ensemble paroissial - croix-daurade et saint andre · (12 octobre 2016) - 9h00 - rosaire à ... le...
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DIMANCHE 09 OCTOBRE 2016
* 28e DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
Jésus nous rappelle :
c’est ta foi qui te sauve…
« Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé ! »
La foi se manifeste par l’obéissance à la parole de Dieu !
Le
Temps
Ordinaire
2016
ENSEMBLE PAROISSIAL
- CROIX-DAURADE et SAINT ANDRE -
« Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé ! » La foi de Naaman comme celle du lépreux de l’Evangile se manifeste par
l’obéissance à la parole de Dieu : celle du prophète ou celle de Jésus. L’obéissance conduit à la réalisation de la
promesse d’une part et à la confession de foi ou à l’action de grâce d’autre part. Il faut avoir la foi pour
reconnaître l’action de Dieu dans nos vies. C’est-à-dire qu’il faut avoir entendu la parole de Dieu, il faut avoir
cru en ses promesses et sa puissance, il faut avoir reconnu humblement son accomplissement, il faut ensuite
confesser les merveilles de Dieu ainsi que nous y invite le psaume 97 de sorte que le monde sache enfin, il faut
faire monter vers Dieu le sacrifice d’action de grâce. Dans un monde qui n’écouterait pas la parole de Dieu, qui
pourrait porter attention aux promesses qu’elle annonce ? Qui oserait avoir l’espérance de l’impossible ? Un
homme qui ne demande pas est tenté de penser qu’il a obtenu par ses propres mérites. De là, il ne lui vient pas
à l’idée de remercier qui que ce soit ni de chanter les louanges de l’auteur de toute grâce.
C'est Jonas qui décide lui-même d'être jeté hors du bateau :
« Prenez-moi et jetez-moi à la mer », dit-il (Jonas 1,12) - ce qui désigne la Passion volontaire du Seigneur (...).
Mais voici que surgit un monstre des profondeurs, un grand poisson s'approche, image terrifiante des enfers. Le
séjour redoutable de ses entrailles devient la barque impensable d'une traversée nécessaire, gardant son
passager et le rejetant après trois jours sur le rivage. Ainsi était donné aux païens ce qui était arraché aux
ennemis du Christ. Et lorsque ceux-ci ont demandé un signe, le Seigneur a jugé que ce seul signe leur serait
donné, par lequel ils comprendraient que la gloire qu'ils avaient espéré recevoir du Christ devait être donnée
aussi aux païens. Par la malveillance de ses ennemis, le Christ a été plongé dans les profondeurs du chaos du
séjour des morts ; pendant trois jours, Il en a parcouru tous les recoins (1 Pierre 3,19). Et quand Il en est
ressuscité, Il a fait éclater à la fois la méchanceté de ses ennemis, sa propre grandeur et son triomphe sur la
mort.
Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l’Église
PAROISSES : CROIX-DAURADE SAINT ANDRE
SAMEDI De la férie
(08 octobre 2016)
- 9h00 - Rosaire à la Ste
Vierge
- 18h00 – Messe dominicale - pour ++ Camille et Germaine
DUPUY
- pour + Jérémy et tous les défunts de
la famille ALIBERT
Avec la participation des sœurs
Clarisses de Castelnaudary
28e DIMANCHE ORDINAIRE
(09 octobre 2016)
- 11h00 –MESSE DOMINICALE - pour + Jean-Marc CAPELLE
● Avec la participation des sœurs
Clarisses de Castelnaudary
- 9h30 – Messe dominicale (en polonais)
LUNDI De la férie
(10 octobre 2016)
- 9h00 - Rosaire à la Ste
Vierge
- 17h00 - Rosaire à la Ste
Vierge
MARDI
Saint Pape Jean XXII (11 octobre 2016)
- 9h00 - Rosaire à la Ste
Vierge
- 8h40 – Rosaire à la Ste Vierge
Marie
- 9h00 – MESSE : pour + Jules
LABROUSSE
MERCREDI
De la férie
(12 octobre 2016)
- 9h00 - Rosaire à la Ste
Vierge - 17h40 – VEPRES
(Liturgie des Heures)
- 18h00 – MESSE
- 17h00 - Rosaire à la Ste
Vierge
JEUDI
De la férie
(13 octobre 2016)
- 8h40 – Rosaire à la Ste Vierge
Marie
- 9h00 – MESSE
- 17h00 - Rosaire à la Ste
Vierge
VENDREDI De la férie
(14 octobre 2016)
- 9h00 - Rosaire à la Ste
Vierge - 17h40 – Neuvaine à la Miséricorde
Divine
- 18h00 – MESSE
- 8h40 – Neuvaine à la
Miséricorde Divine
- 9h00 – MESSE
- 17h00 - Rosaire à la Ste
Vierge
SAMEDI
Ste THERESE D’AVILA (15 octobre 2016)
- 9h00 - Rosaire à la Ste
Vierge
- 17h00 - Rosaire à la Ste
Vierge
- 18h00 – Messe dominicale - pour ++ Camille et Germaine
DUPUY
29e DIMANCHE ORDINAIRE
(16 octobre 2016)
- 11h00 –MESSE DOMINICALE
- 9h30 – Messe dominicale (en polonais)
HORAIRES DES CELEBRATIONS LITURGIQUES
EVENEMENTS PASTORAUX
Mardi 11.10. à 18h30 à St André – réunion du service paroissial de catéchuménat
Mercredi 12.10. à 15h30 – messe à la maison de retraite de Borderouge
Pendant le mois d’octobre, pour le mois de Marie, nous sommes tous invités à participer au
chapelet tous les jours à 9 h 00 à Croix-Daurade et à 17 h 00 à Saint André.
ATTENTION ! la prière pour nos défunts !
Le mois de novembre est tout spécialement consacré à la prière pour nos défunts. Cette année, dans
notre paroisse, nous aurons tous les jours durant le mois de novembre le chapelet à la Sainte Vierge
consacré à cette prière avec les noms et prénoms de nos défunts annoncés avant chaque dizaine du
chapelet. Pour cette raison, on demande à nos paroissiens de remplir la feuille préparée à cette
occasion et de la déposer à la sacristie après les messes. Les feuilles pour les défunts sont à votre
disposition à l’entrée de nos deux églises.
En voyant les hosties qui ne ressemblent pas au
pain quotidien, les enfants ont souvent du mal à
imaginer que l'eau utilisée dans la liturgie vient
du robinet et que le vin n'est pas forcément un
vin « spécial messe ». La prière sur les offrandes
pour le 5e dimanche du temps ordinaire nous
donne pourtant une indication pleine
d'enseignement : « Seigneur notre Dieu, Tu as
voulu choisir dans ta Création le pain et le vin qui
refont chaque jour nos forces. Qu'ils deviennent
également, dans cette Eucharistie, le sacrement
de la vie éternelle. »
Des objets empruntés à la vie quotidienne L'Église latine a fait le choix de garder la forme
du pain azyme (sans levain) pour célébrer
l'Eucharistie. Elle se référait ainsi à l'origine,
quand Jésus, au cours du repas pascal, utilisa ce
pain selon une tradition elle-même héritée du
repas qui précéda la traversée de la mer Rouge.
Dans la vie liturgique, bien d'autres éléments
sont tirés de la Création : l'eau du baptême ou à
la messe, l'huile ou le vin, fruits des oliviers, « de
la vigne et du travail de l'homme ». Ils portent
en eux-mêmes une signification qui provient de
l'usage que nous en avons dans notre quotidien :
le pain est le symbole de toute nourriture
(« gagner son pain à la sueur de son front ») ; le
vin, boisson des jours de fête, est issu de la
pression exercée sur les grains de la vigne
comme en sacrifice mais il rend joyeux ; l'huile
qui pénètre dans le corps est source de bienfaits
et on la retrouve aujourd'hui encore sous forme
de pommade ; l'eau est purifiante et elle est
source de vie pour les plantes, les animaux et les
êtres humains.
Dans le cadre de l’Année de la Miséricorde…
« La Création participe à la liturgie. »
De nombreux éléments provenant de la Création acquièrent, à travers les sacrements, une signification symbolique. Quant aux constructions édifiées pour célébrer la liturgie, elles témoignent de la révérence des hommes pour leur Créateur.
De la Création aux sacrements La valeur symbolique de ces éléments tirés de la
Création prend une signification nouvelle quand
ils participent à la liturgie. La prière sur les
offrandes citée précédemment exprime bien que
c'est dans le sacrement de l'Eucharistie que le
pain et le vin deviendront nourritures pour la vie
éternelle. L'action sacramentelle les transforme
parce que nous nous référons à l'action divine :
Jésus a désigné le pain et le vin comme son
corps et son sang sacrifiés pour le Salut de la
multitude. Saint Augustin, dans un sermon aux
nouveaux baptisés (sermon n° 272), compare
ceux-ci au pain qui est sur l'autel. Ils ont été
rassemblés comme les grains de blé, puis broyés
en quelque sorte sous la meule des épreuves du
catéchuménat, liés en une seule pâte par l'eau
du Baptême et enfin cuits au feu de l'Esprit
Saint. Aussi peut-il leur déclarer : « C'est votre
mystère qui repose sur la table du Seigneur ;
c'est votre mystère que vous recevez. »
Le pain est fait pour être mangé et on souhaite
qu'il ait bon goût. Dans l'Église ancienne, une
hymne accompagnait la procession de
communion où l'assemblée, en référence au
pain consacré qui était reçu à ce moment,
chantait le psaume 33 : « Goûtez et voyez : le
Seigneur est bon ! » (Ps 33,9).
De même au Baptême, la prière de bénédiction
de l'eau évoque la traversée de la mer Rouge, le
Baptême du Christ et l'eau coulant de son côté
sur la Croix. La bénédiction des huiles lors de la
messe chrismale leur attribue pour fonction de
« soutenir » les catéchumènes, de « rendre
vigueur à nos corps » et de « fortifier » les
nouveaux baptisés.
La liturgie dans des espaces de création L’église est le lieu habituel des célébrations
liturgiques. Romano Guardini, dans L’Esprit de la
liturgie (paru en 1929), souligne que les édifices
destinés au culte sont les premières marques de
la révérence des hommes pour leur Créateur. Au
lieu d'organiser simplement des espaces
naturels, dans une forêt par exemple, par leur
travail, ils organisent des constructions pour
signifier leur foi à ceux qui leur succéderont. Il
ajoute que « sous les efforts de la liturgie, les
éléments purement naturels (sons, objets,
formes) se transforment en éléments culturels »,
c'est-à-dire en éléments inscrits dans un rapport
de foi.
De manière exceptionnelle, il nous arrive de
célébrer à l'extérieur. Ce n'est plus, donc, le
génie artistique et architectural d'un édifice qui
délimite l'espace liturgique mais l'œuvre du
Créateur lui-même. Notre regard peut alors se
poser sur la Création qui devient partie prenante
de notre action liturgique.
Sachons rendre grâce à Dieu par tout ce qui nous
entoure, comme la prière eucharistique n° 1,
dans sa conclusion, nous invite à le reconnaître :
« C’est par Lui [le Christ] que Tu ne cesses de
créer tous ces biens, que Tu les bénis, leur
donnes la vie, les sanctifies et nous en fais don. »
Eric Beaumer
La fraction du pain : un geste
qui fait de chacun de nous un
membre du corps du Christ
Précédée par le Notre Père et la Paix du Christ, la
fraction du pain se déroule pendant l’Agneau de
Dieu. Invitant au repas du Seigneur, l’Agneau se
fait signe d’amour et de Miséricorde Divine, en
donnant pleinement sens au pain du partage.
Pain de vie
En fractionnant l’hostie, le prêtre nous invite à la
communion et au partage. Mais que partageons-
nous ? Nous partageons notre état de baptisés,
fils et filles de Dieu, tous issus du même pain de
vie : le Christ. En partageant ce pain, nous donnons une visibilité au corps du Christ et à son
amour. Le geste liturgique de la fraction rappelle
que nous sommes tous membres d’un même
corps, tout en restant uniques, chacun avec ses
charismes. En effet, la fraction n’est pas un
partage égal ou mathématique. Elle produit des
fragments de différentes tailles et formes,
chacun d’entre eux étant singulier, à l’image de
chaque baptisé. À travers cette disparité, la
fraction s’adresse à chacun de nous, tous appelés
et invités au partage.
En ne répondant à aucune norme, à aucun calcul,
le geste du prêtre évoque l’inépuisable
prodigalité de l’amour du Christ, à l’image de la
multiplication des pains.
Pain de communion En mettant en lumière le pain de vie qu’est le
Christ, la fraction du pain nous invite à
communier au corps du Christ comme signe et
lieu de la plénitude de cet amour reçu dans le
cœur de chacun, au cœur même de l’assemblée :
« Or, vous êtes corps du Christ et, chacun pour
votre part, vous êtes membres de ce corps »,
écrit saint Paul (1 Co 12,27).
En nous rappelant que le Christ se donne dans la
communion parce qu’Il s’est déjà donné à tous, la
fraction devient le signe de la charité du Christ
qui fonde la communauté depuis toujours et
pour toujours. Voilà pourquoi, tout en préparant
chaque fidèle à la communion, le geste de la
fraction engage l’assemblée à devenir
pleinement corps du Christ. Devenir fragment
appelle donc chacun à entrer dans le registre de
la solidarité et de la fraternité comme expression
de la charité du Christ tandis que,
paradoxalement, l’unité de l’assemblée se
constitue dans la communion que donne à voir la
fragmentation. En effet, la fraction convie
l’assemblée à devenir pleinement corps du Christ
par la communion qui symbolise l’unité même de
ce corps. La fraction dit donc le « tout du don »,
l’unité profonde - unité trinitaire - qui préside au
don accompli par le Christ dans sa mort et sa
résurrection que chaque fidèle reçoit pour en
devenir pleinement participant. Patricia Metzger