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Festival international de cinéma Cinémascience Du 30 novembre au 5 décembre 2010 Bordeaux, Aquitaine

Un évènement CNRS Comédies, drames, thrillers, science-fiction... Des films de fiction suivis de rencontres entre le public, les cinéastes et les chercheurs http://www.cnrs.fr/cinemascience/

DOSSIER DE PRESSE

Contacts presse CNRS l Priscilla Dacher l T 01 44 96 46 06 / 06 74 53 04 62 l [email protected] La Grande Ourse l Manon Ouellette & Clémentine Charlemaine l T 01 40 47 99 89 / 06 71 13 64 62 l [email protected]

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Sommaire

Editos d’Alain Fuchs, président du CNRS, et de Marie-Hélène Beauvais, déléguée générale du festival. Cinémascience 2010, troisième clap !

Prix et jurys Les sélections La programmation Les animations Spécial jeune public Les lieux du festival Clin d’œil à l’édition 2009 Contacts et informations pratiques Les partenaires

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Dossier de presse CNRS – Cinémascience 1

Alain Fuchs, président du CNRS “Vous ouvrir de nouveaux horizons” Cinémascience répond à une double mission de diffusion des connaissances et de dialogue avec la société. Le septième art permet ce dialogue puisque le cinéma est né de la science et se nourrit d’elle pour nous faire comprendre et apprendre. L’imaginaire des cinéastes est souvent rejoint, voire dépassé par les expériences et découvertes des chercheurs et ingénieurs. Les scientifiques touchent du doigt des réalisations qui il y a peu semblaient pure science-fiction : ressusciter des espèces disparues comme dans Jurassic Park, mettre au point la cape d’invisibilité d’Harry Potter, recréer le soleil en laboratoire comme dans Sunshine, ou encore imaginer la voiture de demain… Jean Perrin, fondateur du CNRS et prix Nobel de physique avait déjà perçu le double intérêt du cinéma : outil de recherche mais aussi outil de communication à destination du grand public.

Aujourd’hui les films de fiction peuvent être d’excellents films scientifiques, et les documentaires scientifiques s’appuient sur des scénarii de thrillers ou de comédies. Heureusement, nous avons définitivement quitté le monde des « savants fous » enfermés dans leurs laboratoires… Il est important de trouver la bonne distance entre les recherches de base et les allers-retours autour des questions légitimes posées par les citoyens. La science n’a pas de réponse toute faite à ces questionnements. Les chercheurs et ingénieurs peuvent simplement donner leur point de vue, leurs recommandations et l’état d’avancement de leurs travaux pour participer à la réflexion. Faire part de leurs doutes et de leurs espoirs avec lucidité, modestie et passion ! Cet évènement fait intervenir des chercheurs du CNRS, de l’Inserm, de l’Inria et des universitaires sur des thématiques aussi variées que l’anorexie, l’exobiologie, la conquête spatiale, les phobies ou la biodiversité. Les échanges qui suivront les projections seront le reflet d’une recherche moderne, pluridisciplinaire et ouverte sur le monde. J’espère que ce festival vous ouvrira de nouveaux horizons…

Alain Fuchs Président du CNRS

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Dossier de presse CNRS – Cinémascience 2

Marie-Hélène Beauvais, déléguée générale du festival “Ils reviennent…” Depuis trois ans maintenant, le CNRS donne rendez-vous aux cinéphiles et aux curieux dans les salles de cinéma bordelaises. En 3 ans, plus de 150 longs métrages ont été projetés pendant Cinémascience pour évoquer tous ces sujets qui font notre quotidien : l’environnement, la santé, l’espace, la génétique, l’informatique… En 3 ans, plus de 250 professionnels du cinéma, des chercheurs, des universitaires, des techniciens se sont rencontrés et ont partagé leurs passions avec les spectateurs. Ces rencontres affirment chaque année un peu plus les liens entre le monde du cinéma et celui de la recherche. Des premiers films scientifiques d’Etienne Jules Marey à Avatar de James Cameron en passant par Georges Lucas et sa Guerre des étoiles, ces liens ont toujours été très étroits et en perpétuelle évolution. La première caractéristique du cinéma est l’utilisation de machines et de technologies recourant aux sciences de la mécanique, de la chimie, de l’optique et de l’électricité. Le cinéma est un art né de la technique. Aujourd’hui encore, la création et la diffusion du cinéma utilisent les nouvelles technologies : caméras numériques, montage informatisé… et les réalisateurs sont nombreux à intégrer ces avancées scientifiques dans leurs créations. © CNRS Images, N. Lambert La comédie musicale est née avec le premier film sonore, les salles équipées de grand écran ont facilité la diffusion des péplums, les images de synthèse ont permis de nombreux films de science fiction… Enfin, il y a toujours eu une incidence forte entre les grandes étapes de la connaissance scientifique sur l’apparition des grands courants cinématographiques. Est-ce une meilleure connaissance historique qui a entraîné la mode des westerns ? des péplums ? Ou au contraire est-ce l’évolution des sciences sociales et humaines qui a donné aux cinéastes les éléments nécessaires à la réalisation de ce type de films ? Le cinéma et la science se “nourrissent ” l’un de l’autre. Le cinéma se nourrit de fiction et la recherche de réalité : tout pourrait les éloigner. Au-delà de ce constat simple, les interactions sont pourtant nombreuses et il existe des modes d’influences réciproques. Il faut du temps pour faire un film comme il en faut pour mener à bien une recherche. Il faut de l’imagination et des doutes pour créer un film comme il en faut pour se lancer sur une hypothèse de recherche. Il faut s’imprégner des réalités du monde pour écrire un scénario comme pour imaginer les applications économiques d’une avancée scientifique. Ce festival donne l’occasion de croiser tous ces points communs pour parler de science autrement. Pour parler tout simplement de notre monde actuel et des enjeux de la connaissance de façon ludique et pédagogique. Cinémascience, c’est un festival sans paillettes mais avec des femmes et des hommes brillants ! Ils reviennent pour ce troisième clap.

Marie-Hélène Beauvais, Déléguée générale du festival et

directrice de la communication du CNRS

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Dossier de presse CNRS – Cinémascience 3

Cinémascience 2010, troisième clap ! Science, cinéma et imaginaire ont à nouveau rendez-vous à Bordeaux, en Aquitaine, du 30 novembre au 5 décembre 2010 pour Cinémascience. L’originalité de ce festival international de films, unique en Europe, est de s’appuyer sur le cinéma comme vecteur de vulgarisation scientifique. De nombreux scénarios de longs métrages possèdent une trame scientifique. D’où l’idée de créer un événement qui permette une rencontre entre la science, le cinéma et l’imaginaire, avec en toile de fond l’envie de susciter l’intérêt du grand public pour la science. Créé en 2008 par le CNRS, Cinémascience bénéficie du soutien financier de la Région Aquitaine, de la ville de Bordeaux et de la Communauté urbaine de Bordeaux, partenaires fondateurs. L’Inserm est également depuis deux ans un acteur majeur de cet évènement. D’autres partenaires, notamment l’Inria, l’ANR et la Casden, concourent à la réussite de ce festival parrainé pour la troisième année par le réalisateur français Jean-Jacques Beineix. À ses côtés, Catherine Bréchignac, physicienne, ambassadeur pour la science, la technologie et l’innovation et présidente du Haut conseil des biotechnologies, est la marraine de l’édition 2010. Des comédies, drames, thrillers... sous l’éclairage de la science Cinémascience, c’est une quarantaine de films internationaux projetés. Des comédies, des drames, des thrillers, des films de science-fiction… le festival parle de science au travers de longs métrages. Dédié à tous, petits et grands, il offre une ouverture sur les sciences. De la conquête spatiale à l’environnement, en passant par la sociologie ou l’imagerie médicale, tous les films sélectionnés abordent un axe de recherche développé au CNRS notamment. Pour finaliser cette programmation inédite et ambitieuse, le CNRS a fait appel à des programmateurs professionnels et cinéphiles qui ont exploré les productions internationales et ainsi déniché des pépites, avant-premières, curiosités ou grands classiques du patrimoine. Le festival a désormais trouvé son public : sa fréquentation entre la première et la seconde édition a augmenté de 30%. Pour Marie-Hélène Beauvais, déléguée générale de Cinémascience : « il s’agit de toucher un public qui, a priori, ne s’intéresse pas à la science. Lors des précédentes éditions, nous avons constaté que ce festival attire des cinéphiles avant tout séduits par la qualité et l’originalité de notre programmation, mais également des personnes peu férues de science, intéressées par les questions de société et finalement curieuses de débattre avec des chercheurs à l’issue d’une séance ». Étonner, divertir et faire découvrir les liens entre science, cinéma et société, tels sont les objectifs du festival. Des rencontres entre le public, les cinéastes et les chercheurs Principale spécificité de Cinémascience : chaque projection est suivie d’une discussion entre le public, les acteurs de la recherche (chercheur, ingénieur de recherche, technicien, etc.) et, dans la mesure du possible pour les films récents, les professionnels du cinéma (réalisateur, acteur, scénariste ou producteur). Des thématiques aussi variées que la robotique, l’amour ou bien la réalité virtuelle seront éclairées par des chercheurs et ingénieurs du CNRS, de l’Inserm, de l’Inria ou des universitaires. Le festival est ainsi l’occasion

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Dossier de presse CNRS – Cinémascience 4

de mieux comprendre les enjeux des recherches menées au sein des laboratoires mais aussi la diversité des métiers de la recherche et du cinéma. Une édition inscrite dans le cadre de l’Année France-Russie 2010 Cinémascience a reçu le label "Évènement majeur de l’Année France-Russie 2010". L’Année France-Russie 2010 offre aux habitants des deux pays une opportunité unique de découvrir, de mieux connaître et d’apprécier l’histoire, la culture, l’économie et les réalités contemporaines du pays partenaire. Cinémascience met à l’honneur la Russie en projetant du mardi 30 novembre au samedi 4 décembre, à 14h au théâtre Fémina des films russes issus du patrimoine cinématographique, suivis d’échanges.

• Mardi 30 novembre : Le cuirassé Potemkine de Sergei Mikhailovich Eisenstein (1925), pendant lequel Pascal Pistone, musicologue, improvisera la bande-son,

• Mercredi 1er décembre : Solaris d’Andrei Tarkovski (1972), • Jeudi 2 décembre : Dersou Ouzala d’Akira Kurosawa (1975), • Vendredi 3 décembre : 9 jours d’une année de Mikhail Romm (1961), • Samedi 4 décembre : Tsar de Pavel Lounguine (2009).

Une programmation riche et éclectique De nombreuses conférences à la librairie Mollat et à Cap Sciences complètent cette manifestation dense et éclectique, qui s’adresse à tous les publics, petits et grands, cinéphiles, curieux et passionnés de science. Ateliers "science et cinéma", rencontres privées avec des chercheurs et des réalisateurs, nuit des savants fous, séances spéciales sont autant de moments privilégiés pour les échanges ludiques et pédagogiques. Des séances jeune public complètent la programmation. Au cœur de Bordeaux, le village du festival situé à l’espace Saint-Rémi, ouvre ses portes à tous les festivaliers ainsi qu’aux cinéastes et aux scientifiques présents.

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Prix et jurys Cinq prix récompensent la compétition officielle. Ils seront remis aux lauréats lors de la soirée de clôture du festival qui se déroule dimanche 5 décembre à partir de 17h30, au théâtre Fémina :

le prix du Grand jury baptisé Millésime, parrainé par les vignobles André Lurton, le prix du jury Jeunes, parrainé par le rectorat de l’Académie de Bordeaux, le prix du jury Jeunes chercheurs, parrainé par le rectorat de l’ANR, le prix du public, parrainé par le rectorat de la Casden, et, le « Coup de cœur » de l’Inserm, nouveauté 2010.

Le Grand jury Composé de personnalités issues du monde de la science et de la culture, le grand Jury 2010 est présidé cette année par l’actrice française Isabelle Pasco. Isabelle Pasco, présidente du Grand Jury 2010

© Kostia Petit. Fevrier 2010

« J’aime dans la science, sa rigueur, son génie, sa logique. J’aime dans le cinéma, sa magie, son émotion, sa créativité. Science et cinéma, c’est un mariage audacieux. C'est avec joie que je préside cette année la troisième édition du festival Cinémascience et que je pousserai avec mes amis scientifiques et artistes les portes du rêve, de la poésie et du talent ». C’est à la faveur d’un reportage pour le journal Elle qu’à 16 ans Isabelle Pasco devient mannequin et s’installe à Paris. Dès la première année, elle tourne deux films : Ave Maria et Hors-la-loi. Puis, Jean-Jacques Beineix lui confie le rôle principal de Roselyne et les lions.

Les rôles s’enchaînent alors avec des metteurs en scène comme Jean-Claude Brisseau, Peter Greeneway, Michel Drach, Philippe Leguay et Georgio Trevese. Isabelle s’intéresse aussi au théâtre : elle y interprète Regina dans Sud, Elvire dans Dom Juan et plus récemment trois rôles dans Orange Mécanique, une adaptation du film de Stanley Kubrick. La carrière cinématographique d’Isabelle a un écho international : en effet, elle tourne outre-Atlantique avec Michael Radford dans Dancing at the blue Iguana et Adam Brook dans Invisible circus, puis au Canada avec Pierre Gang dans Sous-Sol (en sélection officielle au Festival de Cannes). En Italie, elle travaille en langue italienne dans plusieurs films : Sabato Italiano, Una lunga, lunga, lunga notte d’amor et Colpo di luna. En 2010, elle obtient le premier rôle du film iranien 19h05, réalisé par Mahammad Medhi Aqarpour (en sélection officielle au Festival du film Fajr, Téhéran, Iran). Claire Baudéan

Claire Baudéan est journaliste culture sur France Info. Elle présente la chronique "Sortir, écouter, voir" depuis 1992, une chronique qui part à la découverte des nouveaux talents : danseurs, plasticiens, comédiens, metteurs en scène et musiciens.

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Philippe Harel

Philippe Harel est un réalisateur, acteur et scénariste français né en 1956, à Paris. Extrait de sa filmographie : - Les Randonneurs à Saint-Tropez (réalisateur, scénariste, acteur), 2008 - Tu vas rire mais je te quitte (réalisateur, scénariste, acteur), 2005 - Tristan (réalisateur), 2003 - Le Vélo de Ghislain Lambert (réalisateur, scénariste), 2001 - Extension du domaine de la lutte (réalisateur, acteur, scénariste), 1998 - Les Randonneurs (réalisateur, acteur, scénariste), 1997 - La Femme défendue (réalisateur, acteur, scénariste), 1997

Sylvie Bourgeois

Romancière et scénariste française, Sylvie Bourgeois a notamment co-écrit avec Philippe Harel et Eric Assous le scénario du film de Philippe Harel Les Randonneurs à Saint-Tropez, sorti en avril 2008 au cinéma. Elle a également co-écrit avec Philippe Harel les scénarios d’Une vie française et d’Un Homme inconsolable, adaptés de romans de Jean-Paul Dubois. Dernièrement, elle a co-écrit avec Edouard Waintrop le documentaire Mémoires de mai, réalisé par Philippe Harel et diffusé sur Canal+ en mai 2008. Extrait de sa bibliographie : Lettres à un Monsieur, Éditions Blanche, Paris, 2003, L'amour libre, Éditions Fayard, Paris, 2004 Brèves enfances (recueil de nouvelles), Éditions Au Diable Vauvert, 2009, Nouvelles aux Éditions Stéphane Million. Collection Bordel : - Sophie à Cannes - Amour, Culture et Politique - Un imposteur - Basquiat.

Bernard Bioulac

Médecin et neurobiologiste, Bernard Bioulac est actuellement conseiller pour les neurosciences, l’éthique et la santé auprès de Patrick Netter, directeur de l’Institut des sciences biologiques du CNRS. Ce professeur de médecine à l’Université et au CHU de Bordeaux a notamment occupé les fonctions de directeur scientifique adjoint du CNRS, en charge du secteur des neurosciences de 2001 à 2010. Depuis 2008, il co-dirige l’Institut thématique multi-organismes (ITMO) « Neurosciences, sciences cognitives, neurologie, psychiatrie » de l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (Aviesan). Et, en tant que directeur de l’Institut des neurosciences de Bordeaux de 2003 à 2009, Bernard Bioulac a conduit l’opération « Neuropôle » soutenue par le Région Aquitaine. Il a largement marqué les neurosciences bordelaises et françaises.

Ses travaux de recherche portent sur le fonctionnement du réseau des ganglions de la base et plus spécifiquement de réseaux sous-corticaux impliqués dans le contrôle du mouvement volontaire, principal lieu de dysfonctionnement dans la maladie de Parkinson ou le trouble obsessionnel compulsif. Ses recherches l’ont amené, avec son équipe, à appliquer sur un modèle parkinsonien la stimulation à haute fréquence à certains types de neurones. Comprendre les mécanismes cellulaires et synaptiques à l’origine des activités physio(patho)logiques dans le réseau des ganglions de la base, mais aussi élucider par quels mécanismes la stimulation haute fréquence exerce des effets bénéfiques chez les patients parkinsoniens, tels ont été les principaux objectifs des travaux de Bernard Bioulac.

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Annie Mollard-Desfour

Linguiste et lexicographe, Annie Mollard-Desfour est spécialisée dans la rédaction de dictionnaires. Cette ingénieure de recherche au CNRS au sein du laboratoire « Lexiques, Dictionnaires, Informatique » (CNRS/Universités Cergy-Pontoise et Paris 13 Villetaneuse) a participé à la rédaction du Trésor de la Langue Française (TLF). Ses travaux actuels portent sur le lexique des couleurs, reflet de phénomènes culturels et sociaux et la publication d’un dictionnaire des mots et expressions de couleur (XXe-XXIe siècles) par volumes et champs de couleur. Onze volumes sont prévus : Le Bleu, Le Rouge, Le Rose, Le Noir, Le Blanc actuellement édités, seront suivis des volumes Le Vert, Le Gris, Le Jaune, L’Orange, Le Brun, Le Violet. Annie Mollard-Desfour a étendu ses recherches à d’autres domaines (mode, cosmétiques), aux étymologies ou encore aux analyses contrastives et aux comparaisons des mots et expressions de couleur dans diverses langues et cultures (dans le temps et l’espace). Elle est présidente du Centre français de la couleur et rédactrice en chef de la revue Primaires.

Ses dernières publications : - Le Noir. Dictionnaire de la couleur. Mots et expressions d’aujourd’hui, CNRS Éditions, 2010 ; - Le Rouge. Dictionnaire de la couleur. Mots et expressions d’aujourd’hui, CNRS Éditions, 2009 ; - Le Blanc. Dictionnaire de la couleur. Mots et expressions d’aujourd’hui, CNRS Éditions, 2008 ; - [Ouvrage collectif] Lumière sur la Couleur, éd. De Monza, 2010.

Philippe Walter

Depuis 1995, Philippe Walter est directeur de recherche CNRS au Laboratoire du Centre de recherche et de restauration des musées de France (CNRS/Ministère de la Culture). Passionné d’archéologie dès son adolescence, il a suivi des études scientifiques à l’Ecole normale supérieure de Saint-Cloud afin d’associer dans sa recherche les Arts et les Sciences. Il étudie aujourd’hui comment les artistes et les artisans ont développé, depuis la Préhistoire, des techniques sophistiquées pour créer leurs oeuvres d’art ou mettre à la disposition de la société des matières nouvelles issues de synthèses chimiques.

Ses recherches l’ont notamment amené à mieux comprendre la nature des fards de l’Egypte ancienne ou la réalisation des peintures de Léonard de Vinci, grâce à la mise en oeuvre de sciences et techniques analytiques de pointe. Motivé pour montrer à tous l’importance de la science - et en particulier de la chimie - dans notre histoire, Philippe Walter participe à de nombreuses manifestations de vulgarisation scientifique. Plusieurs documentaires ont été réalisés à partir de ses travaux. Lauréat de la médaille d’argent du CNRS en 2008, Philippe Walter a également été commissaire des expositions Parfums d’Egypte au Musée du Caire en 2002 et Le Bain et le Miroir au Musée National du Moyen-âge à Paris en 2009. Pour lui, participer au jury du festival Cinémascience est une nouvelle opportunité pour mieux comprendre les multiples formes d’échanges entre les scientifiques et la société et le rôle que le cinéma peut jouer.

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Le jury Jeunes Aux côtés du Grand jury, le jury Jeunes est présent pendant tout le festival pour assister aux projections des films en compétition officielle et récompenser l’un des dix films projetés. Ce jury est composé de lycéens aquitains et présidé par Daniel Brèthes, directeur de recherche CNRS à l’Institut de biochimie et de génétique cellulaires (CNRS/Université Bordeaux 2). Le jury Jeunes chercheurs Le prix du jury Jeunes chercheurs sera remis par des étudiants aquitains à l’un des dix films en compétition officielle.). Présidé par la comédienne Macha Méril, ce jury est composé de 5 jeunes doctorants et post-doctorants sélectionnés grâce à l’association Bernard Grégory (ABG)1.

1 L’un des principaux objectifs de l’ABG est d’aider l'insertion professionnelle des jeunes docteurs en entreprise.

Macha Méril Née de parents russes réfugiés en France, Macha Méril a montré tôt des dispositions pour le théâtre et le cinéma. Elle abandonne ses études de lettres pour répondre à ses premières propositions de films, La main chaude de Gérard Oury et Le signe du lion d'Éric Rohmer. Après un séjour aux USA où elle fréquente l'Actor's Studio et tourne quelques films à Hollywood, elle revient en France où naissait la Nouvelle Vague. Jean-Luc Godard la choisit pour interpréter Une femme mariée qui brave la censure et conquiert le public. Suivirent L'espion de Raoul Lévy avec le mythique Montgomerry Clift dont ce fut le dernier film, Adorable menteuse de Michel Deville, Le repos du guerrier de Roger Vadim, Belle de jour de Luis Bunuel, Les uns et les autres de Claude Lelouch, Beau-père de Bertrand Blier, Les rois du gag de Claude Zidi, etc. Elle épouse le cinéaste et producteur Gian Vittorio Baldi et s'établit à Rome où elle tourne de nombreux films et téléfilms italiens. De retour en France, elle publie ses premiers livres. Au théâtre, elle joue dans La mouette d'Anton Tchékov, L'éloignement de Loleh Bellon avec Pierre Arditi, L’importance d’être constant de Oscar Wilde, etc. Elle tourne également pour la télévision, puis, au cinéma, dans Sans toit ni loi d'Agnès Varda, Mortelle randonnée de Claude Miller, Crime d’amour de Guy Gilles, etc. Depuis quelques années, elle conjugue son activité de comédienne avec l'écriture. Elle vit à Paris et dans le Gers où elle restaure un hameau. Entre les tournages, elle fait du vélo, elle cuisine et elle écrit.

Daniel Brèthes Physicochimiste de formation, ce chercheur CNRS étudie plus particulièrement la bioénergétique des mitochondries. « J'ai accepté de présider le jury Jeunes car j'ai toujours été intéressé par les échanges que l'on peut avoir avec des lycéens ou des étudiants : ils sont à peine sortis de l'enfance et en conservent encore la fraîcheur d'esprit, la curiosité et les passions tout en ayant un regard et une analyse pertinente du monde qui les entoure. Présider ce jury est une expérience très enrichissante. » De plus, Cinémascience marie parfaitement les deux passions de Daniel Brèthes : la science et le cinéma. « Pour moi, ce festival est devenu une vitrine et un lieu d'échanges et de réflexion avec les citoyens de notre pays, au-delà de la simple annonce de découvertes scientifiques. »

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Dossier de presse CNRS – Cinémascience 9

Une programmation originale pour tous les regards Compétition officielle internationale Elle se déroulera au théâtre Fémina : le premier film en compétition sera projeté lors de la soirée d’ouverture, mardi 30 novembre à 20h et le dernier film, samedi 4 décembre à 21h. Lors de la cérémonie de clôture dimanche 5 décembre à partir de 17h30, le palmarès 2010 sera remis par les jurys du festival, en présence d’Alain Fuchs, président du CNRS et des partenaires du festival. Le thriller Inhale, long-métrage signé par Baltasar Kormákur, sera ensuite projeté en avant-première. Allemagne, États-Unis, Belgique, Italie, Pays-Bas, Espagne… la compétition officielle parcourt la planète cinéma. Dix films tous inédits en salles en France seront soumis à l’appréciation des trois jurys, de l’Inserm et des spectateurs. Cette année, Le sentiment de la chair est le seul film sélectionné en compétition officielle et réalisé par une équipe française. À travers ces films, la rencontre entre la science et le cinéma est mise en lumière. Le cinéma s’empare alors de sujets, d’histoires et de personnages en rapport direct avec les différents champs de recherche menés dans les laboratoires. Qu’ils soient signés de réalisateurs confirmés ou bien de jeunes talents, qu’il s’agisse de productions amples ou de budgets modestes, les films de la compétition ont tous en commun un souci d’ouverture au grand public, tout en répondant aux attentes des cinéphiles. Chaque séance sera prétexte à un échange entre le grand public, le réalisateur du film et un chercheur du CNRS ou d’un organisme partenaire, expert dans une problématique de recherche abordée dans le long-métrage. Pour celles et ceux qui manqueraient la première session au Fémina, des “séances de rattrapage”, non suivies d’échanges, auront lieu au théâtre Trianon, du vendredi 3 au dimanche 5 décembre.

Cosmonauta De Susanna Nicchiarelli, Italie, 1h27, 2008

Comédie / VOSTF Avec Miriana Raschilla et Pietro del Giudice

Le film a été sélectionné à la Mostra de Venise 2009 (Controcampo Italiano). Cosmonauta est le premier long-métrage de Susanna Nicchiarelli après un doctorat en philosophie, des études au Centre expérimental de cinématographie et une collaboration avec Nanni Moretti. Échange sur la conquête spatiale russe et le communisme

Avec Isabelle Sourbès-Verger, géographe spécialiste des politiques spatiales au CNRS, et Miriana Raschilla, actrice

Théâtre Fémina, mardi 30 novembre à 20h (ouverture) Théâtre Trianon, vendredi 3 décembre à 13h (reprise)

Fin des années 50. Lors de sa première communion, Luciana s’enfuit de l’église et se réfugie chez elle. Elle explique à sa mère bouleversée qu’elle ne voulait pas faire sa communion car elle est communiste. Comme son père récemment décédé, comme son frère, passionné par la conquête de l’espace, domaine où les exploits des Soviétiques ébahissent le monde entier. Luciana grandit dans la fascination pour ces champions du prolétariat mondial qui vont coloniser le cosmos pour la plus grande gloire de la Révolution.

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Gordos

De Daniel Sánchez Arévalo, Espagne, 2h, 2009 Drame / VOSTF

Avec Antonio de la Torre et Roberto Enríquez

Gordos a été projeté lors des Venice days à la Mostra de Venise 2009. Auréolé du succès de ses courts métrages, Daniel Sánchez Arévalo a réalisé son premier long métrage, Azul, chronique sensible et émouvante d’une Espagne d’aujourd’hui. Un coup d’essai qui a pris des allures de coup de maître lorsque le jeune Madrilène a remporté le "Goya de la meilleure mise en scène originale". Échange sur l’obésité

Avec Daniela Cota, chargée de recherche à l’Inserm, responsable de l’équipe "balance énergétique et obésité" au Neurocentre Magendie à Bordeaux et Claudia Giacoman, doctorante en sociologie au Centre Edgar Morin (EHESS/CNRS/ministère de la Culture et de la communication)

Théâtre Fémina, mercredi 1er décembre à 18h Théâtre Trianon, vendredi 3 décembre à 16h (reprise)

Transfer De Damir Lukačevič, Allemagne, 1h30, 2010

Drame, Science-fiction / VOSTF Avec B. J. Britt et Regine Nehy

Le film a reçu le Prix des spectateurs au Festival de Mecklenburg-Vorpommern 2010 et a été sélectionné au Festival international du film fantastique de Neuchâtel 2010. Échange sur l’esclavagisme moderne

Avec Damir Lukačevič, réalisateur, et Fabiana Guillen, historienne, membre du Centre international de recherches Esclavages (ou CIRESC, un groupement de recherche international du CNRS)

Théâtre Fémina, mercredi 1er décembre à 21h Théâtre Trianon, vendredi 3 décembre à 19h (reprise)

Notre futur proche. Arrivés à la fin de leur vie, Hermann et sa femme Anna rêvent de tout recommencer à zéro. Dans un sanatorium, des scientifiques allemands leur offrent la possibilité d’acheter les corps de deux Africains jeunes, beaux et en excellente santé. Grâce au transfert de personnalité, Hermann et Anna acquièrent le contrôle de ces corps pour vingt heures par jour.

Gordos est une comédie sur les excès et les carences de la vie : les complexes, phobies, obsessions, traumatismes, erreurs et peurs, la culpabilité, les désirs, illusions, défis, compromis, objectifs et relations, l’amour, le sexe, la santé, la famille…Il s’agit de survivre au sens le plus total du terme. Ce film choral réunit plusieurs personnes souffrant de problèmes liés à l’obésité dans le cadre d’une thérapie de groupe.

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Timer

De Jac Schaeffer, Etats-Unis, 1h39, 2009 Comédie romantique / VOSTF

Avec Emma Caulfield et John Patrick Amedori

Le film a été sélectionné au Festival du film de Tribeca 2009, au Festival international du film fantastique de Bruxelles 2010 et au Festival du film de Nashville 2010. Timer est le premier film de Jac Schaeffer. Échange sur les nouvelles technologies pour trouver l’amour

Avec Jac Schaeffer, réalisatrice, et Emilie Cole, docteure en sociologie, EHESS-CADIS (UMR CNRS)

Théâtre Fémina, jeudi 2 décembre à 18h Théâtre Trianon, vendredi 3 décembre à 22h (reprise)

Le sentiment de la chair De Roberto Garzelli, France, 1h31, 2010

Drame / VO Avec Thibault Vinçon et Annabelle Hettmann

INTERDIT AUX MOINS DE 12 ANS

Le film a reçu le « Zénith de bronze de la première œuvre » au Festival des films du monde de Montréal 2010. Roberto Garzelli a réalisé des courts métrages, ainsi que le documentaire Ma mort dans tous ses états, qui a reçu le Grand prix au Festival des Escales documentaires de la Rochelle 2003. Le sentiment de la chair est son premier long-métrage. Échange sur l’imagerie médicale

Avec Stéphanie Andriot, productrice, Roberto Garzelli, réalisateur, Thibault Vinçon, acteur, Annabelle Hettmann, actrice, et Stéphanie Pitre, chercheuse au CNRS, spécialiste de l’imagerie médicale au laboratoire « Imagerie et modélisation en neurobiologie et cancérologie » à Orsay

Théâtre Fémina, jeudi 2 décembre à 21h Théâtre Trianon, samedi 4 décembre à 11h (reprise)

Timer, ou un proche futur dans lequel ont été créés des appareils électronique à incruster dans le poignet, avec un décompte, qui vous donne le nombre de jours restant avant de rencontrer votre âme soeur. Si vous décidez d’avoir un timer, il vous faudra espérer que votre âme soeur en a elle aussi un, sinon il restera vide, et le décompte commencera, qu’il soit de 5 jours pour certains, et plus de 4000 pour d’autres. Oona l’héroïne cherche désespérément cette âme soeur, et emmène tous ces petits amis se faire mettre un timer en espérant tomber sur le bon.

A l’occasion d’un examen médical, Héléna, étudiante en dessin anatomique, fait la connaissance de Benoît, un jeune radiologue. Partageant une même fascination pour le corps humain, ils vont céder à un amour passionnel, mais à leur façon. La faculté d’Héléna à mémoriser le corps de Benoît dans ses moindres détails, l’irrésistible curiosité de Benoît pour les secrets « intérieurs » du corps d’Héléna, vont les mener au bord d’un périlleux précipice dont ils ne mesurent pas l’étendue.

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Dossier de presse CNRS – Cinémascience 12

Hunting and sons (Hunting & Zn.) De Sander Burger, Pays-Bas, 1h33, 2010

Drame / VOSTF Avec Dragan Bakema et Maria Kraakman

Le film a été présenté au Festival international du film de Rotterdam 2010 et au Times BFI London film Festival 2010. Hunting and sons est le premier long-métrage de Sander Burger.

Échange sur l’anorexie Avec Stéphanie Bioulac, psychiatre et chercheuse à l’Institut des neurosciences de Bordeaux

Théâtre Fémina, vendredi 3 décembre à 18h

Théâtre Trianon, samedi 4 décembre à 14h (reprise)

Obselidia De Diane Bell, Etats-Unis, 1h43, 2010

Comédie romantique / VOSTF Avec Michael Piccirilli et Gaynor Howe

Le film a remporté le « Prix de la meilleure direction artistique pour un film de fiction » au Festival du film de Sundance 2010. Diplômée en philosophie, Diane Bell a d’abord écrit deux scénarios avec le réalisateur Bernard Rudden. Obselidia est son premier film.

Échange sur la consommation Avec Diane Bell, réalisatrice, Pascal Bertrand, professeur d'histoire de l’art moderne et Gérard Peylet, professeur de

littérature moderne et contemporaine

Théâtre Fémina, vendredi 3 décembre à 21h Théâtre Trianon, samedi 4 décembre à 19h (reprise)

George Samuels écrit une encyclopédie des choses obsolètes. Pendant sa quête des personnes, des technologies et des idées qui disparaissent, il rencontre Sophie, une projectionniste de cinéma à l’esprit très libéré. Ensemble, ils partent en voiture pour interviewer un scientifique qui a prédit la fin imminente du monde. Pendant cette étrange journée, ils découvrent que l’amour n’est peut-être pas obsolète.

Après la mort de son père, Tako revient dans son village natal et reprend le commerce familial de vélos. Il se convainc qu’il peut être heureux et se marie avec une amie d’enfance, Sandra. Leur vie de couple -parfaite- et leur appartement -impeccable- semblent tout droit sortis d’un catalogue Ikea. Mais les apparences sont trompeuses et les choses se compliquent lorsque Sandra tombe enceinte et devient anorexique.

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Dossier de presse CNRS – Cinémascience 13

How I ended this summer (Kak ya provel etim letom) D’Alexei Popogrebsky, Russie, 2h04, 2010

Drame / VOSTF Avec Grigory Dobrygin et Sergei Puskepalis

Les deux acteurs principaux du film ont reçu « l’Ours d’argent du meilleur acteur » au Festival international du film de Berlin 2010. Après quelques courts métrages, Alexei Popogrebsky, avec son ami Boris Khlebnikov, a réalisé son premier long-métrage Koktebel (2003). Le film a été projeté dans de nombreux festivals, dont celui de Berlin, et a été récompensé plusieurs fois. Échange sur les missions polaires

Avec Sergei Puskepalis, acteur

Théâtre Fémina, samedi 4 décembre à 11h Théâtre Trianon, samedi 4 décembre à 22h (reprise)

Stricken (Komt een vrouw bij de dokter) De Reinout Oerlemans, Pays-Bas, 1h50, 2009

Drame / VOSTF Avec Carice van Houten et Barry Atsma

Le film a été présenté au Festival des films du monde de Montréal 2010. Reinout Oerlemans a fait ses débuts en tant que réalisateur avec Stricken. Échange sur le cancer du sein

Avec le professeur Josy Reiffers, directeur général de l’Institut Bergonié et le professeur Hervé Bonnefoi, Centre régional de lutte contre le cancer (Unité Inserm) à Bordeaux ainsi que Hans de Weers, producteur

Théâtre Fémina, samedi 4 décembre à 18h

Théâtre Trianon, dimanche 5 décembre à 11h (reprise)

Stijn aime la vie. Il a son propre commerce, une fille formidable et Carmen, son épouse, une femme très attirante. Mais il n’y a aucune raison qu’elle sache que de temps en temps, il a des aventures avec d’autres femmes. Son coeur appartient à Carmen, et c’est ce qui compte. Leur petit monde jusqu’ici calme bascule lorsque Carmen rend visite au médecin et apprend ce que toute femme craint. La vie de la petite famille est vite chamboulée et tous s’embarquent dans une course effrénée pour la survie. Etant au début, d’un grand soutien moral, Stijn devient de plus en plus distant.

Sur une île déserte de l’Océan Arctique, le météorologiste Sergei et un jeune diplômé, Pavel, passent plusieurs mois dans une station polaire coupée du monde. Pavel reçoit un message radio important et essaie de trouver le bon moment pour en parler à Sergei, alors que la peur, le mensonge et le soupçon perturbent petit à petit leurs relations...

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Dossier de presse CNRS – Cinémascience 14

Oxygène (Adem) D’Hans van Nuffel, Belgique, 1h36, 2010

Drame / VOSTF Avec Stef Aerts et Wouter Hendrickx

Le film a reçu le « Grand Prix des Amériques » et le « Prix du jury œcuménique » au Festival des films du monde de Montréal 2010. Le premier court métrage de Hans van Nuffel, The end of the trip (Het Einde van de Rit) lui a valu la prestigieuse Wildcard du Fond audiovisuel flamand. Grâce à cette aide financière, il a pu réaliser un second court métrage en 2007, Fal, un film noir autour d’un trafiquant d’armes africain avide de vengeance. Fal a été récompensé à l’International short film festival de Leuven et Hans van Nuffel a remporté le prix du Jury du Festival des Films du Monde de Montréal en 2008. Il a ensuite réalisé le court métrage Nighthawks (Nachtraven), un film de vampire. Il est considéré comme une des étoiles montantes du jeune cinéma flamand. Oxygène est son premier long métrage. Échange sur la mucoviscidose

Avec Pascale Fanen, membre du conseil scientifique de Vaincre la Mucoviscidose, enseignant-chercheur à l’Institut Mondor de recherche biomédicale, unité Inserm/université, Créteil

Théâtre Fémina, samedi 4 décembre à 21h Théâtre Trianon, dimanche 5 décembre à 14h (reprise)

Tom et son frère Lucas, sont deux garçons souffrant de fibrose kystique. Une maladie génétique qui détruit lentement leurs poumons. Pour supporter cette espérance de vie réduite, Tom fréquente une bande de voyous de seconde zone. À l’hôpital, il rencontre Xavier, un jeune homme qui souffre de la même maladie mais qui multiplie les activités sportives. Xavier fait preuve d’un optimisme irréductible, même lorsqu’il se fait plaquer par Anneleen, sa petite amie. Tom est séduit par l’énergie et la joie de vivre qui émanent de Xavier.

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Dossier de presse CNRS – Cinémascience 15

Les avant-premières Au cours de ces séances, des films inédits en salles, mais prochainement sur les écrans, seront projetés au théâtre Fémina ainsi qu’aux cinémas Mégarama et UGC. Signés par des équipes allemandes, américaines…, ces longs métrages internationaux nous invitent à un voyage passionnant via des thématiques originales. Plonger au cœur de la cybernétique ou d’autres problématiques scientifiques comme le trafic d’organes, explorer un parcours méconnu comme celui du célèbre naturaliste Charles Darwin… sont autant de sujets abordés au cours de ces avant-premières, qui sont toutes suivies d’échanges entre scientifiques et spectateurs. De plus, pour enchanter les jeunes curieux et leur donner le goût des sciences grâce au cinéma, cette sélection propose des films d’animation.

Creation De Jon Amiel, Royaume-Uni, 1h48, 2009

Biopic / VOSTF Avec Paul Bettany et Jennifer Connelly

Échange sur la théorie de l’évolution

Avec Isabelle Crevecoeur, chercheuse au CNRS, et Priscilla Bayle, paléoanthropologues à l’unité « De la Préhistoire à l'Actuel : Culture, Environnement et Anthropologie » (PACEA, UMR CNRS/Université Bordeaux 1/ministère de la Culture et de la communication)

Cinéma UGC, jeudi 2 décembre à 19h

Love et autres drogues (Love and other drugs) D’Edward Zwick, Etats-Unis, 1 h 52, 2009

Comédie romantique / VOSTF Avec Jake Gyllenhaal et Anne Hathaway

Échange sur la maladie de Parkinson

Avec Erwan Bezard, directeur de recherche à l’Inserm, Institut des maladies neurodégénératives (Unité mixte de recherche CNRS/Universités Bordeaux 1 et 2)

Cinéma Mégarama, jeudi 2 décembre à 21h

La vie de Charles Darwin après la mort de sa fille en 1851. Le naturaliste qui travaille encore et toujours à la devenue célèbre théorie de l’évolution, est tiraillé entre ses convictions religieuses et les implications de ses travaux scientifiques. Sa femme Emma, croyante et conservatrice, va tenter de le dissuader de publier ses résultats. Elle l’accuse de vouloir déclarer la guerre à l’Eglise. Très épris de sa femme, Charles Darwin est déchiré entre son amour et la raison.

Jamie est un jeune commercial redoutable dont l’assurance et le physique avantageux sévissent aussi bien auprès des femmes que dans son secteur, l’industrie pharmaceutique. Mais il y a une personne insensible à ses charmes : Maggie. Indépendante, elle fuit, comme Jamie, tout engagement émotionnel. Atteinte d’une maladie chronique, elle a décidé de vivre au jour le jour. Mais leurs principes respectifs vont être malmenés devant la plus puissante des drogues qui soit : l’amour.

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Dossier de presse CNRS – Cinémascience 16

Tron, l’héritage (Tron legacy)

De Joseph Kosinski, Etats-Unis, 23 min, 2010 Science-fiction 3D / VOSTF

Avec Jeff Bridges et Olivia Wilde

Présentation de 23 min en 3D relief avant sa sortie le 9 février 2011 Échange sur les systèmes informatiques

Avec un intervenant scientifique

Cinéma Mégarama, vendredi 3 décembre à 21h

Le Marchand de sable (Das Sandmännchen) – Séance jeune public De Jesper Møller et Sinem Sakagolu, Allemagne / France, 1h15, 2010

Animation / VF

Échange sur les cauchemars

Avec Elisabeth Pradoura, ingénieure au CNRS, spécialiste des cauchemars Cinéma Mégarama, samedi 4 décembre à 14h

Les chimpanzés de l’espace 2 - Séance jeune public

De John H. Williams, Etats-Unis, 1h16, 2009 Animation 3D / VF

Échange sur l’espace

Avec Jean-Luc Morel, neurobiologiste au CNRS à l’Institut de neurosciences de Bordeaux Cinéma UGC, dimanche 5 décembre à 11h

Ham, Luna et Titan sont de retour ! Cette fois, leur entraînement a été sans faille : ce sont les meilleurs des meilleurs...Ils sont enfin prêts à repartir en mission ! Oui mais...la fusée est partie sans eux ! Seul le jeune Comet se retrouve désemparé à bord de la navette spatiale. Comment Ham et ses amis parviendront-ils à secourir le jeune Comet, alors même que Zartog envahit la Terre ?

Sam Flynn, 27 ans, est le fils expert en technologie de Kevin Flynn. Cherchant à percer le mystère de la disparition de son père, il se retrouve aspiré dans un monde virtuel de programmes et de jeux redoutables où vit son père depuis 25 ans. Avec la fidèle confidente de Kevin, père et fils s’engagent dans un voyage où la mort guette, à travers un cyber univers époustouflant visuellement, devenu plus avancé technologiquement et plus dangereux que jamais...

Le Marchand de Sable vit une existence paisible au Pays des Rêves, une contrée lointaine où tous les rêves deviennent réalité. Grâce à sa poussière magique, il apporte nuit après nuit de merveilleux rêves aux habitants du Pays des Humains. Jusqu’au jour où Tournicochemar, le maître des Cauchemars, vole la poussière de rêve et cherche à prendre le contrôle du Pays des Rêves. Le Marchand de Sable, accompagné de ses amis Philibert et Théo, va alors tenter de déjouer les plans du terrifiant Tournicochemar.

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Dossier de presse CNRS – Cinémascience 17

Inhale

De Baltasar Kormákur, Etats-Unis, 1h40, 2010 Thriller / VOSTF

Avec Diane Kruger, Dermot Mulroney et Vincent Perez

Échange sur le trafic d’organes

Avec un intervenant scientifique

Théâtre Fémina, dimanche 5 décembre à 19h (film de clôture)

La fille d’un procureur contracte une maladie rare et a désespérément besoin de nouveaux poumons pour vivre. Lorsqu’il découvre qu’elle se trouve très bas sur la liste des malades en attente d’un organe, il décide de se rendre au Mexique pour y acheter une place sur leur liste. Son éthique va pourtant le rattraper lorsqu’il découvre un vaste trafic d’organes. Il devra alors choisir entre sauver des vies ou sauver celle de sa fille...

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Dossier de presse CNRS – Cinémascience 18

Sélection Rétrospective Dès les premiers temps du cinématographe, inventé en 1895 par les frères Lumière, le 7e art s’est intéressé à la science. Depuis toujours, les cinéastes ont puisé leur inspiration dans les grandes conquêtes scientifiques, du premier voyage sur la Lune à l’exploration des méandres du cerveau humain. La programmation Rétrospective propose une sélection d’une vingtaine de longs métrages issus du patrimoine cinématographique mondial. Dans chaque film, un thème scientifique particulier est abordé. Il sera débattu à l’issue de la projection, en présence d’un chercheur spécialiste de cette problématique. La fiction prendra ainsi place au cœur de l’actualité. Placée cette année sous le signe des "Visions du futur", les films proposés ont en commun une caractéristique fondamentale : l’époque à laquelle se déroule leur récit est postérieure à l’année de production du film (par ex, 2001, l’Odyssée de l’espace sorti en 1968). De Fritz Lang à Woody Allen, en passant par François Truffaut, Jacques Tati et Steven Spielberg, cette sélection plongera le spectateur au cœur de la conquête spatiale, la téléréalité, la fécondité, les déviances, etc. Tous les ingrédients sont réunis pour faire, à n’en point douter, de belles expériences, de passionnantes découvertes et surtout, de très riches échanges.

Wall-E – Séance jeune public D’Andrew Stanton, Etats-Unis, 1h38, 2008

Animation / VF Avec les voix françaises de Philippe Bozo et Marie-Eugénie Maréchal

Échange sur le développement durable et l’écologie

Avec un intervenant scientifique Cinéma Mégarama, mercredi 1er décembre à 10h00

2105. Afin de lutter contre une pollution sans précédent, l’humanité se voit contrainte de quitter la Terre à bord d’un gigantesque vaisseau spatial, le temps que des robots nettoient la planète. Sept siècles plus tard, les humains sont toujours dans l’espace et il ne reste qu’un seul robot encore en état de marche, WALL•E. Le travail qu’il lui reste à accomplir est titanesque, et la solitude commence à lourdement peser sur son moral. L’arrivée d’une jolie sonde, EVE, va alors bouleverser sa vie.

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Dossier de presse CNRS – Cinémascience 19

Titan A.E. – Séance jeune public

De Don Bluth et Gary Goldman, Etats-Unis, 1h34, 2000 Animation / VF

Avec les voix françaises de Damien Boisseau et Marjolaine Poulain

   Échange sur la conquête spatiale

Avec Jean-Luc Morel, neurobiologiste au CNRS à l’Institut de neurosciences de Bordeaux Cinéma Mégarama, mercredi 1er décembre à 14h00

Starship Troopers

De Paul Verhoeven, Etats-Unis, 2h09, 1997 Science-fiction / VF

Avec Casper Van Dien et Denise Richards

Échange sur les insectes sociaux

Avec Eric Darrouzet, biologiste spécialiste des insectes sociaux à l’Institut de recherche sur la biologie de l’insecte (CNRS/Université de Tours)

Cinéma Mégarama, mercredi 1er décembre à 18h00

Metropolis De Fritz Lang, Allemagne, 2h05, 1927

Science-fiction / VOSTF Avec Brigitte Helm et Alfred Abel

   Échange sur les inégalités sociales et la représentation du travail

Avec Robert Lafore, professeur des universités à Sciences Po Bordeaux, spécialiste du droit et des institutions de la protection sociale

Cinéma Mégarama, jeudi 2 décembre à 10h00

3028. Des scientifiques sont sur le point de développer une technologie novatrice de terraformation (rendre d’autres mondes compatibles avec la vie humaine). Se sentant menacée, une cruelle race d’extraterrestres, les Drej, anéantit la Terre et réduit en esclavage les rares survivants de ce cataclysme. Quinze ans plus tard, Cale, le fils d’un des scientifiques du projet « Titan », découvre les coordonnées d’un mystérieux vaisseau spatial qui pourrait bien constituer l’ultime espoir du genre humain.

XXIVe siècle. L’exploration spatiale humaine s’est étendue aux confins de notre galaxie. Ulcérés par cette intrusion sur leur territoire, une civilisation d’insectes géants, grouillant sur la planète Klendathu, provoque la collision d’un astéroïde avec la Terre, faisant des millions de morts dans la région de Buenos Aires. Trois jeunes adolescents originaires de la zone sinistrée s’engagent dans les forces armées de la Fédération pour participer à l’effort de guerre et annihiler la menace « arachnide ».

2026. Metropolis symbolise la mégapole futuriste, organisée selon un système de castes. Les ouvriers travaillent dans la ville basse, manipulant d’énormes machines nuit et jour, dans le seul but d’assurer le bonheur des bourgeois de la ville haute. Dans la pénombre de son laboratoire, Rotwang, l’inventeur du « monstre-machine » qui fait fonctionner toute la ville, conçoit un androïde à l’apparence féminine. Envoyée parmi les ouvriers, Maria mènera la révolte afin de renverser le maître de la cité

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Dossier de presse CNRS – Cinémascience 20

Woody et les robots (Sleeper) De Woody Allen, Etats-Unis, 1h29, 1973

Comédie, Science-fiction / VOSTF Avec Woody Allen et Diane Keaton

Échange sur les robots et les gadgets

Avec Pierre-Yves Oudeyer, chercheur à l’Inria, spécialiste en robotique développementale et sociale Cinéma Mégarama, jeudi 2 décembre à 15h00

Mad Max

De George Miller, Australie, 1h28, 1979 Action, Science-fiction/ VOSTF

Avec Mel Gibson et Joanne Samuel

Échange sur les déviances et délinquances liées aux crises économiques

Avec Olivier Claverie, sociologue au département Psychologie du Cancéropôle Grand Sud-Ouest Cinéma Mégarama, jeudi 2 décembre à 18h00

Alien, le huitième passager (Alien)

De Ridley Scott, Royaume-Uni / Etats-Unis, 1h52, 1979 Epouvante, Science-fiction / VOSTF / Director’s Cut

Avec Sigourney Weaver et Tom Skerritt

Échange sur l’exobiologie

Avec Franck Selsis, astrophysicien au CNRS au Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux Cinéma UGC, jeudi 2 décembre à 22h00

1973. Quand Miles Monroe entre à l’hôpital pour une consultation de routine, il ne se doute pas qu’à la suite d’une complication, il va être immergé dans un caisson de cryogénisation, pour être ramené à la vie deux cents ans plus tard par des chirurgiens révolutionnaires. Miles va devoir s’adapter à cette société futuriste totalitaire, gadgétisée à l’extrême, où les robots font partie du quotidien et où le tabac, l’alcool et les matières grasses sont unanimement reconnus pour leurs vertus de longévité.

Dans un futur proche. L’épuisement des réserves de pétrole a fait basculer le monde dans un chaos post-apocalyptique. Sur les autoroutes désertées d’une Australie méconnaissable, une guerre sans merci oppose motards hors-la-loi et forces de l’ordre. Craignant des représailles suite à la mort d’un caïd, le policier Max Rockatansky tente de mettre sa famille à l’abri loin de la violence routière. Peine perdue. Le gang commet alors l’irréparable et Max sombre dans une folie meurtrière et vengeresse.

2122. Le Nostromo fait route vers la Terre. La réception d’un étrange signal oblige le vaisseau à se poser sur une planète inconnue. En explorant les lieux, Kane, l’un des membres d’équipage, se fait attaquer par une étrange créature qui s’agrippe à son visage. Rapatrié à bord du vaisseau, il est placé en quarantaine. Quelques heures après que la créature se soit détachée de son corps, Kane est pris de violentes convulsions. Pour Ripley et le reste de l’équipage, le cauchemar ne fait que commencer.

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Dossier de presse CNRS – Cinémascience 21

Fahrenheit 451

De François Truffaut, Royaume-Uni / France, 1h52, 1966 Science-fiction / VOSTF

Avec Oskar Werner et Julie Christie

   Échange sur la lecture

Avec Claude Poliak, sociologue au CNRS au Centre européen de sociologie et de science politique de la Sorbonne Cinéma Mégarama, vendredi 3 décembre à 10h00

Playtime De Jacques Tati, France, 2h04, 1967

Comédie / VO Avec Jacques Tati et Barbara Dennek

Échange sur l’architecture et le design de la ville

Avec Bruno Fayoll-Lussac, historien, docteur en géographie historique, à l’Ecole nationale supérieure d’architecture et du paysage de Bordeaux et Cécile Rasselet, directrice de l’équipe « Socio-économie urbaine » à l’Agence d’urbanisme Bordeaux métropole Aquitaine

Cinéma UGC, vendredi 3 décembre à 10h00

Le prix du danger D’Yves Boisset, France / Yougoslavie, 1h40, 1982

Action, Science-fiction / VO Avec Gérard Lanvin et Michel Piccoli

   Échange sur la téléréalité

Avec Mélanie Bourdaa, docteure en sciences de l’information et de la communication à l’Université de Bordeaux 3 Cinéma Mégarama, vendredi 3 décembre à 15h00

Dans un futur indéterminé et dans un pays indéfini, la connaissance est considérée comme un danger par le pouvoir en place. La lecture y est rigoureusement interdite, et l’unique mission de la brigade des pompiers est de traquer les personnes possédant des livres et de détruire ces ouvrages par le feu. Guy Montag, pompier zélé et citoyen respectueux des institutions, fait la connaissance de Clarisse, une jeune institutrice bibliophile. Auprès d’elle, il va être gagné par l’amour des livres.

Playtime est organisé en six séquences. Des touristes américaines découvrent un Paris futuriste fait de buildings de verre et d’acier, froids et impersonnels. Monsieur Hulot, quant à lui, est perdu dans les dédales de cette ville ultramoderne. De multiples rencontres émaillent son parcours labyrinthique dans cette capitale kafkaïenne. A la fin de la journée, l’inauguration en grande pompe du Royal Garden va déclencher un déluge de catastrophes. Au petit matin, les voitures reprennent leur ballet.

Dans un futur proche. Le jeu télévisé « Le Prix du Danger » connait un franc succès. Les règles sont simples : un candidat doit rejoindre un endroit secret en échappant à cinq tueurs. S’il gagne, il remporte un million de dollars. S’il échoue, la mort l’attend. Les événements sont filmés et retransmis en direct. Devant la popularité du concurrent François Jacquemard, la production décide de truquer l’émission afin de faire monter l’audimat. Vexé, le candidat va alors jouer selon ses propres règles.

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Dossier de presse CNRS – Cinémascience 22

Strange days

De Kathryn Bigelow, Etats-Unis, 2h25, 1995 Science-fiction / VOSTF

Avec Ralph Fiennes et Angela Bassett

Échange sur la réalité virtuelle

Avec Pascal Guitton, professeur à l’Université Bordeaux 1 et directeur de la recherche à l’Inria, spécialiste de l’informatique graphique, la réalité virtuelle et l’interaction 3D et Isabelle Viaud-Delmon, chercheur au CNRS en neurosciences comportementales au sein de l’unité mixte CNRS-IRCAM des Sciences et technologies de la musique et du son

Cinéma Mégarama, vendredi 3 décembre à 18h00 A.I. Intelligence artificielle (A.I. Artificial Intelligence)

De Steven Spielberg, Etats-Unis, 2h26, 2001 Science-fiction / VOSTF

Avec Haley Joel Osment et Jude Law

Soirée en partenariat avec la CUB et « Bordeaux Métropole 3.0 » Échange sur la métropole du futur

Avec Dominique Wolton, sociologue au CNRS, directeur de l’Institut des sciences de la communication du CNRS, et James Huth, réalisateur (Lucky Luke, Hellphone, Brice de Nice et Serial Lover) et président du Grand jury Cinémascience 2009

Cinéma UGC, vendredi 3 décembre à 19h00

THX 1138 De George Lucas, Etats-Unis, 1h28, 1971 Science-fiction / VOSTF / Director’s Cut Avec Robert Duvall et Donald Pleasence

Cinéma UGC, vendredi 3 décembre à 22h00

Quelques jours avant le passage à l’an 2000. Los Angeles est sous tension depuis la mort de Jeriko One, un leader noir. Lenny Nero, un flic déchu reconverti dans le trafic de vidéos très perfectionnées permettant de revivre n’importe quelle situation par procuration, reçoit un clip accablant : une bavure policière est la cause du décès de Jeriko One. La diffusion de cette vidéo pourrait déclencher une émeute raciale et achever de mettre la ville à feu et à sang. Une course contre la montre commence

2050. Dans un monde futuriste marqué par le réchauffement planétaire et par des avancées scientifiques impressionnantes, les humains partagent leur vie quotidienne avec des robots très sophistiqués appelés « mécas ». Mais quand un prototype avancé d’enfant robot nommé David est programmé pour vouer un amour inconditionnel à ses parents, sa famille d’accueil n’en mesure pas les conséquences. Brusquement, David se retrouve seul dans un monde étrange et hostile, à la recherche de sa part d’humanité.

XXVe siècle. Dans une cité souterraine qui ressemble à une termitière humaine, chaque personne est identifiée par un code de trois lettres et quatre chiffres. Constamment sous sédatifs, les hommes sont brimés par un pouvoir totalitaire invisible. Un jour, THX 1138, un simple technicien travaillant sur une chaîne d’assemblage de policiers-robots, va commettre l’irréparable : lui et sa compagne LUH 3147 font l’amour, alors que la société l’interdit formellement. THX 1138 risque la prison pour un tel acte.

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Dossier de presse CNRS – Cinémascience 23

L’armée des 12 singes (12 Monkeys)

De Terry Gilliam, Etats-Unis, 2h09, 1995 Drame, science-fiction / VOSTF

Avec Bruce Willis et Madeleine Stowe

  Échange sur la virologie et le bioterrorisme

Avec Marie-Claude Georges, ingénieur de recherche à l’Inserm, spécialiste des fièvres hémorragiques à virus ebola, laboratoire P4 Jean Mérieux Inserm à Lyon

Cinéma Mégarama, samedi 4 décembre à 10h00

Les fils de l’homme (Children of Men) D’Alfonso Cuarón, Royaume-Uni / Etats-Unis / Japon,

1h49, 2006 Thriller, science-fiction / VOSTF

Avec Clive Owen et Julianne Moore

Échange sur la fécondité et la stérilité

Avec Louis Bujan, chercheur Inserm, spécialiste de biologie de la reproduction, directeur du groupe de recherche "Fertilité humaine" à l’Université Paul Sabatier de Toulouse

Cinéma UGC, samedi 4 décembre à 19h00

2035. Un virus a décimé la quasi-totalité de la population terrestre, contraignant les survivants à se réfugier sous la surface. Des scientifiques envoient des volontaires dans le passé afin de trouver l’origine de cette contamination et d’empêcher la catastrophe de se produire. James Cole, un prisonnier hanté par un douloureux souvenir d’enfance, est désigné comme cobaye. Envoyé en 1996, il suit la piste d’activistes écologistes dont tout indique qu’ils pourraient être responsables du fléau à venir.

2027. L’annonce de la mort de « Bébé Diego », seulement âgé de dix-huit ans, met la population mondiale en émoi. En effet, il s’agissait de la personne la plus jeune sur Terre, dans un monde où les êtres humains n’arrivent plus à se reproduire. Theo, un ancien activiste politique, s’est résigné à vivre dans cette société sans avenir, gangrenée par le terrorisme. Jusqu’au jour où son ex-compagne lui demande de protéger Kee, une jeune femme qui pourrait bien porter en elle l’ultime espoir du genre humain.

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Dossier de presse CNRS – Cinémascience 24

Séances spéciales

Les palmes de M. Schutz

De Claude Pinoteau, France, 1h46, 1997 Comédie / VO

Avec Isabelle Huppert et Philippe Noiret

Échange sur Marie Curie Avec Alain Bouquet, astrophysicien au CNRS, ancien directeur du Musée Marie Curie

Université Bordeaux 1 (Agora), mercredi 1er décembre à 18h

The Big Bang Theory Party

Série télévisée américaine créée par Chuck Lorre et Bill Prady en 2007 Réalisée par James Burrows (1.01) et Mark Cendrowski (1.06, 1.14)

Avec Johnny Galecki et Jim Parsons

      

Théâtre Fémina, jeudi 2 décembre à minuit

Soirée en accès libre ! Déguisement conseillé et récompensé !

Benny’s video De Michael Haneke, Autriche, 1h45, 1993

Drame / VOSTF Avec Arno Frisch et Angela Winkler

   

Échange sur l’influence des images et de la télévision sur les adolescents Avec Michel Fize, sociologue au CNRS, spécialiste de l’adolescence, et Anthony Fabian, réalisateur (Skin) et lauréat

du prix du Grand jury, le Millésime, au festival Cinémascience 2009 Théâtre Fémina, dimanche 5 décembre à 11h

M. Schutz, obsédé par les honneurs, n’a de cesse que les chercheurs de son école de physique et de chimie fassent des découvertes sensationnelles dont le succès retomberait sur lui. C’est ainsi qu’il a l’idée, pour doper Pierre Curie et son collègue Gustave Bemont dans leur recherche, de leur adjoindre une étudiante polonaise du nom de Marie Sklodowska.

La vie de Leonard et Sheldon est bouleversée par l’arrivée de leur nouvelle voisine, Penny. Auprès d’elle, les deux physiciens, dignes représentants de la communauté geek, tout comme leurs amis Howard et Rajesh, vont apprendre à s’ouvrir au monde extérieur. Dans les trois épisodes de ce soir, ils prennent leur premier repas ensemble, participent à une soirée d’Halloween mémorable, et sont les témoins de l’arrivée d’une réplique de la machine à voyager dans le temps de H.G. Wells.

Benny, adolescent d’origine bourgeoise, coupé de toute communication avec des parents trop souvent absents, s’est enfermé dans l’univers de la vidéo. Peu à peu son sens des réalités et des valeurs se déforme. Sa rencontre avec une jeune fille dont il est amoureux va dériver vers l’horreur.

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Dossier de presse CNRS – Cinémascience 25

Focus sur la Russie Le festival est labellisé "Évènement majeur de l’Année France-Russie 2010". Cinémascience met ainsi à l’honneur la Russie en projetant une sélection de films russes, du mardi 30 novembre au samedi 4 décembre, à 14h au théâtre Fémina.

Le cuirassé Potemkine (Bronenosets Potiomkin)

De Sergei Mikhailovich Eisenstein, ex-Union soviétique, 1h12, 1925 Drame historique / VOSTF

Avec Alexandre Antonov et Vladimir Barsky

Échange sur l’histoire russe Avec Marina Arsenievna Tarkovskaya, membre de l’Union cinématographique de la fédération russe et critique de

film, et Viatcheslav Amirkhanian, réalisateur russe Pascal Pistone, musicologue, improvisera au piano la bande-son en direct.

Théâtre Fémina, mardi 30 novembre à 14h

Solaris

D’Andrei Tarkovski, ex-Union soviétique, 2h45, 1972 Drame, Science-fiction / VOSTF

Avec Natalia Bondarchouk et Donatas Banionis

       Échange sur problématiques liées aux vols spatiaux de longue durée

Avec Marina Arsenievna Tarkovskaya, membre de l’Union cinématographique de la fédération russe et critique de film, Viatcheslav Amirkhanian, réalisateur russe et Jean-Luc Morel, neurobiologiste au CNRS à l’Institut de neurosciences de Bordeaux

Théâtre Fémina, mercredi 1er décembre à 14h

Juin 1905. Affamés et épuisés, les marins du cuirassé Potemkine sont à bout de force. La situation dégénère à la vue d’un morceau de viande avarié. Comme une traînée de poudre, la mutinerie s’étend à la population d’Odessa où le navire a jeté l’ancre. Scandalisés par le meurtre d’un marin, l’équipage et les habitants crient vengeance. Soucieux de mater l’insurrection, les soldats tsaristes ouvrent le feu sur la foule rassemblée sur les escaliers d’Odessa. Mais la révolution est déjà en route…

Une station orbitale habitée a pour mission d’observer une mystérieuse planète, Solaris. Kris Kelvin, un célèbre psychologue, est envoyé sur la station pour en contrôler le fonctionnement. Il y découvre que l’un des trois membres d’équipage s’est suicidé, les deux autres étant visiblement nerveusement éprouvés par leur mission. Très rapidement, Kris se sent lui aussi perturbé par l’atmosphère qui règne dans la station et commence à avoir des visions, générées et matérialisées par la mystérieuse planète.

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Dossier de presse CNRS – Cinémascience 26

Dersou Ouzala

D’Akira Kurosawa, ex-Union soviétique / Japon, 2h24, 1975 Aventure / VOSTF

Avec Maxime Mounzouk et Youri Solomine

     

Échange sur les grands explorateurs et la biodiversité

Avec un intervenant scientifique

Théâtre Fémina, jeudi 2 décembre à 14h

9 jours d’une année (Dieviat Dnei Odnogo Goda)

De Mikhail Romm, ex-Union soviétique, 1h51, 1961 Comédie dramatique / VOSTF

Avec Alexei Batalov et Innokenti Smoktunovsky

     Échange sur l’énergie nucléaire

Avec Dmitry Kostylev, physicien nucléaire, Marina Arsenievna Tarkovskaya, membre de l’Union cinématographique de la fédération russe et critique de film, et Viatcheslav Amirkhanian, réalisateur russe

Théâtre Fémina, vendredi 3 décembre à 14h

Tsar De Pavel Lounguine, Russie, 1h56, 2009

Fresque historique / VOSTF Avec Piotr Mamonov et Youri Kuznetzov

     Échange sur l’histoire russe

Avec Marina Arsenievna Tarkovskaya, membre de l’Union cinématographique de la fédération russe et critique de film, et Viatcheslav Amirkhanian, réalisateur russe

Théâtre Fémina, samedi 4 décembre à 14h

En 1902, dans la région d’Oussouri, l’explorateur Vladimir Arseniev procède avec son équipe à des relevés topographiques. Il rencontre Dersou Ouzala, un remarquable chasseur. Ce dernier connaît parfaitement la taïga et devient le guide du géographe. Dersou Ouzala est un sage, à la fois amoureux des bêtes et de la nature et respectueux des hommes. Tout en chassant la zibeline, il conduit Vladimir Arseniev dans une région inexplorée, où l’explorateur rencontre des tribus et des peuplades sauvages.

Deux jeunes savants explorent de nouveaux domaines de recherche en physique nucléaire. Dimitri Gousev et Ilia Koulikov sont amis, mais ils aiment la même femme. Cependant, c’est Dimitri qui épouse Lelia. Un jour, ce dernier fait une importante découverte, mais au cours de l’expérience, il est contaminé par une forte dose de radiations et tombe gravement malade. Cependant, son courage, sa passion pour le travail et surtout son amour pour l’humanité permettent à Dimitri d’envisager une guérison.

1565. Ivan le Terrible, tsar de Russie, subit une lourde défaite dans la longue guerre qui l’oppose à la Pologne. Ne voyant autour de lui que des traîtres, il crée une garde personnelle, « les Chiens du tsar ». Leurs exactions plongent la Russie dans un bain de sang. Filipp, le métropolite (le chef de l’Eglise russe) et ami d’enfance d’Ivan, tente de s’opposer au pouvoir afin de sauver les innocents qui périssent à cause de la cruauté du tsar. Jusqu’à devenir lui-même victime de la folie d’Ivan.

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La nuit des savants fous « spéciale phobies » Parrainée par Syfy Universal Tous les cinéphiles, curieux et adeptes des nuits blanches sont invités au cinéma UGC, dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 décembre, de minuit à 6h du matin. L’idée est de voir ou revoir trois films du patrimoine cinématographique sur grand écran. Cette année, ces longs métrages portent sur le monde énigmatique des phobies : après une visite nocturne de l’exposition Au fil des araignées à Cap Sciences, la nuit débute avec un classique de science-fiction en noir et blanc, Tarantula (1955) où une araignée géante, fruit d’une expérience scientifique hasardeuse, s’échappe d’un laboratoire et dévaste tout sur son passage. Puis, dans Black Sheep, subtil hommage aux films de zombies, des hordes de moutons génétiquement modifiés vont semer la désolation dans un petit village de Nouvelle-Zélande. Enfin, la nuit se termine à Hollywood en compagnie d’un lapin de dessin animé complètement déjanté et du détective Eddie Vaillant : ces deux-là vont devoir faire équipe dans Qui veut la peau de Roger Rabbit (1988), pour contrer les plans démoniaques du juge DeMort, inventeur de la terrible Trempette ! Tout un programme divertissant, pour fêter la science et le cinéma jusqu’au petit matin. Un déguisement sur l’une des thématiques des films projetés est vivement conseillé ! Et pour les plus courageux, la nuit est suivie d’un petit déjeuner offert par le festival.

Tarantula

De Jack Arnold, Etats-Unis, 1h20, 1955 Epouvante / VOSTF

Avec John Agar et Mara Corday

Cinéma UGC, minuit

Black sheep De Jonathan King, Nouvelle-Zélande, 1h27, 2006

Comédie horrifique / VOSTF Avec Nathan Meister et Peter Feeney 

      

Cinéma UGC, 2h

Le professeur Deemer vient de synthétiser un aliment à haute teneur en nutrition qui pourrait vaincre la faim dans le monde. Mais les éléments radioactifs de cette découverte sont instables et l’un des assistants du scientifique va le payer de sa vie en développant une acromégalie foudroyante. Malheureusement, le cadavre déformé d’Eric Jacobs ne sera pas le dernier car une tarentule s’est échappée du laboratoire et celle-ci devient de plus en plus monstrueuse chaque jour, tout comme son appétit…

Henry, un citadin phobique des moutons, décide de suivre les conseils de sa thérapeute et retourne à la ferme familiale, quelque part au fin fond de la Nouvelle-Zélande, pour vendre ses parts à son frère ainé. Il ignore alors que ce dernier y mène des expériences génétiques à haut risque sur les ovins. Peu après son arrivée, des activistes écologistes libèrent un agneau mutant du laboratoire secret. Le fléau va très vite se répandre et transformer tous ces braves moutons en prédateurs sanguinaires.

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Dossier de presse CNRS – Cinémascience 28

Qui veut la peau de Roger Rabbit (Who Framed Roger Rabbit)

De Robert Zemeckis, Etats-Unis, 1h44, 1988 Comédie, animation / VF

Avec Bob Hoskins et Christopher Lloyd

     

Cinéma UGC, 4h

Un rendez-vous devenu incontournable !

Henry, un citadin phobique des moutons, décide de suivre les conseils de sa thérapeute et retourne à la ferme familiale, quelque part au fin fond de la Nouvelle-Zélande, pour vendre ses parts à son frère ainé. Il ignore alors que ce dernier y mène des expériences génétiques à haut risque sur les ovins. Peu après son arrivée, des activistes écologistes libèrent un agneau mutant du laboratoire secret. Le fléau va très vite se répandre et transformer tous ces braves moutons en prédateurs sanguinaires.

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La Programmation

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Les animations Les ateliers Science et Cinéma Exclusivement dédiés aux scolaires, ils auront lieu cette année à Cap Sciences. Devant le succès de ces modules pédagogiques créés par le festival, deux petits nouveaux font leur entrée dans les thématiques traitées, portant à six le nombre total de sujets cette année. Au cours de ces rencontres, on s’intéresse à la manière dont le cinéma représente une thématique scientifique donnée, mettant ainsi en lumière les interactions qui existent entre la science et l’art. Les ateliers se tiendront du 30 novembre au 3 décembre 2010 à 10h et 14h. Pour plus d’informations, consultez la partie dédiée au jeune public.

Les conférences à la librairie Mollat (entrée libre) Pour prolonger les débats et poursuivre les découvertes, les festivaliers pourront assister à des conférences données par des chercheurs de renom au sein de la librairie Mollat, lieu incontournable de la vie bordelaise. >> Mardi 30 novembre à 18h : Comment diffuser la culture scientifique ? Table ronde avec Philippe Walter, chimiste au CNRS et membre du Grand Jury 2010, Jean-Jacques Beineix, parrain du festival, réalisateur et producteur et Bernard Alaux, directeur de Cap Sciences. La table ronde sera modérée par Julien Guillaume, responsable du bureau de presse du CNRS. >> Mercredi 1er décembre à 18h : À propos des nouveaux matériaux poreux… un apport de la chimie au devenir de la planète Conférence de Gérard Férey, chimiste, médaille d’or 2010 du CNRS. >> Jeudi 2 décembre à 12h30 : Qui gouverne l’Internet ? Conférence de Valérie Schafer, chercheuse à l’Institut des sciences de la communication du CNRS, docteure en histoire, spécialisée dans l’histoire des télécommunications et de l’informatique. >> Jeudi 2 décembre à 18h : La société face à la maltraitance des enfants Conférence d’Anne Tursz, directrice de recherche à l’Inserm, pédiatre et épidémiologiste, auteure du livre Les Oubliés, enfants maltraités en France et par la France (Éditions du Seuil, 2010). La conférence sera animée par Didier Dubrana, chargé de communication à l’Inserm, et suivie d’une séance de dédicace par Anne Tursz. >> Vendredi 3 décembre à 12h30 : OGM, des controverses scientifiques aux conflits globaux Conférence de Jean Foyer, chercheur à l’Institut des sciences de la communication du CNRS, docteur en sociologie, spécialiste des thématiques environnementales et des rapports science et société. Il a récemment publié Il était une fois la bio-révolution : nature et savoirs dans la modernité globale (PUF, 2010), ouvrage sur lequel s’appuiera cette présentation.

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>> Vendredi 3 décembre à 18h : Expertises scientifiques et controverses Conférence de Dominique Wolton, sociologue au CNRS et directeur de l’Institut des sciences de la communication du CNRS. >> Samedi 4 décembre à 12h30 : Perturbateurs endocriniens et santé publique : petite cause, grande conséquence ? Conférence de Laura Maxim, chercheuse à l’Institut des sciences de la communication du CNRS, docteure en économie écologique, spécialiste des relations chimie-société. >> Samedi 4 décembre à 17h : Un voyage rapide dans les profondeurs du cosmos Conférence de Jean Audouze, astrophysicien à l’Institut d’astrophysique de Paris, auteur de Merveilleux cosmos ! (CNRS Éditions, 2010), suivie d’une séance de dédicace de son livre.

Les conférences à Cap Sciences >> Samedi 4 décembre à 20h : Les mondes virtuels à la rescousse des phobies réelles Conférence d’Isabelle Viaud-Delmon, chercheuse au CNRS en neuropsychologie, spécialiste de la réalité virtuelle et de ses applications à la santé. Cette conférence est proposée dans la cadre de la Nuit des savants fous spéciale « phobies », qui débutera par une visite nocturne de l’exposition Au fil des araignées de Cap Sciences de 19h à 22h avant de se poursuivre, de minuit à 6h du matin, à l’UGC de Bordeaux avec la projection de trois films. >> Dimanche 5 décembre à 16h : Araignées venimeuses, araignées dangereuses ? Conférence de Sylvie Diochot, ingénieure de recherche au CNRS, spécialiste des venins d’animaux et plus particulièrement de celui des araignées. Cette conférence est au programme des Dimanches de la science de Cap Sciences.

Le village du festival à l’espace Saint-Rémi (entrée libre) Ouvert tous les jours, de 11h à minuit Il n’y a pas de festival sans un lieu de détente, de rencontres et de discussions. Cette année, c’est l’espace Saint-Rémi, magnifique église du XIe siècle réhabilitée en lieu culturel qui remplit cette fonction. Véritable carrefour entre les festivaliers, les intervenants et l’équipe organisatrice, ce « village » est également un lieu vivant où animations et soirées spéciales complètent la programmation de Cinémascience. L’espace Saint-Rémi propose des projections de documentaires de CNRS Images mais aussi de l’Inserm et de l’Inria, des rencontres avec les chercheurs et les membres des équipes des films tous les jours à 17h… Lieu de rendez-vous et d’échanges de tous les festivaliers pour se détendre entre les films, acheter ses places et connaître les coulisses du festival.

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En direct du festival Deux reportages par jour seront réalisés en direct du festival par CNRS Images. Ils seront accessibles depuis la Une du site du CNRS (www.cnrs.fr) et sur le site de Cinémascience (www.cnrs.fr/cinemascience). Outre les temps forts de la manifestation, ces reportages proposeront des interviews des cinéastes présents ainsi que des portraits de scientifiques, autour des thèmes abordés dans les films de fictions. Ils donneront également la parole aux spectateurs du festival de plus en plus nombreux d’année en année.

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Spécial jeune public Les projections

Longs métrages de fiction (accès payant sans réservation) Susciter la curiosité du jeune public envers les sciences, tel est l’objectif de la sélection spéciale jeune public qui est prévue dans les avant-premières et la sélection Rétrospective. Films de longs métrages ou films d’animations, ces projections aborderont des problématiques aussi scientifiques que celles des « grands » : les cauchemars (Le marchand de sable), l’espace (Titan A.E., Les chimpanzés de l’espace 2), ou encore le développement durable (Wall.E). Ce sera l’occasion pour les jeunes de rencontrer et de discuter librement avec des chercheurs venus de toute la France.

Documentaires scientifiques (accès gratuit) Des documentaires scientifiques, de CNRS Images, de l’Inserm et de l’Inria seront projetés au village du festival situé à l’espace Saint-Rémi (entrée libre). Certaines projections feront l’objet de « master class » où les scolaires viendront à la rencontre des réalisateurs et chercheurs qui ont fait le film. Les ateliers Science et Cinéma : accès sur réservation (scolaires) Ces rencontres examinent le lien entre science et cinéma. Plus précisément, elles s’intéressent à la façon dont le cinéma représente une thématique scientifique donnée. Au travers d’un panorama d’extraits de films (à la fois des grands classiques du 7e art et des productions plus récentes), il s’agit de mettre en évidence, par le biais d’une reconstitution chronologique, l’avancée des recherches et l’évolution des représentations dans le domaine scientifique choisi. L’influence et la puissance des images, ainsi que la manière dont elles façonnent notre perception du monde seront également abordées. Véritables échanges entre un animateur, un chercheur spécialiste de la thématique choisie et les scolaires, cet atelier vise à partager des connaissances scientifiques mais aussi de donner accès à une culture cinématographique, de façon ludique et interactive. Les ateliers sont adaptables selon l’âge et le niveau des élèves. D’une durée de 2h environ, ces ateliers se dérouleront à Cap Sciences du 30 novembre au 3 décembre 2010, à 10h et 14h. L’accès est gratuit et exclusivement réservé aux scolaires inscrits. Voici les six thématiques 2010 abordées lors de ces séances :

- la figure du chercheur, - l’environnement, - la guerre froide vue depuis les États-Unis, - la conquête de l’espace, - les robots au cinéma - l’aéronautique au cinéma.

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Les lieux du festival Le village Cinémascience à l’espace Saint-Rémi

Espace de convivialité, de rencontres, d’informations et de débats informels, l’espace Saint-Rémi accueillera le village du festival, du 30 novembre au 5 décembre 2010. L’accès y sera libre et gratuit pour le grand public et les professionnels. Réhabilitée à partir des années 2000 en espace culturel, l’église Saint-Rémi a été

érigée entre les 11e et 15e siècles. L’église primitive aurait été bâtie pendant le Haut Moyen-Âge sur l’emplacement d’un ancien temple païen attesté par la découverte d’une mosaïque. Adresse : 4, rue Jouannet à Bordeaux Tram C, arrêt Place de la bourse Le théâtre Fémina Le théâtre Fémina accueillera pendant la durée du festival les soirées de prestige (ouverture et clôture), tous les films de la compétition officielle et certaines projections issues des autres sélections. Érigé en 1921, sa première vocation fut celle d’un théâtre et d’une salle de spectacle. Puis, dans les années 30-40, le Fémina est rapidement devenu l’une des plus grandes salles de cinéma de Bordeaux. Alors qu’à partir de 1975, ses congénères se morcellent en complexes cinématographiques, le Fémina reste identique à lui-même. À cette même époque, de nouveaux aménagements rénovent sa façade, son hall d’accueil ainsi que sa salle au décor éclectique. Temple du cinéma pendant plus d’un demi-siècle, le Fémina, avec ses 1 200 places, est aujourd’hui un lieu unique, au cœur de Bordeaux, où s’expriment théâtre, opérette, comédie, danse, musique et variétés. Adresse : 10, rue de Grassi à Bordeaux Tram B, arrêt Gambetta ou Grand théâtre Le cinéma Mégarama

Cinémascience investira également la rive droite de Bordeaux dans une salle au sein du multiplex cinématographique Mégarama. Celui-ci proposera de nombreux films des sélections « avant-premières » et « rétrospective ».

Adresse : 7, quai de Queyries à Bordeaux Tram A, arrêt Stalingrad

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Le cinéma UGC Ciné Cité

Idéalement situé au centre de Bordeaux, l’UGC accueillera, entre autres, la nuit des savants fous dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 décembre, de minuit à 6H du matin.

Adresse : 13/15, rue Georges Bonnac à Bordeaux Tram B, arrêt Gambetta Le théâtre Trianon

Redevenu une salle de théâtre, le Trianon renouera avec ses années cinéma en proposant au public du festival toute la reprise des films en compétition du vendredi 3 au dimanche 5 décembre 2010.

Adresse : 6, rue Franklin à Bordeaux Tram B, arrêt Gambetta ou Grand théâtre La librairie Mollat

Véritable institution à Bordeaux, la librairie Mollat ouvrira ses espaces à des conférences, des rencontres et des signatures d’ouvrage. Fondée en 1896 par Albert Mollat, elle se décline aujourd’hui en plusieurs boutiques, de la librairie spécialisée à la galerie. Des rencontres et des dédicaces y sont régulièrement organisées et la maison d’édition du même nom a déjà publié plus de 60 titres, diffusés au Seuil.

Adresse : 15, rue Vital-Carles à Bordeaux Tram B, arrêt Gambetta Cap Sciences

Le centre de culture scientifique, technique et industrielle de la région Aquitaine présentera les ateliers pédagogiques « cinéma et science » du festival ainsi que des conférences grand public autour de leur exposition Au fil des araignées. Cap Sciences est un centre d’animation et d’exposition ouvert à tous pour la découverte et la compréhension des phénomènes scientifiques, des principes technologiques, des applications et savoir-faire industriels

Adresse : Hangar 20 - Quai de Bacalan à Bordeaux Tram B, arrêt Bassins à flot

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Clin d’œil à l’édition 2009 La seconde édition de Cinémascience s’est déroulée du 1er au 6 décembre 2009, à Bordeaux en Aquitaine. Le festival a rassemblé durant une semaine plus de 7 000 spectateurs autour d’une quarantaine de films. Constitué de sept personnalités du monde de la science et du cinéma, le Jury 2009 était présidé par le réalisateur James Huth. À ses côtés, l’acteur et réalisateur Bernard Blancan, l’actrice Nozha Khouadra, le compositeur de musiques de films Reinhardt Wagner ainsi que Jean-Luc Morel, Béatrice Picon-Vallin et Dominique Wolton, tous trois chercheurs au CNRS. Deux films ex-aequo ont été récompensés par le Grand Jury : Dirty Mind de Peter van Hees (ce film a été suivi d’un échange sur les neurosciences et le syndrome frontal avec le réalisateur ainsi que Bernard Bioulac, neurobiologiste au CNRS) et Skin d’Anthony Fabian (ce film a été suivi d’un échange sur l’apartheid avec le réalisateur et Gilles Boëtsch, anthropologue au CNRS). James Huth revient en 2010 pour participer, avec Dominique Wolton, au débat à la suite de la projection du film de Steven Spielberg A.I. Intelligence artificielle. Ce long métrage est projeté vendredi 3 décembre au cinéma UGC à 19h dans le cadre de la soirée « Bordeaux métropole 3.0 » en partenariat avec la Communauté urbaine de Bordeaux.

Palmarès 2009 • Millésime du Grand jury : Dirty Mind de Peter van Hees et Skin d’Anthony Fabian • Prix du jury Jeunes chercheurs : Dirty Mind de Peter van Hees • Prix du jury Jeunes : Ashes from the sky de José Antonio Quiros – Ce film a été suivi d’un

échange sur la pollution et l’environnement en présence du réalisateur, de Philippe Garrigues, chimiste au CNRS et de Frédéric Ogé, géographe au CNRS.

• Prix du public : L’étranger en moi d’Emily Atef - Ce film a été suivi d’un échange sur l’instinct maternel avec la réalisatrice et Lynda Lotte, psychologue et psychopathologiste au CNRS.

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Contacts et informations pratiques Déléguée générale Marie-Hélène Beauvais T 06 71 90 67 17 [email protected] Coordination générale Ninette Lavaud T 06 83 56 32 48 [email protected] Partenariats Marie-Noëlle Abat T 06 80 26 28 08 [email protected] Perrine Lesburguères T 01 44 96 47 48 [email protected] Relations presse CNRS Priscilla Dacher T 01 44 96 46 06 - 06 74 53 04 62 [email protected] Relations presse Cinéma (La Grande Ourse communication) Manon Ouellette & Clémentine Charlemaine T 06 71 13 64 62 [email protected] Relations France-Russie pour le festival Geneviève Hatet-Najar T 06 85 13 97 35 [email protected] Coordination locale à Bordeaux Claire Gouny T 05 57 35 58 26 - 06 12 81 25 12 [email protected] Réservations et points de vente L’accès au village du festival, situé à l’espace Saint-Rémi, et à la librairie Mollat est gratuit. Les projections aux théâtres Fémina, Trianon et aux cinémas UGC et Mégarama sont payantes (possibilité de tarifs de groupe). Billets valables pour toutes les séances et dans toutes les salles du festival :

- Billet à l’unité (tarif plein) : 5 € - Billet à l’unité (tarif réduit) : 3,5 € - Carnet de 10 billets : 25 € - Tarif festival (à partir de 10 billets) : 2,5 €

Les billets sont en vente dans les salles de projection, au village du festival et au kiosque culture de la ville de Bordeaux.

Accréditations, informations… au village du festival (espace Saint-Rémi). Pour tous renseignements : 01 44 96 48 61 - [email protected]

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En partenariat avec :

Nos partenaires médias :

Un évènement labellisé :

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25 ans de soutien au Cinéma et à l’audiovisuel pour le Conseil Régional d’Aquitaine. 2010 est une année marquée par nos 25 ans de soutien et d’accompagnement de la création, la production et l’ensemble de la chaîne professionnelle du cinéma et de l’audiovisuel en Aquitaine. Chaque année, la Région investit ainsi plus de 3,5 millions € de façon volontariste dans le soutien à la diversité cinématographique et aux nouvelles vagues : Nouvelle vague de cinéastes : soutien orienté vers les 1ers

longs métrages de jeunes réalisateurs garantissant notre engagement en faveur d’une création cinématographique plurielle. Nouvelle vague de créations audiovisuelles : soutien à l’écriture et à la production de fictions pour la télévision, de documentaires de création et de séries d’animation. Nouvelle vague de salles : L’Aquitaine 1ère Région à accompagner les salles de cinéma indépendantes classées art & essai vers le numérique, la modernisation et l’appui aux projets culturels des exploitants.

Un soutien à cette 3e édition de Cinémascience

J’ai en effet souhaité qu’au-delà de cette politique emblématique, nous puissions renforcée nos partenariats avec les festivals qui partagent notre ambition d’un soutien à toutes les formes de création cinématographique. Votre festival symbolise aussi l’engagement de la Région Aquitaine pour la valorisation de la recherche et de la science au service de l’innovation, et d’une confrontation citoyenne au travers des regards croisés entre cinéastes et chercheurs.

Bon festival à tous et rendez-vous l’année prochaine. Alain Rousset Député de Gironde Président du Conseil Régional d’Aquitaine

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L’Aquitaine, une région d’excellence pour Cinémascience La Région Aquitaine soutient depuis 2008 le festival Cinémascience. Un partenariat qui s’est imposé naturellement : l’Aquitaine, qui a toujours soutenu le cinéma et ses festivals sur son territoire, est la première région de France pour l’investissement Recherche & Innovation. Pariant sur l’intelligence et l’innovation, la région Aquitaine s’est engagée depuis dix ans dans une politique très volontaire pour relever trois défis : celui de la recherche proprement dite, celui du développement industriel, avec la conviction que le lien entre les entreprises et les laboratoires de recherche constitue le levier nécessaire à l’émergence de nouvelles activités et prépare les emplois de demain, et enfin, troisième défi, celui de l’égalité des chances. Une politique fondée sur des « grands projets » Première région de France pour son effort en faveur de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, avec plus de 9 % de son budget, l’Aquitaine a mis en place une politique globale visant à développer et structurer le potentiel scientifique et technologique aquitain, socle du développement économique, social et environnemental régional. La politique régionale en faveur de la recherche est fondée sur une logique de filières et de projets, avec la volonté que chaque grand secteur économique aquitain bénéficie en amont d’une recherche d’excellence (aéronautique, vigne et vin, bois, laser optique). L’objectif est d’inciter les chercheurs à s’unir autour de « grands projets » communs, à mutualiser leurs moyens, dans une démarche interdisciplinaire, en tenant compte des préoccupations des entreprises. Des projets structurants ont de plus été financés au travers de contrats de plan et de projets. Une grande université européenne L’action régionale a suscité l’émergence de pôles d’excellence préfigurant l’organisation de la recherche dans le nouveau modèle d’organisation proposé par l’Université de Bordeaux dans le cadre de l’opération Campus : un projet pour une grande université européenne, associant les quatre universités bordelaises, l’Institut polytechnique de Bordeaux, Sciences Po Bordeaux et l’École nationale d'ingénieurs des travaux agricoles de Bordeaux, et ancrée au cœur d’un territoire attractif et dynamique dont elle constitue un levier essentiel de la compétitivité. Ce projet, élaboré par les membres de la communauté universitaire et scientifique aquitaine, en réponse à l’appel à candidatures lancé en 2008 par l’État, figure parmi les six premiers projets sélectionnés en France. La région voit ainsi reconnue la qualité de son pôle de recherche et d’enseignement supérieur. Par ailleurs la Région Aquitaine s’est engagée pour le développement significatif du potentiel de formation d’ingénieurs en Aquitaine, notamment par l’accueil de l’École internationale des sciences du traitement de l’information (EISTI) et de l’Institut d’optique Graduate School, et par le portage en maîtrise d’ouvrage de la Cité des ingénieurs. Et pour favoriser l’égalité des chances, la région développe notamment une politique ambitieuse en matière de mobilité internationale, d’accès aux grandes écoles et de logement étudiant, avec l’augmentation de 36 % du parc public de logements étudiant d’Aquitaine depuis 2005. Cinémascience donne aujourd’hui la parole à de nombreux scientifiques de la région. Une façon ludique de montrer l’excellence de la recherche en Aquitaine.

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Bordeaux est heureuse d’accueillir et de soutenir pour sa 3ème édition le Festival international de cinéma Cinémascience dont l’initiative revient au CNRS. Je suis certain, à lire le programme, qu’il va susciter émotions et réflexion, faisant du cinéma un support de vulgarisation scientifique auprès d’un large public de tous âges. La sélection ambitieuse de la compétition officielle, celle de la rétrospective consacrée aux films d’anticipation, nous promettent des temps cinématographiques forts, d’autant qu’ils s’accompagnent de discussions avec des chercheurs du CNRS

et des équipes de films. Les scolaires sont particulièrement attendus avec une offre d’ateliers où se croisent art et science et même les noctambules ne sont pas oubliés avec la nuit blanche du festival. Le label évènement majeur de l’année France-Russie 2010, vient souligner la pertinence des choix de films et la qualité des rencontres qui les suivront. Je tiens à remercier les marraine et parrain du festival Catherine Bréchignac et Jean-Jacques Beineix, les différents jurys, les équipes organisatrices du soin ainsi apporté à l’éveil de notre curiosité et au développement de notre intérêt à la science. Que tous les partenaires privés et publics soient également remerciés de favoriser ce rapprochement, à la fois croisement et dialogue entre deux univers à priori peu semblables. La qualité et la diversité des films retenus vont faire vivre les Bordelais au rythme de l’intelligence, de l’imaginaire et du savoir, toutes musiques que Bordeaux joue déjà pleinement avec son Université et son Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur. Des dizaines de chercheurs et scientifiques venus du monde entier travaillent en effet aux côtés de Bordelais et d’Aquitains dans ces domaines si précieux à notre avenir et à celui de nos enfants. Bordeaux, ville universitaire, ville créative, se met en fête avec Cinémascience : ne manquez pas ce rendez-vous où la fiction et la science sont si bien conjuguées! Alain Juppé Maire de Bordeaux

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novembre 2010 BORDEAUX, VILLE CULTURELLE ET CURIEUSE Susciter la curiosité et l’envie de dialoguer avec tous les publics : telles sont les ambitions de Bordeaux en accueillant la 3ème édition du festival international du film Cinémascience. Du 30 novembre au 5 décembre 2010, les écrans de la ville s’ouvrent au monde de la science au sens large, avec humour, suspense et glamour. Sciences et cinéma offrent aux Bordelais et aux nombreux visiteurs du festival une nouvelle occasion de partager la culture. Une multitude culturelle, accessible à tous Grâce à son patrimoine, son architecture, son offre culturelle institutionnelle, associative, de quartiers et privée…la culture à Bordeaux est multiple, se veut accessible et constitue un vecteur essentiel de développement. Un Opéra national, 7 musées municipaux, le CAPC musée d’art contemporain, le musée d’Aquitaine, des beaux-arts, des Arts décoratifs et Goupil, le centre Jean Moulin et le muséum d’Histoire naturelle, 9 bibliothèques, des établissements d’enseignements artistiques supérieurs remarquables, le centre d’Art Dramatique National, l‘école des beaux-arts, le Conservatoire National de Bordeaux Jacques Thibaud, des salles de spectacles et d’expositions dont la base sous-marine, un kiosque d’information culturelle avec des prix préférentiels, … témoignent de l’engagement unique de la ville et de son intérêt pour la culture. La Ville soutient également de nombreux acteurs culturels dans des domaines variés : arc en rêve, centre d'architecture, la Rock School Barbey, le Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine, le Glob Théâtre, le Tout Nouveau Théâtre, …etc. La Ville s’engage aussi dans la production de manifestations originales parmi lesquelles evento, le rendez-vous biennal artistique et urbain de Bordeaux. Citons aussi, Agora, dédiée à l’architecture et au design, novart, festival de toutes les disciplines contemporaines, les Grandes Traversées, temps fort autour de la danse contemporaine, l’Escale du Livre, Bord’images consacré à la Bande dessinée, le festival Ritournelles, l’Itinéraire des Photographes Voyageurs, le Concours International de Quatuors à Cordes, les Ciné-concerts et Cinésites… etc. Bordeaux, ville monde grâce à son vignoble, célèbre pour sa pierre, inscrite au titre de plus vaste ensemble urbain au patrimoine mondial de l’Unesco depuis juin 2007, doit avant tout sa force économique à sa position dans les secteurs de pointe comme l’Aérospatiale, le laser, les biosciences, l’informatique et les technologies de modélisation, la chimie ou le bois. C’est une ville de savoir et de mutations, elle accueille 70 000 étudiants et abrite plus de 5 000 chercheurs. Engagée depuis 1996 dans un ambitieux projet de requalification urbaine, la ville poursuit sa transformation, mariant son patrimoine architectural exceptionnel à une nouvelle urbanisation qui transforme les rapports entre les habitants. Métamorphosée pour être plus facile à vivre et plus accueillante, la technologie et les sciences ont ici toute leur place pour continuer à imaginer de nouvelles solutions écologiques et aimables. Habitée par une longue histoire de Montaigne à Montesquieu, de l’humanisme à l’esprit des Lumières, Bordeaux impulse et accompagne sa renaissance nationale et internationale en s’appuyant à long terme sur un projet culturel fort, mettant en valeur la créativité de ses artistes et l’appétit culturel de ses habitants.

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En choisissant l’agglomération bordelaise pour faire la démonstration de la diversité et du dynamisme de la recherche française, le CNRS ne s’y est pas trompé. A la Communauté urbaine de Bordeaux, nous croyons très fort dans le potentiel de l’économie de la recherche et de l’innovation et ce festival est parfaitement en phase avec notre soutien de ce domaine d’activité en plein essor sur l’agglomération.

Les ponts jetés entre le CNRS et les acteurs locaux des TIC, de l’innovation, de l’audiovisuel… à l’occasion de cet événement sont des initiatives à encourager. L’image éclectique et touche à tout, plurielle mais toujours dans l’excellence, que le centre de recherche français offre à travers ce festival est stimulante. La Cub s’y reconnaît et accompagne cette rencontre entre science et cinéma avec enthousiasme.

Vincent Feltesse Président de la Communauté urbaine de Bordeaux

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L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) est un organisme dédiéà la recherche biologique, médicale et en santé des populations.Il se positionne sur l’ensemble du parcours allant du laboratoire de recherche au lit du patient.

Il est membre fondateur d’Aviesan, l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé.

3questions à Arnaud Benedetti, directeur de la communication de l’InsermPropos recueillis par Géraldine Véron

GV : Pour la deuxième année consécutive, l’Inserm est partenaire du festivalCinémascience. Qu’est-ce qui a séduit l’Institut dans ce partenariat ?AB : L’idée de s’appuyer sur le cinéma pour susciter l’intérêt du grand public nous a beaucoup plu.D’une part, parce qu’elle est originale et unique en Europe. D’autre part, parce qu’elle correspondtotalement à la politique de communication scientifique que mène l’Inserm. À savoir, l’utilisation devecteurs de communication grand public comme mode opératoire de vulgarisation scientifique.Notre priorité aujourd’hui, en tant que premier organisme public français de recherche sur lessciences de la vie et de la santé, est de devenir la référence en matière d’information scientifiquedans ce domaine.

GV : Quels points communs unissent cinéma et recherche, deux mondes a priori trèséloignés l’un de l’autre ?AB : À la créativité artistique de l’un s’opposent en effet la rigueur et la rationalité de l’autre. Etpourtant, lorsqu’on y regarde de plus près, cinéma et science possèdent de nombreux pointscommuns. Homme de science et homme de cinéma, tous deux se doivent d’être intuitifs, inventifset ancrés dans le monde réel pour faire de grandes découvertes ou de grands films. De plus, lascience est une véritable source d’inspiration pour le septième art. Rain Man1 pour l’autisme ou bienLove Story2 pour la leucémie, autant de succès du box-office parmi d’autres qui ont permis uneexposition plus forte de nos disciplines. Autre film, autre thème : Stricken3, un drame dont le cancerest la trame de fond.

GV : Quelle est l’implication de l’Inserm dans la recherche contre cette maladie ?AB : Cette réalité est au centre des préoccupations de l’Inserm et des grands acteurs de larecherche (CNRS, Inra, Institut Pasteur...). Elle a conduit à la création d’un institut thématique multi-organismes (ITMO) dédié au cancer et dirigé par le directeur de la recherche de l’Institut nationaldu cancer (INCa). Cette articulation discipline par discipline permet d’obtenir un état des lieux desforces et des faiblesses de ce qui se fait aujourd’hui en France.

1 Barry Levinson, 19882Arthur Hiller, 19703 Film en compétition de Reinout Oerlemans, 2009

www.inserm.fr

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L’Agence nationale de la recherche – ANR – établissement public à caractère

administratif créé le 1er janvier 2007 est une agence de financement de projets de

recherche. Son objectif est d’accroître le nombre de projets de recherche, venant de

toute la communauté scientifique, financés après mise en concurrence et évaluation par

les pairs.

L’ANR s’adresse à la fois aux établissements publics de recherche et aux entreprises

avec une double mission : produire de nouvelles connaissances et favoriser les

interactions entre laboratoires publics et laboratoires d’entreprise en développant les

partenariats.

Pour en savoir plus :

http://www.agence-nationale-recherche.fr/

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C'est tout naturellement que l'INRIA a fait le choix cette année d'être partenaire du festival Cinémascience. En effet, depuis plus de quarante ans, les technologies de l'information sont au cœur des travaux de recherche de l'INRIA. Smartphones, GPS ou encore réunions de travail virtuelles, sont devenus indispensables à notre société. Pourtant, ceux qui connaissent réellement les sciences à l'origine de ces innovations sont peu nombreux. Notre mission, aujourd'hui, est de faire découvrir toutes ces disciplines au grand public (informatique, robotique, mathématiques appliquées...) puis de leur faire comprendre quels enjeux sociaux et économiques se cachent derrière la numérisation du monde. A travers notre participation active à ce festival (débats avec nos chercheurs, atelier robotique, films scientifiques, …) nous espérons faire découvrir un peu plus les sciences et technologie du numérique. Le Centre de Recherche INRIA Bordeaux – Sud-Ouest, au cœur de l'aquitaine, un acteur majeur de l'ère numérique Installé depuis janvier 2008 sur les campus bordelais et palois, l’INRIA Bordeaux – Sud-Ouest mène, avec ses partenaires académiques et industriels, une activité de recherche en Sciences et Technologies du Numérique (Informatique, Mathématiques, Robotique) enrichie par le transfert et l’innovation dans une région particulièrement stimulante et dynamique. 17 équipes de recherche communes avec le PRES Université de Bordeaux, l'Université de Pau et des Pays de l'Adour, et le CNRS. Définies dans le cadre du plan stratégique de l’institut, les recherches des équipes du Centre portent sur les trois thématiques suivantes: - Modèles et Simulations ; - Perception, Cognition, Interaction ; - Algorithmes, programmation des réseaux et des systèmes distribués et sûrs. Il s’agit donc de contribuer à la résolution des questions fondamentales posées par la modélisation informatique et mathématique, la programmation des systèmes complexes et distribués et les interactions entre les différents acteurs tant humains qu’artificiels. Les contributions scientifiques concernent par exemple la programmation des robots de demain, la conception des applications et des logiciels sûrs, dans le domaine industriel ou celui de la santé, la visualisation et la manipulation en 3 ou 4 dimensions, la prévision du développement de maladies ou la participation au décryptage du génome humain... Autant de recherches conduisant à des innovations qui bientôt se retrouveront dans notre quotidien et notre environnement. Pour en savoir plus : www.inria.fr/bordeaux Quelques chiffres clés sur le Centre de recherche INRIA Bordeaux – Sud-Ouest - 19 équipes de recherche - Plus de 300 personnes dont 85% de scientifiques - 24 nationalités représentées L'INRIA, un institut national L'Institut national de recherche en informatique et en automatique, créé en 1967, est le seul institut public français entièrement dédié à la recherche en sciences et technologies de l'information et de la communication (STIC).

Il accueille au sein de huit centres de recherche implantés dans toute la France, 4100 personnes, dont 3 150 scientifiques. Avec un budget de 217 M€ HT, dont 20 % de ressources propres, l'INRIA joue un rôle déterminant dans les domaines suivants : « réseaux, télécoms et multimédia », « systèmes et logiciels complexes » et « modélisation, simulation et visualisation », « robotique, interaction hommes / machines ». Il développe des collaborations avec le monde économique à travers des partenariats industriels stratégiques, le montage de consortiums ouverts et la création d'entreprises (99 créations) notamment au travers de sa filiale INRIA-Transfert, promoteur de quatre fonds d'amorçage.

Ses chercheurs travaillent au sein de petites équipes d’une vingtaine de personnes, les équipes-projets, réparties au sein des 8 centres de recherche. Celles-ci, dirigées par un leader scientifique de haut niveau, se fixent des objectifs de recherche pour 4 ans, au terme desquels elles sont évaluées. Ces équipes permettent d’accueillir, outre les chercheurs et doctorants rémunérés par l’INRIA, des chercheurs et doctorants venant d’autres organismes, comme le CNRS ou des grandes écoles ou des enseignants chercheurs des universités. Elles accueillent également nombre de scientifiques étrangers (40 % des doctorants de l’INRIA sont étrangers). L’INRIA se dote pour 4 ans d’un plan stratégique qui détermine ses orientations et ses choix scientifiques et technologiques, sur la base duquel est passé avec l’État un contrat quadriennal.

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Les Vignobles André Lurton, entreprise viticole familiale, administrent aujourd’hui plus de 600 hectares de vignes sur différentes appellations girondines comme Pessac-Léognan, Margaux ou Lussac-St Emilion. Château la Louvière, Château Bonnet, Château de Rochemorin ou château Dauzac ont désormais acquis une renommée internationale, et les quatre millions de bouteilles produites annuellement par la société sont diffusées mondialement. 170 collaborateurs participent avec André Lurton à cette réussite collective, qui ne peut être atteinte sans une amélioration de la connaissance. Les vignobles André Lurton sont donc attachés depuis plus de cinquante ans à la recherche scientifique et à l’innovation, et participent à de nombreux programmes spécialisés d’expérimentation vitivinicoles comme l’identification des arômes du raisin, la lutte contre les maladies du bois de vigne, l’étude et la sélection des microorganismes des milieux fermentaires, la stimulation des défenses naturelles des plantes ... mais aussi à des projets collaboratifs de plus grande envergure.

L’entreprise contribue par exemple actuellement, avec le syndicat viticole Pessac-Léognan, à un projet de recherche intégré d'évaluation de l'effet du vin rouge sur différents paramètres de l'athéro-thrombose dans un modèle in vivo mené par des laboratoires de l’INSERM et du CNRS. Les résultats de ces recherches devraient permettre d’expliquer certaines propriétés biologiques et bénéfiques des polyphénols sur la santé humaine.

Les Vignobles seront heureux d’accompagner cette année encore le CNRS et ses autres partenaires dans la magnifique aventure qu’est ce festival 2010. Ils honoreront avec grand plaisir le lauréat et son équipe du Grand Prix « Millésimes ».

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CAP SCIENCES

Créé en 1995 à l’initiative du Ministère de la Recherche et du Conseil Régional d’Aquitaine, CAP SCIENCES appartient au réseau des CCSTI (Centre de Culture Scientifique Technique & Industrielle). Une équipe d’une vingtaine de personnes regroupe l’ensemble des métiers de la diffusion culturelle : conception, ingénierie, production, fabrication, animation, communication, édition.

Depuis sa création, son action a permis de toucher plus de 500 000 personnes en Aquitaine, près de 1 000 000 sur la France entière à travers les expositions et animations itinérantes.

Mission

CAP SCIENCES est un centre d’animation et d’exposition ouvert à tous les publics pour la découverte et la compréhension des phénomènes scientifiques, des principes technologiques, des applications et savoir-faire industriels.

CAP SCIENCES a pour mission :

• de répondre aux besoins éducatifs en liaison avec les écoles, bibliothèques, musées, centres culturels…

• de développer le professionnalisme de la diffusion de la culture scientifique et technique,

• de mettre en valeur les capacités scientifiques techniques et industrielles de la région aquitaine.

Activités

• Expositions itinérantes : CAP SCIENCES dispose de plusieurs grandes expositions (250 à 400 m²) dont la présentation constitue toujours un événement culturel ; mais aussi d'expositions faciles à programmer et à installer (150 à 250 m²), propre à entrer dans la dynamique d'animation d'un territoire urbain ou rural pour tous les publics.

• Ateliers découvertes : CAP SCIENCES répond aux besoins de science en diffusant des "ateliers", modules interactifs conçus pour initier par la pratique et l'expérimentation concrète. Ces "ateliers" sont très mobiles et peuvent être présentés sur des surfaces réduites.

• Actions éducatives : CAP SCIENCES coopère avec les ministères de la Culture, de l’Education Nationale et de la Recherche pour favoriser et accompagner des opérations de pédagogie active dans les établissements scolaires, donner le goût de la recherche, découvrir les métiers des laboratoires et des industries.

• Animations plaisirs des sciences : CAP SCIENCES dispose de ressources en matériel, logistique et médiateurs pour construire des opérations sur mesure : évènements culturels, activités en centres de loisirs, animations en centres commerciaux. Au choix des dizaines d'activités ludiques pour satisfaire la curiosité de chacun sur les sujets les plus divers. Une équipe d'animateurs pour aider à construire des projets.

• Ingénierie : CAP SCIENCES, fort de ses équipes et de son expérience, répond à des demandes d’études de conception et de faisabilité pour la mise en valeur de sites ou la réalisation de programmes d’action culturelle en direction des publics.

• Publications : CAP SCIENCES contribue au pôle aquitain de l'information scientifique et technique. Dossiers, actualités, recherche, innovation, industrie, guides touristiques, magazines, ouvrages. Agenda de la culture scientifique en Aquitaine.

• Fête de la Science : CAP SCIENCES est coordinateur régional de "la Fête de la Science" et contribue à mettre en scène les sciences et les techniques dans la programmation de festivals, journées "portes ouvertes", salons, forums, colloques et débats.

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Le magazine de l’actualité scientifique

Revue de référence de la communauté scientifique, Pour la Science c’est l’essentiel de la science expliqué par les chercheurs du monde entier.

Tous les mois, Pour la Science vous entraîne au cœur de l’actualité scientifique mondiale et vous présente les résultats des recherches les plus récentes.

Retrouvez dans chaque numéro :

Un tour d’horizon complet de l’actualité scientifique mondiale. Des articles de synthèse écrits par les chercheurs, de la géologie à l’astronomie, de la

médecine aux mathématiques, de l’archéologie à la biologie… Des points de vue originaux sur les grandes questions scientifiques Une source de documentation unique et complète.

En plus des rubriques qui ont fait la renommée de Pour la Science – Science et économie, Science et gastronomie, Logique et calcul, Art et science, Idées de physique, etc. – nous vous proposons des rubriques sur le développement durable ou encore sur les idées reçues auxquelles les scientifiques peuvent apporter des réponses.

Environnement, espace, santé, paléontologie, biologie, cosmos… un thème vous passionne ?

Chaque trimestre Pour la Science vous présente un Dossier, synthèse de l’état de l’art sur une question de science. Un bilan complet vous est proposé : état des recherches, progrès réalisés, nouvelles données, applications, avenir de la discipline.

www.pourlascience.fr

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Entreprise de presse indépendante, SUD OUEST, 21 éditions sur 8 départements, 4 300 points de vente, plus d’un million de lecteurs, est aujourd'hui le 2e quotidien régional français. Le journal compte 1 010 salariés dont 287 journalistes répartis dans 32 agences et bureaux, dont un à Paris. Il s’appuie sur un réseau de 1 100 correspondants. Attaché à ses valeurs fondatrices : l'humanisme, l'indépendance, le pluralisme et l'identité régionale, Sud Ouest propose une information libre. Journal régional d'information, il se veut aussi un média ouvert à la réflexion et au débat, un observateur attentif d’une vie sociale en pleine mutation. Evénements exceptionnels, prolongements thématiques du journal, volonté d’aller plus loin dans l’info, Sud Ouest publie régulièrement des hors séries et magazines de qualité (100 ans de Tour dans les Pyrénées, Sud Ouest Gourmand, etc.) qui profitent du savoir faire de ses journalistes. Son site « sudouest.fr », remanié au printemps dernier, entend être la référence en matière d’information locale pour tout ce qui se passe dans la région. En pleine ascension, le site enregistre régulièrement des pics à plus de 120 000 visites par jour. Acteur de la vie économique, Sud Ouest accompagne régulièrement les grands événements destinés à mettre en valeur la ville, le département ou la région. D’où son implication toute naturelle sur le festival CINEMASCIENCE du CNRS

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Le réseau France Bleu soutient le cinéma populaire et de divertissement en

étant partenaire de nombreux films.

Ce partenariat avec le CNRS s’inscrit pleinement dans cette logique d’être la

radio du cinéma et se fait l’écho de cette manifestation populaire.

France Bleu Gironde sera présent tout du long du festival Cinémascience en

invitant ses auditeurs à participer à cette manifestation.

Pour en savoir plus :

http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/

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france 3 partenaire

de toutes les cultures

CinémascienceBordeauxDu 30 novembre au 5 décembre 2010

france3.fr

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Syfy Universal est LA chaîne dédiée au fantastique. Syfy Universal vous propose le meilleur des séries de fantastique et de science fiction - Heroes, Warehouse 13, Sanctuary, Battlestar Galactica -, le meilleur du cinéma fantastique - Sin City, Hulk, L’étrange Noël de Mr Jack -, et de nouvelles émissions aux concepts incroyables - Destination Vérité, Ghost Adventures -…toujours dans les meilleures conditions : HD, VM, 16/9 et catch up !

Véritable référence du genre, Syfy Universal s’investit dans de nombreux partenariats tant dans l’édition, le cinéma, les DVD, les jeux vidéo que sur les événements et festivals.

Après le succès des deux premières éditions, Syfy Universal renouvelle son implication aux côtés du CNRS en tant que partenaire du festival Cinémascience afin de toujours proposer le meilleur aux amateurs du genre.

Syfy Universal est la chaîne qui vous libère de votre quotidien en vous transportant dans un monde imaginaire où tout est possible !

Syfy Universal est une chaîne du groupe NBC Universal, disponible sur CanalSat et Numericable.