Revue d’édification et d’informationpour les églises pentecôtistes en Belgique francophone

Édito

Par ces lignes, j’aimerais remercier tous ceux qui ont pris le temps d’exprimer leur appréciation vis-à-vis du premier numéro d’ECHOS D’ESPOIR et leur désir de voir cette initiative se poursuivre.

Par la grâce de Dieu, ECHOS D’ESPOIR sera votre voix en Belgique francophone, un lien qui unit les chrétiens, les responsables, les églises, les dénomi-nations, les organisations qui oeuvrent à l’avance-ment du Royaume de Dieu dans notre pays.

Oui, ECHOS D’ESPOIR est un espace ouvert aux bonnes nouvelles que vous souhaitez parta-ger avec le Corps de Christ: événements spéciaux, baptêmes, actions d’évangélisation, nouvelles ini-tiatives, mais aussi des annonces qui peuvent inté-resser les lecteurs. Contactez notre rédaction à ce sujet: echosdespoir@gmail.com

Si le Seigneur vous le met à coeur, merci éga-lement de penser à envoyer un don généreux qui contribuera aux frais d’impression et d’envoi (voir coordonnées bancaires en dernière page).

En vous souhaitant bonne lecture, je vous laisse ce verset a méditer. Il reflète la joie que nous sou-haitons partager avec vous par la diffusion des oeuvres que Dieu accomplit aujourd’hui dans le monde et dans Son Eglise :

«Comme de l’eau fraîche pour une personne fa-tiguée, ainsi est une bonne nouvelle venant d’une terre lointaine» (Proverbes 25.25)

Ensemble, répandons cette eau fraîche dans notre terre aride !

Daniel Costanza

Le réveil : envoyé par le ciel, mais préparé sur la terre

Je me souviens encore des jours de mon en-fance lorsque se tenaient périodiquement dans les églises ce que l’on appelait des « réunions de réveil ». Il s’agissait de longues réunions au cours desquelles les orateurs invités mettaient l’accent sur l’engagement et le dévouement à la Parole de Dieu, à la prière et à l’évangélisation. Certes tout ceci était bon et important, mais nous ne devons pas oublier que le vrai sens du réveil biblique englobe bien plus de choses que la simple organisation de réunions de ré-veil. Si aujourd’hui encore, le concept de réveil est perpétué dans les milieux chrétiens, il est souvent très mal compris et s’est mué en cliché.

Peu importe la définition et le sens du terme « réveil » auxquels on adhère, comme beaucoup d’autres aspects spirituels dans la vie d’une église ou d’un individu, le concept de réveil comporte un aspect divin et un aspect humain. Autrement dit, le réveil implique une visita-tion surnaturelle de Dieu sur l’église, précédé et suivi d’une réponse appropriée de la part de ladite église.

L’Ancien et le Nouveau Testaments confir-ment tous deux la responsabilité de l’église dans la visitation de Dieu. Selon l’apôtre Pierre, les « temps de rafraîchissement » sont dispo-nibles pour ceux qui se repentent et se tournent vers Dieu – « Repentez-vous donc et convertis-sez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur… » (Actes 3 : 19-20). Osée, au chapitre 10 et au verset 12, nous dit

(continuation page 2)

Nº2Janvier-Mars 2013

aussi : « Semez selon la justice, moissonnez se-lon la miséricorde ; défrichez-vous un champ nouveau ! Il est temps de chercher l’Éternel, jusqu’à ce qu’il vienne, et répande pour vous la justice. » En cherchant le Seigneur, la terre qui n’a pas été cultivée peut être préparée pour le processus de semi-récolte. Il est de notre res-ponsabilité de nous atteler à cette tâche. Il est de notre responsabilité d’admettre que nous avons laissé notre terre devenir non productive et de reconnaître la nécessité de la restaurer, tout comme le psalmiste s’écrie : « Fais-nous revenir, Dieu notre sauveur !... N’est-ce pas toi qui reviendras nous faire vivre et qui seras la joie de ton peuple ? » (Ps. 85 : 5, 7). Les signes que nous recherchons Dieu ne sont pas difficiles à reconnaître. Tout commence par une convic-tion de péché, suivie d’une repentance sincère avec, pour résultats, une foi et un engagement renouvelés envers Dieu. Le chrétien réveillé est très sensible aux effets dévastateurs du péché et aux besoins du monde qui l’entoure. Notre responsabilité est encore soulignée dans 2 Chro-niques 7 : 14 : « si mon peuple sur qui est in-voqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. »

Comment Dieu répond-il lorsque l’église ac-complit ce qu’il demande ? Cette réponse dé-pend de sa volonté souveraine, mais surtout, elle contribue à rendre ses enfants toujours plus conformes à l’image de Christ. Certains pré-tendent qu’en période de réveil, nous ne pou-vons pas rationaliser l’action de Dieu. Oui, Dieu est souverain, mais il agit en fonction de ses ca-ractéristiques divines, lesquelles – il ne faut pas l’oublier – excluent toute forme de manipula-tion, de désordre et de partage de sa gloire avec un être humain, quel que soit le niveau spirituel de ce dernier. Sur base des principes bibliques, je suis entièrement d’accord avec le fait qu’il existe une différence entre réveil et évangélisa-tion – le réveil concerne l’église, et l’évangélisa-tion s’adresse au monde perdu. La manière dont Dieu visite l’église ne peut pas être annoncée, organisée ou subventionnée, car cela reste de sa part un acte souverain. Or, c’est souvent ain-si que les choses se passent lorsqu’il est ques-tion d’évangélisation. Bien entendu, le réveil mène à l’évangélisation; l’église se réapproprie et assume sa responsabilité d’évangéliste. Mais

la principale raison d’être du réveil est de ra-mener le chrétien à Christ, tout comme le disait Charles Finney : « Le réveil, c’est le peuple de Dieu qui renouvelle son obéissance à Dieu. »

Les exemples bibliques de réveil ne font que confirmer cette vérité. Après que le roi Josias ait nettoyé le temple, le cœur des enfants d’Is-raël s’est à nouveau tourné vers Dieu (2 Rois 23). Sous la direction d’Esdras, le peuple s’est repenti de ses péchés et s’est réconcilié avec l’Eternel. Du temps de Néhémie, il a rebâti les murs de Jérusalem et a démontré une soif pro-fonde pour la lecture de la Parole de Dieu. Dans le livre des Actes, le mouvement de l’Esprit Saint sur l’église a replacé le peuple de Dieu face aux mêmes fondements : la reconnaissance de péché, la repentance, la dévotion à la Parole de Dieu (l’enseignement des apôtres), la prière et la communion fraternelle.

Quelqu’un a dit : « Il n’existe pas de plus grande tragédie que celle-ci : une église ma-lade dans un monde qui se meurt. » Plus je lis la Parole de Dieu, plus je réalise à quel point le vrai réveil nous implique tous, vous et moi. Oui, il est surnaturel, mais il n’est pas mystique. La nécessité de réveil doit être correctement comprise et ressentie. Le réveil doit être dési-ré, mais en termes bibliques. Il est intéressant de noter qu’à chaque fois que la Parole évoque un réveil, elle semble davantage mettre l’ac-cent sur ce qu’une personne – ou l’ensemble du peuple de Dieu – a accompli pour qu’il se pro-duise que sur l’acte surnaturel opéré par Dieu. Nous avons une grande leçon à tirer de cette constatation.

Le réveil envoyé du ciel EST le réveil préparé sur la terre. Ce que le Saint-Es-prit a déclaré à la première église voici plusieurs siècles, Il nous le dit encore au-jourd’hui : « Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. » (Jacques 4 : 8).

Joseph Dimitrov

Le Dr. Dimitrov est Président du CTS à Bruxelles, une faculté théologique pentecôtiste, bilingue (Anglais/Français), oeuvrant en Europe depuis plus de 50 ans. Infos : www.ctsem.edu

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LEADERSHIP ET GENRE :LES CARACTERISTIQUES DE DEBORA (1ère partie)

DÉBORA ET SON CONTEXTE SOCIAL ET SPIRITUEL

En général, les femmes dans la Bible sont peu nombreuses, souvent cachées derrière un personnage masculin central. Or, Débora est une figure juive féminine proéminente dans l’ancien testament. Son histoire est ra-contée dans Juges 4 et 5.

Mon intérêt pour l’étude de Débora est motivé par le désir de questionner des idées souvent répandues. Confrontés à son his-toire, certains théologiens estiment qu’elle est une exception qui s’explique par un contexte de décadence morale, politique et religieuse. D’autres estiment que le manque de courage et d’initiative de la part de Ba-rak ont ouvert les portes au leadership de Débora.

Ces remarques m’amènent à poser les questions suivantes: Comment Débora est-elle caractérisée dans le texte? L’auteur in-dique-t-il que son leadership est exception-nel ou inaproprié en raison de son genre ? ou au contraire, légitime-t-il son autorité ?

Commençons par dresser un état du contexte social et spirituel dans lequel Dé-bora vivait à son époque.

Au temps des juges, Israël s’organise de manière tribale. Il s’agit d’une structure patriarcale dans laquelle l’autorité ultime appartient au « père ». Dans ce système, la femme est dépendante et soumise. On retrouve cette toute-puissance mascu-line dans la loi Israëlite. Par exemple, une femme adulte vivait sous l’autorité de son plus proche parent masculin. Ses vœux en-vers Dieu pouvaient être annulés par son père ou son mari (No 30 :3-16). Ce dernier pouvait divorcer (Deut.24 :1-3) ou prendre une autre femme (Deut.21 :15-17) mais elle ne pouvait pas se séparer de lui. De manière surprenante dans ce contexte, on trouve, à l’exemple de Débora ou Hulda (2 Rois 21 : 1-20), quelques femmes impliquées dans un ministère public. Trois raisons peuvent expliquer ce phénomène : (1) La femme

acquérait une influence au sein même de sa maison, laquelle était, dans ce temps, considérée comme la principale institution économique, sociale et politique. (2) En rai-son de l’influence de sa famille, une femme d’un certain rang social pouvait exercer le pouvoir et atteindre une fonction haut pla-cée. (3) En temps de guerre, l’absence des hommes amenait les femmes à prendre le leadership des affaires courantes. Selon cer-tains auteurs, la présence de femmes dans les conflits armés n’était pas rare, eu égard au caractère domestique de l’organisation militaire.

Certaines recherches actuelles parlent d’un contexte social plutôt égalitaire à l’époque, dans laquelle un leader pouvait être choisi en fonction de ses compétences, plutôt qu’en fonction de sa lignée.

Sur un plan spirituel, le livre des Juges il-lustre l’incapacité d’Israël à demeurer fidèle à Dieu et à son alliance avec Lui. Ce chaos est souligné par un cycle répétitif : (1)Le peuple d’Israël pèche, (2) il est puni, (3) il crie à l’Eternel (4) qui le délivre en envoyant un libérateur/juge. (5) La paix est établie. Puis le cycle se répète inlassablement. Les juges eux-mêmes ne sont pas des modèles de perfection. Dès les premiers chapitres, il est clair que l’auteur ne fait pas d’eux des héros. En contraste à l’infidélité d’Israël, Dieu demeure fidèle en venant toujours au secours de son peuple. Il EST le vrai héros dans chacune des histoires. Ses bénédictions sont indépendantes des mérites personnels.

Une société patriar-cale possiblement éga-litaire et un contexte d’infidélité et d’imper-fection, voilà le contexte dans lequel Débora va se lever, en tant que juge et prophétesse.

Isabelle de Joode-Berthon

Isabelle est la fondatrice de Solideo, groupe mu-sical francophone. Avec son mari Johan, elle sert le Seigneur dans une assemblée pentecôtiste à Anvers.

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NOUVELLESen BELGIQUE

Convention de Jeunesse 2012Cette année, la convention jeunesse ac-

cueillait plus de 500 jeunes à Carlsbourg avec un thème ambitieux, « Time For Heroes ».

Un sujet décliné sous différentes formes durant quatre jours avec des orateurs inspirés comme Pierre Chiner venu de France et Mark Sherratt de Grande-Bretagne, mais aussi des ateliers, des moments de louange et de dé-tente… et qui, vraisemblablement, ont marqué les esprits comme nous le témoigne Sylvain : « C’est la troisième année que je participe à la Convention de Jeunesse et chaque an-née, c’est une réelle bénédiction. En plus, les messages m’ont particulièrement touché et ont réussi à transformer la vision que j’avais de certaines choses. La CJ m’a aussi permis de tourner la page et de renoncer au péché dans ma vie. Un nouveau départ en Christ rempli de zèle… »Une opportunité de rencontrer Christ

Comme l’a souligné Sylvain, cette conven-tion est bien plus qu’un rassemblement entre jeunes. C’est une réelle opportunité de ren-contrer Jésus-Christ comme son Sauveur et d’être transformé par son Amour.

Les témoignages ne viennent pas à man-quer pour exprimer l’impact positif que cette convention a auprès des jeunes. Je vous pro-pose de lire Neyla, une jeune bruxelloise, ve-nue pour la première fois. Elle nous livre ses impressions : « Ce qui m’a fortement marquée pendant cette rencontre, c’est l’unité dans le Seigneur ! Nous étions tous réunis pour adorer un même Dieu, célébrer ensemble un même Sauveur… »

En effet, les organisateurs mettent en avant l’unité et non la division entre les diffé-rentes dénominations ! C’est aussi un message à contre-courant dans ce monde où la diffé-rence est synonyme de division. C’est donc dans cette vision d’unité que les jeunes se rassemblent et vivent pleinement leur passion pour Christ et ce, même à travers le sport.

« Time For Heroes » plus qu’un concept !Cette CJ a bouleversé des centaines de

jeunes, car ils ont pris la plus importante des décisions ; celle d’accepter Jésus et pour d’autres, de se consacrer davantage à Lui… N’est-ce pas merveilleux ?

A l’année prochaine, même époque, avec toujours plus de feu et de passion pour Jésus-Christ !

Dora B.

Rassemblement 2012 de la VVPChaque année, le 11 novembre, la VVP (Alliance

des Eglises Pentecôtistes en Flandres) a l’habitu-de de se réunir, il s’agit d’un regroupement de 45 églises pentecôtiste flamandes. Notre mouvement a été agréablement surpris par le nombre de parti-cipants, en hausse, depuis l’année dernière.

Le thème central de la rencontre était « le Dieu des générations », thème développé par le PJV, un regroupement de la jeunesse pentecôtiste fla-mande. Ils ont souligné que toutes les générations sont inscrites dans la paume de la main de Dieu ; des petits enfants aux grands parents. Le thème a été animé de sketches, vidéos, et d’prestations ar-tistiques. Titia, président des jeunes, a insisté dans sa prédication sur le fait que d’une manière géné-rale, nous sommes en échec, chaque génération est insuffisante par rapport à la suivante ; Quel monde lui transmet elle ? Mais il y a un espoir, souligne Titia, “Notre Dieu est un Dieu de généra-tions”. Il donne ses bénédictions jusque la millième génération (cf. Deutéronome 7:9.)

Le second thème fut développé par Daniel Cos-tanza, orateur invité de par sa fonction au sein de la PEF, partenariat entre les mouvements de Pen-tecôte en Europe. Il mit l’accent sur le fait que le continent européen, s’est détaché de Dieu, et ne lui ne laisse plus aucune place. Pour cela, il nous a exhorté à croire et à prier afin qu’un réveil, un

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changement survienne en Europe. Dieu tient ses promesses !! Il y eut après cela un extraordinaire moment de louanges, d’adoration, de chants et de musique de qualité qui manifestaient une profon-deur et un respect pour notre Dieu et Roi.

Cette journée fut une opportunité de ren-contres et de solidarité au travers de Jésus. A Dieu soit la gloire !

Koen CelisPrésident VVP

L’église « Parole d’Espoir» à ArlonOù bien plus que deux ou trois sont désormais rassemblés en Son nom

Dieu s’est servi d’hommes et de femmes d’hori-zons bien différents pour accomplir son plan ; des gens dont la rencontre semblait pourtant bien im-probable. Cela faisait en effet trois ans que deux groupes de prière intercédaient sans relâche pour l’édification de cette église… sans s’être jamais ren-contrés, sans même avoir connaissance de leur exis-tence respective !

Alors que le premier groupe, constitué de jeunes gens venus vivre et travailler à Arlon, se réunissait chaque semaine pour prier et annoncer la Parole de Dieu, le second, composé d’habitants de la région, se rendait jusqu’au Luxembourg pour assister au culte.

Il a fallu qu’un missionnaire américain, Kerby Rials, apprenne l’existence de nos deux petites communau-tés et initie un rassemblement pour qu’en avril 2010, un seul noyau soit enfin formé. Au cours des mois qui suivirent, les réunions se tinrent dans la maison de Zor Luono, un des frères de Liège. Une fois par semaine, la nouvelle assemblée s’y retrouvait pour

chanter, louer Dieu, le prier et chercher sa face… Elle croissait et se multipliait.

Elle grandit tant et si bien que les murs de maison de Zor ne suffirent plus à toute la contenir. En sep-tembre 2010, après avoir organisé une réunion dans une salle de l’hôtel Artlux à Arlon, il fut décidé de relouer cette salle et d’y prendre ses quartiers tous les jeudis soirs.

De là à créer une ASBL, il n’y avait qu’un pas. Tout évoluait bien, il fut donc allègrement franchi, en concertation avec tous les membres de la com-munauté. Ça y était : l’église Parole d’espoir exis-tait officiellement ! L’année suivante, en juin 2011, elle investissait également l’hôtel Artlux le dimanche pour y célébrer le culte.

Depuis sa naissance, cette jeune assemblée n’a cessé de bénéficier du soutien de nombreuses per-sonnes et de nombreuses autres églises. Elle se sou-vient en particulier d’une soirée de prière organisée avec Daniel Costanza et Espoir Wallonie. Une réunion à laquelle ont assisté des chrétiens venus de toute la Belgique et qui a beaucoup compté pour elle en termes d’encouragements. Désormais bien enraci-née, son objectif est désormais de fertiliser le sol de la province de Luxembourg et de toucher un maxi-mum de personnes par l’amour, la Parole, la puis-sance et l’espoir de Dieu.

Et en parlant de racines… À l’heure où nous bou-clons cette édition, les responsables de l’église « Parole d’Espoir » achèvent de négocier l’achat d’un bâtiment.

Scott ReynoldsPasteur-missionnaire des Assemblies of God (USA)

Jean Pautut auprès du SeigneurMadame Pautut et l’Assemblée de Dieu de Je-

mappes, le corps pastoral des ADFB ont été sur-pris par le départ soudain et imprévu du pasteur Jean Pautut.

Cet homme de foi aimait Dieu. Il y a 24 ans, il avait quitté la France avec son épouse, sans rému-nération, pour l’œuvre qui lui avait été confiée en Belgique francophone. Par la foi, ils ont ouvert une église qui s’est développée dans un contexte diffi-cile. M. Pautut ne recula pas devant les difficultés, le travail ou les responsabilités. Il fut épaulé par des frères consacrés, qui ont entrepris la construction

d’un nouveau bâtiment qui sera inauguré, hélas, sans sa présence; le Seigneur ayant quelque chose de meilleur en réserve pour lui.

(Résumé de l’éloge rédigé par les pasteurs Hamelle, Meyssonnier,

Claes et Gille)

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NOUVELLESen EUROPE

Sommet européen« Empowered 21 »à Budapest (Hongrie)

En novembre dernier, une nouvelle ré-union européenne E21 (littéralement de l’anglais, «Empowered» veut dire: revê-tus de puissance), a eu lieu, cette fois à Budapest en Hongrie. « Empowered 21 » est une initiative mondiale qui a pour but de promouvoir la fraternité et la coopéra-tion entre les pentecôtistes et les charis-matiques (dans le sens biblique du terme, c-à-d qui croient et pratiquent les dons de l’Esprit), en mettant l’accent sur la puis-sance qui découle du baptême dans le Saint Esprit et sur l’importance de transmettre cet héritage spirituel à la nouvelle géné-ration. Des comités inter-dénominationaux ont été établis dans chaque continent de la planète pour développer cette vision, y compris en Europe.

Lors de cette réunion à Budapest, plus de 50 dirigeants clés d’un peu partout en Europe étaient présents. Une résolution officielle a été adoptée et un comité euro-péen E21 a été formé, co-présidé par Ingolf Ellssel (pour les pentecôtistes européens) et Sandor Nimeth (pour les charismatiques européens). Pour plus de détails, veuillez contacter : headoffice@pef.eu

Rédaction EDE

IMPACT PALERME 2013Il s’agit d’une initiative d’évangélisation,

promue et organisée par la PEF (Commu-nion Pentecôtiste Européenne) avec ses branches PEM & PEFY Teams, sous les aus-pices des Eglises Elim Italie, en collabora-tion avec la Communion des Pasteurs de Palerme, qui représente toutes le dénomi-nations pentecôtistes présentes en Italie.

Consciente du besoin spirituel de notre Europe, la PEF, avec les églises locales, invite les croyants nés de nouveau et les groupes de jeunes de toute l’Europe à col-laborer dans ces efforts d’évangélisation qui auront lieu du 28 mars au 1er avril.

Depuis l’an 2000, sous la direction de la PEF, des actions similaires ont eu lieu dans plusieurs villes principales d’Europe, telles que Helsinki, Berlin, Bruxelles, Oslo, Ma-drid, Stockholm, Budapest et Luxembourg. Cette année, notre projet vise la ville de Palerme, chef-lieu de la région sicilienne, qui représente un important centre urba-nistique, avec environ 700.000 habitants.

Veuillez diffuser cette invitation parmi vos contacts et commencer à prier pour ce projet ! Merci de bien vouloir encourager vos églises, vos groupes de jeunes à parti-ciper à cette campagne qui nous permet-tra de proclamer le message de l’Evangile pendant la semaine de Pâques.

Pour obtenir plus d’informations et s’ins-crire, consulter www.impactpalermo13.eu

Rédaction EDE

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BIBLE ESPRIT ET VIECette Bible d’étude est facile à

utiliser. Elle propose en particulier :• Une méthode de recherche

vous permettant d’étudier 12 thèmes bibliques en rapport avec la vie de l’Esprit par un système exclusif de références croisées.

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NOUVELLESdans le MONDE

La 23e Conférence Pentecôtiste Mondiale, évènement qui réunit la famille pentecô-tiste mondiale tous les 3 ans, aura lieu du 27 au 30 Août 2013, à Kuala Lumpur (Malaisie), sous la présidence du Dr. Prince Guneratnam, modérateur de la Communion Pentecôtiste Mondiale (PWF) et sur le thème «D’un même accord». Pour le programme détaillé et le formulaire d’inscription, consulter le site: www.pentecostalworldconference.org

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• 5 superbes tableaux détail-lés présentant «Les prophéties de l’Ancien Testament accomplies par Christ», «Le royaume de Dieu et le royaume de satan», «Les dons du Saint-Esprit», «L’oeuvre du Saint-Es-prit» et «Les derniers temps de l’histoire».

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L’OBJECTIFMoniteurs : Répondre aux demandes des moniteurs pour avoir un support aidant à la gestion des chants avec les enfants.Enfants : Proposer un outil faisant le lien entre le club et le foyer ; l’enfant peut chanter aisément à la maison, en voiture ou lors de rencontres fami-liales les chants appris lors des clubs ou écoles dominicales.Parents : Aider les parents dans le domaine de l’éducation spirituelle des enfants.Ciblé aux enfants de 6 à 13 ans : les chants, les illustrations et les textes sont différents entre eux. Certains chants s’adressent à des préados, d’autres à des plus petits.

Pour infos et commandes, contacter : espoirwallonie@gmail.com

UN MINISTERE DANS LE CŒUR DE LA VILLE

Le Fanal est une librairie chrétienne évangélique qui a ouvert ses portes à l’automne 2005 au centre de Charleroi à l’initiative de l’Eglise Evangélique de Réveil de Charleroi - Dampremy.

Cette librairie est née de la nécessité d’avoir un témoignage chrétien permanent au cœur de notre ville de Charleroi. Nous hésitions entre l’ouverture d’un « coffee bar » ou d’une librairie. Après un temps de prière et de réflexion, le choix s’est porté sur une librairie, les portes se sont ouvertes et les conditions étaient réunies pour débuter le travail après de nécessaires travaux de rafraîchissement.

Le terme « Fanal » fait référence aux anciens phares allumés le long des côtes. Notre librairie, apportant la Parole de Dieu, veut être une lumière dans la ville.

Notre but d’évangélisation et l’impact de notre présence sont bien réels. Il est régulier que des non chrétiens, passants ou habitants du quartier, entrent et viennent nous parler. Nous faisons égale-ment des actions dans le piétonnier com-mercial tout proche et notre souhait est d’être plus présents encore à ce niveau. Notre ministère est bien évidemment sou-tenu par les achats de Bibles et de livres effectués par des chrétiens. Ce sont très clairement ces achats, et des dons reçus, qui nous permettent de maintenir notre présence à Charleroi et nous donnent les moyens d’entreprendre quelques actions.

Nous invitons par exemple les passants à participer à un concours, à rentrer dans notre librairie pour y répondre ou pour y prendre un cadeau, à venir y boire une boisson gratuitement, à repartir avec un peu de littérature gratuite, etc...

Une équipe d’évangélisation finlandaise a aussi exercé son ministère par des mimes et des sketches dans la rue de la Montagne, rue piétonnière bien connue de tous les «Carolos» et la librairie assurait l’apport logistique pour cette action.

Notre souhait est que les chrétiens de Charleroi puissent mieux nous connaître et réaliser l’impor-tance de ce témoignage permanent au cœur de notre ville, leur ville. Chaque achat soutient ce mi-

nistère et contribue à annoncer l’Evangile, touchant des personnes de toute la région et de toutes condi-tions. Nous fournissons également aux comptoirs d’églises et sommes présents avec notre stand dans certains événements. Nos envois réguliers d’emails annoncent les événements qui concernent nos com-munautés chrétiennes évangéliques.

Dans une volonté d’affermir et d’étendre notre travail, notre équipe cherche de nouveaux collabo-rateurs pour mieux assurer sa mission. Les frères et sœurs qui auraient un peu de temps libre et qui voudraient participer bénévolement à cette œuvre sont invités à nous envoyer leur candidature, en ex-pliquant leurs motivations et en y joignant une re-commandation de leur pasteur. Il ne faut pas être théologien pour nous rejoindre : si vous avez l’envie d’œuvrer pour le Seigneur et de partager votre foi, de la patience, du zèle, et une certaine maturité chrétienne, contactez-nous : il y a tant encore à faire et nous sommes peu nombreux !!!

Dans tous les cas, nous vous demandons à vous tous, lecteurs de ces quelques lignes, de nous sou-tenir en remettant ce ministère dans la prière.

Jean 12:46 - «Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.»

Christian DeboodtPasteur de l’EER Dampremy

Pour plus d’informations : www.lefanal.be

c/o Christian CenterChaussée de Waterloo 47

B-1640 Rhode-Saint-Genèse

Donations : BE58 3630 7383 0679(Préciser : pour Échos d’Espoir)

Éditeur responsable Courriel : echosdespoir@gmail.comSite web : www.espoirwallonie.be

Rédaction : Daniel Costanzaavec la collaboration de Thierry & Nelly Sautron,

Catherine Fustin et Monique LemaireDesign : Tiago Braga