dynamique des dépôts bathoniens autour des cévennes...

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dynamique des dépôts bathoniens autour des Cévennes BRGM

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dynamique des dépôts bathoniensautour des Cévennes

BRGM

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BRGM

dynamique des dépôts bathoniensautour des Cévennes

P. Le Strat

octobre 198787 SGN 679 GEO

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRESSERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

Département Géologie généraleService Roches et Minéraux industriels

B.P. 6009 - 45060 ORLÉANS CEDEX 2 - Tél.: 38.64.34.34

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s OMiyiA. I JR E

RESUME 01

1. INTRODUCTION 04

2. CADRE DE L'ETUDE 04

3. BUTS DE L'ETUDE 04

4. PROFILS LES ASSIONS - LUSSAN 06

4.1. Groupe Lias Dogger 064.2. Groupe Bathonien sup. Callovien 08

5. PROFIL MILLAU LEDIGNAN, GROUPE LIAS MARNEUX - DOGGER 08

6. PROFIL ST BEAULIZE VAUNAGE, GROUPE LIAS MARNEUX - DOGGER 08

7. PROFIL BEDARIEUX (CARIENCAS) ST BEAUZILLE, 11

GROUPE LIAS MARNEUX-DOGGER

8. IMPLICATIONS REGIONALES 11

9. DYNAMIQUE SEDIMENTAIRE DES FORMATIONS ANTEBATHONIENNES 13

9.1. Le Domérien 139.2. Le Toarcien 169.3. L 'Aalenien 169.4. Le Bajocien 21

10. DYNAMIQUE SEDIMENTAIRE DU BATHONIEN 21

11. PREMIER RECOUVREMENT DE LA DISCONTINUITE FINI BATHONIENNE 28

12. CONCLUSIONS 33

s OMiyiA. I JR E

RESUME 01

1. INTRODUCTION 04

2. CADRE DE L'ETUDE 04

3. BUTS DE L'ETUDE 04

4. PROFILS LES ASSIONS - LUSSAN 06

4.1. Groupe Lias Dogger 064.2. Groupe Bathonien sup. Callovien 08

5. PROFIL MILLAU LEDIGNAN, GROUPE LIAS MARNEUX - DOGGER 08

6. PROFIL ST BEAULIZE VAUNAGE, GROUPE LIAS MARNEUX - DOGGER 08

7. PROFIL BEDARIEUX (CARIENCAS) ST BEAUZILLE, 11

GROUPE LIAS MARNEUX-DOGGER

8. IMPLICATIONS REGIONALES 11

9. DYNAMIQUE SEDIMENTAIRE DES FORMATIONS ANTEBATHONIENNES 13

9.1. Le Domérien 139.2. Le Toarcien 169.3. L 'Aalenien 169.4. Le Bajocien 21

10. DYNAMIQUE SEDIMENTAIRE DU BATHONIEN 21

11. PREMIER RECOUVREMENT DE LA DISCONTINUITE FINI BATHONIENNE 28

12. CONCLUSIONS 33

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LISTE DES EICSURES

FIG. 1 : Géographie du Haiit-fond Occitan.

FIG. 2 : Paléogéographie du Haut-fond Occitan.

FIG. 3 : Série composite du Jurassique Causses-Bas Languedoc.

FIG. 4 : Situation des villes, localités et lieux cités dans le texte.

FIG. 5 : Carte géologique régionale.

FIG. 6 : Profil Les Assions Lussan.

FIG. 7 : Profil Millau Ledignan.

FIG. 8 : Profil St Beaulize Vaunage.

FIG. 9 : Profil Bédarieux (Cariencas) St Bauzille de la Sylve.

FIG. 10 : Ecorché anté Toarcien.

FIG. 11 : Carte des Faciès à la fin du Domérien.

FIG. 12 : Ecorché anté Aalenien.

FIG. 13 : Carte des Faciès à la fin du Toarcien.

FIG. 14 : Ecorché anté Bajocien.

FIG. 15 : Carte des faciès à la fin de 1 'Aalenien.

FIG. 16 : Ecorché anté Bathonien.

FIG. 17 : Carte des faciès à la fin du Bajocien.

FIG. 18 : Ecorché anté Callovien.

FIG. 19 : Carte des faciès à la fin du Bathonien.

FIG. 20 : Profil géologique Est Ouest (Millau Vaunage) du Lias supérieurDogger dans son contexte paléogéographique de la fin duBathonien

FIG. 21 : Ecorché anté Oxfordien

LISTE DES EICSURES

FIG. 1 : Géographie du Haiit-fond Occitan.

FIG. 2 : Paléogéographie du Haut-fond Occitan.

FIG. 3 : Série composite du Jurassique Causses-Bas Languedoc.

FIG. 4 : Situation des villes, localités et lieux cités dans le texte.

FIG. 5 : Carte géologique régionale.

FIG. 6 : Profil Les Assions Lussan.

FIG. 7 : Profil Millau Ledignan.

FIG. 8 : Profil St Beaulize Vaunage.

FIG. 9 : Profil Bédarieux (Cariencas) St Bauzille de la Sylve.

FIG. 10 : Ecorché anté Toarcien.

FIG. 11 : Carte des Faciès à la fin du Domérien.

FIG. 12 : Ecorché anté Aalenien.

FIG. 13 : Carte des Faciès à la fin du Toarcien.

FIG. 14 : Ecorché anté Bajocien.

FIG. 15 : Carte des faciès à la fin de 1 'Aalenien.

FIG. 16 : Ecorché anté Bathonien.

FIG. 17 : Carte des faciès à la fin du Bajocien.

FIG. 18 : Ecorché anté Callovien.

FIG. 19 : Carte des faciès à la fin du Bathonien.

FIG. 20 : Profil géologique Est Ouest (Millau Vaunage) du Lias supérieurDogger dans son contexte paléogéographique de la fin duBathonien

FIG. 21 : Ecorché anté Oxfordien

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FIG. 22.: Carte des faciès à la fin du Callovien et de l'extension desprincipales zones d'Anmonites.

FIG. 23 : Recouvrement de l'Oxfordien et du Kimméridgien sur lesubstrat.

FIG. 24 : Dynamique des dépôts Callovien, Oxfordien et Kimméridgiensur la discontinuité fini bathonienne.

FIG. 25 : Section chronostratigraphique à travers le seuil caussenardjusqu'au bassin sub-alpin à l'Est.

FIG. 26 : Courbe relative de variation régionale du niveau de la mer.

FIG. 22.: Carte des faciès à la fin du Callovien et de l'extension desprincipales zones d'Anmonites.

FIG. 23 : Recouvrement de l'Oxfordien et du Kimméridgien sur lesubstrat.

FIG. 24 : Dynamique des dépôts Callovien, Oxfordien et Kimméridgiensur la discontinuité fini bathonienne.

FIG. 25 : Section chronostratigraphique à travers le seuil caussenardjusqu'au bassin sub-alpin à l'Est.

FIG. 26 : Courbe relative de variation régionale du niveau de la mer.

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RESÜIMIE

Le bathonien d'un point de vue séquentiel et régional cox'x'espond ausommet de la séquence de comblement qui débute au lias supérieur (fin duCarixien) .

Cette séquence s'achève suivant les secteurs par une discontinuitéintra à fini bathonienne.

La formation bathonienne, dans son ensemble coïncide avec un arrêtde la subsidence tectonique (Boileau et coll. 1984) qui enti~aîne unesaturation des bassins et une extension quasi générale des facièscalcarénitiques et oolithiques de type ride hydraulique sous aquatique.Cette répartition commence dans les Causses à l'Ouest jusqu'à une ligneAies Montpellier à 1 'Est.

La dolomitisation de ces faciès et les érosions fini bathoniennesnombreuses ne peuvent s'expliquer que par une phase d'émersion quasigénérale- du môle cévenol et de ses marges à la fin du Bathonien.

Le cadre structural qui contrôle 1 'organisation des dépôts estacquis depuis le Lias, Delfaud J. 1973 (Fig. 1 et 2). L'analysesédimentologique de la série type a été réalisée par Delfaud J. et coll.1975 (Fig. 3). La paléogéographie est principalement contrôlée par deslinéaments orientés N 20" qui sont :

- La flexure de Nant Cornus : Limite orientale du bassin desCausses.

- La flexure Sumène St Baudille : Limite orientale du seuilCaussenard.

- La flexure Ales Montpellier : Limite occidentale du bassin duSud-Es t.

Il est par ailleurs vraisemblable que la faille des Cévennesd'orientation N40' N60' joue dès cette époque un i~ôle dans la distribu¬tion des épaisseurs sédimentaires.

RESÜIMIE

Le bathonien d'un point de vue séquentiel et régional cox'x'espond ausommet de la séquence de comblement qui débute au lias supérieur (fin duCarixien) .

Cette séquence s'achève suivant les secteurs par une discontinuitéintra à fini bathonienne.

La formation bathonienne, dans son ensemble coïncide avec un arrêtde la subsidence tectonique (Boileau et coll. 1984) qui enti~aîne unesaturation des bassins et une extension quasi générale des facièscalcarénitiques et oolithiques de type ride hydraulique sous aquatique.Cette répartition commence dans les Causses à l'Ouest jusqu'à une ligneAies Montpellier à 1 'Est.

La dolomitisation de ces faciès et les érosions fini bathoniennesnombreuses ne peuvent s'expliquer que par une phase d'émersion quasigénérale- du môle cévenol et de ses marges à la fin du Bathonien.

Le cadre structural qui contrôle 1 'organisation des dépôts estacquis depuis le Lias, Delfaud J. 1973 (Fig. 1 et 2). L'analysesédimentologique de la série type a été réalisée par Delfaud J. et coll.1975 (Fig. 3). La paléogéographie est principalement contrôlée par deslinéaments orientés N 20" qui sont :

- La flexure de Nant Cornus : Limite orientale du bassin desCausses.

- La flexure Sumène St Baudille : Limite orientale du seuilCaussenard.

- La flexure Ales Montpellier : Limite occidentale du bassin duSud-Es t.

Il est par ailleurs vraisemblable que la faille des Cévennesd'orientation N40' N60' joue dès cette époque un i~ôle dans la distribu¬tion des épaisseurs sédimentaires.

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1

Fig. 1 Géographie du Haut-fond Occitan.1 : socle ; 2 : marne à .ammonites ; 3 : brèches ; 4 : oosparite ; 5 : réclls ; 6 : mirrite : 7 : dolomie ; 8 : argile lignileuse.

CHARENTES

NW

"ZT^^

0 1001 1 1

d^

km

I 1

1

1 PEBIGORD

1

^ 1 "VVO>f?y\^~-1-

1 Haute tnerjie |

1 1

1

1

1

QUERCY 1 GRANDS CAUSSES

\-^^^(^^?^^^^&î''!^\

Basse énergie

HAUT FOND OCCITAN

FT» /y

1 Haute

1

1

1

1

^^v ir <.

énergK |

1

1

1

BAS LANGUEDOC

SE

Mesogee

Tig. 2 PaJéo-lopographie du Haut-fond Occitan.

1

Fig. 1 Géographie du Haut-fond Occitan.1 : socle ; 2 : marne à .ammonites ; 3 : brèches ; 4 : oosparite ; 5 : réclls ; 6 : mirrite : 7 : dolomie ; 8 : argile lignileuse.

CHARENTES

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1

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QUERCY 1 GRANDS CAUSSES

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Basse énergie

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BAS LANGUEDOC

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Tig. 2 PaJéo-lopographie du Haut-fond Occitan.

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ENSEUILC»LITHOLOtlQUtS

eoicoiri moiiKconslruit

nivtoui

ô Cholllfi

colcoir*«n grot bonci

cole, enptoguttlti

cole, grtituiô AmmonlKt

dolomiimosiiv*

cole, inploguettet

Stipltti

cole, inottifoolllhiqu*

colcolreô ChollKt

colcoirt noduliui0 Concdiephyeut

fctiitlei carton

colcoirt

ô Entroquet

tl Choillts

dolom'it

en ptcquetlti

-5

I Us

SCOIUCNTOLOtlERi'iraiiiM .

TrfltilfritklM.

JO

JC

JB

JA

Fig. 3 - SERIE COMPOSITE DU JURASSIQUE CAUSSES- BAS -LANGUEDOC

(d'oprès DELFAUD et ol. 1975)

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Fig. 3 - SERIE COMPOSITE DU JURASSIQUE CAUSSES- BAS -LANGUEDOC

(d'oprès DELFAUD et ol. 1975)

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- 4 -

1 - Introduction

Le présent rapport fait suite au rapport réalisé par P. LE STRATet D. BONIJOLY (1987) sur la dynamique du Jurassique autour desCévennes. Il en reprend tout d'abord le cadre général (Fig. 4 et Fig. 5)puis examine la formation bathonienne au travers de quatre profils typestransverses aux structures dans leur cadre tectonique. Il s'attacheensuite plus particulièrement à la dynamique des dépôts bathoniens etdes fonnations sous et sus jacentes au sein des séquences respectivesLias sup. - Bajocien et Callovien - Jurassique sup.

2 - Cadre de l'étude

Après la fin de dépôts du Bajocien qui est marqué assez localementpar des discontinuités de ravinement et des dolomitisations dont l'âgereste à préciser, le Bathonien constitue une étape importante dans latransgression secondaire sur le môle cévenol.

Cependant la permanence remarquable des conditions paléo¬géographiques aussi tranchées que celles qui séparent les différentsdomaines et la distribution des épaisseurs impliquent un contrôlestructural continu de la sédimentation. Cette disposition se retrouveparticulièrement pendant le Lias et le Dogger et d'une façon plusatténuée au Jurassique supérieur (P. LE STRAT - D. BONIJOLY 1987).

3 - Buts de l'étude

Dans le cadre du projet de recherche scientifique "minéralisationsde la Bordure cévenole", il s'agit à partir de l'analyse de la réparti¬tion des épaisseurs, de la distribution des faciès et de leur devenirdiagénétique (en particulier la dolomitisation) d'essayer de définir lespotentialités de réservoir de la formation bathonienne vis-à-vis desfluides minéralisateurs éventuels.

- 4 -

1 - Introduction

Le présent rapport fait suite au rapport réalisé par P. LE STRATet D. BONIJOLY (1987) sur la dynamique du Jurassique autour desCévennes. Il en reprend tout d'abord le cadre général (Fig. 4 et Fig. 5)puis examine la formation bathonienne au travers de quatre profils typestransverses aux structures dans leur cadre tectonique. Il s'attacheensuite plus particulièrement à la dynamique des dépôts bathoniens etdes fonnations sous et sus jacentes au sein des séquences respectivesLias sup. - Bajocien et Callovien - Jurassique sup.

2 - Cadre de l'étude

Après la fin de dépôts du Bajocien qui est marqué assez localementpar des discontinuités de ravinement et des dolomitisations dont l'âgereste à préciser, le Bathonien constitue une étape importante dans latransgression secondaire sur le môle cévenol.

Cependant la permanence remarquable des conditions paléo¬géographiques aussi tranchées que celles qui séparent les différentsdomaines et la distribution des épaisseurs impliquent un contrôlestructural continu de la sédimentation. Cette disposition se retrouveparticulièrement pendant le Lias et le Dogger et d'une façon plusatténuée au Jurassique supérieur (P. LE STRAT - D. BONIJOLY 1987).

3 - Buts de l'étude

Dans le cadre du projet de recherche scientifique "minéralisationsde la Bordure cévenole", il s'agit à partir de l'analyse de la réparti¬tion des épaisseurs, de la distribution des faciès et de leur devenirdiagénétique (en particulier la dolomitisation) d'essayer de définir lespotentialités de réservoir de la formation bathonienne vis-à-vis desfluides minéralisateurs éventuels.

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papier

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SIT«ArH54M OES VILLcS.ÜES I OCAI.ITES ET

UtüX CITES DANS LE TEXTE

1er Vjgnej

Meyrueis

Mil'laiu

Les AssionsLes Vans^

«Florae Les Avelis

**

.ik. Gourry^

.1 ,H . . Si BrèsMolieres s/cèze.<^ Si Ambrnix*

5^

-a

"5CJ

Mialet

St Julien les rtsiers

Lussan*

lAlès

N«t(St Roman

w "^w codfé

» Anduie

Sunienel ^'coiiieres .Durfort -

Si UeaiilizG«Conras

Le Vigan î>umenel > codiéres ,DurfoCampestre» , f. Arre ç,.>^ Ranc d|T banes ^-. . ., ,.^. Aurieres \» Sablone ^^, . ¿'St Hippolyte Ledtgan^'' c. n*" Oliviers . \ ,." du fort

St Breison* \|\ie Jean La' CadiereMontardier, . ,, .;vG»nges q,.^^^^

%''t

Latude«^""^''"«*

La RastHde dies f««ts

Labeil ^" '"' '""''"'

Garnies*

MadiércsSiranne Corconne*

I p P«r*t - " *^ V\tT'<t la fage

«tî"" '^»9"- N^' VacquerieLes ftans » -^ ^- «. «

Si Martin de Londres ta,, j. . ,^ ^Mas de la tour

x_ . ^ VacquièresSaicéT* .5>B«ili(le . sî LoupArboras* ot Guilhem Viols le

le de'sert f"" ,l.odéve '" Matelles

Castries

Vaunage

Cariencas MourezeSt B.iuzille de la sylve

Montpellier

SIT«ArH54M OES VILLcS.ÜES I OCAI.ITES ET

UtüX CITES DANS LE TEXTE

1er Vjgnej

Meyrueis

Mil'laiu

Les AssionsLes Vans^

«Florae Les Avelis

**

.ik. Gourry^

.1 ,H . . Si BrèsMolieres s/cèze.<^ Si Ambrnix*

5^

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Mialet

St Julien les rtsiers

Lussan*

lAlès

N«t(St Roman

w "^w codfé

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Sunienel ^'coiiieres .Durfort -

Si UeaiilizG«Conras

Le Vigan î>umenel > codiéres ,DurfoCampestre» , f. Arre ç,.>^ Ranc d|T banes ^-. . ., ,.^. Aurieres \» Sablone ^^, . ¿'St Hippolyte Ledtgan^'' c. n*" Oliviers . \ ,." du fort

St Breison* \|\ie Jean La' CadiereMontardier, . ,, .;vG»nges q,.^^^^

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La RastHde dies f««ts

Labeil ^" '"' '""''"'

Garnies*

MadiércsSiranne Corconne*

I p P«r*t - " *^ V\tT'<t la fage

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Si Martin de Londres ta,, j. . ,^ ^Mas de la tour

x_ . ^ VacquièresSaicéT* .5>B«ili(le . sî LoupArboras* ot Guilhem Viols le

le de'sert f"" ,l.odéve '" Matelles

Castries

Vaunage

Cariencas MourezeSt B.iuzille de la sylve

Montpellier

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Ai>r4vl«tloaa <» naa* <! coup** typae per profli >

ÀSSIVANSAVCLGOUK

ei£SLUSS(OU.NAIITCAMP

MMIamSiM.LATOsotaICJEKMiC(xmCÈOlJURfAt.uI£DI

: L«a Aksloiu: Ua Vaaa: Lea Awtiaa: Gourry: St Iris

ll^l^yj'^

: MUau: Hut: Caapastra1 Auriirea: Arra: Sabiou: Latuda- Sarwuha: «eiaaa: * 4a Baa«a: Us alivian: La Caditra: Kurfort: imiuam: Ladii0MB

ICAU :

AST :PLAH :riEI :001 :GUIL :

VIOL :

LOUP !

VACQ :

QUISSVAUM :

CAJU ;

HOUR :

lAUZ

St BaaullMU Baatid* daa fontaUa rXaoaSt Piarra ia faga <

St taaudiUaSt Guiib«« i* deaartVioia ia fort

: Pic St Lo«9; Vacquiirat

1 Qui*a*c: Vaunafa: Carlanca*! Mouraxa: St lauziUa da ia Syi¥*

, U Biayikard

Laa Aaaioaa

Laa Vana

X Lmi a-

Floraefiourry

NoU)c<»« S/ciaa a

St iariwoix

a St Jitiiaa Lua*lc« roaiara

Alia

imilau .

Hialat

Rant

Caapaatr*

An<!ina

Vlaan

St aauiixa0 Comua

'1*.*--Auriaraa ^ Kane ^ . J Sabiooa

Hontdardiar ALatuda

Comiaa

La Baatid* das foot* \

Stcodiiraa /"v

Durfort^/ N.banaa ^'^^t HippolyM'a Udignaa

du fortiilTiar»ta Cadiira«jaan QuIi

Gangaa

Corcoooa

paa d* I'aacaiatt* St Martin da Londres JtUu da ia tourLabaii. ^ ^t Piarra ia faga * ¿Vacqulâroa

^^i Parthua « NT-L» Vacquaria » V Partlagfa X^t igCTfila . j^ ^^.^

5í¿^V St Guilha- Viola ia

\ Vauiiaga «i~*

Lodiva ia daaart fort U* Hâta ilea, Caatria*

St Bauziiic da ia ayivcMcotpaiilar

Fiy a - SITUATIÜ(« DES VILLES, LOCALITES ET LIEUX CITES DANS LE TEXTE

Ai>r4vl«tloaa <» naa* <! coup** typae per profli >

ÀSSIVANSAVCLGOUK

ei£SLUSS(OU.NAIITCAMP

MMIamSiM.LATOsotaICJEKMiC(xmCÈOlJURfAt.uI£DI

: L«a Aksloiu: Ua Vaaa: Lea Awtiaa: Gourry: St Iris

ll^l^yj'^

: MUau: Hut: Caapastra1 Auriirea: Arra: Sabiou: Latuda- Sarwuha: «eiaaa: * 4a Baa«a: Us alivian: La Caditra: Kurfort: imiuam: Ladii0MB

ICAU :

AST :PLAH :riEI :001 :GUIL :

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LOUP !

VACQ :

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CAJU ;

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St BaaullMU Baatid* daa fontaUa rXaoaSt Piarra ia faga <

St taaudiUaSt Guiib«« i* deaartVioia ia fort

: Pic St Lo«9; Vacquiirat

1 Qui*a*c: Vaunafa: Carlanca*! Mouraxa: St lauziUa da ia Syi¥*

, U Biayikard

Laa Aaaioaa

Laa Vana

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Floraefiourry

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St iariwoix

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Hialat

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An<!ina

Vlaan

St aauiixa0 Comua

'1*.*--Auriaraa ^ Kane ^ . J Sabiooa

Hontdardiar ALatuda

Comiaa

La Baatid* das foot* \

Stcodiiraa /"v

Durfort^/ N.banaa ^'^^t HippolyM'a Udignaa

du fortiilTiar»ta Cadiira«jaan QuIi

Gangaa

Corcoooa

paa d* I'aacaiatt* St Martin da Londres JtUu da ia tourLabaii. ^ ^t Piarra ia faga * ¿Vacqulâroa

^^i Parthua « NT-L» Vacquaria » V Partlagfa X^t igCTfila . j^ ^^.^

5í¿^V St Guilha- Viola ia

\ Vauiiaga «i~*

Lodiva ia daaart fort U* Hâta ilea, Caatria*

St Bauziiic da ia ayivcMcotpaiilar

Fiy a - SITUATIÜ(« DES VILLES, LOCALITES ET LIEUX CITES DANS LE TEXTE

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•I-tOLC-'JIETUrM.rSIOUE SUFI I OUHTEPNMIPE

I I NEOCENE

^ B PHLEOGENE

| ^ | CRETMCE SUP.

^ H CRETMCE INF.

VOLCñNISHE

GCMNITE

FHILLE

I I :-OCLE

MONTPELLIER

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- 6 -

Ces caractéristiques se trouvent fréquemment rassemblées le long depaléostructures induites par des jeux de failles ; or comme dans lesecteur étudié le contrôle structural de la sédimentation est continupendant le Jurassique l'examen de la paléogéographie est un guide deprospection particulièrement précieux.

Le plus gros gisement connu dans le Bathonien se situe sur lastructure haute des Malines avec 300.000 t métal (M. AUBAGUE, 1977).

L'étude structurale de la formation bathonienne se trouve facilitéepar l'analyse de quatre profils transverses aux structures qui sont duNord au Sud de la zone :

- Le profil les Assions Lussan (Fig. 6)

- Le profil Millau Ledignan (Fig. 7)

- Le profil St Beaulize Vaunage (Fig. 8)

- Le profil Bédarieux St Bauzille (Fig. 9)

Ces profils font partie du rapport B.R.G.M. n" 87 SGN 427 GEO parLE STEIAT et D. BONIJOLY.

4 - Cadre structural du Bathonien dans le profil Les Assions Lussan(Fig. 6)

4.1. Groupe Lias Dogger (Bathonien inférieur)

Le profil oblique par rapport aux structures majeures est établi àpartir d'un niveau de corrélation intrabathonien (son premier recouvre¬ment conservé est daté du Bathonien supérieur). Il 'est donc possibled'individualiser trois domaines paléogéographiques :

- Un domaine de plate-forme (Les Assions - Les Avelas) à dépôtextrêmement réduit.

- Un domaine de transition séparé du précédent par un faisceau defaille NW - SE (failles des Avelas) ou 1' épaississement des sériess'effectue selon des paliers, lesquels sont contrôlés par des faillesNE - SW (Faille de Molieres et de St Brès).

- Un domaine bassin qui comprend les séries les plus épaisses etsemble limité par le faisceau des failles des Cévennes (bordure ouest dufossé tertiaire d'Alès).

- 6 -

Ces caractéristiques se trouvent fréquemment rassemblées le long depaléostructures induites par des jeux de failles ; or comme dans lesecteur étudié le contrôle structural de la sédimentation est continupendant le Jurassique l'examen de la paléogéographie est un guide deprospection particulièrement précieux.

Le plus gros gisement connu dans le Bathonien se situe sur lastructure haute des Malines avec 300.000 t métal (M. AUBAGUE, 1977).

L'étude structurale de la formation bathonienne se trouve facilitéepar l'analyse de quatre profils transverses aux structures qui sont duNord au Sud de la zone :

- Le profil les Assions Lussan (Fig. 6)

- Le profil Millau Ledignan (Fig. 7)

- Le profil St Beaulize Vaunage (Fig. 8)

- Le profil Bédarieux St Bauzille (Fig. 9)

Ces profils font partie du rapport B.R.G.M. n" 87 SGN 427 GEO parLE STEIAT et D. BONIJOLY.

4 - Cadre structural du Bathonien dans le profil Les Assions Lussan(Fig. 6)

4.1. Groupe Lias Dogger (Bathonien inférieur)

Le profil oblique par rapport aux structures majeures est établi àpartir d'un niveau de corrélation intrabathonien (son premier recouvre¬ment conservé est daté du Bathonien supérieur). Il 'est donc possibled'individualiser trois domaines paléogéographiques :

- Un domaine de plate-forme (Les Assions - Les Avelas) à dépôtextrêmement réduit.

- Un domaine de transition séparé du précédent par un faisceau defaille NW - SE (failles des Avelas) ou 1' épaississement des sériess'effectue selon des paliers, lesquels sont contrôlés par des faillesNE - SW (Faille de Molieres et de St Brès).

- Un domaine bassin qui comprend les séries les plus épaisses etsemble limité par le faisceau des failles des Cévennes (bordure ouest dufossé tertiaire d'Alès).

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Fig. 6 - PROFIL LES ASSIONS - LUSSAN

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- 8 -

4.2. Groupe Bathonien supérieur Callovien

Pendant cette période la dynamique de la marge est perturbée parl'apparition d'une zone résistante qui s'ancre contre la faille desCévennes. L'individualisation du horst de St Brès permet d'isoler unpetit ombilic peu profond (plate-forme externe) du bassin du Sud-Est.

5 - Cadre structural du Bathonien dans le profil Millau Ledignan -Groupe Lias marneux - Dogger (Bathonien) ( Fig. 7)

Ce groupe correspond à une dynamique de comblement qui débute auLias, avec un approfondissement contrôlé par des failles, un longcomblement et une fossilisation de la structure au Bathonien. L'ensemblemontre au cours de cette séquence une nette diminution de la bathimétrieet une augmentation de l'énergie des milieux de dépôts.

La faille de Nant limite le sous-bassin des Causses à l'Est, et lafaille d'Anduze le bassin du Sud-Est à l'Ouest. Ces deux régionscontinue à s'approfondir intensément pendant cette époque. Lesous-bassin de Sumène ST Hyppolite-du-Fort continue à subsider souscontrôle de quelques failles dont l'activité reste faible. Le seuilcaussenard est transgressé depuis ie Domérien jusqu'au Bathonien maisconstitue toujours un môle résistant à sédimentation réduite.

Sur le horst de St Bresson, qui forme l'arête vive du seuilcaussenard, le Bathonien repose directement sur le Trias.

6 - Cadre structural du Bathonien dans le profil St Beaulize Vaunage -Groupe Liéis maxueux Dogger (Bathonien) (Fig. 8)

Deux domaines s'individualisent de part et d'autre de la faille desMatelles - Corconne. A l'Ouest le système de déformation en blocsbasculés se généralise puisque de telles structures se développent dansle bassin des Causses. Le rôle de haut-fond résistant du seuilcaussenard persiste à cette époque avec sur la retombée orientale, dansla région de Salces Arboras, la présence de glissements synsédlmentairesdont la mise en placé est datée du Toarcien supérieur (Petit J.P. et al.1973).

- 8 -

4.2. Groupe Bathonien supérieur Callovien

Pendant cette période la dynamique de la marge est perturbée parl'apparition d'une zone résistante qui s'ancre contre la faille desCévennes. L'individualisation du horst de St Brès permet d'isoler unpetit ombilic peu profond (plate-forme externe) du bassin du Sud-Est.

5 - Cadre structural du Bathonien dans le profil Millau Ledignan -Groupe Lias marneux - Dogger (Bathonien) ( Fig. 7)

Ce groupe correspond à une dynamique de comblement qui débute auLias, avec un approfondissement contrôlé par des failles, un longcomblement et une fossilisation de la structure au Bathonien. L'ensemblemontre au cours de cette séquence une nette diminution de la bathimétrieet une augmentation de l'énergie des milieux de dépôts.

La faille de Nant limite le sous-bassin des Causses à l'Est, et lafaille d'Anduze le bassin du Sud-Est à l'Ouest. Ces deux régionscontinue à s'approfondir intensément pendant cette époque. Lesous-bassin de Sumène ST Hyppolite-du-Fort continue à subsider souscontrôle de quelques failles dont l'activité reste faible. Le seuilcaussenard est transgressé depuis ie Domérien jusqu'au Bathonien maisconstitue toujours un môle résistant à sédimentation réduite.

Sur le horst de St Bresson, qui forme l'arête vive du seuilcaussenard, le Bathonien repose directement sur le Trias.

6 - Cadre structural du Bathonien dans le profil St Beaulize Vaunage -Groupe Liéis maxueux Dogger (Bathonien) (Fig. 8)

Deux domaines s'individualisent de part et d'autre de la faille desMatelles - Corconne. A l'Ouest le système de déformation en blocsbasculés se généralise puisque de telles structures se développent dansle bassin des Causses. Le rôle de haut-fond résistant du seuilcaussenard persiste à cette époque avec sur la retombée orientale, dansla région de Salces Arboras, la présence de glissements synsédlmentairesdont la mise en placé est datée du Toarcien supérieur (Petit J.P. et al.1973).

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LIAS I1ARNEUX-D0GGER (Bathonien)

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Kimméridgien

Fig. 7 -

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I I Oxfordien

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Fig. 7 -

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Fig. 8 - PROFIL ST BEAULIZE - VAUNAGE

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5 km I

Fig. 8 - PROFIL ST BEAULIZE - VAUNAGE

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- 11 -

La faille des Matelles - Corconne constitue la limite d'un blocbasculé déterminant l'individualisation, à l'Ouest, d'un sous-bassinimportant. Le sous-bassin de St Martin de Londres. Ce sous-bassin estséparé du bassin du Sud-Est par le môle du Pic St Loup - Vacquières.

A l'Est du môle Pic St Loup - Vacquières s'individualise le domainedu bassin du Sud-Est avec des dépôts plus importants.

7 - Cadre structural du Bathonien dans le profil Bédarieux (Cariencas)St Beauzille de la Sylve - Groupe Lias marneux Dogger (Bathonien)(Fig. 9)

La particularité de ce profil tient dans la brièveté de l'activitéde cette' marge qui au Bathonien redevient partie intégrante d'une vasteplate forme à subsidence homogène vers l'Est. En effet un talus extrême¬ment bien marqué s'individualise sur le tracé de l'actuel faisceaucévenol, depuis le Domérien jusqu'au Bajocien.

Le Bathonien témoigne encore de quelques variations d'épaisseurs dedépôts plus nettes vers l'Est dans le sous-bassin de Viols le Fort - StMartin de Londres.

8 - Implications régionales

Durant la séquence qui va du Lias supérieur (Domérien) au Dogger(Bathonien) les caractéristiques principales de la marge du bassin duSud-Est sont d'Est en Ouest :

- L'approfondissement du bassin des Causses.

- La constitution d'un véritable seuil séparant le bassin desCausses du sous bassin de plate-forme externe Languedocien. Ce seuil setrouve complètement transgressé au Bathonien.

- La présence au niveau de St Martin de Londres d'un grand blocbasculé, créateur d'un sous-bassin précurseur du bassin du Sud-Est.

- 11 -

La faille des Matelles - Corconne constitue la limite d'un blocbasculé déterminant l'individualisation, à l'Ouest, d'un sous-bassinimportant. Le sous-bassin de St Martin de Londres. Ce sous-bassin estséparé du bassin du Sud-Est par le môle du Pic St Loup - Vacquières.

A l'Est du môle Pic St Loup - Vacquières s'individualise le domainedu bassin du Sud-Est avec des dépôts plus importants.

7 - Cadre structural du Bathonien dans le profil Bédarieux (Cariencas)St Beauzille de la Sylve - Groupe Lias marneux Dogger (Bathonien)(Fig. 9)

La particularité de ce profil tient dans la brièveté de l'activitéde cette' marge qui au Bathonien redevient partie intégrante d'une vasteplate forme à subsidence homogène vers l'Est. En effet un talus extrême¬ment bien marqué s'individualise sur le tracé de l'actuel faisceaucévenol, depuis le Domérien jusqu'au Bajocien.

Le Bathonien témoigne encore de quelques variations d'épaisseurs dedépôts plus nettes vers l'Est dans le sous-bassin de Viols le Fort - StMartin de Londres.

8 - Implications régionales

Durant la séquence qui va du Lias supérieur (Domérien) au Dogger(Bathonien) les caractéristiques principales de la marge du bassin duSud-Est sont d'Est en Ouest :

- L'approfondissement du bassin des Causses.

- La constitution d'un véritable seuil séparant le bassin desCausses du sous bassin de plate-forme externe Languedocien. Ce seuil setrouve complètement transgressé au Bathonien.

- La présence au niveau de St Martin de Londres d'un grand blocbasculé, créateur d'un sous-bassin précurseur du bassin du Sud-Est.

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Fig. 9 - PROFIL BEDARIEUX (CARIENCAS) - ST BAUZILLE

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CARIENCAS MÜUREZE ST BAUZILLE

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GROUPE LIAS CARBONATE (Hettangien - Sinémurien, Carixien)

\^'^^^ Substrat || Coupes types | Failles

m7777777777777777777777777777777777,

IM^

'V,

GROUPE LIAS MARNEUX - DOGGER (Bathonien) '^'^'^'^^'''''77777777777777^^77777,

Bathonien

Bsjocien à

Domérien

Il Coupes types

I Failles

p7^ Substrat

If Miiiiiinuif'i 0'" " f'^"^"""" """'" "II''""" iiinri^oj^iiniiii^77:V77/7/7///7//77/////77?7/77y//7/J(/^7A/\7////7//////77///7/77/777^////77/7///7/,

GROUPE JURASSIQUE SUPERIEUR

500 m

5 km1

llllllllllll

1 1

Kimméridgien

Oxfordien

1 Coupes types

- 1 Failles

p*^ Substrat

Fig. 9 - PROFIL BEDARIEUX (CARIENCAS) - ST BAUZILLE

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XI

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CARIENCAS MÜUREZE ST BAUZILLE

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GROUPE LIAS CARBONATE (Hettangien - Sinémurien, Carixien)

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Bathonien

Bsjocien à

Domérien

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I Failles

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GROUPE JURASSIQUE SUPERIEUR

500 m

5 km1

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1 1

Kimméridgien

Oxfordien

1 Coupes types

- 1 Failles

p*^ Substrat

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- 13

- La complexité de la marge du bassin du Sud-Est laquelle estconstituée.

Au Nord par une limite franche : Horst de St Brès et Horst d'AnduzeDurfort qui séparent le bassin du Sud - Est d'un petit sous bassin deplate-forme externe (bassin de Gourry, de Mialet et de Sumène).

Au Sud une marge plus complexe constituée par un grand bloc basculéSt Loup - Vacquières délimitant le sous-bassin de St Martin de Londres àl'Ouest du bassin du Sud-Est à l'Est.

- C'est aussi à cette époque que le tracé méridional de la failledes Cévennes commence à jouer un rôle paléogéographique important.

- En résumé, il faut remarquer que contrairement au profil LesAssions - Lussan. les dépôts de la séquence Lias Marneux Dogger(Bathonien) appartiennent à la même province structurale, d'après leurcontexte évolutif, dans les profils Millau Ledignan, St Beaulize Vaunageet Bédarieux St Bauzille

9 - Dynamique sédimentaire des formations anté bathoniennes

L'analyse de la formation bathonienne ne peut se réaliser sansl'étude de l'évolution de son substrat au sein de la même séquenceévolutive. Ainsi l'examen des principales formations de la séquence decomblement Lias supérieur - Bajocien va nous renseigner sur les grandesunités paléogéographiques régionales par la distribution de leursisopaques et leurs isofaciès.

9.1. Le Domérien (Fig. 10 et Fig. 11)

Cette période correspond, au sein de la transgression jurassique,aux premiers faciès transgressif s conservés sur le seuil caussenard. Cet"onlap" côtier est très net principalement sur la bordure occidentale duseuil caussenard, où l'ancien talus cévenol s'estompe tout comme lesillon sédimentaire qui le longeait.

La ligne isopaque nulle est donc considérée comme proche des lignesde rivage. Cette disposition, liée à la présence dans les faciès debordure de fréquents détritiques, laisse supposer l'existence de largesdomaines émergés tant sur le seuil caussenard que sur le môle cévenol.

- 13

- La complexité de la marge du bassin du Sud-Est laquelle estconstituée.

Au Nord par une limite franche : Horst de St Brès et Horst d'AnduzeDurfort qui séparent le bassin du Sud - Est d'un petit sous bassin deplate-forme externe (bassin de Gourry, de Mialet et de Sumène).

Au Sud une marge plus complexe constituée par un grand bloc basculéSt Loup - Vacquières délimitant le sous-bassin de St Martin de Londres àl'Ouest du bassin du Sud-Est à l'Est.

- C'est aussi à cette époque que le tracé méridional de la failledes Cévennes commence à jouer un rôle paléogéographique important.

- En résumé, il faut remarquer que contrairement au profil LesAssions - Lussan. les dépôts de la séquence Lias Marneux Dogger(Bathonien) appartiennent à la même province structurale, d'après leurcontexte évolutif, dans les profils Millau Ledignan, St Beaulize Vaunageet Bédarieux St Bauzille

9 - Dynamique sédimentaire des formations anté bathoniennes

L'analyse de la formation bathonienne ne peut se réaliser sansl'étude de l'évolution de son substrat au sein de la même séquenceévolutive. Ainsi l'examen des principales formations de la séquence decomblement Lias supérieur - Bajocien va nous renseigner sur les grandesunités paléogéographiques régionales par la distribution de leursisopaques et leurs isofaciès.

9.1. Le Domérien (Fig. 10 et Fig. 11)

Cette période correspond, au sein de la transgression jurassique,aux premiers faciès transgressif s conservés sur le seuil caussenard. Cet"onlap" côtier est très net principalement sur la bordure occidentale duseuil caussenard, où l'ancien talus cévenol s'estompe tout comme lesillon sédimentaire qui le longeait.

La ligne isopaque nulle est donc considérée comme proche des lignesde rivage. Cette disposition, liée à la présence dans les faciès debordure de fréquents détritiques, laisse supposer l'existence de largesdomaines émergés tant sur le seuil caussenard que sur le môle cévenol.

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230

\o-

^

Limite des affleurementsdu Lias

Limite des formations

Faille

.Isopaque du Domérien

[Domérien

Carixien

Sinémurien

Hettangien

Trias reconnu ou supposé

20km

670 690 710Fig. 10 - ECHORCHE ANTE TOARCIEN

230

\o-

^

Limite des affleurementsdu Lias

Limite des formations

Faille

.Isopaque du Domérien

[Domérien

Carixien

Sinémurien

Hettangien

Trias reconnu ou supposé

20km

670 690 710Fig. 10 - ECHORCHE ANTE TOARCIEN

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230

'>-< Limite des affleurementsdu Lias

Limite de la formationdomérienne

Limite des faciès

. Faille

. Faciès de bordureJ

1 - 1

.. 1 ..

g * -.../...

*

Calcaires sableux

Calcarénites à entroquesdolomies sableuses calcai¬res argileux bioclastiques

. Faciès de plate-forme

Marnes à entroques

Marnes, calcaires argileux;et calcaires à miches

Marnes et schistescartons

. Faciès bassinMarnes

20km__i

Fig. 11 - LA;<TE Dès FACIES A LA FIN CU DOMERIEN

230

'>-< Limite des affleurementsdu Lias

Limite de la formationdomérienne

Limite des faciès

. Faille

. Faciès de bordureJ

1 - 1

.. 1 ..

g * -.../...

*

Calcaires sableux

Calcarénites à entroquesdolomies sableuses calcai¬res argileux bioclastiques

. Faciès de plate-forme

Marnes à entroques

Marnes, calcaires argileux;et calcaires à miches

Marnes et schistescartons

. Faciès bassinMarnes

20km__i

Fig. 11 - LA;<TE Dès FACIES A LA FIN CU DOMERIEN

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16 -

Entre ces deux secteurs, s'individualise une zone de hauts-fondssoulignée par des brèches de remaniement ou par une lacune de non dépôt.

Côté oriental des contrôles épirogéniques de la sédimentationpersistent entre la région d'Anduze, St Julien Les Rosiers et St Ambroixau Nord. Des lacunes plus ou moins complète du Domérien s'observentaccompagnant une sédimentation carbonatée riche en détritiques. Sur letalus s'installe une flexure active un peu à l'Est d'une ligne Anduze -St Ambroix. Il agit ici de la zone de transition entre la plate - formeet le bassin qui va d'Alès au Nord jusqu'à Montpellier au Sud.

9.2. Le Toarcien (Fig. 12 et Fig. 13)

La tendance transgressive des faciès côtiers sur le seuilcaussenard amorcée au Domérien se confirme pendant cette période alorsque c'est le contraire sur le môle cévenol. Les faciès de bordure sontassez peu conservés ; ils sont surtout présents sur la bordure vivaro -cévenole avec des calcarénites à entroques essentiellement.

Par ailleurs la subsidence est particulièrement active sur toutela bordure orientale du seuil caussenard. Tout d'abord à l'est dulinéament. Aies Montpellier il existe une forte série de marnes noiressignificatives d'une sédimentation type bassin ; ensuite dans lessecteurs de Viols le Fort et de St Bauzille de la Sylve se trouvent desépaisseurs de sédiments considérables témoignant d'une subsidence trèsactive dans ce secteur pendant cette période.

La distribution des isopaques dans cette dernière région impliquele jeu synsédimentaire d'une faille sur le tracé actuel du faisceau dela faille des Cévennes. Cette hypothèse se trouve confirmée par laprésence entre Arboras et Salces de glissements synsédlmentaires liés àla faille des Cévennes dont la mise en place est datée de la fin duToarcien (J.P, Petit, J.C. Bousquet, J. Mattel ; 1973).

Le haut-fond Pic St Loup - Vacquières est souligné dans lapaélogéographie par des dépôts de schistes cartons et par une réductiondes séries.

9.3. L 'Aalenien (Fig. 14 et Fig. 15)

L'évolution cunorcée au Domérien puis au Toarcien se poursuitpendant cette période mais de façon moins vigoureuse. L' Aalenien pré¬sente donc généralement un "onlap" côtier plus transgressif à l'exc¬eption de la retombée orientale du seuil caussenard. Les dépôts centrescorrespondent avec ceux du Toarcien, sauf au Pic ST Loup ou il existeune réduction importante de série avec des faciès de moindre bathimétriesignificative de l'individualisation d'une zone haute à cette endroit.

Les faciès de bordure sont mieux conservés qu'au Toarcien. Ilexiste, en effet, une frange de faciès de haute énergie tout le long dela bordure orientale du môle cévenol et du seuil caussenard.

16 -

Entre ces deux secteurs, s'individualise une zone de hauts-fondssoulignée par des brèches de remaniement ou par une lacune de non dépôt.

Côté oriental des contrôles épirogéniques de la sédimentationpersistent entre la région d'Anduze, St Julien Les Rosiers et St Ambroixau Nord. Des lacunes plus ou moins complète du Domérien s'observentaccompagnant une sédimentation carbonatée riche en détritiques. Sur letalus s'installe une flexure active un peu à l'Est d'une ligne Anduze -St Ambroix. Il agit ici de la zone de transition entre la plate - formeet le bassin qui va d'Alès au Nord jusqu'à Montpellier au Sud.

9.2. Le Toarcien (Fig. 12 et Fig. 13)

La tendance transgressive des faciès côtiers sur le seuilcaussenard amorcée au Domérien se confirme pendant cette période alorsque c'est le contraire sur le môle cévenol. Les faciès de bordure sontassez peu conservés ; ils sont surtout présents sur la bordure vivaro -cévenole avec des calcarénites à entroques essentiellement.

Par ailleurs la subsidence est particulièrement active sur toutela bordure orientale du seuil caussenard. Tout d'abord à l'est dulinéament. Aies Montpellier il existe une forte série de marnes noiressignificatives d'une sédimentation type bassin ; ensuite dans lessecteurs de Viols le Fort et de St Bauzille de la Sylve se trouvent desépaisseurs de sédiments considérables témoignant d'une subsidence trèsactive dans ce secteur pendant cette période.

La distribution des isopaques dans cette dernière région impliquele jeu synsédimentaire d'une faille sur le tracé actuel du faisceau dela faille des Cévennes. Cette hypothèse se trouve confirmée par laprésence entre Arboras et Salces de glissements synsédlmentaires liés àla faille des Cévennes dont la mise en place est datée de la fin duToarcien (J.P, Petit, J.C. Bousquet, J. Mattel ; 1973).

Le haut-fond Pic St Loup - Vacquières est souligné dans lapaélogéographie par des dépôts de schistes cartons et par une réductiondes séries.

9.3. L 'Aalenien (Fig. 14 et Fig. 15)

L'évolution cunorcée au Domérien puis au Toarcien se poursuitpendant cette période mais de façon moins vigoureuse. L' Aalenien pré¬sente donc généralement un "onlap" côtier plus transgressif à l'exc¬eption de la retombée orientale du seuil caussenard. Les dépôts centrescorrespondent avec ceux du Toarcien, sauf au Pic ST Loup ou il existeune réduction importante de série avec des faciès de moindre bathimétriesignificative de l'individualisation d'une zone haute à cette endroit.

Les faciès de bordure sont mieux conservés qu'au Toarcien. Ilexiste, en effet, une frange de faciès de haute énergie tout le long dela bordure orientale du môle cévenol et du seuil caussenard.

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230

210

190

170

150

.yMontpellier '^'>

7

Limite des affleurementsdu Lias

Limite des formations

Faille

Isopaque du Toarcien

[ I Toarcien

Domérien

|^>::^ Carixien

Sinémurien

Hettangien

Trias reconnu ou supposé

20km

670 690 710

FIG. 12 -ECORCHE ANTE AALENIEN

730 750

230

210

190

170

150

.yMontpellier '^'>

7

Limite des affleurementsdu Lias

Limite des formations

Faille

Isopaque du Toarcien

[ I Toarcien

Domérien

|^>::^ Carixien

Sinémurien

Hettangien

Trias reconnu ou supposé

20km

670 690 710

FIG. 12 -ECORCHE ANTE AALENIEN

730 750

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230

\Sévérac-leChâteau

210

190

170

150 -

-j 1 1 1 1 1 1 r

Limite des affleurementsdu Lias

~~ Limite de la formationToarcienne

"" Limite des faciès

- Faille

I . I [ Calcarénites à entroquesI'I et à oolithesI 1 1 Marnes noires et/ou^^3 calcaires à miches

_| sédimentation réduite"Marnes noires sur

schistes cartons

Schistes cartons

Marnes noires

20km-J

670 690 . 710 . 730

FIG. 13 - CARTE DES FACIES A LA FIN DU TOARCIEN

750

230

\Sévérac-leChâteau

210

190

170

150 -

-j 1 1 1 1 1 1 r

Limite des affleurementsdu Lias

~~ Limite de la formationToarcienne

"" Limite des faciès

- Faille

I . I [ Calcarénites à entroquesI'I et à oolithesI 1 1 Marnes noires et/ou^^3 calcaires à miches

_| sédimentation réduite"Marnes noires sur

schistes cartons

Schistes cartons

Marnes noires

20km-J

670 690 . 710 . 730

FIG. 13 - CARTE DES FACIES A LA FIN DU TOARCIEN

750

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230

Bédarieux *

\./%A-vLimite des affleurementsdu Dogger .

Limite des formations

Faille

,0 Isopaque de l 'Aalenien

Aalenien

Toarcien

Domérien

[;v^^^\N^ Carixien

Sinémurien

I I Hettangien

Trias reconnu ou supposé

20km

ECORCHE ANTE BAJOCIEN

230

Bédarieux *

\./%A-vLimite des affleurementsdu Dogger .

Limite des formations

Faille

,0 Isopaque de l 'Aalenien

Aalenien

Toarcien

Domérien

[;v^^^\N^ Carixien

Sinémurien

I I Hettangien

Trias reconnu ou supposé

20km

ECORCHE ANTE BAJOCIEN

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Limite des affleurementsdu Dogger

Limite de la formationaalénienne

" Limite des faciès

-- Faille

I II Calcarénites à oolithes

EE

1=-

Calcarénites à entroques

Calcaires à miches

Calcaires à chailles

Calcaires bioclastiquesà chailles

3 Marnes, calcaires à miches3 calcaires à chailles

TECalcaires argileuxsédimentation réduite

r-'^-n Calcaires argileux etmarnes=-r-

T\ Calcaires argilo sableuxet marnes

20kmJ I

FIG. 15 - CARTE DES FACIES A*1a FIN DE L' AALENIEN '

Limite des affleurementsdu Dogger

Limite de la formationaalénienne

" Limite des faciès

-- Faille

I II Calcarénites à oolithes

EE

1=-

Calcarénites à entroques

Calcaires à miches

Calcaires à chailles

Calcaires bioclastiquesà chailles

3 Marnes, calcaires à miches3 calcaires à chailles

TECalcaires argileuxsédimentation réduite

r-'^-n Calcaires argileux etmarnes=-r-

T\ Calcaires argilo sableuxet marnes

20kmJ I

FIG. 15 - CARTE DES FACIES A*1a FIN DE L' AALENIEN '

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21 -

9.4. Le Bajocien (Fig. 16 et 17)

Cette formation achève la séquence de comblement commencée auDomérien avec des Faciès carbonates plus abondants, de plus hauteénergie et de moindre bathimétrie surtout à l'approche du seuilcaussenard. Les faciès argileux sont re jetés dans le domaine bassin àl'Est de la ligne Aies Montpellier.

La distribution des isopaques traduit â la fois l'évolutionsubsidente commencée au Toarcien, en particulier dans la région de StGuilhem le Désert, Viols le Fort, St Bauzille de la Sylve et la présenced'une ride avec un minimum de dépôts directement à l'Ouest de la ligneAies Montpellier. Cette ride existait déjà en partie à 1 'Aalenien.

Cette disposition de la plate-forme carbonatée préfigure celle quiexistera au Bathonien. On distingue, en effet, d'Ouest en Est uneplate-forme interne de Millau à la faille de Nant, un platier de lafaille de Nant jusqu'à la région du Vigan, un domaine de ride directe¬ment au Sud du Vigan et une plate-forme externe jusqu'à une ligne Aies -Montpellier. Le passage au bassin se trouve compliqué par la présence duhaut - fond de Durfort.

Plus au Nord, le passage au bassin est plus rapide en raison duraccourcissement de la plate - forme.

10 - Dynamique sédimentaire du Bathonien (Fig. 18 et Fig. 19)

Dans le bassin caussenard la première partie de la séquencebathonienne est transgressive avec reprise de la sédimentation sousfaciès calcaires argileux qui piègent des lignites (stipites du Larzac).La modification structurale principale est alors un léger gauchissementqui s'opère d'Ouest en Est en prenant appui sur l'axe du bâti cévenol.La bordure cévenole s'abaisse légèrement (talus plus accentué près deMeyrueis et jeu de la faille de Nant) permettant aux faciès néritiquesde l'envahir largement.

21 -

9.4. Le Bajocien (Fig. 16 et 17)

Cette formation achève la séquence de comblement commencée auDomérien avec des Faciès carbonates plus abondants, de plus hauteénergie et de moindre bathimétrie surtout à l'approche du seuilcaussenard. Les faciès argileux sont re jetés dans le domaine bassin àl'Est de la ligne Aies Montpellier.

La distribution des isopaques traduit â la fois l'évolutionsubsidente commencée au Toarcien, en particulier dans la région de StGuilhem le Désert, Viols le Fort, St Bauzille de la Sylve et la présenced'une ride avec un minimum de dépôts directement à l'Ouest de la ligneAies Montpellier. Cette ride existait déjà en partie à 1 'Aalenien.

Cette disposition de la plate-forme carbonatée préfigure celle quiexistera au Bathonien. On distingue, en effet, d'Ouest en Est uneplate-forme interne de Millau à la faille de Nant, un platier de lafaille de Nant jusqu'à la région du Vigan, un domaine de ride directe¬ment au Sud du Vigan et une plate-forme externe jusqu'à une ligne Aies -Montpellier. Le passage au bassin se trouve compliqué par la présence duhaut - fond de Durfort.

Plus au Nord, le passage au bassin est plus rapide en raison duraccourcissement de la plate - forme.

10 - Dynamique sédimentaire du Bathonien (Fig. 18 et Fig. 19)

Dans le bassin caussenard la première partie de la séquencebathonienne est transgressive avec reprise de la sédimentation sousfaciès calcaires argileux qui piègent des lignites (stipites du Larzac).La modification structurale principale est alors un léger gauchissementqui s'opère d'Ouest en Est en prenant appui sur l'axe du bâti cévenol.La bordure cévenole s'abaisse légèrement (talus plus accentué près deMeyrueis et jeu de la faille de Nant) permettant aux faciès néritiquesde l'envahir largement.

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230

670 690

FIG. 16 -ECORCHE ANTE - BATHONIEN

^ Limite des affleurementsdu Dogger

- Limite des formations

Faille

^00^ Isopaque du Bajocien

Bajocien

¡Domérien

^c arixien

Sinémurien

jHettangien

Í Trias reconnu ou supposé

20km_j

230

670 690

FIG. 16 -ECORCHE ANTE - BATHONIEN

^ Limite des affleurementsdu Dogger

- Limite des formations

Faille

^00^ Isopaque du Bajocien

Bajocien

¡Domérien

^c arixien

Sinémurien

jHettangien

Í Trias reconnu ou supposé

20km_j

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230

210

150

Bédarieux *

670 690 710

FIG. 17 - CARTE DES FACIES A LA FIN DU BAJOCIEN

730 750

^^.^.^^^ Limite des affleurementsodu .Dogger

Limite de la formationjbajocienne

-- Limite de faciès

^ Taille

-/-^ Calcaires et dolomiesà. chailles

Calcarénites à entroquesI

EUEE

j Calcaires à chailles

Calcaires argileux

Calcaires quartzeux etmarnes

Calcaires à chaillesavec calcarénites à en-

itroques parfois dolomi¬tiques

20km-J

230

210

150

Bédarieux *

670 690 710

FIG. 17 - CARTE DES FACIES A LA FIN DU BAJOCIEN

730 750

^^.^.^^^ Limite des affleurementsodu .Dogger

Limite de la formationjbajocienne

-- Limite de faciès

^ Taille

-/-^ Calcaires et dolomiesà. chailles

Calcarénites à entroquesI

EUEE

j Calcaires à chailles

Calcaires argileux

Calcaires quartzeux etmarnes

Calcaires à chaillesavec calcarénites à en-

itroques parfois dolomi¬tiques

20km-J

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230

w_^ Limite des affleurementsdu Dogger

Limite des formations

Faille

50 Isopaque du Bathonien

Bathonien

Bajocien

Domérien

^Carixien

I I Sinémurien

I . I Hettangien

Trias reconnu ousupposé

20km_i

670 690

FIG. 18 - ECORCHE ANTE '- CALLOVIEN

230

w_^ Limite des affleurementsdu Dogger

Limite des formations

Faille

50 Isopaque du Bathonien

Bathonien

Bajocien

Domérien

^Carixien

I I Sinémurien

I . I Hettangien

Trias reconnu ousupposé

20km_i

670 690

FIG. 18 - ECORCHE ANTE '- CALLOVIEN

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Limite des affleurementsdu Dogger

Limite de la formationbathonienne

Limite des faciès

-- Faille

m

7^^^

Zone de seuil ;sédimentation réduitegénéralement dolomitique

Sédimentation néritiquecarbonatée à dominantedolomitique

yvvj Zone de lacune partielleou totale

-jjpj Sédimentation calcáreomarneuse à caLcarénitique

ZZZ Sédimentation argileuse

Basalte des Vignes -^ Coulées sous - marine .

datée de 155 +^ 6 M. A.Eaubron J.-C. et al. 1978)

FIG. 19 -CARTE DES FACIE^^Â LA FIN DU BATH^l^IEN

20km

730 750

Limite des affleurementsdu Dogger

Limite de la formationbathonienne

Limite des faciès

-- Faille

m

7^^^

Zone de seuil ;sédimentation réduitegénéralement dolomitique

Sédimentation néritiquecarbonatée à dominantedolomitique

yvvj Zone de lacune partielleou totale

-jjpj Sédimentation calcáreomarneuse à caLcarénitique

ZZZ Sédimentation argileuse

Basalte des Vignes -^ Coulées sous - marine .

datée de 155 +^ 6 M. A.Eaubron J.-C. et al. 1978)

FIG. 19 -CARTE DES FACIE^^Â LA FIN DU BATH^l^IEN

20km

730 750

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- 26 -

A l'opposé la bordure vivaro cévenole est affectée à la fin duBathonien d'une régression due à son relèvement qui s'accompagne d'unediscontinuité. Un accident partage cependant cette plate - forme de StAmbroix à St Hyppolyte du Fort. A l'Est de celui-ci, se déposent descalcaires fins à chailles et entroques erodes au sommet. Les premiersdépôts conservés recouvrant cette discontinuité sont datés du Bathoniensupérieur. La lacune par érosion associée à cette discontinuité peutaffecter tout l'étage dans la région de St Brès - Aies ou le Callovienrepose directement sur le Bajocien. A l'Ouest suivant une lanière deplate - forme peu profonde existent, lorsqu'ils sont conservés, dessédiments néritiques dolomitisés.

Le seuil caussenard est fortement transgressé surtout par l'Ouest.Un haut-fond orienté Nord - Est Sud - Ouest se reconstitue au Sud duVigan avec des emersions (coupe de Labeil près de Lodève) au sommet duBathonien inférieur.

Le Bathonien marque donc dans cette région l'étape la plustransgressive du cycle Lias - Dogger avec fossilisation des structuresau Bathonien supérieur notamment dans la zone des Malines ou il reposedirectement sur le Trias.

Dans le secteur Sud-Est, l'ombilic de subsidence de St Bauzille dela Sylve, St Martin de Londres (épaisseur maximale de 500 m de dépôts)subsiste avec alternance de sédiments fins et grossiers qui sont pour laplupart dolomitisés. Il y a cependant migration vers l'Est des dépôtscentres par rapport au Bajocien ce qui signifie un comblement progressifd'Ouest en Est pendant ces périodes.

Cet ombilic de subsidence est séparé du bassin sub-alpin proprementdit par une zone de haut fond axé sur une ligne Aies - Montpellier. Lesecteur du pic St Loup est ici aussi soumis à une lacune due à uneérosion intrabathonienne.

La moitié supérieure de la formation bathonienne coïncide donc avecun arrêt de la subsidence qui entraîne une saturation des bassins et uneextension quasi générale des faciès calcarénitiques et oolithiques detypes rides hydrauliques sous - marines proches de 1 'emersion.

Une phase d'émersion quasi générale du môle cévenol et de sesmarges entraîne l'apparition de faciès lagunaires et de phénomènesvadoses. La dolomitisation de ces faciès et les érosions finibathoniennes associées en sont déduites.

L'ensemble des observations sur la séquence Domérien - Bathonienpeut se résumer schématiquement sur un profil Est - Ouest (Millau -Vaunage) dans son contexte paléogéographique à la fin du Bathonien (Fig.20).

- 26 -

A l'opposé la bordure vivaro cévenole est affectée à la fin duBathonien d'une régression due à son relèvement qui s'accompagne d'unediscontinuité. Un accident partage cependant cette plate - forme de StAmbroix à St Hyppolyte du Fort. A l'Est de celui-ci, se déposent descalcaires fins à chailles et entroques erodes au sommet. Les premiersdépôts conservés recouvrant cette discontinuité sont datés du Bathoniensupérieur. La lacune par érosion associée à cette discontinuité peutaffecter tout l'étage dans la région de St Brès - Aies ou le Callovienrepose directement sur le Bajocien. A l'Ouest suivant une lanière deplate - forme peu profonde existent, lorsqu'ils sont conservés, dessédiments néritiques dolomitisés.

Le seuil caussenard est fortement transgressé surtout par l'Ouest.Un haut-fond orienté Nord - Est Sud - Ouest se reconstitue au Sud duVigan avec des emersions (coupe de Labeil près de Lodève) au sommet duBathonien inférieur.

Le Bathonien marque donc dans cette région l'étape la plustransgressive du cycle Lias - Dogger avec fossilisation des structuresau Bathonien supérieur notamment dans la zone des Malines ou il reposedirectement sur le Trias.

Dans le secteur Sud-Est, l'ombilic de subsidence de St Bauzille dela Sylve, St Martin de Londres (épaisseur maximale de 500 m de dépôts)subsiste avec alternance de sédiments fins et grossiers qui sont pour laplupart dolomitisés. Il y a cependant migration vers l'Est des dépôtscentres par rapport au Bajocien ce qui signifie un comblement progressifd'Ouest en Est pendant ces périodes.

Cet ombilic de subsidence est séparé du bassin sub-alpin proprementdit par une zone de haut fond axé sur une ligne Aies - Montpellier. Lesecteur du pic St Loup est ici aussi soumis à une lacune due à uneérosion intrabathonienne.

La moitié supérieure de la formation bathonienne coïncide donc avecun arrêt de la subsidence qui entraîne une saturation des bassins et uneextension quasi générale des faciès calcarénitiques et oolithiques detypes rides hydrauliques sous - marines proches de 1 'emersion.

Une phase d'émersion quasi générale du môle cévenol et de sesmarges entraîne l'apparition de faciès lagunaires et de phénomènesvadoses. La dolomitisation de ces faciès et les érosions finibathoniennes associées en sont déduites.

L'ensemble des observations sur la séquence Domérien - Bathonienpeut se résumer schématiquement sur un profil Est - Ouest (Millau -Vaunage) dans son contexte paléogéographique à la fin du Bathonien (Fig.20).

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Fig. 20 -PROFIL GEOLOGIQUE EST-OUEST DU LIAS SUPERIEUR DOGGER DANS LE CONTEXTE PALEOGEOGRAPHIQUE DE LA FIN DU BATHONIEN

Bathonien

BajocienAalenienToarcienDomérien

(D4-1Cn>

z

p0)

...J

CDUin

IUB

-J

(UT»

U)CD

Q.

01Dl10U.

CDJ

eu1-L.(U

-r-

0.

4-»W

(n<Ut-

-(UI

oCD

e:

(Uc

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to

c/)01

1

01cco

TDUo

«J

«)Ol

1

^eu4-J(0e:

O)CD

C

CD

>

Lagune Platier Iles

7 /

Plate-forme externe bassin

ZZlZZL

Dolomies

iCalcaires sableux

Stipites

Calcaires à chailles

Calcaires dolomitiques i i i Calcaires bioclastiques

Calcaires \(. / 1 Dolomies sableuses

Calcaires argileux

1 Oolithes

Marnes

Schistes cartons

Substrat anté Domérien

"Hard Ground"

200 m

0 m

I ^¡ I Entroques .run . ^10 kmEchelle approximative

marin

Bathonien

Bajocien

Aalenien

Toarcien

Domérien

Fig. 20 -PROFIL GEOLOGIQUE EST-OUEST DU LIAS SUPERIEUR DOGGER DANS LE CONTEXTE PALEOGEOGRAPHIQUE DE LA FIN DU BATHONIEN

Bathonien

BajocienAalenienToarcienDomérien

(D4-1Cn>

z

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Lagune Platier Iles

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Plate-forme externe bassin

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Dolomies

iCalcaires sableux

Stipites

Calcaires à chailles

Calcaires dolomitiques i i i Calcaires bioclastiques

Calcaires \(. / 1 Dolomies sableuses

Calcaires argileux

1 Oolithes

Marnes

Schistes cartons

Substrat anté Domérien

"Hard Ground"

200 m

0 m

I ^¡ I Entroques .run . ^10 kmEchelle approximative

marin

Bathonien

Bajocien

Aalenien

Toarcien

Domérien

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- 28 -

11 - Premier recouvrement de la discontinuité fini bathonienne

A l'échelle du Jurassique la discontinuité fini - bathoniennelimite le cycle Lias - Dogger de la séquence de comblement transg essiveCallovien - Jurassique supérieur. II est donc important de connaître ladistribution des premiers recouvrements à l'échelle régionale pourévaluer les lacunes que représente cette discontinuité. Ce dispositifpeut être localement souligné par un épisode structural callovien, avecune karstification du substrat accompagnée de minéralisations dans lesecteur des Malines (Le Guen M. et Maurin J.C. 1987). Les résultats sontexposés sur les figures 21 et 22. Ils concernent l'évolution de latransgression au cours du Callovien et surtout du Jurassique supérieur.

En effet il est possible de caractériser l'évolution transgressivedes principaux faciès du Callovien grâce à la distribution des principa¬les zones d'ammonites (Gottis M. ; 1957). Cette répartition correspond àune séquence de comblement particulièrement ressentie sur la bordureardéchoise, dans le profil Les Assions - Lussan, dès le Bathoniensupérieur jusqu'au Callovien moyen (derniers faciès conservés avant lasurface d'érosion fini - callovienne) .

Les faciès les plus transgressif s, préservés, sont donc les plusanciens .

En ce qui concerne le Jurassique supérieur les premiers dépôtspréservés sur le Callovien moyen sont datés de l'Oxfordien inférieur surla bordure ardéchoise (zones à Mariae et Cordatum) . Les prem.iers dépôtsconservés sur le Bathonien ou le Callovien inférieur du seuil caussenardsont datés de l'Oxfordien moyen (zones à Plicatilis et Transversarium) .

Des dépôts datés du Kimméridgien auraient même été découverts dans larégion de Cariencas près de Bédarieux (P. Vincent ; 1953) et rapportés àune série comprehensive Oxfordien supérieur - Kimméridgien au dessus duBathonien.

Tout se passe donc, comme si le Jurassique supérieur suivait unsystème côtier transgressif conservé, d'Est en Ouest sur le môle cévenolà partir de la zone à Plicatilis.

L'ensemble de ces observations est résumé sur la coupe schématiquede la figure 24 et sur la carte de la figure 23 .

- 28 -

11 - Premier recouvrement de la discontinuité fini bathonienne

A l'échelle du Jurassique la discontinuité fini - bathoniennelimite le cycle Lias - Dogger de la séquence de comblement transg essiveCallovien - Jurassique supérieur. II est donc important de connaître ladistribution des premiers recouvrements à l'échelle régionale pourévaluer les lacunes que représente cette discontinuité. Ce dispositifpeut être localement souligné par un épisode structural callovien, avecune karstification du substrat accompagnée de minéralisations dans lesecteur des Malines (Le Guen M. et Maurin J.C. 1987). Les résultats sontexposés sur les figures 21 et 22. Ils concernent l'évolution de latransgression au cours du Callovien et surtout du Jurassique supérieur.

En effet il est possible de caractériser l'évolution transgressivedes principaux faciès du Callovien grâce à la distribution des principa¬les zones d'ammonites (Gottis M. ; 1957). Cette répartition correspond àune séquence de comblement particulièrement ressentie sur la bordureardéchoise, dans le profil Les Assions - Lussan, dès le Bathoniensupérieur jusqu'au Callovien moyen (derniers faciès conservés avant lasurface d'érosion fini - callovienne) .

Les faciès les plus transgressif s, préservés, sont donc les plusanciens .

En ce qui concerne le Jurassique supérieur les premiers dépôtspréservés sur le Callovien moyen sont datés de l'Oxfordien inférieur surla bordure ardéchoise (zones à Mariae et Cordatum) . Les prem.iers dépôtsconservés sur le Bathonien ou le Callovien inférieur du seuil caussenardsont datés de l'Oxfordien moyen (zones à Plicatilis et Transversarium) .

Des dépôts datés du Kimméridgien auraient même été découverts dans larégion de Cariencas près de Bédarieux (P. Vincent ; 1953) et rapportés àune série comprehensive Oxfordien supérieur - Kimméridgien au dessus duBathonien.

Tout se passe donc, comme si le Jurassique supérieur suivait unsystème côtier transgressif conservé, d'Est en Ouest sur le môle cévenolà partir de la zone à Plicatilis.

L'ensemble de ces observations est résumé sur la coupe schématiquede la figure 24 et sur la carte de la figure 23 .

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230

Sevcroc-leChâteau

210

190

170

150

Montpellier í-'>

50-

Limite d'extensiondes affleurements

Limite des formations

Faille

Isopaque du Callovien

Callovien

t^s, \i Bathonien

[^^!^s^ Carixien

1 Sinémurien

=1 Hettangien

Trias reconnu ousupposé

20km r

ECORCHE ANTE - OXFORDIEN

230

Sevcroc-leChâteau

210

190

170

150

Montpellier í-'>

50-

Limite d'extensiondes affleurements

Limite des formations

Faille

Isopaque du Callovien

Callovien

t^s, \i Bathonien

[^^!^s^ Carixien

1 Sinémurien

=1 Hettangien

Trias reconnu ousupposé

20km r

ECORCHE ANTE - OXFORDIEN

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230

Séverac-leChâteau

210

190

170

150

Bédarieux

670 690 7-10

.^_^.^.^ Limite d'extensiondes affleurements

Limite des faciès

Faille

Limite d'extension desprincipales zonesd'Ammonites

® Zone à Macrocephalus )rgiirA>ipn(inf.

( Zone à Gracilis )).Zone à Jason ) Callovien

M Zone è Coron atum( moyen

(D Zone à Athleta )( Callovien) sup.

© Zone à Lambert! ,

Faciès terres noiresmarnes

z:

Faciès calcáreo -argileux

Faciès de dalle nacréezone à Macrocephalus .

Faciès d'oolithe fer¬rugineuses : zone àCoronatum

t-aciès dolomitique

20km

FIG. CARTE DES FACIES A LA FIN DU CALLOVIEN ET DE L'EXTENSION DE^ PRINCIPALES ZONES D'AM.ONITES

230

Séverac-leChâteau

210

190

170

150

Bédarieux

670 690 7-10

.^_^.^.^ Limite d'extensiondes affleurements

Limite des faciès

Faille

Limite d'extension desprincipales zonesd'Ammonites

® Zone à Macrocephalus )rgiirA>ipn(inf.

( Zone à Gracilis )).Zone à Jason ) Callovien

M Zone è Coron atum( moyen

(D Zone à Athleta )( Callovien) sup.

© Zone à Lambert! ,

Faciès terres noiresmarnes

z:

Faciès calcáreo -argileux

Faciès de dalle nacréezone à Macrocephalus .

Faciès d'oolithe fer¬rugineuses : zone àCoronatum

t-aciès dolomitique

20km

FIG. CARTE DES FACIES A LA FIN DU CALLOVIEN ET DE L'EXTENSION DE^ PRINCIPALES ZONES D'AM.ONITES

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230

210

190

170

150

©

Limite d'extensiondu Jurassique supérieur

Limite d'extension desformations sousl'OxfordienFaille

Limite d'extension, soit jdes zones d'Ammonitesde l'Oxfordien, soit desFormations Oxfordiennessupérieures à Kimmérid-gienniennes

Oxfordien sup. àKimméridigien

(D Zone à Transversarium)(

d) Zone à PlicatilisOxfor-

Jdien(moy*

® Zone à Cordatum)( Oxfordien

© Zone à Mariae J ^"^

Callovien

\\^^ Bathonien

s^^s^ Carixien

Sinémurien

Hettangien

Trias reconnu ousupposé

20km

670 690 710 730

FIG. 23 - RFCOUVREMENT DE L'OXFORDIEN ET DU KIMMERIDGIEN SUR LE SUBSTRAT

750

230

210

190

170

150

©

Limite d'extensiondu Jurassique supérieur

Limite d'extension desformations sousl'OxfordienFaille

Limite d'extension, soit jdes zones d'Ammonitesde l'Oxfordien, soit desFormations Oxfordiennessupérieures à Kimmérid-gienniennes

Oxfordien sup. àKimméridigien

(D Zone à Transversarium)(

d) Zone à PlicatilisOxfor-

Jdien(moy*

® Zone à Cordatum)( Oxfordien

© Zone à Mariae J ^"^

Callovien

\\^^ Bathonien

s^^s^ Carixien

Sinémurien

Hettangien

Trias reconnu ousupposé

20km

670 690 710 730

FIG. 23 - RFCOUVREMENT DE L'OXFORDIEN ET DU KIMMERIDGIEN SUR LE SUBSTRAT

750

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SW NE

o-o

Faille desCévennes

r300m

Echelle approximative

X

íñ

P. LE STRAT -v.- M. LE NINDRE

B

b

C

d

e

BATHONIEN

Zone à macrocephalus )r;CALLOVIENZones de Gracilis à Coronatumxinf . et moy,

;

Zone à Athleta

Zone à Lamberti

)

^ sup.

CALLOVIEN

f

g

h

i

Zone

Zone

Zone

Zone

à

à

à

è

Mariae

Cordatum

Plicatilis

transversarium

OXFORDIENinf.

) OXFORDIENmoy.

j OXFORDIEN sup. à KIMMERIDGIEN

Fig. 24 -DYNAMIQUE DES DEPOTS '

CALLOVIEN OXFORDIEN ET KIMMERIDGIEN

SUR LA DISCONTINUITE FINI BATHONIENNE

SW NE

o-o

Faille desCévennes

r300m

Echelle approximative

X

íñ

P. LE STRAT -v.- M. LE NINDRE

B

b

C

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e

BATHONIEN

Zone à macrocephalus )r;CALLOVIENZones de Gracilis à Coronatumxinf . et moy,

;

Zone à Athleta

Zone à Lamberti

)

^ sup.

CALLOVIEN

f

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i

Zone

Zone

Zone

Zone

à

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è

Mariae

Cordatum

Plicatilis

transversarium

OXFORDIENinf.

) OXFORDIENmoy.

j OXFORDIEN sup. à KIMMERIDGIEN

Fig. 24 -DYNAMIQUE DES DEPOTS '

CALLOVIEN OXFORDIEN ET KIMMERIDGIEN

SUR LA DISCONTINUITE FINI BATHONIENNE

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-33 -

12 - CONCLUSIONS

La formation bathonienne constitue une étape importante non seule¬ment dans l'histoire sédimentologique régionale mais aussi en raison desa dynamique.

Il s'agit en effet pour la plus grande part de facièscalcarénitiques et oolithiques indicateurs d'une sédimentation deplate-forme sous faible profondeur et d'énergie assez forte. Cettedisposition existe depuis les Causses (Bathonien supérieur) jusque versl'Est sur une ligne Aies - Montpellier et conferre de bonnes qualités deréservoirs potentiels à toute cette formation.

La dolomitisation qui l'affecte est à mettre en relation avec1 'emersion quasi générale du môle cévenol et de ses marges au Bathonien.

Les grandes lignes structurales qui vont déterminer lespaléogéographies successives sont mises en place dès le Lias, certaineselles-mêmes héritées du paléozolque, elles se maintiendront auJurassique supérieur. Les principales sont :

La ligne Meyrueis - Nant - Cornus qui limite le bassin des Caussesà l'Est.

La ligne Sumène - Pic St Baudille qui relie le seuil caussenard ausous - bassin de plate - forme externe languedocien.

La ligne St Ambroix - Aies Montpellier qui forme la limite occiden¬tale du bassin du Sud - Est liguro - pièmontais.

L'architecture ancienne dont les linéciments principaux sont orien¬tés à N 20" est recoupée par les directions cévenoles N 40* à N 60* quipeuvent dès cette époque jouer un rôle. Les pièges structuraux éventuelsseront donc disposés selon ces directions.

L'ensemble des résultats acquis lors de ce travail peut se résumersous la forme d'une section chronostratigraphique (Fig. 25) pour leJurassique, à travers le seuil caussenard depuis le Larzac à l'Ouestjusqu'au bassin sub-alpin à l'Est. Il y est notamment mis en évidence,au delà des évolutions lithologiques - l'aire et le temps occupés parles différents hiatus sédimentaires soit en période d'érosion soit enpériode d' "onlap" côtier (Chambre syndicale de la recherche et de laproduction du pétrole et du gaz naturel ; comité des techniciens -1986). Il est donc ainsi possible de visualiser ie jeu du seuilcaussenard et de ses marges pendant le Jurassique.

-33 -

12 - CONCLUSIONS

La formation bathonienne constitue une étape importante non seule¬ment dans l'histoire sédimentologique régionale mais aussi en raison desa dynamique.

Il s'agit en effet pour la plus grande part de facièscalcarénitiques et oolithiques indicateurs d'une sédimentation deplate-forme sous faible profondeur et d'énergie assez forte. Cettedisposition existe depuis les Causses (Bathonien supérieur) jusque versl'Est sur une ligne Aies - Montpellier et conferre de bonnes qualités deréservoirs potentiels à toute cette formation.

La dolomitisation qui l'affecte est à mettre en relation avec1 'emersion quasi générale du môle cévenol et de ses marges au Bathonien.

Les grandes lignes structurales qui vont déterminer lespaléogéographies successives sont mises en place dès le Lias, certaineselles-mêmes héritées du paléozolque, elles se maintiendront auJurassique supérieur. Les principales sont :

La ligne Meyrueis - Nant - Cornus qui limite le bassin des Caussesà l'Est.

La ligne Sumène - Pic St Baudille qui relie le seuil caussenard ausous - bassin de plate - forme externe languedocien.

La ligne St Ambroix - Aies Montpellier qui forme la limite occiden¬tale du bassin du Sud - Est liguro - pièmontais.

L'architecture ancienne dont les linéciments principaux sont orien¬tés à N 20" est recoupée par les directions cévenoles N 40* à N 60* quipeuvent dès cette époque jouer un rôle. Les pièges structuraux éventuelsseront donc disposés selon ces directions.

L'ensemble des résultats acquis lors de ce travail peut se résumersous la forme d'une section chronostratigraphique (Fig. 25) pour leJurassique, à travers le seuil caussenard depuis le Larzac à l'Ouestjusqu'au bassin sub-alpin à l'Est. Il y est notamment mis en évidence,au delà des évolutions lithologiques - l'aire et le temps occupés parles différents hiatus sédimentaires soit en période d'érosion soit enpériode d' "onlap" côtier (Chambre syndicale de la recherche et de laproduction du pétrole et du gaz naturel ; comité des techniciens -1986). Il est donc ainsi possible de visualiser ie jeu du seuilcaussenard et de ses marges pendant le Jurassique.

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ETAGES

Portlandien

Kimméridgien

Oxfordien sup.

Oxfordien moy.Oxfordien inf.

Callovien

Bathonien

Bajocien

Aalénién

Toarcien

DomérienCarixien

Sinémurien

Hettangien

LEGENDE

Calcairemicritique

zd DolomieCalcairereci fal

Esn Calcaire à_d entroques

CalcareniteIl g I v.a Luai CI. I IC

I ° 1 1 bioclastiqueeX

Calcaireargi leu>

Marnes

I I SchistesI I cartonsr-, I Dolomie . , .PSH stromatolitiqu|(

-r~\ Oolithe

<gy I Chai lieâuartz

et ri tiqueTzr-i Miche^~-> I carbonatée

¿^ I Lignite

l<i -I d erosi

3 C3 "Onlap"

on

Echelle des temps : ODIN G. S. ; KENNEDY W-J- (1982)Callovien - 1 : zone à Macrocephalus ; 2 : zones de Coronatum à Gracilis ; 3 : zone à Athèla ; 4 : zone à LambertiOxfordien - 5 : zone à Mariae ; 6 : zone à Cordatum ; 7 : zone à Plicatilis ; 8 : zone à transversarium

FIG. 25 - SECTION CHRONOSTRATIGRAPHIQUE DU JURASSIQUE A TRAVERS LE SEUIL CAUSSENARD

JUSQU'AU BASSIN SUB ALPIN A L'EST

ETAGES

Portlandien

Kimméridgien

Oxfordien sup.

Oxfordien moy.Oxfordien inf.

Callovien

Bathonien

Bajocien

Aalénién

Toarcien

DomérienCarixien

Sinémurien

Hettangien

LEGENDE

Calcairemicritique

zd DolomieCalcairereci fal

Esn Calcaire à_d entroques

CalcareniteIl g I v.a Luai CI. I IC

I ° 1 1 bioclastiqueeX

Calcaireargi leu>

Marnes

I I SchistesI I cartonsr-, I Dolomie . , .PSH stromatolitiqu|(

-r~\ Oolithe

<gy I Chai lieâuartz

et ri tiqueTzr-i Miche^~-> I carbonatée

¿^ I Lignite

l<i -I d erosi

3 C3 "Onlap"

on

Echelle des temps : ODIN G. S. ; KENNEDY W-J- (1982)Callovien - 1 : zone à Macrocephalus ; 2 : zones de Coronatum à Gracilis ; 3 : zone à Athèla ; 4 : zone à LambertiOxfordien - 5 : zone à Mariae ; 6 : zone à Cordatum ; 7 : zone à Plicatilis ; 8 : zone à transversarium

FIG. 25 - SECTION CHRONOSTRATIGRAPHIQUE DU JURASSIQUE A TRAVERS LE SEUIL CAUSSENARD

JUSQU'AU BASSIN SUB ALPIN A L'EST

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- 35 -

De même à partir de l'analyse des modes de dépôts des sédiments etde l'analyse séquentielle il est possible de déduire une courbe devariation du niveau de la mer à valeur régionale pour le seuilcaussenard et le môle cévenol (Fig. 26).

Si on replace le Bathonien dans son cadre de tectonique globale(Boileau G. et coll. ; 1984) il s'agit pour la marge occidentale de laTéthys ligure d'une période de transition entre la phase de "rifting"proprement dite et une phase d'apparition de croûte océanique. Lapremière serait accompagnée d'une période de subsidence dans les grabensau Lias et au Jurassique moyen, la seconde d'une phase d'apparition decroûte océanique accompagnée d'une subsidence thermique pendant leCallovien et le Jurassique supérieur.

Par ailleurs si l'on accepte l'idée d'une ouverture synchrone del'Atlantique central et de la Téthys ligure, l'âge callovien inférieurest cohérent avec les données des forages à l'Est des Etats Unis qui ontmontré que la première croûte océanique dans cette région date de 155 à160 M. A. environ (Sheridan, Gradstein et coll. ; 1982 in Boileau G. etColl. 1984).

Il faut rappeler que la basalte des Vignes dans les Causses au Nordde Millau, interstratifié dans la Bathonien supérieur, est daté de 155plus ou moins 6 M. A. (Baubron J.C. et coll. 1978) ce qui concorderaitbien avec l'âge d'ouverture éventuel de l'océan ligure.

Par ailleurs il est intéressant de noter d'un point de -vue prospec¬tion, que pour la région du seuil caussenard et des Causses le Bathonienest connu principalement à l'affleurement.

Pour le dôme des Malines et son prolongement méridional leBathonien est bien connu à l'affleurement et en sondages.

Pour la flexure Sumène - St Baudille le Bathonien est connu àl'affleurement au moins dans sa partie nord. Il est moins bien connudans la partie méridionale ou il est enfoui sous le massif de la Séranne(900 m de Jurassique supérieur). Il affleure néanmoins dans la vallée dela Vis, sous le pic de St Baudille et au Nord Est de St Guilhem leDésert.

De Sumène à Durfort le Bathonien est connu sur toute la bordurenord des affleurements. Plus vers le Sud il n'a été reconnu que ponc¬tuellement par sondages. Ainsi au sondage ST Hyppolite du Fort leBathonien a été décrit sous 700 m de sédiments. Dans ce dernier secteuril affleure dans les vallées de l'Hérault et de la Buège puis au Sudprès de Viols le Fort . . .

Enfin pour la flexure Ales - Montpellier qui sépare les facièsdolomitiques à l'Ouest des faciès carbonates puis argileux à l'Est, leBathonien est totalement enfoui sous une importante couverture sédimen¬taire (750 m au sondage Vacquières). Le Bathonien affleure cependant surla bordure orientale du horst de Durfort, un peu à l'Ouest de la villede Quissac et dans l'anticlinal du Pic St Loup. Dans ces trois secteursil est encore partiellement ou totalement dolomitique et reste donc unréservoir potentiel.

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De même à partir de l'analyse des modes de dépôts des sédiments etde l'analyse séquentielle il est possible de déduire une courbe devariation du niveau de la mer à valeur régionale pour le seuilcaussenard et le môle cévenol (Fig. 26).

Si on replace le Bathonien dans son cadre de tectonique globale(Boileau G. et coll. ; 1984) il s'agit pour la marge occidentale de laTéthys ligure d'une période de transition entre la phase de "rifting"proprement dite et une phase d'apparition de croûte océanique. Lapremière serait accompagnée d'une période de subsidence dans les grabensau Lias et au Jurassique moyen, la seconde d'une phase d'apparition decroûte océanique accompagnée d'une subsidence thermique pendant leCallovien et le Jurassique supérieur.

Par ailleurs si l'on accepte l'idée d'une ouverture synchrone del'Atlantique central et de la Téthys ligure, l'âge callovien inférieurest cohérent avec les données des forages à l'Est des Etats Unis qui ontmontré que la première croûte océanique dans cette région date de 155 à160 M. A. environ (Sheridan, Gradstein et coll. ; 1982 in Boileau G. etColl. 1984).

Il faut rappeler que la basalte des Vignes dans les Causses au Nordde Millau, interstratifié dans la Bathonien supérieur, est daté de 155plus ou moins 6 M. A. (Baubron J.C. et coll. 1978) ce qui concorderaitbien avec l'âge d'ouverture éventuel de l'océan ligure.

Par ailleurs il est intéressant de noter d'un point de -vue prospec¬tion, que pour la région du seuil caussenard et des Causses le Bathonienest connu principalement à l'affleurement.

Pour le dôme des Malines et son prolongement méridional leBathonien est bien connu à l'affleurement et en sondages.

Pour la flexure Sumène - St Baudille le Bathonien est connu àl'affleurement au moins dans sa partie nord. Il est moins bien connudans la partie méridionale ou il est enfoui sous le massif de la Séranne(900 m de Jurassique supérieur). Il affleure néanmoins dans la vallée dela Vis, sous le pic de St Baudille et au Nord Est de St Guilhem leDésert.

De Sumène à Durfort le Bathonien est connu sur toute la bordurenord des affleurements. Plus vers le Sud il n'a été reconnu que ponc¬tuellement par sondages. Ainsi au sondage ST Hyppolite du Fort leBathonien a été décrit sous 700 m de sédiments. Dans ce dernier secteuril affleure dans les vallées de l'Hérault et de la Buège puis au Sudprès de Viols le Fort . . .

Enfin pour la flexure Ales - Montpellier qui sépare les facièsdolomitiques à l'Ouest des faciès carbonates puis argileux à l'Est, leBathonien est totalement enfoui sous une importante couverture sédimen¬taire (750 m au sondage Vacquières). Le Bathonien affleure cependant surla bordure orientale du horst de Durfort, un peu à l'Ouest de la villede Quissac et dans l'anticlinal du Pic St Loup. Dans ces trois secteursil est encore partiellement ou totalement dolomitique et reste donc unréservoir potentiel.

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ETAGES

Portlandien

Kimméridgien

Oxfordien

Callovien

Bathonien

Bajocien

Aalenien

Toarcien

Domérien

Carixien

Sinémurien

Hettangien

Ages enni LlionEÍ années

-130

-135

-140

-150

-158

-170

-178

-181

-189 .

-192

-195

-201

-204

Changements relatifs du~ niveau de La mer

1 0 50 lOOm\ HAUT 1 t 1 RAS

\\

\01 \C \"f- \Í. \CD \e \c \o \«r- \tn \m \Q) Vt- \

c \CD \L- \V- \

Régression \marine \

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1i1

i

\, \

0) tc \.1- \

.. u \co \e \

o \.r- \in \tn \fl) \Ol \tn \C - Jto li. \y- \

\\Régression \

marine \\

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o'ir.r- g\tn e \m \01 \ -Í. \O) Xifl . \

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01+JCD

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OJ -1-CO _l

Fig. 26 - COURBE RELATIVE DE VARIATION REGIONALE DU

NIVEAU DE LA MER -

(Echelle des temps : ODIN G. S.; KENNEDY W.J., 1982)

ETAGES

Portlandien

Kimméridgien

Oxfordien

Callovien

Bathonien

Bajocien

Aalenien

Toarcien

Domérien

Carixien

Sinémurien

Hettangien

Ages enni LlionEÍ années

-130

-135

-140

-150

-158

-170

-178

-181

-189 .

-192

-195

-201

-204

Changements relatifs du~ niveau de La mer

1 0 50 lOOm\ HAUT 1 t 1 RAS

\\

\01 \C \"f- \Í. \CD \e \c \o \«r- \tn \m \Q) Vt- \

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Fig. 26 - COURBE RELATIVE DE VARIATION REGIONALE DU

NIVEAU DE LA MER -

(Echelle des temps : ODIN G. S.; KENNEDY W.J., 1982)

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- 37 -

B I BL I OCSRA.E>r3 I E

AUBAGUE M., LEFAVRAIS RAYMONS A. (1974) - Lias et Dogger de la bordurecévenole (retombée orientale du dôme de Gorniès). Implicationspaléogéographiques. Bull, du B.R.GM., section 11, pp. 139 - 181.

AUBAGUE M., ORGEVAL J.J., SOULIE M. (1977) - Les gîtes minéraux de laterminaison méridionale du massif central et de sa bordurelanguedocienne (essai de synthèse). Bull. B.R.G.M., section 11, n" 3.

BAUORIMONT A.F., DUBOIS P. (1977) - Un bassin mésogéen du domaine péri- alpin. Le Sud-Est de la France B.C. R.E. P., 1 pp. 261 - 308, 2 fig., 1

tabl.

BAUBRON J.C, DEFAUT B., DEMANGE J., MAURY R.C. (1978) - Une couléesous - marine d'âge jurassique moyen dans les Causses. Le Basaltealcalin des Vignes (Massif central français) CR. Acad. Se. Paris, t.287.

BOILEAU G., MONTADER L., LEMOINE M., BIJU DUVAL B. (1984) - Les margescontinentales actuelles et fossiles autour de la France - Masson ed.

CHAMBRE SYNDICALE DE LA RECHERCHE ET DE LA PROIHJCTION DU PETROLE ET DU

GAZ NATUREL ; COMITE DES TECHNICIENS (1986) - Corps sédimentaires ;

exemples sismiques et diagraphiques ; Edition Technip.

DELFAUD J. (1973) - Un élément majeur de la paléogéographie du Sud dela France au Jurassique moyen et supérieur : Le haut - fond occitan -CR. Som. Soc. Géol. Fr., p. 59.

DELFAUD J. et Coll. (1975) - Les sédiments carbonates du Jurassiqueentre le bassin atlantique et la Téthys . IX congrès international desédimentologie, Nice, Liret guide de l'excursion n' 21.

GOTTIS M. (1957) - Contribution à la connaissance géologique du Bas -Languedoc - Thèse Montpellier, ed. Tex Bordeaux, 344 p., 27 pi.

LE GUEN M., MAURIN J.C. (1987) - Tectonique et karstificationcalloviennes : contrôle structural des minéralisations Pb - Zn duBathonien des Malines (Gard, France).

LEMOINE M. (1985) - Structuration jurassique des Alpes occidentales etpalinspatiques de la Téthys ligure . Bull. Soc. Géol. France t.l. n* 1,pp. 126 - 137.

LE STEIAT P. (1981) - Jurassique des Causses Languedoc Bordure cévenole.Essai de synthèse géologique - Rapport B.R.G.M. 81 SGN 388 GEO.

LE STRAT P., BONIJOLY D. (1987) - Dynamique du Jurassique autour desCévennes - Rapport B.R.G.M. n* 87 SGN 427 GEO.

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AUBAGUE M., LEFAVRAIS RAYMONS A. (1974) - Lias et Dogger de la bordurecévenole (retombée orientale du dôme de Gorniès). Implicationspaléogéographiques. Bull, du B.R.GM., section 11, pp. 139 - 181.

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tabl.

BAUBRON J.C, DEFAUT B., DEMANGE J., MAURY R.C. (1978) - Une couléesous - marine d'âge jurassique moyen dans les Causses. Le Basaltealcalin des Vignes (Massif central français) CR. Acad. Se. Paris, t.287.

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LE STRAT P., BONIJOLY D. (1987) - Dynamique du Jurassique autour desCévennes - Rapport B.R.G.M. n* 87 SGN 427 GEO.

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- 38 -

ODIN G.S., KENNEDY W.J. (1982) - Mise à jour de l'échelle des tempsmésozoiques, CR. Acad. Se. Paris, t. 492, pp. 383 - 386, 1 fig.

PETIT J.P. , BOUSQUET J.C, MATTEI J. (1973) - Glissementsynsédimentaire et troncature básale de blocs hettangiens du bord sud duCausse du Larzac, entre Arboras et Salces (Languedoc) CR. Acad. Sci.,Paris, t. 277, pp. 1113 - 1116.

SYNTHESE GEOLOGIQUE DU SUD-EST DE LA FRANCE (1984) - Direction Debrand -Passard S. Mém. B.R.G.M. n* 125 - 126.

VINCENT P. (1953) - Etude géologique de la région orientale deBédarieux et des ses Bauxites D.E.S. Paris.

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PETIT J.P. , BOUSQUET J.C, MATTEI J. (1973) - Glissementsynsédimentaire et troncature básale de blocs hettangiens du bord sud duCausse du Larzac, entre Arboras et Salces (Languedoc) CR. Acad. Sci.,Paris, t. 277, pp. 1113 - 1116.

SYNTHESE GEOLOGIQUE DU SUD-EST DE LA FRANCE (1984) - Direction Debrand -Passard S. Mém. B.R.G.M. n* 125 - 126.

VINCENT P. (1953) - Etude géologique de la région orientale deBédarieux et des ses Bauxites D.E.S. Paris.

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réalisation

service

reprographie

du BRGM

réalisation

service

reprographie

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