gv camino santiago fr - tourisme.euskadi.eus · la route de la côte, est-ouest, peu fréquenté...
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•• 11eerree ééddiittiioonn:: Aout 2000.
•• 44èèmmee ééddiittiioonn:: Novembre 2007.
•• ÉÉddiittiioonnss:: Eusko Jaurlaritzaren Argitalpen Zerbitzu NagusiaServicio Central de Publicaciones del Gobierno Vasco
•• MMaaqquueettttee eett rrééaalliissaattiioonn:: ACC Comunicación.
•• PPhhoottooggrraapphhiieess:: Archivo ACC. Lurrak
•• IImmpprreessssiioonn:: Gráficas Santamaría, S.A.
•• DD..LL..:: VI-629/07
Données mises à jour en Septembre de 2007
© Administration de la Communauté Autonome du PaysBasque, Département d'Industrie, de Commerce et deTourisme.
Une année de plus, la festivité de Sain-Jacquescoïncide en dimanche, renouvelant ainsi la tradi-
tion de “l’Année Sainte de Compostelle”. Et avec elle,le souvenir de pèlerins et de voies médiévales. De per-sonnages tels que l’évêque Godescalque de Puy, quivécut ver la moitié du Xe siècle, premier pèlerin illus-tre de Saint-Jacques de Compostelle. Ou encore, telsqu’Aymeric Picaud, qui deux siècles plus tard, rédigeale premier guide du voyageur pour Compostelle. Dansce guide, il offrait un itinéraire, des recommandationsd’endroits à visiter et même un bref glosaire de voca-bles basques et leur équivalence en latin, dans le butde faciliter les contacts entre pèlerins et habitants deslocalités basques du parcours.
De même que le fit Aymeric Picaud en son temps, cenouveau Guide présente quelques-uns des chemins utili-sés au Moyen Âgue par tous ceux qui souhaitaient serendre à Compostelle. Il ne prétend pas, loin de là, rivali-ser avec ce clerc du XIIe siècle. Celui-di décrivit en effetce qui, en partie grâce à son guide, devint “le” Chemin deSaint-Jacques. Mais, de même qu’à Rome, de nombreuxchemins menaient à Compostelle. Et tous, avec plus oumoins, par des cortèges, des gens en mouvement.
L’homme médiéval, en homo viator, qui marche etse déplace, est devenu un lieu commun. Il marchephysiquement car, surtout avant le XIe siècle, il faitpartie de communautés peu stables sur un mêmeterritoire. Et, plus tard, parce qu’il souhaite connaîtredes endroits que la piété du peuple commence àdésigner comme miraculeux. Récupérer la santé, tenirune promesse, renforce la foi, faire pénitence, éteindresa soif de curiosité..., font partie de l’ensemble desintentions du pèlerin. Mais le mouvement de l’hommemédiéval est avant tout symbolique. Le chemin estpour lui l’essence-même du déracinement de la terre,de la disponibilité envers le ciel. Son aspiration est le“seder”, rester inmobile, sur la place, installé. Mais ilsait que pour atteindre cet objectif il faut traverser uneétape de transit, de mouvement, une via dolorosa.C’est le prix du pêché originel.
Et ce dernier peut être réglé de deux manières. L’une,physique, qui consiste à errer sur les chemins, de formeprovisoire, dans l’humilité obligée de tout étranger. C’estlà la signification du terme pèlerin. Et l’autre, psycholo-gique: l’homme ayant atteint la stabilité c’est son âmequi commence à se débarrasser des choses matérielles,en se purifiant. En quelque sorte, les voyageurs du sen-tier psychologique, spirituel, sentent bien que, quoiquedur et persévérant, le voyage physique offre des tenta-tions que le pèlerin n’est pas toujours disposé à éviter:une fête, un tournoi, l’arrivé d’un monarque ou d’ungrand noble à la ville, ... Mille menaces, en somme, de
Présentation
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se distraire du chemin, d’en oublier le but. C’estpourquoi, à partir du XIIIe siècle, l’Église reocm-mande que le pèlerinage soit, avant tout, un pèleri-nage d’esprit; que le corps reste au repos. L’homoviator fait place ainsi à un autre image médiévale: laroue de la fortune. Ce n’est plus l’homme qui bougemais les choses autour de lui qui le font.
C’est l’image favorite d’une époque en crise, leXIVe siècle. Et ainsi, même si les chemins sonttoujours pleins de voyageurs, ceux-ci se sontsécularisés. Il y a davantage de marchans et desoldats que de pèlerins; davantage de soif touris-tique que d’intention de sacrifice. La via dolorosades anciens pèlerinages est avant tout aujourd’huiun sentier de curiosité et d’échange. La sociétéest passée, surtout à partir du XVe siècle, de valo-riser le chemin à valoriser le but atteint. Et dansle plus bref délai. Un nouveau concept du tempset de l’espace apparaît peu à peu avec laRenaissance. Et avec elle, l’enthousiaste voyageurdes Xe au XIIIe siècles semble avoir disparu.
“Semble” uniquement, car nous observonsaujourd’hui la résurgence de sa figure. C’est pour-quoi ce Guide prétend rassembler ces deux inquié-tudes: la pénible marche du pèlerin du Haut-MoyenÂge et cusiositas intellectuelle du voyageur du Bas-Moyen-Âge. Les différentes parties de ce volumerépondent à ce double objectif. Et cela, en prêtantune attention toute particulière aux voies suivies parles pèlerins qui traversaient le Pays Basque, endirection de Compostelle. À travers les deux itiné-raires principaux: celui de la Côte et celui d’Alava, età valeur historique bien différente.
La route de la Côte, Est-Ouest, peu fréquentéest, tout au moins entre DDoonnoossttiiaa--SSaann SSeebbaassttiiáánnet GGeerrnniikkaa--LLuummoo, une chemin de références quasi
exclusivement locales, fruit des relations quoti-diennes entre des localités voisines. De GGeerrnniikkaa--LLuummoo à BBiillbbaaoo, et de là à BBaallmmaasseeddaa et la Valléede Mena, le chemin est plein de contenus politi-ques, économiques et culturels, à partir surtourdu VIIIe siècle, grâce aux moines, seigneurs, mar-chands, ou rois qui l’ont ainsi voulu délibérément.Ils ont défendu, chacun à leur manière, l’existencede cette voie de communication. Un voie qui finitpar mettre l’accent sur le lien existant entre lesports de Bizkaia -celui de Bermeo, en premierlieu, et plus tard, et définitivement, celui de Bilbao-et le plateau de Castille.
La seconde route, celle d’Álava, est, tout aumoins lorsqu’elle traverse la Plaine, la plus ancien-ne. Délibérement construite comme instrument deliaison entre l’espace du plateau de Castille et l’es-pace de la montagne basque et pyrénéenne. Lachaussée romaine, le chemin de Saint-Jacques, lesroutes à diligences, la route N-1, se superposentcomme signe de liaison, en partie conditionnée parune topographie accidentée. C’est là que leshomme du Moyen-Âge installèrent stratégiquementquelques villes. De LLaa PPuueebbllaa ddee AArrggaannzzóónn àDDoonnoossttiiaa--SSaann SSeebbaassttiiáánn, leur distribution en chape-let a garanti à jamais l’aménagement du territoireet l’accueil au voyageur.
Tout au long de l’une ou de ces routes, les villesmarquent les étapes. De même que pour AymericPicaud autrefois, elles ont servi aux rédacteurs dece Guide de références fondamentales. Ce quimontre qu’elles continuent à remplir les fonctionspour lesquelles elles furent créées. Mais, il y abien plus: entre l’une et l’autre de ces routes, ceGuide nous montre également que l’importancec’est le chemin.
Dolmen de Sorginetxe (Álava-Araba)
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LLEE CCHHEEMMIINN DDEE LLAA CCÔÔTTEE ((221144,,22 kkmm))
LLEE CCHHEEMMIINN DDEE LL’’IINNTTÉÉRRIIEEUURR ((224499,,77 kkmm))
4
Abanto ZierbenaHondarribia
Zerain
Ormaiztegi
Bidania
OrioDeba
Ziortza-Zenarruza
LezamaKobaron
Mutriku
Deux Chemins pour Compostelle
LE CHEMIN DE
SAINT JACQUES
PAR LE NORDDE LA PENINSULA Portomarin
A Coruña
Melide
Luarca
Mondoñedo
SarriaCebrero
Ponferrada
Avilés Gijón
Oviedo
Villafrancadel Bierzo
Astorga
León
Llanes
Sahagún
Carrión delos Condes
Burgos
Boadilladel Camino
San Vicente deLa Barquera
SantanderBilbao
Zierbena
Balmaseda
Lizarra
Logroño
Tolosa
Irun
Santo Domingode la Calzada
VitoriaGasteiz
Iruña
Gares
Huesca
Zaragoza
Donostia-San Sebastián
Orreaga
St. Paulles-Dax
Santiago deCompostela
Hondarribia
BaionaCastropol
Jaca
Peyrehorade
Donapaleu
Ostabat/IzuraOloron Ste-Marie
Donibane Garazi
Navarrenx
Orthez
11 Irun • Hernani (26,2 km)
22AA Hernani • Tolosa (19,3 km)
22BB Hernani • Bidania (28,8 km)
33AA Tolosa • Zerain (31,2 km)
33BB Bidania • Zerain (25,4 km)
44 Zerain • Salvatierra (25,9 km)
55 Salvatierra • Vitoria-Gasteiz (27,4 km)
66 Vitoria-Gasteiz • La Puebla de Arganzón (22,0 km)
77AA La Puebla de Arganzón • Briñas (27,0 km)
77BB La Puebla de Arganzón • Miranda de Ebro (16,5 km)
11 Hondarribia • Donostia-San Sebastián (23,8 km)
22 Donostia-San Sebastián • Zarautz (22,8 km)
33 Zarautz • Deba (21,3 km)
44 Deba • Markina-Xemein (21,8 km)
55 Markina-Xemein • Gernika-Lumo (24,8 km)
66 Gernika-Lumo • Bilbao (29,7 km)
77AA Bilbao • Portugalete (19,6 km)
77BB Bilbao • Balmaseda (33,6 km)
88 Portugalete • Covarón (16,8 km)
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Route Nationale
Autres Routes
Chemin de fer
Limites autonomeset provinciales
Hameau. Bâtiment Civil.
Aire de loisirs
Source
Centres réligieux
Château- Maison fortifiée
Sites d’intérêthistorico-artistique
Forge
Le Chemin deSaint-Jacques
Autoroute
Tunnel
Phare
Plage
Mont
Pylône à haute tension Covarón Petites villes
Arbatzegi Villages
CANTABRIA Provinces extérieures
5
Hondarribia
Zerain
Ormaiztegi
Bidania
OrioDebaMutriku
elle
www.paysbasquetourisme.net
www.kultura.ejgv.euskadi.net/r46-4872/es
L’INTERPRÉTATION DES SIGNES ET DES PICTOGRAMMES SUR LES CARTES
Structure de ce Guide
Le chemin de l’intérieur et celui de la côte ont été divisés en six ou sept étapes. Celles-ci ne répon-
dent pas nécessairement à une journée de trajet, tenent compte d’ailleurs du fait que ce dernier peut
être réalisé à pied ou à vélo, et sur des chemins muletiers ou d’asphalte.
La longueur de chaque étape suit une distribution équilibrée des sites d’intêret artistiques et histori-
ques que l’on peut trouver au long de l’itinéraire.
PPoouurr cchhaaqquuee ééttaappee,, llee lleecctteeuurr ppoouurrrraa ttrroouuvveerr lleess iinnffoorrmmaattiioonnss ssuuiivvaanntteess::
Narration de l’étape: Une description des loclités et centres d’intérêt, en relation avec les aspects historiques, artistiques
et naturalistes.
Topoguide: Dans la colonne ocre, une description physique de l’itinéraire, et toutes les références nécessaires
permettant de le parcourir. Avec indication des distances approximatives, ainsi que des variantes de
chemin (en italique).
Plan de situation: au début de chaque étape figure un plan de situation, sur lequel sont indiqués, à l’aide de pictogram-
mes, les contenus pratiques.
Sites d’intérêt pour le Pèlerin: À la fin de la brochure se trouve une section contenant la liste des services offerts par les villes et
villages que traverse l’étape: logements, services destinés au cyclotourisme, etc.
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PPrréésseennttaattiioonn 2
CCaarrtteess 4
IInntteerrpprrééttaattiioonn ddeess ppiiccttooggrraammmmeess 5
LLEE CCHHEEMMIINN DDEE LLAA CCÔÔTTEE
11.. Hondarribia • Donostia-San Sebastián 8
22.. Donostia-San Sebastián • Zarautz 10
33.. Zarautz • Deba 12
44.. Deba • Markina-Xemein 14
55.. Markina-Xemein • Gernika-Lumo 16
66.. Gernika-Lumo • Bilbao 18
77AA.. Bilbao • Portugalete 20
77BB.. Bilbao • Balmaseda 22
88.. Portugalete • Covarón 24
LLeess iinnffoorrmmaattiioonnss pprraattiiqquueess ddee llaa ccôôttee 26
LLEE CCHHEEMMIINN DDEE LL’’IINNTTÉÉRRIIEEUURR
11.. Irun • Hernani 34
22AA.. Hernani • Tolosa 36
22BB.. Hernani • Bidania 38
33AA.. Tolosa • Zerain 40
33BB.. Bidania • Zerain 42
44.. Zerain • Salvatierra 44
55.. Salvatierra • Vitoria-Gasteiz 46
66.. Vitoria-Gasteiz • La Puebla de Arganzón 48
77AA.. La Puebla de Arganzón • Briñas 50
77BB.. La Puebla de Arganzón • Miranda de Ebro 52
LLeess iinnffoorrmmaattiioonnss pprraattiiqquueess ddee ll''iinnttéérriieeuurr 54
TA B L E D E S M AT I È R E S
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