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FICHES DOMINICALESRevue pour les équipes l i turgiques

Le Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ 18 juin 2017

(Année Matthieu – A)

Présent en nourriture

Je suis le pain vivant, descendu du cielQui mangera ce pain vivra à jamais

Et le pain que moi je donneraiC’est ma chair pour la vie du monde

Ce pain d’amour pour l’homme quand dans le désertLa manne tombe en allégresse

Ce pain d’amour pour l’homme nourrit et libèreEt donne sens à sa promesse

Pain d’unité pour l’homme, un peuple de frèresMarchant vers la terre promise

Pain d’unité pour l’homme dans ce qui diffèreEt devient chance pour l’Église

Pain du pardon pour l’homme, retour vers le PèreDans la chaleur des retrouvailles

Pain du pardon pour l’homme, abreuvant la terreEt que mûrissent les semailles

Pain du partage pour l’homme, vivre solidaireDans l’ordinaire des jours qui passent

Pain du partage pour l’homme, donné sans frontièrePour que justice et paix se fassent

Ce pain d’espoir pour l’homme, pétri de lumièreEt qui appelle à la confiance

Ce pain d’espoir pour l’homme, pour la vie entièreDieu renouvelle son alliance

J.P. ARTAUDPain pour l’homme D 15-31

V.Courtas Fête du Corps et du sang du Christ – A 11/05/2023 Fiches dominicales 1

AUTOUR DES TEXTESÀ partir des lecturesNous fêtons ce jour, la présence par excellence du Christ dans notre vie de chrétien, celle qui constitue la nourriture qui fortifie notre baptême. D’ailleurs, tous les textes du jour ne parlent que de nourriture :

celle de la manne pour le peuple d’Israël pendant 40 ans, lors de l’épreuve du désert, en ajoutant que « ce n’est pas seulement de pain mais aussi de la Parole de Dieu que l’homme doit se nourrir »;

celle du pain rompu pour la seconde lecture ; et l’Évangile qui invite à vivre de manière communautaire pour ne former qu’un seul corps.

C’est dire l’importance non pas d’abord de la monstration, de l’exposition mais de la manducation de « la chair donnée pour la vie du monde ». Ce jour est dans la continuation de la Pentecôte et de la Trinité. : il y a nécessité à ne former qu’un seul et même Corps du Christ afin que l’Église puisse témoigner de son amour pour le monde. C’est aussi le signe du lien nécessaire à mettre entre la communion eucharistique et la communion fraternelle. « Il ne suffit pas que les disciples du Christ prient individuellement et fassent mémoire intérieurement, dans le secret de leur cœur de la mort et de la résurrection du Christ » (J. Paul II), il est nécessaire qu’à la sortie de l’église, ils fassent la preuve de ce qu’écrivait Tertullien : « voyez comme ils s’aiment »..Première lecture : Deutéronome 8, 2-3.14b-16aAux portes de la terre promise, Moïse invite le peuple d’Israël à faire mémoire de tout ce qu’il a vécu depuis sa sortie d’Égypte, le don de la Loi et de l’alliance au Sinaï, et les quarante ans passés au désert. Mais notre passage se concentre sur le don de la manne, nourriture donnée en l’absence de terre à faire fructifier, et présence, sous un mode particulier, du Seigneur à son peuple. Le texte retient bien cet aspect du don gratuit, mais il ajoute celui de l’épreuve et de l’expérience de la pauvreté : « Il t’a fait sentir la faim » (v. 3). La manne, nourriture passagère, devait en effet susciter aussi la faim de Dieu, le désir de Dieu. Dans l’évangile du jour, Jésus, en invitant ceux qui croient en lui à manger sa chair, leur promet que ce « pain du ciel », contrairement à la manne, comblera leur désir : « Eux (les pères qui ont mangé la manne), ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement » (Jn 6, 58).

Psaume 147Cet hymne de louange à Dieu, la liturgie nous invite à le chanter à l’adresse du Christ ressuscité qui se donne à nous par sa parole et son eucharistie. Il est le Seigneur, protecteur de Sion, de son Église, son élue, qu’il comble de ses biens.

Deuxième lecture : 1ère Lettre de saint Paul aux Corinthiens 10, 16-17Avant de rappeler le récit de l’institution de l’eucharistie (1 Co 11), Paul veut faire comprendre aux Corinthiens le sens de la communion eucharistique. Elle est radicalement différente des repas de communion aux idoles que connaissaient les Corinthiens. Dans la communion au Christ, c’est le Christ lui-même qui se donne en nourriture. Le message de l’Apôtre se concentre sur ce que réalise l’eucharistie : elle transforme ceux qui y participent en créant un lien très fort entre eux et le Christ : « Celui qui s’unit au Seigneur ne fait avec lui qu’un seul esprit. » (1 Co 6, 17). Et la communauté des participants devient elle-même un seul corps, le corps ecclésial du Christ. Paul dit déjà en esprit ce qu’une formule de la tradition chrétienne dira formellement plus tard : « l’eucharistie fait l’Église ». Cette construction se fait au fil du temps. L’Apôtre nous invite à une conscience plus vive de notre participation, par l’eucharistie, à cette construction.

Évangile : Jean 6, 51-58Ce passage se situe à la fin du long discours sur le pain de vie. Jésus le prononce à la synagogue de Capharnaüm, après la multiplication des pains qui a eu lieu près du lac de Tibériade. À ce point de son discours, Jésus, qui a jusque-là demandé à ses auditeurs de croire en sa parole, franchit un pas nouveau dans la révélation de sa personne. Ce pain de vie dont il parle, il dit que c’est lui-même « pain vivant » et il dit aussi que c’est sa « chair donnée pour la vie du monde ». Il annonce ainsi sa mort qu’il présente comme don de la vie éternelle au monde. Le mot « chair » laisse entendre une nourriture (comme le pain) mais plus encore la condition humaine de Jésus, son incarnation (cf. Jn 1, 14). Ce passage exprime de façon saisissante l’effet vivifiant de l’incarnation et de la mort (à venir) de Jésus. À l’objection des juifs qui ne voient en lui que le fils de Joseph, Jésus répond en se présentant solennellement comme « Fils de l’homme », expression presque toujours associée (chez Jean) à la perspective de sa mort. Et il invite maintenant le croyant à manger sa chair et à boire son sang. La réminiscence de la manne (v. 49 et 58) qui symbolisait la Loi, Parole de Dieu, nous invite à comprendre la nourriture non pas au sens physique mais au sens symbolique. L’expression « ma chair et mon sang », répétée ici à quatre reprises, désigne la personne même de Jésus, en tant qu’incarnée (et donc mortelle) et en tant que vivifiante (le sang symbolise le don de la vie). Le croyant est invité à « manger et boire », c’est-à-dire à adhérer à la personne de Jésus, à l’assimiler, à se l’approprier, à vivre de lui. La participation eucharistique conduit à l’inhabitation (le fait de demeurer, d’habiter) mutuelle entre Jésus et le croyant, prolongement de celle qui unit le Père et le Fils. Communier au Christ c’est faire que le Christ demeure en nous et nous en lui.


Pistes d’homélieDe la faim de pain à la faim de DieuIsraël a vécu au désert la pénurie de nourriture, épreuve qui lui « a fait connaître la pauvreté …et la faim ». Cette faim, et la manne qui l’a assouvie, devaient creuser dans le cœur du peuple en Exode l’appétit pour « ce qui vient de la bouche de Dieu » (1e lect). Nous vivons actuellement une culture de consommation dans nos pays industrialisés. Et pourtant, la faim spirituelle, en apparence laminée par la boulimie matérielle, est toujours présente. Même lorsque l’estomac est plein, souvent le cœur est vide. En Église, les chrétiens, eux-mêmes nourris de Parole et de Pain de Dieu, ont à satisfaire, authentiquement, cette faim-là. « Donnez-leur vous-mêmes à manger ! » (Lc 9, 13).

De la mort à la vie« Qui mange ce pain vivra éternellement »L’Eucharistie est Pain de vie. Que cette fête ravive :- le désir de communion avec Dieu pour « demeurer en lui et lui en nous » (Év). - le désir de vie face aux forces de mort qui nous cernent, pour « connaître la vie du Royaume. » (Pref.) - le désir d’une force et d’une joie. « En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire !’ » (Jean 15, 5). - le désir de communion fraternelle, pour « former un seul corps. » (2e lect)

De la routine à l’émerveillement.Ce sont souvent les éloignés de la communion eucharistique pour différentes raisons (éloignement, maladie, situation matrimoniale...) qui ont une conscience plus aigüe du manque !Habitués de l’eucharistie, ne risquons-nous pas de voir nos communions répétitives glisser dans un geste banal, sans faim véritable de ce « Pain vivant descendu du ciel. » (Év)Nous arrivons à la hâte à l’Eucharistie. Nous y entrons sans transition, sans préparation. Nous repartons peut-être sans avoir pris le temps d’accueillir Celui qui vient faire en nous sa demeure, sans avoir perçu que nous sommes envoyés vivre la communion. L’abstinence de ceux qui communient peu ou pas du tout anémie leur vie de baptisés.Redisons à chaque eucharistie le bel acte de foi de Paul ! (2e lect)

Joseph PROUX, prêtre du diocèse de Limoges (87)

Pour aujourd’hui

Des questions pour vous permettre de partager en équipe et de commenter les textes…

1. VIVRE. « Pour toi, il a fait jaillir l’eau… il t’a donné la manne » (1e lect) ; « D’un pain de froment, il te rassasie » (Ps) ; « Je suis le pain vivant… Je vis par le Père… Celui qui me mange vivra par moi » (Év). St Irénée disait que « la gloire de Dieu, c’est que l’homme vive » ; sommes-nous émerveillés de toute forme de vie ? Miséricorde, fidélité, adoration…, qu’est-ce que le Christ nous donne de vital ?

2. SE SOUVENIR. « Souviens-toi… N’oublie pas » (1e lect). Nous appliquons-nous à relire notre vie pour y voir les dons de Dieu ? (existence, présences des autres, …). Si Dieu a agi pour nous, peut-il cesser de le faire ? Est-ce que le souvenir engendre l’espérance ?

3. SE NOURRIR. « L’homme ne vit pas seulement de pain… Une nourriture inconnue » (1e lect) ; « D’un pain de froment, il te rassasie » (Ps) ; « Il y a un seul pain » (2e lect) ; « Je suis le pain… » (Év). Est-ce que les nourritures terrestres suffisent à nous faire vivre ? En quoi le Christ est-il une nourriture pour les hommes ?

4. UNITÉ. « Un seul pain… un seul corps » (2e lect). Dans notre paroisse, est-ce qu’on partage une grande hostie pour que l’on sente qu’« il y a un seul pain » ? Parlons des conséquences de la communion sur les comportements quotidiens.

DYNAMIQUE DE CE DIMANCHEDes mises en œuvre

Les chants choisis auront de l’importance : par exemple au début de la célébration C 105 - Nous formons un même Corps – CNA 570 ; pour la séquence après la deuxième lecture : IN 60-79 ou celle de Jean Marie Humeau ; à la procession des offrandes Préparons la table - CNA 232 ;


pendant la procession de communion D 19-30 - Approchons-nous de la table ; après la communion D 304-1 - En mémoire du Seigneur - CNA 327.

Il sera cohérent de proposer la communion sous les deux espèces en n’imposant pas l’intinction mais en laissant chacun libre de boire au calice ou de tremper l’hostie dans le calice.Un signe de la communion sera mis en valeur : celui d’utiliser les hosties consacrées pendant la messe du jour.On pourra aussi demander à un paroissien de préparer une galette sans levain (voir la recette de cette Fiche).On n’oubliera pas d’utiliser la préface spécialement adaptée à cette fête.

Pour fabriquer un pain eucharistiqueRecette proposée par les sœurs du Carmel d’Angers (49)

Recette pain azyme

Ingrédients pour une galette :150gr de farine3 cuillerées à soupe d’huile1 pincée de sel½ verre d’eau tiède

Mélanger tous les ingrédients en pétrissant pour faire une pâte un peu ferme.Aplatir comme une galette.Reproduire le dessin, ci-contre, avec une pointe de couteau. Faire cuire au four ¼ h – 20 mn à 200°.Mettre un récipient rempli d’eau dans le four en même temps que la galette.

Cette recette pour faire du pain eucharistique est en réalité une démarche catéchétique à réaliser en famille car elle permet un échange sur ce qu’est l’eucharistie pour chacun.

Présentation du dessinDessiner un grand cercle extérieur : le monde… nous sommes de ce monde… nommer des réalités… (genre prière universelle).Dessiner un autre cercle : l’Église… communauté rassemblée… elle est dans ce monde… Puis tracer la grande croix simple du milieu. Cette croix traverse le monde… Jésus a vécu notre condition humaine… nous sommes de la même pâte…Ensuite, former une autre croix avec des traits à l’extérieur… Jésus ressuscité nous ouvre à la vie !La bonne nouvelle est annoncée aux quatre coins du monde.Enfin des petites croix rappellent la Parole de Jésus :« Quand deux ou trois sont réunis en mon nom je suis au milieu d’eux ».

FleurirPour cette fête du Corps et du Sang du Christ, l’équipe « Fleurir en liturgie » des Fiches Dominicales vous propose de travailler en équipe la page 33 du Livret de l’Année A du Coffret « FLEURIR EN LITURGIE - Fleurir les temps liturgiques privilégiés et les grandes fêtes » pour penser et mettre en œuvre vos bouquets.Si vous ne l’avez pas encore, vous pouvez le commander à partir du bon de commande que vous avez reçu avec votre abonnement ou sur le site internet : http://www.fiches-dominicales.com .

POUR UNE CÉLÉBRATION DOMINICALE DE LA PAROLELORSQU’IL N’Y A PAS D’EUCHARISTIE

Chaque diocèse définit le genre d’assemblée qu’il convient de tenir, le dimanche, dans les églises où l’eucharistie ne peut pas être célébrée. Soit les petites paroisses (relais) sont invitées à prier au cours de la semaine, réservant l’eucharistie dans un seul lieu de rassemblement. Soit elles sont conviées à célébrer le dimanche par des célébrations de la Parole, en alternance avec l’eucharistie, selon une fréquence prévue. Devant la diversité des pratiques diocésaines, et aussi à la lecture des remerciements qui nous parviennent, nous désirons assurer cette mission susceptible de répondre aux divers besoins. D'autant que dans ces courriers de remerciements nous parviennent des témoignages qui soulignent la richesse de la diversité de nos propositions. C’est pour cela que les Fiches Dominicales vous offrent une aide et pour la préparation des messes et pour celle des célébrations de la Parole de Dieu.


D’autre part, les Fiches Dominicales suggèrent que, lors des célébrations où l’on communie au Christ dans sa Parole, on ne distribue pas la communion au pain eucharistique. Pourtant si cette dernière est prévue par les orientations diocésaines, les Fiches suggèrent qu’elle soit donnée avec du pain eucharistique consacré le même jour et apporté de la messe paroissiale.

Le Christ est présent en nourriture, dans sa Parole.

Aujourd’hui, plus que tout autre jour, la question de la communion pourra se poser. En effet, les textes parlent de nourriture, de communion au corps et au sang du Christ. Pour vivre éternellement il nous faut manger de ce pain ! Nous invitons les équipes liturgiques à prendre le temps de la réflexion et décider, pour des raisons pastorales tout à fait compréhensibles, d’introduire (ou pas) le partage du pain et du vin en ce dimanche de la fête du Corps et du Sang du Christ.La première lecture affirme que « l’homme ne vit pas seulement de pain mais de tout ce qui vient de la bouche du Seigneur ». La table de la Parole a retrouvé sa place dans nos célébrations et il nous faut nous en réjouir ! La Parole de Dieu est une nourriture. Voici une belle occasion de nous interroger sur la qualité de la proclamation de la Parole … lecteurs appelés à la dernière minute, toujours les mêmes lecteurs, lectures faites dans un autre livre que le lectionnaire ou avec une feuille volante, sono mal réglée … et tant d’autres intrus ou parasites !Faut-il nous souvenir que ce qui fait et construit l’Église c’est le rassemblement des croyants. Ce qui importe c’est que les croyants se rassemblent.

Accueil et ouverture

CHANT D’OUVERTUREComme chant de début de célébration, nous vous proposons : C 243-1 - Tenons en éveil - CNA 591.

SALUTATIONPour introduire la célébration, celui ou celle qui guide la prière pourra s’inspirer du chant d’entrée :

« Frères et sœurs, rassemblés pour faire mémoire, marquons-nous du signe de la croix… (+)Gardons au cœur le souvenir des merveilles accomplies par le Seigneur,celles d’hier comme celles d’aujourd’hui pour chacun et chacune d’entre nous. Bénissons-le,et accueillons sa Parole qui nous donne des énergies nouvelles ».

PRIÈRE PÉNITENTIELLE :La personne qui conduit la prière peut dire ou chanter les invocations suivantes :

Seigneur Jésus, Parole éternelle du Père, prends pitié de nous.R/ Prends pitié de nous.

O Christ, Parole faite chair pour notre salut, prends pitié de nous.R/ Prends pitié de nous.

Seigneur, Chemin vers le Père, prends pitié de nous.R/ Prends pitié de nous.

GLOIRE À DIEU – L’équipe liturgique choisira une mélodie bien connue de l’assemblée pour que tous puissent chanter.

PRIÈRE D’OUVERTURE – Dieu notre Père, tu nous rassembles autour de ton Fils pour écouter sa parole donnée,une parole offerte jadis au peuple qui marchait dans le désert.Une parole célébrée partout dans le monde comme nous le faisons ici aujourd’hui.Que son ÉVANGILE soit la force qui nous fait vivre selon ton Espritet devienne une vraie nourriture qui nous accompagne tout au long de nos jours.Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. AMEN.

Liturgie de la ParoleApportons un soin tout particulier à ce temps de la Parole, par la décoration de l’ambon qui est réservé à la proclamation de la Parole de Dieu, par le choix des intervenants qui se déplaceront dignement pour accomplir leur service, par les silences qui entoureront les différentes proclamations, par la psalmodie et l’alléluia qui offriront à l’assemblée une belle réponse unanime à la parole proclamée.Nous ne retiendrons pas la lecture de la séquence pour la célébration de ce jour.


1ère LECTURE - Proclamation du LIVRE DU DEUTÉRONOME 8, 2-3.14b-16a« L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de tout ce qui vient de la bouche de Dieu »

PSAUME 147– Pour la mise en œuvre, on s’inspirera des propositions, de cette fiche, pour l’eucharistie.

2ème LECTURE - Proclamation de la 1ère lettre de saint Paul aux CORINTHIENS 10, 16-17« Puisqu’il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps. »

ACCLAMATION À L’ÉVANGILE - On choisira un Alléluia connu, par exemple :Y43-38 - Par la musique et par nos voix - CNA 572

ÉVANGILE - Jean 6, 51-58. « Ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson ».

TEMPS D’INTÉRIORISATION DE LA PAROLEÀ la fin de ce temps de la Parole, (après le temps de partage ou de l’homélie) celui ou celle qui préside la prière ira chercher le lectionnaire qui est à l’ambon et le présentera à l’assemblée. Celle-ci s’avancera et chacun pourra poser la main sur le Lectionnaire, l’embrasser ou tout autre geste à sa convenance pour signifier son désir de mieux vivre en accord avec la Parole de Dieu entendue ce jour.Cette procession s’accompagnera du chant : A 14-56-1 - Dieu nous a tous appelés - CNA 571.

PRIÈRE UNIVERSELLE – Voir la proposition de la célébration eucharistique, p. X de cette Fiche.

Temps de louangeLa personne qui conduit la prière introduit le temps de louange par quelques mots :

Rendons grâce à Dieu pour l’Église qui appelle chaque jour, chacun et chacune, à se mettre à l’écoute de la Parole pour en vivre.

Comme refrain de louange, nous vous suggérons l’acclamation du chant d’ouverture C 243-1 - Tenons en éveil - CNA 591 :

R/ Alléluia, bénissons-le !

Rendons grâce à Dieu pour ceux qui tiennent dans l’espérance contre vents et maréeset croient en la force de l’Évangile. R/

Rendons grâce à Dieu pour ceux qui luttent pour le retour à une paix durable dans les pays en guerre, bien souvent au péril de leur vie. R/

Rendons grâce à Dieu pour tous ceux qui permettent aux malades de partager la Parole et le pain de l’Eucharistie. R/

Rendons grâce à Dieu pour tous les « saints d’aujourd’hui » qui, sans tambour ni trompette, parlent et témoignent de la tendresse et de la miséricorde de Jésus pour tous. R/

Unis dans le même Esprit, et réconfortés dans l’espérance, nous pouvons chanter : NOTRE PÈRE (CNA 284 de Xavier Darasse).

EnvoiLa personne qui conduit la prière peut terminer la célébration par cette prière de bénédiction :

Que Dieu, dans sa toute-puissance, éloigne de nous le malheuret nous tienne en sa bénédiction. AMEN

Qu’il nous donne chaque jour soif de sa Parole,source inépuisable de joies. AMEN

Qu’il nous forme par l’ÉVANGILE du salutet rende nos cœurs plus riches d’amour fraternel. AMEN

POUR LA CÉLÉBRATION EUCHARISTIQUE


Au terme de cinquante jours, la grande fête pascale s’est achevée avec la Pentecôte. Mais, tout au long de l’année, nous continuerons, dimanche après dimanche, à célébrer l’Esprit qui fait de l’Église le Corps du Christ aujourd’hui.

Avec la fête de la Trinité que nous célébrions dimanche dernier, la fête du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ va assurer le passage du Temps pascal au Temps « ordinaire ».La couleur liturgique est le blanc.

L’aménagement des lieux contribuera à introduire l’assemblée au mystère célébré. On mettra en valeur l’ambon, Table de la Parole et l’autel, Table de l’eucharistie. Nous vous suggérons aussi de faire de cette fête, celle de l’eucharistie bien sûr et celle de l’Église, Corps du Christ.

Si ce dimanche est celui de la 1ère des communions ou de la fête de la foi, l’équipe liturgique prendra contact avec les responsables de la catéchèse pour la préparation et la mise en œuvre de cette célébration.

OUVERTURE

Procession – Accueil – Encensement Faisons de ce temps de l’accueil, une liturgie du « Rassemblement » où les chrétiens sont invités à « faire corps », « faire Église » en s’accueillant les uns les autres et en se tournant vers Celui qui les a convoqués.

CHANT D’ENTRÉE – Il constitue l’assemblée et donne la « couleur » de ce dimanche. Permettant à tous de chanter d’un seul cœur, l’équipe liturgique pourra retenir un des chants cotés « D » (lettre qui normalement désigne la communion) puisque la solennité propose une méditation sur le Christ faisant don de son corps et de son sang :

C 105 Nous formons un même Corps CNA 570KD 14-56-1 / A 14-56-1 Dieu nous a tous appelés CNA 571 / Signes Musiques n°71D 39-31 Partageons le pain du Seigneur CNA 342 (couplets 4,8,10,12)

Si la 1ère des communions ou la fête de la foi est célébrée ce dimanche, l’équipe liturgique en accord avec l’équipe de catéchèse peut retenir un chant connu des enfants mais gardant toujours la dimension du « faire Église ».

L’ENCENSEMENT de l’assemblée par le prêtre et du prêtre par un servant d’autel (ou un laïc) manifeste la présence du Christ. « Le Christ est présent dans l’Église réunie dans la prière en son nom […] Le Christ est présent et agit dans le prêtre qui célèbre […] » (Lettre apostolique « Le renouveau liturgique » – 1989 – n° 7).

ACCUEIL – Le prêtre introduit, par quelques mots, le sens de la fête de ce jour, par exemple : La Fête du saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ est célébrée le second dimanche après la Pentecôte. Cette solennité, appelée aussi Fête-Dieu dans le passé, célèbre la présence réelle de Jésus-Christ dans le sacrement de l’Eucharistie. La fête du Corps et du Sang du Christ termine le cycle annuel des grandes célébrations de notre liturgie : Pâques, Ascension, …

Préparation pénitentielleEn ce jour souvent festif dans nos paroisses, nous vous suggérons la 3e forme de prière pénitentielle, plus connue de l’assemblée. Nous chantons par exemple :

Kyrie – Messe de saint Paul 25 Messes pour toutes les assemblées – Éd Bayard – Vol 1 – p. 77 Puis le prêtre dit la prière pour le pardon :

Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde…

Gloire à DieuOn choisira un Gloire à Dieu bien connu de l’assemblée, par exemple, le classique :

AL 23-09 – Gloire à Dieu au plus haut des cieux - CNA 197

Prière d’ouvertureLe prêtre invite l’assemblée à la prière et ensemble, font un temps de silence pour prendre conscience qu’ils se tiennent en présence de Dieu et mentionner intérieurement leurs intentions de prière (PGMR 54). Le prêtre prononce alors la prière d’ouverture.

Celle de la Messe du jour (Missel, p. 330)

Seigneur Jésus Christ,dans cet admirable sacrementtu nous as laissé le mémorial de ta passion ;

donne-nous de vénérer d’un si grand amourle mystère de ton corps et de ton sang,


que nous puissions recueillir sans cesse le fruit de ta rédemption.

Toi qui règnes avec le Père et le Saint Esprit,maintenant et pour les siècles des siècles. AMEN.

Ou la 2e de la Messe du Saint-Sacrement (Missel p. 993)C’est pour ta gloire, Seigneur,

et pour le salut de l’humanitéque tu as établi ton Christ ;grand prêtre de l’Alliance éternelle ;

accorde au peuple qu’il a rachetéen mourant sur la croix,de recueillir dans la célébration de son mémorialles fruits de sa mort et de sa résurrection.

Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu,qui règne avec Toi et le Saint Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen

LITURGIE DE LA PAROLE

Proclamer la 1ère lecture – Dt 8, 2-3.14b-16aMonition (facultative) : Pour nourrir la foi du peuple d’Israël Dieu propose la manne.

Dans sa préparation, comme dans sa proclamation, le lecteur s’efforcera de bien distinguer :- les premiers mots, qui situent le texte, - la première partie du discours : « Souviens-toi… » avec l’insistance sur l’expérience de pauvreté, - la seconde partie introduite par : « N’oublie pas… » avec l’insistance permanente sur l’initiative de Dieu à

l’égard de son peuple.

Chanter le PSAUME 147Le nouveau Lectionnaire propose une nouvelle antienne pour ce psaume ; voici la mélodie composée par Louis Groslambert, membre du comité de rédaction. Vous la retrouverez aussi à 3 voix égales et 4 voix mixtes dans le classeur « Nouvelles Antiennes » édité par les Fiches Dominicales.

Glorifie le Seigneur, Jérusalem !Antienne chantée par le(a) soliste et reprise par l’assembléePsalmiste

A Glorifie le Seigneur, Jérusalem !B Célèbre ton Dieu, ô Sion !C Il a consolidé les barres de tes portes,D dans tes murs il a béni tes enfants.

Antienne chantée par l’assembléePsalmiste

A Il fait régner la paix à tes frontières,B et d’un pain de froment te rassasie.C Il envoie sa parole sur la terre :D rapide, son verbe la parcourt.

Antienne chantée par l’assembléePsalmiste

A Il révèle sa parole à Jacob,B ses volontés et ses lois à Israël.C Pas un peuple qu’il ait ainsi traité ;D nul autre n’a connu ses volontés.

Antienne chantée par l’assemblée

Proclamer la 2e lecture – 1 Co 10, 16-17Monition (facultative) : Communier au Corps et au Sang du Christ c’est accepter de faire Corps ensemble.


Véronique Courtas, 08/02/17,

Ce passage d’Écritures est très bref, deux versets seulement ! Cependant, c’est un texte lourd d’exigences pour toute communauté chrétienne et pour chacun de ses membres. La personne chargée de le lire aura à en assurer une proclamation calme, sans précipitation, qui mette en valeur les répétitions, les oppositions… La monition, même la plus courte, peut être remplacée par un silence. L’orgue ou un autre instrument peut nourrir le temps d’intériorisation nécessaire après un tel texte en (re)prenant quelques phrases musicales du chant d’entrée ou de celui qui sera pris à la communion, par exemple :

C 105 Nous formons un même Corps CNA 570D 361-1 La coupe que nous bénissons CNA 331 / Signes Musiques n°51

SéquenceNous vous proposons une séquence écrite par J.M. Humeau sur la musique de l’alléluia de Taizé et dont les couplets se chantent sur la deuxième voix.

ALLELUIA !Le pain de Vie est notre louange.

Repas sacré, dernier repas de Jésus-Christ.ALLELUIA !

Banquet pascal, Pâque nouvelle,Cène du Christ, Agneau pascal ressuscité.

ALLELUIA !Le sacrement de l’eucharistie

C’est Jésus-Christ devenu pain pour les chrétiens.ALLELUIA !

Acclamation à l’ÉvangileLa séquence étant alléluiatique, on peut considérer qu'elle est unie à l'alléluia d'acclamation d'Évangile.Il ne nous semble pas souhaitable de changer de mélodie.

Moi, je suis le pain vivant descendu du ciel, dit le Seigneur ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.

Proclamer l’Évangile : Jn 6, 51-58En cette fête, particulièrement si c’est une fête paroissiale, mettre en œuvre une vraie procession d’Évangile, avec lumière et encens, prend une réelle signification.

Profession de foiSi la 1ère des communions est célébrée, l’équipe liturgique choisira la formule la plus adaptée à l’assemblée tout en gardant une formule approuvée par l’usage liturgique. Il serait peut-être bon de mettre les paroles sur la feuille de messe.

Prière universelle Les propositions d’intentions que vous trouverez ci-dessous ne sont pas à utiliser comme un texte tout fait. Nous invitons les équipes à prendre le temps d’élaborer elles-mêmes leur prière universelle en tenant compte de l’actualité locale, de celle du monde et de la vie de l’Église.

Invitation

En ce jour où nous célébrons le don perpétuel que le Christ ressuscité fait à son Église, en lui partageant son Corps et son Sang, notre prière est action de grâce et espérance pour la vie du monde.

Refrain adressé au Christ : Seigneur nourris ton peuple, du pain d’éternité !ou Pain de vie, Corps ressuscité, source vive de l’éternité !

Pistes pour les intentions. Lecteur 1 : Pour cette coupe de ton Sang que nous bénissons et ce pain de ton Corps que nous rompons,

Seigneur Jésus, nous te rendons grâce. Lecteur 2 : Pour les enfants et les adultes qui commencent à communier et pour les éducateurs de la foi,

Seigneur Jésus, nous te prions. R/


Lecteur 1 : Pour les prêtres qui célèbrent l’Eucharistie pour la vie et la joie du peuple chrétien, Seigneur Jésus, nous te rendons grâce.

Lecteur 2 : Pour les communautés chrétiennes et les fidèles privés de l’Eucharistie, et pour les vocations, Seigneur Jésus, nous te prions. R/

Lecteur 1 : Pour ton Eucharistie qui fortifie les missionnaires de l’Évangile et les témoins de la charité, Seigneur Jésus, nous te rendons grâce.

Lecteur 2 : Pour les malades, les communautés qui les soutiennent, et pour celles et ceux qui leur portent la communion, Seigneur Jésus, nous te prions. R/

Lecteur 1 : Pour l’Eucharistie qui rassemble les chrétiens et construit ton Église, Seigneur Jésus, nous te rendons grâce.

Lecteur 2 : Pour les Églises chrétiennes encore en chemin vers l’unité et le partage de ton Repas, Seigneur Jésus, nous te prions. R/

ConclusionEn faisant mémoire de ton salut dans cette Eucharistie, Seigneur Jésus, nous te prions de nous fortifier dans la foi et la charité, pour que nous portions ton amour et ta paix, là où tu nous envoies, toi qui nous sauves aujourd’hui et aux siècles des siècles. AMEN.

LITURGIE DE L’EUCHARISTIE

Préparation de l’autel et Présentation des dons La PROCESSION DES OFFRANDES – Un chant peut accompagner la démarche :

B 21-85 Préparons la table CNA 232 / Signes Musiques n°82

Si la 1ère des communions ou la fête de la foi est célébrée ce dimanche, il est peut-être envisageable de le faire chanter par les enfants à condition, bien sûr, qu’ils l’aient appris auparavant en catéchèse.

La QUÊTE est don au profit des pauvres ou de l’Église. Elle manifeste notre participation à la vie de l’Église. Elle sera déposée non loin de l’autel, dans un endroit prévu à l’avance.

PRIÈRE SUR LES OFFRANDES

Celle de la Messe du jour (Missel, p. 330)Accorde, Seigneur, à ton Église

les biens de l’unité et de la paix,dont nos offrandes sont le signe

dans le mystère eucharistique.Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu,

qui règne avec toi et le Saint Esprit,maintenant et pour les siècles des siècles. AMEN.

Ou la 2e de la Messe du Saint-Sacrement (Missel p. 993)Seigneur, accorde-nous la grâce

de vraiment participer à cette eucharistie ;car chaque fois qu’est célébré ce sacrifice en mémorial,

c’est l’œuvre de notre Rédemption qui s’accomplit.Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu,

qui règne avec toi et le Saint Esprit,maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.

Prière d’action de grâce PRÉFACE – La préface est propre à la fête : « Dans le dernier repas qu’il prit avec ses Apôtres, afin que toutes les

générations fassent mémoire du salut par la croix… » (Missel p. 331). Le Missel propose aussi la préface du Jeudi Saint « C’est lui le prêtre éternel et véritable qui apprit à ses disciples comment perpétuer son sacrifice… » (Missel p. 206)

SAINT, LE SEIGNEUR – AL 20 – Saint, le Seigneur dit de Saint Séverin - CNA 243


Véronique Courtas, 09/02/17,

PRIÈRE EUCHARISTIQUE – La 1ère Prière eucharistique pour les assemblées avec enfants conviendra bien surtout si la première des communions est célébrée ce dimanche. La doxologie finale peut se déployer C 13-18 - Amen, Amen gloire et louange à notre Dieu – CNA 276.

ANAMNÈSE – CL 2 – Quand nous mangeons ce pain – CNA 263

En cette fête du Corps et du Sang du Christ, nous vous suggérons de mettre en valeur les trois actions qui précèdent le geste de communion : le « Notre Père », l’échange de la paix et la fraction du pain.

Fraction du pain & Communion NOTRE PÈRE – Il nous fait nous tourner tous ensemble vers le même Père.

Pour manifester notre unité, il serait possible d’inviter les chrétiens qui le désirent à se donner la main.

Le prêtre peut l’introduire par quelques mots, par exemple : Puisque tu nous as tous appelés à l’union avec ton Fils, pour former un seul corps habité par l’Esprit, donnons-nous la main… Et ensemble, au nom de Jésus, comme des enfants, tournons-nous vers le même Père et osons lui dire : NOTRE PÈRE…

GESTE DE PAIX – Il nous fait nous tourner les uns vers les autres, enfants d’un même Père, membre d’un même Corps…Il peut être introduit par la reprise de la 2e lecture.

CHANT DE LA FRACTION – « La fraction du pain » est le terme qui a servi aux premières générations chrétiennes à désigner l’eucharistie. Ce geste lourd de sens et d’exigences retrouvera son ampleur si une ou plusieurs galettes (voir recette p. X) ou de grandes hosties sont rompues et les morceaux répartis dans des ciboires ou des coupes destinés à la communion des fidèles. Le chant accompagnera ce geste institutionnel, nous vous suggérons :

C 570-1 / A 221-1 - Agneau de Dieu, Agneau vainqueur - 25 messes pour toutes les assemblées - Vol 1 – p. 171

En cette solennité, la communion sous les deux espèces peut être opportune, particulièrement pour les personnes qui vont assurer le service de communion aux présents et aux absents.

Ceux qui vont assister celui qui préside pour le service de la communion peuvent recevoir solennellement l’Eucharistie. Le prêtre peut dire l’une ou l’autre formule du Missel, p. 446 en leur remettant le ciboire ou la coupe.

INVITATOIRE À LA COMMUNION - Le mouvement de communion marque notre démarche communautaire de rencontre avec le Christ. En recevant le pain, Corps du Christ offert pour tous, chacun dans l’assemblée découvre qu’il est membre de l’Église, Corps du Christ.

Heureux les invités au repas du Seigneur !« Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle » nous dit Jésus

Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.

COMMUNION – La démarche de communion retiendra particulièrement l’attention de l’équipe liturgique quant à mise en œuvre et au choix de son accompagnement. Au silence nourri du jeu discret d’un instrument, on peut préférer un chant, par exemple :

D 361-1 La coupe que nous bénissons CNA 331 / Signes Musiques n° 51D 14-42 Voici le pain partagé CNA 348 D 585 Recevez le corps du Christ CNA 345 couplets 11, 12, 13, 14, 15

Mais, si on a fait le choix d’une démarche silencieuse, l’hymne après la communion peut jaillir de ce silence. On invitera l’assemblée à se lever pour chanter, par exemple :

D 140-2 Celui qui a mangé de ce pain CNA 321 D 105 Nous formons un même corps CNA 570

Si la 1ère des communions ou la fête de la foi est célébrée ce dimanche, l’équipe liturgique en accord avec l’équipe de catéchèse peut choisir un chant connu des enfants.

Service de COMMUNION AUX ABSENTS – C’est un service souvent peu connu des baptisés. Il permet aux personnes très âgées ou malades d’avoir part au repas du Seigneur. Pour mieux le faire connaitre, les personnes chargées de ce service pourraient être invitées à se regrouper devant l’autel après la communion. Après avoir reçu leur custode, le prêtre les envoie en mission en disant par exemple :


Que Dieu vous bénisse, vous qui portez, à nos frères et à nos sœurs malades ou âgées, le pain que le Seigneur a partagé pour eux.

PRIÈRE APRÈS LA COMMUNION.

Celle de la Messe du jour (Missel, p. 332)Fais que nous possédions, Seigneur Jésus,

la jouissance éternelle de ta divinité, car nous en avons ici-bas l’avant-goûtlorsque nous recevons ton corps et ton sang.

Toi qui règnes avec le Père et le Saint Esprit,maintenant et pour les siècles des siècles. AMEN.

Ou la 2e de la Messe du Saint-Sacrement (Missel p. 994)Nous te le demandons, Seigneur :quand nous participons à ce sacrifice

que Jésus nous a dit d’offrir en mémoire de lui,fais de nous-mêmes avec luiune éternelle offrande à ta gloire.

Lui qui règne avec Toi et le Saint Esprit,maintenant et pour les siècles des siècles. AMEN.

LITURGIE DE L’ENVOI

AnnoncesÀ ne pas oublier… elles sont le reflet de la vie paroissiale !

Bénédiction et EnvoiLe prêtre peut dire par exemple : Et nous tous que le Seigneur a rassemblés pour nous partager sa Parole et le Pain de la Vie, soyons au milieu de nos frères, des hommes de partage, porteurs de communion, témoins de l’Amour qui vient de Dieu.

Et que Dieu tout-puissant…

Allez dans la paix du Christ, (Alléluia, Alléluia) !NOUS RENDONS GRÂCE À DIEU !


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