et le mort rÛ? - triangle vert · non canalisée lorsque c’est possible, elle peut ainsi...

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ET LE MORT RÛ? La question du traitement de l’eau est omni- présente sur le territoire. Comment la mettre en valeur? Pourquoi la mettre en valeur? Mettre en valeur l’eau, c’est lui redonner une lisibilité sur le territoire, c’est l’habiller d’une ripisylve, c’est lui restituer un espace de di- vagation. En mettant l’eau ainsi en valeur, on participe par le même biais à sa dépollution. En effet, la végétation des rives traite une partie des nitrates. Elle assure un rôle de filtre naturel, de pièges à nitrates. Les zones de contact entre la terre et l’eaupar- ticipent elles-aussi à la dépollution. En outre, ces zones humides jouent un rôle d’éponge; en effet, en cas de crue, elles retiennent l’eau. Ce sont des bassins de rétention naturels. Plus l’eau s’écoule rapidement, plus les ris- ques d’inondation s’accroissent. Il faut donc chercher à la ralentir. En la reméandrant, non seulement sa vitesse décroît (diminution du risque d’inondation) mais en plus sa pollu- tion diminue (contacts renforcés entre la terre et l’eau). L’agriculture peut participer à la revalorisa- tion de l’eau sur le territoire en aidant à la requalification de ses parcours lorsqu’elle tra- verse les champs, en redonnant de l’espaces aux petites zones humides telles que les ma- res, en entretenant les fossé agricoles. En milieu urbain, l’eau doit être apparente et non canalisée lorsque c’est possible, elle peut ainsi participer à la qualité de l’espace. Les réseaux des eaux usées doivent être séparés ce qui n’est pas toujours le cas sur le terri- toire. La pollution par les insecticides et les dés- herbants est loin d’être le seul fait de l’agri- culture. Les particuliers en abusent parfois dans leurs jardins (emploi fréquent du Round up) et les services municipaux aussi dès qu’il s’agit d’entretenir les voiries. Photo ci-contre : Le Mort Rû est canalisé, bétonné. L’eau s’écoule rapidement ce qui accroît les risques d’inondation. Cela est d’autant plus étonnant qu’un bassin de rétention a été créé un peu en amont. L’en- chaînement des aménagements manque de cohérence. 48 | LES UNITÉS AGRICOLES ET PAYSAGÈRES

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ET LE MORT RÛ?

La question du traitement de l’eau est omni-présente sur le territoire. Comment la mettre en valeur? Pourquoi la mettre en valeur?

Mettre en valeur l’eau, c’est lui redonner une lisibilité sur le territoire, c’est l’habiller d’une ripisylve, c’est lui restituer un espace de di-vagation.

En mettant l’eau ainsi en valeur, on participe par le même biais à sa dépollution. En effet, la végétation des rives traite une partie des nitrates. Elle assure un rôle de filtre naturel, de pièges à nitrates.

Les zones de contact entre la terre et l’eaupar-ticipent elles-aussi à la dépollution. En outre, ces zones humides jouent un rôle d’éponge; en effet, en cas de crue, elles retiennent l’eau. Ce sont des bassins de rétention naturels. Plus l’eau s’écoule rapidement, plus les ris-ques d’inondation s’accroissent. Il faut donc chercher à la ralentir. En la reméandrant, non seulement sa vitesse décroît (diminution du risque d’inondation) mais en plus sa pollu-tion diminue (contacts renforcés entre la terre et l’eau). L’agriculture peut participer à la revalorisa-tion de l’eau sur le territoire en aidant à la requalification de ses parcours lorsqu’elle tra-verse les champs, en redonnant de l’espaces aux petites zones humides telles que les ma-res, en entretenant les fossé agricoles.

En milieu urbain, l’eau doit être apparente et non canalisée lorsque c’est possible, elle peut ainsi participer à la qualité de l’espace. Les réseaux des eaux usées doivent être séparés ce qui n’est pas toujours le cas sur le terri-toire.

La pollution par les insecticides et les dés-herbants est loin d’être le seul fait de l’agri-culture. Les particuliers en abusent parfois dans leurs jardins (emploi fréquent du Round up) et les services municipaux aussi dès qu’il s’agit d’entretenir les voiries.

Photo ci-contre :Le Mort Rû est canalisé, bétonné. L’eau s’écoule rapidement ce qui accroît les risques d’inondation. Cela est d’autant plus étonnant qu’un bassin de rétention a été créé un peu en amont. L’en-chaînement des aménagements manque de cohérence.

48 | LES UNITÉS AGRICOLES ET PAYSAGÈRES

Photo en haut, à gauche : Dépôt sauvage à proximité du Mort Rû.

Photo ci-dessous:Le Mort Rû traverse les champs d’une ma-nière rectiligne. Il a l’apparence d’un simple fossé drainant. De loin, il n’est donc pas per-ceptible.

Photo de droite:Le Mort Rû passe entre deux parcelles loties. Il est canalisé et n’offre aucune qualité pay-sagère.

TROISIÈME UNITÉ : LE PLATEAU DE NOZAY-VILLEJUST | 49

4.LA VALLÉE DE L’YVETTE

50 | LES UNITÉS AGRICOLES ET PAYSAGÈRES

A gauche :en haut : Le bassin de Saulx, alliant fonction technique et pratiques de loisirs.La zone commerciale de Villebon vue de-puis le haut de Champlan.

En bas, de gauche à droite : En limite des terres de l’Arpajonnais, un rû maltraité; un lavoir bétonné dans Saulx-les-Chartreux.

Ci-contre à droite, la culture maraîchère :- Vue depuis le vallon des paradis sur Saulx.- Serres dans le vallon des paradis.- Parcelle maraîchère depuis la D 118.

QUATRIÈME UNITÉ : LA VALLÉE DE L’YVETTE | 51

Champlan s’est contruit le long de la route de Versailles sur les pentes douces du coteau Nord. Cette commune, fortement contrainte par les infrastructures, est dominée par la butte de Chaumont qui pourrait offrir un point de vue sur la vallée. Les Champs des Graviers, dernier vestige de l’agriculture sur le coteau, sont sur le point d’être urbanisés.

Si le fond de vallée est surinvesti à l’Ouest le long de l’autoroute A10 (zone commerciale, TGV, lignes très haute tension), le bassin de Saulx, ouvrage technique et paysager, pré-sente un espace environnemental de loisirs qui pourrait facilement être relié au futur bois de la Bretêche actuellement en friche. Depuis les digues du bassin, les champs alen-tours restés vierges d’urbanisation, offrent un intéressant effet de vitrine sur l’agriculture lo-cale.

La partie Sud de la Vallée de l’Yvette s’or-ganise autour de trois ruisseaux qui trouvent leurs sources au pied du Rocher de Saulx. En-tre Villiers et Saulx-les-Chartreux, le ruisseau des Paradis irrigue le vallon maraîcher que l’on peut déjà parcourir aisément. Le Chauf-four et l’Amayard s’écoulent dans la plaine agricole de Saulx alternant maraîchage et grandes cultures. L’ancien tracé de l’Arpajon-nais en facilite l’accès. Le pied du Rocher de Saulx, dont les terres sont plus difficiles d’ac-cès et moins favorables à la culture intensive, tend à s’enfricher.

La frange de la N20, seuil agricole de la val-lée, est menacée par une urbanisation qui vient nier l’aspect agricole de l’ensemble.

remblais, déblais

boisements

cultures (plateau)

cultures (vallée)

Bloc diagramme de la vallée de l’Yvette

urbanisation

LLÉ

L

PLATEAU DE NOZAY-VILLEJUST

VALLÉE DE L’YVETTE

VALLÉE DE L’YVETTE

PLATEAU DE SACLAY

HUREPOIX

PLATEAU DE VERT-LE-GRAND

PLATEAU D’ORLY

VALLÉE

DE

L’ORGE

15 décembre 2005LE TRIANGLE VERT | Atelier Pédagogique Régional 2005-2006telier Pédagogique Régional 2005-2006telMathilde Allix, Paul Poulard, Pierre-Alexandre Marchevet, étudiants; Bertrand Folléa, encadrantÉcole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles, Association Le Triangle Vert

CARTE DES UNITÉS PAYSAGÈRES ET AGRICOLES DU TRIANGLE VERTD’après la carte IGN Palaiseau Arpajon 2315 OT,2004

0 0,5 2 km

LA VALLÉE DE L’YVETTE : ENTRE MARAÎCHAGE ET URBANISATION

LLÉÉ

L

PLATEAU DE NOZAY-VILLEJUST

PLATEAU DE SACLAY

HUREPOIX

PLATEAU D’ORLY

VALLÉE

DE

L’ORGE

52 | LES UNITÉS AGRICOLES ET PAYSAGÈRES

16 janvier 2006LE TRIANGLE VERT | Atelier Pédagogique Régional 2005-2006telier Pédagogique Régional 2005-2006telMathilde Allix, Paul Poulard, Pierre-Alexandre Marchevet, étudiants; Bertrand Folléa, encadrantÉcole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles, Association Le Triangle Vert

BLOC DIAGRAMME DE LA VALLÉE DE L’YVETTE

Plateau de Saclay

Zone d’activité de Courtaboeuf

Vallée de l’Yvette très urbanisée

Villebon sur Yvette

Saulx-les-Chartreux

Champlan

Butte Chaumont

Longjumeau

Rocher de Saulx

Centre émetteur

de Villebon

A 10

Centre commercial de la Ville du Bois

Friche / bois de la Bretêche

Champlan

Chaumont

Bassin de Saulx(rétention, loisir et environnement)(rétention, loisir et environnement)

Champlan

DigueChamps des Graviers

N 20

Plateau Plateau d’Orly

Villiers

Centre Commercial / ZI de la Prairie

TGV en tranchée ouverte

Saulxier

Ruisseau du Chauffour

Rocher de

Ruisseau des Paradis

Ancien tracé de l’ArpajonnaisAncien tracé de l’Arpajonnais

Ballainviliers

Plateau de Nozay-Villejust

transformateur de Villejust

Rouillon

Urbanisation du coteau sud du Rocher

RER C

Yvette

L’Amayard

QUATRIÈME UNITÉ : LA VALLÉE DE L’YVETTE | 53

LES COURONNES MARAÎCHÈRES, UNE TRANSITION INTÉRESSANTE ENTRE LE BÂTI ET LES GRANDES CULTURES

Autour des trois ruisseaux qui prennent leur source au pied du rocher de Saulx s’organise le sud de la vallée de l’Yvette. Chacune des trois entités urbaines se situe en hauteur, en-tre deux ruisseaux.

Elles sont entourées d’une couronne maraî-chère qui vient offrir une transition intéres-sante entre le bâti et les grandes cultures.

Deux espaces agricoles se distinguent parti-culièrement : les champs de l’Arpajonnais et le vallon des Paradis. Ces deux secteurs sont d’autant plus intéressants qu’ils sont déjà aisément parcourables.

La photo ci-contre illustre ce qui précède : le ruisseau des Paradis, dont le cours est encore peu lisible, vient irriguer ce vallon maraîcher . Une route agricole le relie à Saulx-les-Char-treux à Villiers. De plus, des venelles vien-nent mettre en contact plus étroitement les parcelles agricoles et le bâti.

16 janvier 2006LE TRIANGLE VERT | Atelier Pédagogique Régional 2005-2006Mathilde Allix, Paul Poulard, Pierre-Alexandre Marchevet, étudiants; Bertrand Folléa, encadrantÉcole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles, Association Le Triangle Vert

BLOC DIAGRAMME DE LA VALLÉE DE L’YVETTE

Ci-contre : vue sur Saulx de-puis le vallon des Paradis.

Page de gauche : organisa-tion spatiale de l’urbanisa-tion autour des cours d’eau (photo de la maquette)

54 | LES UNITÉS AGRICOLES ET PAYSAGÈRES

SAULX-LES-CHARTREUX

VILLIERS

SAULXIER

MONTHUCHER

(Villejust)

ruisseau des P

aradis

ruis

seau

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Cha

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ruis

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de

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ayar

d

QUATRIÈME UNITÉ : LA VALLÉE DE L’YVETTE | 55

COMMENT LES RENFORCER ?

Rocher de Saulx

Nationale 20

Bassin de Saulx Vallée de l’Yvette

Vers Villejust et le plateau

Le Chauffour et l’Amayard s’écoulent dans la plaine de Saulx. Le tracé de l’Arpajonnais, qui passe à travers le maraîchage et les grandes cultures, permet d’y accéder facilement.

En haut : Le chemin de l’Arpajonnais traverse et relie les différents types de cultures de la vallée;Ci-contre en bas : L’ancienne gare de Saulx-les-Chartreux pourrait être le point de départ d’un circuit agricole à travers la plaine. L’an-cienne plate-forme de la gare est aujourd’hui convertie en vergers pour une part, et sert aux services municipaux d’autre part.

COMMENT REVALORISER LE TRACÉ PATRIMONIAL DE L’ARPAJONNAIS ?

16 janvier 2006LE TRIANGLE VERT | Atelier Pédagogique Régional 2005-2006Mathilde Allix, Paul Poulard, Pierre-Alexandre Marchevet, étudiants; Bertrand Folléa, encadrantÉcole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles, Association Le Triangle Vert

BLOC DIAGRAMME DE LA VALLÉE DE L’YVETTE

56 | LES UNITÉS AGRICOLES ET PAYSAGÈRES

L’arpajonnais

gare

rocher de Saulx

bassin de Saulx

QUATRIÈME UNITÉ : LA VALLÉE DE L’YVETTE | 57

16 janvier 2006LE TRIANGLE VERT | Atelier Pédagogique Régional 2005-2006Mathilde Allix, Paul Poulard, Pierre-Alexandre Marchevet, étudiants; Bertrand Folléa, encadrantÉcole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles, Association Le Triangle Vert

BLOC DIAGRAMME DE LA VALLÉE DE L’YVETTE

SAULX CHAMPLAN

BASSIN DE SAULX

Yve

tte

rivi

ère

mor

te

Coupe de principe sur le bassin de Saulx

LE FOND DE VALLÉE : UN INTÉRÊT RÉGIONAL

58 | LES UNITÉS AGRICOLES ET PAYSAGÈRES

A l’intérieur des infrastructures du Triangle Vert, le fond de vallée semble s’élargir. Un grand bassin de rétention des eaux a été construit, le bassin de Saulx. Alliant technicité et insertion paysagère, il participe au grand paysage. C’est un espace très fréquenté par la population locale.

Peu urbanisé (cf. le cône de bruit de l’aéro-port d’Orly et le PPRI), ce fond de vallée per-met une respiration agricole au milieu d’un tissu urbain dense.

Entre l’Yvette et la Boële, la friche de la Bretêche s’est installée sur des remblais. Lieu de transition entre la butte de Champlan et le bassin de Saulx, elle pourrait accueillir le public si elle était revalorisée en bois. Ainsi, en retrouvant des connections entre les dif-férents espaces, les qualités inhérentes aux bassin de Saulx pourraient s’étendre à tout ce fond de vallée qui deviendrait un espace de loisirs majeur aux portes de Paris.

Les parcelles agricoles de cet ensemble met-traient en valeur le projet de territoire du Triangle Vert. Ils seraient d’autant plus em-blématiques qu’ils permettraient de qualifier les transitions avec l’espace urbain.

Photo ci-dessus, de gauche à droite :Depuis les digues, l’agriculture vient renforcer l’attractivité du paysage; le bassin de rétention allie technique hydraulique, qualités paysagère et environnementale.

Photo ci-dessous :L’ étang est très fréquenté : promeneurs,joggeurs, pêcheurs s’y côtoient.

QUATRIÈME UNITÉ : LA VALLÉE DE L’YVETTE | 59

COMMENT VALORISER LES TERRAINS AGRICOLES AUTOUR DU BASSIN DE SAULX ?

VAVAVLLLLÉÉE

DELLLALAL

SASAS LALAMLML

OUILLE

PLATEAU PLATEAU DE NOZAY-DE NOZAY-VILLEJUSTVILLEJUST

PLAINE DU DÉLUGE

VALLÉE DE L’YVETTE

VALLÉE DE L’YVETTE

PLATEAU DE SACLAY

HUREPOIX

PLATEAU DE VERT-LE-GRAND

PLATEAU D’ORLY

VALLÉE

DE

L’ORGE

15 décembre 2005LE TRIANGLE VERT | Atelier Pédagogique Régional 2005-2006telier Pédagogique Régional 2005-2006telMathilde Allix, Paul Poulard, Pierre-Alexandre Marchevet, étudiants; Bertrand Folléa, encadrantÉcole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles, Association Le Triangle Vert

CARTE DES UNITÉS PAYSAGÈRES ET AGRICOLES DU TRIANGLE VERTD’après la carte IGN Palaiseau Arpajon 2315 OT,2004

0 0,5 2 km

16 janvier 2006LE TRIANGLE VERT | Atelier Pédagogique Régional 2005-2006Mathilde Allix, Paul Poulard, Pierre-Alexandre Marchevet, étudiants; Bertrand Folléa, encadrantÉcole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles, Association Le Triangle Vert

BLOC DIAGRAMME DE LA VALLÉE DE L’YVETTE

CONTINUITÉ DU TRIANGLE VERT AVEC LE PLATEAU D’ORLY

Carte de l’urbanisation du coteau de Champlan et de l’extrémité du plateau d’Orly entre 1998 et 2004

Comment consolider et pérenniser la conti-nuité du Triangle Vert avec le plateau d’Orly ? Est-ce encore possible ?

L’urbanisation du bout du plateau d’Orly est actuellement très rapide. Du fait de la proxi-mité de l’aéroport, ce sont essentiellement des zones d’activités qui s’installent. Les routes récemment créées montrent aussi les espaces qui vont être rapidement comblés. Il ne sem-ble pas que la politique locale cherche à favo-riser l’activité agricole.

Les liens du Triangle Vert avec ce bout de plateau sont d’autant plus fragiles que les in-frastructures ne facilitent pas le passage d’un territoire à l’autre. Elles se superposent puis-qu’il y a non seulement le barreau de l’A 10 à franchir mais aussi la ligne du RER.

Les champs des graviers ont été récemment fragilisés par l’installation d’une nouvelle voie. Il est prévu d’installer sur ces terrains une pé-pinière (Jardem) afin de conserver une conti-nuité agricole mais on peut s’interroger sur le devenir de ces parcelles à plus long terme.

Le secteur des champs des graviers n’est pas un lieu de promenade, il est très bruyant et n’offre pas un attrait paysager particulier mais cela reste un espace important pour valoriser depuis la N 20 le seuil agricole du territoire. C’est en outre la première ouverture, la pre-mière respiration dans le tissu urbain dense de l’agglomération parisienne.

Il n’y a donc plus vraiment de continuité agricole à rechercher avec le plateau d’Orly mais il est urgent de conforter l’impression d’ouverture dès l’entrée sur le territoire du Triangle Vert. D’autres continuités agrico-les sont encore possibles cependant pour le Triangle Vert avec l’Ouest et le Sud du pla-teau du Hurepoix d’une part et avec la vallée de l’Orge d’autre part.

Il est important de favoriser les connections avec ces grandes entités paysagères pour ne pas faire du Triangle Vert une enclave.

60 | LES UNITÉS AGRICOLES ET PAYSAGÈRES

Urbanisation de 1998

Urbanisation nouvelle en 2004

QUATRIÈME UNITÉ : LA VALLÉE DE L’YVETTE | 61