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Feui l le dominica le Unité pastorale Notre-Dame de Fribourg Paroisses de St-Nicolas/St-Paul, Christ-Roi, St-Jean et St-Maurice
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Dimanche 13 mars 2016 - 5e dimanche de Carême
Is 43, 16-21 - Ps 125 - Ph 3, 8-14 - Lc 8, 1-11
Quête paroissiale
Cinquième Dimanche de Carême
Le Carême des enfants
Carême, c’est les 40 jours pour se préparer à la mort de Jésus.
Emilie, 8 ans (Ecole du Botzet)
Carême : faire un don pour ceux qui ont moins que nous.
Clara, 10 ans (Ecole de la Neuveville)
Carême ? On mange la soupe en famille !
Hanna, 7 ans (Ecole du Botzet)
Carême : c’est aimer de plus en plus
Les enfants de 3H (Ecole de la Neuveville)
Dessins réalisés par les
enfants du catéchisme
pour les sets de table
des soupes de Carême
Cette semaine dans notre Unité pastorale :
Soupes de Carême.
Dernières soupes de Carême le vendredi 18 mars à St-Paul, au Christ-Roi,
à St-Jean et à St-Maurice, ainsi que le Vendredi Saint 25 mars à St-Maurice.
Chemins de Croix.
Le vendredi après la messe de 18h15 en la Cathédrale St-Nicolas, le 18 mars.
Semaine sainte.
Dimanche prochain, avec le dimanche des Rameaux et de la Passion, nous entrons dans la Semaine
sainte. Les horaires des célébrations de cette grande semaine sont disponibles dans L’Essentiel.
Votre magazine paroissial, au fond des églises ainsi que sur : www.notre-dame-de-fribourg.ch.
Les messes des rameaux sont célébrées aux horaires habituels. Notez deux particularités pour le
dimanche 20 mars : la messe sera aussi célébrée à 9h30 en l’église St-Maurice et la messe du matin
à la cathédrale commencera à 10h sur la Place de l’Hôtel-de-Ville avec la bénédiction des rameaux.
Pour les enfants.
Mercredi 16 mars au Couvent des Carmes
Initiation à l’eucharistie pour les enfants (sur la pause de midi)
Mercredi 16 mars au Centre St-Paul
Après-midi de jeux du MADEP de 13h30 à 15h30
Dimanche 20 mars à 11h à l’église St-Paul
Temps fort eucharistique en famille
Jeudi Saint 24 mars à 20h en l’église du Christ-Roi
Messe en mémoire de la Cène du Seigneur avec les premiers communiants
Dimanche 20 mars 11h, Eglise St-Paul Temps fort eucharistique
Dimanche 13 mars 18h, Cathédrale St-Nicolas Vêpres solennelles
Dimanche 13 mars 10h, Eglise du Christ-Roi Messe des familles
Formations.
Jeudi 17 mars à 20h à la salle paroissiale de St-Pierre à Fribourg
La foi autrement : une série de soirées pour mieux comprendre et partager la foi de l’Eglise, avec
Evelyne Maurice et Isabelle Reuse (Vicariat épiscopal). Thème de la soirée : « Un monde à aimer ».
Saint Joseph.
Le samedi 19 mars, nous fêtons la solennité de saint Joseph, époux de la
Vierge Marie, aux messes du matin, célébrées selon l’horaire habituel (mais
les messes du soir sont celles du dimanche des Rameaux).
Ce jour-là, le Monastère des Capucines de Montorge fête son saint patron.
A 17h, le Prévôt Claude Ducarroz célébrera la messe solennelle, suivie d’un
buffet convivial au parloir.
Notez aussi que nous ne célébrerons pas l’Annonciation du Seigneur le 25
mars (Vendredi Saint). La solennité est reportée au lundi 4 avril.
Mission catholique espagnole.
Dimanche 20 mars à 12h en l’église du Christ-Roi
Messe du Dimanche des Rameaux et de la Passion avec la Communauté de langue espagnole.
Chemin de la miséricorde.
Dimanche 20 mars à 17h en la Cathédrale St-Nicolas
Visite guidée de la cathédrale par le Prévôt Claude Ducarroz, pour découvrir la miséricorde de Dieu
à travers quelques œuvres artistiques. Prochaine visite le 20 mars (puis chaque 3e dimanche).
Spectacle.
Mardi 22 mars à 20h à l’église du Monastère de Montorge
Spectacle musical proposé par La Chanson de Fribourg : « Les chemins de la croix », texte d'Emile
Gardaz, musique de l'abbé Pierre Kaelin, direction par Pierre Huwiler.
Veillée pascale.
Cette année, les chants de la vigile pascale du Christ-Roi seront tirés du répertoire
du père dominicain André Gouzes, dans un style inspiré de l'Eglise orientale. Toute
personne qui le désire peut rejoindre les choristes du Christ-Roi et de St-Jean pour
une répétition le mercredi 16 mars à 19h30 à la salle paroissiale du Christ-Roi.
Les œuvres de miséricorde 3. Donner à boire à ceux qui ont soif
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : «Venez, les bénis de mon Père, recevez en
héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais soif, et vous
m’avez donné à boire… » Alors les justes lui répondront : « Seigneur, tu avais donc soif, et
nous t’avons donné à boire ? » Et le Roi leur répondra : « Amen, je vous le dis : chaque fois
que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. »
Evangile selon saint Matthieu (25, 34…40)
Sur la Croix, Jésus l’a dit : J’ai soif ! (Jn 19, 28). Cette soif terrible du crucifié exprimait aussi
son désir de rejoindre le Père, selon l’invocation du psalmiste : Dieu, c’est toi, mon Dieu…
Mon âme a soif de toi (Ps 63, 2). Et, en cette année jubilaire, nous pouvons aussi nous
souvenir de ce que Jésus a dit à la Samaritaine : Donne-moi à boire (Jn 4, 7).
La symbolique de l’eau, dans la Bible, est très riche. On se souvient de l’eau qui a jailli du
rocher dans le désert et qui montre le don de Dieu au peuple élu, sorti d’Egypte. L’eau est
même un symbole de Dieu lui-même dans un psaume : Comme languit une biche après les
eaux vives, ainsi languit mon âme vers toi, mon Dieu. Dans le Nouveau Testament, le
ministère des Apôtres traverse des difficultés, dont la faim et la soif. Donner à noire, ne serait-
ce qu’un verre d’eau, aux disciples envoyés par le Seigneur est un geste que Dieu n’oubliera
pas. Cette symbolique prend tout son sens dans le baptême, qui nous purifie et nous régénère.
En 2012, le Synode des évêques sur la nouvelle évangélisation s’exprimait ainsi au sujet de
la rencontre de Jésus avec la Samaritaine : Tout homme se retrouve un jour au bord du puits
avec une cruche vide (comme la Samaritaine), et l’espoir de puiser le désir au plus profond de
son cœur. Nombreux sont les puits aujourd’hui disponibles pour apaiser la soif de l’homme,
cependant il importe de faire preuve de discernement afin d’éviter les eaux impures. Tout
comme Jésus au puits de Sychar, l’Eglise ressent ce devoir de s’asseoir à côté des hommes
et des femmes de notre temps, pour rendre le Seigneur présent dans leur vie, afin de pouvoir
le rencontrer, car seul son Esprit est l’eau qui donne la vraie vie éternelle.
Dans son encyclique Laudato si’, le Pape François a aussi abordé la question de l’eau. Il
constate que des peuples entiers, et notamment des enfants, meurent ou deviennent malades
à cause de l’eau non potable qu’ils ont bue. Il affirme donc que l’accès à l’eau potable et sûre
est un droit humain primordial, fondamental et universel, parce qu’il détermine la survie des
personnes, et par conséquent il est une condition pour l’exercice des autres droits humains.
Source : Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, Les œuvres de
miséricorde corporelles et spirituelles, Mame, Paris, 2015 (disponible en librairie).
AGENDA DE LA SEMAINE
Des enfants qui prient
Prochaine rencontre à l’église du Christ-Roi (rdv devant l’église)
vendredi 18 mars 2016 de 11h35 à 13h30
Soupes de Carême
Le vendredi :
18 mars
de 11h30 à 13h00
à la salle paroissiale.
Vous pouvez destiner vos
offrandes aux œuvres que nous soutenons.
Unique chemin de Croix à l’église du Christ-Roi
Mercredi 16 mars à 17h00
MISION CATOLICA DE LENGUA ESPAÑOLA
Dimanche 20 mars 2016 à 12h00
à l’église du Christ-Roi, Fribourg
Messe des Rameaux
avec la Communauté de langue espagnole
SAMEDI 12 mars
Férie du Carême
08h00 Messe
9ème ann José Zurrón
16h00 – 17h00 Confessions
16h00 – 17h00 Adoration – chapelle
17h00 Deutscher Gottesdienst
17h30 Messe à la chapelle de St-Joseph de Cluny
5ème ann Pierre Stempfel
Marie-Thérèse Maendly
Rose-Marie Boyer
Messes fondées :
Ernest Imbodem
Joseph et Lucie Neuhaus
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DIMANCHE 13 mars
5 ème DIMANCHE DU CAREME
08h30 Messe
3ème ann Geneviève Python-
Neuhaus
Henri Python
Félix, Louise, Bernard Wolhauser
+ Bernard Schwab
10h00 Messe des familles
Anne-Marie Noth-Robert
Léon et Agnès Kundert
Mérette Hilaire et Walter Vogel
et Fritz Vogel
OFFRANDE : JMJ à Cracovie
LUNDI 14 mars
Férie du Carême
08h00 Messe
MARDI 15 mars
Férie du Carême
08h00 Messe
Anne-Marie Noth-Robert
MERCREDI 16 mars
Férie du Carême
08h00 Messe
JEUDI 17 mars
Férie du Carême
S. Patrice, évêque
08h00 Messe
Nous recommandons à votre prière :
VENDREDI 18 mars
Férie du Carême
S.Cyrille de Jérusalem, évêque et
docteur de l’Eglise
08h00 Messe
08h30 – 18h00 Adoration à la chapelle
17h15 à 18h15 Confessions
18h00 Bénédiction du Saint-Sacrement
18h15 Messe
Anne-Marie Noth-Robert
SAMEDI 19 mars
S. JOSEPH, époux de la Vierge, solennité
08h00 Messe
1er ann Maurice Richoz
Messe fondée
Annette Sattler et Lydie Janneret
16h00 – 17h00 Confessions
16h00 – 17h00 Adoration – chapelle
17h00 Deutscher Gottesdienst
30ème Klara Gauch
17h30 Messe à la chapelle de St-Joseph de
Cluny
11ème ann Iva Cherubini
Judy Mossu et famille
DIMANCHE 20 mars
DIMANCHE DES RAMEAUX ET DE LA
PASSION
08h30 Messe
Anne-Marie Noth-Robert
10h00 Messe
Marie-Thérèse Maendly
12h00 Messe avec la communauté
espagnole
OFFRANDE : Action de Carême
M. Albert Kupper, Pérolles 26,
décédé le 3 mars 2016
Comprendre la liturgie : Jeudi Saint – Messe en mémoire
de la Cène du Seigneur
Le Jeudi Saint au soir, l’Eglise célèbre la Messe en
mémoire de la Cène du Seigneur. Elle ouvre ce
que l’on appelle le Triduum pascal, les trois jours
qui, jusqu’au dimanche de Pâques, font mémoire
du mystère pascal (Passion, mort et résurrection
du Christ). C’est le cœur de l’année liturgique.
Le Jeudi Saint, seules deux messes peuvent être célébrées : celle du soir – qui est
évoquée ici – et la messe chrismale, au cours de laquelle l’évêque, entouré de ses
prêtres, consacre le saint-chrême et bénit l’huile des catéchumènes et l’huile des
malades. Dans notre diocèse, la messe chrismale est célébrée le Mardi Saint.
La Messe du soir en mémoire de la Cène du Seigneur possède une riche
signification. Elle fait mémoire :
- de l’institution de l’eucharistie, qui perpétue, sous les signes du pain et du vin
consacrés, le sacrifice du Christ sur la Croix ;
- de l’institution du sacerdoce, qui perpétue la mission du Christ dans le monde
par l’Eglise et le ministère des prêtres ;
- de l’amour dont Jésus nous a aimés jusqu’à la mort, par le don de son Corps et
de son Sang et par le lavement des pieds des Apôtres.
L’ouverture de la célébration
En raison des heureux mystères qui sont célébrés ce soir-là, la messe est festive.
Le prêtre revêt les ornements blancs, quelques fleurs parent l’autel.
L’entrée
Le chant d’entrée (introït grégorien) cite la lettre de saint Paul
aux Galates (6, 14) et nous place au cœur du mystère pascal :
Que notre gloire
soit la croix de notre Seigneur Jésus Christ :
en lui, nous avons le salut, la vie et la résurrection ;
par lui, nous sommes sauvés et libérés.
Le Gloria
Après le Kyrie, on chante le Gloria, dont on s’est abstenu pendant le Carême.
Cet hymne s’enracine dans la louange des anges à Noël. Pendant qu’il est chanté,
les cloches de l’église retentissent, puis elles se taisent jusqu’à la veillée pascale, en
signe de deuil. On disait autrefois qu’elles « partaient à Rome ». Par conséquent, à
la consécration, les servants utilisent parfois des crécelles à la place des clochettes.
La liturgie de la Parole
La première lecture
Elle est tirée du Livre de l’Exode qui
raconte, à travers la figure de Moïse,
l’oppression des Hébreux en Egypte, leur
libération par le passage de la mer, leur
marche dans le désert et la conclusion de
l’Alliance avec Dieu au Sinaï. A la veillée
pascale, nous entendrons aussi une lecture
de l’Exode (le passage de la mer).
Jeudi soir, la lecture rapporte le repas des Hébreux avant la sortie d’Egypte. Un repas
constitué d’un agneau et de pains sans levain, pris à la hâte dans la nuit, avant le
départ, alors que les linteaux des portes sont marqués du sang du l’agneau.
Le repas pascal et le sacrifice de l’agneau, symbole de la libération de l’esclavage,
sont devenus pour les Juifs le mémorial de la sortie d’Egypte, la fête de la Pâque.
Les Juifs étaient tenus de monter à Jérusalem en pèlerinage. Les bénédictions juives
sur le pain et le vin sont dites aujourd’hui par le prêtre à l’offertoire de la messe :
Tu es béni, Dieu de l'univers, toi qui nous donnes ce pain… ce vin…
fruit de la terre… fruit de la vigne… et du travail des hommes…
Les chrétiens ont relu les évènements du Livre de l’Exode à la lumière du Christ :
le repas de la Pâque préfigure l’eucharistie tandis que le passage de la mer
annonce la plongée dans la mort et la résurrection du Christ.
Le psaume
Le lien entre la première lecture et l’eucharistie est souligné par le psaume 115
(la coupe du salut). On le chante aussi le jour de la Fête-Dieu. Il adresse au Seigneur,
qui délivre de la mort, une action de grâce – ce qu’est justement l’eucharistie :
Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ?
J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur.
Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce, j’invoquerai le nom du Seigneur.
La deuxième lecture
Dans la lettre qu’il adresse aux chrétiens de Corinthe, saint Paul leur reproche de
ne pas célébrer dignement le repas du Seigneur : les Corinthiens sont divisés et ne
partagent pas assez. L’Apôtre leur rappelle ce qu’il a reçu du Seigneur :
La nuit où il était livré,
le Seigneur Jésus prit du pain,
puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit :
« Ceci est mon corps, qui est pour vous.
Faites cela en mémoire de moi. »
Ces paroles du Seigneur sont celles que le prêtre prononce sur le pain et le vin
durant la consécration. C’est la raison pour laquelle la messe de ce soir
commémore à la fois l’institution de l’eucharistie (Ceci est mon corps…) et
l’institution du sacerdoce (Faites cela en mémoire de moi…).
Les deux premières lectures nous montrent le sens nouveau que le Christ donne à
la fête juive de la Pâque : il nous donne la Pâque nouvelle dans l’eucharistie. En se
donnant lui-même en nourriture, il est notre Pâque, l’Agneau pascal, l’Agneau de
Dieu qui enlève le péché du monde (comme on le dit avant la communion).
Les paroles de Jésus anticipent sa mort et manifestent la conscience avec laquelle
il l’a affrontée en la transformant en don de soi, en un acte d’amour : c’est cet
amour dans lequel il se donne librement pour nous qui nous sauve.
L’Evangile
Lorsqu’il relate la dernière Cène, l’Evangéliste saint Jean ne mentionne pas
l’institution de l’eucharistie mais le lavement des pieds. L’Evangile commence ainsi :
Avant la fête de la Pâque,
sachant que l’heure était venue pour lui
de passer de ce monde à son Père,
Jésus, ayant aimé les siens,
les aima jusqu’au bout…
Jésus nous montre son amour en donnant sa
vie pour que nous ayons la vie éternelle. Cet
amour reçu de Dieu, nous sommes invités à le
vivre au quotidien. C’est ce que signifie le
lavement des pieds : par ce geste, Jésus se fait
serviteur car il est venu non pour être servi mais
pour servir. S’ils veulent suivre Jésus, les
disciples devront aussi se faire serviteurs.
Le lavement des pieds
Ce beau rite qui suit l’homélie montre la charité
fraternelle que nous avons vivre et à témoigner.
Traditionnellement, on choisissait douze hommes
pour rappeler les Apôtres. Depuis cette année, on
peut choisir des hommes ou des femmes pour
représenter la diversité du Peuple de Dieu.
La liturgie eucharistique
La préparation des dons (offertoire)
Tandis que l’on apporte le pain et le vin à l’autel, on chante l’hymne Ubi caritas
(Où sont amour et charité, Dieu est présent). La charité est l’amour de Dieu répandu
par l’Esprit Saint dans nos cœurs, qui nous pousse à nous donner à notre tour à Dieu
et à notre prochain. On dit de l’eucharistie qu’elle est le sacrement de la charité.
La communion
Après la communion – parfois donnée sous les deux espèces du pain et du vin
consacrés – la réserve eucharistique est placée sur l’autel. Après une prière, le
prêtre porte le Saint-Sacrement en procession au reposoir, dressé dans un autre
lieu (une chapelle latérale, par exemple). La messe s’achève sans bénédiction ni
envoi : nous sommes invités à veiller et à prier avec le Christ qui entre en agonie.
Tandis que les fidèles se rassemblent au reposoir pour adorer le Seigneur, l’autel
est dépouillé des nappes et des chandeliers et les crucifix sont enlevés, en prévision
du Vendredi Saint.
Le reposoir
Pourquoi déposer la réserve eucharistique au
reposoir et vider le tabernacle de l’église avant
le début de la messe ? Le Vendredi Saint, selon
une ancienne tradition, l’Eglise ne célèbre pas
l’eucharistie : il n’y a pas de messe mais une
Célébration de la Passion avec communion. Le
prêtre consacre donc le jeudi soir les hosties
pour la messe en mémoire de la Cène du
Seigneur et pour la célébration du Vendredi
Saint. Autrefois, on appelait l’office du Vendredi Saint la « messe des présanctifiés »
pour signifier qu’on communiait avec les hosties consacrées (« sanctifiées ») la veille.