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Ursula Bouteveille Toutes les techniques de construction en images La construction comment ça marche + de 3 000 illustrations

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Page 1: Extrait La construction, comment ça marche ?

Ursula Bouteveille

ConceptionPlans et dessins, symboles • Mesures et proportions de l’homme • Prise en compte de l’accessibilité • Permis de construire • Surfaces de plancher • Mesures topographiques • Implantation des bâtiments • Servitudes et mitoyenneté • Isolation thermique et acoustique • Bâtiments basse consommation • Protection contre l’incendie

Gros œuvreFouilles, terrassements, blindages et étaiements • Fondations • Murs de soutènement • Béton, béton préfabriqué, banché, cellulaire • Structures métalliques • Maisons à ossature bois • Pans de bois • Structures en bois lamellé-collé • Construction en paille • Murs maçonnés, végétalisés • Toitures-terrasses • Toitures végétalisées • Planchers en béton, en bois • Ascenseurs • Escaliers en béton, extérieurs • Garde-corps et rampes • Façades • Assainissement non collectif • Filtres plantés de roseaux • Pavages et dallages • Platelages extérieurs en bois

Second-œuvreFaçades légères, en pierres attachées • Bardages en bois, métalliques • Charpentes en bois traditionnelles, en bois industrielles • Couvertures en tuiles plates, en tuiles canal, en ardoise, en tuiles mécaniques, en zinc, en plaques, solaires photovoltaïques • Conduits de fumée • Collecte et récupération des eaux de pluie • Lanterneaux et exutoires de fumées • Isolation des combles, par l’extérieur, par l’intérieur • Fenêtres en bois, en PVC • Volets et fermetures • Portes et blocs-portes • Plafonds suspendus • Cloisons de distribution • Parquets, carrelage, revêtements de sol textiles • Peinture

Équipements techniquesAlimentation et protection électriques • Installations électriques • Éclairage • Énergie solaire photovoltaïque, éolienne • Alimentation et évacuation d’eau • Production d’eau chaude sanitaire • Installations sanitaires • Installations de gaz • Plafonds et planchers rayonnants • Chauffage au bois déchiqueté • Pompes à chaleur • Ventilation • Puits canadiens ou provençaux • Climatisation

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Quels sont les points singuliers à respecter pour la réalisa-tion d’une toiture végétalisée ? Comment sont constitués les profilés de fenêtres métalliques à rupteurs de ponts thermiques ? Quels sont les rendements d’une installation éolienne ? Quelles sont les distances à respecter pour ins-taller un réservoir fixe aérien GPL ? Comment fonctionne une chaudière alimentée par des plaquettes de bois ? Quels prin-cipes respecter pour concevoir un système de climatisation centralisé ?

C’est à ces questions – et bien d’autres encore ! – que cet ouvrage apporte toutes les réponses de manière claire et précise… grâce à l’image.

Avec plusieurs milliers d’illustrations, La Construction : comment ça marche ?, ouvrage unique en son genre, décrit avec précision toutes les techniques de construction, le fonctionnement des ouvrages et leurs principes de dimensionnement, le comportement des matériaux, ainsi que les procédés de construction courants.

Chaque technique, qu’elle soit traditionnelle ou innovante, est expliquée par une double page richement illustrée, qui permet de comprendre immédiatement les éléments clés d’une mise en œuvre conforme aux règles de l’art. En outre, chaque fiche présente les dispositions constructives les plus importantes et détaille les liaisons entre les éléments de construction.

Structuré en quatre parties, La Construction : comment ça marche ? traite successivement : – de la conception, en précisant les notions et les éléments qui permettent d’établir un projet de bâtiment ;– du gros œuvre : fondations, drainage, murs, planchers, etc. ;– du second œuvre, notamment des couvertures, de la toiture, de l’isolation thermique, des bardages, etc. ; – des équipements techniques : installations sanitaires, chauffage, installations électriques, géothermie, installations de gaz, etc.

La constructioncomment ça marche

Ce guide synthétique, conçu avec l’appui d’un réseau d’experts, est un outil pratique d’initiation, d’apprentissage et de perfec-tionnement qui s’adresse aussi bien au maître d’œuvre et au maître d’ouvrage curieux de découvrir des techniques en dehors de leur champ de compétence, qu’à l’étudiant qui y trouvera une synthèse pratique de tous les procédés constructifs.

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ISBN 978-2-281-11562-8

Toutes les techniques de construction en images

La constructioncomment ça marche

Sommaire

Journaliste-graphiste, Ursula Bouteveille partage son activité professionnelle entre les groupes de presse et les maisons d’édition. Elle a traduit et illustré de nombreux articles et ouvrages techniques, en France comme à l’étranger.

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Page 2: Extrait La construction, comment ça marche ?

Ursula BouteveilleJournaliste-graphiste

Toutes les techniques de construction en images

La constructioncomment ça marche

Page 3: Extrait La construction, comment ça marche ?

SOMMAIRE Conception Plans et dessins, symboles • Mesures et proportions de l’homme • Prise en compte de l’accessibilité • Permis de construire • Surfaces de plancher • Mesures topographiques • Implantation des bâtiments • Servitudes et mitoyenneté • Isolation thermique et acoustique • Bâtiments basse consommation • Protection contre l’incendie. Gros œuvre Fouilles, terrassements, blindages et étaiements • Fondations • Murs de soutènement • Béton, béton préfabriqué, banché, cellulaire • Structures métalliques • Maisons à ossature bois • Pans de bois • Structures en bois lamellé-collé • Construction en paille • Murs maçonnés, végétalisés • Toitures-terrasses • Toitures végétalisées • Planchers en béton, en bois • Ascenseurs • Escaliers en béton, extérieurs • Garde-corps et rampes • Façades • Assainissement non collectif • Filtres plantés de roseaux • Pavages et dallages • Platelages extérieurs en bois. Second-œuvre Façades légères, en pierres attachées • Bardages en bois, métalliques • Charpentes en bois traditionnelles, en bois industrielles • Couvertures en tuiles plates, en tuiles canal, en ardoise, en tuiles mécaniques, en zinc, en plaques, solaires photovoltaïques • Conduits de fumée • Collecte et récupération des eaux de pluie • Lanterneaux et exutoires de fumées • Isolation des combles, par l’extérieur, par l’intérieur • Fenêtres en bois, en PVC • Volets et fermetures • Portes et blocs-portes • Plafonds suspendus • Cloisons de distribution • Parquets, carrelage, revêtements de sol textiles • Peinture. Équipements techniques Alimentation et protection électriques • Installations électriques • Éclairage • Énergie solaire photovoltaïque, éolienne • Alimentation et évacuation d’eau • Production d’eau chaude sanitaire • Installations sanitaires • Installations de gaz • Plafonds et planchers rayonnants • Chauffage au bois déchiqueté • Pompes à chaleur • Ventilation • Puits canadiens ou provençaux • Climatisation.  

Page 4: Extrait La construction, comment ça marche ?

Table des matièresIntroduction 7

Conception 9

Plans et dessins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

Symboles des plans de construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

Mesures et proportions de l’homme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

Prise en compte de l’accessibilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

Permis de construire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Surfaces de plancher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

Mesures topographiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

Implantation des bâtiments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

Servitudes et mitoyenneté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

Isolation thermique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

Ponts thermiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

Isolation acoustique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Bâtiments basse consommation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

Protection contre l’incendie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

Grosœuvre 39

Fouilles et terrassements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

Blindages et étaiements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

Fondations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

Murs de soutènement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

Béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

Béton préfabriqué . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

Béton banché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

Béton cellulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

Acier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

Structures métalliques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

Bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

Maisons à ossature bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

Pans de bois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64

Structures en bois lamellé-collé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

Construction en paille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68

Murs maçonnés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70

Murs végétalisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72

Toitures-terrasses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74

Étanchéité des toitures-terrasses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76

Toitures-terrasses : points singuliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78

Toitures-terrasses végétalisées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80

Toitures végétalisées : points singuliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82

Planchers en béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84

Planchers en bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86

Ascenseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88

Accessibilité des ascenseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90

Escaliers en béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92

Escaliers extérieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94

Accessibilité des escaliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96

Garde-corps et rampes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98

Terminologie des façades . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

Protection des façades . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102

Échafaudages et plateformes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104

Assainissement non collectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106

Traitements d’assainissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108

Filtres plantés de roseaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110

Pavages et dallages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112

Platelages extérieurs en bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114

Secondœuvre 117

Façades légères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118

Façades en pierres attachées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120

Bardages en bois extérieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122

251

Page 5: Extrait La construction, comment ça marche ?

Table des matières

Bardages métalliques extérieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124

Terminologie des toitures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126

Charpentes en bois traditionnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128

Charpentes en bois industrielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130

Écrans souples de sous-toiture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132

Couverture en tuiles plates . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134

Couverture en tuiles canal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136

Couverture en tuiles mécaniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138

Couverture en ardoise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140

Couverture en zinc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142

Couverture en plaques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144

Couverture solaire photovoltaïque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146

Conduits de fumée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148

Collecte des eaux de pluie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150

Récupération des eaux de pluie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152

Lanterneaux et exutoires de fumées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154

Escaliers intérieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156

Isolation des combles perdus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158

Isolation des combles aménagés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160

Isolation des murs par l’extérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162

Isolation des murs par l’intérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164

Fenêtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166

Vitrage des fenêtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168

Fenêtres en bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170

Fenêtres en PVC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172

Fenêtres métalliques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174

Fixation et calfeutrement des fenêtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176

Volets et fermetures des fenêtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178

Portes et blocs-portes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180

Accessibilité des portes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182

Plâtre et staff . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184

Plafonds suspendus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186

Cloisons de distribution intérieures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188

Parquets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190

Carrelages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192

Revêtements de sol textiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194

Peinture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196

Équipementstechniques 199

Alimentation et protection électriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200

Installations électriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202

Éclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 204

Énergie solaire photovoltaïque. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 206

Énergie éolienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208

Alimentation et évacuation d’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210

Production d’eau chaude sanitaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212

Installations sanitaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214

Installations sanitaires accessibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216

Toilettes sèches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 218

Installations de gaz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 220

Systèmes de chauffage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222

Plafonds et planchers rayonnants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 224

Chauffage au bois déchiqueté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 226

Pompes à chaleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 228

Ventilation des bâtiments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 230

Puits canadiens ou provençaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 232

Climatisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 234

Références 237

Index 243

252

Page 6: Extrait La construction, comment ça marche ?

IntroductionUn véritable aide-mémoire des savoir-faire

Quels sont les points singuliers à respecter pour la réalisation d’une toiture végétalisée ? Comment sont constitués les profilés de fenêtres métalliques à rupteurs de ponts thermiques ? Quels sont les rendements d’une installation éolienne ? Quelles sont les distances à respecter pour installer un réservoir fixe aérien GPL ? Comment fonctionne une chaudière alimentée par des plaquettes de bois ? Quels principes respecter pour concevoir un système de climatisation centralisé ? Ces questions, chaque professionnel de la construction se les est posées un jour ou l’autre lors d’un chantier. Ces interrogations sont d’autant plus légitimes que le contexte réglementaire et normatif s’est complexifié depuis quelques années pour répondre aux exigences du développement durable et aux nouveaux enjeux énergétiques, environnementaux et sociétaux.

C’est à ces questions – et bien d’autres encore ! – que l’ouvrage La Construction : comment ça marche ? souhaite apporter toutes les réponses de manière claire grâce à l’image. Riche de plusieurs milliers d’illustrations, cet ouvrage aborde les principes fonda-mentaux des techniques de construction en détaillant simplement leur fonctionnement. S’appuyant sur un réseau d’experts, l’au-teur y décrit avec précision les divers éléments constitutifs d’une construction et leur mise en œuvre. Il fournit également une

vision globale des dispositions constructives et des procédés de construction courants. Enfin, il explique de manière simple le comportement des matériaux et le fonctionnement des ouvrages.

Organisé en quatre grands chapitres, cet ouvrage pratique et didac-tique aborde dans une première partie la conception, dans laquelle sont répertoriés et clairement illustrés les éléments et notions qui permettent d’établir un projet de construction. Les trois parties suivantes sont consacrées au gros œuvre, au second œuvre et aux équipements techniques. Chacune des planches illustrées sur une double page détaille toutes les techniques courantes de construction. L’ouvrage recense également tous les symboles, cotes et termes utilisés couramment dans le domaine de la construction ; il est conçu comme un véritable aide-mémoire des savoir-faire et règles de l’art, tout en précisant le traitement des points singuliers et les moyens d’éviter des désordres.

En somme, un ouvrage synthétique et unique en son genre, destiné à apporter au lecteur une compréhension immédiate et clairement illustrée de l’ensemble des techniques de construction d’un bâti-ment ; avec l’objectif de permettre d’optimiser les relations entre professionnels et de renforcer l’efficacité de vos projets.

Bonne lecture.

7

Page 7: Extrait La construction, comment ça marche ?

Conception

Page 8: Extrait La construction, comment ça marche ?

Isolation acoustique

Comment ça

mar

che

Sources de bruits dans les habitations Emplacement du bâtiment

Notions élémentaires

Sont distingués les bruits aériens (extérieurs ou intérieurs), les bruits d’impact (bruits solidiens)et les bruits d’équipements (qui peuvent être aériensou d’impact).

La protection contre les bruits aériens extérieurs peut être assurée par la position des pièces à vivre du bâtiment par rapport à la nuisance (a) ou par un obstacle interposé (b) : écran antibruit ou bâtiment peu sensible au bruit.

La qualité acoustique d’une construction dépend des choix faits lors de la conception et de la réalisation du bâtiment. Ces choix concernent principalement l’emplacement du bâtiment, l’organisation du volume intérieur, les parois séparatives (murs et planchers) ainsi que les équipements individuels et collectifs. Des solutions d’isolation et de mise en oeuvre permettent de réduire les effets du bruit, considéré comme une pollution, notamment dans les logements.

Le son est une sensation auditive engendrée par une onde acoustique qui est transmise à l ’oreil le (a). Le bruit, souvent associé à la notion de gêne, est le mélange complexe de sons de fréquences différentes. L’échelle des bruits (b) est comprise entre 0 décibels (dB) (seuil d’audibil i té pour l ’oreil le humaine)et 120 dB (seuil de douleur).

Échelle des bruitsb

Bâtiment faisant obstacle au bruitb

Structure interne de l’oreillea

Éloignement des pièces de nuitdes sources de nuisances sonores

a

Cha

mbr

couc

her

Forê

tSeui

ld’

audi

bilit

é0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

110

120

130

140

App

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Res

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Tran

spor

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Avio

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(à 1

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Con

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Turb

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r(à

25

m)

Bib

lioth

èque

Bur

eau

Pièces de nuitvers l’arrière

Entrepôt

Chaufferie implantéedu côté opposéaux logements

Écranantibruit

Sourcede bruit

Logements

Bruit aérienintérieur

Bruit aérienextérieur

Bruit d’équipement(ventilation mécanique)

Bruit d’équipement (chauffage)

Bruit d’impactintérieur

Transmissionaériennedirecte

Transmissiondu bruitsolidienpar les parois

Niveausonore

(dB)

Douloureux, risque de surditéPénible

Supportable à fatiguantAgréable

Calme

MarteauEnclume

Étrier

Nerf

Fenêtreovale

Organevestibulaire

TympanPavillon

Conduit auditif externe

Fenêtre ronde

Tromped’Eustache

Limaçon

Oreillemoyenne

Oreille externe Oreille interne

Deux catégories de bruit sont distin-guées :- les bruits aériens dont le milieu de propagation est l ’air (voix, musique, voiture, etc.) ;- les bruits solidiens dont le milieu de propagation est un solide (pas, chute d’objet, etc.).La transmission de ces bruits peut être directe ou indirecte (transmissions latérales ou parasites).

L’isolation acoustique permet de réduire la transmission de l’énergie depuis les sources qui la produisent jusqu’aux lieux qui doivent être protégés.

Les bruits d’équipements ont souvent deux origines : aérienne du fait du rayonnement de la carcasse de l ’appareil, et solidienne à cause des vibrations transmises aux autres pièces du bâtiment par ses points de contact ou ses fixations (ventilation, coup de bélier, etc.). L’amélioration acoustique peut être obtenue en respectant les précautions suivantes :- l imitation de la pression d’eau ;- désolidarisation des appareils sanitaires ;- f ixation souple des canalisations ;- traitement des cages d’ascenseur ;- f ixation des moteurs à l ’aide de silentblocs, etc.

Transmission des bruits Protections

Protection contre les bruits d’équipements

Coupure Matériau résilient

Choc

Choc

Sourcede bruit

Sourcede bruit

Ventilation

Bruit du ventilateur vers l’extérieur

Origine des bruitsdus à la ventilation

VibrationsBruit du

ventilateurvers les conduits

Bruit passantpar les gaines

Bruit passantpar les parois

de la gaine

BruitVibrations

TL

TL TL

TL TD

TDTD

TPTD

Transmission des bruitsentre deux locaux intérieurs

Transmission des bruits aériensde l’extérieur vers l’intérieur

Bruits dus à la ventilationTraitement d’une canalisation

Suppression des pieds d’un radiateur

Transmission des bruitsde l’extérieur vers une pièce sous toiture

Exemple de protection contre les bruits aériens

Avant Après

Principe général de protection contre les bruits solidiens

Bruit solidien(impact)

Bruit solidien(équipement)

TL

TD

TD

TP

TD : transmissions directesTL : transmissions latéralesTP : transmissions parasites

TD

Isolation acoustique d’un ascenseur

Doublage

Doublage

Piècesde service

Piècesde service

Mursdu local machinerie :

béton 20 cm

Plancherdu local machinerie :

béton 25 cm mini

Doublage

Ascenseur

Murs dela gaine :

béton 20 cm

TL1 TL2

TL3 TL4

Plancher haut

Plénum

Planchersuspendu filant

Planchertechnique filant

Plancher bas

NON OUI

NON OUI

32

Page 9: Extrait La construction, comment ça marche ?

Isolation acoustique

Comment

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Sources de bruits dans les habitations Emplacement du bâtiment

Notions élémentaires

Sont distingués les bruits aériens (extérieurs ou intérieurs), les bruits d’impact (bruits solidiens)et les bruits d’équipements (qui peuvent être aériensou d’impact).

La protection contre les bruits aériens extérieurs peut être assurée par la position des pièces à vivre du bâtiment par rapport à la nuisance (a) ou par un obstacle interposé (b) : écran antibruit ou bâtiment peu sensible au bruit.

La qualité acoustique d’une construction dépend des choix faits lors de la conception et de la réalisation du bâtiment. Ces choix concernent principalement l’emplacement du bâtiment, l’organisation du volume intérieur, les parois séparatives (murs et planchers) ainsi que les équipements individuels et collectifs. Des solutions d’isolation et de mise en oeuvre permettent de réduire les effets du bruit, considéré comme une pollution, notamment dans les logements.

Le son est une sensation auditive engendrée par une onde acoustique qui est transmise à l ’oreil le (a). Le bruit, souvent associé à la notion de gêne, est le mélange complexe de sons de fréquences différentes. L’échelle des bruits (b) est comprise entre 0 décibels (dB) (seuil d’audibil i té pour l ’oreil le humaine)et 120 dB (seuil de douleur).

Échelle des bruitsb

Bâtiment faisant obstacle au bruitb

Structure interne de l’oreillea

Éloignement des pièces de nuitdes sources de nuisances sonores

a

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Pièces de nuitvers l’arrière

Entrepôt

Chaufferie implantéedu côté opposéaux logements

Écranantibruit

Sourcede bruit

Logements

Bruit aérienintérieur

Bruit aérienextérieur

Bruit d’équipement(ventilation mécanique)

Bruit d’équipement (chauffage)

Bruit d’impactintérieur

Transmissionaériennedirecte

Transmissiondu bruitsolidienpar les parois

Niveausonore

(dB)

Douloureux, risque de surditéPénible

Supportable à fatiguantAgréable

Calme

MarteauEnclume

Étrier

Nerf

Fenêtreovale

Organevestibulaire

TympanPavillon

Conduit auditif externe

Fenêtre ronde

Tromped’Eustache

Limaçon

Oreillemoyenne

Oreille externe Oreille interne

Deux catégories de bruit sont distin-guées :- les bruits aériens dont le milieu de propagation est l ’air (voix, musique, voiture, etc.) ;- les bruits solidiens dont le milieu de propagation est un solide (pas, chute d’objet, etc.).La transmission de ces bruits peut être directe ou indirecte (transmissions latérales ou parasites).

L’isolation acoustique permet de réduire la transmission de l’énergie depuis les sources qui la produisent jusqu’aux lieux qui doivent être protégés.

Les bruits d’équipements ont souvent deux origines : aérienne du fait du rayonnement de la carcasse de l ’appareil, et solidienne à cause des vibrations transmises aux autres pièces du bâtiment par ses points de contact ou ses fixations (ventilation, coup de bélier, etc.). L’amélioration acoustique peut être obtenue en respectant les précautions suivantes :- l imitation de la pression d’eau ;- désolidarisation des appareils sanitaires ;- f ixation souple des canalisations ;- traitement des cages d’ascenseur ;- f ixation des moteurs à l ’aide de silentblocs, etc.

Transmission des bruits Protections

Protection contre les bruits d’équipements

Coupure Matériau résilient

Choc

Choc

Sourcede bruit

Sourcede bruit

Ventilation

Bruit du ventilateur vers l’extérieur

Origine des bruitsdus à la ventilation

VibrationsBruit du

ventilateurvers les conduits

Bruit passantpar les gaines

Bruit passantpar les parois

de la gaine

BruitVibrations

TL

TL TL

TL TD

TDTD

TPTD

Transmission des bruitsentre deux locaux intérieurs

Transmission des bruits aériensde l’extérieur vers l’intérieur

Bruits dus à la ventilationTraitement d’une canalisation

Suppression des pieds d’un radiateur

Transmission des bruitsde l’extérieur vers une pièce sous toiture

Exemple de protection contre les bruits aériens

Avant Après

Principe général de protection contre les bruits solidiens

Bruit solidien(impact)

Bruit solidien(équipement)

TL

TD

TD

TP

TD : transmissions directesTL : transmissions latéralesTP : transmissions parasites

TD

Isolation acoustique d’un ascenseur

Doublage

Doublage

Piècesde service

Piècesde service

Mursdu local machinerie :

béton 20 cm

Plancherdu local machinerie :

béton 25 cm mini

Doublage

Ascenseur

Murs dela gaine :

béton 20 cm

TL1 TL2

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Plancher haut

Plénum

Planchersuspendu filant

Planchertechnique filant

Plancher bas

NON OUI

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Page 10: Extrait La construction, comment ça marche ?

Conception

Page 11: Extrait La construction, comment ça marche ?

Gros oeuvre

Page 12: Extrait La construction, comment ça marche ?

Béton cellulaire

Comment ça

mar

che

Composition et vocabulaireLe béton cellulaire est composé de :- 64 % de sable de quartz sil iceux ; - 20 % de ciment (CPJ 32,5) ; - 15 % de chaux ; - 1 % de gypse ; - de la pâte ou poudre d’aluminium (agent d’expansion) ;- de l ’eau. Avec 1 m3 de matière première, on fabrique environ 5 m3 de produit f ini. 100 % des déchets avant autoclavage sont recyclés, et après autoclavage, plus de 90 % sont remis dans le cycle de fabrication.

Le béton cellullaire autoclavé est un matériau isolant porteur issu de la combinaison de deux techniques : la porogénèse et l’autoclavage. La porogénèse génère la porosité dans le matériau par entraînement d’air ou par réaction chimique. L’autoclavage est un traitement sous pression de vapeur d’eau qui confère au matériau sa résistance mécanique. Les domaines d’emploi des produits en béton cellulaire sont variés : construction de logements, locaux techniques, murs coupe-feu, aménagements intérieurs, etc.

Blocs courants en béton cellulaire,à emboîtement et poignées Éléments de construction en béton cellulaire

Dalles de toiture

Dalles de plancher

Blocs pour chaînageshorizontauxet verticaux

Blocs pour caves

Étanchéitébituminueuse

Blocs lisses à poignées,à emboîtement et poignéesde grandes dimensions

Linteaux

Carreaux lisses ouà emboîtementpour cloisons

Lit de mortier hydrofugédosé à 600 kg/m3 de sable

Agent d’expansion

Air (80 %)

Matière (20 %)

Chaux (15 %)

Ciment (20 %)

Sable (64 %)

Gypse (1 %)

1 m³ de béton cellulaire

1 m³ de matière = 5 m³ de produit

Points singuliers

Points singuliers relatifs à la mise en oeuvre des toitures traditionnelles (a), toitures en fermettes (b), planchers en béton armé (c), murs de remplissage (d), chaînages verticaux (e), menuiseries (f), tableaux (g), l inteaux (h) et escaliers (i).

Appui de baie

Mur en béton cellulaire

Mur enbéton cellulaire

Fermette à fleurde rampant

Chaînagesur rampant

U de chaînagesuivant le rampant

Mur en bétoncellulaire

Dalle de béton

Toiture traditionnelle sur mur porteur en béton cellulaire Toiture en fermettes sur mur porteur en béton cellulaire

Liaison du mur avec un plancher en béton armé

Entrevous de béton

Arase de mortierhydrofugé isolant

Isolant thermiquepériphérique

Planellede coffrage

Chaînagepériphérique

Dalle de béton avec treillis soudé(dalle de compression)

Poutrelle de béton

Chaînage horizontal

Lit de mortierde ciment

Moussede polyuréthane

Fenêtre

Fond de joint,cellules ouvertesnon absorbantes

Mastic plastique

Élément d’angle

Mur en béton cellulaire

Clou pourbéton cellulaire

troncopyramidal,galvanisé

Isolationcomplémentaire

Isolationcomplémentaire

Chaînage vertical

Enduit extérieur

Couche dedésolidarisation

(feutre bitumineux)

Linteau porteur

Mur en bétoncellulaire

Escalier enbéton armé

Planelle

Matériaucompressibleet imputrescible

Dalle BA

Feuillard cloué dansla dalle BA et noyéentre les joints de blocs

Champlat de finition

Carreaud’isolation

Joint à la pompesur fond de joint

Coupe sur menuiserie posée en feuillureChaînage verticalMurs de remplissage

Désolidarisation des escaliersLinteaux en béton cellulaireMise en oeuvre des tableaux

Plancher hauten béton

Mur en blocsde béton cellulaire

Linteau enbéton cellulaire

Planelle Chaînage

Ajustage des tableauxpar sciage des blocsen béton cellulaire

Plancher basen béton

Pas de liaison avecles murs périphériques

a b

d

c

e f

g h i

Pignon extérieur porteur et isolanten blocs de béton cellulaire(ép. ≥ 20 cm)

Remplissage des espaces de chaque côtéde la panne en mousse de polyuréthane

PannePignon

Appui glissant

Pignon en blocs debéton cellulaire

Appui glissant Sommier de répartition descharges (U coquille)

54

Page 13: Extrait La construction, comment ça marche ?

Béton cellulaire

Comment

ça m

arch

e

Composition et vocabulaireLe béton cellulaire est composé de :- 64 % de sable de quartz sil iceux ; - 20 % de ciment (CPJ 32,5) ; - 15 % de chaux ; - 1 % de gypse ; - de la pâte ou poudre d’aluminium (agent d’expansion) ;- de l ’eau. Avec 1 m3 de matière première, on fabrique environ 5 m3 de produit f ini. 100 % des déchets avant autoclavage sont recyclés, et après autoclavage, plus de 90 % sont remis dans le cycle de fabrication.

Le béton cellullaire autoclavé est un matériau isolant porteur issu de la combinaison de deux techniques : la porogénèse et l’autoclavage. La porogénèse génère la porosité dans le matériau par entraînement d’air ou par réaction chimique. L’autoclavage est un traitement sous pression de vapeur d’eau qui confère au matériau sa résistance mécanique. Les domaines d’emploi des produits en béton cellulaire sont variés : construction de logements, locaux techniques, murs coupe-feu, aménagements intérieurs, etc.

Blocs courants en béton cellulaire,à emboîtement et poignées Éléments de construction en béton cellulaire

Dalles de toiture

Dalles de plancher

Blocs pour chaînageshorizontauxet verticaux

Blocs pour caves

Étanchéitébituminueuse

Blocs lisses à poignées,à emboîtement et poignéesde grandes dimensions

Linteaux

Carreaux lisses ouà emboîtementpour cloisons

Lit de mortier hydrofugédosé à 600 kg/m3 de sable

Agent d’expansion

Air (80 %)

Matière (20 %)

Chaux (15 %)

Ciment (20 %)

Sable (64 %)

Gypse (1 %)

1 m³ de béton cellulaire

1 m³ de matière = 5 m³ de produit

Points singuliers

Points singuliers relatifs à la mise en oeuvre des toitures traditionnelles (a), toitures en fermettes (b), planchers en béton armé (c), murs de remplissage (d), chaînages verticaux (e), menuiseries (f), tableaux (g), l inteaux (h) et escaliers (i).

Appui de baie

Mur en béton cellulaire

Mur enbéton cellulaire

Fermette à fleurde rampant

Chaînagesur rampant

U de chaînagesuivant le rampant

Mur en bétoncellulaire

Dalle de béton

Toiture traditionnelle sur mur porteur en béton cellulaire Toiture en fermettes sur mur porteur en béton cellulaire

Liaison du mur avec un plancher en béton armé

Entrevous de béton

Arase de mortierhydrofugé isolant

Isolant thermiquepériphérique

Planellede coffrage

Chaînagepériphérique

Dalle de béton avec treillis soudé(dalle de compression)

Poutrelle de béton

Chaînage horizontal

Lit de mortierde ciment

Moussede polyuréthane

Fenêtre

Fond de joint,cellules ouvertesnon absorbantes

Mastic plastique

Élément d’angle

Mur en béton cellulaire

Clou pourbéton cellulaire

troncopyramidal,galvanisé

Isolationcomplémentaire

Isolationcomplémentaire

Chaînage vertical

Enduit extérieur

Couche dedésolidarisation

(feutre bitumineux)

Linteau porteur

Mur en bétoncellulaire

Escalier enbéton armé

Planelle

Matériaucompressibleet imputrescible

Dalle BA

Feuillard cloué dansla dalle BA et noyéentre les joints de blocs

Champlat de finition

Carreaud’isolation

Joint à la pompesur fond de joint

Coupe sur menuiserie posée en feuillureChaînage verticalMurs de remplissage

Désolidarisation des escaliersLinteaux en béton cellulaireMise en oeuvre des tableaux

Plancher hauten béton

Mur en blocsde béton cellulaire

Linteau enbéton cellulaire

Planelle Chaînage

Ajustage des tableauxpar sciage des blocsen béton cellulaire

Plancher basen béton

Pas de liaison avecles murs périphériques

a b

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e f

g h i

Pignon extérieur porteur et isolanten blocs de béton cellulaire(ép. ≥ 20 cm)

Remplissage des espaces de chaque côtéde la panne en mousse de polyuréthane

PannePignon

Appui glissant

Pignon en blocs debéton cellulaire

Appui glissant Sommier de répartition descharges (U coquille)

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Page 14: Extrait La construction, comment ça marche ?

Conception

Page 15: Extrait La construction, comment ça marche ?

Second oeuvre

Page 16: Extrait La construction, comment ça marche ?

Terminologie des toitures

Comment ça

mar

che

Principales formes de combles

Vocabulaire des combles et des lignes de toiture

Sont distingués les combles à un, deux ou quatre versants qui peuvent présenter, suivant leur configuration, des pentes faibles et d’autres proches de la verticale. Des lucarnes, châssis ou fenêtres de toit permettent l ’entrée de la lumière du jour dans les pièces situées sous les combles.

Les plans formant le comble sont l imités par des l ignes de toiture, classées en trois familles :- les rives, l imites des différents plans du comble avec le vide ;- les intersections, jonction de deux plans du comble ;- les pénétrations, jonctions d’un plan du comble avec une partie du bâtiment.

La forme et l ’ inclinaison de la toiture conditionnent le choix de la couverture et f ixent l ’apparence extérieure du comble. La forme du toit est réalisée en tenant compte des fonctions du bâtiment, de son exposition aux intempéries et de la région concernée. Le toit à deux versants est aujourd’hui la forme la plus répandue de toit incliné.

La toiture, aussi appelée couverture, couvre la partie supérieure des bâtiments. Elle a pour fonction de les protéger des intempéries et de l’humidité et ne participe généralement pas à la stabilité du bâtiment. Elle est supportée par la charpente qui peut être en bois, métallique ou en béton. La toiture est concue et dimensionnée pour faciliter l’écoulement des eaux pluviales et résister aux charges de neige. Elle doit être esthétique et présenter une bonne résistance mécanique. L’ensemble charpente et couverture est appelé comble.

Arêtier

Mur pignon

Brisis

Arêtier

Châssis

Chatière

Croupe

Égout

Mur gouttereau

Épi

Faîtage

Intersection(ligne de bris)

Lucarne TerrassonTrappe d’accès

Noue

Poinçon

Souche

Queue de vache(débord de toiture)

Faîtage

Gouttièrependante

Pénétrations(rive de tête)

Rive latérale

Sailliede rive

Versant ou long pan

Chéneau

Toiture-terrasse

Toiture à la Mansart

Toiture à un versant(ou en appentis)

Toiture en berceau

Toiture à deux versants(ou en bâtière)

Toiture à versantsdécalés

Toiture en croupe

Toiture(shed) à redents

Toiture en demi-croupe

Toiture en pavillon

Retroussis

Combles de bâtiments en deux ou trois volumes

Lucarnes et fenêtres de toit

Les bâtiments constitués d’un seul volume enferment la construction dans une enveloppe rigide qui offre peu de possibil i tés de formes pour les combles. Avec deux ou trois volumes correctement disposés, l ’esthétique des formes des combles gagne en caractère.

La lucarne est une ouverture dans la toiture composée d’une devanture qui reçoit la fenêtre, de deux faces latérales appelées jouées et d’une couverture qui peut être à une, deux ou trois pentes ; c’est la forme de la couverture qui détermine son appellation. Elle se différencie par la position verticale de sa devanture alors que les châssis et fenêtres de toit sont placés dans le sens de la pente.

Devanture

Jouée

Couverture

Bâtiments en 3 volumesBâtiments en 2 volumes

Disposition en L

À deux pans En croupe En demi-croupe À guitare

Pendante, meunièreou gerbière

À fronton triangulaire Rentrante ou à jouées rentrantes

Oeil-de-boeuf, à encadrementet habillage en zinc façonné

À jouées galbées En trapèze ou rampanteà jouées biaises

Chien-assis oulucarne retroussée

Châssis ou fenêtre de toit

Disposition en U

Disposition en T

126

Page 17: Extrait La construction, comment ça marche ?

Terminologie des toitures

Comment

ça m

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Principales formes de combles

Vocabulaire des combles et des lignes de toiture

Sont distingués les combles à un, deux ou quatre versants qui peuvent présenter, suivant leur configuration, des pentes faibles et d’autres proches de la verticale. Des lucarnes, châssis ou fenêtres de toit permettent l ’entrée de la lumière du jour dans les pièces situées sous les combles.

Les plans formant le comble sont l imités par des l ignes de toiture, classées en trois familles :- les rives, l imites des différents plans du comble avec le vide ;- les intersections, jonction de deux plans du comble ;- les pénétrations, jonctions d’un plan du comble avec une partie du bâtiment.

La forme et l ’ inclinaison de la toiture conditionnent le choix de la couverture et f ixent l ’apparence extérieure du comble. La forme du toit est réalisée en tenant compte des fonctions du bâtiment, de son exposition aux intempéries et de la région concernée. Le toit à deux versants est aujourd’hui la forme la plus répandue de toit incliné.

La toiture, aussi appelée couverture, couvre la partie supérieure des bâtiments. Elle a pour fonction de les protéger des intempéries et de l’humidité et ne participe généralement pas à la stabilité du bâtiment. Elle est supportée par la charpente qui peut être en bois, métallique ou en béton. La toiture est concue et dimensionnée pour faciliter l’écoulement des eaux pluviales et résister aux charges de neige. Elle doit être esthétique et présenter une bonne résistance mécanique. L’ensemble charpente et couverture est appelé comble.

Arêtier

Mur pignon

Brisis

Arêtier

Châssis

Chatière

Croupe

Égout

Mur gouttereau

Épi

Faîtage

Intersection(ligne de bris)

Lucarne TerrassonTrappe d’accès

Noue

Poinçon

Souche

Queue de vache(débord de toiture)

Faîtage

Gouttièrependante

Pénétrations(rive de tête)

Rive latérale

Sailliede rive

Versant ou long pan

Chéneau

Toiture-terrasse

Toiture à la Mansart

Toiture à un versant(ou en appentis)

Toiture en berceau

Toiture à deux versants(ou en bâtière)

Toiture à versantsdécalés

Toiture en croupe

Toiture(shed) à redents

Toiture en demi-croupe

Toiture en pavillon

Retroussis

Combles de bâtiments en deux ou trois volumes

Lucarnes et fenêtres de toit

Les bâtiments constitués d’un seul volume enferment la construction dans une enveloppe rigide qui offre peu de possibil i tés de formes pour les combles. Avec deux ou trois volumes correctement disposés, l ’esthétique des formes des combles gagne en caractère.

La lucarne est une ouverture dans la toiture composée d’une devanture qui reçoit la fenêtre, de deux faces latérales appelées jouées et d’une couverture qui peut être à une, deux ou trois pentes ; c’est la forme de la couverture qui détermine son appellation. Elle se différencie par la position verticale de sa devanture alors que les châssis et fenêtres de toit sont placés dans le sens de la pente.

Devanture

Jouée

Couverture

Bâtiments en 3 volumesBâtiments en 2 volumes

Disposition en L

À deux pans En croupe En demi-croupe À guitare

Pendante, meunièreou gerbière

À fronton triangulaire Rentrante ou à jouées rentrantes

Oeil-de-boeuf, à encadrementet habillage en zinc façonné

À jouées galbées En trapèze ou rampanteà jouées biaises

Chien-assis oulucarne retroussée

Châssis ou fenêtre de toit

Disposition en U

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Page 18: Extrait La construction, comment ça marche ?

Conception

Page 19: Extrait La construction, comment ça marche ?

Équipements techniques

Page 20: Extrait La construction, comment ça marche ?

Énergie solaire photovoltaïque

Principe

Installations autonomesParamètres de calcul

Comment ça

mar

che

SOS

MP 233

SOS

+

-+

-

14h13h 12h

15h

16h17h

L’énergie solaire photovoltaïque est une énergie électrique produite au moyen de panneaux solaires qui permettent de convertir une partie de l’énergie solaire en énergie électrique ; c’est une énergie renouvelable, non toxique et silencieuse. L’électricité ainsi produite peut être consommée sur place ou alimenter un réseau de distribution. Une installation solaire photovoltaïque peut être implantée sur tous les types de bâtiment : maison individuelle, bâtiment d’habitation, ERP, bâtiment tertiaire, etc.

L’énergie électrique est produite dans les cellules photovoltaïques par l ’ incidence lumineuse sous l ’effet « photoélec-trique ». Lorsque les différentes couches de semi-conducteurs qui composent les cellules photovoltaïques sont éclairées, les photons lumineux captés par les électrons périphériques (couche N ) franchissent la barrière de potentiel et engendrent un courant électrique continu. L’ensemble des modules reliés entre eux forme le module photovoltaïque.

Les installations autonomes sont destinées aux applications domestiques (sites isolés, pompage d’eau potable) et professionnelles (exploitations agricoles, stations d’alt itude, signalisation routière ou marit ime). Le courant est alors consommé sur place ou stocké dans des batteries ou desaccumulateurs.

Lieu et zone d’ensoleil lement, orientation du bâtiment, pente du toit, surface de toit à disposition, puissance souhaitée, etc. sont des paramètres déterminants pourdimensionner une installation photovoltaïque.

Vers utilisationou réseaux électriques

L’indicateur de trajetdu soleil permet d’évaluerles conséquences d’uneombre sur le rendementd’une installation.

Électrode négative

Boîtier

Semi-conducteur dopé N

Jonction PN

Semi-conducteur dopé P

Électrode positive

+

-

Modulephotovoltaïque

Principe

Vue des ombres portées sur la façade Nord d’un bâtiment.

N

345°300°

270°

45°

14 h

16 h

19 h

12 h

10 h

8 h

Modulephotovoltaïque

OnduleurRégulateurBatterieouaccumulateurs

+– Versutilisation

Borne d’appel d’urgence

=

~ ~

RégulationComptage

~

Installations raccordées au réseau

Les installations photovoltaïques surimposées ou intégrées au bâti peuvent être raccordées au réseau de distribution de l ’électricité ; ces installations sont munies d’onduleurs qui transforment le courant continu en courant alternatif aux caractéristiques du réseau. La mise en œuvre doit être particulièrement soignée pour éviter notamment les problèmes d’étanchéité.

Profilé métallique

Tuile chatièreTuile chatière

Patte de fixation sur chevron

Module photovoltaïque

l

l = largeur d’usinagede la tuile pour passagede la patte de fixation

Les pattes de fixation peuvent être caléesau moyen de cales d’équilibrageDétails de fixation et de raccordement

Cales

Modules photovoltaïques

Fixation et raccordementdes modules : voir détailsCâbles électriques vers

local technique en sous-sol

Câblesélectriques

Onduleur

Compteur d’énergie« producteur »

Interrupteur

Compteurd’énergie« consommateur »

Câbles électriques vers le réseau

1 - Éclairage2 - Prises confort3 - Téléviseur4 - Ordinateur5 - Réfrigérateur

1

2

4

5

3

OuiNon

206

Page 21: Extrait La construction, comment ça marche ?

Énergie solaire photovoltaïque

Principe

Installations autonomesParamètres de calcul

Comment

ça m

arch

e

SOS

MP 233

SOS

+

-+

-

14h13h 12h

15h

16h17h

L’énergie solaire photovoltaïque est une énergie électrique produite au moyen de panneaux solaires qui permettent de convertir une partie de l’énergie solaire en énergie électrique ; c’est une énergie renouvelable, non toxique et silencieuse. L’électricité ainsi produite peut être consommée sur place ou alimenter un réseau de distribution. Une installation solaire photovoltaïque peut être implantée sur tous les types de bâtiment : maison individuelle, bâtiment d’habitation, ERP, bâtiment tertiaire, etc.

L’énergie électrique est produite dans les cellules photovoltaïques par l ’ incidence lumineuse sous l ’effet « photoélec-trique ». Lorsque les différentes couches de semi-conducteurs qui composent les cellules photovoltaïques sont éclairées, les photons lumineux captés par les électrons périphériques (couche N ) franchissent la barrière de potentiel et engendrent un courant électrique continu. L’ensemble des modules reliés entre eux forme le module photovoltaïque.

Les installations autonomes sont destinées aux applications domestiques (sites isolés, pompage d’eau potable) et professionnelles (exploitations agricoles, stations d’alt itude, signalisation routière ou marit ime). Le courant est alors consommé sur place ou stocké dans des batteries ou desaccumulateurs.

Lieu et zone d’ensoleil lement, orientation du bâtiment, pente du toit, surface de toit à disposition, puissance souhaitée, etc. sont des paramètres déterminants pourdimensionner une installation photovoltaïque.

Vers utilisationou réseaux électriques

L’indicateur de trajetdu soleil permet d’évaluerles conséquences d’uneombre sur le rendementd’une installation.

Électrode négative

Boîtier

Semi-conducteur dopé N

Jonction PN

Semi-conducteur dopé P

Électrode positive

+

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Modulephotovoltaïque

Principe

Vue des ombres portées sur la façade Nord d’un bâtiment.

N

345°300°

270°

45°

14 h

16 h

19 h

12 h

10 h

8 h

Modulephotovoltaïque

OnduleurRégulateurBatterieouaccumulateurs

+– Versutilisation

Borne d’appel d’urgence

=

~ ~

RégulationComptage

~

Installations raccordées au réseau

Les installations photovoltaïques surimposées ou intégrées au bâti peuvent être raccordées au réseau de distribution de l ’électricité ; ces installations sont munies d’onduleurs qui transforment le courant continu en courant alternatif aux caractéristiques du réseau. La mise en œuvre doit être particulièrement soignée pour éviter notamment les problèmes d’étanchéité.

Profilé métallique

Tuile chatièreTuile chatière

Patte de fixation sur chevron

Module photovoltaïque

l

l = largeur d’usinagede la tuile pour passagede la patte de fixation

Les pattes de fixation peuvent être caléesau moyen de cales d’équilibrageDétails de fixation et de raccordement

Cales

Modules photovoltaïques

Fixation et raccordementdes modules : voir détailsCâbles électriques vers

local technique en sous-sol

Câblesélectriques

Onduleur

Compteur d’énergie« producteur »

Interrupteur

Compteurd’énergie« consommateur »

Câbles électriques vers le réseau

1 - Éclairage2 - Prises confort3 - Téléviseur4 - Ordinateur5 - Réfrigérateur

1

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OuiNon

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Page 22: Extrait La construction, comment ça marche ?

Ursula Bouteveille

ConceptionPlans et dessins, symboles • Mesures et proportions de l’homme • Prise en compte de l’accessibilité • Permis de construire • Surfaces de plancher • Mesures topographiques • Implantation des bâtiments • Servitudes et mitoyenneté • Isolation thermique et acoustique • Bâtiments basse consommation • Protection contre l’incendie

Gros œuvreFouilles, terrassements, blindages et étaiements • Fondations • Murs de soutènement • Béton, béton préfabriqué, banché, cellulaire • Structures métalliques • Maisons à ossature bois • Pans de bois • Structures en bois lamellé-collé • Construction en paille • Murs maçonnés, végétalisés • Toitures-terrasses • Toitures végétalisées • Planchers en béton, en bois • Ascenseurs • Escaliers en béton, extérieurs • Garde-corps et rampes • Façades • Assainissement non collectif • Filtres plantés de roseaux • Pavages et dallages • Platelages extérieurs en bois

Second-œuvreFaçades légères, en pierres attachées • Bardages en bois, métalliques • Charpentes en bois traditionnelles, en bois industrielles • Couvertures en tuiles plates, en tuiles canal, en ardoise, en tuiles mécaniques, en zinc, en plaques, solaires photovoltaïques • Conduits de fumée • Collecte et récupération des eaux de pluie • Lanterneaux et exutoires de fumées • Isolation des combles, par l’extérieur, par l’intérieur • Fenêtres en bois, en PVC • Volets et fermetures • Portes et blocs-portes • Plafonds suspendus • Cloisons de distribution • Parquets, carrelage, revêtements de sol textiles • Peinture

Équipements techniquesAlimentation et protection électriques • Installations électriques • Éclairage • Énergie solaire photovoltaïque, éolienne • Alimentation et évacuation d’eau • Production d’eau chaude sanitaire • Installations sanitaires • Installations de gaz • Plafonds et planchers rayonnants • Chauffage au bois déchiqueté • Pompes à chaleur • Ventilation • Puits canadiens ou provençaux • Climatisation

Ursu

la B

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-:HSMCSB=VVZ[W]:

Quels sont les points singuliers à respecter pour la réalisa-tion d’une toiture végétalisée ? Comment sont constitués les profilés de fenêtres métalliques à rupteurs de ponts thermiques ? Quels sont les rendements d’une installation éolienne ? Quelles sont les distances à respecter pour ins-taller un réservoir fixe aérien GPL ? Comment fonctionne une chaudière alimentée par des plaquettes de bois ? Quels prin-cipes respecter pour concevoir un système de climatisation centralisé ?

C’est à ces questions – et bien d’autres encore ! – que cet ouvrage apporte toutes les réponses de manière claire et précise… grâce à l’image.

Avec plusieurs milliers d’illustrations, La Construction : comment ça marche ?, ouvrage unique en son genre, décrit avec précision toutes les techniques de construction, le fonctionnement des ouvrages et leurs principes de dimensionnement, le comportement des matériaux, ainsi que les procédés de construction courants.

Chaque technique, qu’elle soit traditionnelle ou innovante, est expliquée par une double page richement illustrée, qui permet de comprendre immédiatement les éléments clés d’une mise en œuvre conforme aux règles de l’art. En outre, chaque fiche présente les dispositions constructives les plus importantes et détaille les liaisons entre les éléments de construction.

Structuré en quatre parties, La Construction : comment ça marche ? traite successivement : – de la conception, en précisant les notions et les éléments qui permettent d’établir un projet de bâtiment ;– du gros œuvre : fondations, drainage, murs, planchers, etc. ;– du second œuvre, notamment des couvertures, de la toiture, de l’isolation thermique, des bardages, etc. ; – des équipements techniques : installations sanitaires, chauffage, installations électriques, géothermie, installations de gaz, etc.

La constructioncomment ça marche

Ce guide synthétique, conçu avec l’appui d’un réseau d’experts, est un outil pratique d’initiation, d’apprentissage et de perfec-tionnement qui s’adresse aussi bien au maître d’œuvre et au maître d’ouvrage curieux de découvrir des techniques en dehors de leur champ de compétence, qu’à l’étudiant qui y trouvera une synthèse pratique de tous les procédés constructifs.

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ISBN 978-2-281-11562-8

Toutes les techniques de construction en images

La constructioncomment ça marche

Sommaire

Journaliste-graphiste, Ursula Bouteveille partage son activité professionnelle entre les groupes de presse et les maisons d’édition. Elle a traduit et illustré de nombreux articles et ouvrages techniques, en France comme à l’étranger.

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