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  • Lopposition Lopposition passe lo ensivepasse lo ensive

    N7275 - Vingt-quatrime anne - Prix : Algrie : 15 DA. France : 1. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com

    Lire larticle de Hassan Moali

    en page 3

    RENTRE SCOLAIRE DANS LE SUD

    DES INSUFFISANCES TOUS LES NIVEAUX

    LIRE LARTICLE DE H. ALIOUA ET B. BRAHIM EN PAGE 4

    Sur la lance de la belle victoire acquise face lEthiopie Addis-Abeba, les Verts ont accueilli les Aigles maliens avec lintention de semparer du fauteuil de leader. Le slectionneur national, Christian Gourcuff, a reconduit la mme composante que le premier match, lexception de Mahrez qui a remplac Soudani en attaque.En dpit de

    la diffi cult de la mission, la slection nationale a russi une petite mais importante victoire (1-0) loccasion de la deuxime journe du groupe B des liminatoires de la CAN-2015. Lunique but de la rencontre a t sign Carl Medjani la 82. (Suite page 28) Abdelghani Achoun

    LE QUOTIDIEN INDPENDANT - Jeudi 11 septembre 2014

    MISE EN PLACE DUN COMIT DE SUIVI

    Le ptrole algrien a perdu 6 dollars

    au mois aotLIRE LARTICLE DE MELISSA ROUMADI EN PAGE 7

    SELON LE RAPPORT DE LOPEP

    DITION DU CENTRE

    CAN-2015. ALGRIE 1 - MALI 0

    UNE VICTOIRE DIFFICILE MAIS MRITE

    EN PAGES 13, 14, 15, 16 ET 17

    CASSE-TTELES MOUSTIQUES

    FONT DE LA RSISTANCE !

    HORS-CHAMPS BEN YOUCEF, LE MUEZZIN

    DHOLLYWOOD

    NULLE PART AILLEURSLA PIFOMTRIE AU POUVOIR

    QSTANCEQQUUUUUUUUUUUUUESESESSSESESSSESSSSSESESSESSSSESESSSESESSSSSESSESSESSSESESSSSESSSSSESEESSSSSEESSSEEESEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

    TANCE !!!!!!!!!!!!!!!!!

    CONCOURS MISS ALGRIELA BELLE,

    LE FRIC ET LE LAPSUS

    La rentre scolaire se passe-t-elle dans les conditions normales officiellement

    annonces dans le Sud ? Rien nest moins sr en croire le constat fait par les associations

    de parents dlves qui redoutent les mmes difficults cumules durant les

    dernires annes.

    PHOT

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    B. S

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    IL

  • L A C T U A L I T El Watan - Jeudi 11 septembre 2014 - 2

    L a police franaise enqute sur les biens du secrtaire gnral du FLN, Amar Saadani, en France. Ce dernier aurait t auditionn lors de son dernier sjour Paris par la police judiciaire franaise dans le cadre de la plainte dpose contre lui par lex-candidat la candidature la prsidentielle du 17 avril dernier, Rachid Nekkaz, en juin dernier. Linformation, qui nest pas encore confirme, a t rvle par la commission de fidlit Belkhadem (Wafa Belkhadem) qui a adress, mardi dernier, un communiqu au quotidien arabophone El Fadjr. Selon cette source, le secrtaire gnral du FLN aurait t entendu par les policiers franais, le 21 aot, dans le cadre dune enqute

    sur des soupons de blanchiment dargent et denrichissement illicite. Amar Saadani, affirme encore cette commission, est rest pendant 4 heures dans les locaux de la police franaise. Pour les proches de Belkhadem, la brigade de lutte contre le blanchiment dargent en France a agi la demande du parquet qui a enregistr, le 30 juin dernier, une plainte contre Amar Saadani dpose par Rachid Nekkaz. Contact hier, ce dernier affirme quil a pris connaissance de cette information par voie de presse. Jai contact le procureur de la Rpublique du TGI de Paris ce matin (chez qui javais dpos personnellement la plainte le 30 juin dernier) pour demander confirmation. Je nai pas encore eu de retour.

    Je pense quil prfre ne pas communiquer tant que le dossier est en cours dinstruction, explique Rachid Nekkaz. Nous avons galement tent de contacter le secrtaire gnral du FLN, Amar Saadani, en vain. Son chef de cabinet, Saadeddine Noureddine, a dclar que le patron du FLN ne fera pas de commentaire. Il (Saadani, ndlr) ne fera pas de commentaire. Il ne va pas sabaisser rpondre ces racontars. Il est en train de recevoir des gens. En tout cas, il y aura des rencontres auxquelles vous serez invits et vous pourrez lui poser toutes vos questions, dit-il.

    Madjid Makedhi

    UNE MARCHE ALGER EN PRPARATION

    Les gardes communaux protestent Bouira

    L es gardes communaux ne reculent pas. Hier, ils taient des dizaines rpondre favorablement lappel lanc par le Mouvement des gardes communaux libres (MGCL), pour se rassembler devant le sige de la wilaya de Bouira. Plus de 200 personnes venues de plusieurs wilayas, savoir Bjaa, Bouira, Khenchela, El Tarf, Guelma, El Bayadh, Bchar, Tindouf, Adrar, Boumerds , Biskra , Tebessa ont particip cette action, qui se veut, selon les animateurs du Mouvement des gardes communaux libres, une prparation pour la marche qui aura lieu, dans les prochains jours vers Alger. Cest la base de dcider des actions venir. Le but est de runir nos forces et rpondre aux intimidations du pouvoir en place. Notre mouvement est national pas rgional, a soulign le porte-parole du MGCL, Aliouat Lahlou, qui affirme que le

    mouvement est dtermin poursuivre la lutte jusqu satisfactions de ses revendications. Les gardes communaux ont tenu, par cette action, dnoncer encore une fois les rcentes mesures prises par le ministre de lIntrieur qui, de lavis de plusieurs dlgus avec qui nous nous sommes entretenus, a failli ses missions et a engag un dialogue avec des gens non reprsentatifs. Nous exigeons lintervention du chef de lEtat et de son Premier ministre dengager un autre dialogue et de prendre au srieux notre plateforme de revendications remise au dpartement de Tayeb Belaz, le 9 mars dernier, a prcis le dlgu de la wilaya de Bjaa, Tahanounti Djamel, qui a tir boulets rouges sur la Coordination nationale des gardes communaux et son coordinateur national Chouib Hakim. Cette coordination

    nest pas reprsentative. Elle na pas assum ses engagements. Ils nous ont communiqu de fausses statistiques. Cest pour cette raison que nous avons dcid de rinvestir le terrain de la protesta pour faire valoir nos droits lgitimes. Nous avons tent vainement de joindre Chouib Hakim pour avoir son avis sur le sujet.

    INTIMIDATIONPour le dlgu de la wilaya dEl Bayadh, Benyoucef Sellag, galement porte-parole des wilayas du sud du pays, les pouvoirs publics continuent faire la sourde oreille. Des dizaines dlments travaillant dans plusieurs dtachements dans les wilayas de Tindouf et dAdrar ont t dissuads de prendre part laction daujourdhui. Ce sont l des actes dintimidation et de reprsailles, dnonce-t-il en soulignant quun sit-in

    rgional a t organis lundi dernier dans la wilaya dEl Bayadh. Les gardes communaux exigent de rtudier entirement le dossier de la garde communa le . Ces t inadmissible. Le dpartement de lIntrieur a fait dans la provocation en dcidant des augmentations salariales h u m i l i a n t e s . Des augmentations allant de 150 DA 200 DA pour les retraits, dont le nombre avoisinent les 65 000. Le cas des 35 000 lments radis abusivement na pas t encore rgl et 10 000 gardes communaux ayant sign des contrats avec larme ne bnficient pas au mme titre que les militaires des traitements prvus, dnonce encore Aliouat Lahlou. Vers 13h, la foule sest disperse dans le calme. Aucune arrestation ni incident nont t signal, a-t-on constat sur place.

    Amar Fedjkhi

    Pour les protestataires, les autorits ont mis sur les divisions de leurs mouvements pour imposer des solutions qui sont loin de rpondre leurs revendications.

    LOI DE FINANCES 2015

    Les oprateurs conomiques inquiets Sidi Bel Abbs

    LAssociation des oprateurs conomiques de la wilaya de Sidi Bel Abbs vient de ragir, par la voix de son prsident Ali Khenteur, la modification du taux de lIBS nouvellement introduite dans le projet de la loi de finances pour lexercice 2015, en estimant quune telle disposition est venue sajouter inopportunment aux multiples contraintes auxquelles sont dj confrontes les entreprises de production industrielle (toutes filires confondues), linstar de la concurrence dloyale, la prolifration du commerce informel, la raret de la main-duvre qualifie, la multiplication de la contrefaon, et autres. La raison invoque nest pas justifie, relve, dans un document rendu public, le prsident de ladite association qui estime, dans ce contexte, que la rsolution de tout problme technique requiert inluctablement une solution technique approprie. Le projet dunifier le taux de lIBS 23% pour les secteurs du commerce et de la production est, observe-t-il plus loin, fondamentalement incohrent au regard de la politique industrielle et des dclarations de principes maintes fois exprimes par les hautes instances du pays. En guise de solutions quil juge adquates, Ali Khenteur qui est galement prsident de la Chambre de commerce et dindustrie de la Mekerra, suggre instamment de fixer un objectif long terme du taux de contribution de lindustrie, veiller la stabilit de la rglementation en vue de rassurer davantage les investisseurs, et consolider les mcanismes de protection, daccompagnement et de promotion de la production nationale. Le porte-parole des oprateurs conomiques de Sidi Bel Abbs na pas manqu de formuler, cet gard, diverses propositions complmentaires touchant notamment la ncessaire intgration graduelle du secteur informel dans le circuit conomique, au soutien des produits nationaux et leur insertion systmatique dans les programmes dexportation, et ltablissement de passerelles entre luniversit et les entreprises nationales.

    M. Habchi

    CONSEIL DTAT

    Abdessedouk Soumia nouvelle prsidenteD sormais le Conseil dEtat a une nouvelle prsidente. Il sagit de Mme Abdessedouk Soumia, dsigne hier par dcret prsidentiel la tte du plus haut ordre juridictionnel administratif du pays. Elle a remplac Mme Fella Heni, appele faire valoir ses droits la retraite. Membre du Conseil constitutionnel au titre du tiers prsidentiel de 2001 2004, date de sa nomination au poste de prsident du Conseil dEtat, Mme Heni passera les consignes la nouvelle prsidente Mme Abdessedouk Soumia dimanche prochain, date de son installation officielle. Avant sa nomination, la nouvelle prsidente assurait la fonction de conseiller au Conseil de lEtat, charge du foncier administratif. Depuis sa cration, le Conseil dEtat a connu trois prsidents. Il sagit de Bellil Ahmed de 1998 jusqu 2001, Mme Aberkane Benlabed Farida de 2001 jusqu 2004 et Mme Heni Fella de 2004 jusqu 2014. Mme Bensedouki Soumia en est la quatrime prsidente. M.-F. G.

    communiquer dinstruction,

    vons galementre gnral du

    Son chef de , a dclar que e commentaire.e commentaire. dre cesvoir es ez er

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    Non satisfaits des rponses du ministre de lIntrieur, les gardes communaux comptent dplacer la protestation Alger

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    DES PARTISANS DE ABDELAZIZ BELKHADEM ONT RVL LINFORMATION

    Amar Saadani aurait t auditionn par la police franaise

  • L A C T U A L I T El Watan - Jeudi 11 septembre 2014 - 3

    MISE EN PLACE DUN COMIT DE SUIVI

    Lopposition passe lo ensiveIl y avait du beau monde hier au sige national du RCD El Biar. Linstallation du solennel Comit de suivi, prvu par la confrence nationale pour la transition dmocratique tenue le 10 juin dernier, a attir les opposants politiques de tous poils, au propre et au figur. Lambiance au sige du RCD, caractrise par un carrousel de voitures rutilantes dposant les leaders politiques, rappelait au bon souvenir les luttes dmocratiques des annes 1990. Les reporters et les photographes prsents en force sen taient donn cur joie. Ds que la voiture dun leader politique franchit le portail dentre, de nombreux journalistes laccueillent (ou plutt le cueillent) lobligeant improviser un point de presse avant mme le dbut de la runion. Particulirement actif au sein de la Coordination nationale pour les liberts et la transition dmocratique (CNLTD), le chef du parti Jil Jadid, Soufiane Djilali, est le premier pointer. Il rejoint directement le bureau de son homologue du RCD, Mohcine Belabbas, situ au premier tage. Annonce initialement 14h, la runion tant attendue est reporte, nous dit-on, 15h. La presse simpatiente dans la petite cour du sige du RCD sous une chaleur touffante. Mais larrive (14h20) de Ali Benflis bord dun bolide allemand noir a rveill tout le monde. a commence tre srieux apparemment , glisse un confrre, un brin refroidi comme beaucoup par lannonce de la dfection de Sid Ahmed Ghozali et Mouloud Hamrouche pour des raisons dindisponibilit.

    TOUT LE MONDE EST L En complet noir, chemise blanche et cravate bleu nuit strie de points blancs, Ali Benflis rpond avec beaucoup dentrain aux nombreuses sollicitations des journalistes. Faisant face une fort de microphones, lex-chef de gouvernement

    a fait le tour de la question, lair plutt serein. Il dbarque cette runion avec ses proches collaborateurs au sein du Front du changement que sont Djahid Younsi, Nourredine Bahbouh, Tahar Benbaibeche et Djamel Ben Abdesslam. Cest une bonne chose que les partis dopposition se rencontrent pour changer des points de vue sur le meilleur moyen de rgler la crise de lgitimit dans notre pays, commente, demble, lex-candidat la prsidentielle. Les questions fusent de toutes parts et sur tous les sujets. Il est mme interrog si Belkhadem allait rejoindre ce Comit de suivi, maintenant quil est en rupture de ban avec le pouvoir. Il ny a rien signaler ce sujet pour linstant, balaie Ali Benflis. Mais il ne se prive pas de dcliner sa vision du changement politique en Algrie et la solution de la crise de lgitimit qui passe, enchane-t-il, par un retour au processus lectoral supervis par une instance

    de surveillance indpendante. Sur sa prsence cette runion, Ali Benflis estime que pour le Ple du changement, lunit de lopposition nationale constitue un objectif stratgique majeur pour lensemble de ses composantes soucieuses de hter le dpassement de la grave crise de rgime laquelle notre pays est confront. Visiblement laise face la presse, Benflis ravit la vedette tous les autres leaders et a pratiquement improvise une confrence de presse in situ.

    BENFLIS RAVIT LA VEDETTE Pendant ce temps, Ahmed Benbitour, galement ancien chef de gouvernement, voulant visiblement viter le faux barrage des journalistes, rejoint lui aussi furtivement Mohcine Belabbas et Soufiane Djilali au 1er tage. Mustapha Bouchachi, en rupture de ban avec le FFS, se dirige tout droit vers la salle de runion. Benflis poursuit son speech

    dans la cour en embrayant sur la ncessit pour lopposition de souder ses rangs autour dune vision rassembleuse de sortie de la crise politique actuelle. Ali Benflis sera ainsi happ par les journalistes jusqu ce que Kamel Guemazi, membre fondateur du FIS, vtu dun qamis blanc, la barbe bien fournie, fait son entre dans les locaux du RCD en compagnie de Ali Djeddi lui aussi en qamis marron. Les journalistes tentent de leur soutirer une dclaration alors que le duo se dirige tout droit vers la salle de runion. Comme nous avons particip la confrence de Zralda le 10 juin dernier, nous sommes ici pour essayer de trouver la meilleure voie un changement pour le bien de lAlgrie, dclare Kamel Guemazi. Quest-ce que cela vous fait de vous retrouver au sige du RCD qui a toujours t votre adversaire politique ? interroge un journaliste. Cest une preuve que nous avons volu dans notre rflexion et ce genre de rencontres permet dchanger des points de vue entre partis et personnalits algriens sur ce quil faut faire pour sortir le pays de la crise, rpond lex-maire FIS, dAlger-Centre. Mokdad Sifi qui vient darriver dit peu prs la mme chose : Je suis ici pour participer cette initiative politique et dautres encore pour peu quelles visent changer lAlgrie dans le bon sens. 15h tapantes. Les organisateurs invitent les participants rejoindre la salle pour une rencontre huis clos. Les derniers arrivants, dont Abdelaziz Rahabi, Abderrazak Mokri et Karim Younes, pressent le pas vers le lieu de rencontre, changeant des saluts avec des journalistes. Une petite photo de famille puis la porte de la salle se referme, laissant les leaders de lopposition peaufiner leur plan de bataille face un pouvoir qui ne leur fait pas de cadeau. Une feuille de route devrait faire lobjet dun communiqu qui sera rendu public aujourdhui, promet-on. Hassan Moali

    Le plan daction du comit de suivi install hier devrait tre dclin aujourdhui par un communiqu sanctionnant la rencontre.

    Comme il fallait bien sy attendre, le Front des forces socialistes (FFS) a ni par dcliner linvitation de la Coordination nationale pour les liberts et la transition dmocratique (CNLTD)de participer linstallation du Comit de suivi. Dans un communiqu publi sur son site web, ce parti dirig dsormais par Mohamed Nebbou justi e sa dcision par son choix de privilgier les contacts bilatraux avec les forces politiques et sociales. En application des rsolutions de notre 5e congrs qui visent la reconstruction dun consensus national, nous avons adopt une feuille de route en consquence. Dans ce cadre, nous privilgions actuellement des contacts bilatraux avec les forces politiques et sociales, en vue de runir une confrence de consensus

    avant la n de lanne. Nous ne souhaitons donc pas intgrer cette instance de suivi et de concertation, lit-on dans le communiqu du FFS. Et comme pour ne pas se fcher avec tous ces partis et personnalits de lopposition runis au grand complet, ce parti les invite croire que nous continuons de suivre avec attention, respect et intrt vos initiatives. Pas de quoi convaincre et lopposition et lopinion publique de la pertinence politique de cette dcision qui privilgie curieusement une dmarche en solo au lieu dun front unitaire mme de crer un vrai rapport de forces au pouvoir. Question un dinar symbolique: avec qui le FFS compte-t-il amorcer son consensus national alors quil joue le dissensus au sein de lopposition? H. M.

    LE FFS FAIT MACHINE ARRIRE

  • L A C T U A L I T El Watan - Jeudi 11 septembre 2014 - 4

    RENTRE SCOLAIRE DANS LE SUD DU PAYS

    Des insu sances tous les niveaux

    S urcharge des classes, encadrement dfaillant, conditions pdagogiques difficiles dans des rgions ptrolires pour la plupart... A commencer par la rentre scolaire nationale unifie, qui dbute en pleine canicule dans de nombreuses localits du sud du pays. Ce sont, rappelons-le, des wilayas ayant la caractristique commune dtre les plus chaudes du pays, reines de la fin du peloton du secteur de lducation nationale, cumulant elles seules toutes les tares dun systme qui va mal : mauvais rsultats scolaires, insuffisance dinfrastructures, instabilit et absence dun encadrement comptent dans les matires principales, notamment les mathmatiques et la physique et videmment les langues trangres, lternelle tare du systme ducatif au sud du pays.

    RALIT CLIMATIQUE Mauvais signe, cette incomprhension de la ralit climatique pourtant dment exprime. Ce dcalage entre le centre et lintrieur du pays fait que les vrais problmes sont mis en sourdine et quune donne aussi importante que vitale pour des milliers dlves, notamment ceux du palier primaire, soit lude. Il sagit videmment de la situation des tablissements primaires honteusement dlabrs, inhospitaliers, glacs lhiver et brlants lt. Des coles non dotes dquipements de base et encore moins de climatisation et faiblement quipes en ventilateurs. Rsultat : un consensus tacite chez la famille ducative qui, bien quayant effectu une rentre scolaire normale le 7 septembre dernier, laisse la porte ouverte la clmence. La quasi-totalit des bambins ne se prsentent donc que la matine aux cours. La sance de 13h-14h30 marquant le pic de temprature caniculaire de la journe saute du programme. Officieusement certes, mais la direction laisse faire, les enfants sont arrivs assomms dimanche aprs-midi, impossible de tenir un cours dans ces cages en bton chauffes blanc, nous explique une enseignante.

    OUARGLA, INSTABILIT, ABSENTISME ET DOUBLE VACATION Le secrtaire gnral de la Fdration des associations des parents dlves de la wilaya de Ouargla fait un constat

    amer sur la rentre 2014-2015, estimant que ce retour des classes est dcevant et na pas satisfait les aspirations de la famille de lducation, des parents et des lves la fois. Il constate le manque de moyens pdagogiques ncessaires au bon fonctionnement des classes et le manque dencadrement dans beaucoup de localits loignes qui continuent de souffrir des mmes problmes depuis vingt ans, estime-t-il. Au moment o 55 000 lves ont bnfici de la prime scolaire, le wali de Ouargla, qui avait fait de lanne 2014 celle de lducation, persiste et signe. Il met le cap sur les lyces et luniversit de Ouargla en mettant en uvre un programme de travail ax

    sur le dveloppement des lyces et lamlioration des rsultats au bac. Il faut reconnatre le mrite de lactuel staff de la direction de lducation de la wilaya de Ouargla qui a dcid de crever labcs et affronter une ralit longtemps tue. Tout en reconnaissant les insuffisances actuelles dans la prise en charge des coles primaires, vritable creuset du secteur, M. Mestour estime que linstabilit des enseignants et le taux lev dabsentisme au sein de lencadrement pdagogique sont les problmes majeurs de son secteur. 20 782 jours dabsence durant lanne scolaire coule, un recours systmatique aux arrts de travail. Dans cette wilaya universitaire, figurant aussi

    au bas du classement en la matire, un regain dintrt pour les zones recules et les localits priphriques veut booster un secteur en dcalage avec les aspirations et les potentialits de la wilaya. Dans une wilaya o des dizaines de projets de ralisation de nouvelles infrastructures ou de renforcement de ceux existants sont lancs ou en cours de ralisation, la double vacation est devenue la rgle. Dailleurs, les parents dlves de lcole primaire de Ha Boudra de Rouissat, commune de prolongement du chef-lieu de wilaya, ont dcid de boycotter la rentre pour protester contre la surcharge des classes. Dans cette petite cole, 200 lves se relayent sur deux classes, alors que la troisime a t amnage en cantine.

    GHARDAA, FRICTIONS AUX PORTES DE LCOLE Alors que le coup denvoi de la rentre scolaire a justement t effectu partir de cette wilaya meurtrie par plus de 10 mois de conflits, la reprise des cours se fait dans un climat de tension sourde. Une dlgation de la communaut mozabite a tenu, mardi matin, un sit-in devant la wilaya, demandant sentretenir avec le wali. Ces derniers contestent les affectations denseignants malkites dans leurs quartiers et dplorent le refus de la tutelle de maintenir la situation impose de force lanne dernire, consistant en la mise en place dun systme denseignement parallle optant pour des enseignants bnvoles lcole publique. La dlgation persiste et signe, le ministre doit revoir les listes des enseignants

    reus au concours et procder au recrutement desdits enseignants bnvoles. A Ghardaa, on annonce une vaste opration de rhabilitation des tablissements scolaires avec une dotation budgtaire de 480 millions de dinars qui a dj touch 39 coles primaires, 25 collges et 15 lyces entirement rafrachis et quips. Mais on sait dj que le problme de Ghardaa nest surtout pas dordre infrastructurel, puisque lide en vogue actuellement tend vers la scission communautaire des coles.

    ILLIZI, EN DE DES NORMES La direction de lducation de la wilaya dIllizi annonce un renforcement des structures scolaires, notamment dans la dara de Djanet, ainsi que 115 nouveaux enseignants, soit 20 recruts pour le cycle secondaire, 37 pour le moyen et 58 pour le primaire. Les statistiques annoncent aussi pas moins de 12 700 lves issus de familles dmunies bnficier de la prime de scolarisation fixe 3000 DA et quelque 10 000 autres de trousseaux scolaires. La pauvret est plus apparente loccasion de la rentre scolaire dans cette wilaya ptrolire de lextrme sud du pays, o les parents dlves restent soucieux quant au rattrapage du retard accus dans la rception de certaines infrastructures scolaires, telles que le lyce et le CEM dIn Amenas, le lyce de Bordj El Haous et le CEM dAzzelouaz dans la commune de Djanet, dont les travaux de ralisation tirent leur fin mais rien naugure dun rception rapide en ce mois de septembre. Une rentre aux multiples visages o la ralit du terrain semble indiquer que la scolarisation des enfants na pas encore atteint les normes pdagogiques requises pour permettre de raliser un quilibre entre lamlioration des conditions de travail des enseignants et offrir aux lves un cadre propice pour la construction de leur parcours scolaire. Il reste certain quentre instabilit de lencadrement et conditions matrielles difficiles, la situation actuelle du secteur de lducation Illizi est en de des attentes. Les lves arrivs avec beaucoup de mal en classe de terminale, une minorit accde ce prcieux ssame et une grande partie de ceux qui ont pu dcrocher leur bac connaissent un chec ds la premire anne universitaire !

    Houria Alioua et Bouda Brahim

    Les statistiques annoncent pas moins de 12 700 lves issus de familles dmunies bnficier de la prime de scolarisation fixe 3000 DA et quelque 10 000 autres de trousseaux scolaires.

    Un bus scolaire, charg du ramassage des coliers travers les mechtas parses de la commune de Ouled Driss Souk Ahras, a percut, hier matin, cinq voitures avant de prendre feu et dchouer dans une crevasse profonde au chef-lieu de la commune de Ouled Driss. Bilan : plus de 50 blesss, dont un cas jug trs grave, et deux voitures touristiques calcines 100%. Une dfaillance du systme de freinage serait la cause de ce grave accident. Des dizaines dcoliers ont t blesss, dont quatre cas, jugs dans un tat grave, ont t vacus vers le CHU de Annaba pour des soins intensifs. Au service des urgences, au moins 32 personnes ont t places sous contrle mdical, selon un bilan provisoire

    avanc par des sources concordantes. Dix-neuf autres coliers, dont les blessures sont juges moins graves, ont t admis aux diffrents services hospitaliers de Souk Ahras. Contacte par tlphone, la Protection civile a dclar que lopration dvacuation tait en cours et que le bilan officiel des victimes de cet accident et dventuels cas de dcs sera rendu public ultrieurement. A lhpital rgional de Souk Ahras, le service des urgences a t pris dassaut par les parents dlves venus senqurir de ltat de sant de leurs enfants. A rappeler que les autorits locales et les responsables du secteur de lducation se sont dplacs sur les lieux ds lannonce de laccident. A. Djafri

    UN BUS SCOLAIRE PERCUTE CINQ VOITURES ET PREND FEU OULED DRISS (SOUK AHRAS)

    DES DIZAINES DCOLIERS BLESSS

    Les lves du Sud auront-ils une anne scolaire normale ?

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  • L A C T U A L I T El Watan - Jeudi 11 septembre 2014 - 5

    TAUX DHUMIDIT EXCEPTIONNEL SUR LES RGIONS CTIRES

    Sale temps pour les personnes asthmatiques

    CHANGEMENT DTABLISSEMENTS SCOLAIRES

    Le parcours du combattant des parents dlves

    A u cinquime jour de la rentre scolaire, les bureaux de la direction de lducation dAlger, linstar de ses multiples dpendances, ne dsemplissent pas. Des parents dlves, par leur prsence apparemment impromptue, envahissent les moindres espaces de la direction. Pour les transferts dlves et les changements dtablissements, la direction a, dans le but de contenir lincessant flux de citoyens, rserv une grande salle, qui affiche, de prime bord, des allures de salle de traders, tant elle dborde dune foule immense et continuellement grandissante. Devant la porte de la grande salle, les parents dlves sont accueillis par un oprateur qui, tel un automate, rpond leurs questions par des chiffres brefs et concis : Bureau n1. Bureau n6, sans ajouter mot. Ce qui fait office de bureaux dans cet espace ne sont autres que des tables dcoliers, derrire lesquelles des employs, la mine dcontenance, saffairent prendre en charge les dolances des citoyens, et ce, dans une sorte de ballet interminable, o le moindre son est amplifi par lcho de la grande salle, alimentant en bruits divers le grand brouhaha. Les parents dlves attendent leur tour dans des chanes qui dbutent partir de ces semblants de bureau, pour aboutir aux abords dun mur aux fentres entrouvertes. Dans cette indescriptible anarchie, on entend tantt les rclamations des parents dlves, importuns par des complications administratives harassantes, tantt les grondements des employs acculs dans leurs derniers retranchements, par des citoyens peu enclins la bonne sance, cela fait trois jours de suite que je viens la direction. Je nai toujours pas rgl mon problme, confie une mre de famille, nous avons t relogs

    Heuraoua. Je dois imprativement inscrire mes filles dans une cole proche de notre nouveau lieu dhabitation, ajoute-t-elle.

    CALVAIREUn pre de famille, au bord de la crise de nerfs, fulmine son tour : Les dclarations des pouvoirs publics ayant trait aux nouvelles mesures devant faciliter les dmarches administratives des citoyens sont compltement fausses. On nous a berns, dit-il. Et dajouter : Il tait question que les dmarches de transfert se fassent seulement au niveau des tablissements scolaires, et cest ces derniers de rgulariser la situation vis--vis de la direction de lducation. Ce nest hlas pas le cas, car on est ballott entre lcole et lacadmie.

    Jai d, pour ma part, faire le dplacement entre les deux, plusieurs fois. Lair charg de poussire fine est irrespirable dans cette immense salle aux ouvertures petites. A partir de 11h, les parents dlves commencent rclamer plus dentrain de la part des employs, car ils savent que les bureaux ferment midi. En dpit du grand nombre de citoyens qui se prsentent la direction, cette dernire ne reoit que pendant la demi-journe et cest insuffisant. Lemploy dun bureau ne traite enfin de compte quune dizaine de dossiers durant cette demi-journe, dplorent-ils. Si les premires dmarches de transfert doivent se faire au niveau

    des tablissements scolaires, ces dernires ne sont pas moins harassantes que celles menes auprs de la direction de lducation. Certains directeurs dtablissement ne se donnent pas la peine de remettre aux parents dlves, demandeurs de transfert, tous les documents ncessaires pour laccomplissement de cette opration. A la direction de lducation de lest de la capitale, on ma demand une fiche de transfert que je devait signer au niveau des deux tablissements, de dpart et daccueil. Le directeur de lcole primaire o est scolaris mon fils ne ma remis que ce document, or il est question galement de me remettre la fiche du parcours scolaire, le cahier de classement ainsi que le livret de sant de mon fils. Jai d pour chaque document faire le va-et-vient entre lacadmie et lcole primaire plusieurs fois, dplore un parent dlve. Si certains parents ont pu rgler leur problme de transfert en temps opportun, dautres narrivent toujours pas inscrire leurs enfants. Cest la quatrime fois que je me prsente lacadmie. Apparemment, les employs ont perdu le dossier de mon fils. Personne na daign me renseigner sur la dmarche suivre pour rgler ce problme, dautant plus que ce nest pas de ma faute si le dossier a t perdu, rvle un parent dlve. Ce sont l quelques contraintes bureaucratiques que les citoyens doivent surmonter. Les assurances des pouvoirs publics ayant trait lallgement des procdures administratives ne sont que des promesses. Sur le terrain, le citoyen est confront une pliade de contraintes bureaucratiques lourdes et puisantes. K. Saci

    S entiment de fatigue, problmes de respiration, difficults pour marcher. Le mois de septembre est pour beaucoup un mois qui ne laisse pas de bons souvenirs. En effet, ce mois est caractris par les fluctuations de tempratures et par laugmentation du taux dhumidit. Il est le mois de la transition de lt vers lautomne, provoquant naturellement des changements qui ne sont pas supports par un large pan de la socit. La pollution naidant pas. Laugmentation du taux dhumidit est mal gre par un bon nombre de citoyens. Contact hier, la charg de communication de Mto Algrie, Houaria Berrakhta, avance que le taux dhumidit pour la journe daujourdhui (hier, ndlr), est de 70%. Quant la temprature, elle est de 31 ( 14h prcises). Ces derniers jours, poursuit-elle, la situation globale de la mto est caractrise par linfluence dun flux chaud et humide qui provient de lAtlantique. Il est dirig vers les ctes algriennes. Il ny a pas de perturbation. Et quand il ny a pas de changement, le taux dhumidit augmente,

    ce qui donne limpression de sensation de chaleur. Mme Berrakhta explique dans le mme sillage : On ressent une chaleur de 37 alors que la temprature relle est de 30. Le mois de septembre est le mois de la transition. Cest un changement dans la circulation des flux gnralise, responsable de la gense des bouleversements climatiques. Houaria Berrakhta prcise que ces changements et lavnement dun fort taux dhumidit sont particuliers aux rgions du bassin mditerranen. Sur le volet sanitaire, elle souligne queffectivement, cette transition se rpercute ngativement, notamment sur les personnes ges ou celles qui ont des problmes respiratoires. Sur ce point, Khadidja Erraoui, mdecin spcialiste, explique que lhumidit associe la chaleur de ce mois de septembre ont un effet nfaste chez les personnes sensibles, savoir les asthmatiques et les patients dj atteints de broncho-pneumopathies chroniques. Elle ajoute que lhumidit entrane des difficults respirer, difficults qui augmentent le taux de crises dasthme. De plus, la chaleur engendre un air stagnant entranant une augmentation de la pollution, ce qui aggrave encore ces pathologies prexistantes, analyse-t-elle. Elle souligne quil faut savoir reconnatre les prmices dune crise, comme la toux et la dyspne. Il faut donc consulter si cela ne cde pas au traitement habituel ; viter de sexposer lextrieur pendant ces journes chaudes et humides ; viter de circuler l o lair est pollu par les voitures, en particulier pendant les heures de pointe. M. B.

    Si certains parents dlves ont pu rgler leur problme de transfert en temps opportun, dautres narrivent toujours pas inscrire leurs enfants.

    Les propritaires intresss par la prsente annonce pourront nous contacter et exprimer leur intrt, au plus tt,

    par fax au numro suivant : 021 59 15 54 Toute offre reue dun intermdiaire ou dune agence immobilire sera rejete.

    Annonce pour la location dun immeuble usage de bureaux Socit internationale tablie en Algrie cherche pour location, dans le cadre de ses activits sur Alger, une proprit incluant :

    1- Un immeuble usage de bureaux dontla surface totale devra tre suffi sante pourcontenir au moins une cinquantaine debureaux (de prfrence en espace ouvert), des salles de runions, un espace rception et une cantine.

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    Les parents dlves sont confronts dnormes difficults pour le transfert de leurs enfants

    PHO

    TO :

    H. LY

    S

  • C O N O M I EEl Watan - Jeudi 11 septembre 2014 - 7

    SELON LE RAPPORT DE LOPEP

    Le ptrole algrien perd 6 dollars en aot

    Lvolution des prix du ptrole inquite. Lundi, le prix du panier OPEP est descendu en dessous de la barre fatidique des 100 dollars. Celui-ci a mme atteint, mardi, 96,99 dollars, soit prs de 4 dollars en dessous de sa moyenne mensuelle pour le mois daot. Ce qui na pas manqu dinquiter les analystes, qui craignent, dans la persistance de la baisse des cours du baril, une menace pour les quilibres budgtaires des pays producteurs de la rgion ainsi que les investissements long terme dans lamont ptrolier et gazier. Il est ainsi fait tat de la crainte de voir le baril scrouler en des-sous du prix dquilibre fiscal. Les moyennes mensuelles des cours pour aot 2014 dmontrent claire-ment cette tendance. Le prix moyen du panier de rfrence OPEP a ainsi perdu 4,86 dollars pour saccrocher 100,75 dollars, durant le mois daot, selon les donnes publies hier par lOrganisation base Vienne. Des chiffres qui ne sont le reflet que dune baisse gnralise des ptroles cots du panier OPEP et des bruts de rfrence des mar-chs europens et amricains. Le ptrole algrien nchappe donc pas la tendance et lche prs de 6 dollars par rapport au cours moyen enregistr un mois plus tt. Cest ainsi que le prix du Sahara blend passe de 106,74 dollars 100,86

    dollars, soit une baisse de 5,88 dollars. Le baril de ptrole algrien est dsormais le 3e le mieux cot du panier OPEP, aprs le Bonny Light du Nigeria et le Murban dAbu Dhabi, et perd sa prime par rapport la moyenne de cotation du brent de la mer du Nord, baril de rfrence des ptroles lgers cots, laquelle sest fixe 101,56 dollars. En glissement annuel, le cours du baril de Sahara blend semble se stabiliser autour dune moyenne de plus de 108 dollars. Les chiffres de lOrga-nisation des pays exportateurs de ptrole font ressortir mme une apprciation de 15 cents du cours moyen du baril. Or, cest la tendance gnrale qui semble inquiter. Le rapport publi hier Vienne pr-cise que cest la deuxime fois conscutive que le cours moyen du

    panier OPEP enregistre une baisse et a lch 7 dollars en deux mois avec comme toile de fond des mar-chs assomms par labondance de loffre et la faiblesse de la demande.Au-del de ces fondamentaux, le pool ptrolier explique que les craintes de rupture dapprovision-nement mesure que loffre en provenance de Libye augmente, ont contribu rassurer les marchs induisant des pressions sur les prix des ptroles lgers sur le march mditerranen, comme le Sahara blend, le Girassol et le Bonny light qui ont perdu en moyenne 5,6% en un mois. En deux mois, lOPEP voque le recul de 10 dollars en moyenne des cours des ptroles en provenance de lAfrique du Nord et de lOuest. Enfin, les spculateurs ont rduit leurs positions alimentant

    ainsi la baisse sur les marchs. Si lexercice nest pas encore clos, la tendance actuelle des marchs nest pas pour rassurer un pays qui dpend pour ses revenus 98% des exportations de ptrole et de gaz et de la fiscalit ptrolire pour la couverture des dpenses de lEtat. Il faudrait rappeler ce titre que le fonds montaire international (FMI) avait fix, il y a quelques annes, le prix dquilibre fiscal du ptrole algrien plus de 120 dollars. Linstitution de Bretton Woods pr-venait dailleurs en dbut danne contre la vulnrabilit de la posi-tion financire externe de lAlgrie quant une baisse prolonge des cours de ptrole et la non-viabilit du budget de lEtat. Melissa Roumadi

    Le baril de ptrole algrien est dsormais le 3e le mieux cot du panier Opep, aprs le Bonny Light du Nigeria et le Murban dAbu Dhabi, et perd sa prime par rapport la moyenne de cotation

    du brent de la mer du Nord.

    COOPRATIVEEL AMEL

    Nous informons lensemble des cooprateurs de la cooprative

    El Amel les grands vents, de la tenue dune assemble

    gnrale ordinaire, le mercredi 17 septembre 16h au 159, rue Mohamed Belouizdad,

    Belcourt. La prsence de tous est indispensable et souhaitable. Vous tes pris de prsenter vos documents originaux ainsi que

    votre contribution fi nancire pour rgler les frais de gestion.

    Sign : le bureau de gestion.

    La firme amricaine KBR, spcialise en ing-nierie dans le domaine ptrolier et les pro-cds de synthse industrielle, a annonc hier avoir obtenu un contrat auprs de la Socit des fertilisants dAlgrie (Fertial), une joint-venture algro-espagnole, pour fournir ses services dingnierie en vue de mettre niveau les usines dammoniac de Annaba et dArzew. Selon les termes du contrat, KBR (ex-Kellogg Brown & Root LLC) fournira Fertial sa technologie exclusive dammoniac afin de lui permettre daugmenter de manire significative les capacits de production des deux usines, tout en aidant Fertial accrotre lefficacit nergtique et la fiabilit globale, a indiqu un communiqu de la compagnie dont le sige social est bas Houston, au Texas. Le montant du contrat na pas t divulgu. Fertial a lanc un plan ambi-

    tieux visant moderniser ses usines dammo-niac en Algrie et nous sommes trs heureux de conclure un contrat avec KBR pour nous aider atteindre nos objectifs stratgiques, a dclar Jorge Requena, directeur gnral de Fertial, cit dans le communiqu. Prsident de KBR, Stuart Bradie a affirm, quant lui, que ce contrat tmoigne de lexpertise de KBR dans le secteur de lammoniac. Nous sommes heureux de poursuivre notre travail avec Fertial, puisquil va renforcer ses usines dammoniac de Annaba et dArzew. Considr comme un chef de file mondial dans la technologie de lammo-niac, KBR a t associ loctroi de licences, la conception, lingnierie et/ou la construction de plus de 230 usines dammoniac travers le monde, selon la firme amricaine. En novembre 2013, le directeur gnral de Fertial annonait

    que le plan dinvestissement de la socit arrt lhorizon 2020 prvoyait des investissements de 250 millions deuros entre 2014 et 2018. Des investissements destins la rnovation et la mise niveau de ses usines. Dtenue 66% par le groupe Grupo espagnol Villar Mir et 34% par Asmidal, Fertial prvoit aussi de pas-ser dune production de 1,2 million de tonnes actuellement 1,8 million de tonnes en 2018. En matire dexportation, la socit des fertili-sants dAlgrie mise sur 1,1 million de tonnes moyen terme contre 730 000 tonnes. Il y a quelques mois, le groupe Sonatrach a rengoci les termes de laccord de partenariat liant sa filiale Asmidal avec lespagnol Villar Mir. Les modifications apportes au contrat viseraient rquilibrer les intrts conomiques et opra-tionnels des deux parties. H. L.

    SOCIT DES FERTILISANTS DALGRIE

    KBR remporte un contrat pour la modernisation de deux usines

    Gazprom a rduit de 24% ses livraisons de gaz la Pologne Le groupe russe Gazprom a rduit de 24% ses livraisons de gaz la Pologne, a indiqu hier le gazier polonais PGNiG. Mardi, une baisse des livraisons denviron 24% par rapport aux volumes commands a t constate sur les gazoducs transitant par lUkraine et le Blarus, a prcis PGNiG dans un communiqu. Nous sommes en train den dterminer les raisons, surtout pour savoir si elles sont de nature technique ou commerciale, a-t-il ajout. Selon PGNiG, une premire rduction des livraisons denviron 20% avait dj t constate lundi. Selon un porte-parole du gazier polonais, partenaire de Gazprom, le manque gagner tait compens avec des livraisons en provenance du Sud et de lOuest. La Pologne, largement dpendante du gaz russe, se prononce systmatiquement pour le durcissement des sanctions lgard de Moscou et elle soutient fermement les autorits pro-occidentales Kiev. LUkraine, qui reste coupe du gaz russe, est approvisionne depuis avril par, entre autres, le n 2 allemand de lnergie RWE travers la Pologne, avec des ux inverss (reverse ow) trs mal vus de Moscou. La Pologne, elle, consomme environ 16 milliards de mtres cubes de gaz par an, dont les deux tiers sont imports principalement de Russie. APS

    La production de ptrole en hausse en LibyeLa production du ptrole en Libye a atteint, hier, 810 000 barils/jour (b/j), en hausse progressive depuis la n de la crise cet t dans les terminaux ptroliers dans lest du pays, a dclar lAFP le porte-parole de la Compagnie nationale de ptrole (NOC). Nous continuons notre progression. La production a atteint aujourdhui 810 000 b/j, contre 550000 b/j n aot et moins de 200 000 au dbut de lt, a indiqu Mohamed Al Hrari. M. Al Hrari a indiqu que son pays esprait produire un million de barils n septembre pour rtablir la production son niveau davant la crise qui tait denviron 1,5 mbj, et ce, avant la n de lanne. Les terminaux de lest libyen taient bloqus depuis juillet 2013, empchant toute exportation. Depuis le dblocage dbut juillet, les exportations ont repris depuis ces ports rests lcart des violences qui branlent ces derniers mois les villes de Benghazi (est) et Tripoli. AFP

    LOrganisation des pays exportateurs de ptrole (OPEP) a revu, hier, une seconde fois la baisse sa prvision de hausse de la demande mondiale de brut. Celle-ci a abaiss 1,05 million de barils par jour (mbj), contre 1,10 le mois dernier, sa prvision de hausse de la demande mondiale de brut cette anne. Cette demande devrait stablir 91,2 mbj en moyenne. Ce nouvel ajustement la baisse sexplique principalement par une croissance plus faible quattendue de lactivit des pays riches de lOrganisation pour la coopration et le

    dveloppement conomiques (OCDE), notamment dans la zone euro, quali e de fragile. Pour cette mme raison, lOPEP a galement trs lgrement abaiss sa prvision de hausse de la demande de brut en 2015, 1,19 mbj, contre 1,21 prcdemment. Le et de lo re abondante et de la faible demande mondiale est accentu par la spculation, relve le cartel, et ce, en dpit des incertitudes gopolitiques. Les marchs terme ont ainsi atteint en aot leur plus bas niveau de lanne, relve le rapport.

    BAISSE DE SA PRVISION DE CROISSANCE DE LA DEMANDE DE BRUT EN 2014

  • El Watan - Jeudi 11 septembre 2014 - 8

    La jungle en ville

    ALGER INFO

    SU R L E V I F 24 HEURES

    Les pitons risquent leur vie cause de la vtust de ce mur El Djamila, un quartier de An Benian

    PARKINGS DE NUIT DANS LA CAPITALE

    BORDJ EL BAHRI : COUPURES DEAU ALGER-PLAGE De frquentes coupures deau ont t enregistres Alger-Plage, dans la commune de Bordj El Bahri. Cette situation, qui dure depuis plusieurs jours, oblige les habitants du quartier salimenter en eau potable auprs dhabitants dautres quartiers de la commune. Quand leau est disponible dans nos robinets, nous profitons au maximum pour faire le plein. Nous remplissons tous les rcipients, y compris la baignoire, confie un rsidant du quartier. Nous lanons un appel aux autorits qui ont charge la gestion et la distribution de leau, afin quelles rglent ce problme, poursuit-il. Daprs les habitants du quartier, ces coupures deau les pnalisent

    considrablement, dautant plus que la saison estivale perdure. La saison des grandes chaleurs nest pas termine. Nous avons besoin de beaucoup deau pour notre usage quotidien.

    Les quantits deau que nous stockons ne suffisent pas, assure notre interlocuteur.

    ET FUITE DEAU BRISE MARINEAu quartier la Brise marine, dans la commune de Bordj El Bahri, une fuite deau potable dure depuis plusieurs jours. Leau qui

    coule de la canalisation endommage recouvre une grande partie de la chausse et cre une sorte de marcage. Alors que des quartiers de la commune souffrent dun manque deau potable, dautres en ont au point o ils le gaspillent, dplorent des habitants du quartier. Nous lanons un appel aux autorits comptentes afin quelles rparent cette fuite deau qui na que trop dur, ajoutent-ils.

    PHO

    TO :

    EL W

    ATAN

    L e problme de station-nement Alger ne se limite pas au centre-ville, ni aux heures de pointe. Le problme se pose lon-gueur danne, au grand dam des habitants contraints de payer les droits de stationne-ment la journe, mais aussi la nuit. Les gardiens de parking, qui dlestent les automo-bilistes dans la journe au centre- ville, au su et au vu des autorits publiques, pour-suivent leur besogne la nuit. Mme au sein des quartiers et des cits o ils simposent comme un mal ncessaire. Si tu paies les droits de parking, ton vhicule nest pas en scurit 100%, mais si tu tiens tte aux jeunes gardiens, ta voiture est au-tomatiquement prise pour cible, rvle un habitant de Bab El Oued. Ces gardiens de parking, ajoute un autre citoyen, crent le besoin pour susciter la demande. Ainsi, Alger se transforme, la nuit tombe, en un illgal parking gant, sans que cette situation ne fasse ragir les services de scurit, encore moins les autorits locales.Le drame, aucune commune nest pargne.A Hydra, on paye jusqu 1500 DA par mois pour sta-tionner de nuit lintrieur mme des cits. Certains gardiens assurent la sur-veillance partir de leurs maisons. Il ny a aucune garantie, puisquils ne dis-posent daucune autorisa-tion. Cela permet, quand mme, de dormir avec un semblant de sentiment de scurit, raconte un habi-tant. A la cit les Bananiers, un rsidant a indiqu que

    les habitants de llot quil habite payent chacun 600 DA par mois, quils remettent des jeunes assurant le gar-diennage la nuit. Il reconnat que ces agents autoprocla-ms veillent la nuit jusquau matin et assurent le gardien-nage laide de chiens. Au-cun incident ne sest produit. Nempche quils travaillent illgalement, ce qui nest pas pour inspirer confiance, indique notre interlocuteur. Sur les hauteurs dAlger, un habitant dune cit rsi-dentielle dEl Achour confie que le problme npargne pas cette municipalit.A quelques pas de ma maison, un parking a t impos, le stationne-ment est obligatoirement payant de jour et de nuit. Des citoyens, qui relvent labsurdit de cette situation, ont soulign que labsence

    des autorits publiques a per-mis des jeunes chmeurs, voire des voyous, dimposer leur diktat et de racketter les automobilistes mme devant chez eux. Le pire, apprend-on, est que de nombreux cas de vol ont t enregistrs dans ces mmes parkings, sans que les pseudo gardiens naient rembourser quoi que ce soit.Dailleurs, certains dentre eux nhsitent pas aller dormir aussitt largent empoch. En fait, en plus du paiement par mois, les parkingueurs acceptent dassurer la surveillance pour une nuit, moyennant 50 100 DA, voire plus. Faute de lieux de station-nement et de parkings rglementaires, de nom-breux citoyens sollicitent ces gardiens de parking et leur donnent des pots-de-vin pour leur rserver une

    place. Dans certaines rues du centre dAlger, trs tt le matin, tous les espaces sont squatts laide de bacs ordures, de pierres ou autres objets. Les gar-diens de parking nont de compte rendre personne, ils sont au service des bons payeurs, nous dira un rsi-dant de la rue Bouzrina. Il est prciser, par ailleurs, que la dcision de la wilaya dAlger de rgulariser tous les par-kings anarchiques et de doter les gardiens de gilets et de badges est tombe leau. Ce projet aurait pu per-mettre au moins de savoir qui on a affaire. Dans ltat actuel des choses, on pourrait payer et remercier un voleur, dguis en un gardien de parking, ironise un habitant, ayant t victime du vol de son vhi-cule. Djamel G.

    Un racket grande chelle est perptr par des pseudo gardiens de parking, au su et au vu des autorits

    MENACE

    PHO

    TO :

    SOUH

    IL B

    .

    Les gardiens de parking, qui dlestent les automobilistes dans la journe au centre-ville, au su et au vu des autorits publiques, poursuivent leur besogne la nuit.

    DIRECTION DU COMMERCEPLUS DE 183 MILLIONS DE MARCHANDISES ENREGISTRES NON FACTURESLa valeur des marchandises non factures proposes la vente travers les diffrents marchs et locaux de la wilaya dAlger, durant le mois daot dernier, a atteint 183 millions de dinars, selon le bilan dactivit des quipes de contrle de qualit et de rpression de la fraude publi sur le site internet de la direction du commerce. Les quipes de contrle de la qualit et de rpression de la fraude ont relev un montant de 183 139 100 de dinars de marchandises non factures, outre la saisie de marchandises dune valeur de plus de 51 millions de dinars dans le cadre dune opration de rpression de la fraude. Par ailleurs, les agents de contrle ont effectu, durant la mme priode, 10 268 interventions, dont 3497 relatives lhygine alimentaire, 1018 interventions concernant la scurit des produits, 3658 interventions pour non affichage des prix, et 503 interventions concernant des prix codifis. Quelque 5825 interventions ont t enregistres dans le cadre de la rpression de la fraude ayant permis de relever 404 infractions et de fermer 9 magasins. Par ailleurs, 4443 interventions ont concern les pratiques commerciales permettant aux agents de contrle de dresser 1141 infractions et de procder la fermeture de 81 locaux. Le montant des pratiques relatives au non-respect des prix appliqus slve 2,7 millions de dinars. La valeur des marchandises non factures tait de plus 4 milliards de dinars durant le mois de juillet, alors que les marchandises saisies dans le cadre de la rpression de la fraude taient dune valeur de 350 millions de dinars. Les services de contrle ont procd 32 269 interventions ayant permis denregistrer 3875 infrac-tions et de fermer 122 commerces. R. A. I.

    MTRO DALGER HA EL BADR-EL HARRACH LIVR AU 1er SEMESTRE 2015L exploitation commerciale Ha El Badr-El Harrach du mtro dAl-ger, longue de 4 km et dote de quatre stations, aura lieu durant le premier semestre de 2015, a affirm, mardi, le ministre des Trans-ports, Amar Ghoul, lors dune visite du chantier. Tous les travaux de gnie civil de lextension Ha El Badr-El Harrach sont termins. Nous sommes en phase dachvement de la pose des rails du mtro et du dbut dinstallation des diffrents quipements et du systme intgral. Ces travaux seront achevs dici fin dcembre 2014. Ce tronon sera exploit durant le premier semestre 2015, a indiqu M. Ghoul. Les travaux de cette extension avancent conformment au planning dex-cution arrt, sest-il flicit. Amar Ghoul a annonc que les trois oprateurs (Mobilis ATM, Djezzy et Nedjma-Ooredoo) procderont ds la semaine prochaine aux travaux ncessaires pour permettre aux usagers dutiliser leur tlphone sur toute la ligne en exploitation du mtro dAlger. R. A. I.

    HORAIRES DES PRIRES Alger et ses environs

    JEUDI 11 SEPTEMBRE 2014Fadjr 04:53Chorouk ... 06:27Dohr 13:20Asser 16:18Maghreb. 19:02cha 20:26

  • El Watan - Jeudi 11 septembre 2014 - 8

    R G I O N E S T

    INFRASTRUCTURES SCOLAIRES JIJEL

    186 tablissements rhabiliter

    PANNE DANS LE RPARTITEUR LECTRIQUE PRINCIPAL SOUK AHRAS

    U ne enveloppe de 400 mil-lions de dinars a t rserve pour la rhabilitation de 186 coles sur un total de 382 tablisse-ments scolaires du cycle primaire. Ces coles, dont certaines noffrent plus aucune commodit pour lacti-vit pdagogique, sont dans un tat de dgradation avanc, et nces-sitent des travaux de rhabilitation dans limmdiat. Selon les services de la direction de lducation, les procdures de lancement des tra-vaux sont en cours. Le nombre dlves dans le cycle primaire est estim 73.384, encadrs par 3.562 enseignants. Dans le cycle secon-daire o la surcharge des classes est un fait indniable dans certains ta-blissements, avec plus de 45 lves par classe, le secteur de lducation est toujours dans lattente de la rception de 16 lyces. Inscrits en 2011, les travaux de certains de ces tablissements nont toujours pas t lancs pour diverses rai-sons. Des litiges autour des terrains dsigns ces projets, ainsi que des problmes lis au manque de performance des bureaux dtudes et des entreprises retenues pour leur

    ralisation, sont lorigine de ces retards. Dans le volet rhabilitation des infrastructures existantes, des travaux sont en cours dans les lyces El Kendy et Tarkhouche Ahmed dans la ville de Jijel pour rsoudre le problme de ltanchit, qui sest traduit par une nette dgradation des classes. Sur un autre registre, le dficit enregistr en matire

    dencadrement a t combl par le recrutement de 428 enseignants, dont 276 dans le cycle primaire, 144 pour le moyen et 8 pour le secondaire la faveur du concours organis au mois de juillet dernier. Au-del de ces chiffres, il est noter que le secteur de lducation est plus que jamais en butte des difficults qui narrivent pas tre

    surmontes. Le transport scolaire et le chauffage dans les tablissements des bourgades rurales ou des agglo-mrations urbaines non raccordes au gaz de ville sont, entre autres, des problmes qui perturbent la scolarit des lves. Beaucoup de lacunes sont encore combler et qui reviennent chaque anne malgr les efforts consentis. Adam S.

    PHO

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    De nombreuses structures sont en nette dgradation, alors que dautres souffrent du problme de la surcharge, avec plus de 45 lves par classe.

    Aprs le cirque, les dgts

    La ville dans le noir

    C est la grogne chez les amoureux de la balle ronde. Habitus voluer sur le terrain dit Rod, le passage du cirque Amar par ces lieux a laiss une situation des plus regret-tables. Une vire sur place nous a fait dcouvrir les odeurs nausabondes des eaux uses dverses mme le sol, cest dire sur le bord du terrain en tuf nouvellement amnag par les services de la commune. Aucune remise en tat des lieux na t effectue, regrette Nouredine Zigaoui, prsident de la ligue communale des sports pour tous et de proximit. Mme les cadres de but mtalliques, enlevs pour dresser le chapiteau, nont pas t remis leurs places, alors que des trous jalonnent lespace de jeu, le rendant dangereux pour les joueurs. Nouredine Zigaoui, que nous avons rencontr sur les lieux, narrivait pas comprendre laisance avec

    laquelle les responsables du cirque ont quitt les lieux, sans se soucier des dgts occasionns au terrain, dont la rception est rcente. Plus encore, la demande des services de la com-mune, nous avons rpondu favorablement pour reporter le tournoi de football des catgories vtrans et des moins jeunes, dont le premier a

    t dj jou avant larrive du cirque, racontera notre interlocuteur. Pour continuer le tournoi (2e tour) on sera oblig de nutiliser quun seul des deux terrains de proximit amnags par la commune, regrettera-t-il. Le deuxime terrain soutient-on, est actuel-lement inutilisable alors que pour le premier, il reste re-mettre en place les bois. Pour lvacuation des eaux uses, le cirque devait dverser ses eaux dans un regard, mais il semble que la situation ne sest pas passe comme prvu. Certains

    nhsitent pas menacer de sopposer au passage du cirque par ce terrain lavenir. Il est inconce-vable que les millions de dinars dpenss par la commune de Jijel pour les besoins des jeunes de la ville soient dgaspills ainsi puisque des deux terrains contigus, un seul est apte recevoir des footballeurs. Fodil S.

    Une rupture gnrale dlec-tricit de plus de deux heures a plong toute la ville de Souk Ahras dans le noir dans la nuit de mardi mercredi. Des piciers, des boulangers-ptissiers ont t les premiers exprimer leur mcon-tentement, quant ces pannes intempestives dont les dgts ont t ressentis ds la premire heure de larrt des rfrigrateurs. Les dfaillances dans le rseau lec-trique se rpercutent sur le produit que nous proposons nos clients. Il est utile, aussi de rappeler que les machines en ptissent au mme

    titre, a dclar un commerant du centre-ville. Les cafs, bonds craquer, offraient sous la lumire des bougies, de leau minrale et des boissons gazeuses tides. On palabrait, surtout, autour de cet vnement contraignant alors que cinq minutes auparavant, tout le monde parlait football ou poli-tique. A la cit des 1700 loge-ments, au boulevard Skanska, aux cits Dallas, Tagutagueya et le long des autres artres principales, les automobilistes ont trouv beau-coup de mal se frayer des issues au milieu des faunes de passants

    qui tentaient de rejoindre leurs maisons, dans un climat de confu-sion gnrale. Dans certains quartiers chauds o les vols par effraction et les agressions sont lgion, des pres de famille sont rests sur le qui-vive jusquau rtablissement de la panne. A Djenene Teffeh, on tente souvent de forcer les serrures, mme quand toutes les rues sont claires et que tous les membres de la famille sont rassembls lintrieur de la maison. Que dire quand les conditions sont favo-rables leffraction ? a ironis un

    citoyen. Lensemble des habitants de la ville de Souk Ahras se sont rabattus sur les bougies, provo-quant, du coup, des ruptures de stock dans plusieurs magasins. Contact, hier, par tlphone, Mo-hamed-Lamine Tiah, cadre charg de la communication la Socit de Distribution de gaz et de llec-tricit (SDE) a dclar El Watan : Nous avons effectivement, relev une panne dlectricit due un incident au niveau du rpartiteur principal qui est indpendante de notre volont. La panne a t rpa-re en 15 minutes. A. Djafri

    Une enveloppe de 400 millions de dinars a t dgage pour cette opration

    Les habitants de la mechta Ouled Djebel, dans la commune dEnsigha, 7 km de Khenchela, lancent un appel aux autorits pour assurer le ramassage scolaire de leurs enfants. Ce hameau ne dispose pratiquement pas de bus scolaires. Selon certains parents dlves, ce problme se pose depuis des annes. Les lves parcourent plusieurs kilomtres par jour pour rejoindre leurs tablissements, ceci sans parler des dangers de la route. Un manque qui peut compromettre leur scolarit, notamment pour les filles. Ce problme se pose chaque rentre scolaire ; malgr toutes nos rclamations, on na eu droit qu des promesses. La dernire fois, le maire nous a affirm quil a contact les parties concernes pour la dotation de bus scolaires. Mais jusqu maintenant aucune mesure concrte na t prise, la situation demeure telle quelle est et le calvaire continue pour nos enfants, notamment durant la saison des pluies, affirment des parents dlves. Kaltoum Rabia

    Un homme g de 22 ans a t tu hier, suite une dispute verbale qui a clat entre lui et un autre jeune dans la commune dEl Mahmel, 7 km de Khenchela. Selon une source locale, les faits ont eu lieu entre 9h et 10h du matin dans une gargote spcialise dans le fameux plat de pois chiches, appartenant la victime. Cette dernire a reu plusieurs coups de couteau au niveau de la poitrine de la part dun client g de 35 ans. Lassassin, qui a pris la fuite, a t arrt par la police une heure aprs. Mohamed Tabi

    KHENCHELA LES LVES DE

    OULED DJEBEL SANS TRANSPORT SCOLAIRE

    UNE DISPUTESE TERMINE PAR

    UN MEURTRE

    Ayant bnfici dimportants projets de dveloppement visant lamlioration du cadre de vie des habitants, estims 40000 mes, la commune de Tolga, situe 38 km au sud-ouest de Biskra, connue pour tre la capitale internationale de la meilleure datte du monde, va se transformer ces jours-ci en un vritable chantier ciel ouvert, selon les prvisions de son prsident dAPC, Nacer Torchi. Inscrits aux plans communaux de dveloppement (PCD), ces projets, dont le lancement est imminent, concernent la rhabilitation de cinq forages qui devraient assurer une alimentation constante et rgulire de leau potable vers plusieurs quartiers de la ville, le renouvellement du rseau dassainissement de la cit du 5 Juillet 1962 (Ha Rassouta), la ralisation dune salle de soins au quartier Ennour et lamnagement urbain des avenues Loucif, Haddoud et Guerfi et la pose de 12 km de lignes dlectrification rurale destines au secteur agricole o la demande est de plus en plus importante. A travers les ondes de la radio de Biskra, le maire de Tolga a exhort les habitants de cette oasis effectuer tous les travaux de raccordement de leurs habitations aux rseaux dassainissement et dAEP avant le goudronnage des rues et ruelles des quartiers concerns par les oprations damnagement urbain car, a-t-il certifi, aucune autorisation de creuser des tranches ne sera dlivre lissue des travaux. H. M.

    DES PROJETS POUR TOLGA

    BISKRA

  • El Watan - Jeudi 11 septembre 2014 - 8

    R G I O N O U E S T

    KRISTEL (ORAN)

    La prise en charge mdicale est dfaillante

    CHLEF Lradication du prfabriqu tire sa n

    Il a fallu attendre plus de 30 ans aprs le sisme doctobre 1980 pour que les autorits centrales prennent conscience de la nces-sit dradiquer les constructions scolaires en prfabriqu riges travers la wilaya. Le gros de ce patrimoine est concentr dans les communes voisines de Chlef, Chettia et Oum Drou. Lopration lance en 2005, pour un cot global de 580 milliards de centimes, tire sa fin. Elle a touch 192 des 204 tablissements inscrits, tous paliers confondus. Il en reste douze dont dix au niveau du primaire. Ceux-ci devraient leur tour cder la place de nouvelles structures en dur, dans un avenir proche, prcise-t-on de mme source. Il faut toutefois signaler que certains tablissements remplacs demeurent fonctionnels, afin dattnuer le problme de surcharge des classes. Lradication du prfabriqu scolaire a, comme il fallait sy attendre, t accueillie avec joie et soulagement par la famille de lEducation car celle-ci a endur les pires souffrances dues la dtrioration des conditions de scolarisation dans ce type de constructions. Elle se plaignait galement de la prsence de lamiante dans bon nombre dentre elles. Cependant, lintervention en question na pas fait que des heureux puisque des enseignants et parents dlves ne cessent de dplorer les nuisances gnres par les travaux lancs dans les anciens tablissements. Ce qui fait que beaucoup dentre eux sont obligs dassurer les cours au milieu des gravats et des va-et-vient incessants des engins et ouvriers ! A.Yechkour

    OUED TLLAT 500 familles seront reloges Cest officiel, les bnficiaires du quota de 500 logements sociaux et dtenteurs de pr-affectations rsidant Oued Tllat pourront, ds dimanche prochain, sacquitter des droits de loyer lOPGI : Les convocations sont prtes pour inviter les bnficiaires de sap-procher de lOPGI pour payer la caution et le loyer, affirme notre source. Cette bonne nouvelle met fin aux rumeurs folles qui ont pro-voqu une tension terrible sur les mal-logs locaux : Des rumeurs faisaient tat de livrer nos logements sociaux aux bnficiaires de pr-affectations dOran. Dieu merci, la bonne nouvelle nous a rconforts, confie un bnficiaire, pre de trois enfants, rsidant Oued Tllat. Dautre part, dans la journe de mardi, journe de rception des citoyens, le chef de dara dOued Tllat a annonc la nouvelle de relogement aux concerns parmi les 500 familles bn-ficiaires. 200 autres familles seront reloges la localit de Toumiat, situe 3 km du chef-lieu de la commune dOued Tllat, une fois les travaux achevs et le projet rceptionn. Noureddine B.

    TINDOUFLa grve des commerants suspendue Mardi, 4e journe de grve, en fin daprs-midi, les commer-ants ont rouvert leurs portes, permettant ainsi aux habitants de Tindouf de se rapprovisionner en denres alimentaires. Un ouf de soulagement ? Pas vraiment, puisquil ne sagit l que dune suspension provisoire du mouvement laquelle a abouti la rencontre, le jour mme, entre les protestataires et la direction du Commerce de la wilaya. On nous a demand de reprendre notre activit en attendant la rponse qui viendra den haut, explique un des commerants grvistes. Ce quattendent les grvistes, cest lallgement voire la suppression pour certains du visa des douanes auquel ils sont soumis pour acheminer leurs marchandises vers la wilaya frontalire de Tindouf. Un contrle qui, selon leurs dires, leur occasionne une perte de temps considrable. Si tu arrives au point de contrle en fin de journe, tu es oblig dattendre jusquau lendemain et puis tu attends encore ton tour pour passer, dit un des conducteurs de poids lourd. On parle dune suspension de la grve de trois jours dans lattente dune prise en charge officielle de leur dolance. M.Milagh

    TLEMCENElle dcde 118 ansAmeziane Talemda est dcde, hier, en dbut de matine Roub-bane dans la commune de Bni Boussad. Considre comme la plus vieille personne dans la rgion, cette dame sest teinte de mort naturelle sans avoir jamais avoir souffert dune quelconque maladie. Elle avait toutes ses facults mentales, sa voix et son oue. Elle se souvenait de tous les faits et les personnes. En plus, elle avait un sens de lhumour imparable. Cependant, les dernires semaines avant sa mort, on la sentait fatigue, mais ne se plaignait pas, tmoigne un de ses proches, Lad Ameziane. La brave Talemda navait jamais mis les pieds dans un cabinet mdical. Elle se soignait avec des plantes mdicinales. Pour nous tous, khalti Talemda tait la baraka. Elle aimait raconter son enfance, les vnements du dbut du sicle et est reste consciente et lucide jusqu la dernire seconde de sa vie, prcise Lad. Hier, il y avait foule au cimetire de Roubbane. Un pan de lhistoire de la rgion de Bni Boussad sest brise. Une partie de notre mmoire est partie. Que Dieu ait son me !, conclut, plor, Lad. C. Berriah

    Le centre de sant manque de moyens matriels et humains. Il ny a mme pas dambulance pour lvacuation des cas durgence. Les heures douverture

    et de fermeture ne sont pas respectes, dnoncent les habitants.

    Dpourvus du strict minimum, certains centres de sant dans les communes rurales nont de structure sanitaire que le nom. Dans certains cas, le malade na pas intrt visi-ter ces endroits ddis aux soins. Le cas du centre de sant du village de Kristel dans la commune de Gdyel est assez difiant sur ce sys-tme de sant publique et de couverture sanitaire dfail-lante. Les riverains prouvent toutes les peines du monde pour se faire soigner. Tout y manque, allant des moyens matriels au personnel mdi-cal, encore moins une ambu-lance pour lvacuation des cas durgence. En somme, ce nest quun centre de sant fantomatique. Il ne respecte pas les heures douverture et de fermeture, nous confient les habitants. La plupart de ceux qui sadressent cette structure sont orients vers les polycliniques des autres villes dfaut de soins, surtout que le centre nassure pas la garde durant la nuit. Les habi-

    tants de cette localit, qui se retrouvent contraints deffec-tuer un parcours du combat-tant pour se faire soigner, nen finissent pas de se plaindre de linsuffisance de la cou-verture sanitaire. La situation est dautant plus pnible que cette localit vit dans un isole-ment plus que pnalisant. Une simple consultation relve du domaine de limpossible pour une bonne partie des habitants. Nous ne disposons pour le moment que dun centre de soins qui fonctionne

    avec des moyens humains et matriels drisoires. Le m-decin nassure que quelques heures de travail, sou-lignent-ils. Avant dajouter : Nous sommes obligs daller jusqu la sortie de la ville, de lautre ct de la commune, pour nous rendre la polycli-nique de Gdyel. Du ct de la direction de la sant, on ap-prend que des mesures seront prises pour rgler le problme du non-respect des heures douverture et de fermeture du centre. La charge de

    communication de la DSP a affirm que le chef de dara de Gdyel a soulev ce problme. Avant dajouter que le centre doit fonctionner de 8 h 16 h, avec une sage-femme, une infirmire et un mdecin qui assure les consultations trois fois par semaine. Les habi-tants de Kristel peuvent aussi se rendre la polyclinique de Gdyel pour bnficier de consultations spcialises, danalyses biologiques et de radiographies, entre autres.

    Zekri S.

    PHO

    TO:

    EL W

    ATAN

    Le noralisme italien la che

    Des handicaps scolariss dans des conditions dplorables

    Aussi invraisemblable que cela puisse paratre et re-tenez votre souffle, plus dune cinquantaine denfants en bas ge et handicaps moteurs de surcrot sont scolariss dans un tablissement hospitalier qui a tout lair dun chenil. Lassociation Assafir Djen-na, qui les prend en charge faute de locaux et de salles de classes adquates, sest installe dans lancien hpital de la ville dont la construction remonte aux annes 1930

    et cest la peur au ventre que ces enfants, accompagns par leurs parents, franchissent le seuil de cet tablissement sous le regard menaant des chiens tous crocs dehors. Vaines ont t les supplica-tions et toutes les tentatives de leurs enseignants pour dissua-der le responsable du secteur de la sant afin que cette meute de chiens soit jecte de ltablissement. Incons-cient du danger qui les guette aux heures dentre et de

    sortie des classes, ces enfants se cachent les uns derrire les autres et sous le regard impassible des agents de s-curit de cet ex-hpital pour viter le regard foudroyant de ces canids surexcits par leur prsence. Les parents de ces infortuns enfants, qui peinent exprimer leur ras-le-bol de cette situation, nont de cesse de frapper toutes les portes pour dnoncer le dan-ger permanent qui menace leurs enfants sans dfense

    dans cet tablissement hos-pitalier qui hberge sous son toit plus dune dizaine de chiens errants non vaccins et adopts par les gardiens et les agents de scurit de cette annexe administrative hospitalire. Interpell plus dune fois par des parents, le directeur de la sant et de la population de wilaya, faisant fi de leurs multiples dolances, leur tourne le dos et senferme dans un mutisme profond. Rafi k M.

    Excellente nouvelle pour les mordus du cinma italien : tout au long du mois de septembre, la Cinmathque dOran abrite un cycle spcial consacr au noralisme italien. Les grands chefs-duvre, qui ont lge dor du septime art dans lItalie des annes 50, 60 et 70, sont au rendez-vous. Pour aujourdhui, dans la sance, il est prvu la projection de La Dolce Vita de Federico Fellini, avec Marcello Mastroiani dans le rle principal. Ce film de 3 h, ayant obtenu la palme dor en 1961, a provoqu un vritable toll sa sortie et a suscit lindignation des milieux conservateurs et de religieux. Pour la deuxime sance (prvue exceptionnellement 18 h et

    non 17 h), il sera projet lEtranger de Lucchino Visconti, avec, encore une fois, Marcello Mastroiani dans le rle de Marsault, vu que ce long mtrage nest autre que ladaptation du clbre roman dAlbert Camus. Samedi prochain, il y aura une sance unique 15 h, o sera projet un autre film ayant obtenu la palme dor, en loccurrence Le Gu-pard, incontournable chef-duvre de Luchino Visconti. Dimanche prochain, un des tout premiers classiques du no-ralisme litalienne sera laffiche. Il sagit de Rome, ville ouverte, un film dur et poignant de Roberto Rosselini, ralis en 1945, et qui relate lhistoire de rsistants italiens, face la fureur fas-

    ciste. Dautres chefs-duvre seront pr-vus jusqu la fin du mois doctobre, cer-tains tragiques dautres plus lgers. On compte notamment La terre tremble et Mort Venise de Lucchino Visconti, Le voleur de Bicyclette de Vittorio De Sica, et enfin Parlons femmes, tru-culent film sketchs dEttore Scola avec Vittorio Gassman dans le rle principal. Enfin, on a appris par ailleurs que la Cinmathque dOran tait mise la disposition des tudiants pour une sance hebdomadaire en matine. La sance comprendra un film de leur choix, condition toutefois quil soit disponible dans le stock de films archiv par la Cinmathque. Akram El Kbir

    La couverture mdicale est insuffisante

    CINMATHQUE DORAN

    EL-BAYADH

  • El Watan - Jeudi 11 septembre 2014 - 9

    R G I O N E S T

    CHANTIERS DE LVNEMENT DE 2015 CONSTANTINE

    Cafouillage, doutes et mises en demeure

    L es difficults rencon-tres sur les chantiers de lvnement culturel de 2015 se sont confirmes, hier, loccasion dune sortie dinspection du wali, Hocine Ouadah. Comme il fallait sy attendre, beaucoup de pro-blmes restent suspendus et menacent la ralisation de plusieurs projets, du moins concernant le respect des d-lais fixs. Cest ainsi que lors du premier point au salon dhonneur de laroport Mo-hamed Boudiaf, il a t consta-t que les travaux avancent pniblement. Depuis dj une anne, cest pratiquement le mme chantier, mis part quelques dcorations, entre fentres et portes, exposes la hte. Le deuxime projet qui continue dalimenter la pol-mique est celui du Palais des expositions. Sur place et mal-gr les explications donnes par le responsable du chantier, le wali ne semblait gure ras-sur pour sommer lentreprise de se conformer au plan de charges. A une question sur le paiement de la premire situa-tion, cause du ralentissement des travaux, le wali opposa un net refus, reprochant ces derniers leur laxisme dans la transmission des donnes. Plus grave encore, il a demand des garanties concrtes. Chose que lentreprise peine apparem-ment assurer. Le projet est aux travaux de terrassement et rien ne prsage quil y aura un vritable envol, du moins pour les prochains mois. La salle de spectacles Le Z-nith semble tre le projet le plus srieux, puisque lentre-prise chinoise assure convena-blement sa mission. La btisse avance grands pas en atten-dant les quipements, dont on

    dit quils seront bientt rcep-tionns. Du ct de la mos-que Emir Abdelkader o des travaux de confortement sont en cours, les choses se passent plutt mal. En tmoigne cette question du wali ladresse de lentrepreneur : Pourquoi vous avez dfonc la route ?. Stupfait, ce dernier dira : Nous allons la rhabiliter avant vendredi prochain. R-ponse lapidaire et sans convic-tion, puisque le wali rtorque et lui dit schement : Vous allez la rhabiliter mais ce sont plus de soixante de vos camions qui vont lemprunter chaque jour et de ce fait, elle va subir des dtriorations. Ce nest pas tout, puisque le responsable de la mosque devait rapporter au wali une autre bourde de lentreprise qui a enlev tous ses engins, lui expliquant : Nous avons appris que lentreprise ne dis-pose daucun engin, elle les a lous et devait les rendre leur propritaire. Coup de colre du wali qui venait de saper-cevoir quil y a de larnaque et

    de dire : Vous vous arrangez sur notre dos, cest malsain. Il ordonnera au directeur des quipements publics de les mettre en demeure.

    TROP DE POINTS NOIRSAu niveau du palais de culture Malek Haddad, un autre pro-blme se pose et concerne la climatisation et cest le re-prsentant de lentreprise qui fait part au wali de labsence du sous-traitant en charge de ce volet. Si cette socit ne reprendra pas les travaux dici quinze jours, il y aura un risque majeur concernant les dlais. a-t-il averti. Lautre fait marquant concerne le muse dart dont les travaux sont larrt depuis plusieurs jours. Les raisons, selon le reprsentant du bureau charg du suivi concernent les plans remis par le bureau dtudes qui manqueraient de clart. Il dira au wali : Nous ne pouvons rien faire si les plans ne sont pas complets, car nous ne pouvons procder aucun suivi. Le dernier point

    concernant la rhabilitation des faades dimmeubles au niveau de la place Amirouche (ex-La Pyramide), nous appre-nons auprs du directeur du logement, Mustapha Balah, que lentreprise Costruzioni dtentrice du march, allait tre allge par le nombre de btisses rhabiliter, de presque de moiti sur un total de 57. Pour notre part, nous avons peru un vrai ressenti-ment chez le premier respon-sable de la wilaya au regard de la cadence des travaux, du, principalement, au manque de srieux de certaines entre-prises, dune incohrence fla-grante des quelques directions de wilaya avec les matres douvrage du fait qu chaque visite, le wali dcouvre des problmes dordre adminis-tratif qui bloquent lavance-ment des travaux, croire que les runions et autres rencontres au sige du cabinet du wali avec les responsables des diffrentes directions semblent navoir servi rien. N. Benouar

    ANNABA Un migr crou pour tra c de stup ants

    Sur recommandation du procureur de la Rpublique, le juge dinstruction prs le tribunal de Annaba a ordonn hier la mise sous mandat de dpt de N. S., 38 ans, migr algrien rsident en France, avons-nous appris de sources policires. Il est accus de trafic de stupfiants et dinfraction la lgislation de change. Selon les premires informations, le mis en cause a t arrt, avant-hier, par les services de la police algrienne des frontires (PAF) en collaboration avec la brigade de stupfiants de la sret de wilaya au port de Annaba aprs sa descente du bateau voyageur assurant la liaison entre Marseille et Annaba. Rsident Marseille, il est originaire de la wilaya de Souk haras. Il avait en sa posses-sion 1.567 comprims de psychotropes de diffrentes marques (Valium-Rvotril et Sbutex), cachs soigneusement dans ses bagages. Les services de scurit ont dcouvert lors de sa fouille corporelle une somme de 735 Euros dans ses poches, non dclare la douane algrienne. Lela Azzouz

    CONSTANTINEAccident mortel Ibn ZiadUn homme rpondant aux initiales S. M., g de 25 ans a trouv la mort, hier matin vers 6h, dans un accident de la route lentre de la commune dIbn Ziad, apprend-on auprs de la Protection Civile. Le dfunt est dcd sur place suite une col-lision entre un camion semi-remorque et un vhicule de marque Herbine, conduit par B. A., g de 25 ans. Ce dernier, gravement bless, a t transport par les lments de la Protection Civile lhpital de Mohamed Boudiaf dEl Khroub o la dpouille mor-telle de la deuxime victime a t dpose. Y. S.

    EL OUED Cinq personnes mortes suite le ondrement dun murC inq membres de la famille Kelkani ont trouv la mort, hier, suite leffondrement dun mur interne dune maison sise la localit de Zgoum dans la commune de Hassani Abdelkerim, 10 km dEl Oued, a-t-on appris de sources locales. Il sagit de 3 bbs gs dun an chacun et deux jeunes femmes ges de 24 et 25 ans. Il tait 4h du matin, au moment o tous les membres de la famille taient endormis, quand un mur de clture, bti en matriaux locaux sest effondr sur eux. Notre source a indiqu que parmi les victimes on compte un bb de nationalit tunisienne et sa mre. Cette malheureuse mre, ge de 25 ans, fille du pre de la famille, marie et habitant en Tunisie, est venue El Oued pour passer quelques jours. Evacue lhpital dans un tat grave, elle a succomb ses blessures. Le drame a eu lieu alors que le pre de la famille endeuille vient de bnficier de laide de lEtat (700 000DA), pour la restauration de sa maison btie en matriaux locaux. La Gendarmerie nationale a ouvert une enqute. Rezzag Salem Youcef

    CHELGHOUM LAD (MILA) Dix blesss dans un accident sur la RN5Le voisinage de la ferme agricole Idir, sur la RN5, au sud de la commune de Chelghoum Lad, a t, ce mardi, le thtre dun carambolage la hollywoodienne entre deux voitures touristiques et un poids lourd. La violente collision entre les trois vhicules a caus des blessures de diffrents degrs de gravit 10 personnes et occasionn des dgts matriels importants, avons-nous appris auprs de la Protection civile. Les victimes sont une femme de 30 ans et 9 hommes gs entre 30 et 37 ans. Les deux voitures tou-ristiques, immatricules dans la wilaya de Constantine, et le poids lourd, portant une plaque minralogique de la wilaya de Mila, ont t compltement dtruits, prcise-t-on. Les victimes ont t va-cues lhpital de Chelghoum Lad. La Gendarmerie a ouvert une enqute. B. K.

    GUELMA Des voleuses sous les verrousT rois femmes, ges entre 21 et 36 ans, ont t prsentes et croues ce dimanche devant le tribunal de Guelma pour vol ltalage deffets vestimentaires et usurpation didentit. Selon un communiqu de la sret de wilaya de Guelma, rendu public hier, les faits remontent quelques jours lorsque les propritaires de plusieurs magasins de vtements du boulevard Souidani Boudje-ma Guelma ont dpos plainte pour vol auprs du commissariat du 4e arrondissement. Les investigations de la police ont permis didentifier les trois femmes originaires de la wilaya dAnnaba et de la commune de Bouchegouf (Guelma) et par la mme de rcuprer quelques objets vols. Karim Dadci

    DESS

    IN

    A sept mois de louverture de la manifestation, la tension monte, surtout que les lenteurs constates dans les projets font craindre des ratages.

    Installation de 14 nouveaux chefs de services

    Quatorze (14) mdecins chefs de services ont t installs hier matin au niveau du CHU Dr Benba-dis en prsence du directeur de ltablissement Ahmed Brachia et du directeur de la sant Azzouz Assassi. Selon ce dernier, ces chefs de services sont les lau-rats du concours national organis il y a deux mois. Ils sont tous des professeurs spcialistes dans diff-rentes branches mdicales. Avant, nous avons rencon-tr des difficults pour ou-vrir ces postes, car il sagit de procdures interminist-rielles ; ce nest quaprs la

    dernire visite du ministre de la sant ces services que nous avons pu ouvrir ces postes dans le but de combler un dficit en ges-tionnaires et amliorer le travail. Il y a eu galement des propositions pour que les hpitaux dEl Khroub, de la cit El Bir, et de Ali Mendjeli soient des centres hospitaliers, et il y aura de nouveaux postes pour rduire la surcharge au sein du CHU, mais elles ont t refuses par le ministre de lenseignement suprieur, a dclar le DSP. Lon saura que seul le service doph-talmologie qui ne dispose

    pas encore de responsable, car il ny a pas eu de postu-lants dans cette spcialit. Dautre part, le directeur du CHU nous a avou quil y a eu une centaine de lau-rats dun autre concours qui vont tre installs inces-samment comme des chefs dunits, au niveau des 52 services du mme CHU. Notons que durant la mme journe, 7 mdecins chefs de services ont t instal-ls lhpital de Didouche Mourad, un lhpital psy-chiatrique de Djebel Oua-hch et un autre au service de nphrologie de la clinique de Daksi. Yousra Salem

    CHU BENBADIS

    Des habitants de la commune de Ngrine, 160 km de Tbessa, ont ferm hier le sige de lAPC pour protester contre la dgradation de leur cadre de vie. Rassembls devant le portail et munis de banderoles, portant diffrents slogans, les contestataires ont empch tout accs aux employs municipaux. Lintervention des lments de la police et certains notables dela ville na pas pu convaincre ces protestataires, dtermins aller jusquau bout de leurs revendications. Lakehal Samir

    TBESSALES HABITANTS DE NGRINE FERMENT LE SIGE DE LAPC

  • El Watan - Jeudi 11 septembre 2014 - 9

    174 demandes dindemnisation dposes

    CAMPUS DE TAMDARETARD DANS LA LIVRAISON DES BLOCS PDAGOGIQUESLe projet de ralisation de 17 000 places pda-gogiques au campus universitaire de Tamda, relevant de luniversit Mouloud Mammeri, sera rceptionn en septembre 2015. Cest ce qua annonc Abdelkader Bouazgui, wali de Tizi Ouzou lors du conseil de wilaya consacr la rentre universitaire tenu la semaine dernire au sige du Centre des uvres universitaires. La ralisation a t confie deux entreprises. 10 000 units pour un groupe espagnol et 7 000 autres vont tre ralises par Cosider. Inscrit lactif de la Dlep (Direction du logement et des quipements publics), le projet accuse, nanmoins, un retard dans la ralisation. Sa rception est prvue initialement pour ce mois de septembre. Si lon tient compte du nombre croissant des nouveaux tudiants inscrits cette anne, force est de constater que le besoin en matire de places pdagogiques se fait sentir. En effet, luniversit enregistre 1 000 tudiants de plus que la rentre prcdente, soit un taux de croissance de 4% en termes des effectifs. Cela permettra luniversit daccueillir autant de nouveaux tudiants la rentre 2015. Depuis quatre ans, aucune place pdago-gique na t livre. Nous avons 15 mois pour terminer les travaux de ce projet. Nous devons accorder la priorit la pdagogie, car il sagit de lavenir de nos tudiants. Nous ne devons pas rater la prochaine rentre universitaire, dira le wali lors de cette runion. Luniversit a enregistr cette anne un effectif global de 51 300 tudiants, dont 7 869 nou-veaux inscrits (5 454 filles et 2 405 garons). En outre, 12 690 tudiants vont quitter luniver-sit avec des diplmes, parmi lesquels 8 240 en licence LMD, 2 100 en master LMD et 2 350 en systme classique. Ce sont les chiffres annon-cs par le vice-recteur de luniversit Mouloud Mammeri. Le mme responsable indique que tous les tudiants dtenteurs dune licence LMD peuvent sinscrire dsormais en forma-tion master. Par ailleurs, luniversit offre 19 nouvelles formations en master pour atteindre 134 au total. Elle assurera galement 86 forma-tions en licence. Farid Guellil

    KABYLIE INFO

    64 foyers de lpidmie ont t recenss travers la wilaya.

    Quelque 174 leveurs ont dpos des dossiers dindemnisation aprs la perte de leurs cheptels at-teints par la fivre aphteuse dans la wilaya de Tizi Ouzou, a dclar le reprsentant de linspection vtrinaire lors du dernier conseil de wilaya tenu hier. Le mme responsable a indiqu que le nombre de ttes bovines qui correspondent aux demandes dindemnisation slvent 879 alors que le montant financier de lopra-tion est de 80 000 000 DA. Dr Hachemi a assur que tous les leveurs ayant prsent un dossier dindemnisation seront ddommags. 93 demandes ont t traites au niveau de la Badr. Le dossier devra tre constitu dune dclaration de maladie, dun ordre et dun certificat dabattage et dun certificat de dsinfection de ltable. Au bilan de la situation de la fivre aphteuse dans la wilaya, dont les premiers cas, rappelons-le, ont t localiss Imsouhal, Abi Youcef et Bounouh, le 30 juillet dernier, lon a enregis-tr 174 exploitations atteintes qui correspondent un cheptel bovin de 1 621 ttes, soit un taux de 1,6% du nombre global du cheptel de la wilaya. Le nombre de bovins atteints slve 916 ttes et lopration dabat-tage sanitaire a concern 1 588 animaux, alors que 33 cas de mortalit ont t recenss. En outre, 64 foyers ont t dclars

    au niveau des 38 communes touches par le virus aphteux, a tenu prciser encore le responsable vtrinaire, en indi-quant que les localits les plus touches par lpizootie sont Azazga, Frha et Tizi Ouzou. Sagissant du vaccin contre cette pidmie animale, un quo-ta initial de 10 000 doses avait t achemin vers la