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428 Edition : 01.03.2010 | Version actuelle sur www.erco.com A Absorption Capacité d’une matière à ne pas réfléchir et à ne pas transmettre la lumière. Le degré d’absorption correspond au rapport entre le flux lumineux absorbé et le flux lumineux incident. Accommodation Adaptation de l’œil visant à repré-senter nettement des objets situés à différentes distances. S’effectue par la modification de la courbure du cristallin. Acuité visuelle Capacité de l’œil à percevoir des détails. La mesure est le visus qui est défini comme l’inverse du plus petit détail perceptible d’une tâche visuelle convenue. Adaptateur Elément de raccordement méca- nique et électrique d’un appareil d’éclairage, en particulier d’un projecteur ou projecteur Flood, avec un rail lumière. Adaptation Adaptation de l’œil aux lumi- nances dans le champ de vision. S’effectue d’abord par l’agran- dissement ou la diminution de la pupille, et dans une plus grande mesure par la modification de la sensibilité des récepteurs de la rétine et le changement entre la vision diurne et la vision nocturne (voir aussi œil). Adaptation rétinienne Accommodation de l’œil à la couleur de la lumière de l’espace environnant. Elle permet une perception largement natu- relle des couleurs sous différentes couleurs de la lumière. Amorceur Matériel électrique qui permet l’amorçage des lampes à décharge en générant des pics de tension. Angle cut-off Angle au-dessus duquel aucune réflexion orientée de la source lumineuse n’est visible dans le réflecteur. Avec les réflecteurs Darklight, l’angle cut-off est iden- tique à l’angle de défilement. Angle de défilement Sur les Downlights, angle formé par l’horizontale et par une droite E Guide Glossaire qui va du bord de l’appareil au bord de la source lumineuse. Mesure complémentaire de l’angle cut-off destinée à assurer le confort visuel d’un appareil d’éclairage. Angle de diffusion à demi- intensité Angle entre les points d’une courbe de répartition de l’in- tensité lumineuse sur lesquels l’intensité lumineuse descend à 50 % de la valeur mesurée dans la direction du rayonnement principal. L’angle de rayonnement détermine les diamètres des cônes lumineux. Angle de faisceau Angle de diffusion à demi- intensité Angle optique Angle sous lequel un objet ob- servé est perçu, mesure relative à la taille de représentation d’un objet sur la rétine. Appareil à faisceau mural Appareil d’éclairage équipé d’un système de réflecteur ou de réflecteur à lentille pour l’éclai- rage homogène des murs. L'ali- gnement régulier des projecteurs à faisceau mural parallèlement au mur est indispensable. Appareil à faisceau mural à double foyer Appareil d’éclairage dédié à l’éclai- rage homogène des murs. Le sys- tème optique concentre la lumière dans un second foyer et n’émet qu’une lumière réfléchie, permet- tant une occultation totale de la lampe au profit d’un confort visuel optimisé. Appareil à faisceau mural à lentille Appareil d’éclairage à répartition asymétrique de l’intensité lumi- neuse dont le faisceau est élargi par une lentille pour un éclai- rage mural homogène. Appareil d’éclairage Dispositif qui renferme une lampe et sert à éclairer. La lampe est fixée sur l’appareil au moyen d’une douille, les réflec- teurs orientant la lumière. Les appareils d’éclairage peuvent être installés de façon pérenne dans l’architecture, par exem- ple comme appareils encastrés, apparents, suspendus ou sur pied. Ils peuvent aussi être montés sur des rails lumière et être déplacés selon l’orientation du faisceau voulue. Appareil de signalisation de secours Souvent associés à des appareils d’éclairage de secours normalisés, ces appareils assurent le rétro- éclairage des inscriptions. Appareil en bandeau pour lampe fluorescente Désignation utilisée pour les appa- reils d’éclairage linéaires équipés de lampes fluorescentes, sou- vent pourvus de grilles à miroirs, à prismes ou anti-éblouissement. Appareil encastré Downlight Appareil pour l’éclairage du plafond Appareil disposé seul ou en ligne au-dessus de la hauteur des yeux, dans ou sur les murs. Il éclaire le plafond de manière homogène et sans éblouir, en priorité avec des lampes halogènes à incandes- cence, des lampes fluorescen- tes ou des lampes à décharge haute pression. Appareil pour l’éclairage du sol Appareil d’éclairage disposé seul ou en ligne au-dessus du sol dans ou sur les murs. Il éclaire la zone au sol de manière homogène et sans éblouir. Appareil pour pictogrammes Souvent associés à des appareils d’éclairage de secours normalisés, ces appareils assurent le rétro- éclairage des pictogrammes. Architecture solaire Architecture fondée sur l’utili- sation de l’énergie solaire et de la lumière naturelle comme source d’énergie et de lumière. B Ballast Matériel électrique qui limite le courant circulant dans les lampes à décharge. La limi- tation du courant se fait soit inductivement par une bobine d’inductance, soit électronique- ment. Les ballasts inductifs peuvent être conventionnels (BC) ou à faibles pertes (BFP) et nécessitent parfois un starter ou un amorceur supplémentaire. Ce n’est pas le cas des ballasts électroniques (BE), qui préviennent l’apparition de bourdonnements ou d’effets stroboscopiques gênants. Ballast électronique Ballast BC Abréviation de ballast conven- tionnel. BE Abréviation de ballast électro- nique. BFP Abréviation de ballast à faible perte. Blanc chaud, ww Couleur de la lumière Blanc lumière du jour, tw Couleur de la lumière Blanc neutre, nw Couleur de la lumière Brillance Effet de lumière sur des surfaces brillantes ou des matériaux trans- parents. La brillance provient de la réflexion de la source lumineuse ou de la réfraction de la lumière. Elle dépend de l’orientation de la lumière de sources ponctuelles. Brûleur céramique Tube à décharge des lampes à décharge haute pression. Par rapport à la technologie à quartz, la technique du brûleur cérami- que offre une meilleure stabilité des couleurs et un rendement lumineux plus élevé. C Calcul de l’éclairement moyen Méthode de calcule de l’éclaire- ment moyen d’une pièce en fonc- tion du rendement lumineux des appareils d’éclairage, du facteur d’utilisation de cette pièce et du flux lumineux de la lampe. Candela, cd Unité de l’intensité lumineuse, grandeur fondamentale de l’éclai- ragisme. 1 cd correspond à l’in- tensité lumineuse émise par une source monochromatique avec une puissance de rayonnement de 1/683 W pour 555 nm.

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Page 1: Glossaire - ERCO

428Edition : 01.03.2010 | Version actuelle sur www.erco.com

AAbsorptionCapacité d’une matière à ne pas réfléchir et à ne pas transmettre la lumière. Le degré d’absorption correspond au rapport entre le → flux lumineux absorbé et le flux lumineux incident.

AccommodationAdaptation de → l’œil visant à repré-senter nettement des objets situés à différentes distances. S’effectue par la modification de la courbure du cristallin.

Acuité visuelleCapacité de → l’œil à percevoir des détails. La mesure est le visus qui est défini comme l’inverse du plus petit détail perceptible d’une tâche visuelle convenue.

AdaptateurElément de raccordement méca-nique et électrique d’un appareil d’éclairage, en particulier d’un → projecteur ou → projecteur Flood, avec un → rail lumière.

AdaptationAdaptation de l’œil aux → lumi-nances dans le champ de vision. S’effectue d’abord par l’agran- dissement ou la diminution de la pupille, et dans une plus grande mesure par la modification de la sensibilité des récepteurs de la rétine et le changement entre la vision diurne et la vision nocturne (voir aussi → œil).

Adaptation rétinienneAccommodation de l’œil à la → couleur de la lumière de l’espace environnant. Elle permet une perception largement natu-relle des couleurs sous différentes couleurs de la lumière.

AmorceurMatériel électrique qui permet l’amorçage des → lampes à décharge en générant des pics de tension.

Angle cut-offAngle au-dessus duquel aucune → réflexion orientée de la source lumineuse n’est visible dans le → réflec teur. Avec les réflecteurs Darklight, l’angle cut-off est iden-tique à → l’angle de défilement.

Angle de défilementSur les → Downlights, angle formé par l’horizontale et par une droite

E GuideGlossaire

qui va du bord de l’appareil au bord de la source lumineuse. Mesure complémentaire de → l’angle cut-off destinée à assurer le → confort visuel d’un appareil d’éclairage.

Angle de diffusion à demi- intensitéAngle entre les points d’une → courbe de répartition de l’in- tensité lumineuse sur lesquels → l’intensité lumineuse descend à 50 % de la valeur mesurée dans la direction du rayonnement principal. L’angle de rayonnement détermine les diamètres des cônes lumineux.

Angle de faisceau→ Angle de diffusion à demi-intensité

Angle optiqueAngle sous lequel un objet ob-servé est perçu, mesure relative à la taille de représentation d’un objet sur la rétine.

Appareil à faisceau muralAppareil d’éclairage équipé d’un système de → réflecteur ou de réflecteur à lentille pour l’éclai-rage homogène des murs. L'ali-gnement régulier des projecteurs à faisceau mural parallèlement au mur est indispensable.

Appareil à faisceau mural à double foyerAppareil d’éclairage dédié à l’éclai- rage homogène des murs. Le sys- tème optique concentre la lumière dans un second foyer et n’émet qu’une lumière réfléchie, permet-tant une occultation totale de la lampe au profit d’un → confort visuel optimisé.

Appareil à faisceau mural à lentilleAppareil d’éclairage à répartition asymétrique de l’intensité lumi-neuse dont le faisceau est élargi par une → lentille pour un éclai-rage mural homogène.

Appareil d’éclairageDispositif qui renferme une lampe et sert à éclairer. La → lampe est fixée sur l’appareil au moyen d’une → douille, les → réflec-teurs → orientant la lumière. Les appareils d’éclairage peuvent être installés de façon pérenne dans l’architecture, par exem-ple comme appareils encastrés, apparents, suspendus ou sur pied. Ils peuvent aussi être montés sur des rails lumière et être déplacés

selon l’orientation du faisceau voulue.

Appareil de signalisation de secoursSouvent associés à des appareils d’éclairage de secours normalisés, ces appareils assurent le rétro-éclairage des inscriptions.

Appareil en bandeau pour lampe fluorescenteDésignation utilisée pour les appa- reils d’éclairage linéaires équipés de → lampes fluorescentes, sou-vent pourvus de grilles à miroirs, à prismes ou anti-éblouissement.

Appareil encastré→ Downlight

Appareil pour l’éclairage du plafondAppareil disposé seul ou en ligne au-dessus de la hauteur des yeux, dans ou sur les murs. Il éclaire le plafond de manière homogène et sans éblouir, en priorité avec des → lampes halogènes à incandes-cence, des → lampes fluorescen-tes ou des → lampes à décharge haute pression.

Appareil pour l’éclairage du solAppareil d’éclairage disposé seul ou en ligne au-dessus du sol dans ou sur les murs. Il éclaire la zone au sol de manière homogène et sans éblouir.

Appareil pour pictogrammesSouvent associés à des appareils d’éclairage de secours normalisés, ces appareils assurent le rétro-éclairage des pictogrammes.

Architecture solaireArchitecture fondée sur l’utili-sation de l’énergie solaire et de la → lumière naturelle comme source d’énergie et de lumière.

BBallastMatériel électrique qui limite le courant circulant dans les → lampes à décharge. La limi-tation du courant se fait soit inductivement par une bobine d’inductance, soit électronique- ment. Les ballasts inductifs peuvent être conventionnels (BC) ou à faibles pertes (BFP) et nécessitent parfois un starter ou un amorceur supplémentaire. Ce n’est pas le cas des ballasts électroniques (BE),

qui préviennent l’apparition de bourdonnements ou → d’effets stroboscopiques gênants.

Ballast électronique→ Ballast

BCAbréviation de → ballast conven-tionnel.

BEAbréviation de → ballast électro-nique.

BFPAbréviation de → ballast à faible perte.

Blanc chaud, ww→ Couleur de la lumière

Blanc lumière du jour, tw→ Couleur de la lumière

Blanc neutre, nw→ Couleur de la lumière

BrillanceEffet de lumière sur des surfaces brillantes ou des matériaux trans-parents. La brillance provient de la réflexion de la source lumineuse ou de la réfraction de la lumière. Elle dépend de l’orientation de la lumière de sources ponctuelles.

Brûleur céramiqueTube à décharge des → lampes à décharge haute pression. Par rapport à la technologie à quartz, la technique du brûleur cérami-que offre une meilleure stabilité des couleurs et un → rendement lumineux plus élevé.

CCalcul de l’éclairement moyenMéthode de calcule de → l’éclaire- ment moyen d’une pièce en fonc-tion du → rendement lumineux des appareils d’éclairage, du → facteur d’utilisation de cette pièce et du → flux lumineux de la lampe.

Candela, cdUnité de → l’intensité lumineuse, grandeur fondamentale de l’éclai-ragisme. 1 cd correspond à l’in-tensité lumineuse émise par une source monochromatique avec une puissance de rayonnement de 1/683 W pour 555 nm.

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E GuideGlossaire

CapteurAppareil de mesure destiné à saisir les conditions ambiantes. La valeur mesurée, plus précisé-ment les dépassements négatifs ou positifs d’une valeur limite, envoie une impulsion au système de gestion de la lumière afin, par exemple, d’adapter l’éclairage en conséquence.

Caractéristiques d’un appareil d’éclairageLes caractéristiques d’éclairage associent la → courbe de réparti-tion de l’intensité lumineuse et le rendement ainsi que le type et la puissance maximale de la lampe. Les caractéristiques de sécurité dépendent de la → classe et de → l’indice de protection.

Classe de protectionCaractéristique des appareils d’éclairage, qui indique la mesure prise pour empêcher que des piè-ces métalliques susceptibles d’être touchées soient sous tension en cas de dysfonctionnement.

Commande de l’éclairageUn dispositif de commande d’éclai- rage permet d’adapter l’éclairage d’une salle à différentes circons-tances et utilisations. Chaque utilisation correspond à une → scène d’éclairage, c’est-à-dire à un certain ensemble d’états de commutation et de gradation des différents circuits en présence. Chaque scène d’éclairage est enregistrée électroniquement et peut être déclenchée par simple pression sur un bouton.

Compensation chromatiqueEn éclairagisme, procédé de cor- rection des → couleurs de la lumière de plusieurs appareils d’éclairage par synthèse RVB en vue d’une perception homo-gène des couleurs selon la tâche visuelle.

Conducteur de lumièreInstrument optique qui oriente la lumière dans les parcours vou-lus, même coudés. La lumière est transportée ici par une réflexion totale dans des conducteurs cylindriques pleins ou creux en matériaux transparents (fibres, flexibles, bâtonnets de verre ou matières plastiques).

Cône d’éclairageTerme qui désigne le cône de lumière produit en règle géné-rale par un réflecteur à symétrie radiaire. Le système optique de l’appareil d’éclairage détermine si

le gradient en périphérie du cône est marqué ou flouté. Avec un projecteur, l’orientation du cône d’éclairage se fait par rotation et inclinaison.

Cônes→ Œil

Confort visuelDésigne la qualité d’un éclairage notamment en termes → d’éclai-rement, d’anti-éblouissement et de → rendu des couleurs.

ConstanceCapacité de la perception visuelle à reconnaître les propriétés inva-riables des objets (taille, forme, degré de réflexion, couleur) malgré une modification de l’en-vironnement (distance, position, éclairage). Les phénomènes de constance sont une condition fondamentale pour composer une image réelle à partir des motifs de luminance changeants de la rétine.

ContrasteDifférence de → luminance ou de couleur entre deux objets ou entre un objet et son environne- ment. Les exigences visuelles augmentent lorsque le contraste diminue.

Contraste dynamique élevéDésigne un contraste très élevé sur une image numérique. Les images au format HDR (High Dynamic Range) enregistrent un contraste de luminance supérieur à celui des images en Low Dyna-mic Range avec 255 nuances.

Contre-jourType d’éclairage suivant lequel la lumière éclaire l’objet depuis l’arrière, l’ombre se retrouvant à l’avant. Une couronne lumineuse peut émerger au-dessus de l’objet éclairé. En éclairage scénique, le contre-jour sert à produire des effets dramatiques.

Conversion de la luminanceConversion d’un spectre donné en un autre spectre au moyen de substances fluorescentes. Cette technique est employée avec les → LED et les → lampes fluores-centes pour convertir des rayons ultraviolets en lumière visible.

Coolbeam→ Réflecteur dichroïque

Corps noir→ Projecteur thermique idéal dont les propriétés de rayonne-ment sont décrites par la loi de Planck.

Couleur de la lumièreCouleur de la lumière émise par une → lampe. Elle peut être indiquée par les coordonnées xy de l’emplacement de la couleur sur le → diagramme de chroma-ticité de la CIE, mais aussi, pour les couleurs de la lumière blanche, par la → température de couleur. Les températures de la lumière blanche sont également classées en trois grandes catégories : blanc chaud (ww), blanc neutre (nw) et blanc lumière du jour (tw). A des températures de la lumière iden-tiques peuvent correspondre des répartitions spectrales différen-tes et un → rendu des couleurs différent.

Courbe de répartition de l’intensité lumineuseCoupe du corps de répartition de → l’intensité lumineuse qui englobe les intensités d’une source de lumière suivant tous les angles d’une pièce. Dans le cas de faisceaux à symétrie radiaire, la répartition de l’intensité lumi-neuse peut être représentée par une seule courbe. Dans le cas de faisceaux à symétrie orthogonale, deux courbes ou plus sont néces-saires. La courbe de répartition de l’intensité lumineuse prend généralement la forme d’un dia- gramme polaire. S’agissant de projecteurs, cette représentation s’appuie sur des coordonnées cartésiennes.

Culot de lampeComposant de la → lampe qui permet son raccordement élec- trique à la → douille de → l’ap-pareil d’éclairage.

DDALIAbréviation de → Digital Addres-sable Lighting Interface.

Dark SkyQualifie en conception lumière un éclairage qui évite toute → pollu- tion lumineuse des espaces exté-rieurs, et donc toute émission de lumière en direction du ciel nocturne.

Déflecteur en croixElément anti-éblouissement destiné à améliorer le → confort visuel. Le déflecteur en forme de croix restreint la vue directe du réflecteur et de la lampe.

Diagramme d’isoluminanceDiagramme représentant la répar-tition de la luminance, sur lequel les lignes de même luminance apparaissent dans un plan de référence.

Diagramme de chromaticité de la CIESystème de référencement des → couleurs de la lumière et des pigments. Bidimensionnel, le dia-gramme de chromaticité de la CIE indique numériquement par des coordonnées xy les emplacements de toutes les couleurs et de toutes les synthèses de couleurs selon leur saturation, de la couleur pri-maire pure au blanc. Les couleurs mixtes se trouvent sur une droite qui s’étend entre les couleurs à mélanger. La → couleur de la lumière des → pro-jecteurs ther-miques se situe sur une courbe définie : la courbe de Planck.

Diagramme IsoluxDiagramme représentant la répartition de l’éclairement, sur lequel les lignes de même valeur d’éclairement apparaissent sur un plan de référence.

Diamètre du cône d’éclairageLe diamètre du → cône d’éclai-rage est fonction de → l’angle de diffusion à demi-intensité et de l’éloignement de → l’appareil d’éclairage.

DiffuseurElément optique de dispersion des faisceaux lumineux qui dessine un → cône d’éclairage aux contours floutés. Monté sur l’appareil d’éclairage, le diffuseur a pour fonction de réduire la luminance des lampes et donc de limiter l’éblouissement.

Digital Addressable Lighting InterfaceAbréviation : DALI. Protocole de communication numérique utilisé pour la → commande de l'éclairage dans l’architecture. Ce système, qui permet de comman-der les appareils d’éclairage indi-viduellement, peut être intégré à des dispositifs domotiques en tant que système autonome.

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E GuideGlossaire

Dispositif anti-éblouissementElément anti-éblouissement qui occulte la vue directe de la → lampe dans l’angle du flux lumineux de → l’appareil d’éclai-rage. Le contour du → cône lumi-neux est délimité par l’angle du rayonnement principal tandis que la production de lumière diffuse est réduite, voire nulle.

Dispositifs de prise de jourMesures techniques basées sur la → réflexion et la → réfrac-tion intervenant au niveau des fenêtres et des ouvertures hautes, et destinées à améliorer l’appro-visionnement d’une pièce en → lumière naturelle et à réduire ainsi la consommation d’électricité.

DMXAbréviation de Digital Multiplexed. Le protocole de communication numérique DMX est principale-ment utilisé pour la → commande de l’éclairage scénique.

DouilleDispositif qui fixe la lampe dans l’appareil d’éclairage et qui per-met son raccordement au réseau électrique. Parmi la multitude de douilles généralement utilisées figurent la douille filetée, la douille à baïonnette et la douille à culot à ergots. Les types de douille sont documentés dans le → système d’identification des lampes.

DownlightAppareil d’éclairage compact doté d’une sortie de lumière circulaire ou carrée. Les Downlights se prêtent à un encastrement au plafond ou encore à un montage apparent ou suspendu. Ils produi-sent une lumière principalement, mais pas exclusivement, orientée vers le bas, sur les surfaces hori-zontales.

Downlight à double foyerDownlight doté d’un dispositif de réflexion elliptique fermé par un réflecteur Darklight. Il offre un flux lumineux maximal pour une découpe au plafond minimale.

Downlight à faisceau muralAppareil d’éclairage qui, en asso-ciant un réflecteur Darklight et un réflecteur ellipsoïdal, dispense un éclairage mural homogène pour un confort visuel extrême. L’alignement régulier des appa-reils parallèlement au mur est indispensable.

Downlight à faisceau mural doubleAppareil d’éclairage utilisé dans les couloirs pour éclairer avec homogénéité les murs parallèles et le sol.

Durée de vie→ Durée de vie d’une lampe

Durée de vie d’une lampePour les lampes à incandescence, la durée de vie correspond au temps au bout duquel la moitié des lampes est hors service. Pour les lampes à décharge et les LED, la durée de vie correspond au temps au bout duquel le flux lumineux de l’installation diminue de 50 %, soit par défaillance des lampes, soit par perte de flux lumineux.

EEblouissementTerme générique qui désigne une baisse → d’acuité visuelle ou une perception perturbée par des → luminances ou des contrastes de luminance élevés. On fait la distinction entre l’éblouissement physiologique, soit une baisse objective de l’acuité visuelle, et l’éblouissement psychologique, soit une perturbation subjective de la perception due à la dispro-portion entre la → luminance et la densité d’informations de la zone observée. L’éblouissement peut être causé par la source lumineuse même (éblouissement direct) ou par la → réflexion de cette source (éblouissement par réflexion).

Eclairage architecturalDésigne les concepts d’éclairage qui font intervenir la → lumière naturelle et la lumière artificielle, et au sein desquels la solution technique retenue fait partie intégrante de l’architecture.

Eclairage artificiel complémen-taire permanentEclairage artificiel supplémentaire, surtout dans les pièces profondes, éclairées par des fenêtres sur un seul côté. L’éclairage en com-plé-ment de la lumière naturelle compense la perte importante d’éclairement qui intervient loin des fenêtres.

Eclairage commercialBasé sur → l’éclairage d’am- biance horizontal et vertical et sur → l’éclairage d’accentuation,

il fait intervenir plusieurs compo-sants, en particulier les → lampes à décharge (éclairage d’ambiance) et les → lampes halogènes à incandescence (éclairage d’accen-tuation). Elément fondamental de l’image de marque d’une entreprise.

Eclairage d’accentuationAccentuation de certaines parties d’une salle ou de certains objets par un éclairage ciblé, d’une in-tensité supérieure à l’éclairement général.

Eclairage d’ambianceEclairage unitaire d’une salle en-tière sans tenir compte d’impéra-tifs visuels particuliers.

Eclairage d’expositionEclairage de surface ou d’accen-tuation qui rehausse visuellement les objets exposés. Dans les musées et les galeries d’art, la → protec-tion contre la lumière joue un rôle particulier.

Eclairage d’hôtelsLe milieu hôtelier constituant un espace public très exigeant quant à la qualité de son éclairage, ce dernier comprend l’éclairage architectural de la zone d’entrée, l’éclairage d’ambiance des zones de restauration, l’éclairage poly-valent des espaces de confé-rences, l’éclairage économique des dégagements et l’éclairage intimiste des chambres.

Eclairage de bureauxRépond spécialement aux impéra-tifs des postes de travail sur écran (voir → éclairage des postes de travail sur écran). On distingue → l’éclairage d’ambiance, l’éclai-rage d’ambiance adapté aux postes de travail et → l’éclairage indivi-duel des postes de travail.

Eclairage de restaurantsCaractéristiques : peu → d’éclai-rage d’ambiance, une lumière focalisée sur les tables, une ac-centuation de certaines zones de la pièce et des décorations. Emploi de → commandes d’éclairage pour régler la lumière de la pièce suivant les différents impératifs diurnes et nocturnes.

Eclairage de secoursDésigne l’éclairage assuré par les appareils d’éclairage de secours à batterie autonome et le balisage des issues de secours par des ap-pareils d’éclairage de signalisation de secours.

Eclairage de vitrinesEtroitement lié à → l’éclairage commercial, il comprend principa-lement → l’éclairage d’accentua-tion, souvent assorti de mises en lumière colorées, de projections et d’une → commande de l’éclairage dynamique.

Eclairage des postes de travailEn général : éclairage des postes de travail. En particulier, éclairage des postes de travail qui complète l’éclairage d’ambiance en fonction des impératifs visuels considérés.

Eclairage des postes de travail sur écranEclairage très réglementé dans les bâtiments administratifs, régi par différentes directives et disposi-tions. Il est caractérisé par des im-pératifs d’éclairement, de réparti-tion de la lumière et de limitation de la luminance, en particulier pour éviter la formation de reflets lumineux sur les écrans, les plans de travail et les claviers.

Eclairage directEclairage dispensé par des appa-reils d’éclairage, des Downlights par exemple, directement sur la surface utile.

Eclairage globalTechnique de calcul qui simule par un graphique tridimensionnel sur ordinateur toutes les propagations possibles des rayons lumineux.

Eclairage indirectEclairage produit indirectement, par des → Uplights par exemple, sur la surface utile au moyen de surfaces réfléchissantes.

Eclairage individuel des postes de travailContrairement à → l’éclairage d’ambiance, éclairage orienté sur un poste de travail particulier, par exemple au moyen de → lampes de bureau.

Eclairage muséographiqueCas particulier de → l’éclairage d’expositions, il implique des exigences particulières en termes d’architecture de l’éclairage, de répartition de la lumière sur les objets exposés et de → protection contre la lumière.

Eclairage polyvalentTypiquement, éclairage des → hôtels et des centres de congrès pour sémi-naires, con- férences, réceptions et divertis-

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E GuideGlossaire

sements. L’éclairage polyvalent regroupe plusieurs types d’éclai- rage, concomitants ou non, sou-vent assistés par des → commandes d’éclairage programmables.

EclairementUnité : lux (lx). L’éclairement cor-respond au rapport entre le flux lumineux incident sur une surface et la dimension de cette surface.

Eclairement énergétiqueDésigne la puissance de rayon-nement par mètre carré ; valeur maximale pour la lumière natu-relle : env. 1 kW/m2.

Eclairement ponctuelContrairement à → l’éclairement moyen, l’éclairement ponctuel est circonscrit en un point défini de la pièce.

Effet stroboscopiquePapillotements ou impressions de variation de vitesse d’objets animés suscités par une lumière pulsatoire (en raison de la fré-quence du secteur), pouvant aller jusqu’à son apparente interrup-tion ou jusqu’à un mouvement inversé. En matière d’éclairage, l’effet stroboscopique intervient avec des → lampes à décharge, et plus particulièrement des lampes fluorescentes graduées. Ce problème peut être résolu avec un fonctionnement décalé (circuit double, raccordement au réseau triphasé) ou avec des → ballasts électroniques hautes fréquences.

Eléments d’éclairage naturel pour l’isolation transparenteEléments en matière synthétique insérés entre les vitres en verre poli, présentant un facteur de transmission de la lumière élevé et un degré diathermique faible. Ils contribuent à l’apport de lumière naturelle à l’intérieur des édifices.

Encastré de solAppareil d’éclairage monté au ras du sol et assorti d’un → indice de protection élevé. Il sert à baliser les dégagements ou à mettre en lumière des objets ou des détails architecturaux.

Encastré orientableGénéralement, encastré dont la direction du rayonnement peut être choisie librement suivant un angle défini (plage d’inclinaison et de rotation) ; appareil d’éclairage adapté aux espaces de vente et d’exposition.

EthernetNorme de protocole pour réseau local, qui permet l’échange de données entre tous les appareils raccordés au sein d’un réseau → LAN.

EULUMDATFormat de données européen qui décrit la répartition de → l’in-tensité lumineuse des appareils d’éclairage.

FFacteur d’utilisation d’une pièceCorrespond à l’influence de la géo- métrie de la pièce et des degrés de réflexion des surfaces délimi-tant l’espace sur le → flux lumi-neux, qui arrive sur une surface utile définie.

Facteur de dépréciation→ Facteur de maintenance

Facteur de durée de vie d’une lampeValeur calculée pour le plan de maintenance d’une installation d’éclairage qui tient compte de l’écart entre la durée de vie des différentes lampes et leur durée de vie moyenne, c’est-à-dire de leur défaillance prématurée constatée lors d’interventions de maintenance régulières.

Facteur de lumière du jourRapport entre l’éclairement pro-duit par la → lumière naturelle sur la surface utile d’une pièce et → l’éclairement de l’éclairage extérieur. Le facteur de lumière du jour se mesure au moyen d’un → simulateur de lumière natu-relle.

Facteur de maintenanceValeur réciproque du facteur de diminution, tenant compte, lors de l’étude d’une nouvelle installa- tion, du vieillissement des lampes, de leur défaillance et de l’em-poussièrement de l’installation. La valeur nouvelle de l’éclaire-ment est supérieure à la valeur de maintenance, autrement dit à la valeur opérationnelle.

Facteur de maintenance d’un appareil d’éclairageValeur calculée pour le plan de maintenance d’une installation d’éclairage qui tient compte de la perte de → flux lumineux d’un appareil d’éclairage due à l’empous-

sièrement et au type de montage de l’appareil.

Facteur de maintenance d’une pièceValeur calculée pour le plan de maintenance d’une installation d’éclairage qui tient compte de la perte de flux lumineux consé-cutive à l’empoussièrement des surfaces délimitant l’espace.

Facteur de maintenance du flux lumineux d’une lampeValeur calculée pour le plan de maintenance d’une installation d’éclairage qui tient compte de la perte de flux lumineux consécu- tive au vieillissement des lampes.

FadingEgalement : fondu. Transition entre deux → scènes d’éclairage. L’ouverture en fondu correspond au déclenchement d’une scène et la fermeture en fondu marque sa fin.

FiltreDispositif optique à → transmis- sion sélective. Seule une part du rayonnement incident est trans-mise, ce qui produit une lumière colorée ou filtre les rayons invisi-bles (ultraviolets ou infrarouges). Un filtrage peut intervenir par → absorption (filtre d’absorption) ou par → réflexion (filtre de réflexion). Les filtres dichroïques sont des filtres de réflexion effi-caces grâce à leurs revêtements spéciaux, métallisés par évapora-tion. Ils sont aussi appelés filtres sélectifs.

Filtre de couleur→ Filtre

Filtre dichroïque→ Filtre

FloodDésignation usuelle des → réflec- teurs et des → lampes à réflec-teur à faisceau large.

FluorescenceTechnique qui consiste à exciter des substances fluorescentes par un rayonnement pour les faire luire, la longueur d’onde de la lumière produite étant toujours supérieure à celle du rayonne-ment. Cette technique a pour principale application les substan-ces fluorescen -tes qui convertis-sent les rayons ultraviolets en lumière visible.

Flux lumineuxUnité : lumen (lm). Le flux lumi- neux correspond à la → puis-sance lumineuse totale émise par une source lumineuse. Il est calculé à partir de la → puissance de rayonnement spectrale en fonction de l’efficacité lumineuse relative spectrale de → l’œil.

Fovéa→ Œil

GGoboTerme fréquent de l’éclairage de projection qui désigne un masque ou un gabarit projeté à l’aide d’un dispositif optique pour produire des effets-lumière.

GradateurDispositif qui règle en continu le → flux lumineux d’une source de lumière au moyen d’une commande de début de phase à faibles pertes. Existe pour → lampes à incandes-cence, → lampes halogènes basse tension et → lampes fluorescen-tes. La gradation de → lampes à décharge haute pression, possible sur le plan technique, est peu usitée.

Grille en nid d’abeillesElément anti-éblouissement en forme de nid d’abeilles servant à limiter le → cône d’éclairage et à diminuer → l’éblouissement.

HHDRAbréviation de High Dynamic Range (→ contraste dynamique élevé)

HubPoint nodal qui réunit les seg-ments d’un réseau, mais aussi d’autres hubs, notamment via → Ethernet.

IIESFormat international de données relatif à la répartition de la lu-mière des appareils d’éclairage.

ILCOSAbréviation d’International Lamp Coding System. → Système

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d’identif-ication des lampes standardisé.

Indice de protectionDésigne la sécurité d’un → appa-reil d’éclairage. La combinaison de deux chiffres indique à quel point un appareil est sécurisé contre la pénétration de corps étrangers et d’eau.

Indice de rendu des couleursDegré d’écart chromatique sous un éclairage donné par rapport à une source lumineuse de réfé- rence. L’indice de rendu des cou-leurs Ra a pour maximum 100.

Intensité lumineuseUnité : → candela (cd). L’intensité lumineuse correspond au → flux lumineux par l’angle de la pièce (lm/sr). La répartition dans l’es-pace des intensités lumineuses d’une source lumineuse forme le corps de répartition de l’intensité lumineuse.

InterférencePhénomène physique suivant lequel la superposition d’ondes déphasées peut entraîner l’affai-blissement de certaines gammes de fréquences. L’interférence est utilisée dans les → filtres et les → réflecteurs pour la → trans- mission et la → réflexion sélec-tives.

KKNXAbréviation de Konnex. Système domotique numérique normalisé qui trouve notamment des applica- tions dans l’éclairage, le chauf-fage et l’aération.

LLampeSource lumineuse électrique. Exemples : → lampes à incan-descence, → lampes à décharge, → LED. Dans un → appareil d’éclairage, la lampe sert à pro- duire de la lumière, laquelle lumière peut être orientée sur des objets à l’aide de → réflecteurs.

Lampe à déchargeSource lumineuse, dont la lumière est produite par une décharge électrique dans des gaz ou des halogénures métalliques. On distingue les lampes à décharge

basse pression et haute pression. Les lampes à décharge basse pres- sion comprennent les → lampes fluorescentes et les → lampes fluorescentes compactes. La lumière résulte alors de l’exci-tation par rayonnement des substances fluorescentes. Les lampes à décharge haute pression comprennent les → lampes à vapeur de mercure, les → lampes à halogénures métalliques et les → lampes à vapeur de sodium blanc. Leur spectre lumineux est d’autant plus intense que la pres-sion de régime est forte.

Lampe à décharge basse pressionAppartiennent à cette catégorie les → lampes fluorescentes et les lampes fluorescentes compactes.

Lampe à décharge haute pressionAppartiennent à cette catégorie les → lampes à vapeur de mer-cure, les → lampes à halogénures métalliques et les → lampes à vapeur de sodium blanc.

Lampe à halogénures métalliquesLampe à décharge haute pression comprenant des halogénures métalliques. La présence en grand nombre de ces substances de base produit des mélanges d’halogénu-res métalliques capables d’assurer au moment de la décharge des → rendements lumineux élevés et un bon → rendu des couleurs.

Lampe à incandescence→ Projecteur thermique où la lumière est produite par le chauf-fage d’un filament de tungstène situé dans une ampoule en verre remplie de gaz inerte (azote ou gaz rare) pour empêcher l’oxy-dation du filament et ralentir l’évaporation du matériau qui le compose. Plusieurs types de lampe à incandescence existent, parmi lesquels figurent princi-palement la lampe standard en forme de poire en verre poli ou dépoli, la → lampe à réflecteur doublée de différentes argentu-res internes et la lampe en verre pressé à réflecteur parabolique intégré.

Lampe à réflecteurLampe dont le → réflecteur est intégré. Les lampes à réflecteur existent dans différents angles de rayonnement. Le → réflec-teur dichroïque en est un type particulier.

Lampe à vapeur de mercure→ Lampe à décharge haute pres- sion remplie de vapeur de mercu-re. Par rapport à la décharge basse pression qui produit presque uni- quement un → rayonnement ultraviolet, la vapeur de mercure soumise à une forte pression émet une lumière visible, mais assortie d’une faible part de rouge. L’ajout de substances fluorescentes com-plète la part de rouge et améliore le → rendu des couleurs.

Lampe à vapeur de sodium blanc→ Lampe à décharge haute pres- sion remplie de vapeur de sodium blanc. Soumise à une forte pression, la vapeur de sodium blanc détrui-rait le verre. Aussi le récipient de décharge est-il en céramique d’oxyde d’aluminium, doublé d’une ampoule supplémentaire. La → couleur de la lumière est d’un blanc chaud. Les lampes à vapeur de sodium blanc à haute pression nécessitent l’emploi → d’amorceurs et de → ballasts.

Lampe de bureauAppareil d’éclairage équipé princi-palement de → lampes halogènes à incandescence ou de → lampes fluorescentes compactes et éco-nomiques, doublées d’un boîtier porte-lampe orientable et d’un dispositif anti-éblouissement efficace pour une utilisation à des postes de travail différents.

Lampe fluorescenteLampe à décharge basse tension en forme de tube, remplie de vapeur de mercure. Le → rayon-nement ultraviolet produit par la décharge de mercure est converti en lumière visible par les subs-tances fluorescentes recouvrant la paroi intérieure du tube à dé-charge. Les différentes substances fluorescentes permettent d’obte-nir une série de couleurs de la lumière et différentes qualités de → rendu des couleurs. La lampe fluorescente possède générale-ment des électrodes chauffées et peut ainsi être démarrée à basse tension. Les lampes fluo-rescentes ont besoin d’amorceurs et de → ballasts ou de ballasts électroniques.

Lampe fluorescente compacte→ Lampe fluorescente qui, par l’association de plusieurs tubes à décharge courts ou par le biais d’un tube à décharge plié, atteint des dimensions particulièrement compactes. Les lampes fluores-centes compactes ont un seul culot.

Lampe halogène à incandes-cence→ Lampe à incandescence com- pacte pourvue d’une charge supplémentaire d’halogène, qui empêche tout dépôt sur l’ampoule du matériau du filament à mesure de son évaporation. Par rapport aux lampes standard, les lampes halogènes à incandescence ont un → rendement lumineux et une → durée de vie supérieurs.

Lampe halogène basse tension→ Lampes halogènes à incandes- cence très compactes à basse ten- sion (le plus souvent 6, 12 ou 24 V). Souvent aussi avec réflecteur dichroïque ou métallique intégré.

Lampe PAR→ Lampe à incandescence

Lampe standard→ Lampe à incandescence

LANAbréviation de Local Area Network. Réseau local pour une installation durable sur de courtes distances.

LEDAbréviation de Light Emitting Diode. Corps électroluminescent qui produit de la lumière par re-combinaison de paires de porteurs de charge dans un semi-conduc-teur. La zone spectrale générée par les LED est à bande étroite. La lumière blanche est produite par → mélange des couleurs RVB ou par → conversion de la lumi-nance.

LentilleElément optique qui sert à → l'orientation de la lumière. Rayon, forme, convexité et structure de la lentille détermi-nent son comportement optique. Dans les projecteurs à gobos, les systèmes de lentille servent à pro-jeter les → gobos avec précision. Les → lentilles de Fresnel plates peuvent être intégrées aux pro-jecteurs comme accessoires afin d’élargir leur faisceau de façon symétrique ou asymétrique.

Lentille à sculpture→ Lentille à structure parallèle qui élargit les faisceaux lumineux dans un axe sans les modifier dans l’autre axe. Appliquée à l’éclairage muséographi -que, la lentille à sculpture produit un cône lumineux ovale qui éclaire de façon homogène les sculptures tout en longueur.

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Lentille de FresnelLentille dont l’effet produit résulte d’une disposition plane des seg-ments de la lentille. Les lentilles de Fresnel sont surtout utilisées sur les projecteurs de scène et les projecteurs assortis d’un angle de rayonnement réglable.

Local Operating NetworkSystème de bus permettant la communication entre installa- tions et appareils, notamment en domotique.

Loi de la distance photomé-triqueLoi selon laquelle → l’éclairement est fonction de la distance entre la source lumineuse et l’objet éclairé. L’éclairement est inverse-ment proportionnel au carré de cette distance.

LONAbréviation de → Local Operating Network

Longueur d’onde dominanteUnité de mesure qui associe une couleur à une longueur d’onde. Sur le → diagramme de chroma-ticité de la CIE, la longueur d’onde dominante peut être déterminée en traçant une droite depuis le point blanc jusqu’à l’emplacement correspondant sur la ligne de cou- leur spectrale. La longueur d’onde complémentaire se trouve à l’op- posé. La longueur d’onde domi-nante sert notamment à la classi-fication des couleurs des → LED.

Lumen, lmUnité du → flux lumineux.

Lumière d’appointMode d’éclairage par lequel une lumière directionnelle éclaire discrètement un objet ou une situation. La lumière d’appoint vient compléter la → lumière principale.

Lumière diffuseLa lumière diffuse est émise par de vastes surfaces éclairées. Elle produit un éclairage homogène et doux, dont la capacité de → modelage et la → brillance sont faibles.

Lumière diffuse non désiréeRayonnement lumineux indésira-ble émis hors du cône lumineux véritable. La lumière diffuse peut éblouir ; en extérieur, elle peut notamment être source de → pollution lumineuse.

Lumière du jour→ Lumière naturelle

Lumière naturelleLa lumière naturelle comprend aussi bien la lumière directe du soleil et du ciel environnant que la lumière diffuse du ciel couvert. Les → éclairements de la lumière naturelle sont nettement supé-rieurs aux éclairements de la lumière artificielle.

Lumière orientéeLumière produite par des → sour-ces lumineuses ponctuelles. Diri-gée selon une direction précise, elle permet de créer un → mode-lage et des effets de brillance. Les sources lumineuses ponctuelles à rayonnement libre émettent aussi une lumière orientée, mais dont la direction principale varie dans la pièce. C’est pourquoi cette lu-mière est généralement focalisée en un → cône d’éclairage orienté de manière uniforme.

Lumière pour décorerLa lumière pour décorer est un élément d’ornement. Les effets de brillance de la source lumineuse et des matériaux éclairés – de la flamme d’une bougie, d’un lustre ou encore de sculptures lumineu-ses – contribuent à l’atmosphère des lieux de représentation et d’ambiance.

Lumière pour mettre en valeurLa lumière pour mettre en valeur crée des accents. La lumière joue ici un rôle actif dans la transmis-sion des informations, en faisant ressortir visuellement les zones d’intérêt et en dissimulant celles de moindre importance.

Lumière pour voirLa lumière pour voir assure l’éclai- rage général de l’environnement. Elle fait en sorte que l’architecture, les objets et les personnes y soient bien visibles afin de permettre à ces dernières de s’orienter, de travailler et de communiquer.

Lumière principaleType d’éclairage suivant lequel un → éclairage d’accentuation influence considérablement la perception d’un objet ou d’une situation. Une → lu-mière d’ap-point empêche la formation de contrastes marqués.

Lumière rasanteType d’éclairage par lequel la lumière incidente sur les surfaces est presque à l’horizontale pour

mieux mettre en valeur les textu-res et les surfaces.

Lumière solaire→ Lumière naturelle

LuminanceUnité : candela/m² (cd/m²). La luminance correspond à la lumi-nosité d’une surface qui émet de la lumière soit en qualité de source lumineuse soit par → transmission ou par → réflexion. La luminance représente le rapport entre → l’in- tensité lumineuse et la surface projetée, verticale au sens d’ob-servation. Des surfaces de couleur différente mais de même lumi-nance ont la même luminosité.

LuminescenceTerme générique pour tous les éclairages qui ne sont pas produits par thermorayonnance (photo- luminescence, chimiolumines-cence, bioluminescence, électro-luminescence, cathodolumines-cence, thermoluminescence, triboluminescence).

Lux, lxUnité de → l’éclairement.

MMaintenanceDésigne l’ensemble des mesures qui garantissent le bon fonction- nement d’une installation d’éclai- rage : remplacement des lampes, nettoyage des appareils d’éclairage ou, dans le cas de → projecteurs, orientation. Cet aspect est pris en compte dans les études relatives à une installation d’éclairage au travers du → facteur de mainte-nance.

Matériel électriqueEquipement nécessaire au fonc-tionnement de sources lumineu-ses. Il s’agit principalement de → ballasts qui limitent le courant, de → starters ou → d’amorceurs pour les → lampes à décharge ainsi que de → transformateurs pour les → lampes halogènes basse tension.

Mélange additif des couleursMélange de couleurs par ajout de zones spectrales. Selon la théorie trichromatique, les couleurs obte- nues par mélange additif (ou synthèse additive) sont complé-mentaires des couleurs primaires (rouge, vert, bleu). La synthèse homogène des trois couleurs

primaires produit une lumière blanche.

Mélange des couleursEn éclairagisme, le mélange addi- tif (ou synthèse additive) des couleurs consiste à ajouter des zones spectrales à l’aide du rouge, du vert et du bleu afin d’obtenir des couleurs mixtes. L’addition des trois couleurs primaires donne une lumière blanche. Le mélange soustractif (ou synthèse soustrac-tive), qui fait appel aux couleurs primaires (magenta, cyan et jaune), filtre certaines plages spectrales.

ModelageAccentuation de formes spatiales et textures par la lumière orientée émise par des sources ponctuel-les. Souvent associé au terme de nuançage.

Multimirror→ Réflecteur dichroïque

NNarrow spotDésignation usuelle des → réflec- teurs et des → lampes à réflec-teur à faisceau très étroit.

OŒilL’œil est un système optique, au sein duquel la cornée et le cris-tallin permettent de représenter l’environnement sur la rétine, en adaptant l’ouverture de la pupille. L’iris dose grossièrement la quan-tité de lumière perçue. Dans la rétine, les excitations lumineuses sont converties par des récepteurs en impulsions neuronales. L’œil possède deux systèmes de récep-teurs : les bâtonnets et les cônes. Les bâtonnets sont répartis d’une manière relativement homogène sur la rétine. Ils sont très sensibles à la lumière et permettent une vision très développée même en cas → d’éclairements faibles (→ vision scotopique). L’acuité visuelle est cependant médiocre et les couleurs ne sont pas per-çues. Les cônes en revanche sont principalement concentrés dans la dépression au centre de la rétine (fovéa), qui se trouve dans l’axe visuel. Ils permettent une vision nette et en couleur dans un angle limité, mais exigent un éclaire-ment élevé (→ vision photopique).

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Orientation de la lumièreL’orientation de la lumière par des → réflecteurs ou des → lentilles est utilisée pour développer des → appareils d’éclairage présen-tant des propriétés optiques définies en des instruments de conception lumière. L’orienta- tion de la lumière est d’une importance déterminante pour le → confort visuel. Elle réduit → l’éblouissement des appareils d’éclairage à une valeur accep-table.

PPasserelleConvertisseur de protocole, qui permet la communication entre différents protocoles au sein d’un même réseau.

Performance visuelleTerme désignant la puissance de perception que doit fournir → l’œil et les propriétés visuelles de l’objet qui doit être perçu. L’exigence visuelle grandit à mesure que les contrastes de couleur ou de luminance et la taille des détails diminuent.

PhotomètreAppareil de mesure des valeurs photométriques. La première valeur mesurée est → l’éclaire-ment, dont sont ensuite tirées d’autres valeurs. Les photomètres sont adaptés à la sensibilité de la lumière spectrale de → l’œil. Des instruments de mesure spéciaux (goniophotomètres) sont néces-saires pour calculer la répartition de l’intensité lumineuse des appareils d’éclairage.

Photon-mappingAlgorithme en simulation d’éclai-rage, qui est principalement uti-lisé en complément des procédés basés sur le ray tracing.

Pollution lumineuseEmission de lumière qui est source, dans un contexte donné, de per-turbations liées à → l’éclairement, à la direction de la lumière ou au → spectre lumineux. A l’extérieur, la pollution lumineuse peut éclair- cir le ciel nocturne. Les consé-quences en sont notamment un gaspillage d’énergie et des réper-cussions négatives sur la faune et la flore. En éclairagisme, on applique également l’expression → Dark Sky aux procédés destinés à prévenir la pollution lumineuse.

ProjecteurAppareil d’éclairage dont la direction du faisceau lumineux est nette et peut être orientée par rotation et inclinaison vers un point voulu ; appareil utilisé de préférence sur des → rails lumière.

Projecteur compactProjecteur doté d’un système optique qui permet, en asso-ciation avec différentes lampes, de projeter des → gobos et des inscriptions. Selon l’optique em-ployée, il s’agit de projecteurs- condenseurs ou de projecteurs ellipsoïdaux.

Projecteur condenseur→ Projecteur compact

Projecteur ellipsoïdal→ Projecteur compact

Projecteur FloodAppareil d’éclairage à faisceau large, qui peut être tourné et incliné vers un point souhaité de la pièce, utilisé de préférence sur des → rails lumière.

Projecteur thermiqueSource de rayonnement qui émet de la lumière en chauffant la matière qui compose le filament, habituellement du tungstène dans les → lampes à incandescence.

ProjectionReprésentation visuelle sur une surface d’un masque bidimen-sionnel ou d’un → gobo. Les appareils d’éclairage réalisant ces projections nécessitent un dispositif optique spécifique. Un système de lentille garantit la netteté de la projection.

Protection anti-éblouissement→ Protection solaire

Protection contre la lumièreLimitation de l’intensité lumineuse, du → rayonnement ultraviolet et du → rayonnement infrarouge indispen-sable en particulier dans les expositions. Elle implique de sélectionner les → lampes, les appareils et les → filtres appro-priés.

Protection solaireMesures techniques basées sur → l’absorption, la → réflexion et la réfraction pour contrôler la lumière solaire directe afin d’augmenter le → confort visuel

(protection anti-éblouissement) et de réduire la charge thermique d’une pièce.

Psychologie de la perceptionBranche de la science qui s’oc-cupe des différents aspects de la perception, surtout de la récep-tion neuronale et du traitement des excitations sensorielles.

Puissance de rayonnementS’agissant des lampes électriques, produit de transformation de la puissance électrique. Unité phy-sique : watt. Dans la plage de longueurs d’ondes de 380 nm à 780 nm, la puissance de rayonne-ment (W) peut être quantifiée en → flux lumineux (lm).

Puissance installéeSomme des → puissances nomi- nales de tous les appareils électri-ques connectés.

Puissance installée de l’éclai-ragePuissance maximale de l’ensemble de l’installation d’éclairage, indé-pendamment de la consommation d’énergie effective.

Puissance lumineuseAutre désignation pour le → flux lumineux, qui correspond en physique des rayonnements à la → puissance de rayonnement.

Puissance nominalePuissance maximale d’un appareil électrique.

RRadiositéMéthode de calcul en simulation d’éclairage, qui considère les rayons lumineux émis par la source de lumière et réfléchis dès leur entrée en contact avec une surface.

Rail lumièreSolution de base pour un éclairage flexible adapté à des exigences spécifiques. Il peut être équipé à tout moment d’appareils d’éclai- rage différents. Utilisé de pré-férence avec des → projecteurs et des → projecteurs Flood, en particulier dans le domaine de la présentation et de l’exposition.

RallumageNouvel allumage suite à une coupure de l’éclairage ou à une coupure de courant. De nom-breuses → lampes à décharge ne peuvent être rallumées qu’après une phase de refroidissement. Un rallumage immédiat n’est possible qu’avec des → amorceurs haute tension spéciaux.

Ray tracingMéthode de calcul en simulation d’éclairage, qui considère les rayons émis de l’œil jusqu’à l’objet considéré et aux sources de lumière.

Rayonnement infrarougeRayons de chaleur invisibles dans la plage de longueur d’ondes > 780 nm. Le rayonnement infra-rouge est généré par toutes les sources lumineuses, mais surtout par les → projecteurs thermiques, dont il constitue la majeure part du rayonnement émis.

Rayonnement solaire globalSomme du rayonnement solaire direct et du rayonnement diffus du ciel.

Rayonnement ultravioletRayonnement invisible au-delà de la lumière à ondes courtes (longueur d’ondes < 380 nm). Les sources lumineuses techni-ques ne produisent qu’une faible part de rayonnement ultraviolet. Les rayons ultraviolets peuvent avoir des effets nocifs, dont la décoloration et la fragilisation des matériaux. D’où l’utilisation de → filtres anti-UV pour les absorber.

RéflecteurSystème orientant la lumière par le biais de surfaces réfléchis-santes. Les caractéristiques d’un réflecteur concernent essentiel-lement ses degrés de réflexion et de diffusion et, dans le cas des réflecteurs à miroir, le type de courbe de sa section (contour du réflecteur). Les réflecteurs parabo-liques orientent la lumière d’une source lumineuse se trouvant dans le foyer d’une manière paral-lèle, les réflecteurs sphériques la renvoient au foyer, les réflecteurs elliptiques la focalisent dans un second foyer.

Réflecteur à facettesRéflecteur doté de facettes planes qui produit un → cône d’éclairage plus harmonieux que les → réflec- teurs conventionnels polis brillants.

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Réflecteur dichroïqueRéflecteur qui réfléchit essentiel- lement la lumière visible, mais transmet aussi les rayons infra-rouges (réflecteurs en verre) ou les absorbe (réflecteurs en métal). Les réflecteurs dichroïques génè-rent sur les objets éclairés une charge thermique moindre. Les termes « Coolbeam » et « Multi-mirror » sont des désignations courantes de ce type de réflecteur.

Réflecteur elliptique→ Réflecteur

Réflecteur parabolique→ Réflecteur

Réflecteur SpherolitSystème d’orientation de la lumière qui s’appuie sur des segments sphériques réfléchis-sants. La répartition de l’intensité lumineuse est fonction du coeffi-cient de réflexion, du profil du réflecteur, du nombre de seg-ments sphériques et de leur rayon.

RéflexionCapacité des surfaces à renvoyer la lumière. La réflexion se mesure par le facteur de réflexion, qui correspond au rapport entre le → flux lumineux réfléchi et le flux lumineux incident. La réflexion peut être orientée ou diffuse.

RéfractionModification de la direction de la lumière provoquée par l’entrée dans un milieu de densité diffé-rente. La réfringence d’un milieu optique est mesurée par son indice de réfraction.

RelaisCommutateur alimenté par le courant électrique. Le relais est généralement activé par un cir-cuit électrique distinct et il peut ouvrir ou fermer un ou plusieurs autres circuits.

Rendement lumineuxUnité : lumens/watt (lm/W). Le rendement lumineux correspond au rapport entre le → flux lumi-neux produit et la puissance élec-trique fournie par une → lampe.

Rendement lumineux d’un appareil d’éclairageRapport entre le flux lumineux émis et le → flux lumineux produit par les lampes au sein de l’appa-reil d’éclairage. Il est exprimé par le biais du LOR (light output ratio).

Rendu des contrastesCritère de limitation de l’éblouis-sement par réflexion. La restitu-tion du contraste est exprimée par le facteur de rendu du contraste, qui correspond au rapport entre le contraste de luminance d’une tâche visuelle sous un éclairage donné et le contraste de luminance d’un éclairage de référence.

Rendu des couleursQualité du rendu des couleurs sous un éclairage donné. L’écart chromatique par rapport à une source lumineuse de référence est indiqué par l’indice de rendu des couleurs Ra ou la classe de rendu des couleurs.

Résistance à la lumièreDegré auquel un matériau se trouve modifié sous l’effet de la lumière (tenue à la lumière). Si la résistance à la lumière concerne en premier lieu la modification des couleurs, par suite, elle touche également à la dégradation du matériau.

RVBAbréviation de rouge-vert-bleu. En éclairagisme, le mélange des couleurs RVB repose sur la syn- thèse additive des couleurs et sert à produire une lumière de la couleur voulue.

SSaturation de couleur Unité de grandeur de l’intensité d’une couleur allant du point blanc à la couleur pure sur le → diagramme de chromaticité de la CIE. Il s’agit, avec la teinte et la luminosité, de l’une des trois propriétés fondamentales de la couleur. La saturation est généra-lement donnée en %.

Scène d’éclairageSituation d’éclairage (ou ambiance lumineuse) qui présente une combi- naison particulière de luminosités et de couleurs. Une → commande de l’éclairage permet de sauvegar-der des scènes d’éclairage et de les charger automatiquement par simple pression sur un bouton.

ScénographieMise en scène d’un espace. En éclairage, la scénographie cor-respond à la métamorphose de l’espace par la lumière dans une dimension temporelle donnée.

Section du cône d’éclairageSection de forme hyperbolique d’un → cône d’éclairage, projetée par exemple sur un mur par des Downlights.

Séquence d’éclairageSuccession de → scènes d’éclai-rage. Une mise en lumière dyna- mique résulte de la programma-tion au moyen d’une → commande d’éclairage d’une succession de scènes d’éclairage, de leur durée et du type de transition voulu.

Simulateur de lumière natu-relleDispositif technique conçu pour simuler la lumière du soleil et la lumière naturelle. La → lumière naturelle est simulée par la dispo-sition hémisphérique de nom-breux appareils d’éclairage ou par la réflexion multiple d’un plafond de lumière dans une salle pleine de miroirs. La lumière du soleil est simulée par un projecteur parabo- lique, dont le déplacement reprend celui du soleil au cours d’une jour- née ou d’une année. Un simula-teur de lumière naturelle permet de simuler des conditions de lumière et d’ombre de bâtiments à l’étude, d’essayer différents dis- positifs d’orientation de la lumière et de mesurer le → facteur de lumière du jour sur la maquette.

Simulateur de soleil→ Simulateur de lumière naturelle

Simulation d’éclairageCalcul d’une situation d’éclairage au moyen d’un logiciel. La simu-lation quantitative sert à s’assurer du bon respect des exigences de la planification au regard de valeurs chiffrées. La simulation qualitative est axée sur l’atmos-phère et sur l’esthétique d’un concept.

Source de lumière ponctuelleSource lumineuse compacte presque ponctuelle. Les sources de lumière ponctuelles permet-tent d’orienter la lumière de manière optimale essentiellement par focalisation, tandis que les sources linéaires ou planes pro-duisent une lumière d’autant plus diffuse que le faisceau est large.

SpectreRépartition de l’intensité du rayonnement d’une source lumi- neuse sur une certaine gamme de longueurs d’ondes. De la répartition spectrale dépendent la → couleur de la lumière et le → rendu des couleurs. Selon le

type de production de la lumière, il est possible de différencier les principaux spectres : le spectre continu (lumière du jour et → projecteur thermique), le spectre linéaire (décharge basse pression) et le spectre de bandes (décharge haute pression).

SpotDésignation usuelle des → réflec- teurs et des → lampes à réflec-teur à faisceau étroit.

Starter→ Amorceur utilisé dans les → lampes fluorescentes.

Structure d’éclairageRegroupement de plusieurs → appareils d’éclairage en une structure principalement linéaire, le plus souvent suspendue au plafond.

Surface de sortie de la lumièreSurface d’un → appareil d’éclai-rage d’où sort la lumière. Selon la technique d’éclairage utilisée, un même appareil en possèdera une ou plusieurs. La → luminance de la surface de sortie de la lumière permet d’estimer l’éblouissement potentiel de l’appareil.

Système d’identification des lampesSystème harmonisé d’identifica-tion des lampes électriques. Le code d’une lampe spécifie entre autres le mode de production de la lumière, la matière de l’ampoule ou le gaz de remplissage, la puis-sance et la douille utilisée.

TTechnique Dark SkyTechnique de réflexion spéciale-ment étudiée pour éviter tout rayonnement lumineux au-dessus de l’appareil d’éclairage, et donc toute → pollution lumineuse.

Technique DarklightTechnique de réflexion spéciale-ment étudiée pour éviter tout éblouissement de l’observateur tant que la lampe se trouve dans la zone de défilement du réflec-teur. → L’angle de défilement de la lampe et → l’angle cut-off du réflecteur sont identiques. La tech- nique Darklight offre un → con- fort visuel maximal pour une efficacité optimale.

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Technique de commande début de phaseMéthode de réglage de la lumi-nosité consistant à commander la puissance absorbée des lampes au moyen du début de phase des ondes du courant alternatif. Avec cette technique, le courant n’est pas allumé aussitôt après le passage par zéro de la tension alternative et il est maintenu jusqu’au passage par zéro suivant. En règle générale, les gradateurs à technique de commande début de phase sont peu adaptés aux lam-pes fluorescentes, qu’elles soient compactes ou non. La technique de commande début de phase est utilisée pour commander les ballasts conventionnels.

Technique de commande fin de phaseMéthode de réglage de la lumi-nosité consistant à commander la puissance absorbée des lampes au moyen de la fin de phase des ondes du courant alternatif. Avec cette technique, le courant est allumé immédiatement après le passage par zéro de la tension alternative et éteint avant le passage par zéro suivant. La tech-nique de commande fin de phase est utilisée pour commander les ballasts électroniques.

Température de couleurDésigne la → couleur de la lumière d’une source lumineuse. S’agissant des → projecteurs thermiques, elle correspond à peu près à la température réelle du filament de la lampe en kelvin (K). S’agissant des → lampes à décharge, elle cor- respond à la température de cou- leur la plus proche, à savoir à la température à laquelle un → pro- jecteur thermique émet une lu-mière d’une couleur comparable.

Temps de fadingLaps de temps qui s’écoule entre la fermeture en fondu d’une scène d’éclairage et l’ouverture en fondu d’une autre scène.

TensionGrandeur physique sous l’effet de laquelle les porteurs de charge d’un conducteur électrique se mettent en mouvement et le courant circule.

Tension du secteur→ Tension électrique disponible sur le réseau électrique. Dans la plupart des régions du monde, cette tension est de 230 V pour 50 Hz. Pour les tensions différen-tes, une adaptation technique des appareils électriques est nécessaire.

Thermoluminescence→ Luminescence

TransadaptateurElément de raccordement méca-nique et électrique d’un appareil d’éclairage, en particulier d’un → projecteur ou d’un → projec-teur Flood avec un → rail lumière, associé à un → transformateur électronique intégré ou un → ballast électronique.

TransformateurMatériel électrique qui permet le fonctionnement des → lampes halogènes basse tension ; on distingue les transformateurs conventionnels et électroniques.

TransmissionCapacité de certaines matières à transmettre la lumière. La transmission se mesure par un facteur qui correspond au rapport entre le → flux lumineux transmis et le flux lumineux incident. La transmission peut être orientée ou diffuse.

UUGRUnified Glare Rating ; méthode d’estimation de → l’éblouisse- ment psychologique, en parti- culier au niveau d’un poste de travail.

UplightAppareil d’éclairage suspendu, applique murale, appareil pour l’éclairage du sol ou appareil sur pied qui émet sa lumière vers le haut.

VVarychromeAdjectif qualifiant les appareils d’éclairage pouvant modifier la couleur de la lumière, par exemple par → mélange des couleurs RVB.

Vision crépusculaire→ Vision mésopique

Vision diurne→ Vision photopique

Vision mésopiqueEtat transitoire entre la → vision photopique assurée par les cônes et la → vision scotopique assurée

par les bâtonnets. La perception des couleurs et → l’acuité visuelle ont des valeurs intermédiaires correspondantes. La vision méso-pique comprend la plage de lumi-nance de 3 cd/m² à 0,01 cd/m².

Vision nocturne→ Vision scotopique

Vision photopiqueEgalement : vision diurne. Vision carac-térisée par une → adapta-tion aux → luminances de plus de 3 cd/m². La vision photopique se fait grâce aux → cônes, et est donc concentrée dans la zone de la → fovéa. → L’acuité visuelle est élevée, les couleurs peuvent être perçues.

Vision scotopiqueEgalement : vision nocturne. Vision assortie d’une adaptation aux → luminances de moins de 0,01 cd/m². La vision scotopique se fait avec les bâtonnets, ce qui sollicite donc surtout la périphérie de la rétine. → L’acuité visuelle est faible, les couleurs ne sont pas perçues ; la sensibilité aux mouvements des objets perçus est en revanche élevée.

Volet anti-éblouissementDe forme rectangulaire, les volets anti-éblouissement sont surtout employés pour limiter l’éblouisse- ment direct produit par les pro-jecteurs.

WWattUnité physique de la puissance, fonction de la → tension et de l’ampérage.

Wide floodDésignation usuelle des → réflec- teurs et des → lampes à réflec-teur à faisceau très large.

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