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&WILLIAM KATELE MARIAGE

COMMENT GARDER SON NATUREL LORSQUE DES MILLIARDS D’YEUX VOUS OBSERVENT ?

LES AMOUREUX DE LA COURONNE, VENUS SALUER LA FOULE, SE SONT EMBRASSÉS FURTIVEMENT, MAIS

À DEUX REPRISES – UNE PREMIÈRE ! –, SUR LE CÉLÈBRE BALCON DE BUCKINGHAM PALACE.KISS ME TENDER...ILS SCELLENT LEUR AMOUR EN PUBLIC

Une minute de retard sur l’horaire protocolaire, certes, mais deux baisers pour le prix d’un. La foule respire. William perpétue la tradition initiée par ses parents en 1981 – et entre même dans l’Histoire ! – en effleurant à

deux reprises les lèvres de son épouse. Les milliards de téléspecta-teurs, et le million de badauds qui a afflué depuis des heures au pied de Buckingham Palace, attendaient avec impatience le clou de ce spec-tacle décidément royal. A 14 h 26, donc, les jeunes époux écartent le voilage du Salon central et apparaissent sur le célèbre balcon. En voyant l’étendue de la foule, Kate écarquille les yeux. « Waouh ! », lâche celle qui, d’habitude tout en contrôle, prend subitement conscience de sa nouvelle popularité. Elisabeth II et le prince Philip

saluent aux côtés du couple. Moins rompus à l’exercice, mais parfaitement à l’aise, les parents de la mariée, Carole et Michael Middleton, sa sœur, Philippa, et son frère, James, se piquent au jeu. Le prince Harry est là aussi. Son père, Charles, tient dans ses bras Eliza, la petite-fille de son épouse, Camilla. Les minidemoiselles d’honneur et les petits pages en culottes courtes animent le tableau. Kate est heureuse. Sourit, rougit même légèrement au premier baiser de son époux. Après avoir échangé quelques impressions, ils s’em-brassent à nouveau. Seuls au monde. Presque. Kate a toujours trouvé William « sexy » en uniforme. Il a choisi l’habit rouge des gardes irlandais. Pour deux rouges baisers. �

FRÉDÉRIQUE DUPRÉ

Elisabeth et le prince

Philip – ici aux côtés des

frères et sœur des mariés –

ne se montrent sur ce

balcon qu’à l’occasion des

ma riages ou, une fois

par an, lors de la parade

aérienne en l’honneur de

l’anniversaire de la reine.

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DANS L’ HISTOIRE...

De la place monte une clameur assourdissante qui gronde comme un ciel d’orage. « Un baiser ! Un baiser ! », réclame la foule. L’héritier du trône se tourne vers sa mère, la reine Elisabeth II, et, du re-gard, cherche son assentiment. La souveraine acquiesce d’un léger signe de tête… Les lèvres de Charles et Diana se touchent, furtivement. Le prince et la princesse de Galles entrent alors dans l’histoire de la monarchie comme le premier couple à s’être jamais embrassé au balcon du palais – avant eux, les jeunes mariés de la maison Windsor avaient, dans les mêmes circonstances, toujours prudemment gardé leur quant-à-soi. Ce 29 juillet 1981, l’image fait le tour du monde et scelle, croit-on alors, la promesse d’un conte de fées moderne. Cinq ans (et quelques désillusions) plus tard, ce sera au tour du prince Andrew et de son épouse, Sarah, fraîchement élevés au titre de duc et duchesse d’York, de faire à nouveau la démonstration du royal kiss. Devenu, depuis, une tradition…

En haut, à dr. : Charles

et Diana, les premiers à

s’être embrassés publi-

quement au balcon de

Bucking ham. De haut en

bas : retenue de rigueur

pour Elisabeth et Philip,

près de quarante-cinq ans

plus tôt. En 1986, baiser

passion né entre le duc et

la duchesse d’York, sous

les yeux de la reine mère et

du jeune prince Edward.

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UNE PARADE ROYALE !LE BALCON ET SES BAISERS

DE TRADITION RÉCENTE, C’EST LE MOMENT LE PLUS ATTENDU DE LA FOULE

LE MARIAGE EN VIDÉO SUR

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Un peu de spontanéité dans cette journée si minutée ! Preuve de leur décontraction, après s’être dit « I will » à 11 h 16 (heure locale),

et s’être embrassés au balcon à 13 h 26, les amoureux se sont autorisé une incartade surprise dans le programme calibré par le protocole. C’est ainsi que les badauds, qui n’avaient pas quitté le quartier de Buckin-gham à 14 h 45, ont pu acclamer les jeunes époux, échappés en trombe du palais royal après le vin d’honneur offert par la reine Elisabeth II, pour rejoindre Clarence House, la résidence du prince Charles, à quelques dizaines de mètres de là. Complice des mani-gances de son fils et de sa belle-fille, le prince

de Galles avait exceptionnellement accepté de leur prêter l’Aston Martin DB6 cabriolet bleu nuit que sa mère lui avait offerte pour son vingt-et-unième anniversaire (et qui, symbole de son engagement écologiste, roule au bioé-thanol E100, produit à partir de vin blanc !). Conduit par William, paré d’une plaque d’im-matriculation « Just Wed » (l’équivalent de « just married »), d’un « L » de jeune conduc-teur et de multiples ballons de baudruche multicolores, le véhicule avait fière allure. A son bord, au côté de son mari, voile et cheveux au vent, Kate laissait éclater sa joie, affranchie – pour quelques brèves minutes – du poids des convenances et de l’étiquette. �

AMÉLIE DE MENOU

SO CHIC L’ESCAPADE SURPRISE EN ASTON MARTINPERSONNE NE S’Y ATTENDAIT. EN PLEIN APRÈS-MIDI, ALORS QUE

LES FESTIVITÉS BATTAIENT LEUR PLEIN AU PALAIS ROYAL, LES JEUNES

ÉPOUX SE SONT OFFERT UNE FURTIVE VIRÉE SUR LE MALL…

« L » comme « Lovers »…

Titulaire du permis de conduire

depuis de longues années, William

ne méritait pas ce « L » des jeunes

conducteurs, fixé à la calandre

de l’Aston Martin paternelle. Mais

c’est sans doute la toute première

fois que le prince Charles, peu enclin

à lâcher le volant de son bolide, le

confie à un autre conducteur…

Charles avait conduit ce cabriolet pour Diana, en 1982

(en haut), puis pour Camilla, en 2003 (en bas).

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ASTRO VIPLE MARIAGE

CATHERINE &WILLIAMCE QUE LEUR RÉSERVENT LES ASTRES

Le mariage de la décennie, unissant la jeune roturière au noble prince, se présente sous des auspices astro-logiques vivifiants : six éléments

planétaires se trouvent en Bélier le 29 avril, en conflit avec Saturne (symbolisant le mariage) et Pluton, qui, en Capricorne, représente la richesse historique et culturelle d’un pays, ses « archives » morales et spirituelles.

CATHERINE une douce rebelleNée sous le signe du Capricorne (avec Lune en Cancer), la duchesse de Cambridge est dotée d’un pragmatisme ambitieux par le Capricorne, d’une tendre féminité par le Cancer. Avec Vénus en Verseau, elle est une authentique démocrate, qui croit à l’égalité des chances entre les êtres, au progrès, à la liberté.Bien dans son corps et dans son époque, elle a séduit celui qui est devenu son époux le 29 avril, par ses qualités de sportive, sa chaleur humaine et son sex-appeal. Peu encline au « show », elle ressemble astro logiquement à sa belle-mère. (Lady Di avait, rappelons-le, le Soleil en Cancer, Saturne en Capricorne et la Lune en Verseau). Comme elle, Kate a une photogénie exceptionnelle, qui lui permet d’être toujours à son avantage. Et de se soustraire aux yeux du public quand il le faut. Elle attirera les médias par ce mélange de réserve et d’exubérante spontanéité.

WILLIAM un possessif conservateurQuant à l’aîné des héritiers Windsor (Lune en Cancer, et Soleil tout juste entré dans ce signe, à sa naissance, le 21 juin), il voit en sa future épouse, une amante avant tout (charnelle Vénus en Taureau), une future mère capable d’autorité (tendre, protectrice, peu conformiste), mais aussi une femme « poli tique » capable de tenir un haut rang dans la vie de son pays, sans perdre son sang-froid.La sensualité de sa future épouse répond à ses aspirations, certes. Mais il sent aussi qu’elle deviendra sa meilleure conseillère, en stratégie, en diplomatie, en initiatives carita tives. Elle aura à cœur d’améliorer le sort des plus défavorisés. Et la conjoncture actuelle –Uranus en Bélier – se prête à plus de justice.

ILS FERONT DU PROTOCOLE UN ALLIÉSi Kate verra son pouvoir augmenter par son mariage, elle risque de se sentir limitée par la dynastie des Windsor, ses lois, son protocole rigides. Elle s’en accommodera (Lune Cancer : respect de la tradition) mais son intelligence et son originalité lui permettront de prononcer de petites phrases qui feront leur effet, d’argumenter ses jugements, avec subtilité.Ce discernement lui sera utile dans quelque temps (lorsque Vénus progressée se trouvera au carré de Mars, de Saturne et de Pluton, chez Kate). Une épreuve du feu pour les futurs époux, qui peut les hisser vers de lourdes responsabilités, sous une conjoncture tourmentée. Kate et William découvriront ce qu’est un empire millénaire, et qu’être à son service n’est pas aussi facile qu’on le croit…Mais foin de morosité ! Ces épousailles s’inscrivent en lettres d’or dans l’histoire des Britanniques, qui ont pleuré leur princesse des cœurs depuis sa fatale disparition, le 31 août 1997. Pour la première fois, depuis quatorze ans, l’allégresse s’est substituée au chagrin.

Si leurs personnalités sont complémentaires, ils partagent

un même goût de la discrétion et de la simplicité.

CES DEUX CARACTÈRES BIEN

TREMPÉS SAURONT RELEVER TOUS

LES DÉFIS ET LES ÉPREUVES

QUI NE MANQUERONT PAS DE

SE PRÉSENTER À EUX.

PAR SARA SAND

KC

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