elaboration du schéma régional du climat, de l’air et de l ... · une contribution ambitieuse...
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Elaboration du schéma régional du
climat, de l’air et de l’énergie du Limousin
Atelier Transversal Activités
économiques 23/05/2012
1
S’informer
Co-construire
Assurer une cohérence entre les différentes échelles
Se mobiliser sur les enjeux du SRCAE
Des lieux de travail et de contribution active à l’élaboration du SRCAE… … à soumettre au COTECH … à faire valider en COPIL
3
Ateliers SRCAE
Phase 3
Ateliers thématiques
Energies renouvelables
30 mai matin
Adaptation au changement climatique
24 mai matin
Ateliers sectoriels
Bâtiments (résidentiel et tertiaire)
22 mai matin
Transports et Déplacements
22 mai après-midi
Agriculture
23 mai matin
Forêt bois
29 mars
Ateliers transversaux
Aménagement, urbanisme
30 mai après-midi
Activités économiques
23 mai après-midi
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• 14h00-14h45 : Plénière
o Rappel du diagnostic et des enjeux
o Présentation du cadre de travail et de la méthode
o Présentation des orientations proposées pour le SRCAE
• 14h45– 17h00 : Travaux en sous-groupes (avec une pause!)
o Travail d’écriture sur les orientations
• 17h00 – 17h15 : Plénière
o Conclusion
Diagnostic du SRCAE : rappel
6
8
• Transport + Bâtiment = ¾ de la consommation d’énergie
• 60 % de l’énergie consommée issue de ressources fossiles (60% au niveau national)
• Un consommation significative de bois-énergie (19% de l’énergie consommée contre 5% en France)
Résidentiel31%
Tertiaire13%
Transports32%
Industrie21%
Agriculture3%
Un profil énergétique semblable à celui de la France en 2009
21,2 TWh consommés en 2009 : un ratio de 28 MWh/hab - similaire à la moyenne
française
Répartition de la consommation d’énergie finale
par secteur en 2009 en Limousin- Source : SOeS
Répartition de la consommation d’énergie finale
par secteur en 2009 en France- Source : SOeS
Limousin France
• Un tendance à la hausse malgré une population stagnante entre 1990 et 2009 : – Limousin : + 11% pour une croissance de population de + 0,6%
– France : + 10% pour une croissance de population + 8%
• Le transport, principal facteur d’augmentation – + 38% entre 1990 et 2009
9 -100
-50
0
50
100
150
200
Industrie Résidentiel Tertiaire Agriculture Transports Tous secteurs
GW
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9)
Croissance nette de chaque secteur en termes de consommation
d’énergie finale entre1990 et 2009, Source : SOeS
Consommation d’énergie
Transport et bâtiment sont les principaux chantiers en
Limousin
10
Déjà 28,5% d’énergie renouvelable en Limousin en 2009 !
• Un objectif de 23 % déjà atteint
• L’essentiel de la production est « historique » : hydroélectricité et bois-énergie
• Un démarrage difficile des filières éolien, solaire et méthanisation malgré des potentiels intéressants
Hydroélectricité31%
Eolien0,3%
Solaire photovoltaïque
0,03%
Biomasse (électricité par cogénération)
4%
Bois63,1%
Solaire thermique
0,1%
Pompes à chaleur
0% Géothermie0,02%
Répartition de la production d’énergie renouvelable
par filière en 2009, Sources : SOeS, Ademe
Objectif SRCAE : définir ce que pourrait être une contribution ambitieuse régionale en
matière de développement des EnR
11
Des contraintes faibles à l’échelle régionale mais une situation préoccupante dans certaines zones
• Des dépassements de seuils pour les NOx et l’ozone lié en grande partie au transport routier
• 29 communes en zone sensible (6% de la superficie du territoire et 43% de la population )
Carte des communes sensibles pour la qualité de l’air
en Limousin, Source : LIMAIR, 2011
Articulation air/climat/énergie : quelques antagonismes à identifier et à surveiller mais une convergence globale des enjeux air/climat/énergie sur la majorité des thématiques.
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• 7, 7 MteqCO2 émises en 2008 (hors puits
carbone) : 1,5% des émissions nationales
• 3,6 MteqCO2 absorbées en 2008 par les forêts et les prairies = 46% des émissions régionales
• Agriculture : une production de protéines animales pour 1,8 millions de personnes qui explique une première place dans les émissions régionales
• Transport : des infrastructures développées et une dépendance à la voiture individuelle du fait de la faible densité et du caractère rural du territoire
Le profil climat, un focus particulier sur l’agriculture
Emissions de GES par secteur en 2008, Sources : SOeS,
Climagri, Citepa, facteurs d’émission Ademe
Une synergie Climat/Air/Energie clairement établie
Des enjeux climatiques spécifiques à la région au regard de l’importance du secteur agricole
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Les grandes vulnérabilités en région
Objectif SRCAE : défricher le sujet (Identifier les vulnérabilités clés, et définir à quels endroits (autres schémas, plan, observatoires) il sera indispensable
d’intégrer la question
La vulnérabilité en ressource en eau
La vulnérabilité du secteur agricole
La vulnérabilité des activités forestières
La vulnérabilité des populations aux aléas de chaleur extrême
4 principales vulnérabilités
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• L’industrie en Limousin: 21% des consommations d’énergie et 9% des émissions de GES.
• 9% des émissions sont d’origine non-énergétique (solvants, process industriels, etc.)
• Vers une meilleure intensité énergétique ? : entre 1999 et 2008, les consommations d’énergie dans l’industrie ont diminué de 20% alors que l’emploi industriel à régressé de 15%. Cette baisse concerne principalement les énergies fossiles.
Répartition de la consommation d’énergie par énergie dans l’industrie en 2006, Source : EACEI – SESSI
Evolution de la consommation d’énergie de l’industrie en Limousin – Base 100 en 1996, Source : EACEI – SESSI
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• 3 branches consomment plus de 80% de l’énergie pour un tiers des effectifs : l’industrie papetière, les IAA, la céramique.
• L’industrie papetière est à l’origine de plus de 65 % des consommations d’énergie et de 57 % des émissions de GES pour 7% de l’emploi industriel et 30 établissements
• Des branches au profil divers : alors que l’industrie papetière s’appuie sur une cinquantaine d’établissements (et 3 000 emplois), les IAA sont beaucoup plus diffuses, avec plus de 3 600 entreprises et 10 720 emplois.
Répartition de la consommation d’énergie de l’industrie par branche en 2006, Source : EACEI – SESSI
0,6%
0,6%
0,7%
0,8%
0,9%
2%
2%
3%
7%
7%
11%
27% 37%
Textile, du cuir et de l'habillement
Construction mécanique
Produits en plastique et caoutchouc
Sidérurgie, Métallurgie
Aautomobile, transport, navale, aéronautique
Fonderie, travail des métaux
Construction électrique et électronique
Chimie, Parachimie, Pharmacie, Engrais, Plastiques
Industries diverses
Matériaux de construction, de céramique et de verre
Industries agro-alimentaires
Papier et du carton
Consommatin d'énergie
sauf Liqueurs noires
Consommation de
Liqueurs noires
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• 10 installations industrielles en Limousin sont concernées par le PNAQ - Plan national d’Allocation des Quotas, (hors installations de combustion : centrale thermique électrique et chauffages urbains) pour une allocation annuelle totale de 324 ktCO2 (pour rappel : 725 kteq CO2 émises aujourd’hui par l’industrie en région).
Nom etablissement Ville Dep Secteur Allocation annuelle (tCO2)
BLEDINA Brive 19 combustion agro alimentaire 5245
ISOROY Ussel 19 Combustion autres 13178
EUROCOUSTIC SA Genouillac 23 Combustion autres 55980
BIOCOGEN Crézin Feytiat 87 Combustion autres 10072
CHU DUPUYTREN Limoges 87 Combustion autres 12224
FERRO COULEURS FRANCE Limoges 87 Combustion 3963
SETHELEC - usine SMURFIT Saillat sur Vienne 87 Combustion industrie 61909
INTERNATIONAL PAPER SA Saillat sur Vienne 87 PAPIER 74836
PAPETERIES ET Bosmie l'Aiguille 87 PAPIER 13359
SMURFIT KAPPA PRF Saillat-sur-Vienne 87 PAPIER 73442
Les installations industrielles soumises au PNAQ en Limousin, Source : PNAQ
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Pré-Grenelle
Mesures Grenelle
LE scenario cible
Engagement européen
Région à énergie positive
en 2030
LE scénario cible
Scénario fil de l’eau : aucune nouvelle mesure n’est adoptée, pas même le Grenelle
Le scénario qui exprime les objectifs du SRCAE
4 Scénarios élaborés en
Phase 2 (Décembre/Mars)
Un dernier scénario en
phase 3 (Avril/Juin)
Pour tous les scénarios, trois
horizons de calcul : 2020,
2030, 2050
Scénario tendanciel : évolution de la situation actuelle prenant en compte les mesures Grenelle et les actions régionales
Scénario exploratoire « bas » : permet d’atteindre le 3x20
Scénario exploratoire « haut » : le scénario d’excellence
• Une première marche « acquise », principalement grâce aux mesures dans :
– Les transports via le progrès technologique
– Le bâtiment via l’amélioration des systèmes de chauffage et les réglementations thermiques dans une moindre mesure
20
21
Scénarios Engagement européen
Région à énergie positive
Volet énergie du 3*20
Volet GES du 3*20 X
Volet EnR du 3*20
Facteur 4 en 2050 X X
Quelles ambitions ?
• La 2nde série d’ateliers a permis de discuter et de débattre des différentes hypothèses utilisées dans ces scénarios : – nb de logements réhabilités ;
– part modale du transport en commun ;
– nb de chaufferies bois supplémentaires ;
– Etc.
• Ces débats ont donné lieu à la formulation de nouvelles hypothèses proposées par les participants
• Elles permettent d’esquisser un nouveau scénario : le
« scénario pré-Cible »),
• Ce scénario deviendra, après divers arbitrages en Comité Technique et Comité de pilotage, le scénario cible du SRCAE
23
24
Scénarios Pré-Cible Région à énergie positive
Volet énergie du 3*20 (-25%) (-26%)
Volet GES du 3*20 X (-17%) (-20%)
Volet EnR du 3*20 (58%) (65%)
Facteur 4 en 2050 X (-42%) X (-50%)
25
26
Exercice à « économie constante »
Scénario/ évol. par rapport au tendanciel
2020 2050
Mesures Grenelle 0% 0%
Pré-Cible (Région à énergie positive)
-27% -49%
Qu’est ce qu’une orientation?
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De grandes orientations … : o Un objectif stratégique, une feuille de route pour les
acteurs régionaux
o Un point clé dans la réalisation du scénario cible
o Une à deux grandes orientations par thème/secteur déclinées en sous-orientations
… déclinées en sous-orientations : o Des pistes de traduction opérationnelle qui identifient
« les conditions de mise en œuvre »
o Un élément tangible, utilisable par les territoires pour les déclinaisons futures dans les documents de planification (PCET, PLU, PDU, SCOT…)
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Pour décliner le Scénario Cible, une valorisation :
des propositions réalisées lors des ateliers et du Cotech
des projets, plans, schémas et démarches en cours
des expériences menées actuellement sur d’autres territoires (bonnes pratiques)
29
30
Des orientations transversales « management du système » : gouvernance, mise en œuvre et suivi, information et communication
Des orientations sectorielles :
oBâtiments
o Transport/ fret et aménagement
oAgriculture
o Forêt
o Industrie et activités économiques
Des orientations thématiques :
o Énergies renouvelables
oQualité de l’air
oAdaptation au changement climatique 31
Les pistes de sous-orientations
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1) Réduction de l’impact air climat énergie direct et indirect de l’appareil artisanal et industriel :
– Actions pour l’efficacité énergétique
– Substitution énergétique et développement des ENR
– Réduire les émissions de polluants et de CO2
2) Répondre aux nouvelles demandes environnementales et saisir les opportunités économiques
– Eco-conception
– Eco-activités
• Inscrire la réflexion dans une triple échelle
– Celle du site de production – de l’établissement
– Celle de la zone d’activités
– Celle du territoire
33
Réduire la dépendance
aux énergies fossiles
Répondre aux exigences
réglementaires
34
• Créer ou renforcer des filières régionales d'excellence dans les champs de l'éco-construction, de l'éco-réhabilitation et des énergies renouvelables
• Soutenir l'innovation pour favoriser l'éco-conception (éco-innovation)
• Favoriser les complémentarités à l'échelle locale entre entreprises en s'appuyant sur les principes de l'écologie industrielle
• Faciliter l'accès des Limousins à une production agricole locale et diversifiée
Mutation vers une
économie durable
•Accompagner les entreprises vers des process et des usages énergétiquement sobres et efficaces et une réduction des rejets atmosphériques
•Sensibiliser les salariés à la sobriété et aux comportements économes en énergie sur leur lieu de travail
•Inciter les entreprises et administrations à optimiser les déplacements de leurs salariés, visiteurs, clients par la mise en place de PDE (Plans Déplacements Entreprises) (ou PDIE)
•Sensibiliser et mobiliser les donneurs d’ordre pour optimiser le transport de marchandises
Evolution des
pratiques et
efficacité éner-
gétique
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Répartition de la consommation d’électricité de l’industrie en Limousin (SESSI 2007)
Détail
(estimation : Energies Demain, d’après CEREN)
Postes / Opérations Potentiels de réduction Actions possibles
Moteurs De 20 à 70 %
- Meilleur dimensionnement - Haut rendement (norme IE-2,3) - Variation électronique de vitesse - Efficacité des transmissions - Assurer une bonne maintenance
Air Comprimé De 20 à 25 %
- Dimensionnement adapté - Réduction des pertes de charge - Limiter les fuites - Performances des pneumatiques
Pompage De 25 à 30 % - Dimensionnement adapté - Optimisation du réseau hydraulique - Réduire les frottements
Froid Jusqu’à 30 %
- Isolation - Vitesse variable pour le compresseur - Pression flottante - Maintenance et optimisation
Fluides caloporteurs
~10% - Réduction des pertes chaufferies - Réduction des pertes réseaux
Autres : Eclairage, ventilation, chauffage… Jusqu’à 50% d’économies d’énergie
Les usages transverses représentent : 6% des consommations de combustibles 97% des consommations d’électricité
Soit 23% de la consommation du secteur
Accompagner les entreprises vers des process et des usages énergétiquement sobres et efficaces et une réduction des rejets
atmosphériques (1/5)
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Accompagner les entreprises vers des process et des usages énergétiquement sobres et efficaces et une réduction des rejets
atmosphériques (2/5)
Les objectifs du scénario pré-cible sur les usages transverses : Issu de la régionalisation d’une étude de potentiel CEREN
A l’horizon 2020, cibler les branches où le potentiel de réduction est le plus élevé (9% de gain au total): Potentiel élevé : 70% du potentiel atteint Potentiel moyen : 30% du potentiel atteint Potentiel faible : 10% du potentiel atteint
A l’horizon 2050, atteindre 100% du potentiel soit 15% de réduction de la consommation de l’industrie
Postes / Opérations
IAA Papier-Carton
Electro-nique
Céra-mique
Automobile Parachimie/ pharmacie
Fonderie
Moteurs +++ +++ ++ ++ ++ ++ ++
Air Comprimé
+++ +++ ++ ++ ++ ++ ++
Pompage +++ +++ +++ ++ ++ ++ ++
Froid +++ +++ +++ - + ++ -
Fluides caloporteurs
+++ +++ ++ ++ ++ ++ +
Répartition du
gain liés aux
opérations
transverses en
2020 par type
d’usage
Papier-carton = 57% du potentiel
IAA = 14%
37
Accompagner les entreprises vers des process et des usages énergétiquement sobres et efficaces et une réduction des rejets
atmosphériques (3/5)
Les objectifs du scénario pré-cible en matière de chaufferies bois industrielles : Chaufferies de taille moyenne : Actuellement : 33 chaufferies en 2009 pour 95 MW (données Ademe) Objectif : + 26 chaufferies construites d’ici 2020 (2,9 MW), 32 entre 2020 et 2030 => Puissance multipliée par 2 en 2030 : 200 MW Impact sur la ressource : + 40 000 t/an Grosses cogénérations : Les projets industriels type CRE très impactant Pas de projet supplémentaire aux projets CRE déjà actés: 4 projets industriels (21 mWé) et 1 réseau de chaleur urbain (Val de l'Aurence, 5,5 MWé) => Production prévue : 530 GWh chaleur / 200 GWh élec en 2020 Impact sur la ressource : + 350 000 t/an
Gisements d’économies d’énergie par secteur de l’Industrie manufacturière
Secteur Economies d’énergie pour les actions sur le process
Actions possibles Part du gisement sur les process
Papier-Carton - 32 %
Amélioration des techniques de pressage et de séchage (impulse drying) pour augmenter la siccité du papier (% résidus secs) Technologie bi-vis Compression mécanique de vapeur pour la phase de concentration …
80%
IAA - 11% Compression mécanique de vapeur PAC
6%
Autres De -5% à -20% 14%
38 Gisement d’économies d’énergie par l’évolution des process dans l’industrie : 22 %
Accompagner les entreprises vers des process et des usages énergétiquement sobres et efficaces et une réduction des rejets
atmosphériques (4/5)
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• Estimation des gains sur les compresseurs des systèmes de production d’air comprimé et de froid
• La récupération de chaleur est intéressante seulement dans les industries où l’autoconsommation est importante
Hypothèses d’atteinte du gisement
Secteurs concentrés à fort potentiel
- papier-carton -IAA - électronique - céramique
TOTAL - 380 GWh -8 %
(consommation totale d’électricité)
Accompagner les entreprises vers des process et des usages énergétiquement sobres et efficaces et une réduction des rejets
atmosphériques (5/5)
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Sensibiliser les salariés à la sobriété et aux comportements économes en énergie sur leur lieu de travail
Changement de comportements : les objectifs du scénario pré-Cible
-Maîtriser les consommations liées au chauffage et ECS => respectivement 5% et 30% de gain possible dans le tertiaire grâce aux comportements et petits équipements atteint dans 100 % des bâtiments/locaux en 2030
-Electricité spécifique => Le scénario prend en compte outre la réglementation et les progrès technologiques, des mesures comportementales :
• préférences aux étiquettes A+ et A++ (A+++ pour 2050) pour les équipements électroménagers et de froid,
• actions spécifiques sur les process, les moteurs
• amélioration de l’efficacité des écrans
• politique volontaire sur l’éclairage
Evolution des consommations par m² de tertiaire de l’électricité
spécifique (base 100 en 1986), Source : CNDP, Energies Demain
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1
1,2
1,4
2005 2015 2025 2035 2045
Mesures Grenelle
Eclairage
Bureautique
Froid
Autres
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Inciter les entreprises et administrations à optimiser les déplacements de leurs salariés, visiteurs, clients par la mise en
place de PDE (Plans Déplacements Entreprises) (ou PDIE)
Télétravail
Développement du télétravail à domicile pour les habitants des banlieues lâches, franges urbaines et communes rurales :
10 000 travailleurs en 2020 et 30 000 en 2050 habitant en zone rurale ou périurbaine pratiquent le télétravail 2 jours par semaine.
En 2020, ils représentent 13% des emplois salariés du tertiaire (hors restauration, hôtellerie, santé, éducation, commerces, activités récréatives) et 40% en 2050.
Covoiturage
Pour le motif « travail », en 2005, on estime que déjà 1 conducteur sur 10 pratique le covoiturage (10% des voitures)
Grâce aux plates-formes, aux parkings relais etc., ce taux augment légèrement à 18 % en 2020 et 27 % en 2050, soit plus d’une voiture sur 5 qui covoiture.
Des objectifs ambitieux dans le transport de voyageurs :
- Quel rôle pour les entreprises ?
- Comment les mobiliser ?
- Quelle dynamique et quels dispositifs en région ?
Transport en commun
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Sensibiliser et mobiliser les donneurs d’ordre pour optimiser le transport de marchandises
• Un travail de sensibilisation et d’incitation des donneurs d’ordre à mener, surtout professionnels
• L’éco-taxe poids lourds suffira t’elle ? – Un coût de l’éco-taxe estimé à 20 cts €/km – Entièrement répercutée sur le coût du transport (et non absorbé par le
transporteur)
• Des pratiques de consommation qui ont évolué grâce à Internet. – Une étude Estia-Via, 2009 montre que l’e-commerce permet de diviser par 4
l’impact GES par rapport à une acquisition « physique ». – Cependant, des progrès possibles sur le réflexe « livraison en 24 h »
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Créer ou renforcer des filières régionales d'excellence dans les champs de l'éco-construction, de l'éco-réhabilitation et des
énergies renouvelables
Des filières vertes encore émergentes Rapport d’Expertise des potentialités et faisabilités du Limousin en matière de croissance verte, EcoEthic - 2011
Réseaux électriques intelligents (smart grids) - en Limousin, porté par Legrand, qui s’est investie dans plusieurs programmes de recherche - un pôle de compétitivité : Elopsys - des formations qualifiantes en domotique - mais un déficit de filières amont en région (éolien, photovoltaïque, stockage d’électricité,…).
Biomasse matériaux - des centres techniques et de ressources dédiés : Centre technique de matériaux naturels de
construction, pôle éco construction,… - mais des entreprises sont de très petite taille qui peinent à se développer - d’autres régions françaises ont développé des centres ressources ou des clusters sur ce sujet.
Chimie verte et notamment chimie végétale - laboratoires de pharmacie, de médecine, IUT de biochimie etc. - quelques entreprises également bien positionnées : SILAB, SOTHYS… - Cependant, il n’existe pas encore de dynamique au niveau régional pour développer cette
filière et les entreprises ont des difficultés à s’approvisionner auprès des agriculteurs locaux qui semblent se montrer réticents. Le risque de conflit d’usage du sol est très prégnant.
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Soutenir l'innovation pour favoriser l'éco-conception (éco-innovation)
Eco-conception : « L'éco-conception consiste à intégrer l'environnement dès la phase de conception des produits, qu'il s'agisse de biens, de services. Cette intégration repose sur une approche globale et multicritère de l'environnement et est fondée sur la prise
en compte de toutes les étapes du cycle de vie des produits. » Ademe
– Un raisonnement global sur la ressource énergétique (énergie grise)
– Une approche plus systémique des modes de production (approche en « cycle de vie »)
– Quels enjeux et quels besoins ?
• Facteur de différenciation et réponse au marché
• Diversification des ressources en matière première
– Quels filières favorables? Quelles précautions ?
• Chimie Verte
• Agro-matériaux
• …
– Quels besoins ?
• Sensibilisation – Formation – Accompagnement
– Quelle antériorité en région ?
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Favoriser les complémentarités à l'échelle locale entre entreprises en s'appuyant sur les principes de l'écologie
industrielle
Recherche des synergies organisationnelles entre les acteurs à l’échelle des zones d’activités
₋ Sur les flux de matières : flux d’énergie, de déchets/co-produits, de matière première, de transports
₋ Sur les flux d’informations, de compétences ₋ Sur la mobilité des personnes
Un concept qui soulève de nombreuses questions : ₋ Sa définition conceptuelle et concrète pour les zones d’activités ₋ Les stratégies opérationnelles réellement possibles à mettre en œuvre. Les
sujets prioritaires avec lesquels commencer ₋ L’émergence d’une approche coopérative dans un secteur où les acteurs
s’ignorent ou sont en compétition (les outils de pilotage pour l’écologie industrielle)
Quel niveau de réflexion en région ? Quel potentiel ?
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Faciliter l'accès des Limousins à une production agricole locale et diversifiée
« Les circuits courts observés sont pénalisés par les très faibles quantités vendues qui induisent des émissions importantes rapportées au kg de produit vendu. Or, ces circuits auraient besoin de volumes bien inférieurs à ceux de la gde distribution pour atteindre les mêmes performances « carbone ». Les conditions pour garantir l’efficacité énergétiques de ces circuits : - Augmenter les quantités vendues - Regrouper les motifs pour un même déplacement - Réduire les trajets consommateurs - Distribuer les produits locaux dans les filières « classiques » (supermarchés, magasins, etc…)
Etude INRETS UoW GRT :
Chaînes logistiques et
consommation d’énergie :
cas des meubles et des fruits
& légumes. Etude des «
chaînes du Limousin rural :
panier paysan, marchés, vente
à la ferme, supermarché,
magasin ».
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• Créer ou renforcer des filières régionales d'excellence dans les champs de l'éco-construction, de l'éco-réhabilitation et des énergies renouvelables
• Soutenir l'innovation pour favoriser l'éco-conception (éco-innovation)
• Favoriser les complémentarités à l'échelle locale entre entreprises en s'appuyant sur les principes de l'écologie industrielle
• Faciliter l'accès des Limousins à une production agricole locale et diversifiée
Mutation vers une
économie durable
•Accompagner les entreprises vers des process et des usages énergétiquement sobres et efficaces et une réduction des rejets atmosphériques
•Sensibiliser les salariés à la sobriété et aux comportements économes en énergie sur leur lieu de travail
•Inciter les entreprises et administrations à optimiser les déplacements de leurs salariés, visiteurs, clients par la mise en place de PDE (Plans Déplacements Entreprises) (ou PDIE)
•Sensibiliser et mobiliser les donneurs d’ordre pour optimiser le transport de marchandises
Evolution des
pratiques et
efficacité éner-
gétique
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Débats
avec la salle
Mutation vers une économie durable
Evolution des pratiques et
efficacité éner-gétique
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51
Sous-orientation
Préciser ou reformuler l’orientation :
Pourquoi?
Réussite et mise en œuvre
Quels freins ? Quels leviers ? Quels facteurs de réussite?
Quels acteurs sont concernés par la mise en œuvre ?
Quels points de vigilance ?
Sur la qualité de l’air : Autres :
Etat d’avancement Une case à cocher parmi les trois et préciser !
Budget Une case à cocher parmi les trois et préciser !
1 Encore rien sur le
territoire
2 Des initiatives locales
3 Orientation déjà bien assurée en Limousin
€ Sous-orientation ne nécessitant pas de
financement
€€ Sous-orientation nécessitant un
financement faible ou modéré
€€€
Sous-orientation nécessitant un financement important
Phase 2 : Scénarios
Sept. Oct.
Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Aout Sept. Oct Nov. Déc. Mars
Phase 1 : Diagnostic et enjeux
Phase 3 :
Stratégie et
orientations
2011 2012 2013
Calendrier général de la démarche
Projet schéma
Ateliers n°1
Comité technique
Comité des maîtres
d’ouvrage
Ateliers n°3
Consultation publique
Comité technique
Ateliers n°2
Comité technique
Adoption du SRCAE
Co-construction du schéma
↓
Comité technique
Une diffusion des comptes-rendus par mail. Ils seront également disponibles sur les sites internet de la DREAL et du Conseil Régional
La possibilité d’adresser vos remarques et compléments par mail à :
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Un grand merci pour votre participation !