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~illITsrERE ru ODJEl1)PPDŒNr RURAL
CABINET
BURFAU NATIONAL DE PE1X)Ia;IE El' DE, CDNSERVATION DES OOIS
SERVICE DE mNSffiVATION DES rors
ORSTOMIN.<:>"TI'IUl' FRANCAIS DE ROCHEROlE .
SCIENI'IFI<XJE RX1R LE DE.VEWPPlla.,.rn OX)PERATION '
CENIRE' DE 1W'GJI
ETUDE
ET DE
PRELIMINAIRE DE' L l,EROSION
DEGRADATION DES COLLINESDE BANGUI
samson KOKAMY-YAMBERE. Décarbre, 1991.
LABORAIDIRE DE GEOIDGIE,ET D'HT.ùROIOGIE - ORSTON
:·UNISI'ERE ru DE.VEWPPE}ŒNI' RURAL
CABINET
BUREAU NATIONAL DE PEIXJIŒIE El' DE. CX>NSffiVATION DES 9)IS
SERVICE DE ŒNSffiVATION DES mIS
ORSTOMDlSTllur FRMOUS DE Rff1JERCHE
3:ImI'IFIÇOE ffiJR LE DEVEWPPEMEm'EN OX>PERATION
ŒNIRE DE IWrrJI
ETUDE
ET DE
PRELIMINAIRE DE' LtEROSION. .'.
DEGRADATION DES COLLINESDE BANGUI
samson KŒ1\MY-YAMBffiEDéœnb.œ, 1991.
PLA N
Introduction
Chap. 1. XISE EN PLACE DU SITE EXPERIMENTAL
1.1. Localisation
1.2. Description et critères de choix
Chap. II. PROFILAGE ET ANALYSES PEDOLOGIQUES
2.1. Généralités
2.2. Travaux de terrain
2.3. Analyses de laboratoire
2.4. Caractères morphologiques et analytiques des profils
Chap. III. DISPOSITIFS EXPERIMENTAUX
3.1. Parcelle de mesure
3.2. Dispositifs d'enrégistrement
Chap. IV. METHODE D'ETUDE
4.1. Généralités
4.2. Mesure de la pluie
4.3. Mesure du ruissellement et collecte du charriage
Chap. V. PRESENTATION DES RESULTATS ET DISCUSSIONS
Conclusion.
INTRODUCTION
-= 1 ~-
La ceinture verte de Bangui présente à la partie Nord-Est un
relief très accidenté constitué de grandes collines très escarpées et
très colluvionnaires avec des pentes dépassant souvent les 100 p. cent.
EII~ont une altitude qui varie entre 600 et 700 m ( voir bloc diagramme
et coupe géomorphologique des collines, ~ 2 ).
Considérées jadis comme une forêt classée, ces collines sont
soumises aujourd'hui à des activités humaines très intenses ( actions
combinées d'agriculteurs, de bûcherons, et des ~ha .sseurs ). On assiste
ainsi à une exploitation irrationnelle ( cultures sans aménagements anti
érosifs, exploitations anarchiques des pierres .de construction, les feux
de brousse, disparition rapide de la strate arborescente par les défriche
ments et la coupe du bois dé feu, etc ••• )
Favorisées par le caractère accidenté durelie~ et la violence
des' pluies, les terres mises à nu subissent actuellement un ruissellement
et une érosion intenses, ce qui risque d'avoir à long terme des répercus
sions inattendues sur l'équilibre biologique et le bien être de la popula
tion urbaine.
Ains~notre désir à travers cette étude préliminaire et
celles qui probablement suivront, est de faire progresser les connaissances
sur les différents phénomènes érosifs constituant un réel danger pour la
capitale ( colluvionnement des cours d'eau qui desservent la ville, ensa
blement des canive~ux, inondations fréquentes de certains quartiers de
la ville, etc ••• ) et leur évolution afin d'aboutir concrètement à un plan
d'aménagement intégré.
. ..1...
-= 2 =-
Schéma 1 : Bloc diagr:arnœ des collines
de Bangui.
CalabadjaChetlèreNdress
KagaDaouda-I<assai rleuve
Oubangui
lit•.)1
700
600
500
400)
Collines duBas oubangui
Bangui.-Centre
PlaIne del'Oubangui
,..--__-J_....... .....
CnpKassaI
Est·
o ,. 2 4 6 10
SChéna nO 2: Coupe g~omorphologique de la région de Bangui.
-= 3 =-
Chap. 1.- MISE EN PLACE DU SITE EXPERIMENTAL
1.1. Localisation
Le site retenu pour l'expérimentation se situe au flanc Ouest de la
colline Kaga-Daouda-Kassai au niveau du Centre ORSTOM de Bangui ( Voir carte
de situation, p.4 )Il a pour coordonnées géographiques : 4°26'06"-4°26'007" de latitude Nord et
18°33' 16" - 18°33' 32" de longitude Est.
1.2. Description et critères de choix.
Il s'étend sur une longueur de 610 m et une largeur de 50 m avec
une superficie totale d'environ 3,7 ha.
La pente moyenne pour! toute la longueur du site est de 30 p. cent 1
mais pr~sente cependant des variations d'un point à un autre avec des abrupts
liés à la présence des quartzites. C'est ainsi qu'elle est de 53 p. cent entre
le sommet de la colline et le dispositif expérimental nO 2 alors qu'elle est
de 8 p. cent entre le pavillon magnétique et la mare (Voir carte topographi
que du site ).
Etant donné qu'il s'agit de grandes collines très escarpées et
très colluvionnaires, l'étude topographique détaillée~~st revelée indispensable.
C'est ainsi que la mise en place du site a débuté par les travaux de nivelle
ment et de topographie réalisés par Sammuel FEISONANGAI et Augustin FEINDlRONGAI,
étudiants stagiaires à l'ORSTOM.
Quant au choix du site expérimental, il est basé sur le principe
suivant: " identifier un milieu qui soit représentatif de l'ensemble des
collines afin de permettre la généralisation des résultats".
Comme critères de choix, nous avons fait intervenir à la fois des
critères relatifs à la géologi~ ( nature d~ soubassement). à la géomorphologie
( pente ), aux"types d'occupat~Qn des sols ( cultures, couvert végétal
naturel, etc••• ) et à la pédologie ( types de sols ).
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CJ.rte Je lccalisaticn Liu
site ext,.-erirrental
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-= 5 =-
Chap. II. PROFILAGE ET ANALYSES PEDOLOGlqUES
2.1. Généralités
Il importe de souligner qu'au niveau du site expérimental,
les principaux processus pédogénétiques appartiennent surtout au
domaine des sols peu évolués caractérisés par l'érosion et le collu
vionnement.
A ces deux processus, s'ajoutent d'autres un peu différents
du concept global tels que: l'hydromorphie observée au bas de pente
et le remaniement, etc •••
Il convient également de noter que pour définir nos unités
pédologique~, nous avons fait intervenir à la fois des critères relatifs1
à la géologie, à la géomorphologie et des critères intrinsèques au sol
tels que la couleur" la texture, la structure, la pierrosité, la profon-i
deur, etc •••
Pour la classification de nos sols, nous nous sommes
referés à la classification française ( C.P.c.S, 1967 )
2.2. Travaux de terrain
En raison de la topographie du site ( versant concavo-convexe
avec des abrupts par endroits ), trois profils pédologiques ont été
réalisés en vue d'identifier les différents types de sols et de détermi
ner leurs valeurs intrinsèques.
Le premier se situe au sommet de la colline ( érosion
dominante );
Le second à mi-pente ( érosion et accumulàtion )
- Et le troisième au bas fond ( accumulation dominante ) •
...1...
-= 6 =-
Il s'agit dans l'ensemble de sols peu évolués non climatiques
d'érosion ( partie sommitale et versant) et de sols peu évolués non
climatiques d'apport colluvial hydromorphes au piemont.
Dans la description du site et des parcelles représentatives,
un accent a été également mis sur les états de surface des sols ( couvert
végétal, organisations pédologiques superficielles etc••• ) étant donné
qu'ils conditionnent énormement le ruissellement et l'érosion. L'établisse
ment d'une carte d'occupation des terres ( carte de végétation en annexe)
nous a orienté dans l'emplacement des premières parcelles de mesure.
2.3. Les analyses de laboratoire
En complément des observations de/terrain, nous avons préle
vé 9 échantillons qui après séchage et tamisage ( maille de 2 mm ) ont
été soumts aux analyses suivantes :
- la granulométrie par la méthod~ de ~obinson Khan;
- les bases échangeables ( calcium, magnésium, potassium )
- le pH
- l'analyse des minéraux argileux par diffraction des rayons
X en vue d'identifier les types d'argiles qui migrent au
cours des ruissellements.
La mesure de la densité apparente envisagée permet d'appré
cier la compacité des sols
..•1...
-= 7 =-
2.4. Caractéristiques morphologiques et analytiques des profils.
( voir schémas des profils pédologiques, page 13 )
Profil 1 :- Sols peu évolués non climatiques d'érosion sur quartzites
( profil P1 ).
Ce profil se localise a~ sommet de la colline à une altitude de
566 m. Il s'agit de sols peu profonds avec des affleurements de quartzites.
Très caillouteux, ils sont envahis par une végétation arbustive ( arbustes
très épars ) avec une strate herbacée haute et dense ( fort dégré de
recouvrement du sol ).
Au voisinage de ce profil, l'érosion est matérialisée par de1
nombreuses rigoles.
Le profil 1 représentatif de ces' types de sols présente les
caractères suivants :
- u~ horizon A1 ( 0-15 cm ) brun foncé ( 10 YR 3/3 ) à l'état
frais; apparemment peu organique; sans tache; caillouteux
~ragments de quartz); limono-sableux; friable à l'état frais;
peu collant et peu plastique à l'état humide; faiblement
grumeleux; poreux avec de nombreux pores interstitiels; chevê
lus racinaires très denses; activité biologique moyenne (galeries
de fourmis); transition diffuse et régulière.,
- un horizon (B) (15-60 cm ) brun jaunâtre ( 10 YR 5/8 ) à l'état
frais; apparemment non organique; sans taches; très graveleux
.( 50 à 60 %de graviers associés aux cailloux ); argilo-sableux;
structure fragmentaire à débit polyédrique; friable à l'état frais;
collant et plastique à 1 '~tat humide; volum.e de vides assez impor
tant ( micropores dominan~s ); nombreuses racines fines et moyennes;
activité biologique non décelable.
- un horizon C (> 60 cm ) constitué de quartzites •
. ..1...
-= 8 =-
Pt"of. en Granulométrie %•••••• Bases échangeablescm
A Lf Lg Sf Sg Ca fvlg K Na pH
0-15 26,7 20,5 7,3 Z? ,9 17,7 0,88 0,62 0,21 0,24 4,8
15-60 30,5 20,4 7,5 22,8 18,6 0,38 0,25 0,14 0,20 5,0
- ~~~~~!~~~~_~~~!~!~9~~~·
Au point de vue granulométrie, les sols du sommet des collines
ont une texture limono-argileuse, très homogène sur l'ensemble du profil.
Le complexe absorbant semble dépourvu de cations échangeables
( calcium, magnésium et potassium )1
Le potentiel de fertilité d~s sols défini en fonction du pH et
de la teneur en azote total est très bas.
t-rofil nO 2 Sols peu évolués non climàtiques d'érosion sur
éboulis de pente ( Profil P2)'
Le profil 2 qui représente ces types de sols se situe à mi
pente à environ 150 m en amont du pavillon magnétique à une altitude de 446 m.
Ce sont des sols moyennement profonds, fortement caillouteux et présentant
par endroit des affleurements rocheux.
La végétation très buissonnante est un recrû de savane en
jachèt"e constitué d'Eubatorium chromolaina appelé localement" Herbe de Laos ".
On note ainsi, un fort dégré de recouvrement du sol.
L'érosion hydriqu~dans une parcelle voisine est très intense
( ravinement important ).
. ..1...
-= 9 =-
- Caractères pédologiques-----------------------
Les caractères morphologiques du profil nO 2 sont
. les suivants :
- un ho~izon Ap ( 0-10 cm ) brun foncé ( 10 YR 3/3 ) à l'état
frais; apparemment peu organique; sans tache; très graveleux ( 47% de
gravillons ferruginisés ); limono-argilo-sableux; friable à l'état frais;
peu collant et peu plastique à l'état humide, structure faiblement grume
leuse; poreux ( nombreux pores v~siculaires et tubulaires); nombreuses
racines fines et moyennes ( galéries de termites); transition diffuse et
irrégulière.
- un horizon A/B ( 10-40 cm ) brun jaunâtre foncé (10 YR 4/6)
à l'état frais; apparemment très peu organique; sans tache; fortement
graveleux ( 63 %de graviers de quartz) et caillouteux; argilo-sableux;1 1
peu friable à l'état frais; collant et plastique à l'état humide; structure
fragmentaire à débit poly~drique très généralisé; nombreuses racines
fines et moyennes; activité bïologique faible; transition distincte et
irrégulière.
- un horizon B ( 40~65 cm ) brun fort ( 7,5 YR 4/6 ); non
organique; sans tache; gradient d'éléments grossiers ( 78 %de graviers );
peu caillouteux; argileux, très peu sableux; très collant et plastique à .
l'état humide; structure fragmentaire à tendance massive; présence de
quelques racines fines; activité biologique non décélable; transition
nette et irrégulière.
- un horizon Cm ( Carapace ferrugineuse )
Prof.cm.
1 0-101 .1 10-40
: 40-65
en ...... Granulométrie %... • •• Bases échangeables••••A Lf Lg Sf Sg Ca Mg K Na pH
16,1 31 ,1 11.7 22,3 ~8,7 3,50 0.75 0,62 0,50 5,5
26,9 33,0 7,2 16,2 16,7 1,00 0,50 0,20 ) 0,20 5,3
37,4 30,1 6,6 9,9 16,0 1,25 0,75 0,15 0,19 5,3
...1...
-= 10 =-
Caractères analytiques----------------------
A mi-r.ente, les sols ont une texture limoneuse en surface et
argilo-limoneuse en profondeur. Le taux d'éléments grossiers est partout
très élevé ( 47 p. cent dans les horizons superficiels et 78 p. cent entre
40-65 cm.
Les horizons de surface paraissent moyennement riches en
calcium, magnésium et pauvres en potassium.
Les sols ont toujours un niveau de fertilité très bas.
Profil nO 3 Sols peu évolués non climatiques d'apport colluvial à pseudo
gley de profondeur ( P3)
Il se localise en aval du pavillon magnétique à environ 200 m
de celui-ci. L'altitude moyenne est de 386 m. .
Ces sols s'observent au bas du versant et constituent une
véritable zone de recueillement des eaux de ruissellement venant de la col-
line.
Non caillouteux, ils sont très profonds et correspondent à des dépôts de
matériaux colluvionnaires sablo-limoneux. Leurs'propriétés physico-chimiques
restent liées à celles des matériaux colluvionnés.
Le caractère le plus remarquable de cette unité de sol est
surtout l'hétérogénéité de la texture liée probablement à l'origine des
apports. Sableuse en surface, elle devient limono-argileuse et argileuse en
profondeur. A cela s'ajoute un autre caractère non négligeable qui est. '.
l'hYdromorphi~deprofondeur matérialisée par des taches 1'oxydo-réduction
( pseudogley ).
Les principaux caractères de ce profil sont les suivants
.../ .. ~
-= 11 =-
- un horizon A2
( 0-4 cm ) brun jaunâtre foncé ( 10 YR 4/4 )à l'état frais; apparemment très peu organique; sans tache; sans éléments
grossiers; sableux à sable fin; très friable à l'état frais; non collant
et non plastique à l'état humide; structure particulaire; présence de
quel~ues racines fines; activité biologique non identifiée; transition
nette et régulière.
- un horizon A1 ( 4-27 cm ) brun grisâtre très foncé ( 10 YR
3/2 ) à l'état frais; apparemment très organique; sans tache; sans éléments
grossiers; limono-argilo-sableux; friable à l'état frais; peu collant et
peu plastique à l'état humide; structure fragmentaire à débit polyédrique
très généralisé; très poreux avec de nombreux pores vésiculaires et intersti
tiels, activité biologique moyenne ( traces de termites ); transition
graduelle et irrégulière.
1
- un horizon A/B ( 27-80 cm ) brun jaunâtre ( 10 YR 5/4 ) à l'état
frais; sans tafhe; sans éléments grossiers; sablo-argileux; friable à l'état
frais; peu collant et peu plastique à l'état humide; structure fragmentaire à
débit polyédrique très généralisé; volume de vides important ( nombreux pores
vésiculaires et tubulaires ); présence de quelques racines moyennes et fines;
activité biologique-non décélable; transition distincte et r~gulière.
un horizon Bg ( 80 - 150 cm ) brun jaunâtre ( 10 YR 5/6 ) à
l'état frais, apparemment non organique; nombreuses taches d'oxydation
( 7,5 YR 5/8 : brun fort ); sans éléments grossiers; argilo-sableux; peu
friable à l'état frais; collant et plastique à l'état humide; structure
fragmentaire à tendance massive; activité biologique non décélable.
- Donnée analytiques------------------
: Prof. en Granulomé trie %••• Bases échangeables 1••• 1cm. A Li tg Sf Sg Ca Mg K Na pH1 1
1 0-4 4,4 9,? 4,5 44,4 36,6 0,16 1f 4- . 2,50 1,19 0,19 6,3 1, ~ 9,5 24,2 11,2 35,6 19,4 1,75 0,55 0,10 0,14 5,6 1. ë1 80 13,7 20,5 11,3 34,1 20,3 1,~3 0,12 o,oB 0,14 5,81 - !180-.150 32,0 18,4 7,3 24,3 18,0 1,13 0,62 0,11 0,19 5,4
...1...
-= i2
Au niveau du piemont, les résultats analytiques revèlent une
texture sableuse en surface et limon~~sablo-argileuseen profondeur.
Le pH est légèrement acide dans le premier horizon et acide
au delà.
Les sols sont moyennement riches en calcium, magnésium et
pauvres en potassium dans les horizons de surface.
L'échelle de fertilité définie en fonction du pH et de la
teneur des sols en azote total indique un niveau très bas.!
-= 13 =-
SCHEMAS DES PROFILS PEDOLOGIQUES..PI P2 P3
o cm acm
At. Ap10 cm
15 cm.,~~. '.~ ., At
~ ••'~ '.A.~. AIS 27 cm • .•·- . . ,.'.H~ ,~ · '. · " .....• . .. ., •( 8) I.p.-, ~,~ A/B. ·:
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_.L-L...L...L .~.===.
NB :- L'abondance des symbôles utilisés/est fonctionde la densité des élements observés dans le sol.
LEGENDE DES SYMBOLES ·UTILISES
texture
· , .... . .. ~ ,· ... ...
,RepresentatIons diverses
~Ecrat
I~ quartzeux
~'GraVier
~ ... ..m~ Gravillons
li.!....!I ferruginisés
EtE Quartzite
++ "non altere
Carapace
ferrullineuseTache d hydromorphie
( pseudQ9ley )
-= 14 =-
Chap. III. DISPOSITIFS EXPERIMENTAUX
3.1. Parcelle de mesure ( voir schémas, page 15 )
Elle est matérialisée par un cadre métallique de un m2
enfoncé dans le sol de cinq cm ( schéma nO 1 ). Ce cadre comporte à
sa face inférieure une dizaine de petits trous permettant l'écoulement
des eaux de ruissellement de la mini-parcelle dans un canal collecteur
( schéma nO 2 ) relié au receptacle ( schéma nO 3 ) par un tuyau d'aménée
d'une longueur d'environ 1,COm ( schéma nO 4 ).
3.2. Dispositif d'enrégistrement.
Il est constitué d'un limnigraphe à mouvement de rotation
assez rapide : 32 heures et il autorise une précision de 10 mn en remps
et de 1/5 millimètre en hauteur de lame ruisselée. Ce limnigraphe est mon
té sur le receptacle des eaux. de ruissellement venant de la mini-parcelle
( photo nO 5 page 1~ ).
Chap. IV. ~ETHODE D'ETUDE
4.1. Généralit~s
La méthodologie adoptée pour l'étude préliminaire de l'érosion
et de dégradation des collines de Bangui consiste à mesurer sur un
groupement de deux parcelles ( parcelles nue et parcelles couverte,2photos nO 1 et nO 2/page 15 ) ayant chacune une surface de un m , la lame
d'eau ruissélée, sa concentration en éléments fins ( argile, limon, sable)1 ++ ++ + +et en bases echangeables (Ca ,Mg ,K, Na ) au cours d'une averse ou
d'une série d'averses dont on maîtrise les caractéristiques ( intensité,
fréquence, durée ).
.·.1..
-=
4.2. Mesure de la pluie.
17 =-
Elle est effecturée au moyen d'un pluviographe
à syphon de marque CASELLA à mouvement de rotation journalier. Il
est monté sur un massif amenagé à cet effet ( voir photo nO 4
page 18 ).
Ce pluviographe n'a, malheureusement pas bien fonction
né durant la campagne.
4.3. Mesure du ruissellement et collecte du charriage.
La mesure est faite dans une cuve réceptrise installée1
en aval de la mini-parcelle. Elle est surmontée du limnigraphe qui
en~égistre le ruissel~ement, ce qui permet de tracer l'hydrogramme de
crue sur la parcelle ( photo nO 5 page 1~ )
Les eaux de ruissellement recueillies dans le
receptacle sont entièrement prélevées, passées au tamis de 50 microns:~.
( collecte de la fraction sableuse) et filtrée sur des filtres
spéciaux ( 0,45 microns ) pour recueillir. les fractions limoneuse et .
argileuse.
Les sédiments recueillis sont sechés à 105°C à
l'étuve et pesés pour le calcul de la turbidité. L'analBse chimique
de ces eaux ruisselées permet de quantifier les éléments fertilisants
migrés au cours d'une averse ou d'une série d'averses •
. ..1.'.
18 =-
/.: .
. ..
f~t~-~·~·~.~._-
~~-- ~;t ~;;... ,~;,i\l\ ~~- ~" ~~.:\.
:-:..' • > ~'. i~P-lU-V~l-·o-g-r-ap-h--;'ei---a-'-s-yp-h-o-n'
Photo nO 4de marque CASELL4.
{Limri9<altJe DVnté sur le réoept;acte des eaux de ruïssellaœnt.
-= 19 =-
Chap. V. PRESENTATION DES RESULTATS ET DISCUSSIONS
Il semble justifié de rappeler que l'objectif de ce travail
préliminaires est surtout de tester la méthodologie d'étude, ce qui n'a
pu se faire sans peine.
Certaines difficultés rencontrées durant l'exécution
de ces travaux ne nous ont pas permis d'obtenir avec entière satisfaction
les premiers résultats attendus.
Les difficultés sont par exemple
- Le retard dans la mise en place du dispositif
expérimental. Initialement prévu pour début Juillet, l'expérimentation(
n'a pu réellement démarrer qu'en Septembre faute de moyens matériels
(-confection des cadres m~talliques et du receptacle des eaux de ruissel
lement ) j
notre indisponibilité dur.ant le m~is d'Août ( mois
le plus pluvieux ) au cours duquel nous aurions pu recueillir plusieurs
informations j
- le mauvais fonctionnement du pluviographe durant la
saison n'a pas permis de déterminer les caractéristiques de toutes les
pluies afin d'aboutir à une analyse beaucoup plus fine du phénomène
érosif
- l'insuffisance en nombre de limnigraphe. Un seul
limnigraphe était disponible; ce qui a fait qu'on n'a pas établi d'hydro
gramme de crue en parcelle couverte.
- Le manque de suivi du profil hydrique par mesure
neutronique de l'humidité du sol étant donné que l'érosion et le ruissel
lement en sont fonction.)
...1...
-= 20 =-
5.1. Influence de la pluie sur le ruissellement et lérosion
Nous avons rassemblé dans ce tableau, les résultats des mesures
effectuées lors de chaque crue, ce qui permet de voir l'influence de la
pluie sur le ruissellement et l'érosion.
Tableau 1 :- Influence de la pluie sur le ruissellement et l'érosion
Pluie Ruissellement (%) Erosion ( kg/ha )Dates
1 Intensité, ,
Hauteur Sol nu i Sol couvert Sol nu i Sol couverten mm max mm!mn
29.09.9'1 42,6 41,0 1,2 2.215,1 15,8
03.10.91 57,3 2,3 87,2 78,9 10.494,0 141,5
04.10.91 6,0 41,6 2,2 '255,0 42,0
08.10.91 4,0 58,7 0 281,3 0
10.10.91 13,5
Ü74,9 0 C8
•
0 0
13.10.91 17,8 49,8 0 717,9 0
17.10.91 12,2 61,5 0 781,4 01
560,018.10.91 4,5 122,2 0 0
23.10.91 36,0 38,9 0 1.335,9 0
25.10.91 4,9 0,4 45,9 0' 104,3 0
27.10.91 5,0 46,0 0 228,2 0:'
~1.10.91 8,8 0,3.
48,3 0 267,9 0
01.11.91 12,6 0,5 46,0 0 485,9 0
04.11.91 8,2 0,5 42,9 0 140,0 0
Comme on peut constater à travers ce tableau, le mauvais fonction
nement du pluviographe en certaines périodes ne permet pas de déterminer les
intensités maximales de toutes les pluies enrégistrées et de faire une répar
tition des pluies érosives. Néanmoinp, on peut remarquer que le ruissellement
et l'érosion les plus élevés ont lieu lorsque le sol est humide et soumis à
une succession de pluies. Le ruissellement et l'érosion ont pu se déclencher
en parcelle couverte en date du 04 Octobre après une pluie de faible hauteur
( 6 mm ); ceci, suite ~ celle du 03 Octobre qui était très érosive (2,3mm!mn).
l ')l ,Ce tableau met également en évidence le rôle protecteur du
couvert végétal. Les pourcentages de ruissellement et les masses des sédiments
en parcelle couverte sont partout très nettement inférieurs à'ceux obtenus
en parcelle nue.
. . .1. ..
-= =-
Ces quelques résultats obtenus sur une courte période font
a~paraître l'effet très important de la végétation sur le ruissellement et
l'érosion malgré une pente générale de l'ordre de 53 p. cent.
5.2. Mesure de lérosion à l'échelle de la mini-parcelle.
2Il s'agit dans l'ensemble des parcelles de un m • La surface
étant très réduite, la forme d'érosion observée est une érosion en nappe
provoquée par l'énergie cinétique dés gouttes de pluie : effet" splash" et
les filets d'eau de ruissellement sur le sol.
Tableau nO 2 :- Bilan mensuel des sédiments.
PluieMois 1 Erosion ( Kg/ha )
! . . .( mm )Hauteur (mm) ! ~e ruis~elée
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0,50 2.215,1 ! 15,8 !, , !i Octobre 170,0 105,94 1 46,50 i 16.379,8 ! 183,5 !20,8
,! Novembre 9,32 ! 0,00 ! 625,9 i !! !, 1 ! ,; Total 233,4 132,76 47,00 ! 19.220,8 ! 199,3 !! ! !
On constate que le tonnage global de matières transportées
est très élevé en parcelle nue et tourne autour de 19,2 t/ha.
Il serait maintenant plus intéressant de mesurer l'évolution
de l'érosion au fil des trois mois de pluie par l'analyse de l'évolution'
des contrations moyennes par crue.
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fig. r Evolution des concentrations moyenne~ par crue
Trois périodes apparaissent· très' nettement à travers cette figure.
Première période :- De fin septembre à la 1ère decade d'Octobre
Les fortes valeurs de concentration) observées en cette date résultent
probablement des travaux de sarclages qui ont e~ lieu peu de temps avant la mise
en place du dispositif expérimental et également au remaniement du sol da à
'l'implantation du cadre métallique qui matérialise la parcelle•
...1. ..
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Deuxième période :- Deuxième quinzaine du mois d'Octobre.
Théoriquement, les valeurs des concentrations des
lames ruisselées en cette deuxième période devraient être faibles
du fait que le sol a été déjà néttoyé par les pluies de la première
période, or c'est le phénomène inverse qui apparait avec des valeurs
moyennes de l'ordre de 7,6g/l auxquelles correspondent des maxima de
9 à 10gJl.
Cela s'explique probablement par la fragilité des
sols au niveau des collines soumis en cette période à une succession
d'averses.
Troisième période :- Première semaine de Novembre.
Les valeurs des concentrations encore relativement
fortes au début du mois chuttent brutalement jusqu'à atteindre des
valeurs minimales de l'ordre de 4 g/l. On peut penser que cette chutte
brutale se justifie par un début d'enherbement de la mini-parcelle qui
protège assez bien le" sol.
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5.3. Recherche àu principal facteur explicatif de l'érosion en parcelle
~uc analyse bivariée )
En représentant graphiquement le couple ( lame ruisselée, érosion)
( fig. 2 ) par analyse bivariée, nouS constatons que la relation entre ces
deux valeurs est linéaire; autrement dit la perte en sols est fonction du
ruissellement.
~arametres de la droite de reqression
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1
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0.2166.9610.413
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(i.. ...)
fig.2: RelatIon lame ruisselée- Erosion
-= 25 =-
Une autre représentation graphique du couple ( lame·
ruisselée, concentration moyenne )(fig. 3 ) 1 toujours par analyse
Bivariée montre également que la rélation est linéaire mais présente
cependant une droite avec une pente beaucoup moins forte que la
précedente, ce qui laisse présentir une diminution des concentrations
pour des crues résultant d'averses très fortes.
Cependant il importe' de noter que l'insuffisance des données
pour les fortes crues ne nous autorise pas à affirmer avec certitude ce
qui précède. A cet effet, nous pensons que seuls les travaux futurs
éclairciront davantage le problème.
Parametres de la droite de rearession-----r---~---------------------------
a 1 :<104.114b : 4-39.658ra: 0.919
'-~-
Lome ruissel~'e;
fig: 3 Relàtlon lame ruisselee_concentration
-= 26
5.5. Etude qualitative de l'érosion
L'analyse des minéraux argileux aux rayons envisagé~a
permis d'identifier les principaux types d'argiles qui migrent au cours
des ruissellements. Sur 8 échantillons traités aux HX en poudre
désorientées, nous constatons dans chaque cas, qu'il y a migration ré
gulière des minéraux tels que le quartz, les allophanes, l'illite-mica,
la kaolinite et les feldspaths. Mais nous signalons que l'insuffisance
des données sur le ruissellement ne permet pas de conclure s'il y a
migration sélectiue ou pas. Ainsi, nous pensons que seuls les prochains
travaux nous situerons mieux sur le problème.
Les représentations graphiques ( Histogramme pour sol nu
page 27 des différents éléments migrés au cours de diverses averses,l 1
présente dans l'ensemble une courbe unimodale ( un seul maximum) et
caractérise un sable hom?gène constitué surtout d'éléments de diamètre1· ;
inférieur à 200 microns. Et comme nous l'avons déjà fait rerndrquer
dans plusieurs cas, le
autorise à déterminer
~rossier ( éléments de
mauvais fonctionnement du pluviographe ne nous
le- seuil inférieur auquel migre le sable
diamètre supérieur à 200 microns ) •
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-= 28 =-
5.6. Analyse du ruissellement
.5.6.1. Influence de la (haùteur de pluie sur le ruissellement
La figure 4 montre la représentation graphique des couples de
valeurs ( lame ruissélée. Pluie utile ).
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La représentation graphique du couple lame ruisselée-hauteur de
pluie est linéaire; ce qui explique que le ruissellement est étroitement liée
à la hauteur de la précipitation. Mais·signalons que d'autres facteurs tels
que l'état d'humidité du sol, les 4tats de surface du sol ( couvert végétal,
organisatiot5pédologiques superficielles, etc••• ) intensité de la pluie, etc•••
peuvent également intervenir de façon conjointeo
...1...
-= 29 =-
5.6.1. Etude de la relation intensité de ruissellement Intensité de la
pluie.
Le tableau suivant regroupe les résultats des calculs des
intensités maximales des pluies et des intensités maximales de ruissellement
enrégistrées lors de chaque crue.
Dates Intensité du ruissel- Intensité de lalement en mm/Mn pluie mm/Mn.
29.9.91 0,10
03.10.91 2,00 2,3
08.10.91 0,09
10.10.91 0,34
13.10.91 0,59
17.10.91 0,50
18.10.91 0,<?5
23.10.91 0,12
27.10.91 0,23
01.11.91 O,Cfl Q',5
04.11.91 ·0,23 0-1 5
En effet, ce tableau devait nous permettre de déterminer
les intensités limites de ruissellement c.à.d.les seuils limites des
intensités au dessus desquels le ruissellement à toujour lieu et en
dessous duquel le ruissellement ne se produit pas.
Mais- comme nous l'avons suffisamment souligné pour les cas
précédents, le manque de données sur les intensités maximales des
pluies en certaines périodes ne permet d'estimer ces valeurs probablement
caractéristiques pour les collines de Bangui•
.. .1..
- 30 -
CONCLUSION
L'étude préliminaire de l'érosion et de dégradation des collines
de Bangui qui vient d'être réalisée sur financement et appui technique de
l'Institut Français de Recherche Scientifique pour le Devéloppement en
Coopération (o. R.S.T.O.M) en collaboration avec le Bureau National de Pédologie
et de Conservation des Sols, est un avànt projet destiné à l'obtention d'un
contrat de formation-insertion.
La réalisation de ce travail permet dé dégager les conclusions suivantes.
- Sur le plan méthodologique la mesure de la lame ruissélée et de
sa turbidité n'a pu se réaliser que sur un"groupement de deux parcelles2seulement (sol nu et sol couvert) ayant chacune une surface de 1m ce qui n'est
pas très représentatif de l'ensemble des collines. Pour les prochains travaux
il serai t souhai table 'd'envisager :
• L'extention du si~e expérimental et l'augmentation du nombre de~; 1
parcelles s~lon les types d'occupation, les dégr~s de recouvrement du sol
(sol nu; sol cultivé; sols faiblement, moyennement et fortement couverts, ètc ••• )
.L'agrandissement des parcelles expérimentales, ce qui permettra de
mesurer l'effet de la pente sur le ruissellement et l'érosion•
.-- Sur le plan des résultats techniques de cette étude, il ressort que:
• le ruissellement et l'érosion les plus élevés ont lieu lorsque le
sol est humide et soumis à une succession de pluies;
• la végétation protège bien les sols au niveau des collines màlgré
les pentes relativement fortes;
• le tonnage global de matières transportées ( 19,2 t /ha/an )
en sol nu est" très él~vé ;
• les valeurs des concentrations moyennes par crue sont fortes aU"
début et au milieu de la campagne (fragilité des sols) et faibles vers la fin
( a~erbement des mini - parcelles)
• ·1 'analy~e bivariée des couples (lame ruisselée, érosion) et
(lame ruisselée, conc~ntrationmoyenne) montre que l'éro~ion est f~nction du
ruissellement•
• le mauvais fonctionnement du pluviographe en certains périodes "
ne" ~perm~t .pas une fme analyse du phénomène érosif.. (reparti tion des" "plui~s érosives)
~ .De "ce qui ·précéd~, nous pef!.sons que la fourniture d'un éq1:1ipement
expérimental en nombre suffisant avant le demarrage de la nouvelle campagne est
une nécessité.
-= 31 =-
GIL (N.), 1986
KELLEY, 1983
BIBLlOORAPHIE
:- Aménagement des bassins versants
Conservation des Sols et des Eaux
FAO. Bull. pédol. nO 44 Rôme
p. 231
:- Garder la terre en vie
L'érosion des sols, ses causes et ses
remèdes.
FAO - Bull. pédol. nO 50 Rôme
p. 95
KOKAMY-YAMBERE (S.), 1990 :- Reconnaissance des principales formes
d'érosion et de dégradation des collines
de Bangui.
Bureau National de Pédologie et de
Conservation des Sols.
Projet PNUD/FAO/CAF/82/007
Rapport technique nO 9
p. 15 + Annexes.
Ministère de la Coop~ration,
1979 :- Conservation des Sols au sud du Saharà
CFFT, Paris
p. 295
[~.<.
ROOSE (E.), 1977
THEBE (B.), 1987
J
:- Erosion et ruissellement en Afrique de
l'Ouest
ORSTŒ·! - Paris. p. 108
:- Hydrodynamique de quelques sols du Nord
Cameroun.
Basain versant de. Monda. Contribution à
l'étude de Transf~rt d'échelles
Academie de Montpellier
Université des Sciences et Techniques du
Languedoc.