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Mvlw~fery (1986) 2, 16(~162 © Longman Group UK Ltd 1986 RESUMES Les soins intranataux dans une communaut6 rurale/t Haryana, Inde du Nord I. Walia De 1.000 naissances vires dans une communaut~ rurale en Inde du Nord le tiers des m~res ont ~t6 s~lectionn~es au hasard et interviewees pour constater les pratiques qui se rapportaient ~ leurs soins intranataux. 98% des femmes ont ~t6 accouch6es /t la maison, sur des couchettes faites localement et sur des draps sales et non lav6s. Plus de 50% des salles d'accouchement n'6taient pas ventil6es et avaient des murs en boue et un toit en chaume. Des accoucheuses traditionnelles dirigeaient 98% des accouchements. On a aper~u des probl~mes pour 7% des femmes et pour environ 9% des b~b6s. L'apprentissage A l'obst6trique: un exemple am6ricain Margaret Reid Le papier s'adresse ~t l'6ducation peu orthodoxe de la sage-femme profane am6ricaine, accoucheuse ~ la maison qui travaille d'habitude ill6galement. L'6duca- tion pour la sage-femme profane s'effectue le plus souvent en autodidacte et/ou par apprentissage plut6t que par l'6ducation formelle de coll~ge. En utilisant du mat6riel recueilli d'interviews et d'observations de sages-femmes profanes le papier d~crit l'induction de l'~tudiante dans le monde exp6rimental de la sage- femme profane, qui apprend son m6tier par les paroles, par le toucher et par la vue. On pr6tend que malgr6 la nature atypique de la situation de travail d'une sage-femme profane le compte-rendu peut nous aide ~t comprendre quelques- uns des proc6d6s g6n6raux qui se produisent dans l'6ducation de toute sage-femme. Un th~me de base du papier est que les sages-femmes profanes tentent de professionaliser, et en ce faisant, elles pourraient bien se trouver dans la n6cessit6 d'adapter leur entralnement aux m6thodes plus formelles qui sont maintenant standard pour les professions sanitaires orthodoxes. L'humanisation des couches--la r6ponse des institutions m6dicales aux demandes de change- ment faites par les femmes P. Romito Suivant la pression exercfe par les femmes, on a introduit dans les h6pitaux au cours de ces derni~res ann6es des changements qui paraissent bien "huma- niser" l'accouchement. Dans ce papier on se met d'accord dessus que ces changements sont apparents plut6t que r6els puisque lesdits changements ne mettent 160 pas en question le rapport de puissance entre l'expert et la femme en accouchement. Pour appuyer cette hypoth~se on va discuter deux sph~res de changement, /t savoir la th6orie de la fixation maternelle et la pr6sence du p6re dans la salle d'accouchement. On a accept~ et appliqu~ la th6orie de la 'fixation maternelle' dans les institutions m~dicales malgrfi son inconsistence scientifique. En plus de §a, les femmes ne sont pas libres de choisir comment et quand elles vont voir leur b6b6 car dans beaucoup d'h6pitaux on impose la fixation maternelle plut6t que de l'offrir. A cause des pressions exercfies par les femmes, on n'exclut plus les p6res de la salle d'accouchement. Bien que tant les femmes que les hommes appr6cient cette exp6rience les femmes restent toujours priv6es du droit de choisier la personne (pbre ou autre) qu'elles pr6f6rent avoir aupr6s d'elles pen- dant les couches. On pr6tend ainsi qu'on ne tient aucun compte du l'un des aspects essentiels du bien-6tre des femmes, la possibilit6 de faire des choix et ainsi de contr61er l'ambiance. Les caract~ristiques maternelles associ6es avec la dur6e de l'allaitement naturelle D. A. Jones, R. R. West et R. G. Newcombe On a interviewfi 1525 m~res peu aprbs l'accouchement dans un d~partement de maternit~ d'un h6pital g6n~ral r6gional. On a interrog6 chaque m~re au sujet de sa d6cision d'alimenter au biberon ou par allaitement maternel, ~ savoir quand la d6cision d6finitive a 6t6 prise, si elle avait chang~ d'avis, la raison pour son choix, les pr~f~rences de son mari et les pratiques d'alimentation de sa m~re. On a fait visite ~ chaque m+re allaitante (649) de nouveau douze mois plus tard pour en 6tablir la dur6e. Les facteurs (~tablis lors du premier interview) associ6s avec une longue dur~e d'allaitement maternel etaient: classe sociale sup6r- ieure, mari qui pr6f6rait l'allaitement maternel, m~re qui avait allait6 naturellement tous ses enfants, d6cision d'allaiter naturellement prise de bonne heure et opi- nion d6finie que l'allaitement maternel fitait meilleur pour le b6be. On devrait diriger une aide et un encouragement suppl6mentaires vers les mbres sans ces caract~ristiques. L'allaltement maternal des b~b~s diagnostiqu~s comme souffrants de la luxation cong~nltale de l'articulatlon de la hanche et trait~s au moyen de l'attelle von Rosen Gunnel Elander La s~paration d'une m~re de son b6b6 pendant les

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Mvlw~fery (1986) 2, 16(~162 © Longman Group UK Ltd 1986

RESUMES

Les s o i n s i n t r a n a t a u x d a n s u n e c o m m u n a u t 6 r u r a l e / t H a r y a n a , Inde d u N o r d

I. Wal ia

De 1.000 naissances vires dans une communaut~ rurale en Inde du Nord le tiers des m~res ont ~t6 s~lectionn~es au hasard et interviewees pour constater les prat iques qui se rappor ta ien t ~ leurs soins in t rana taux . 98% des femmes ont ~t6 accouch6es /t la maison, sur des couchettes faites localement et sur des draps sales et non lav6s. Plus de 50% des salles d ' accouchement n '6 ta ient pas ventil6es et avaient des murs en boue et un toit en chaume. Des accoucheuses traditionnelles dirigeaient 98% des accouchements. O n a aper~u des probl~mes pour 7% des femmes et pour environ 9% des b~b6s.

L ' a p p r e n t i s s a g e A l ' o b s t 6 t r i q u e : un e x e m p l e a m 6 r i c a i n

Margare t Reid

Le papier s'adresse ~t l '6ducat ion peu orthodoxe de la sage-femme profane am6ricaine, accoucheuse ~ la maison qui travaille d ' hab i tude ill6galement. L '6duca- tion pour la sage-femme profane s'effectue le plus souvent en autodidacte et /ou par apprentissage plut6t que par l '6ducat ion formelle de coll~ge. En utilisant du mat6riel recueilli d ' interviews et d 'observations de sages-femmes profanes le papier d~crit l ' induct ion de l '~tudiante dans le monde exp6rimental de la sage- femme profane, qui apprend son m6tier pa r les paroles, par le toucher et pa r la vue.

O n pr6tend que malgr6 la na tu re atypique de la situation de travail d 'une sage-femme profane le compte- rendu peut nous aide ~t comprendre quelques- uns des proc6d6s g6n6raux qui se produisent dans l '6ducat ion de toute sage-femme. U n th~me de base du papier est que les sages-femmes profanes tentent de professionaliser, et en ce faisant, elles pourra ient bien se trouver dans la n6cessit6 d ' a d a p t e r leur en t ra lnement aux m6thodes plus formelles qui sont m a i n t e n a n t s tandard pour les professions sanitaires orthodoxes.

L ' h u m a n i s a t i o n d e s c o u c h e s - - l a r 6 p o n s e d e s i n s t i t u t i o n s m 6 d i c a l e s a u x d e m a n d e s de c h a n g e - m e n t f a i t e s p a r l e s f e m m e s

P. Romi to

Suivant la pression exercfe par les femmes, on a introdui t dans les h6pi taux au cours de ces derni~res ann6es des changements qui paraissent bien " h u m a - niser" l 'accouchement . Dans ce papier on se met d 'accord dessus que ces changements sont apparents plut6t que r6els puisque lesdits changements ne met ten t

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pas en question le rappor t de puissance entre l 'expert et la femme en accouchement. Pour appuyer cette hypoth~se on va discuter deux sph~res de changement , /t savoir la th6orie de la fixation maternel le et la pr6sence du p6re dans la salle d 'accouchement . O n a accept~ et appliqu~ la th6orie de la 'f ixation maternel le ' dans les insti tutions m~dicales malgrfi son inconsistence scientifique. En plus de §a, les femmes ne sont pas libres de choisir comment et quand elles vont voir leur b6b6 car dans beaucoup d 'h6pi taux on impose la fixation maternel le plut6t que de l'offrir. A cause des pressions exercfies pa r les femmes, on n 'exclut plus les p6res de la salle d 'accouchement . Bien que tan t les femmes que les hommes appr6cient cette exp6rience les femmes restent toujours priv6es du droit de choisier la personne (pbre ou autre) qu'elles pr6f6rent avoir aupr6s d'elles pen- dan t les couches.

On pr6tend ainsi qu ' on ne t ient aucun compte du l 'un des aspects essentiels du bien-6tre des femmes, la possibilit6 de faire des choix et ainsi de contr61er l ' ambiance.

L e s c a r a c t ~ r i s t i q u e s m a t e r n e l l e s a s s o c i 6 e s a v e c la d u r 6 e de l ' a l l a i t e m e n t n a t u r e l l e

D. A. Jones, R. R. West et R. G. Newcombe

O n a interviewfi 1525 m~res peu aprbs l ' accouchement dans un d~par tement de maternit~ d ' un h6pi ta l g6n~ral r6gional. O n a interrog6 chaque m~re au sujet de sa d6cision d ' a l imente r au biberon ou pa r a l la i tement maternel , ~ savoir quand la d6cision d6finitive a 6t6 prise, si elle avai t chang~ d'avis, la raison pour son choix, les pr~f~rences de son mar i et les prat iques d ' a l imenta t ion de sa m~re. O n a fait visite ~ chaque m+re al la i tante (649) de nouveau douze mois plus tard pour en 6tablir la dur6e. Les facteurs (~tablis lors du premier interview) associ6s avec une longue dur~e d 'a l la i tement materne l etaient: classe sociale sup6r- ieure, mar i qui pr6f6rait l 'a l la i tement maternel , m~re qui avait allait6 na ture l lement tous ses enfants, d6cision d 'al lai ter na ture l lement prise de bonne heure et opi- nion d6finie que l 'a l la i tement maternel fitait meil leur pour le b6be. O n devrai t diriger une aide et un encouragement suppl6mentaires vers les mbres sans ces caract~ristiques.

L ' a l l a l t e m e n t m a t e r n a l d e s b ~ b ~ s d i a g n o s t i q u ~ s c o m m e s o u f f r a n t s de la l u x a t i o n c o n g ~ n l t a l e d e l ' a r t i c u l a t l o n d e la h a n c h e et t r a i t ~ s a u m o y e n d e l ' a t t e l l e v o n R o s e n

Gunnel E lander

La s~paration d 'une m~re de son b6b6 pendan t les

MIDWIFERY 161

couches peut influer d~favorablement sur les possibi- lit~s de l 'a l la i tement materne l r~ussi. Pour 6tablir si un t ra i tement pendan t la toute premiere enfance qui n ' a pas pour suite ladite s6parat ion a un effet semblable, on a compar6 le taux d ' a l l a i t ement maternel de 30 b~b6s qui souffraient de la hanche instable ou lux6e, qu ' on avai t trait~e au moyen d ' une attelle yon Rosen pendan t

6 ~ 12 semaines, avec le taux chez 113 b6bfs de contr61e de plein terme et en bonne sant6 s61ectionn6s au hasard. Globalement le groupe aux attelles avait moins de r~ussite avec l 'a l la i tement materne l mais ceci peut bien 6tre une r~flexion de l ' accouchement compliqu6, qui 6tait plus commun chez ce groupe-ci, plut6t que de l 'emploi m6me des attelles.

162 MIDWIFERY

RESUMENES E1 c u i d a d o i n t r a n a t a l e n u n a c o m u n i d a d r u r a l e n H a r y a n a , I n d i a d e l N o t r e

I. Wal ia

De 1.000 nacimientos vivos consecutivos en una com- unidad rural en Ind ia del Norte una tercera parte de las madres fueron seleccionadas al azar y entrevistas pa ra averiguar pr~cticas relacionadas a su cuidado in t rana- tal. 98% de las mujeres se pa r tea ron en casa, en camitas fechas localmente y sobre ropa sucia y no lavada. M~s de 50% de las salas de parto no eran venti ladas y tenian muros de tapia y techado de paja. Parteras tradicio- nales conducian 98~o de los partos. Problemas fueron observados pa ra 7~/o de las mujeres y aproximada- mente 9 % de los infantes.

A p r e n d i z a j e e n p a r t e r i a : U n e j e m p l o a m e r i c a n a

Margare t Reid

E1 documento aborda la educaci6n heterodoxa de la par tera no profesional americana, comadrona en casa que t raba ja en general ilegalmente. La educaci6n parR la par tera no profesional se efectua m~ts frecuentemente en au todidac ta y/o por aprendizaje m~ts que por educaci6n formal de colegio. Empleando material de entrevistas y observaciones de par teras no profesionales el documento describe la inducci6n de la estudiante en el mundo exper imental de la pa r te ra no profesional que aprende su profesi6n por el hablar , el tocar y la vista.

Se pret iende que a pesar de la n a t u r a atlpica de la situaci6n de t rabajo de la par te ra no profesional el cuento puede ayudarnos a comprender algunos de los procesos m/ts generales que ocurren en la educaci6n de cualquiera partera. U n tema b/tsico del documento es que las parteras no profesionales estfin ten tando de profesionalizar, y asi haciendo, t endr ian quiz/t que adap ta r su instrucci6n a los m~todos m/ts formales que son ahora la norma para las profesiones sanitarias ortodoxas.

La h u m a n i z a c i 6 n de l p a r t o - - l a r e s p u e s t a de l a s i n s t i t u c i o n e s m 6 d i c a s a l a s d e m a n d a s de c a m b i o h e c h a s p o t m u j e r e s

P. Romi to

Siguiendo la presi6n de la par te de mnjeres, se h a n introducido en hospitales en los afios recientes cambios que parecen " h u m a n i z a r " el parto. En este documento se pone de acuerdo que estos cambios son aparentes mils que verdaderos pues los cambios no meten en cuesti6n la relaci6n de potencia entre el experto y la par tur ienta . Para apoyar este a rgumento se discutarfin dos esferas de cambio, la teoria de fijaci6n m a t e r na y la presencia del padre en la sala de parto. La teoria de 'fijaci6n mate rna ' ha sido recibida y apl icada en las instituciones mfidicas no obstante su inconsistencia cientifica. Y

adem~is, las mujeres no son libres de escoger c6mo y cu~indo van a v e r a su infante pues en muchos hospitales se impone la fijaci6n ma te rna m~ts que se ofrece. A causa de presiones de la par te de mujeres, los padres no quedan todavia excluidos de la sala de parto. Aunque mujeres y hombres aprecian esta experiencia las mujeres quedan todavia privadas del derecho de escoger qufi persona (el padre otra persona) prefieren tener cerca de ellas duran te el parto.

Se pret iende que no se tiene en cuenta uno de los aspectos esenciales del bienestar de las mujeres, la posibilidad de hacer escogimientos y asi de controlar el ambiente.

C a r a c t e r i s t i c a s m a t e r n a s a s o c i a d a s c o n la d u r a - c i 6 n de l a l a c t a n c i a m a t e r n a

D. A. Jones, R. R. West y R. G. Newcombe

1525 madres fueron entrevistas poco t iempo despues del parto en un depar t amento de ma te rn idad de un hospital general regional. Cada madre fue in ter rogada sobre su decisi6n de a l imentar con el b iber6n o con lactancia mate rna , cu~indo se hizo la decisidn defini- tiva, si hab ia cambiado de opini6n, la raz6n de su eleccidn, las preferencias de su mar ido y las prficticas de al imentaci6n de su madre. Cada madre que daba lactancia ma t e rna (649) fue visitada de nuevo doce meses mgts tarde pa ra establecer la duraci6n. Factores (establecidos a la pr imera entrevista) asociados con una larga duracidn de laetancia ma te rna eran: clase social superior, mar ido que preferia la lactancia materna , madre que hab la lactado a todos sus nifios, decisi6n pronta de lactar na tu ra lmen te y opini6n definida que la lactancia ma t e rna era mejor para el infante. Se deber lan dirigir asistencia y estimulo suplementarios hacia las madres sin estas caracteristicas.

La l a c t a n c i a m a t e r n a de i n f a n t e s d i a g n o s t i c a d o s c o m o s u f r i e n d o de la d i s l o c a c i 6 n c o n g 6 n i t a de l a a r t i c u l a c i 6 n d e l a c a d e r a y t r a t a d o s c o n la f 6 r u l a v o n R o s e n

Gunnel Elander

La separacidn de una madre de su infante duran te el puerper io puede influir adversamente las posibilidades de ~xito de la lactancia materna . Para establecer si tiene un efecto semejante un t ra tamiento duran te la pr imera infancia que no ocasiona la separaci6n, la raz6n de lactancia m a t e r n a de 30 infantes con cadera inestable y/o dislocada t r a t ada con f~rula von Rosen duran te 6 a 12 semanas fue comparada con la raz6n en 113 infantes de control de pleno t~rmino y en buena sanidad seleccionados al azar. Todo considerado, el grupo con f~rulas tenia menos ~xito con la lactancia materna , pero esto puede ser una reflexidn del parto complicado que resul taba m~s comfin en este grupo, masque del empleo mismo de f~rulas.