fonds africain de developpement · 2019-06-29 · l'éducation de base (pddeb 2000/2010). le...
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FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT
BURKINA FASO
PROJET D’APPUI A L’EDUCATION DE BASE ET
AU RENFORCEMENT DES CAPACITES (EDUCATION V)
RAPPORT D’ACHEVEMENT DE PROJET
(RAP)
DEPARTEMENT OSHD
Février 2014
1
I Données de base
A Données du rapport
Rapport
daté du
Rapport daté du : 12 décembre 2013
Date de la mission Du : 22 août 2013
Du : 16 septembre
Au : 30 août 2013
Au : 25 septembre 2013
B Responsables du projet au sein de la Banque
Fonctions À l’approbation À l’achèvement
Directeur régional N.A F. J. M. PERRAULT
Chef de bureau national N.A G. K. NZAU-MUTETA
Directeur sectoriel Z. EL BAKRI A. SOUCAT
Responsable sectoriel J. E. PORGO B. SAVADOGO
Coordinateur d’activités M. G. BAYEMI A.R. OUEDRAOGO
Coordinateur d’activités
suppléant
Sans objet Sans objet
Chef d’équipe chargée du RAP Alfred R. OUEDRAOGO
Membres de l’équipe chargée
du RAP
Pierre C. OUEDRAOGO, Marianick
DIABIRA, Adèle KERE, Zounoubaté
N’ZOMBIE, Issaka ADAMOU,
Samba-Diom Bâ
C Données du projet
Nom du projet : Appui à l’Education de Base et au Renforcement des Capacités (Education V)
Code du projet :
P-BF-IAO-005
Numéro(s) de(s) instrument(s) de financement : Prêt n° 2100150007112
Don n° 2100155001954
Type de projet : Investissement Secteur : Education
Pays : Burkina Faso Catégorisation environnementale (1-3) : II
Etapes de traitement du dossier –
Uniquement pour les
financements approuvés par la
Banque
Evènements importants Décaissements et dates de clôture
Source/instrument de
financement 1: Prêt FAD :
12 000 000 UC
Source/instrument de
financement 1 : Prêt FAD :
12 000 000 UC
Source/instrument de financement
1 : Prêt FAD : 12 000 000 UC
Date d’approbation : 16/07/2003 Montant annulé: 1.008.028,72 UC Date initiale de décaissement : -
Date de signature : 02/09/2003 Financement complémentaire :
Sans objet
Date initiale de clôture : 31/12/2009
RAPPORT D’ACHEVEMENT (RAP) POUR LES OPERATIONS DU SECTEUR PUBLIC
2
Date d’entrée en vigueur :
12/05/2005
Restructuration : Sans objet Délai révisé du décaissement : 30/10/
2013 soit 3.83 ans
Date d’entrée en vigueur du premier
décaissement : 29/12/2006
Prorogations : 2009, 2011, 2013 Date de clôture révisée : 30/10/2013
Date réelle du premier
décaissement: 13/03/2007
Source/instrument de
financement 2 : Don FAD : 5 000
000 UC
Source/instrument de
financement 2 : Don FAD : 5 000
000 UC
Source/instrument de financement
2 : Don FAD : 5 000 000 UC
Date d’approbation : 16/07/2003 Montants annulés : 2 399 660,71
UC
Délai du décaissement: -
Date de signature : 02/09/2003 Financements complémentaires :
Sans objet
Date initiale de clôture : 31/12/2009
Date d’entrée en vigueur:
02/09/2003
Restructuration : Sans objet Délai révisé du décaissement : 30/10/
2013 soit 3.83 ans
Date d’entrée en vigueur du premier
décaissement : 29/12/2006
Prorogations : 2009, 2011, 2013 Date de clôture révisée : 30/10/2013
Date réelle du premier
décaissement: 13/03/2007
Source de financement (UC): Montant à
décaisser
(montant, UC)
:
Pourcentage
décaissé (%):
Montant
décaissé (UC):
Pourcentage non
décaissé (%) :
Source/instrument de financement
1: Prêt FAD
12 000 000 91,60 10 991 971,28 8,40
Source/instrument de financement
2 : Don FAD
5 000 000 52,01 2 600 339,29 47,99
Gouvernement : Burkina Faso 2 194 411 91,86 2 858 961,30 8,14
Autres Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet
TOTAL 19 194 411 78,4 16 451271,87 21,6
Organisme d’exécution et de mise en œuvre : Ministère de l’enseignement secondaires et supérieur(MESS) /
Bureau d’exécution du projet éducation (BEPE) placé sous la supervision d’un comité de pilotage créé par arrêté
interministériel et présidé par le Secrétaire général du MESS.
D Revue et commentaires de la Direction
Rapport examiné par Nom Examiné le Commentaires
Chef de bureau national G. K. NZAU-
MUTETA
12 décembre 2013
Approuvé le
Directeur régional F. J. M. PERRAULT … décembre 2013 Approuvé le
Chef de division sectoriel B. SAVADOGO 12 décembre 2013 Approuvé le
12/12/2013
Directeur Sectoriel A. SOUCAT … décembre 2013 Approuvé le
3
II Évaluation des performances du projet
A Pertinence
1. Pertinence de l’objectif de développement du projet
Notation
* Compte-rendu descriptif
4 Le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) adopté en 2000 a retenu l'éducation comme l’un
des secteurs prioritaires ayant un impact significatif sur la réduction de la pauvreté. En concertation avec
les partenaires techniques et financiers (PTF), le Burkina a élaboré un plan décennal de développement de
l'éducation de base (PDDEB 2000/2010). Le projet Education V répond à une requête en vue notamment
d'appuyer la mise en œuvre du PDDEB et du programme de développement de l'enseignement
secondaire. Le projet est en conformité avec les directives du FAD IX, notamment la concentration
des actions programmées sur les principaux domaines suivants : la réforme des politiques,
l’enseignement primaire, l’alphabétisation des adultes, et la promotion de l’enseignement technique et
de la formation professionnelle. Il constitue une intervention qui, en termes d’investissement,
s’intègre dans une approche programme et qui vient renforcer la contribution des autres PTF au
développement de l’éducation au Burkina. Le projet est également conforme aux objectifs de
développement du millénaire et aux orientations du DSP (2002-2004) de la Banque au Burkina qui
met l’accent sur la lutte contre la pauvreté et la valorisation des ressources humaines.
A sa clôture, le projet a répondu à la plupart des contraintes identifiées lors de l’évaluation que sont
essentiellement :
i) Accroissement des ressources et l’accès à l’Éducation et à l'alphabétisation ;
ii) Réduction des disparités dans l'accès à la scolarisation ;
iii) Amélioration des capacités de coordination sectorielle, de planification et de
gestion des différents ministères concernés par l’éducation.
* Pour toutes les notations, utiliser l’échelle suivante : 4 (Très satisfaisant), 3 (Satisfaisant), 2 (Insatisfaisant),
1 (Très insatisfaisant)
2. Pertinence de la conception du projet
Notation* Compte-rendu descriptif
4 Le déficit des infrastructures scolaires et administratives dans certaines zones (périphéries des villes
de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso) et provinces reculées du pays, le besoin de renforcement des
filières professionnelles et techniques ont fait l’objet d’une requête à la Banque.
Prenant en compte les contraintes du système éducatif burkinabé, le projet s’inscrit dans le cadre du
processus déjà mis en place par les autres partenaires au développement pour la mise en œuvre du
PDDEB et dans le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) qui définit l'éducation de
base comme une priorité, sans toutefois négliger les autres niveaux d'enseignement. Par le choix de
ces zones d’intervention et de ses activités, le projet est conçu comme une contribution
complémentaire et coordonnée à l’action des autres PTF qui interviennent dans le cadre du PDDEB.
L’idée du projet et les activités prévues ont fait l’objet d’échanges et de validation auprès des
autorités gouvernementales, des partenaires techniques et financiers, des enseignants, des élèves et
des parents d’élèves, des organisations de la société civile et du secteur privé, et les experts dans le
secteur de l’éducation.
Le projet a été placé sous la tutelle du MESS et couvre des activités de trois autres ministères. Cette
organisation a montré quelques faiblesses dans la phase de mise en œuvre du projet avec le manque
d’implication du MENA, pourtant principal bénéficiaire des acquis. Cette faiblesse a été comblée
par un dispositif de suivi rapproché mis en place au cours de la dernière année du projet.
De façon générale, la conception est jugée appropriée pour permettre l’atteinte de résultats.
4
3. Enseignements tirés relativement à la pertinence
B
Efficacité
1. Progrès réalisés pour atteindre l’objectif de développement du projet (objet du projet)
Commentaires
Fournir un bref descriptif du projet (composantes) et indiquer le contexte dans lequel il a été conçu et exécuté. Indiquer
l’objectif de développement du projet (généralement l’objet du projet, tel qu’indiqué dans le CLAR)) et évaluer le progrès
accompli. Les effets imprévus devraient également être pris en compte, ainsi qu’une référence spécifique à l’égalité des
sexes dans le projet.
L’objectif sectoriel du projet est de contribuer au développement de l’éducation et de la formation dans la perspective de
réaliser les objectifs du millénaire pour le développement. Les objectifs spécifiques du projet sont les suivants : i) améliorer
l’accès et la qualité de l’éducation de base dans certaines zones déficitaires, et ii) renforcer les capacités et la coordination
du secteur de l'éducation et de la formation.
COMPOSANTE 1: Élargissement de l’accès et amélioration de la qualité de l'éducation de base : Cette composante a
contribué à l’accroissement des capacités d’accueil de l’éducation de base et l'augmentation du taux d'alphabétisation par la
construction d’infrastructures scolaires équipées en mobilier (primaire et secondaire) et d’alphabétisation (CPAF), la
réalisation de campagnes de sensibilisation en faveur de la scolarisation (notamment des filles). Avant le projet, les enfants
n’avaient soit pas accès à l’école ou à des tables-bancs pour recevoir les enseignements. Le projet a également permis
l’amélioration de la qualité de l’éducation par la fourniture des kits pédagogiques. En tout, 1980 places sont offertes dans le
premier cycle du secondaire dans neuf départements dépourvus de collèges d’enseignement général. Au total, 479 salles de
classe ont été construites et équipées (tables-bancs, bureaux, armoires, forages ou raccordement au réseau d’eau potable)
dans les zones d’intervention du projet.
COMPOSANTE 2: Renforcement des capacités : Cette composante a contribué à renforcer les capacités institutionnelles
des principaux ministères chargés de l'éducation et de la formation par l'équipement informatique et bureautique des
administrations concernées, des activités de formation au profit des cadres de l'administration, des enseignants des
disciplines scientifiques, des équipes des directions régionales du MESS.
Questions clés (5 maximum, ; si
nécessaire, ajouter d’autres lignes ) Enseignements tirés Public cible
Structure de gestion du projet L’éducation et l'enseignement professionnel et
technique relèvent de plusieurs départements
ministériels. Cette situation ne favorise pas
l'expression d'une vision holistique du système
éducatif et engendre une démultiplication de
moyens et de ressources. Le projet a été placé
sous la tutelle du MESS alors que la plus grande
partie (80%) des acquis du projet relève du
MENA.
Banque / Emprunteur
Limite de l’approche projet contre
l'appui programme ou appui budgétaire
sectoriel
La Banque devra poursuivre, et ce, dans le
respect des dispositions de la Déclaration de
Paris et du Forum d’Accra sur l’efficacité de
l’aide, son soutien aux réformes visant le
renforcement des systèmes de gestion des
finances publiques, de passation des marchés et
d’audit. Cela passe par l’utilisation des systèmes
nationaux selon des objectifs et des
conditionnalités focalisés sur les priorités et
programmes de réformes.
Banque / Emprunteur
Pluridisciplinarité des experts du
BEPE
Absence d’un spécialiste en suivi et évaluation.
L’efficacité aurait été meilleure si le projet
disposait d’un spécialiste ayant ledit profil.
Emprunteur/
Emprunteur
5
Des campagnes de prévention ont été conduites contre les maladies à haute prévalence, notamment le VIH/SIDA, le
paludisme et la tuberculose et une étude diagnostique a été menée sur le fonctionnement et l'impact des centres de
promotions rurales existants.
COMPOSANTE 3 : Gestion du projet : Cette composante a permis de financer l’aménagement des locaux du BEPE et le
renouvellement de certains équipements informatiques et bureautiques ainsi que les charges de fonctionnement et moyens
de déplacement (suivi des activités).
2. Établissement de rapports sur les effets
3. Indicateurs des
effets
Valeur de
base
(année)
(A)
Valeur
la plus
récente
(B)
Cible visée (C)
(valeur
escomptée à
l’achèvement
du projet)
Progrès vers
la réalisation
de la cible (% réalisé)
[(B-A)/(C-A)]
Compte-rendu
descriptif (longueur maximale
indicative : 50 mots
par effets)
Indicateur
sectoriel de
base (Oui/Non)
Effet 1: L’accès et la qualité de l’éducation de base dans certaines zones déficitaires est améliorée.
1.1 Nombre de places
additionnelles
dans les provinces
prioritaires du
Soum, du Séno et
du Namentenga
1.2 Nombre de places
additionnelles au
primaire dans les
villes de
Ouagadougou
(Kadiogo) et de
Bobo-Dioulasso
(Houet).
0
0
3432
1612
3744
1612
91.66% dont
47 % de filles
100% dont 51
% de filles
Objectif quasiment
atteint. Le marché
infructueux n’a pas
permis d’atteindre les
100%.
Objectif atteint.
Oui.
1.3 Nombre de places
additionnelles dans le
premier cycle du
secondaire pour neuf
départements
dépourvus de CEG
0 1440 1620 89% dont
47% de filles
Objectif partiellement
atteint. Ce qui n’est
pas réalisé relève des
marchés infructueux.
Oui.
Effet 2 : La capacité des ministères en charge du secteur de l’éducation de base est améliorée.
2.1 Nombre de
ministères en charge de
l’éducation de base
produisant un annuaire
statistique ainsi que des
tableaux de bord et des
indicateurs de gestion
nationaux, provinciaux.
0
4
4
100%
Objectif atteint. Oui.
6
2.2 Pourcentage des
établissements
bénéficiant de la mise en
place des projets
établissement de
d'enseignement
secondaire.
0 33% 100 % 55% Objectif réalisé à
moitié. Le choix de la
mise en place
progressive a été
adopté le
gouvernement.
Oui.
2.3 Nombre d’unités de
production cédés à des
opérateurs privés.
0 0 3 0% Non réalisé pour cause
de changement de
priorité. Le processus
de cession est entamé ;
il reste l’identification
des unités, le choix des
opérateurs privés et la
signature des
conventions.
Oui.
Notation (voir
méthodologie EER)*
3 L’accès et la qualité de l’éducation de base dans certaines zones déficitaires est améliorée
ainsi que la capacité des ministères en charge du secteur de l’éducation de base.
Au regard des activités réalisées par rapport à la prévision, il ressort un taux de réalisation
global d’un peu plus de 90 %. L’ensemble des infrastructures a contribué à accroître les
capacités d’accueil et à offrir un cadre propice de travail et d’apprentissage aux enseignants,
élèves et apprenants. Le délai d’exécution dépasse généralement le délai prévu.
3. Rapport sur les produits
Indicateurs des
produits (tel
qu’indiqué dans le
CLAR; ajouter d’autres
lignes, si nécessaire)
Valeur la
plus
récente
(A)
Cible visée (B) (valeur escomptée
à l’achèvement)
Progrès vers
la réalisation
de la cible (% réalisé)
(A/B)
Compte-rendu
descriptif (longueur maximale
indicative: 50 mots par
produit)
Indicateur
sectoriel de
base (Oui/Non)
Produit 1 : Augmentation de l’offre d’éducation primaire dans les villes (Ouagadougou, Bobo-Dioulasso) et
provinces (Soum, Séno et Namentenga) couvertes par le projet.
1.1 Nombre de salles
de classe construites et
équipées dans les zones
d’intervention du
projet.
72 77 94% Objectif quasiment
atteint. Le manque à
gagner provient de
marché infructueux.
Oui.
1.2 Nombre de forages
réalisés pour les élèves
et enseignants
0 101 87% Objectif quasiment
atteint. Le manque à
gagner est dû à des
forages négatifs.
Oui.
7
Produit 2 : Amélioration du niveau général de l’alphabétisation.
2.1 Nombre
d’apprenants reçus
après l’évaluation du
niveau
d’alphabétisation en
2008/2009
42 295
47 789
88.5 % dont
53% de
femmes
Objectif quasiment
atteint malgré la
suspension du
financement accordé au
FONAENF.
Oui.
2.2 Nombre
d’apprenants reçus
après l’évaluation du
niveau
d’alphabétisation en
2011/2012.
50 359 53 913 87.2% dont
55% de
femmes
Objectif quasiment
atteint malgré la
suspension du
financement accordé au
FONAENF.
Oui.
Produit 4 : Renforcement des capacités de gestion et de planification des services centraux et décentralisés
de l'éducation.
4.1 Nombre de de
séminaires de
formation des équipes
de direction et vie
scolaire organisé.
27 64 42.18% Objectif en deçà de la
moyenne pour cause de
suspension des
décaissements.
Oui.
Produit 5 : Les programmes des CPR sont réadaptés.
5.1 Nombre de
séminaires de
formation à l'approche
modulaire par
compétence organisé.
0 8 0% Non réalisé pour cause
suspension des
décaissements.
Oui.
Produit 6 : Amélioration des compétences des enseignants des disciplines scientifiques.
6.1 Nombre des
enseignants dans les
disciplines
scientifiques formés.
657 1000 66% dont
42% de
femmes
Objectif atteint au-delà
de la moyenne. Activité
non entièrement
réalisée pour cause de
suspension des
décaissements.
Oui.
Produit 7 : Intensifier la lutte contre les maladies à haute prévalence, les IST et le tabagisme.
7.1 Nombre des
élèves sensibilisés aux
maladies à haute
prévalence et au
tabagisme.
105 000 200 000 52.5% dont
55% de
femmes
Objectif partiellement
atteint. Activité non
achevée pour cause de
suspension des
décaissements.
Oui.
8
7.2 Nombre des
enseignant(e)s
sensibilisé(e)s sur la
pandémie VIH/SIDA,
le paludisme, la
tuberculose et le
tabagisme.
1585 5000 31.7% dont
60% de
femmes
Objectif non atteint
pour cause de
suspension des
décaissements.
Oui.
Notation (voir
méthodologie EER)* Compte-rendu descriptive
3 Les activités relatives à la formation, à l’alphabétisation et plus généralement au
renforcement des capacités des structures en charge de l’éducation et de la formation
technique et professionnelle ont été réalisées pour la plupart. Un rapport d’évaluation a été
produit. Les études et autres rapports sont disponibles et correspondent à ce qui était prévu
dans le rapport d’évaluation. Les ministères en charge de l’éducation de base dispose d’un
dispositif de production statistiques.
Au regard des activités réalisées par rapport à la prévision, on note un taux de réalisation
globale de 90 %. Le niveau d’exécution de cette composante s’explique par la suspension
des décaissements qui ne permettait plus la réalisation des activités financées par le Fonds
de roulement (formations, campagnes de sensibilisation, etc.). Aussi, faut-il relever les
défaillances des fournisseurs qui ont conduit à la résiliation de certains marchés (kits de
mécanique, matériel informatique).
La réalisation de forages ou de branchement en eau courante (22 écoles) a permis aux
enseignants et aux élèves de se préserver contre les risques de maladies d’origine
hydrique, d’améliorer leurs conditions d’hygiène et d’entretenir des jardins potagers et des
arbres.
La construction de salles de classe et leur équipement ont contribué à l’amélioration de
l’offre et de la qualité de l’enseignement en offrant un cadre idéal de travail aux
enseignants et aux élèves. La réduction des distances parcourue par les enfants et les
enseignants est effective.
4. Notation de l’Objectif de développement (OD)
Notation de
l’OD(à partir de
l’EER
actualisé)*
Compte-rendu descriptif
3 L’objectif sectoriel du projet est de contribuer au développement de l’éducation et de la formation
dans la perspective de réaliser les objectifs du millénaire pour le développement. Malgré le retard
considérable pris au départ du projet, la situation de l’exécution du projet et les résultats atteints
démontrent clairement que la plupart des effets et des produits ont réalisés avec satisfaction. Le
Gouvernement a été informé des activités restantes à exécuter. Le Gouvernement s’est engagé à
réaliser les activités non achevées ; ce qui viendra accroître et renforcer les résultats déjà atteints.
9
En participant à l’amélioration du niveau d’alphabétisation, d’éducation et de formation, le projet a
contribué à l’accélération et à la pérennisation de la croissance économique nécessaire à la réduction
de la pauvreté. La construction de classes du primaire dans les trois provinces prioritaires et dans les
périphéries urbaines a favorisé l’accès des couches les plus défavorisées à l’éducation de base.
Une attention particulière est réservée aux femmes et aux jeunes filles dans le projet à travers
différentes types de formations. Cependant, il n’a pas été noté la réalisation d’activités génératrices de
revenus.
Les travaux de construction des infrastructures scolaires ont contribué à la création d’emplois et cela a
un impact positif sur la situation de la pauvreté.
Les effets et les produits sont notés au moins satisfaisant.
5. Bénéficiaires (si nécessaire, ajouter d’autres lignes)
Réels (A) Prévus (B) Progrès vers la réalisation
de la cible (% réalisé A/B)
% Femmes Catégorie (par exemple,
les agriculteurs, les
étudiants)
92 654 101 702 91,10% 54 % Apprenant(e)s
(alphabétisation)
10 10 100% 40 % Personnels des ministères
concernés formés
657 1 000 66% 33 % Enseignants des disciplines
scientifiques formés
85 80 106,25% 55 % Pairs éducateurs formés
6. Egalité des sexes
Evaluation de performance de l’analyse genre dans l’opération
Les femmes bénéficiaires des formations réalisées représentent environ 45.5 % soit un peu moins de la moyenne et ont
renforcé leurs capacités techniques. Ce renforcement leur offre plus d’opportunité pour prétendre à des postes plus
intéressants en termes de responsabilité tant au niveau central que déconcentré. Toutefois, pour pérenniser ce processus,
il est essentiel que le niveau de représentation des femmes dans les organes décisionnels de l’administration soit
renforcé et amélioré.
7. Effets imprévus ou additionnels
Type (exemple.
genre,
changement
climatique, aspect
social, autres)
Positif ou
négatif
Impact sur le projet
(élevé, moyen, faible)
Le différend frontalier entre le Burkina et le Niger a connu une
décision de la Cour de justice de la Haye avec pour conséquence
un changement de l’espace territorial du Burkina. Suite à cette
décision, deux écoles réalisées avant la décision de la Haye se
retrouvent désormais en territoire nigérien.
Social et politique Positif Faible
Création d’emplois temporaires à l’occasion des travaux. Économique et
social
Positif Moyen
Amélioration de l’hygiène à travers l’adduction en eau potable
et la réalisation de forages dans les écoles et CEG profite aussi
aux riverains notamment les femmes.
Environnement Positif Élevé
10
8. Leçons tirées relativement à l’efficacité
Questions clés (5 maximum; si nécessaire, ajouter
d’autres lignes) Leçons tirées Public cible
Amélioration de l’alphabétisation Le mode de financement de cette activité a
constitué une entrave pour sa mise en œuvre. La
modalité de décaissement des ressources
affectées à l’alphabétisation a entravé
l’absorption du fonds. Les tentatives du
FONAENF de soumettre un troisième plan
d’action n’ont pas abouti compte tenu de la
suspension des décaissements et le délai restant
pour la clôture du Projet. Ce qui n’a permis
d’atteindre complètement les objectifs attendus.
Apprenants
jeunes et femmes
Réduction des disparités de genre et de milieux Les réalisations à l’actif du projet ont contribué à
corriger les disparités de genre et de milieux
(rural, semi urbain et urbain) dans les zones
d’intervention du projet.
Il a été constaté une amélioration de la
proportion des filles dans les écoles
fonctionnelles dans la zone du projet. Toutefois
cette amélioration reste un peu en-deçà de 50%.
Elèves garçons et
filles
Formations adaptées aux besoins Le rapport élaboré sur l’ensemble des formations
confirme la pertinence des formations offertes
dans le cadre du projet. Un peu plus de
flexibilité dans le choix des formations aurait
permis d’atteindre à de meilleurs résultats.
Ministères
concernés
Suivi rapproché Au regard des difficultés de départ, la
localisation du chargé de projet au siège de la
Banque pendant les premières années du projet
n’a pas permis un suivi efficace de la mise en
œuvre du projet.
Banque
Visibilité des acquis du projet L’absence de stratégie et de ressources pour les
activités de communication n’a pas favorable à
la visibilité des activités du projet.
Gouvernement
C Efficience
1. Respect du calendrier
Durée prévisionnelle – année (A)
(selon le REP) Délai réel d’exécution – année
(B) (depuis l’entrée en vigueur du
1er décaissement)
Délai prévu par rapport au
délai réel d’exécution (A/B)
Notation*
5 ans – 31 décembre2009 7 ans et demi - 30 juin 2013 66,6% 2
Compte-rendu
Le projet a été approuvé le 16 juillet 2003. La date limite du dernier décaissement initialement fixée au 31 décembre
2009 a été prorogée au 30 décembre 2011, puis au 31 décembre 2012 et enfin au 30 octobre 2013. Les activités
opérationnelles du projet ont démarré à la fin de l’année 2006. Le premier décaissement de la Banque (Prêt FAD et Don
FAD) est intervenu en mars 2007.
Le démarrage des activités du projet a été entravé et retardé par les difficultés liées au recrutement du directeur du
projet, à la mise en place de la contrepartie nationale, à la qualité des dossiers d’acquisitions et au délai de traitement
relativement long des dossiers notamment aux cours des premières années du projet.
11
A cela s’ajoutent : (i) la mise en place tardive du BEPE et mise en place tardive du 1er fonds de roulement ; (ii) la
baisse importante de la parité entre l’UC et le FCFA ayant occasionné une moins-value considérable qui a nécessité un
redimensionnement des activités (réduction des travaux, biens et services) en juillet 2007 conduisant à la prise de
dispositions au niveau de la contrepartie pour pallier aux moins-values enregistrées ; (iii) les changements fréquents de
sites des écoles et des forages (forages négatifs) notamment ont allongé les délais d’exécution.
La suspension des décaissements de décembre 2011 à la clôture du projet a eu des conséquences négatives sur
l’efficacité et même l’efficience contraignant à des prorogations du projet.
2. Efficience de l’utilisation des ressources
Pourcentage moyen de la
réalisation matérielle des produits
du CLAR financés par tous les
financiers (A) (voir II.B.3)
Taux d’engagement (%) (B)
(voir tableau 1.C – Total taux
d’engagement de tous les
bailleurs de fonds)
Pourcentage moyen de la
réalisation matérielle par
rapport au taux
d’engagement (A/B)
Notation*
54,90 90,33 60,7% 2
Compte-rendu (longueur maximale indicative : 250 mots)
Les places offertes dans l’éducation de base ont amélioré l’accès des populations des provinces les plus défavorisées et
de la périphérie de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso à l’éducation, à la formation et à la l’alphabétisation. Les nouvelles
constructions ainsi que l’équipement des infrastructures ont amélioré les conditions d’accueil et de travail des élèves et
des enseignants contribuant à court et moyen terme à des meilleurs résultats scolaires.
La non réalisation de certaines activités relatives à la formation professionnelle et technique ne permettra pas d’assurer
pleinement une meilleure qualité des enseignements dans ce domaine. Exemple : Séminaires de formation à l’approche
modulaire par compétences et formation pratique dans les disciplines scientifiques.
L’alphabétisation des jeunes et des femmes, la communication envers les communautés et la confection de plaquettes de
sensibilisation a permis le renforcement des apprentissages et la pertinence de l’éducation en milieu rural.
La sous consommation du Don s’explique en bonne partie par la spécificité du FONANEF qui fonctionne sur la base
des avances reçues des contributeurs. Cette disposition est en contradiction avec les règles de la Banque.
Dans l’ensemble, on observe une certaine cohérence entre les ressources mobilisées/utilisées, les objectifs du projet et
les résultats atteints. Les objectifs du projet sont atteints pour la plupart.
3. Analyse coût-avantage
Taux de rentabilité économique
(à l’approbation)
Taux de rentabilité économique actualisé
(à l’achèvement)
Notation*
NA NA N.A
Compte-rendu descriptive
Une analyse coût-avantage n’a pu être réalisée pour mesurer l’efficience du projet.
4. État d’avancement de l’exécution (IP)
Notation de
l’EE (tirée de
l’EER
actualisé) *
Compte-rendu descriptif (commenter spécifiquement les rubriques de l’EE qui ont obtenu
une note insatisfaisante ou très insatisfaisante, selon le tout dernier EER).
3 Au regard des produits livrés, le taux d’exécution physique est estimé à 90%. Les taux de
décaissements sont respectivement de 91.60 % pour le Prêt et de 52,01 % pour le Don. La
contrepartie a été décaissée à hauteur de 91,86%. En termes d’engagement, la situation est la
suivante : Prêt 93,07%, Don 52,01%, Gouvernement 97,86%. Le taux d’engagement pour
l’ensemble du Projet s’élève à 90.33%.
Ce niveau d’exécution de la composante 1 (90%) est satisfaisante au regard des attentes.
12
Le faible écart s’explique entre autres par les défaillances de certaines entreprises et bureaux de
suivi ayant conduit à la résiliation des contrats mais aussi aux difficultés de décaissement des fonds
au profit du FONAENF pour les activités d’alphabétisation.
Le niveau d’exécution de la composante 2 (90%) est satisfaisant et aurait pu être plus élevé. La
suspension des décaissements n’a permis la réalisation des activités financées par le fonds de
roulement (formations, campagnes de sensibilisation, alphabétisation, etc.). Aussi il faut relever les
défaillances des fournisseurs qui ont conduit à la résiliation de certains marchés (kits de
mécanique, matériel informatique).
Les travaux de construction des salles de classe du primaire, de latrines, de collèges et de forages
sont achevés. Tous les équipements ont été acquis. Les formations destinées aux cadres des
ministères et aux enseignants ont été partiellement réalisées. La composante (3) a été entièrement
réalisée et de façon satisfaisante.
La mise à disposition tardive de la contrepartie a joué sur l’exécution des activités du projet et
notamment des travaux. Par la suite, le rythme de libération de cette contrepartie a été satisfaisant.
A la suite de l’audit interne de la Banque, les rapports d’audit 200, 2010 et 2011 devaient être
repris pour cause de vice de procédure dans le recrutement du cabinet d’audit. Les décaissements
ont été suspendus dès lors (décembre 2011 jusqu’à la clôture du projet). A ce jour, la situation est
rétablie et satisfaisante. Tous les rapports d’audit ont été repris et la Banqua les a approuvés.
5. Enseignements tirés relativement à l’efficience
Questions clés (5 maximum; si nécessaires,
ajouter d’autres lignes) Enseignements tirés Public cible
Utilisation optimale des ressources Compte tenu du retard pris dans le
démarrage du projet, on a constaté la
réalisation d’infrastructures scolaires par
d’autres partenaires sur certains sites
initialement identifiés dans le cadre du
projet entraînant soit des changements
fréquents de sites (écoles, collèges) soit une
congestion d’infrastructures (latrines). Cela
est arrivé environ une fois sur six. Une
planification adéquate et une plus grande
flexibilité auraient permis d’éviter cette
situation.
Gouvernement
Délai et modalité d’exécution Dans la plupart des cas, il est ressorti que les
délais d’exécution des contrats ne sont pas
respectés.
Par ailleurs, l’exécution par une
organisation de la société civile (ONG RCS)
n’a pas été efficiente. La même activité
réalisée par les structures Gouvernementales
a eu plus d’effets que l’activité réalisée par
l’ONG.
Gouvernement /
Banque
13
D Durabilité
1. Viabilité financière
Notation* Compte-rendu descriptif
3 Le Projet approuvé le 16/07/2003 a officiellement démarré ses activités en janvier 2007. Ce retard de
quatre (4) années a occasionné une perte sur les ressources du FAD du fait de la fluctuation importante
du cours de l’Unité de Compte (UC).
La totalité des infrastructures réalisées dans le cadre du projet sont affectées aux ministères concernés
(MENA et MESS) qui en assurent les coûts récurrents induits. La réalisation des infrastructures
éducatives requiert des ressources financières pour l’entretien et la maintenance de base. Outre les
initiatives locales prises par la communauté éducative (parents d’élèves notamment), le Gouvernement
(MENA) prévoit de doter les écoles de moyens financiers pour subvenir aux dépenses y afférentes.
Les activités du projet ont contribué à la mise en place de mécanismes visant la durabilité financière
garantissant une prorogation des acquis.
2. Durabilité institutionnelle et renforcement des capacités
Notation* Compte-rendu descriptif
3 Dans le cadre de la composante « Renforcement des capacités », il y a eu des formations. Il s’agit de : i)
10 cadres de l’administration ; ii) des équipes de direction des établissements des Directions régionales
du MESS pour la mise en place des projets d’établissement et vie scolaire ; iii) programme de
prévention au VIH et maladies à haute prévalence ; iv) disciplines scientifiques dans le cadre des
chantiers pédagogiques. La formation des cadres a été prise en compte dans le plan stratégique de
renforcement des capacités du MENA.
La suspension des décaissements du Don n’a pas permis de réaliser la totalité des activités prévues
comme la généralisation des projets d’établissement et vie scolaire, les formations, l’alphabétisation, etc.
Au total, 657 sur 1000 enseignants dans des disciplines scientifiques programmés ont été formés. La
réalisation de ces formation a permis : i) de contribuer à la formation initiale et continue des enseignants
de sciences physiques, de mathématiques et de sciences de la vie et de la terre ; ii) d’améliorer
l’évaluation formative ; iii) de promouvoir l’interdisciplinarité ; iv) d’explorer l’enseignement et
l’apprentissage de sciences physiques, de mathématiques et de sciences de la vie et de la terre par
l’approche par les compétences.
Les activités de renforcement des capacités institutionnelles ont été menées pour l’essentiel avec
satisfaction. Les systèmes et les capacités humaines de l’emprunteur ont été accrus pour garantir le flux
continu des avantages liés au projet.
3. Appropriation et durabilité des partenariats
Notation* Compte-rendu descriptif
3 Les réalisations (constructions) ont été définies en partenariat avec les ministères concernés au regard
des besoins exprimés.
Dans la plupart des cas, les associations de parents d’élèves ont été associées à certaines étapes de la
conception à la réalisation des activités.
Du fait que le projet s’inscrivait dans le cadre du PDDEB, il a été pris en compte les interventions des
autres PTF de l’éducation de base. La participation du BEPE aux rencontres de concertation avec le
Gouvernement et avec les autres PTF ont permis de s’informer sur la mise en œuvre du PDDEB.
L’approche projet mis en œuvre dans le cadre de ce projet isole de fait le projet vis-à-vis des autres PTF
qui financent via un compte d’affectation spécial du trésor et selon une approche programme.
14
Les difficultés rencontrées pour le financement du schéma directeur de l'enseignement professionnel et
technique et la mise en œuvre des mesures qui en sont issues ont conduit le Gouvernement à le réaliser
avec l’appui d’autres PTF. Preuve de la complémentarité des actions.
Les activités réalisées par le projet ont été jugées efficaces dans l’implication de la plupart des parties
prenantes. L’appropriation chez les bénéficiaires est progressive. Des partenariats avec les parties
prenantes ont été mis en place et sont jugés suffisants pour garantir la préservation et la bonne gestion
des produits du projet.
4. Durabilité environnementale et sociale
Notation* Compte-rendu descriptif
3 Il n’y a pas d’impact négatif sur l’environnement causé par les activités du projet (catégorie II). Les
réalisations d’infrastructures sont généralement accompagnées de plantation d’arbres dans les aires
scolaires et de l’utilisation de l’énergie solaire (CEG). Par ailleurs, la réalisation de forages et
l’adduction en eau potable des écoles ont permis l’arrosage régulier des arbres plantés et Donc à leur
développement. Les sensibilisations des communautés sur l’environnement devront contribuer
favorablement à sa protection. Lors des visites des sites rien n’a été constaté pouvant remettre en cause
la bonne gestion de l’environnement.
La durabilité sociale semble être assurée par la prise en charge par les bénéficiaires des infrastructures.
La pauvreté des populations dans les zones du projet constitue un risque moyen dans la prise en charge
de l’entretien et la maintenance des infrastructures et équipements.
La capacité institutionnelle et le financement sont jugés suffisants pour garantir la durabilité
environnementale et sociale de l’opération.
5. Enseignements tirés relativement à la durabilité
Questions clés (5 maximum; si nécessaire, ajouter
d’autres lignes) Enseignements tirés Public cible
Plan types et modèles d’infrastructures éducatives Permettre d’adapter les plans de
construction au contexte et au milieu
environnemental.
Gouvernement /
communes
Implication et participation des populations et des
communes
Les populations bénéficiaires et les
communes concernées sont les meilleurs
garants de la durabilité des acquis. Leur rôle
et leur responsabilité devront être clairement
identifiés et définis.
Les populations environnantes et les
riverains ne reconnaissent pas toujours les
limites du domaine scolaire d’où des
intrusions intempestives dans les cours
d’écoles.
Banque /
Gouvernement
Gestion financière et comptable La signature tardive de contrats de travaux
et de fournitures avec des délais d’exécution
allant au-delà de la date de clôture ont rendu
quelques dépenses non éligibles au
financement de la Banque.
Une bonne exécution financière exige la
mise en place dès le démarrage du projet
d’un manuel des procédures administratives
comptables et financières ainsi que d’un
logiciel comptable performant.
Banque /
Gouvernement
15
III Performances des parties prenantes
A Pertinence
1. Performance de la Banque
Notation* Compte-rendu descriptif sur la performance (tant quantitative que qualitative, en fonction des
informations disponibles) de la Banque, à insérer par l’emprunteur. Voir la note d’orientation sur
les questions à aborder.
3 Au niveau de la Banque, il est à noter que le temps de traitement des dossiers reçus a été jugé
relativement long (2 à 4 mois en moyenne). Ceci a perduré jusqu’à la fin 2011.
La mise en place d’un nouveau dispositif d’urgence à partir de janvier 2013 a permis un traitement plus
diligent des dossiers (moins de 10 jours en moyenne). La disponibilité sur le terrain des responsables du
Projet à la Banque a permis de répondre aux sollicitations du Gouvernement. Par ailleurs, le suivi de la
Banque a été faite de façon rapprochée. Au cours des 2 dernières années, il a été effectué en moyenne 3
à 4 supervisions par année. En outre la composition des premières missions n’a pas toujours comporté
toutes les compétences requises pour résoudre les problèmes.
La dernière demande de prorogation n’a pas été accordée à temps pour permettre un continuum des
activités et une programmation réaliste des activités.
La Banque devra porter une attention particulière à la réalité des délais d’exécution des contrats signés
au cours des six mois précédant la date de clôture des projets (signature tardive de certains contrats).
La performance de la Banque peut être considérée comme satisfaisante malgré les difficultés relavée à
certains moments de la mise en œuvre du projet.
Utiliser les procédures nationales de passations des marchés et diligenter le traitement des dossiers afin d’écourter
les délais de réaction aux requêtes des projets.
Questions clés (liées à la performance de la Banque, 5
maximum; si nécessaire, ajouter d’autres lignes) Enseignements tirés
Suivi et supervision rapprochés de la Banque La décentralisation de la Banque au Burkina Faso à partir
de 2007, la révision de ses règles et procédures en matière
de passation des marchés en 2008 et la mise en place
d’une matrice de délégation de pouvoirs en 2009 pour les
acquisitions ont contribué à améliorer l’efficacité des
fonctions fiduciaires du projet.
2. Performance de l’emprunteur
Notation* Compte-rendu descriptif sur la performance (tant quantitative que qualitative, en fonction des
informations disponibles). Voir la note d’orientation sur les questions à aborder.
2 Le projet a connu un démarrage tardif des activités d’environ 4 ans (entre signature et premier
décaissement). La non maîtrise ou le non-respect des règles et procédures de la Banque ont conduit à une
impasse à plusieurs niveaux comme les travaux, le suivi des chantiers, les audits, les plaintes. La
production régulière des rapports d’activités trimestriels n’a permis de trouver des solutions adaptées,
notamment au cours des premières années du projet. L’emprunteur a respecté pour l’essentiel les
dispositions prévues en matière de protection sociale et environnementale. Le déblocage tardif et
aléatoire des fonds de la contrepartie a contribué au ralentissement des travaux. Le plan de passation des
marchés n’a pas été respecté.
Le manque de capacité des entreprises de construction a été souvent relevé. Le gouvernement a appliqué
insuffisamment la règlementation en vigueur en matière de non-respect des délais d’exécution ou de
pratique frauduleuse (marché de mobilier).
16
Le gouvernement n’a pas mis en mise en place un dispositif interne de suivi et d’évaluation au sein du
BEPE pour l’informer et alerter l’équipe sur le niveau des résultats du projet. La plupart (3/4) des
recommandations issues de mission de supervision ou d’audit ont été mises en œuvre. Quelques
manquements observés dans la gestion des contrats a rendu plus complexe la mise en œuvre du projet
(audit, travaux, biens).
Questions clés (liées à la performance de l’emprunteur, 5
maximum ; si nécessaire, ajouter d’autres lignes) Enseignements tirés
Renforcement des capacités
Le renforcement des capacités de l’équipe d’exécution
des projets est indispensable à une mise en œuvre efficace
et efficiente des projets. Cela n’a pas se faire compte tenu
de la suspension des décaissements.
La réflexion sur les moyens de renforcer les capacités des
entreprises et prestataires locaux doit être menée.
Suivi et supervision Le suivi rapproché des dossiers et la diligence dans leur
traitement à tous les niveaux sont des conditions à réunir
pour la bonne exécution du projet.
L’institution d’un dialogue permanent entre les unités de
gestion, les bailleurs, le Gouvernement, les entreprises et
les bénéficiaires dès le démarrage permet une bonne
coordination et une mise en œuvre efficace du projet.
Application des textes en vigueur Le Gouvernement a soumis une requête pour la levée des
pénalités de retard pour des entreprises de construction.
Cette requête a été rejetée et les pénalités appliquées dans
toute leur rigueur.
3. Performances des autres parties prenantes
Notation* Compte-rendu descriptif sur la performance des autres parties prenantes, y compris les
cofinanciers, les entrepreneurs et les prestataires de service. Voir la note d’orientation sur les
questions à aborder.
2 Les entreprises attributaires de marchés de fourniture de biens (équipements, mobiliers et matériels) ont
livré des produits correspondants aux descriptions et qualité acceptable. Des retards de livraison ont été
accusés notamment pour les travaux ainsi que pour les équipements en raison de la faible capacité des
entreprises et des difficultés d’accès à certains endroits du pays notamment en saison des pluies.
Les bureaux d’études et les consultants étaient qualifiés pour réaliser la mission qui leur a été assignée.
La qualité a été jugée globalement satisfaisante au niveau de l’assistance technique et de la réalisation de
certaines études. Toutefois, les activités de suivi et de contrôle des travaux ont connu de nombreuses
difficultés. La plupart des entreprises attributaires des travaux ont présenté de faiblesses sur le plan
financier et organisationnel, ce qui a entrainé le non-respect des délais contractuels et parfois (1/7) la
relance de la procédure et Donc un retard. Un contrôle assidu des chantiers aurait permis d’éviter les
retards et la mauvaise exécution de certains chantiers. L’irrégularité dans le suivi a entrainé certaines
reprises et de nombreuses sur des travaux. Le recrutement de l’ONG dénommée réseau des
communications sociales (RCS) n’a pas fait preuve d’une performance particulière dans les activités de
sensibilisation en faveur de la scolarisation des enfants dans les provinces défavorisées.
Les associations de parents d’élèves ont montré un intérêt pour les activités du projet. C’est le cas
notamment du suivi accordé à l’équipement des infrastructures.
17
Questions clés (liées à la
performance des autres parties
prenantes, 5 maximum ; si
nécessaire, ajouter d’autres
lignes)
Enseignements tirés (5 maximum) Public cible (pour les
leçons tirées)
Implication accrue des
communes
Le Burkina a opté pour une décentralisation de son
territoire. Un sous-secteur comme l’éducation de base a été
relégué aux communes qui en assurent la gestion. Une
participation et implication plus conséquente des
communes auraient permis d’obtenir de meilleurs résultats.
Un meilleur partenariat est à rechercher en ce qui concerne
l’entretien et les petites réparations des infrastructures.
Gouvernement /
Banque
IV Synthèse des principaux enseignements tirés et recommandations
1. Principaux enseignements tirés
Questions clés (5 maximum; si
nécessaire, ajouter d’autres
lignes)
Principaux enseignements tirés Target audience
Qualité à l’entrée et mise en
œuvre des activités
La nécessité d’une plus grande sélectivité des activités
permet d’éviter la dispersion des activités et des sites
d’intervention impliquant de très nombreux petits contrats
dans plusieurs domaines. Cela aurait permis d’atteindre des
résultats plus importants.
Les manquements observés dans la qualité des dossiers
(acquisitions, décaissements, rapports d’audits) imputables
à l’emprunteur et les longs délais de traitement imputables
à l’emprunteur et à la Banque ont influé négativement sur
l’atteinte des objectifs. Le renforcement des capacités
nationales pour l’utilisation à très brève échéance des
systèmes fiduciaires pays dans l’esprit de la Déclaration de
Paris est souhaitable.
Banque /
Gouvernement
Acquisitions Utilisation, autant que cela est possible, les règles et
procédures nationales (appels d’offres nationaux) mieux
maitrisées par les acteurs nationaux.
La nécessité d’accroître la taille moyenne des marchés. La
focalisation dans des domaines précis avec moins
d’activités, mais de plus grande taille, est recommandée.
La décentralisation de la Banque au Burkina Faso à partir
de 2007 ainsi que la révision de ses règles et procédures en
matière de passation des marchés en 2008 et à la mise en
place d’une matrice de délégation de pouvoirs en 2009
pour les acquisitions ont contribué à améliorer l’efficacité
des fonctions fiduciaires du projet.
Banque /
Gouvernement
Décaissements Convenir des meilleures méthodes décaissements adaptées
au contexte et aux réalités du pays. A titre d’illustratif, on
peut noter le sous décaissement en faveur du Fonaenf. Les
méthodes étant standard, il revient au Gouvernement de
mieux préciser ses attentes spécifiques au moment
l’évaluation et de la négociation.
Banque
18
Gestion financière et comptable L’audit de clôture devant intervenir après le 30/09/2013, le
projet est confronté à la nécessité de garder le personnel
nécessaire à la réalisation de ladite mission alors que les
fonds FAD ne sont plus mobilisables après le 30 septembre
2013. Cette contrainte devra à l’avenir être prise en
compte.
Gouvernement
Suivi et supervision Pour les projets à risque élevé, prévoir un mécanisme et
des moyens de suivi rapproché impliquant les principaux
acteurs concernés (organisations de la société civile).
Banque /
Gouvernement
Appropriation locale Responsabilisation accrue des bénéficiaires directs
(populations et communes) dans l’exécution du projet.
Gouvernement /
collectivités locales :
associations de
bénéficiaires
2. Principales recommandations (en mettant un accent particulier sur la garantie de la durabilité des
avantages du projet)
Questions clés (10 maximum; si nécessaire,
ajouter d’autres lignes) Principale recommandation Responsable Délai
Qualité de la planification et qualité à l’entrée
Réduire les délais de mise en
vigueur des projets.
Gouvernement /
Banque
En
continu
Capacités de l’équipe d’exécution des projets
Renforcer le dispositif de
recrutement afin d’obtenir des
compétences et expériences
avérées dans le délai requis.
Gouvernement
En
continu
Renforcement du dialogue permanent de haut
niveau
Dynamiser le dispositif de
dialogue entre les unités de
gestion, la Banque, le
Gouvernement, les entreprises,
des autres PTF et les bénéficiaires
dès le démarrage afin de
permettre une meilleure
coordination et une mise en
œuvre efficace du projet.
Gouvernement /
Banque / Autres
PTF
En
continu
Implication des acteurs concernés et prise en main
locale
Créer un cadre facilitant la
participation de la société civile y
compris les associations de
parents d’élèves dans le suivi des
activités permettant une meilleure
appropriation et une meilleure
exécution desdites activités.
Gouvernement
Banque et
organisations de
la société civile
En
continu
Suivi rapproché et de traitement diligent des
dossiers
Traitement diligent des dossiers à
tous les niveaux afin de réunir les
conditions pour la bonne
exécution du projet.
Œuvrer à réduire les délais
d’approbation des dossiers
d’acquisitions.
Gouvernement
Banque
En
continu
19
Capacité technique et financière des entreprises
nationales
Veiller au renforcement des
critères relatifs à la capacité des
entreprises afin de les rendre plus
réalistes au regard de
l’environnement économique de
l’emprunteur. Ce qui pourrait
garantir une meilleure qualité des
travaux et un respect des délais
d’exécution.
Gouvernement
En
continu
Pérennité et durabilité des acquis Obtenir du Gouvernement
l’assurance (prévision budgétaire)
que des dispositions seront prises
pour la finalisation de la stratégie
d’entretien et de maintenance
courante des infrastructures en
cours de réalisation.
Gouvernement
En
continu
Gestion financière et comptable Exiger l’élaboration dès le
démarrage du projet d’un manuel
des procédures administratives
comptables et financières ainsi
qu’un logiciel comptable
performant pour une bonne
exécution financière.
Banque En
continu
V Notation globale du RAP
Volets et critères Notation*
VOLET A : PERTINENCE 4
Pertinence de l’objectif de développement du projet (II.A.1) 4
Pertinence de la conception du projet (II.A.2) 4
VOLET B : EFFICACITÉ 3
Objectif de développement (OD) (II.B.4) 3
VOLET C : EFFICIENCE 2.33
Respect du calendrier (II.C.1) 2
Efficience de l’utilisation des ressources (II.C.2) 2
Analyse coût-avantage (II.C.3) N.A
État d’avancement de l’exécution (IP) (II.C.4) 3
VOLET D : DURABILITÉ 3
Viabilité financière (II.D.1) 3
Durabilité institutionnelle et renforcement des capacités (II.D.2) 3
Appropriation et durabilité des partenariats (II.D.3) 3
Durabilité environnementale et sociale (II.D.4) 3
MOYENNE ARITHMETIQUE DES VOLETS 3.08
NOTE GLOBALE DE L’ACHEVEMENT DU PROJET S
20
VI Sigles et abréviations
Sigle Description
BEPE Bureau d’exécution du projet Education
BAD Banque africaine de développement
CAST Compte d’affectation spéciale du trésor
CPAF Centre permanent d’alphabétisation fonctionnelle
CEG Collège d’enseignement général
CSLP Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté
DECF Direction des écoles et centres de formation
DSP Document de stratégie par pays
MASA Ministère de l’agriculture et sécurité alimentaire
MENA Ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation
MESS Ministère des enseignements secondaire et supérieur
MJEFP Ministère de la jeunesse, de l’emploi et de la formation professionnelle
PAEN Projet d’Appui à l’éducation nationale
ONG Organisation non gouvernementale
PTF Partenaires techniques et financiers
UC Unité de Compte
VIH/SIDA Virus d’immunodéficience humaine/syndrome d’immunodéficience acquise