evolution des investissements internationaux

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Evolution des investissements internationaux Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB. L'échantillon comprend les principaux exportateurs de capitaux et d'autres pays qui y sont incorporés au fil du temps. Source : Taylor A. M. et M. Obstfeld, Global Capital Markets: Integration, Crisis, and Growth (Cambridge: Cambridge University Press, 2004), repris in Taylor A. M., “La Finance mondiale hier et aujourd’hui”, Finances et Développement, Mars 2004.

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Evolution des investissements internationaux . Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB. L'échantillon comprend les principaux exportateurs de capitaux et d'autres pays qui y sont incorporés au fil du temps. - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Evolution des investissements internationaux

Evolution des investissements internationaux

Note : Le graphique donne le ratio des investissements internationaux (mesurés par les actifs bruts) au PIB. L'échantillon comprend les principaux exportateurs de capitaux et d'autres pays qui y sont incorporés au fil du temps.

Source : Taylor A. M. et M. Obstfeld, Global Capital Markets: Integration, Crisis, and Growth (Cambridge: Cambridge University Press, 2004), repris in Taylor A. M., “La Finance mondiale hier et aujourd’hui”, Finances et Développement, Mars 2004.

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Note : les unités sont des milliers de milliards de dollars, en dollars constants de 2010. L’échantillon est constitué de 79 pays.

Lecture : en 2010, le montant total d’actifs monétaires et financiers étrangers dans le monde représente 96 000 milliards de dollars, dont 21 000 milliards de dollars d’IDE, soit 161 % du PIB total des pays de l’échantillon.

Source : Charles Roxburg et al., « Mapping global capital markets », The McKinsey Global Institute, août 2011.

Evolution des actifs monétaires et financiers étrangers dans le monde

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Intégration commerciale et intégration financière

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Le degré d’ouverture financière(Source : OCDE (2011), « Tirer le Meilleur Parti des flux de capitaux internationaux », in Perspectives économiques de l’OCDE, Vol 2011/1)

Positions financières extérieures rapportées au PIB mondial, mesurées par la somme des actifs et engagements extérieurs bruts de tous les pays.

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Les flux de capitaux dans les pays émergents(Source : Institute of International Finance, « Capital Flows to Emerging Markets », 1er octobre 2015)

Note : Les « Non-Resident Capital Inflows » mesurent les flux nets de capitaux entrant dans les pays émergents et provenant des autres pays (548 mds $ en 2015). Les « Resident Capital Outflows » mesurent les flux nets de capitaux sortant des pays émergents en direction des autres pays (1 089 mds $ en 2015). Les flux de capitaux regroupent : les IDE, les financements bancaires et les investissements de portefeuille. Pays classés parmi les 30 « Emerging Markets » : Argentine, Brésil, Indonésie, Afrique du Sud, Russie, Arabie Saoudite, Venezuela, Inde, Mexique, Pologne, Turquie, Chine, Malaisie, Corée.

Page 6: Evolution des investissements internationaux

Note : Le montant notionnel est la valeur totale du principal sous-jacent d’un contrat dérivé. Les transactions de gré à gré sont bilatérales entre un acheteur et un vendeur. Les transactions en bourse se font dans un cadre formel, et généralement une autorité de compensation centrale s’interpose entre l’acheteur et le vendeur. Le montant «non ventilés» est une estimation de la Banque des règlements internationaux des positions des contrepartistes ne participant pas à son enquête semestrielle.

Les marché dérivés : + de 700 000 milliards de dollars (encours notionnel)(Source : Kiff J. (2015), « Une réforme en pointillé », Finances et Développement », Juin 2015)

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Taux d'intermédiation financière au sens strict (ancien calcul) Taux d'intermédiation financière au sens strict (nouveau calcul)

Taux d'intermédiation financière au sens large (ancien calcul) Taux d'intermédiation financière au sens large (nouveau calcul)

La baisse du taux d’intermédiation financière en France

Note : Le taux d'intermédiation mesure la part prise par les institutions financières résidentes - IF – (banque centrale, établissements de crédit et assimilés, organismes de titrisation, OPCVM, sociétés d'assurance et autres intermédiaires financiers, à l'exclusion des auxiliaires financiers) dans les encours de financement dont bénéficient les agents non financiers résidents – ANF -. Le taux d'intermédiation au sens strict correspond à la part des seuls crédits octroyés par ces IF dans le total des financements des ANF. Le taux d'intermédiation au sens large prend en compte, outre ces crédits, les titres émis par les ANF (titre de propriété ou de créance) et détenus par les IF. (682 signes)Source : Conseil National du Crédit et du Titre jusqu’en décembre 1994, Comptes nationaux financiers depuis décembre 1994.

Page 11: Evolution des investissements internationaux

Indice d’ouverture financière de jure (Chinn-Ito index)Source : Chinn, M. and H. Ito (2006). "What Matters for Financial Development? Capital Controls, Institutions, and

Interactions," Journal of Development Economics (website)

L’indice d’ouverture financière de Chinn-Ito mesure le degré d’ouverture du compte de capital. Il est compris entre -2 (ouverture minimale) et +2,5 (ouverture maximale).

Page 12: Evolution des investissements internationaux

Internationalisation de la détention de la dette publique

Structure de la dette publique en 2009En % Résidents

(secteur financier et autres)Non-résidents

Zone euro France Allemagne Grèce Irlande Portugal

473047291525

537053718575

Etats-Unis 70 30Royaume-Uni 71 29Japon 92 8Source : Guillaume Leroy, Qui  détient  la  dette  publique ?, Fondation pour l’innovation politique, avril 2011

Pourcentage de la dette publique détenue par les non-résidents, dans la

zone euro, en 2011Finlande 92

Grèce 79Allemagne 65

France 67Espagne 55

Italie 50Portugal 86,5Irlande 83

Pays-Bas 76Belgique 55Autriche 86

Source : P. Artus, I. Gravet, La  crise  de l’euro, Armand Colin, 2012

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Les interconnections financières dans le monde

Note : les actifs financiers étrangers concernent les investissements et placements financiers transfrontaliers sous forme de titres de participation (actions et assimilés), de titres de créances (obligations et assimilés), de prêts et dépôts et d’investissements directs à l’étranger.Lecture : en 2009, le stock d’actifs financiers domestiques de l’Amérique du Nord représente 64 000 milliards de dollars. Le stock total d’investissements et placements financiers transfrontaliers entre l’Amérique du Nord et l’Europe occidentale représente plus de 10 % du PIB mondial (c'est-à-dire plus de 5800 milliards de dollars).Source : Charles Roxburg et al., « Mapping global capital markets », The McKinsey Global Institute, août 2011.

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Des systèmes bancaires de plus en plus interconnectés

Source : Minoiu C., Kang C., Subrahmanian V.S. et Berea A. (2013), « Does Financial Connectedness Predict Crises? », Working Paper, FMIL’étude montre que la plus forte interconnexion entre les systèmes bancaires dans le monde accroît la probabilité des crises (risque systémique).

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La globalisation financière a permis aux pays émergents « d’exporter de l’épargne, et non d’en importer »

Source : Brender et Pisani, La Crise de la finance globalisée

Page 16: Evolution des investissements internationaux

Entrées massives de capitaux et crises financières(probabilités, en %, de crise bancaire ou d’arrêt brutal des flux de capitaux)

Note : 268 épisodes d’entrées massives (pays émergents et développés) sur la période 1970-2007. Un épisode d’entrées massives de capitaux est défini par un écart important du ratio entrées nettes de capitaux/PIB par rapport à sa tendance historique. Source : OCDE (2011), « Tirer le meilleur parti des flux de capitaux internationaux ».

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Bulle Eléments descriptifs

Spéculation sur les Tulipes aux Pays-Bas (1630-1636) Le prix des bulbes (censés donner des tulipes qui seraient vendues à prix d’or au printemps 1937) augmente de plusieurs centaines de pourcent à l’automne 1636

South Sea Bubble (1710-1720)

Bulle du Mississippi (1717-1720)

Boom du Chemin de fer aux Etats-Unis (1868-1873)

Bulle boursière américaine (1920-1929)

Bulle boursière américaine (1960-1969)

Bulle boursière américaine (1982-1987)

Bulle immobilière et boursière japonaise (1985-1990) L’indice Nikkei passe de 6000 au début des années 1980 à 40000 à la fin de 1989

Bulle immobilière et boursière dans les pays nordiques (Finlande, Norvège, Suède) (1985-1990)

Bulle asiatique (1990-1997) Afflux de capitaux en provenance des pays développés (Japon notamment). En Thaïlande, en Malaisie et en Indonésie, le cours des actions augmente entre 300 et 500% dans la première moitié des années 1990.

Bulle Internet (1995-2000) 1996 : Greenspan parle d’exubérance irrationnelle. Afflux de capitaux après l’éclatement de la bulle asiatique et injections de liquidités par la Fed à partir de la quasi faillite de LTCM (1998). L’indice NASDAQ passe de 1300 en déc 1996 à 5400 en déc 1999, le Dow Jones de 6300 à 11700.

Bulle des subprimes (bulle immobilière et bulle de la titrisation) (2003-2007)

De la bulle des tulipes à la bulle des subprimes

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Indice des crises financières pour 18 pays avancésSource : Reinhart C. et K. Rogoff, Cette fois, c’est différent. Huit siècles de folie financière

Note : L’indice BCDI (Banque, Change, Dette, Inflation) est un indice composite de crises bancaires, de krachs monétaires, de défauts souverains et d’accès d’inflation. Si un pays ne connaît aucune de ces crises au cours d’une année, son indice de turbulence est de zéro, tandis que dans le pire scénario son indice sera égal à cinq. En 1947, par exemple, l’indice a pris une valeur de quatre pour le Japon (krach monétaire, crise d’inflation, défauts souverains intérieur et extérieur). Cet indice BCDI est ensuite pondéré par la part du revenu du pays dans le revenu mondial pour donner l’indice des crises. L’indice représenté en pointillé intègre des krachs boursiers.

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Indice des crises financières pour l’ensemble du mondeSource : Reinhart et Rogoff, Cette fois, c’est différent. Huit siècles de folie financière

Note : L’indice BCDI (Banque, Change, Dette, Inflation) a pris, par exemple, une valeur de 5 pour la Russie, qui connaissait un krach monétaire, une crise bancaire et d’inflation et un défaut souverain à la fois sur ses obligations intérieures et étrangères. L’indice BCDI+krach boursier prend une valeur de 2 pour les Etats-Unis en 2008 (crise bancaire et krach boursier), de même que pour l’Australie et le Mexique (crise monétaire et krach boursier).

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Crise asiatique

Bulle Internet

Crise des subprimes

Indices boursiers (1995 – 2008)

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Cycles financiers et cycles économiques aux Etats-UnisSource : Banque des Règlements Internationaux, Rapport annuel 2013-14, juin 2014

Remarque : Les cycles économiques durent de 1 à 8 ans et les cycles financiers de 8 à 30 ans

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« La technique du placement peut être comparée à ces concours organisés par les journaux où les participants ont à choisir les six plus jolis visages parmi une centaine de photographies, le prix étant attribué à celui dont les préférences s’approchent le plus de la sélection moyenne opérée par l'ensemble des concurrents […]. Il ne s’agit pas pour chacun de choisir les visages qui, autant qu’il peut en juger, sont réellement les plus jolis ni même ceux que l’opinion moyenne considérera réellement comme tels. Au troisième degré où nous sommes déjà rendus, on emploie ses facultés à découvrir l’idée que l’opinion moyenne se fera à l’avance de son propre jugement. Et il y a des personnes, croyons-nous, qui vont jusqu’au quatrième ou cinquième degré où plus loin encore. » (Keynes (1936), Théorie Générale de l’emploi, de l'intérêt et de la monnaie) « Les spéculateurs peuvent être aussi inoffensifs que des bulles d’air dans un courant régulier d’entreprises. Mais la situation devient sérieuse lorsque l’entreprise n’est plus qu’une bulle d’air dans le tourbillon spéculatif. Lorsque dans un pays le développement du capital devient le sous-produit de l’activité d’un casino, il risque de s’accomplir en des conditions défectueuses. Si on considère que le but proprement social des Bourses de valeur est de canaliser l'investissement nouveau vers les secteurs les plus favorables sur la base des rendements futurs, on ne peut revendiquer le genre de succès obtenu par Wall Street comme un éclatant triomphe du laissez-faire capitaliste. » (Keynes (1936), Théorie Générale de l’emploi, de l'intérêt et de la monnaie)

Keynes et les marchés financiers

Page 23: Evolution des investissements internationaux

« Des milliers de millions de dollars franchissentles frontières. Pourtant, malgré tous nos effortset des centaines d’études, les économistes ontun mal fou à identifier de quelconques retom-bées positives. Il est tout a fait possible qu’unepartie de ces flux soient très utiles, mais il estaussi très possible qu’ils aient surtout profitéà certains pans du secteur financier. A tous lesautres niveaux, en revanche, ces flux spéculatifsn’ont pas conduit à partager les risques, mais àen créer de nouveaux. »

Sur la restriction des flux internationaux de capitaux par des mesures macroprudentielles ou des contrôles :« A mon avis, cela profiterait à tout le monde, sauf peut-être a certains acteurs du secteur financier. »

Le point de vue d’Hélène Rey sur la libre circulation des capitaux (Finances et Développement, FMI, juin 2015)

Page 24: Evolution des investissements internationaux

La titrisation (1)

Source : Villion J. (2008), « Les subprimes (1) : de la bulle à la crise financière », Ecoflash, n°231, octobre 2008.

Page 25: Evolution des investissements internationaux

La titrisation (2)

Source : Villion J. (2008), « Les subprimes (1) : de la bulle à la crise financière », Ecoflash, n°231, octobre 2008.

Page 26: Evolution des investissements internationaux

Le marché de l’immobilier aux Etats-Unis (1999-2008)

Page 27: Evolution des investissements internationaux

Taux de défaut sur les prêt hypothécaires aux Etats-Unis

Page 28: Evolution des investissements internationaux

La Fed face à la crise des subprimes

Source : Villion J. (2008), « La Crise des Subprimes (2) : Lutte contre la crise financière et Réglementation », Ecoflash, n°232, novembre 2008.

Page 29: Evolution des investissements internationaux

Croissance des inégalités => endettement => crise ?

Sources : The world top incomes data base (Piketty et Saez) et Frémeaux N. (2014) « Inégalités : une crise pour rien ? ». Champ : Etats-Unis.

Page 30: Evolution des investissements internationaux

Mouvements internationaux de capitaux et crises bancaires

Carmen M. Reinhart et Kenneth S. Rogoff, Cette fois, c’est différent. Huit siècles de folie financière, Pearson, 2010.

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Crise de 1929 et Crise des subprimes :des points communs, des enchaînements différents

Source : Christine Sinapi et al. « L'analyse des crises : Minsky, après Fisher et Keynes », L'Économie politique 4/2010 (n° 48), p. 85-104

Page 32: Evolution des investissements internationaux

Effet de richesse : ↓patrimoine => ↑taux d’épargne(Source : Bakker B. et Felman J. (2015), « Les riches et la Grande récession », Finances et développement, Juin 2015)

Page 33: Evolution des investissements internationaux

Toutes banqu

es

Capital Liquidité

Pilier 1 Piliers 2 et 3

Ratio de liquidité à court terme : Actifs

liquides de haute qualité / Engagements à

30 jours > 100% (à partir

de 2015)

Ratio de liquidité à long

terme : Ressources

stables à 1 an / Engagements à 1 an > 100%(à partir de

2018)

Qualité et quantité de capital Ratio de levier

Renforcement du processus de

surveillance prudentielle

Augmentation des exigences en matière de

communication financière

Core tier 1

Tier 1(Core Tier 1 inclus)

Tier 1+

Tier 2

Tier 1 / Actifs > 3%

(période de test de 2013 à

2017)

Ratio de solvabilité minimal4.5%

(à partir de 2013)

6%(à partir de 2013)

8%

Matelas de protection2.5%

(à partir de 2019)

Matelas contracyclique =(à partir de 2019) 0%-2.5%

Total 7%-9.5% 10.5%-13%

IFIS

- Exigences supplémentaires en matière de fonds propres et de liquidités

- Restrictions plus fortes sur les grands risques

- Renforcement du contrôle prudentiel

Les accords de Bâle III

Page 34: Evolution des investissements internationaux

Thème Etats-Unis EuropeRenforcement des fonds propres des banques Définitions plus stricte des fonds propres

« durs » ( tier1), levier limité à 15 fois les fonds propres pour les banques systémiques

Directive fonds propres mai 2009

Extension du périmètre de la régulation Enregistrement des hedge funds auprès de la Fed

Directive Hedge Fund de novembre 2011

Organisation de la supervision Banques systémiques supervisées par la Fed, possibilité de démanteler ces banques

Agences spécialisées (banques , assurances, marchés) + Conseil Européen du Risque Systémique

Séparation des activités bancaires Interdiction du trading pour compte propre pour les banques commerciales et les établissements supervisés par la Fed, limitation de prises de participation dans les hedge funds

Marchés de gré à gré de produits dérivés Filialisation obligatoire de certaines de ces activités, création de chambres de compensation

Projet de chambre de compensation unique pour les dérivés en euros

Protection des consommateurs Création au sein de la Fed d’un bureau de protection financière des consommateurs, réglementation des crédits immobiliers et des cartes de crédit, extenion à 250 000$ de la garantie de dépôt

Réalisée par des agences de supervision microprudentielle

Titrisation Obligation de garder 5% des crédits titrisés au bilan des banques

Obligation de garder 5% des crédits titrisés au bilan des banques

Agences de notation Création d’un bureau de supervision au sein de la Securities and Exchange Commission, possibilité de poursuivre une agence en justice

Obligation de s’enregistrer et de transmettre leurs méthodes

Source : d’après Bénassy-Quéré A. et Capelle-Blancard G., « Régulation financière : arbitrage entre stabilité et croissance », in CEPII, L’économie mondiale 2011, Repères, La Découverte.

La régulation en chantier : le cas des Etats-Unis et de l’Europe

Page 35: Evolution des investissements internationaux

Europe

Global

Macro-prudentiel

Europe

Par secteur

Micro-prudentiel

National (France)

Global / Activités de marché

Macro-prudentiel (ACPR)

Comité Européen du Risque Systémique

Président = président de la BCE

Autorité bancaire européenne

Autorité européenne des assurances et des pensions

professionnelles

Autorité européenne des marchés financiers

Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ACPR(indépendante mais adossée à la Banque de France)

Autorité des marchés

financiers (AMF)

Nouvelle architecture de supervision bancaire et financière en Europe(Source : Tadjeddine Y. (2015), « 2009-2015 : Quelles avancées en matière de régulation du système financier

mondial ? », Ecoflash, n°297, avril 2015)

Page 36: Evolution des investissements internationaux

Les « stress tests » (BCE, octobre 2014)

Page 37: Evolution des investissements internationaux

Firmes US : 2100 mds $ de profits conservés dans les paradis fiscaux(Source : Diaporama « Les champions américains de l’exil fiscal », La Tribune, octobre 2015)

Plus de 2.100 milliards de dollars (1.875 milliards d'euros) de profits. C'est ce que détiennent les 500 plus grandes entreprises américaines hors du territoire des Etats-Unis afin d'échapper au fisc. Si elles étaient amenées à rapatrier ces sommes considérables, comme le souhaite le président américain Barack Obama, elles devraient au fisc pas moins de 620 milliards de dollars. Voilà du moins le constat auquel sont parvenues deux organisations non-gouvernementales - le Center for Tax Justice et l'U.S. Public Interest Research Group Education Fund - en s'appuyant sur des documents financiers dans une étude publiée le 6 octobre.

1er Apple 181,1 mds $

2e General Electric 119,0 mds $

3e Microsoft 108,3 mds $

4e Pfizer 74,0 mds $

5e IBM 61,4 mds $

6e Merck 60,0 mds $

7e Johnson & Johnson 53,4 mds $

8e Cisco Systems 52,7 mds $

9e Exxon Mobil 51,0 mds $

Page 38: Evolution des investissements internationaux

1910 1920 1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010 20130%

2%

4%

6%

8%

10%

12% (% du patrimoine financier européen)

En Suisse

Dans tous les paradis fiscaux

La richesse des Européens dans les paradis fiscaux(Source : Zucman G. (2013), La Richesse cachée des nations, La République des Idées, Seuil)

Page 39: Evolution des investissements internationaux

Patrimoine financier mondial :

73 000 milliards €

(100%) Détenu offshore ( dans les paradis fiscaux du monde

entier) : 5 800

milliards € (8%)

Détenu onshore (aux États-Unis, au Japon

en France…) : 67 200

milliards € (92 %)

Environ 30% des fortunes offshore sont en Suisse :

1 800 milliards €

70 % sont dans les paradis fiscaux autres que la Suisse

(Singapour, îles Caïmans…) : 4 000 milliards €

La richesse financière dans les paradis fiscaux en 2013(Source : Zucman G. (2013), La Richesse cachée des nations, La République des Idées, Seuil)

En 2013, les ménages placent en moyenne à l'échelle mondiale 8 % de leur patrimoine financier dans les paradis fiscaux, dont un tiers en Suisse