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Page 1: Edition juillet2012 2ème quinzaine

"" EECCHHOOSS DDEESSCCOOLLLLIINNEESS""AA lliirreeééggaalleemmeenntt:

Atelier deformation desjournalistes àKolda.Les commerçantsdumarché"nguélaaw"s'expriment surl'insalubrité."Coup de gueuledu citoyen" sur laproblématique dela gestion desordures dans lacommune deKédougou

"ECHOS DES COLLINES' Contacts: 77 431 77 42 / 77 435 85 48journal du Cmc de Kédougou e­mail: eecchhoossddeessccoolllliinneess11@@ggmmaaiill..ccoommPériodicité BimensuelleNuméro: 8 Directeur de Publication :Kalidou Cissokho ­ Imprimé en 200 exemplaires

LLee jjoouurrnnaall ddee KKééddoouuggoouuPrix: 200 fcfa Numéro: 08 ­ 2 ème quinzaine de Juillet 2012

RRééddaaccttiioonnAmadou Diop

Adama Diaby

Cheikhou Kéita

Omar S Dial lo

Mamadou Cissé

Khady Maiga

Khoudousse Dial lo

Publicité: Pour vos photocopies , cartes d'invitation ,annonces publicitaires contactez le service

commercial de la radio communautaire de Kédougou

"Echos des Coll ines" est disponible en abonnement contactez le 77 435 85 48

Point de vue de Oudy Dial lo

sur la problématique de

la gestion des ordures dans

la commune de Kédougou

FFoonniioo,, ccéérrééaallee dd’’aavveenniirr ppoouurrllaa ssééccuurriittéé aalliimmeennttaaiirreeTemps forts de la célébration dela journée mondiale du fonioédition 201 2

LLaa ccoommmmuunnee ddee kkééddoouuggoouu eett llee ccoonnsseeiillrruurraall ddee SSaabbooddaallaa oonntt uunn ffaaiibbllee nniivveeaauuddee rreeccoouuvvrreemmeenntt ddeess rreecceetttteess

BBii eenn ttôôtt 5500 mmii ll ll ii oonnss ddee FFCCFFAAaauu vvii ll ll aaggee ddee BBeemmbboouu

SSaarraa CCiissssookkhhoo,,cchheeff ddee vviillllaaggeeddee SSaabbooddaallaa::"Cherchons ensemble des solutionsaux problèmes des populations de Sa­bodala et environs. Il faut revoir lesconditions de recrutement des tra­vailleurs."

KKééddoouuggoouu ,, vvii ll ll ee ssaall ee

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CCoolllleeccttiivviittééss llooccaalleess::AAmméélliioorraattiioonn dduu nniivveeaauu ddee rreeccoouuvvrre­e­mmeenntt ddee rreecceetttteess,,ddeess ccoolllleeccttiivviittééss llo­o­ccaalleess ffoorrmmééeess ssuurr lleess ffiinnaanncceess eett llaaffiissccaalliittéé llooccaalleeLLee pprrooggrraammmmee UUssaaiidd //PPGGPP­­SSéénnééggaall ((pprro­o­ggrraammmmee ggoouuvveerrnnaannccee eett ppaaiixx aauu SSéénnééggaall)) aaddéérroouulléé dduurraanntt ssiixx jjoouurrss uunn aatteelliieerr ddee ffoorrmma­a­ttiioonn ddeess ccoolllleeccttiivviittééss llooccaalleess ppaarrtteennaaiirreess eenn FFi­i­nnaanncceess eett eenn ffiissccaalliittéé llooccaallee aauu pprrooffiitt ddee llaaccoommmmuunnee ddee KKééddoouuggoouu eett ddee llaa ccoommmmuunnaauuttéérruurraallee ddee SSaabbooddaallaa.. DDeeuuxx ccoolllleeccttiivviittééss qquuii««ttrraavveerrsseenntt uunnee ppaassssee ddiiffffiicciillee »» àà ccaauussee ddeelleeuurr nniivveeaauu ddee rreeccoouuvvrreemmeenntt jjuuggéé ffaaiibbllee..

« L’objectif principal de cet atelier estd’améliorer le niveau de recouvrement des re­cettes sur fonds propres; c'est­à­dire, des re­cettes n’étant pas issues de transferts venantde l’Etat et/ou de partenaires. En effet Kédou­gou et Sabodala traversent une passe difficilecompte tenu de leur faible niveau de recouvre­ment alors que le potentiel est vraiment pré­sent» précise Mbaye Doudou Guèye,percepteur de Kédougou et par ailleurs forma­teur. L’Usaid/PGP­Sénégal entend en clair,permettre une grande maitrise et une mobili­sation accrue des ressources financières lo­cales par leurs partenaires (responsables etacteurs des collectivités). Aussi le programmeprévoit­il de renforcer leurs capacités en ma­tière de définition et de mise en œuvre destratégies de cette maitrise, d’améliorer leursconnaissances en matière de règles et procé­dures d’exécution des recettes locales. A cetitre, les acteurs ont échangé sur l’arsenal desrecettes que certaines dispositions du code gé­néral des impôts entre autres textes législatifset réglementaires qui permettent de recou­vrer, Cela, face à une insuffisante maitrise dupotentiel fiscal et parafiscal notée chez les col­

lectivités et face au déficit quasi­généralisé enressources humaines et à une inadaptation dela fiscalité aux réalités de ces collectivités.D’autres problèmes soulevés à l’endroit de lacommune de Kédougou, c’est la faiblesse de lataille des recettes qui ne permettent pas depayer la masse salariale mensuelle alors que lacommunauté rurale de Sabodala « se particu­larise par le fait qu’elle accueille sur son ter­roir plusieurs sociétés minières, plusieurs sitesd’exploitation artisanale de l’or. Malgré sataille, ses potentialités, nous avons constaté unniveau de connaissance très bas par rapport àla maitrise des textes mais surtout par rapportau recouvrement. Ensuite il a été noté avec leretour de recouvrement vers les services decentres fiscaux que des recettes sont pré­comptées au profit de cette collectivité maisnous n’avons pas les traces de ces reverse­ments.» argue M. Guèye. Toutefois selon luicela ne veut nullement dire que ces recettessont détournées mais que cela suppose sim­plement le problème de rappel et de paiementau niveau des comptables à signataire par lebiais de liaison comptable. Par ailleurs pourvenir à bout de ces manquements, il ressortentre autres recommandations, l’institution­nalisation d’une redevance mensuelle pourfaire payer les exploitants artisanaux, la no­mination des collecteurs après enquête demoralité, l’assujettissement de tous les opéra­teurs actifs sur le périmètre de la communautérurale ou occupant le domaine public aux dif­férentes taxes, la mise en place d’un guichetunique au niveau de l’état civil. Par rapportaux sociétés minières, saisir les comptables deces sociétés pour évaluer les montants, savoirla taille du personnel en vue de demander queles précomptes qui sont recouvrées réellementau profit de la collectivité locale reviennent àSabodala et fassent l’objet d’un encaissement,d’une budgétisation et information au Pcrpour que celui­ci ait les moyens de faire fonc­tionner la communauté rurale. Pour Kédou­gou, il s’agira, compte tenu du développementde l’activité économique, d’enrôler le nombretrès élevé de contribuables qui paient lapatente sur fiche, de reprendre avec le déve­loppement de l’immobilier, un recensementfiscal afin de faire payer tout le monde. Parrapport à la collecte, il a été recommandé, enapplication de la taxe pour le stationnement, la

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construction de guérites avec le développe­ment du trafic routier à travers le corridorDakar­Bamako. Mais aussi que le suivi du re­couvrement soit informatisé et que par rap­port au marché, que de nouveaux contratssoient signés avec les commerçants pour queceux­ci aient l’obligation contractuelle depayer la location mensuelle dans les meilleursdélais. A l’endroit de la SDE et de la Senelecqui ne «versent jamais les précomptes surchaque facture d’eau et d’électricité fixées au

montant de 2,5% au profit de la commune »malgré les dispositions légales, la mairie estappelée à émettre des ordres de recettes contreces deux entités en vue de faire entrer suffi­samment de fonds. Ainsi booster le recouvre­ment de façon considérable au profit de lacommune et cela avec l’appui de l’administra­tion, du receveur, et des services financiers.AAmmaaddoouu DDiioopp

FFoorrmmaattiioonn ddeess jjoouurrnnaalliisstteess ddeess rraaddiioossccoommmmuunnaauuttaaiirreess ddee SSééddhhiioouu eett ddee KKé­é­ddoouuggoouuSur financement de l'ambassade desPays Bas à Dakar,l'institut PANOSAfrique de l' ouest(IPAO), a organiséune session de formation des journa­listes des radios communautaires deSédhiou et de Kédougou sur les tech­niques d'animation de débats et de ma­gazines. Cette formation s'est tenue àKolda du 10 au12 juillet 2012.

Au total ,ils sont douze journalistes de sixradios de Sédhiou et de Kédougou à prendrepart à cette session de formation de trois joursà Kolda .«Renforcer le rôle des médias pour latransparence dans la gestion des ressourcespubliques et le contrôle citoyen»,c'est l'objec­tif que l'institut PANOS Afrique del'Ouest,s'est assigné en organisant une forma­tion au profit des journalistes. Ils ont suiviavec beaucoup d'intérêt les différents modulesproposés au cours de cet atelier,par leconsultant M Mamadou Lamine Touré parailleurs formateur au CESTI . Commentanimer un débat,et comment réaliser un ma­gazine?Ce sont ces questions entre autres qui

ont fait l'objet de la rencontre .Ainsi, le doyenTouré a­t­il apporté des réponses claires àcelles­ci, des réponses que les journalistes ontvivement appréciées. Outre l' aspect théo­rique,les journalistes ont mis en applicationleurs connaissances par l'organisation de dé­bats à la RTS de Kolda.Différentes personna­lités parmi lesquelles l'adjoint au maire,leprésident de l'ODCAV, le chef de service ré­gional de l' aménagement du territoire et leprésident de la convention des jeunes entreautres ont pris part à ces émissions.Les sujetsont porté sur des thèmes brûlants en l'oc­currence l'insalubrité et la déforestation àKolda. Cette session de formation a été saluéeà sa juste valeur par tous les bénéficiaires,Lechargé du projet M Libasse Hane n' a pas ca­ché ses sentiments «  je me réjouis des dif­férentes productions réalisées ,on va mettre enplace des Clubs Radio Citoyens (CRC) autourdes radios communautaires pour offrir unespace d'interactions entre radios et sociétécivile. ». il faut dire que cette session de for­mation sur les techniques d'animation de dé­bats radiophoniques fait suite à une premièresession de renforcement de capacités des jour­nalistes sur la gestion des ressources pu­bliques. Cette session s'est tenue au mois dejuin dernier à Kolda . Le projet entend équiperles radios d'origine des bénéficiaires de cesformations . Ainsi pourront­ils réaliser desémissions qui permettront au public dedisposer d'informations équilibrées, diversi­fiées et documentées .Le public pourra ainsise forger une opinion et interpeller les gou­vernants sur leur mode de gestion.CChheeiikkhhoouu kkeeiittaa

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PPaarrtteennaarriiaatt::KKééddoouuggoouu :: CCooooppéérraattiioonn NNoorrdd­­SSuudd,, ddeessééttuuddiiaannttss ffrraannççaaiiss eenn cchhaannttiieerr iinntteerrnna­a­ttiioonnaall àà BBeemmbboouu..UUnnee ddiizzaaiinnee dd''ééttuuddiiaannttss ffrraannççaaiiss ssééjjoouurrnneennttddaannss llee vviillllaaggee ddee BBeemmbboouu ddaannss llee ddééppaarrtte­e­mmeenntt ddee SSaarraayyaa..iillss ccoommpptteenntt ss''iinnvveessttiirr ddaannss llaaccoonnssttrruuccttiioonn dduu mmuurr ddee ccllôôttuurree dduu ppoossttee ddeessaannttéé ddee BBeemmbboouu.. CC''eesstt uunnee iinniittiiaattiivvee ddee PPaappeewwaallyy DDaannffaakkhhaa,, uunn ffiillss ddee KKééddoouuggoouu éémmiiggrrééeenn FFrraannccee qquuii aa ppaarr aaiilllleeuurrss uunn ggrraanndd pprroojjeettdd''aadddduuccttiioonn dd''eeaauu ppoouurr lleess ppooppuullaattiioonnss ddeecceettttee llooccaalliittéé,, pprroojjeett eessttiimméé àà 5500 mmiilllliioonnss ddeennooss ffrraannccss..llaa ddééllééggaattiioonn aa ééttéé rreeççuuee ccee vveennddrre­e­ddii àà BBeemmbboouu...Bembou est un village du département de Sa­raya. Devenu chef lieu d’arrondissement en2008, Bembou est distant de Kédougou d’en­viron 45 km. Une demi­heure de trajet en carsuffit à parcourir cette distance. A bord du carPape Waly Danfakha et une dizaine d’étu­diants français. Tout le village s’est mobilisépour accueillir la délégation.Les intentions de Pape Waly Danfakha sontclaires : « Depuis deux ans, je soutiens les ef­forts faits en direction de la population deBembou pour l’accès à un meilleur cadre devie (accès à l’eau potable, accès à la santé et àune éducation de qualité). L’année dernièrej’étais venu apporter une contribution finan­cière pour la construction du poste de santé deBembou. Cette année encore je suis là. Je rap­pelle que Bembou c’est le village de mon père,c’est mon village… ».

A l’occasion de cette mobilisation, l’écoleélémentaire de Bembou a reçu un lot de ca­hiers et de stylos. « Je suis animé d’une trèsgrande joie de recevoir ce lot de cahiers et destylos. L’école est devenue un fardeau pour lesparents. A la rentrée, nous n’aurons plus à at­tendre les fournitures de l’Etat ou des collecti­

vités locales pour démarrer les cours. Nousremercions M Danfakha pour ce geste, noussavons qu’il pense bien aux enfants de ce vil­lage... » a soutenu M Fodé Doucouré, le direc­teur de l’école élémentaire de Bembou.Pourmanifester leur joie par rapport aux gestes etaux intensions de Pape Waly Danfakha, lefolklore local était au rendez­vous.L’origina­lité de ces sonorités bien de chez nous n’a paslaissé indifférents les étudiants. Ils ont esquis­sé quelques pas de danse pour manifester leurjoie.Leur présence à Bembou n’est point for­tuite « ces étudiants vont passer des vacancesutiles dans ce chantier international, ils vontparticiper à la fabrication de briques destinéesau mur de clôture du poste de santé de Bem­bou .Connaissant les difficultés des popula­tions, ils ont pensé apporter leur contributionà la résolution de ces difficultés.ils ne sont paslà que pour donner mais pour recevoir en pre­nant conscience des écarts de développemententre pays riches et pays pauvres » a laisséentendre M Pape Waly Danfakha.Ce natif de Kédougou, par ailleurs adjoint aumaire de Muraux en France envisage aussi deréaliser un projet d’adduction d’eau à Bembou.Ce projet estimé à 50 millions de FCFA sou­lagera la souffrance des populations de Bem­bou.Fodé Doucouré confirme «Après desétudes, on nous a fait savoir que l’eau que nousconsommons n’était pas de bonne qualité…, SiPape Waly Danfakha envisage de réaliser ceprojet, nous ne ferons que nous en réjouir. Lesfemmes font des kilomètres pour chercher del’eau. Pape Waly Danfakha est un messie pournous, un sauveur. »Il faut aussi rappeler que M Pape Waly Dan­fakha n’est pas au début de ses actions hu­manitaires au profit des populations de sarégion. En décembre dernier, il avait offert aucentre de santé de Kédougou, un importantlot de matériels médicaux.Ces actions hu­manitaires de haute portée sont saluées à leurjuste valeur un peu partout dans la région deKédougou.Du reste soutenu par des parte­naires comme Aqua­Assistance, le conseil gé­néral des Yvelines, la ville des Yvelines et laville de Muraux en France, Pape Waly Danfa­kha n’exclut point la collaboration avec lesautres associations de ressortissants de Ké­dougou dans la diaspora.« L’objectif c’est detravailler ensemble, de s’ouvrir aux autres. Ce

KKééddoouuggoouu :: FFoonniioo,, ccéérrééaallee dd’’aavveenniirr ppoouurrllaa ssééccuurriittéé aalliimmeennttaaiirreeLLaa jjoouurrnnééee dduu ffoonniioo aa ééttéé ccéélléébbrrééee eexxcceep­p­ttiioonnnneelllleemmeenntt cceettttee aannnnééee,,llee ssaammeeddii 1144jjuuiilllleett 22001122 eenn pprréésseennccee dd’’uunnee ffoorrttee ddéélléégga­a­ttiioonn ddee KKéénniiéébbaa ((MMaallii)) eett ddee mmaaaallii((GGuuiinnééeeCCoonnaakkrryy))..LLaa ccéérréémmoonniiee ooffffiicciieellllee aa ééttéé pprré­é­ssiiddééee ppaarr CChheeiikkhh TTiiddiiaannee DDiioouuff,, llee ggoouuvveer­r­nneeuurr ddee rrééggiioonn ..

C’est pour la troisième année consécutive que Ké­dougou célèbre la journée mondiale du fonio. Lethème retenu cette année s’intitule, "ffoonniioo,, ccéérrééaalleedd’’aavveenniirr ppoouurr llaa ssééccuurriittéé aalliimmeennttaaiirree"".Si minus­cules soient ses graines, le fonio a de nom­breuses vertus.« Le fonio est sauveur parcequ’il est toujours la récolte secouriste à inter­venir pendant la période de soudure, le fonioest bonheur parce qu’à l’occasion des baptêmesou mariages dans nos familles, les mets prépa­rés à base de fonio sont irremplaçables, le fo­nio est remède contre le diabète, laconstipation… » a révélé Tama Bindia 1er ad­joint au maire de Kédougou.Pour manifesterleur joie face aux nombreuses vertus du fonio,les organisateurs ont donné une place de choixau folklore local.Les différents artistes ontprofité de cette occasion pour chanter leslouanges du fonio mais aussi pour remercierMme Adja Aissatou Aya Ndiaye, « maman fo­nio ».Grace à son dynamisme et à sa capacitéentrepreneuriale, cette « dame de fer » a sutrès tôt s’engager dans la transformation dufonio.Ainsi bénéficiant de l’appui des partenaires

comme l’association Kédougou EncadrementOrientation au développement Hu­main(KEOH),le programme Usaid /wula Na­faa entre autres, le gie koba­club 1 d’ AdjaAissatou Aya Ndiaye s’est classé leader auplan national dans la transformation du fonio .Aujourd’hui, le fonio est consommé un peupartout dans les grands restaurants et hôtelsdu Sénégal et d’ailleurs (Italie , France…).Et il est servi sous divers aspects ( laakh aufonio, thiakry au fonio, thiep au fonio, dioukaau fonio, gâteau au fonio …),tout un arsenal demets qui font couler l’eau à la bouche dès quel’on se met en face d’eux.

C’est pourquoi, différentes délégations sontvenues de l’intérieur du pays (Sédhiou,Tamba­counda,..) et des pays limitrophes( Mali enRépublique de Guinée Conakry et Kéniéba enRépublique du Mali) pour prendre part à cettefête du fonio.Ce qui confère au fonio unélément d’intégration régionale et sous­régio­nale.« Au de­ là de ses vertus nutritionnelles,le fonio est un facteur d’intégration despeuples et des cultures, » confirme CheikhTidiane Diouf le gouverneur de la région deKédougou.Il s’est par ailleurs réjoui du choixporté sur Kédougou pour abriter les cérémo­

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qui importe ce n’est pas l’intérêt de l’associa­tion mais c’est l’intérêt des habitants de Bem­bou. Si on met en avant l’intérêt des habitantsde Bembou on va s’entendre. Mais si c’est

pour dire c’est moi qui ai fait avant l’autre, çane marchera pas … » a­t­il précisé.AAddaammaa DDiiaabbyy

KKééddoouuggoouu :: FFoonniioo,, ccéérrééaallee dd’’aavveenniirr ppoouurrllaa ssééccuurriittéé aalliimmeennttaaiirreeLLaa jjoouurrnnééee dduu ffoonniioo aa ééttéé ccéélléébbrrééee eexxcceep­p­ttiioonnnneelllleemmeenntt cceettttee aannnnééee,,llee ssaammeeddii 1144jjuuiilllleett 22001122 eenn pprréésseennccee dd’’uunnee ffoorrttee ddéélléégga­a­ttiioonn ddee KKéénniiéébbaa ((MMaallii)) eett ddee mmaaaallii((GGuuiinnééeeCCoonnaakkrryy))..LLaa ccéérréémmoonniiee ooffffiicciieellllee aa ééttéé pprré­é­ssiiddééee ppaarr CChheeiikkhh TTiiddiiaannee DDiioouuff,, llee ggoouuvveer­r­nneeuurr ddee rrééggiioonn ..

C’est pour la troisième année consécutive que Ké­dougou célèbre la journée mondiale du fonio. Lethème retenu cette année s’intitule, "ffoonniioo,, ccéérrééaalleedd’’aavveenniirr ppoouurr llaa ssééccuurriittéé aalliimmeennttaaiirree"".Si minus­cules soient ses graines, le fonio a de nom­breuses vertus.« Le fonio est sauveur parcequ’il est toujours la récolte secouriste à inter­venir pendant la période de soudure, le fonioest bonheur parce qu’à l’occasion des baptêmesou mariages dans nos familles, les mets prépa­rés à base de fonio sont irremplaçables, le fo­nio est remède contre le diabète, laconstipation… » a révélé Tama Bindia 1er ad­joint au maire de Kédougou.Pour manifesterleur joie face aux nombreuses vertus du fonio,les organisateurs ont donné une place de choixau folklore local.Les différents artistes ontprofité de cette occasion pour chanter leslouanges du fonio mais aussi pour remercierMme Adja Aissatou Aya Ndiaye, « maman fo­nio ».Grace à son dynamisme et à sa capacitéentrepreneuriale, cette « dame de fer » a sutrès tôt s’engager dans la transformation dufonio.Ainsi bénéficiant de l’appui des partenaires

comme l’association Kédougou EncadrementOrientation au développement Hu­main(KEOH),le programme Usaid /wula Na­faa entre autres, le gie koba­club 1 d’ AdjaAissatou Aya Ndiaye s’est classé leader auplan national dans la transformation du fonio .Aujourd’hui, le fonio est consommé un peupartout dans les grands restaurants et hôtelsdu Sénégal et d’ailleurs (Italie , France…).Et il est servi sous divers aspects ( laakh aufonio, thiakry au fonio, thiep au fonio, dioukaau fonio, gâteau au fonio …),tout un arsenal demets qui font couler l’eau à la bouche dès quel’on se met en face d’eux.

C’est pourquoi, différentes délégations sontvenues de l’intérieur du pays (Sédhiou,Tamba­counda,..) et des pays limitrophes( Mali enRépublique de Guinée Conakry et Kéniéba enRépublique du Mali) pour prendre part à cettefête du fonio.Ce qui confère au fonio unélément d’intégration régionale et sous­régio­nale.« Au de­ là de ses vertus nutritionnelles,le fonio est un facteur d’intégration despeuples et des cultures, » confirme CheikhTidiane Diouf le gouverneur de la région deKédougou.Il s’est par ailleurs réjoui du choixporté sur Kédougou pour abriter les cérémo­

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nies marquant cette fête et se dit convaincuque cela constituera un déclic pour la promo­tion de cette céréale pour la mise en place d’unprogramme nationale fonio et une meilleureorganisation des acteurs.Cependant, lesfemmes, principales actrices de la filière foniosont confrontées à certains obstacles." Nous,productrices et transformatrices de fonio plai­dons pour la parité à la terre, nous voulonsproduire encore plus de fonio mais nous avons

encore des difficultés à accéder à la terre, nouscomptons sur l’aide de l’Etat pour y par­venir…" a laissé entendre Mme Adja OumouDibassy, présidente de groupement fémi­nin.Reste à savoir à quand trouvera­t­on uneréponse à cette vieille doléance des femmes.Entout cas le fonio continue son petit bonhommede chemin dans la région de Kédougou.AAddaammaa DDiiaabbyy

EEnnvviirroonnnneemmeenntt::IInnssaalluubbrriittéé ddaannss llaa ccoommmmuunneeKKééddoouuggoouu,, tteerrrree ddeess hhoommmmeess eett nnoouuvveellllee ccaappi­i­ttaallee rrééggiioonnaallee aa dduu mmaall aa rreeddoorreerr ssoonn bbllaassoonndd’’aannttaann dduu ffaaiitt ddee llaa pprroolliifféérraattiioonn ddeess ddééppo­o­ttooiirrss aannaarrcchhiiqquueess dd’’oorrdduurreess.. UUnn ppeeuu ppaarrttoouuttddaannss llaa ccoommmmuunnee,, aauu mmaarrcchhéé cceennttrraall ,, ddaannss lleessqquuaarrttiieerrss,, lleess tteerrrraaiinnss nnoonn eennccoorree vvaalloorriissééss ,,lleess ccooiinnss ddee rruuee ,,eennttrree aauuttrreess ,,llee mmiinniimmuumm dd’’eessppaaccee vviiddee eesstt uuttiilliisséé ccoommmmee ddééppoottooiirr ssaau­u­vvaaggee àà oorrdduurreess..AAuu mmaarrcchhéé ""nngguuééllaaaaww"",,lleessccoommmmeerrççaannttss nnee ccaacchheenntt ppaass lleeuurrss sseennttiimmeennttss..

OOppiinniioonnss:HHaaddiiyyaattoouu DDiiaalllloo ,, vveennddeeuussee ddee lléégguummeess« Les ordures sont dangereuses surtout pournous les vendeuses d’aliments .Ce que nousvoulons c’est que la mairie nous aide à nousdébarrasser de ces ordures. Nous sommesprêtes à payer pour qu’on se sépare définitive­ment de ces ordures .Nous voudrons que lemarché central soit propre car chaque matin sion n’est pas au marché on est dans son atelier.Le marché, c’est notre lieu de travail, où nousgagnons notre pain pour nourrir nos familles.»

VViieeuuxx BBaa,, ppooiissssoonnnniieerr« Le problème c’est qu’il n’y a pas de dépotoirà ordures dans le marché central de Kédougouou à ses environs. D’un bout du marché àl’autre, les gens sont pressés de voir un petitespace vide pour y déverser leurs ordures.Laseule solution c’est de créer un dépotoir à or­dures et de le surveiller.Ça sent mauvais ici, jevends du poisson tout prés des ordures quedes gens ont jetées petit à petit et chaque jourles ordures augmentent et la mairie ne faitrien pour arrêter ces mauvais comportements,je n’ai pas d’autres choix.

IIbbrraahhiimmaa DDiiaaww,, vveennddeeuurr dd’’uusstteennssiilleess ddee ccuuiissiinnee..« Vous voyez depuis l’année dernière, nous vi­vons la même situation, c’est très sale cet en­droit, ça pue vraiment et la plupart de nosclients ne s’attardent même pas à notreplace.Nous avons du mal à avoir des clients etcela joue beaucoup sur notre chiffre d’affaire,comment alors combler ce manque à gagner?Nous souhaitons vraiment avoir un appuipour changer cette situation. Cette odeur n’estni bonne en brousse à plus forte raison qu’enplein centre­ ville.Cette mauvaise ordure noustorture vraiment sur notre propre lieu de tra­vail.Micro­trottoir réalisé par KKhhoouuddoouussssee DDiiaalllloo

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PPooiinntt ddee vvuuee::LLaa ggeessttiioonn ddeess oorrdduurreess aa ddee ttoouutt tteemmppssccoonnssttiittuuéé uunnee vvéérriittaabbllee pprroobblléémmaattiiqquuee ddaannssllaa ccoommmmuunnee ddee KKééddoouuggoouu,, MM OOuuddyy DDiiaalllloopprrééssiiddeenntt ddee llaa ccoommmmiissssiioonn eennvviirroonnnneemmeennttrrééppoonndd aauuxx qquueessttiioonnss ddee ll''ééqquuiippee dduu jjoouur­r­nnaall ""EEcchhooss ddeess CCoolllliinneess""..

QQuueellllee eesstt llaa ssiittuuaattiioonn ddeess oorrdduurreess ddaannss llaa ccoommmmuunneeddee KKééddoouuggoouu ??Il faut reconnaitre que la situation des déchetsest déplorable dans la commune de Kédougoutout simplement parce que, nous n’avons paspu maitriser l’évacuation des ordures de lacommune .C’est une situation qui nous dépassesérieusement.QQuueelllleess ssoonntt aalloorrss lleess ssttrraattééggiieess mmiisseess eenn ppllaaccee ppoouurreessssaayyeerr ddee ccoolllleecctteerr cceess oorrdduurreess ??L’environnement, la gestion des ordures, c’estune question de moyens. Le marché central estle seul créneau qui permet à la municipalité detirer des recettes. La commission de l’environ­nement avait soumis au conseil municipal laproposition d’utiliser au maximum le camionde la mairie pour évacuer tous les tas d’or­dures sauvages existant dans chacun des septquartiers de la commune de Kédougou. Maisdepuis lors aucune action n’a suivi. Il suffit deréparer d’ abord la moto pelle de la municipa­lité, de redynamiser cette initiative ou de col­laborer avec le gie Kanté et frères pour essayerde passer dans chacun des quartiers une àdeux fois par semaine pour faire la collectedes ordures en attendant d’avoir d’autresmoyens supplémentaires.QQuueellss ssoonntt lleess aauuttrreess mmaattéérriieellss ddee ccoolllleeccttee ddoonntt vvoouussddiissppoosseezz eenn ddeehhoorrss ddee llaa mmoottoo ppeellllee eenn ppaannnnee ??Franchement, nous n’utilisons presque pas dematériels de la mairie pour faire ce travail

.Souvent certains jeunes comme ceux del’ASC Dalaba viennent pour collecter les or­dures et les évacuer. Actuellement, ils ontévacué tout le tas d’ordures qui se trouvait auportail du cimetière catholique. Ils se chargentaussi de la surveillance des lieux.C’est le tra­vail de la mairie je le reconnais. Maintenant siles populations elles­mêmes font le travail ànotre place, nous avons le devoir moral de lessoutenir. Il suffit qu’on fasse de petits effortspour avoir le soutien de la population.

QQuuee ffaaiirree ddeess oorrdduurreess nnoonn ccoolllleeccttééeess ??Franchement c’est difficile, c’est la moto pelleque nous avons et celle­ci est en panne, quefaire ? La commission de l’environnement afait des propositions mais c’est le conseilmunicipal qui est souverain. Quand nousavons un problème avec la moto pelle, il fautbudgétiser pour la réparer et jusqu’à présenton n’arrive pas à dépanner la moto pelle .Ilfaut voir le maire pour convoquer un conseilmunicipal pour que les conseillers puissent sepencher sur la question de la gestion des or­dures .Moi sérieusement ça me posed’énormes problèmes.Nous ne pouvons pas être dans cette zone etque nous ayons des problèmes de gestion desordures alors que quelque part nous avons dessociétés minières qui pourront nous soutenir.Une première fois elles nous avaient soutenusen nous donnant du carburant mais malheu­reusement la moto pelle n’avait pas marché.QQuueellss ssoonntt lleess iimmppaaccttss ddee llaa mmaauuvvaaiissee ggeessttiioonn ddeessoorrdduurreess ssuurr lleess ppooppuullaattiioonnss ??On ne peut juger que par rapport à son envi­ronnement sain .Tant que les ordures serontlà à nos cotés, nous allons toujours côtoyer lesmaladies, quelques soient les travaux que nousferons ici(les lotissements, les marchés) s’iln’y a pas de propreté nous serons toujoursmal jugés.

Page 8: Edition juillet2012 2ème quinzaine

""CCoouupp ddee gguueeuullee dduu ccii ttooyyeenn"La collecte des ordures se fait de façon indivi­duelle au marché central de Kédougou. Que sepassera­t­il alors lorsque les commerçantsdécideront un jour de ne plus s’acquitter dupayement des taxes municipales ou d’arrêtertoute activité tant que la municipalité netrouvera pas de solutions à cette lancinantequestion de la gestion des ordures?Les ordures sont jetées un peu partout sur laplace des voisins .Au regard de ces différentssituations des conflits latents persistent entreélus locaux et populations à la base .Et lesdroits des citoyens sont en train d’être bafouéspar les autorités.Peut­être le niveau deconnaissance des populations sur leurs droitsest si bas ou bien les populations sont sipauvres que jamais, elles n’ont pensé perdreune journée pour amener la municipalité àrespecter leurs droits.Les commerçants ac­complissent leurs devoirs et ne sont pas enmesure de jouir de leurs droits.En juin 2009pourtant la municipalité a réussi à initierl’opération Kédougou, ville propre.A la lu­mière de cette opération 2009 juste au sortir

des joutes électorales(les législatives),il fallaitinitier quelque chose pour soulager les élec­teurs en essayant de marquer une rupture avecles anciennes équipes municipales ( équipe deDansokho puis celle de la délégationspéciale…).Si les nouveaux responsables de lamairie ont su faire adhérer les populations(associations et groupements de femmes),ils sesont heurtés aux commerçants qui n’ont pasparticipé à cette grande opération Kédougou,ville propre.Contrairement à ce qui se faitdans les autres communes, lorsqu’on décided’organiser une journée d’assainissement, cejour là aucun commerçant n’ouvre boutique.Lastratégie déployée a –t­elle été efficace ?Le manque de moyens et/ou le décourage­ment issu de ce manque d’adhésion descommerçants ont­ils poussé l’équipe munici­pale à renoncer à cette idée pourtant mer­veilleuse ? En 2010, l’opération Kédougouville propre n’a pu se tenir malgré les bonnesintentions de l’équipe municipale en place.aannoonnyymmee

SSoocciiééttéé::CCrrii ddee ccœœuurr dduu cchheeff ddee vviillllaaggee ddee SSaabbo­o­ddaallaa:SSaarraa CCiissssookkhhoo,, cchheeff ddee vviillllaaggee ddee SSaabbooddaallaaffuussttiiggee llaa ccoohhaabbiittaattiioonn aavveecc lleess ssoocciiééttééss mmi­i­nniièèrreess ffaaccee àà llaa rreeccrruuddeesscceennccee ddee cceerrttaaiinnss pprroob­b­llèèmmeess ddeess ppooppuullaattiioonnss qquuii rreesstteenntt eennccoorree nnoonnrrééssoolluuss..

« Cherchons ensemble des solutions aux prob­lèmes des populations de Sabodala et environs. Ilfaut revoir les conditions de recrutement des

travailleurs. La méconnaissance de la langue an­glaise et surtout notre analphabétisme constituentdes obstacles pour nous. Et nous n’avons plus deterres pour l’agriculture ni de pâturages pournos animaux.On me dit que j’ai dépassé l’âgede travailler dans les sociétés minières mais jesais que je n’ai pas encore dépassé l’âge denourrir ma famille.Nous sommes fatigués et lessociétés minières sont présentes à nos cotésdepuis 6 ans. »PPrrooppooss rreeccuueeii ll ll ii ss ppaarr CChheeii kkhhoouu KKeeii ttaa

AAccttiivviittééss ddee vvaaccaanncceess ::AAnnnnoonnccee ::Inscrivez vos enfants à l ’Atel ier loisirs et

création sur la Thématique santé, environ-

nement et citoyenneté du 20 au 27 Aout

201 2 à la radio communautaire de Kédou-

gou. Nombre de places disponibles :40

Pour tout renseignement contactez le ser-

vice commercial de la radio communautaire

de Kédougou tel : 77 560 05 99