espèces qui interagissent le plus souvent avec les pecheurs...pour les pêcheurs, les gestionnaires...

PATRIMOINENATURELMEDITERRANEEN

Espèces qui interagissent le plus souvent avec les pecheurs

(2015-1-ES01-KA202-016332)Project SeaEnvTraining

Training for sustainable fisheries in the Mediterranean

Training for sustainable fisheries in the Mediterranean (SeaEnvTraining)Ce guide est un des résultats du projet européen Erasmus+ Formation pour des pêches durables en Méditerranée (SeaEnvTraining), développé par la SEO/BirdLife, la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), la Société Hellénique d’Ornithologie (HOS) et l’Institut de Formation Maritime de Catalogne (ECNPC) entre 2015 et 2017, axé sur la Mer Méditerranée.

Son objectif principal est de fournir des outils pour former les étudiants en lycées maritimes et les pêcheurs professionnels pour intégrer une dimension environnementale à leurs connaissances et pour développer des pratiques plus respectueuses et durables de l’environnement marin, en

accord avec la nouvelle Politique Commune de Pêche de l’Union Européenne (PCP) et la législation environnementale associée. C’est le meilleur moyen pour assurer une durabilité socioéconomique de leur activité, ainsi que la préservation de la biodiversité marine dans la région.

Le projet prête une attention particulière aux potentiels effets des pêches sur l’écosystème marin comme un tout, via l’approche de la gestion écosystémique. Pour illustrer ses impacts souvent négligés, ce guide porte une attention particulière aux oiseaux marins comme un composant de l’écosystème marin, qui n’est pas ciblé par les pêcheries mais qui peut être très influencés par celles-ci. J.

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Patrimoine naturel méditerranéen Espèces qui interagissent le plus souvent avec la pêcheIV V

SEO/BirdLife est la Société Espagnole d’Ornithologie, une association scientifique et de conservation fondée en 1954 consacrée à l’étude et à la conservation des oiseaux et de la nature. C’est la plus ancienne organisation non gouvernementale de conservation de la nature en Espagne, avec 60 ans d’activité ininterrompue. C’est un organisme enregistré comme organisme à but non lucratif et d’utilité publique. La SEO a, entre autre, reçu le Prix national de l’environnement (1994) et le Prix BBVA pour la conservation de la biodiversité (2004). SEO est le partenaire officiel du réseau BirdLife International en Espagne.

La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) a été créée en 1912 et est aujourd’hui la première association de protection de la nature en France. Reconnuesdutilité public depuis 1986, la LPO travaille pour la protection et la conservation des espèces et des espaces, pour l’éducation et la sensibilisation à l’environnement. La LPO est le partenaire officiel du réseau BirdLife International en France.

Hellenic Ornithological Society (HOS) est une organisation non gouvernementale de conservation pour la protection des oiseaux sauvages et de leurs habitats en Grèce. Elle a été fondée en 1982 et sa mission est d’assurer un environne-

ment naturel durable pour les oiseaux et la population. Son travail consiste en un large éventail de mesures de protection et de re-cherche, par l’éducation, la sensibilisation du public et l’influence sur les décisions politiques.

L’Ecole de formation à la pêche de Catalogne (Escola de CapacitacióN-auticopesquera de Catalunya (ECNP)), dépendant du Département de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche, de l’Alimentation et du milieu Naturel,

est responsable en Catalogne des besoins de formation et de quali-fication des professionnels du secteur de la pêche et de la plongée. Elle gère les enseignements et les diplôme de plongée.

Ses axes de travail sont: la formation, l’étude, l’expérimentation et l’organisation des examens diplômants. Les cours de formation sur les différentes activités de pêche sont dispensés sur toute la côte catalane. En outre, des cours de mise à jour et une formation continue des professionnels du secteur sont proposés.

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SEO/BirLife (www.seo.org)c/Melquiades Biencinto 3428053 MadridTel.: 914 340 910; e-mail: [email protected]

Facebook: @seobirdlifeTwitter: @SEO_BirdLife

Escola Capacitació Nauticopesquera de Catalunya

ECNP (http://agora.xtec.cat/iesnautica/)Carrer Mediterrani, 2,

43860 L’Ametlla de Mar, TarragonaTel.: 977 45 77 75;

e-mail: [email protected]

Twitter: @Institut_ECNPC

HOS (www.ornithologiki.gr/)Themistokleous 80, GR-10681, Athens, Greece,Tel/Fax: +30 210 8227937, +30 210 8228704,e-mail: [email protected]

Facebook: @Elliniki Ornithologiki EtaireiaTwitter: @ornithologiki

LPO France (www.lpo.fr)8 rue du Docteur Pujos CS 90263

17305 Rochefort CEDEXTél : +33 (0)5.46.82.12.34

e-mail: [email protected]

Facebook: @LPO.frTwitter: @LPOFrance

Illustraciones: Juan VarelaImpresión: NETAIGRAF S.L.

Patrimoine naturel méditerranéen Espèces qui interagissent le plus souvent avec la pêche8 9

Introduction

Ce guide fait partie d’un ensemble de matériels de formation qui apportera une dimension environnementale aux connaissances des pêcheurs méditerranéens, avec le but de développer des activités plus respectueuses et durables pour l’environnement marin.

Un cours et un guide des bonnes pratiques complètent ce cours et portent une attention particulière aux oiseaux marins et leurs interactions avec les pêcheries. Le présent guide décrit les espèces les plus remarquables de la Méditerranée (les grands animaux marins, tels que les oiseaux marins, les mammifères marins, les tortues de mer, et les requins). Ces espèces interagissent souvent avec les pêcheries de plusieurs manières, dont les captures accidentelles sont les plus évidentes.

Des pêches durables en Méditerranée

Les pêcheurs passent une grande majorité de leur temps en mer. Dans ce cadre, ils font partie de l’écosystème marin et dépendent de sa « bonne santé » pour assurer leur activité et qu’elle reste rentable. En général, ils ont une bonne connaissance de cet environnement, acquis au travers de leurs expériences. Or, l’environnement marin est complexe et leurs expériences sont focalisées sur les problèmes qui les touchent directement, à savoir les ressources halieutiques. Le reste de l’écosystème est très généralement l’objet de moins d’attention.

Pour comprendre la mer dans son ensemble, il est nécessaire de mettre en valeur l’écosystème marin, qui peut être décrit comme un équilibre fragile entre les organismes marins vivants et leur environnement physique (la colonne d’eau et le fond marin). Les humains ont tendance à avoir une vision limitée de cet écosystème, car pour nous, c’est un environnement étranger. Cependant, nous en faisons partie, tant que certaine de nos activités sont développées en mer.

Les différents composants de cet écosystème sont interconnectés par un grand nombre d’interactions, et l’altération d’un de ces composants pourrait avoir des conséquences (imprévues) pour les autres. Quand les écosystèmes sont en bonne santé, ils ont la capacité de réagir et retourner à l’équilibre (ce qui est appelé la résilience). Cependant, quand trop de pressions sont exercées sur un écosystème, sa résilience peut être entravée. De nos jours, c’est peut être le cas des écosystèmes marins. En effet, nous exerçons de nombreuses pressions de bien des façons, ce qui produit des changements significatifs à l’échelle globale, pour lesquels il pourrait ne pas y avoir de retour possible.

La mégafaune marine et les captures accidentelles

L’association entre la mégafaune marine et les poissons, ou leur simple chevauchement dans l’espace et le temps, peut occasionnellement amener à la capture accidentelle de la mégafaune, ce qui est appelé bycatch.

Les espèces typiques impliquées dans ces captures accidentelles jouent un rôle de super prédateurs dans l’écosystème marin. En tant que tels, ils sont relativement rares et très sensibles à une augmentation de la mortalité (c’est-à-dire une réduction de leur taux de survie). Par conséquent, les captures accidentelles suscitent souvent un problème pour leurs populations, et peuvent devenir une menace majeure. D’un autre côté, capturer ces animaux représente aussi un problème pour les pêcheurs, à cause des dégâts causés aux engins, le dérangement, la perte potentielle de proies, etc.

Résoudre ce problème, ou au moins minimiser le nombre d’espèces et d’individus affectés, devrait être un but commun pour les pêcheurs, les gestionnaires et les scientifiques, et tous devraient collaborer pour le résoudre.


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Concernant l’implication dans les captures accidentelles:

Otros símbolos: ad: adultesimm: immature

L: longueurE: envergure

Impliquées dans les captures accidentelles avec les hameçons (palangres de fond et palangres pélagiques, pêche récréative)

Impliquées dans les captures accidentelles avec les filets (chaluts, sennes, filets maillants, filets dérivant

Légende des symboles

L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) coordonne la Liste Rouge des animaux, plantes et champignons. Cette liste fournit une évaluation des statuts de conservation de toutes les espèces, selon leur risque d’extinction et le degré de connaissance à leur sujet. Les catégories suivantes sont utilisées (*):

(*) Les catégories de l’UICN fournies dans ce guide ont été spécifiquement évaluées pour la région méditerranéenne, sauf pour les oiseaux marins. Pour ces derniers, aucune évaluation n’a été réalisée en Méditerranée, par conséquent ce sont les catégories mondiales qui sont fournies. Cependant, il est important de noter que certaines espèces peuvent être menacées localement même si mondialement la préoccupation est mineure (LC).

En danger critique

En danger

Vulnérable

Quasi menacée

DD Données insuffisantes

Menacé Préoccupation

mineure


C’est l’oiseau marin le plus menacé en Méditerranée, qui subit un déclin qui pourrait le conduire à l’extinction d’ici 60 ans. Ce puffin ne se reproduit que dans les Îles Baléares, mais peut voyager sur de longues distances pour chercher sa nourriture. C’est pourquoi, il peut être vu dans la majorité de l’Ouest de la Méditerranée, se nourrissant souvent derrière les bateaux de pêche. Ses proies principales sont des petits poissons pélagiques, qui sont capturés lors d’une poursuite en plongée (leurs capacités de plongée sont remarquables, ils peuvent ainsi atteindre 30m de profondeur). Les captures ac-cidentelles sont la menace principale, particulièrement par les palangres, mais il peut aussi être capturé par les chaluts, lors de la pêche à la senne ou aux filets maillants ou dérivants.

Très similaire au Puffin des Baléares, mais légèrement plus petit et plus contrasté (noir et blanc). Cette espèce est aussi endémique de la Méditerranée, où elle se reproduit dans les îles et les falaises littorales inaccessibles, partout dans le bassin méditerranéen. Cette espèce, plus abondante que son parent le plus proche est aussi menacée par les captures accidentelles par de nombreux engins de pêches, surtout les palangres.

Cette espèce, plus grande et plus fine que le Puffin des Baléares et le Puffin Yelkouan, est endémi-que de la Méditerranée, où c’est le puffin le plus commun. C’est une espèce avec des habitudes plus pélagiques, et des capacités de plongées moins prononcées. Elle est menacée par les captures accidentelles par de nombreux engins de pêches, mais surtout par les palangres.

C’est le plus petit oiseau marin de Méditerranée, de la taille d’un étourneau. Cette espèce est essentiellement pélagique et peut être facilement vue au lar-ge. Elle suit occasionnellement les bateaux de pêche, bien qu’elle soit rarement capturée.

Puffinus mauretanicusBalearic ShearwaterPardela balearPuffin des BaléaresΜύχος των Βαλεαρίδων

Puffinus yelkouanYelkouan ShearwaterPardela mediterránea

Puffin YelkouanΜύχος (της Μεσογείου)

Calonectris diomedeaScopoli’s ShearwaterPardela cenicientaPuffin de ScopoliΑρτέμης

Hydrobates pelagicus European Storm PetrelPaíño europeo Océanite tempêteΥδροβάτης


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Phalacrocorax carboGreat CormorantCormorán grandeGrand cormoranΚορμοράνος

Phalacrocorax aristotelis ssp. desmarestiiEuropean shag Cormorán moñudoCormoran huppéΘαλασσοκόρακας

Fratercula arctica Atlantic Puffin Frailecillo atlántico Macareux moineΘαλασσοψιττακός

Alca torda Razorbill Alca común Pingouin tordaΚοινή Άλκα

Espèce plus large et plus volumineuse que le Cormoran huppé, elle habite les eaux côtières comme les eaux intérieu-res. Le nombre d’individus a augmenté grâce à la protection des sites de re-production. L’espèce a aussi pu profiter de l’aquaculture car elle profite souvent des fermes piscicoles pour capturer ses proies. Elle est sujette aux captures acci-dentelles dans les filets maillants.

Le Cormoran huppé est une espèce côtiè-re, strictement marine, plus fine que le Grand cormoran qui lui est étroitement lié. Le Cormoran huppé capture toute sorte de poissons proies dans les eaux côtières, relative-ment peu profondes (mais peut atteindre des profon-deurs de plus de 50m) en les poursuivant sous l’eau. Il est fréquent de les voir se reposer avec les ailes à moitié ouvertes sur les rochers côtiers. Lesmenaces principales pour cette espèce concernant les captu-res accidentelles sont la pêche récréative (incluant l’enchevêtrement) et les filets maillants. Elle peut aussi être attrapée dans des pièges ou les palangres.

Aussi visiteur hivernal en Méditerranée, cet oiseau est similaire au Pingouin torda mais est plus petit et distinctif grâce à son bec volumineux et coloré. Dans la région, il est plutôt pélagique et souvent vu à proximité du plateau continental. C’est un plongeur performant qui peut être capturé dans les filets maillants.

C’est un visiteur hivernal en Méditerranée. Il ressemble à un manchot : de taille moyenne, noir et blanc, avec des ailes courtes (qui permettent de voler). C’est un plongeur performant qui est souvent attrapé dans les filets maillants.


Larus adouiniiAudouin’s Gull

Gaviota de AudouinGoéland d’Audouin

Αιγαιόγλαρος

Rissa tridactylaBlack-legged KittiwakeGaviota tridáctilaMouette tridactyleΤριδάκτυλος Γλάρος

Stercorarius skuaGreat skuaPágalo grandeGrand LabbeΑετοληστόγλαρος

C’est l’oiseau marin le plus grand dans la région, avec une envergure de presque 2mètres. Cette espèce n’est présente en Méditerranée que pendant l’hiver. Elle peut être facilement observée en train de plonger, plutôt dans les eaux côtières, pour capturer des poissons pélagi-ques. Les individus suivent les bateaux de pêches et peuvent être capturés acciden-tellement dans une grande variété d’engins, en particulier les palangres.

Morus bassanusNorthern Gannet Alcatraz atlánticoFou de BassanΣούλα (του Βορρά)

Cette espèce ressemble à un grand goéland, entièrement brun foncé avec des marques blanches au niveau des ailes. Habituellement, le Grand Labbeharcèle les autres oiseaux marins pour leur voler leur nourriture, mais il suit aussi les bateaux de pêche pour se nourrir sur les déchets de pêche. Il est sensible aux captures accidentelles, notamment dans les palangres.

Le goéland d’Audouinest une es-pèce strictement marine, qui ne se reproduit qu’en Méditerranée. Rela-tivement grand et fin, avec un bec distinctif couleur rouge corail, la

tête blanche et les pattes sombres. Il s’est spécialisé dans la capture des petits poissons pélagiques comme la sardine et l’anchois, généralement pendant la nuit. Il a cependant appris à exploiter les déchets de pêche dans une certaine mesure. Avec le Goéland leucophée, c’est un des Lari-dés les plus impliqués dans les captures accidentelles en Méditerranée, particulièrement avec les palangres et la pêche récréative.

Mouette de taille moyenne avec le dessus du dos gris et le bout des ailes noir, le bec jaune et les pattes noires. C’est le Laridé le plus pélagique, rarement vu dans les terres, il est aussi rare en mer, en Méditerranée, qu’il ne visite qu’en hiver. Espèce piscivore, elle suit souvent les bateaux de pêches et est donc occasionnellement attrapée dans les palangres.


Larus michahellisYellow-legged GullGaviota patiamarillaGoéland leucophéeΑσημόγλαρος

Larus fuscusLesser Black-backed Gull

Gaviota sombríaGoéland brun

Μελανόγλαρος

Chroicocephalus ridibundusBlack-headed Gull

Gaviota reidoraMouette rieuse

Καστανοκέφαλος Γλάρος

Larus melanocephalusMediterranean GullGaviota cabecinegraMouette mélanocéphaleΜαυροκέφαλος Γλάρος

Le Goéland leucophée est le Laridé le plus commun de Méditerranée. C’est aussi le plus grand goéland que l’on puisse y trouver. Son bec jaune avec un point rouge le distingue des autres espèces, ainsi que ses pattes jaunes. Il peut être trouvé presque partout, de la haute mer aux ports, en passant par les décharges. C’est une espèce opportuniste, qui exploite plusieurs ressources, et qui suit régulièrement les bateaux de pêche, spécialement les chalutiers, pour se nourrir sur les rejets de pêche. A cau-se de ce comportement, le Goéland leucophée est un des Laridés les plus impliqués dans les captures accidentelles, notamment dans les palangres.

Quelque peu similaire à la Mouette mélanocéphale, mais légèrement plus grise sur le dos, avec une bande blanche distincti-ve sur la bordure extérieure des ailes. Elle possède une calotte sombre sur la tête pendant la période de reproduction. Espèce plutôt côtière, elle peut souvent être observée dans les îles.

Similaire au Goéland leucophée, le Goéland brun est légèrement plus fin et plus foncésur le dos. Il est rare comme reproducteur dans la région, mais est commun en hiver. Il est lui aussi opportuniste, mais ses habitudes piscivores sont plus prononcées que chez le Goéland leucophée, ce qui fait de cette espèce un candidat pour les captures accidentelles dans les palangres.

Plus petite que le goéland d’Audouin, avec des ailes complétement grises pâle (presque blanches), et une calotte sombre sur la tête pendant la saison de reproduction (mais pas en hiver). C’est un des Laridés les plus pélagiquesde Méditerranée, bien qu’elle se nourrisse rarement au-delà du plateau continental. Les colonies de reproduction sont localisées dans la Mer Noire. La majorité de la population mondiale hiverne dans l’Ouest de la Méditerranée. En général, elle suit les bateaux de pêche à la recherche des rejets de pêche, et peut donc être capturée dans les palangres.


Sterna hirundoCommon Tern Charrán comúnSterne pierregarinΠοταμογλάρονο

Sterna sandvicensisSandwich Tern Charrán patinegroSterne caugekΧειμωνογλάρονο

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La Sterne pierregarin est légèrement plus petite que la Sterne caugek, et pos-sède un vol plus délicat. Le bec est rouge avec l’extrémité noire. Elle se nourrit de petits poissons pélagiques capturés en plongeant dans les eaux côtières.

Séparée des Laridés par des ai-les plus étroites et plus pointues, une queue fourchue et un bec lui aussi pointu, de couleur noir avec l’extrémité jaune. C’est une espèce plutôt côtière, qui attrape des petits poissons pélagiques en plongeant.

L: 200 cm; 900 kg

L: 120 cm; 200 kg

Chelonia mydasGreen Sea TurtleTortuga verdeTortue verteΠράσινη Χελώνα

Comme la majorité des tortues marines, la Tortue verte est une grande migratrice qui utilise un large éventail de régions et d’habitats distincts au cours de sa vie. En Médite-rranée, cette espèce est plus rare que la Tortue caouanne, avec seulement 500 à 1000 couples reproducteurs estimés dans l’Est du bassin, plus des visiteurs de l’Atlantique. Les menaces sont les mêmes que pour les autres espèces de tortues marines.

Caretta carettaLoggerhead Sea TurtleTortuga bobaTortue caouanneΧελώνα Καρέτα

L:120 cm; 200 kg

La tortue caouanne est la tortue de mer la plus commune de Méditerranée. Des populations se reproduisent dans la région, notamment dans l’Est du bassin. Ce-pendant, il est possible de rencontrer des individus des populations caribéennes qui viennent visiter la Méditerranée (en particulier dans l’Ouest du bassin). Cette espèce a un régime alimentaire très varié incluant des méduses, des crustacés et des mo-llusques. Dans les terres, la dégradation des habitats et le dérangement anthropique sont les menaces les plus importantes dans la région, tandis que la récolte des œufs a été importantedans le passé. En mer, la pollution par les plastiques est une mena-ce croissante, mais les captures accidentelles sont la préoccupation majeure. Elles ont lieu avec une grande diversité d’engin de pêche, incluant les filets maillants, les filets dérivants, les chaluts et les palangres.


Monachus monachus Mediterranean Monk SealFoca MonjePhoque moine de MéditerranéeΜεσογειακή Φώκια

L: 230-280 cm;240-300 kg

Dermochelys coriaceaLeatherback Sea TurtleTortuga laúdTortue luthΔερματοχελώνα

La Tortue luth est une espèce océanique, plongeant en profondeur, qui réalise des grandes migrations. C’est un visiteur rare en Méditerranée. Les captures acciden-telles sont souvent enregistrées pour plusieurs engins de pêche, comme les filets maillants, les filets dérivants et les palangres.

Le Phoque moine de Méditerranée fait partie intégrante du passé, du présent et du futur de la Méditerranée. Comme les oiseaux marins, même s’ils passent la plupart de leur vie en mer, les phoques moine de Méditerranée font aussi usage des terres, surtout les grottes éloignées de la mer, pour se reposer, donner naissance et élever les jeunes. Les principales menaces pour cette espèce sont l’épuisement des ressources halieutiques, les captures accidentelles des pêcheries (principalement l’enchevêtrement avec les filets) et la mise à mort intentionnelle. Cependant, ils sont aussi exposés à d’autres menaces substantielles, telles que la perte et la détérioration des habitats, le déplacement des popu-lations, les maladies et les blooms d’algues toxiques (marées rouges).


Physeter macrocephalusSperm WhaleCachalote Grand cachalotΦυσητήρας

Balaenoptera physalusFin WhaleRorcual comúnRorqual communΠτεροφάλαινα

L: 11-18 m

L: 18-22 m

Grand cétacé (jusqu’à 18 mètres de long) possédant une tête volumineuse et une petite bosse à la place de la nageoire dorsale. Il est possible de voir sa queue sortir de l’eau lorsqu’il entame ses longues plongées, qui peuvent atteindre 2000 mètres de profondeur. Le jet de vapeur du Grand cachalot est typiquement dirigé vers l’avant et incliné sur la gauche. Espèce pélagique, ses principales menaces sont les collisions avec les bateaux, la pollution acoustique sous-marine due à l’Homme et l’ingestion de déchets solide. Des captures accidentelles lors de la pêche peuvent aussi avoir lieu, en particulier dans les filets dérivants.

Le plus grand animal que l’on puisse trouver en Méditerranée. Il peut atteindre une longueur de plus de 20 mètres. Son jet de vapeur, vertical, peut atteindre 6 mètres de hauteur, le rendant visible a au moins 2 miles nautiques. Le Rorqual commun se nourrit généralement de krill, une espèce de zooplancton qui ressemble à une crevette. Comme toutes les baleines, elle alterne entre saison de reproduction et saison d’alimentation. Cependant, au contraire des baleines du reste du globe, les Rorquals commun de Méditerranée restent en Méditerranée toute l’année. La plus grande menace pour cette espèce est la collision avec les bateaux.

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Delphinus delphisShort-beaked Common DolphinDelfín comúnDauphin commun à bec courtΚοινό Δελφίνι

Grampus griseusRisso’s DolphinCalderón grisDauphin de RissoΣταχτοδέλφινο

Globicephala melasLong-finned Pilot WhaleCalderón comúnGlobicéphale noirΜαυροδέλφινο

L: 3,8-6 m

L: 3,3-4,1 m

L: 1,7-2,4 m

Le Dauphin de Risso se démarque des autres dauphins car il ne possède pas de rostre et son corps de couleur grise est recouvert de cicatrices. Avec une longueur allant jusqu’à 3,30 mètres, il est le plus grand dauphin de Méditerranée. Il peut plonger jusqu’à 500 mètres de profondeur et peut rester sous l’eau pendant 30 minutes. Il se nourrit principalement de cal-mars et occasionnellement de poissons. Le Dauphin de Risso est menacé par le piégeage accidentel pendant les activités de pêche ainsi que par l’ingestion de déchets solides.

Cette espèce tend à être plus côtière que le Dauphin bleu et blanc, bien qu’il soit fréquent d’observer des groupes mixtes. Les populations ont nette-ment diminué à certains endroits de la Méditerranée pour plusieurs raisons, dont la pollution, la dégradation des habitats, l’épuisement des ressources de nourriture et le changement envi-ronnemental. Cette espèce est aussi affectée par les captures accidentelles, spécialement dans les pêches aux filets maillants, mais aussi dans les autres pêches, comme les pêches à la senne pélagique, la pêche aux chaluts

et aux filets maillants.

Le Globicéphale noir est une espèce prédominante au large. Il a une préférence pour les eaux profondes du plateau et du talus continental dans ses zones de répartition en Méditerranée. L’espèce se nourrit principalement de calmars, mais peut se nou-rrir occasionnellement de poissons pélagiques. Les menaces pour cette espèce sont typiques des environnements pélagiques, à savoir les collisions avec les bateaux, la pollution acoustique sous-marine due à l’Homme et les autres pollutions. Des captures accidentelles peuvent aussi avoir lieu, notamment dans les pêches aux filets dérivants et les pêches à la senne (incluant celles qui ciblent le thon).

Stenella coeruleoalbaStriped DolphinDelfín listadoDauphin bleu et blancΖωνοδέλφινο

L: 1,8-2,5 m

Le plus petit et le plus commun des dauphins de Méditerranée. Il est sou-vent trouvé loin du continent, à proximi-té du talus continental et en haute mer. Il peut être accidentellement capturé par les chaluts et les filets dérivants, et plus rarement par les palangres et les filets maillants. La pollution constitue aussi une menace pour cette espèce,

ainsi que le trafic maritime intensif.


Cetorhinus maximusBasking SharkTiburón pelegrinoRequin pèlerinΚαρχαρίας Προσκυνητής (Σαπουνάς)

Prionace glaucaBlue SharkTintoreraRequin bleueΓαλάζιος Καρχαρίας

Carcharodon carchariasGreat White SharkJaquetón o Tiburón blancoGrand requin blancΛευκός Καρχαρίας

L: up to 10 m total length L: maximum size of ~380 cm

L: up to ~ 6 m

C’est le plus grand requin de la région (atteignant 10 mètres de long). Le requin pèlerin est une espèce migratrice pélagiquequi se nourrit de plancton (c’est un filtreur). C’est un visiteur rare de la région, mais il est occasionnellement reporté comme capture accidentelle, notamment par les chalutiers.

Le requin bleu est un requin typiquement pélagique, mince et d’une couleur bleu profond remarquable. Il est habituellement capturé dans les palangres pélagi-ques et peut être commercialisé, bien que ses populations soient considérées comme en danger critique en Méditerranée. Il peut aussi être accidentellement capturé dans les filets dérivants et les chaluts.

Le Grand requin blanc est sans aucun doute le requin pélagique le plus connu et le plus respecté. On peut le trouver de la ligne de ressac ou la zone intertidale à loin en haute mer, et de la surface jusqu’à des profondeurs supérieures à 250 mètres. Il a tendance à facilement s’approcher des bateaux et à se nourrir sur les engins de pêche, ce qui augmente sa vulnérabilité et peut potentiellement finir en capture acci-dentelle. Les relevés au large de la Médite-rranée ont mentionné des captures de tou-tes les classes de tailles par les palangres pélagiques, les chaluts de fond, les filets

dérivants et les sennes.

Tursiops truncatusCommon Bottlenose DolphinDelfín mularGrand dauphin communΡινοδέλφινο

L: 1,9-3,9 m

C’est un dauphin plutôt côtier qui peuple la majeure partie de la Méditerranée. Nettement plus grand que le Dauphin commun à bec court et le Dauphin bleu et blanc, il peut attein-dre 3 mètres de long, et présente un motif gris plus uniforme. Il préfère se nourrir des pois-sons que les humains apprécient, comme les rougets, les sardines et les merlus, sans ignorer les autres espèces qu’il apprécie moins. L’espèce fait face à des menaces comme la dégradation des écosystèmes marins côtiers, la pollution et la diminution des ressour-ces de nourritures. Elle interagit souvent avec les chalutiers et peut être occasionnellement capturée dans leurs engins, ainsi que dans les filets maillants et les filets dérivants.


Alopias vulpinusCommon ThresherTiburón zorroRenard de merΚοινός Αλωπίας

Lamna nasusPorbeagle CailónRequin taupe communΛάμια

Isurus oxyrinchusShortfin Mako SharkMarrajoRequin-taupe bleuΡυγχοκαρχαρίας

Sphyrna zygaenaSmooth HammerheadTiburón martillo lisoRequin-marteau communΖύγαινα

L: 195-245 cm

Hembra L: 140-233 cmMacho L: 136-230 cm



Le requin-taupe bleu est un requin pélagique, qui peut être trouvé dans les mers tropicales et les mers chaudes-tempérées, de la surface jusqu’à au moins 500 mètres de profondeur. Il est souvent ciblé par les pêcheries, notam-ment les pêches à la palangre pélagique et aux filets dérivants. Il peut aussi être capturé lors

de la pêche récréative.

Le Renard de mer est un requin pélagique re-marquable à cause de la partie supérieure de sa nageoire caudale plus longue. Bien qu’il soit protégé dans de nombreux pays, il est quel-quefois capturé (et généralement conservé pour la commercialisation) par les palangriers pélagiques, les pêches aux filets maillants et dérivants, ainsi que les senneurs et les chalu-tiers, et la pêche récréative.

Requin remarquable à cause de sa tête en forme de marteau. Le Requin-marteau commun est une espèce côtière-pélagique et semi-océanique. Elle peut être ob-servée au niveau du plateau continental jusqu’à une profondeur de 200 mètres. Le Requin-marteau commun est rare en Méditerranée, mais peut être capturé dans de nombreux engins de pêche, dont les palangres pélagiques, les lignes à mains, les filets maillants, les sennes, et les chaluts pélagiques et chaluts de fond.

Cette espèce a pratiquement disparu de la Méditerranée, avec des relevés de captures accidentelles passées dans les filets dérivants, les palangres, ainsi que la pêche récréative.

E: hasta 5 m


Mobula mobularGiant Devil Ray

MantaDiable de mer méditerranéen

Διαβολόψαρο

Oxynotus centrinaAngular Rough SharkCerdo marinoCentrine communeΑχινόγατος

Galeorhinus galeusTopeCazónRequin-hâΓαλέος

Dasyatis pastinacaCommon StingrayPastinacaPastenague communeΒατοτρυγόνα


L: ~200 cm

Hembra L: 64 cmMacho L: 78 cm

Le Requin-hâ est une espèce de requin vi-vant près du fond marin, et qui est devenue rare dans la Mer Méditerranée. Il était tra-ditionnellement pris en capture accidentelle dans les filets maillants et les filets trémail. De nos jours, seules les pêches au chalut de fond et aux palangres ont recensées des captures accidentelles continues, et ces re-levés sont rares.

La Centrine commune est l’espèce la plus menacée parmi plusieurs espèces de petits requins habitant les fonds de la Méditerranée, généralement habitant le pla-teau et le talus continental. La Centrine commune est une espècelongévive, très sensible à sa capture par les chaluts et qui est très souvent rejetée par la suite.

Cette raie est démersale. Elle peut vivre dans les eaux marines comme dans les eaux saumâtres. Elle se trouve sur les habitats sableux ou vaseux, jusqu’à 200 mètres de profondeur. Elle est prise comme capture accidentelle et est parfois la cible des chaluts de fond semi-industriels, artisanaux et commerciaux, des filets maillants, des sennes de rivage, des palangres de fond et des pêches aux filets trémail.

C’est la plus grande espèce du genre Mobula. Sa répartition géographique est limitée à la Mer Méditerranée. Bien qu’aucune pêche directe du Diable de mer méditerranéen n’existe, cette es-pèce est souvent capturée accidente-llement par les filets dérivants et les palangres, les chaluts et les sennes.


Rhinobatos sp.GuitarfishesPez GuitarraGuitare de merΡινόβατος

Squatina sp.Angel SharksTiburones angelAnge de mer Σκουατίνα

L: 183 cm

Hembra L: up to 162 cmMacho L: up to 140 cm

Paco

Lop

ez_C

C B

Y-N

C-N

D 2

.0

Deux espèces de Guitare de mer sont retrouvées en Méditerranée. Ces deux espèces ont des écologies et des distributions similaires. Elles font partie des fa-milles de poissons cartilagineux les plus menacées. Elles sont prises et conservées dans le cadre des pê-ches artisanales et sont des captures accidentelles dans le cadre des pêches industrielles aux chaluts et aux filets maillants.

Trois espèces d’Ange de mer sont retrouvées en Méditerranée, avec la même écologie et des distri-butions similaires.Elles font partie des familles de poissons cartilagineux les plus menacées. Elles font parties des prises accidentelles (conservées) par les pêches aux chaluts, aux filets et aux palan-gres. Cependant, elles sont aussi officiellement ci-blées par des filets spéciaux pour ces espèces dans certaines zones de la Méditerranée.


OBSERVATIONS & NOTESOBSERVATIONS & NOTES

espèces qui interagissent le plus souvent avec les pecheurs...pour les pêcheurs, les gestionnaires...

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