echos juillet 2012 1ère quinzaine

8
" " E E C C H H O O S S D D E E S S C C O O L L L L I I N N E E S S " " A lire également CDD sur les prépara tifs des examens sco laires Des techniques de dressage des boeufs de labour Formation des élus locaux de Bandafassi sur la décentralisation Législatives 2012 ,le Pds exulte à Kédou gou "ECHOS DES COLLINES' Contacts: 77 431 77 42 / 77 435 85 48 journal du Cmc de Kédougou email: [email protected] Périodicité Bimensuelle Numéro: 7 Directeur de Publication :Kalidou Cissokho Imprimé en 200 exemplaires Le journal de Kédougou Prix: 200 fcfa Numéro: 07 Juillet 2012 Rédaction Focus sur le travail des femmes de Kédougou Docteur Ibra Ndoye :« On fait de la grève en exposant les enfants de mères séroposi tives à la contamination du Vih, c’est un acte criminel. Nous, sommes des personnes qui ont prêté le serment d’hypocrate et non d’hypo crites »

Upload: adama-diaby

Post on 12-Jul-2015

130 views

Category:

Documents


1 download

TRANSCRIPT

Page 1: Echos juillet 2012  1ère quinzaine

"" EECCHHOOSS DDEESSCCOOLLLLIINNEESS""AA lliirreeééggaalleemmeenntt:

CDD sur les prépara­tifs des examens sco­

lairesDes techniques de

dressage des boeufsde labour

Formation des éluslocaux de Bandafassi

sur ladécentralisation

Législatives 2012 ,lePds exulte à Kédou­

gou

"ECHOS DES COLLINES' Contacts: 77 431 77 42 / 77 435 85 48journal du Cmc de Kédougou e­mail: eecchhoossddeessccoolllliinneess11@@ggmmaaiill..ccoommPériodicité BimensuelleNuméro: 7 Directeur de Publication :Kalidou Cissokho ­ Imprimé en 200 exemplaires

LLee jjoouurrnnaall ddee KKééddoouuggoouuPrix: 200 fcfa Numéro: 07 ­ Juillet 2012

RRééddaaccttiioonnAmadou Diop

Adama Diaby

Cheikhou Kéita

Omar S Dial lo

Mamadou Cissé

Khady Maiga

Khoudousse Dial lo

Publicité: Pour vos photocopies , cartes d'invitation ,annonces publicitaires contactez le service

commercial de la radio communautaire de Kédougou

"Echos des Coll ines" est disponible en abonnement contactez le 77 435 85 48

,

FFooccuuss ssuurr llee ttrraavvaaiill ddeessffeemmmmeess ddee KKééddoouuggoouu

Docteur Ibra Ndoye :« On faitde la grève en exposant lesenfants de mères séroposi­tives à la contamination duVih, c’est un acte criminel.Nous, sommes des personnesqui ont prêté le sermentd’hypocrate et non d’hypo­crites »

Page 2: Echos juillet 2012  1ère quinzaine

EEDDUUCCAATTIIOONNPPrrééppaarraattiiffss ddeess eexxaammeennss ssccoollaaiirreess11661177 ccaannddiiddaattss aauu CCFFEEEE eett 11555522 aauuBBFFEEMM aatttteenndduuss ddaannss llee ddééppaarrtteemmeenntt.UUnn CCDDDD aa rrééuunnii pplluussiieeuurrss aacctteeuurrss ddeell’’éédduuccaattiioonn.. IIllss oonntt éécchhaannggéé ssuurr llaa pprréésseen­n­ttaattiioonn dduu ssyyssttèèmmee éédduuccaattiiff ddaannss llee ddééppaarrtte­e­mmeenntt,, ssuurr lleess ddoonnnnééeess ssuurr lleess iinnddiiccaatteeuurrss eettssuurr llaa ssiittuuaattiioonn ddeess ccaannddiiddaattss.. Au total cesont 1617 candidats qui sont attendus auCFEE et 1552 au BFEM dans tous le départe­ment. Le préfet du département est aussi reve­nu sur certaines recommandations pour pareraux quelques problèmes relevés sur place.

C’était une occasion pour les acteurs de voirquelles sont les ressources à mobiliser pourque l’examen se tienne dans de très bonnesconditions. Ainsi entre autres recommanda­tions, ils ont décidé « de faire l’expression desbesoins en termes de moyens logistiques parcequ’à Kédougou le relief est assez accidenté etle parc automobile n’est pas assez fourni auniveau du département. Nous avons égalementinsisté sur la communication qui doit accom­pagner cette préparation, sur la sécurisationdes centres d’examen. Nous avons appelé à lamobilisation de tous les acteurs.» a renchéri lepréfet qui a par ailleurs poursuivi « J’ai égale­ment insisté auprès de l’IDEN pour que lessalles d’examen qui seront retenues soient dessalles qui réunissent des conditions de sécuritéet d’hygiène parce que nous serons en pleinhivernage. » De l’avis du préfet Habib LéonNdiaye, cette rencontre « a été pour nous l’oc­

casion de passer en revue les principauxaspects et les principales questions nécessairesà la bonne organisation des examens.»Selon l’inspecteur départemental de l’éduca­tion, Sory Danfakha, «nous avons 1617 candi­dats qui sont attendus au CFEE et 1552 auBFEM à travers 25 centres d’examen pour leCFEE prévu pour le 26 et 27 juin et 7 centrespour le BFEM dont la première session estprévue au 27 juillet.» L’inspecteur Sory Dan­fakha a par ailleurs évalué les besoins en car­burant à 310 litres pour les 2380 km àparcourir pour le déroulement des examensdans le département.Autre souci notés lors decette rencontre, le problème d’état civilconstaté chez certains élèves durant leur cur­sus scolaire. A ce sujet « nous avons demandéà ce que chacun apporte sa contribution, àcommencer par le personnel enseignant. Qu’ilpuisse recenser lors des inscriptions tous lesélèves qui n’ont pas d’actes de naissance etqu’en rapport avec les parents d’élèves, leschefs de village et l’autorité administrative(sous préfets), qu’on puisse faire le travaild’accompagnement et d’encadrement deproximité nécessaire pour permettre à cesélèves de disposer d’actes de naissances.» asoutenu le préfet Habib Léon Ndiaye. Mieux,le préfet a invité tous les acteurs à la mise enplace rapide d’une instance où autorités admi­nistratives, élus locaux et tous les partenairesdu système éducatif peuvent se retrouver ré­gulièrement pour identifier les problèmes quise posent au secteur de l’école au niveau dudépartement et prendre à bras le corps cesquestions et permettre aussi bien aux ensei­gnants qu’aux élèves de pouvoir travaillerdans de bonnes conditions.

AAmmaaddoouu DD ii oopp

SSOOCCIIEETTEEKKééddoouuggoouu,, ddee nnoouuvveelllleess tteecchhnniiqquueess ddee lla­a­bboouurr ppoouurr rreeppoosseerr lleess eennffaannttssLLee pprroojjeett ddee ggeessttiioonn dduurraabbllee dduu bbééttaaiill rru­u­mmiinnaanntt eennddéémmiiqquuee ((PPRROOGGEEBBEE)) vviieennttdd’’oorrggaanniisseerr uunnee sseessssiioonn ddee rreennffoorrcceemmeenntt ddeeccaappaacciittééss ddeess aaggrriiccuulltteeuurrss ddee BBaannddaaffaassssii ssuurrlleess tteecchhnniiqquueess dduu ddrreessssaaggee ddeess bbœœuuffss ddee lla­a­bboouurr..

Autrefois, dresser des bœufs constituait ungrand fardeau pour les paysans. Ils éprou­vaient d’énormes difficultés dans cet exerciced’adaptation des animaux au labour à la char­rue. Du fait de leur ignorance, la plupart despaysans utilisaient la force pour apprendre auxbœufs le labour à la charrue en deux ou troisjours.La plupart des dresseurs torturaient lesanimaux à mort.

Page 3: Echos juillet 2012  1ère quinzaine

SSOOCCIIEETTEEKKééddoouuggoouu,, ddee nnoouuvveelllleess tteecchhnniiqquueess ddee lla­a­bboouurr ppoouurr rreeppoosseerr lleess eennffaannttssLLee pprroojjeett ddee ggeessttiioonn dduurraabbllee dduu bbééttaaiill rru­u­mmiinnaanntt eennddéémmiiqquuee ((PPRROOGGEEBBEE)) vviieennttdd’’oorrggaanniisseerr uunnee sseessssiioonn ddee rreennffoorrcceemmeenntt ddeeccaappaacciittééss ddeess aaggrriiccuulltteeuurrss ddee BBaannddaaffaassssii ssuurrlleess tteecchhnniiqquueess dduu ddrreessssaaggee ddeess bbœœuuffss ddee lla­a­bboouurr..

Autrefois, dresser des bœufs constituait ungrand fardeau pour les paysans. Ils éprou­vaient d’énormes difficultés dans cet exerciced’adaptation des animaux au labour à la char­rue. Du fait de leur ignorance, la plupart despaysans utilisaient la force pour apprendre auxbœufs le labour à la charrue en deux ou troisjours.La plupart des dresseurs torturaient lesanimaux à mort.

EECCOONNOOMMIIEEFFooccuuss ssuurr llee ttrraavvaaiill ddeess ffeemmmmeessLLeess ffeemmmmeess ddee KKééddoouuggoouu ssoonntt pplluuss qquueejjaammaaiiss ddéétteerrmmiinnééeess àà lluutttteerr ccoonnttrree ll’’ooiissiivve­e­ttéé ..EElllleess ss’’aaccttiivveenntt ddaannss ddiivveerrsseess aaccttiivviittééssppoouurr hhoonnoorreerr lleeuurrss ffaammiilllleess..Dans la société les femmes ont toujours eu desconditions d’existence quasiment difficiles quine leur permettaient pas de croiser les brasface aux besoins de leurs familles. C’est pour­quoi, toujours armées de courage et d’un es­prit de dépassement les femmes participentautant que faire se peut au développement deleurs localités.Pour cela, les femmes épargnenten vue d’investir dans des activités généra­trices de revenus. Ainsi combattent­elles l’oi­siveté et le besoin en travaillant pourelles­mêmes tout en gérant leurs propres af­

faires. Plus de la moitié des profits tirés de cesactivités génératrices de revenus retournedans les familles (frais de soins médicaux,éducation, habillement des enfants,…). Uneseule activité ne pourrait être une solution àcette multitude de besoins. Raison pour la­quelle on voit les femmes s’activer dans dif­férents secteurs.

Parfois elles sont amenées à dérouler lesmêmes activités économiques (vente de bei­

Dans cet exercice, beaucoup de dresseurs seblessaient à plus forte raison que les enfantsqui guidaient les bœufs. Et, ils consacraientbeaucoup de temps pour le dressage.« Autre­fois, on trouait les narines des bœufs et on ymettait une boucle en fer puis une corde quel’on tirait au moment du guidage, le conduc­teur de la charrue tenait toujours un fouetpour amener les bœufs à la raison, on ne sen­tait point la souffrance de ces animaux.. » re­connait Coly Kanté paysan à Ibel.

Afin de réduire le travail des enfants et d’allé­ger la souffrance des bœufs, le projet degestion durable du bétail ruminant endémiquey apporte une solution durable. Ceci s’est tra­duit par le renforcement de capacités des pay­sans sur les techniques du dressage.Unedizaine de paysans de Ségou, Ibel, Landiény,Boundoucondi ont subi récemment une ses­sion de formation de 21 jours à Ibel sur lestechniques du dressage amélioré des bœufs delabour.« Cette technique consiste d’abord à fa­miliariser les bœufs et à les initier progressi­vement au labour sans agressivité. Dans cette

technique, on n' a pas besoin de percer les na­rines des bœufs ou à tenir un fouet pour leurapprendre à travailler.

Et en plus on n’a pas besoin des enfants pourguider les bœufs, une seule personne peut fairetout le travail… » précise M Marc Camara fa­cilitateur de la session de formation.Il faut direque cette technique révolutionnaire vapermettre au paysan d’avoir un gain de tempsconsidérable qui lui permettra de se consacreraux autres activités dans son champ au mo­ment du labour. « Nous savons à présent quece que nous faisions était une perte de tempsénorme, et nous maltraitions nos animaux parnotre ignorance, nous ne ferons rien d’autrequ’appliquer cette technique… » a précisé MAbdoul Diallo, paysan à Landiény. Le tempsque cette technique de dressage fasse son ex­pansion dans la région de Kédougou, les en­fants n’auront plus de risques à courirpuisqu’ils ne guideront plus jamais les bœufsqui sont parfois très dangereux.

AAddaammaa DDiiaabbyy

Page 4: Echos juillet 2012  1ère quinzaine

gnets, d’œufs, de cacahuètes, de tissus, de lé­gumes…), uniquement pour pouvoir travailleret gagner de l’argent.« J’ai démarré mon petitcommerce avec un prêt de 500 000 FCFA oc­troyé par la caisse du CMS de Kédougou. Avecce fonds de roulement, je vais acheter des tis­sus bazins au Mali pour venir les revendre àKédougou. Dieu merci, j’arrive à faire des bé­néfices et à rembourser 10500 FCFA par mois

» soutient Nénégallé Diallo, vendeuse aumarché central de Kédougou.Une diversifica­tion de l’offre de produits de qualité, le renfor­cement de capacités et l’octroi de créditsconsistants aux femmes seraient des avan­tages pour la sauvegarde de ces activités decette couche vulnérable.

KKhhaaddyy MMaaïïggaaSSAANNTTEEKKééddoouuggoouu :: NNoouuvveellllee aapppprroocchhee,, nnoouuvveelllleevviissiioonn ppoouurr ccoommbbaattttrree llee VViihh//ssiiddaaZZéérroo nnoouuvveellllee iinnffeeccttiioonn dd’’iiccii 22001155,, zzéérroo ddé­é­ccèèss lliiéé aauu VViihh//ssiiddaa,, zzéérroo ddiissccrriimmiinnaattiioonn..C’est la vision du conseil national de luttecontre le sida qui compte désormais freiner lapropagation du Vih/Sida à Kédougou etpartout au Sénégal..Avec une superficie de 16 892 Km2 Kédou­gou partage ses frontières avec deux pays leMali et la Guinée Conakry. La porosité desfrontières qui facilite de plus en plus le contactrégulier avec les populations de ces pays etl’exploitation de l’or rendent difficile la luttecontre la propagation du Vih/sida.C’est pour­quoi des enquêtes dans le domaine de la santéont révélé qu’à Kédougou le taux de préva­lence du Vih/Sida au sein de la population gé­nérale est de 1,7% contre 1,3% chez lesorpailleurs.Des chiffres alarmants qui in­quiètent l’opinion publique et les agents desanté à tel point que le docteur Ibra Ndoye estmonté au créneau pour adresser un messagefort aux syndicalistes du domaine médical.

« On fait de la grève en exposant les enfantsde mères séropositives à la contamination duVih, c’est un acte criminel. Nous allons conti­nuer à dialoguer. Nous, agents de santé,sommes des personnes qui ont prêté le ser­

ment d’hypocrate et non d’hypocrites » a­t­ilsoutenu fustigeant ainsi la rétention des don­nées par certains agents de santé grévistes.Zéro nouvelle infection d’ici 2015, zéro dé­cès lié au Vih/sida, zéro discrimination àl’égard des personnes vivant avec le virusdu Sida(PVVIH)Sur cet aspect de discrimination à l'égard desPVVIH,à Kédougou,malgré les efforts del’Association Solidarité Entraide de Kédou­gou(ASEK), il reste beaucoup à faire.Les PV­VIH de Kédougou continuent à faire l’objet dediscrimination et de stigmatisation.Raison deplus pour que l’ASEK tire la sonnette d’alarmepour alerter l’opinion public à travers l’or­ganisation de fréquentes journées de plaidoyeren faveur d’une meilleure assistance aux PV­VIH de Kédougou.

A ces journées de plaidoyer prennent part gé­néralement les agents de santé et les porteursde voix tels que les imams, les communicateurstraditionnels et les correspondants de presse.«Il faut nous appuyer dans la sensibilisation,surtout revoir certaines de nos pratiquestraditionnelles comme le lévirat et le sororat.La vitesse de propagation du vih/Sida dans larégion de Kédougou notamment dans les sitesd’orpaillage est inquiétante… » précise Marie­Walo Boubane la présidente de l’ASEK.Pourrépondre à toutes ces exigences l’accent sera

Page 5: Echos juillet 2012  1ère quinzaine

gnets, d’œufs, de cacahuètes, de tissus, de lé­gumes…), uniquement pour pouvoir travailleret gagner de l’argent.« J’ai démarré mon petitcommerce avec un prêt de 500 000 FCFA oc­troyé par la caisse du CMS de Kédougou. Avecce fonds de roulement, je vais acheter des tis­sus bazins au Mali pour venir les revendre àKédougou. Dieu merci, j’arrive à faire des bé­néfices et à rembourser 10500 FCFA par mois

» soutient Nénégallé Diallo, vendeuse aumarché central de Kédougou.Une diversifica­tion de l’offre de produits de qualité, le renfor­cement de capacités et l’octroi de créditsconsistants aux femmes seraient des avan­tages pour la sauvegarde de ces activités decette couche vulnérable.

KKhhaaddyy MMaaïïggaa

désormais mis sur la complémentarité des sy­nergies d’intervention. Les moyens serontcombinés pour une meilleure rationalisationdes ressources en vue d’une meilleure amélio­ration du traitement (Sida, tuberculose, palu­disme).Le conseil national de lutte contre lesida s’est fixé comme priorités : le renforce­ment des acquis des interventions, le renforce­

ment de la prévention de la transmissionmère/enfant(PTME), le dépistage volontaire,le traitement ARV, le renforcement de la di­mension genre et le renforcement du systèmecommunautaire et du système de santé.

AAddaammaa DDiiaabbyy

EENNVVIIRROONNNNEEMMEENNTTIInnssaalluubbrriittéé ddaannss llaa ccoommmmuunnee ddee KKééddoou­u­ggoouu,,lleess ccoommmmeerrççaannttss dduu mmaarrcchhéé cceennttrraall tté­é­mmooiiggnneennttLes ordures constituent naturellement des ré­servoirs potentiels de microbes de toutessortes. A cet effet ,tout le monde est exposé àdes maladies tres graves( cholera, paludisme..)

MMbbaayyee FFaayyee : « Je suis là depuis 2005 c’est lamairie qui a la gestion des ordures normale­ment pour maintenir la ville propre il faudraitdes poubelles , notre santé est exposée unemauvaise odeur nous torture ici surtout en hi­vernage, des vers circulent un peu partout etpourtant nous nous acquittons correctementde toutes nos taxes, il faudrait que le conseilmunicipal prenne toutes les dispositions pournous débarrasser des ordures, il n’y a mêmeplus de dépotoir ici, la place qui servait de dé­potoir a été aménagé des cantines ,les agentsdes service d’hygiène devront eux aussiprendre leurs responsabilités ».

FFaattoouummaattaa DDiiaalllloo « en tout cas ,nous au niveaude notre place, chaque jour nous nettoyons leslieux, les immondices ainsi collectées sontstockées puis jetées par un convoyeur que nouspayons à nos propres frais »

RRaammaattoouullaayyee BBaarrrryy « nous balayons et re­groupons des ordures que nous remettons àun convoyeur qui ira les jeter dans la brousse,nous pensons bien que les ordures facilitent laprolifération des mouches et des maladies »AAmmeetthh « c’est très difficile de supporter lesordures , les autres commerçantes balaient etviennent jeter les ordures à la devanture denos places nous sommes à chaque fois obligésde payer un convoyeur pour qu’il puisse allerjeter les ordures ailleurs ,comme nous n’habi­tons pas Kédougou nous n’osons rien dire, lamunicipalité ne fait pas son travail, elle devraitêtre capable de recruter des personnes qui sechargeraient uniquement de l’ assainissementdu marché central, c’est de l’anarchie totalequi règne ici, meme si nous nettoyons nosplaces quelques jours après, nos mamanscommerçantes viennent encore y déverser lesordures, c’est vraiment insupportable… »PPrrooppooss rreeccuueeiilllliiss ppaarr KKhhaaddyy MMaaiiggaa

Page 6: Echos juillet 2012  1ère quinzaine

JJoouurrnnééee MMoonnddiiaallee ddee ll''eennvviirroonnnneemmeennttLLee sseerrvviiccee rrééggiioonnaall ddee KKééddoouuggoouu ss’’eennggaaggee ààpprréésseerrvveerr ll’’eennvviirroonnnneemmeenntt..Kédougou a fêté à son tour ce jeudi, la journéemondiale de l’environnement au lycée MacirinBâ de Kédougou. Allocutions, récitals depoèmes et sketchs axés sur la protection del’environnement ont rythmé la rencontre.

Le service régional de l’environnement et desétablissements classés a choisi de décaler lajournée prévue au 05 juin dernier afin de « mo­biliser le maximum de personnes.» Son res­ponsable régional, Pathé Guèye est revenu surla menace qui plane sur l’environnement dansla zone surtout avec l’exploitation minière etl’orpaillage traditionnel. «Nous agissons entant que garants de l’environnement de la ré­gion. Nous avons mis en œuvre un plan degestion des impacts environnementaux quenous faisons appliquer par tous à travers leslois sur l’environnement; au besoin par dessanctions si les sociétés ou les orpailleursn’adhèrent pas.» Toutefois le service régionalmise aussi à priori sur la sensibilisation sur lesdispositifs et règlements environnementaux.

Placé cette année sous le thème: ""EEccoonnoommiieevveerrttee,, eenn ffaaiitteess vvoouuss ppaarrttiiee"", l’évènement a

réuni différents chefs de services, élèves etmembres de l’association des amis de la nature.Aujourd’hui l’objectif est de parvenir, à traversles pratiques environnementales, à un dévelop­pement durable. Cela par la prise en compte durespect de l’environnement. Car «la croissanceéconomique très forte notée à Kédougou nes’applique pas avec le respect de l’environne­ment » dira aussi M. Guèye. N’empêche, « larégion va s’intégrer dans l’économie verte etnous allons mettre en œuvre tout pour at­teindre cet objectif » a assuré l’adjoint au gou­verneur chargé du développement,MMamadou Guèye. Il a aussi salué « la fortemobilisation qui témoigne de l’intérêt que lespopulations accordent à l’environnement »renchérit­il. Non sans saluer, « l’engagementde l’association des amis de la nature dans laprotection de la nature.» De son côté, la 2èmevice­présidente du conseil régional,Mme AdjaAissatou Aya Ndiaye a elle, incité les popula­tions à davantage reboiser, à développer toutcomme les femmes, les pépinières et à luttercontre la déforestation. Elle a aussi appelé lespopulations, à assainir les concessions et alen­tours par le ramassage des ordures et déchetsplastiques.

A la fin de la manifestation ponctuée principa­lement par des sketchs et récitals de poèmesaxés sur le braconnage et la déforestation afinde conscientiser les populations sur l’impor­tance de la sauvegarde de l’environnement, lesdifférentes autorités ont procédé chacune, à unreboisement d’une plante au sein du lycée.

AAmmaaddoouu DDiioopp

AAppppuuii iinnssttiittuuttiioonnnneell aauu CCoonnsseeiill rrééggiioonnaall ddeeKKééddoouuggoouuLLaa ssttrruuccttuurree vviieenntt ddee bbéénnééffiicciieerr dd''uunn lloottddee mmaattéérriieellss ((oorrddiinnaatteeuurrss,, iimmpprriimmaannttee,,pphhoottooccooppiieeuussee....))ddeess mmaaiinnss ddee llaa ssoocciiééttéémmiinniièèrree SSaabbooddaallaa GGoolldd OOppéérraattiioonn ((SSGGOO))..Deux ordinateurs, une photocopieuse, une im­primante et un scanner, c'est l'appui logistiqueque la société minière Sabodala Gold Opéra­

tion (SGO) a apporté au conseil régional deKédougou. Cela fait suite à la demandeadressée à cette compagnie par le secrétariatgénéral du conseil régional en mars dernier.La cérémonie de réception s’est déroulée enprésence de M Jean Gomis secrétaire géné­ral du conseil régional entouré de quelquesconseillers régionaux.«Nous accueillons cematériel à bras ouvert car la structure souf­

Page 7: Echos juillet 2012  1ère quinzaine

CCOOLLLLEECCTTIIVVIITTEESS LLOOCCAALLEESSFFoorrmmaattiioonn ssuurr llaa ddéécceennttrraalliissaattiioonnUUnn aatteelliieerr aa rrééuunnii àà BBaannddaaffaassssii ddeess éélluuss llo­o­ccaauuxx ddee ttrrooiiss ccoommmmuunnaauuttééss rruurraalleess ddeell’’aarrrroonnddiisssseemmeenntt ddee BBaannddaaffaassssii ((BBaannddaaffaassssii,, DDiinnddééfféélloo eett NNiinnééfféécchhaa)) oonntt ééttéé ffoorrmmééss ssuurrlleess mmoodduulleess,, ggeessttiioonn eennvviirroonnnneemmeennttaallee eettbboonnnnee ggoouuvveerrnnaannccee..

La salle de délibération de la communauté ru­rale de Bandafassi a abrité l’événement quis’est tenu sur deux jours. En effet les acteursvenus de divers horizons de l’arrondissementont eu droit à un important renforcement decapacité sur la bonne gestion de l’environne­ment et de leurs collectivités locales. Ce ren­forcement a permis aux bénéficiaires deconnaitre les lois qui régissent l’environne­ment. Les formateurs sont largement revenussur la loi d’orientation agro­sylvo­ pastorale. Al’ouverture des travaux, le représentant dupréfet par ailleurs chef CADL, MamadouAliou et le Président du conseil rural de Ban­dafassi Amadou Diallo ont, à tour de rôle, ex­primé leur gratitude de voir leurs collectivitéslocales bénéficier d’une telle opportunité. Lereprésentant du coordinateur du projet qui asalué l’engagement des participants a soulignéque c’est à la demande des élus que ce renfor­cement de capacités se tient. Le Commandantde la brigade des eaux et forets de Kédougou a

saisi l’occasion pour rappeler les attributionsqui varient en fonction des échelles des collec­tivités locales. En ce qui concerne les commu­nautés rurales, elles reçoivent entre autrescompétences, la délivrance et l’autorisationpréalable de toute coupe à l’intérieur du péri­mètre de la communauté rurale, la conceptionde la quote­part d’amende prévue par le codeforestier, la constitution et le fonctionnementdes comités de vigilance en vue de luttercontre les feux de brousse , la gestion des sitesnaturels qui regorgent un intérêt local, lacréation de bois et d’aires protégées, la gestiondes déchets mais aussi la lutte contre l’insalu­brité. En outre, les communautés rurales sonttenues de réaliser au bénéfice de leurs popula­tions, l’élaboration et la mise en œuvre d’unplan local d’actions pour l’environnement. Lesenvironnementalistes ont invité à cette occa­sion, les élus locaux à faire des chambresconsulaires, leurs outils de travail dans lecadre des conseils pour l’acquisition despermis d’exploitation ou de commercialisationdes produits forestiers. En guise de rappel lecommandant Guissé a souligné que dans lecadre de l’exploitation des produits forestiers,les permis ne sont autorisés qu’aux Groupe­ments d’Intérêt Economique ou aux coopéra­tives et que c’est après avoir acquisl’autorisation préalable auprès des collectivitéslocales que le service des eaux et forets les at­tribue. Le second module de la formation a luiessentiellement porté sur la sur le moded’élection et de vie des collectivités locales.A ce titre, l’article 225 du code des collectivi­tés locales prévoit que toutes les réunions duconseil rural soient publiques et fassent objetd’affichage.SS..OOmmaarr DDiiaalllloo

JJoouurrnnééee MMoonnddiiaallee ddee ll''eennvviirroonnnneemmeennttLLee sseerrvviiccee rrééggiioonnaall ddee KKééddoouuggoouu ss’’eennggaaggee ààpprréésseerrvveerr ll’’eennvviirroonnnneemmeenntt..Kédougou a fêté à son tour ce jeudi, la journéemondiale de l’environnement au lycée MacirinBâ de Kédougou. Allocutions, récitals depoèmes et sketchs axés sur la protection del’environnement ont rythmé la rencontre.

Le service régional de l’environnement et desétablissements classés a choisi de décaler lajournée prévue au 05 juin dernier afin de « mo­biliser le maximum de personnes.» Son res­ponsable régional, Pathé Guèye est revenu surla menace qui plane sur l’environnement dansla zone surtout avec l’exploitation minière etl’orpaillage traditionnel. «Nous agissons entant que garants de l’environnement de la ré­gion. Nous avons mis en œuvre un plan degestion des impacts environnementaux quenous faisons appliquer par tous à travers leslois sur l’environnement; au besoin par dessanctions si les sociétés ou les orpailleursn’adhèrent pas.» Toutefois le service régionalmise aussi à priori sur la sensibilisation sur lesdispositifs et règlements environnementaux.

Placé cette année sous le thème: ""EEccoonnoommiieevveerrttee,, eenn ffaaiitteess vvoouuss ppaarrttiiee"", l’évènement a

réuni différents chefs de services, élèves etmembres de l’association des amis de la nature.Aujourd’hui l’objectif est de parvenir, à traversles pratiques environnementales, à un dévelop­pement durable. Cela par la prise en compte durespect de l’environnement. Car «la croissanceéconomique très forte notée à Kédougou nes’applique pas avec le respect de l’environne­ment » dira aussi M. Guèye. N’empêche, « larégion va s’intégrer dans l’économie verte etnous allons mettre en œuvre tout pour at­teindre cet objectif » a assuré l’adjoint au gou­verneur chargé du développement,MMamadou Guèye. Il a aussi salué « la fortemobilisation qui témoigne de l’intérêt que lespopulations accordent à l’environnement »renchérit­il. Non sans saluer, « l’engagementde l’association des amis de la nature dans laprotection de la nature.» De son côté, la 2èmevice­présidente du conseil régional,Mme AdjaAissatou Aya Ndiaye a elle, incité les popula­tions à davantage reboiser, à développer toutcomme les femmes, les pépinières et à luttercontre la déforestation. Elle a aussi appelé lespopulations, à assainir les concessions et alen­tours par le ramassage des ordures et déchetsplastiques.

A la fin de la manifestation ponctuée principa­lement par des sketchs et récitals de poèmesaxés sur le braconnage et la déforestation afinde conscientiser les populations sur l’impor­tance de la sauvegarde de l’environnement, lesdifférentes autorités ont procédé chacune, à unreboisement d’une plante au sein du lycée.

AAmmaaddoouu DDiioopp

AAppppuuii iinnssttiittuuttiioonnnneell aauu CCoonnsseeiill rrééggiioonnaall ddeeKKééddoouuggoouuLLaa ssttrruuccttuurree vviieenntt ddee bbéénnééffiicciieerr dd''uunn lloottddee mmaattéérriieellss ((oorrddiinnaatteeuurrss,, iimmpprriimmaannttee,,pphhoottooccooppiieeuussee....))ddeess mmaaiinnss ddee llaa ssoocciiééttéémmiinniièèrree SSaabbooddaallaa GGoolldd OOppéérraattiioonn ((SSGGOO))..Deux ordinateurs, une photocopieuse, une im­primante et un scanner, c'est l'appui logistiqueque la société minière Sabodala Gold Opéra­

tion (SGO) a apporté au conseil régional deKédougou. Cela fait suite à la demandeadressée à cette compagnie par le secrétariatgénéral du conseil régional en mars dernier.La cérémonie de réception s’est déroulée enprésence de M Jean Gomis secrétaire géné­ral du conseil régional entouré de quelquesconseillers régionaux.«Nous accueillons cematériel à bras ouvert car la structure souf­

Page 8: Echos juillet 2012  1ère quinzaine

PPOOLLIITTIIQQUUEELLééggiissllaattiivveess 22001122 ,,llee PPddss eexxuullttee àà KKééddoou­u­ggoouuAA ll‘‘iissssuuee ddeess llééggiissllaattiivveess dduu ddiimmaanncchhee 0011jjuuiilllleett qquuii ll’’oonntt pprrooppuullsséé àà llaa ttêêttee dduu ddééppaar­r­tteemmeenntt ddee KKééddoouuggoouu aavveecc 44 773333 vvooiixx((3377,,9988%%)),, llee ppaarrttii ddéémmooccrraattiiqquuee sséénnééggaallaaiissaa ssiilllloonnnnéé lleess ggrraannddeess aarrttèèrreess ddee llaa ccoom­m­mmuunnee ppoouurr ffêêtteerr llaa vviiccttooiirree qquuii ppeerrmmeett aaiin­n­ssii àà lleeuurr lleeaaddeerr HHaaddjjii CCiisssséé dd’’êêttrree llee ddééppuuttéédduuddiitt ddééppaarrtteemmeenntt.. LLaa ccooaalliittiioonn BBeennnnooBBookkkk YYaaaakkaarr ss’’eesstt rreettrroouuvvééee ddeeuuxxiièèmmee aavveecc33 883322 vvooiixx ((3300,,7755%%))..

Sous une forte pluie, les militants du Pds, àbord de voitures, motos, vélos ont arpenté lesgrands axes de la commune pour célébrer leurvictoire issue des législatives 2012. Ils ontdécidé d’honorer ainsi le triomphe de leur can­didat Hadji Cissé au niveau du départementde Kédougou. En clair le Pds a pris le dessusavec 4 733 voix obtenues sur le Benno BokkYaakar qui s’est retrouvé avec 3 832 voix, sui­

vi de Bokk Gis Gis qui s’en est sorti avec 2124 voix. A ce titre ce sont 12 461 suffragesqui ont été valablement exprimés dans le dé­partement sur les 12 566 votants. Soit un tauxde participation de 46,14% si l’on sait que lenombre d’inscrits s’élève à 27 229 dans tout ledépartement. Tout s’est joué au niveau des ar­rondissements de Bandafassi et Fongolimbi oùle Pds a pu combler le petit vide subi dans lacommune. En effet le Benno Bokk Yaakar aremporté au niveau de la commune avec 1282voix contre 1200 voix en faveur du Pds. Auniveau départemental le Pds obtient alors37,98% des suffrages, le Benno Bokk Yaakaar30,75% et le Bokk Gis Gis 17,04%.Toutefois,dans les départements de Saraya et de Salé­mata, c’est la coalition Benno Bokk Yaakaarqui arrive en tête avec respectivement 2 300voix sur 4462 suffrages valablement expriméset 2 009 voix sur 4020 suffrages valablementexprimés. Le Pds a obtenu dans le départe­ment de Saraya 545 voix, la coalition Bokk GisGis 1064 voix. Dans le département de Salé­mata, le Pds arrive deuxième avec 906 voixcontre 709 voix en faveur de la coalition Ben­no Bokk Gis Gis. Le taux de participation aété de 64,76% dans le département de Saléma­ta et de 44,63% dans le département de Sa­raya.AAmmaaddoouu DDiioopp

frait d'un manque d'équipements» a soutenuM Gomis qui a ensuite remercié et encou­ragé la compagnie minière à toujours veniren aide aux populations de cette région etsurtout celles de leurs zones d'intervention.Pour les besoins de cette sobre cérémonie deremise de ce lot de matériels MacoumbaDiop, le directeur général de la SGO et M Is­sa Dabo, le chef du département relationscommunautaires ont effectué le déplacement.Sur place, ils ont appelé les uns et les autres àla préservation des relations avec toutes lesstructures étatiques et communautaires maissurtout avec les populations de la régionde Kédougou. Ce geste n'est pas le premier dugenre de la part de cette société. En effet, «laSGO a implanté une dizaine de foragesdans les villages de l'arrondissement de Sa­bodala », de l'avis du chargé des relations

communautaires de la SGO M. Dabo.

Mieux, elle entend faire plus rassure­t­il. Danscet élan, la compagnie minière SGO s'engageà réaliser des infrastructures routières dans levillage de Diakhaling (arrondissement de Sa­bodala). Par ailleurs elle compte dans l'avenirmarquer son soutien auprès des populationsriveraines de ses périmètres d’exploitation.

CChheeiikkhhoouu KKeeiittaa