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La Maison bleue SOCIÉTÉ P.17 LEMAG GOUESNOU JUIL. 2020 LE MAGAZINE D’INFORMATION DE LA VILLE DE GOUESNOU MAGAZIN KELAOUIN GOUENOÙ # 42 www.gouesnou.bzh La ville de Gouesnou agit DÉVELOPPEMENT DURABLE P.8 LE TOUR DE FORCE SOLIDAIRE GESTION DE LA CRISE P.9 David Madec PORTRAIT P.14

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La Maison bleue

S O C I É T É P. 1 7

LEMAGG O U E S N O U

JUIL . 2020

LE MAGAZINE D’INFORMATIONDE LA VILLE DE GOUESNOUMAGAZIN KELAOUIN GOUENOÙ

#42

w w w . g o u e s n o u . b z h

La ville de Gouesnou agit

D É V E L O P P E M E N T D U R A B L E P. 8

LE TOUR DE FORCESOLIDAIRE

G E S T I O N D E L A C R I S E P. 9

David Madec

P O R T R A I T P. 1 4

BREST-KERGARADEC530 Rue Graham Bell, 29200 Brest

Courez vite chez Intersport !

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pik.

com

P.6

DOSSIERDÉMOCRATIE : le nouveau conseil municipal 2020-2026 installé

SOMMAIRE

Bulletin municipal trimestriel de la Ville de Gouesnou - N° 42 - Gouesnou juillet 2020 - Directeur de la publication : Stéphane Roudaut - Comité de rédaction : Erwan Carralou, Gilles Cote, Henri Le Guen, Michel Plassard - Photos : Service communication Ville de Gouesnou, Ville de Gouesnou sauf mention contraire - Conception et réalisation : Service communication Ville de Gouesnou, dynamo+ - Impression : Cloître sur Offset certifié 100 % PEFC

HORAIRES DE LA MAIRIE Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h.Fermé le samedi.02 98 37 37 [email protected]

SERVICE URBANISME :Sans rdv du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et uniquement sur rdv de 13 h 30 à 16 h 30. 02 98 37 37 72 [email protected]

CCAS-CLIC :Ouvert au public uniquement sur rendez-vous.02 98 37 37 73

www.gouesnou.bzh

/VilledeGouesnou

@Gouesnou_fr

Ville de Gouesnou

@villedegouesnou

P.5BON À SAVOIRLUDIQUE : l’œil des Gouesnousiens

BRÈVESDÉVELOPPEMENT DURABLE : La Ville deGouesnou agit

BRÈVESBIEN VIVRE ENSEMBLE : lutte contre les incivilités

P.14PORTRAIT GOUESNOUSIENS D’ICI ET D’AILLEURS : David Madec

P.16PATRIMOINEPierre à cupules de Kergaradec

P.17LE SAVIEZ-VOUS ?SOCIÉTÉ : La Maison Bleue

P.8

P.4

P.13COMMERCES

P.12LE SAVIEZ-VOUS ?ENTREPRISES : ça bouge àMescadiou !

P.9À LA UNEGESTION DE LA CRISE : le tour de force solidaire

Le journal municipal fait son grand retour après six longs mois d’ab-sence. Et si je puis vous faire une

confidence, je suis extrêmement heu-reux de reprendre la plume, alors que tant d’événements se sont produits entretemps.

Ce Gouesnou Mag est tout d’abord le premier d’un nouveau mandat. Bien entendu, je suis heureux et honoré par

Stéphane RoudautMaire de Gouesnou

ALLER DE L'AVANT

cette marque de confiance que vous nous avez accordée en mars dernier. Pour autant, avec le conseil munici-pal, nous mesurons pleinement que des Gouesnousiens n’ont pu exercer leur devoir citoyen en raison des cir-constances. Cela nous appelle, en tant qu’élus, à une plus grande responsabi-lité encore.

Si je devais trouver un seul mérite à la crise que nous traversons, c’est qu’elle nous confirme dans notre diagnostic. Elle accélère et encourage la mise en œuvre et le développement de trois priorités que nous avons établies pour ce mandat : la solidarité et l’ouverture à tous ; la préservation de notre iden-tité, de l’esprit village ; l’exemplarité dans tous les compartiments de notre action, et notamment sur le plan envi-ronnemental.

Et malgré la tempête, restons en-semble résolument optimistes car nous avons vu notre commune se révéler, affirmer ses valeurs et ses principes, se mettre en ordre de ba-

taille et faire bloc. Le dossier qui figure dans ce magazine offre un léger aper-çu de la formidable mobilisation des Gouesnousiens, de cet esprit de corps qui nous anime.

Alors oui, nous devrons sans doute vivre encore longtemps avec le virus, mais nous ne devons pas nous enfer-mer dans le pessimisme ! Je sais pou-voir compter sur notre commune pour avancer, notre commune où chaque individu, chaque famille, chaque as-sociation, chaque commerce et en-treprise, participe en conscience à un projet commun.

Relance, confiance, méthode et ouver-ture, tels sont nos points cardinaux en ce début de mandat qui assurément ne sera pas de tout repos, mais saura confirmer Gouesnou – et j’en suis per-suadé – comme une commune qui croit en ses capacités collectives et sait cultiver ses singularités.

PENNAD-STUR - ÉDITO .3

L U T T E C O N T R E L E S I N C I V I L I T É S B I E N V I V R E E N S E M B L E

Mégots, déjections canines, nuisances sonores, poubelles sur les trottoirs et déchets en tous genres sur la chaussée dégradent notre cadre de vie. À Gouesnou comme ailleurs, ces incivilités quotidiennes nuisent à la qualité de vie de chacun et représentent un coût non négligeable pour la collectivité.

POUBELLES LAISSÉESSUR LE TROTTOIROublier quelques jours sa poubelle sur le trottoir n’est

pas anodin. Cela oblige les piétons, les personnes en fauteuil roulant et les parents avec des poussettes à des-cendre sur la rue et à prendre le risque d'être renversés par une voiture. Aussi, afin de laisser les trottoirs disponibles et de minimiser au maxi-mum les risques pour les usagers, il est demandé à chacun de sortir sa poubelle au plus tôt à 19h la veille de la collecte et de la ramasser le jour-même.

Montant de l’amende : de 11 € jusqu’à 1 500 €

BRICOLAGE ET JARDINAGEFONT BON VOISINAGENous le savons tous, la période printanière est propice aux travaux de jardinage et de bricolage. Mais saviez-vous que les activités générant des nuisances sonores sont réglementées par un arrêté préfectoral ? En effet, celles-ci ne sont autorisées qu’aux horaires suivants : • Les jours de semaine de 8h30 à 19h30 ;• Les samedis de 9h à 19h ;• Les dimanches et les jours fériés de 10h à 12h.Ces opérations, qui engendrent quelques nuisances sonores, doivent être réalisées en bonne intelligence. Nous invitons les Gouesnousiens à échanger entre voisins afin de contribuer au bien-vivre ensemble.

Montant de l’amende : 68 €

DÉJECTIONS CANINESDe quoi vous mettre de mauvais poil ! Pour que votre animal soit accepté de tous, faites en sorte qu’il n’oc-casionne pas de nuisances. Les chiens ont des besoins naturels et c’est à leur maître de veiller à ce que l’espace public ne devienne pas des toilettes canines. À cela, une solution existe, et c’est même une obligation : ramasser les déjections !Il appartient à chaque propriétaire d’avoir un sac dans sa poche à chaque fois qu’il sort son chien pour ramas-ser ses déjections. Et n’oubliez pas que votre animal doit impérativement être tenu en laisse sur le domaine public.

Montant de l’amende : 68 €

68€l’amende

Le ramassage des déjections est obligatoire ! Ne pas ramasser les déjections animales est une infraction pénale prévue

par l’article R 633-6 qui sanctionne de 68 € les propriétaires d’animaux ou ceux qui en ont la garde.

ÇA POURRAIT

ÊTRE UNENOUVELLE

(MODE)

MAIS C’EST UNE

INCIVILITÉ68 € L’AMENDE( )

4. BRÈVES - KELEIER BERR

Carnet Urbanisme

Merci à Pascal Valadier d'avoir su immortaliser, avec un sens artis-tique, le travail d'un ouvrier sur le haut de la flèche de l'église Saint-Gouesnou.Retrouvez l’ensemble des clichés qui nous ont été envoyés sur la page Facebook Ville de Gouesnou et sur www.gouesnou.bzh. Pour la pro-chaine édition, merci de nous trans-mettre vos clichés pour le vendredi 4 septembre 2020 à :[email protected]

Naissances (2019 et 2020)Valentina Perros, le 15 novembre / Maïna Ghenimi, le 16 novembre / Nino Pors, le 19 novembre / Mathys Rolland, le 19 novembre / Lého Thomas, le 3 décembre / Gabriela Gomes Carvalho Alves Sousa, le 2 décembre / Janelle Gouriou, le 6 décembre / Hermine Oulhen, le 21 décembre / Marie Morgant, le 9 janvier / Martin Pirou, le 14 janvier / Inès Kerebel, le 16 février / Marin Quénecant, le 26 février / Yuna Thomas, le 4 mars / Amalia Corbière Sandoval, le 5 mars / Loukas Decupere Morel, le 5 mars / Louise Aimé, le 6 mars / Gabin Deplanque, le 6 mars / Anna Legout, le 10 mars / Mya Legout, le 10 mars / Constantin Masserann, le 20 mars / Emma Kerhuel, le 22 mars / Cassandre Barbu Aussant, le 22 mars / Maddy Le Treut, le 24 mars / Joshua Le Saux, le 28 mars / Clément Quemeneur, le 1er avril / Siméon Bougeard Boniou, le 3 avril / Elio Jegou, le 16 avril / Maël Perdersen, le 28 avril / Swan Joseph-Monrose, le 30 avril / Salomé Le Naour, le 2 mai / Olympe Jégou, le 12 mai / Luna Dias Gonçalves Domalain, le 16 mai / Kenan Boualam Imami, le 20 maI / Alice Breton, le 21 mai / Lucas Moisan Ronarc’h, le 23 mai

MariagesArnaud Masserann et Solenn Guillemot, 27, rue Paul-Phélep / Sylvain Nizac et Nouara Mekarnia, 2, impasse Lafayette

DécèsMarie Jaouen, 7, rue Amiral-Ronarc’h / Michel Lafontaine, 29, rue des Magnolias / Benoît Le Her, 45, rue Laennec / Marie Ségalen, 6, rue du Château-d'Eau / Raymond Lericolais, 6, rue du Château-d'Eau / Denise Quillévéré, 3, rue des Capucines / Marcel Le Bec, 65, route de Keraudren / Yvonne Méar, 16, rue de Provence / Jeannine Le Guen, 2, rue du Stade / Sylvain Hermès, 60, rue des Coquelicots / Jacqueline Salaün, 9, rue le Mendy / Jean Dréo, 6, rue du Château-d'Eau / Marie-Chantal Le Page, 5, rue des Moulins / Jean-Pierre Leroy, 12, impasse des Huîtriers / Bertrand Salaun, 2, rue Loïc-Caradec / Anna Keribin, 1, rue de Prat Louach / Thérèse Léon, 6, rue du Château-d'Eau / Marie Egreteau, 2, impasse Jean-Mermoz / Anne Ségalen, 10, rue de l’Église / Claude Le Hir, 44, rue de la Gare / Renée Breton, 13, rue des Peupliers / Marcel Chapalain, 24, rue de Kerargalet / Jean Léon, 1, rue de Verdun / Jeanne Paul, 75, impasse de Kerléo / Yves Grall, 12 bis, rue du Vieux-Bourg / Marie Duperi, 6, rue du Château-d'Eau / Joseph Pluchon, 4, rue du Dauphiné / Marcel Mével, 5, rue Brizeux / Yvon Le Gléau, 23, rue du Château-d'Eau

Déclaration préalableM. Simon Germain Yves-Marie, 5 rue des Rochers – Edification d’une clôture / M. Guillemot Jérémy, 5 rue de Kerdidrun – Viabilisation, création d’un accès et terrassement pour édifications futures / Mme Le Bris Marie-Claire, 5 rue de l’Église – Ravalement de façade / Mme Nicolas Anne-Marie, 4 rue de la Fontaine – Ravalement de façade / Commune de Gouesnou, 5 venelle des Lilas – Ravalement de façade / M. Gilis Stéphane Gildas, 8 rue de Béniguet – Construction d’une véranda / Mme Fily Patricia, 2 rue Jean-Bart – Changement d’un bardage extérieur / M. Le Bian René, 6 rue des Macareux – Rénovation de façade / M. Guillemot Jérémy, Kerdidrun – Installation d’une tiny house / M. Leroy Jean-Claude, 3 rue de la Gare – Ravalement de façade et changement de porte / M. Jacq Louis, 14 rue de Kergroas – Construction d’un abri de jardin / M. Jégou Thomas Julien, 63 rue de Penhoat – Construction d’un abri de jardin / M. Breton Denis,10 rue Amiral-Guepratte, transformation fenêtre en porte fenêtre / Mme Bloch Leslie, 100 impasse de parc-ar-chapel, portail / Mme Bloch Leslie, 100 impasse de parc-ar-chapel, clôture / M. Mear Jean-Michel,18 place des Fusillés, pose de volet / M. André Jean-Yves,1 allé des Orchidées, remplacement de verrière par 4 châssis de toit / M. Tanguy Georges,2 rue du Crann, Clôture / Mme Herry Nicole, 5 rue de Molène, clôture / M. Brault Laurent, 13 rue de Beniguet, clôture, changement de porte de garage et enrobé / M. Pouliquen Joseph, 135 rue Émile-Roux, Velux et ouverture pignon / M. Lagadec Jean,9 impasse des Tadornes, clôture + portail / M. Bothorel Allain,10 rue du Fou-de-Bassan, clôture / M. Le Guen Joseph,6 allée de Penhoat, ravalement / Mme Kervella Claudie,6 impasse Croiseur-Georges-Leygues, clôture / M. Hemon Didier,8 allée du Noroit, abri de jardin

Permis d’aménagerMme Buchet Françoise, 4 rue de Penquear – Création d’un lot à bâtir

Permis de construireOffice Santé Guivarc’h Stéphane, 505 rue Prosper-Garnot – Construction d’un bâtiment d’activité / Mme Cabon Martine, 105 rue Jeanne-Moreau – Construction d’une maison / M. Wanda Christian, 53 rue Jeanne-Moreau – Construction d’une maison / M. Lecomte Maxence, 63 rue de la Gare – Extension / M. Cougard Ewan, 2 rue de Béniguet – Maison individuelle / Mme Le Calvez Magali, 1025 route de Saint-Renan – Extension / Société Robespierre Dagorn Alexis, 13 rue de Saint-Gouesnou – Construction d’un immeuble d’activités et de logements / OGEC École Saint-Joseph, 7 rue Sœur-Paul – Extension école / M. Guengant Bernard, 38 rue Jeanne-Moreau – Maison individuelle / M. Le Guen Éric, 65 rue Françoise-Dolto – Construction d’une maison / M. Larvor Sébastien, 32 rue Jeanne-Moreau – Construction d’une maison / Société SCI Marec Kermenguy, rue de Mescadiou – Construction d’un bâtiment industriel / Mme Rivoallan Élise, 155 rue Françoise-Dolto – Construction d’une maison / M. Pereira Barros Rui Manuel, 135 rue Jeanne-Moreau – Maison individuelle / M. Riouallon Ronan, 100 rue Jeanne-Moreau – Construction d’une maison / M. Mehdid Soufiane, 55 rue Jeanne-Moreau – Construction d’une maison / M. Dahmani Idrissi Ilias, 34 rue Jeanne-Moreau – Construction d’une maison / M. Quiviger Jean-Claude, 90 rue Francoise-Dolto, maison / SCI Kerarc'hallorc'h,93 Kerarc'halloc'h, modification hauteur des baies vitrées / Mme Housset Yvonne, 60 allée de Keranguen, veranda / SARL Luisa,9 rue Saint-Gouesnou, modification implantation et surface / MS11,25 rue Alfred-Kastler, extension / SCI Locato,7 avenue Baron-Lacrosse, rénovation d 'un bâtiment commercial / SAS Financière Alsacienne de Transport,34 avenue Baron-Lacrosse, extension et modification de l'aspect extérieur / M. Mochon Yvain, 26 bis Creach-ar-botred, construction d'une maison / M. Mikolajczak Guillaume, 21 rue de Kerdidrun, construction d’une maison / M. et Mme Le Guiffant, 30 rue Jean-Corre, construction d’une maison / SCI SMPS, 70 rue de Kerheol, construction d’un bâtiment de stockage avec bureaux

Permis de démolirM. Gourmelon Tristan, 95 route de Saint-Renan, démolition véranda

LES PHOTOGRAPHESSONT AU RENDEZ-VOUS

La flèche de l'église Saint-Gouesnou© Pascal Valadier

L U D I Q U E L’ Œ I L D E S G O U E S N O U S I E N S

MAT DA C’HOUZOUT - BON À SAVOIR .5

L’installation d’un nouveau conseil municipal est toujours un moment à part. Mais, le soir du 26 mai,

cette séance d’installation au centre Henri-Queffélec, contrainte par les gestes barrières, est doublement singulière. Il se dégage des 29 m e m b re s d u

conseil, assis autour d’une table sur-dimensionnée, la joie de se réunir enfin, le soulagement de la prise de fonction et une pointe d’anxiété pour les nouveaux venus.

Les 29 membres du nouveau conseil municipal de Gouesnou étaient réunis pour élire le maire et ses adjoints, le 26 mai, au centre Henri-Queffélec. Sans surprise, Stéphane Roudaut a été réélu premier magistrat de la Ville.

LE NOUVEAU CONSEIL MUNICIPAL 2020-2026INSTALLÉ

C O N S E I L M U N I C I P A LD É M O C R A T I E

« C’est stressant. La dernière fois que j’ai été assis aussi loin des autres, c’était lors d’examens universitaires », plaisante Stéphane Roudaut, en pré-ambule d’un début de conseil présidé par Claudine Bruban, adjointe à l'ur-banisme et à l'aménagement. « Pour une fois qu’être la doyenne est un avan-tage », s’amuse-t-elle. À l’inverse, en tant que benjamine, Angélina Torres, 20 ans, a assuré le rôle de secrétaire de séance, assistée de deux asses-seurs, Julie Merle (groupe « Gouesnou pour vous ») et Michel Quéré (groupe « Gouesnou autrement ») pour l’élec-tion du maire et des adjoints.

« Le plus dur est devant nous »Crise oblige, il aura fallu attendre un peu plus de deux mois pour assister à la réélection de Stéphane Rou-daut à la fonction de maire. Parmi ses huit adjoints (*), on découvre trois nouveaux visages, tout à la fois sérieux et pleins d’émotion : Claire Engrand-Desse, Sylvie Abiven et Syl-vie Coppin. Premier constat : les nou-velles venues ne sont pas les plus à l’aise pour enfiler l’écharpe tricolore, en fin de séance.Logiquement, cette prise de fonc-tion est le moment le plus calme de ce mandat 2020-2026. Le maire le

« NOUS AVONS LE DEVOIR D'AGIR. »Stéphane Roudaut, maire

6. DOSSIER - TEULIAD

rappelle lors de son discours : « C’est mal me connaître que de penser que nous allons faire une pause. Le plus dur est devant nous. » Surtout dans ce contexte de crise sanitaire, éco-nomique et financière. « Cette crise

arrive après de longues périodes de mouvements sociaux d’ampleur, un ras-le-bol, une exaspération réelle de bien des Français, après les grèves, le mouvement des gilets jaunes », éva-lue-t-il.

Trois priorités pour la mandaturePlus que jamais, l’heure est au ras-semblement. « N’ayons pas l’arro-gance de balayer d’un revers de main ce qui est l’expression même d’une réelle détresse, de difficultés à vivre décemment, à se loger, à éduquer ses enfants. Nous avons ce devoir d’agir. » L’action municipale sera guidée par trois priorités : la solida-rité et l’ouverture à tous ; l’identité

Le maire, Stéphane Roudaut, et les huit

adjoints (de gauche à droite) : Sylvie Abiven,

Maxime Herlédan (1er adjoint), Claudine

Bruban, Denis Penarguéar, Jean-

François Leroy, Sylvie Coppin, André Salaün

et Claire Engrand-Desse.

gouesnousienne et l’esprit village ; l’exemplarité environnementale, qui doit englober le tout.Pour mettre en œuvre ces jalons, Stéphane Roudaut pourra compter sur le soutien de son groupe majo-ritaire (26 sièges) plus motivé que jamais. Claudine Bruban s'adresse au maire : « Vous nous avez donné "l’envie d’avoir envie" pour être au service des Gouesnousiennes et des Gouesnousiens. ». Le maire pourra également compter sur l’implication des trois élus non issus de la majorité. « Vous avez des choses à dire et à affirmer […]. Un rôle de contrôle, de critique positive, de plus-value ou d’amendement », assure le maire. « J’apprécie les mots prononcés à notre égard », déclare Michel Quéré, chef de file du groupe « Gouesnou autrement », qui en-tend honorer, six années durant, la confiance des électeurs. « Nous met-trons toutes nos compétences et notre disponibilité au service des habitants et dans l’intérêt de notre commune, en gardant une attitude positive, constructive et sérieuse avec la majo-rité », promet l'élu. Voilà qui permet de débuter le mandat sur des bases sereines.

(*) Les huit adjoints : Maxime Herlédan (1er ad-joint), Claudine Bruban, Denis Penarguéar, An-dré Salaün, Claire Engrand-Desse, Jean-Fran-çois Leroy, Sylvie Coppin et Sylvie Abiven.

« VOUS NOUS AVEZ DONNÉ "L’ENVIE D’AVOIR ENVIE" POUR ÊTRE AU SERVICE DES GOUESNOUSIENNES ET DES GOUESNOUSIENS. »Claudine Bruban, adjointe à l'urbanisme et à l'aménagement

Les gestes barrièresont été appliqués lors du conseil,notamment la distanciationphysique.

TEULIAD - DOSSIER .7

D É V E L O P P E M E N T D U R A B L E É N E R G I E

Chaque jour, nous utilisons toutes sortes de sources d’énergie : la chaleur, pour le chauffage et l’industrie, la force mo-trice fixe, pour l’éclairage, le froid, l’électroménager, les moteurs et enfin la force motrice mobile, pour les transports. Nous pouvons tous, chacun à notre échelle, agir pour réduire notre consommation.

LE DISPOSITIF « COUP DE POUCE VÉLO »En ce moment, comment ne pas encourager la pratique du vélo comme moyen de déplacement ? Du fait de la crise sanitaire, les transports en commun ont moins la cote, et la voiture individuelle émet tou-jours autant de gaz d’échappement, néfastes pour notre planète.Avec le dispositif « Coup de pouce vélo », le gouverne-ment veut favoriser la mobilité douce. Lancée le lundi 11 mai, cette plateforme en ligne permet la prise en charge, jusqu'à 50 €, de la remise en état d'un vélo au sein d'un réseau de réparateurs référencés. Parmi eux, deux enseignes gouesnousiennes : Vélozen et Cyclexperts Brest-Gouesnou.En outre, il est possible de (ré)apprendre à faire du vélo. « Coup de pouce vélo » offre une séance d'accompagnement à l'usage du vélo (prise en main, circulation en ville, itinéraire adapté, etc.) au sein d’un réseau de vélo-écoles référencées. En selle !

LA VILLE DEGOUESNOU AGIT

Présentation du véhicule électrique à l’usage des agents et des élus de la collectivité

QUE FAIRE CHEZ VOUS ?J'utilise des piles rechargeables Les piles sont une source d’énergie pour beaucoup de nos appareils au quotidien. Néanmoins, elles contiennent des substances particulièrement toxiques, tant pour notre santé que pour l'environnement. Alors lorsque vous devez acheter des piles, privilégiez les piles rechargeables adaptées à tous les appareils qui consomment beaucoup. Économiques à l’usage, elles participent également à la réduction des déchets en ayant une durée de vie beaucoup plus longue que les piles jetables.

Bon à savoir : • Une pile rechargeable supporte 400 à 1000 charges.

• Une pile rechargeable nécessite 200 fois moins d'énergie qu’une pile jetable à produire et à recycler.

• Selon les modèles, le coût des piles rechargeables, avec leur chargeur, est de 20 à 40 euros.

Petit : Lorsque vos piles, rechargeables ou non, et vos batteries arrivent en fin de vie, n’oubliez pas de les déposer dans les bornes ou conteneurs dédiés à leur recyclage. Plusieurs sites internet existent pour vous permettre de trouver le point de collecte le plus proche. Il y en a d’ailleurs un à l’accueil de la mairie. Pensez-y !Sources : ADEME & Consoglobe

La Ville de Gouesnou vient d’acquérir un véhicule Nissan Leaf, dans le cadre du renouvellement de sa flotte automobile. La voiture électrique a été privilégiée afin de limiter l’impact environnemental.

Si la voiture électrique a de nombreux avantages comme l’absence d’émission de CO2, une utilisation économique et un entretien réduit par rapport aux modèles thermiques, il reste néanmoins un inconvénient majeur : l’impact des batteries au lithium sur l’environnement. Aujourd’hui, leur recyclage se développe progressivement, dans le sillage de sociétés comme Umicore. À terme, une majeure partie des matériaux utilisés dans les batteries servira à en fabriquer de nouvelles.

Demain, tous en voiture électrique ?L’usage généralisé de la voiture électrique ne ferait que déplacer les impacts. Ce type de voiture doit contribuer à la baisse de la consommation d’énergies fossiles, vouées à s’épuiser. La voiture électrique a donc sa place dans une perspective de mobilité durable, mais uniquement en combinaison avec d’autres solutions telles que le vélo, les transports en commun, le covoiturage…

8. BRÈVES - KELEIER BERR

KELEIER PENNAÑ - À LA UNE .9

La crise n’est pas totalement derrière nous, mais le plus dur est passé. De mi-mars à mi-mai, les Gouesnousiens ont fait preuve d’une solidarité et d’un dévouement qui feront date. L’action municipale et la volonté bénévole ont fait des merveilles face à l’épreuve du coronavirus. Personne n’a été oublié en chemin. Reste, maintenant, à soutenir ceux qui ont souffert de l’impact économique du virus.

LE TOUR DE FORCE SOLIDAIRE

C O V I D - 1 9G E S T I O N D E L A C R I S E

« Il est urgent d’attendre. » Au cours de la crise sanitaire, les agents et élus municipaux 

ont pu entendre cette phrase à maintes reprises dans la bouche du maire de Gouesnou, Stéphane Roudaut. En effet,  la situation, sans cesse mouvante, n’a jamais vraiment incité à prendre des déci-sions à la va-vite.Ainsi, l’opération de confection et de distribution de masques en tis-su ne s’est pas décidée en un cla-

quement de doigts. « La règle qui a prévalu, c’est celle de l’opportuni-té », affirme l’élu. C’est parce que de nombreuses couturières se sont proposées de confectionner des masques que 12 000 unités ont été produites. De manière artisanale, certes, mais en respectant le mo-

dèle du patron de l’Afnor (Associa-tion française de normalisation).Toutes les orientations qui ont pu être prises, durant plus de deux mois, l’ont été durant l’une des 47 réunions de la cellule de crise, en mairie, et au gré des annonces gou-vernementales. Les représentants des différents services municipaux y ont participé, et leur expertise, comme les remontées de terrain, ont été précieuses pour affiner les dispositifs déjà en place.

Des bénévoles attentionnés, rassurants et patientsDurant cette crise, l’une des clés de l’action municipale aura été l’en-gagement des bénévoles. Appels téléphoniques dans le cadre de la veille solidaire, livraison de courses à domicile, confection et condition-nement de masques en tissu… Tou-jours sous la houlette des agents de la mairie, qui coordonnent l’action.Isabelle Cheval, 57 ans, est enga-gée dans la vie associative depuis son départ à la retraite, il y a huit ans, notamment en tant que bé-névole pour le don du sang de la

« C’ÉTAIT UN ENGAGEMENT SPONTANÉ. J’AI SENTI QUE MA PLACE ÉTAIT LÀ. »Isabelle Cheval, bénévole

commune. Au sein de la réserve ci-toyenne Gouesnou volontariat, elle a vécu deux mois intenses. « C’était un engagement spontané. J’ai senti que ma place était là », confie-t-elle.Parler aux personnes isolées ou vul-nérables a été, pour Isabelle, « une super expérience ». « Ça a permis aux personnes âgées de rompre la solitude. Quand on entendait le ton de leur voix, en fin d’appel, on res-sentait que ces personnes avaient passé un moment de réconfort. » At-tentionnés, rassurants et patients : ces bénévoles ont décidément bien des talents.Au téléphone, la recherche de prag-matisme était vaine. Surtout quand Jean Richard, 87 ans, se trouvait à l’autre bout du fil, paraît-il. « Il m’ex-pliquait être atteint d’une maladie chronique : la logorrhée. Et effecti-vement, il nous arrivait de passer une demi-heure au téléphone avec lui », rigole-t-elle. Il n’a pas été le seul.Emmanuel Mével en sait quelque chose. Lui a fait de l’appel télé-phonique et de la livraison de colis alimentaires. Une démarche « tota-

« CELA M’A FAIT REPENSER À MON ANCIEN MÉTIER D’INFIRMIER LIBÉRAL. J’AI RETROUVÉ LE PLAISIR D’APPORTER DU BIEN-ÊTRE AUX GENS. »Emmanuel Mével, bénévole

lement désintéressée » de sa part. « Je voulais aider, me sentir utile. C’était comme un devoir. » Il a profité d’un agenda déchargé pour s’engager.

Les bienfaits du lien socialDu temps, il fallait en avoir. Avant de pouvoir livrer les courses, il fallait passer par de nombreuses étapes. Appeler les bénéficiaires, taper leurs

listes de courses et les transmettre au supermarché, pour un retrait et une li-vraison des commandes le lendemain. « Une tournée de livraison de colis ali-mentaires, c’était entre huit et douze bénéficiaires par jour. Alors, forcément, on avait moins le temps de rester discu-ter que quand on était au téléphone.

Mais, pour certaines personnes qui en avaient vraiment besoin, on prenait un peu plus de temps. »Cette période a agi sur Emmanuel comme une machine à remonter le temps. « Cela m’a fait repenser à mon ancien métier d’infirmier libéral, et c’était il y a dix ans. J’ai retrouvé ce contact avec les gens, le plaisir de leur apporter du bien-être. » Les gens en question ont apprécié. « Ça fait du bien de parler et de voir du monde », confie ainsi Josette Keromnès, 80 ans, arrivée de Gouesnou en 2017 en provenance de Saint-Divy.Elle vit seule, mais ses deux enfants ne vivent pas très loin. « Je n’étais pas rassurée à l’idée de faire les courses moi-même. Alors j’ai profité de cette livraison de courses. D’ailleurs, j’ai toujours un peu d’appréhension. Je n’ai pas mis un pied dans un commerce pendant trois mois ; j’y suis retourné à la deuxième semaine de juin seulement. »Pour autant, les courses n’étaient pas sa principale préoccupation. « Ce qui me pèse, moi, c’est la solitude. Je suis inscrite à plusieurs activités – danse, gymnas-tique douce, cinéma – et ça ne repren-

Chiffres-clésÀ Gouesnou, cette gestion de la crise, c’est notamment :

6 distributions de masques en tissu

120 couturières bénévoles

24 000 masques destinés, à terme, aux Gouesnousiens, dont la moitié confectionnés par les bénévoles

50 bénévoles à Gouesnou volontariat en roulement

1 500 appels dans le cadre de la veille solidaire, auprès de 385 foyers identifiés

284 livraisons de courses, soit environ 2,7 tonnes de denrées alimentaires livrées à domicile

58 familles concernées par l’aide alimentaire via la distribution de chèques, soit 93 enfants…

10. À LA UNE - KELEIER PENNAÑ

« JE N’AI PAS MIS UN PIED DANS UN COMMERCE PENDANT TROIS MOIS ; J’Y SUIS RETOURNÉ À LA DEUXIÈME SEMAINE DE JUIN SEULEMENT. »Josette Keromnès, bénéficiaire de la veille solidaire

dra pas avant septembre. Confinement, déconfinement : rien ne change… C’est pour cela que recevoir un petit coup de téléphone, ça fait du bien. »Aujourd’hui, Josette recommence ses promenades. Elle a gardé contact avec Isabelle Cheval – « aussi bavarde que moi » –, et est même allée avec elle au lac de la Comiren, à Saint-Renan. Ou comment des « rencontres virtuelles » peuvent aller plus loin. « Vendredi

(12 juin, NDLR), je suis invitée à manger, avec mon mari, chez un autre bénéfi-ciaire », précise Isabelle Cheval, bénévole. Bien sûr, à chaque rencontre, la d i stanc iat ion

physique et les gestes barrières seront appliqués à la lettre.

Soutien à la vie économique et culturelleLe soutien aux plus vulnérables était un enjeu majeur de la gestion de la crise. Mais il a fallu agir pour l’ensemble de la population. C’est à ce titre qu’un ap-pel aux dons de matériel a été lancé en faveur du CHU, au début de la crise ; à ce titre, aussi, que des chèques alimen-taires ont été distribués à certaines fa-milles, sur critères sociaux ; à ce titre, encore, que de nombreux groupes de travail ont été créés, tels le comité de pilotage santé, animé par le maire et composé des professionnels de santé de la commune, ou la cellule de sui-vi économique des entreprises, dans laquelle siègent des experts (avocats, experts-comptables, etc.).

D’ailleurs, la Ville n’a pas hésité à prendre des mesures fortes pour la vie économique et culturelle. Sur le plan de soutien aux entreprises, elle a dé-cidé de ne percevoir ni loyer ni droit de place commerciaux pendant la crise ; de mettre en place un dispositif de paiement accéléré des travaux et des prestations ; de ne demander aucune pénalité de retard aux fournisseurs et entreprises intervenant sur les mar-chés de fournitures, de prestation et de travaux de la collectivité.Sur le plan du soutien aux acteurs culturels, la Ville de Gouesnou a déci-dé de verser les cachets des spectacles annulés et reportés aux artistes, inter-prètes et techniciens ; de travailler à une programmation additionnelle de spectacles et interventions culturelles afin de relancer la « trésorerie » des compagnies ; d’amplifier l’accueil de résidences d’artistes à l’été et à l’au-tomne ; de débloquer une aide à la co-production ; de proposer aux artistes locaux des actions, interventions et mé-diations culturelles complémentaires.

L'action dans la proximitéLes maîtres-mots de la gestion de la crise, à Gouesnou, ont été mobilisa-tion, solidarité et anticipation. Ce sont d’ailleurs les principaux concernés qui en parlent le mieux. « Vous savez, les personnes âgées chez qui l’on se rend sont très contentes de la municipalité. Il y a de la fierté que leur ville ait pris les devants », rapporte Muriel Marchal, infirmière libérale à Gouesnou. Jo-sette Keromnès abonde : « Ça bouge à Gouesnou ! ». Une commune vivante, c’est bien ce dont auront besoin ceux qui ont souffert de la crise, dans les prochains mois.

MÉDECINS ET INFIRMIÈRES SUR LE PONT !Les professionnels de santé font régulièrement face aux épidémies. Mais la crise du coronavirus est exceptionnelle : elle a enfermé les gens chez eux. « Ce qui a le plus changé, c’est le port systématique du masque. Au début, j’avais des maux de tête terribles », se souvient Chloé Lagadec, infirmière libérale à Gouesnou. Ce masque a fait disparaître les sourires… et la convivialité. « Il n’est plus possible de boire le café après la visite », rappelle sa collègue, Angélique Julard. Les patients ne leur en tiennent pas rigueur. Pendant le confinement, les infirmières étaient leur seule visite. « Ça fait quelque chose de voir quelqu’un qui vous sourit. Vous avez l’impression d’être quelqu’un d’important pour eux », apprécie Sylvia Galoger.Habituellement peu en contact direct, les cabinets d’infirmiers et de médecine de la ville ont multiplié les échanges afin d'alerter sur des cas suspects ou de définir les besoins matériels. Le comité de pilotage santé, animé par la mairie, poursuit le même but. Les choses changent… et pourraient bien demeurer. « On se remet en question sur nos comportements d’avant », concède Chloé Lagadec. « Avant, porter le masque entraînait des regards suspicieux. Maintenant, ça va peut-être rentrer dans les mœurs », espère Angélique Julard.Le Dr Pierre-Yves Morvan va plus loin. « Sans vivre dans une bulle, est-ce qu’on ne devrait pas adopter les mesures de protection actuelles pour les virus et épidémies à venir ? Plus on est dans la prévention, moins on est dans la contamination. »

Mise en sachets, par les bénévoles, des masques et notice d'utilisation avant les six distributions organisées pour les Gouesnousiens.

KELEIER PENNAÑ - À LA UNE .11

Le parc d’activités de Mescadiou poursuit son développement et les constructions des entreprises sortent de terre à un rythme vertigineux. Présentation d’une nouvelle entreprise installée à Mescadiou : Nest Rénovation.

Le parc d’activités de Mescadiou représente une surface de 10 ha, dont 6 ha à destination des entreprises à vocation artisanale et de services, à l’exception de tous commerces de détail. Un lot de 4 600 m² environ, situé en front de la RD 788, offre la possibilité d’une implantation de bureaux. Ce lot est soumis à un cahier des charges spécifique.

Xavier BouteillerResponsable du projetTél. 02 98 47 87 97

ÇA BOUGE ÀMESCADIOU !E N T R E P R I S E S

I M P L A N T A T I O N S À M E S C A D I O U

et le bâtiment de stockage qui sont actuellement séparés. Enfin, nous allons pouvoir montrer à nos clients différentes ambiances grâce au magasin / showroom en libre ac-cès au public. Chacun pourra y venir pour s’inspirer, concevoir sa cuisine, sa salle de bains, son dressing ou simplement repartir avec un objet d’ameublement ou de décoration.

Quelle image avez-vous de Gouesnou ?Gouesnou est une ville attrayante par son dynamisme et son bourg. Les commerces sont nombreux et vivants, tout comme la place qui rend le centre facilement acces-sible. Gouesnou est toute proche de Brest, mais on y sent une vitalité avec la variété de projets urbains et paysagers.

3 questions àKEVEN HABASQUE, CHARGÉ D’AFFAIRES

Comment décririez-vous Nest Rénovation ?Notre entreprise se structure autour de 30 salariés, dont 25 techniciens et les membres du bureau d’études. Elle accompagne les particuliers et professionnels dans les projets de rénovation et d’extension, de la conception à la réalisation. Nous avons fait le choix de recruter des professionnels dans chaque corps de métier et ne faisons pas appel à

la sous-traitance. Notre équipe est composée d’électriciens, de carre-leurs, de plombiers, d’un cuisiniste, d’une architecte d’intérieur, etc. Nous nous développons dans les domaines de la cuisine, la salle de bains, le dressing, l’ameublement et la décoration afin de proposer à nos clients des projets clés en main.

Quel intérêt présente pour vous la zone de Mescadiou ?D’un point de vue géographique, la zone est idéalement située au car-refour des grands axes qui nous per-mettent d’atteindre rapidement les voies d’accès pour aller sur les diffé-rents chantiers du Finistère nord. La zone de Mescadiou offre une belle visibilité grâce au flux de véhicules qui traversent Gouesnou. Nous pourrons relier le bureau d’études

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12. LE SAVIEZ-VOUS ? - DAOUST HA GOUZOUT A RAEC'H ?

VOTRE AGENT INDÉPENDANT

UN ATELIER HAUT EN COULEUR

I M M O B I L I E R

P E I N T U R E

C É D R I C G O E U R I O T

G A L E R I E 1 8

Cédric Goeuriot est un négo-ciateur immobilier passionné par son métier. Installé à son

compte depuis cinq ans, le Gouesnou-sien, ancien sous-marinier, ne boude pas son plaisir quand il s’agit de dénicher la perle rare qui satisfera ses clients. « Si l’on veut répondre à une demande d’achat, il faut savoir écouter les personnes et percevoir ce qu’elles ne disent pas pour satisfaire leurs attentes. Lorsqu’il s’agit d’une vente, il est essentiel de mettre les biens en valeurs et de les estimer au prix du marché. »Le négociateur connaît chaque bien

Jean-Michel Méar est un peintre autodidacte. C’est en 2015 qu’il a pris ses pinceaux pour la première fois, afin d’explorer les techniques, ô combien exigeantes,

de l’aquarelle. Il retranscrit essentiellement, avec force détails, les paysages maritimes bretons. « Après quelques années, je voyais que mon style n’évoluait plus. J’étais arrivé au bout de ce que je pouvais créer avec cette matière. J’ai donc décidé de me tourner vers la peinture acrylique et de développer ma propre technique. »Jean-Michel Méar fait alors apparaître des paysages ma-ritimes et urbains plus colorés, parfois réels, parfois ima-ginaires. Les inspirations viennent de partout : de Sauzon, du Conquet, de l’île de Sein, de Provence et même de New York. « Je peins sur toile et sur bois recyclé dans mon ate-lier qui est aussi la Galerie 18, au numéro 18 de la place des Fusillés. Le lieu est ouvert à tous. Chacun peut y entrer pour regarder, échanger et acheter des toiles pour tous les budgets. » N’hésitez pas à vous rendre à la Galerie 18, un lieu chaleureux qui appelle à la détente et à l’imaginaire.

Cédric GoeuriotNégociateur immobilierTél. 06 28 42 51 [email protected]

Jean-Michel Méar / Artiste peintre18 place des Fusillés / Tél. 06 07 96 86 16Du lundi au samedi, de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h30. Fermé le lundi matin et le jeudi [email protected]

qui lui est confié dans le moindre détail, qu’il s’agisse d’un appartement, d’une maison ou d’un terrain. « Je suis trans-parent, tant avec les vendeurs que les acheteurs et je les accompagne de notre première rencontre jusqu’à l’aboutis-sement de leur projet. Je m’engage à vendre le bien dans les trois mois, bien que, la plupart du temps, le compromis soit signé bien avant ce délai. Cela s’ex-plique simplement : je n’accepte qu’une

dizaine de ventes en même temps, à 90% d’exclusivité. Je me concentre ainsi sur chaque bien pour pouvoir le desti-ner aux personnes les plus susceptibles d’être intéressées. »

KENWERZH - COMMERCES .13

Quel est votre endroit préféré à Gouesnou ?D. M. : Hmm… Je dirais la fontaine Saint-Gouesnou. (Il hésite.) Ou plutôt le petit lavoir à Penhoat, derrière chez ma grand-mère. Je reste attaché à la ville, à son église, à son patrimoine.

De la même manière, vous devez bien avoir un lieu, un symbole auquel vous êtes particulièrement attaché au Panthéon.D. M. : Ce que l’on appelle les grands bronzes, à savoir les portes sur la façade. Ils ne sont ouverts que pour le président de la République et les entrées au Panthéon. La dernière fois, c’était pour l’entrée de Simone Veil, le 1er juillet 2018. La République prend corps à cet endroit, lors d’un moment solennel. Ça me donne des frissons. Ces portes sont le symbole incarné de la République, des ob-jets émouvants, magiques. D’ailleurs, on les voit s’ouvrir et le Président rentrer… mais il y a en réalité deux agents derrière. (Rires.)

Pouvez-vous nous raconter les « coulisses » de l'entrée au Panthéon de Simone et Antoine Veil ? Comment vous êtes-vous coordonné avec l'Élysée pour l'organisation de la cérémonie ?D. M. : L'entrée de Simone Veil au Panthéon est pour tous ce grand moment de reconnaissance par la République du rôle et des engagements essentiels de cette femme. Pour moi, c'est aussi une multitude de détails discutés, décidés par les services du président de la République et pour lesquels il faut trouver des solutions.

Quel est votre parcours ?D. M. : J’ai fait une longue partie de mes études à Brest, jusqu’à mon DEA d’Histoire. Puis j’ai fait un DESS Ges-tion du patrimoine – culturel, pas financier (Rires.) – à

G O U E S N O U S I E N S D ’ I C I E T D ’A I L L E U R S

Que signifie être administrateur du Panthéon ?David Madec : L’administrateur du Panthéon a plusieurs rôles : gérer 40 agents, ouvrir le monument, l’animer, le faire vivre, qu’il prenne sens. Et la partie culturelle est essentielle pour faire vivre le Panthéon. Ce monument a une vie citoyenne et républicaine, bien sûr. Mais aussi une vie culturelle. Ma mission, c’est de faire venir le pu-blic. Le message, c’est que tout le monde est bienvenu au Panthéon.

Y a-t-il des prérequis pour exercer ce poste ?D. M. : Il y a un élément important : au Panthéon, on ne sera jamais l’égal des gens qui nous entourent. Il faut de l’humilité. Certains collègues ne veulent pas le faire. Ils estiment qu’il vaut mieux être un châtelain qu’un servi-teur de la Nation. (Rires.)

Comment est né votre amour pour la culture et le patrimoine ?D. M. : Ça fait longtemps que la culture et le patrimoine me trottent dans la tête. Par exemple, je connais à peu près par cœur l’église de Gouesnou, à force d’y être allé et de l’avoir fait visiter, puisque j’ai travaillé pour la Maison du patrimoine.

Vous avez grandi à Gouesnou. Que reste-t-il de ces années ?D. M. : J’ai habité Gouesnou de mes 5 ans jusqu’à mes 24 ans. Pour moi, Gouesnou, c’est le foyer, là où habite encore toute une partie de ma fa-mille, qui lit Gouesnou Le Mag, d’où ma fierté d’y apparaître. J’ai le souve-nir d’une vie citadine, dans le bourg, et en même temps à la campagne. Dans ma jeunesse, je voyais Gouesnou comme une com-mune familiale, où régnait une grande liberté. Enfant, j’allais jouer dans une cabane dans les champs, derrière chez mes parents. C’était assez génial. J’ai le sentiment d’une ville avec plein de points de repère solides.

D A V I D M A D E C

David Madec, 42 ans, est l’administrateur du Panthéon depuis juillet 2017. Un poste prestigieux. Pourtant, quand nous l’avons contacté pour cette interview, il s’est dit « très fier » d’apparaître dans Gouesnou Le Mag #42. Rencontre avec un Gouesnousien amoureux de culture et de patrimoine.

« JE REVIENS TRÈS RÉGULIÈREMENT À GOUESNOU, AVEC LE PLAISIR DE DÉCOUVRIR CE QUI A CHANGÉ. IL Y A ENCORE L’ESPRIT VILLAGE. »

ADMINISTRATEUR DU PANTHÉON

DAVID MADEC

Nous initions une série d’interviews de personnalités publiques

qui ont, un jour, habité Gouesnou. L’administrateur du Panthéon, David Madec, pas avare en anecdotes, est le premier d’entre eux.

14. PORTRAIT - POLTRED

l’Université Panthéon Sorbonne. Ensuite, j’ai directement travaillé au château d’Écouen (Val-d’Oise), qui abrite le musée national de la Renaissance. Puis je suis passé par le ministère de la Culture, le musée du Louvre, Christie’s et la Cité de l’architecture et du patrimoine, avant d’arriver au Centre des monuments nationaux, en tant qu’admi-nistrateur du château de Maisons et de la villa Savoye, puis du Panthéon. Avec ce poste, j’ai franchi un palier. Avant, je n’étais « que » directeur de service.

Votre poste actuel était-il un objectif ?D. M. : Je ne l’ai pas tout à fait choisi. Il fallait surtout être là au bon moment. Je me suis lancé le défi de faire quelque chose « qui n’est pas envisageable ». Je ne me sentais pas la fibre enseignante et j’avais peur de m’en-nuyer. Là, on fait tous les jours des découvertes. On est témoins de la vie des hommes.

En près de trois ans d'administration du Panthéon, quelle est votre plus belle anecdote et, au contraire, votre pire souvenir en lien avec ce monument ?D. M. : Mon meilleur souvenir, c'est une anecdote reprise dans le dernier livre de Christophe Barbier ; c'est le mo-ment où j'accompagne le président de la République pour lancer le pendule de Foucauld lors de l'une de ses visites.Le pire souvenir est sans conteste l'occupation du monu-ment par 400 « gilets noirs », le 12 juillet 2019. Ils reven-diquaient un rendez-vous avec le Premier ministre pour des sans-papiers. Il était douloureux de priver les visiteurs du monument et le règlement d'un tel moment – même si tout s'est bien déroulé – est toujours plein de tensions.

Vous travaillez à Paris, mais vous êtes engagé sur une liste aux municipales de Mirepoix-sur-Tarn, en Haute-Garonne. Pourquoi ce choix ?D. M. : Tout d’abord, mon engagement politique est citoyen. C’est la vie de la commune qui m’intéresse. Mi-repoix-sur-Tarn, c’est là où je vis maintenant, avec mon compagnon, quand je ne suis pas à Paris. Mon couple s'est installé en Haute-Garonne quand mon compa-gnon a été muté en poste à l'Université de Toulouse. La campagne y est très agréable. Plus agréable que la vie parisienne.Mais je garde un lien très direct avec Gouesnou. La vie là-bas me manque aussi. Il y a, à Gouesnou, de la sérénité et un rythme de vie agréable. Par moments, j’ai très envie de rentrer dans le cocon familial. Il me tarde de retrouver la plage, par exemple. J’essaie toujours de rentrer pour les fêtes de fin d’année et au début du printemps.

Cet attachement à Gouesnou remonte à plus loin que votre naissance ?D. M. : En étudiant mon arbre généalogique, je me suis rendu compte qu’une branche de ma famille habitait

déjà à Gouesnou, au même endroit que mes grands-parents, un peu avant la Révo-lution française.

Comment jugez-vous le développement de

Gouesnou ?D. M. : Mon père habite toujours à Gouesnou. Je reviens très régulièrement, avec le plaisir de découvrir ce qui a changé, si mon père ne m’en a pas déjà parlé. C’est to-talement égoïste, on veut que ça ne bouge pas, mais on est content que ça évolue. À chaque fois que je reviens, j’ai la crainte de ne plus retrouver les vieilles maisons, que Gouesnou se soit trop agrandi et soit devenu une banlieue. Heureusement, il y a encore l’esprit village. La place des Fusillés a bien changé ; elle est plus vivante. Avant, c’était juste un parking, avec un terrain atroce pour jouer aux boules.

« AU PANTHÉON, ON NE SERA JAMAIS L’ÉGAL DES GENS QUI NOUS ENTOURENT. IL FAUT DE L’HUMILITÉ.»

ADMINISTRATEUR DU PANTHÉON

POLTRED - PORTRAIT .15

PROVERBES - KRENNLAVARIOÙ

En matière de vieilles pierres, la pierre à cupules (du latin cupula : petite coupe) de Kergaradec est

sans doute une des moins connues des Gouesnousiennes et Gouesnou-siens. Elle se trouve au coin d’un car-ré de pelouse, tout de suite à gauche lorsque l’on quitte la rue Émile-Roux pour rejoindre la partie piétonne de la rue Kergaradec-Bras.Cette pierre témoigne d’une activité humaine, en ce lieu, au néolithique (environ 6000 avant J-C), mais sa fonc-tion reste un mystère. Pour certains, elle marquerait l’endroit d’une nécro-pole quand pour d’autres, l’usage se-rait figuratif (les cupules représentant des constellations ou des parties du corps humain). Une troisième hypo-thèse a aussi été avancée : la pierre à cupules serait associée à des pratiques rituelles, comme celles de l’offrande funéraire ou du culte de l’eau.

Nos amis des villes jumelées et de coopération savent aussi faire preuve d’humour et de sagesse. Petit tour d’horizon de dictons parfois très imagés, à retrouver dans chaque édition.

Ich red wie m’r d’r Schnawel g’wachse isch.

Je parle comme le bec m’a poussé.= Je parle alsacien (cigogne).

ALSACIENA L S A C I E N

A wrthod gyngor rhad a bryn edifeirwch drud..

En refusant un conseil bon marché on achète des remords coûteux.

= À vouloir tout gagner, on peut tout perdre.

GALLOISG A L L O I S

Skrivañ evel skrabadennoù yar.Ecrire comme les griffures d’une poule

= Ecrire comme un cochon.

BRETONB R E T O NBAMBARA

Cɛ bɔra dɔn na, muso bɔra dɔn na, se-kà-bɔ-kɛ-dɔn banna.

Les hommes ont dansé, les femmes ont dansé, la danse est terminée.

= Chacun a parlé, la palabre est terminée.

B A M B A R A

PIERRE À CUPULES DE KERGARADEC

P A T R I M O I N E V I E I L L E P I E R R E

Autant les men-hirs, les dolmens, allées couvertes ou tumulus sont légion en Bre-tagne, autant les pierres à cupules sont rares. On en dénombre moins d’une di-zaine dans tout le Finistère. Réjouissons-nous de ce privilège et faisons connaître ce patrimoine. Cette pierre a traversé 8000 ans pour venir jusqu’à nous. Elle mérite notre attention et notre respect, ne serait-ce que pour avoir su garder tout son mystère !

Musée du Patrimoine17 rue du Vieux-Bourg29850 [email protected]

16. PATRIMOINE - GLAD

30 ANSD’ACCOMPAGNEMENT

S O C I É T É L A M A I S O N B L E U E

Située face à la maison d’arrêt « l’Hermitage », la Maison d’Accueil des Familles de Détenus, plus communément appelée « La Maison bleue » fêtera ses 30 ans en 2020. Rencontre avec les travailleurs sociaux qui œuvrent au quotidien pour maintenir le lien familial et social durant la détention.

L’équipe de la Maison bleue, portée par Don Bosco, est composée de deux travailleurs sociaux et d’une psycho-logue présente trois heures par semaine. Ces profession-

nelles sont accompagnées par sept bénévoles, essentielle-ment issues du milieu médical.

« Notre fonction première, indique Caroline Coat, éducatrice spécialisée, est de proposer un lieu d’écoute et d’expression pour les familles des détenus et atténuer le choc carcéral. Nous accompagnons les familles dans les difficultés rencon-trées comme la santé, l’éducation, le judiciaire, les finances

et favorisons l’accès aux droits. »

À l’Hermitage, les premiers motifs d’incarcération sont les accidents de la route, avec récidive, sous l’emprise de stupéfiants ou d’alcool, et les violences intrafamiliales. Fabienne Kérébel-Bru-neau, psychologue insiste : « trois ou quatre jours après la consommation de cannabis, les graisses de l’organisme peuvent procéder à un relargage des toxines dans le corps. La personne ne sera plus sous l’effet des stupéfiants mais le test pratiqué par les autorités sera pourtant positif. »

Maintenir le lien familialLes membres de l’équipe accueillent les familles avant et après les parloirs.

Pour celles qui habitent loin, elles peuvent être logées une nuit à la Maison bleue. En cas de violences intrafamiliales, ce sont les travailleurs sociaux qui accompagnent les mineurs – 35 en 2019 – auprès du parent incarcéré.

« L’incarcération d’un membre de la famille génère des si-tuations douloureuses pour ceux qui restent à l’extérieur, poursuit Laurent Martinez, directeur du Pôle Insertion. Les difficultés s’amoncellent rapidement avec le coût exorbitant de la détention et de la défense. »

Un monde inconnu« L’incarcération peut arriver à n’importe qui, avertit Marie Le Hir, éducatrice spécialisée. Des personnes socialement et professionnellement insérées peuvent être écrouées suite à un accident routier avec homicide involontaire. »

Les personnes arrivent alors dans un monde où elles ne connaissent ni les règles ni le langage, ni les démarches très spécifiques. Ça leur tombe dessus d’un coup. Les cellules de 3 m² sont prévues pour deux personnes, mais il est courant qu’une troisième ait son matelas posé au sol. Indéniable-ment, cela créé des tensions.

Chiffres-clés432 détenus pour 255 places

25 à 30 visiteurs par après-midi

35 enfants accompagnés d’1 mois à 17 ans

1505 accompagnements de parloirs pour enfants

Retrouvez l’article complet sur www.gouesnou.bzh

DAOUST HA GOUZOUT A RAEC'H ? - LE SAVIEZ-VOUS ? .17

DERNIER LOT À SAISIR

INFORMATIONS/RÉSERVATIONS

Tél. 02 98 37 37 72 / [email protected] www.gouesnou.bzh

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Gouesnou vous dit MERCI !

Aux aides-soignants, aux auxiliaires de vie, au personnel des EHPAD, aux infirmiers, aux médecins hospitaliers et libéraux, à tout le milieu médical et social,Aux services de secours, aux forces de l’ordre, aux agents d’entretien, de collecte des déchets, aux employés des transports publics, aux routiers, aux agriculteurs, au per-sonnel des enseignes alimentaires et de la grande distribu-tion, aux commerçants, aux facteurs,

Aux couturières, aux bénévoles de Gouesnou volontariat, de la veille solidaire et de la livraison de courses, aux agents du service public de la mairie, de la Métropole, du Département, de la Région, de l’État... Vous êtes si nombreux !

Un panneau des remerciements a été installé sous la halle de la place des Fusillés.Laissez-y votre message, c’est fait pour ça !