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Elle est la cote d’un seul homme, mesdames, c’est là le sens de votre fidélité.

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N B : Ce récit est une fiction. La lecture des événements

historiques relève de la pure fantaisie artistique. L’identité des personnages ne correspond pas à la réalité.

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Bienheureuse est ma bien aimée Elle fait la joie de mon cœur Le charme auréole son visage Généreux son sourire affolant Il y’a du soleil dans ses yeux Qui m’éblouissent o bonheur Une nuit immortelle nous irons Embrasser les étoiles dans la gloire.

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Préface

Quand un récit de vie, d’hommes ou des peuples peu importe, prend l’allure d’une randonnée de l’esprit à travers les méandres d’un univers fantasmagorique, quand une histoire vraie pourtant puisque vécue par des hommes et des peuples épouse, dans une symphonie de chants, de couleurs, de senteurs, de saveurs et d’impressions tactiles, tous les fantasmes d’un imaginaire aussi laborieux, cela s’appelle tout simplement « Le couple belgo-congolais ». Un récit d’anthologie digne de lecture lorsque l’esprit est en quête d’une évasion de reconstitution, puisque tous les sens sont en éveil, tous les sens vous réveillent. L’auteur y signe d’une belle plume, la plume de Nduw, cette espèce de prestigieux calao de la Nkalany, source du pouvoir de tout un empire, l’Empire Lunda. Un acte solennel et parfait scelle une union multiple : union de deux cœurs pétris à l’aura de deux cultures qui s’affrontent et se confortent, union de deux peuples, de deux nations sans frontières qui se découvrent et se recouvrent, union de deux genres narratifs qui s’entrelacent et s’embrassent sans tout embraser.

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En effet, à l’insu du Congo et de la Belgique, un couple les représente et génère les péripéties des resserrements et des relâchements de leur lien. Ce couple, cet homme et cette femme n’ont peut être jamais existé. Auraient ils vécus, voici ce qu’auraient été leur romance, leur légende, car il s’agit de génies. Une autre page de la mythologie contemporaine.

Nicole sait ce qu’elle est. Elle s’assume. Elle gère son destin et ce destin la contrôle. Elle est prisonnière d’une voyance qui la mène jusqu’au fond de la jungle, à la conquête d’un cœur, le cœur de tout un peuple.

Rkong succombe au charme exotique de cette divinité d’outre mer, de cette féminité écrasante et implacable. Le voici comme enchaîné, lié, on aurait dit malgré lui, pour quelquefois le meilleur et quelquefois le pire.

Rkong incarne cette jungle africaine longtemps misérable. Le Congo est un vaste pays longtemps très pauvre et très endetté. Pourtant son sol est un scandale géologique. Son bassin, un scandale hydrographique. Ses forêts, ses vallées, ses marécages, ses plaines et ses hauts plateaux, un potentiel agro pastoral scandaleux. IL y’a aussi son peuple, le potentiel humain est, on aurait dit, un scandale génétique. Faut-il alors trouver une explication raisonnable à cette révoltante pauvreté extrême de sa population.

Nicole par contre incarne la Belgique. Un territoire modeste pour un grand peuple dynamique qui a su trouver, amasser, et fructifier la richesse. Ses capitaux la hissent au sommet des fortunes colossales de l’humanité. Elle administre parcimonieusement les tenants et les aboutissants de son histoire et participe innocente à la gestion machiavélique de la planète.