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B R E TA G N Ee-SantéGCS
La lettre du GCSe-Santé Bretagne
n°10 - Octobre 2013
EditorialC’est désormais l’heure de vérité : l’équipe du GCS est au complet depuis l’été dernier. Forte des compé-tences de 10 professionnels, c’est avec un état d’es-prit conquérant qu’elle ambitionne de mener à bien les projets de la communauté de santé bretonne.La télémédecine est au cœur des actions du GCS, avec la poursuite des chantiers régionaux sur la té-léradiologie, les patients détenus et les territoires in-sulaires. Le GCS propose également d’accompagner les projets qui seront retenus dans le cadre de l’appel à projets télémédecine 2013 de l’ARS Bretagne. La sécurité des systèmes d’information et la confi-dentialité (enjeux CNIL) arrivent aussi au premier plan, notamment dans le contexte du programme « Hôpital numérique ». Dans le cadre de cette dé-marche, le GCS prévoit d’intervenir auprès de ses adhérents, en particulier pour les accompagner dans l’atteinte des prérequis nécessaires à tout finance-ment éventuel.
Agenda du GCS
Assemblée GénéraleVendredi 15 novembre 2013
Brest, Lorient et Rennes
Journée régionale Téléradiologie
Jeudi 16 janvier 2014Rennes
SommaireActualités du GCS ............................p.2• Interview de Guillaume Laurent, administrateur du
GCS e-Santé Bretagne• De nouveaux recrutements pour l’équipe
opérationnelle
La vie des projets .............................p.4 • Messageries sécurisées pharmacies• 3 nouveaux bassins de santé dans la démarche
DMP• En route vers le réseau BIPS 2• Le Dossier Régional Transfusionnel (DRT)• Un référentiel commun pour les 4 SAMU• Retour sur la Journée Régionale Sécurité• Accompagnement du GCS et de l’ARS pour le
programme Hôpital Numérique• Déploiement d’ORIS• En bref...
La e-santé ici et ailleurs ...................p.8• Agenda national• Une base de données publique sur les médicaments• Rapport sur la gouvernance et l’utilisation des
données de santé
Enfin, l’année 2014 verra le champ d’activité du GCS s’élargir au secteur médico-social, avec une cartographie des usages et des moyens qui sont en place dans les établissements et réseaux de prise en charge de personnes âgées et personnes handi-capées. Nous espérons ainsi pouvoir proposer des outils partagés adaptés aux besoins.Nous souhaitons saluer le départ prochain de Guillaume LAURENT, appelé à d’autres fonctions. En tant qu’Administrateur, il aura, pendant trois années, porté haut les couleurs du GCS, affichant dynamisme, conviction et ouverture d’esprit. Il a ainsi permis de consolider notre structure de coopération, en termes de gouvernance et de stratégie au niveau régional.
Serge RAOULT - Administrateur adjointDr Eric HENRY - Administrateur adjointOlivier VANTORRE - Directeur
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Actualités du GCS
Interview de Guillaume Laurent, administrateur du GCS e-Santé Bretagne
Quelles ont été les principales évolutions depuis la création du GCS en 2007 ?Avec le schéma directeur et le CPOM (contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens), nous disposons d’une feuille de route qui trace les grandes orientations
stratégiques sur cinq ans. Grâce à l’implication de l’ARS, de l’ASIP Santé, mais aussi par la contribution annuelle de ses adhérents, le GCS a acquis une marge de manœuvre financière. Par ailleurs, il me semble que nous sommes dans une relation équilibrée avec l’ARS, qui nous considère comme un partenaire de premier plan pour développer la télémédecine et la e-santé en Bretagne. Notre positionnement favorise une véritable liberté d’expression pour nos adhérents, ce qui nous permet d’agir comme une courroie de transmission entre les professionnels de santé et l’ARS.
En termes de gouvernance, le GCS a connu d’importantes évolutions depuis octobre 2011. Avec la révision de la convention constitutive, les adhérents sont davantage impliqués dans les prises de décision, à différents niveaux. D’autre part, nous avons réussi à maintenir un équilibre entre les cinq collèges constitutifs du GCS (établissements de santé et médico-sociaux publics, établissements privés à but non lucratif et privés de droit commercial, professionnels libéraux, réseaux de santé).
Enfin, la croissance de l’équipe du GCS illustre bien la montée en puissance de la structure. De 2 salariés à sa création en 2007, l’équipe atteint désormais 10 personnes. Notre champ de compétences s’en voit élargi, mais le GCS demeure une structure légère
d’accompagnement et de coordination. Notre modèle sollicite les compétences de prestataires spécialisés, et des membres du GCS, via des personnels mis à disposition, qui permettent de compléter ponctuellement l’effectif opérationnel.
Quels sont selon vous les projets marquants du GCS ?Au niveau des infrastructures, c’est sans aucun doute le BIPS qui a marqué les dernières années. Maillon essentiel de l’échange de données, il a notamment permis la mise en place du RUBIS et du CREBEN pour les échanges d’images médicales. Le premier projet historique du GCS, la messagerie sécurisée, obtient quant à lui de bons résultats en termes de volume d’échanges.
D’autres services comme ORIS, le DMP et les dossiers réseaux de cancérologie sont des éléments fédérateurs qui ouvrent de nouvelles collaborations entre le public et le privé.
Enfin, le développement actuel des projets de télémédecine marque une nouvelle étape dans les projets du GCS. Il s’agit toujours de répondre aux besoins de santé publique, et nous bénéficions désormais d’un réel soutien et d’une stratégie forte au niveau national.Que vous ont apporté ces fonctions d’administrateur, à titre personnel ?Ce mandat m’a permis de confirmer que l’union fait la force ! La Bretagne est une terre favorable à la coopération : il existe, depuis longtemps, des habitudes d’échanges et de travail en commun, au-delà des territoires de santé et des différences public/privé. C’est un contexte facilitant pour nos projets.
De plus, pour avancer sur des bases solides, nous avons recherché en permanence le consensus, à défaut d’une unanimité rarement possible. Ce fonctionnement engendre de nombreuses discussions, parfois des désaccords, mais il est utile sur le long terme, afin de développer des projets solides et pérennes.
Enfin, d’un point de vue plus personnel, mes rencontres avec les équipes informatiques et les
Après 3 ans de mandat d’administrateur, Guillaume Laurent dresse le bilan : essor de la télémédecine, nouvelles infrastructures et travail collaboratif ; retour sur les projets marquants et les évolutions du GCS e-Santé Bretagne.
« Notre positionnement
favorise une véritable liberté
d’expression pour nos adhérents »
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Actualités du GCS
professionnels de santé de la région, les organismes de régulation tels l’ARS et l’ASIP Santé, m’ont apporté une diversité et une richesse de contacts au niveau régional et national.
Quels sont les enjeux à venir pour le GCS ? Selon moi, la priorité consiste à rester vigilant afin que le GCS ne soit pas victime de son succès. La mise en place d’une stratégie nationale en e-santé, sous l’égide de la DGOS, constitue une véritable opportunité. C’est une période très favorable pour le GCS. Mais il doit rester centré sur des axes prioritaires
(infrastructures, métiers, services et usages) pour éviter le risque de dispersion.
Il faudra aussi maintenir l’unité entre toutes les composantes du GCS, car la structure ne peut pas vivre sans l’implication forte de ses membres. Toujours dans cet esprit de cohésion, le GCS doit aussi garantir l’homogénéité, la sécurité et l’interopérabilité technique et fonctionnelle des outils. Ceci assure une cohérence au niveau régional et évite le « chacun pour soi ».
De nouveaux recrutements pour l’équipe opérationnelle L’équipe opérationnelle du GCS s’enrichit cette année de trois nouveaux chefs de projet et d’une chargée de communication. Christian RIOU est le nouveau chef de projet Sécurité. Il prendra en charge les projets d’accompagnement à la politique de sécurité régionale et mettra en oeuvre des actions de sensibilisation à la sécurité des SI.Coralie DEBONNE, chef de projet Métiers, est en
Olivier VANTORREDirecteur
Hélène BRICAUDChargée de communication
Isabelle BRAGARDAssistante de gestion
Bruno BALCON
Christian RIOU
Pôle Infrastructure et Sécurité
Chefs de projet Infrastructure et Sécurité
François GRANGERE
Pierre BAREL
Gwenaëlle LE GARREC
Pôle Services et Usages
Chefs de projet e-Santé
Stéphanie QUIGUER
Coralie DEBONNE
Pôle Métiers
Chefs de projet Métiers
charge des projets SAMU, Télémédecine insulaires et Télémédecine détenus. Gwenaëlle LE GARREC, chef de projet e-Santé, s’occupe quant à elle des projets dans le secteur médico-social.Hélène BRICAUD, chargée de communication, gère l’accompagnement des projets et la communication institutionnelle du GCS.
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La vie des projetsLe
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Déployé depuis mars 2012 sur le territoire de santé n°4 (CH Bretagne Atlantique, CH Ploërmel, Clinique Océane, EPSM du Morbihan et professionnels de santé libéraux) ainsi que sur le bassin rennais
autour du Pôle Saint Hélier (SSR), le DMP entre aujourd’hui en Bretagne dans une seconde phase de déploiement. En effet, l’appel à candidatures lancé en janvier 2013 auprès des adhérents du GCS e-Santé Bretagne, a permis d’identifier trois autres bassins de santé pour lesquels une dynamique ville hôpital autour du DMP pouvait être initiée à court ou moyen termes : territoire 3 (Lorient), territoire 8 (Pontivy) et l’ouest du territoire 5 (Montfort-sur-Meu, St-Méen-le-Grand).
Ainsi ,dans les prochains mois, les profession-nels de santé libéraux et établissements pu-blics et privés de ces bassins entreront dans la démarche.
nouveaux bassins de santé dans la démarche Dossier Médical Personnel
D’autre part, afin d’anticiper les orientations ministérielles devant intervenir d’ici à la fin de l’année pour un DMP de 2ème génération ouvert au secteur médico-social, nous commençons dès aujourd’hui à en tester le déploiement en EHPAD. L’objectif de ce pilote est d’expérimenter la consultation du DLU (Dossier de Liaison d’Urgence) produit par les EHPAD pour chacun de leurs résidents, par les médecins régulateurs du SAMU 56. Cette consultation de dossier pourra être une aide précieuse à leurs prises de décisions.
Pour toute information complémentaire, vous pouvez contacter le chef de projet, Pierre BAREL : [email protected]
En mai 2013, nous lancions le projet de déploiement de la messagerie sécurisée Télésanté Bretagne auprès des pharmacies d’officines de la
région, soit 1 100 pharmacies, avec l’objectif d’équiper rapidement chacune d’entre-elles d’un compte de messagerie.
Au 30 septembre, après une dizaine de réunions dans nos 4 départements, plus de 200 pharmacies disposent déjà de leur adresse, soit une officine sur 5. Lucien Désert, pharmacien et président de l’URPB (Union Régionale des Pharmaciens Bretons), explique : « Ne pas pouvoir communiquer par messagerie sécurisée à l’heure actuelle est une véritable perte de chance pour l’officine. Echanger avec un médecin sur un patient, communiquer à l’intérieur d’un pôle de santé, correspondre avec les
Messageries sécurisées pharmaciesétablissements et les laboratoires ; à partir du moment où des données de santé sont en jeu, l’outil de transmission utilisé doit garantir leur protection. Face à cette nécessité, l’URPB, en partenariat avec le GCS e-Santé Bretagne, accompagne tous les pharmaciens bretons dans cette utilisation».
Envoi d’une brochure d’information, d’un courrier co-signé par les deux structures ou encore d’un coupon d’inscription, une phase de communication massive a été mise en œuvre par l’URPS Pharmaciens et le GCS en octobre dernier. Celle-ci permettra de déployer davantage ce service sur le territoire breton et d’en développer l’usage par la profession.
Pour toute information complémentaire, vous pouvez contacter le chef de projet, Pierre BAREL : [email protected]
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La vie des projets
En route vers le réseau BIPS 2
Le marché BIPS a été notifié il y a 4 ans et des déploiements continuent à être lancés. Ces chantiers s’ouvrent aussi bien dans des contextes publics que privés. Toujours vigilant quant à l’exploitation du BIPS par ses opérateurs, le Comité de Groupement récemment réuni a de nouveau affirmé le rôle stratégique du BIPS dans l’Espace Numérique Régional de Santé (ENRS). En parallèle, le projet BIPS 2, lancé début 2013, continue de progresser.
BIPS 2, un projet en rupture technologiqueAprès avoir recensé le besoin en territoire et établi le schéma directeur régional, le Comité de Projet BIPS 2 travaille désormais au futur marché en rédigeant sa consultation. En parallèle, le GCS a présenté durant le mois d’octobre les points-clés du projet en territoire. Ces présentations se sont déroulées lors d’un tour de Bretagne en 7 présentations plénières, du 7 au 11 octobre 2013. Jalons importants dans ce projet, ces rencontres ont permis d’expliquer et d’échanger autour d’un projet BIPS 2 en rupture technologique avec son prédécesseur.Il propose un débit compris entre 512 kb/s et plus de 100 mb/s, en fonction de la localisation. Fiable et sécurisé, ce réseau privatif permet de maîtriser le trajet des données.
Le BIPS (Breizh IP Santé), infrastructure de connectivité IP à haut et très haut débit, est l’un des projets historiques du GCS. Nouveau tournant prévu en 2014 : une deuxième version de ce réseau sera mise en œuvre. Plus performant et plus fiable, il devrait entrer en service fin 2014.
Pour plus d’informations techniques ou stratégiques sur le passage au nouveau réseau BIPS 2, vous pouvez contacter le chef de projet Bruno BALCON : [email protected]
Un planning cible pour un BIPS 2 opérationnel fin 2014
• Décembre 2013 : Date cible de publication du DCE
• Mi-janvier 2014 : Remise des offres
• Mi-mars 2014 : notification marchés/lots
• Avril 2014 : Réunion de lancement et présentation en territoire
• Mi-avril 2014 - novembre 2014 : Déploiement
• Décembre 2014 : La communauté opère exclusivement sur BIPS 2
Véritable catalogue de services, il regroupe des outils comme la visio et la web-conférence Il accueille les outils de la communauté du GCS, comme par exemple le Réseau Breton d’Imagerie de Santé (RUBIS).
Le Dossier Régional Transfusionnel (DRT)Le projet DRT, lancé en mars 2013, est en cours de réalisation sur sa 1ère phase. Celle-ci a pour objectif de produire pour fin 2013 une expression de besoin détaillant et explicitant les besoins des cinq sites pilotes auditionnés (CHU Rennes, CHI de Cornouaille, CH St Brieuc, Clinique la Sagesse, CHP St Grégoire) mais également de l’Etablissement Français du Sang. Un cahier des charges pourra ensuite être validé et donnera lieu au lancement d’un appel d’offre en 2014 permettant d’étudier les solutions pouvant répondre au besoin breton sur la mise en place d’un Dossier régional Transfusionnel.
Pour tout renseignement, vous pouvez contacter François GRANGERE : [email protected]
Le projet de mise en œuvre d’un Système d’information commun aux 4 SAMU bretons entre dans sa phase opérationnelle. Le choix s’est porté sur la solution Centaure 15, et la première étape consiste à élaborer un référentiel commun aux 4 SAMU. Ceux-ci ont donc constitué des groupes de travail représentatifs de tous les profils utilisateurs de l’outil : médecins régulateurs hospitaliers, assistants de régulation médicale, médecins libéraux et secrétaires. L’animation et la mise en commun de ces travaux sont réalisées par 2 chefs de projet métier. Un premier groupe de 2 SAMU devrait basculer sur Centaure au 1er semestre 2014.
Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Coralie DEBONNE, [email protected]
Un référentiel commun pour les 4 SAMU
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La vie des projets
Retour sur la Journée Régionale Sécurité
La sécurité de l’information, au service de la construction d’espaces numériques de confiance, constitue l’un des enjeux majeurs pour la santé et le médico-social. Fort de ce constat, le GCS e-Santé Bretagne a organisé une Journée Régionale Sécurité, sous l’égide de l’ARS Bretagne et avec le concours du CHU de Rennes. Direction, ressources humaines, médecins et soignants, biomédical, systèmes d’information, SSI… Cette journée s’adressait à un public varié et large.
Présentation de la Politique Générale de Sécurité des Systèmes d’Information de Santé (PGSSI-S), protection des données à caractère personnel, guide pratique de la DGOS sur la démarche sécurité d’un
Un franc succès pour la 1ère édition de la Journée Régionale Sécurité, organisée par le GCS en collaboration avec le CHU de Rennes et l’ARS Bretagne. Près de 90 personnes étaient présentes à Rennes le 3 octobre dernier.
établissement de santé… La diversité des thèmes abordés a permis d’informer et de sensibiliser les professionnels de santé sur différents sujets en relation avec les projets régionaux et nationaux.
Nous avons récolté des retours positifs sur toutes ces interventions, et tout particulièrement sur la présentation de l’ARS et du GCS sur le programme Hôpital Numérique ainsi que sur la Carte multiservice du CHU de Rennes.
Parmi les suggestions de points à aborder lors d’une prochaine édition, on retrouve notamment les notions liées à la reprise et à la continuité d’activité (PRA/PCA), un retour d’expérience sur une démarche d’accréditation Hébergeur de Données de Santé (HDS), ou encore l’analyse de risques liés à la sécurité du système d’Information.Si vous souhaitez plus d’informations sur la sécurité des systèmes d’informations, vous pouvez contacter Christian RIOU, chef de projet sécurité : [email protected]
Accompagnement du GCS et de l’ARS sur le programme Hôpital Numérique
Le programme Hôpital Numérique, lancé fin 2011 par la DGOS, vise à rendre les systèmes d’information (SI) plus performants, en particulier en termes de qualité et de sécurité des soins. Grâce à une feuille de route sur 5 ans, il a pour
ambition d’amener l’ensemble des établissements de santé à un socle minimum permettant l’atteinte d’un niveau de maturité de leurs SI suffisant pour améliorer significativement la qualité, la sécurité des soins et la performance.Ce socle est composé de 3 pré-requis indispensables pour être éligible au programme :
• Identités-mouvements : s’assurer de la bonne identification du patient et de sa localisation,
• Fiabilité-disponibilité : prendre en compte le
caractère critique des applications et de leur disponibilité,
• Confidentialité : dans l’accès du professionnel de santé aux données personnelles de santé.
L’ARS et le GCS peuvent accompagner les établissements qui le souhaitent dans la mise en place et la validation des ces pré-requis. Il peut s’agir d’actions collectives (retour d’expérience…) ou d’un accompagnement individuel (usages de référentiels et d’outils, compétences externes).
Pour en savoir plus, vous pouvez contacter Christian RIOU, chef de projet Sécurité : [email protected]
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La vie des projets
Déploiement d’ORIS
En ce début d’automne 2013, le service ORIS est déployé sur plus de 77 établissements de santé (212 services MCO/HAD et 102 structures SSR/HAD sont déclarés en base de production) répartis sur 7 secteurs sanitaires. Le territoire de Saint Malo, dernier territoire actuellement en cours de déploiement sur la phase pilote du projet, intégrera le service ORIS durant le mois de novembre 2013.
Depuis le mois de juillet 2013, le nombre de demandes générées via ORIS dépasse le seuil des 2 000 demandes par mois. Nous observons également une constante augmentation du nombre d’utilisateurs (plus de 1 000 aujourd’hui) pour ce nouveau service.
Pour tout renseignement sur le déploiement, vous pouvez contacter le chef de projet, François GRANGERE : [email protected]
ORIS (Outil de Régulation des Inscriptions en SSR) un service d’aide à la régulation des demandes en SSR (Soin de Suite et de Réadaptation) et en HAD (Hôpital A Domicile). Lancé en 2010, cet outil est désormais opérationnel et assure une prise en charge globale des patients, en lien avec les filières de soins, les réseaux de soins, les partenaires sociaux et associatifs...
Services demandeurs Services récepteurs
• RUBIS, service régional de téléimagerieLe projet RUBIS est riche d’actualités. Catalysé par les exigences fortes et la sensibilité du Centre Régional Breton d’Expertise Neuroradiologique (CREBEN), de nouvelles évolutions ont été commandées par le GCS. ETIAM/SIB, maître d’œuvre du projet, propose de déployer dès 2014 sa nouvelle ergonomie «NEXUS 4» qui deviendra l’interface standard du RUBIS pour la communauté de santé bretonne. Celui-ci conforte par ailleurs sa position stratégique avec des statistiques d’échanges en constante progression. Contact : Bruno BALCON, [email protected]
• Résumé des Passages aux Urgences (RPU)Ce projet est toujours en cours de déploiement sur la Bretagne. Aujourd’hui 43% des établissements bretons, dotés d’un service d’urgence, a mis en place son connecteur RPU afin de remonter les données des urgences. En juillet 2014, l’objectif est d’avoir déployé 100% des connecteurs RPU sur la Bretagne.Contact : François GRANGERE, [email protected]
• Projet téléradiologie : Lancement des groupes de travail territoriauxDepuis janvier, le GCS accompagne le lancement de plusieurs sites pilotes de téléradiologie en Bretagne. En parallèle, des groupes de travail, composés de référents radiologues et des directions d’établissements de santé, sont mis en place dans chaque territoire de santé. Leur mission est de proposer des scénarios d’organisations de télémédecine adaptés aux besoins actuels et futurs. Lorsque ces groupes de travail territoriaux auront terminé le recensement des possibilités de prise en charge, un groupe de travail régional sera en mesure de proposer une ou plusieurs architecture(s) de gestion des besoins non couverts par les ressources territoriales et/ou nécessitant une articulation régionale. Cette articulation à trois niveaux permet de rester proche des dynamiques locales, mais aussi de compléter les démarches déjà mises en place dans certains bassins de santé.Contact : Stéphanie QUIGUER, [email protected]
En bref...
21, place Duguesclin 22000 Saint Brieuc - 02 96 33 59 07 - www.esante-bretagne.fr
La e-santé ici et ailleurs
Agenda nationalColloque Tic Santé 2014 : 10 ans d’innovations en e-santé et e-formation. Dans 10 ans... Quelles perspectives ?12 et 13 février 2014ICM (Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière) à l’hôpital de la Salpétrière, Paris 13Renseignements et inscriptions : [email protected]
3ème Congrès national sur la sécurité des systèmes d’information de santéDu 1er au 3 avril 2014Cité Plantagenêt, Le MansPour cette troisième édition, 16 conférences, 2 débats et une séquence « RSSI Santé : réalités et pros-pective » rythmeront les 3 jours. Agenda, planning et informations bientôt disponibles sur www.apssis.com
Une base de données publique sur les médicaments
Sous le pilotage de la direction générale de la santé, cette base de données publique des médicaments regroupe des données issues de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits
de santé (ANSM), de la Haute autorité de santé (HAS) et de l’Assurance maladie (CNAMTS). Elle fournit des informations sur tous les médicaments commercialisés sur le marché français ou dont l’arrêt de commercialisation date de moins de deux ans.
Sont répertoriés pour chaque médicament les indications, les précautions d’emploi, les contre-indications, les autorisations de mise sur le marché, le statut au regard de la commercialisation, le prix, le remboursement et des informations relatives à la sécurité d’emploi.
L’internaute pourra y déclarer un effet indésirable, dans le but d’améliorer les signalements des professionnels et des patients eux-mêmes.
En savoir plus : http://www.sante.gouv.fr/medicaments,1969.html
Rapport sur la gouver-nance et l’utilisation des données de santéPierre-Louis Bras, inspecteur général des affaires sociales (IGAS), récemment nommé secrétaire général des ministères chargés des affaires sociales, a remis ce jeudi 3 octobre 2013 à Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, le rapport sur « la gouvernance et l’utilisation des données de santé ».La ministre avait demandé en avril dernier des propositions pour mettre en place un dispositif d’accès et d’utilisation des bases de données médico-administratives, adapté aux besoins de santé publique et de sécurité sanitaire, dans des conditions fiables et sécurisées, respectant notamment le strict anonymat des patients.
Ce rapport s’inscrit dans le cadre plus général de la réflexion menée sur l’ouverture de l’accès aux données de santé
En savoir plus : http://www.sante.gouv.fr/rapport-sur-la-gouvernance-et-l-utilisation-des-donnees-de-sante.html
Directeur de la publication : Guillaume LaurentDirecteur de la rédaction : Olivier VantorreRédactrice en chef : Hélène BricaudComité de rédaction : Isabelle Bragard, Pierre Barel, Bruno Balcon, Coralie Debonne, François Grangéré, Stéphanie Quiguer, Christian Riou, Gwenaëlle Le Garrec