Le secteur centre-ville est composé de plusieurs segments denses, comme on peut le remarquer sur la rue Heriot (entre Saint-Georges et Marchand) et sur la rue Lindsay (entre Loring et Saint-Jean). La diversité commerciale fait aussi partie du caractère distinctif de ce secteur avec plus de 500 locaux commerciaux. Il est qualifié de dessserte régionale aux multiples fonctions : résidentielles, commerciales, institutionnelles, touristiques et de divertisse-ment. Les répondants y viennent pour le magasinage (44 %) et sont, en majorité, des consommateurs drummondvillois (89 %) et des alentours.

Les commerces générant le plus d’achalandage sont principalement les restaurants/cafés avec 55 %, l’alimentation (biens courants) avec 47 %, des pharmacies (biens courants) avec 33 % et le divertissement avec 24 %.

RÉSUMÉ

Commerce Drummond a réalisé au prin-temps 2014 (du 12 mai au 29 mai) une vaste enquête sur rue à l’échelle du secteur centre-ville. Des personnes sélectionnées au hasard ont été approchées afin de répondre au ques-tionnaire. L’enquête s’est effectuée sur les rues Heriot, Brock, Lindsay et sur le boulevard Saint-Joseph. Les établissements visés ont été : les pharmacie Jean-Coutu et Uniprix, IGA, CPC, Chez Marier, Café Morgane, Grenier Chaussures, Boutique du danseur, Dairy Queen, Mercerie Drummond et les commerces environnants. L’objectif visé par cette enquête vise à mieux connaître le profil, le comportement d’achat ainsi que les perceptions des personnes circulant dans le secteur centre-ville.

CADRE DU SONDAGE

Fait intéressant : les répondants ont généralement des perceptions positives sur la sécurité du secteur, en effet près du trois quart des répondants le trouve sécuritaire. Toutefois, le comportement des automobilistes, des cy-clistes et des piétons semble poser problème pour près de 25 % d’entre eux. Dans un autre ordre d’idée, le manque de stationnements et leurs gratuités ont été soulevés.

Le centre-ville reste animé pour près des deux tiers des répondants et ce, malgré le fait que l’ensemble des répondants n’accorde pas la même signi-fication au terme « animation du secteur ».

Les détails de cette enquêtes sont explicités dans les prochaines pages.

ENQUÊTES AUPRÈS DES USAGERS DES ARTÈRES COMMERCIALES DE DRUMMONDVILLE

SECTEUR CENTRE-VILLE

TYPES DE RÉPONDANTS

Types Nombre % Drummondville 369 89

Saint-Germain-de-Grantham 5 1

Saint-Cyrille 3 1

Acton Vale 2 1

Wickam 2 1

Saint-Majorique 1 0

Saint-Lucien 1 0

Saint-Edmond 1 0

Notre-Dame-du-Bon-Conseil 1 0

Saint-Guillaume 1 0

Saint-Bonanventure 1 0

Autres 28 7

TOTAL 415 100

REVENU DES MÉNAGES RÉPONDANTS

Revenu Nombre %

20 000 $ et moins 125 34

20 001 $ à 40 000 $ 117 31

40 001 $ à 60 000 $ 73 19

60 001 $ à 80 000 $ 27 7

80 001 $ à 100 000 $ 15 4

100 000 $ et plus 18 5

TOTAL 375 100

Les revenus des ménages exprimés par les répondants sont plus faibles que lors de l’enquête de 2009. En effet, les ménages ayant un revenu inférieur à 40 000 $ représentaient seulement 40 % des répondants, tandis qu’en 2014, ils représentent 67 %. Leur condition s’est soit détérioré depuis cinq ans ou l’échantillonnage différent explique en partie ce changement. Seulement 5 % des répondants gagnent 100 000$ et plus par année. Selon Statistique Canada, en 2011, le revenu moyen estimé des ménages au centre-ville était de 29 709 $. C’est d’ailleurs au centre-ville que le revenu moyen est le moins élevé à Drummondville.

Les groupes d’âge les plus importants sont les 35 à 54 ans (27 %), les 55 à 64 ans (21 %) et les 65 ans et plus (28 %) formant 76 % des répondants. En compairaison avec l’enquête de 2009, le groupe d’âge des 65 ans et plus a connu une augmentation de 10 %.

Avec 10 % des répondants, les 25 à 34 ans sont le groupe comptant le moins de personnes. Un peu plus de femmes (53 %) que d’hommes (47%) ont répondu à l’enquête.

L’enquête démontre qu’il y a 31 % des répondants qui travaillent à temps plein (soit 5% de moins qu’en 2009) et 11 % à temps par-tiel. Une proportion importante des répondants sont des retraités, soit 36 %, comparativement à 28 % pour 2009.

Seulement 8 % des répondants sont aux études. 46 % des répondants ont une formation postsecondaire soit  : 27 % de niveau collégial et 19 % de niveau universitaire. Depuis la dernière enquête, le taux de répondants ayant une formation postsecondaire a chuté de 7%.

PROFIL DES RÉPONDANTS

OCCUPATION ET FORMATION

REVENU DES MÉNAGES

ÂGE ET SEXE

02

TYPES DE COMMERCES GÉNÉRATEURS D’ACHALANDAGECe secteur est une destination privilégiée par les répondants pour les restaurants/cafés (55 %), l’alimentation (47 %), les pharmacies (33 %) et le divertissement (24) %. Ce sont les commerces de restauration, de biens courants et de divertissement qui attirent l’ensemble des répon-dants. Les services profesionnels et courants représentent quant à eux, 26 % des achats et les magasins de vêtements, 17 %. Les magasins de livres et disques (7 %), les meubles et électroménagers (3 %) ainsi que la quincaillerie (2 %) représentent les plus bas taux.

Par rapport à 2009, on remarque une diminution de 16 % pour les phar-macies, de 9 % pour les vêtements/accessoires ainsi que pour les livres/disques et de 7 % pour l’alimentation.

L’échantillonnage de l’enquête de 2009, le positionnement des enquê-teurs ou l’offre plus grande dans le domaine peuvent expliquer ces chan-gements : pour l’alimentation et les vêtements/accessoires (secteur Pro-menades/Galerie, Carré Foster et le Centre Suprarégional) et pour les pharmacies (secteurs Saint-Charles et Marconi). Si on remonte à 2005, cette diminution est encore plus flagrante, par exemple, la fréquentation des pharmacies a diminué de 36 % et l’alimentation de 43 %.

SECTEURS DE CONSOMMATION

FRÉQUENCE

DÉPENSES DE CONSOMMATION

La principale destination des répondants pour les achats à Drummond-ville est le secteur des Promenades/Galeries (48 %), suivi par le centre-ville (35 %) et du boulevard Saint-Joseph (10 %).

COMPORTEMENTS DES RÉPONDANTS

Dans l’ensemble, 88 % des répondants fréquentent le secteur pour y consommer des biens. Quant aux services, ils n’attirent que 12 % des répondants. Les biens courants (alimentation, pharmacie et restaura-tion) représentent 63 % des achats. Parmi les usagers qui fréquentent le secteur, 74 % d’entre eux dépensent 50 $ et moins par visite.

Dans l’ensemble, les usagers interrogés fréquentent régulièrement le centre-ville ; 63 % le fréquentent d’une à plusieurs fois par semaine tan-dis que 23 % s’y rendent d’une à plusieurs fois par mois. On constate une baisse de la fréquentation régulière du centre-ville de 2009 à 2014, de l’ordre de 9 %.

MONTANT DES DÉPENSES

Nombre %

10 $ et moins 146 38

Entre 11 $ et 30 $ 70 19

Entre 31 $ et 50 $ 64 17

Entre 51 $ et 75 $ 30 8

Entre 76 $ et 100 $ 13 3

Entre 101 et 150 $ 29 8

Entre 151 $ et 200 $ 8 2

201 $ et plus 19 5

TOTAL 378 100

03

MOTIF PRINCIPALDans l’ensemble, les usagers fréquentent le centre-ville pour le maga-sinage (44 %) et la promenade/lèche-vitrine (29 %). Les autres raisons les plus évoquées sont principalement le travail (7%), les restaurants/cafés/bars (6 %), les événements et le transit (chacun 3 %).

Afin de connaître l’opinion des usagers à l’égard des commerces du secteur commercial du centre-ville, des questions concernant les aspects positifs du secteur, les aspects à étudier pour améliorer le secteur commercial et le genre de commerce à implanter dans le secteur, ont été posées. Les répondants devaient donner leur appréciation.

Les deux principales raisons de fréquentation de ce secteur commer-cial ont trait à l’ambiance (44 %) et la proximité (42 %). Les autres raisons les plus fréquemment énoncées ont trait à l’accueil (25 %) à la diversité (19 %) et au rapport qualité-prix (8%). Fait notable, la diversité a chuté de 11 % en comparaison avec l’enquête de 2009.

Afin d’améliorer le secteur du centre-ville, les répondants choisissent massivement le stationnement (53 %), une légère hausse de 2 % par rapport à 2009 et de 7 % par rapport à 2005. Le manque de station-nement et le fait de le rendre gratuit sont les commentaires les plus fréquents. L’implantation de nouveaux commerces arrive en deuxième position avec 35 %, une augmentation de 4 % par rapport à 2009. L’amélioration de la diversité commerciale dans le domaine des vête-ments pour femmes et hommes, de la quincaillerie, de l’alimentation et des chaussures sont ceux qui ont été cités le plus souvent.

Les répondants souhaitent également à 21 % une amélioration des aménagements et à 10 % des accès aux commerces. En 2009, les répondants allaient aussi dans ce sens.

ASPECTS POSITIFS DU SECTEURASPECTS À ÉTUDIER

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PERCEPTION À L’ÉGARD DES COMMERCES

74 % des personnes interrogées ont une opinion positive par rapport à la sécurité et la circulation dans le secteur à l’étude. Il y a une lé-gère différence de 4 % entre l’enquête effectuée en 2009 où l’opinion positive était de 79 %. Parmi les sondés en 2014, près du quart ont une perception négative quant aux comportements des automobilistes, des cyclistes et des piétons.

SÉCURITÉ

Afin de connaître l’opinion des usagers à l’égard du secteur commercial centre-ville, des questions concernant la sécurité et l’accessibilité de l’artère ont été posées. Les répondants devaient donner leur appréciation. La même échelle a été utilisée pour les quatre critères  : très sécuritaire, sécuritaire, peu sécuritaire et pas du tout sécuritaire. Afin de synthétiser l’information, nous avons regroupé sous le terme « perceptions positives » très sécuritaire et sécuritaire, les « perceptions négatives » quant à elles, regroupent peu sécuritaire et pas du tout sécuritaire.

05

Concernant la propreté, les avis sont unanimes à 90%. Seulement 10 % trouvent le secteur peu propre. Pour ce qui est de l’animation, les répondants à 65 % le trouvent animé. Toutefois, plusieurs nous ont mentionné que celui-ci n’était animé que durant la saison estivale. Certains nous ont évoqué le fait qu’il manquait de vie, d’ambiance et d’activités.

PROPRETÉ ET ANIMATION

PERCEPTION À L’ÉGARD DU SECTEUR

COMMERCE DRUMMOND221 Heriot

Drummondville, Québec J2C 1J9819 472-6705

www.commerce-drummond.com

Si vous souhaitez en savoir davantage, des informations supplémentaires sont disponibles sur demande :

MÉTHODE DE SONDAGE UTILISÉE

FAITS SAILLANTS DEPUIS 2009

CRÉDITSMÉTHODE DE SONDAGE UTILISÉE

Afin de mieux comparer l’enquête réalisée en 2009 avec celle de 2014, voici quelques faits saillants dans le changement de comportement d’achat des répondants : depuis la dernière enquête, plusieurs types de commerces ont connu une baisse d’achalandage. Cette diminution est de l’ordre de 16 % pour les pharmacies, de 9 % pour les vêtements/accessoires ainsi que livres/disques et finalement de 7 % pour l’alimentation. Cette baisse est encore plus frappante, si on remonte à l’enquête de 2005. Cela peut s’expliquer, encore une fois, par l’échantillonnage de 2009, le positionnement des enquêteurs et par la diversité des commerces sur l’ensemble du territoire drummondvillois. Les gens questionnés ont évo-qué un manque global surtout dans les vêtements pour femmes et hommes, la quincaillerie, l’alimentation et les chaussures. Bref, il nous faudra continuer à travailler sur une offre commerciale comprenant des commerces spécialisés pour le secteur centre-ville dans le but de répondre, avant tout, aux besoins des drummondvillois.

Le stationnement est le principal aspect à améliorer depuis le début de nos enquêtes au centre-ville. Le manque de stationnements et le fait de les rendre gratuits sont les éléments qui ont été soulignés à maintes reprises. Finalement, les personnes interrrogées souhaitent que le centre-ville soit animé à l’année et pas seulement durant l’été. Certains nous ont signalé un manque de vie, d’ambiance et de d’activités.

Analyse et rédaction : Véronique Larose et Guy Drouin

Base de données : Éric Côté

Conception graphique : Claudia McMahon

Cartographie : Véronique Larose

Photos : Sources diverses

Questionnaire : Véronique Larose

Sondeurs  : Jessica Garcia, Basia Kehlhoffner, Hanna Debergh, Andréanne Deschamps, Claudia McMahon et Véronique Larose

Les entrevues individuelles dans le secteur centre-ville ont été réalisées entre le 12 mai et le 29 mai 2014. Les passants étaient sollicités de façon systématique et aléatoire. 762 personnes ont été approchées. 415 personnes ont accepté de répondre au questionnaire pour un taux de participation de 54,4 %.

• Le questionnaire comportait 18 questions.

• Les enquêteurs étaient positionnés sur les rues suivants : Heriot, Brock, Lindsay et boulevard Saint-Joseph

• Le niveau de confiance est de 96 %. Cela signifie que 19 fois sur 20, la marge d’erreur des résultats est de ± 3 %.

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