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Environnement Client/Serveur Présentation de l'architecture d'un système client/serveur De nombreuses applications fonctionnent selon un environnement client/serveur, cela signifie que des machines clientes (des machines faisant partie du réseau) contactent un serveur, une machine généralement très puissante en terme de capacités d'entrée-sortie, qui leur fournit des services. Ces services sont des programmes fournissant des données telles que l'heure, des fichiers, une connexion, etc. Les services sont exploités par des programmes, appelés programmes clients, s'exécutant sur les machines clientes. On parle ainsi de client (client FTP, client de messagerie, etc.) lorsque l'on désigne un programme tournant sur une machine cliente, capable de traiter des informations qu'il récupère auprès d'un serveur (dans le cas du client FTP il s'agit de fichiers, tandis que pour le client de messagerie il s'agit de courrier électronique). Avantages de l'architecture client/serveur Le modèle client/serveur est particulièrement recommandé pour des réseaux nécessitant un grand niveau de fiabilité, ses principaux atouts sont : des ressources centralisées : étant donné que le serveur est au centre du réseau, il peut gérer des ressources communes à tous les utilisateurs, comme par exemple une base de données centralisée, afin d'éviter les problèmes de redondance et de contradiction une meilleure sécurité : car le nombre de points d'entrée permettant l'accès aux données est moins important une administration au niveau serveur : les clients ayant peu d'importance dans ce modèle, ils ont moins besoin d'être administrés un réseau évolutif : grâce à cette architecture il est possible de supprimer ou rajouter des clients sans perturber le fonctionnement du réseau et sans modification majeure Inconvénients du modèle client/serveur L'architecture client/serveur a tout de même quelques lacunes parmi lesquelles : un coût élevé dû à la technicité du serveur un maillon faible : le serveur est le seul maillon faible du réseau client/serveur, étant donné que tout le réseau est architecturé autour de lui ! Heureusement, le serveur a une grande tolérance aux pannes (notamment grâce au système RAID) Fonctionnement d'un système client/serveur Un système client/serveur fonctionne selon le schéma suivant :

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Environnement Client/Serveur

Présentation de l'architecture d'un système client/serveur

De nombreuses applications fonctionnent selon un environnement client/serveur, cela signifie que

des machines clientes (des machines faisant partie du réseau) contactent un serveur , une machine

généralement très puissante en terme de capacités d'entrée-sortie, qui leur fournit des services . Ces

services sont des programmes fournissant des données telles que l'heure, des fichiers, une connexion,

etc.

Les services sont exploités par des programmes, appelés programmes clients , s'exécutant sur les

machines clientes. On parle ainsi de client (client FTP, client de messagerie, etc.) lorsque l'on désigne

un programme tournant sur une machine cliente, capable de traiter des informations qu'il récupère

auprès d'un serveur (dans le cas du client FTP il s'agit de fichiers, tandis que pour le client de

messagerie il s'agit de courrier électronique).

Avantages de l'architecture client/serveur

Le modèle client/serveur est particulièrement recommandé pour des réseaux nécessitant un grand

niveau de fiabilité, ses principaux atouts sont :

• des ressources centralisées : étant donné que le serveur est au centre du réseau, il peut

gérer des ressources communes à tous les utilisateurs, comme par exemple une base de

données centralisée, afin d'éviter les problèmes de redondance et de contradiction

• une meilleure sécurité : car le nombre de points d'entrée permettant l'accès aux données est

moins important

• une administration au niveau serveur : les clients ayant peu d'importance dans ce modèle, ils

ont moins besoin d'être administrés

• un réseau évolutif : grâce à cette architecture il est possible de supprimer ou rajouter des

clients sans perturber le fonctionnement du réseau et sans modification majeure

Inconvénients du modèle client/serveur

L'architecture client/serveur a tout de même quelques lacunes parmi lesquelles :

• un coût élevé dû à la technicité du serveur

• un maillon faible : le serveur est le seul maillon faible du réseau client/serveur, étant donné

que tout le réseau est architecturé autour de lui ! Heureusement, le serveur a une grande

tolérance aux pannes (notamment grâce au système RAID)

Fonctionnement d'un système client/serveur

Un système client/serveur fonctionne selon le schéma suivant :

Page 2: Environnement Client/Serveur Présentation de l ...jjipditchanou.free.fr/architecture_reseau_securite.pdf · Le modèle client/serveur est particulièrement recommandé pour des réseaux

• Le client émet une requête vers le serveur grâce à son adresse IP et le port, qui désigne un

service particulier du serveur

• Le serveur reçoit la demande et répond à l'aide de l'adresse de la machine cliente et son port

Réseaux - Architecture client/serveur à 3 niveaux

USESDEFRITBR

Mai 2014

Présentation de l'architecture à 2 niveaux

L'architecture à deux niveaux (aussi appelée architecture 2-tier, tier signifiantrangée en anglais)

caractérise les systèmes clients/serveurs pour lesquels le client demande une ressource et le serveur

la lui fournit directement, en utilisant ses propres ressources. Cela signifie que le serveur ne fait pas

appel à une autre application afin de fournir une partie du service.

Présentation de l'architecture à 3 niveaux

Dans l'architecture à 3 niveaux (appelée architecture 3-tier), il existe un niveau intermédiaire, c'est-à-

dire que l'on a généralement une architecture partagée entre :

1. Un client, c'est-à-dire l'ordinateur demandeur de ressources, équipée d'une interface utilisateur

(généralement un navigateur web) chargée de la présentation ;

2. Le serveur d'application (appelé également middleware ), chargé de fournir la ressource mais faisant

appel à un autre serveur

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3. Le serveur de données, fournissant au serveur d'application les données dont il a besoin.

Etant donné l'emploi massif du terme d'architecture à 3 niveaux, celui-ci peut parfois désigner aussi

les architectures suivantes :

• Partage d'application entre client, serveur intermédiaire, et serveur d'entreprise ;

• Partage d'application entre client, serveur d'application, et serveur de base de

données d'entreprise.

Comparaison des deux types d'architecture

L'architecture à deux niveaux est donc une architecture client/serveur dans laquelle le serveur est

polyvalent, c'est-à-dire qu'il est capable de fournir directement l'ensemble des ressources demandées

par le client.

Dans l'architecture à trois niveaux par contre, les applications au niveau serveur sont délocalisées, c'est-

à-dire que chaque serveur est spécialisé dans une tâche (serveur web/serveur de base de données par

exemple). L'architecture à trois niveaux permet :

• Une plus grande flexibilité/souplesse ;

• Une sécurité accrue car la sécurité peut être définie indépendamment pour chaque service, et à

chaque niveau ;

• De meilleures performances, étant donné le partage des tâches entre les différents serveurs.

L'architecture multiniveaux

Dans l'architecture à 3 niveaux, chaque serveur (niveaux 2 et 3) effectue une tâche (un service)

spécialisée. Un serveur peut donc utiliser les services d'un ou plusieurs autres serveurs afin de fournir

son propre service. Par conséquent, l'architecture à trois niveaux est potentiellement une architecture

à N niveaux...

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Réseaux - Client lourd

USESDEFRITBR

Juin 2014

Client lourd

Le terme « client lourd » (en anglais « fat client » ou « heavy client »), par opposition au client léger,

désigne une application cliente graphique exécutée sur le système d'exploitation de l'utilisateur. Un

client lourd possède généralement des capacités de traitement évoluées et peut posséder une interface

graphique sophistiquée. Néanmoins, ceci demande un effort de développement et tend à mêler la

logique de présentation (l'interface graphique) avec la logique applicative (les traitements).

Ce type d'application étant généralement installé sur le système d'exploitation de l'utilisateur, une

nouvelle version doit être installée afin de la faire évoluer. Pour y remédier, les éditeurs d'applications

lourdes les dotent généralement d'une fonctionnalité exécutée au lancement de l'application, permettant

de vérifier sur un serveur distant si une version plus récente est disponible et le cas échéant propose

à l'utilisateur de la télécharger et de l'installer.

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Réseaux - Client léger

USESDEFRITBR

Juin 2014

Client léger

Le terme « client léger » (parfois « client pauvre », en anglais « thin client »), par opposition au client

lourd, désigne une application accessible via une interface web (en HTML) consultable à l'aide

d'un navigateur web, où la totalité de la logique métier est traitée du côté du serveur. Pour ces raisons,

le navigateurest parfois appelé client universel .

L'origine du terme lui-même provient de la pauvreté du langage HTML, qui ne permet de faire des

interfaces relativement pauvres en interactivité, si ce n'est pas le biais du langage javascript.

Le fait que l'essentiel des traitements soit réalisé du côté du serveur et que l'interface graphique est

envoyée au navigateur à chaque requête permet une grande souplesse de mise à jour. En contrepartie,

l'application doit s'affranchir des différences d'interprétation du code HTML par les

différents navigateurs et l'ergonomie de l'application possède un champ réduit.

Client riche

Un « client riche » est un compromis entre le client léger et le client lourd. L'objectif du client riche est

donc de proposer une interface graphique, décrite avec une grammaire de description basée sur la

syntaxe XML, permettant d'obtenir des fonctionnalités similaires à celles d'un client lourd (glisser

déposer, onglets, multi fenêtrage, menus déroulants).

Les clients riches permettent ainsi de gérer l'essentiel des traitements du côté du serveur. Les données

sont ensuite transmises dans un format d'échange standard utilisant la syntaxe XML (SOAP, XML-

RPC), puis interprétées par le client riche.

Les principaux standards permettant de définir une application riche sont les suivants :

• XAML (eXtensible Application Markup Language), prononcez « zammel », un standard XML

proposé par Microsoft, utilisé notamment dans les applications utilisant le framework .NET ;

• XUL, prononcez « zoul », un standard XML proposé par la fondation Mozilla, utilisé par exemple

dans le client de messagerie Mozilla Thunderbird ou dans le navigateur Mozilla Firefox ;

• Flex , un standard XML proposé par la société Macromedia.

Présentation de l'architecture d'égal à égal

Dans une architecture d'égal à égal (en anglais peer to peer), contrairement à une architecture de

réseau de type client/serveur, il n'y a pas de serveur dédié. Ainsi chaque ordinateur dans un tel réseau

est un peu serveur et un peu client. Cela signifie que chacun des ordinateurs du réseau est libre de

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partager ses ressources. Un ordinateur relié à une imprimante pourra donc éventuellement la partager

afin que tous les autres ordinateurs puissent y accéder via le réseau.

Inconvénients des réseaux d'égal à égal

Les réseaux d'égal à égal ont énormément d'inconvénients :

• ce système n'est pas du tout centralisé, ce qui le rend très difficile à administrer

• la sécurité est très peu présente

• aucun maillon du système n'est fiable Ainsi, les réseaux d'égal à égal ne sont valables que pour un petit nombre d'ordinateurs (généralement une dizaine), et pour des applications ne nécessitant pas une grande sécurité (il est donc déconseillé pour un réseau professionnel avec des données sensibles).

Avantages de l'architecture d'égal à égal

L'architecture d'égal à égal a tout de même quelques avantages parmi lesquels :

• un coût réduit (les coûts engendrés par un tel réseau sont le matériel, les câbles et la

maintenance)

• une simplicité à toute épreuve!

Mise en oeuvre d'un réseau peer to peer

Les réseaux poste à poste ne nécessitent pas les mêmes niveaux de performance et de sécurité que

les logiciels réseaux pour serveurs dédiés. On peut donc utiliser Windows NT Workstation, Windows

pour Workgroups ou Windows 95 car tous ces systèmes d’exploitation intègrent toutes les

fonctionnalités du réseau poste à poste.

La mise en oeuvre d'une telle architecture réseau repose sur des solutions standards :

• Placer les ordinateurs sur le bureau des utilisateurs

• Chaque utilisateur est son propre administrateur et planifie lui-même sa sécurité

• Pour les connexions, on utilise un système de câblage simple et apparent Il s'agit généralement d'une solution satisfaisante pour des environnements ayant les caractéristiques suivantes :

• Moins de 10 utilisateurs

• Tous les utilisateurs sont situés dans une même zone géographique

• La sécurité n’est pas un problème crucial

• Ni l’entreprise ni le réseau ne sont susceptibles d’évoluer de manière significative dans un

proche avenir

Administration d'un réseau poste à poste

Le réseau poste à poste répond aux besoins d’une petite entreprise mais peut s’avérer inadéquat dans

certains environnements. Voici les questions à résoudre avant de choisir le type de réseau : On désigne

par le terme "Administration" :

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1. Gestion des utilisateurs et de la sécurité

2. Mise à disposition des ressources

3. Maintenance des applications et des données

4. Installation et mise à niveau des logiciels utilisateurs Dans un réseau poste à poste typique, il n’y a pas d’administrateur. Chaque utilisateur administre son propre poste. D'autre part tous les utilisateurs peuvent partager leurs ressources comme ils le souhaitent (données dans des répertoires partagés, imprimantes, cartes fax etc.)

Notions de sécurité

La politique de sécurité minimale consiste à mettre un mot de passe à une ressource. Les utilisateurs

d’un réseau poste à poste définissent leur propre sécurité et comme tous les partages peuvent exister

sur tous les ordinateurs, il est difficile de mettre en oeuvre un contrôle centralisé. Ceci pose également

un problème de sécurité globale du réseau car certains utilisateurs ne sécurisent pas du tout leurs

ressources.

Améliorer l’expérience utilisateur en environnement TSE (Terminal Services,

Services Bureau à distance, Remote App)

Contrairement à ce que la plupart des gens pensent, on peut bénéficier, en environnement

TSE, d’un bureau au look moderne, au moins façon XP.

Ainsi, il est possible d’afficher LDCompta :

- au look XP en TSE à partir de Windows Server 2003 (éditions Standard, Entreprise ou

Datacenter),

- au look Vista à partir de Windows Server 2008 (éditions Standard, Entreprise ou

Datacenter), - au look 7 (avec Aéro à condition de disposer de pilotes et d’un client Vista/7

compatible) à partir de Windows Server 2008R2 (éditions Standard, Entreprise ou

Datacenter).

Attention, tous les effets graphiques avancés ne sont toutefois pas fonctionnels.

Tout cela est par défaut désactivé et bien sûr déconseillé, essentiellement pour des raisons

de performances et de bande passante. Activer tous les mécanismes d’embellissement sur

une machine, même récente, desservant 40 bureaux utilisateurs simultanément avec des

applications graphiquement riches pourrait amener à des résultats aberrants, des non-

affichages, des lenteurs ou des gels, momentanés ou persistants.

De nombreux paramètres entrent en ligne de compte, nous allons les énumérer dans ce

document.

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Paramètres côté serveur, Windows Server 2003

Limitation du nombre de couleurs

Dans la fenêtre de console MMC qui s’affiche alors, on sélectionne Connexions dans

l’arborescence de gauche puis on fait un clic-droit sur l’objet RDP-Tcp dans la partie droite.

On choisit Propriétés dans le menu contextuel ; une fenêtre s’ouvre. On sélectionnera l’onglet

Paramètres du client ; l’option qui nous intéresse est Limiter le nombre maximal de couleurs.

8 bits, correspondant à 256 couleurs est trop faible ; 24 bits, plus de 16 millions de couleurs,

est inutile…

Service de gestion des thèmes

L’application du look XP à une fenêtre est

gérée par un service Windows appelé

Thèmes. Il est désactivé par défaut sur les

systèmes d’exploitation de type serveur ; il

convient donc de l’activer.

Pour ce faire, il suffit d’ouvrir la MMC

Services depuis les Outils d’administration par

exemple, de double-cliquer sur le service

Thèmes et de modifier la valeur Type de

démarrage de Désactivé à Automatique. On

clique sur Appliquer ; le bouton Démarrer

devenant accessible, on clique dessus afin de

La première étape consiste à vérifier que le nombre de couleurs transmises par le serveur est suffisant po ur obtenir la qualité d’affichage souhaitée ; ce param ètre prime sur les autres réglages et a une influence im portante sur la bande passante. Dans Outils d’administration on trouve Configuration des services Terminal Server .

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lancer le service. On peut enfin fermer toutes

les fenêtres.

Activation du thème

Sitôt le service Thèmes démarré, il va être possible

d’appliquer un thème à l’environnement utilisateur

en cours.

Comme sur un poste sous Windows XP, il suffit de

faire un clic-droit dans un emplacement vide du

bureau et de sélectionner Propriétés dans le menu

contextuel.

La liste déroulante Thème apparaissant dans la

nouvelle fenêtre permet de sélectionner le thème

Windows XP. Une pression sur OK ou Appliquer

permet de transformer l’environnement utilisateur

en quelques secondes (cela peut durer jusqu’à une

minute sur un serveur chargé).

Sur certains systèmes, le thème Windows XP

n’apparaît pas dans la liste mais rien n’interdit de

choisir l’option Parcourir… dans la liste déroulante.

Les thèmes de base sont stockés dans C:\WINDOWS\Resources\Themes\ ; le fichier

correspondant au thème Windows XP est le fichier Luna.theme .

Comme sous Windows XP, il est ensuite possible de changer de modèle de couleurs depuis

l’onglet Apparence. Par défaut, c’est le modèle Bleu de Style Windows XP qui est utilisé mais

on dispose par défaut des modèles Argenté et Vert olive.

Les options de personnalisation avancée sont disponibles via le bouton Avancé, les effets par

le bouton Effets… de la même fenêtre. Attention : il est déconseillé d’utiliser la méthode de

lissage des bords et polices d’écran ClearType dans les environnements TSE car elle peut

dangereusement dégrader les performances.

Tous ces paramètres sont définis par utilisateur ; c’est-à-dire que si l’on configure le look XP

sur le profil utilisateur Pierre, l’utilisateur Michel continuera à évoluer dans l’environnement

qui lui est propre.

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Utilisation des stratégies de groupe

Pour les déploiements à grande échelle ou pour forcer l’application de ce type de

configuration, on préfèrera utiliser les stratégies de groupe basées sur une unité

organisationnelle Active Directory (en général, pour la gestion de la sécurité, il en existe une

spécifique aux utilisateurs TSE).

La stratégie en question concerne bien

entendu la Configuration utilisateur et les

objets utilisés se trouvent dans Modèles

d’administration \ Bureau \ Panneau de

configuration \ Affichage \ Thèmes du

Bureau. L’objet le plus intéressant est :

Charger un fichier de style visuel

spécifique ou forcer le style Windows

Classique, les autres objets permettent

d’appliquer des restrictions.

A noter donc, les stratégies de groupe permettent aussi d’interdire l’utilisation des thèmes.

Prudence avec les stratégies : ces manipulations sont à faire en concertation avec

l’administrateur système car on a tôt fait de faire des bêtises (notamment avec des héritages

contrariants).

Paramètres côté serveur, Windows Server 2008 / 2008 R2

Limitation du nombre de couleurs des services Bureau à distance

Comme sous Windows Server 2003, il faut

vérifier que le nombre de couleurs transmises

par le serveur est suffisant pour obtenir la

qualité d’affichage souhaité ; ce paramètre

prime sur les autres réglages et a une influence

importante sur la bande passante. Dans Outils

d’administration on trouve Services Bureau à

distance puis Configuration d’hôte de session

Bureau à distance.

En faisant un clic-droit sur RDP-Tcp dans la partie centrale de la fenêtre, on peut sélectionner

Propriétés. C’est depuis l’onglet Paramètres du client

que l’on pourra modifier le paramètre Limiter le nombre maximal de couleurs. Même

remarque que précédemment, on conseillera plutôt 15 bits ou 16 bits à moins de vouloir

bénéficier des effets Aéro (32 bits nécessairement, à bannir autant que possible !).

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Bien que supportée et à moins de ne travailler qu’à quatre ou cinq utilisateurs en réseau

local, la configuration multi-moniteur est à éviter.

Limitation du nombre de couleurs des services RemoteApp

Les services RemoteApp, bien que

s’appuyant complètement sur la couche

RDP, disposent de paramètres propres ;

c’est le cas de la configuration multi-

moniteur, de la limitation du nombre de

couleurs et du lissage des polices.

Ces paramètres sont accessibles par Outils

d’administration, Services Bureau à

distance, Gestionnaire RemoteApp. Dans la console MMC dédiée, il suffit de

cliquer sur le lien Modifier en face de

Paramètres du protocole RDP.

Dans la fenêtre qui apparaît, les options qui nous intéressent se situent sur l’onglet

Paramètres RDP communs, section Expérience utilisateur.

Contrairement au Bureau à distance, la configuration de RemoteApp favorise par défaut la

qualité de l’affichage : on trouvera donc fréquemment les paramètres Qualité optimale

(32bits) dans l’option Couleurs et l’option Autoriser le lissage des polices coché.

Services de gestion des thèmes et de gestion du fenêtrage

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Comme sous Windows Server 2003,

l’application d’un style moderne à une fenêtre

est gérée par le service Windows appelé

Thèmes. Désactivé par défaut sur les systèmes

d’exploitation de type serveur, il convient de

l’activer.

Pour ce faire, il suffit d’ouvrir la MMC Services

depuis les Outils d’administration par

exemple, de double-cliquer sur le service

Thèmes et de modifier la valeur Type de

démarrage de Désactivé à Automatique

(non différé). On clique sur

Appliquer ; le bouton Démarrer

devenant accessible, on clique dessus afin

de lancer le service. On peut enfin fermer toutes

les fenêtres.

Une fois le service Thèmes démarré, comme sous Windows Vista ou Windows 7, il suffit

d’atteindre les propriétés d’affichage (clic-droit dans un emplacement vide du bureau puis

Personnaliser ou Panneau de configuration, Apparence et personnalisation, Personnalisation)

pour pouvoir choisir un thème Windows 7 Basic par exemple.

Les thèmes et les effets Aéro, s’ils sont disponibles à la sélection, ne seront fonctionnels que

si la fonctionnalité Windows Expérience utilisateur ou Composition Bureau est installée (pas

le cas par défaut) et le service Gestionnaire de sessions du Gestionnaire de fenêtrage déclaré

activable et démarré (même démarche que pour le service Thèmes si besoin).

Attention, les mêmes pré-requis qu’avec Windows Vista ou Windows 7 s’appliquent pour

l’utilisation d’Aéro. Il est conseillé de disposer d’une bonne carte graphique avec des pilotes

à jour. Pour rappel, on découragera vivement l’utilisation d’Aéro dans le cadre d’une

utilisation TSE.

Utilisation des stratégies de groupe

Comme sous Windows Server 2003, pour les déploiements à grande échelle ou pour forcer

l’application de ce type de configuration, on préfèrera utiliser les stratégies de groupe basées

sur une unité organisationnelle Active Directory (en général, pour la gestion de la sécurité, il

en existe une spécifique aux utilisateurs TSE).

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La stratégie en question concerne bien

entendu la Configuration utilisateur et les

objets utilisés se trouvent dans Modèles

d’administration\ Bureau \ Panneau de

configuration \ Affichage \ Thèmes du

Bureau. L’objet le plus intéressant est :

Charger un fichier de style visuel

spécifique ou forcer le style Windows

Classique, les autres objets permettent

d’appliquer des restrictions.

A noter donc, les stratégies de groupe permettent aussi d’interdire l’utilisation des thèmes.

Prudence avec les stratégies : il vaut mieux opérer en concertation avec l’administrateur

système car on a tôt fait de faire des bêtises (notamment avec des héritages contrariants).

Pour pouvoir utiliser Aéro en environnement TSE sur Windows Server 2008 R2, il est

nécessaire d’appliquer une stratégie de groupe locale à la machine car c’est interdit par

défaut. Pour ce faire, il faut lancer la console MMC adéquate depuis l’option Exécuter… du

menu Démarrer en saisissant gpedit.msc . Là, on parcourt l’arborescence jusqu’à la branche

Configuration ordinateur \ Modèles d’administration \ Composants Windows \ Services

Bureau à distance \ Hôte de la session Bureau à distance \ Environnement de session à

distance. Il faut activer le paramètre Autoriser la composition du Bureau pour les sessions

Bureau à distance.

Appliquée à l’ordinateur, cette configuration concerne tous les profils utilisateurs ; tous les

utilisateurs du Bureau à distance seront désormais autorisés à activer le thème Aéro si

aucune stratégie utilisateur ne vient la contrarier.

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Pour informations, certaines fonctionnalités d’Aéro (Flip3D, animations de fenêtres) peuvent

être interdites individuellement par des stratégies machine ou utilisateur depuis Modèles

d’administration \ Composants Windows \ Gestionnaire de fenêtres du Bureau.

Paramètres côté client

Les possibilités d’affichage dépendent également de la configuration côté client. Chaque

système d’exploitation vient nativement avec sa version du client Bureau à distance et peut

ou non le mettre à jour vers telle ou telle version. Selon la version du programme installée,

les fonctionnalités offertes ne seront pas les mêmes.

Le système d’exploitation client, les pilotes graphiques de la machine cliente et la

configuration de l’environnement utilisateur sur cette machine influent directement sur les

possibilités d’affichage.

Lorsque l’on définit une session cliente Bureau à distance, les paramètres à vérifier se situent

au niveau de l’onglet Affichage pour ce qui concerne la profondeur des couleurs et sur

l’onglet Avancé pour les fonctionnalités (Styles visuels permettra l’affichage d’un thème,

Composition du Bureau des effets type Aéro…).

Enfin, retenons que les stratégies de groupe priment sur la configuration serveur qui, elle-

même, prime sur la configuration client.

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Informations techniques Les architectures de cloud

computing et de stockage dans le cloud

Les disques durs Seagate permettent l'utilisation de services et de fonctionnalités du cloud qui,

associés, créent les logiciels en tant que service (SaaS, Software as a Service), des plates-formes en

tant que service (PaaS, Platform as a Service) et des infrastructures en tant que service (IaaS,

Infrastructure as a Service).

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• Imprimer

• zoom

L'infonuagique (cloud computing) et le stockage dans le cloud sont devenus les principales méthodes

de diffusion des informations et des fonctionnalités en ligne. Alors que certains services de cloud se

concentrent sur la fourniture aux consommateurs d'une large gamme de services et de fonctionnalités

(commerce électronique, recherche, réseaux sociaux, consommation de divertissement et protection

de documents numériques importants), d'autres s'orientent vers les petites et grandes entreprises, les

administrations et les autres institutions.

Certains proposent aux consommateurs un stockage dans le cloud gratuit, alors que d'autres

appliquent des frais sur la base d'une inscription. Il existe également des clouds privés, détenus et

contrôlés par des organisations, qui offrent un réseau sécurisé pour le partage de logiciels et de

données critiques. Par exemple, les hôpitaux peuvent décider d'utiliser des services d'archivage

publics pour les dossiers médicaux électroniques et les données d'imagerie des patients (à l'aide du

PACS), ou de créer leur propre solution d'archivage dans le cloud. En outre, ils ont la possibilité de

rassembler leurs budgets et leurs ressources pour créer un cloud privé partagé. Les clouds privés

sont créés à partir de matériel, de logiciels et d'autres outils provenant de différents fournisseurs et

dont les serveurs sont gérés sur site ou hors site. Les clouds hybrides, comme leur nom le laisse

penser, associent plusieurs ressources de cloud public et privé pour créer un service ou une solution.

Au cœur des services, produits et solutions de cloud, se trouvent les outils logiciels, avec trois piliers

d'outils et fonctionnalités : pour le traitement des données et des applications en fonctionnement

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(serveurs de calcul), pour le déplacement des données (réseau) et pour la conservation ou le

stockage des données (stockage).

Cet article traite des architectures de cloud computing et de stockage, en tirant parti des

connaissances fondamentales de l'entreprise et du stockage de données informatiques.

Contexte et défis

Le cloud computing et le stockage dans le cloud sont aujourd'hui sur toutes les lèvres en raison des

possibilités qu'ils offrent pour la gestion des problèmes et des défis informatiques courants et des

nouvelles opportunités qu'ils offrent. Pour certains environnements, l'objectif principal est de réduire

les coûts, alors que pour d'autres, il s'agit de soutenir la croissance. Par ailleurs, certains

environnements doivent renforcer leurs objectifs de niveau de services et répondre à leurs contrats de

niveau de service en termes de disponibilité, de performances, de sécurité et de protection des

données.

Les défis courants que les solutions de cloud peuvent permettre de surmonter sont les suivants :

Défi informatique Solution cloud

Budgets fixes ou réduits En faire plus avec le budget disponible, tout en continuant à soutenir la croissance

Besoin de nouvelles fonctionnalités Flexibilité permise par un déploiement rapide Soutien de la croissance avec stabilité

Croissance soutenue avec souplesse

Confidentialité et sécurité des informations

Multitenancy (mutualisation) pour une coexistence sûre

Protection des données Continuité de l'activité et récupération après sinistre flexibles

Amélioration du service client Réduction du délai de commercialisation et création de nouvelles opportunités

Manque de mobilité ou de flexibilité Possibilité d'accès depuis n'importe où, sur différents périphériques

Qu'est-ce que les solutions de cloud ?

Les solutions de cloud sont des outils permettant la création et le stockage de contenu ou

d'informations, ainsi que des stratégies relatives à l'endroit et à la manière de les consommer. Ces

solutions sont utilisées pour la mise en place d'infrastructures virtuelles pour les petites et les grandes

organisations, destinées à héberger des applications ou des fonctions spécifiques, et d'un lieu pour

développer et tester de nouvelles fonctionnalités. En outre, elles comprennent des services et des

produits à la demande (matériel, logiciels et réseaux) et des solutions que vous pouvez acheter afin

de les installer dans votre environnement.

Voici tout d'abord certains adjectifs et expressions courants pour qualifier les solutions de cloud :

• Optimisées et économiques : alignent les ressources aux objectifs de niveau de service afin

de répondre aux contrats de niveau de service

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• Menu d'options de service parmi lesquelles choisir : hiérarchisation des ressources

alignée sur les coûts et les contrats de niveau de service

• Souples, évolutives et stables : soutiennent la croissance sans augmenter la complexité

• Rapides, souples et dynamiques : s'adaptent à l'évolution des besoins tout en restant

disponibles

• Rapides ou en provisionnement automatique : accèdent rapidement aux ressources et aux

services

• Sécurisées et multitenant : séparation des utilisateurs sécurisée tout en garantissant

l'intégrité des données

• Mesurées et gérées : indicateurs de mesure pour la création de rapports, analyses et gestion

du service

• Évolutives en fonction de la densité : tirent parti du multitenant et des économies d'échelles

pour minimiser les coûts

Du SaaS au PaaS et IaaS

Les logiciels en tant que service (SaaS) consommés via les solutions de cloud comprennent

également le divertissement personnel (Netflix), les réseaux sociaux (Facebook, Skype et Twitter), le

partage de photos, le partage de fichiers (Dropbox), la messagerie, la musique et les services de

sauvegarde en ligne.

Les petites et grandes entreprises utilisent les solutions de cloud pour fournir des fonctionnalités

distinctes aux consommateurs, mais aussi pour améliorer leur productivité. Par exemple : partage de

documents (Google Documents), gestion de la relation client (Salesforce.com), notes de frais

(Concur), salaires (ADP), messagerie, partage des fichiers, sauvegarde et archivage. En plus du

SaaS, les fournisseurs de cloud disposent d'outils et d'environnements pour les plates-formes en tant

que service (PaaS), notamment pour soutenir le développement et la création des services SaaS.

Les différents types de couches de stockage pour les IaaS comprennent des fonctionnalités telles que

le Web ou les machines virtuelles (VM), le stockage pour le partage de fichiers en ligne, la sauvegarde

ou l'archivage, les bases de données, les outils de recherche et de développement. Ces

fonctionnalités permettent aux fournisseurs de cloud ou à des tiers de créer eux-mêmes des solutions

individualisées en associant les différentes fonctionnalités ou couches de cloud dans les services

fournis.

Les solutions de stockage dans le cloud SaaS comprennent le partage de fichiers, de documents, de

musique, de photos et de vidéo, la sauvegarde et la restauration, la continuité d'activité et la reprise

après sinistre, ainsi que des fonctionnalités d'archivage. Parmi les autres options de stockage dans le

cloud, on trouve les bases de données, les analyses des Big data (notamment Hadoop et les services

basés sur Map-reduce), les disques durs virtuels et les autres applications tirant parti du stockage

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back-end dans le cloud. Les solutions de stockage dans le cloud s'étendent également vers les

produits et solutions utilisés pour déployer des clouds publics, privés et hybrides.

Les produits et solutions sont les éléments des services de stockage dans le cloud utilisés le plus

couramment dans les systèmes de stockage physiques. Le cloud privé et les services publics, du

SaaS au PaaS et IaaS, tirent parti de la hiérarchisation du stockage, notamment avec les disques

SSD et les disques durs classiques. Similaires aux environnements de stockage d'entreprise

traditionnels, les services de cloud exploitent une combinaison de plusieurs niveaux de technologies

de stockage, répondant à différentes exigences en termes d'objectifs et de contrats de niveau de

service. Par exemple, l'utilisation de disques SSD rapides pour la consolidation des E/S denses

(prenant en charge les journaux et index de bases de données, les métadonnées pour les recherches

rapides et d'autres données transactionnelles) permet l'exécution d'un nombre supérieur de tâches

avec moins d'énergie, dans un espace plus dense et économique.

La combinaison de disques SSD ultrarapides et de disques durs traditionnels haute capacité offre un

équilibre entre performances et capacités, idéal pour répondre aux autres exigences de service, avec

des options de coût différentes.

Avec les services de cloud, les fournisseurs ne spécifient plus le type de disque physique à acheter,

mais ils proposent différentes options de disponibilité, de coût, de capacités, de fonctionnalités et de

performances, afin de répondre à chaque exigence de contrats et d'objectifs de niveau de service.

Architecture du cloud

Au cœur de l'informatique héritée, de l'hébergement, des fournisseurs de services gérés (MSP) et du

cloud, on trouve les mêmes éléments de base, notamment les technologies de réseau, de traitement

et de stockage.

Différents types de serveurs, de réseaux et de technologies de stockage répondent à différents

besoins de cloud computing et de stockage dans le cloud (par exemple : serveurs rack et lames

denses avec des quantités distinctes de prises, cœurs avec différentes vitesses en GHz, différents

threads, différentes quantités de mémoire et capacités d'expansion des E/S, etc.). Parmi les options

de réseau : des vitesses élevées à 40 GbE et 100 GbE, pour les circuits de transmission et de liaison,

et des vitesses plus communes de 10 GbE et 1 GbE pour les réseaux virtuels privés (VPN) et

l'optimisation de la bande passante.

Les différents niveaux et options de stockage des données sont basés sur les disques SSD

ultrarapides, ainsi que sur les disques durs traditionnels rapides et de capacité moyenne à élevée.

Parmi les fonctions de gestion du stockage, on trouve la protection des données (haute disponibilité

(HA, High availability), sauvegarde (BC, Backup) et récupération après sinistre (DR, Disaster

Recovery)), ainsi que la réduction de l'encombrement (DFR, Data Footprint Reduction) pour

l'optimisation de l'espace, comme la compression, la déduplication et le provisionnement fin, qui

permet de stocker plus d'informations pendant plus longtemps et avec des coûts inférieurs.

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Les outils logiciels sont également très importants pour la création de services et de solutions. Ils

comprennent les interfaces de programmation, le middleware, les bases de données, les applications,

les hyperviseurs pour la création des machines virtuelles (VM) et des infrastructures de bureau virtuel

(VDI), ainsi que le stackware sur le cloud, comme OpenStack, et les outils de gestion associés. Parmi

les exemples d'hyperviseurs de VM et de VDI : Citrix/Xen, KVM, Microsoft Hyper-V, Oracle et VMware

ESX/vSphere.

Dans les trois cas, le stockage des données est configuré dans les systèmes et appliances de

stockage et dans les serveurs de calcul.

Les clouds public sont des services gratuits ou payants qui offrent différentes fonctionnalités. Par

exemple : Amazon Web Services (AWS), Google Docs ou le logiciel de sauvegarde des données

Seagate® EVault®. Les clouds publics sont contrôlés par leurs propriétaires, dont les clients

choisissent d'utiliser le service. À l'inverse, les clouds privés sont détenus, gérés et contrôlés par des

organisations et se rapprochent davantage de la fourniture de services informatiques traditionnelle.

Notez toutefois qu'il existe des clouds privés conçus au moyen de composants ou de services

accessibles à tous et sur les sites existants de fournisseurs de clouds. Ils sont alors appelés clouds

hybrides.

Stockage dans le cloud Seagate

Seagate est la référence en matière de stockage d'entreprise et se trouve tout naturellement au cœur

de l'infrastructure infonuagique. Avec des décennies d'expérience dans le domaine des services

gérés, administratifs et institutionnels, haute densité et à grande échelle, ainsi que dans le domaine

des environnements colocalisés, Seagate étend le champ de ses compétences aux environnements

infonuagiques publics et privés. Seagate propose la meilleure technologie de stockage du marché et

collabore depuis des dizaines d'années avec ses différents partenaires, exploitant leurs solutions de

stockage, leurs packages, leurs châssis et leurs boîtiers, ainsi que leurs processus de test et de

vérification.

En tant que principal fournisseur des prestataires de services gérés et infonuagiques publics et privés,

Seagate est présent dans les environnements d'entreprise et les centres de données infonuagiques,

ainsi que chez les fournisseurs de services gérés destinés aux PME et aux particuliers. En d'autres

termes, Seagate facilite le cloud computing et le stockage infonuagique entre le centre de données et

votre poche depuis déjà un certain temps !

Dans la catégorie des solutions de stockage pour environnements de cloud computing et de stockage

dans le cloud, Seagate propose ses disques SSD ultra-hautes performances de la gamme Pulsar®. Et

pour compléter l'offre de disques Pulsar hautes performances, Seagate fournit les disques durs

Savvio® 10K et 15K 2,5 pouces pour les configurations à haute densité, ainsi que les disques durs

Constellation®, économiques en énergie et capables de prendre en charge une configuration avec

plusieurs téraoctets.

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Le tableau 1 indique comment et où Seagate donne accès au stockage dans le cloud et au cloud

computing public et privé.

Tableau 1. Comment Seagate donne accès au cloud

Centre de données : public, privé, hybride Professionnel Personnel Cloud computing Stockage dans le cloud Cloud personnel

Association de performances élevées et de capacité

Économique, capacité élevée, économies d'énergie

Stockage local et dans le cloud

Stockage local et dans le cloud

Disques Pulsar® (SSD), Savvio® 15K et Savvio 10K 2,5 pouces, optimisés pour les performances

Disques Constellation® et Constellation ES, optimisés pour la capacité

BlackArmor® NAS

Stockage réseau GoFlex® Home, stockage personnel Backup Plus et stockage mobile sans fil Satellite™

Résumé et étapes suivantes

Il existe de nombreuses solutions de cloud, chacune offrant des fonctions et des services différents.

Les fonctions et les services de cloud pour le calcul et le stockage sont combinés afin de permettre la

mise en place du SaaS, du PaaS et de l'IaaS dans les solutions de cloud publiques et privées. Ces

fonctionnalités peuvent être fournies sous la forme d'un service, d'un produit ou d'une solution

groupée, également connue sous le nom d'« informatique en tant que service » (ITaaS). En outre, les

services de cloud s'étendent sur des infrastructures publiques et privées afin de créer des clouds

hybrides et de répondre à vos besoins et exigences spécifiques.

La manière de traiter les besoins et exigences en termes d'informations est déterminée par la façon

dont vous, ou votre fournisseur de service, exploitez les ressources du cloud.

Pour plus d'informations sur l'infonuagique et le stockage dans le cloud, consultez le « Centre de

solutions ».

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Quelle différence y a-t-il entre un domaine, un groupe de travail et un groupe résidentiel ? S’applique à toutes les éditions de Windows 7.

Les domaines, les groupes de travail et les groupes résidentiels représentent différentes méthodes d’organisation des ordinateurs dans les réseaux. Leur principale différence est la manière dont les ordinateurs et les autres ressources du réseau sont gérés.

Les ordinateurs exécutant Windows sur un réseau doivent faire partie d’un groupe de travail ou d’un domaine. Les ordinateurs exécutant Windows sur les réseaux domestiques peuvent aussi faire partie d’un groupe résidentiel, mais cela n’est pas requis.

Les ordinateurs appartenant à des réseaux domestiques font généralement partie d’un groupe de travail et éventuellement d’un groupe résidentiel, tandis que les ordinateurs appartenant à des réseaux d’entreprise font généralement partie d’un domaine.

Remarque • Les groupes résidentiels ne sont pas disponibles dans Windows Server 2008 R2.

Pour déterminer si votre ordinateur se trouve sur un groupe de travail ou sur un domaine

1. Pour ouvrir Système, cliquez sur le bouton Démarrer , faites un clic droit sur Ordinateur , puis cliquez sur Propriétés.

2. Sous Paramètres de nom d’ordinateur, de domaine et de groupe de travail, vous verrez apparaître « Groupe de travail » ou « Domaine », suivi du nom.

Les paramètres de nom

d’ordinateur, de domaine et de groupe de travail

Pour déterminer si votre ordinateur appartient à un groupe résidentiel

1. Pour ouvrir le Centre Réseau et partage, cliquez sur le bouton Démarrer , puis sur Panneau de configuration. Dans la zone de recherche, tapez réseau, puis cliquez sur Centre Réseau et partage.

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2. Si vous voyez les mots « Jonction effectuée » à côté de « Groupe résidentiel », c’est que votre ordinateur appartient à un groupe résidentiel.

La zone de l’état du groupe

résidentiel dans le Centre Réseau et partage

Dans un groupe de travail : • Tous les ordinateurs sont des homologues, aucun ordinateur n’en contrôle d’autres.

• Chaque ordinateur a un ensemble de comptes d’utilisateur. Pour ouvrir une session sur un ordinateur d’un groupe de travail, vous devez disposer d’un compte sur cet ordinateur.

• Il n’y a en général pas plus de vingt ordinateurs.

• Un groupe de travail n’est pas protégé par un mot de passe.

• Tous les ordinateurs doivent se trouver sur le même réseau local ou le même sous-réseau.

Dans un groupe résidentiel : • Les ordinateurs d’un réseau domestique doivent appartenir à un groupe de travail, mais ils

peuvent aussi appartenir à un groupe résidentiel. Un groupe résidentiel facilite le partage d’images, de musique, de vidéos, de documents et d’imprimantes avec d’autres personnes sur un réseau domestique.

• Un groupe résidentiel est protégé par un mot de passe, mais vous ne devez entrer le mot de passe qu’une seule fois, lorsque vous ajoutez votre ordinateur au groupe résidentiel.

Dans un domaine : • Un ou plusieurs ordinateurs sont des serveurs. Les administrateurs réseau utilisent les

serveurs pour contrôler la sécurité et les autorisations sur tous les ordinateurs du domaine. Cela permet de réaliser plus facilement des changements, car ils sont automatiquement appliqués sur tous les ordinateurs. Les utilisateurs d’un domaine doivent fournir un mot de passe ou d’autres informations d’identification chaque fois qu’ils accèdent au domaine.

• Si vous possédez un compte d’utilisateur sur le domaine, vous pouvez vous connecter à tout ordinateur du domaine, sans nécessiter de compte sur cet ordinateur.

• Vous ne pouvez généralement apporter que des modifications limitées aux paramètres d’un ordinateur car les administrateurs réseau veulent souvent s’assurer d’une certaine cohérence entre les ordinateurs.

• Un domaine peut être constitué de milliers d’ordinateurs.

• Les ordinateurs peuvent se trouver sur des réseaux locaux différents.

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Quelle différence y a-t-il entre un domaine, un groupe de travail et un groupe résidentiel ?

S’applique à toutes les éditions de Windows 7.

Les domaines, les groupes de travail et les groupes résidentiels représentent différentes méthodes d’organisation des ordinateurs dans les réseaux. Leur principale différence est la manière dont les ordinateurs et les autres ressources du réseau sont gérés.

Les ordinateurs exécutant Windows sur un réseau doivent faire partie d’un groupe de travail ou d’un domaine. Les ordinateurs exécutant Windows sur les réseaux domestiques peuvent aussi faire partie d’un groupe résidentiel, mais cela n’est pas requis.

Les ordinateurs appartenant à des réseaux domestiques font généralement partie d’un groupe de travail et éventuellement d’un groupe résidentiel, tandis que les ordinateurs appartenant à des réseaux d’entreprise font généralement partie d’un domaine.

Remarque

• Les groupes résidentiels ne sont pas disponibles dans Windows Server 2008 R2.

Masquer tout

Pour déterminer si votre ordinateur se trouve sur un groupe de travail ou sur un domaine

1. Pour ouvrir Système, cliquez sur le bouton Démarrer , faites un clic droit sur Ordinateur , puis cliquez sur Propriétés.

2. Sous Paramètres de nom d’ordinateur, de domaine et de groupe de travail, vous verrez apparaître « Groupe de travail » ou « Domaine », suivi du nom.

Les paramètres de nom

d’ordinateur, de domaine et de groupe de travail

Pour déterminer si votre ordinateur appartient à un groupe résidentiel

1. Pour ouvrir le Centre Réseau et partage, cliquez sur le bouton Démarrer , puis sur Panneau de configuration. Dans la zone de recherche, tapez réseau, puis cliquez sur Centre Réseau et partage.

2. Si vous voyez les mots « Jonction effectuée » à côté de « Groupe résidentiel », c’est que votre ordinateur appartient à un groupe résidentiel.

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La zone de l’état du groupe

résidentiel dans le Centre Réseau et partage

Dans un groupe de travail :

• Tous les ordinateurs sont des homologues, aucun ordinateur n’en contrôle d’autres.

• Chaque ordinateur a un ensemble de comptes d’utilisateur. Pour ouvrir une session sur un ordinateur d’un groupe de travail, vous devez disposer d’un compte sur cet ordinateur.

• Il n’y a en général pas plus de vingt ordinateurs.

• Un groupe de travail n’est pas protégé par un mot de passe.

• Tous les ordinateurs doivent se trouver sur le même réseau local ou le même sous-réseau.

Dans un groupe résidentiel :

• Les ordinateurs d’un réseau domestique doivent appartenir à un groupe de travail, mais ils peuvent aussi appartenir à un groupe résidentiel. Un groupe résidentiel facilite le partage d’images, de musique, de vidéos, de documents et d’imprimantes avec d’autres personnes sur un réseau domestique.

• Un groupe résidentiel est protégé par un mot de passe, mais vous ne devez entrer le mot de passe qu’une seule fois, lorsque vous ajoutez votre ordinateur au groupe résidentiel.

Dans un domaine :

• Un ou plusieurs ordinateurs sont des serveurs. Les administrateurs réseau utilisent les serveurs pour contrôler la sécurité et les autorisations sur tous les ordinateurs du domaine. Cela permet de réaliser plus facilement des changements, car ils sont automatiquement appliqués sur tous les ordinateurs. Les utilisateurs d’un domaine doivent fournir un mot de passe ou d’autres informations d’identification chaque fois qu’ils accèdent au domaine.

• Si vous possédez un compte d’utilisateur sur le domaine, vous pouvez vous connecter à tout ordinateur du domaine, sans nécessiter de compte sur cet ordinateur.

• Vous ne pouvez généralement apporter que des modifications limitées aux paramètres d’un ordinateur car les administrateurs réseau veulent souvent s’assurer d’une certaine cohérence entre les ordinateurs.

• Un domaine peut être constitué de milliers d’ordinateurs.

• Les ordinateurs peuvent se trouver sur des réseaux locaux différents.

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SECURITE DU SYSTEME D’INFORMATION

Enjeu : Dans 80 % des cas, ce sont les maladresses internes, (volontaires ou non) ou l’absence de sauvegardes fiables qui sont à l’origine de la perte ou de la destruction d’informations sensibles. Les 20 % restants sont imputables à des actes externes mal intentionnés. Au cours de ces dernières années, le risque sur le système d’information s’est accru avec le développement du travail à distance et des nouvelles technologies.

L'entreprise doit concilier la nécessité de communiquer des informations et de préserver certaines d’entre elles en

mettant en place une politique de sécurité de son système d’information (SSI).

Pour être efficace, la politique de sécurisation du système d’information doit s’appuyer sur la mise en place de moyens techniques mais son efficacité reposera également fortement sur l'organisation du processus dans l’entreprise et sur les comportements individuels.

Comment ?

Que protéger ?

Le système d’information comprend : - le ou les serveurs réseau et des postes de travail informatique (fixes et

nomades) ;

- les applications (systèmes d’exploitation, suites bureautiques, logiciels

métiers …) ;

- les infrastructures de communication et de télécommunication (réseaux locaux, liaisons inter-sites, réseau téléphonique, accès Internet, liaison radio

…).

Les informations sensibles détenues par l’entreprise (Les informations dont la

divulgation procurerait un avantage à la concurrence ou aux partenaires ou réduirait

Etablir une charte avec les règles de bonnes pratiques quant à l’utilisation du Système Informatique - Confidentialité et renouvellement des mots de passe Verrouillage de l’ordinateur - Gestion des courriers électroniques - Déclaration de tout incident -

- Sauvegarde et suppression des données les plus anciennes - Installation de tout nouveau logiciel interdite s ans autorisation règles d’utilisation d’internet (téléchargement – -

participation à des forums…) etc. -

Formation et sensibilisation permanentes de l’ensemble des salariés à la protection des informations sensibles

Voir fiche sur la sensibilisation ( du personnel à la protection des informations sensibles)

Désignation et formation d’un responsable de la sécurité du Système d’Information

Engagement de la responsabilité des utilisateurs charte d’utilisation annexée au règlement intérieu ( r ou

document qui renvoie au règlement intérieur pour le s sanctions – attention aux conditions de mise en place). Implication forte de la direction

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l’avantage dont dispose l’entreprise telles que la R&D, les travaux d’innovation, le

savoir-faire technologique, le contenu d’offres commerciales, la structure des comptes financiers, les fichiers clients, les projets de développement, le fonctionnement de l‘entreprise…). Les informations les plus sensibles devront faire l’objet de procédures

renforcées.

Quels sont les risques pesant sur le système d’information ? vols, destruction de

données ou de matériel, captations d’information, indisponibilité du système, etc. avec

une origine qui peut être externe mais souvent interne (malveillance ou négligence).

Quelles sont les vulnérabilités du système d’information ? (modes d’accès au réseau

de l’entreprise – protection insuffisante des serveurs et postes de travail, équipements

nomades, messagerie non protégée…)

Formalisation d’une politique de protection du Système d’Information

Quelles procédures de sécurisation du système d’information ?

Authentification :

Déterminer des droits d’accès au système d’information différenciés selon les

responsabilités des salariés et les statuts des autres personnes pouvant avoir accès au

système d’information (stagiaires, personnels temporaires, prestataires extérieurs) :

qui a le droit de faire quoi ? de savoir quoi ?

Gestion des codes d’accès et des mots de passe (attribuer des mots de passe

suffisamment sécurisés (agrégat de caractères alphabétiques et numériques), les

renouveler régulièrement (tous les 3 mois par exemple), les supprimer lors du départ

des individus) ;

Configuration des postes par le responsable de la sécurité du système d’information

Sécuriser les informations et le système :

Utilisation des logiciels et matériels de sécurité (antivirus, anti-spyware, pare-feu,

anti-spam, etc.) pour les serveurs et postes informatiques (fixes et nomades) ;

Sécurisation des échanges (Internet - extranet – Wifi ...) par le chiffrement des

données les plus sensibles ;

Pour les données très sensibles, utilisation de matériel non connecté au réseau ;

Application des mises à jour et correctifs des logiciels ;

Contrôler régulièrement la configuration des pare-feu ;

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Veille sur les nouveaux virus, logiciels espions (www.certa.ssi.gouv.fr - www.cert-

ist.com).

Sauvegarde :

Définir le type de données à sauvegarder, selon quelle périodicité, pour quelle durée

(obligations légales pour certaines données) – Revoir périodiquement le périmètre de

sauvegarde

Dupliquer les sauvegardes - Répartir les informations confidentielles sur plusieurs

supports

Sécurisation des lieux de sauvegardes, conservation des supports mensuels et

annuels en dehors de l’entreprise

Contrôle du bon fonctionnement des sauvegardes

Sous-traitance à un prestataire : s’assurer du cryptage des données sauvegardées

chez le prestataire …

Contrôle de la bonne utilisation du système d’information par les salariés (Cf. www.cnil.fr pour les conditions d’application) – Le contrôle est nécessaire, l’entreprise

étant responsable de la protection de son système d’information. – Ces mesures doivent

notamment être transparentes, connues de tous, faire l’objet d’une discussion collective,

faire preuve de précision et mesure, définir clairement les procédures concernant les

messages privés.

Gestion des incidents :

Détection des vulnérabilités et anomalies le plus en amont possible

Les instances à alerter en cas d’attaque informatique :

La Gendarmerie – La DCRI (Direction Centrale du Renseignement Intérieur) –

L’OCLCTIC (Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de

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l’information et de la Communication) – le BEFTI (Brigades d’Enquêtes sur les Fraudes

aux Technologies de l’Information) - Pour plus d’informations : www.clusif.fr (Portail

Cybervictime) ;

Prévoir des solutions de secours en cas d’indisponibilité du système informatique

(assistance dépannage – mise à disposition de matériel de secours).

Recours à la sous-traitance Les 10 points clés du contrat de sous-traitance (source : Guide SSI – Medef 2005) � S’assurer de la santé financière du prestataire � Veiller au respect de la confidentialité des informations (clauses de confidentialité)

Le contrat de sous-traitance

1. Mention dans le document contractuel de l’ensemble des documents

(cahier des charges, propositions du prestataire…) - 2. Description précise

des prestations - 3. Régime de l’obligation du prestataire (moyens ou

résultats) - 4. Prix des prestations (critères d’évolution des prix) - 5.

Etablissement du montant des pénalités - 6. Définition du statut et la

propriété des matériels et logiciels - 7. Etendue de la responsabilité - 8.

Limitation du préjudice réparable - 9. Cession de droits (développement de

logiciels par le prestataire) - 10. Juridiction compétente en cas de litige

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Quels enjeux juridiques ? (les principaux)

Risque de mise en cause civile ou pénale de l’entreprise induite par le comportement de ses salariés :

L’utilisation malveillante des moyens informatiques et de communications électroniques

(messagerie, forums)

(contenus diffamatoires à l’égard de tiers par exemple) ;

Le téléchargement de documents ouvrant droit à des poursuites pénales

(pédophiles, incitation à la haine raciale …) ;

La contrefaçon : utilisation de copies illicites de logiciels ou d’œuvres protégées

sans autorisation des ayants droits ; Traitement de données nominatives sans

autorisation (cf. www.cnil.fr et fiche sur la collecte d’information) ; Le non respect

du secret des correspondances privées.

En cas de défaut de protection de son système d’information, la responsabilité de l’entreprise peut également être engagée :

Par ses partenaires extérieurs (atteinte à leur système d’information, non respect

des engagements de livraison, de confidentialité …) ;

Par ses actionnaires et ses salariés (mise en cause du dirigeant pour faute de

gestion).

La responsabilité du chef d’entreprise peut être également mise en cause en cas de non respect des procédures dans la mise en place d’un processus de cybersurveillance des salariés (cf. www.cnil.fr)

L’entreprise est soumise à la nécessite de veiller à l'intégrité, la confidentialité, la disponibilité, et la traçabilité de ses informations et de mettre en place les moyens adaptés

tant d’un point de vue technique qu’organisationnel (procédures – encadrement du

comportement humain).

Sites et documents de référence : « Guide sécurité, fiches pratiques », Haut

fonctionnaire de défense et de sécurité, ministères de l’Économie et du Budget, 2009 //

www.ssi.gouv.fr // Passeport « Protégez votre information stratégique », Préfecture de

la région Basse-Normandie, 2010 // Guide pratique du chef d’entreprise face au risque

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numérique, 3e Forum international sur la Cybercriminalité, 2009 // www.afnor.org (norme ISO 27001 : référentiel pour le management de la certification de la sécurité des

systèmes d’information – stratégies – mise en œuvre et bonnes pratiques ; Référentiel

de bonnes pratiques « Sécurité des informations stratégiques », 2002) // CLUSIF : Menaces Informatiques et Pratiques de Sécurité en France, 2010 – Maîtrise et Protection

de l’Information, juin 2006 (www.clusif.fr) // Sécurité économique : Les bonnes

pratiques pour votre entreprise, Comité Opérationnel Défensif à l’Intelligence

Economique de Lorraine // Dispositif de Sécurité Economique, Comité Opérationnel de

Sécurité Economique de Basse-Normandie // Guide méthodologique de Sécurité

économique dans les pôles de compétitivité, INHES // Guide SSI, Medef, 2005 // www.securite-informatique.gouv.fr // Décret n° 2010-112 du 2 février 2010 pris pour

l'application des articles 9, 10 et 12 de l'ordonnance n° 2005-1516 du 8 décembre 2005

relative aux échanges électroniques entre les usagers et les autorités administratives et

entre les autorités administratives

ETUDE DE CAS

Cas d’un cabinet comptable.

Avantages et inconvénients de chaque architecture

Que peut-on améliorer ?

L’architecture tient elle compte de la réalité locale, de nos besoins et environnementale ?