evaluation des masters de l'université d’auvergne ... · gestion des collectivités...

73
Section des Formations et des diplômes Évaluation des masters de l'Université d’Auvergne – Clermont-Ferrand I juin 2008

Upload: ledang

Post on 10-Sep-2018

217 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters de l'Université d’Auvergne – Clermont-Ferrand I

juin 2008

Section des Formations et des diplômes

Évaluation des masters de l'Université d’Auvergne – Clermont-Ferrand I

juin 2008

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : CLERMONT-FERRAND

Établissement : Clermont-Ferrand 1

Demande n° 20040806

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Droit public

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Le master droit public succède au master gouvernance publique en reprenant certaines des spécialités préexistantes et en y ajoutant une nouvelle.

Les objectifs scientifiques de la mention ne sont pas énoncés de manière suffisamment précise dans le dossier. Il convient donc de se reporter aux objectifs de chaque spécialité pour en deviner la cohérence d'ensemble.

Le choix retenu par les porteurs du projet est celui de l'abandon de la distinction "master recherche" / "master professionnel".

Tout en se gardant de pécher par excès d'optimisme, ont peut raisonnablement considérer que le master ouvrira aux étudiants qui en suivront les enseignements des débouchés nombreux et variés. Ce point est indiscutablement à mettre au crédit des responsables du diplôme soumis à habilitation.

Les porteurs du projet envisagent de recruter, selon des modalités classiques, une centaine d'étudiants provenant d'horizons universitaires très variés (IEP, IUP, LAP, VAE-VAP…).

Le master est bien positionné, structuré en parcours dont la cohérence aurait toutefois gagné à être précisée (infra).

S'agissant de l'organisation pédagogique des cursus, on se félicitera du rééquilibrage entre cours et séminaires dont la durée a été unifiée à 25 heures. L'attrait des quatre spécialités est toutefois variable ; de même que l'on peut se demander si le parcours "droit du patrimoine historique et culturel" n'aurait pas, compte tenu de sa cohérence, mérité une spécialité. Du reste, son articulation avec les deux autres parcours de la spécialité "droit, économie et gestion des collectivités territoriales" apparaît quelque peu problématique.

Si le partage entre tronc commun et options est perçu comme équilibré, les porteurs du projet sont encouragés à favoriser, dans la mesure du possible, une mutualisation plus soutenue.

2

Les contenus des spécialités et des parcours sont riches. Il convient, néanmoins, de veiller à leur intelligibilité en évitant notamment les intitulés redondants et/ou obscurs.

L'ouverture internationale ne compte pas au nombre des objectifs affichés par le master. Il serait toutefois opportun que les responsables de la spécialité "droit comparé et politique internationale" prêtent plus grande attention à cette exigence. Dans cette perspective, on relève avec satisfaction qu'une place importante est réservée à l'enseignement des langues étrangères.

Le dossier est relativement vague sur l'adossement de la formation examinée à la recherche. On peut, cependant, imaginer que le master sera étroitement adossé à au Centre Michel de l’Hospital dont on sait qu'il résulte du regroupement de trois équipes préexistantes. Cette initiative constitue un effort méritoire visant à (re)fédérer les forces de la Faculté de droit de Clermont-Ferrand autour d’un projet institutionnellement ambitieux et placé sous le signe d’une pluridisciplinarité riche de promesses. Le succès du master dépendra de la capacité de cette nouvelle EA à en favoriser un développement continu.

La qualité de l'équipe pédagogique, placée sous la direction du Président honoraire de l’Université et Doyen honoraire de la Faculté de droit et de science politique de Clermont-Ferrand, est probablement un gage de réussite du projet. Cette équipe sollicite à la fois des enseignants-chercheurs confirmés et, selon les spécialités, des professionnels. Cette dualité devrait permettre d'offrir aux étudiants un enseignement en prise avec les réalités de la pratique juridique sans rien sacrifier des exigences d'une approche universitaire rigoureuse.

Placé dans un environnement favorable, ce master ne manque pas d'atouts :

• L’offre de formation du master droit public est variée et couvre de nombreuses branches du droit public.

• La maquette examinée atteste d'un louable souci de pluridisciplinarité.

• Association heureuse de professionnels et d'enseignants-chercheurs

• Liens probables entre le master et une équipe d'accueil dont on peut attendre qu'elle relance décisivement la recherche juridique à l'Université de Clermont-Ferrand.

• Le caractère très porteur de certaines des spécialités (ex. « droit du secteur sanitaire et social »)

• L'enseignement systématique des langues étrangères

• Les publics visés par l’offre de formation sont nombreux et variés.

Ces éléments positifs ne doivent pas masquer un certain nombre de points faibles :

• Des intitulés de cours parfois trop imprécis ou redondants

• Une spécialité « droit économie et gestion des collectivités territoriales » dont l'architecture devrait être repensée, d'une part, en tenant compte de la nécessité de mieux articuler l'un par rapport à l'autre les parcours droit et économie, en réfléchissant, d'autre part, à l'opportunité d'en détacher le parcours "droit du patrimoine historique et culturel".

• Un effort pourrait encore être fait dans le sens d'une mutualisation plus poussée.

3

Avis par spécialité

Droit comparé et politique internationale

Appréciation : A

Les points forts sont :

• La spécialité est ambitieuse.

• Les enseignements proposés sont variés.

• Les deux parcours (« analyse et prospective internationales » ; « droits fondamentaux, européens et comparés ») sont distincts et bien positionnés.

• Le fait de proposer des enseignements en anglais est un point très favorable qui doit être largement encouragé.

• L’équipe pédagogique est solide.

• Les compétences diversifiées et utiles.

Les points faibles sont :

• Le parcours « Droits fondamentaux, européens et comparés » risque de rencontrer des difficultés de recrutement au regard des flux de l’année 2006-2007.

• Il est difficile d’apprécier le devenir des étudiants diplômés : aucune donnée n’est fournie à l’appui du dossier.

• Les conditions d’adossement de la spécialité à une équipe de recherche sont insuffisamment explicitées dans le dossier. Toutefois, ce point faible n’en est qu’apparemment un dans la mesure où la spécialité correspond à deux axes de recherche de l’équipe d’accueil.

• On regrettera l’absence de mention à des partenariats avec des institutions internationales, des ONG, etc.

Il semble que le parcours « Analyse et prospectives internationales » rencontre un public plus large que le parcours « droit fondamentaux ». La modestie des effectifs dans le second parcours ne met nullement en cause la qualité de la formation dispensée et la justification du maintien au sein d’une grande faculté de droit d’un enseignement dédié à l’étude des droits fondamentaux.

Même si elle ne fait aucun doute, l’articulation de la spécialité par rapport aux axes de recherches de l’équipe de rattachement gagnerait à être plus clairement valorisée.

4

Droit de l’administration et de la justice

Appréciation : A

Avis favorable.

Les points forts sont :

• La multidisciplinarité

• L’expérience de la formation existant précédemment en ce domaine

• Un enseignement solide sur les matières fondamentales du droit public et du droit privé

• L’objectif (la préparation des étudiants aux métiers de la justice et de l’administration) appréhendé avec clarté.

Les points faibles sont :

• Un nombre trop réduit d’intervenants extérieurs

• Un master ne s’insérant pas réellement dans les axes de recherche de l’équipe. Le pourrait-il compte tenu de son objectif très orienté vers la préparation des étudiants aux carrières de la haute fonction publique et aux métiers de la justice ?

Fort de l’expérience d’une équipe pédagogique de haut niveau, ce master devrait continuer à intéresser un nombre (modeste) d’étudiants trouvant là une formation de qualité. Il serait toutefois souhaitable que les responsables de la spécialité suscitent plus de collaborations extérieures et inscrivent plus nettement le master dans le cadre de la politique de recherche du centre Michel de l’Hospital.

Droit du secteur sanitaire et social

Appréciation : A

Avis très favorable.

Les points forts sont :

• La spécialité a un objectif, un contenu précis et clairement délimité.

• Les enseignements sont bien adaptés aux objectifs poursuivis.

• Les débouchés sont nombreux et offrent de bonnes possibilités aux étudiants.

• L’équipe pédagogique est solide.

Les points faibles sont :

• L’adossement à la recherche ne semble pas encore mis en place. Il conviendrait de le faire.

• L’équipe pédagogique constituée pour l’heure d’enseignants de rang B devrait être renforcée par des professeurs.

La spécialité est intéressante et bien construite. Des débouchés nombreux et variés sont envisageables.

5

Droit, économie et gestion des collectivités territoriales

Appréciation : B

Avis favorable sous réserve.

Les points forts sont :

• La spécialité est certainement justifiée dans son principe.

• Les collectivités territoriales sont sources d’emploi et les formations qui visent à répondre aux besoins de ces collectivités sont indispensables. Il est donc nécessaire de maintenir une formation en ce sens.

• Les cours proposés sont variés et répondent à des besoins certains.

• Le parcours droit du patrimoine culturel est également pleinement justifié.

Les points faibles sont :

• La distinction des parcours droit et économie demanderait à être précisée.

• Les intitulés et les contenus de certains cours doivent être revus car trop vagues ou redondants

• La cohérence de ces deux parcours avec le parcours patrimoine reste à démontrer. Il semble qu’il y ait une construction de circonstances.

Le rapporteur est d’avis de scinder la spécialité telle qu’elle est présentée. Il faudrait une spécialité « Droit, économie et gestion des collectivités territoriales » et une spécialité autonome « droit du patrimoine » qui semble bien avoir sa propre logique. Les enseignements proposés en témoignent. Dans ces conditions, sous réserve d’aménager la cohérence de certains enseignements, les deux spécialités ainsi séparées se justifieraient pleinement. Les flux semblent positifs dans les deux cas et permettent d’espérer un vivier d’étudiants conséquent.

6

Recommandations

• Il semble nécessaire d’apporter à la spécialité « collectivités territoriales » les adaptations permettant d’en assurer parfaitement la cohérence et la lisibilité.

• Les porteurs du projet gagneraient, par ailleurs, à valoriser l’enracinement du master dans un environnement propice, grâce à la création d’une équipe fédérant les énergies, au développement d’une recherche pérenne et de qualité.

7

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : CLERMONT-FERRAND

Établissement : Clermont-Ferrand 1

Demande n° 20040913

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Droit privé

Avis Aeres

Appréciation A, B ou C : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Le constat général est contrasté.

Les effectifs attendus sont corrects, pour une université de cette taille et favorable à un suivi renforcé des étudiants : 289 étudiants en M1 et M2 mentionnés dans le bilan ; 185 à 195 étudiants attendus en tout dans les quatre spécialités. Cependant, on observe à travers le bilan que le nombre d’étudiants inscrits en M2 est plus important que celui des M1. Cette progression pourrait s’expliquer par une très forte capacité d’attraction nationale des formations de M2 mais elle peut aussi masquer un manque réel de sélection des candidats au M2 dont le processus d’admission n’est pas renseigné. Cette situation peut être problématique dans le sens où elle ne fait pas apparaître une recherche d’excellence, mais plutôt une offre de formation en M2 qui dépasse le vivier d’étudiants ayant réussi le M1.

Dans l’ensemble les contenus sont classiques et organisés de manière assez complète suivant une progression satisfaisante. La part d’enseignements en tronc commun est importante, du fait de l’objectif avancé d’une spécialisation progressive et renforcée seulement en quatrième semestre de Master, ce qui est parfaitement logique au regard de la transversalité des thématiques érigées en spécialités.

La progression vers une spécialisation repoussée en semestre 4 pour éviter un cloisonnement des études et donner aux étudiants un socle de connaissances permettant leur bonne adaptation au secteur professionnel auquel ils se destinent paraît justifiée et bien adaptée aux caractéristiques de l’université Clermontoise et à son offre de Masters en droit privé. Certains parcours sont très cohérents (droit social) alors que d’autres sont hétéroclites ou font largement doublon entre spécialités de M2.

2

Le choix des quatre spécialités internes qui correspondent à des regroupements autour de disciplines traditionnellement bien représentées est cohérent, de même que l’absence de distinction entre masters recherches et masters professionnels, eu égard aux ressources de l’université et à ses débouchés.

L’organisation pédagogique des cursus est concevable, même si l’on ne perçoit pas bien ce qui sépare les séminaires proposés des travaux dirigés traditionnels et si la durée des enseignements magistraux unifiée à 25 heures risque de rendre difficile une présentation complète et utile de certaines matières complexes ou en voie de renouvellement. De même, le remplacement des travaux dirigés (qui ont fait leur preuve) par des séminaires dont on n’aperçoit pas réellement le contenu et la pédagogie n’est pas suffisamment expliqué dans le dossier.

Le Master est adossé au Centre Michel de l’Hospital - Laboratoire de recherche en sciences juridiques, historiques et politiques d’Auvergne. Le Centre de Droit des affaires de l’université (EA) a rejoint cette équipe de recherche qui est en voie de constitution, ce dont il faut souhaiter qu’il résulte des effets d’entraînement. Néanmoins, pour l’instant, la faiblesse du volet recherche du Master est manifeste.

Les objectifs professionnels et débouchés visés sont tout à fait crédibles au regard des forces de l’université et de son environnement.

L’ouverture internationale n’est pas très visible, ce qui est toutefois compréhensible eu égard aux objectifs essentiellement professionnalisant du Master et à l’absence d’une spécialisation très marquée dans l’offre de diplôme.

Les points forts sont :

• Le souci d’offrir des formations professionnalisantes en adéquation avec les moyens de l’université et les besoins économiques régionaux.

• Les formations à forte cohérence disciplinaire (droit social) ou à forts débouchés professionnels (droit bancaire, droit notarial).

Les points faibles sont :

• Le fait que certaines spécialités (droit de l’administration et de la justice) ou parcours (droit civil) peinent à trouver leur place dans un cursus universitaire cohérent. Ces formations, si elles ne peuvent être qualifiées d’inutiles, font perdent au master « droit privé » sa cohérence et en diminue la qualité globale. Cet avis sera complété dans les fiches relatives à ces spécialités.

• L’attractivité et l’offre dans le domaine de la recherche

• L’insuffisance de l’ouverture internationale.

Globalement, le bilan est positif dans la mesure où l’ambition du master de droit privé de l’université est principalement de fournir des diplômes professionnalisant et où l’offre de formation paraît adaptée à des besoins et débouchés avérés

3

Avis par spécialité

Droit civil et notarial

Appréciation : B (A pour le parcours droit notarial, C pour le parcours droit civil)

Points forts :

• La cohérence du parcours notarial (réserve faite de l’exclusion de la gestion du patrimoine qui ne fait pas double emploi avec les autres enseignements délivrés) et de l’offre d’enseignement à visée professionnelle.

• Le point fort de la formation tient principalement dans son parcours « droit notarial » cohérent et avec des débouchés professionnels.

Points faibles:

• La dimension recherche destinée à soutenir le parcours droit civil.

• Le parcours « droit civil » dont l’objectif n’est pas affiché. S’agit-il d’une formation « fourre tout » pour les étudiants indécis ? d’une formation destinée à former de futurs doctorants ? Qu’elle qu’en soit la finalité, ce parcours semble avoir été conçu plus pour les enseignants qui dispensent des cours que pour des étudiants en recherche d’une spécialisation.

Avis favorable avec recommandation d’approfondir autant que possible les moyens d’intensification et de stimulation de la recherche et nécessité impérative de revoir le parcours droit civil, voire de le fusionner avec la spécialité suivante.

Droit de l’administration et de la justice

Appréciation : B

Points forts :

• La connaissance des intervenants, des attentes aux concours de la fonction publique et des besoins des professions auxquelles ils préparent.

Point faible :

• Le contenu est assez décousu et disparate.

Avis favorable sous réserve d’une ferme incitation à établir plus de cohérence dans les parcours de formation.

4

Droit de l’entreprise

Appréciation : A

Points forts:

• La taille critique.

• La spécialité « droit de l’entreprise » qui est à fort débouchés professionnels.

• Des spécialisations porteuses comme la fiscalité ou le droit bancaire.

Point faible :

• La répartition des enseignements au cours des quatre semestres qui ne paraît pas répondre à une progression logique évidente.

Droit social Appréciation : A

Points forts :

• Homogénéité de la formation et cohérence du dispositif.

• Professionnalisation de l’enseignement.

• Débouchés professionnels.

Points faibles :

• Faible investissement en recherche.

• Absence d’une différenciation sur les parcours et sur l’orientation des étudiants vers l’entreprise, l’administration ou la carrière académique.

Avis favorable, mais une création des parcours en fonction des débouchés professionnels pourrait améliorer cette formation qui présente de réelles qualités.

5

Recommandations

• Réorganiser la formation en droit privé général en réunissant les parcours « droit civil » et « droit et justice » pour laisser la préparation des examens et concours de l’administration et de la justice aux formations non-diplômantes dont elles relèvent (IEJ, CEPAG…).

• Réorganiser la spécialité « droit de l’entreprise » autour de deux semestres de formation générale au droit de l’entreprise (S1 et S2) et de deux semestres clairement orientés vers le droit bancaire (S3 et S4) et/ou la fiscalité. Un tel cursus gagnerait en cohérence et en excellence (plus grande sélectivité et spécialisation).

• Développer des thématiques communes dans le cadre du laboratoire d’accueil du master de manière à dynamiser la recherche.

• Veiller, dans les recrutements à venir, au renforcement des spécialisations.

6

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : CLERMONT-FERRAND

Établissement : Clermont-Ferrand 1

Demande n° 20042467

Domaine : Sciences, technologie, santé

Mention :Nutrition et sciences des aliments

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : B

L’avis général concernant cette mention « Nutrition et Sciences des Aliments » est favorable.

Néanmoins, des points faibles existent, tout particulièrement ceux relatifs à la spécialité « Nutrition animale et élevage » mais aussi quelques autres qui concernent les spécialités avec des effectifs relativement faibles (SA et EPAT).

La création du pôle « ESTIVE » est un atout certain pour la demande d’habilitation d’une nouvelle spécialité « Nutrition animale et élevage » mais ne suffit pas, à la lecture du dossier, pour présager de l’attraction des étudiants pour cette formation. La mise en place d’UE optionnelles ayant pour vocation de spécialiser une partie des futurs diplômés des spécialités « Sciences des aliments » et « Nutrition humaine et santé » serait une alternative envisageable qui permettrait de couvrir les champs disciplinaires intéressés.

L’ouverture européenne doit être mise en valeur et mieux utilisée pour attirer des étudiants.

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

L’excellente intégration de ce master dans les politiques d'établissement et dans le contexte régional est associée à une volonté affichée d’étendre ce contexte aux plans national et européen grâce à des objectifs professionnels très cohérents.

Les atouts de ce master résident notamment dans un bon adossement recherche. De plus, l’implantation locale et européenne est très bonne. La pratique de l’anglais fait l’objet d’une attention particulière.

Les Bilans de recrutement sont globalement bons, en particulier pour les spécialités « Recherche » déjà habilitées avec une poursuite importante en Doctorat. Par ailleurs, il faut noter un effort de mutualisation d’UE en M1 pour les 6 Spécialités.

2

Mais, des défaillances sont à formaliser. Tout d’abord, le dossier manque d’homogénéité rédactionnelle entre les différentes spécialités. Il est parfois difficile de trouver toutes les informations nécessaires à l’évaluation du dossier, même s’il est manifestement complet. De plus, les équipes de recherche associées sont insuffisamment décrites.

Ensuite, les flux attendus pour les 6 spécialités sont faibles. En termes d’effectifs, cela représente 40 étudiants en M1 pour les 6 spécialités avec un bilan de 33 étudiants en moyenne pour les 7 dernières années ; les responsables doivent être amenés à une certaine prudence.

Concernant l’ouverture d’une nouvelle spécialité (NA), elle ne paraît pas suffisamment justifiée en l’état.

Pour finir, il existe un grand nombre d'UE. Par ailleurs, beaucoup d’UE présentent un pourcentage de TD trop faible (≤ 25%, voire nulle) ne privilégiant pas l’analyse de données. Sont concernées les UE « aliments et valeurs nutritionnelles », « nutrition humaines et pathologies », « régulations des gènes par les nutriments », « microbiologie et sécurité des aliments », « reproduction, lactation et croissance », « nutrition et métabolisme des nutriments chez les ruminants », « santé animale et toxicologie », « zootechnie : conduite d’élevage et épidémiologie », « fonctions orales et nutrition », « nutrition, activité physique et sport », « traceurs, exploration fonctionnelle et métabolique », « transgénèse, clonage et modèles animaux », « génétique et physiopathologie infectieuse », « risque, santé et environnement », « systèmes de production et caractéristiques des produits agricoles ».

Ce point est particulièrement important puisqu’il concerne toutes les spécialités et suppose une évolution.

3

Avis par spécialité

Développement de produits pharmaceutiques et nutritionnels

Appréciation : A

La spécialité « DPPN » présente pour les 8 dernières promotions des résultats positifs en matière de recrutement, établis sur la base des statistiques du DESS initial puis du M2P.

Cependant, la baisse significative observée pour les deux dernières promotions avec 50 % « seulement » de recrutement est inquiétante. L’aspect international de la formation paraît faible malgré un effort manifeste sur la pratique de l’anglais. Il n’est pas mentionné le pourcentage de stages réalisés à l’étranger.

L’avis est favorable.

Entreprises de produits alimentaires du terroir

Appréciation : A

L’avis est favorable concernant cette spécialité. Le bilan du devenir des étudiants est bon même s’il s’échelonne sur 2 années. La participation à divers salons professionnels est un atout.

Néanmoins, les effectifs apparaissent limités malgré un faible recul.

Les 3 ans de fonctionnement de M2P avec un débouché professionnel semblent satisfaisants.

Mais l’aspect international de la formation paraît faible malgré un effort manifeste sur la pratique de l’anglais. Il n’est pas mentionné le pourcentage de stages réalisés à l’étranger.

Nutrition animale et élevage

Appréciation : C

L’avis est interrogatif dans l’état du dossier ; en effet, le besoin de créer une spécialité distincte n’apparait pas évident. Elle n'est peut-être pas une priorité et il n’y a pas encore assez de recul pour bien juger de son intérêt, bien que la création en 2006 du pôle « ESTIVE » (Enseignement, Science, Technologie et Innovation dans les domaines du Vivant et de l’Environnement) soit appréciée.

Par ailleurs, le risque d’une dilution des étudiants par la création de cette 6ème spécialité, alors que les effectifs globaux de la mention NSA sont déjà faibles, est réel.

Les responsables de cette spécialité espèrent 5 étudiants pour la 1ère année, supposant un recrutement local très limité malgré l’excellente implantation de la mention. Bien qu’une élévation progressive soit visée entre 2008 et 2011, aucun argument n’est avancé permettant d’être objectivement optimiste.

Il y a une absence de courriers de soutien de futures structures de recrutement.

L’orientation est limitée vers l’étranger.

4

Nutrition humaine et santé

Appréciation : A

L’avis est favorable concernant la spécialité « NH ». Il existe une bonne cohésion pédagogique ainsi qu’une bonne cohésion L/M/D. Concernant le devenir des étudiants, le bilan est apparemment bon mais il doit être précisé dans le dossier. Les effectifs sont stables. Le taux de placement des étudiants pour la poursuite en thèse, puis des doctorants sur des postes de chercheurs est très bon.

Néanmoins, des points faibles sont à noter comme le fait que le stage de 6 mois se fasse « éventuellement » à l’étranger. Cette possibilité devrait être davantage exploitée.

La liste exhaustive des laboratoires de recherche sur lesquels s’adossent la spécialité n’est pas clairement fournie, rendant difficile l’évaluation de la pertinence de l’adossement.

L’équipe pédagogique n’est pas clairement définie.

Le devenir des étudiants devrait être précisé pour la spécialité « SA » seulement.

Sciences des aliments

Appréciation : B

L’avis est favorable pour la spécialité « SA ». Une bonne cohésion pédagogique et une bonne cohésion L/M/D sont de sérieux atouts même si le bilan du devenir des étudiants, apparemment bon, doit être précisé. Le taux de placement des étudiants et des doctorants sur des postes de chercheurs est également très bon.

Pourtant, des points faibles sont relevés :

• La liste exhaustive des laboratoires de recherche sur lesquels s’adossent cette spécialité apparaît floue rendant difficile l’évaluation de la pertinence de l’adossement.

• Les effectifs sont faibles depuis 2 ans. Cela est inquiétant pour la pérennité de cette spécialité.

• Sur la base des effectifs des Licences locales, il serait judicieux de faire des prévisions sur les deux années à venir.

• L’équipe pédagogique n’est pas clairement définie.

• Le devenir des étudiants devrait être précisé pour la spécialité SA seulement.

Sciences du risque dans le domaine de la santé

Appréciation : A

L’avis est favorable. Cette spécialité répond à une demande particulière de métiers émergents et propose une formation complète permettant l’acquisition de connaissances théoriques et pratiques spécifiques. La formation est complète et équilibrée malgré l’absence d’options en M2. Ainsi, les 2 ans de fonctionnement de M2P ont démontré un débouché professionnel qui semble satisfaisant.

L’effectif 2006-2007 est encourageant. Bien que le recul soit faible, le bilan recommande une certaine prudence et devrait amener les responsables de cette spécialité à limiter les effectifs à 12-13 étudiants par promotion.

Néanmoins, aucune option n’est proposée, ce qui risque d’entraîner une « standardisation » des diplômés et à terme de limiter les recrutements éventuels.

De plus, l’ouverture sur l’étranger est faible malgré un effort patent sur l’anglais.

5

Recommandations

• Un suivi attentif des effectifs des 6 spécialités semble nécessaire en cette période de baisse des inscrits dans les formations scientifiques des universités françaises.

• La bonne implantation européenne de la Mention devrait être mieux mise en évidence pour chacune des spécialités (bilan des échanges, programmes ERASMUS,….).

• Afin d’augmenter le taux de recrutement, il est recommandé d’élargir les débouchés potentiels et d’ouvrir davantage la formation à l’échelle européenne (ERASMUS ou accords spécifiques). La mise en place d’UE optionnelles spécifiques pourrait panacher le profil des diplômés et faciliter leur insertion professionnelle.

• Les spécialités « professionnelles » devraient mieux montrer leur implantation à l’échelle nationale et internationale (l’échelle régionale est bien documentée).

• Chaque spécialité « professionnelle » doit davantage mettre en exergue l’attente des structures de recrutement, par exemple par le biais de courriers de soutien.

• Compte tenu des effectifs attendus et des bilans disponibles, la spécialité « NA » doit impérativement apporter les preuves d’un réel besoin à l’échelle nationale de la pertinence d’une demande d’une nouvelle habilitation. Une alternative pour les responsables de la mention pourrait être de s’appuyer sur un jeu d’UE optionnelles pour pouvoir panacher la formation des diplômés entre nutrition humaine et nutrition animale.

• La fonction et le degré d’implication de chaque membre de l’équipe pédagogique par spécialité doivent être précisés.

• Il est souhaitable d’augmenter la part des TD.

• Les éventuelles inscriptions d’étudiants en S2 (voire en S4) doivent être mieux discutées.

6

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : CLERMONT-FERRAND

Établissement : Clermont-Ferrand 1

Demande n° 20042634

Domaine : Droit, économie gestion

Mention : Analyse économie et développement international

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C) : B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

L’Université d’Auvergne dispose d’une spécificité avérée, dans le domaine de l’économie du développement et de l’économie internationale, qui lui apporte sans conteste beaucoup en termes de lisibilité nationale, internationale et de reconnaissance académique. La bonne tenue des effectifs de M2, lors du quadriennal précédent, en atteste. Les parcours orientés vers la formation continue, lorsqu’ils sont bien établis, constituent un avantage certain, qu’il faut préserver.

Globalement, la contrepartie du peu de cours en commun est une relative richesse des cours proposés, en adéquation avec les formations proposées.

Compte tenu de l’activité du CERDI, de sa déclaration de politique scientifique déclinée en trois axes, une offre de formation appuyée sur l’économie du développement et l’économie internationale va de soi. Cependant, les parcours apparaissent davantage comme des spécialités, parfois rangées artificiellement sous un chapeau commun. De ce point de vue, la lisibilité des choix offerts aux étudiants n’est pas toujours évidente.

Les objectifs scientifiques des trois spécialités ne sont pas tous déclinés avec le même degré de précision. Toutefois, il est clair que cette offre de formation contribuera à la visibilité nationale et internationale de l’Université Clermont-Ferrand 1 et plus précisément de la faculté des sciences économiques et de gestion. L’historique de l’équipe (le CERDI) qui vient en adossement recherche à ces formations montre que cet objectif a de grandes chances d’être atteint.

L’équipe pédagogique locale, de qualité et d’expérience, est renforcée par l’intervention de nombreux extérieurs venant d’universités, d’institutions internationales, d’entreprises. C’est une des forces de cette offre de formation.

2

L’organisation pédagogique est, elle aussi, plus ou moins bien déclinée selon les spécialités et les parcours. Les travaux appliqués et à finalité professionnelle sont privilégiés. L’évaluation des enseignements semble systématisée et le suivi des étudiants (recherche de stage) bien assuré. La validation du niveau acquis en anglais (Toeic) est un point positif.

Globalement l’adossement recherche ne pose pas de problème. Toutefois les compétences « historiques » CERDI ne couvrent pas toutes les dimensions du développement. L’adossement recherche de la spécialité « Développement international » est évident, même si tous les parcours qui la composent ne sont pas à mettre sur le même plan. L’adossement recherche de la spécialité « Santé et Environnement » est moins évident, même si l’axe 3 du CERDI y correspond désormais. La production scientifique dans ces domaines reste relativement limitée. La spécialité « Analyse et expertise économique » comporte un parcours dédié à la formation continue, et un autre plus orienté sur les marchés internationaux. On peut trouver la substance nécessaire à ces parcours dans le CERDI, mais les liens recherche/formation sont ici plus distendus.

Le M1 comporte deux parcours, qui ne font pas l’objet d’une évaluation spécifique dans les fiches qui suivent et ne posent pas de problèmes particuliers. L’offre de formation comporte, en M2, trois spécialités et dix parcours. Cela semble élevé, en regard des effectifs attendus. Le document de déclaration de politique de formation pour l’Université d’Auvergne fait apparaître, pour 2005/2006, 83 admis en L1 économie-gestion, 39 en L3 d’économie, 46 en M1. En revanche, les effectifs des spécialités de M2 habilités lors du précédent quadriennal sont corrects : de 15 à 40 environ, selon les spécialités, pour 2006. Cela montre l’attractivité des formations proposées en M2. Toutefois, l’ouverture de nouveaux parcours reste ambitieuse. Sans doute faudrait-il éviter au maximum les redondances pour des parcours qui, par étudiant, représentent un investissement important (même si les informations données ne permettent pas d’apprécier pleinement cet aspect). Deux parcours ont une vocation de formation continue (« Gestion de la politique économique » et « Maîtrise d’ouvrage publique et privée » en création).

Le point « part tronc commun » est un peu confus dans le document de présentation des parcours. La proportion des cours en tronc commun est indiquée par spécialité, mais pas de façon claire : un examen attentif des cours proposés dans les différents parcours (spécialité « Développement international » notamment), n’apporte pas de réponse satisfaisante. Il s’agit donc de parcours très individualisés qui laissent parfois l’impression que les spécialités antérieures ont simplement été chapeautées par des intitulés communs, sans véritable volonté de mise en cohérence et d’économie. Les cours en options ne sont pas toujours identifiables, et le coût de l’offre de formation est difficile à apprécier.

Les objectifs professionnels et les débouchés sont généralement bien identifiés. En particulier, l’offre de formation antérieure et l’activité scientifique du CERDI ont permis de développer des liens réels avec le monde professionnel, de grandes institutions internationales ou régionales. On peut toutefois regretter qu’aucun bilan du devenir des étudiants ne soit fourni. Pour les nouveaux parcours (trois), il aurait été souhaitable d’avoir plus de détail sur le potentiel des débouchés. Chacun des parcours est décliné selon une fiche du répertoire national des certifications professionnelles.

L’activité scientifique du CERDI s’accompagne d’une véritable ouverture internationale, dont l’Université d’Auvergne ne saurait se passer.

Les principaux points forts de cette offre de formation sont :

• Un adossement recherche bien établi, grâce au CERDI, dont la structuration en trois axes s’articule bien avec les propositions de formation.

• L’existence avérée de liens bien établis avec le monde professionnel, en rapport direct avec les formations proposées (grandes institutions internationales, entreprises, cabinets de conseil, etc.).

• Une équipe pédagogique de qualité, constituée à la fois des enseignants-chercheurs et chercheurs locaux, et d’intervenants extérieurs de qualité.

• L’attractivité des formations antérieurement proposées (donc un effet de réputation) attestée par la bonne tenue des effectifs de M2.

3

Les points faibles sont :

• La logique de l’offre de formation proposée n’est pas toujours claire. Il semble que les anciennes spécialités ont été mises sous des chapeaux communs, sans que l’on comprenne vraiment la motivation des regroupements opérés.

• Les spécialités « Développement international » et « Analyse et expertise économique », qui apparaissent en partie redondantes (en terme de débouchés professionnels), même si le contenu est différencié.

• Les cours communs aux différents parcours sont relativement peu nombreux (sauf ponctuellement entre deux parcours, et pour la spécialité « Santé et Environnement »). À l’intérieur d’une même spécialité, les parcours coexistent parfois sans grand lien.

• L’adossement recherche de la spécialité « Santé et environnement » est moins assuré que celui de la spécialité « Développement international ».

• La création de trois nouveaux parcours porte le nombre total de parcours à dix, soit presque dix spécialités de M2, compte tenu de la spécificité de chacun des parcours, ce qui paraît beaucoup.

L’avis global est favorable, avec toutefois, ponctuellement, quelques réserves.

L’adossement recherche, est bien établi, au travers du CERDI, du moins globalement. L’activité du CERDI, tourné vers le développement et l’international, contribue grandement à la lisibilité nationale et internationale de l’Université d’Auvergne.

L’organisation pédagogique des cursus est globalement satisfaisante, mais reste parfois hétérogène. L’évaluation des enseignements ne semble pas diffuser à toutes les spécialités et parcours selon les mêmes modalités. La validation du niveau d’anglais par le Toeic est en revanche une bonne chose.

L’aspect professionnalisant des diplômes est bien avéré, même si aucune information n’est fournie sur le devenir des étudiants. La mise en place d’un bureau de l’insertion professionnelle devrait améliorer les choses.

Enfin, l’orientation de cette offre de formation se prête naturellement à une ouverture internationale marquée et réelle. Les intervenants extérieurs sont de qualité et les relations avec les milieux professionnels pertinents apparaissent établies de longue date.

Au total, cependant, la structuration de dix parcours sous trois chapeaux communs semble assez artificielle, et donne l’impression d’un certain surdimensionnement (malgré le succès des M2 du quadriennal précédent). Au-delà du dynamisme dont fait preuve cette offre de formation, ce surdimensionnement est aussi l’expression d’une certaine inertie qu’il faudrait dépasser.

4

Avis par spécialité

Développement international

Appréciation : B

Points forts :

• La bonne tenue des effectifs de M2, lors du précédent quadriennal témoigne de l’attractivité des parcours proposés (pour ceux qui existaient sous forme de spécialité) au sein de cette spécialité.

• L’appui recherche ne pose pas de problème, globalement.

• L’offre de formation repose par ailleurs sur des liens bien établis, depuis longtemps, avec le monde professionnel, et les institutions internationales de premier rang dans le domaine du développement.

Points faibles :

• Le chapeau commun « Développement international » ne suffit pas à assurer la cohérence globale de cette spécialité.

• Les parcours continuent à ressembler plus à des spécialités qu’à des parcours de formation au sein d’une même spécialité.

• La création de deux nouveaux parcours (le parcours « Médias et développement international » étant original) devrait être argumentée par des éléments mieux quantifiés sur le vivier de recrutement.

L’avis global est favorable, notamment en raison de l’appui recherche bien structuré et des relations avec le monde professionnel dont bénéficie cette spécialité. Mais, l’effort de restructuration des formations aurait du être plus poussé, et faire apparaître de vraies synergies entre tous les parcours. L’ensemble sera coûteux.

Economie de la santé et environnement

Appréciation : B

Points forts :

• Les thématiques retenues correspondent à des évolutions en cours, très structurantes, dans le domaine de la santé et de l’environnement. Sur un plan international cela correspond notamment à une partie des objectifs du millénaire.

• Les effectifs sur le dernier quadriennal sont corrects.

Points faibles :

• L’appui recherche de ce parcours est relativement faible.

• Les compétences du CERDI dans le domaine du développement durable, malgré la déclaration de politique scientifique de ce dernier, ne sont pas encore avérées.

• Les relations avec les autres spécialités ne sont pas claires.

L’avis global est favorable, mais les aspects santé et environnement ne relèvent pas des compétences « historiques » du CERDI. Cette spécialité gagnerait en lisibilité externe et en cohérence avec le reste de l’offre de formation si elle gardait clairement une orientation « pays en transition et pays en développement ».

5

Analyse et expertise économiques

Appréciation : C

Le principal point fort de cette spécialité réside dans l’orientation de ses parcours vers des publics ou des emplois spécialisés (marchés internationaux pour le parcours « Stratégies économiques et financières internationales » ; maîtrise d’ouvrage dans les pays en développement pour le parcours « Maîtrise d’ouvrage publique et privée ». L’orientation formation continue du second parcours est à son avantage.

En revanche, les deux parcours de la spécialité sont très disjoints et un chapeau commun se justifie peu. Par ailleurs on ne voit pas les liens avec les autres spécialités et l’appui recherche n’est pas totalement clair.

L’avis est réservé en l’état. L’équipe pédagogique est bien sûr de qualité, mais le document reste succinct, certains points n’étant pas suffisamment précisés (horaires des cours, par exemple). Les relations avec les autres spécialités ne sont pas indiquées, et on peut craindre une certaine redondance avec d’autres parcours (« Analyse et gestion de projets » ou encore « Gestion de la politique économique »). Bien évidemment, un projet de formation continue, dès lors qu’il est financé et bien construit, reste intéressant à mettre en place.

6

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : CLERMONT-FERRAND

Établissement : Clermont-Ferrand 1

Demande n°20080022

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Santé publique

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B L’avis général concernant cette mention est réservé mais sans opposition.

Ce master est issu d’enseignements préexistants : UE isolée de M1 « initiation à la recherche clinique » pour le M1 ; M2 professionnel « éducation à la santé en milieu scolaire » pour le M2 professionnel spécialité « éducation à la santé des enfants, adolescents et jeunes adultes » ; DIU « évaluation des pratiques en santé » pour le M2 professionnel spécialité « évaluation en santé ». Il est susceptible de répondre aux besoins croissants en termes de formation à l’évaluation des systèmes et programmes de santé ainsi qu’en termes d’éducation à la santé notamment à destination des enfants et des adolescents.

Toutefois, des points faibles doivent impérativement être pris en compte :

Il ressort que la majorité des étudiants susceptibles de suivre ce master sont d’ores et déjà insérés dans la vie professionnelle et au delà de l’intérêt évident en termes de formation continue, la valeur ajoutée de l’obtention d’un master n’apparaît pas clairement.

La structuration du master est donc à revoir. Il doit constituer un ensemble cohérent vis à vis de toutes les formations de M2 susceptibles d’être rassemblées autour de la « santé publique ». C’est ainsi qu’il perdra son caractère tubulaire et s’inscrira dans une vraie logique LMD, sans perdre la pertinence de son positionnement professionnel justifié. Il s’élargira ainsi à la formation initiale, s’offrant, par la même, la possibilité d’augmenter les flux d’étudiants formés.

Enfin, l’adossement à la recherche devra être formalisé vis à vis des collectifs et pas seulement des individus. L’ouverture internationale devrait en bénéficier.

2

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Ce master s’inscrit dans une politique de restructuration de l’offre de formation de l’université d’Auvergne (2 domaines contre 5 auparavant) et dans une politique de rapprochement avec l’université Blaise Pascal. Ainsi l’offre de formation au niveau master a été modifiée, avec un seul domaine élargi à la technologie (sciences/technologies/santé) pour 2800 étudiants attendus, 5 mentions de master et 13 spécialités.

Un master en Santé publique se justifie tout à fait, mais la structure proposée, avec un M1 qui permet non seulement de postuler en M2 du même master, mais aussi de postuler dans d’autres masters composés de la seule année M2, est surprenante. Pourquoi ne pas avoir rassemblé dans un même master « Santé publique » toutes les spécialités auxquels le M1 de ce master donne accès, voire rassemblé d’autres M1 s’il en existe ?

Cette structuration du diplôme aurait offert plus de possibilités d’échange et plus de choix de différenciation entre les étudiants. De plus, elle aurait permis de réduire la structure tubulaire de la formation et de mieux respecter les notions d’UE d’ossature, d’UE dites de différenciation et les UE libres. Ainsi, le schéma LMD aurait été mieux respecté, d’autant plus que seul l’intitulé de mention « Santé publique » est reconnu. Les autres intitulés sont ceux de spécialités.

Le dossier mentionne justement la proposition de créer un vrai Master (M1+M2) par la possibilité de regrouper encore une spécialité d’un autre master liée à la santé publique. Pourquoi ne pas l’avoir mise en œuvre dès maintenant ?

La qualité de l’encadrement et de l’organisation pédagogique est à souligner. Les objectifs professionnels ainsi que les débouchés potentiels sont pertinents. L’adossement aux structures institutionnelles de santé et de l’éducation semble se justifier par une forte identité de ce master autour des 2 pôles que sont « éducation » et « santé publique ».

L’appui sur le monde professionnel est bien présent, plus de 50 % de professionnels étant impliqués dans l’enseignement.

L’origine potentielle des étudiants est diversifiée et le recrutement varié (formation initiale, internat médecine odontologie, formation continue).

Un projet de charte qualité et d’un bureau d’insertion professionnelle sont en cours. Dans cette même logique, une évaluation des enseignements existe.

Cependant, il est dommage que l’effectif prévu soit relativement faible et que le flux des étudiants en formation continue soit disproportionné par rapport à ceux issus de la formation initiale. Il existe également une absence de visibilité et d’ouverture internationales.

L’adossement recherche n’est pas fait via des structures de recherche clairement identifiées, mais via les enseignants-chercheurs isolés, bien que compétents. Il n’y a aucun appui visible sur le monde de la recherche. Celui sur la recherche clinique n’est pas explicite.

De plus, les modalités de recrutement indiquées dans le dossier ne sont pas claires.

L’offre d’UE dans les semestres de M1, voire de M2 est tubulaire. La formation proposée est plus de type « école » que de type LMD.

Pour finir, les nombres de crédit ne sont pas respectés dans l’un des parcours de spécialité M2P et plus grave, il n’apparait pas de lien entre les deux spécialités du master.

3

Avis par spécialité

Education à la santé des enfants, adolescents et jeunes adultes

Appréciation : B

L’avis concernant cette spécialité est réservé mais sans opposition. Cette spécialité répond à des besoins de formation réels et bien identifiés. C’est la transformation d’un master existant depuis 2004. Elle est en bonne cohérence avec l’offre de formation générale du diplôme et s’inscrit dans une expérience antérieure.

Elle présente deux parcours en semestre 4 et offre à l’intérieur de ceux-ci une certaine souplesse pour les étudiants.

Elle s’appuie sur une équipe pédagogique équilibrée (professionnels et universitaires).

Mais il faut revoir la structure de la formation dans son ensemble. La structure même du M1 comme celle de cette spécialité de M2 doivent être rendues plus conformes au LMD.

Néanmoins, cette spécialité est susceptible de répondre aux besoins croissants en termes de formation et en termes d’éducation à la santé, notamment à l’adresse des enfants et des adolescents. Il convient d’en souligner la bonne qualité de l’encadrement et de l’organisation pédagogique ainsi que le bon ancrage dans les milieux professionnels auxquels il s’adresse (forte participation des professionnels à l’enseignement). L’adossement aux structures institutionnelles de santé et de l’éducation semble justifié tout comme ses objectifs professionnels et débouchés potentiels associés au tutorat dont bénéficient les étudiants.

Toutefois, au delà de l’intérêt évident en terme de formation continue, la valeur ajoutée de l’obtention d’un master n’apparaît pas clairement pour une forte proportion d‘étudiants déjà insérés dans la vie professionnelle.

Le flux des étudiants en formation continue est disproportionné par rapport à ceux de la formation initiale ; le différentiel de formation entre les étudiants est faible. De plus, les choix en termes d’UE sont limités pour les étudiants et il n’y a pas d’UE « libre ».

Cette spécialité n’est pas reliée aux autres formations et n’a pas de lien avec l’autre spécialité. Il manque des indicateurs précis quant au suivi des étudiants de la formation précédente.

La différenciation des deux parcours n’est pas très marquante et l’adossement à des laboratoires ou des équipes de recherche en tant que tels est inexistant. Le M1 est tubulaire ainsi que la spécialité M2P et ses parcours. Les durées des stages sont trop courtes.

Evaluation en santé

Appréciation : B

L’avis concernant cette spécialité est également réservé. L’ensemble des remarques relatives à la première spécialité est à reprendre pour cette dernière.

Cette spécialité répond aux besoins croissants en termes de formation à l’évaluation dans le domaine de la santé étant donné ses objectifs professionnels et débouchés potentiels. Elle s’appuie sur une équipe pédagogique équilibrée (professionnels et universitaires). La bonne qualité de l’encadrement et de l’organisation pédagogique proposée est à souligner, de même que le bon ancrage dans les milieux professionnels auxquels il s’adresse et s’appuie sur une expérience d’une dizaine d’année de cet enseignement sous forme d’un DIU. L’adossement aux structures de santé et professionnelles est pertinent.

4

Elle est en bonne cohérence avec l’offre de formation du diplôme. Elle présente deux parcours et offre à l’intérieur de ceux-ci une certaine souplesse pour les étudiants. Elle permet également des échanges d’enseignements avec d’autres formations (M2 statistiques et économie de la santé).

Toutefois, au delà de l’intérêt évident en terme de formation continue, la valeur ajoutée de l’obtention d’un master n’apparaît pas clairement pour une forte proportion d‘étudiants déjà insérés dans la vie professionnelle (flux prévisible des étudiants en formation continue majoritaire par rapport ceux de la formation initiale).

De plus, la différenciation en deux parcours distincts au sein de cette spécialité n’est pas suffisamment marquée et donc, n’apparaît pas justifiée. Il n’existe pas d’enseignement commun avec l’autre spécialité de M2.

Par ailleurs, l’effectif prévisionnel est faible et des incertitudes existent sur le recrutement. Les crédits semestriels ne sont pas équilibrés dans l’un des parcours.

5

Recommandations

• Il faut reformater la formation pour la rendre conforme à l’esprit du LMD.

• Les modalités de recrutement indiquées doivent être précisées.

• Il faut introduire un peu plus de possibilités de différenciation et surtout prévoir une à deux UE libres pour les étudiants.

• Une évaluation plus précise des flux d’étudiants de M1 et de son articulation avec les spécialités de M2 professionnels proposés par rapport à d’autres M2 paraît nécessaire.

• En dépit de la qualité de l’organisation pédagogique, de l’intérêt de la formation et de son potentiel de professionnalisation indéniable, il conviendrait d’attirer une plus large proportion d’étudiants issus de la formation initiale.

• De nombreux professionnels interviennent dans la formation mais l’ouverture sur la recherche doit être plus explicite, car un « master » doit permettre de poursuivre en thèse d’université.

• Une interrogation est soulevée concernant la possibilité à terme d’un rapprochement structurel avec le master professionnel « Economie de la santé des pays en voie de développement et en transition » qui pourrait devenir une spécialité d’un master plus général (mais aucune donnée n’est mentionnée sur ce master).

Concernant la spécialité « Education à la santé des enfants, adolescents et jeunes adultes », il est nécessaire :

• d’apporter des corrections dans la maquette concernant les crédits ECTS du semestre 4.

• d’envisager une harmonisation des effectifs des deux spécialités de M2 (25 étudiants/an).

Concernant la spécialité « Evaluation en santé », il est nécessaire :

• de fixer un objectif de 25 étudiants/an pour qu’il fasse ses preuves quant à sa capacité à assurer un recrutement suffisant.

6

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : CLERMONT-FERRAND

Établissement : Clermont-Ferrand 1

Demande n° 20080023

Domaine : Sciences, technologies, santé

Mention : Sciences du médicament

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A Ce master « Sciences du Médicament » s’inscrit dans les priorités définies par l’Université d’Auvergne qui a fait

de la Santé, et plus particulièrement du cancer et de la douleur, des axes prioritaires d’enseignement et de recherche. Il s’appuie sur des compétences locales tant à l’Université d’Auvergne qu’à l’Université Blaise Pascal. Un certain nombre de points pourraient toutefois être améliorés.

L’avis général est favorable.

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Les atouts de ce master sont les suivants :

• La formation proposée est dans l’esprit du LMD et correspond à des besoins professionnels réels ;

• L’existence de troncs communs aux S7, S8 et S9 est un des points forts de ce master de même que l’existence d’UE optionnelles conduisant vers l’une ou l’autre des spécialités et d’une UE libre ;

• Les ouvertures sur la recherche ou le monde professionnel sont identifiées.

Toutefois, ce master est trop centré sur la « Faculté de pharmacie » et devrait impérativement s’ouvrir à l’extérieur. De plus, si le choix d’UE par semestre permet d’éviter une dispersion des étudiants, la distinction entre les deux spécialités peut-être limitée selon les UE choisies par les étudiants. Enfin, le stage de M1 n’est pas assez valorisé en nombre de crédits.

2

Avis par spécialité

Conception, synthèse et développement pharmaceutique

Appréciation : A

Cette nouvelle spécialité complète la formation des étudiants du cursus « Pharmacie ». Il n’est toutefois pas certain que les étudiants des cursus scientifiques auront la même chance d’embauche que les étudiants en pharmacie. Les ouvertures sur la recherche ou le monde professionnel sont bien identifiées.

Mais, le problème est que le nombre d’étudiants par spécialité du master risque d’être très faible et variable d’une année à l’autre ; ce qui se traduira probablement par un coût élevé. Les UE pourraient être ouvertes ou mutualisées avec d’autres masters. Les UE qui orientent les étudiants vers la recherche ne sont pas assez bien identifiées.

L’avis est favorable pour cette spécialité.

Pharmacologie translationnelle

Appréciation : A

Comme la précédente, cette spécialité répond à un besoin de complément de formation pour les étudiants du cursus « Pharmacie ». Les ouvertures sur la recherche ou le monde professionnel sont bien identifiées. Les mêmes points faibles se posent pour cette spécialité et pour la spécialité précédente, en particulier, le risque que cette spécialité ne concerne qu’un très petit nombre d’étudiants.

3

Recommandations

• Le devenir des étudiants doit être mieux documenté.

• Les flux d’étudiants en fonction de leur origine doivent être mieux documentés.

• Les étudiants devraient se voir proposer des UE d’autres parcours comme UE libres.

• Le stage de M1 devrait être revalorisé à hauteur de 10 crédits.

• Certaines UE devraient être mutualisées avec d’autres Masters.

4

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : CLERMONT-FERRAND

Établissement : Clermont-Ferrand 1

Demande n° 20080511

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Comptabilité-finance

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Ce Master se situe dans la continuité des formations offertes dans le précédent plan quadriennal de l’Université d’Auvergne. Il se situe également dans le cadre de la nouvelle offre resserrée de l’Université d’Auvergne dans le domaine « droit économie gestion » ; effort que l’on peut saluer. Cette réorganisation propose en effet une offre resserrée, complémentaire et cohérente en tenant compte des forces en présence sur le site Clermontois. Le Master Comptabilité-Finance s’inscrit bien dans ce contexte et offre incontestablement une bonne cohérence d’ensemble. Son objectif est de couvrir les spécialités : Comptabilité-Contrôle, Gestion de patrimoine, Marchés financiers.

Les formations proposées sont cohérentes et s’inscrivent dans les compétences reconnues à Clermont-Ferrand, notamment la « Gestion de patrimoine ». Les formations en comptabilité (CCA) et en gestion de patrimoine répondent certainement aux besoins des professions concernées, tant au plan local que national. On peut cependant s’interroger sur la pertinence de la spécialité « Marchés financiers » dans l’environnement local et sur son attractivité. Ceci étant, il nous paraît normal qu’un Master orienté Finance puisse offrir une telle spécialité qui lui permet de renforcer son caractère scientifique.

En M1 : Une centaine d’étudiants en parcours Finance et une petite quarantaine en parcours comptabilité. Ces effectifs sont corrects pour ce type de formation.

En M2 : la maquette ne fait pas état d’un récapitulatif. La spécialité Comptabilité fait état (en 2006-07) de 34 étudiants en cursus classique, 51 en alternance, et 39 délocalisés à ISCG de Casablanca. La spécialité Gestion de patrimoine vise un effectif en 2007-08 de 30 en cursus classique et 25 délocalisés à Lille (Institut Catholique). La spécialité Marchés financiers a un effectif de 20 étudiants (cursus classique). Au total, les effectifs en M2 se montent à presque 200 étudiants (tout cursus confondu). Un chiffre tout à fait correct. Se pose quand même la question des « délocalisations », que ce soit au Maroc ou à Lille. Sans ces délocalisations les effectifs tournent autour de 150 en M2.

2

Conformément aux textes les étudiants titulaires d’une licence (L3) dans le domaine de l’économie et de la gestion sont admis de plein droit. Seuls les étudiants provenant d’autres disciplines et/ou établissements font l’objet d’une procédure « d’orientation active ».

D’une façon générale l’organisation nous semble satisfaisante.

Le Master est adossé à une nouvelle équipe de recherche en sciences de gestion : le CRCGM. Ce centre vise à regrouper (ce qui est bien) les enseignants-chercheurs du site Clermontois (U. d’Auvergne, U. Blaise Pascal et ESC Clermont). Cette équipe qui regroupe 78 enseignants-chercheurs fait l’objet d’une demande de reconnaissance dans le cadre du quadriennal 2008-11. Cet effort en faveur d’une plus forte implication en recherche des équipes du site est louable et doit vraiment être poursuivie. A cet égard il faudra augmenter la production d’articles dans des revues classées par le CNRS si le CRCGM veut arriver à ses objectifs.

L’organisation nous paraît cohérente. Le fait que la spécialité comptabilité (CCA) dispose de 2 semestres différenciés en S1 et S2 s’explique par les exigences de formation spécifique des cursus d’expertise comptable. Les contenus sont globalement conformes à ce que l’on peut attendre dans de telles formations.

Conformément aux 3 spécialités retenues, les débouchés professionnels visent les métiers de la comptabilité (expertise-comptable, audit, etc.), de la finance (en entreprise comme en banque) et de la gestion de patrimoine (banques et cabinets indépendants).

Il semble que l’ouverture internationale passe davantage par des « délocalisations » que par une attractivité des étudiants étrangers sur le site de Clermont-Ferrand. Dans quelle mesure ces délocalisations résultent d’une véritable stratégie ciblée ou d’un effet d’aubaine ? Et jusqu’où vont-elles se développer (quantitativement et géographiquement) ?

Les points forts sont :

• Une offre bien structurée dans les métiers de la comptabilité et de la finance.

• Une expérience reconnue au plan national, notamment en gestion de patrimoine.

• Une bonne équipe pédagogique.

• Des effectifs étudiants corrects.

Les points faibles sont :

• L’adossement à la recherche.

• La sélectivité en M2 ?

3

Avis par spécialité

Comptabilité Contrôle Audit (CCA) :

Appréciation : A

Gestion de Patrimoine (GP) :

Appréciation : A

Les points forts de ces 2 spécialités sont :

• Un programme bien structuré pour les métiers de la comptabilité,

• Une expérience ancienne (via la MSTCF)

• Pratique de l’alternance,

• Une bonne équipe pédagogique bien équilibrée,

• Des effectifs étudiants très satisfaisants.

Les points faibles sont :

• L’adossement à la recherche,

• La sélectivité en M2 ?

Marchés Financiers (MF)

Appréciation : B

Les points forts de cette spécialité sont :

• Un programme bien structuré,

• Une bonne équipe pédagogique bien équilibrée avec des professionnels,

Les points faibles sont :

• L’adossement à la recherche,

• Des effectifs étudiants un peu faibles.

L’avis de ces 3 spécialités est favorable : A, très bien pour les 2 premières et B, globalement satisfaisante, mais devrais être améliorée par la prise en compte des recommandations.

4

Recommandations

• Attention à la politique de « délocalisation » et au contrôle de la qualité des formations qui pourraient s’ensuivre. Veiller à inscrire cette politique dans une vision d’ensemble, notamment de celle de l’Université d’Auvergne.

• Pourquoi ne pas recentrer l’effort de recherche sur les deux points forts de ce master que sont la comptabilité et la gestion de patrimoine (sans laisser tomber complètement la finance de marché) ?

• Renforcer l’adossement à la recherche en augmentant la production de recherche reconnue.

• Renforcer le niveau d’exigence en anglais.

5

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : CLERMONT-FERRAND

Établissement : Clermont-Ferrand 1

Demande n° 20080513

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Développement et management d’entreprise

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Ce Master se situe dans la continuité des formations offertes dans le précédent plan quadriennal de

l’Université d’Auvergne. Il se situe également dans le cadre de la nouvelle offre resserrée de l’Université d’Auvergne dans le domaine « droit économie gestion » ; effort que l’on peut saluer. Ce Master regroupe différente spécialités des sciences de gestion : Création et gestion d’entreprise, Logistique, Management des PME-PMI, Marketing et commercialisation. Cette réorganisation propose en effet une offre resserrée, complémentaire et cohérente en tenant compte des forces en présence sur le site Clermontois. Le Master Développement et Management de l’Entreprise s’inscrit bien dans ce contexte et offre incontestablement une bonne cohérence d’ensemble.

Les formations proposées sont cohérentes et s’inscrivent dans les compétences reconnues à Clermont-Ferrand.

Le Master est adossé à une nouvelle équipe de recherche en sciences de gestion : le CRCGM. Ce centre vise à regrouper (ce qui est bien) les enseignants-chercheurs du site Clermontois (U. d’Auvergne, U. Blaise Pascal et ESC Clermont). Cette équipe qui regroupe 78 enseignants-chercheurs fait l’objet d’une demande de reconnaissance dans le cadre du quadriennal 2008-11. Cet effort en faveur d’une plus forte implication en recherche des équipes du site est louable et doit vraiment être poursuivie. A cet égard il faudra augmenter la production d’articles dans des revues classées par le CNRS si le CRCGM veut arriver à ses objectifs.

En M1 : L’effectif en 2007-08 était de 268 étudiants en cursus classique et 11 en alternance. Ces effectifs sont largement corrects pour ce type de formation et se situe dans la fourchette haute des flux en M1 de gestion. A noter un taux de réussite particulièrement élevé : 95% en moyenne. Conformément aux textes les étudiants titulaires d’une licence (L3) dans le domaine de l’économie et de la gestion sont admis de plein droit. Seuls les étudiants provenant d’autres disciplines et/ou établissements font l’objet d’une procédure « d’orientation active ».

En M2 : la maquette ne fait pas état d’un récapitulatif. La spécialité Création et gestion d’entreprise concerne 212 étudiants en 2007-08. La spécialité Logistique vise un effectif de 40 étudiants pour le quadriennal. La spécialité

2

Management des PME-PMI concerne 124 étudiants en 2007-08. La spécialité Marketing et commercialisation vise un effectif annuel de 100 étudiants pour le quadriennal.

Au total, les effectifs en M2 se montent à environ 480 étudiants (tout cursus confondu). Un chiffre tout-à-fait satisfaisant.

L’organisation nous paraît cohérente. Le Master comporte deux premiers semestres (S1 et S2) de tronc commun et des semestres S3 et S4 spécifiques à chaque spécialité. Les contenus sont globalement conformes à ce que l’on peut s’attendre dans de telles formations. Voir fiches de spécialités pour un avis plus affiné.

Conformément aux 4 spécialités retenues, les débouchés professionnels visent les différents métiers de la gestion des entreprises : management (notamment des PME-PMI), logistique, marketing et commercialisation. Il s’agit de fonctions de cadres de gestion et/ou commerciaux en entreprises. Les taux d’insertion des étudiants sont corrects.

La maquette ne fait pas vraiment état de coopérations internationales du Master ni de la proportion d’étudiants étrangers (européens et autres) dans la formation. Attractivité européenne du Master ?

Les points forts sont :

• Une offre bien structurée dans les métiers de la gestion des entreprises,

• Une bonne équipe pédagogique,

• Des effectifs étudiants importants.

Les points faibles sont :

• L’adossement à la recherche.

• La sélectivité ?

Globalement notre avis est favorable. Une réserve cependant sur le titre : pourquoi « Développement et Management de l’entreprise » ? C’est long et peu vendeur. Pourquoi pas « Management des Entreprises » tout simplement ? Qu’ajoute le mot développement dans le nom ? Par ailleurs nous préconisions un redécoupage des spécialités.

3

Avis par spécialité

Ce master compte 4 spécialités :

Création et gestion d’entreprise (CGE) : le MAE devrait devenir une spécialité à part entière.

Logistique

Marketing et commercialisation : il faudrait renforcer les liens avec les professionnels et améliorer l’insertion.

Appréciation : A

l’avis de ces 3 spécialités est très favorable.

Management des PME-PMI

Appréciation : : C

L’avis de cette spécialité est très moyen

Cette spécialité ne devrait faire l’objet que d’un parcours au sein d’une spécialité Création et gestion des PME reconfigurée et qui pourrait regrouper les parcours Entrepreneuriat et création d’entreprise, Management des activités culturelles et audiovisuelles, et Management des PME-PMI (le MAE devenant une spécialité à part entière et non un parcours). Cette nouvelle spécialité pourrait ainsi profiter des synergies entre les parcours Création-reprise d’entreprises, Management des activités culturelles et Gestion des PME-PMI. Leur point commun : former des généralistes de la gestion pour des petites et moyennes structures.

4

Recommandations

Il nous semble que la visibilité des spécialités de ce Master pourrait être encore améliorée avec le découpage/regroupement des 4 spécialités suivant :

• MAE (Master Administration des Entreprises), qui gagnerait en visibilité en n’étant pas qu’un simple parcours de la spécialité Création et gestion d’entreprise et qui s’adresse à une population différente.

• Logistique (sans changement avec 2 parcours).

• Création et gestion des PME (avec les 3 parcours : Entrepreneuriat et création d’entreprise, Management des activités culturelles et audiovisuelles, Management des PME-PMI.

• Marketing et commercialisation (sans changement).

Au-delà de cette réorganisation il nous paraît important de :

• Internationaliser davantage la formation avec un recrutement international (notamment européen). Veiller à inscrire cette politique dans une vision d’ensemble de l’Université.

• Renforcer l’adossement à la recherche en augmentant la production de recherche reconnue (revues à comité de lecture reconnues par le CNRS).

• Renforcer le niveau d’exigence en anglais ave un score minimum à exiger au TOEIC.

5

Habilitation des diplômes Masters – Vague B ACADÉMIE : CLERMONT-FERRAND

Établissement : Clermont-Ferrand 1

Demande n° 20080520

Domaine : Droit, économie, gestion

Mention : Administration générale

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): B

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation) Le master s’inscrit dans un contexte plutôt favorable compte tenu, d’une part, de son adossement à l’IPAG et,

d’autre part, d’un tissu professionnel local et régional potentiellement intéressé par les formations dispensées, surtout par la spécialité « sécurité publique »

Les deux spécialités du master répondent à des logiques très différentes : alors que la spécialité « sécurité publique » propose dès la première année des cours hyper spécialisés, les cours de la spécialité « mondes contemporains » sont au contraire très généraux, trop peut-être pour des étudiants qui sont recrutés pour partie au moins après l’obtention d’une licence et qui sont censés avoir acquis une partie des connaissances enseignées.

Les éléments justificatifs peuvent difficilement être évalués au niveau du master : alors que la spécialité « sécurité publique » a des objectifs de formation bien précis et paraît bien ancré dans l’environnement clermontois, les objectifs de la spécialité « monde contemporains » sont moins clairs et répondent à une demande plutôt nationale.

Le master a une vocation essentiellement professionnelle. Il ne poursuit aucun objectif scientifique clairement identifié.

L’équipe pédagogique comporte environ la moitié d’enseignants-chercheurs et la moitié de professionnels extérieurs à l’université. Le ratio n’est toutefois pas le même pour les deux spécialités : il est d’1/3 d’universitaires, 2/3 de non-universitaires pour la spécialité « sécurité publique » ; 2/3 d’universitaires et 1/3 de professionnels extérieurs pour la mention « mondes contemporains ». On peut regretter le faible nombre d’enseignants-chercheurs de rang A parmi les enseignants de ces spécialités.

L’organisation pédagogique est cohérente : les enseignements sont plus larges en première année et se spécialisent en seconde. Cette progression est toutefois plus forte pour la spécialité « monde contemporain », très généraliste en première année, que pour la spécialité « sécurité publique », très spécialisée les deux années et, pour cette raison, plus « tubulaire ».

2

Chaque spécialité est adossée à des centres de recherche différents. La spécialité « sécurité publique » est rattachée au Centre d’Etudes et de Recherches sur les Administrations et les Politiques de Sécurité (IPAG). Mais ce rattachement semble quelque peu artificiel compte tenu de la tonalité très « professionnalisante » des enseignements dispensés. La spécialité « monde contemporain » est adossée à un centre de recherche en histoire contemporaine de l’Université Clermont-Ferrand 2. Ses finalités sont toutefois également professionnalisantes. Aucune information n’est fournie à propos de l’activité réelle de ces deux centres de recherche

Le volume d’étudiants attendu est raisonnablement important : une centaine d’étudiants en première année ; 70 en seconde. Cet objectif paraît raisonnable compte tenu du nombre d’étudiants actuellement inscrits.

Les modalités de recrutement ne sont pas renseignées dans le dossier. On peut craindre un recrutement très hétérogène, surtout dans la spécialité « mondes contemporains », et, par voie de conséquence, à un nivellement par le bas du niveau général.

Il apparaît que la spécialité « sécurité publique » opère un large recrutement chez les professionnels de la sécurité.

Les objectifs professionnels et les débouchés ne peuvent guère être évalués globalement au niveau du master faute de cohérence entre les deux spécialités qui le composent. Si la spécialité « sécurité publique » a des objectifs clairement identifiés (former des administrateurs en ce domaine), ceux de la spécialité « mondes contemporains » sont plus évasifs.

L’ouverture internationale est très faible, surtout pour la spécialité « sécurité publique ».

Points forts :

• Le nombre élevé d’étudiants.

• Le contexte local et régional est favorable.

• L’implication de professionnels extérieurs de haut niveau.

Points faibles :

• Il n’y a pas de cohérence entre les deux spécialités du master, qui fonctionnent sans synergies.

• Il n’y a pas de responsable de mention.

• Les enseignements sont trop spécialisés en M1 « sécurité publique ».

• Les enseignements sont trop généraux en M1 « mondes contemporains : carrières publiques ».

• Il y a une faible implication des enseignants-chercheurs de rang A.

• Il n’y a pas d’adossement réel à la recherche.

• Il n’y a pas de bilan du devenir des étudiants depuis la création des spécialités.

L’avis est globalement assez favorable, sous réserve de renforcer la cohérence entre les deux spécialités du master et d’ajuster, comme précisé ci-dessus, l’offre de formation. Avis toutefois réservé pour la spécialité « mondes contemporains ».

3

Avis par spécialité

Sécurité publique

Appréciation : B

Points forts :

• L’objet de la formation est clairement identifiable.

• L’environnement local et régional est porteur.

• Il y a une intervention de professionnels extérieurs qualifiés.

Points faibles :

• Les enseignements sont trop spécialisés en première année de master.

• Il n’y a pas d’adossement réel à la recherche.

• Il y a une faible implication des enseignants-chercheurs, surtout des enseignants-chercheur de rang A.

• Il n’y a pas de bilan du devenir des étudiants.

L’avis est globalement positif, sous réserve d’élargir l’objet de certains enseignements de M1 afin de permettre à la spécialité de préparer aux concours d’accès aux professions publiques de sécurité (concours de commissaire de police, d’officier de police ou de gendarmerie, etc.). Etablir un bilan du devenir des étudiants

Mondes contemporains : carrières publiques

Appréciation : C

Points forts :

• La co-habilitation avec l’Université Clermont-Ferrand II.

• La pluridisciplinarité.

• Le flux d’étudiants est satisfaisant.

Points faibles :

• Les objectifs pédagogiques, surtout ceux de la première année, sont bien en deçà de ceux qu’on peut attendre pour un niveau master.

• La spécialité ressemble davantage à un cycle de préparation aux concours administratif qu’à une formation diplômante.

• Il n’y pas d’adossement à la recherche.

• Il n’y a aucune information sur le devenir des étudiants.

• Il n’y a pas de lien avec l’autre spécialité du master.

L’avis est que cette spécialité n’est pas au niveau requis et comporte sur de nombreux points de sérieuses lacunes et imperfections.

4

Réponse du président

Professionnalisation L’Université d’Auvergne est engagée dans une politique de forte professionnalisation de ses formations de masters tout en maintenant un niveau de formation académique d’excellence permettant un accès au doctorat dans des conditions optimales. Ceci se traduit par une implication très importante des enseignants « professionnels » partenaires de l’établissement, et ce quel que soit le domaine de formation. La différenciation entre les spécialités R ou P ne nous paraît plus pertinente. La mise en place du BAIPE à l’Université d’Auvergne devra permettre au cours de ce prochain contrat de disposer d’une analyse statistique fine quant à l’insertion de tous nos étudiants. Adossement à la recherche Ce point a été souvent souligné par les experts. Il est vrai que nous ne l’avons pas assez mis en avant dans les demandes d’habilitation des formations. Bien entendu nos masters s’appuient tous sur des structures de recherche clairement identifiées. Un détail précis est fourni pour chaque mention de master dans les réponses aux experts. Internationalisation Nous reconnaissons également sur ce point l’incomplétude des informations fournies aux experts dans certains dossiers. Nous répondons point par point pour les dossiers incriminés. Variabilité/homogénéité de l’expertise Sans remettre en cause la rigueur et la qualité du travail fait par les experts, la lecture des évaluations pose quelquefois la question de la variabilité des remarques et notations produites par l’AERES. C’est au moins le cas pour deux spécialités, l’une cohabilitée dans deux domaines différents à l’Université d’Auvergne et à l’Université Blaise Pascal et l’autre cohabilitée dans deux mentions différentes avec des notes en totale opposition. Il apparaît également que le degré de connaissance de l’établissement, par le chargé de mission n’est pas neutre ; il semble en effet que plus l’expert connaît l’établissement plus son niveau d’exigence augmente et donc décale les notations (c’est le cas en particulier pour l’économie qui malgré de très bons indicateurs ne se voit décernée aucun A). Conclusions Au-delà des demandes de précisions et/ou interrogations des experts sur tel ou tel parcours ou spécialité et pour lesquels nous apporterons des réponses détaillées dans les documents joints, on pourra noter que la seule modification majeure proposée par l’établissement concerne l’architecture de l’offre du master « Analyse Economique et Développement International » suivant en cela les recommandations faites par l’AERES.

Clermont-Ferrand, le 10 mars 2008 Le Président,

Professeur Philippe DULBECCO

2

Habilitation des diplômes : Masters - Vague B Etablissement : Clermont-Ferrand 1

Université d’Auvergne

Domaine « Droit - Economie - Gestion » Demande n°20040913 Mention « Droit Privé » Spécialités : Droit civil et notarial Droit de l’administration et de la justice Droit de l’entreprise Droit social

Préambule Les responsables de la mention « Droit Privé » ont bien pris note des commentaires formulés par l’AERES. L’avis des experts a suscité les observations qui suivent des responsables de mention et/ou de spécialité. Il appelle également trois remarques d’ordre général. 1.- L’offre de formation a été évaluée par des experts différents pour la mention « droit privé » et la mention « droit public » et au regard de critères qui, à l’évidence, ne sont pas tout à fait identiques puisqu’ils ont conduit à une évaluation contrastée sinon contradictoire. Le fait que certaines spécialités sont communes aux deux mentions paraît avoir été perdue de vue lorsque sont évoqués des doublons entre spécialités. 2.- L’ouverture à l’international est globalement regardée comme insuffisante. Ce constat s’explique par le silence volontaire (car le projet de contrat quadriennal de l’Université d’Auvergne comporte un volet relations internationales spécifique) sur cette question du projet présenté au nom de la Faculté. Il ne correspond pas, cependant, à la réalité de la formation dispensée au sein de la Faculté. Tous les étudiants ont (et continueront d’avoir) la possibilité de suivre, durant le Master, deux semestres d’enseignement dans une université étrangère et validés pour la délivrance du Master. Ils sont, au demeurant, nombreux à le faire chaque année, comme sont nombreux les étudiants étrangers accueillis à la Faculté. 3.- Le défaut d’articulation avec la recherche appelle les mêmes observations que celles formulées au point 1. Signalons seulement que Le centre Michel de l’Hospital et sa politique de recherche ont fait l’objet d’une évaluation très favorable.

1

Spécialités : « Droit civil et notarial (B) » et « Droit de l’entreprise (A) » Adossement à la recherche : La décision de ne pas reconduire un master recherche est assumée tout en donnant aux étudiants de droit privé la possibilité de s'y consacrer. Ils le pourront dans les parcours "civil" et "droit des affaires et droit bancaire" à travers la rédaction d’un mémoire les initiant à un parcours recherche. Les deux parcours accueilleront donc naturellement ceux des candidats qui souhaitent s’orienter vers la recherche. L'importance du parcours « civil » est donc grande. Il aura vocation à accueillir tout étudiant intéressé par la recherche et qui ne souhaiterait pas se consacrer à une recherche en droit des affaires (axe traditionnel à Clermont). Au sein de l'école doctorale, dès cette année, deux axes ont été indiqués comme étant ceux de prédilection : droit bancaire et le droit civil des affaires (dont le commerce électronique). Des inscriptions en thèse se sont opérées selon cette cohérence. La vocation des deux parcours à la recherche a ainsi été conçue, et la mise en œuvre de cette politique pourra s'appliquer dès les inscriptions en thèse de 2009. L'organisation de ces deux parcours tiendra compte de l'impératif du travail de recherche. Spécialité « Droit Civil et Notarial », parcours « Droit Civil » (C) Compte tenu des remarques formulées par les experts, Le parcours « civil », est reformulé ; il poursuit trois objectifs.

• Le premier tient à la recherche, cela vient d'être dit. • Le deuxième est de ne pas imposer aux étudiants une spécialisation irréversible s'ils

préfèrent le droit civil. • Enfin, il permettra également aux étudiants qui sont indécis de démontrer leur talent,

à charge pour eux de se spécialiser ultérieurement (le cas échéant dans une autre faculté ou un autre pays), ou de préparer ensuite un examen professionnel ou un concours.

L'aspect droit civil a été renforcé, notamment par une refonte du quatrième semestre. Le détails de modification est joint dans le document complet transmis à l’AERES. Spécialité : Droit de l’administration et de la justice (B) Le parcours « Droit de l’administration et de la justice » n’a pas été conçu comme une préparation aux concours administratifs ou à l’ENM, mais comme un approfondissement de la culture juridique générale (d’où sa pluridisciplinarité orientée sur les matières fondamentales du droit public et du droit privé) et des savoir-faire juridiques. Il s’agit donc d’un préalable à la préparation spécifique des concours qui est organisée par ailleurs au sein de la Faculté. Le renforcement de l’équipe pédagogique par des intervenants extérieurs ne soulève aucune difficulté : il est déjà fait appel à nombre d’entre eux, soit comme intervenants réguliers, soit comme conférenciers ponctuels. L’articulation avec les activités du centre Michel de l’Hospital existe également, notamment à travers des séminaires nationaux débouchant notamment dès 2007 sur des publications internationales.

2

Spécialité : Droit social (A) Les étudiants de la spécialité « droit social » auront la possibilité de se consacrer à la recherche au travers du mémoire. Le choix du mémoire est effectué en début de semestre 3 pour être totalement rédigé au plus tard en fin de semestre 4. Les thèmes des mémoires et les directeurs de mémoire seront définis et choisis en fonction de l'orientation de l'étudiant. Des mémoires à thème recherche et à thème professionnel seraient proposés aux étudiants. Les directeurs de mémoire seraient soit des universitaires (thème recherche), soit des professionnels (thème professionnel). Demande n°20040806 Mention « Droit Public » Spécialités Droit comparé et Politique internationale Droit de l’administration et de la justice Droit du secteur sanitaire et social Droit, économie et gestion des collectivités territoriales Spécialité : Droit comparé et Politique internationale (A)

Le souhait exprimé d'une ouverture plus visible sur l'international, et de partenariat avec des acteurs extérieurs (ONG, organisations internationales....) traduit une préoccupation du responsable du parcours "Analyse et prospective internationale" de la spécialité « droit comparé et politique internationale ». Des partenariats sont en discussion actuellement, notamment avec l'Eurocorps à Strasbourg, le DCAF à Genève, et le ministère de la défense (CID et Enseignement Militaire Supérieur). Quant à l'ouverture internationale, des demandes de partenariats ont été exprimées par les universités de Fès, du Caire, par d'autres encore (Argentine), et par des centres de recherches, notamment par le Centre d'Etude de la Politique Etrangère et de Sécurité de l'UQAM à Montréal (qui accueille chaque année plusieurs de nos étudiants de master), dirigé par Alex McLeod. Ils seront finalisés prochainement.

Spécialité : Droit de l’administration et de la justice (A)

Le renforcement de l’équipe pédagogique par des intervenants extérieurs ne soulève aucune difficulté : il est déjà fait appel à nombre d’entre eux, soit comme intervenants réguliers, soit comme conférenciers ponctuels. L’articulation avec les activités du centre Michel de l’Hospital existe également, notamment à travers les séminaires (à titre d’exemple, le séminaire organisé en 2007 et consacré à l’indépendance du juge français a débouché sur une publication (in International and comparative law review, novembre 2007). Spécialité : Droit du secteur sanitaire et social (A) Avis très favorable de l’AERES.

3

Spécialité : Droit, économie et gestion des collectivités territoriales (B) « AERES : Distinction et complémentarité des parcours »

S’agissant d’un diplôme relevant de la Faculté de droit, les étudiants venant au droit public ou d’A.E.S. font un choix de 4 semestres. Le semestre 1 fait l’objet d’une forte mutualisation. Il est consacré à une approche plutôt théorique recoupant les différentes problématiques du droit public. Le semestre 2 entre déjà dans la spécialisation en prévoyant un certain nombre de modules auxquels ont été donnés des intitulés identiques pour marquer la progression et la continuité des enseignements. Il n’y a par conséquent aucun caractère redondant des cours mais bien au contraire une progression dans la technicité du fur et à mesure des semestres. « AERES : Distinction des parcours droit et économie demanderait à être précisée »

L’organisation des deux parcours repose sur deux parcours S1, S2 différents selon l’origine des étudiants, économistes (S1 et S2 en économie) ou juristes (S1 et S2 en Droit). Ainsi les étudiants inscrits en Droit dès le S1 poursuivent le parcours Droit et les étudiants du Master 1 de sciences économiques qui font le choix de s’orienter vers les collectivités territoriales dérivent progressivement vers le parcours économie du master qui comporte en semestre 3 et 4 à la fois des cours mutualisés (les finances, la gestion, l’économie), et des enseignements spécifiques. Les semestres 3 et 4 peuvent également être ouverts à des étudiants venant de la gestion et du management ou d’Universités étrangères. La spécialité Droit, économie et gestion des collectivités territoriales est en effet la clef de voûte de l’Institut d’Auvergne du Développement des Territoires financé dans le cadre du contrat de projet Etat-Région et qui a pour vocation d’accueillir à Clermont Ferrand des cadres étrangers et des étudiants des universités étrangères partenaires désireux de poursuivre une formation dans les métiers du développement local. « AERES : La cohérence des parcours » Parmi les recommandations, il est proposé de créer un axe de recherche «Politiques territoriales». C’est l’un des objectifs poursuivis par l’axe «Droit des activités économiques» du Centre Michel de l’Hospital qui regroupe droit public et droit privé autour de problématiques nouvelles communes aux deux disciplines majeures du droit, notamment dans le cadre de la recherche sur l’analyse économique du droit. La recherche sur les politiques territoriales est ainsi intégrée à cet axe, notamment sous le thème «Interventions économiques des collectivités territoriales et les services publics locaux», lequel fait partie des thèmes prioritaires reconnus par le GRALE dans le cadre de l’Observatoire de la décentralisation. Des thèmes communs de recherche au droit public et au droit privé des activités économiques seront approfondis: la dématérialisation des procédures en droit public et en droit privé, les autorités de marché, collectivités territoriales et droit privé. Parcours : « droit du patrimoine historique et cul urel » t

La cohérence et la justification du parcours « droit du patrimoine historique et culturel » qui ont été notées par l’expertise s’inscrit dans une démarche locale plus globale d’offre de formation pédagogique au sein du projet porté par l’Université d’Auvergne de l’Institut d’Auvergne du Développement des Territoires. Ce projet fait intervenir plusieurs partenaires et la spécialité « droit, économie et gestion des collectivités territoriales » en constitue le cœur par sa triple dimension patrimoine, droit, économie-gestion. Cela a justifié la volonté de proposer un équilibre entre tronc commun (Semestre 1 et 2) et spécialisation des

4

parcours (Semestre 3 et 4) tout en cherchant à développer la transdisciplinarité autour d’une masse critique suffisante. Une amélioration de la cohérence entre le parcours « droit du patrimoine historique et culturel » et les deux autres mais plus particulièrement « droit » sera proposée en rendant plus intelligible certains intitulés de cours en semestre 3 et semestre 4. Ces propositions d’aménagement s’inscrivent aussi dans la volonté d’affirmer de manière plus étroite, comme le souligne le rapport, le lien entre la formation et la recherche en particulier au sein du Laboratoire Michel de L’Hospital avec l’axe 4 – Droit romain, droit médiéval et tradition romanistique.

Demande n°20080520 Mention « Administration Générale » Spécialités Sécurité Publique Mondes contemporains – Carrières publiques

Préambule Les responsables de la mention « Administration Générale » ont bien pris note des commentaires formulés par l’AERES. Avant de faire une réponse point par point il est important de rappeler un certain d’éléments de nature à éclairer la réponse de l’établissement. 1. Cette mention, structurée autour de deux spécialités, se place résolument dans la

perspective des formations professionnalisantes promue par l’Université d’Auvergne et encouragée, par les experts de l’AERES dans le rapport de caractérisation de l’Université d’Auvergne.

2. L’Université d’Auvergne avait demandé une pré-expertise de l’offre de formation dès juillet 2007 ; les experts de la DGES réunis à Clermont-Ferrand n’avaient pas formulé d’objections sur cette mention.

3. L’Université d’Auvergne souhaite porter à l’attention de l’AERES l’existence d’une très forte variabilité concernant l’évaluation des spécialités de cette mention ; En effet, la spécialité co-habilitée (Université d’Auvergne – Université Blaise Pascal) « monde contemporains : carrière publique » se voit attribuée une note défavorable C, alors qu’elle est in extenso évaluée B dans la mention « Cultures, territoires et patrimoine » de l’Université Blaise Pascal. Les remarques qui sont formulées par les experts sont édifiantes s’agissant d’un diplôme en tout point identique :

a. Points forts : la pluridisciplinarité, le recours à des intervenants extérieurs professionnels, les s ages. t

b. Points faibles : Il n’y a pas de points faibles à cette spécialité.

L’Université d’Auvergne souhaite toutefois développer les arguments montrant l’intérêt de la mention « Administration Générale » et de ses deux spécialités.

5

Responsable de la Mention L’indication du responsable de la mention figurait sur un formulaire séparé, téléchargé sur le site du Ministère. Il s’agit de Monsieur François CHOUVEL, Maître de Conférences de droit public, Directeur de l’I.P.A.G., ancien enseignant à l’ESM Saint Cyr Coëtquidan ; enseignant à l’Institut National de Formation de la Police Nationale ; enseignant à l’Ecole des Officiers de la Gendarmerie Nationale ; enseignant, à compter de la rentrée, à l’Ecole Nationale Supérieure de Police de Saint Cyr au Mont d’Or. Les synergies entre les deux spécialités Les deux spécialités présentent une complémentarité au sens où l’une d’elles s’adresse à des étudiants s’engageant dans une voie très spécifique (métiers de la sécurité), l’autre s’adressant à des étudiants intéressés par les métiers des fonctions publiques ou privées plus généralistes (attaché, journalisme…). Un certain nombre d’enseignements des deux spécialités sont mutualisés (enjeux et problématique de la sécurité, organisation de la défense et enjeux stratégiques...) ; la spécialité Sécurité publique est organisée de telle sorte (regroupement des enseignements sur deux jours) que les étudiants, du M1 notamment, peuvent assister, et assistent dans les faits à des enseignements de l’autre spécialité (méthodologie de l’expression, note de synthèse…). La pré-expertise de l’offre de formation réalisée en juillet 2007, n’avait noté aucune faiblesse structurelle concernant cette mention et ces spécialités. Spécialité : Sécurité Publique (B) L’implication des enseignants de rang A Dans le M1 de Sécurité Publique, enseignent six professeurs et sept maîtres de conférences Dans le M2 de Sécurité Publique, enseignent six professeurs et six maîtres de conférences ou assimilés. Une liste détaillée sera fournie dans le document à destination de la DGES. Des enseignements trop spécialisés en Master 1 Il convient tout d’abord de souligner l’hétérogénéité du public du M1 de Sécurité Publique : sur 37 inscrits en 2007-2008, 7 étudiants viennent de la filière Droit (privé en général) 14 de la filière Administration Publique, 12 d’autres filières (Lettres, sciences, licence pro…), 4 sont des professionnels. Afin précisément de répondre à cette hétérogénéité, trois cours généralistes (droit pénal, procédure pénale, libertés publiques) semestriels ont été inclus dans le programme. En créer de nouveaux conduirait à désavantager les étudiants dont ce n’est pas la spécialité d’origine et par voie de conséquence à se couper du public le plus nombreux et le plus intéressé par ce diplôme. Les cours de droit qui figurent dans le programme sont en général enseignés en 2ème et 3ème année de droit : ils trouvent place ici en M1 afin précisément de donner un arrière-plan généraliste aux étudiants non juristes. En outre le module concernant « les acteurs de la sécurité » est un module très général de présentation des différentes forces de sécurité en France et dans certains pays européens. L’adossement à la recherche

6

L’I.P.A.G. cherche à développer une équipe universitaire, le Centre d’Etudes et de Recherches sur les Administrations et les Politiques de Sécurité, dirigé par un haut fonctionnaire du Ministère de l’Intérieur, professeur associé. Créé en 2002, ce centre a initié des colloques : la Charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne (400 participants, novembre 2002), les groupes d’intervention régionaux, en partenariat avec le CERAP de l’Université Paris XIII (150 participants, mai 2004), les standards européens en matière de formation de la police, Académie de police de Dniepropetrovsk, (250 participants, septembre 2006). L’IPAG en tant qu’institut totalement intégré à l’Université d’Auvergne bénéficie et participe à la structuration scientifique du pôle de recherche sur le développement international, qui fédère les équipes de juristes, politistes, économistes, gestionnaires. Bilan du devenir des étudiants Comme le souligne l’AERES (Rapport d’évaluation de l’Université d’Auvergne Clermont 1, 18 septembre 2007, p 10), « les composantes de l’article 33 sont très avancées dans le domaine du suivi de l’insertion des étudiants. L’I.P.A.G. et l’I.U.P. se sont dotés des moyens de mesurer la performance de leurs résultats ». Une étude complète à ce sujet est fournie dans le document général transmis à l’AERES. Spécialité : Mondes Contemporains - Carrières Publiques (C) Ce diplôme étant cohabité avec l’Université Blaise Pascal, les réponses qui suivent ont été faites en liaison avec les responsables, pour la Faculté de Lettres, de ce diplôme. AERES « Les objectifs pédagogiques, surtout ceux de la première année, son bien en deçà de ceux qu’on peut attendre pour un niveau master et les cours sont très généraux »

t

- Au premier semestre, le module 1 : Droit public est assuré par la Faculté de Droit. Les étudiants du Master « Mondes Contemporains : carrières publiques » suivent les mêmes cours que les étudiants du Master de la Faculté de Droit mention « Droit public » : Droit constitutionnel, Droit administratif, Droit de l’Union européenne. Le Master « Mondes contemporains : carrières publiques » s’inscrit dans la continuité de la Licence d’Administration Publique délivrée par l’I.P.A.G. et de la Licence pluridisciplinaire délivrée par la Faculté des Lettres ; les étudiants de ces deux licences sont effectivement censés avoir acquis de bonnes connaissances en droit et peuvent ainsi suivre des enseignements de 4ème année de la Faculté de Droit. - Il est vrai que les étudiants du Master « Mondes contemporains : carrières publiques » suivent aussi des cours généraux (module 4 : Sociétés contemporains (15 ects sur 30) car les tendances récentes montrent que le succès aux concours ou dans les métiers de la communication et du journalisme est subordonné à la possession d’une solide culture générale de niveau universitaire. Mais la première année du Master « Mondes contemporains : carrières publiques » propose aussi des cours spécialisés, assurés par des professionnels partenaires de l’Université. Cette participation de professionnels offre à l’étudiant la possibilité de s’initier aux métiers et techniques de la gestion publique. AERES « La spécialité ressemble davantage à un cycle de préparation aux concours administratifs qu’à une formation diplômante »

7

Beaucoup d’étudiants titulaires d’un diplôme de niveau BAC + 3 doivent approfondir leurs connaissances avant de pouvoir candidater à des concours ou aux métiers de la communication et du journalisme. On observe d’ailleurs que le niveau de diplôme des lauréats des concours est souvent plus proche du BAC + 5 que du BAC + 3. En 2005, 75 % des lauréats des concours externes de catégorie A avaient un diplôme supérieur à celui requis (la licence pour les A) (C. DESFORGES et J-G DE CHAVRON, op-cit, p. 19). Aujourd’hui déjà des concours de catégorie A sont réservés aux titulaires d’un Master 2 (Commissaire de Police, Officier de Gendarmerie) et il est certain que les recrutements par le concours ou par la voie contractuelle tendront à s’effectuer de manière croissante au niveau du Master. La pré-expertise réalisée en juillet 2007 n’avait soulevée aucune objection relative aux débouchés sur les métiers sur secteur public, notamment, auxquels prépare cette formation. En outre l’expertise réalisée sur ce diplôme pour l’Université Blaise Pascal semble se féliciter de son caractère professionnalisant et ne relève aucun point négatif pour cette spécialité. Bilan de devenir des étudiants Comme le soulignait l’AERES (Rapport d’évaluation de l’Université d’Auvergne Clermont 1, 18 septembre 2007, p 10), « les composantes de l’article 33 sont très avancées dans le domaine du suivi de l’insertion des étudiants. L’I.P.A.G. et l’I.U.P. se sont dotés des moyens de mesurer la performance de leurs résultats ». Cette formation prépare indéniablement les étudiants aux métiers publics « généralistes » comme en attestent les résultats à certain concours administratifs qui supposent une solide culture générale. Une étude complète à ce sujet est fournie dans le document général transmis à l’AERES. L’adossement à la recherche Le Centre d’Histoire « Espaces et Cultures » (CHEC) de l’Université Blaise Pascal est dirigé par le Professeur Bernard DOMPNIER. Le Master « Mondes contemporains : carrières publiques » s’adosse à l’axe 1 du Centre : « Histoire des pratiques culturelles » dirigé par Philippe BOURDIN, Professeur d’Histoire, tous deux enseignants dans le Master. L’IPAG en tant qu’institut totalement intégré à l’Université d’Auvergne bénéficie et participe à la structuration scientifique du pôle de recherche sur le développement international, qui fédère les équipes de juristes, politistes, économistes, gestionnaires.

Demande n°20042634 Mention « Analyse Economique et Développement International » Spécialités (nouvelle structuration):

Développement international Développement durable dans les pays en développement et en transition Economie de la santé dans les pays en développement et en transition Stratégies économiques et financières internationales Médias et développement international Politique économique et développement

8

Maîtrise d’ouvrage publique et privée

Préambule L’ensemble des remarques faites par l’AERES a été pris en compte et les réponses seront déclinées par spécialité. Ces remarques ont notamment conduit à améliorer la clarté de l’offre de formation, de manière à optimiser la cohérence d’ensemble et les synergies entre les spécialités. En effet, la pré-expertise de l’offre de formation par experts de la DGES en juillet 2007 avait conduit l’établissement à présenter un nombre réduit de spécialités (3 spécialités) de manière à répondre aux recommandations des experts :

• Développement international avec 6 parcours : économie du développement, analyse de projets, économie de la Chine, finances publiques, médias et développement international, gestion de la politique économique

• Economie de la santé et environnement avec 2 parcours : économie de la santé et développement durable

• Analyse et expertise économique avec 2 parcours : stratégies économiques et financières internationales et maîtrise d’ouvrage publique et privée.

Compte tenu d’une part des remarques faites par les experts, notamment sur la cohérence des spécialités et le nombre élevé de parcours, et d’autre part de l’évolution de la réflexion de l’établissement et du constat de la réelle difficulté pour maintenir une offre de formation lisible autour de parcours en lieux et place d’anciennes spécialités jusqu’alors bien identifiées, l’Université d’Auvergne propose une restructuration de son offre de formation en économie en s’appuyant sur les points de forts du CERDI et le bilan très positif de la plupart des spécialités anciennement habilitées. L’offre de formation du Master Analyse Economique et Développement International se déclinera désormais autour de 7 spécialités :

1. Développement international avec 3 parcours : économie du développement, analyse de projets, économie de la Chine

2. Développement durable dans les pays en développement et en transition 3. Economie de la santé dans les pays en développement et en transition 4. Stratégies économiques et financières internationales 5. Médias et développement international 6. Politique économique et développement avec 2 parcours : finances publiques et

gestion de la politique économique 7. Maîtrise d’ouvrage publique et privée avec 2 parcours : décision publique et

gestion de projets, développement et financement du secteur privé. Une offre de formation adossée à la recherche L’ensemble des enseignants-chercheurs effectue sa recherche dans le cadre de l’un des trois axes de recherche du CERDI: microéconomie des ménages et des producteurs, macroéconomie ouverte et coopération internationale, développement durable – économie de la santé, institutions et capital naturel. Cela a conduit à proposer plusieurs types de spécialités entre lesquelles la mutualisation des enseignements reste possible. La première spécialité, développement international, constitue le cœur historique de l’offre de formation

9

et fait preuve d’une attractivité internationale depuis de nombreuses années. Les deuxième et troisième spécialités, santé et développement durable, constituent des domaines de formation et de recherche novateurs et particulièrement dynamiques. L’importance de la demande qui s’est adressée à ces spécialités depuis leur ouverture tient de surcroît au fait qu’elles s’appliquent aux pays en voie de développement et donc qu’elles s’insèrent parfaitement dans le programme de recherche de l’UMR. La quatrième spécialité répond à une demande locale et nationale importante de la part d’étudiants pour une formation d’économistes non exclusivement centrée sur les pays en développement. Elle est orientée vers les marchés internationaux et la stratégie internationale des firmes et s’adosse ainsi au domaine de l’économie internationale qui constitue une spécificité de l’Université d’Auvergne. La longue tradition d’enseignement et de recherche en économie internationale du développement a conduit depuis quelques années à proposer des formations ouvertes à un public plus large, et articulant formation initiale et formation continue. Il s’agit des spécialités concernant la politique économique et le développement, les médias et le développement et la maîtrise d’ouvrages publics et privés. Elles fonctionnent en partie avec des partenariats extérieurs académiques ou professionnels. On doit souligner que le recrutement dans ces différentes spécialités se fait très majoritairement auprès d’étudiants extérieurs à l’Université d’Auvergne. Chaque spécialité est organisée en 4 semestres. Cette évolution a permis d’accroître de façon substantielle la mutualisation. Spécialité : Développement international Afin d’en améliorer la cohérence cette spécialité a été recomposée autour de trois parcours qui constituent le cœur historique de la mention « analyse économique et développement international », soutenue par l’existence d’un Magistère d’économie du développement ouvert en 1987. Ce label vaut à l’Université d’Auvergne une reconnaissance d’excellence. Il s’agit d’une formation de haut niveau, accessible sur concours et avec une large dimension internationale (le concours est notamment organisé au niveau des Ambassades de France), et ayant une double vocation : formation à la recherche et aux métiers du développement. Elle a vocation à insérer les diplômés à la fois dans le monde académique de la recherche et dans les institutions nationales et internationales, liées au développement. Cette spécialité forme des économistes hautement qualifiés capables d’analyser les relations économiques entre pays inégalement développés, les politiques économiques des pays en développement et les projets de développement et leurs impacts macro-économique et micro-économique. L’architecture de la spécialité résulte de l’expérience acquise aussi bien en matière de recherche que de professionnalisation. Elle doit permettre de maintenir la qualité de la formation à la recherche et de bien cibler les métiers du développement international, qui couvrent un large champ et dont l’évolution est rapide.

1. Le parcours économie du développement a un prolongement naturel : le doctorat. Il s’agit d’une préparation par la recherche et pour la recherche. Il vise à répondre à un besoin spécifique : le manque de personnels de haute qualification pour l’analyse du développement économique, aux plans macro-économique et microéconomique. Il vise à donner à de jeunes économistes une formation poussée à l’analyse des conditions et des politiques de développement, tant dans leurs aspects internes qu’internationaux, et ce sur des bases conceptuelles et théoriques solides. L’expérience a montré que les diplômés de cette formation avaient en assez grand nombre intégré des organismes internationaux. Très peu de formations en France et à l’étranger peuvent se prévaloir de ces débouchés.

10

2 Le parcours analyse de projets est plus à visée professionnelle et forme de jeunes économistes capables de maîtriser et d’appliquer les méthodes d’analyse et de gestion de projets. Cette formation donne aux étudiants, depuis de nombreuses années, d’excellentes chances sur le marché du travail : Union Européenne, Ministère de la coopération, Grandes banques, entreprises, ONG, Collectivités locales…

3 Le parcours économie de la Chine est une offre de formation novatrice en France. Sa création en 2005 a 2 raisons: le choix fait pas le CERDI de promouvoir une recherche spécifique sur la Chine (création du département IDREC- Institut de Recherches sur l’Economie de la Chine- au sein de l’Unité Mixte en 1995) et l’existence d’une forte demande sociale. Celle-ci résulte de l’importance de ce pays dans l’économie mondiale et des enseignements à tirer des politiques de développement permettant une forte croissance. Cette demande se traduit par des partenariats spécifiques, par exemple le Conseil régional d’Auvergne et le Ministère des Affaires étrangères. Ce parcours prépare à la recherche et à l’insertion dans des métiers permettant de saisir les opportunités d’emplois liés au développement de la Chine.

Au sein de cette spécialité, 50% des enseignements sont communs aux trois parcours. L’équipe pédagogique locale effectue sa recherche au CERDI. Elle est renforcée par les intervenants extérieurs du monde académique (professeurs invités en poste dans des universités étrangères) ou partenaires professionnels qui assurent environ la moitié des enseignements. Cette spécialité présente un fort adossement à la recherche compte tenu de l’appartenance de l’équipe pédagogique locale à l’UMR CERDI et de son implication en matière de recherche. Spécialité : Développement durable dans les pays en développement et en transition Cette spécialité est ouverte depuis 2005. Elle répond à une attente de plus en plus évidente comme l’atteste l’adhésion de grandes entreprises, à côté des agences de coopération et des organisations internationales, à la notion de développement durable. Ces préoccupations spécifiques ont été identifiées dans les objectifs du millénaire pour le développement. De plus, si l’activité de recherche du CERDI est centrée sur l’économie internationale du développement, elle a permis de faire émerger une thématique de recherche sur le développement durable. La définition d’une spécialité « développement durable » participe donc à deux objectifs principaux :

• Former des économistes qualifiés capables d’analyser les différents aspects d’un développement durable dans le contexte particulier des pays en développement;

• Accompagner une évolution récente de la recherche au CERDI centrée sur les préoccupations environnementales et la gestion des ressources naturelles.

Cette spécialité bénéficie d’un partenariat institutionnel étroit avec l’Agence Française de Développement qui est co-opérateur. Outre l’AFD, les partenariats se sont développés avec le CIRAD, le CEMAGREF, la coopération allemande, l’IRD, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement ou encore des ONG. La spécialité développement durable a rencontré un écho favorable comme en atteste l’évolution des effectifs d’étudiants majoritairement en formation initiale mais aussi en formation continue, dont l’origine géographique se diversifie. Le CERDI est amené à réaliser un nombre croissant de travaux de recherche dans le domaine de l’économie de l’environnement et des ressources naturelles. Cette volonté s’est exprimée par la mobilisation des chercheurs notamment dans le cadre d’une ACI sur la modélisation économique du développement durable. Cette thématique est affirmée par le

11

recrutement de doctorants (une dizaine actuellement). Elle est reconnue dans un nouvel axe de recherche intitulé Développement durable – Economie de la santé, institutions et capital naturel. Spécialité : Economie de la santé dans les pays en développement et en transition Habilitée lors du précédent contrat quadriennal, cette spécialité vise à répondre à une demande de formation spécifique non couverte par les cursus existants en France. Les pays en développement et en transition doivent aujourd'hui développer et réorienter leurs systèmes de santé dans le cadre de réformes générales de politique économique. Parallèlement, l'accent mis ces dernières années par les partenaires internationaux du développement (Etats, grandes organisations multilatérales, agences spécialisées, O.N.G.) sur les objectifs du millénaire pour le développement crée un besoin de compétences pour articuler ces actions dans le cadre des politiques de santé. La spécialité s’adresse en priorité à des promotions d’économistes français et étrangers en formation initiale, tout en accueillant chaque année depuis sa création un nombre restreint de participants en formation continue. L'effectif de la promotion de 2008-2009 est de 31 étudiants, d'origine géographique variée.

Cette spécialité dispense une formation en économie de la santé reposant sur des bases conceptuelles et théoriques rigoureuses, éléments sur lesquels s’appuie une approche opérationnelle et appliquée. Les enseignements s’appuient également sur les travaux de recherche de l’équipe pédagogique dans le domaine de l’économie de la santé. La formation a acquis une bonne visibilité nationale et internationale. Les recherches directement liées à la spécialité s’intègrent dans l'axe 3 « Développemendurable : économie de la santé capital naturel, économie des institutions » de l’UMR 6587 de l’université d’Auvergne (Cf. Rapport d’activités pour le CNRS). L'économie de la santé dans les pays en développement et en transition s'inscrit dans la thématique de recherche de sept enseignants-chercheurs du CERDI. À cela s'ajoutent douze thèses en cours, soutenues récemment ou sur le point de l'être, ainsi que l'organisation de deux colloques internationaux consacrés au financement de la santé dans les pays en développement et en transition.

t ,

Spécialité : Stratégies économiques et financières internationales La spécialité « Stratégies Économiques et Financières Internationales » (SEFI) correspond à la réorientation de la spécialité "Expertise Économique" habilitée lors du précédent quadriennal.

Cette réorientation a été entreprise dans le but de développer la dimension internationale du Master et l'adosser ainsi au domaine de l'économie internationale qui constitue une spécificité avérée de l'Université d'Auvergne et dans lequel les membres de l'équipe pédagogique locale de cette spécialité sont largement investis, tant dans leur activité d'enseignement que leur activité de recherche. La spécialité est orientée vers l'analyse des marchés internationaux et la stratégie internationale des firmes. Cette spécialité vise à offrir aux étudiants une alternative à une formation exclusivement axée sur les pays en développement en élargissant la thématique internationale aux pays développés. La spécialité SEFI permet de compléter l'offre de formation en économie de la Faculté et de répondre à la demande des étudiants. Elle a pour objectif de former des économistes généralistes maîtrisant toutes les dimensions économiques et financières de l'activité internationale des firmes. Combinant la maîtrise des outils d'analyse macroéconomique (conjoncture, politiques publiques) et de la situation des entreprises (analyse financière,

12

intelligence économique) mais également une bonne connaissance du contexte de la prise de décision (relations internationales, structures et réglementation des marchés internationaux, contraintes géostratégiques), les étudiants sont capables de contribuer à l’élaboration des stratégies internationales des firmes. La spécialité SEFI s'appuie sur une équipe pédagogique locale largement impliquée dans l'activité du CERDI mais aussi sur des liens historiques avec le monde professionnel et les grandes institutions internationales. La présence d'importantes entreprises multinationales sur le site de Clermont-Ferrand facilite l'intervention des experts professionnels dans les enseignements comme elle offre des possibilités de stages pour les étudiants. Les recherches menées au CERDI confèrent à l’équipe pédagogique du Master SEFI une expertise reconnue, attestée par des publications internationales de haut niveau, dans deux domaines au cœur des enseignements du master SEFI : le commerce international et la finance internationale. Spécialité : Médias et développement international La spécialité « Médias et développement international » a pour ambition de combler un manque manifeste de qualifications des professionnels des médias sur les questions du développement économique international. Cette carence en formation marque, en ce domaine, une différence prononcée avec ce qui peut être observé dans le milieu anglo-saxon. Or, la problématique du développement occupe de plus en plus l’actualité notamment à travers l’engagement international contre la pauvreté et la compréhension des dynamiques des pays en développement. La formation est organisée en partenariat privilégié avec l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille (ESJ), la plus ancienne des écoles françaises de journalisme reconnues par la profession, une des plus réputées en Europe, et l’Agence Française de Développement (AFD), opérateur-pivot de la Coopération française. La formation bénéficiera en outre de l’appui de la Fondation Alexandre et Marguerite Varenne et du Groupe de presse Centre France. Les écoles françaises de journalisme, diplômant chaque année environ 450 étudiants, constituent le vivier naturel de recrutement, auxquels pourraient se joindre de nombreux journalistes en exercice. Une vingtaine d’étudiants sont attendus par promotion. Les candidats sont titulaires d’une première année de master en journalisme délivré par une des écoles françaises de journalisme reconnue par la profession. L’accès à la formation est conditionné par un examen des acquis donnant les assurances nécessaires quant à la maîtrise des fondamentaux de la science économique. L’équipe pédagogique est constituée pour moitié par les enseignants-chercheurs du CERDI et pour l’autre moitié, par les professionnels de l’ESJ de Lille. Les axes de recherche du CERDI facilitent la sensibilisation aux questions de macro-économie et de financement international, mais également au rôle des institutions et du développement durable. Le maillage des différents champs disciplinaires au sein du Pôle de Recherche sur le développement international promu par l’Université d’Auvergne permettra de trouver des compétences complémentaires à l’économie dans les secteurs du droit et de la science politique. Spécialité : Politique économique et développement Cette spécialité comprend deux parcours. « Parcours : Finances Publiques »

13

Le parcours Finances publiques en formation initiale est une création. Il est destiné à pallier le déficit actuellement observable dans les PED et relatif à la définition des stratégies de finances publiques. En effet, les règles budgétaires de plus en plus contraignantes et la généralisation des processus de décentralisation augmentent les besoins en expertise en finance publique. Leur satisfaction implique des compétences spécifiques (fondements théoriques, vue d'ensemble des finances publiques, connaissance des expériences des pays étrangers avec une vue comparative, connaissance transversale des techniques et des procédures administratives). Les carences actuelles sont reconnues dans l'ensemble des pays en développement, tout particulièrement en Afrique. Le parcours « finances publiques a pour objectif de former des professionnels qui pourront s'insérer dans des institutions telles que les collectivités territoriales, les administrations, les ONG mais aussi dans le dispositif d'assistance technique des PED. Il s’appuiera sur une recherche particulièrement active dans ce domaine au CERDI. Il s’agit d’un parcours généraliste combinant la macro-économie, la micro-économie et la politique économique. Le parcours Gestion de la politique économique » (GPE) présente la particularité d’être original en France. Lancé en 1994 sous le co-parrainage du Ministère des Affaires Etrangères français et de la Banque mondiale, le parcours GPE est en effet organisé exclusivement en formation continue à l'intention de hauts-fonctionnaires économistes des pays en développement. Ce parcours a pour ambition de répondre aux vifs besoins en économistes professionnels de ces pays, ayant la capacité de concevoir et d'exécuter efficacement les politiques économiques et, de fait, au renforcement des capacités administratives et institutionnelles locales. Les cadres des ministères de l'Economie et des Finances, du Plan, du Commerce, de l'Agriculture…des banques centrales.., constituent le public prioritairement visé. Articulé autour d'une quinzaine de thèmes de politique économique, le cycle de formation est complété par un stage dans les institutions internationales ou régionales. Le parcours GPE organisé par le CERDI s’est vu classé premier en 2007 et 2006 dans l’attribution de bourses par la Banque mondiale ce qui traduit, pour cette institution, le jugement porté sur ce type de formations à travers le monde. « Parcours : Gestion de la politique économique » Le parcours Gestion de la politique économique, programme de formation continue, est destiné à la formation de cadres de haut niveau ayant à leur actif une expérience professionnelle en moyenne d’une dizaine d’années et déjà titulaires d’un diplôme de première année de master en sciences économiques. La formation GPE accueille cette année sa 14° promotion. Il s’agit d’un parcours spécialisé sur les questions de finances publiques. Le parcours propose une formation de haut niveau associant l’analyse théorique, les modèles économétriques et de simulation et les recommandations de politique économique. Les principaux domaines de la science économique couverts sont : les théories budgétaires, de la fiscalité et du fédéralisme budgétaire. L’originalité pédagogique du parcours réside dans la conjonction étroite de la théorie et de la pratique. Celle-ci est assurée par l’équipe pédagogique composée pour moitié par les enseignants-chercheurs du CERDI spécialistes des finances publiques et pour moitié par des économistes travaillant dans les institutions internationales, régionales et bilatérales actives dans le développement international ainsi que dans l’administration française. Bien que ne s’adressant pas au même public, les contenus de ces parcours apparaissent en partie complémentaires ce qui permet d’établir une mutualisation de certains enseignements.

Spécialité « Maîtrise d’Ouvrage Publique et Privée ».

14

La spécialité MOPP (Maîtrise d’Ouvrage Publique et Privée) vise à renforcer et à étendre les bases conceptuelles et opérationnelles indispensables à la prise décision de type « maîtrise d’ouvrage » pour des cadres du secteur public et privé issus de pays en développement, en transition ou en sortie de crise. Il comporte des enseignements approfondis dans le domaine des finances publiques et sur l'environnement particulier des économies ciblées (développement ou reconstruction d’un appareil public, relance de l’économie privée). Elle comporte deux parcours :

1. Décision publique et gestion de projet 2. Développement et financement du secteur privé

Ces deux parcours sont relativement indépendants c’est pourquoi « Maîtrise d’Ouvrage Publique et Privée » est maintenant proposé en spécialité : ce pourquoi elle a été habilitée en 2006. Elle compte aujourd’hui 43 auditeurs inscrits en formation continue et ayant tous un niveau de formation en économie au moins égal à BAC+4. Cette formation repose sur un partenariat étroit avec l’AFD (agence française de développement) ; elle est dispensée pour sa plus grande part à Marseille au CEFEB (centre de formation de l’AFD) sous la responsabilité d’une équipe pédagogique du CERDI et avec une forte participation de celle-ci. Cette spécialité est le prolongement et le renforcement d’une formation de longue durée assurée depuis de nombreuses années par le CEFEB et qui peut se prévaloir de très nombreux débouchés dans les métiers suivants: chargé d'études économiques et financières, assistant directeur de projet, consultant en matière de développement international des firmes, conseil au sein des agences nationales et locales de développement, des comités d'expansion. A l’issue de leur formation, les auditeurs du CEFEB ont connu pour beaucoup une progression significative de leur carrière.

Demande n°20080511 Mention « Comptabilité - Finance » Spécialités : Comptabilité – Contrôle – Audit (CCA) Gestion de Patrimoine Marchés Financiers Préambule L’ensemble des remarques faites par l’AERES a été pris en compte et les réponses seront déclinées par mention. S’agissant de l’adossement à la recherche, elle se réalise au travers de l’appartenance des enseignants-chercheurs au CRCGM (Centre de recherche clermontois en gestion et Management). Ce centre vient de se restructurer pour entrer dans une dynamique nouvelle.

15

Les principaux points forts de la recherche sont : marchés financiers, marketing, comptabilité, logistique. Spécialité : Comptabilité Contrôle Audit (A) Evaluée A par l’AERES, sans demande de précision des experts ; la spécialité sera donc conduite conjointement à la maquette déposée. Spécialité : Gestion de Patrimoine (A) Evaluée A par l’AERES, la spécialité sera donc conduite conjointement à la maquette déposée. Spécialité : Marchés Financiers (B) « AERES Sur la pertinence de la spécialité « Marchés Financiers » dans son environnemen local »

t

f t

La spécialité MF n’a pas pour vocation de placer ses étudiants sur le marché local du travail qui pourvoit en moyenne un poste tous les deux ans dans ce secteur d’activité (poste de gérant sous mandat). Les diplômés de la spécialité vont travailler dans leur très grande majorité sur Paris, ville qui concentre, en France, la quasi-totalité des emplois en finance de marché. Les autres diplômés se partagent entre le Luxembourg et Londres pour l’étranger et quelques grandes agglomérations françaises pour les postes de gérant sous mandat (Lyon, Nantes, etc.) Les intervenants professionnels partenaires de la spécialité MF viennent presque tous de Paris, où ils exercent des fonctions dans l’industrie financière. La salle de marchés, mise à la disposition des étudiants, est un outil similaire à ceux utilisés par les professionnels de la finance de Paris, New York ou Londres. Elle est quasiment unique à ce niveau de performance sur les universités françaises. « AERES Sur l’attractivité de la spécialité : Marchés Financiers»

Le vivier de recrutement de la spécialité MF est national : plus de 80 % des dossiers de candidatures sont extérieurs à l’Académie de Clermont-Ferrand. Chaque promotion de la spécialité MF compte en moyenne 2/3 d’étudiants ayant effectué leurs cursus antérieur en dehors de l’académie. La plupart d’entre eux viennent des grands pôles universitaires français : Paris, Lyon, Aix-Marseille, Toulouse, Rennes, Nantes, Strasbourg, etc.

« AERES Sur les effecti s étudian s un peu faibles » Les effectifs sont de 20 étudiants par promotion. Ce choix est guidé par la taille de la salle de marchés ouverte aux étudiants de la spécialité MF et qui compte dix postes informatiques. Les conditions de travail sont ainsi optimales pour l’utilisation de cet outil qui s’avère être un élément fondamental et très professionnalisant de la formation des étudiants. Accueillir plus d’étudiants se ferait au détriment de la qualité de l’enseignement. Demande n°20080513

16

Mention « Management d’ Entreprise » Spécialités : Marketing et Commercialisation Management et Administration des Entreprises (MAE) Création et Gestion des Organisations Logistique Management des PME-PMI

Préambule L’ensemble des remarques faites par l’AERES a été pris en compte et les réponses seront déclinées par spécialité. D’une façon générale, la structure a légèrement été modifiée intégrant ainsi les recommandations de l’AERES : un titre de mention plus concis et explicite « management d’entreprise » et une architecture autour de 5 spécialités et non 4 mettant en exergue le MAE de la faculté de Sciences économiques et Gestion. L’internationalisation des formations est déjà effective dans la faculté avec entre autre le recrutement très ouvert sur l’étranger, l’ouverture du MAE à des étudiants d’origine non francophone (une trentaine par an) des formations délocalisées au Maroc (140 étudiants par an), dans les pays de l’est (250). De surcroît, des professeurs invités en poste dans des universités étrangères assurent régulièrement des enseignements à la faculté (UQAM à Montréal, San Diego, Drake University, République tchèque…). S’agissant de l’adossement à la recherche, elle se réalise au travers de l’appartenance des enseignants-chercheurs au CRCGM (Centre de recherche clermontois en gestion et management). Ce centre vient de se restructurer pour entrer dans une dynamique nouvelle. Les principaux points forts de la recherche sont : marchés financiers, marketing, comptabilité, logistique. Changement de dénomination de la mention La proposition des experts de l’AERES concernant l’intitulé de la mention « Développement et Management d’entreprise » a été retenue. La mention s’appellera désormais « Management d’entreprise ». Spécialité : Marketing et Commercialisation (A) Evaluée A par l’AERES, sans demande de précision des experts ; la spécialité sera donc conduite conjointement à la maquette déposée. Spécialité : Logistique (A)

Evaluée A par l’AERES, sans demande de précision des experts ; la spécialité sera donc conduite conjointement à la maquette déposée. Spécialité : Management et Administration des Entreprises -MAE- (nouvelle spécialité)

17

Conformément aux recommandations des experts, la proposition concernant le MAE a également été retenue. Le MAE (ex. Certificat d’Aptitude à l’Administration des Entreprises ou CAAE) est la formation de gestion la plus ancienne de l’enseignement supérieur public (1956). Elle a été le premier diplôme délivré par les Instituts d’Administration des Entreprises (IAE). Sa spécificité est d’apporter une seconde compétence en management à des personnes diplômées de l’enseignement supérieur, (juristes, ingénieurs, médecins…), en activité ou en rupture d’activité, en complément de leur formation initiale, leur ouvrant ainsi les voies de la double compétence. La plupart des IAE membres du réseau ont un MAE qui est une spécialité à part entière. La Faculté des Sciences Economiques et de Gestion a créé un département IAE en 1966, est membre du Réseau des IAE depuis cette même année et délivre donc ce diplôme depuis plus de quarante ans. Afin de s’aligner sur cette politique, il est tout à fait concevable d’avoir une spécialité MAE. Ceci semble également se justifier par les effectifs passés (85/90 étudiants et les projets de développement de cette formation au Pôle Lardy de Vichy (environ 25 à 30 étudiants) Spécialité : Création et Gestion des organisations (nouvelle dénomination) (A) Au sein de la mention Management d’entreprise, la spécialité Création et Gestion d’entreprise s’appellera désormais Création et Gestion des organisations. En effet, les deux parcours qui la composent désormais (« Entrepreneuriat : création, reprise d’entreprise » et « Management des activités culturelles et audiovisuelles ») s’adressent à des recruteurs qui ne relèvent pas obligatoirement des secteurs des entreprises privées mais aussi des secteurs public, associatif, coopératif … Spécialité : Management des PME-PMI (C) L’affichage du Master « Management des PME-PMI » en tant que spécialité à part entière répond à deux axes majeurs de la politique de l’établissement : le partenariat avec les entreprises et le développement à l’international.

A ce titre, l’Université d’Auvergne souhaite apporter aux experts de l’AERES et de la DGES un argumentaire étayé démontrant l’intérêt de cette spécialité. « Une formation professionnalisante définie en partenariat étroit avec le monde socio-économique »

Outre de nombreux accords avec des entreprises ou groupes industriels, l’Université est liée par convention non seulement avec les instances départementales et régionales (accord de partenariat conclu en 1992), mais aussi et surtout avec les instances nationales (accord de partenariat conclu en 1996) de la Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises (CGPME). Dans le cadre de ces accords, plusieurs actions ont été menées, l’une des plus intéressantes étant la création en 1996 d’une maîtrise « Administration et gestion des PME PMI » dont le programme avait été rédigé conjointement avec la CGPME. Cette maîtrise qui complétait le dispositif de formation promu par la CGPME a fonctionné plusieurs années tout à la fois de façon classique et par alternance dans le cadre de l’apprentissage. « L’alternance par la voie de l’apprentissage » C’est cette maîtrise qui, lors de la précédente campagne d’habilitation, a été transformée, toujours en coordination avec la CGPME en Master spécialité « Management des PME-PMI : développement sur les marchés européens ».

18

Dans le cadre du contrat 2008 – 2011 le renouvellement de cette spécialité est sollicité avec une légère modification d’intitulé, pour un fonctionnement en formation initiale et par alternance dans le cadre de l’apprentissage. L’Université a participé à la mise en place sur le site clermontois d’un CFA de l’enseignement supérieur en 2005 « IRISUP’ » qui accueillera la formation.

« Une internationalisation des partenariats et des formations » L’affichage de cette formation au niveau « spécialité » est essentiel notamment pour que le dispositif soit clair et lisible pour les entreprises et les étudiants. Un tel affichage se justifie d’autant plus que cette formation constitue un des éléments clés du développement à l’international de l’établissement. En effet depuis 1993 l’Université a conclu de nombreuses conventions avec des Universités d’Etat d’Europe centrale et orientale. Peuvent être ainsi citées les conventions avec l’Université Francis Skorina de Gomel, l’Université Nationale de Commerce et d’Economie de Kiev, l’Académie d’Etudes Economiques de Bucarest, l’Université de l’Ouest de Timisoara, l’Université Babes Bolyai de Cluj Napoca, l’Université Ovidius de Constanta… Sur la base de ces conventions et en étroite collaboration avec les services de l’Ambassade de France dans les pays concernés, des programmes de formation ont été structurés dans ces trois pays (Biélorussie, Ukraine, Roumanie) sur tous les sites précédemment mentionnés et ont été dans un premier temps sanctionnés par le DEUG, la licence et la maîtrise « Administration et Gestion des PME-PMI », puis dans un deuxième temps par la licence, le master « Management des PME-PMI : développement sur les marchés européens ». Jusqu’à ce jour, les étudiants concernés par ces programmes de formation suivaient deux cursus universitaires : le cursus français et un cursus de leur pays d’origine. Cette offre de formation a obtenu un succès certain. Sur chaque site on dénombre plus d’une quarantaine d’étudiants voire même plus de 60 sur le site de Kiev inscrits en M1 et en M2, au total plus de 250 étudiants sont intéressés, auxquels s’ajouteront les étudiants de l’Université d’Etat Chouaib Doukkali d’El Jadida, dont le Président sollicite la signature d’une convention sur le même modèle. Ces actions étaient développées dans le volet Relations Internationales du prochain contrat quadriennal de l’Université d’Auvergne. C’est ce qui explique qu’elles ne figuraient pas dans la demande d’habilitation du Master « Management des PME-PMI ». Compte tenu de l’investissement réalisé depuis plus de 15 ans et des résultats obtenus, ces actions dans les pays d’Europe centrale et orientale ont été classées parmi les priorités de l’Université, tout en les adaptant aux réalités actuelles du monde universitaire. Aussi, et après concertation avec les partenaires étrangers il a été décidé de mettre en place sur tous ces sites un cursus commun doublement diplomant c'est-à-dire sanctionné par un diplôme d’Etat du pays concerné et par le Master français « Management des PME-PMI », le programme d’études étant celui de cette spécialité. Il ne s’agit que d’une étape intermédiaire avant l’établissement d’un cursus commun sanctionné par un diplôme commun. Domaine « Science – Technologie - Santé » Demande n°20042467 Mention « Nutrition et Sciences des Aliments »

19

Spécialités : Nutrition Humaine et Santé Sciences des Aliments Nutrition animale et élevage Développement de produits pharmaceutiques et nutritionnels Entreprises de produits alimentaires du terroir Sciences du risque dans le domaine de la santé Préambule Effectifs : L’effectif en première année est estimé à 40 étudiants. Pour des raisons d’infrastructure et de gestion, il n’est pas envisageable de l’augmenter mais il est à noter que ces effectifs ne tiennent pas compte des étudiants inscrits en cursus parallèle (Santé, Ingénieurs…) et certaines UE peuvent avoir plus de 80 étudiants. Pour exemple, les UE ont fonctionné cette année avec des effectifs allant de 10 étudiants à plus de 80 (pour plusieurs UE). De plus, des étudiants extérieurs (français ou étrangers) intègrent régulièrement ce Master en deuxième année dans l’une ou l’autre des spécialités (plus de 50 % des effectifs). Enfin certains effectifs de deuxième année peuvent paraître faibles (SA pour les deux dernières années, NA pour la période transitoire) mais il faut prendre en considération que 4 des 7 modules de deuxième année sont communs aux 3 spécialités NH, SA et NA et devraient accueillir de 25 à 30 étudiants dès la première année d’habilitation. Des UE optionnelles préconisées dans les recommandations de l’AERES ont bien été mises en place pour spécialiser les étudiants en NH, SA ou NA. Nombre d’UE / Contenu des UE : Il existe en effet un grand nombre d’UE en première année dont certaines sont communes avec le deuxième Master clermontois du même domaine. Elles sont nécessaires pour répondre au projet professionnel de chaque étudiant, assurer le tronc commun, d’une part, et un choix optionnel pour chacune des six spécialités, d’autre part. Les responsables des UE listées page 2 de l’avis de l’AERES s’engagent à augmenter la part de l’enseignement réservée aux TD. Echanges, stages à l’étranger : 4 à 6 étudiants, voire certaines années plus, effectuent leur stage de première année à l’étranger. Chaque année, un ou deux étudiants effectuent l’année entière à l’étranger. L’hétérogénéité au niveau des cursus européens des M2 ne facilite pas actuellement les échanges. Nous réfléchissons actuellement avec nos partenaires européens à la procédure à adopter pour des étudiants de deuxième année qui souhaiteraient effectuer leur stage à l’étranger et qui concourent à une bourse doctorale du Ministère. Après avoir largement participé aux différents programmes LEONARDO depuis 1993, nous avons inclus notre formation dans le Consortium clermontois ERASMUS qui s’est mis en place l’an dernier. Soulignons qu’une ouverture internationale importante est réalisée dans le cadre spécifique de la spécialité EPAT (voir ci-dessous). Spécialité : Nutrition Humaine et Santé (NH) (A)

Evaluée A par l’AERES.

Spécialité : Sciences des aliments (SA) (A)

20

Comme la spécialité NH, la spécialité SA limite ses effectifs à 12 étudiants « concourables » ; après une année où le nombre a été trop élevé, les deux années suivantes ont été décevantes en nombre d’étudiants recrutés. On peut avancer trois raisons : 1) Les ingénieurs désireux d’acquérir une formation à et par la recherche ont des possibilités de continuer en thèse sans Master Recherche et donc voient moins l’intérêt d’un double diplôme ; 2) Le Master 1 n’était pas cohabilité par les deux universités et les étudiants de Clermont 2 n’étaient pas incités à s’y inscrire ; 3) La gestion « trop » prudente des dossiers d’étrangers ne laissait pas le temps de recruter d’autres candidats si une demande de visa ou des raisons financières conduisaient 1 ou 2 candidats à démissionner au dernier moment. Pour l’avenir, la cohabilitation avec Clermont 2 devrait permettre de recruter des étudiants des licences « bio » de cette université. De plus, la demande en chercheurs en SA de la part des pays émergents est très forte et l’Université reçoit beaucoup de dossiers d’étudiants de ces pays ; le souhait est travailler dans le cadre d’accords entre universités à l’image d’un accord bilatéral signé avec l’université d’Ispahan, qui prévoit une sélection des étudiants et qui est soutenu par l’ambassade de France. Ce type d’accord pourrait être étendu s’il donne satisfaction. Spécialité : Nutrition animale et Elevage (NA) (C) Pertinence de la formation : La spécialité « Nutrition animale et Elevage » (NA) vise à former des étudiants en sciences animales qui souhaitent s’orienter vers des métiers de la recherche et du développement. Il s’agit de les former dans des domaines disciplinaires pour lesquels il existe un réel besoin de jeunes docteurs et de cadres dans les secteurs public et privé.

Cette spécialité s’appuie sur la création du pôle de compétences ESTIVE qui rassemble les établissements d’enseignement supérieur et de recherche agronomique et vétérinaire des régions Rhône Alpes et Auvergne. Elle bénéficie ainsi d’un réel soutien de la part des partenaires scientifiques et techniques du pôle ainsi que des établissements d’enseignement supérieur en sciences agronomiques et vétérinaires. Ainsi, la spécialité proposée présente l’originalité de mêler étroitement des enseignements de nutrition, de physiologie intégrée et de santé animale. Ce type de formation doit permettre de répondre aux besoins croissants en matière d’approche intégrée des systèmes de productions animales, liés au renouvellement des thématiques de recherche et de R&D face aux questionnements nouveaux de la société sur ce sujet (remise en cause des systèmes existants, nécessité de produire plus, mieux et plus sûrement, place incontournable des questions environnementales, nécessité d’une évaluation multi-critères des systèmes et des pratiques de production…).

Son insertion dans le master NSA a fait l’objet d’une réflexion approfondie visant à mutualiser le maximum d’UE. Ainsi, nous comptons en M1, 5 UE communes et 4 spécifiques et en M2, 4 UE communes et 3 spécifiques. Il nous paraît important de maintenir les UE spécifiques de la spécialité NA afin de pouvoir affirmer notre capacité à former des étudiants non seulement aux disciplines relevant de la nutrition animale mais aussi à l’analyse des systèmes d’élevage.

Recrutement en M2 : Le risque de dilution des étudiants évoqué par la commission doit être nuancé dans la mesure où la spécialité NA offrira aux étudiants universitaires une orientation possible vers les sciences agronomiques et plus particulièrement les sciences animales (disciplines non représentées dans les formations universitaires clermontoises). Le vivier d’étudiants universitaires susceptibles d’être recrutés par la spécialité NA sera ainsi différent de celui des spécialités NH et SA. Par ailleurs, une part des étudiants de la spécialité

21

NA devrait provenir des écoles agronomiques, en particulier de l’Enitac et de l’ISARA (étudiants ingénieurs désireux d’acquérir une formation à et par la recherche).

L’évolution prévue des effectifs de la spécialité NA sur la période 2008-2011 provient de la réforme du cursus de formation vétérinaire qui offre à présent la possibilité aux étudiants des ENV de suivre un Master en 5ème année. Ainsi, les étudiants vétérinaires souhaitant acquérir des compétences plus approfondies en nutrition animale et dans l’analyse des systèmes d’élevage et souhaitant s’orienter vers la recherche pourront être recrutés dans la spécialité NA (à partir de 2010 compte tenu du calendrier de réforme de l’enseignement vétérinaire). D’autre part, les relations que les établissements du pôle ESTIVE entretiennent avec les universités étrangères (notamment au Viet-Nam, Liban, Tunisie) nous permettent d’envisager le développement d’un recrutement d’étudiants étrangers dans notre spécialité. Finalités professionnelles de la formation : Dans le secteur de la recherche, le besoin en jeunes chercheurs s’exprime au travers du nombre de candidats enregistrés sur les concours relevant des disciplines « zootechniques » ou « système d’élevage ». Ainsi, en 2007, le taux de pression (nombre de candidats/profil) sur les concours de recrutement de CR2 à l’INRA a été deux fois plus faible sur les profils "systèmes de culture et d'élevage" que sur l’ensemble des profils (4,3 contre 10). Dans cette discipline, 3 profils sur les 7 ouverts ont finalement été infructueux, et tous concernaient les systèmes d’élevage. Un constat similaire est fait pour les recrutements de Maîtres de Conférences en Productions Animales (CNECA 6) dans les établissements du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche (ENSA, ENV et ENITA) avec un taux de pression moyen enregistré de 3,2 sur la période 2005 à 2007. Des entreprises privées et des organismes de développement ont par ailleurs apporté leur soutien à notre démarche.

Spécialité : Développement de Produits Pharmaceutiques et Nutritionnels (DPPN) (A) Le devenir des étudiants des deux dernières années a été revu pour tenir compte des dernières estimations de décembre 2007 et analysé de façon plus détaillée afin de distinguer les étudiants en formation complémentaire et ceux en recherche d’emploi : - pour 2004-2005 : en formation complémentaire 7 %, en recherche d’emploi 14 % - pour 2005-2006 : en formation complémentaire 8 %, en recherche d’emploi 25 %. Malgré une forte incitation de l’équipe pédagogique, peu d’étudiants choisissent d’effectuer leur stage à l’étranger. Au total, depuis la création du diplôme, on compte 3 stages à l’étranger (2 en Belgique, 1 en Chine en 2008) et 3 stages outre-mer (3 en Martinique). Spécialité : Entreprises de Produits Alimentaires du Terroir (EPAT) (A) Nous rappelons ici que dans le dossier nous avions mentionné la labellisation de la spécialité EPAT dans le cadre du Master européeen Food Identity (8 partenaires) qui ouvrira en 2009. Ce Master of Sciences Food Identity (International DevelopmenNt in Technology and Innovation on Typical Products) vise à former des cadres du domaine agroalimentaire, porteurs d’une culture internationale, qui seront formés à la gestion technique de la typicité, le développement, la valorisation et la promotion dans le monde des produits de terroirs européens. Le semestre 3 du Master Food Identity se déroulera à Clermont-Ferrand et coïncide avec le semestre 3 de la spécialité EPAT. La formation EPAT est une formation nouvelle et par conséquent de notoriété naissante. Les effectifs sont en progression (2004 : 7 étudiants / 2006 - 2007 : 12 - 10 étudiants). Il en est de même pour le nombre de candidatures (2004 : 25 dossiers / 2006 - 2007 : 34 - 41 dossiers). L'origine géographique des candidats couvre la France et les pays francophones (Maghreb, Afrique de l'ouest), montrant une augmentation de la notoriété de cette formation

22

avec quelque fois cependant des problèmes de délivrance de visa. L'ouverture du MSc Food Identity devrait renforcer la notoriété de la spécialité EPAT et accroître les effectifs. Spécialité : Sciences du Risque dans le domaine de la Santé (SRS) (A) Volontairement, aucune option n'est proposée en M2 de la spécialité SRS. Cette formation repose sur des unités d'enseignements (UE) méthodologiques (UE 1,2, 7 et 8), complétés par des modules ciblés sur des situations particulières (risques environnementaux, professionnels, liés au système de santé, aux comportements - UE 3, 4, 5, et 6). Cette organisation a pour but de former des évaluateurs de risque "généralistes", actuellement très demandés par les PME ou les établissements de santé. Cette formation se veut complémentaire de celles existantes au niveau national et spécialisées soit sur les risques environnementaux, soit sur les risques professionnels, soit sur les risques dans les établissements de santé. Dans cette formation, la démarche d'évaluation du risque est complétée par l'encadrement juridique, tel que prévu dans le Droit français et européen ; l'approche juridique du risque varie selon les pays, ce qui limite les stages et débouchés hors contexte européen Demande n°20080023 Mention « Sciences du médicament » Spécialités : Conception, synthèse et développement pharmaceutique Pharmacologie translationnelle Préambule : A la lecture des commentaires des experts de l’AERES, s’il est vrai que plusieurs UE sont pilotées par la seule UFR de Pharmacie (F4, F5, F11, O14 soit 4 UE parmi les 28 proposées en M1 et M2), il nous semble que l’ouverture au-delà de l’UFR de Pharmacie est manifeste dans la mesure où : • la spécialité « Pharmacologie Translationnelle » est coordonnée par un PU-PH de l’UFR

de Médecine, Directeur du CIC 501, et un MCU de l’UFR de Pharmacie, et implique très largement des enseignants-chercheurs médecins et/ou pharmacologues d’autres structures que l’UFR de Pharmacie.

• 7 UE (Module mise à niveau 1, F6, F7, O6, F12, O9 et O10) sont coordonnées par des enseignants-chercheurs de différentes composantes (les UFR de Médecine de Clermont ou de Limoges, l’UFR Sciences et Technologies de l’Université Blaise Pascal, l’IUT de l’Université d’Auvergne, associées à l’UFR de Pharmacie).

• 17 UE (Module mise à niveau 2, F1, F2, F3, F8, O1, O2, O3, O4, O5.1, O5.2, O7, F10, O11, O12, O15 et O16) sont proposées par d’autres composantes des Universités d’Auvergne et Blaise Pascal.

• de nombreux intervenants du monde industriel apportent leur contribution dans l’enseignement de ces diverses UE.

• l’accueil des étudiants est prévu pour être largement ouvert et pas du tout limité aux étudiants pharmaciens : biologistes, chimistes, médecins, odontologistes. C’est un

23

objectif pédagogique majeur de ce master que de donner une double formation à de futurs acteurs de la recherche et du développement du médicament, bien au-delà des seuls étudiants en Pharmacie. Un des vœux est en particulier d’attirer de futurs cliniciens pour lesquels on connaît l’importance d’une formation à la recherche sur le médicament.

Le risque de non distinction entre les deux spécialités, selon le choix d’UE des étudiants, devrait être très limité dans la mesure où un étudiant ayant choisi au départ un cursus axé sur la biologie/pharmacologie (étudiant titulaire d’une licence de biologie ou étudiant en médecine ou odontologie) n’optera pas pour la spécialité chimie, et inversement pour un étudiant ayant eu un parcours « chimie ». Compte tenu de leur formation, les étudiants en Pharmacie peuvent indifféremment s’orienter vers l’une ou l’autre des spécialités en fonction de leur appétence.

Par analogie avec ce qui est fait dans d’autres masters clermontois (ex : Master Chimie, Master Physique, Master Génétique et Physiologie, Master Analyse et Modélisation des Données pour les Sciences du Vivant…), le nombre de crédits accordé au stage du M1 a été fixé à 5, amenant à un total de 60 crédits pour l’ensemble du M1. Une revalorisation à dix crédits est synonyme d’un passage à 65 crédits pour le M1 ce qui est en désaccord avec l’architecture générale des masters des 2 universités clermontoises.

Spécialité : Conception, synthèse et développement pharmaceutique (A) Spécialité : Pharmacologie translationnelle (A) Concernant l’appréciation sur les 2 spécialités évaluées A : • Les étudiants concernés par ce master proviennent de 5 origines différentes (Chimie, Biologie, Pharmacie, Médecine, Odontologie) avec :

- soit une vision Recherche en milieu académique, - soit une vision Recherche et Développement (incluant les affaires réglementaires)

en milieu industriel. Malgré ce potentiel assez vaste de futurs inscrits, le souci d’un nombre suffisant d’étudiants pour ouvrir chacune des UE proposées a été envisagé amenant à la mutualisation de 12 UE avec les Masters de Chimie, de Génétique et Physiologie, et de Nutrition et Sciences des Aliments. Ces UE qui existent déjà, fonctionnent avec un nombre d’étudiants variant de 10 à 60. La mutualisation d’autres UE semble peu réalisable pour des raisons évidentes de gestion d’emplois du temps. De plus, la plupart des UE proposées en M2 ont une spécificité ne permettant pas leur mutualisation avec d’autres masters. • Selon les recommandations du MRES, reprise par la politique d’établissement de l’Université d’Auvergne,cette formation est indifféremment ouverte à des étudiants ayant une orientation « Recherche » ou « Professionnelle » ce qui implique une majorité d’UE indistinctement adaptées à ces 2 types de parcours. Concernant la mise en œuvre des recommanda ions : t Conformément à la loi LRU (Liberté et Responsabilité des Universités), l’Université d’Auvergne (Clermont 1), établissement principal, s’engage à mettre en place un Bureau d’Aide à l’Insertion Professionnelle des Etudiants (BAIPE) qui réalisera les enquêtes concernant l’origine et le suivi des étudiants de toutes les formations ouvertes dans le cadre du plan quadriennal.

Les flux d’étudiants en fonction des origines sont variables entre le M1 et le M2 : • en M1, les UE pharmacologiques et biologiques devraient attirer des étudiants de médecine et odontologie (il est légitime d’escompter environ 20 étudiants de ces origines

24

par UE), le flux d’étudiants en Pharmacie peut être évalué à une dizaine d’étudiants, celui des étudiants en biologie à 5-10 et celui des étudiants chimistes à 5-10. • en M2, il est légitime d’escompter 10 étudiants supplémentaires provenant des formations de santé, 5 de biologie et 5 de chimie.

25

Demande n°20080022 Mention « Education et Santé Publique » Spécialités : Education à la santé des enfants, adolescents et jeunes adultes Evaluation en santé Préambule : L’ensemble des recommandations émises par l’AERES a été pris en compte et le projet de master a été réécrit en conséquence.

« AERES : Il faut reformater la formation pour la rendre conforme à l’esprit du LMD. » Il s’agit avant tout d’éviter une formulation trop tubulaire du master. Pour cela le reformatage proposé prend en compte : 1. la possibilité de valider des UE libres, notamment au niveau du M1, et plus

particulièrement par la substitution de la validation de l’UE 3 par l’UE libre « Kultur’Prév’ – le corps & l’âme » (proposée par la BMIU, le SSIU et le SUC) ou l’UE libre « Sport Prév’ » (proposée par la BMIU, le SIUAPS et le SSIU),

2. la possibilité de valider des UE en effectuant des UE en dehors du cursus proposé, notamment en M1 l’UE1 et l’UE6 peuvent être validées par des UE équivalentes du Master 1 « Statistiques et Traitement des Données » de l’UFR de Sciences Exactes de l’Université Blaise Pascal (ou tout autre master équivalent). En M2 mention évaluation les UE 4 & 6 sont substituables avec les UE équivalentes du master « économie de la santé des pays en développement en en transition » (ou tout autre master équivalent) et l’UE2 est substituable avec l’UE équivalente du Master 2 « Statistiques et Traitement des Données » de l’UFR de Sciences Exactes de l’Université Blaise Pascal (ou tout autre master équivalent),

3. la possibilité d’échanger des UE en M2 entre les 2 spécialités (« éducation » et « évaluation », notamment au niveau des deux UE3 de chaque spécialité qui sont substituables.

« AERES : Les modalités de recrutement indiquées doivent être précisées. » Les modalités de recrutement ont été précisées, notamment au niveau du M1. La règle est que l’admission se fait pour toute année et spécialité sur dossier (lettre de motivation et CV) bilan de compétence et entretien. L’équilibre entre formation initiale et continue a été précisé pour chaque année de recrutement et spécialité.

« AERES : Il faut introduire un peu plus de possibilités de différenciation et surtout prévoir une à deux UE libres pour les étudiants. » Les possibilités de différenciation ont été améliorées par les possibilités de validation d’UE à partir d’UE d’autres masters (notamment le master « statistiques et traitement des

26

données » de l’UFR de Sciences Exactes de l’Université Blaise Pascal et le master 2 « économie de la santé des pays en développement et en transition » de la Faculté de Sciences Economiques – Université d’Auvergne).

« AERES : Une évaluation plus précise des flux d’étudiants de M1 et de son articulation avecles spécialités de M2 professionnels proposées par rapport à d’autres masters. »

t

r t t ,

Une évaluation plus précise des flux a été faite, notamment dans l’articulation entre M1 et M2 et les liens avec des masters proches enseignés à Clermont-Ferrand. Le master vise un flux de 15 à 20 étudiants pour la première année.

« AERES : En dépit de la qualité de l’organisation…, il convient d’attirer une plus large proportion d’étudian s issus de la formation initiale. » Tout en tenant compte de la réalité de la demande actuelle, il a été fixé un nombre minimal cible d’étudiants issus de la formation initiale. Cette cible est de 50%.

« AERES : De nombreux p ofessionnels in erviennent… mais l’ouverture sur la recherche doiêtre plus explicite car un master doit permettre de poursuivre en thèse d’université » Bien que le master soit un master professionnel, il a été rappelé les possibilités d’effectuer des thèses de sciences en sciences de l’éducation (ED 370), en sciences de la vie et de la santé (ED 65) et en sciences économiques, juridiques et de gestion (ED 245) via les 4 équipes de recherche en appui au master (PAEDI, GEDIDO, CERDI, CIC).

« AERES : Une interrogation est soulevée concernant la possibilité à terme d’un rapprochement structurel avec le master professionnel « économie de la santé des pays en voie de développement et en transition » »

Cette possibilité de rapprochement est d’autant plus justifiée que la spécialité de M2 « évaluation en santé » bénéficiera d’enseignements communs avec le M2 « économie de la santé des pays en voie de développement et en transition » et que le M1 « éducation & santé publique » est une voie d’accès à ce M2. Nous envisageons également à court terme la validation d’ECTS communs. Toutefois, il convient de souligner que l’existence de certaines proximités ne signifie pas la confusion entre les formations, ce qui est illustré par le rattachement à des écoles doctorales différentes. La santé publique étant une discipline marquée par la transversalité, elle est en permanence interrogée dans les liens qu’elle tisse avec des champs disciplinaires connexes. Dans l’immédiat, le souhait est de permettre la coexistence des deux masters, avec des liens de plus en plus rapprochés, afin de pouvoir envisager, si les conditions en sont réunies, une offre de formation intégrée des masters en santé publique et économie de la santé des pays en voie de développement, au sein de l’Université d’Auvergne.

Spécialité : Education à la santé des enfants, adolescents et jeunes adultes (B)

« AERES : appor er des corrections… concernant les crédits… du semestre 4 » t

t

Il s’agit d’un problème technique l’UE 10 : Mémoire professionnel (10 ECTS) apparaît sur le document électronique mais n’apparaît pas lors de l’impression de ce même document. Le document a été corrigé en ce sens et simplifié dans sa présentation.

« AERES : envisager une harmonisa ion des effectifs » Les effectifs des deux spécialités de M2 ont été portés à 20-25 étudiants/an.

27

Spécialité : Evaluation en santé (B) « AERES : fixer un objectif de 25 étudiants/an… » L’objectif de recrutement a été fixé à 20-25 étudiants/an.

28