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HappyHour
Tarifs15 € / 20 €
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8octobre
samedi - 18H
www.fnac.com - Sur l'application mobile La Billetterie, et dans votre magasin Fnac et ses enseignes associées
DIRECTIONPierre Bleuse
une heure avec
RAVELstrauss Die Fledermaus, ouverture
(La Chauve-Souris)Ravel La Valse, poème chorégraphique
Ravel Daphnis et Chloé
Saison 2016-2017
happy hour
« Vienne sans Strauss, c’est l’Autriche sans le Danube ! »
(Hector Berlioz)
Lorsqu’en 1874, Johann Strauss investit la scène lyrique, toute l’Europe danse au son de sa baguette. Dans une Vienne avide de divertissements et de légèreté, les valses du compositeur et chef d’orchestre font fureur. Toutes les classes sociales fredonnent ses mélodies suaves et le rythme ternaire de la fameuse danse s ’ i m p o s e c o m m e l ’ u n e d e s marques de fabrique de la capitale autrichienne. C’est pourtant de l’opéra que Strauss, âgé de cinquante ans, rêve. Plutôt que d’aborder les genres sérieux, le musicien choisit de se tourner vers l’opérette, plus légère et moins chargée d’histoire.
Un amant loyal accepte de se sacrifier pour préserver l’honneur de la femme – mariée – qu’il adore. L’inventivité de Strauss ménage une série de mises en abîmes. Évocation de la carrière d’une jeune chanteuse, Adèle, charmante soprano débutante, représentation d’une pièce de théâtre fictive, L a Ve n g e a n c e d e l a C h a u v e -souris : les personnages d’opéra sont légion ! Les innombrables rebondissements, les multiples protagonistes sont tous unis par la science orchestrale de Strauss, particulièrement perceptible dans l’Ouverture : thèmes folkloriques viennois, allusions à la valse, grands thèmes lyriques… le début de l’opérette reste, à raison, l’une des pages légendaires du musicien autrichien.
Découvrir Maurice Ravel, c’est entrer dans l’orchestre « à la française » : transparence des timbres, scintillement des instruments,
éclat des thèmes ; au musicien basque, un autre maître de l’orchestre est associé : qui n’a pas fredonné fût-ce sans la connaître une valse de Johann Strauss ? Portée à son zénith par Strauss, sublimée par Ravel, la valse constitue le fil rouge de cette « Happy Hour » !
JOHANN STRAUSS (1804-1849)Die Fledermaus, OUVERTURE
JOHANN STRAUSS (1804-1849)Die Fledermaus, ouverture (La Chauve-Souris)
durée de l’œuvre : 8 min
MAURICE RAVEL (1875-1937)La Valse, poème chorégraphique pour orchestre
durée de l’œuvre : 13 min
MAURICE RAVEL (1875-1937)Daphnis et Chloé, Suite n°2 pour orchestreLever du jourPantomimeDanse générale
durée de l’œuvre : 30 min
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Maurice Ravel (1875-1935)Daphnis et Chloé, Suite d’orchestre n° 2
Maurice Ravel raconte : « Daphnis et Chloé, symphonie chorégraphique, me fut commandé par le directeur de la compagnie des Ballets Russes, M.Serge de Diaghilev. L’argument en est de Michel Fokine, pour lors chorégraphe de la célèbre troupe. » En 1909, Fokine, alors chorégraphe au sein de la plus prestigieuse compagnie de danse européenne, choisit pour trame de son dernier ballet un roman grec antique où deux jeunes amants réfugiés sur une île devaient traverser des épreuves avant d’être réunis. Créé en juin 1912, Daphnis et Chloé ne put faire oublier L’Après midi d’un faune qui, un mois avant, avait été dansé par le célèbre Vaslav Nijinski sur une musique de Claude Debussy. Tiré d’un poème de Stéphane Mallarmé, son argument faisait sans doute trop écho à la Grèce antique de Daphnis et Chloé. En 1913, le scandale retentissant du Sacre du printemps d’Igor Stravinsky acheva d’éclipser le ballet de Fokine. Si l’œuvre dansée a disparu des scènes, la musique composée par Ravel s’est aujourd’hui imposée comme l’une des pièces majeures du répertoire symphonique. Le « Lever du jour » fascine par sa lumière orchestrale inouïe.
Après l’évocation de la nuit – aux violoncelles et aux contrebasses – Ravel superpose flûtes, clarinettes et harpes, puis confie aux cordes l’apparition du jour. Les piccolos, énonçant le chant des oiseaux, symbolisent l’éveil des êtres et des animaux. La complexité de ces trames, les unes aux autres superposées, n’a d’égale que la transparence de l’ensemble, véritable ode à la lumière orchestrale. C’est dans la « Pantomime » centrale que l’inspiration hellénistique se fait entendre. Maurice Ravel s’inspire de gammes modales, alors liées à la Grèce antique. La scène évoque le mythe de la nymphe Syrinx, transformée en roseaux pour s’être refusée au dieu Pan. À partir du roseau-Syrinx, le dieu désespéré inventa sa flûte de Pan, à laquelle Ravel fait allusion, à travers le pupitre des bois. Omniprésent, le hautbois invoque la figure de l’aulos grec, ce pâtre-poète accompagné par la flûte de Pan. La « Danse finale » échevelée renvoie aux bacchanales représentées sur les vases antiques. Son rythme irrégulier à cinq temps, les crescendi successifs ménagés par le compositeur produisent une impression d’emballement, tandis que les bois (petite clarinette, flûtes, hautbois, bassons…) alimentent cette cavalcade éperdue.
Charlotte Ginot-Slacik
Maurice Ravel (1875-1935)La Valse
« Prenez un modèle, imitez-le. Si vous n’avez rien à dire, vous n’aurez rien de mieux à faire que de copier. Si vous avez quelque chose à dire, votre personnalité ne paraîtra jamais mieux que dans votre inconsciente fidélité. »
(Maurice Ravel)
En décembre 1920, La Valse de Ravel est créée par l’Orchestre des Concerts-Lamoureux. L’œuvre est la version orchestre de la pièce éponyme pour deux pianos qu’en novembre de la même année, Ravel et Alfredo Casella avaient créé à Vienne. Contrairement à ses habitudes, Ravel fit précéder la partition d’un argument succinct : « Des nuées tourbillonnantes laissent entrevoir par éclaircies des couples de valseurs. Elles se dissipent peu à peu : on distingue une immense salle peuplée d’une foule tournoyante. La scène s’éclaire progressivement. La lumière des lustres éclate au fortissimo. Une cour impériale vers 1855. »
L e p a s t i c h e e t l ’ h o m m a g e constituent donc une fois encore le maître-mot de la pièce. Les souvenirs de Strauss, père et fils, ceux de l’Empire des Habsbourg englouti par la Première Guerre mondiale, la Vienne fastueuse, cosmopolite de Mahler et de Klimt passent fugacement tels des ombres sur l’orchestre. Car le climat a changé : la guerre et sa cohorte de défunts, des drames privés dans la vie du compositeur ont fait leur œuvre. L’hommage se double ainsi d’un désespoir perceptible : le grondement à peine apparent des premières mesures aux contrebasses se propage aux violoncelles et aux timbales, tandis que les bassons accentuent ce sourd tonnerre. De l’orchestre émergent des bribes thématiques qu’interrompent sans cesse des accents, des élans, des silences. La Valse se précipite en un vaste tourbillon vers sa propre destruction, en une course à l’abîme prémonitoire et glaçante.
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PIERRE BLEUSEDIRECTION
Reconnu comme l’un des jeunes chefs français les plus brillants de sa génération, Pierre Bleuse entame une carrière de premier plan après une vie artistique très active comme violoniste chambriste et violon solo de formations symphoniques. Il fait ses débuts remarqués avec l’Orchestre national du Capitole de Toulouse en 2012 et remplace au pied levé Josep Pons avec la même formation en 2014, remportant un vif succès. Il poursuit depuis avec l’orchestre une belle collaboration chaque année. Il vient d’être à nouveau acclamé par le public et la critique en avril 2016 dans un programme américain et revient aujourd’hui pour un programme de musique française. Il dirige aussi très régulièrement l’orchestre national de Bordeaux Aquitaine. Concevant la direction d’orchestre comme un prolongement de la musique de
chambre, il aime partager la scène avec des solistes ou des chanteurs de premier plan comme Gautier Capuçon, Louis Schwitzgebel, Clémentine Margaine, Marianne Crebassa, Alexandra Soumm, ou encore Bertrand Chamayou qui écrit après son premier concert à ses côtés « l’un des plus brillants chefs de sa génération et à n’en pas douter un grand nom de la scène internationale dans un avenir proche ». Remarqué au Mozarteum à Salzbourg par Thierry Fischer lors d’un concert à la tête de l’orchestre européen des jeunes Animato en 2014, il est invité à diriger the Utah Symphony en juillet 2016 et fait ainsi ses débuts aux Etats-Unis. Il est nommé directeur musical de l’orchestre Animato depuis 2014 avec lequel il partira pour une tournée européenne en novembre 2016 à Berlin, Vienne,
Budapest, Prague et Bratislava . Il est directeur musical et artistique de la Musika Orchestra Academy depuis 2015. Michael Jarrell l’invite à diriger son opéra Cassandre avec la grande actrice française Fanny Ardant et le Lemanic Ensemble à Aix-en-Provence en janvier 2017. Issu d’une famille de musiciens, Pierre Bleuse aborde tous les styles avec le même intêret, il doit cette qualité à sa curiosité toujours vive et à son parcours. En effet, avant de se consacrer entièrement à la direction d’orchestre, il obtient le premier prix de violon du CNSMDP et se perfectionne à la UDK de Berlin puis devient membre du quatuor Satie et des ensembles Court-circuit et Tm+. Il poursuit en parallèle ses activités de violon solo et de chef associé - orchestre de chambre de Toulouse de 2005 à 2010. Violon solo invité à l’orchestre Philharmonique de radio France en 2009, il pratique le violon baroque, ce qui l’amène à partager la scène avec de grands artistes tels que Christophe Coin. Il décide de se consacrer à la direction d’orchestre en 2010 et part en Finlande pour travailler avec le grand pédagogue et chef d’orchestre Jorma Panula qui écrit sur lui « Pierre Bleuse, a
marvelous violinist and conductor who has fantasy and intensity with his baton ». Il décide de se perfectionner encore et entre à la Haute Ecole de Musique de Genève en 2011 dans la classe de Laurent Gay où il obtient brillamment son Master en 2013. Philippe Dinkel ouvre pour lui un poste d’assistant de la classe de direction d’orchestre en 2014, poste qu’il honorera jusqu’en 2016,et il est à ce titre appelé à diriger de nombreux projets au sein de la Haute Ecole. Il est invité en 2015 comme chef assistant d’Enrico Onofri à l’opéra de Lyon pour Orfée et Euridice dans une mise en scène de David Morten.En 2008 Pierre Bleuse crée le festival international Musika Toulouse qui a pour vocation des échanges économiques et culturels entre la Norvège et la France ; en 2013 ce festival prend le nom de Musika Orchestra Academy et se transforme en une école européenne autour des métiers de l’orchestre, parrainée par de grands artistes de la scène internationale tels que Sol Gabetta, Sonya Yoncheva, David Kadouch, Jean-Frédéric Neuburger et bien d’autres.
© Romain serrano
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PROCHAIN CONCERT15 octobre 20h
DURUFLÉ - DE BOERCHOSTAKOVITCHTCHAÏKOVSKI
DIRECTION / Andris Poga violoncelle / Alexandre Kniazev
halle aux grains - 05 61 63 13 13 - ww.onct.toulouse.fr
DURUFLÉ-DE BOER Transcription de la suite pour orgue, op.5CHOSTAKOVITCH Concerto n°1 pour violoncelle et orchestre en mi bémol majeur, op. 107TCHAÏKOVSKI Symphonie n°4 en fa mineur, op.36
En partenariat avec le Festival
international Toulouse les Orgues
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PROCHAIN happy hoursamedi 12 novembre
18H - HALLE AUX GRAINS
Tarifs 15€ (zone 2) - 20€ (zone 1) - Placement libre
Tarifs Jeunes pour les moins de 27 ans 5€ en réservation immédiate en zone 2 ou 15 minutes avant le début
du concert dans la limite des places et des zones disponibles.
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DIRECTIONSabrie Bekirova
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bizetbizet
Carmen, suites 1 et 2 pour orchestre
bizet Symphonie n°1 en ut majeur
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Tous les concerts
sont à 5€ pour les moins
de 27 ans**Dans la limite des places et catégories disponibles
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FORMATION ORCHESTRALEPremier Violon soloJan Orawiec
Premiers violonsSharon RoffmanVitaly RasskazovNicole BoussinotMaryse UrsuleJacqueline BourdariasJean Claude CadresMary RandlesAline MarciacqSébastien PlancadeOlivier AmielAude PuccettiStéphane GuiocheauJulia Raillard
Seconds violonsAudrey LoupyChiu-Jan YingMohamed MakniFrancois DrouhinYves SapirVirginie AllemandEdwige FarencAlexandre DalbigotDavid BenetahGuilhem BoudrantEstelle BartolucciQuentin Debroeyer
AltosBruno DubarryJuliette GilLaura EnsmingerTymoteusz SypniewskiGilles ApparaillyClaire PelissierMailyss Cain
Samuel JolyAnne-Sandrine DuchêneClément BOUDRANT
VioloncellesPierre GilPhilippe TribotElise RobineauGaël SeydouxThomas DazanSébastien LaurensMarie GirbalLéa Birnbaum
ContrebassesDamien-Loup VergneFlorent BarnaudDaniel Ben SoussanVictor Garcia GonzalezConor Mc CarthyTarik Bahous
FlûtesSandrine TillyJoséphine Poncelin De RaucourtFlorence Fourcassie-TardyClaude Roubichou
HautboisLouis SeguinJean Michel PicardGabrielle Zaneboni
ClarinettesFloriane TardyEmilie PinelLaurence PerryJean-Paul Decamps
BassonsLionel BelhaceneChristophe Vivies
Marion DeleplancqueMylène Poulard
CorsJacques DeleplancqueArnaud BonnetotFrançois LugueBenoit Hui
TrompettesHugo BlacherJulien RieffelThomas PesquetNicolas Pardo
TrombonesDominique DehuAymeric FournesFabien Dornic
TubaSylvain Picard
TimbalesEmilien Prodhomme
PercussionsThibault BuchailletMatthieu ChardonChristophe DewarumezAurélien HadyniakLea KosterGeoffrey Saint-LegerVirgile QuilliotMichel Ventula
HarpesGaëlle ThouveninCécile Barutaut
CélestaNicolas Kaitasov
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