encas-danse mag n°20

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ENCAS DANSE mag ENCAS DANSE MAG LE MAGAZINE DE TOUTES LES DANSES historique reportageS TOULOUSE SALSA FESTIVAL LA Rumba PORTRAIT kAREM ORTIz cULTURE CREATION et insertion FESTIVAL GUAGUANCO INTERVIEW ZEINA N° 20 jUILLET/AOUT BORDEAUX OPEN SALSA

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Le magazine à savourer sur tablette et smartphone

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ENCAS DANSE mag

ENCAS DANSE MAG

LE MAGAZINE DE TOUTES LES DANSES

historique

reportageSTOULOUSE SALSA FESTIVAL

LA Rumba

PORTRAITkAREM ORTIz

cULTURECREATION et insertion

FESTIVAL GUAGUANCO

INTERVIEWZEINA

N° 20 jUILLET/AOUT

BORDEAUX OPEN SALSA

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Toulouse salsa festival - Photo Aircaty.com

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Toulouse salsa festival - Photo Aircaty.com

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C’est l’été ! Encas-danse magazine s’en réjouit, vous vous en doutez ! C’est la période des festivals, des soirées en terrasse, des bals en plein air, des flash mob...Le printemps nous avait déjà permis de vous offrir un aper-çu engagé sur les évènements à ne pas rater en cette péri-ode de foisonnement artistique et social. Ce numéro double spécial été vous promet un panel d’expériences inédites, en France et en Espagne, notamment. Toujours très impliquée dans le monde des danses latines, l’équipe de la rédaction a conservé ici encore tout son dynamisme pour vous faire partager cette passion. Jetez donc un œil aux reportages couverts, aux bons plans de la saison,et à notre historique sur la rumba ! EDM garde par ailleurs, toujours une fenêtre ouverte sur d’autres danses : orientale, hip-hop… ou sur des projets originaux mêlant, par exemple, création chorégraphique et insertion professionnelle. Nous vous souhaitons un été riche en expériences humaines, d’excellentes vacances au soleil et une bonne lecture !

Mathilde Salmona

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HISTORIQUErumba

interview Zeina

portraitKarem ortiz

REPORTAGESChango salsa festival

Bordeaux Open Salsa

Toulouse Salsa Festival

FESTIVAL INTERNATIONAL DE GUAGANCO

CLIN D’OEILsoirée Encas-danse mag & Co

CULTURECréation solidarité et insertions

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Encas Danse Magazine+33 1 77 75 51 59

[email protected]@encasdansemagazine.com

Couverture : Festival ChangoCrédit Photo : Aircaty/Delphine

rédaction & CollaborateursDelphine Bourgeois Patricia CarneiroBarbara Ezmiro

Alizée LacourtiadeJean-Laurent Nijean

Victor RamazaniCathy Rodriguez

Mathilde SalmonaLaurence Tessier

prochain numéro : 05 septembre

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Si la rumba m’était contée...

Guaguancó, yambú et columbia, autant de formes de rumba cubaine. Découverte d’un univers qui est l’une des origines de la salsa que l’on danse aujourd’hui.

Matanzas, Cuba. Il est 17 heures et le soleil étend son ombre sur la petite cour d’immeuble appelée solare. Le klaxon d’une voiture un peu décolorée, fait sur-sauter une vieille femme déambulant, panier à la main et cigare à la bouche. Des enfants accourent, comme attirés par les percussions qui s’emballent. La voix du vocaliste se fait entendre. Il prononce une longue litanie à la fois rude et poétique. Il parle de son île, de ses amours, puis appelle les chœurs. Ces der-niers reprennent le refrain, puis les percussions s’accélèrent dans une harmo-nie complexe. Les rumberos voient là le signal pour s’avancer dans l’arène. Un homme vêtu de blanc fait le tour de la piste puis commence des mouvements d’une rapidité et d’une agilité déconcertante. « ¡ Eso es columbia de verdad ! (N.D.L.R. : Voilà ce qu’on appelle de la vraie columbia !) », s’exclame un ancien tout en marquant le rythme de ses épaules décharnées…

La rumba cubaine, art populaire de racine africaine et européenne, est née il y a deux siècles de cela. Elle fut créée par les esclaves noirs qui travaillaient dans les plantations de canne à sucre. Elle s’est tout d’abord développée dans les quartiers marginaux et portuaires de La Havane et de Matanzas. En effet, à la fin du XVIIIe siècle, un processus d’urbanisation de la région occidentale de Cuba découle de l’expansion de l’industrie sucrière. Le sucre rassemble un nombre important d’esclaves noirs et de main-d’œuvre gratuite dans des centres urbains. Dans ces derniers, réunis plus tard par une ligne de chemin de fer entre Matanzas et La Havane, on voit apparaître la rumba. Elle vient donc des villes et non de la campagne.

Contrairement aux danses empruntées à la religion de la Santeria, la rumba a été créée pour le divertissement. Elle n’est pas rituelle mais profane. À travers la rumba, le nègre laisse de côté ses dieux et ressent la nécessité de s’exprimer comme un individu faisant partie de la société. Il éprouve le besoin de se réunir

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et de faire la fête. À l’origine, pour se divertir, les nègres utilisent les instru-ments rudimentaires à leur disposition.

Par exemple, les musiciens se servent des tiroirs des armoires (cajónes), des cageots de morue ou encore des petites cuillères en bois (cucharas), puis des congas. C’est une musique composée de chants et de percussions, où le rythme qui démarre doucement va en s’accélérant. Il en existe trois styles différents : le guaguancó, le yambú et la columbia.

Le guaguancó, style le plus populaire, provient de La Havane. Il commence avec un lalaleo (forme cubaine où le chanteur exprime une mélodie avec des la la la), poursuit avec une narration, traitant de la vie quotidienne (politique, amour…), puis culmine avec la rumba. Un couple de danseur est alors invité à entrer dans la ronde et peut alors commencer ce ballet érotique. La danseuse tente de se protéger des vacunaos (vaccins), gestes qui miment des assauts du mâle. Le danseur tente de la vacuner avec un pañuelo (grand mouchoir ou foulard), ses mains, ses pieds, son bassin, ou toute autre partie de son corps.« ¡El yambú no se vacuna ! », clament les chanteurs. En clair, il est interdit de vacciner sa danseuse en interprétant cette danse. Au rythme très lent, il com-mence avec une introduction appelée « diana », où alternent soliste et chœurs. Le danseur, imitant un vieux souffrant de rhumatismes s’appuie sur sa dan-seuse. Sa danse, coquette, sensuelle et élégante la met en valeur.

Dans la columbia, style le plus ancien, il n’y a pas de lalaleo. Née à Matanzas, son rythme est très rapide. Le chanteur émet souvent des cris ou des lam-entations que l’on nomme lloreo. Pendant longtemps, la columbia est consi-dérée comme une danse exclusivement masculine. Chacun rivalise tour à tour d’adresse, d’inventivité, de rapidité et de prouesse physique. Le danseur joue et communique avec l’un des musiciens : le quinto (tambour au son clair). Un jour, dans un geste de rébellion, une femme nommée Andrea Baro est entrée dans une ronde de columbia. De nos jours, cette danse peut aussi bien être interprétée par un homme comme par une femme.

Jean-Laurent Nijean

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La diva Celeste Mendoza

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wZeina, une artiste complète à découvrir !

D’origine franco-marocaine, Zeina découvre en 2002 la danse orientale et toute la richesse de la musique du Moyen-Orient. Diplômée en droit médical, elle suspend alors sa thèse afin de s’adonner pleinement à sa passion. Elle se forme auprès de Linda Faoro ou encore Nadia Messai. En 2004, elle crée son asso-ciation « Mille Et Une Danses ». Sa connaissance des danses classique, afric-aine, moderne et street jazz, lui permet de s’exprimer aussi bien sur le réper-toire classique égyptien que sur la musique populaire arabe ou encore sur des rythmes modernes, andalous ou africains.

La particularité de Zeina est son étonnante capacité à explorer les différentes facettes de la danse orientale au travers de plusieurs tableaux soigneusement composés et à y intégrer d’autres univers. L’artiste modernise la danse orientale en opérant une symbiose entre les rythmes orientaux et ceux du flamenco, du rap, du hip-hop, du tango ou de l’afro.

Elle donne matière à réfléchir sur les liens intrinsèques entre danse et habil-lement. Perfectionniste, elle choisit elle-même ses tenues, originales et toujours adaptées : des imprimés savanes soyeux pour la fusion afro, des jupes volantées pour le flamenco… Son récent spectacle, peaufiné dans ses moindres détails, a reflété le travail d’une artiste aboutie exprimant toute sa créativité et son exi-gence de qualité.

Zeina dispense des cours, stages et ateliers chorégraphiques sur Paris ainsi que sa proche banlieue. Avec elle, vous apprendrez la danse orientale et une multi-tude de variations, des plus classiques aux plus originales. Elle l’a prouvé récem-ment lors de son stage « Duo flamenco oriental » auquel nous avons participé et au terme duquel Zeina a bien voulu répondre à nos questions…

Retrouvez l’intégralité de l’interview sur son site internet : www.zeina-danse.com

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• Quelles sont tes sources d’inspiration ?La danse est constamment présente dans mon esprit, lorsque je fais les bou-tiques, lorsque j’écoute un morceau de musique... Le registre de la danse orientale et de la musique orientale est très riche. Il y a tellement à créer dans ce domaine ! Je suis convaincue qu’en réunissant les différentes danses, il en découle des créations très intéressantes, riches sur le plan vestimentaire, technique, émotionnel... Réinventer la danse orientale sans la dénaturer, voilà ce qui me motive.

• Quelles sont tes motivations personnelles dans le choix des costumes ?J’estime que le travail est abouti lorsque le costume est adapté à la chorégraphie. Lorsque j’ai commencé mes premiers spectacles, je confectionnais moi-même ceux de mes élèves. Or, le nombre croissant de mes danseuses ne me permet plus de faire tous les costumes à la main, je continue tout de même à les dess-iner. Je m’occupe moi-même de tous les achats, je trouve mon bonheur dans certaines boutiques de tissus ou de lingerie pour préserver l’originalité.

• Que souhaiterais-tu dire aux personnes qui découvrent la danse orientale ou qui vont te découvrir au travers de cette interview ?J’espère apporter à mes élèves, un peu de bonheur dans leur vie, le temps d’un cours, d’un gala... Je dirais que la danse crée un langage où le geste remplace le mot. Le corps est l’instrument de notre langage intérieur.La danse orientale est un hymne au corps, à la féminité, mais également à la joie et à la vie. La danse permet d’aller à la rencontre de soi, pour nous danseuses ainsi que pour vous spectateurs.

• Quels sont tes projets ?Plusieurs spectacles sont au programme :- Une scène ouverte en janvier 2012- Un spectacle dans le cadre du Ballet « Raqs El Hayet » est prévu pour mars 2012.- Enfin, le prochain Gala « Mille Et Une Danses » aura lieu en juin 2012.

Patricia Carneiro

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Karem Ortiz : Carrément passion !

Née à La Havane, à la fin des années soixante-dix, la jeune Karem Ortiz montre des capacités de danseuse hors pair avant même l’âge de six ans. Histoire d’une passion.

« Karem, mi querida, viens voir ça, dépêche-toi ! » Une petite fille espiègle, âgée de quatre ans et haute comme trois pommes, accourt puis se positionne devant le petit écran. Concentrée et les yeux pleins de rêves, elle dévore la séquence de danse classique que sa mère lui montre.

Ses premiers contacts avec le public, Karem Ortiz les expérimente lors des fêtes populaires de Cuba. « Ma mère, confiante, m’incitait à me produire devant une assistance. Dès qu’il y avait un événement, elle me laissait m’habiller, me ma-quiller, me mettre en avant ! », se souvient-elle, une lueur de nostalgie dans le regard. Quand elle se retrouve seule, elle se créé son monde intérieur. En secret, la jeune prodige prend les habits, le maquillage et les accessoires de sa grand-mère puis se monte un petit spectacle rien que pour elle.

Âgée de sept ans, elle se fait remarquer par un chorégraphe lors d’un spectacle organisé à la maison de la culture. Un an plus tard, sa mère l’inscrit à l’audition organisée par la prestigieuse école nationale de ballet classique « Alicia Alonso » de La Havane. Pendant deux années, le rythme est soutenu. Tous les soirs, elle commence les cours à 17 heures et les termine vers 22h30. En 1990, elle intègre l’école nationale d’art (ENA) de danse moderne et folklorique de La Havane. Le planning rigoureux comporte une préparation physique digne des sportifs de haut niveau. Complet, il propose des cours de danse classique, moderne et afro-cubaine, des ateliers de composition chorégraphique, et aussi tout ce qui concerne l’art du maquillage, les costumes, la mise en scène, les arts plastiques et le théâtre. Elle opte pour une spécialisation en danse moderne. Karem rem-porte de nombreux prix lors de concours (voir encadré). « Tout en étant élève, cela me permettait de développer des chorégraphies, puis de les présenter aux concours ».

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2003 : Prix du public du concours national de danse de Voiron, France.2002 : 1er prix d'interprétation féminine professionnelle du concours « Solamente Solos » avec l'oeuvre «Equipaje » Cuba. 1997 : 1er prix en danse moderne du IX Concours des jeunes danseurs de la UNEAC (Union National des écrivains et artistes de Cuba), 2e prix d’interprétation en danse contemporaine, au concours d’improvisation de l'ENA.1996 : 2e prix d’interprétation et prix du public au concours chorégraphique à l'ENA 1995 : 1er du concours chorégraphique et 1er prix d'interprétation féminine de l'ENA (École na-tionale d’art),Cuba

Prix reçus

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En 2001, elle intègre une compagnie professionnelle de très haut niveau : la compagnie Danza Combinatoria dirigée par Rosario Cardenas. Au sein de Dan-za Combinatoria, elle participe avec les autres danseurs au processus de dé-marche créative. « J’ai alors approfondi mon travail sur le corps. L’ENA modèle l’extérieur du corps. Avec la compagnie Rosaria, c’était un travail interprétatif, au niveau des sensations, afin de voyager au cœur de ses émotions ». Elle explore un ouvrage intense sur l’imaginaire et la fantaisie.

En 2003, après une tournée en Espagne, elle décide d’y rester. L’expérience ne lui convient pas et elle s’installe en France. Malgré les difficultés, elle parvient à vivre de sa passion. Après des remplacements dans des écoles de danse, elle obtient son premier gros contrat à l’école Salsabor de Valérie Mitchelson et Cli-ford Jasmin. « Ils m’ont offert un CDI, ce qui m’a permis de régulariser ma situ-ation à la préfecture », déclare-t-elle. En observant les autres cadres de l’école, elle devient professeur de salsa portoricaine. Trois années après, son besoin de liberté et de créativité motive son départ de Salsabor.

Elle pousse finalement l’école Cubanadanse de Madeline Rodriguez avec laquelle elle réalise un travail chorégraphique, avec un bon feeling et des échanges hu-mains très importants. Elle donne alors libre cours à sa créativité et ses méth-odes pédagogiques novatrices afin de s’épanouir dans le milieu de la salsa qui ne correspond pas vraiment à sa formation de danseuse. « J’ai une ligne de con-duite que je défends aussi bien dans l’interprétation chorégraphique que dans la pédagogie : aucune frontière ! »

Et de conclure : « Aujourd’hui Jérémy, directeur de Cubanadanse, soutient mes idées les plus folles ! Par exemple, nous avons ouvert une formation profes-sionnelle d’une durée de trois mois, où je m’épanouie en qualité de prof et de directrice pédagogique. À Cuba, tout est mélangé, les danseurs apprennent la musique, chantent… Alors pourquoi pas ici ? »

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Chango Salsa Festival : un dimanche à Chantily

Dimanche 15 mai dernier, Encas-danse magazine (EDM) a eu le plaisir de couvrir la 5e édition du Chango’salsa festival à Chantilly.

C’est dans le cadre magnifique du château de Montvillargenne que de nombreux élèves répondent présent dès 9h30 aux premiers cours de cette longue journée riche en enseignement. Un large panel de danses leur est proposé : zumba, salsa cubaine, portoricaine, danse orientale, batchatango, kizomba, kuduro, samba de gafieira, tango argentin, kizomba…

Nous avons rencontré Mathiew, un anglais de Notingham qui vit dans l’Oise. Il prend des cours de danses latines depuis six mois. Après avoir testé la por-toricaine, la batchata et le cha cha cha, c’est définitivement la salsa cubaine qui le passionne. Il a pris connaissance de l’existence du Chango festival au sein de l’association Ritma Salsa à Compiègne. À Chantilly il a testé quatre cours le matin puis trois l’après midi. Il a apprécié la patience et la pédagogie des profes-seurs. Ce stage complet bien encadré lui a donné l’espoir de réussir à atteindre

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un bon niveau dans deux ans et de continuer à se faire plaisir.Lors de la pause du soir, vers 19h, alors que certains dan-seurs répètent pour les shows à l’abri des regards, EDM a l’opportunité de s’entretenir avec Locura, une troupe de rueda qui parcourt les festivals. Locura est la formation de quatre couples d’amis qui, passion-nés de salsa, se lancent dans l’aventure de la création et de la représentation.

Jackou, initiateur du projet, a suivi une formation de professeur de salsa. Chacun amène ses qualités : de gestionnaire, d’organisateur... Samy, l’un des danseurs, temporise les échanges pendant les entraînements car, semble-t-il, « les filles ont du tempérament ! »

Enfin, après un an de travail avec Tinan, leur chorégraphe, ils ont présenté leur premier show à Val d’Europe, il y a déjà un an et demi.

« Tout est possible ! Une idée germe… lancez le projet, allez jusqu’au bout et réalisez vos rêves ! », affirme Samy.

Chango’salsa festival nous surprend d’ailleurs particulièrement avec Tinan, pro-fesseur de salsa et musicien, qui fait sensation lors de son intervention au saxo-phone pendant la soirée et grâce à ses shines lors du spectacle.

Félicitations au festival de Chantilly qui présente des artistes du Nord, de l’Oise, de Paris ; sans oublier les élèves assidus et fidèles.

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Bordeaux Open Salsa

Le 5e festival de Bordeaux organisé par Doumb (Alsény Doumb Doumbouya ou

Doumb Salsa Doumb) a, encore une fois, été une réussite.

Pour cette nouvelle édition, Doumb a choisi de nous accueillir dans un nouvel

espace très confortable : « La Médoquine ».

Ce lieu comprenait une scène spacieuse sur laquelle les danseurs, venus de

France et d’ailleurs, ont pu mettre en valeur toute la qualité et l’excellence de

leur shows. les artistes ont fait rêver le public et chaque prestation fut un

bonheur les yeux.

Les soirées qui ont suivi les shows se sont déroulées dans deux salles distinctes :

une pour la salsa cubaine et l’autre pour la portoricaine. Les DJ’s invités étaient

connus de tous. Ils ont excellé dans leur programmation musicale par la riche

diversité des morceaux joués.

D’aucuns disent que le lieu choisi pour ces afters n’était pas à la hauteur des

efforts fournis par l’organisateur. L’endroit, pas accueillant, ni rassurant, était

éloigné du site principal. Toutefois, l’amour de la salsa a repris le dessus. Les DJ’s

qui se sont relayés à la Casa ont su faire oublier cet asmosphère peu convivial.

Dans la journée, les cours ont permis à chacun d’affiner sa technique de danse

grâce au professionnalisme des artistes présents. Et, comme toujours, leurs

cours se sont déroulés dans une ambiance conviviale et détendue.

Une nouvelle fois, ce week-end de salsa a rencontré un vif succès et l’on attend

donc avec beaucoup d’impatience la prochaine édition.

Delphine Bourgeois

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Toulouse Salsa Festival : La salsa voit la vie en rose

Lancé il y a trois ans, le Toulouse Salsa Festival (TSF) est devenu un lieu incon-

tournable pour les artistes et adeptes des danses latines. Comme chaque année,

la programmation met en exergue une grande diversité de prestations de qualité.

En mai dernier, la ville rose a accueilli le festival dans un lieu prestigieux : le

Casino Théâtre Barriere. Pour un week-end, les jeux ont laissé place à la danse.

Imaginez-vous en tenue de soirée dans ce somptueux théâtre ! Sur la grande

scène, les prouesses chorégraphiques d’artistes, venant de tous les continents,

vous transportent au coeur d’un très beau voyage. Des jeux de lumières élaborés

mettent en valeur les créations des artistes. Certains, à l’instar de Nima, enri-

chissent leur danse d’autres influences. Il insuffle à la sienne des mouvements

hip-hop et il s’en dégage une grande force poétique. À voir ces danseurs qui

mêlent à la perfection technicité et grâce, une grande émotion s’empare de

vous. Tout semble si facile pour eux !

Du côté des platines, de grands moments de performances musicales se pré-

parent. Une ribambelle de DJ’s de renom se bousculent : tels DJ Jiloo, DJ Bruno

et DJ Latif de Toulouse, DJ Caramelo, Dj M&m’s de bordeaux, Dj Sam de Mar-

seille. Ces passionnés partagent leurs meilleures sélections musicales avec la

ferme intention de ne plus vous faire décoller de la piste !

Dj Willy, dit “la vipère”, est fidèle à sa réputation, il enflamme le dancefloor.

Nombre de festivaliers le plébicitent pour avoir fait bouger de grandes scènes

parisiennes telles que le Montecristo, le Djoon ou encore le Barrio Latino.

LeDJ parisien Jack el Calvo, fervent défenseur de la musica cubana, se distingue

particulièrement. Dès le vendredi soir, il chauffe la salle avec Mi musica de

Grupo Danson, puis Somos cubanos de Los Van Van, ou La Habana tiene su

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meneo de Soneros All Stars. Il enchaîne les sons si bien que la piste se rem-

plit rapidement de danseurs qui répondent en exécutant des passes de haut

vol. Résultat : les belles chemises portées pour l’occasion sont trempées en un

temps record. Dans la foule, de timides observateurs s’écrient : « Qu’est-ce qu’ils

dansent bien ! » Il faut le reconnaître, le niveau est particulièrement élevé.

C’est ensuite au son « old school » de Dj Ricardo d’opèrer. Il envoûte la piste. Une

demi-heure durant, les danseurs se déchaînent. Toutes les mains sont levées et

la scène tremble sous les bonds des salseros.

Puis, au beau milieu de la nuit, les professeurs décident de prendre en main les

festivités. Dans un élan d’inspiration, ils invitent tous les danseurs à les suivre

dans des chorégraphies qu’ils improvisent. Cette initiative joyeuse rencontre

un tel succès qu’il devient difficile de se faire une place au milieu de cette foule

compacte.

Vous l’aurez constaté : ce fut un festival surboosté. Nous ne pouvons que félic-

iter toute l’équipe de TSF grâce à laquelle nous avons, l’espace d’un week-end, vu

la vie en rose ! C’est donc avec une fébrilité non dissimulée que nous patientons

d’ici le prochain rendez-vous, une 4e édition qui promet...

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Shines avec Terry et Cécile de la compagnie SalsAlianza

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eLa rumba fait son festival à Barcelone

Organisé à Barcelone, le festival international de guaguancó réunit, pour sa deuxième édition, le must des artistes et des passionnés de cette danse cubaine, du 24 au 26 juin 2011.

Platja de Barcelonetta, vendredi 24 juin 2011, 16 heures locales. « Pam, Pam, Paouuum, Pam, Pam… », diffuse un poste de musique sur la plage investie par les premiers touristes de l’été. Trois couples dansent salsa, rumba et son, sous l’œil admiratif et curieux des badauds. « Azucar ! », s’écrie l’un des salseros, c’est le signal donné pour une cintura (mouvement rotatif du bassin). Tour à tour techniques et sensuels, les couples dansent en harmonie, à l’instar d’une ultime répétition avant le lancement de la deuxième édition du festival de rumba de Barcelone…

Dès 20 heures, les rumberos venus de plusieurs pays dans le monde affluent. Les organisateurs, ayant prévu cet intérêt international, traduisent systéma-tiquement les échanges en anglais, français et espagnol. Jorge Camagüey et Papito Angarica sont les maîtres de cérémonie pour cet événement. Le ton est donné à 21h30 quand une légende vivante de la rumba intervient pour mener une conférence. Le maestro Gregorio Hernandez dit « El Goyo » prend place devant un tambour et un silence religieux s’installe. Toute l’assemblée est sus-pendue à ses lèvres. Le thème de la conférence : « l’influence de la musique Abakua dans la rumba et la musique populaire cubaine ». Abakua est une so-ciété secrète masculine. Au départ, les Abakuas acceptaient uniquement des noirs, à partir de la fin du XIXe siècle, les règlements d’admission sont libéralisés et autorisent l’admission de mulâtres et de blancs. « Aujourd’hui, il existe une communauté de femmes qui dansent l’Abakua », explique le maestro. Jolie in-troduction à la culture cubaine avant de faire place à la danse.

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Conférence au sommet avec “el Goyo”

Cours d’Abakua par Hector Oviedo

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eSur des chapeaux de roue, le dynamique Jorge Camagüey, surnommé « El Loco », entraîne les festivaliers dans une danse vitaminée. Ça commence bien ! Les DJ’s arrosent la piste de salsa et plus particulièrement de timba. Tous les in-grédients sont présents pour une soirée d’ouverture à la cubana. Dès le len-demain matin, les participants se rendent aux différents stages. Et là, l’effet est immédiat, le niveau des cours est impressionnant. Les professeurs, issus des plus hautes écoles de Cuba, dispensent aux élèves un enseignement de haute qualité. En réponse à la conférence de la veille, un cours d’abakua, fait assez rare, a même été administré par un expert du genre : le maestro Héctor Oviedo, résidant en Suède.Après les stages, place à la soirée du samedi soir. Le temps est venu de décou-vrir enfin tous les artistes à l’œuvre. Caméras en marche, appareils photos qui mitraillent de flash et téléphones portables en mode vidéo pour les autres… Autant de moyens pour voir et revoir ces shows qui promettent et pour im-mortaliser ces moments historiques. Et là, plus de doute possible, la qualité des performances réalisées égale celle des ateliers de danse de la journée. La générosité des professeurs les conduit à partager leur passion et leur amour de la culture cubaine. Si bien qu’après les shows, au cœur même de la soirée, ils n’hésitent pas à danser, donner des conseils et rire avec les nombreuses per-sonnes les sollicitant. Chaleur cubaine oblige, de nouveaux shows improvisés ravissent les salseros. Ainsi, d’une part, Jorge Camagüey montre sa virtuosité en improvisant quelques pas de hip-hop mixés avec de l’afro-cubaine. Puis d’autre part, Julio Manguero prouve à l’assistance que son titre de meilleur rumbero de Cuba est légitime, en exécutant des mouvements d’une précision et d’une rapidité redoutable au milieu de plusieurs bouteilles disposées sur la piste, sans en faire tomber une seule. Après les stages du dimanche, un concours de columbia, interdit aux maestros, est organisé. Le choix du jury est difficile car les candidats ont tous le feu du rumbero en eux. Finalement, ils récompensent un candidat italien. Dernières notes du festival, et pas des moindres, Alexander Abreu, l’un des artistes cubains les plus en vogue du moment, se produit en concert. Généreux, il laisse même « El Goyo » interpréter un morceau sur scène.

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De nombreux Orishas sont interprétés avec brio

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Soirée privée EDMDeuxième édition

L’hiver dernier, Encas-Danse Mag organisait sa première soirée dansante au cœur de Paris pour célébrer sa renaissance. Plongée dans l’ambiance EDM.

Ce printemps-ci, le 20 du mois de mai, les amis du magazine ont été con-viés à une soirée festive pour se réjouir du chemin déjà parcouru et du travail accompli par la dream-team et les collaborateurs.

Pour la circonstance, des affiches présentant les couvertures des pré-cédentes parutions ont fièrement été placardées aux murs. Un buffet cop-ieux, arrosé de cocktails maison, attend les invités. A l’honneur, la danse bien évidemment ! Sur des rythmes latinos, salseros(as) de tous bords se déhanchent sur la piste dans une bonne humeur contagieuse. Tour à tour comme des sœurs, salsa colombienne, cubaine et portoricaine se succèdent.

Pour certains, c’est un temps de découverte de ces danses et l’émergence du désir d’apprendre, de « s’y mettre enfin » et de franchir le pas ; pour d’autres, une opportunité de plus de s’améliorer ou partager son savoir faire. C’est l’occasion de retrouver certaines connaissances, d’en faire de nouvelles, de mettre des visages sur des noms et d’accueillir également des « personnalités », auxquelles le magazine a consacré des articles, et qui nous ont honoré de leur présence.

Cette fête marque, une nouvelle fois, positivement la vie du magazine.Merci à tous ceux qui ont participé à la réussite cette soirée.

Barbara Ezmiro

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Création, solidarité et insertion

La Mission locale (ML) de Gennevilliers a organisé avec de jeunes Français et Allemands un spectacle mêlant danse, conte, rap et slam, intitulé « Gennevilliers cultive ses solidarités ». La pièce a été présentée au Théâtre de Gennevilliers (T2G) vendredi 17 juin 2011.

Fouzia Bendelhoum, porteuse du projet à la ML, réussit avec brio à in-scrire ses projets innovants d’insertion dans une action culturelle. En partenariat avec Petra Kron, responsable de la compagnie allemande Kabawil, les deux femmes engagent leurs jeunes à être acteurs de leurs parcours d’insertion. De part et d’autre du Rhin, la problématique est la même : les jeunes viennent de quartiers populaires, ils cherchent un métier qui leur plaise dans le champ des arts de la scène, leur proposer des petites annonces ne suffit plus...

Une fois par an, la compagnie Kabawil relève le défi de monter un spec-tacle en une semaine. Cette fois-ci, c’est sous la direction artistique des instructeurs des deux langues : Othello Johns (chorégraphe all.), LeeLu Wan et Karl (chorégraphes fr.), Abiodun Odukoya (chanteur all.), que la création a été conçue avec tous les jeunes et partenaires du projet, en cinq jours seulement !

Le soir de la représentation, la salle est pleine, les danseurs sont allongés dans l’obscurité, tels des corps inanimés et mystérieusement dispersés. Lorsqu’un halo de lumière invite un narrateur à slamer entre les corps : « Un jour, un homme découvre qu’un trésor l’attend quelque part, il marche à sa recherche, marche et marche encore, traverse un désert, une immense étendue d’eau, une forêt, et enfin un massif neigeux… Notre héros y parvient, non sans difficulté, et découvre alors que le trésor réside en lui-même ! »

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Les étapes de ce récit, brillamment conté par Wilfrid Bambara, seront ponctuées par des illustrations dansées, chantées et slamées, par les jeunes des deux rives. De la danse hip hop et contemporaine, du rap, du slam : des textes poétiques et engagés. Un propos qui se révèle assez utopique mais très émouvant, placé sous le signe de la solidarité, du partage, de l’idéal d’un monde interculturel dans lequel il faut s’unir.

Cette opération « Gennevilliers cultive ses solidarités » prévoyait en parallèle une semaine de découverte des métiers « Tamanoir ». L’objectif principal, pour la ML, était donc de créer un espace de rencontre et d’apprentissage entre les jeunes des quartiers de Düsseldorf et ceux de Gennevilliers, aux trajectoires multiculturelles et souvent bouleversées, mais qui ont pour cul-ture commune le goût pour la danse, les métiers de la scène... et l’Europe !

Mathilde Salmona

L’union fait la force

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PARIS / IDFLes Lundis16h - Soirée 100% salsa cubaineBarrio Latino, 46 Rue du Faubourg Saint-Antoine75012 ParisEntrée : 13 euros

Les MardisSoirée (Salsa mix, Bachata, Kizomba)gratuit pour les filles.Au Balajo, 9 rue de Lappes,75004 Paris

Soirée (Salsa mix, Bachata, Kizomba)Groovin, 174 avenue de Stalingrad, 92700 Colombes

21h - Soirée (Salsa mix, Bachata, Kizomba)Le Mecano, 99 rue Oberkampf, 75011 Paris

Les Mercredis21h - Le Comptoir du Monde9 cour des Petites Ecuries75010 ParisM° Bonne Nouvelle ou Strasbourg St-Denis

Les Jeudis 21h - Concert de Pupy y los que son sonau New MorningParis (10) - Info : 01.42.46.10.02Entrée : 20/28 euros

Les Vendredis21h - Soirée (Salsa mix, Bachata, Kizomba)Barrio Mio, 68 bis av de la République 94500 Champigny Sur Marne

19h - Soirée 100% latino

Bateau Nix Nox - Paris (13) - Info : Entrée : 13 euros

Les Samedis Soirée (Salsa mix, Bachata, Kizomba, Zouk, Compa)92 boulevard de Clichy, Paris 18

21h - Soirée (Salsa mix, Afro, Zouk)Le Retro Dancing, 23 rue du faubourg du temple, 75010 Paris

23h - Soirée (Salsa mix, Afro, Zouk)La Pachanga, 8 Rue Vandamme 75014 Paris

Les dimanches Soirée (Salsa mix, Bachata, Kizomba)Gibus, 18 rue du Faubourg du Temple 75010 Paris

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SALSA EN PLEIN AIRDim 10 juillet – Square Maurice Gardette - Paris 11ème - Journée Bachata

Jeudi 14 juillet – Le Bal du 14 juillet au Parvis de Bagnolet. A confirmer.

Samedi 16 juillet – Parc de Belleville

Dim 17 juillet – La Guinguette du Monde, RDV mensuel (en intérieur)

Samedi 30 juillet – Parc de Bercy

Dimanche 7 août – Parc de Choisy – Paris 13ème

Samedi 13 août – Parc Georges Brassens – Paris 15

Samedi 20 août – Parc Georges Brassens – Paris 15

Dimanche 21 août – La Guinguette du Monde (En intérieur)

Samedi 27 août – Parc André Citroên – Paris 15

Samedi 3 septembre – Parc de Belleville – Paris 20

Samedi 17 septembre – Square Maurice Gardette (kiosque) – Paris 11ème

PROVINCELes Lundis Soirée (Salsa mix) “La P’tite Havane en Flandre” 100 rue Nationale Oxelaëre (Cassel)

les MardisSoirée (Salsa mix)Bar “La Mangrove” 36 rue d’Angleterre - Lille

Les MercredisSoirée (Salsa mix) “Latina Café” - 42/44 rue Masséna - Lille

Bar-Restaurant l’Avenue2 Bd Général KoenigNantes, France

Le BAM 10, Rue ColbertAmiens, France, 80000

Les VendredisSoirée Salsa MixBOTTIERE : Centre Socio Culturel 2, rue Max-Planck - Nantes

Soirée 100% latino tropicaleEuro CaféPlace du Vieux Marché 76000 à Rouen

Soirée (Salsa mix)MARSEILLE DANCE CENTER8 rue du Lieutenant Jean-Baptiste Meschi13005 Marseille

Le Tam Tam DiscothèqueSoirée (Salsa mix, Bachata, Kizomba, Zouk, Compa)83 av du Poisson rouge13000 MarseilleLes Samedisla salsathèque Soirée (Bachata)12 avenue jean rieux 31500 Toulouse

QUE BOLA BAR LATINOSoirée (Salsa mix)60, Cours de l’Yser33800 bordeauxSoirée 100% latino tropicaleLe bloom bar46 rue de fontenelleRouen, France

AGENDA DES FESTIVALS

01 - 08 Jul Nora’s Tango Week & Week-

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S end (San Francisco, CA, United States)01 - 10 Jul 2nd CubaMiSalsa Cyprus Festival Vacations (Limassol, Cyprus)01 - 03 Jul XI International Salsa con-gress in St. Petersburg (St. Petersburg, Russia)01 - 03 Jul Al son d’elx - 4to Congreso Internacional de Salsa en Elche (Elche, Spain)01 - 03 Jul Salsa Stras’ Festival (Stras-bourg, France)02 - 10 Jul Rosso Tango Festival (Cagli-ari, Italy)02 Jul - 6 Aug Herräng Dance Camp (Norrtalje, Sweden)03 - 10 Jul Tabarka Salsa Festival (Tabarka, Tunisia)05 - 10 Jul Montreal International Tan-go Festival (Montreal, Canada)06 - 10 Jul International Istanbul Tango Festival (Istanbul, Turkey)06 - 10 Jul Tangopostale (Toulouse, France)06 - 09 Jul TangoNeta! Naples (Naples, Italy)07 - 09 Jul U.S. Salsa Open Champion-ships (Oakland, CA, United States)07 - 10 Jul 3rd Warsaw Summer Salsa & Kizomba Festival (Warsaw, Poland)07 - 10 Jul Swing Morja in Sonca (Umag, Croatia)08 - 10 Jul Salsa Beach Festival (Sch-

eveningen, Netherlands)08 - 10 Jul Kent Salsa Festival (Ton-bridge, United Kingdom)08 - 11 Jul Summer Salsa Weekender (Wigan, United Kingdom)08 - 10 Jul Hot Mess (Philadelphia, PA, United States)08 - 11 Jul Salsalux11 (Luxembourg, Lux-embourg)08 - 10 Jul World Swing Championship (San Bernardino, CA, United States)08 - 10 Jul 2nd Greek Salsa Bootcamp (Agria, Greece)08 - 10 Jul Rio Salsa Congress (Rio de Janeiro, Brazil)09 Jul - 6 Aug Tango Para Siempre (Fas-ano, Italy)09 - 16 Jul Energyweek (Famagusta, Cy-prus)09 - 16 Jul Tangoweek (Famagusta, Cy-prus)09 - 10 Jul Salsa Festival in Konstanz (Constance, Germany)10 - 16 Jul Taboe Tango Camp (Auster-litz, Netherlands)10 - 30 Jul Nordic Salsa Camp (Brandb-jerg, Denmark)11 - 17 Jul San Francisco Bachata Inter-national Festival (San Francisco, CA, United States)13 - 23 Jul Salsa en Toscana I (Tuscany, Italy)14 - 17 Jul Miami Dance Magic (Miami,

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FL, United States)14 - 17 Jul Benidorm Salsa Festival (Be-nidorm, Spain)14 - 17 Jul Salsa on Volga (Volgograd, Russia)15 - 17 Jul Youth Dance Festival (Lake Buena Vista, FL, United States)15 - 18 Jul International Salsafestival in Hamburg (Hamburg, Germany)16 - 24 Jul Forró de Itaúnas (Itaúnas, Brazil)16 - 30 Jul Festival Couleurs Tango (Par-is, France)16 - 23 Jul Zouk Cruising on the South Pacific (Brisbane, Australia)16 - 30 Jul 15th Puerto Rico Salsa Con-gress (San Juan, Puerto Rico)16 - 30 Jul Salsaweek (Famagusta, Cy-prus)16 - 17 Jul Festival Aqui Cuba (Bréal-sous-Montfort, France)16 - 24 Jul Summer Latin Festival (Bei-jing, China)17 - 19 Jul Gabriola Island’s Festival of Tango (Nanaimo, Canada)17 - 22 Jul Danzando al Sol (Barcelona, Spain)20 - 24 Jul Tango Port Tallinn (Tallinn, Estonia)21 - 24 Jul Alaska Salsa Festival (An-chorage, AK, United States)22 - 24 Jul Toronto Open Swing/Hustle Championships (Toronto, Canada)

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22 - 24 Jul International Savona Salsa Festival (Savona, Italy)22 - 24 Jul Tangomarathon Amster-dam (Amsterdam, Netherlands)22 - 24 Jul Chim Pum Callao Congress (Niagara Falls, NY, United States)23 - 26 Jul Roma Tango Meeting (Rome, Italy)23 - 31 Jul TangoWeek (Zurich, Swit-zerland)23 Jul - 2 Aug Salsa en Toscana II (Tus-cany, Italy)23 - 29 Jul Sea Sun And Swing Camp (Grande-Motte, France)24 - 26 Jul Salsaludable (Valladolid, Spain)24 - 29 Jul Tango Retiro (Rättvik, Swe-den)26 - 31 Jul Balaton Salsa Congress (Bal-atonföldvár, Hungary)26 - 31 Jul 5th Salsa Summer Camp (Tønsberg, Norway)27 - 31 Jul International Festival Salsa-tongs (Marseille, France)28 - 31 Jul International Queer Tango Festival Berlin (Berlin, Germany)28 - 31 Jul Swingtime in the Rockies (Denver, CO, United States)28 - 31 Jul Tempo Latino Festival (Vic-Fezensac, France)28 - 31 Jul Summer Bachata Festival (Wrocław, Poland)29 - 31 Jul Tampere International Salsa

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S Festival (Tampere, Finland)29 - 31 Jul Lisa - Liege International Salsa Congress (Liege, Belgium)29 - 31 Jul Estonia Beach Camp (Kärd-la, Estonia)29 - 31 Jul Ruedafestival (Stuttgart, Germany)29 - 31 Jul Tropical Afrocuban Week-end (Nea Potidea, Greece)Events in August 201101 - 07 Aug Salsa Master Week (Valen-cia, Spain)01 - 07 Aug Vama Veche Salsa Week (Cazare, Romania)02 - 12 Aug Salsa en Toscana III (Tus-cany, Italy)03 - 07 Aug Miami Salsa Congress (Miami Beach, FL, United States)04 - 07 Aug AntiPanico Tango Festival (San Francisco, CA, United States)05 - 07 Aug V Lyon’s Freestyle Festival (Alicante, Spain)05 - 07 Aug CdB Gone Wild Salsa Camp IV (Tallinn, Estonia)05 - 14 Aug 7th TangoSafari at Klem-powsee (Wusterhausen, Germany)05 - 07 Aug Lindy on the Rocks (Den-ver, CO, United States)05 - 14 Aug DMAES Summer Boot-camp (Oporto, Portugal)05 - 07 Aug Festival International de Salsa de St.Raphaël (Saint-Raphael, France)

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06 - 07 Aug Tango Bootcamp Summer Festival (Sandbach, United Kingdom)06 - 07 Aug Bachata Beach Festival (Zandvoort, Netherlands)09 - 16 Aug Catania Tango Festival (Ca-tania, Italy)10 - 19 Aug Salsa Cruising on The South Pacific (Sydney, Australia)11 - 14 Aug 5. Salsa Festival Chemnitz - La Palma (Chemnitz, Germany)11 - 14 Aug Latin Dance World Congress (Mexico City, Mexico)11 - 14 Aug Tango Element (Baltimore, MD, United States)11 - 17 Aug August Mambo Nights (Ber-muda, Bermuda)11 - 14 Aug DC Bachata Congress (Wash-ington, DC, United States)12 - 14 Aug Swingin in the Valley (Syd-ney, Australia)12 - 15 Aug India International Salsa Congress (Bangalore, India)17 - 22 Aug Moscow International Ar-gentine Tango Festival (Moscow, Rus-sia)18 - 21 Aug Festival Internacional del Caribe (Copenhagen, Denmark)18 - 21 Aug Summer Salsa Extravaganza (Palm Springs, CA, United States)19 - 21 Aug Balboa Dayz (Dresden, Ger-many)19 - 21 Aug 3rd Cuban Salsa Festival

(Koper, Slovenia)20 - 21 Aug Leamington Latin Festival (Leamington Spa, United Kingdom)21 - 28 Aug Masacote Salsa Retreat (Boston, MA, United States)22 - 28 Aug Tarbes en Tango (Tarbes, France)25 - 28 Aug Tango Sun Festival (Jūrmala, Latvia)25 - 28 Aug Hamburg International Tango Festival (Hamburg, Germany)25 - 28 Aug Tango on ICEland (Rey-kjavík, Iceland)26 - 28 Aug Workshopfestival Düssel-dorf (Dusseldorf, Germany)26 - 29 Aug Essex Latin Festival (Essex, United Kingdom)26 - 28 Aug Latvia salsa and latino fes-tival (Riga, Latvia)26 - 28 Aug Tango del Mar (Constanta, Romania)27 - 28 Aug The London Latin Fest (London, United Kingdom)31 Aug - 4 Sep 11th Annual New York International Salsa Congress (New York City, NY, United States)31 Aug - 5 Sep Swing Out New Hamp-shire (Hebron, NH, United States)

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ENCAS DANSE mag