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GÉNÉRALITÉS SUR L’ACTIVITE PHYSIQUE ET/OU SPORTIVE, « OUTILS » DE SANTÉ PUBLIQUE , LES EFFETS BÉNÉFIQUES DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE ET SPORTIVE SUR LA SANTE, LA SÉCURISATION DE LA PRATIQUE SPORT-SANTE DOCTEUR JACQUES ROUSSEL MÉDECIN CONSEILLER DE LA DRJSCS CENTRE DRJSCS CENTRE médecin conseiller régional 2014 1

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1GÉNÉRALITÉS SUR L’ACTIVITE PHYSIQUE ET/OU SPORTIVE, « OUTILS » DE SANTÉ PUBLIQUE , LES EFFETS BÉNÉFIQUES DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE ET SPORTIVE SUR LA SANTE, LA SÉCURISATION DE LA PRATIQUE SPORT-SANTE

DOCTEUR JACQUES ROUSSELMÉDECIN CONSEILLER DE LA DRJSCS CENTRE

DRJSCS CENTRE médecin conseiller régional 2014

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Plan

Définitions santé, santé publique, sédentarité, inactivité, activité physique, sport

Les plans de Santé Publique nationaux et régionaux

Données statistiques en France et en région Centre

Conséquences sur la santé de la sédentarité, de l’obésité, de l’inactivité et de l’activité physique… (la notion de syndrome de la graisse viscérale)

Classification de l’HAUTE AUTORITE DE SANTE (HAS) : les thérapeutiques non médicamenteuses

Recommandations et publics (personnes de moins de 65 ans, de plus de 60 ou plus de 50 avec pathologie, de l’enfant…)

La sécurisation de la pratique sport-santé (évaluation du risque, paramètres de santé, évaluation de l’aptitude physique, indicateurs d’activité, intensité de l’effort, la fréquence cardiaque cible, la prescription d’ordonnance…)

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Définitions de la santé et de la santé publique, de l’inactivité et l’activité physique, du sport

1 La santé

2 La santé publique

- la prévention I, II et III

- facteurs de risque (OMS)

3 La sédentarité

4 L’inactivité

5 L’activité physique

6 Le sport

7 la maladie chronique

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Santé et santé publique

1 La santé

Etat complet de bien être physique, mental et social (définition de l’OMS)

Ce n’est pas seulement l’absence de maladie

2 La santé publique s’intéresse:

- aux déterminants de la santé de la population

- aux actions en vue d’améliorer la santé de la population

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La prévention

La prévention primaire secondaire et tertiaire

La prévention primaire a pour but de diminuer l’incidence d’une maladie dans une population (réduction de cas nouveaux)

Agir avant la maladie et éviter son apparition

La prévention secondaire a pour but de diminuer la prévalence d’une maladie dans une population (réduction de la durée d’une maladie)

Agir au début de la maladie et en éviter le développement (dépistage)

La prévention tertiaire a pour but de diminuer la prévalence des incapacités chroniques ou des récidives dans une population (réduction des invalidités fonctionnelles consécutives à la maladie)

Agir tout au long de la maladie chronique et en éviter les complications et récidives

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Facteurs de risques

Facteurs de risques selon l’OMS 2011

1 - HTA

2 - tabagisme

3 - taux élevé de glucose

4 - inactivité physique

5 - surpoids et obésité

4ème facteur de risque de mortalité à l’échelle mondiale.

Aujourd’hui, l’inactivité est devenue la première cause de mortalité évitable en Europe

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La sédentarité et l’inactivité

3 La sédentarité est le temps cumulé assis pendant la période d’éveil au cours de laquelle la dépense énergétique est égale à celle de repos (comportement physiquement passif)

On est sédentaire si on dépasse 7 heures/24h assis en dehors du temps de sommeil

4 L’inactivité est un niveau insuffisant d’activité physique d’intensité modérée à intense (c’est-à-dire n’atteignant pas le seuil d’activité recommandé)

On est physiquement inactif si on n’atteint pas 150 minutes d’AP par semaine

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L’activité physique

5 L’ activité physique (AP) c’est tout mouvement corporel produit par la contraction des muscles squelettiques entraînant une augmentation de la dépense énergétique au dessus de la dépense de repos (activités professionnelles, de la vie courante, de loisirs structurés ou non, déplacements…)

L’activité  physique regroupe:

- l’exercice physique de la vie quotidienne

- l’activité physique de loisir

- la pratique sportive

L’activité physique (AP) se définit par:

- sa nature

- son intensité

- sa durée

- sa fréquence

- son contexte de pratique

Pour bénéficier d’un bienfait sur la santé, il faut atteindre un niveau de pratique d’activité physique modérée de 150 minutes par semaine

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Le sport

6 le sport La question est souvent posée : à partir de quand, on

parle de sport?

Ensemble des exercices physiques se présentant sous forme de jeux individuels ou collectifs, pouvant donner lieu à des compétitions et pratiquer en observant certaines règles

Le terme de sport évoque de nombreuses notions, comme le statut d’athlète, la condition physique, le plaisir, le dépassement de soi, l’estime de soi, la confiance en soi … mais aussi les problèmes de dopage, l’accidentologie…

Différentes types de pratiques:

La compétition (notion de performance, concurrence…)

Le sport de loisirs (notion de plaisir…) Le sport-santé (promotion de l’activité physique et

sportive comme facteur de santé )…

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La maladie chronique

Une maladie chronique se définit par la présence d’un substratum organique, psychologique ou cognitif d’une ancienneté minimale de trois mois à un an, ou supposée telle, accompagnée d’un retentissement sur la vie quotidienne des personnes atteintes de la maladie chronique, pouvant inclure une limitation fonctionnelle des activités ou de la participation, une dépendance vis-à-vis d’un médicament, d’un régime, d’une technologie médicale, d’un appareillage, ou d’une assistance personnelle, et nécessitant des soins médicaux ou paramédicaux, une aide psychologique, ou une adaptation (Perrin 1993)

La maladie chronique installe une problématique de santé du au progrès thérapeutique, à l’allongement de la durée de vie et l’augmentation de la prévalence des pathologies

Aborder l’espérance de vie sans incapacité est l’enjeu des maladies chroniques

On peut prévenir la plupart d’entre elle par un mode de vie sain (alcool, tabac, exercice, alimentation, contrôle des facteurs de risques cardio-vasculaires

On parle de cancer, maladies cardio-vasculaires, maladies respiratoires chroniques, santé mentale et les affections psychiatriques, l’insuffisance rénale

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A savoir

La sédentarité n’est pas l’inverse de l’activité physique

Un bon niveau d’activité physique ne protège pas des effets de la sédentarité

Plus de 7 heures assis +++ est un facteur de risque de mortalité évitable quelque soit le niveau de pratique

Le sport ne fait pas maigrir

Il faut atteindre un niveau d’activité physique modérée de 150 mn/semaine pour avoir un bénéfice pour la santé

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Les plans de santé publique en sport santé 2 objectifs majeursRéduire le temps passé à des activités sédentairesAugmenter le temps d’activités physiques

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Une réponse aux problématiques de santé publique est la mise en place de plans nationaux :

- Plan cancer- Plan nutrition santé- Plan obésité- Plan maladies chroniques

Plans régionaux :

les plans régionaux sport santé bien être (PPSBE) ont été écrits suite à l’instruction des ministères en charge de la Santé et des Sports du 24 décembre 2012. Ils s’adressent entre autre aux personnes atteintes de maladies chroniques (diabète, maladies cardiovasculaires…), aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap.

Le PPSBE Centre est porté par l’ARS et la DRJSCS (il est téléchargeable sur les sites respectifs)

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données statistiques

L’état sanitaire en France

État sanitaire en Région Centre

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L’état sanitaire de la France

Le rapport de l’INSERM 2008 et les résultats des enquêtes

des observatoires régionaux de la santé mettent en évidence des problématiques en lien avec:

- la sédentarité

- l’inactivité

- l’obésité (IMC supérieure à 30)

- l’incidence du surpoids (IMC entre 25 et 30)

- les risques cardiovasculaires

- l’état de santé des personnes âgées

- l’état de santé des personnes en situation de handicap

En France, moins de la moitié de la population adulte atteint un niveau d’activité physique entrainant des bénéfices pour la santé

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L’état sanitaire en région Centre

« Les fréquences des ALD AVC et tumeurs malignes sont dans la moyenne (nationale), tandis que celles du diabète et des pathologies coronaires placent la région Centre au dessus de la moyenne… »

« la prévalence de l’obésité chez l’adulte est au-dessus de la moyenne nationale. »

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Mortalité par maladie cardio-vasculaires

pour 100 000

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LE DIABETE

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En France, à partir des données de l’étude Obépi-Roche 2009, on observe que l’obésité continue de progresser : en 12 ans, le poids moyen des français a augmenté de 3,1 kg (72 kg en 2009) alors que leur taille moyenne a progressé de 0,5 cm (168,5 cm). En 2009, 14,5% des Français sont obèses (8,5% en 1997) et 31,9% sont en surpoids (29,8% en 1997). Si la prévalence de la population en surpoids est relativement stable, celle de l’obésité continue de progresser.L’augmentation est régulière à un taux d’environ 0,5% par an. En extrapolant ces résultats à l’ensemble de la population adulte, il y aurait en France environ 6,5 millions d’adultes obèses, dont environ 3 millions de nouveaux obèses depuis 12 ans. La prévalence de l’obésité augmente dans toutes les catégories socioprofessionnelles et toutes les agglomérations. En revanche, l’étude retrouve un résultat constant depuis 1997 : la prévalence de l’obésité est inversement corrélée au niveau d’instruction et aux revenus du foyer.

En région Centre :Chez les adultes : selon l’Etude « ObEpi-Roche 2009 », la région Centre, regroupée dans un groupe de régions « Bassin Parisien » présente une prévalence de l’obésité supérieure à la moyenne nationale avec un taux de 17,7%.

L’OBESITE ET LE SURPOIDS

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Conséquences sur la santé de la sédentarité, de l’obésité et de l’activité physique

1 Les conséquences délétères de la sédentarité sur la santé

2 L’obésité infantile

3 Les bénéfices de l’activité physique

- en prévention primaire (la santé mentale, sur le métabolisme, les muscles, les os, l’état cardiovasculaire, la réponse immunitaire, le cerveau…)

- en prévention tertiaire (l’hypertension artérielle, le diabète, les lipides, le cancer, l’appareil pulmonaire, les maladies ostéo-articulaires…)

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les conséquences de la sédentarité sur la santé

La sédentarité est cause de maladies et d’incapacités:

- cancers de sein après la ménopause

- colon (21 à 25%)

- diabète de type 2

- maladies cardiovasculaires (coronariennes…)

- démence, dépression

La situation d’inactivité :

- déclenche une adiposité abdominale et se développe un tissu adipeux viscéral (TAV)

- a un rôle, quand elle est associée à une inflammation chronique systémique, dans le processus pathologique de nombreuses maladies (une résistance à l’insuline, une artériosclérose, une dégénérescence neurologique et un développement tumoral….)

le rôle de l’obésité viscérale est si évidente que certain parle d’un « syndrome de la graisse viscérale » avec une action « endocrinienne » (adipokines…).

la dysrégulation de ces adipokines a été impliquée dans l’obésité, le diabète de type 2, l’hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires.

le syndrome métabolique est désigné comme une « constellation » d’anomalies métaboliques induite par l’obésité abdominale

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autres conséquences sur la santé

Les personnes porteuses de maladies chroniques, de handicap ou les personnes âgées présentent un risque majeur, celui du déconditionnement physique. Ces personnes ont, par un mauvais reflexe, tendance à réduire leur activité physique quotidienne.

Sauf avis contraire du corps médical, le maintien d’une activité physique adaptée régulière et à dose suffisante est nécessaire pour prévenir l’activation du processus de déconditionnement. Ce qui entraine et active des mécanismes délétères pour la santé (inflammation chronique, kinésiophobie…) à prendre en charge en structure professionnalisée. Tout type de maladie peut provoquer un déconditionnement qui est un syndrome touchant les capacités fonctionnelles de l’individu. C’est le retentissement majeur de pathologies comme l’obésité, l’insuffisance cardiaque, l’accident vasculaire cérébral, la BPCO…

La kinésiophobie est la peur ou l’appréhension du mouvement. Elle a des composantes physiologiques, sociales et psychologiques. Les peurs et les craintes reliées à la douleur entrainent souvent un évitement des activités considérées comme pouvant provoquer ou augmenter la douleur ou pouvant aggraver une lésion

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Autres conséquences sur la santé

En terme de prévention, en phase aigue, il faut éviter l’immobilisation (l’initiation d’un programme d’exercice en phase aigue dans un but d’accélérer la guérison est inutile).

En phase chronique, un programme d’exercice est essentiel. L’exercice doit être arrêté lorsque le malade chronique a atteint son seuil d’intolérance.

L’activité physique (adaptée) joue un rôle majeur dans la correction du déconditionnement. Les techniques de réentrainement à l’effort doivent permettre de briser le processus de déconditionnement en améliorant les capacités aérobies et anaérobies de la personne déconditionnée. Toutes activités améliorant la condition physique de manière significative et proposant des niveaux d’exercice bas à modérés peuvent être utilisées de manière personnalisée.

Il faut une pratique d’APS associée à des exercices d’entrainement afin de favoriser la compliance, les notions de plaisir et de réadaptation à l’effort

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Obésité infantile

Dès l’enfance, s’installent:

- une atteinte des vaisseaux

- une HTA

- une résistance à l’insuline

-une dyslipidémie

- et à l’âge adulte s’ajoute l’hyperglycémie

L’obésité de l’enfant est une obésité viscérale (foie, cœur, muscle…)

Les complications sont immédiates (métaboliques, atteinte vasculaire) et s’aggravent à l’âge adulte

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Les bénéfices de l’activité physique

Les APS ont, pour toute personne quelque soit l’ âge et le niveau de pratique:

des effets sur la vie sociale et citoyenne (bien-être, convivialité, socialisation, solidarité, valorisation)

des effets sur la personne (estime de soi, confiance en soi…)

Une réduction du risque de mortalité précoce:

- pour toutes causes 33%

- pour maladies cardiovasculaires 35%

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Une amélioration de la santé mentale, psychique et le bien-être social, quelque soit l’âge et le public (handicap…), moins de dépression et d’anxiété, meilleur sommeil et contrôle de soi… soit une meilleure attitude devant la vie et intégration sociale

Une action sur l’état métabolique : augmentation de la sensibilité à l’insuline et la captation du glucose par la cellule, meilleure utilisation des lipides, meilleur profil lipidique, moindre production de lactate…

Prévention primaire (suite): Une action sur les muscles et sur les os : avec

une augmentation de la force musculaire. Les contraintes mécaniques induisent la

formation de tissus osseux (croissance) et ralentissent la perte osseuse

Réduction des risques de douleurs lombaires et amélioration de la souplesse

AP et prévention primaire

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AP et prévention primaire

Une amélioration de la forme cardiovasculaire: l’entrainement physique augmente le diamètre des vaisseaux et diminue le risque d’athérome

Une amélioration de la réponse immunitaire: chez les personnes âgées, l’activité physique prévient le déclin immunitaire

Une protection contre les lésions cérébrales: l’exercice bloque la perte neuronale, prévient le vieillissement cérébral, améliore la fonction cognitive et a un effet possible de retard d’apparition et de progression de la maladie d’ALZHEIMER

L’activité physique limite le risque de chute, améliore la fonction respiratoire et permet une meilleure oxygénation cellulaire, une plus grande longévité et un retard de l’installation et de l’avancée de la dépendance, réduction de la fatigue

Ces effets apparaissent quelque soit le moment de mise en place de l’APS (âge, niveau d’aptitude…)

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AP et prévention primaire

Pour les personnes en bonne santé, l’activité physique lutte contre le risque:

- des maladies cardiovasculaires

- de l’obésité, diabète de type 2 et syndrome métabolique

- de l’ostéoporose

- de la survenue et mortalité de la plupart des cancers (colon, sein…)

- de la dépression et la maladie d’Alzheimer

Pour les personnes fragiles:

Il y a une évolution de la capacité en endurance avec l’avancée en âge

L’activité physique préserve l’état de santé

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AP et prévention tertiaire

Les effets de l’activité physique sur les pathologies cardiovasculaires

Effets sur les facteurs de risque 1/ hypertension artérielle: baisse du chiffre

tensionnel, réduction du traitement antihypertenseur….

2/ diabète: rôle préventif en retardant les complications, amélioration de l’efficacité du traitement et réduction des posologies

3/ effets sur les lipides: diminution du LDL cholestérol de 5% et augmentation du HDL de 5%

4/ effet favorable sur la stabilisation de la perte de poids

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AP et prévention tertiaire

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Activité physique et cancer :

Diminution du risque de développer et de réduction des complications après diagnostic d’un cancer (confirmée par des études)

Cancer du colon : baisse du risque de 17% Cancer du sein: 20% Cancer de l’endomètre: 27% Cancer de la prostate: 53%

L’AP baisse de manière significative la mortalité par cancer:

Bénéfices pendant et après traitement du cancer du sein, colon et prostate: réduction de 41% de la mortalité après traitement, réduction de 24% du risque de récidive

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AP et prévention tertiaire

Activité physique et maladies pulmonaires:

Amélioration de la capacité pulmonaire (amplitude respiratoire, effets sur les muscles respiratoires, mobilisation des espaces morts alvéolaires) d’où une meilleure oxygénation des tissus

Broncho-pneumopathie obstructive (BPCO): l’activité  physique diminue la survenue de la BPCO chez les fumeurs et diminue de 40% les hospitalisations et décès

Asthme : effets sur la fonction respiratoire avec une meilleure ventilation, efficacité des muscles respiratoires, amélioration de la maitrise des crises d’asthme…

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AP et prévention tertiaire

Activité physique et maladies ostéo-articulaires

L’activité physique lutte contre l’ankylose articulaire et prévient la réduction de l’amplitude articulaire:

L’AP a un effet bénéfique sur les rhumatismes inflammatoires stabilisés et sur les lombalgies

L‘activité physique doit être adaptée pour les pathologies arthrosiques et ne doit pas être intense

L’activité physique améliore l’état de santé

3 effets majeurs de l’activité physique:

- réduction des effets délétères de la sédentarité et l’inactivité physique

- maintien de l’autonomie

- réduction des comorbidités

(maladies ou troubles s’ajoutant à une maladie)

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L’AP et l’HAUTE AUTORITE DE SANTE (HAS)

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L’HAS définit l’activité physique, au même titre que l’éducation thérapeutique, comme une « thérapeutique non médicamenteuse validée » dans la rubrique des règles hygiéno-diététiques

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Rappel: les thérapeutiques non médicamenteuses validées

1/ L’éducation thérapeutique du patient ou ETP (elle vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique)

2/ Les règles hygiéno-diététiques:

- les activités physiques et sportives

- les modifications des comportements alimentaires

- les règles d’hygiène

3/ Les traitements psychologiques:

- thérapeutiques d’inspiration analytique

- les thérapeutiques cognitivo-comportementales

4/ Les thérapeutiques physiques, techniques de rééducation:

- kinésithérapie (ré-athlétisation, reconditionnement…)

- ergothérapie…

Les thérapeutiques non médicamenteuses s’inscrivent dans le projet thérapeutique de la personne et dans le cadre d’une démarche partagée avec une équipe pluridisciplinaire

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RECOMMANDATIONS et PUBLICS

Les recommandations définissent le niveau d’activité physique pour avoir un effet bénéfique sur la santé

Pour l’adulte sain de moins de 65 ans:

soit une activité physique de type aérobie (endurance) d’intensité modérée pendant une durée minimale de 30 mn au moins 5 fois par semaine

soit une activité physique de type aérobique d’intensité élevée pendant une durée minimale de 20 mn au moins 3 fois par semaine

(possibilité de combinaison et diversification des activités)

et des exercices de renforcement musculaire (contre résistance) au minimum 2 jours non consécutifs par semaine

et des exercices de souplesse

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Recommandations

Pour adulte sain de plus de 65 ans ou de plus de 50 ans avec pathologie chronique:

- soit une activité physique de type aérobique (endurance) d’intensité modérée pendant une durée minimale de 30 mn au moins 5 fois par semaine

- soit une activité de type aérobique d’intensité élevée pendant une durée minimale de 20 mn au moins 3 fois par semaine

(possibilité de combinaisons et diversification des activités)

- et des exercices de renforcement musculaire (contre résistance) au minimum 2 jours non consécutifs par semaine

- et des exercices de souplesse et d’équilibre

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Recommandations

Pour l’enfant sain:

une activité physique d’intensité modérée sous forme de sport, de jeux ou d’activités de la vie quotidienne au moins 60 mn par jour

et des exercices de renforcement musculaire (augmentation de la force) au minimum 2 jours non consécutifs par semaine

et des exercices de souplesse et des exercices améliorant la santé osseuse

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Dans tous les cas, il est rappelé de diversifier les activités et que les bénéfices sont valables à tout âge

Si l’activité physique est une thérapeutique non médicamenteuse, cela induit-il la notion de prescription?

L’activité physique qui concourt à préserver l’état de santé et améliorer l’état de santé: c’est le sport-santé

La finalité du Sport-Santé est d’amener les personnes à faire un niveau d’activité physique et/ou sportive ayant un bénéfice pour leur santé

Le sport santé est une pratique sécurisée

L’activité physique en faveur de la santé s’inspire de la règle des « 3 R » (Pr Rivière)

« Activité raisonnée, régulière et raisonnable »

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Le « sport-santé »

composantes des actions sport-santé

Évaluation du risque Prise en compte des paramètres de santé Evaluation de l’aptitude physique Evaluation de la pratique d’activités physiques

« Prescription » d’activité physique adaptée

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Évaluation du risque

L’évaluation du risque doit tenir compte du fait qu’il s’agit:

d’un sujet en bonne santé d’un sujet fragile d’un malade

Un examen médical permet une évaluation du risque:

- Bilan clinique (cardiologique, respiratoire, locomoteur…)

- Bilan paraclinique si besoin (ECG de repos/d’effort, exploration fonctionnel respiratoire…)

recherche d’une contre-indication ou d’une indication restrictive (incompétences locorégionales nécessitant une mise à niveau)

Rappel des règles d’hygiène de vie (lutte contre les habitudes sédentaires, arrêt du tabac, consommation raisonnable d’alcool, équilibre alimentaire…)

avec des conseils de pratique (chaussures, chaussettes…)

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Paramètres de santé

A coté du pouls, de la tension artérielle, de la fréquence cardiaque, de la température, la fréquence respiratoire, sont pris en compte aussi très couramment d’autres paramètres de santé :

- Les résultats de la glycémie

- L’indice de masse corporelle (IMC)

- Le tour de taille

- Le poids (idéal)

- Le Pico 6 (asthme)…

- Les tests, les questionnaires (QAAP, Ricci-Gagnon) ….

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Évaluation de l’aptitude physique

(Notion de condition physique)

Rappel:-La filière aérobique représente le système le plus important de fourniture d’ATP, principalement à partir de l’oxydation des substrats glucidiques et lipidiques au niveau de la chaine respiratoire mitochondriale

- la filière anaérobique alactique est mise en jeu pour les efforts intenses de très courte durée( < quelques dizaines de secondes) fort rendement énergétique

- la filière anaérobique pour effort intense supérieur à 15 secondes avec production de lactate

- endurance: niveau d’exercice infra-maximal inf PMA- résistance: niveau d’exercice supra-maximal sup PMA (ne rentre pas dans le cadre du sport-santé)

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Evaluation de l’activité physique

(Calorimétrie indirecte) Carnet (permet une autoévaluation) et

questionnaires d’activité (méthode la plus répandue)

Compteurs de mouvements (podomètre…) Marqueurs physiologiques (fréquence

cardiaque…)

Il n’y a pas de méthode-étalon

le podomètre Accélérométrie Cardiofréquencemétrie

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Aptitude physique

Évaluation des capacités aérobiques:

- VO2 max (capacité aérobie) en milieu spécialisé

- tests de terrain (test des 6 mn marche)… Consommation maximale d’oxygène (VO2max)

La puissance d’exercice de référence qui la même adaptation chez tous les sujets: la puissance maximale aérobie (PMA) c’est la plus petite puissance d’exercice qui entraine la consommation maximale d’oxygène que le sujet est capable d’atteindre (VO2max). Le VO2max représente les capacités maximales de distribution et de transport de l’oxygène par le sang et d’extraction de l’oxygène par le muscle

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Aptitude physique VO2max

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Aptitude physique VO2max

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Aptitude physique VO2max

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Aptitude physique VO2max

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Aptitude physique VO2max

Les capacités aérobiques sont appréciées à partir de la mesure du VO2max (test de référence) ml/kg/min

La mesure directe nécessite un appareillage complexe et couteux seulement réalisée en milieu spécialisée donc peu adaptée en pratique courante

La mesure indirecte du VO2max est basée sur l’enregistrement de la fréquence cardiaque reliée de façon linéaire à la puissance développée

La puissance aérobique maximale (PMA) est déterminée à partir des valeurs de fréquence cardiaque observées et de la fréquence maximale théorique (220 – âge) d’où VO2max (l/mim) = (PMA x 0,0125) + 0,25

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Indicateurs d’activité

Appréciation de l’activité physique

- méthodes subjectives:

carnets et questionnaires: Ricci et Gagnon

intensité perçue (dyspnée, douleur, difficulté): échelle de Borg ( 6 très légère à 20 très pénible)

- Méthodes objectives: Actimétrie

cardio-fréquencemètre (surestimation)

podomètre (sous-estimation)

actimètre (sous-estimation), GPS …

Exemple des 10 000 pas traduisant un bon niveau d’activité physique (en moyenne un adulte fait 7 000 pas/jour au cours de ses activités quotidiennes, il ne manque que 3 000 pas, soit l’équivalent de 30 minutes de marche modérée) et la notion d’équivalent pas/jour

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Intensité de l’activité

L’activité physique en sport santé est d’intensité souvent modérée ou parfois intense .

Son intensité peut être appréhender avec des:

- repères simples: essoufflement, parler sans difficulté pendant l’effort…

- des questionnaires sur l’intensité perçue: échelle de Borg

- des techniques scientifiques dans le cas d’une pathologie chronique comme la fréquence cardiaque cible

- le MET (Notion d’intensité et de dépense énergétique) le MET « metabolic equivalent of task » niveau de dépense d’énergie d’un sujet assis au repos (3,5 ml d’O2/mn/kg)

Activité sédentaire: 1 à 1,5 METs

(regarder la télévision, …) sédentarité

Activité légère: 1.6 à 2.9

(écrire à la main ou à l’ordinateur…) intensité faible

Activité modérée: 3 à 5.9

(marche 5 km, exercices à la maison….) intensité modérée

Activité élevée: supérieur à 6

(course à pied, saut à la corde…) intensité élevée

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Intensité de l’activité

L’intensité est contrôlée par le METs ou la FC cible et l’activité doit être sécurisée avec des préconisations:

- Associer à du renforcement musculaire (travail contre résistance: musculation douce)

- Commencer par un échauffement

- Commencer par des séances courtes

- Augmenter progressivement d’intensité

- Récupérer de l’effort

- Adapter en fonction des résultats et des difficultés rencontrées

- Réaliser un suivi régulier

- Renseigner un document de suivi

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La fréquence cardiaque cible

La fréquence cardiaque cible est la fréquence optimale pour avoir un entrainement bénéfique

La fréquence cardiaque maximale théorique: 220-Age en année

La fréquence de réserve: FC maximale- FC repos

La fréquence de travail: FC repos + 50% FC de réserve

La fréquence cardiaque cible= FCM x 0.5 (minimal)

FCM x 0.9 (maximal)

Ex : 40 ans FC max 180/mn

FC de repos 70/mn

FC de réserve 110/mn

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La prescription de l’APS sur ordonnance(comme un médicament)

Nature ou type Nom du médicament

Intensité Posologie

Durée des séances Durée du traitement

Fréquence des séances

Fréquence des prises

Contexte de pratique Contexte de prise

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Nature de l’activité

L’activité doit être ludique (en fonction des goûts et des possibilités)

Il vaut mieux 2 ou 3 activités pour ne pas lasser L’AP doit mobiliser tout le corps Les activités seront à faible risque traumatique

(natation, marche, vélo…)

Ne pas fixer des objectifs inaccessibles (éviter la situation d’échec)

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Exemples d’activités physiques

Les activités peuvent être diverses voire multiples:

- de type courantes et familières voire récréatives: jardinage, ménage, promenade avec son animal domestique, déplacements aux marchés et autres lieux (déplacement au cimetière, lieux de culte, avec le voisinage ou en famille…)

- de type sportives: marche avec bâton, gymnastique adaptée, natation/aquagym, vélo, randonnées, courses à pieds, pèche, chasse…

- de type rééducatives: kinésithérapie pour reconditionnement physique (lombalgie…)…

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Cas particulier des personnes en situation de handicap mental et psychique

Personnes le plus souvent sous curatelle ou tutelle Le principe de compensation Problématique d’appropriation des messages Problématique de gestion des médicaments Difficultés relationnelles (handicap psychique) Les problématiques de santé spécifiques (forte

proportion de surpoids, déséquilibre alimentaire…)

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Conclusions

L’activité physique pratiquée à un niveau modéré ou élevée préserve l’état de santé

Le bienfait des activités physiques et sportives sont connus sur l’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de pathologies chroniques stabilisées

La prescription de l’APS est un concept en plein essor

Le suivi de l’APS doit s’appuyer sur des « indicateurs » sanitaires (issus du milieu sanitaire) et techniques(issus du mouvement sportif)

La mise en place des actions sport-santé implique les professionnels du sport et de la santé. Le suivi des bénéfices des actions sport-santé est à mener au sein d’une équipe pluridisciplinaire

La formation est une composante capitale pour la sécurisation de la pratique sport-santé

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Le sport-santé et personnes âgées

Les actions sport-santé s’inscrivent dans les projets d’établissement et des personnes

Elles se réalisent:

- en institution: EHPAD, hôpitaux; structures médicosociales…

- à domicile

s’adresse à tous quelque soit l’âge

En voie d’écriture….

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Remerciements aux PROFESSEURS RIVIERE, GREMEAUX et DUCLOS de m’avoir autorisé à m’appuyer sur leur présentation faite au congrès de médecine et traumatologie du sport 2014 et au colloque de santé publique dentaire 2014Ressources du PNNSThèse de Frédéric Dutheil (13 nov 2013 sciences et techniques des activités physiques et sportives Clermont-Ferrand)Ce document sera complété par une présentation des outils du sport-santé (mesure de l’activité, de l’intensité et de la dépense énergétique…)Ce document est destiné à sensibiliser les acteurs du sport-santé

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Exemple du diabète de type 2

L’activité physique favorise l’homéostasie glycémique en:

- réduisant l’insulinorésistance

- améliorant le transport et l’utilisation du glucose musculaire

- diminuant la production hépatique du glucose

En prévention du diabète, l’activité physique permet de diviser par deux l’incidence de la maladie

Dans le diabète installé, l’activité physique facilite le traitement en diminuant l’hémoglobine glyquée (HbA1c) et en réduisant le risque cardiovasculaire du patient diabétique

Parfois l’activité physique a un effet sur les prescriptions de médicaments en réduisant leur prescription (d’où sur leurs effets iatrogènes)

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Pré-requis (Plan Sport Santé Bien-être Centre)

Pré-requis d’une activité physique dans le cadre d’une maladie chronique

Face aux bienfaits de l’APS sur la santé, il parait utile voire incontournable d’inciter les personnes en situation de maladies chroniques d’avoir une activité physique

Le patient doit être dans un état stable de sa maladie (en dehors des crises ou de problèmes intercurrents)

Il faut adapter l’activité aux capacités de la personne et à ses envies

Etablir un programme prenant en compte la régularité, la progression de l’intensité, l’évaluation de l’activité

Ce projet s’ incorpore dans le programme d’éducation thérapeutique (ETP)

Il faut créer un lien privilégié entre tous les professionnels de santé (médecin généraliste et spécialiste, infirmier, kiné, « éducateur médicosportif », podologue…) et le mouvement sportif pour poser l’indication et apprécier les effets de l’APS à long terme