierten Grand Cru, zum Apéro eignet sich die fruchtige, subtile Réserve du Père Maurice besser. Für jede Gelegenheit gibt es den passenden Pinot aus Salgesch!»

La star de Salquenen

Le Pinot noir est chez lui sur les terroirs calcaires de Salquenen. Les vignerons l’ont d’ailleurs élevé au rang de Grand Cru en 1988 avec à la clé un cahier des charges précis incluant parcelles sélec-tionnées, rendements limites, degrés planchers et dégustation obligatoire. « Nous avons d’excellents terroirs pour les rouges à Salquenen ! Chez moi les Pinots sont plantés entre 580 et 720 m d’altitude, cela me permet d’obtenir un fruité maximum avec des tanins fins et beaucoup d’élégance. J’ai planté des rouges plus exigeants comme le Cornalin et le Diolinoir dans les situations les mieux exposées » ex-plique Philippe Constantin. Son favori ? « ça dépend des circonstances, je pré-fère le Grand Cru en mangeant car c’est le plus complexe et le plus structuré, si c’est pour un apéro la Réserve du Père Maurice est plus adaptée avec son fruit et sa subtilité. A chaque occasion son Pinot de Salquenen ! »

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“Le coup de feu” is the name of the do-maine’s classic Pinot Noir which won a gold medal at the 2017 Mondial des Pinots. “A very fruit-driven Pinot with elegant tannins, a certain richness and excellent balance. A wine to go with all meals, including fish or fondue,” says Laurent Munier, head of the domaine (he has been here since 2009) in collaboration with his elder son François. The Munier family’s wine story goes a long way back (the oldest records date from 1532), but today their domaine comprises 22.4 ha, with just over 10% planted to Pinot Noir. “I love the grape because it’s light and easy to drink, it’s similar to the role that Chasselas has, in white grapes,” comments Laurent. Thinking about one of the best Pinots he has ever tasted – a 10 years-aged wine from the canton Grisons – he says: “We can make wines with excellent ageing potential everywhere in Switzerland, with amazing value for money.”

Le coup de feu

Das ist der Name des klassischen Pinot noir des Hauses, der beim Mondial des Pinots 2017 Gold gewann. «Es ist ein fruchtbetonter Pinot mit eleganten Tanninen, reichhaltig und mit schönem Gleichgewicht. Ein Wein, der zu sämt-lichen Gerichten passt, sogar zu Fisch oder zu Fondue», findet Laurent Mu-nier, der das Weingut seit 2009 zusam-men mit seinem älteren Sohn François bewirtschaftet. Wie Urkunden belegen, sind die Muniers seit 1532 als Winzer tätig. Ihre Domäne umfasst heute 22,4 Hektaren Reben, etwas mehr als 10% davon entfallen auf Pinot noir. «Ich lie-be diese Rebsorte für ihre leichtfüssige, zugängliche Seite. Sie ist gewisser-massen das rote Pendant zu unserem Chasselas.» In Erinnerung bleibt ihm ein zehnjähriger Bündner Pinot, den er einst verkostet hat: «In der ganzen Schweiz können wir exzellente, gut al-ternde Weine mit konkurrenzfähigem Preis-Qualitätsverhältnis produzieren.»

Le coup de feu

C’est le nom du Pinot noir classique du domaine médaillé d’or au Mondial des Pinots 2017. « Un Pinot tout en fruit avec des tanins élégants, de la richesse et un bel équilibre. Un vin qui s’accom-mode à tous les repas y compris le poisson ou la fondue » décrit Laurent Munier, maître des lieux qui travaille depuis 2009 en collaboration avec son fils aîné François. Une longue his-toire vigneronne que celle des Munier dont les archives les plus anciennes remontent à 1532 ! Leur domaine compte actuellement 22.4 ha, dont un peu plus de 10% de Pinot noir. « J’aime ce cépage pour son côté léger, facile à boire. C’est un peu le pendant de notre Chasselas dans les blancs ». Son meil-leur souvenir de dégustation d’un Pinot est un cru des Grisons vieux de 10 ans, « nous pouvons produire d’excellents vins de garde partout en Suisse avec un rapport qualité/prix super compétitif ».

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Morgan Meier and his father Denis farm 25 ha of vines, keeping 8 ha of Pinot Noir from which they make their own wine. “For more than 20 years now my father has been patiently and carefully choosing and replanting cer-tain Pinot vines with very low yields, which have been abandoned for this reason. We vinify the fruit as naturally as possible, without adding yeast, nor filtering or fining. We want the purest expression of the terroir and the vin-tage,” explains the young oenologist. And people love this wine! Les Landions (made from selected plots) and Les Cailloutis (made from a variety of different terroirs) both won gold medals at the Grand Prix du Vin Suisse and at the Mondial des Pinots - a real success for the first vintage. “The Neuchâtel cli-mate and terroirs are similar to those of Burgundy and with our selected, low-yielding plots, we too can make elegant, fine Pinot wines that are fruity, complex and refined.”

Eine geduldige Selektion

Morgan und sein Vater Denis Meier kultivieren 25 Hektaren Reben. Die besten Pinot-noir-Trauben von acht Hektaren verarbeiten sie zu eigenen Weinen. «Seit mehr als zwanzig Jah-ren hat mein Vater alte, wenig pro-duktive und deshalb aufgegebene Pinot-noir-Selektionen ausgewählt und wieder angepflanzt. Wir vinifizieren sie so natürlich wie möglich, ohne selek-tionierte Hefen, Schönung oder Filtra-tion. Wir wollen, dass sich Terroir und Jahrgang ausdrücken können», betont der junge Önologe. Und das kommt an! Der Lagenwein Les Landions und Les Cailloutis, eine Assemblage diverser Terroirs, haben beide Gold geholt beim Grand Prix du Vin Suisse und beim Mon-dial des Pinots. Was für ein Erfolg beim ersten Jahrgang! «Das Klima bei uns in Neuenburg ist ähnlich wie das im Bur-gund, mit unseren wenig ertragreichen Selektionen können wir grosse, ele-gante, fruchtige und raffinierte Pinots produzieren.»

Une patiente sélection

Morgan et son père Denis Meier cultivent 25 ha de vignes et conservent 8ha de Pinot noir pour vinifier leurs propres flacons. « Depuis plus de 20 ans, mon père a patiemment sélec-tionné et replanté de vieilles sélections de Pinot très peu productives et pour cette raison abandonnées. Nous les vi-nifions le plus naturellement possible, sans levurage, sans collage ni filtra-tion. Nous voulons laisser s’exprimer le terroir et le millésime » explique le jeune œnologue. Et ça plait ! La cuvée parcellaire Les Landions et l’assem-blage de terroirs Les Cailloutis ont tous deux remporté l’or au Grand Prix du Vin Suisse et au Mondial des Pinots , un succès pour leur premier millésime ! « Nous avons à Neuchâtel un climat et des terroirs similaires à ceux de la Bourgogne, et avec nos sélections à petits rendements, nous sommes nous aussi à même de produire des grands Pinots élégants, fruités, complexes et raffinés ».

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Unusual wines from a traditional grape variety

Domaine Porret is celebrating its 160th anniversary in 2018. Pinot Noir has been grown here right from the very start. “Our family has always had close ties with Pinot, and those ties are set to continue, my sister Sophie and I are simply exploring new facets of this noble grape,” says Martin Porret, who returned to the estate in 2015 after working in Salquenen, Maienfeld and Burgundy – three excellent places to gain wine making experience. The Porret family make three red Pinot wines: one classic, in a fresh and fruity style, an old vine version made with whole bunches, and Les Calames, made with fruit from selected plots and fermented in barrel. “Pinot grows well in our canton, it likes our chalky soils and the autumnal cli-mate. Thanks to the Joran winds and our proximity to the lake, we have the moderate temperatures and cold nights that this noble grape needs in order to develop aromatic finesse.”

Ungewöhnliche Weine aus einer Traditionssorte

Die Domaine Porret feiert 2018 ihren 160. Geburtstag, Pinot noir kultiviert sie seit… jeher. «Unsere Familie hat eine enge Beziehung zum Pinot, und das wird so bleiben. Meine Schwester Sophie und ich versuchen neue Facetten dieser noblen Rebsorte zu erkunden», erklärt Martin Porret, der 2015 nach Stages in Salgesch, Maienfeld und im Burgund (drei Referenzen in Sachen Pinot!) auf das Familiengut zurückgekehrt ist. Die Porrets produzieren drei rote Pinots, einen knackigen, festlichen Klassiker, einen mittels Ganztraubenpressung vinifizierten Vieilles Vignes und den Lagenwein Les Calames, der in offenen Barriques vergärt. «Der Pinot fühlt sich wohl in unserem Kanton. Er schätzt un-sere Kalkböden und unser Herbstklima, das dank der Nähe zum See und dem Joran milde Tage und kühle Nächte bietet, beides unabdingbar für die Entwicklung der aromatischen Finesse dieser edlen Rebsorte.»

Des vins inédits avec un cépage traditionnel

Le Domaine Porret fête ses 160 ans en 2018 et cultive le Pinot noir depuis…toujours. « Notre famille a un lien très fort avec le Pinot, lien qui va d’ailleurs perdurer. Ma sœur Sophie et moi es-sayons juste d’explorer de nouvelles facettes de ce noble cépage » explique Martin Porret revenu au domaine en 2015 après avoir effectué des stages à Salquenen, Maienfeld et en Bourgogne, trois références en la matière ! Les Porret produisent 3 Pinots rouges, un classique croquant et festif, un vieilles vignes vinifié en grappes entières et un parcellaire Les Calames fermenté en barrique ouverte. « Le Pinot se plait dans notre canton. Non seulement il apprécie nos sols calcaires, mais égale-ment notre climat automnal qui, grâce a la proximité du lac et au Joran, bé-néficie de températures modérées en journées et de nuits froides indispen-sables au développement de la finesse aromatique de ce noble cépage ».

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“My father René was crazy about Pinot Noir” says John Favre, “and it’s thanks to him that we’re lucky enough to have some very old vines from the 1960s on our amazing terroir in Trémazières!” This is the birthplace of the famous Renommée Saint-Pierre, a wine which takes a long time to make and which can last even longer. After long periods in tank (more than a month), then long periods of ageing in barrel and bott-le, “we only let the wine go when it’s ready to drink, we’re currently selling the 2007, 2008 and 2009 vintages.” And how does it taste? “It’s pure fruit, with a hint of forest floor and amazing balance,” says John, adding with enthu-siasm: “Pinot Noir is the king of grapes, it’s all about delicacy and finesse, it’s a wine for fine palates. It’s also a wine with a certain maturity, which you might come to appreciate at a later stage in life,” he adds, laughing.

Der König der Rebsorten

«Mein Vater René war ein bedin-gungsloser Anhänger des Pinot noir», meint John Favre, «dank ihm haben wir das Glück, heute auf unserem phantas-tischen Terroir Trémazières über sehr alte Rebstöcke aus den 1960er Jahren zu verfügen.» Hier gedeiht der berühm-te Pinot Renommée Saint-Pierre, ein Wein, der Zeit braucht, um zeitlos zu werden: lange Maischegärung von über einem Monat, langer Ausbau in Bar-riques und in Flaschen, «wir trennen uns erst von ihnen, wenn der Wein trinkreif ist. Im Moment sind die Jahrgänge 2007, 2008 und 2009 im Verkauf.» Und im Glas? «Reinste Frucht, mit einer kleinen Note von Unterholz und sagen-haftem Gleichgewicht…!» Enthusias-tisch fügt der Winzer an: «Dieser Pinot noir ist der König der Rebsorten, voller Zartheit und Finesse, ein Wein für deli-kate Gaumen. Und», er lacht auf, «zwei-fellos auch ein Wein der Erfahrung, der Reife, den man erst ab einem gewissen Alter schätzt…»

Le roi des cépages

« Mon père René était un fou furieux du Pinot noir » s’exclame John Favre, « grâce à lui nous avons la chance de disposer maintenant de très vieux ceps des années 60 sur notre fabuleux terroir de Trémazières ! ». C’est ici que mûrit la fameuse Renommée Saint-Pierre, un vin qui prend le temps de se construire pour durer : longs cuvages de plus d’un mois, longs élevages en barriques et en bouteilles « on ne s’en sépare que lorsqu’elles sont prêtes à boire, nous commercialisons actuel-lement les 2007, 2008 et 2009 ». Et dans le verre ? « C’est du pur fruit avec une petite note de sous-bois et un équi-libre… ! » et le vigneron ajoute enthou-siaste « Ce Pinot noir c’est le roi des cépages, tout en dentelle et en finesse, un vin boisson pour palais délicats » et il reconnait aussi dans un éclat de rire « et sans doute aussi un vin d’ex-périence, de maturité que l’on apprécie plus à partir d’un certain âge… ».

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Incredible plurality

The Burgundian grape varieties are the stars at the Schlegel winery. Pinot Noir plays the leading role: it accounts for 70% of the vineyard. Georg Junior, who was born in 1990, confesses: “I grew up with Pinot Noir, I can’t imagine living without this variety.” Asked what he most loves about this multi-faceted vine, he suggests the silky tannins, finesse, elegance and its tasty character which has drinkers coming back for more. “And if that weren’t enough, Pinot is a wonderful vehicle for expressing the terroir on which it is planted.” With his father he makes four different wines, starting with Pinot Noir classic, a fruity, easy-drinking wine, and going to Saliser Grande Sélection, a very concentrated, deep Pinot which has won many med-als, made from vines that are at least 40 years old. This bottle needs to rest for two years in order for the woody notes to become completely integrated and for the tannins to be as supple as Georg Schlegel demands.

Unglaubliche Vielfalt

Bei den Schlegels spielen die Bur-gundersorten die Hauptrolle, allen voran natürlich der Blauburgunder, der 70 Prozent der Fläche einnimmt. Georg Junior, Jahrgang 1990, meint schlicht: «Ich bin mit Blauburgun-der aufgewachsen, er ist nicht weg-zudenken aus meinem Leben.» Was ihm an der unglaublich vielfältigen Sorte gefällt? Ihre feinen Tannine, ihre Finesse, ihre Eleganz, ihre Trinkfreund- lichkeit. «Zudem ist es eine Sorte, die das Terroir, auf dem sie wächst, bestens ausdrückt.» Zusammen mit seinem Vater keltert er vier verschiedene Pinots, vom klassisch unkomplizierten, fruchtigen Pinot bis zum vielfach preis-gekrönten Saliser Grande Selection von über 40-jährigen Reben, einem konzen-trierten, tiefgründigen Wein, der zwei Jahre in der Flasche lagert, damit sich das Holz so perfekt integriert und die Tannine so fein sind, wie Georg Schlegel es liebt.

Une pluralité incroyable

Les cépages bourguignons jouent les vedettes chez les Schlegel, avec, dans le rôle principal, le Pinot noir, qui repré-sente 70 pourcent de l’encépagement. Georg Junior, né en 1990, nous confie en toute simplicité : « J’ai grandi avec le Pinot noir, je ne peux pas m’imaginer vivre sans ce cépage. » Ce qui lui plaît dans ce plant aux multiples facettes ? Les tanins soyeux, la finesse, l’élé-gance et son côté gouleyant qui en re-demande. « Et en plus, le Pinot est un merveilleux interprète du terroir sur lequel il mûrit. » Avec son père il vinifie quatre crus différents, en partant du Pinot Noir classique, fruité et facile à boire, jusqu’au Saliser Grande Sélection, un Pinot concentré et profond, moult fois primé et issu de vieilles vignes de plus de 40 ans. Un vin qui se repose deux ans en bouteilles pour que les notes boisées s’intègrent parfaitement et que les tanins soient aussi souples que Georg Schlegel l’exige.

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Although Mathias Bechtel grew up in the Grisons canton surrounded by Pinot vines, he didn’t really fall in love with this grape until he got to the small town of Eglisau. When he started to buy vineyards at the same time as running his wine shop, Pinot Noir did not feature amongst his collection, but since setting up on his own in 2014, Pinot’s share has increased considerably and it now ac-counts for three quarters of his production. “The versatility of Pinot is really ex-citing and when grown on the Stadtberg slopes, this grape has huge potential,” he says. His Pinot Noir 2015 is a powerful yet elegant wine which stands alongside the fine wines of Switzerland, and with Bechtus he has reached the summit: “At each stage I did everything that I had ever wanted to do, I went to the limits with very low yields, I bled the tanks, a long macera-tion period, and ageing in new oak.” Pinot fans are already looking forward to the next chapter of this story...

Das Ausloten von Grenzen

Der Bündner wuchs in Tuchfühlung mit Blauburgunder auf, doch so rich-tig verfallen ist er ihm erst in Eglisau. Als er neben seiner Tätigkeit als Keller-meister im Rheinstädtchen seine eigene Kollektion aufzubauen begann, fehlte der Blauburgunder im Sortiment, seit er sich 2014 selbständig gemacht hat, ist der Pinot-Anteil auf drei Viertel hochgeschnellt. «Die Vielfalt des Pinots ist extrem spannend, und auf unserem steilen Stadtberg hat er ein Riesenpo-tential.» Mit seinem strahlenden, kraftvoll eleganten Pinot Noir 2015 katapul-tierte sich Mathias auf die grosse Büh-ne des Schweizer Weins, mit seinem Bechtus setzt er nun noch einen drauf: «Da bin ich überall an die Grenzen ge-gangen, habe alles ausgelebt, was ich schon immer machen wollte, vom ex-trem geringen Ertrag über Saignée, lange Standzeit und spontane Gärung bis zum Ausbau im neuen Fässli…» Pinot-Freunde freuen sich bereits auf die Fortsetzung…

Aux confins du possible

Même si Mathias Bechtel a grandi au milieu des Pinots des Grisons, ce n’est qu’à Eglisau qu’il est vraiment tom-bé amoureux de ce cépage. Lorsqu’il commence à créer sa propre collec-tion, à côté de son travail de caviste dans la petite ville rhénane, le Pinot noir ne faisait pas encore partie de son assortiment. Depuis qu’il s’est mis à son compte en 2014, la part de Pinot a bondi et représente à présent les 3/4 de sa production. « La polyvalence du Pinot est terriblement passionnante et les pentes de notre Stadtberg lui offrent un potentiel énorme. » Avec son Pinot noir 2015, un cru lumineux, puissant et élégant, il s’est offert une place sur la scène des grands vins suisses. Et avec son Bechtus, il a at-teint des sommets : « A chaque étape, je suis allé à la limite : tout petits ren-dements, saignée, longue macération, élevage en fûts neufs. Les amateurs de Pinot se réjouissent du prochain épisode…

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Pinot Noir is one of the most important grape varieties in the world. To give it a more Geneva-related iden-tity and really make it his own, Jean-Pierre Pellegrin is experimenting with this grape. “Over several generations Pinot Noir has become acclimatised to our vineyards. Within our parcels we’ve identified some high quality, low- yielding vines from which we have taken grafts and created new plants. We’ve planted them densely and are trying to “tame” these vines, carefully choosing our harvest dates according to the ripeness. Our approach to vini-fication and ageing has also changed radically, particularly in terms of our barrel regime.” The secret of success of his Pinot Noir “P” (as of his other cuvées) is precise, meticulous wine-making. “It’s the finest, most delicate grape there is, in terms of its visual and sensory attributes. It’s a sensual wine with a truly special mouthfeel.”

Die Rebsorte neu interpretieren

Der Pinot noir ist eine der wichtigsten Rebsorten der Welt. Um ihm eine Genfer Identität zu verpassen, ihn sich anzueignen, versucht Jean-Pierre Pellegrin diese Rebsorte neu zu in-terpretieren. «Der Pinot hat sich auf unserem Weingut seit mehreren Ge-nerationen akklimatisiert. Wir haben in unseren Parzellen eine qualitativ sehr hochstehende Selektion identifi-ziert, die wenig Ertrag bringt und un-seren Namen trägt. Wir haben sie dicht angepflanzt und passen die Lesedaten ihrem Reifezustand an. Insbesondere haben wir auch Vinifikation und Aus-bau geändert, vor allem, was die Wahl der Holzfässer betrifft.» Das Rezept für den Erfolg des P ist wie bei allen Weinen des Guts ein langer, präziser, sehr sorgfältiger Ausbau. «Das ist die feinste und delikateste Rebsorte, die man sich denken kann, das merkt man an ihrer Farbe, an ihrem Duft und vor allem im Gaumen, wo sich dieser Wein ausnehmend sinnlich anfühlt.»

Revisiter le cépage

Le Pinot noir est l’une des variétés les plus importantes au monde. Pour lui donner une identité genevoise, se l’ap-proprier, Jean-Pierre Pellegrin tente de revisiter ce cépage. « Le Pinot noir s’est acclimaté depuis plusieurs gé-nérations sur notre domaine. Nous avions identifié sur nos parcelles une ancienne sélection hautement qualita-tive et peu quantitative qui porte notre patronyme. Nous l’avons planté avec une forte densité et tentons de l’ap-privoiser en affinant le choix de nos dates de récolte en fonction de l’état de maturité. L’approche de la vinification et l’élevage ont aussi singulièrement changé, notamment dans le choix de la futaille ». La recette du succès du P est longue, précise et méticuleuse comme pour tous les vins du domaine. « C’est le cépage le plus fin et le plus délicat qui soit, que l’on perçoit aussi bien à l’œil qu’au nez, un vin sensuel au toucher de bouche très particulier ».

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Né à Bordeaux, il a trouvé en Suisse, et notamment au Tessin, une terre d’élection. Sa robe grenat, son nez de fruits noirs et baies des bois, son corps tout en ron-deur et velouté en font des vins de classe mondiale !

In Bordeaux geboren, hat der Merlot in der Schweiz, vor allem im Tessin, seine Wahlheimat gefunden. Seine granatrote Robe, die Noten von schwarzen Früchten und Waldbeeren in seinem Bou-quet sowie sein runder, samtig weicher Körper machen aus ihm einen Wein von weltweiter Klasse! Originally from Bordeaux, this grape has found a new home in Switzerland, in Ticino to be exact. With its garnet robe, black fruit and small wild berry aromas and a round, velvety style, it can create world-class wines.

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When you share the same name as a famous navigator-explorer, it’s ob-vious you’re going to take the road less travelled. Around ten years ago, brothers Dimitri and Alexandre Colomb took the daring decision to plant Merlot in Auvernier. “We wanted to differen-tiate ourselves from other growers by making an original wine. With global warming, we were able to plant a variety that ripens later than Pinot Noir, and we really liked Merlot,” explains Dimitri. “Our motto is ‘modernition’ – a mixture of modernity and tradition – which applies to our wines, our communication and our sales,” he adds. “Our clients really like to discover new things, so to keep them we have to offer them different wines and spend a lot of time sharing and pouring them at tas-tings. And yes, we will have more new wines to show in 2018...”

Se différencier

Quand on porte le nom d’un célèbre navigateur-explorateur, difficile de ne pas sortir des sentiers battus ! Il y une dizaine d’années, les frères Dimitri et Alexandre Colomb ont osé planter du Merlot à Auvernier. « Nous voulions nous différencier de nos collègues, proposer un vin original. Avec le ré-chauffement climatique, nous pouvions envisager un cépage plus tardif que le traditionnel Pinot noir, et le Merlot nous plaisait beaucoup » explique Dimitri Co-lomb. « Le leitmotiv de notre domaine est la « modernition », un savant mé-lange de tradition et de modernité de nos produits de notre communication et de notre commercialisation » ajoute-t-il. « Nos clients sont avides de décou-vertes, si nous voulons les fidéliser nous devons leur proposer des vins différents et consacrer beaucoup de temps à les faire déguster, à les parta-ger. Des nouveautés seront d’ailleurs disponibles courant 2018… »

Sich unterscheiden

Schwierig, auf ausgetretenen Pfaden zu wandeln, wenn man den Namen eines berühmten Seefahrers und Forschers trägt! Vor rund zehn Jah-ren wagten es die Brüder Dimitri und Alexandre Colomb, in Auvernier Mer-lot anzupflanzen. «Wir wollten uns von unseren Kollegen unterscheiden, einen originellen Wein anbieten. Dank der Klimaerwärmung konnten wir eine Sorte ins Auge fassen, die später reift als der traditionelle Pinot noir, und der Merlot gefiel uns sehr», erzählt Dimitri Colomb. «Das Leitmotiv unseres Wein-guts heisst Modernition, eine dosierte Mischung aus Tradition und Modernität bei Produkten, Kommunikation und Verkauf. Unsere Kunden sind begie-rig nach Entdeckungen; wenn wir sie als Stammkunden behalten wollen, müssen wir ihnen andersartige Weine anbieten und Zeit investieren, um ihnen diese Weine vorzustellen. Im Lauf des Jahres 2018 bringen wir übrigens wei-tere Neuheiten auf den Markt…»

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I Ticino identity

Merlot accounts for 90% of Maison Gialdi’s production. “Over a third is made as Bianco di Merlot,” says Feli-ciano Gialdi. “Merlot is our tradition and it’s set to last. This grape is part of our identity and it’s undoubtedly the variety best suited to Ticino.” Bubbling over with enthusiasm, Feliciano answers quickly when asked about his wines: “Of course blending is possible, I do it too, but only for fun. What really counts is that Merlot doesn’t need the support of any other variety.” Each grower does his best to ensure that his wine is the best it can be – so which is the very best, according to Feliciano? “My flagship wine since 1986, Sassi Grossi, of course.” A real jewel, it is intense, highly representative, powerful and full of flavour, with excellent depth. “Let us make great Merlots,” says Gialdi, who is certainly setting a good example with his favourite wine.

Tessiner Identität

90% der Produktion des Hauses Gial-di entfallen auf Merlot. «Mehr als ein Drittel davon keltern wir als Bianco di Merlot», erzählt Feliciano Gialdi. «Der Merlot ist unsere Tradition. Eine Tradi-tion, die sich immer wieder bestätigt. Er ist unsere Identität. Und die am besten geeignete Sorte fürs Tessin.» Der temperamentvolle Feliciano kommt in Fahrt, wenn es um seine Kinder (sprich seine Weine) geht. «Natürlich kann man Assemblagen keltern, das mache ich auch, aber das ist nur eine Spielerei. Die Hauptsache ist der Merlot. Und der braucht keine Unterstützung durch andere Sorten.» Jeder Produzent gebe das Beste und halte seinen Wein für den Besten. Welches sein Bester sei? «Natürlich der Sassi grossi, das ist mein Flaggschiff, seit 1986.» Und was für eines: intensiv, tiefgründig, markant, kraftvoll, saftig. «Machen wir gute Merlots!», fordert Gialdi – und geht mit leuchtendem Beispiel voran.

Identité tessinoise

Le Merlot représente 90 % de la pro-duction de la maison Gialdi. « Plus d’un tiers est vinifié en Bianco di Merlot », nous raconte Feliciano Gialdi. « Le Merlot, c’est notre tradition et c’est une tradition qui perdure. Ce cépage, qui fait partie de notre identité, est in-contestablement le mieux adapté au Tessin. » Le bouillonnant Feliciano dé-marre au quart de tour lorsqu’il est question de ses rejetons, c’est-à-dire de ses vins : « Bien sûr, on peut faire des assemblages, j’en fais aussi, mais ce n’est qu’un amusement. L’impor-tant, c’est le Merlot qui n’a besoin du soutien d’aucun autre cépage. » Chaque producteur fait au mieux pour que son vin soit le meilleur. Et pour Feliciano, lequel est le meilleur ? « Naturellement le Sassi Grossi, mon fleuron depuis 1986. » Une vraie perle : intense, emblé-matique, puissant et juteux, avec une belle profondeur. « Produisons de bons Merlots » exige Gialdi, qui donne le bon exemple avec son favori.

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O Searching for authenticity in Ticino

«Merlot is THE grape variety of Ticino. We’ve adopted it just as the growers in Vaud have done with Chasselas,” says Gianfranco Chiesa, who also happens to make a delicious Chasselas (a rar-ity in Ticino) which is a throw back to the time he spent in the Lake Geneva area. His Merlot aims to “reflect the terroir of Ticino via grapes ripened on the hillsides around Lake Lugano at 500 metres altitude. Because of this, it is not overly powerful or alcoholic, but elegant and subtle with supple tannins and light extraction.” Giancarlo’s wine-making objective is all about elegance and juiciness. Asked to name his favourite wine, he doesn’t choose IL, voted Best Merlot in 2016 at the Grand Prix du Vin Suisse, but San Giorgio, a wine which is aged for a year in Ticino chestnut wood barrels: “it’s a way of getting that little bit closer to true Ticino authenticity,” he comments.

Dem Tessiner Terroir auf der Spur

«Der Merlot ist unsere ureigene Sorte, wie haben sie adoptiert, so wie die Waadtländer den Chasselas», meint Gianfranco Chiesa, der übrigens – als absolute Rarität im Tessin – einen vorzüglichen Chasselas vinifiziert, eine Reminiszenz an seine Zeit am Genfersee. Sein Merlot «soll das Tes-siner Terroir verkörpern, er wächst in Hanglagen auf 500 Metern Höhe», hoch über dem Luganersee, «und ist damit nicht alkoholreich und wuchtig, sondern eher fein und geschmeidig, mit weichen Tanninen und nicht zu viel Extrakt.» Eleganz und Delikatesse, das ist es, was Gianfranco Chiesa in seinem Wein sucht. Nach seinem Lieblingsmer-lot gefragt, nennt er nicht etwa den IL, der 2016 beim Grand Prix du Vin Suisse zum besten Merlot des Landes gekrönt wurde, sondern den San Giorgio, den er ein Jahr lang in Barriques aus Tessiner Kastanienholz ausbaut. «So kommen wir dem Tessiner Terroir noch näher…»

En quête de l’authenticité tessinoise

« Le Merlot est le cépage fétiche et spé-cifique du Tessin. Nous l’avons adopté au même titre que les Vaudois l’ont fait avec le Chasselas », nous confie Gianfranco Chiesa, qui d’ailleurs - fait rare au Tessin - produit également un délicieux Chasse-las, réminiscence du temps passé sur les rives du Léman. Son Merlot doit « incar-ner le terroir tessinois, avec des raisins qui mûrissent sur les coteaux du Lac de Lugano, à une altitude de 500 mètres. De ce fait, il n’est pas trop puissant ni trop riche en alcool, mais plutôt fin, subtil et tendre, avec des tanins souples, sans trop d’extraits. » Dans ses crus, Giancarlo recherche avant tout l’élégance et la suc-culence. Quand on lui demande quel est son vin préféré, il ne cite pas le IL, qui en 2016 a été sacré meilleur Merlot du Pays lors du Grand Prix du Vin Suisse , mais bien le San Giorgio, qui est élevé pendant une année dans des barriques en châtai-gnier du Tessin. « C’est une manière de se rapprocher encore un peu plus de l’au-thenticité tessinoise. »

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A Passion and patience

When he talks about having a “small vineyard,” Piermarco Soldini is not exag-gerating. “I farm two hectares of vines with my brother in law,” he explains. “We sell half the grapes and make the rest into wine. Viticulture is not just our hobby, it’s our passion,” and this is evident in their wine: the quantity may be small but the quality is great. They have won many prizes and received the ultimate accolade in 2017 when their barrel-aged, old vine Merlot won the title of Best Merlot at the Grand Prix du Vin Suisse. Piermarco Soldini com-ments: “Merlot is an extraordinary var-iety, as long as you have the patience to nurture it, to give it lots of attention in the vineyard as well as in the wine cellar, and to give it plenty of time to express itself fully.” Their oak-aged Merlot spends two years in barrel and then matures for another two years in bottle. “You can’t make a good Merlot in a hurry,” says Piermarco.

Passion und Geduld

Piccola Vigna – das ist kein Euphe-mismus, sondern Realität. «Wir, mein Schwager Pierwalter Trapletti, und ich, bewirtschaften zwei Hektaren Reben», erzählt Piermarco Soldini. Die Hälfte der Trauben wird verkauft, der Rest gekel-tert. «Weinbau ist unser Hobby, unsere Passion!» Letzteres merkt man den Weinen an. Denn punkto Qualität sind die Kleinen riesengross: Immer wieder ausgezeichnet, gelang ihnen 2017 der grosse Coup: Ihr Merlot Barrique von alten Reben wurde beim Grand Prix du Vin Suisse 2017 als allerbester Merlot des Landes gefeiert! «Der Merlot ist eine aussergewöhnliche Sorte», meint Piermarco Soldini schlicht, «zumindest, wenn man Geduld hat, ihn gut pflegt, in Weinberg und Keller seriös arbeitet – und ihm Zeit gibt, sich zu entfalten.» So reift der Merlot Barrique zwei Jahre im Holz und zwei weitere in der Flasche. «Wer guten Merlot produzieren will, darf nicht in Eile sein…»

Passion et patience

Piccola vigna, ce n’est pas un euphé-misme, mais bien une réalité. « Avec mon beau-frère Pierwalter Trapletti, nous cultivons deux hectares de vigne, » précise Piermarco Soldini. « Nous ven-dons la moitié des raisins et vinifions le reste. Pour nous, la viticulture c’est plus qu’un violon d’Ingres, c’est une véritable passion ! » Et ça se reflète dans les vins. Car au niveau qualité, ces petits sont des géants. Régulièrement primés, ils connaissent la consécration suprême en 2017 : leur Merlot Barrique issu de vieilles vignes remporte le titre de meil-leur Merlot du Pays lors du Grand Prix du Vin Suisse ! En toute simplicité Pier-marco Soldini nous dit, que « le Merlot est un cépage extraordinaire, à condition d’avoir la patience de le choyer, de lui prêter toutes les attentions aussi bien à la vigne qu’à la cave et de lui laisser le temps d’exprimer toute sa plénitude. » En effet le Merlot Barrique est élevé deux ans sous bois, puis se bonifie pen-dant deux années supplémentaires en bouteille. « Pour produire un bon Merlot, il ne faut pas être pressé... »

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« Le Merlot est un vin facile d’accès, un vin dans l’air du temps » explique Flo-rian Barthassat, œnologue à la Cave de Genève, « il a de la couleur, du fruit et surtout de la rondeur. C’est un vin di-geste qui plait à notre clientèle et qui bénéficie d’une bonne image ». Huit hectares sur les 350 que vinifie la cave sont dédiés au Merlot. « Les premières vignes ont été plantées au début des années 90. Nous encavons mainte-nant des parcelles de tout le canton avec toutes sortes de sols, de micro-climats et d’expositions » ajoute le professionnel. « Je garde un souvenir ébloui des vendanges de Merlot 2015, il y avait de la couleur et des odeurs envoutantes de compote de fraise sur la cuve durant la macération ! ». C’est pour ce fruit, mais aussi pour ses ta-nins souples que le Merlot est le plus souvent assemblé « nous le marions aux Cabernets qui eux apportent leur structure à l’ensemble ».

A wine of our times

“Merlot is easy to like, it’s a wine of our times,” explains Florian Barthas-sat, oenologist at the Cave de Genève, “it has good colour, fruit and above all, a certain roundness. It’s a smooth wine which our clients really like, and it’s got a good image.” Of the 350 hectares vinified at the Cave de Genève, 8 are Merlot. “The first vines were planted at the start of the 1990s, but now we work with grapes from right across the canton, from all kinds of soils, mi-cro-climates and exposures,” he adds. “I’ve got great memories of the 2015 Merlot harvest because it had so much colour, when it was macerating in tank there was this amazing smell of straw-berry jam!” It is because of this fruit character that Merlot is often used in a blend, as well as its supple tannins: “We blend it with Cabernet which brings structure to the final result.”

Ein Wein, der dem Zeitgeist entspricht

«Der Merlot ist ein leicht zugänglicher Wein, der dem Zeitgeist entspricht», erklärt Florian Barthassat, Önologe der Cave de Genève. «Er besitzt Farbe, Frucht und vor allem einen runden Kör-per. Ein bekömmlicher Wein, der un-serer Kundschaft gefällt und über ein gutes Image verfügt.» Acht Hektaren der insgesamt 350, welche die Cave vi-nifiziert, sind dem Merlot vorbehalten. «Die ersten Reben wurden anfangs der 90er Jahre gepflanzt. Heute kellern wir Trauben aus dem ganzen Kanton ein, von unterschiedlichsten Böden, Expo-sitionen und Kleinklimazonen. Unver-gesslich ist mir die Weinlese 2015: Der Merlot hatte eine schöne Farbe und enthüllte während der Maischegärung bezaubernde Noten von Erdbeerkom-pott.» Dank dieser Frucht, aber auch dank seinen geschmeidigen Tanninen wird der Merlot meistens assembliert, «wir vermählen ihn mit Cabernet franc und Cabernet Sauvignon, die dem Ganzen Struktur verleihen.»

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E Introducing innovation to tradition

Passion is needed to make wine, and Robert Belossi is undoubtedly a deeply motivated Merlot fan. “Merlot is our tradition but it’s not stuck in time, we are moving forward and trying to inno-vate,” he comments. He and his family were the first in Switzerland to grow and vinify the black grape Ferradou, a cross made from Fer and Merlot. “The point is not to replace Merlot but it’s a welcome addition,” he remarks. More than half of his Merlot is made in the white style, either as a classic aperitif or as an oak-aged wine to be enjoyed with food. However, Roberto’s favourite remains the red version, Riserva, which is made and aged in oak. Belossi is convinced that “Merlot has character but it’s still able to be contemporary and adapt to changes in the market and in consumers’ tastes.” What exactly does that mean? “We put an increasing amount of importance on elegance and finesse,” he proclaims.

Innovative Tradition

Beim Wein geht es um Leidenschaft. Und Roberto Belossi ist unbestritten ein leidenschaftlicher Merlot-Anhän-ger. «Der Merlot, das ist unsere Tradi-tion. Allerdings kreieren wir auch neue Traditionen, schauen vorwärts, sind innovativ…» Etwa, indem er und seine Familie – als erster Betrieb der Schweiz – die 1966 gezüchtete Rotweinsorte Ferradou kultivieren und keltern. «Nicht als Konkurrenz zum Merlot, aber als willkommene Ergänzung.» Mehr als die Hälfte des Merlots wird weiss vini-fiziert, klassisch als Apérowein und in Barriques als Essensbegleiter. Belossis Favorit ist aber die rote, im Holz verfei-nerte Merlot Riserva. «Der Merlot hat Charakter, ist jedoch auch in der Lage, modern zu sein, mit der Entwicklung auf dem Markt und der Veränderung des Kundengeschmacks Schritt zu halten», findet Roberto Belossi. Und was heisst das konkret? «Wir setzen immer stär-ker auf Eleganz und Finesse!»

Innover la tradition

Il faut de la passion pour faire du vin. Et Roberto Belossi est incontestablement un passionné, adepte du Merlot. « Le Merlot, c’est notre tradition. Mais ce n’est pas une tradition figée, nous évoluons, nous allons de l’avant et nous essayons d’innover... ». Comme lorsque lui et sa famille ont été les premiers en Suisse à cultiver et vinifier le cépage rouge Ferra-dou, issu d’un croisement Fer X Merlot. « Ce n’est pas pour remplacer le Merlot, mais ça représente un complément bien-venu. » Plus de la moitié du Merlot est vinifiée en blanc, soit comme vin d’apéro classique ou comme cru barriqué pour accompagner un bon repas. C’est la ver-sion rouge Riserva, vinifiée et bonifiée sous bois, qui reste le favori de Roberto Belossi. Il est d’avis que « le Merlot a du caractère, tout en sachant se montrer contemporain pour s’adapter aux évolu-tions du marché et du goût des consom-mateurs. » Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? « Nous misons de plus en plus sur l’élégance et la finesse ! »

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Tiziano Tettamanti is a goldsmith/jeweller, retailer, wine grower... and host at his Ticino tasting room/restaur- ant, Grotto Pian. He likes a challenge and he has planted four new interspecific hybrid grapes. He also grows Chardon-nay, Carminoir, Gamaret, Bondola, and of course, Merlot: “it’s still our main grape,” he says with great conviction, “Merlot has adapted to the Ticino soils and climate over more than a hundred years.” It’s a hard grape to beat, not least because of its polyvalent proper-ties: Tettamanti makes three colours as well as a sparkling wine. “My all-time favourite is Pian Marnino, which I make in tank in the traditional way to really bring out the character of the vintage. It can be paired with practically any dish.” A true food and wine lover, Tettamanti has fond memories of a Château Pétrus 1953, and – of course – a twenty year-old Pian Marnino. «It was still quite won-derful,” he comments, “and one thing is for sure: Ticino wine lovers will always be true to Merlot!”

Perfekt assimiliert

Tiziano Tettamanti, Goldschmied, Geschäftsmann, Winzer und Gastge-ber in seinem Tessiner Grotto, liebt neue Herausforderungen. So hat er vier interspezifische weisse Sorten gepflanzt, daneben kultiviert er Char-donnay, Carminoir, Gamaret und Bon-dola. Und natürlich Merlot. «Das ist und bleibt unsere Hauptsorte», meint er energisch. «Der Merlot hat sich seit mehr als hundert Jahren perfekt an Tessiner Böden und Klima angepasst.» Nur schon wegen seiner Vielseitigkeit ist er unschlagbar; Tettamanti keltert ihn in allen drei Farben sowie als Spu-mante. «Mein Aushängeschild ist der klassische, im Stahltank ausgebaute, vom Jahrgang geprägte Pian Marnino. Er passt zu fast jedem Essen…» Unver-gesslich bleiben dem Feinschmecker ein Château Pétrus 1953 – und ein zwanzigjähriger Pian Marnino, «der im-mer noch Freude gemacht hat. Eines ist sicher: Wir Tessiner bleiben dem Merlot unverbrüchlich treu!»

Parfaitement assimilé

Tiziano Tettamanti est orfèvre, com-merçant, vigneron et hôte dans son grotto tessinois. Comme il aime les dé-fis, il a planté quatre nouveaux cépages interspécifiques. Il cultive également du Chardonnay, du Carminoir, du Gamaret et de la Bondola et naturellement du Merlot. « C’est toujours notre cépage principal », dit-il avec conviction. « De-puis plus de cent ans le Merlot s’est parfaitement adapté aux sols et au climat du Tessin. » Il reste imbattable, ne serait-ce que par sa polyvalence : Tettamanti le décline en trois couleurs et en un vin mousseux. « Mon cheval de bataille, c’est le Pian Marnino, que je vi-nifie en cuve de manière classique pour souligner les caractéristiques du mil-lésime. Il peut accompagner pratique-ment chaque repas. » L’épicurien garde un souvenir mémorable d’un Château Pétrus 1953 et - eh oui - d’un Pian Mar-nino de vingt ans. « Un vin qui faisait toujours plaisir. Une chose est sûre : les Tessinois resteront fidèles au Merlot ! »

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Patrice Walpen explains: “I’ve got a real soft spot for Merlot, for me it’s the best variety in the world, I got to know it during my time in South Africa. This year, my entire Chamoson parcel was wiped out by frost in the space of a few hours. A month later, the branches had grown back with a few bunches, we even managed to harvest 300g/m2, it was practically a miracle.” At the Chai du Baron, Merlot is planted on three different terroirs, giving different results each time: the fruit from Chamoson is used to make La Réserve, “a poised, fruit-forward wine,” while the grapes from Vétroz go into le Chai du Baron (“warming, delicious, very likable”) and the Bramois parcels are used to make the blend Léon (“an easy-drinking wine”). “Making Merlot in the Valais means being compared to fine wines from around the world,” says Patrice, “but with this grape we can show that in Valais, we know how to make world-class wines!”

Den Vergleich nicht scheuen

«Ich hege eine besondere Zuneigung zum Merlot, der besten Rebsorte der Welt, die ich in Südafrika kennen-lernte», erzählt Patrice Walpen. «2017 wurde in meiner Merlotparzelle in Cha-moson innerhalb von Stunden alles durch den Frost vernichtet. Einen Mo-nat später wuchsen die Triebe nach und bildeten Trauben, sodass wir doch noch 300g/m2 lesen konnten, das grenzt an ein Wunder.» Im Chai du Baron ergibt jedes der drei Merlot-Terroirs einen unterschiedlichen Wein: das von Cha-moson die Réserve, «einen ziselierten, fruchtbetonten Wein», das von Vétroz den «warmherzigen, verführerischen, charmanten» Chai du Baron und die Parzellen von Bramois die Assemblage Léon, «einen Wein des Vergnügens». «Im Wallis Merlot zu vinifizieren, heisst den Vergleich mit grossen auslän-dischen Weinen zu wagen», unterstreicht Patrice Walpen. «Mit dieser Reb- sorte produzieren wir im Wallis Weine internationalen Kalibers.»

Oser la comparaison

« J’ai une affection particulière pour le Merlot, le meilleur cépage du monde que j’ai appris à connaître lors de mon séjour en Afrique du Sud » explique Pa-trice Walpen. « Cette année tout a été anéanti par le gel en quelques heures sur ma parcelle de Chamoson ! Un mois plus tard, les rameaux étaient re-poussés avec quelques grappes, nous avons même pu récolter 300g/m2, c’était presque miraculeux ! » Au Chai du Baron, chacun des trois terroirs de Merlot donne un vin différent : celui de Chamoson pour la Réserve « un vin ci-selé sur le fruit », celui de Vétroz pour le Chai du Baron « chaud, gourmand, très flatteur » et les parcelles de Bra-mois pour l’assemblage Léon « un vin de plaisir ». « Vinifier des Merlots en Va-lais c’est oser la comparaison avec de grands vins étrangers » affirme Patrice Walpen, « avec ce cépage on peut prou-ver que l’on sait aussi faire des vins de calibre international en Valais » !

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Some 20 years ago, Pierre-Mau-rice Carruzzo tasted some Merlot wines at the Agricultural School in Châteauneuf. He was charmed by this variety and saw its potential: “Ini- tially I planned to blend it, but in the end I kept it as a mono-varietal wine because I liked it that way.” Half of his Merlot vines are planted on the chalky soils of the Chamoson plains, while the others are planted on a hillside at 700 metres. “The fruit from the plain makes wines with structure and density, but the grapes from the hillside ripen more slowly and give the wine a fruitier character.” The wines spend 18 – 24 months in barrel, making “a concentrated Merlot that is fruity yet elegant, which reaches its prime after 5 or 6 years.” Many grapes not common to the Valais can also be found here, such as Mondeuse, Malbec, Riesling, Mourvèdre and Sémillon, all vinified separately.

Inspiriert von Châteauneuf

Vor zwanzig Jahren, als Pierre-Maurice Carruzzo an der Landwirtschaftsschule von Châteauneuf Merlots degustierte, wurde er von dieser Rebsorte und ihrem Potential im Wallis verführt. «Anfangs wollte ich ihn assemblieren, doch schliesslich habe ich ihn reinsortig ausgebaut, weil er mir so gefiel.» Bei den Carruzzos wächst der Merlot zur Hälfte in einem sehr kalkreichen Terroir der ersten Zone von Chamoson und zur anderen am Hang auf 700 m Höhe. «Die Parzelle in der Ebene verleiht dem Wein Struktur und Dichte, die Trauben am Hang reifen langsamer und haben mehr Frucht.» Das Ganze wird 18 bis 24 Monate lang im Holz ausgebaut, «ein konzentrierter, fruchtiger und zugleich eleganter Merlot, der sich nach fünf, sechs Jahren in der Flasche voll ent-faltet.» Ebenfalls reinsortig gekeltert werden weitere im Kanton ungewohnte Varietäten wie Mondeuse, Malbec, Riesling, Mourvèdre oder Sémillon.

Inspiré par Châteauneuf

C’est en dégustant des Merlots de l’école d’agriculture de Châteauneuf il y a une vingtaine d’années que Pierre-Maurice Carruzzo a été séduit par le cépage et son potentiel en Va-lais. « Au début je l’ai planté en pensant l’assembler avec un autre cépage, puis finalement je l’ai conservé pur car il me plaisait tel quel ». Chez les Carruzzo, le Merlot est planté pour moitié dans un terroir très calcaire de la première zone de Chamoson, l’autre partie est cultivée à 700m dans le coteau. « La parcelle de plaine amène la structure et la densité au vin, celle sur le coteau mûrit plus lentement et apporte le fruit ». L’en-semble est élevé 18 à 24 mois sous bois, « un Merlot concentré, à la fois fruité et élégant qui se donne complè-tement après 5 à 6 ans de bouteille ». On trouvera aussi à la cave quantité de variétés inédites dans le canton comme la Mondeuse, le Malbec, le Riesling, le Mourvèdre ou le Sémillon, toutes vini-fiées pures.

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Uvavins is a large Vaudois cooperative: “We make four pure Merlot wines,” ex-plains oenologist Rodrigo Banto, “a rosé, a red called l’Empreinte which comes from the youngest vines, a more complex wine which is aged 14 – 16 months called l’Inspiration, and le Bernardin, our most complex wine.” He claims not to have a favourite wine, but says that he enjoys them all in different circumstances. Mer-lot currently represents 3% of the grapes vinified here and it is slowly but surely creeping up, taking over parcels pre-viously planted to Pinot or Gamay. “Mer-lot is currently more important for us in terms of quality rather than quantity. Our amazing results in 2009 (best wine at the Mondial du Merlot competition) show that all things being equal, we can make very fine wines here on the Côte Vaudoise,” he says. This success – which has been re-peated many times since – is what drives Uvavins on to explore new ideas, such as the creation of wines from individual plots. Watch this space!

Merlots für jeden Geschmack

«Wir produzieren vier reinsortige Merlots», erklärt Rodrigo Banto, der Önologe der grossen Waadtländer Kooperative, «einen Rosé, den frucht-betonten Rotwein Empreinte von un-seren jüngsten Reben, den 14 bis 16 Monate ausgebauten, komplexen Ins-piration sowie den Bernardin, den kom-plexesten von allen.» Nein, er bevor-zuge keinen, sondern schätze sie alle in unterschiedlichen Momenten. Der Mer-lot nimmt zurzeit 3% der eingekellerten Flächen ein, knabbert aber langsam an Parzellen, die bisher Pinot oder Gamay vorbehalten waren. «Momentan ist der Merlot qualitativ wichtiger für uns als mengenmässig. Unser formidables Resultat von 2009 (bester Wein des Concours beim Mondial du Merlot) hat bewiesen, dass man in der Côte sehr schöne Rotweine produzieren kann.» Dieser später mehrfach bestätigte Erfolg motiviert das Erkunden neuer Wege – etwa die separate Vinifikation nach Parzellen. Fortsetzung folgt…

Des Merlots pour tous les goûts

« Nous produisons 4 Merlots purs » explique Rodrigo Banto, œnologue de la grande coopérative vaudoise, « un rosé, l’Empreinte un rouge sur le fruit issu de nos plus jeunes vignes, l’Inspi-ration élevé 14 à 16 mois et doté d’une belle complexité et le Bernardin, le plus complexe ». Il avoue ne pas avoir de vin préféré mais les apprécie tous dans des circonstances différentes. Actuelle-ment le Merlot représente 3% des sur-faces encavées et sa part grignote petit à petit des parcelles jusque là dédiées au Pinot ou au Gamay. « Pour l’instant le Merlot est plus important pour nous en terme de qualité qu’en quantité. Notre formidable résultat de 2009 (meilleur vin du concours au Mondial du Merlot) a prouvé que, si on se donne les moyens, on peut faire de très beaux rouges sur la Côte ». Ce succès, maintes fois confir-mé par la suite, motive l’exploration de nouvelles pistes comme la création de cuvées parcellaires… affaire à suivre.

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Certains sont plantés sur des millions d’hectares, d’autres sont confidentiels. Certains sont nés dans nos vignes ou nos laboratoires, d’autres viennent de très loin. Tous se plaisent en Suisse où ils donnent des vins de caractère.

Einige von ihnen bedecken Millionen von Hektaren, andere gibt es nur in Kleinstmengen. Einige sind in unseren Rebbergen oder Labo-ratorien geboren, andere kommen von sehr weit her. Allen aber gefällt es in der Schweiz, wo sie charaktervolle Weine ergeben. Some have been widely planted, others are rare: some are local or were created in Switzerland, while others have come from further afield. All thrive in Switzerland, where they are made into characterful wines.

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SCH A total passion for

a historic grape variety

«Completer is a wine that inspires strong feelings, it’s a grape for real wine lovers,” says Martin Donatsch. In 1947 his grandfather pulled up the last vines of this ancient variety, which after that was almost extinct. In 1993, his father Thomas planted Completer again, “and so, with our half-hectare, we’re the world’s largest Completer produ-cer,” jokes Martin. “We’ve rediscovered this ancient grape and found new ways of working with it.” The grapes are har-vested late, in November, then aged in barrels. “The small amount of residual sugar nicely balances the fairly high le-vel of acidity which remains even when the grapes are ripe,” comment Mar-tin. The result is a multi-faceted wine with minerality, salinity and power, an elegant freshness – this is a wine that matches perfectly with the tasty local food of canton Grisons, with seafood and mature cheese. “With a Completer, you can always impress a wine lover.”

Herzblut für eine urchige alte Sorte

«Der Completer polarisiert, er ist eine Liebhabersache», findet Martin Do-natsch. Sein Grossvater riss 1947 die letzten Stöcke der altertümlichen Sorte aus, die in der Folge um ein Haar aus-gestorben wäre. 1993 pflanzte Vater Thomas erstmals wieder Completer an, «mittlerweile sind wir mit einer hal-ben Hektare die weltgrössten Comple-ter-Produzenten», lacht Martin. «Wir mussten die Sorte neu entdecken, eine eigene Stilistik entwickeln.» Sie lesen die Trauben spät, im November, und bauen sie in mehrfach gebrauchten Barriques aus, «mit einer kleinen Restsüsse, die der brutal hohen, aber reifen Säure Paroli bietet». Das Resultat ist ein fa-cettenreicher Wein, mineralisch, salzig, wuchtig, aber immer rassig-frisch und elegant. Ein perfekter Essensbegleiter, zu deftigen Bündner Spezialitäten eben-so wie zu Krustentieren oder reifem Käse. «Mit Completer kann man jeden Weinkenner verblüffen…»

Passionné par un vieux cépage authentique

« Le Completer est un vin qui polarise, c’est un vrai truc pour amateurs », nous dit Martin Donatsch. En 1947 son grand-père avait arraché les derniers ceps de ce cépage antique qui était alors en voie d’extinction. C’est en 1993 que son père Thomas s’est remis à planter du Completer. « Nous sommes, avec un demi-hectare, le plus gros producteur de Completer au Monde » sourit Martin. « Nous avons dû redécouvrir ce plant ancestral et développer de nouvelles pratiques. » Les raisins sont récoltés tardivement, en novembre, puis élevés en barriques. « Le petit sucre résiduel contrecarre l’acidité assez élevée qui subsiste à maturité. » Il en résulte un cru aux multiples facettes, réunissant minéralite, salinité et puissance, le tout restant toujours d’une fraîcheur racée et élégante. Un vin qui s’accorde à mer-veilles avec les spécialités grisonnes, les crustacés ou les vieux fromages. « Avec un Completer on peut surprendre n’im-porte quel connaisseur de vin. »

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grape gets its moment in the spotlight

The Schnorf family has been growing grapes on the banks of Lake Zurich in Uetikon for 600 years. They have been growing the main (but often under-esti-mated) grape variety of German-speaking Switzerland for not quite as long, but for a good while: “I grew up with Riesling-Sylvaner, we’ve always valued this grape,” says Martin Schnorf. “It’s our main variety and it really works very well.” There’s a reason for this: on the deep, heavy soils at 500-600 metres altitude, this grape can ripen slowly to the point of perfection, de-veloping marvellous aromas and a juicy freshness. “It’s a lovely wine that goes with almost everything,” according to Martin. Add to this the fact that this grape is less demanding than Pinot or Räuschling and it’s easy to understand why it is Martin Schnorf’s favourite, taking second place with it at the Grand Prix du Vin Suisse 2017. He adds: “It’s impor-tant not to follow trends blindly...”

Ehrenrettung für eine missachtete

Schönheit

Seit 600 Jahren betreibt die Familie Schnorf Weinbau am Zürichsee, in Ue-tikon. Noch nicht ganz so lang – aber immerhin – kultivieren die Schnorfs die oft unterschätzte Hauptsorte der Deutschschweiz. «Ich bin mit Riesling-Sylvaner gross geworden, wir haben immer auf ihn gesetzt», bestätigt Martin Schnorf. «Er ist unsere Haupt-sorte und läuft einfach richtig gut.» Kein Wunder: Auf den tiefgründigen, schwe-ren Böden in Höhenlagen von 500 bis 600 Metern reift er langsam und per-fekt, bezaubert mit schöner Aromatik und saftiger Frische. «Das ist ein Wein, der zu fast allem passt und einfach Spass macht.» Zudem ist er, im Gegen-satz zu Räuschling oder Blauburgunder, eine pflegeleichte Sorte. Keine Frage, dass Martin Schnorf an seinem Favo-riten festhält – jetzt, nach dem Gewinn des zweiten Platzes beim Grand Prix du Vin Suisse 2017 sowieso. Zudem: «Man sollte nicht jeder Mode nachrennen…»

Retour en grâce d’un cépage longtemps

dédaigné

Depuis 600 ans la famille Schnorf se consacre à la viticulture à Uetikon, sur les rives du Lac de Zurich. Les Sch-norf cultivent, depuis un bon bout de temps - le cépage principal de Suisse alémanique, souvent sous-estimé. « J’ai grandi avec le Riesling-Sylvaner, nous avons toujours misé sur ce cépage », nous confie Martin Schnorf. « C’est notre plant principal et il marche très fort ». Et pour cause : sur les terrains profonds et lourds situés entre 500 et 600 mètres, le cépage peut mûrir len-tement et parfaitement et séduire avec de magnifiques arômes et une fraîcheur juteuse. « C’est un vin qui fait plaisir et qui s’accorde avec presque tout. » De plus, le cépage exige moins de soins que le Pinot ou le Räuschling. On comprend mieux pourquoi Martin Schnof tient à son cépage favori, ce d’autant plus qu’il a remporté la deuxième place au Grand Prix du Vin Suisse 2017. Et de surcroît : « On ne devrait pas toujours suivre la dernière mode… » CO

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AUThe temperamental diva of Lake Zurich

“Räuschling is a super-cool grape but it’s a devil to work with,” says Alain Schwarzenbach. This local variety from the Lake Zurich area has been contri-buting to the Schwarzenbach family’s reputation for over a century: grand-father Hermann refused to pull up even a single vine of this grape which had fallen out of favour at that time. “I have to admit that Räuschling is very temperamental, it’s highly sensitive to coulure and its yields can really fluctuate, but if the conditions are right, it can be re-markably complex,” comments Alain. Indeed, this rather sensitive grape has the ability to reveal its terroir and age in a way that many others cannot do. “I’ll never forget our Räuschling 1895, it was completely juicy and lively,” enthuses Alain. In its youth it can enjoyed as a fresh and fruity aperitif wine, but after a few years it is the perfect match for fish dishes – it’s fair to say that Räuschling has a few tricks up its sleeve.

Kapriziöse Diva vom Zürichsee

«Der Räuschling? Das ist eine me-gacoole Sorte, auch wenn sie es uns nicht einfach macht…», kommt Alain Schwarzenbach ins Schwärmen. Die Schwarzenbachs sind seit hundert Jahren berühmt für diese typische Zürichsee-Spezialität. Grossvater Her-mann weigerte sich beharrlich, auch nur einen einzigen Stock der damals verrufenen Varietät auszureissen. «Der Räuschling ist kapriziös, neigt zum Verrieseln und zu enormen Ertragsschwankungen. Aber wenn die Bedingungen stimmen, ist er grossar-tig vielschichtig.» Die filigrane Sorte sei wie wenige andere in der Lage, ihr Ter-roir zu widerspiegeln – und vorteilhaft zu altern. «Unvergesslich ist mir unser Räuschling 1895, der im Gaumen noch total lebendig und saftig war!» Jung ge-trunken, eigne er sich als frisch-fruch-tiger Apérowein, nach ein paar Jahren der Reife als eleganter Essensbeglei-ter zu Fisch. Ein Tausendsassa, dieser Räuschling!

La diva capricieuse du Lac de Zurich

« Le Räuschling ? Un cépage supermé-ga cool, même s’il ne nous facilite pas la tâche… », s’extasie Alain Schwarzen-bach. Cette spécialité du Lac de Zurich contribue depuis plus d’un siècle à la ré-putation des Schwarzenbach. Le grand-père Hermann se refusait obstinément à arracher un seul plant de ce cépage tombé en disgrâce à l’époque. « Il faut dire qu’il est capricieux, le Räuschling. Très sensible à la coulure, Il connaît, de plus, de fortes fluctuations de ren-dement. Mais si toutes les conditions sont réunies, il peut être remarqua-blement complexe. » Ce plant très fin serait en effet capable de refléter son terroir et possède un potentiel de garde très intéressant. « Je garde un souvenir inoubliable de notre Räuschling 1895, encore totalement juteux et plein de vivacité en bouche ! » Dans sa jeunesse il se boit comme un vin d’apéritif frais et fruité, puis, après quelques années, comme compagnon idéal d’un poisson. Un sacré gaillard, ce Räuschling !

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N A flair for rare, historic grape varieties

Stefano Haldemann carefully tends his historic Ticino varieties on a special-ly-designated plot set aside for these forgotten grapes. A larger area is dedi-cated to Bondola, “a local grape which is only found here in the Sopraceneri area,” he explains. He managed to find a few old vines of this local variety when he started collecting vines around 30 years ago, and today, Bon-dola represents 10% of his production. “I make it as a varietal wine, a pure Bon-dola, but I also blend it with other histo-ric grapes and I make it as a rosé too, with Syrah and Merlot” - the quantities are too small to make a varietal rosé - “it’s a shame, as Bondola makes really good rosé wine.” Vinified as a red wine and aged in barrels that have already been used previously, it makes an easy-drinking wine with cherry aromas and an attractive, rustic style. Stefano Haldemann also grows 160 vines of Bondoletta, a Bondola and Completer cross. But that’s a whole other story...

Ein Flair für alte Raritäten

Stefano Haldemann hegt und pflegt in einer speziellen «Specie-Rara-Par-zelle» die alten, vergessenen Tessiner Rebsorten. Und, im grösseren Stil, natürlich Bondola, «die nur hier bei uns im Sopraceneri wächst.» Als er vor rund dreissig Jahren anfing, fand er noch ein paar alte Stöcke der au-tochthonen Varietät, heute macht sie zehn Prozent seiner Produktion aus. «Ich vinifiziere sie reinsortig, aber auch assembliert mit den anderen alten Sorten und, zusammen mit Syrah und Merlot, als Rosato.» Für einen reinsorti-gen Rosé ist die Menge zu klein, «leider, denn als Rosato schmeckt die Bondo-la köstlich.» Als Rotwein, ausgebaut in gebrauchtem Holz, überzeugt sie mit Kirscharomen und leicht zugänglichem, sympathisch rustikalem Körper. Stefa-no Haldemann kultiviert übrigens auch 160 Stöcke Bondoletta, eine Kreuzung aus Bondola und Completer. Doch das ist wieder eine andere Geschichte…

Un flair pour de vieux cépages rares

C’est sur une parcelle « pro specie rara » que Stefano Haldemann bi-chonne de vieux cépages tessinois tombés dans l’oubli. La plus grande surface est consacrée à la Bondola, « cépage que l’on ne trouve que dans le Sopraceneri ». Il y a trente ans, il a dé-niché quelques vieux ceps de ce plant au début de sa collection. Aujourd’hui la Bondola représente dix pourcents de sa production. « Je la vinifie en cépage pur, mais également en assemblage avec d’autres vieux cépages et en rosé avec de la Syrah et du Merlot. » Les quanti-tés sont trop petites pour la production d’un rosé en cépage pur. « Hélas, car la Bondola donne d’excellents résultats en rosato. » Vinifié en rouge et élevé sous bois, c’est un vin trés abordable aux arômes de cerises et une structure rustique très sympathique. Stefano Hal-demann cultive également 160 pieds de Bondoletta, un croisement de Bondola et de Completer. Mais ça, c’est encore une autre histoire…

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SCO Merlot: now in white

Young oenologist Riccardo Garrani has been jointly responsible for wine pro-duction at Cantina Giubasco for two and a half years, working alongside director Sergio Scalmanini. The for-mer cooperative vinifies grapes from the entire canton, most of which are Merlot. It has acquired a reputation by dint of an innovative step which at the time was quite revolutionary: the intro-duction of the first sweet white Merlot wine, with the evocative name of Buca-neve (snow drop). “White Merlot is very approachable, delicious, smooth and easy-drinking, even people who don’t usually drink wine really like it,” con- fides Riccardo. Besides the classic Bu-caneve the winery also makes 100 anni, a white Merlot aged in barrels used for several wines previously. Not only has this wine already garnered an impres-sive collection of medals, but it is also delicious and highly versatile when paired with food.

Merlot in weissem Kleid

Der junge Önologe Riccardo Garra-ni ist seit zweieinhalb Jahren für die Produktion der Cantina Giubiasco mitverantwortlich, an der Seite von Geschäftsleiter Sergio Scalmanini. Die ehemalige Winzergenossenschaft verarbeitet Trauben aus dem ganzen Tessin, vornehmlich Merlot. Einen Namen gemacht hat sie sich mit einer damals fast revolutionär anmutenden Innovation: der Lancierung des ersten weiss abgepressten Bianco di Merlot, der sinnigerweise Bucaneve (Schnee-glöckchen) heisst. «Der weisse Mer-lot ist unmittelbar zugänglich, süffig, weich und bekömmlich. Sogar Leute, die sonst keinen Wein trinken, mögen ihn», findet Riccardo, der selber mit Bianco di Merlot gross geworden ist. Neben dem klassischen Bucaneve baut das Haus auch einen Bianco di Merlot in gebrauchten Barriques aus: Dieser 100 anni hat nicht nur viel Edelmetall einge-heimst, sondern empfiehlt sich auch als «Passepartout» bei Tisch.

Merlot en robe blanche

Depuis deux ans et demi, le jeune œno-logue Riccardo Garrani est, aux côtés du directeur Sergio Scalmanini, cores-ponsable de la production. L’ancienne coopérative viticole encave des raisins de tout le canton, principalement du Merlot. Elle a a construit sa réputation avec une innovation à l’époque révo-lutionnaire : le lancement du premier blanc de Merlot pressé doux, au nom évocateur de Bucaneve (perce-neige). « Le Merlot blanc est immédiatement abordable, gouleyant, tendre et facile à boire. Il plaît même aux personnes qui d’habitude ne boivent pas de vin », nous confie Riccardo, qui lui aussi a grandi dans le Bianco di Merlot. En plus du Bu-caneve classique, la cave produit éga-lement le 100 anni, un Bianco di Merlot élevé en barriques de plusieurs pas-sages. Ce cru ne se contente pas d’être un collectionneur de médailles pré-cieuses, il est également un délicieux allié pour les accords mets et vins.

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Cornalin, or “Rouge du Pays”

Once widely planted and known as “Rouge du Pays,” Cornalin was al-most totally abandoned in the 1970s as it was so difficult to grow: it is only thanks to a handful of die-hard fans that this variety (which is part of the region’s heritage) can still be found. Charles Caloz was a fan, and when he handed his estate over to his nephew Maurice Zufferey in 1982, there was some Cornalin in his vineyards. “I cur-rently farm one hectare of Cornalin,” says Maurice. “Having some practi-cal experience means we can better control the Cornalin vines.” When made into wine, “it always has a lot of colour and aromatic finesse, and it’s fruit-driven, particularly black cherries. It’s tannic but not excessively so, and the vintage effect is pronounced. It’s also got very good ageing potential and it can be surprising, like the 2009 which I tasted recently which was unexpecte-dly good.”

Der alte Landrote

Einst unter dem Namen alter Landroter weit verbreitet, wäre der Cornalin in den 1970er Jahren wegen seiner kapri-ziösen Art im Weinberg fast aufgege-ben worden. Er verdankt sein Überle-ben unnachgiebigen Liebhabern dieser wichtigen Rebsorte des regionalen am-pelografischen Erbes. Charles Caloz war einer von ihnen; als er sein Weingut 1982 seinem Neffen Maurice Zufferey übergab, waren einige Parzellen natür-lich mit Cornalin bestockt. «Heute kulti-viere ich eine Hektare Cornalin», erklärt Maurice, «mit der Erfahrung lernt man ihn im Rebberg immer besser zu beherr- schen.» Und wie präsentiert er sich in der Flasche? «Die Weine sind farb-kräftig, besitzen aromatische Finesse und Frucht, vor allem schwarze Kir-schen. Sie sind tanninreich, aber ohne Exzess, und spiegeln den Jahrgang. Ihr Alterungspotential ist interessant, bisweilen auch unerwartet, wie beim 2009er, der mich kürzlich sehr positiv überrascht hat.»

Le rouge du pays

Jadis très cultivé sous le nom de Rouge du Pays, il a failli être abandonné dans les années 70 en raison de ses caprices viticoles. Il ne doit son salut qu’à une poignée d’irréductibles amoureux de ce cépage majeur du patrimoine am-pélographique régional. Charles Caloz était l’un d’eux et, quand il a remis son domaine à son neveu Maurice Zuffe-rey en 1982, il y avait bien entendu du Cornalin sur ses parcelles. « J’en cultive actuellement 1 ha » explique ce der-nier, « avec l’expérience on apprend à mieux le maîtriser à la vigne ». Et dans la bouteille ? « Les vins sont toujours très colorés avec beaucoup de finesse aromatique sur le fruit, la cerise noire en particulier. Il est tannique mais sans excès et marque bien les différents millésimes. Il possède aussi un poten-tiel de garde très intéressant, parfois inattendu comme ce 2009 que j’ai dé-gusté dernièrement et qui fut une belle surprise ».

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R The origins of Johannisberg

“The Domaine du Mont d’Or imported Sylvaner from the Rheingau region in Germany at the end of the 19th century. We’re proud to be the growers who introduced this grape to the Va-lais.” The variety in question was re-named Johannisberg, as a homage to Schloss Johannisberg (the castle and winery in the German village of the same name). “It’s the main grape va-riety at Mont d’Or, it represents 47 % of our vineyards.” Initially Domaine Mont d’Or was known for its outstanding sweet wines, particularly those made from Johannisberg, but Siccus (a dry wine made from the same grape) has since stolen the spotlight. It has “bitter almond and white fruit notes, a rich, mouth-filling character, a roundness that is in perfect balance with its lively personality, and a hint of bitterness on the finish which is typical of this grape.” A major advantage is that Johannisberg improves with age: “the 2009 still has incredible freshness.”

Am Ursprung des Johannisberg

«Die Domaine du Mont d’Or hat Ende des 19. Jahrhunderts Sylvanerstöcke aus dem deutschen Rheingau importiert. Wir sind stolz, dass wir am Ursprung dieser Sorte im Wallis stehen», die zu Ehren des gleichnamigen Schlosses Johannisberg genannt wurde. «Der Jo-hannisberg ist unser Aushängeschild und bedeckt 47% unserer kultivierten Fläche.» Das Gut hat sich in erster Linie dank seinen grossartigen Süssweinen, nicht zuletzt aus Johannisberg, einen Namen gemacht. Doch nun droht ih-nen der Siccus, die trockene Version der Sorte, die Show zu stehlen. Seine Charakteristiken? «Noten von Bitter-mandeln und weissen Früchten, am Gaumen reichhaltig und ausladend, mit perfektem Gleichgewicht zwischen Gly-cerol, Lebhaftigkeit und der sortenty-pischen feinen Bitternote im Finale.» Ein nicht zu unterschätzender Vorteil: Der Johannisberg wird mit der Zeit immer besser, «der 2009er ist noch unglaublich frisch!»

A l’origine du Johannisberg

« Le Domaine du Mont d’Or a importé le Sylvaner de la région du Rheingau en Allemagne à la fin du XIXième siècle. Nous sommes fiers d’être les artisans de l’introduction de ce cépage en Va-lais ». Ce dernier fut ensuite baptisé Johannisberg en hommage au Schloss Johannisberg. « C’est le cépage phare au Mont d’Or, il représente 47 % de notre surface cultivée ». Si le domaine s’est fait connaitre en premier lieu par ses formidables vins doux, de Johan-nisberg en particulier, le Siccus ou la version sèche du cépage est en passe de leur voler la vedette. Ses caractéris-tiques ? « Des notes d’amande amère et de fruits blancs, un palais riche et ample où le glycérol est en parfait équilibre avec la vivacité et une légère amertume finale qui signe le cépage ». Atout non négligeable, le Johannisberg se bonifie avec le temps « le 2009 a encore une fraîcheur incroyable ! »

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ETTraminer?

“In Vully we’ve registered official quality guidelines for Traminer, which is a grape grown elsewhere under the name of Gewürztraminer or Savagnin rose aromatique,” explains oenologist Etienne Javet. “Typically it is made in a sweet style but in Vully we like to make it as a dry wine, so to mark the difference, we’ve asked for this var- iation of the name to be recognised.” Traminer has been grown in Vully since the 1950s and it does well on the mo-lasse soils where it expresses its sub-tlety. “It’s not prone to downy mildew, which is helpful, and it ages very well. Its rose-like aromas can develop into spicy, curry notes.” This young grower farms his entire estate biodynamically and says it gives his wines minerality and energy. “I’m looking for maximum complexity, I harvest my grapes sev-eral times, I do long skin maceration, and I make my wines in a variety of containers, from concrete to wood.”

Traminer? «Der Vully hat eine Qualitätscharta für Traminer geschaffen, der anderswo unter dem Namen Gewürztraminer oder Savagnin rose kultiviert wird», erklärt der Önologe Etienne Javet. «Meist wird er mit Restzucker vinifiziert. Im Vully dagegen wollen wir trockenen Traminer. Um ihn von anderen abzuhe-ben, haben wir diese Namensvariante anerkennen lassen.» Der Traminer ist im Vully seit den 1950er Jahren präsent und fühlt sich wohl auf den Molasseter-roirs, auf denen er sich mit viel Finesse ausdrückt. «Er ist wenig empfindlich auf Falschen Mehltau und altert sehr gut. Seine Rosenaromen wandeln sich zu Gewürz- und Currynoten.» Der junge Winzer bewirtschaftet sein ganzes Gut biodynamisch; dadurch hätten seine Weine an Mineralität und Spannung gewonnen. «Ich suche maximale Kom-plexität, lese in mehreren Durchgän-gen, mache lange Maischestandzeiten und baue meine Weine in verschiedenen Behältern aus, von Beton bis Holz.»

Traminer ?

« Le Vully a déposé une charte de qualité sur ce cépage cultivé ailleurs sous le nom de Gewürztraminer ou Savagnin rose aromatique » explique l’œnologue Etienne Javet. « Habituelle-ment il est vinifié avec des sucres. Au Vully, nous le voulons sec et pour le différencier nous avons fait reconnaître cette variante de nom ». Le Traminer est présent au Vully depuis les années 50 et se plait bien sur les terroirs de molasse où il peut s’exprimer tout en finesse. « Il est peu sensible au Mildiou, ce qui est appréciable et il vieillit très bien. Ses arômes de rose évoluent en notes d’épices et de curry ». Le jeune exploitant travaille tout son domaine en biodynamie et dit y avoir gagné de la minéralité et de la tension. « Je cherche un maximum de complexité, je vendange en plusieurs fois, je fais de longues macérations pelliculaires et j’élève mes vins dans divers contenants allant du béton au fût. »

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and culture of wine

Asked to sum up Domaine de Merme-tus, Vincent Chollet muses: “the plea-sure and culture of wine.” He contin-ues: “We love to welcome guests, share our wines and show them the beautiful place where these wines come from. We try to keep our prices reasonable, and our bottles affordable.” And with the idea of sharing more than just an aperitif, the Chollet family has wide-ned their range: “We farm 7 hectares spanning a mosaic of soil types, expo-sures and altitudes. We’ve planted 25 different varieties and make 31 diffe-rent wines.” Amongst these grapes are Mondeuse, Altesse, Pinot (of which they are very proud), Cabernet France, Chasselas and of course, local variety Plant Robert. “When the vintage allows, we vinify separate plots and make spe-cial edition cases.” Asked about the characteristics of Plant Robert, Vincent replies: “It can be rather wild on the nose with peppery notes, it’s powerful and yet it can be subtle.”

Vergnügen und Weinkultur

Mit diesen Worten beschreibt Vincent Chollet sein Weingut. «Wir empfangen gerne Leute auf dem Gut, stellen ihnen unsere Weine vor und den charmanten Ort, an dem sie geboren wurden. Wir achten auch auf korrekte Preise, da-mit unsere Weine erschwinglich blei-ben.» Um mehr als «nur den Aperitif zu teilen», haben die Chollets ihr Sor-timent diversifiziert. «Wir bewirtschaf-ten sieben Hektaren, verteilt auf 70 Parzellen, ein Mosaik von Böden, Ex-positionen, Höhenlagen… Wir haben 25 Rebsorten gepflanzt und keltern 31 verschiedene Weine!» Darunter Mon-deuse, Altesse, Pinot (auf den sie sehr stolz sind), Cabernet franc, Chasselas und natürlich den lokalen Plant Robert. «Wenn es der Jahrgang zulässt, vinifi-zieren wir ihn nach Parzellen getrennt und bieten einen Entdeckungskarton an.» Die Charakteristiken eines guten Plant Robert? «Ein wilder Charakter mit pfeffrigen Noten, Kraft, immer aber auch Subtilität!»

Le plaisir et la culture du vin

C’est par ces mots emprunts de phi-losophie que Vincent Chollet résume son domaine. « Nous aimons rece-voir à la maison, partager nos vins, faire connaître le lieu plein de charme où ils sont nés. Nous veillons aussi à garder des prix corrects pour que nos flacons restent accessibles ». Et pour « partager plus que l’apéritif », les Chollet ont diversifié leur gamme. « Nous travaillons 7 ha sur 70 charmus, soit une mosaïque de sols, d’exposi-tions, d’altitudes... Nous y avons planté 25 cépages et vinifions 31 vins dif-férents ! ». Mondeuse, Altesse, Pinot dont ils sont très fiers, Cabernet franc, Chasselas font partie de l’assortiment et, bien entendu, le local Plant Robert. « Quand le millésime s’y prête, nous les vinifions en parcellaire et proposons un coffret découverte ». Les caracté-ristiques d’un bon Plant Robert ? « Son caractère sauvage au nez, ses notes poivrées, sa puissance et malgré tout sa subtilité ! »

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SEArvine und Granit – die

perfekte Verbindung

«Unsere Arvine-Stöcke wachsen auf Granitterroirs – ideal, um die Finesse und die Mineralität der Rebsorte her-vorzuheben», erklärt Sarah Besse. «Unsere kargen Böden und die Konfi-guration der terrassierten Weinberge mit ihren Trockensteinmauern und ihrer Südlage sind wesentliche Fakto-ren, um exzellente Reife zu erlangen.» Im Familienbetrieb mit zwanzig Hek-taren, der 2019 seinen vierzigsten Ge-burtstag feiert, sind 10% der Fläche der grossen weissen Walliser Sorte vorbehalten. «Meine Eltern pflanzten die ersten Arvine-Stöcke anfangs der 90er Jahre, seither nehmen die Flächen stetig zu, damit wir die Nachfrage der Kunden befriedigen können.» Sarah und Gérald Besse vinifizieren zwei Ar-vines, eine trockene, spannungsvolle mit typischen Noten von Grapefruit und Rhabarber, und eine süsse. «Dank ihrer sehr präsenten Säure lässt sich die Arvine bestens in der Gastronomie ein-setzen. Zu Austern ist sie ein Genuss!»

Arvine et granite : le mariage parfait

« Nos Arvines sont plantées sur des terroirs granitiques, l’idéal pour faire ressortir la finesse et la minéralité du cépage » explique Sarah Besse qui ajoute « nos sols pauvres et la confi-guration du vignoble en terrasses avec ses murs de pierres sèches et son exposition plein sud sont aussi des facteurs primordiaux pour atteindre d’excellentes maturités ». Dans cette entreprise familiale de 20 ha qui fêtera son 40ième millésime en 2019, 10% de la surface est dédiée au grand cépage blanc valaisan. « Mes parents ont plan-té les premières Arvines au début des années 90, depuis les surfaces n’ont cessé d’augmenter pour répondre à la demande de la clientèle ». Sarah et Gérald Besse vinifient deux Arvines, l’une sèche et tendue aux notes typées de pamplemousse, rhubarbe, l’autre surmaturée. « Grâce à son acidité bien présente, l’Arvine est facile à associer en gastronomie. C’est un régal avec des huîtres ! »

Arvine and granite: a match made in heaven

“Our Arvine vines are planted on gra-nitic soil which is ideal for bringing out all the finesse and minerality of this grape,” says Sarah Besse, adding: “thanks to the poor soil and the fact that our vineyards are dry stone wall terraces which face due south, we get excellent ripeness.” At this 20-hectare family estate which will be celebrating its 40th anniversary in 2019, 10% of the vineyards are planted with the famous white Valais grape. “My parents planted the first Arvine vines in the early 1990s, and more and more have been planted since then to keep up with consumer demand.” Sarah and Gérald Besse make two Arvine wines: one is dry and poised, with the grape-fruit and rhubarb notes typical of this grape, and the other is a late harvest wine. “Thanks to its high acidity, Arvine is easy to match with food. It's wonder-ful with oysters!”

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Ils ont en commun quelques gènes, une belle robe gre-nat chatoyante et souvent quelques effluves épicés. On les déguste seuls ou en assemblage, mais toujours sur un bon repas ! Ce sont les rois de la convivialité !

Sie haben einige Gene gemeinsam, eine schöne, granatrot schil-lernde Farbe und oft einige würzige Duftnoten. Man geniesst sie reinsortig oder in Assemblagen, immer aber in Begleitung eines guten Essens! Sie sind die Könige der Geselligkeit! These two grapes share some genes, an attractive garnet colour and a certain spicy character. They work equally well on their own or as a blend, but pairing them with food is a must: they make any meal a special occasion.

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Samuel Welti planted Gamaret vines on the banks of Lake Zurich around 20 years ago as an alternative to Pinot Noir, to have something new to offer his clients (they were delighted). The grapes are picked late and fermented with regular punch down in open wood-en vats. Some of the wine is aged as a mono-varietal in barrel (some new oak, some already used). The rest is vinified in vat and blended with a little Pinot Noir to make a lighter version, giving a Gamaret that is deeply coloured with black berry fruit notes, a supple, round structure and silky tannins – the ideal pairing for a juicy piece of meat. Samuel Wetli is delighted: at the Grand Prix du Vin Suisse 2017, his Gamaret took third position and was the only Swiss German winner. “My vines are now of a certain age and the wine is getting better and better,” he comments. Sadly, there will not be many bottles from the 2017 vintage, as the vines were badly hit by a severe frost in April.

Erfolgreiche Alternative

Gamaret am Zürichsee? Vor zwanzig Jahren pflanzte Samuel Wetli diese Spezialität, weil er eine Alternative zum Blauburgunder suchte. Und gerne Neues probiert, zur Begeisterung sei-ner Kunden. Spät gelesen, in offenen Standen vergoren, mit regelmässi-gem Stösseln, und dann reinsortig in teilweise neuen Barriques ausgebaut – und für die leichtere Variante, mit etwas Blauburgunder verschnitten, im grossen Holzfass –, ergibt der Ga-maret einen farbkräftigen, schwarz- beerigen Wein mit fülligem Körper und präsenten, samtigen Tanninen, der perfekte Begleiter zu einem schönen Stück Fleisch. Dass sein Gamaret beim Grand Prix du Vin Suisse 2017 als ein-ziger Deutschschweizer stolzer Dritter seiner Kategorie wurde, freut Samuel Wetli: «Meine Reben werden älter und der Wein immer besser…» Doch vom 2017er wird es nur wenige Flaschen geben, die meisten Trauben sind dem Frost im April zum Opfer gefallen.

Une alternative gagnante

Du Gamaret sur les rives du Lac de Zu-rich ? Samuel Welti a planté ce cépage il y a une vingtaine d’années, pour trou-ver une alternative au Pinot noir et pour offrir une nouveauté à la grande satis-faction de sa clientèle. Les raisins sont récoltés tardivement et fermentés avec un pigeage régulier dans des foudres ouverts en bois. Une partie est élevée en barriques partiellement neuves, l’autre dans une variante plus légère est vinifiée en foudre et assemblée à du Pinot noir. Le Gamaret ainsi obtenu est intense en cou-leur, avec un fruité de baies noires, une structure souple et ronde et des tanins soyeux bien présents : le compagnon idéal d’une belle pièce de viande. Avec sa 3ème place au Grand Prix du Vin Suisse 2017 et seul représentant de sa région sur le podium, Samuel est un homme heureux: « Mes vignes prennent de l’âge et le vin devient toujours meilleur... » Le terrible gel d’avril 2017 a malheureu-sement détruit une bonne partie de ses ceps. Dommage !

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of the future

“We’ve been growing Gamay for at least three generations now. It’s our main grape variety, and we’re planting more because we regularly run out of it,” comments Julien Dutruy, oenologist with Les Frères Dutruy (voted Winery of the Year 2017). He loves this grape as it makes complex, fruity, spicy wines that are very drinkable: “you never get tired of it, it’s a real pleasure right to the last drop.” Another (important) advantage of this grape is that “if you farm it right, Gamay always makes excellent quality wines, even in years when there’s a heatwave and other va-rieties suffer,” and that could well be a plus point in the future. At Les Frères Dutruy, there are three Gamay wines: a rosé, the fruit-driven, tank-aged Domaine de la Treille, and Les Romaines, “a oak-aged wine made from selected parcels and our very best grapes – a real treat with a filet steak.”

Eine Rebsorte mit Zukunft

«Seit mindestens drei Generationen kultivieren wir Gamay. Heute ist er unsere Hauptsorte, und wir pflanzen noch mehr davon an, denn er ist re-gelmässig ausverkauft», erklärt Julien Dutruy. Der Önologe des Weinguts des Jahres 2017 liebt diese Rebsorte, die komplexe, fruchtige, würzige, ausgesprochen trinkfreundliche Weine ergibt: «Er übersättigt nie, bietet Trinkvergnü-gen, bis die Flasche leer ist». Ein weite-rer, nicht zu unterschätzender Vorteil: «Wenn man den Gamay angemessen bewirtschaftet, dann ergibt er immer Weine von exzellenter Qualität, sogar in sehr heissen Jahren, wenn andere Sorten leiden.» Ein unbestreitbares Plus also für die Zukunft. Bei den Brü-dern Dutruy dekliniert sich der Gamay in drei Versionen: als Rosé, als fruchti-ger, im Tank ausgebauter Domaine de la Treille und als Les Romaines, «ein im Holz gereifter Lagenwein von unseren besten Rebstöcken, köstlich zu einem Rindsfilet!»

Un cépage d’avenir

« Cela fait au moins 3 générations que nous cultivons le Gamay. Aujourd’hui c’est le cépage majoritaire chez nous, et nous en replantons car nous sommes régulièrement en rupture de stock » commente Julien Dutruy. L’œnologue de la Cave de l’Année 2017 adore ce cépage qui produit des vins complexes, fruités et épicés avec de la buvabilité « tu n’es jamais satu-ré, tu as du plaisir jusqu’à la fin de la bouteille ». Autre avantage et non des moindres « si on le travaille de manière adéquate, le Gamay donne toujours des vins d’excellente qualité, y compris les années de canicule quand les autres cépages souffrent », ce qui sera un plus indéniable dans le futur. Chez les Frères Dutruy le Gamay se décline en 3 vins : le rosé, le Domaine de la Treille élevé en cuve sur le fruit et Les Romaines, « des sélections parcellaires de nos meilleures vignes élevées sous bois, un régal avec un filet de bœuf ! ».

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The Ramu family’s blend Légende was voted Best Wine in its category at the Grand Prix du Vin Suisse 2017. It com-prises equal parts of Gamaret and Ga-ranoir: “We grow 16 different grapes on our 26 hectares,” says Nicolas Ramu, “which gives us the diversity we need to satisfy our clients’ highly eclectic requests, and as for Gamaret, we have 2 hectares.” Légende is one of the es-tate’s best-known wines: “We make 23,000 bottles of it every year, it’s very successful.” In this blend, Gamaret brings ripe tannins and a hint of spice which is more or less marked, depend- ing on the vintage. “We age it in barrel for a year, and during the vinification process we do our best to keep this grape’s silky tannins.” The 2015 vintage is deep and elegant, with a complex nose of coffee, cocoa, cedar and warm spice: it’s made to age, but this wine is already drinking very well...

Ein legendärer Gamaret

Der Légende der Familie Ramu, beim Grand Prix du Vin Suisse 2017 bester Wein seiner Kategorie, vereinigt zu gleichen Teilen Gamaret und Garanoir. «Wir kultivieren 16 Rebsorten auf un-seren 26 Hektaren», kommentiert Ni-colas Ramu, «und haben stark diver-sifiziert, um die Erwartungen unserer Kundschaft zu befriedigen. Der Gama-ret belegt zwei Hektaren.» Die Cuvée Légende, «sie findet grossen Anklang», gehört zu den Aushängeschildern des Weinguts, «wir produzieren 23’000 Flaschen jährlich.» Der Gamaret verleiht der Assemblage reife Tannine und eine je nach Jahrgang mehr oder weni-ger ausgeprägte Würze. «Beim einjähri-gen Ausbau in Barriques versuchen wir, ein Maximum der seidigen Tannine zu bewahren.» In Glas offenbart der 2015er in der Nase komplexe Noten von Kaffee, Kakao, Zedernholz und süssen Gewürzen, der Gaumen ist dicht und rassig. Ein Wein mit Alterungspotential, der schon jetzt bestens schmeckt!

Un Gamaret légendaire !

Classé meilleur vin de sa catégorie au Grand Prix du Vin Suisse 2017, l’as-semblage Légende de la famille Ramu allie à parts égales le Gamaret et le Ga-ranoir. « Nous cultivons 16 cépages dif-férents sur nos 26 ha » commente Ni-colas Ramu, « nous nous sommes bien diversifiés pour satisfaire la demande très éclectique de notre clientèle. Le Gamaret pour sa part est planté sur 2 ha ». Le Légende est l’un des fleu-rons du domaine, « nous en produisons 23’000 bouteilles par an, il plait beau-coup ». Dans cet assemblage, le Gama-ret apporte ses tanins mûrs et son petit côté épicé plus ou moins marqué selon les millésimes. « Nous l’élevons une année en barriques, nous essayons en vinification de conserver au maximum les tanins soyeux du cépage ». Dans le verre, le 2015 s’ouvre sur un nez com-plexe de café, cacao, cèdre et épices douces. Le palais est dense et racé. Un vin de garde déjà très bon maintenant !

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A champion of diversification

Gamaret has been grown at Domaine des Curiades for 20 years. “It’s an in-teresting grape because it’s resistant to rot, which is essential given our climate. It makes good quality wine with colour, density and good ageing potential,” says Jacques Dupraz. How-ever, at Domaine les Curiades, Gamaret is used to make not one wine but 8. Amongst these is l’Essentiel, a sweet red wine made in the same way as Port. “A restaurateur asked us for a wine that could go well with chocolate, and Gamaret was obviously the best choice for this kind of wine making.” Some-times things have happened by chance, as in 2014 when fruit flies wreaked havoc in the vineyard: “We had to pick earlier than usual and to save the har-vest, we decided to let the grapes dry out in the barn, imagining we would use them in a blend. However, we liked the result... and so did our clients!” - and thus, Cuvée des 3 Ours was born.

Champion der Diversifizierung

Auf der Domaine des Curiades wird seit zwanzig Jahren Gamaret kultiviert. «Das ist eine interessante Rebsorte, weil sie der Fäulnis widersteht – bei unseren Bedingungen grundlegend. Sie ergibt farbkräftige, dichte Qua-litätsweine mit Alterungspotential», kommentiert Jacques Dupraz. Er kel-tert aus Gamaret nicht einen, sondern… acht verschiedene Weine! Darunter den Essentiel, einen nach Portweinmanier produzierten roten Süsswein. «Ein Res-taurateur hat uns nach einem Wein-begleiter zu Schokolade gefragt. Der Gamaret eignet sich bestens für diese Art Vinifikation und hat sich schnell durchgesetzt.» Manchmal spielt der Zufall bei der Produktion mit, wie 2014, als die Kirschessigfliege wütete. «Wir mussten früher lesen, um die Ernte zu retten und liessen die Trauben auf dem Dachboden trocknen, um sie später zu assemblieren. Doch das Resultat gefiel uns… wie unseren Kunden!» So ent-stand die Cuvée des 3 Ours.

Champion de la diversification

Au Domaine des Curiades on cultive le Gamaret depuis 20 ans. « C’est un cépage intéressant car il résiste bien à la pourriture ce qui est primordial dans nos conditions. Il donne des vins quali-tatifs avec de la couleur, de la densité et un beau potentiel de garde » commente Jacques Dupraz. Mais aux Curiades le Gamaret ne donne pas 1 mais 8 vins dif-férents ! Parmi eux l’Essentiel, un rouge doux élaboré comme les portos. « Un restaurateur nous a demandé un vin pouvant accompagner le chocolat. Le Gamaret s’est vite imposé comme le plus adapté à ce genre de vinification ». Parfois la création s’est faite un peu au hasard comme en 2014 où la droso-phile a fait des ravages. « Nous avons dû vendanger plus tôt pour sauver la récolte et nous avons décidé de laisser sécher le raisin au grenier en pensant l’assembler par la suite. Finalement le résultat nous a plu… et à nos clients aussi ! », ainsi naquit la Cuvée des 3 Ours !

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S A grape that’s back in favour

It has to be said that Gamay used to have an image problem... but times have changed. “Once we started treat-ing Gamay as a unique grape in its own right, we quickly saw an increase in quality,” explains Emilienne Hutin, who heads up the 20-hectare family do-maine where 4 hectares are planted to Gamay. “It’s our main grape variety and we’re planting more, because there’s a demand for it.” Their premium wine – the famous La Briva Vieilles Vignes – is “rich, fruity, spicy, a really lovely wine to enjoy with friends,” and at only fr.14.- per bottle, it’s certainly access- ibly priced. “With our Gamay, we’ve discovered how to win people’s hearts. These wines are highly versatile and can be enjoyed on many different occasions.” This variety is also a valuable ally when used in a blend, bringing fruit and suppleness: “our Esprit de Genève has 55% Gamay, 30% Gamaret and 15% Merlot,” says Emilienne.

Trendiger Wein

Es sei gestanden: Der Gamay hatte lange ein Imageproblem. Doch diese Zeiten sind vorbei! «Seitdem wir ihn als vollwertige Spezialität behandeln, erhalten wir qualitativ überzeugende Antworten», erklärt Emilienne Hutin, verantwortlich für den Familienbe-trieb von zwanzig Hektaren, von denen vier mit Gamay bestockt sind. «Das ist unsere Hauptsorte und wir pflanzen noch mehr an, denn die Nachfrage ist gross!» Ihr Spitzengamay, der berühm- te La Briva Vieilles Vignes, «ein fruch-tiger, würziger, dichter Wein des Ver-gnügens, un vin de copains», wird für Fr. 14.– pro Flasche verkauft. Ein er-schwingliches Vergnügen! «Mit unse-ren Gamays konnten wir die Herzen der Leute zurückgewinnen. Es sind vielseitige Weine, die zu vielerlei Gele-genheiten passen.» Der Gamay ist auch ein wertvoller Alliierter, der Assembla-gen Frucht und Geschmeidigkeit verleiht. «Unser Esprit de Genève enthält 55% Gamay, 30% Gamaret und 15% Merlot.»

Le vin tendance

Il faut bien l’avouer, le Gamay a souf-fert d’un problème d’image... mais cette époque est révolue ! « Depuis que nous le travaillons en le considérant comme une spécialité à part entière, nous avons obtenu une réponse quali-tative rapide » explique Emilienne Hutin, responsable du domaine familial de 20ha dont 4 de Gamay. « C’est notre cépage majoritaire et nous en replan-tons car nous avons de la demande ! ». Son haut-de-gamme, le célèbre La Bri-va Vieilles Vignes, « un vin fruité, épicé et dense, un vrai vin de plaisir et de copains » est vendu fr.14.- la bouteille ! A ce prix-là le plaisir reste très abor-dable ! « Nous avons su reconquérir le cœur des gens avec nos Gamays ! Ses vins sont polyvalents et peuvent être dégustés à plein d’occasions ! » En as-semblage c’est aussi un allié précieux qui amène fruité et souplesse « notre Esprit de Genève compte 55% de Ga-may, 30% de Gamaret et 15% de Mer-lot ».

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An alternative to Pinot Noir

“Chasselas is the most important Swiss grape for us,” says Fredi Marolf, but he also admits to a soft spot for Garanoir and Gamaret. In 1992, thanks to special permission, his father was allowed to plant Gamaret. “Today, I grow 20 ares of it at our family estate in Erlach, and 60 ares at Tschugg, in a vineyard rented from the Clinique Bethesda.” Fredi – who is a hail expert – first came across Gamaret in the vineyards of Geneva and Vaud. He found it to be a fascina-ting grape, and planted some himself in 2006. “Garanoir and Gamaret are very complementary. When I vinify them together and then age the wine for for two years in large oak vats, the result is L’Or Rouge, a powerful, well-structured wine with wonderful forest fruit notes. For me, it’s an alternative to a classic Pinot Noir – which is great, too.” He also makes Garanoir as a mono-varietal aged in barrel: the Gamaret doesn’t un-dergo the same treatment, but things may to change in the near future...

Eine Alternative zum Pinot noir

«Unsere grösste Spezialität ist der Chasselas», betont Fredi Marolf, trotz-dem hat er ein Faible für Garanoir und Gamaret. Schon sein Vater setzte 1992 dank einer Ausnahmebewilligung erst-mals Garanoir, «heute kultiviere ich 20 Aren davon in Erlach auf unserem Fa-miliengut und fast 60 Aren in Tschugg, auf dem von mir gepachteten Weingut der Klinik Bethesda.» Als Hagelexperte lernte er in Genf und der Waadt den Ga-maret kennen, den er so spannend fand, dass er ihn 2006 ebenfalls anpflanzte. «Garanoir und Gamaret ergänzen sich perfekt und ergeben, zusammen ver-goren und bis zu zwei Jahre im grossen Holzfuder ausgebaut, den kraftvollen, nach Waldbeeren duftenden, gut struk-turierten L’Or Rouge – eine attraktive Alternative zum klassischen Pinot noir, dem ich trotzdem treu bleibe.» Den Garanoir vinifiziert er auch reinsortig in Barriques. Den Gamaret noch nicht, doch das könnte sich bald ändern…

Une alternative au Pinot noir

« Le Chasselas est notre plus grande spécialité », nous confie Fredi Marolf, tout en avouant un faible particulier pour le Garanoir et le Gamaret. C’est en 1992 que son père commence à planter du gamaret grâce à une autorisation exceptionnelle. « Aujourd’hui j’en cultive sur 20 ares sur le domaine familial à Erlach et sur 60 ares à Tschugg, sur les vignes louées à la Clinique Bethesda. » C’est dans les vignobles genevois et vau-dois qu’il découvre le gamaret comme expert de la grêle. Fasciné par cépage, il en plante en 2006. « Garanoir et Gama-ret se complètent merveilleusement et et vinifiés ensemble et élevés pendant 2 ans dans de grands foudre en bois, ils donnent L’Or Rouge un vin puissant et bien structuré, aux belles senteurs de baies des bois. Pour moi c’est une alter-native au Pinot noir classique, que je ne renie pas pour autant. » Le Garanoir est aussi vinifié en cépage pur et élevé en barriques, pas encore le Gamaret, mais cela pourrait changer...

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IS Gamaret: quietly playing its role

The Burgdorfer family grows 28 grape varieties including (which is very un-usual for Switzerland) Zinfandel and Grenache. Gamaret has its place here too: “It represents about 5% of our vineyard surface area and we imagine things will remain that way,” says Jé-rémie Burgdorfer. “We don’t make it as a mono-varietal but it was the basis of the very first blend we made in 1992, called Pont des Soupirs, and currently it goes into three of our wines.” What role does it play? “It’s an easy grape to work with because it has good resist- ance to disease and doesn’t need too much attention in the vineyard. Even during difficult vintages we manage to get very good maturity with Gamaret. It makes a solid base for a blend, it gives the structure needed for a wine that’s going to be aged. It also adds notes of black fruit and spice. As far as we’re concerned, it plays a important role, albeit in the background.”

Ein stiller Schaffer

Burgdorfers kultivieren 28 Rebsorten, darunter auch in der Schweiz so rare wie Zinfandel und Grenache. Wie fin-det der Gamaret seinen Platz in dieser grossen Auswahl? «Bei uns repräsen-tiert der Gamaret 5% unserer Fläche, dieser Anteil wird stabil bleiben», meint Jérémie Burgdorfer. «Wir kommerziali-sieren ihn nicht reinsortig, dafür steht er am Ursprung unserer allerersten Assemblage Pont des Soupirs, die wir seit 1992 keltern. Heute ist er an der Komposition von drei Cuvées betei-ligt.» Und was steuert er bei? «Der Gamaret ist eine leicht zu kultivierende Sorte, da widerstandsfähig gegen- über Krankheiten; das verlangt weniger Interventionen im Rebberg. Selbst in schwierigen Jahrgängen erlangt er eine schöne Reife. Als Wein bietet er einen kraftvollen Sockel, ein Gerüst, das die Basis eines Lagerweins ist. Daneben gefällt er mit schwarzen Frucht- und Gewürznoten. Kurz: ein stiller Schaffer!»

Le travailleur de l’ombre

La famille Burgdorfer cultive 28 cé-pages dont les très exclusifs en Suisse, Zinfandel et Grenache. Mais comment le Gamaret trouve-t-il sa place dans ce vaste choix ? « Chez nous le Gama-ret représente 5% de notre surface et cette part devrait rester stable dans le futur » commente Jérémie Burgdor-fer. « Nous ne le commercialisons pas pur, en revanche il a été à la base de notre tout premier assemblage Pont des Soupirs réalisé dès 1992. Actuelle-ment, il entre dans la composition de 3 de nos cuvées ». Qu’apporte-t-il donc ? « C’est un cépage facile à travailler car il résiste bien aux maladies et demande moins d’interventions en vigne. Même lors de millésimes difficiles on arrive à de très belles maturités. En vin il offre un socle de puissance, une charpente qui est la base de tout vin de garde. Il apporte aussi des notes de fruits noirs et d’épices. Bref chez nous c’est un tra-vailleur de l’ombre ! ».

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A A delicious process of experimentation

Valentin Schiess is an ethnologist, wine grower and globetrotter: he is also broad-minded: “I sell a number of distributor brands through my on-line wine shop,” he tells us. He farms his own estate in Jénins and vinifies his grapes in a cellar in Basel, but “I also sell wines which are made according to my instructions by my partner-growers.” In Jénins he grows Pinot Noir, of course, but also Gamaret - and he is the only grower in the region to have this variety. “I’m very pleased with this grape, it gives colour, quality tannins and great aromatics...” Proof of this can be found in his Gamaret Jeninser, a wine made with dried grapes in the style of an Amarone. “Gamaret also works very well with Pinot Noir” he says, and his Pinot Noir Aspermont is a kind of Ripasso made with Gamaret marc. In other words, these are wines that are as unusual as the man who makes them...

Gaumenfreuden vom Experimentalpraktiker

Valentin Schiess ist Ethnologe, Winzer, Önologe, Weltreisender und ein offe-ner Geist. «Ich setze auf Eigenmarken», erklärt er, der eine «virtual winery» betreibt und in Jenins seine eigenen Re-ben bewirtschaftet, deren Ertrag er im (durchaus realen!) Keller in Basel verar-beitet. «Zudem lasse ich Partnerwinzer nach meinen genauen Vorgaben Weine produzieren, die ich dann kommerziali-siere.» In Jenins pflegt er selbstverstän-dlich Blauburgunder, als einziger Winzer der Herrschaft aber auch Gamaret. «Ich bin glücklich mit dieser Sorte, sie gibt etwas her, Farbe, Tannine, Aromatik…» Das beweist eindrücklich der Gamaret Jeninser, wie ein Amarone aus getrock-neten Trauben gekeltert. «Gamaret lässt sich aber auch bestens mit Pinot kom-binieren»: Der Blauburgunder Asper-mont ist eine Art Ripasso auf Gamaret- Trester. Kurz: Weine, die so unkonven-tionell sind wie ihr Macher…

Gourmandises du créateur

Valentin Schiess, est ethnologue, vi-gneron, œnologue et globe-trotter avec une grande ouverture d’esprit. « Je propose des marques de distribu-tion dans mon œnothèque virtuelle », nous confie-t-il. Il exploite son propre vignoble à Jenins et vinifie ses raisins dans une cave à Bâle, qui n’a rien de virtuel. « De plus je commercialise des crus que je fais produire selon mes directives par des encaveurs parte-naires. » A Jenins il cultive bien sûr du Pinot noir, mais il est le seul vigneron à produire du gamaret dans la région. « Je suis content avec ce cépage. Il donne de la couleur, des tanins nobles et de beaux arômes… » Preuve en est le Gamaret Jeninser, un cru élaboré avec des raisins séchés comme un Amarone. « Le Gamaret s’allie aussi parfaitement au Pinot noir. » Le Pinot noir Aspermont est une sorte de Ripasso sur du marc de Gamaret. Bref, des vins aussi déca-lés que leur producteur…

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M Edition 2018

Responsable de la publicationAssociation Vinea, SierreDavid Genolet, PrésidentElisabeth Pasquier, DirectriceComité de rédactionEmeline ZuffereyEva ZwahlenConception graphiqueDiane Zanni, Blancarmina.chPhotosOlivier Maire, Photogenic.chTraductionsEva ZwahlenLouise HurrenChristophe VenetzContactRue Beausite 4CH–3960 [email protected]+ 41 27 456 31 44

Auflage 2018

HerausgeberVereinigung Vinea, SierreDavid Genolet, PräsidentElisabeth Pasquier, DirektorinRedaktionEmeline ZuffereyEva ZwahlenGrafisches KonzeptDiane Zanni, Blancarmina.chFotosOlivier Maire, Photogenic.chÜbersetzungenEva ZwahlenLouise HurrenChristophe VenetzKontakt Rue Beausite 4 CH–3960 Sierre [email protected] www.vinea.ch + 41 27 456 31 44

Edition 2018

Published byAssociation Vinea, SierreDavid Genolet, President Elisabeth Pasquier, DirectorEditorialEmeline ZuffereyEva ZwahlenGraphic designDiane Zanni, Blancarmina.chPhotosOlivier Maire, Photogenic.chTranslationsEva ZwahlenLouise HurrenChristophe VenetzContactRue Beausite 4CH–3960 [email protected]+ 41 27 456 31 44

EN 2018...

20 - 22 avril 2018Sierre, Valais

www.mondial-du-merlot.com

5 - 7 août 2018Sierre, Valais

www.mondial-des-pinots.com

25 - 30 juin 2018Sierre, Valais

www.grandprixduvinsuisse.ch

31 août - 1er septembre 2018Sierre, Valaiswww.vinea.ch

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du vin suisse des schweizer weins - vinea sierre · kel einer ganz bestimmten rebsorte vorgestellt...

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