entreprendre en beaujolais

36
Les jeunes dirigeants font bouger l’entreprise DOSSIER ENTREPRENDRE N°19 - FÉV. 2011 - 2 e Magazine de la Chambre de Commerce et d’Industrie en Beaujolais en Beaujolais Magazine de la Chambre de Commerce et d’Industrie Résultat des élections consulaires : Noël Comte réélu Président de la CCI du Beaujolais Voir les informations et la composition du Bureau et de l’Assemblée Générale de la CCI en page 31. P. 31 ACTUS CCI

Upload: cci-du-beaujolais

Post on 10-Mar-2016

223 views

Category:

Documents


1 download

DESCRIPTION

les jeunes dirigeants font bouger l'entreprise

TRANSCRIPT

Page 1: entreprendre en Beaujolais

Les jeunes dirigeants font bouger l’entreprise

DOSSIER

ENTREPRENDREN°19

- FÉ

V. 2

011

- 2 e Magazine de la Chambre de Commerce et d’Industrie

en Beaujolaisen BeaujolaisMagazine de la Chambre de Commerce et d’Industrie

Résultat des élections consulaires : Noël Comte réélu Président de la CCI du Beaujolais

Voir les informations et la composition du Bureau et de l’Assemblée Générale de la CCI en page 31. P. 31 ACTUS CCI

Page 2: entreprendre en Beaujolais
Page 3: entreprendre en Beaujolais

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011 3

SOMMAIREENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS N°19 FÉVRIER 2011

Réalisation :Chambre de Commerce

et d’Industrie de Villefranche et du Beaujolais

317 Bd Gambetta - BP 7042769654 Villefranche sur Saône

Cedex Tél. : 04 74 62 73 00Fax : 04 74 65 31 79

www.beaujolais-cci.comE-mail : [email protected]

ISSN 1951-0918

Directeurde la publication :

Noël COMTE

Coordination de la réalisation :

Elisabeth MEYZEN

Rédactrice en chef : Elisabeth BALLERY

Rédaction :Agence de presse Be-presse

(M. Massip - F. Sigot)

Photos : Muriel Chaulet.

Crédits photos :Office de Tourisme de Villefranche,

Fotolia-ra2 studio, Obione, Œnolodges,

Optique Tondeur, RomaireTous droits réservés.

Reproduction interdite sauf accord de la direction Entreprendre en Beaujolais

Montage et réalisation du magazine :

Shifumi - www.shifumi.com69004 Lyon

Flashage,impression, façonnage

Imprimerie Ferréol6 rue du Périgord69330 Meyzieu

Adhérent :

Abonnement au trimestriel : 8 € (4 numéros par an)

Tirage : 7000 exemplaires

Cette publication est adressée aux ressortissants de la CCI

du Beaujolais gracieusement.

4 TABLEAUX DE BORD 5 ÉDITORIAL 6 ACTUALITÉS 8 PRODUITS 10 DOSSIER Les jeunes dirigeants font bouger l’entreprise

17 COMMERCE Les petits bonheurs du Quai 154 18 INDUSTRIE TBJM au sommet des techniques d’isolation

19 APPRENTISSAGE B&W Group France fait le pari de l’apprentissage

20 INNOVATION AMDI choisit l’innovation sur-mesure

21 À TABLE Une adresse à succès : l’Auberge de Clochemerle

22 ACTUALITÉS JURIDIQUES

23 DOSSIER RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE Éco-construction : Rhône-Alpes bâtit son savoir-faire 31 ACTUALITÉS CCI • Réélection de Noël Comte à la présidence de la CCI du Beaujolais • Réélection de Jean-Paul Mauduy à la CCIR • Le Cluster Beaujolais soutenu par la DATAR • Vœux 2011

P.17COMMERCE

P.10DOSSIER

P.20INNOVATION

G Vous souhaitez recevoir la NEWSLETTER de la CCI du Beaujolais

G Vous souhaitez connaître les coordonnées des entreprises citées dans ce numéro

www.beaujolais-cci.com

• 7,8,9,10,11 et 16 février 2010Stage 5 Jours pour EntreprendreFormation destiné aux futurs créateurs et repreneurs à la CCI.

• 15 février 2011Création et reprise d’entreprise.Séance d’information d’une demi-journée à la CCI.

• 16 février 2011 Permanence INPI à la CCI.

• 17 février 2011 - Atelier repreneurs : l’analyse financière et l’évaluation. - Rencontre du Club Azergues Entreprendre.- Rencontre des entrepreneurs de Anse-Limas.

• 21 et 22 février 2011Stage 2 jours : pérennisation des entreprises et prévention des difficultés.

• 24 février 2011 Business Plan : pour tester pendant 1 h 30 votre projet et présenter votre plan d’affaires devant un jury d’experts.

• 28 février 2011 Conférence sur la fiscalité de l’entreprise : CET, TVA, Taxe sur les Véhicules de Société, IS, etc.

• 3 mars 2011 Rencontre du Club Entreprendre en Val-de-Saône.

• 16 mars 2011 Permanence INPI à la CCI.

• 17 mars 2011 - Atelier repreneurs : les différents modes de reprise.- Rencontre des entrepreneurs de Anse-Limas.

• 15 et 29 mars 2011Création et reprise d’entreprise.

• 21 mars 2011 Stage Auto-Entrepreneur : tout savoir sur le statut d’auto-entrepreneur et faire les bons choix.

• 23 mars 2011 Business Plan : pour tester pendant 1 h 30 votre projet et présenter votre plan d’affaires devant un jury d’experts.

• 24 mars 2011 Rencontre du Club Azergues Entreprendre.

• 29 mars 2011 Atelier sur l’affichage environnemental.

• 31 mars 2011 Conférence sur les charges sociales à la loupe et sur Net-entreprises.

Contact CCIDominique CéruttiTél. : 04 74 62 73 00

AGENDA

Page 4: entreprendre en Beaujolais

Indicateurs économiques du Beaujolais

147 23 43

143 25 36

135 25 31

121 21 45

119 22 43

123 40 61

100 24 22

115 18 17

1er trim.

0 50 100 150 200 250

2010

2009

2e trim.2010

2009

3e trim.2010

2009

4e trim.2010

2009

Les créations et reprises d’entreprise en Beaujolais

créations pures reprises transferts

(source CCI)

Indicateurs économiques du Beaujolais

11 %

49 %

40 %

Conjoncture régionale : quelle tendance en termes de chiffre d’affaires percevez-vous pour 2011 par rapport à 2010 ?

Baisse

Stable

Hausse

Enquête menée auprès des chefs d’entreprise de Rhône-Alpes(source CCIR Rhône-Alpes)

TABLEAU DE BORD

4 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011

195 491

10 032

8 761

6 631

4 286

6 156

8 941

7 182

8 561

179 859

254 364

222 552

193 399

213 003

216 256

232 149

1er trim.

0 50 000 100 000 150 000 200 000 250 000 300 000

2009

2010

2e trim.

2009

2010

3e trim.

2009

2010

4e trim.

2009

2010

Trafic marchandises aux ports de Villefranche-sur-Saône

trafic voie fluviale trafic voie ferrée(source CCI)

janv. mars mai juillet sept. nov.30

40

50

60

70

80

Taux d’occupation des hôtels du Pays Beaujolais

2009 2010 (taux en %)

(source INSEE)

0

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

100 200 300 400 500 600 700 800 900 1 000 1 100

305 133 356

327 130 369

319 177 344

360 185 479

366 204 473

333 143 374

327 137 431

Nombre d’immatriculations en Beaujolais

commerce industrie service(source CCI)

Page 5: entreprendre en Beaujolais

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011 5

ÉDITORIAL

2011, une nouvelle année pour entreprendre !

2010 vient de s’achever dans une conjoncture morose. 2011 semble s’annoncer sous de meilleurs auspices. Interrogés début janvier dans le cadre de l’enquête de conjoncture de la CCI de Région, les chefs d’entreprises de Rhône-Alpes déclarent à 40 % que, par rapport à 2010, leur chiffre d’affaires sera en hausse et à 49 % qu’il sera stable. Le moral des entre-preneurs paraît s’améliorer : signe d’une confiance retrouvée ? Qu’importe que 2011 nous impose de nouveaux défis à relever ; nous y sommes confrontés quotidiennement dans nos entreprises et nous devons faire face. Pour nous aider à relever ces défis, appuyons-nous sur l’innovation et sur l’intelligence économique, qui nous incite à « écouter notre environnement » pour mieux définir notre stratégie. Continuons à concevoir de nouveaux produits ou services. Gagnons de nouveaux clients sur des marchés de proximité ou lointains. Votre Chambre de Commerce et d’Industrie que j’ai l’honneur de présider à nouveau, suite aux élections consulaires, vous aidera dans la mise en œuvre de vos projets. Avec 30 élus

représentant le commerce, l’industrie, les services du Beaujolais, la CCI s’y engage et je remercie ces chefs d’entreprise, bénévoles, qui ont décidé de consacrer de leur temps au service de leurs pairs.Votre CCI entre en 2011 dans un grand mouvement de réforme. Souhaitée par les élus consulaires eux-mêmes, cette réforme se met en place au cours de cette mandature et va profondément transformer le paysage consulaire. L’objectif est de servir toujours mieux les entreprises en mutualisant les moyens. Votre CCI du Beaujolais sera toujours le service de proximité que vous connaissez avec un fort ancrage territorial, une porte d’entrée pour l’information, le conseil, au service des entreprises, travaillant en partenariat avec les collectivités territoriales, poursuivant son ambition fédératrice afin de contribuer au développement économique du Beaujolais. Je pense tout particulièrement au Cluster Beaujolais. Celui-ci vient d’être retenu par la DATAR dans le cadre d’un appel à projet visant à soutenir la dynami-que de grappe d’entreprises. Dans un monde incertain en pleine transformation, nous avons choisi dans ce numéro d’Entreprendre en Beaujolais, de vous présenter le portrait de la génération Y. Dans une conjoncture pas forcément facile, ces jeunes chefs d’entreprise trentenaires abordent l’entreprenariat avec sérénité. Ils ont choisi de créer ou reprendre une affaire et nous font part de leurs motivations.Que ce dossier vous apporte un vent d’optimisme et que l’enthousiasme de ces jeunes chefs d’entreprise soit communicatif !L’esprit d’entreprise, créatif et novateur, souffle sur le Beaujolais et soufflera encore longtemps, rendant cette terre dynamique et compétitive.À toutes et tous, je présente des vœux de réussite pour cette nouvelle année.

Noël Comte, Président de la Chambre de Commerce

et d’Industrie de Villefranche et du Beaujolais

Page 6: entreprendre en Beaujolais

6 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011

ACTUALITÉS

Ariane Signalétique marque son anniversaire

Le Tribunal de Commerce s’ouvre et renforce son rôle de prévention

À tout juste quinze ans, Ariane Signalétique a déjà

un joli palmarès à son actif ! Spécialiste de la signalétique sous toutes ses formes, la so-ciété créée à Lyon en 1995 et installée depuis 2007 dans la zone d’activité du Maupas à Theizé, sait se montrer polyva-lente en travaillant aussi bien sur de grands projets (siège

social de Casino, hôpital d’An-necy) que sur des chantiers de taille plus modeste. « Nous prenons en charge l’étude et la conception, la fabrication, la réalisation des décors, la pose et le service après-vente », résume Benoît Aujean, gérant de l’entreprise. La société em-ploie 8 personnes et concentre son activité autour de 4 sec-

teurs : les établissements de santé, les entreprises, les col-lectivités locales et les réseaux et points de vente. Discrète, Ariane Signalétique a toutefois profité de son quinzième an-niversaire pour réunir clients, fournisseurs et prestataires le 25 novembre dernier autour d’un cocktail dans les locaux de l’entreprise.

Le CLD fait la part belle

au développement durable

Instance de démocratie participative commune

au Pays Beaujolais et à l’Agglomération

de Villefranche, le Conseil Local de Développement participe, à titre consul-

tatif, à l’élaboration, au suivi et à l’évaluation des contrats territoriaux.

Pour cela, il réunit une centaine de membres

dont l’objectif est de partager informations

et ressources sur le territoire du Beaujolais.

« Le fonctionnement d’un CLD, au niveau du Pays Beaujolais,

est comparable aux comités de quartier

dans une ville. Il s’agit d’un collectif

de personnes ressources, sans enjeux stratégique,

politique ou financier, pour partager

expériences, compétences, réalisations

et informations au service

du développement du territoire »,

décrit Suzanne Ceyzeriat, animatrice du CLD.

Pour 2011, six sujets de travail dont le point

commun est le développement

durable, ont été retenus sur le Pays Beaujolais :

l’éco-construction et la construction bois,

les réseaux d’acteurs économiques, le tourisme

fluvial, les agendas 21 « Villages Terre d’Avenir »,

la valorisation du patrimoine et des

paysages viticoles, les circuits courts pour

rapprocher producteurs et consommateurs. n

Tout juste réélu à la pré-sidence du Tribunal de

Commerce de Villefranche-Tarare, René Chambost place son 2e mandat sous le signe de l’ouverture et du service aux entreprises. « Le Tribunal de Commerce est une juridiction spécialisée de premier degré au service du monde écono-mique », rappelle le Président. « C’est principalement dans cette période de crise éco-nomique et financière que le Tribunal de Commerce joue tout son rôle en matière de prévention et de traitement des difficultés. L’entreprise est un

organisme vivant. Elle naît, se développe, est exposée durant toute sa vie aux risques finan-ciers, économiques ou autres, qui doivent être détectés le plus rapidement possible pour que les remèdes à administrer le soient au plus tôt et avec un maximum d’efficacité », expli-que René Chambost. Du man-dat ad hoc à la conciliation, le Tribunal de Commerce dis-pose de nombreux outils pour aider les entrepreneurs à tra-verser les périodes difficiles. La conciliation (prévention) notamment permet à l’entre-prise, dès les premières diffi-

cultés, d’échelonner de façon confidentielle ses dettes avec ses partenaires ; ce qui donne à l’entreprise un peu de temps pour adapter la voilure au contexte.

EN BREF

DBI Systems voit plus grand !Spécialiste de la conception et de la fabrication d’automatismes indus-triels, DBI Systems vient d’agrandir ses locaux de Belleville-sur-Saône. Près de 300 m² d’atelier et 150 m² de bureaux supplémentaires se sont ajoutés à la superficie existante, pour

former un nouveau cadre de travail entièrement dédié à la conception et à la fabrication des systèmes auto-matisés pour machines spéciales, process et supervision. « Nous man-quions de place, mais ces locaux vont surtout permettre à nos équipes de bénéficier de plus de confort dans

leur travail ; ils sont aussi importants pour l’image de notre entreprise », souligne Pascal Thomassin, Pdg fon-dateur de l’entreprise depuis 1999. La société emploie 9 personnes et affiche selon les années entre 850 000 et 1 million d’euros de chiffre d’affaires.

Page 7: entreprendre en Beaujolais

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011 7

ACTUALITÉS

Les Transports Belin roulent pour l’environnement

Les œnolodges essaiment leur concept

Les Transports Belin (fi-liale du groupe Sotradel

active dans le transport rou-tier de marchandises), vien-nent de signer une charte CO2. Initiée par l’ADEME et le ministère de l’Environne-ment, en concertation avec la Fédération Nationale des Transports Routiers (FNTR) et la Fédération des Entreprises de Transport et Logistique de France (TLF), cette charte d’engagements volontaires vise la réduction des émissions de CO2 des transporteurs routiers

de marchandises. « Nous nous sommes engagés à réduire nos émissions de CO2 de 5 % sur les trois prochaines années, mais nous ferons très certainement mieux », annonce d’ores et déjà David Billandon, responsable QSE du groupe Sotradel. Il faut dire que le groupe dirigé par Noël Comte, par ailleurs prési-dent de la CCI du Beaujolais, n’a pas attendu la signature de la charte CO2 pour placer l’en-vironnement au cœur de ses actions. « Nous sommes certi-fiés ISO 14001, et l’environne-

ment est déjà l’affaire de tous au sein de l’entreprise », pré-cise David Billandon. Avec ce nouvel engagement, le spécia-liste du transport qui travaille principalement sur la région Rhône-Alpes, compte renfor-cer sa position de pionnier en matière environnementale. Les Transports Belin sont en effet la première PME du transport routier en Beaujolais-Val de Saône à avoir paraphé la charte CO2.

Depuis l’été dernier, le camping « Les Portes du

Beaujolais » à Anse propose deux chalets originaux, les « œnolodges ». Un concept qui allie conception environnemen-tale, bien-être et qui fait la part belle aux crus locaux. En effet, les chalets en bois se composent d’une pièce à vivre avec grand lit et coin cuisine, ils disposent de leur propre cave à vin, ainsi que d’une bibliothèque qui abrite différents ouvrages sur

la région et sur le vin. Ils sont également équipés d’un spa ex-térieur pourvu de soins à base de vinothérapie. Une offre qui séduit désormais bien au-delà des frontières du Beaujolais. « Des clients nous demandent régulièrement si les œnolodges existent dans d’autres régions, remarque Valérie Bererd, res-ponsable du camping. C’est pourquoi nous avons créé la so-ciété Marguerite et Compagnie avec les concepteurs des cha-

lets et la société BFG, à Gleizé, qui les fabrique. Nous allons pouvoir commercialiser ces structures vers d’autres territoi-res », poursuit Valérie Bererd. L’objectif de Marguerite et Compagnie est d’implanter ce concept principalement dans d’autres régions à tradition vi-ticole et si possible directement chez les viticulteurs. « Nous pourrons créer un réseau qui prendra toute son âme grâce à l’implication des viticulteurs », projette la dirigeante. En at-tendant, les concepteurs et les exploitants des œnolodges savourent un premier succès puisque les éco-habitations de Marguerite et Compagnie ont reçu, en fin d’année dernière, le trophée Innovation Tourisme 2010 décerné par Rhône-Alpes Tourisme dans la catégorie « Tourisme durable - écotou-risme ».

Scribes pousse ses murs Pour répondre aux multiples sollicitations de ses clients,le centre d’affaires Scribes a développé il y a quelques années, un pôle communication avec le concours de partenaires caladois pour l’impression et la rédaction de supports de communication. Un succès qui conduit aujourd’hui le centre d’affaires à voir plus grand. « Comme nous ne parvenons pas à satisfaire toutes les demandes, nous nous sommes rapprochés de Local Plus Bureaux, à Limas, pour pouvoir proposer sept bureaux supplémentaires. Par ailleurs, nous sommes en passe d’étendre notre offre en passant de 12 à 15 bureaux », annonce Vincent Opinel, chargé d’affaireschez Scribes. En marge de l’offre de bureaux,la structure prend également en charge la permanence téléphonique, le secrétariat etla domiciliation d’entreprise et, depuis peu, propose un service de conciergerie d’entreprise en collaboration avec Service Personnel, dirigé par Renaud Fady. « Notre objectif est d’offrir un service clés en main à nos clients, afin qu’ils puissent pleinement se concentrer sur le développement de leur activité », mentionne Vincent Opinel.

Page 8: entreprendre en Beaujolais

8 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011

Beaujolais : le guide du tourisme d’affaires est paru Besoin d’un hébergement pour le séminaire annuel de votre société, d’un restaurant pour votre pro-chain rendez-vous d’affaires et pourquoi pas d’un château pour le lancement de votre nouveau produit ? Ne cherchez plus : c’est « Destination Beaujolais… Destination Surprises ! », le guide du tourisme d’affaires et des réceptions en Beaujolais, qu’il vous faut. Disponible gratuitement dans les cinq Offices de Tourisme du Beaujolais – Villefranche Beaujolais, Haut-Beaujolais (Monsols), Pierres Dorées (Anse), Cœur du Beaujolais (Beaujeu) et Beaujolais-Val de Saône (Belleville) - il recense plus de

230 adresses d’hébergeurs et de prestataires dans le tourisme d’affaires, un secteur en plein essor. « C’est la première fois que les cinq Offices de Tourisme du Beaujolais s’unissent pour réaliser un guide qui se veut exhaustif, explique Nelly Noailly, directrice de l’Office de Tourisme Villefranche Beaujolais. C’est un véritable outil de travail pour les entreprises qui va rendre plus visible le Beaujolais comme destination pour le tourisme d’affaires. Avec un budget moyen compris entre 150 € et 230 € par jour pour un séminaire résidentiel, le touriste d’affaires a un impact quatre fois plus important sur l’économie locale qu’un touriste classique ». Présents sur le salon Séminaires Business/events (10 et 11 février à Lyon), les Offices de Tourisme comptent à cette occasion faire découvrir le Beaujolais à une clientèle lyonnaise, mais aussi nationale et internationale. www.villefranche-beaujolais.fr

Obione renforce les défenses naturelles des troupeauxLe laboratoire vétérinaire Obione vient de lancer Obionekk, un complément alimentaire pour rumi-nants à base d’un extrait d’essences d’arbres provenant du Japon, le nekka-rich. Cet extrait possède des propriétés très intéressantes dans la régulation des troubles digestifs du veau et s’inscrit avec une grande efficacité dans les plans de lutte contre la cryptosporidiose. « Cette maladie intestinale provoque des diarrhées aux conséquences graves chez les bovins, ovins et caprins et peut conduire les jeunes animaux de ces espèces à des retards de croissance importants, voire à la mort. Notre nouveau produit prouve que l’on peut renforcer les défenses naturelles de l’organisme contre cette maladie sans passer par des antibiotiques et avec la plus grande efficacité économique pour l’éleveur », déclare Lionel Reisdorffer, président d’Obione et docteur vétérinaire. Sous forme de gel buvable - c’est l’autre innovation du produit -, Obionekk a déjà traité 20 000 veaux et représente pour le moment 15 à 20 % de l’activité du la-boratoire Obione, créé à Charentay en 2008 par trois associés, dont deux vétérinaires, et qui compte aujourd’hui dix salariés. « L’alimentation et la conduite du troupeau sont la clé de la santé des animaux et par conséquent de la rentabilité des élevages. Nos aliments complémentaires permettent de corriger certains écarts alimentaires, désordres nutritionnels et autres carences avec des produits naturels », poursuit le dirigeant du labora- toire vétérinaire. Sur un marché très concurrentiel et en pleine expansion, Obione propose aujourd’hui 70 références aux éleveurs dans toute l’Europe et espère obtenir prochainement la certification biologique. www.obione.fr

Page 9: entreprendre en Beaujolais

Optique Tondeur met la lunette française au premier planAprès le succès de l’opération « Les lunettes Made in France s’exposent », organisée l’été dernier chez Optique Tondeur, Jérôme Tondeur dresse le bilan : « en terme de notoriété cela a été très positif, avec des retombées dont nous bénéficions encore aujourd’hui. Et sur les quinze jours de l’opération, les ventes ont plus que doublé sur les quelque mille produits français mis en avant », explique le dirigeant du magasin de la rue Nationale, à Villefranche. Destinée à mettre en avant le savoir-faire des lunetiers français, prin-cipalement jurassiens, l’opération a présenté, de manière ludique et pédagogique, les différentes étapes de la conception et de la fabrication d’une paire de lunettes, avec le concours de quatre lunetiers français, Morel, Oxibis, Logo (Tag Heuer) et Vuillet-Véga. « Sur un marché phagocyté par des fabrications en ma-jorité asiatiques, la fabrication française demeure encore un argument commercial efficace, notam-ment lorsque le client hésite entre deux ou trois modèles », poursuit Jérôme Tondeur. Alors que le nombre d’opticiens a fortement augmenté ces dernières années, entraînant une baisse du chiffre d’affaires moyen par magasin, Optique Tondeur (22 personnes sur les deux activités optique et photo) continue de se démarquer avec une of-fre privilégiant le moyen et le haut de gamme, dans un point de vente récemment rénové. Et s’il n’envisage pas de reconduire l’opération sous la même forme, Jérôme Tondeur entend bien conti-nuer à faire bouger la principale artère commer-çante de la Calade.

PRODUITS

La sous-traitance caladoise joue collectifUn groupe de sous-traitants caladois a pris l’initiative de participer collectivement aux salons pro-fessionnels du secteur. Après une présence au Midest, salon de la sous-traitance industrielle qui s’est déroulé à Paris en novembre dernier, c’est à Valence, aux Rencontres interrégionales de sous-traitance (RIST) du Sud-Est que ce groupement encore informel (AMDI ; GS Transports ; Pasquier Favre ; Prodimeca ; Romaire ; Sofielca) tiendra un stand commun, toujours sous la bannière Made In Beaujolais. « Depuis sa création, en 1959, la société Romaire est spécialisée dans la transformation et la peinture des métaux. Nous avons toujours su nous adapter aux évolutions technologiques et aux demandes de nos clients industriels - Areva, Parkéon, Renault Trucks, Alcatel, Ivéco, Siemens, Bayer ... - notamment en fabriquant des produits semi-finis et en anticipant les besoins de nos clients.

Aujourd’hui, l’idée de ce collectif de sous-trai-tants est de proposer aux clients la solution la plus intégrée possible », rapporte Gilles Romaire, pdg de la société d’Arnas (90 personnes ; 11,5 mil-lions d’euros de chiffre d’affaires.) « Nous avons su faire face à une baisse importante de notre chif-fre d’affaires sans recourir ni aux licenciements ni au chômage partiel. Aujourd’hui, l’activité semble redémarrer et la prochaine innovation ne sera pas technologique mais organisationnelle : il faut refondre les gammes, repenser les flux dans les ateliers et jusqu’aux postes de travail indivi-duels afin d’être encore plus réactifs », poursuit le dirigeant de la société Romaire.

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011 9

Page 10: entreprendre en Beaujolais

DOSSIER

‘‘ ‘‘Les réseaux, les cercles d’amis ou de clients font partie

du quotidien de ces dirigeants qui ont grandi avec Internet.

10 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011

Page 11: entreprendre en Beaujolais

INDUSTRIE

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011 11

DOSSIER

Comme un créateur ou repre-neur d’entreprise sur cinq aujourd’hui, Fatiha Bensaad et

Claire Teixeira de Sousa ont moins de trente ans1. Les deux jeunes femmes, à respectivement 28 et 22 ans, ont re-pris en mai dernier le magasin de vête-ments prêt-à-porter pour femmes Envol Passion à Belleville. Elles n’en revien-nent pas qu’on leur pose encore des questions sur la précocité de leur voca-tion de chef d’entreprise. « Six ans dans la grande distribution, une expérience d’assistante de direction pour moi et un poste de vendeuse pour Claire, croyez-moi, cela vous fait mûrir, certifie Fatiha Bensaad. Nous installer à notre compte

est un projet que nous avons préparé pendant deux ans. Et la question de l’âge ne s’est jamais vraiment posée : nous sommes allées voir les banques comme deux grandes et les banques nous ont suivies parce que nous avions une ex-périence dans le secteur justement, avec pour projet la reprise d’un commerce qui marchait déjà ». Il s’agit donc d’une reprise dans la continuité avec quelques touches de nouveauté, comme cette boutique hommes qui jouxte désormais le magasin. Mais si les deux co-gérantes ont pignon sur rue au centre de Belleville, elles sa-vent que pour exister aux yeux des clien-tes de leur génération, celle du web 2.0,

Ils sont nés dans les années 1980 et ont grandi avec la crise. Internet et le téléphone portable sont pour eux l’équivalent

de l’automobile et de la télévision pour les générations précédentes. Autour de la trentaine, ils arrivent à la tête

des entreprises. Mais leurs motivations sont-elles vraiment au fond différentes de celles de leurs aînés ?

Qui sont ces jeunes patrons de la génération Y ? Rencontre avec quelques-uns d’entre eux.

Les jeunes dirigeants fontbouger l’entreprise

1. Source APCE (Agence pour la création d’entreprises)

Page 12: entreprendre en Beaujolais

il leur faut être présentes dans le monde virtuel. Envol Passion n’a certes pas de site Internet, mais le magasin a sa page sur le réseau social numéro un sur le web, Facebook, où il compte près de 200 « amis », créant en permanence le « buzz » autour du magasin, tout en alimentant une clientèle qui n’a rien d’imma-térielle. « Cela fait partie du dynamisme que l’on at-tend de nous, en même temps que le renouvellement des collections ou la participation à l’animation du centre-ville », poursuit Fatiha Bensaad.

12 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011

Le nouveau patron de la menuiserie

Alain Peguet a du pain sur la planche

Quand, en avril dernier, Julien Pontet ra-chète la menuiserie Alain Peguet à Limas,

il a déjà six ans d’ancienneté dans la société et une expérience professionnelle de plus de dix ans depuis ses débuts en apprentissage. Menuisier de formation, passé de la pose au bureau d’études et aux achats, le jeune hom-me de 28 ans n’a jamais fui les responsabilités professionnelles : « Quand M. et Mme Peguet m’ont proposé de prendre leur suite, j’avais déjà dans la tête l’idée d’évoluer et j’avais étudié l’opportunité de prendre la direction d’une usine de fabrication. Racheter la société a demandé un gros investissement de ma part, mais cela ne m’a jamais empêché de dormir et n’a pas non plus changé mon comportement. Si la transition s’est bien passée, c’est d’ailleurs aussi grâce à l’aide des salariés qui, en défini-tive, m’ont adopté dans mon nouveau rôle », raconte Julien Pontet. Avec un carnet de commandes bien rempli, une équipe de neuf salariés (plus un apprenti) et un chiffre d’affaires d’un million d’euros, le nouveau dirigeant entend poursuivre sur la voie de ses prédécesseurs. « J’ai passé beau-coup de temps à gratter du papier ces der-niers mois. Il faut maintenant que j’aille à la rencontre des clients et des fournisseurs. C’est ce contact qui me manque un peu pour le mo-ment », confie Julien Pontet. Plus tourné vers l’extérieur, n’hésitant pas à déléguer et à faire confiance à ses équipes sur les chantiers, l’an-cien apprenti impose peu à peu son style.

Jeune dirigeant, Julien Pontet considère que son rôle est d’aller à la rencontre des clients et d’incarner l’entreprise.

Page 13: entreprendre en Beaujolais

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011 13

« L’entreprise doit s’ouvrir »Pour une génération qui a grandi avec Internet, la question des réseaux, des cercles « d’amis » ou de clients et de leur animation devient un passage obligé. Dans un secteur complètement différent, la menuiserie, Julien Pontet estime que le réseau, virtuel ou réel, ne peut plus être négligé. « Mon rôle est d’aller à la rencontre des clients, sur les chantiers, d’incarner l’entreprise à leurs yeux. J’estime qu’une société doit s’ouvrir au-delà de son métier, pour aller voir comment d’autres, dans des secteurs d’activités différents, viennent à bout de leurs problèmes. A mon avis, c’est dans ce domaine-là que dans nos métiers le changement de génération est le plus différent ». Plus ouverts sur l’extérieur, au-delà de leur cœur de métier, les entrepreneurs de la génération Y ? C’est en tout cas une obligation dans une conjoncture tou-jours plus concurrentielle où le client a la possibilité de comparer un nombre d’offres toujours plus grand. « Les dos-siers de jeunes porteurs de projet sont souvent très complets et bien documen-tés. Les moins de trente ans nous éton-nent par leur pragmatisme : ils n’hésitent pas à passer à l’acte en mettant tous les atouts de leurs côtés. Même si souvent, c’est la perte d’emploi qui est l’élément déclencheur de la création d’activité »,

observe Yves Tardy, dirigeant de la so-ciété Maufranc (Ambérieux-d’Azergues) et membre de Beaujolais Initiatives, association d’aide et de parrainage de projets de créateurs d’entreprises, qui inscrit à son actif plus de 300 entreprises aidées et près de 5 millions d’euros de prêts d’honneur attri-bués en quinze ans. Camille Sornin, paysagiste, le recon-naît ainsi : « je me suis mise à mon compte car il n’exis-tait pas ou peu de postes de concepteur, encore moins pour des jeunes sans expé-rience, dans les entreprises. Par consé-quent, j’ai créé une activité qui me cor-respond, très gratifiante et dans laquelle je me fais vraiment plaisir… même si cela occupe un temps incroyable ! ».

Être patron sans sacrifier la vie de familleSouvent expérimentés et bien formés, ces jeunes patrons n’idéalisent pas leur fonction, surtout peut-être ceux qui ont connu le statut de salarié. « Avec près de 15 ans d’expérience - j’ai commencé comme apprenti -, ce qui m’a décidé à sauter le pas, c’est la possibilité d’exer-cer mon métier en étant libre de mes choix. C’est uniquement pour cette rai-

son que j’ai créé mon entreprise. Le sta-tut de patron ne m’a jamais fait spécia-lement rêver », admet Cédric Tournier,

qui a fondé l’entreprise d’électricité générale STCIE (Société Tournier Cédr ic Ins ta l la t ion Electrique), en octo-bre à Saint-Clément de Vers. Après une rup-ture conventionnelle de contrat de travail avec son dernier employeur, le jeune homme a suivi une formation courte en gestion avant de démar-rer son activité sur les

chapeaux de roues. Et même si l’entre-preneur du Haut-Beaujolais ne compte pas ses heures, ses motivations nous en disent plus sur l’évolution de la va-leur travail dans la nouvelle génération qu’une longue étude sociologique : « je travaille plus que lorsque j’étais salarié et c’est normal, précise Cédric Tournier. En revanche, j’ai moins de contraintes horaires. Je peux m’occuper de mes en-fants le matin en m’organisant pour ne pas que le travail déborde sur ma vie de famille ». L’équilibre entre l’entreprise et la vie personnelle est une préoccupation aujourd’hui légitime pour ces jeunes chefs d’entreprise. La frontière entre

Après des études en mécanique moto, Charles Feyrit a occupé son premier emploi comme responsable d’une

agence de location de matériel de bâtiment et travaux pu-blics (BTP). Et lorsque cette agence a fermé, il n’a pas mis longtemps à prendre sa décision : créer sa propre société dans le même secteur d’activité. « J’avais déjà la respon-sabilité d’une agence, une base de prospects et mon père est à son compte dans le dépannage et la réparation de matériel de BTP. J’ai décidé de voler de mes propres ailes, d’être indépendant. Ce qui me plaît avant tout : prendre des décisions et les assumer », explique le jeune homme de 27 ans, créateur en octobre dernier de Pro Loc Services, à Cercié. Avec un prêt d’honneur de Beaujolais Initiatives et un emprunt à la banque de la famille, Pro Loc Services

a démarré son activité de location de matériel de BTP en novembre dernier. Mini-pelleteuses, matériels de sciage, groupes électrogènes, bétonnières, etc. trouvent leur place dans les locaux du lieu-dit La Glacière. « Démarrer au début de l’hiver n’est pas la meilleure période pour la clientèle du bâtiment, mais cela permet de consacrer du temps à adapter l’offre. Avec 70 % de professionnels (la semaine) et 30 % de particuliers (le week-end), j’aimerais maintenant développer le secteur des espaces verts pour lequel la demande est forte, poursuit Charles Feyrit. À en-tendre le discours ambiant sur la conjoncture économique, les jeunes pourraient avoir tendance à se réfugier dans la morosité. La période est difficile ? Alors raison de plus pour bouger ! ».

Pro Loc Services vole de ses propres ailes‘‘‘‘Souvent

expérimentés, et bien formés,

ces jeunes patrons n’idéalisent pas leur fonction.

Page 14: entreprendre en Beaujolais

14 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011

« Garder une vie sociale»Encore le nez dans le guidon quelques mois après sa reprise, Julien Pontet est conscient, lui, de la fra-gilité de cet équilibre entre vie privée et profession-nelle. « Mon objectif pour 2011 ? Remonter sur un vélo !, rit le menuisier. J’ai mis entre parenthèses le sport et le théâtre pour m’investir dans mon projet professionnel, mais à long terme il est important de garder une vie sociale indépendante de l’activité de dirigeant. C’est pour cela que je reste conseiller mu-nicipal dans ma commune ». Un métier passion plus qu’un statut, c’est aussi le moteur d’Anthony Fusco et Maëva Genolin, respec-tivement 27 et 25 ans, repreneurs en juillet 2009 du « Goutillon Beaujolais », dans les Pierres dorées, qu’ils ont rebaptisé « La Table de Lachassagne. « Nous avons la satisfaction de faire pour nous ce

vie privée et professionnelle semble poreuse, mais plus question de sacrifier la première pour une réussite dans la deuxième. Olivier Narboux, qui a créé sa société de communication, Olivier Narboux Créations à Villié-Morgon à 22 ans, assume « ne pas seulement vivre pour le travail ». « Le magasin est fermé depuis peu le lundi, ce qui me permet de garder mon fils ce jour-là. En revanche, je travaille plusieurs week-ends dans l’année pour assurer des reportages pho-tos », explique le trentenaire. Le temps de travail global, s’il reste toujours aussi intense, s’adapte toutefois pour privilé-gier la vie de famille ou les loisirs.

La priorité des deux restaurateurs installés à Lachassagne, Maëva Genolin (25 ans) et Anthony Fusco (27 ans) : être reconnus dans leur métier.

‘‘

‘‘Nous avons la satisfaction

de faire pour nous ce que nous

réalisions depuis une dizaine

d’années chez nos patrons

Page 15: entreprendre en Beaujolais

que nous réalisions depuis une dizaine d’années chez nos patrons », avance le couple de restaurateurs. Même si Anthony Fusco admet : « nous avons dû recommencer à faire des tâches que je déléguais lorsque j’avais une brigade chez mes anciens employeurs, mais je préfère gérer moi-même mon activité. Notre priorité pour 2011 sera d’avoir un apprenti, afin de transmettre notre savoir-faire ».Cette liberté du chef d’entreprise se paye. Le prix se chiffre en heures de travail, mais aussi souvent en rémunération, du moins au début. « Tout ce que nous gagnons est investi dans le restaurant : matériel, terrasse, mobilier, cave… Pour le moment, nous travaillons d’abord pour être reconnus dans notre métier ».

« S’élever socialement »La rémunération qui, si elle n’est jamais citée comme la principale motivation, ou alors derrière l’indépendance, reste plu-tôt un objectif à moyen ou long terme. « Si l’on veut que des jeunes se lancent, il faut réaffirmer cette évidence : créer une entreprise, c’est aussi, par le travail et dans la durée, s’élever socialement », affirme André Catherin, dirigeant du cabinet d’expertise comptable Sobec, à Belleville. « La vente d’un bien immo-bilier m’a servi d’apport personnel dans cette affaire, témoigne Julien Pontet. Aujourd’hui, je me dis que j’ai vingt ans à travailler pour me réaliser ». Cédric Tournier calcule, lui, qu’en tant que patron, il est encore loin du niveau de son dernier salaire mais espère l’attein-dre d’ici deux ans. De son côté, Camille Sornin cultive aussi son jardin, sans mé-nager ses efforts : « oui, on fait des sacri-fices, mais c’est pour plus tard ». Avec le recul, Olivier Narboux assure que cal-culer le prix de son travail et donc ses revenus a été la phase la plus délicate au démarrage de l’entreprise. « Estimer ses tarifs de vente au plus juste afin de tirer une rémunération équitable de son travail, bien vendre au bon prix, mais aussi bien acheter : autant d’aspects qui s’apprennent avec l’expérience ».

L’importance du soutien familial et des relations professionnelles« J’ai commencé à travailler avec mon père à quinze ans et, même si j’ai passé un bac ensuite, c’est lui qui m’a tout appris », raconte Lionel Camplong, qui a ouvert la boucherie Chez Lionel, à Lozanne en août dernier. « Je travaille à l’ancienne, notamment à partir de bêtes de concours. Je fais ma charcute-rie moi-même et des plats traiteurs avec une grande exigence de qualité : c’est la condition qui va nous permettre de durer et de gagner notre vie », affirme le jeune boucher, bien entouré par les membres de sa famille, venus donner un coup de main au magasin pendant la période d’affluence des fêtes de fin d’année. Car au final, le soutien familial et le cercle

des relations professionnelles s’impo-sent comme une des conditions de la réussite. Camille Sornin reconnaît aussi que sans le terrain familial à Beaujeu, elle aurait eu du mal à installer son local professionnel. « Pour mes premiers clients, le fait d’être originaire du territoire et d’y être connu représentait forcément un gage de sérieux », souligne Olivier Narboux. Cédric Tournier lui, a longtemps arpenté en tant qu’ouvrier sa zone de chalan-dise d’aujourd’hui. « Les gens ici me connaissent depuis longtemps. Combien de fois m’a-t-on demandé : « qu’est-ce que tu attends pour te lancer ? » J’évolue en terrain connu. Il y avait un besoin ex-primé, les gens voulaient pouvoir comp-

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011 15

Des chiffres clés en Beaujolais

• Chez les moins de 30 ans, une création d’entreprise sur trois est réalisée par une femme, plutôt dans le domaine du commerce et des services. Les jeunes femmes re-présentent une part importante de la création par rapport aux autres catégories d’âge. En revanche, elles ne sont présentes qu’à 5% dans les projets touchant l’industrie.

• 70 % des entreprises gérées par les moins de 30 ans ont moins de 3 ans.

• 66 % de ces entreprises ont été créées, et 20 % achetées. Les jeu-nes disposant rarement de fonds et d’un capital de départ élevé, la création reste pour eux le moyen privilégié d’accéder à la direction d’une activité.

• 63 % des dirigeants de moins de 30 ans n’ont pas encore de salariés. La création s’identifie plutôt pour eux au moyen d’exercer leur propre activité professionnelle.

Source : CCI Pôle Information Économique et Communication

Page 16: entreprendre en Beaujolais

16 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011

ter sur quelqu’un. J’ai été encouragé ». « J’exerce un travail qui me satisfait avec un objectif de qualité et de nouveauté, et les gens ici sont plutôt contents de voir des jeunes s’installer », ajoute pour sa part Lionel Camplong. Sensibiliser les élèves à la création d’entreprise, au plus tôt, c’est notamment l’esprit du programme expérimental « L’entreprise à l’école », initié par la CCI du Beaujolais. Pendant trois mois, des di-rigeants présentent à des élèves de seconde leur quotidien, leur parcours, leurs succès, mais aussi leurs échecs… « Montrer à des lycéens que l’entre-preneuriat est une voie possible, parmi toutes celles qui leur sont ouvertes, est important pour renou-veler le tissu de dirigeants en Beaujolais », estime Jean-Baptiste Maisonneuve, dirigeant des Autocars Maisonneuve (Belleville) et élu de la CCI du Beaujolais. La Chambre de Commerce et d’Indus-trie propose également, à destination des porteurs de projet cette fois, un accompagnement avec l’Espace Entreprendre.Génération X, Y ou Z, si les méthodes et le style de management changent, l’objet de l’entreprise reste le même. Et les atouts d’un territoire comme le Beaujolais, où les relations de proximité demeurent la règle, sont de nature à faire la différence.

Matthieu Massip

En décidant d’orienter son activité de paysagiste sur les jardins urbains (terrasses, balcons, rez-de-jardin, restau-

rants, etc.), Camille Sornin montre qu’il est possible d’in-nover dans une activité très traditionnelle, tout en étant jeune créatrice d’entreprise. « Nous avons créé à deux Le Comptoir des jardins en 2008, à Beaujeu, un an après avoir décroché un BTS. En travaillant sur mon projet, avec l’aide de Beaujolais Initiatives, j’en suis arrivée à la conclu-sion que l’avenir du jardin est en ville », raconte la jeune femme, qui revient sur des débuts difficiles. Après la baisse d’activité générale de la fin 2008, arrivant quelques mois à peine après la création du Comptoir des jardins, l’associé de Camille Sornin, lui cède ses parts. « Lui était plutôt sur la

partie technique, moi sur le dessin et la conception. Je fais toujours bien sûr de l’entretien, mais c’est la partie créa-tion que j’aimerais développer. Le bouche à oreille et aussi les premières terrasses réalisées sur Lyon, Villefranche et Belleville sont mes meilleures cartes de visite ». La paysagis-te commence même à proposer une prestation de bureau d’études à d’autres paysagistes en panne d’idées ou ayant moins la fibre artistique. « Il faut avoir de la suite dans les idées. Même si je ne me vois pas à la tête d’une grande société, je peux faire travailler quelques personnes et peu à peu, me consacrer à d’autres tâches. Je suis jeune et tra-vailler manuellement à l’extérieur ne me fait pas peur. Il faut se projeter dans l’avenir ».

Une jeune pousse au Comptoir des jardins

Soutenue par Beaujolais Initiatives, Camille Sornin lance son activité de paysagiste un an après avoir décroché son BTS.

Page 17: entreprendre en Beaujolais

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011 17

Les petits bonheurs du Quai 154En alliant déco, ameublement

et prêt-à-porter, Didier Chuzeville a construit un univers unique

dont le but ultime est le plaisir de faire plaisir.

Après une première vie profes-sionnelle consacrée à la vente de vêtements, Didier Chuzeville

combine désormais plusieurs passions en un même lieu. Les rencontres et les discussions d’abord – et rien de mieux pour cela qu’un commerce pour y par-venir. Les jolis intérieurs ensuite – son magasin fait la part belle à la déco et à l’ameublement. Enfin, un petit espace est réservé aux vêtements de bonne facture. Le tout forme ce que le maître des lieux définit comme « un lieu de vie idéal ». Car Didier Chuzeville n’a finalement pas d’autres ambitions que de transmettre aux clients une petite part du bonheur qu’il ressent à pouvoir évoluer dans sa ville et d’avoir pu conjuguer des univers qu’il af-fectionne tout particulièrement. « Je suis un idéaliste. Pour moi l’important est que les gens repartent avec ou sans avoir fait un achat, mais contents d’être venus chez moi. Car au fond, les émotions les plus fortes en joies ou en peines ne sont jamais liées au matériel », décrit le fondateur du Quai 154. Une philosophie qui ne fait tou-jours pas l’unanimité, mais qu’importe. « Je n’arrive pas à travailler avec tout le monde, j’ai deux ou trois valeurs aux-quelles je ne déroge jamais », remarque Didier Chuzeville. Cette franchise et ce goût pour le simple et l’authentique, fus-sent-ils éloignés des standards de mode,

poussent donc par-fois ce commerçant caladois à interve-nir comme conseil en décoration, une prestation qu’il réa-lise gratuitement depuis quelques années comme un service. « Mon plus grand plaisir est de rencontrer des gens, de les écouter pour leur faire plai-sir. Il est important d’échanger avec eux et de voir com-ment vit leur mai-son ou leur appar-tement. J’aime les conseiller dans la décoration de leur intérieur, mais pour en faire un lieu de vie qui leur ressem-ble, pas une boutique ou un espace d’ex-position impersonnels », explique Didier Chuzeville. Il lui arrive ainsi fréquem-ment de remuer ciel et terre pour trouver l’objet dont ses clients peuvent rêver et qui s’insérera parfaitement dans leur in-térieur. Sans compter qu’il n’hésite pas non plus à transporter la quasi-totalité de sa boutique chez ses clients afin que ces derniers puissent faire leur choix in situ.Plus généralement, Didier Chuzeville sélectionne avant tout les objets qu’il commercialise au coup de cœur et sur le critère de la fonctionnalité et du confort.

« Autant dire que, parfois, dans ma bou-tique, on ne trouvera pas de canapés ou de lampes, parce qu’aucune proposition de mes fournisseurs n’aura suscité mon émotion », prévient-il. Ses fidèles clients le savent et s’en amusent parfois, car tous savent aussi que tôt ou tard, ils trouve-ront dans cet antre où on les écoute et où l’on sait les combler l’objet qui fera tilt. « Ma seule richesse est de pouvoir faire mon travail dans cette même ville depuis 25 ans. Ma seule réussite est de voir les gens revenir avec plaisir », avoue Didier Chuzeville.

Le Quai 54 est un « lieu de vie idéal » pour son créateur Didier Chuzeville.

Commerce international

Les Incoterms 2010 entrent en vigueurExprimés par une abréviation anglophone, les Incoterms (International Commercial Terms) définissent les règles de commerce international applica-bles entre vendeurs et acheteurs. Ils permettent notamment de définir la répartition des frais de transport entre les deux parties, mais aussi le lieu de transfert des risques ainsi que les obligations

de livraison qui incombent, en termes de délai, au vendeur.Révisés tous les dix ans, les Incoterms version 2010 rem-placent les Incoterms version 2000 depuis le 1er janvier 2011. Désormais, ce sont 11 Incoterms, et non plus 13, qui sont en vi-gueur. Deux nouveaux Incoterms ont notamment fait leur appari-tion. Le premier, DAT (Delivered At Terminal) remplace DEQ et prévoit que les marchandises

sont considérées comme livrées et mises à la disposition de l’acheteur lorsqu’elles sont dis-ponibles dans le moyen de trans-port et prêtes à être déchargées. Dans ce cas, le vendeur assume les risques liés uniquement au transport de la marchandise au port ou lieu de destination. Le second, DAP (Delivered At Place) remplace DAF/DES/DDU. Avec cet Incoterm, les marchandises sont considérées comme livrées

quand elles ont été déchargées du moyen de transport et mises à la disposition de l’acheteur. Dans ce cas, le vendeur assume les risques liés uniquement au transport ainsi qu’au déchar-gement des marchandises en question.Pour en savoir plus, consulter le site www.iccwbo.org.La CCI du Beaujolais propose le 28 mars une formation sur les Incoterms 2010.

COMMERCE

Page 18: entreprendre en Beaujolais

18 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011

INDUSTRIE

TBJM au sommet des techniques d’isolation

Le spécialiste de l’isolation à partir de ouate de cellulose

soufflée connaît une croissance régulière depuis sa création en 2001.

La société s’apprête aujourd’hui à s’installer dans de nouveaux locaux

à Saint-Georges de Reneins.

En mettant en œuvre de la ouate de cellulose soufflée pour isoler les combles, l’entreprise TBJM

a développé un savoir-faire précurseur. C’était en 2005 et la vague environne-mentale ne battait encore pas son plein. « Notre métier originel est le traitement de charpente. Dans ce cadre, j’ai été amené à aborder la qualité thermique de l’isolation et à proposer des solutions aux clients. Au départ, TBJM isolait les combles avec de la laine minérale, puis j’ai découvert la ouate de cellulose. Nous étions en avance par rapport à la concur-rence, et il faut le reconnaître, au regard des préoccupations environnementales qui sont aujourd’hui un moteur pour beaucoup de particuliers », reconnaît Joël Marée, fondateur de TBJM. Forte de cette longueur d’avance, l’entreprise installée à Cogny décroche aujourd’hui des marchés importants bien au-delà des frontières du Beaujolais. « Nous travaillons aussi bien pour des particuliers que pour des col-lectivités. Notre zone d’action s’étend du Lyonnais à l’ensemble de la région Rhône-Alpes et même parfois jusqu’en Provence. Par ailleurs, désormais il est fréquent que certains collègues charpen-tiers fassent appel à nous pour sous-traiter les opérations d’isolation », explique Joël Marée dont l’activité est encore actuelle-ment quasiment équilibrée entre le traite-ment de charpente et l’isolation.

Des locaux adaptés à la croissance de l’entrepriseDes maisons, des écoles ou des mairies, voire aussi des immeubles complets…L’action de TBJM n’a pas de limite. D’autant que la ouate de cellulose souf-flée est relativement simple à mettre en œuvre et que ses qualités sont indéniables.

« C’est un excellent isolant et de plus, elle est insecticide et souricide. Enfin, c’est un matériau écologique qui est de plus en plus demandé depuis quelques années », souligne le gérant. Les nombreuses aides financières incitant les particuliers à iso-ler leur logement ont donné un sérieux coup de pouce au développement de l’entreprise. Seul au départ de l’aventure, Joël Marée est désormais épaulé par deux salariés, et une autre personne devrait encore rejoindre l’équipe cette année. « Je forme moi-même mes collaborateurs à la mise en œuvre de la ouate de cellulose, ce qui me permet de trouver assez faci-lement du personnel et de travailler avec des personnes accoutumées à ma manière de faire, ce qui est important pour garantir une qualité constante à nos clients ». Joël Marée s’apprête aujourd’hui à don-ner un nouveau coup d’accélérateur à son activité en s’installant à Saint-Georges de Reneins. « Lorsque j’ai commencé, je commandais une petite dizaine de palet-

tes de ouate de cellulose donc il était as-sez aisé de les stocker, mais aujourd’hui, c’est par camion entier de 26 palettes que nous nous faisons livrer et nous n’avions plus suffisamment de lieu de stockage », constate le dirigeant. Le fondateur de TBJM espère que ces nouveaux locaux lui permettront de poursuivre le dévelop-pement de son entreprise sur un rythme soutenu et envisage déjà d’intégrer une cinquième personne en 2012. L’important chantier d’isolation d’un ensemble de plus de vingt maisons à ossature bois que vient de décrocher l’entreprise devrait confirmer ces prévisions.

Joël Marée conquiert sa clientèle grâce à un matériau écologique : la ouate de cellulose.

Page 19: entreprendre en Beaujolais

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011 19

Développement local

Question à Sabrina Boussour, avocate associée, cabinet Legal (bureau Villefranche-sur-Saône)

Quelles sont les nouveautés pour les entreprises installées en zone rurale classée ZRR ?La loi de finances 2011 proroge les exonérations fiscales pour les entreprises installées en ZRR

(Zone de Revitalisation Rurale) jusqu’au 31 décembre 2013. Ces exonérations concernent les impôts sur les bénéfices, les charges sociales ainsi que la co-tisation foncière des entreprises, la cotisation sur la valeur ajou-tée des entreprises (CVAE), la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) sur délibération des collectivités territoriales et de leurs établissements publics de coopération intercommunale

dotés d’une fiscalité propre. Alors que dans la précédente loi, les entreprises issues d’une concentration ou d’une res-tructuration, ainsi que celles issues d’une extension d’acti-vités pré existantes et d’une reprise étaient exclues du dis-positif, les avantages fiscaux s’appliquent désormais aux so-ciétés nouvelles et aux reprises d’entreprises (hors celles faites dans un cadre familial) et aux

opérations de concentration/restructuration. En revanche, ce dispositif concerne uniquement les entreprises de moins de 10 personnes (en CDI ou CDD de plus de 6 mois), réalisant 75 % de leur chiffre d’affaires en ZRR. Enfin, les exonérations sont to-tales sur 5 ans et dégressives sur les 3 années suivantes.

L’apprentissage se révèle pour l’entreprise « une relation gagnant-gagnant ».

APPRENTISSAGE

B&W Group France fait le pari de l’apprentissage

En accueillant un premier apprenti à la rentrée dernière,

le distributeur de solutions hi-fi et vidéo a découvert

les apports de l’alternance.

Depuis son centre de distribution de Lozanne, B&W Group France, fi-liale d’un groupe anglais Bowers

Wilkins, distribue sur l’ensemble de la France une offre complète de solutions pour le son et la vidéo à destination des particuliers. « Nous proposons les pro-duits fabriqués par notre groupe, notam-ment des enceintes et du matériel hifi et vidéo, mais aussi par d’autres fabricants. Nos solutions sont plutôt haut de gamme et elles permettent aux clients d’appré-cier librement la musique chez eux, dans toutes les pièces de leur logement », pré-cise Lionel Nunney, directeur général de B&W Group France. Avec 14 personnes, la société devrait réaliser cette année 8,4 millions d’euros de chiffre d’affaires et elle fait preuve d’une croissance régu-lière qui, cette année, devrait être de l’or-dre de 10 %. Pour accompagner son développement, B&W Group France a décidé d’intégrer un apprenti à ses équipes. « Nous connais-sions la formule de l’apprentissage, mais elle n’avait jusqu’alors pas spéciale-ment retenue notre attention avant que la Chambre de Commerce ne nous présente en détail son principe et son offre », re-connaît le directeur général. Il estime que

cette action a été décisive pour le convaincre d’em-baucher un jeune apprenti en Bac Pro Logistique, qui suit en pa-rallèle son cur-sus scolaire à l’ARFA. « Nous avons été déchar-gés de toutes les tâches adminis-tratives et c’est aussi la CCI qui nous a présenté le jeune homme qui est désormais à nos côtés une se-maine sur deux », souligne Lionel Nunney. « Pour l’instant, notre apprenti nous ac-compagne dans toutes les opéra-tions liées à la logistique, notamment les approvisionnements, le stockage et les envois puisque depuis Lozanne nous ap-provisionnons l’ensemble de la France ».Avec quelques mois de recul, le direc-teur général de B&W Group France juge son expérience de l’apprentissage positive. « Pour nous, c’est une relation gagnant-gagnant. Bien évidemment, nous consacrons du temps à lui expliquer no-

tre métier, les règles que nous appliquons et nous sommes à sa disposition pour ré-pondre à ses questions. Mais de fait, ce tutorat ne demande pas un investissement considérable. D’autant que notre apprenti s’est rapidement intégré à nos équipes. Il est très à l’écoute et prend déjà en charge certaines missions. Il apporte surtout sa jeunesse et son dynamisme », commente Lionel Nunney.

Page 20: entreprendre en Beaujolais

20 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011

INNOVATION

AMDI choisitl’innovation sur-mesure

Ce spécialiste de la conception et

de la fabrication de piècesen plastique privilégie

les petites séries, mais les traite

comme des grandes.

Au départ, AMDI a été créée pour réaliser de l’usinage de pièces de

forme. Nous étions alors en 1997 et la société installée à Belleville-sur-Saône fournissait notamment les équipementiers auto. Puis petit à petit, AMDI a fait évoluer son métier. « Nous nous sommes mis à fabriquer des moules pour l’in-jection plastique et orientés vers les pièces de petites séries pour lesquelles nous concevions à la fois les moules et nous assurions la fabrication », retrace Thierry Noyel, Pdg d’AMDI. Cette spé-cialisation a poussé l’entreprise vers une clientèle composée prin-cipalement d’entreprises très in-novantes. Et tout naturellement, AMDI les a accompagnées dans cette quête créative. « Nous travaillons aujourd’hui pour tout type de secteurs d’activité dès lors que ces sociétés ont besoin de pièces de plasturgie en petites séries. Notre valeur ajoutée se situe dans l’apport de solutions techniques, c’est pourquoi nous sommes impliqués très en amont dans la conception de nouveaux produits. Notre objectif est de parvenir à donner naissance à des pièces très spécifi-ques en utilisant les méthodes auxquelles ont recours les industriels qui fabriquent des grandes séries. Mais dans notre cas, il s’agit d’adapter les techniques des gran-des séries aux petites, notamment sur le plan de la rentabilité économique », souli-gne Thierry Noyel.

Un prix national à son actifAinsi, la société beaujolaise a notamment mis au point des supports de micro pour

l’industrie cinématographique, une selle pour un vélo de luxe, un tube permettant la distribution de médicaments pour les bo-vins ou encore plusieurs boîtiers électro-niques. De véritables défis relevés haut la main par les huit salariés d’AMDI. « Nos compétences vont de l’usinage à l’assem-blage en passant par l’injection. Mais en fait, elles vont bien au-delà car l’équipe d’AMDI est composée de passionnés qui aiment les challenges et qui sont des amoureux du résultat », insiste le Pdg. Et la motivation de l’équipe est parfois dé-cuplée plus encore par la nature des pro-jets. En témoigne l’histoire d’Odimo, une console électronique de jeux destinée aux mal-voyants. « Notre coup de cœur 2010 », lance Thierry Noyel. Ce projet a mobilisé les forces vives d’AMDI durant plus d’un an. D’abord pour réaliser les études en liaison avec les entreprises chargées du développement de la partie électronique

de la console et les concepteurs du projet, puis pour fabriquer les pièces en plastique qui la composent. « C’est une belle his-toire parce que derrière ce produit, il y a une vocation sociale et noble, celle de per-mettre à des personnes qui sont privées de la vue d’avoir tout de même des loisirs », souligne Thierry Noyel, fier d’annoncer qu’Odimo a été lauréat des grands prix de l’Innovation 2010 de la Ville de Paris. Une belle histoire qui devrait une fois en-core contribuer à asseoir la renommée de l’entreprise de Belleville-sur-Saône, tou-jours sollicitée pour participer à la créa-tion de produits qui sortent des sentiers battus. « Les produits simples ne parvien-nent jamais jusqu’à nous », plaisante le Pdg d’AMDI, sans feindre sa fierté d’être à la tête d’une équipe capable de déployer des trésors d’ingéniosité pour prendre une part active à la concrétisation de projets innovants.

AMDI aime relever les défis que ses clients lui lancent.

Page 21: entreprendre en Beaujolais

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011 21

À TABLE

Une adresse à succès : l’Auberge de Clochemerle

Reprise en 2007, l’Auberge de Clochemerle

est devenue un des meilleurs espoirs de l’hôtellerie

restauration en Beaujolais. Une adresse

à découvrir et à suivre.

Quelle est la commune de 1 000 habitants connue dans le monde entier grâce au roman à succès

d’un auteur lyonnais et dont le nom est passé dans le langage courant ? C’est Clochemerle bien sûr ! Peinture satirique d’un village beaujolais et de la France de l’entre-deux-guerres, le « best seller » de Gabriel Chevallier - traduit en 26 langues nous apprend la jaquette d’une réédition de poche - a plus fait pour l’activité tou-ristique de Vaux en Beaujolais, que tous les dépliants touristiques. C’est dans ce décor vallonné, entouré de vignes et do-miné par les bois du Haut-Beaujolais que depuis bientôt quatre ans Delphine et Romain Barthe ont repris l’Auberge de Clochemerle. Ce qui était alors une affaire familiale de tradition a pris depuis un sé-rieux coup de jeune. « Nous avons porté en nous ce lieu de vie pendant des années et nous l’avons façonné dans un esprit d’harmonie », confie Delphine Barthe, en-fant du pays, sommelière de formation et qui œuvre aujourd’hui en salle. A l’image du jeune couple, l’hôtel restaurant respire aujourd’hui la modernité grâce à l’agen-cement contemporain d’une bâtisse tra-ditionnelle dont les nouveaux propriétai-res ont su tirer le meilleur des volumes. Confort, espace, lumière : sept chambres coquettes et une vaste salle à manger épurée et chaleureuse à la fois donnent envie de s’attarder et de se mettre à ta-ble. Après avoir fait ses gammes dans le Valais, chez Gilles Blandin aux Armes de Champagne puis à Roanne chez Troisgros, Romain Barthe a trouvé en l’Auberge de Clochemerle un outil lui permettant de pratiquer une cuisine personnelle et sa-voureuse. « La technique, les épices, les aromates mettent en avant les produits du terroir qui sont la base de tout », explique le chef. Parmi eux, les vins du Beaujolais

bien sûr, super-bement mis en avant dans une carte soignée par Delphine.

Menu surpriseCôté assiette, la carte est volon-tairement courte, et seulement trois menus - dont un « surprise » - per-mettent à la bri-gade de travailler le produit frais uniquement, en se renouvelant tous les mois. Dans le menu à 30 €, on avait ainsi jusqu’en dé-cembre « Terrine de foie gras de canard, purée de patates douces et pamplemous-ses croustillants », suivi de « joue de bœuf beaujolaise, pâtes en impression d’herbes fraîches, croquants de carottes colorées ». A 45 €, vous avez accès à trois plats de la carte, fromages et dessert, avec la pos-sibilité de choisir un plat en version en-trée ou plat principal (par exemple un bar poêlé). Et à 65 €, toute la table se confie aux bons soins du chef pour une « succes-sion de fragrances gustatives et créatives de l’art culinaire en portion découverte », en cinq services, fromages et dessert. « C’est une forme de confiance de la part de nos clients qui sont aujourd’hui habi-tués à cette approche dans laquelle c’est le produit qui prime, et pas la longueur de la carte », ajoute Delphine Barthe. Une approche qui pourrait valoir une étoile sur la toque de celui que le guide rouge classe désormais comme un des plus sûrs espoirs régionaux. Mais n’anticipons pas. L’Auberge de Clochemerle reste aborda-ble et à deux pas pour un déjeuner d’af-faires, une réunion ou un séminaire. Avec une salle de travail d’une capacité de 25 personnes, toute équipée, la « journée étude » (pauses café et repas) est à 70 €,

et une formule résidentielle est possible. « Ici, nous traitons les gens qui viennent pour travailler avec le même soin : à la pause café vous avez des oranges pres-sées et des viennoiseries maison. Notre métier reste avant tout d’accueillir et de cuisiner », insiste la maîtresse de mai-son, qui organise en outre des activités annexes à un séminaire: de la visite chez un vigneron au parcours acrobatique dans les arbres, jusqu’à la visite thématique du Clochemerle de Gabriel Chevallier, dont de nombreuses éditions dans plusieurs langues trônent dans le hall de l’auberge. Juste retour des choses !

Auberge de ClochemerleRue Gabriel Chevallier 69460 Vaux en BeaujolaisTél. : 04 74 03 20 16www.aubergedeclochemerle.fr

Menus à partir de 30 €

Hôtel fermé le lundi (sauf juillet et août : fermé le mardi) Restaurant fermé les lundi et mardi (juillet et août : fermé lundi midi, mardi et mercredi midi)Fermeture annuelle du 2 au 26 janvier inclus

L’Auberge de Clochemerle est l’endroit parfait pour un déjeuner d’affaires, une réunion ou un séminaire.

Page 22: entreprendre en Beaujolais

22 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011

ACTUALITÉS JURIDIQUES

Affichage publicitaire : interdiction de l’affichage sauvage

Le ministre de l’Intérieur a rappelé que la publicité est interdite en agglo-mération sur les poteaux de transport et de distribution électrique, les po-teaux de télécommunication et les installations d’éclairage public, ainsi que sur les équipements publics concernant la circulation routière, ferroviaire, fluviale, maritime ou aérienne.

Le fait d’avoir apposé une publicité dans des lieux interdits constitue une contravention de la 4e classe punie d’une amende de 750 e.

Rép. Q. n° 76014 JO AN, 28 septembre 2010 ; Code de l’environnement, art. L. 581-1 à L. 581-45.

Lutte contre le travail dissimulé : transmissions d’informations entre autorités administratives

Dans le cadre d’une question préalable de constitutionnalité (QPC), le Conseil constitutionnel a déclaré conformes à la Constitution l’article L. 114-16 du Code de la Sécurité sociale et l’article L. 8271-8-1 du Code du Travail, visant à favoriser la transmission d’informations entre :

- d’une part, l’autorité judiciaire et les organismes de protection sociale ;- d’autre part, divers agents de contrôle (dont les inspecteurs du travail) et les organismes de recouvrement.

Pour le Conseil constitutionnel, ces textes se bornent à organiser et à faci-liter la communication d’informations. Ils n’ont pas pour effet d’écarter les dispositions législatives ou réglementaires instituant une procédure contra-dictoire en cas de redressement de l’assiette des cotisations ou contributions sociales après constatation du délit de travail dissimulé.

Ces textes n’ont pas non plus pour effet d’instituer une présomption de culpabilité, ni d’empêcher l’intéressé de saisir le juge compétent d’une op-position à recouvrement.

Enfin, ils ne méconnaissent pas davantage la liberté contractuelle, la liberté d’entreprendre ou le droit de propriété.

Conseil constitutionnel n° 2010-69, QPC du 26 novembre2010.

Apport d’une EI en société : report d’imposition des plus-values

Pour l’application du report d’imposition des plus-values, l’apport en so-ciété d’une entreprise individuelle doit comprendre, en principe, l’ensemble des éléments d’actifs et de passif y afférents, y compris donc les éléments de l’actif circulant, les dettes ou les emprunts bancaires.

Dans un rescrit fiscal, l’Administration admet que :

- Les éléments de l’actif circulant, les dettes et les emprunts bancaires ne soient pas compris dans l’apport pour autant que l’activité soit poursuivie ; - Toutefois, lorsqu’un élément de l’actif circulant n’est pas compris dans l’apport, le passif se rapportant directement à cet élément doit également en être exclu ;- Les stocks puissent être conservés par l’apporteur à condition qu’ils ne soient pas indispensables à la poursuite de l’activité par la société bénéfi-ciaire.

Rescrit fiscal 2010-63-FE du 9 novembre 2010 ; CGI, art. 151 octies.

Gérant de SARL : statut de conjoint collaborateurEn principe, le statut de conjoint collaborateur n’est autorisé qu’au conjoint du gérant associé majoritaire d’une SARL.

À cet égard le Comité de Coordination du RCS considère que les gérants de SARL qui détiennent à titre individuel ou ensemble plus de la moitié du capital social sont des gérants majoritaires.

Dès lors, dans l’hypothèse d’une cogérance assurée par deux gérants as-sociés détenant respectivement 35 % des parts sociales, chacun de leurs conjoints pourra bénéficier du statut de conjoint collaborateur.

Avis CCRCS Q. n° 07-18 et 08-35 du 10 février 2009 (mis en ligne le 29 juillet 2010) ; C. com. art. L. 121-4.

Location-gérance : cessation temporaire d’activitéLa cessation temporaire d’activité n’implique pas en elle-même la dispari-tion de la clientèle.

Le défaut d’immatriculation du locataire-gérant d’un fonds de commerce au RCS à la date de délivrance du congé au preneur à bail des locaux dans lesquels est exploité ce fonds n’est pas de nature à priver ce preneur du bénéfice du statut.

C. Cass. Ch. civil, n° 09-68521 du 15 septembre 2010.

Parcs de jeux pour enfants : taux de TVA ?Des structures de jeux pour enfants installées dans un bâtiment et évoquant des thèmes africains ne bénéficient pas du taux réduit de TVA prévu pour les parcs à décors animés.

En effet, des installations de jeux pour enfants fixées dans un bâtiment ne constituent pas des jeux ou manèges forains au sens du Code général des Impôts (CGI).

CAA Douai n° 08-1409 du 23 juin 2010 ; CGI, art. 279, b, bis.

EI : délai d’adhésion aux CGA ou AGAL’entrepreneur individuel qui ne veut pas se voir appliquer la majoration de 25% de son bénéfice imposable, doit adhérer à un centre de gestion agréé (CGA) ou à une association de gestion agréée (AGA). L’adhésion doit couvrir tout l’exercice comptable.

En cas de première adhésion, la période d’imposition doit être commencée depuis moins de cinq mois à la date de l’adhésion. Exemple : un entrepre-neur individuel qui crée son activité le 1er janvier 2011 devra adhérer avant le 1er mai 2011 pour éviter la majoration de son revenu 2011.

CGI, Annexe III, art. 371 L et 371 W.

Par ailleurs, le projet de loi de finances pour 2011 ouvre aux entrepreneurs à responsabilité limitée (EIRL) et à l’associé unique personne physique d’EURL la possibilité d’adhérer aux organismes de gestion agréés (OGA).

PLF, art. L. 169 ; Loi n° 2010-658 du 15 juin 2010 ; Rép. min. Q. n° 25341, n°26442 et n° 27475, JO AN du 15 juin 2010.

ICPE : coût de dépollutionLa Cour de cassation a confirmé le refus d’allouer à un exploitant d’instal-lation classée pour la protection de l’environnement (ICPE) une indemnité correspondant au montant des mesures de dépollution de la parcelle de terrain dont il a été exproprié, dans le mesure où elle considère que le pré-judice allégué n’a pas pour origine l’expropriation, l’exploitant d’une ICPE étant légalement tenu de remettre le site en l’état en cas d’arrêt définitif l’activité.

Une dissymétrie est ainsi opérée entre expropriation et acquisition amiable de sites industriels classés, le coût de la remise en état pouvant être trans-féré à l’acquéreur par le contrat de vente.

C. Cass n° 09-69.050 du 22 septembre 2010 ; C. Env. art. L. 512-7-6 ; CA Paris du 31 janvier 2008.

Page 23: entreprendre en Beaujolais

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011 23

Page 24: entreprendre en Beaujolais

24 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011

Page 25: entreprendre en Beaujolais

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011 25

Page 26: entreprendre en Beaujolais

26 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011

Page 27: entreprendre en Beaujolais

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011 27

Page 28: entreprendre en Beaujolais

28 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011

Page 29: entreprendre en Beaujolais

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011 29

Page 30: entreprendre en Beaujolais

30 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011

Page 31: entreprendre en Beaujolais

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011 31

Chambre de Commerce et d’Industrie du Beaujolais ACTUALITÉS CCI

www.beaujolais-cci.com - Contact • Tél : 04 74 62 73 00 - E-mail : [email protected]

Réélection de Noël Comte à la Présidence de la CCI du Beaujolais

L’Assemblée Générale de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Beaujolais a été installée

ce vendredi 7 janvier par Didier Loth, Sous-préfet de Villefranche-sur-Saône.

L’Assemblée Générale composée de 30 membres a réélu Noël Comte à la présidence. A 59 ans, Noël Comte est Président de la société Sotradel et il assure par ailleurs la présidence du Cluster Beaujolais et du Cluster Logistique Rhône-Alpes. L’AG a égale-ment procédé à l’élection de son nouveau Bureau.

Lors de son intervention, le Président Comte s’est attaché à rappeler le rôle incontournable de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Beaujolais envers les PME et les TPE du terri-toire auprès desquelles elle assure des missions et des services de proximité.Soucieux des enjeux de l’attractivité du territoire, Noël Comte s’est fortement engagé pour un renforcement des conditions d’accueil des entreprises tant sur le foncier que sur les infrastruc-tures de communication.Il a également rappelé le positionnement de la CCI du Beaujolais, qui s’impose comme un catalyseur d’énergie et se donne une am-bition fédérative avec le développement des clubs d’entreprises.

Rappelons que les élections des chambres de commerce et d’in-dustrie se sont déroulées du 25 novembre au 8 décembre dernier.La participation aux élections a atteint près de 20 %, soit un des taux les plus élevés de Rhône-Alpes. L’Assemblée Générale de la CCI du Beaujolais se distingue en outre en région par sa plus forte représentation féminine.

Pour la première fois, les entreprises du Beaujolais ont élu si-multanément et pour 5 ans leurs représentants à la à la CCI Territoriale du Beaujolais dont 3 membres siègeront à la CCI de Région Rhône-Alpes.

Composition du Bureau

• M. Noël COMTE, Président• M. Jean-Pierre MARTIN, 1er Vice-président • M. Georges CORNATON, Vice-président• M. Pierre CASOLI,• M. Christophe GOUDARD, Trésorier• M. Gérard VANDAMME, Trésorier adjoint• M. Jean-Baptiste MAISONNEUVE, Secrétaire

Catégorie Commerce de 0 à 9 salariés

• Arnaud BERNOLLIN• Marie-Françoise EYMIN• Jean-Pierre MARTIN • Mireille MOINE • Gérard VANDAMME (élu titulaire à la CCIR)

Catégorie Commerce de plus de 10 salariés

• Jean-Michel GUILLEMOT• Florent DESCOMBES• Jean-Luc LAFOND (élu suppléant à la CCIR)• Bernard NOMBLOT

Catégorie Industrie de 0 à 49 salariés

• Jean-Marc BOSGIRAUD • Pierre CASOLI• Georges CORNATON (élu titulaire à la CCIR)• Philippe GARDETTE• Philippe GAUTHIER• Pierre NOEL• Ludovic SEVE

Catégorie Industrie de plus de 50 salariés

• Noël BALLAY (élu suppléant à la CCIR)• Jean-Marc PERRIER• Michel SANDJIAN• Gilles VERGNAIS

Catégorie Services de 0 à 9 salariés

• Paul DUBOST• Jean-Louis MARTINEZ• Alexandra du MESNIL du BUISSON• Amicie de FREMINVILLE (élu suppléant à la CCIR)• Olivier RICHARD

Catégorie Services de plus de 10 salariés

• Noël COMTE (élu titulaire à la CCIR)• Christophe GOUDARD• Jean-Baptiste MAISONNEUVE• Daniel MOTTE• Valérie PAQUET

Au premier rang, et de gauche à droite : Gérard Vandamme ; Noël Comte ; Didier Loth, Sous-préfet ; Jean-Pierre Martin ; Pierre Casoli ; Marie-Françoise Eymin.

Composition de l’Assemblée Générale

Page 32: entreprendre en Beaujolais

32 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011

Réélection de Jean-Paul Mauduy à la CCIR

Vœux de la Chambre de Commerce et d’Industrie ce 25 janvier

Jean-Paul Mauduy, élu Président de la CCIR Rhône-Alpes, entend être le gardien des grands équilibres, ceux qui per-mettront aux grandes CCIT comme aux petites de faire valoir leurs atouts.

Le vendredi 21 janvier dernier, Monsieur Jean-François Carenco, Préfet de Région Rhône-Alpes, Préfet du Rhône, a procédé à l’installation des 100 membres de la nouvelle assemblée de la CCI de région Rhône-Alpes.

A la suite du scrutin, organisé sous la présidence de Gérard Mancret, doyen d’âge, Jean-Paul Mauduy a été déclaré élu Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de région Rhône-Alpes.Dès sa première intervention, fidèle à sa volonté de rassembler au

service de l’intérêt général, Jean-Paul Mauduy a affirmé : « Nous devons être unis pour escalader par les lignes de crête la réforme que nous allons devoir mener ».

Lors de son discours de politique générale Jean-Paul Mauduy s’est attaché à rappeler les fondements de ce que seront et com-ment fonctionneront la CCIR et le réseau des CCIT Rhône-Alpes dans le cadre de l’application de la loi du 24 juillet 2010 souli-gnant d’emblée « très peu de choses vont changer, mais le peu qui changera changera profondément, nous devons en être conscients pour faire de cette série d’astreintes autant d’opportunités. » Il conclut ainsi son discours : « Voilà mon ambition : faire exister le fait régional en donnant au fait local tous les moyens de pour-suivre et d’améliorer l’appui qu’il donne à nos entreprises ».

Près de 200 personnes, entrepreneurs, partenaires, élus locaux étaient présents lors de la cérémonie des vœux de la CCI du Beaujolais ce mardi 25 janvier à ParcExpo.

Traditionnellement, cette soirée est l’occasion pour le Président de la CCI de présenter le bilan et les nouvelles actions. Cette année, la manifestation revêtait un caractère particulier.Au-delà des missions traditionnelles de la CCI, Noël Comte, Président nouvellement réélu le 7 janvier, a souhaité mettre en lumière les structures que l’établissement consulaire soutient telles que Beaujolais Initiatives, Beaujolais Business Angels, la Fédération des Commerçants et Artisans du Pays Beaujolais, le Cluster Beaujolais et enfin l’ARFA, le centre de formation d’ap-prentis cogéré avec la CMAR. Un film d’une quinzaine de minutes leur a été consacré. Puis Noël Comte a rappelé les grands chantiers de la CCI, notamment le développement du port, son engagement pour le rapprochement entre la société civile et le monde écono-

mique. Il a conclu en présentant ses meilleurs vœux à l’assemblée. Puis Jean-Paul Mauduy, réélu Président de la nouvelle CCI de Région Rhône-Alpes depuis le vendredi 21 janvier dernier, est intervenu et a exprimé son atta-chement aux CCI de proximité.La soirée s’est clôturée autour d’un cocktail convivial.

ACTUALITÉS CCI

De gauche à droite : Didier Loth, Sous-préfet de Villefranche ; Jean-Paul Mauduy, Président de la CCIR ; Noël Comte, Président de la CCIT

Page 33: entreprendre en Beaujolais

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011 33

Le Cluster Beaujolais soutenu par la DATAR

Speed dating au Club d’entrepreneurs d’Anse-Limas

Le Cluster Beaujolais, regroupement d’entreprises inter filières et territorial (plus de 50 adhérents, Président Noël Comte, PDG de Sotradel Logistique) vient d’être labellisé « grappe d’entreprises » par la DATAR. L’annonce en a été faite par le Ministre Bruno Le Maire le 21 janvier.

La Délégation interministérielle à l’Aménagement du Territoire et l’Attractivité Régionale (DATAR), rattachée au Ministère de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire, a lancé fin 2009 une politique de « grappes d’entreprises » afin de favoriser la croissance, les richesses et l’emploi. Ce dispositif national apporte un soutien financier aux dynamiques territoriales de réseaux, tel que peut l’être un Cluster (traduction littérale de grappe), en complément de la politique des pôles de compétitivité.La DATAR a choisi de retenir des dynamiques dont la stratégie et le plan d’actions sont définis par les dirigeants des entreprises

membres, avec un fort ancrage territorial, notamment par leur collaboration avec les organismes de formation et de recherche, les acteurs locaux privés et publics, et dont les actions permettent le développement économique des entreprises et du territoire.Une belle reconnaissance pour ce Cluster inter filières et un levier financier qui va faciliter la mise en œuvre des actions émergentes et l’avancement des travaux déjà amorcés depuis 2 ans : déve-loppement de la filière chanvre, export, biomasse, innovation des produits dérivés de la vigne et du vin, tourisme…

En savoir plus : Sophie Landreau - Cluster [email protected]

Les entrepreneurs du Club territorial d’Anse-Limas, créé en septembre 2010 à l’initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Beaujolais, viennent d’expérimenter ce jeudi 20 janvier la formule du speed dating. Présidé par Alain Martinez et fort de près de 40 membres, tous soucieux de se connaître, la formule appliquée au nouveau Club a répondu largement aux attentes de ces adhérents. Testée l’an dernier sur le Club Entreprendre en 69220, elle avait déjà rencontré un vrai succès.Le Club Anse-Limas qui vient enrichir les réseaux existants pré-sents sur le territoire se réunit le 3e jeudi de chaque mois. Il pro-pose rencontres thématiques et visites d’entreprises à ses mem-bres.

Pour rejoindre le Club d’Anse-Limas, contacter G. Raffoux - [email protected]

Le Cluster Beaujolais, espace de travail collaboratif et inter filières, a été créé en Association loi 1901 le 24 septembre 2009. Il regroupe des entreprises de différents secteurs d’activité, des organismes de formation et de recherche et des organismes publics locaux.Le Cluster est porté par la CCI du Beaujolais qui en assure l’hébergement.

Objectifs et missions :Allier compétences et savoir, favoriser la coopération inter filières et inter entreprises, échanger de l’information et parta-ger des opportunités pour atteindre des objectifs communs et individuels, dans un esprit de coopération, moteur de compéti-tivité, et dans la logique économique du résultat.

Créés à l’initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Beaujolais, les clubs territoriaux répondent à des besoins et problématiques spécifiques à un secteur géographique.

Ils visent 3 objectifs :- favoriser les contacts entre les entrepreneurs locaux,- recueillir et transmettre les attentes des chefs d’entreprise auprès des pouvoirs publics et des collectivités locales par l’intermédiaire de la CCI,- promouvoir les entreprises locales grâce à une meilleure connaissance de leur activité.

Les autres Clubs : Entreprendre en 69220, Azergues Entreprendre.

ACTUALITÉS CCI

Page 34: entreprendre en Beaujolais

34 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS FÉVRIER 2011

ACTUALITÉS CCI

Trophées de l’excellenceMettre en avant les entreprises qui réussissent et afficher publiquement les succès, tels sont deux des objectifs des Trophées « Entreprendre en Beaujolais ».

Dans le cadre du Forum « Entreprendre en Beaujolais » qui s’est déroulé le 25 octobre à ParcExpo, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Beaujolais a souhaité mettre à l’honneur 5 entre-prises qui ont chacune dans leur domaine d’activités été lauréate, au cours des 12 derniers mois, d’un trophée régional, national ou de filière.Les entreprises qui visent l’excellence dans leurs activités ont donc reçu le premier Trophée « Entreprendre en Beaujolais » 2010, Promotion Veber.En effet, au travers de la dénomination de ce trophée, la CCI du Beaujolais a souhaité rendre hommage au chef d’entreprise Bruno Veber, décédé quelques mois auparavant, homme de mar-keting. Il avait accompagné le développement de la communica-tion de la CCI pendant plusieurs années.

Les entreprises qui se sont vu remettre le trophée, en présence de la navigatrice Peggy Bouchet sont :

• Environnement : Jacques Plattard• Innovation : André Coquard• Tourisme : Vincent Dollé, hameau Duboeuf• Qualité : Bernard Nomblot• Coup de Cœur : Sandra Chassibout , Château de Pizay

Le trophée remis à ces entreprises a été dessiné et réalisé gracieusement par des entreprises locales :• création concept graphique : Anne Blanchard - Veber&Partner, Villefranche• illustration : Fabienne Coppin -graphiste indépendante, Charnay• conception, réalisation : Ego Paris, Belleville, en collaboration avec Somas, Montmerle• impression : Artéograph, Villefranche

Les prochains Trophées seront décernés lors de la seconde édition du Forum économique organisé par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Beaujolais le 20 octobre prochain à ParcExpo.

En savoir plus : Pascal Danger - [email protected]

Chefs d’entreprise : vous devez verser votre taxe d’apprentissage au 28 février 2011.C’est une taxe dont vous pouvez décider l’affectation.

Taxe d’apprentissage 2011Chefs d’entreprise, ne versez plus, investissez !

A vous de choisir !Chaque chef d’entreprise assujetti à la taxe d’apprentissage peut choisir de l’investir dans des établissements dont la proximité, les formations, les cursus lui apportent des réponses concrètes en termes de formation, de compétences, de savoir-faire.Au regard des montants concernés - plus de 140 millions d’euros sont traités chaque année par les cinq organismes collecteurs rhônalpins -, bien choisir est capital.

Deux façons complémentaires d’exercer et de contrôler votre choix :vous choisissez le ou les établissements auxquels vous réservez tout ou partie de votre taxe d’apprentissage en indiquant leur

nom sur votre bordereau de versement, ou vous vous appuyez sur votre CCI dont les membres, eux-mêmes chefs d’entreprise, connaissent vos préoccupations pour répartir tout ou partie de votre taxe d’apprentissage.Dans les deux cas, vos choix seront scrupuleusement respectés. Le bon équilibre et surtout l’efficacité de l’emploi de la taxe d’apprentissage seront assurés.

CCI du Beaujolais : Votre Partenaire - Votre CollecteurEn savoir plus :Maryse Décote - 04 74 62 74 10 [email protected]

Page 35: entreprendre en Beaujolais

COMPTABILITÉ

• Les bases de la paie : 10, 17 et 24 février• Approfondissement de la paie : 15 et 22 mars• Établir ses comptes de fin d’exercice : 14, 18, 22 et 25 février• Maîtriser les coûts : 21 février• Gérer la trésorerie : 24 mars• L’analyse financière : 29 mars et 5 avril

COMMERCE INTERNATIONAL

• Les techniques de base du commerce international : 10, 17, et 22 février• Les règles Incoterms 2010, entrée en vigueur au 1er janvier 2011 : 28 mars

VENTE & MARKETING

• Prospecter et fidéliser sa clientèle grâce aux outils de marketing direct : 3 et 14 février• Répondre et gagner les appels d’offres publics par voie électronique : 17 et 18 février• Gérer les réclamations au téléphone : 15 et 22 mars

GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

• L’essentiel en droit du travail : 17 et 25 février• La gestion du contrat de travail : 21 et 28 mars

COMMUNICATION & DEVELOPPEMENT PERSONNEL

• Optimiser son temps et ses priorités : 24 mars, 7 et 18 avril• Prendre la parole en public : 5, 12 et 21 avril

MANAGEMENT

• Chef d’équipe - Animez avec efficacité : 8, 15 et 24 février• Le management d’équipe : 17, 18, 31 mars et 21 avril• La gestion des tensions et des conflits : 22, 29 mars et 14 avril• Savoir recruter : 8 et 15 avril

INFORMATIQUE

• Premiers pas avec un ordinateur : 4 et 11 avril• Windows et la gestion des documents : 15 avril• Word initiation : 15 et 22 mars• Word perfectionnement : 10, 15 et 22 février• Améliorez votre vitesse de frappe : 7, 14 et 21 février• Excel initiation : 21, 28 mars et 4 avril • Excel perfectionnement : 17 et 24 février• Excel - gérer des données avec les tableaux croisés dynamiques : 17 mars• Access initiation : 22, 29 mars et 5 avril• Powerpoint : 24 et 31 mars• Publisher : 21 février• Travaillez vos images et photos : 14 février• Outlook : 22 avril• Internet et la messagerie électronique : 25 février

FORMATIONS SPECIFIQUES COMMERCANTS

• Atelier achats : 14, 21, 28 mars et 4 avril (journée)• Découverte informatique : 15 ,17, 22 et 24 mars (soirée)• Word initiation : 29, 31 mars, 5 et 7 avril (soirée)• Internet et messagerie électronique : 12, 14, 19 et 21 avril (soirée)• Pancartage et affichage pour mieux vendre : 11 et 18 avril (journée)

FORMATIONS EN LANGUES

• Anglais, Italien, Espagnol, Allemand- Session de 30 h en groupe (journée ou soirée). Ouverture à tout moment de l’année !- Formations sur mesure en groupe, à distance, en indivi-duel ou en binômeValidez vos compétences en langues, notre centre est agréé BULATS !(Certification Européenne du niveau linguistique)

SCOLAIRES, venez faire de l’ANGLAIS INTENSIF entre les 7 et 11 février ! Tarif attractif

Contactez Gisèle DUBOIS au 04 74 62 90 25 !

Retrouvez toutes nos formations sur :www.beaujolais-cci.com

@ Pour plus d’information, toute notre équipe est à votre disposition au 04 74 62 95 89 !E-mail : [email protected]

Pensez à votre D.I.F. !

Droit Individuel à la Formation

Boostez vos compétences !De l’initiation au perfectionnement, une offre de formation diversifiée

et adaptée à vos besoins (en collectif, en binôme ou en individuel).

Management, communication & développement personnel, gestion des ressources humaines, vente & marketing, gestion & comptabilité, informatique, commerce

international, qualité, hygiène, sécurité, développement durable, achats, langues

CCI formation

Page 36: entreprendre en Beaujolais

CCI du Beaujolais : votre partenaire - votre collecteur

En savoir plus :Maryse Décote - 04 74 62 74 10

[email protected]

A vous de choisir !Chaque chef d’entreprise assujetti à la taxe d’apprentissage peut choisir de l’investir dans des établissements dont la proximité, les formations, les cursus lui apportent des réponses concrètes en termes de forma-tion, de compétences, de savoir-faire.

Au regard des montants concernés : plus de 140 millions d’euros sont traités chaque année par les cinq organismes collecteurs rhônalpins – bien choisir est capital.

Deux façons complémentaires d’exercer et de contrôler votre choix :- vous choisissez le ou les établissements auxquels vous réservez tout ou partie de votre taxe d’apprentissage en indiquant leur nom sur votre bordereau de versement,

ou

- Vous vous appuyez sur votre CCI dont les membres, eux mêmes chefs d’entreprise, connaissent vos préoccupations pour répartir tout ou partie de votre taxe d’apprentissage.

Dans les deux cas vos choix seront scrupuleusement respectés. Le bon équilibre et surtout l’efficacité de l’emploi de la taxe d’apprentissage seront assurés.

Un service rapide et complet :Accompagnement au calculRépartition aux établissements scolairesPaiement en ligne

Chefs d’entreprise : vous devez verser votre taxe d’apprentissage à la fin février.

C’est une taxe dont vous pouvez décider l’affectation.

Chefs d’entreprise, ne versez plus, investissez !Taxe d'apprentissage 2011

Vous avez la possibilité d’e�ectuer votre déclaration en ligne :

www.facilitaxe.com/ccivillefranche